LA RENTRÉE UNIVERSITAIRE 2021ˆ2022

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2 ENTRE NOUSLundi 20 Septembre 2021

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ENTRE NOUSQuotidien national d’information

Siège social Maison de la Presse, 1, rue BachirAttar, Place du 1er Mai – Alger.

Tél. : 0557 47 75 [email protected]

IMPRESSIONSociété d’impression d’Alger

Sia (centre)

DISTRIBUTIONEurl Rocher du Faucon

Edité parEURL Rocher du Faucon

au capital 100.000 DA

Directeur de PublicationNasser

Mouzaoui

Comité de rédaction

Nasser MouzaouiTania HamadiNawal BordjiYousra Daly

Nordine Taleb

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ALGER : 1, avenue PasteurTél. : (021) 71 16 64 - (021) 73 71 28Fax : (021) 73.95.59 - (021) 73.99.19

Les deux écoles sont implantéesau pôle technologique de lanouvelle ville Sidi- Abdallah,

dans la banlieue ouest d’Alger. Ellessont créées par décret présidentielet disposent d’une capacité d’ac-cueil de 1.000 places pédagogiqueschacune.« Ces deux écoles ont un carac-

tère national. Elles ont la spécificitéd’être créées par un décret prési-dentiel, ce qui reflète toute l’impor-tance qu’accorde le Président de larépublique, M. Abdelmadjid Teb-boune, à ce pôle technologique,dont nous avons l’ambition de diri-ger comme étant une véritable loco-motive de développementtechnologique de notre pays » ex-plique le directeur général des en-seignements et de la formation.Le démarrage de ces deux

écoles se fera avec deux promo-tions de 200 étudiants, pour cha-

cune. « Ces étudiants proviennentde l’ensemble du territoire national,ayant obtenu de bonnes moyennesau Bac, surtout pour les mathéma-tiques. C'est-à-dire 16/20 pour

l’école des mathématiques et supé-rieure à 17/20 pour l’école de l’intel-ligence artificielle ». Lesprogrammes enseignés dans cesécoles ont été élaborés par un

groupe d’experts, avec la contribu-tion de la diaspora algérienne instal-lée à l’étranger. D’après lesexplications fournies par les respon-sables du ministère de l’enseigne-ment supérieur, ces formations sontde qualité et répondent parfaitementaux standards universels et, serontdispensées par des cadres d’élite.En première phase, ces écoles

seront accompagnées par un parte-nariat avec des pays qui ont faitleurs preuves dans ce domaine, àsavoir, la Chine, le Royaume-Uni, laJapon, les États-Unis d’Amérique etla France. Cet accompagnement,qui se concrétise à travers les pra-tiques pédagogiques et d’enseigne-ment répondant aux normes etstandards internationaux, vise àfaire de ces écoles des pôles d’ex-cellence de classe mondiale. Des accords de jumelage seront

signés avec les pays accompagna-teurs, pour permettre aux étudiantsd’y réaliser des stages pratiques.

Y.M

Par Yasmine Meddah

ELLES ENSEIGNERONT LES MATHÉMATIQUES ET L’INTELLIGENCEARTIFICIELLE

DEUX NOUVELLES ÉCOLES POUR LA RENTRÉE UNIVERSITAIRE 2021-2022Pour la rentrée universitaire 2021-2022, le secteur de l’enseignement supérieur sera renforcé par la mise en

service de deux nouvelles écoles nationales supérieures spécialisées, l’une en intelligence artificielle etl’autre en mathématiques, selon ce qu’a annoncé le directeur général des enseignements et de la formation

au ministère de l’enseignement supérieur. La formation y sera dispensée par un encadrement d’élite.

EN PRÉVISION DE LA RENTRÉE SCOLAIRE

DES MÉDECINS DANSLES ÉCOLES POUR VACCINER

LES ENSEIGNANTS Le ministre de l'Education nationale, Abdelha-

kim Belabed a annoncé que des médecins allaientse déplacer dès la rentrée scolaire, mardi pro-chain, au niveau des établissements scolairespour vacciner les professionnels du secteur contrele Coronavirus. Lors d'une conférence nationaletenue par visioconférence, le ministre a insisté sur"la poursuite de l'opération de vaccination au profitdu personnel de l'Education", ajoutant qu'"aprèsconsultation du Premier ministère, et en coordina-tion avec le ministère de la santé, il a été décidédu déplacement de médecins, dès la rentrée sco-laire prévue le 21 septembre 2021, au niveau desétablissements scolaires pour permettre aux em-ployés du secteur de se faire vacciner dans leursétablissements". Pour rappel, le Président de laRépublique, Abdelmadjid Tebboune, avait insistélors du dernier Conseil des ministres sur "l'impé-ratif" de "vacciner tout le personnel du secteur del'Education nationale avant la rentrée scolaire pré-vue le 21 septembre 2021". Le Directeur de sou-tien aux activités culturelles, sportives et del'Action sociale au ministère de l'Education natio-nale, Abdelouahab Khoulalane avait fait état ré-cemment de "62.000 employés et enseignantsvaccinés contre la Covid-19 sur un total 740.000employés". Lancée le 22 mars dernier, l'opérationde vaccination se poursuit à un rythme "soutenu"notamment avec la reprise des enseignants enprévision de la rentrée scolaire. La carte de vacci-nation élaborée pour le secteur en coordinationavec le ministère de la Santé comprend 1.433 uni-tés de dépistage et de suivi (UDS) des établisse-ments scolaires, 41 services de médecine dutravail et 16 centres médico-sociaux ont été mobi-lisés. Les travaux de cette conférence à laquelleont assisté des cadres centraux, les directeurs del'éducation des wilayas accompagnés des chefsde services de scolarité et d'organisation éduca-tives, ont été consacrés pour s'enquérir de la si-tuation des préparatifs éducatifs dans les troispaliers tout en présentant les orientations néces-saires pour la leçon d'ouverture et la prise encharge psychique des élèves avant la rentrée sco-laire 2021/2022.

APS

APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE DANS LA CAPITALEPLUSIEURS PROJETS EN COURS DE RÉALISATION

Le projet de la station de Ain Benian fait par-tie du programme d'urgence mis en place par leministère des Ressources en eau et de la Sécu-rité hydrique pour remédier au stress hydriqueau niveau de la capitale, qui comprend égale-ment la réhabilitation de deux autres stations dedessalement à savoir, Palm Beach et Zéralda,outre la réalisation de trois nouvelles stationsaux mêmes fins à Corso, Bordj El Kiffan et ElMarsa. Le 19 août dernier, une station de des-salement au niveau de Palm Beach a été miseen service d'une capacité de 7.500 m3/j tandisque la station de Zéralda devrait entrer en ser-vice en octobre prochain, a annoncé M. Hasnidans des déclarations à la presse en marge dela visite. Quant aux nouvelles stations, les sta-tions de dessalement à Corso (d'une capacitéde 80.000 m3/j) Bateau cassé à Bordj El Kiffan(d'une capacité de 10.000 m3/j) et El Marsa(d'une capacité de 60.000 m3/j) entreront enservice avant la saison estivale 2022, ajoute leministre. La mise en service de toutes ces sta-tions, permettra à la wilaya d'Alger d'augmenterson recours à l'eau de mer dessalée et aux eauxsouterraines (puits artésiens) à 95% des res-sources totales en eau potable, selon les décla-rations de M. Hosni.La capitale dépend actuellement des eaux de

surface (barrages) à 60% en matière d'approvi-sionnement en eau potable. Dans le mêmecontexte, le ministre a annoncé la réalisation dedeux grandes stations de dessalement, chacuned'une capacité de 300.000 m3/j, à l'horizon2027. L'une des deux stations sera mise enplace dans la région Est de la capitale, tandisque l'autre sera réalisée dans la région Ouest,

ajoute M. Hosni sans donner d'autres détails. Réalisation de 217 forages pour faire face au

stress hydrique à Alger .Le programme urgentde lutte contre le stress hydrique à Alger prévoitégalement des projets de réalisation de 217 fo-rages d'une capacité de 325.000 m3/j. 111 deces forages sont mis en service avec une capa-cité de 153.600 m3/j, a affirmé le ministre, pré-cisant que les forages restants serontréceptionnés à la fin du mois en cours. À partirde l'été prochain (2022), l'Algérie sera "indépen-dante" dans ses ressources hydriques superfi-cielles, dès le début 2024 Alger connaîtra "unestabilité totale" en termes d'approvisionnementen eau potable, en se basant presque à 100%sur le dessalement de l'eau de mer et les eauxde puits. Les eaux superficielles seront consa-crées aux besoins de l'Agriculture. Accompa-gné du wali d'Alger, le ministre s'est déplacé aucours de cette visite à la circonscription de SidiAbdallah, où il a donné le coup d'envoi des tra-vaux de réalisation de la station d'épuration deseaux usées "partie sud" d'une capacité de 32000 m3/j. Le projet en question sera susceptiblede permettre le traitement des eaux usées de lanouvelle ville de Sidi Abdallah et les aggloméra-tions avoisinantes. Le ministre s'est rendu éga-lement dans la commune de Reghaia, où il a étéprocédé à la mise en service d'une stationd'épuration des eaux usées d'une capacité detraitement supplémentaire de 75 000 m3/j. Ainsi,la station de Reghaia aura doublé ses capacitéspour satisfaire désormais les besoins de la villeet de 8 communes avoisinantes en matière detraitement des eaux usées.

APS

ALIMENTATION EN GAZ DE VILLECOUPURE AUJOURD’HUI DANS PLUSIEURS LOCALITÉS DE ZERALDAUne coupure de l’alimentation en gaz dans

plusieurs localités de la commune de Zéralda(wilaya d’Alger) est programmée ce lundi, a in-diqué dimanche dans un communiqué de la di-rection de distribution de Sidi Abdellah relevantde la Société algérienne de distribution de l’élec-tricité et du gaz (Sadeg, filiale du groupe Sonel-gaz). L’alimentation en gaz sera suspendue enraison des travaux de raccordement sur réseaude distribution gaz, et ce, à partir de 13h jusqu’àla fin des travaux, précise la même source.

Cette coupure concernera 13 localités de lacommune de Zéralda : Cité des abattoirs, Cité250 logements DGSN, Cité HLM, Cité 75 loge-ments Romanid, Cité 24 Février, Cité Tchiza,Cité 218-380 logements OPGI, Cité APC CNEP+ 32 logements des enseignants, Cité 40 et 41villas OPGI Club des Pins, Résidence Aghiles,logements de fonction Gendarmerie, CFPALycée et Technicum Staoueli ainsi que la Routede Morreti, selon le communiqué.

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"L'ALgérie fAit ses Adieux à un moudjAhidque L'histoire retiendrA pour son Apport"

"L'Algérie fait ses adieux à unmoudjahid que l'histoire retiendrapour son apport, aux côtés de ceuxdont les noms ont été gravés en let-tres d'or durant la lutte armée", asouligné M. Rebiga dans son orai-son funèbre lors de la cérémonied'inhumation du moudjahid Abdela-ziz Bouteflika au cimetière d'El Alia,à laquelle ont assisté le Présidentde la République, Abdelmadjid teb-boune, de hauts responsables del'Etat, des représentants du corpsdiplomatique, la famille du défuntainsi que des moudjahidine.

outre son apport au niveau na-tional, le défunt a "instauré laconcorde civile, la paix et la récon-ciliation nationale, suite à la tragé-die nationale qui a frappé le pays,causant des plaies, des destruc-tions et des ravages", a-t-il ajouté.

"s'en va l'officier de l'Armée delibération nationale (ALN), le com-mandant Abdelaziz Bouteflika qui,au lendemain de l'indépendancenationale, était mobilisé parmi les

hommes de l'Algérie durant cettepériode difficile dans laquelle les Al-gériennes et les Algériens se sontmobilisés pour construire le paysaprès la Glorieuse guerre de libéra-

tion", a-t-il poursuivi.Et d'ajouter que le défunt "re-

pose aujourd'hui aux côtés desgrandes figures dont les noms ontété immortalisés par leurs rôles,

missions et responsabilités qu'ilsavaient assumées dans diversespériodes vécues par l'Algérie aprèsle recouvrement de la souveraineténationale".

Le ministre des Moudjahidine aaffirmé que les Algériens vouent re-connaissance et respect aux ap-ports des chouhada etmoudjahidine qui "ont consacréleur vie pour la nation, l'Histoire lesa immortalisés et a inscrit leursnoms dans son registre éternel".

"L'Algérie, pour laquelle ontcombattu les chouhada et lesmoudjahidine, est résolue à pour-suivre sa marche, forte de la vo-lonté de ses enfants loyaux", a-t-ilsoutenu, soulignant que "les sacri-fices de la génération de la Révolu-tion resteront vivaces dans lesmémoires du peuple et leurs hautsfait orneront, pour toujours, l'His-toire de la patrie".

APS

DÉCÈS DE L'EX-PRÉSIDENT ABDELAZIZ BOUTEFLIKA

ABDELAZIZ BOUTEFLIKA INHUMÉ AU CARRÉ DES MARTYRS DU CIMETIÈRE EL-ALIA

Abdelaziz Bouteflika, ancien président de laRépublique décédé vendredi à l'âge de 84 ans,a été inhumé dimanche après-midi au Carré desMartyrs du cimetière El-Alia (Alger), en présencedu président de la République, Abdelmadjid teb-boune.

Le président du Conseil de la Nation, salahGoudjil, le président de l'Assemblée populairenationale (APN), ibrahim Boughali, le présidentdu Conseil constitutionnel Kamel Fenniche, lePremier ministre, ministre des Finance AïmeneBenabderrahmane, le Général de Corps d'Ar-mée, saïd Chanegriha, ainsi que de hauts res-ponsables de l'Etat, des membres dugouvernement, les représentants du corps diplo-matique accrédité en Algérie et des membres dela famille du défunt ont également assisté auxfunérailles.

Le ministre des Moudjahidine et des Ayantsdroit, Laïd Rebiga, a prononcé une oraison fu-nèbre avant que la dépouille d'Abdelaziz Boute-flika ne soit inhumée.Le président tebboune adéposé une gerbe de fleurs sur la tombe d'Ab-delaziz Bouteflika.

Des salves ont été tirées par un détachementde la Garde républicaine en hommage au dé-funt.Le président tebboune a décidé de la miseen berne de l'emblème national à travers le ter-ritoire national, pendant trois jours.

vendredi soir, la présidence de la Républiquea annoncé le décès de cet ancien chef de l'Etatqui a présidé aux destinées de l'Algérie pendant20 ans.

Le défunt Bouteflika, né le 2 mars 1937, avait

succédé en 1999 à Liamine Zeroual. il a étéréélu trois fois: en 2004, 2009 et 2014, soit uneannée après un accident vasculaire cérébral(AvC) qui l'avait affaibli physiquement. il a dé-missionné en avril 2019 suite à un mouvementpopulaire contre sa candidature à un 5ème man-dat et appelant à un renouveau dans le pays. 

Dès son accession à la présidence de la Ré-publique en 1999, Bouteflika œuvre pour le ré-tablissement de la paix et la stabilité dans lepays. il engage le processus de concorde civile,consacré, le 16 septembre 1999, par un référen-dum qui recueille plus de 98% de suffrages fa-vorables. il fut à l'origine d'une politique dite de"réconciliation nationale" qui a conduit, en sep-tembre 2005, et conformément à sa promesseélectorale, à l'adoption par un référendum popu-laire, d'une charte de réconciliation nationale,plébiscitée par 80% des Algériens.

Pendant la guerre de libération nationale, ilavait rejoint les rangs de l'Armée de libérationnationale (ALN) en 1956 pour assumer, pendantdeux ans, la mission de contrôleur général de lawilaya v (1957 et 1958). En 1960, officier del'ALN, il est affecté aux frontières sud du payspour commander le "front du Mali" dont la créa-tion entrait dans le cadre des mesures visant àfaire échec à l`entreprise de division du pays dela part de la puissance coloniale et à organiserl'acheminement des armes pour le compte desmaquis de l'ALN à partir du sud, ce qui lui vaudrale nom de guerre de "si Abdelkader El Mali".

En 1962, il est député à l`Assemblée consti-tuante et à 25 ans, il devient ministre de la Jeu-

nesse, des sports et du tourisme du premiergouvernement de l`Algérie indépendante. il estnommé, la même année, ministre des Affairesétrangères. Reconduit dans les fonctions de mi-nistre des Affaires étrangères, il anime jusqu'en1979, l'action diplomatique de l'Algérie, sous lahoulette de l'ancien président feu Houari Bou-mediene qui avait initié la politique de défensedes pays du tiers monde et le parachèvementdes mouvements de libération. 

Diplomate chevronné et reconnu, Bouteflikaimpulsera, pendant plus d'une décennie, la poli-tique étrangère qui donnera à l'Algérie une no-toriété au niveau international. 

Elu à l'unanimité président de la 29ème ses-sion de l`Assemblée générale des Nations uniesen 1974, Bouteflika obtient la mise au ban, parla communauté internationale, du régime sud-africain pour sa politique de l`apartheid et fait ad-mettre, malgré les oppositions, le leader del`organisation de libération de la Palestine, feuYasser Arafat, qui prononcera un discours de-vant l`Assemblée générale.

A la mort du président Houari Boumediene,en 1978, il est contraint à un exil. De retour enAlgérie en janvier 1987, il sera signataire de la"motion des 18" consécutive aux événementsd'octobre 1988.

En décembre 1998, il fait part de sa décisionde se présenter, en tant que candidat indépen-dant à l`élection présidentielle anticipée d`avril1999. il est élu président de la République le 15avril 1999.

APS

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits, Laïd Rebiga a affirmé, dimanche à Alger, qu'"avec la disparition del'ex-président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie fait ses adieux à un moudjahid que l'histoire retiendra pour son apport".  

HistoiRE DE LA RévoLutioN ALGéRiENNELA CRÉATION DU GPRA, UN "TOURNANT QUALITATIF" DANS LE PROCESSUS

DE LA RÉVOLUTIONLes participants à une conférence organisée à l'occasion de la célébra-

tion du 63e anniversaire de la création du Gouvernement provisoire de laRépublique algérienne (GPRA) ont estimé que la formation de ce gouver-nement avait marqué un "tournant qualitatif" dans le processus de la Ré-volution de libération et de la lutte du peuple pour son indépendance.

A cette occasion, le directeur du Centre national d'études et de re-cherches sur le mouvement national et la Révolution du 1er novembre,Djamel Eddine Miadi, a qualifié la création du GPRA d'étape historique etde tournant qualitatif dans le processus de la Révolution de libération, sou-lignant que "les efforts des membres du gouvernement provisoire ont per-mis de faire connaître la cause algérienne à l'échelle internationale et demobiliser la communauté internationale". De son côté, le directeur du pa-trimoine historique et culturel au ministère des Moudjahidine et des ayantsdroit, Mohamed Yahi, a appelé la jeunesse algérienne à s'unir, à travailleret à s'inspirer des prédécesseurs pour réaliser la prospérité de l'Algérie.

La conférence, à laquelle ont pris part des moudjahidine, des person-nalités historiques, des enseignants et des étudiants, a été marquée parune communication sur le contexte historique de la formation du GPRAprésentée par le professeur d'histoire moderne et contemporaine, HocineAbdessettar, qui a souligné l'importance de l'évocation des hauts faits etdes positions marquantes des hommes de la Révolution, appelant à les

ériger en valeurs "dont il faut s'imprégner pour surmonter les problèmesactuels et relever les défis à venir". L'enseignant en sciences politiques etrelations internationales, Mohamed Rezig a passé en revue, pour sa part,le processus de la formation du GPRA et la bataille pour l'indépendancemenée par ses membres, à travers l'action médiatique diplomatique qui nes'est pas limitée à répondre aux déclarations de l'Administration française,mais qui a veillé à l'internationalisation de la cause algérienne et l'acquisde l'appui international, étant une cause juste d'autodétermination. Le Gou-vernement provisoire a été mis sur pied en exécution des décisions duConseil national de la Révolution algérienne (CNRA) prises dans sa réu-nion tenue au Caire, du 20 au 27 août 1957, d'autant que ces décisionsont été annoncées officiellement le 19 septembre de l'année suivante.

Ayant connu trois composantes de 1958 à 1962 sous la présidence deFerhat Abbas puis de Benyoucef Benkhedda, le GPRA a imposé son exis-tence en tant que représentant légitime du peuple algérien dans les négo-ciations d'Evian qui ont abouti à la signature de l'accord de cessez-le-feule 19 mars 1962, ensuite à l'indépendance. En marge de cette conférence,une exposition du livre d'histoire comprenant des parutions du ministèredes Moudjahidine et des Ayants-droit, a été organisée. 

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ESpOur ASSurEr LE DéCOLLAGE éCOnOMIquE

DE NOUVELLES MESURES DANS LA LOI SUR LES INVESTISSEMENTS

Parmi les nouvelles mesurescontenues dans cette loi surles investissements, l’on re-

trouve le problème des assiettesfoncières distribuées et inexploitées.En effet, le recensement a mis à jourle chiffre 3. 876 hectares de terrainsvacants. La numérisation des mar-chés publics, à travers la créationd’un portail électronique avant la finde l’année en cours, devient égale-ment une nécessité pour pouvoir ra-tionaliser les dépenses et améliorerla gestion de l’argent public, fait par-tie des nouveautés dans la loi surles investissements.

pour réaliser le décollage écono-mique, les pouvoirs publics tablentsur de nouvelles mesures comme lefinancement du développement àtravers de nouveaux modes de fi-nancement qui serviront à la diversi-fication de l’économie nationale.parmi ces nouveaux modes, figurele recours au marché financier pourla relance de la Bourse. Sans ou-blier le rôle que doivent jouer les

banques dans l’accompagnement etle soutien accordé aux investisseurset aux entreprises. Dans ce cadre,

le premier ministre a déjà évoquél’ouverture des capitaux desbanques publiques, l’ouverture de

nouvelles banques privées et sur-tout la promotion de la fiance isla-mique que beaucoup d’opérateurséconomiques réclament depuis desannées..

Selon les déclarations du pre-mier ministre sur la situation del’économie nationale, en cetteconjoncture de pandémie, il affirmeque : « La reprise économique esten bonne voie avec un taux de 2,8%enregistré durant le premier trimes-tre, lequel devrait dépasser les 4%à la fin de l'année 2021, il s'agit làd'un indicateur positif pour l'emploiet la stabilité des prix. » rassure lepremier ministre. Il reste encore desactions à entreprendre comme laquestion de revoir la gestion des en-treprises publiques se trouvant dansdes situations difficiles, en dépit dessoutiens étatique, dont elles ont bé-néficié, et qui s’est chiffré, depuis1991 à l’année 2021, à près de 2790milliards de dinars. « Les contrats deperformances sont une option afinque ces entités deviennent des pi-liers pour la relance de l’économienationale ».

M.C.B

La finalisation de la loi sur les investissements, annoncée par le premier ministre, ministre des finances,Aimene Benabderrahmane, tient en compte les préoccupations exprimées par les opérateurs économiques,

entre autres, la levée des contraintes empêchant la pleine réalisation de divers projets d’investissements.Par Mohamed Cherif Bouzid

Lundi 20 Séptembre 2021

Sur 500 DOSSIErSDépOSéS AuprèS

DE L’AnADE146 DOSSIERS

ACCEPTÉS POURREMBOURSEMENT

DE DETTESLe ministre délégué auprès du

premier ministre chargé desmicro-entreprises, nassim Diafat,a indiqué, ce dimanche 19 sep-tembre 2021, dans un communi-qué publié sur sa pageFacebook, que 146 dossiersavaient été acceptés pour rem-boursement des dettes des microentreprises en difficultés finan-cières, sur les 500 dossiers àl’étude, et ce dans le cadre del’application des axes de la nou-velle stratégie prise pour relancerl’Agence nationale d’Appui et deDéveloppement de l’Entrepre-neuriat (AnADE). Au cours decette réunion qui a eu lieu ausiège de la direction de l’AnADEà Alger, il a été procédé à l’exa-men de 500 dossiers déposéspar les représentants desbanques de la wilaya de tiziOuzou, d’Alger et d’El tarf. parmices dossier étudiés, il en ressortque 146 dossiers de rembourse-ments sont acceptés, pour plusde 25 milliards de centimes. Leministre a annoncé le report del’étude de 337 dossiers relatifsaux entreprises en activité ac-compagnés par l’AnADE à tra-vers le rééchelonnement de leursdettes à la faveur de plans decharge pour la relance de leursactivités, dans le cadre desconventions signées. Lors decette réunion, le ministre déléguéa annoncé la régularisation défi-nitive de 5 dossiers, à travers lepaiement des opérateurs de leurscréances auprès du réseau debanques impliquées dans le fi-nancement des projets. Alorsque 12 dossiers ne remplissantpas les conditions de rembourse-ment a été renvoyé aux banques.L’AnADE a indiqué que le nom-bre global des micro-entreprisesen difficulté, dont les dossiers ontété examinés lors de la 21èmeséance, s’élève à 10 599 dos-siers.

APS

MInIStèrE Du COMMErCEDES MESURES POUR ENRAYER LA SPÉCULATION

La hausse des prix de certainsbiens de consommation sur le mar-ché national était due à plusieursfacteurs externes, selon ce qui estannoncé par les services du minis-tère du commerce, tout en précisantque le ministre avait pris plusieursmesures urgentes pour lutter contrela spéculation et briser le monopolesur le marché national.

Dans le même ordre d’idées, ledirecteur des activités et de l’orga-nisation au ministère du Commerce,Sami Koli, fait savoir, dans une dé-claration à chaine 1 de la radio na-tionale que plusieurs mesures decontrôle ont été prises pour lutter

contre toutes les formes de spécu-lation, en plus de travailler au rap-prochement du produit duconsommateur en permettant auxagriculteurs de commercialiser leursproduits dans les espaces de com-merce de gros ou de détail.

En plus de ces mesures, le mi-nistère insiste sur l’application deslois relatives aux documents quipermettent un suivi permanent pourle parcours du produit et de la fac-ture, afin de protéger le consomma-teur et le pouvoir d’achat.

1800 interventions à travers lesmarchés et les magasins

Koli a également révélé que

1 800 interventions ont été menéesà travers les marchés de fruits et lé-gumes et les magasins d’alimenta-tion générale, ce qui a donné lieu àl’enregistrement de plus de 50 vio-lations liées au monopole et surtoutà la spéculation sur les prix.

Le directeur des activités et del’organisation au ministère du com-merce a également souligné queses services intensifient le contrôledes prix, tant sur les importateursque sur les grossistes, afin de brisertoute sorte de monopole sur les pro-duits de première nécessité.

R.E

FInAnCE ISLAMIquE15 .000 COMPTES OUVERTS DEPUIS LE LANCEMENT

DU PRODUIT Le nombre des comptes bancaires ouverts depuis le

lancement des produits de la finance islamique s'estélevé à 15.000 comptes à travers lesquels un montanttotal de 10 Mds Da a été déposé jusqu'à mai dernier, aindiqué à Alger le premier ministre, ministre des Fi-nances, Aïmene Benabderrahmane.

répondant aux questions des membres de l'Assem-blée populaire nationale (Apn) sur le plan d'action duGouvernement, le premier ministre a fait savoir que lafinance islamique constituait l'un des modes de finan-cement sur lequel le Gouvernement devra miser en ma-tière de financement.

Soulignant, dans ce sens, que le financement del'économie et la création d'infrastructures et de nou-veaux équipements publics exigeait le recours à de

nouvelles ressources en dehors des banques, M. Be-nabderrahmane a affirmé que la finance islamique est"un mode important" pour la mobilisation de l'épargneet l'absorption de la liquidité circulant dans le marchéparallèle.

il a soutenu, à ce propos, que depuis le lancementde la finance islamique, le nombre de guichets ouvertspar les banques jusqu'au mois de mai dernier s'estélevé à 310 guichets dédié à ce mode de financement.ilest à rappeler que depuis le mois de mai 2021, les gui-chets de la finance islamique ont capté prés de 1 mil-liards de dinars, en dépôt, ce qui est une preuve del’engouement pour cette finance.

APS

40 COOpérAtIvES CéréALIèrES y prEnnEnt pArt L’OAIC ORGANISE UNE VENTE DIRECTE

DE LÉGUMINEUSES Des points de vente directs pour la commercialisa-

tion des lentilles et des pois chiches produits localementà des prix raisonnables ont été ouverts par plus de 40coopératives de  céréales et de légumes secs, à la suitede la très forte hausse des prix de ces deux produitsces dernières semaines, un responsable de l’Office al-gérien interprofessionnel des céréales (OAIC).

Les lentilles produites localement sont proposéespar ces coopératives à un prix unifié de 100 DA et lespois chiches à 120 DA, a précisé le chargé de  commu-nication auprès de l’OAIC, Mohamed Saadaoui. Ausujet des points de vente dédiés à cet effet, le mêmeresponsable a indiqué qu’il existe au moins trois pointsde vente dans chaque wilaya, dont des points séden-taires activant tout au long de l’année et d’autres nou-

vellement créés pour casser les prix qui ont flambé der-nièrement. A Alger, trois points de vente relevant descoopératives sont implantés dans les communes deCheraga, Hussein Dey et Dar El Beida. Depuis l’an-nonce de la vente « au détail » et avec des prix enbaisse des lentilles et des pois chiches, les points devente relevant des coopératives ont enregistré une af-fluence sans précédent des citoyens. Outre les poischiches et les lentilles produits par les agriculteurs al-gériens, certains produits importés sont proposés éga-lement dans ces points de vente avec des prixcompétitifs à l’image des pois chiches (230 DA/kg), lesharicots (145 DA/kg) et le riz (90 DA/kg), a ajouté lamême  source.

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En effet, les associations lo-cales ont, en prévision decette échéance, lancé de

nombreuses initiatives de solidaritépour la collecte de cartables et four-nitures scolaires et prêter ainsi mainforte aux familles démunies ayant àcharge des enfants scolarisés, enles dotant des manuels scolaires etdifférentes fournitures scolaires.Parmi ces initiatives,la cam-

pagne « Djahiz » (prépare) de l’as-sociation caritative "Kafil El Yatim"visant à assurer des fournituresscolaires aux orphelins (tous cyclesconfondues) et ciblant 2.500 orphe-lins scolarisés, recensés parmi les8000 orphelins (de différents âges)pris en charge par cette associa-tion, a-t-on appris auprès du chargéde la communication, Tarek Le-treche. Ce dernier a expliqué, àl’APS, que cette campagne, lancéedepuis prés d’une semaine, sur leterrain et sur la page facebook del’association, a pour objectif de serapprocher des commerçants et im-portateurs de fournituresscolaires(cartables, tabliers, fourni-tures et autres), en vue de les ac-quérir à des prix concurrentiels,d’une part, et d’autre part sensibili-ser les bienfaiteurs, via la Toile, surl’importance de leurs dons pour as-surer aux orphelins ces fournitures,"au plus tard durant la première se-maine de l’entrée scolaire", a-t-il in-diqué. "L’opération, qui se dérouledans les meilleurs conditions, a bé-

néficié d’un écho favorable auprèsdes différentes sections de l’asso-ciation, reparties de l’extrême Estde la wilaya (section de Meftah)jusqu’à l’extrême Ouest à OuedDjer " a ajouté le même responsa-ble. La section locale du Croissantrouge algérien(CRA) a pour sa part,lancé sa campagne annuelle pourfournir des trousseaux scolaires auxélèves démunis, aux fins de garantirà cette catégorie fragile de la so-ciété son droit à la scolarisation, aumême titre que tous les enfants. "Ala veille de la rentrée scolaire, nousœuvrons à assurer une bonne ren-trée aux élèves démunis, grâce àl’intensification des contacts avecles bienfaiteurs pour les inciter à

contribuer à cet acte humanitaire",a indiqué, à l’APS, le président ducomité local du CRA, Tahar Lah-reche. Il a lancé, à l’occasion, unappel aux bienfaiteurs et industrielsen vue de se rapprocher du siègedu CRA sis à Beb Sebt, du centreville de Blida. Les groupes locauxrelevant des Scout musulmans al-gériens(SMA) s’apprêtent, pourleurs parts, à l’ouverture de foirespour la vente des manuels scolairesaux démunis, à des prix concurren-tiels. Parmi eux, le groupe Nahdhad’El Affroun et " Wifak" de Bou-guera, et celui du siège de wilaya,qui ont réussi à collecter prés de500 trousseaux scolaires au profitd’élèves des zones d’ombre, à l’ins-

tar de Djebbabra, Souhane,Bouàrfa, et Ain Romana, a –t-on ap-pris du commissaire de wilaya desSMA, Abdelkrim Berguaà. Lesscouts de la wilaya ont, également,marqué leur contribution dans lesopérations de désinfection des éta-blissements éducatifs en perspec-tive de la rentrée, parallèlement à lasensibilisation sur l’importance durespect du protocole sanitaire pré-ventif, d’une part, et d’autre part, surla nécessité du vaccin pour attein-dre une immunité collective à la finde l’année, a ajouté le même res-ponsable. L’association caritative "Sawaaid El Ihssane " de Blida s’est,aussi, impliquée dans la démarched’acquisition de fournitures sco-laires aux élèves des familles dé-munies. Les responsables encharge de cette association ontlancé un appel à dons (fournituresscolaires), en les faisant parvenir àson siège, sis aux niveau des im-meubles AADL ( Larmav), mitoyensà la pharmacie, appelant les bien-faiteurs intéressés, à prendrecontact avec l’association via sapage facebook, en vue de contri-buer à cette opération. Ces initia-tives du mouvement associatif fontoffice de soutien aux effort de l’Etat,qui a assuré, cette année, destrousseaux scolaires et une primescolaire au profit de 8000 élèvesdémunis des 25 communes deBlida.

APS

Une intense activité caractérise le mouvement associatif de la wilaya de Blida, mobilisé pour le soutien des famillesdémunies dans la couverture des frais de la rentrée scolaire, constituant une lourde charge pour elles.

BLIDA

LES ASSOCIATIONS SE MOBILISENTPOUR SOUTENIR LES PARENTS D'ÉLÈVESDÉMUNIS À LA VEILLE DE LA RENTRÉE

Lundi 20 Septembre 2021

ILLIZIRÉCEPTION PROCHAINEDE L’HÔPITAL 60 LITS

D’IN-AMENAS

Le nouvel hôpital 60 lits de la commune d’In-Amenas, 240 km nord d’Illizi, sera réceptionné du-rant les prochains mois après l’achèvement destravaux de réalisation, a-t-on appris samedi auprèsdes services de la wilaya. Intervenant lors de l’ins-pection des travaux d’installation du réseau de gazet liquides médicales centrales au niveau de cettenouvelle structure, le wali d’Illizi, Mustapha Aghamir,a déclaré que "ce nouvel hôpital, en phase finale deréalisation, sera doté des équipements médicauxnécessaires pour une meilleure prise en charge mé-dicale de la population". Il a, à ce titre, annoncéque le ministère de tutelle a été sollicitée pour pren-dre en charge l’opération d’équipement et hâter sonouverture, partielle qu’elle soit, pour offrir ses pres-tations à la satisfaction des populations notammentdes zones frontalières des wilayas d’Illizi et de Dja-net. Occupant une surface de 40.000 m2, cet hôpi-tal, d’un investissement public plus d’un (1) milliarddinars , comprend des pavillons et des espaces mé-dicaux nécessaires, dont un service de maternité,médecine interne, transfusion sanguine, pédiatrie,en sus des services d’urgences ,de la pharmacie etd’autres structures d’accompagnement néces-saires. Cette nouvelle structure est appelée à amé-liorer les prestations et la prise en charge médicaleen faveur des malades de la région et leur épargnerles longs déplacements vers d’autres structureslointaines pour les soins.

R.R

TIZI-OUZOUINAUGURATION D’UNE STATUE À L’EFFIGIE

DU COLONEL ALI MELLAH À MKIRAUne statue à l’effigie du Colonel Ali Mellah,

dit Si Cherif, chef de la wilaya VI historique, aété inaugurée, samedi à Mkira, région natalede ce responsable militaire durant la Guerre delibération nationale, à 50 km au sud-ouest deTizi-Ouzou, a-t-on appris des concernés. Coïn-cidant avec la célébration du 63ème anniver-saire de la création du Gouvernementprovisoire de la République algérienne(GPRA), proclamé le 19 septembre 1958,l’inauguration de cette statue se veut un hom-mage et un rappel du parcours de ce "grandchef militaire et organisateur de maquis", a sou-ligné le président de l’Assemblée populairecommunale (APC) de Mkira, Rabah Medjahed.Œuvre des deux frères artistes Amazigh et La-tamene Tighilt, la statue en résine qui fait 3,20m de hauteur, représente le Colonel Ali Mellahavec une Mat-49 en bandoulière et une pairede jumelles au cou. Elle a été érigée au centre-ville de Mkira à côté d’une plaque portant les

noms des 471 martyrs de cette localité. En août2020, une stèle constituée d’un bas relief à l’ef-figie de Si Cherif, a été inaugurée au village Im-likchene dans la même commune de Mkira.Elle a été réalisée également par Amazigh Ti-ghilt, un artiste qui a créé une entreprise desculpture dans le cadre du dispositif del’Agence nationale de gestion du micro crédit(ANGEM) et qui est le sculpteur de la statue deDidouche Mourad inaugurée en janvier de lamême année à Aghribs. Le Colonel Ali Mellah,dit Si Cherif, né le 14 février 1924 à Taka(M´kira,) était membre du PPA-MTLD. Il était lepremier responsable de la wilaya VI historique.Il était successivement chef des régions desOuadhias, Sidi Naâmane et Tigzirt. Le 1er No-vembre 1954, il commanda lui-même les opé-rations d’Azazga, région dont il était le chef. Iltomba au champ d'honneur en mars 1957.

R.R

Un total de 220 titres de propriété et 47 aidesfinancières destinées à l’auto-construction ontété attribués samedi aux bénéficiaires deparcelles de terrain à bâtir, dans le cadre deslotissements sociaux dans la communed’Ouargla, a-t-on constaté. Ce quota fait partied’un programme global, composé de 4.500 lotsde terrain à bâtir au chef-lieu de wilaya, aprécisé le wali, Abou Bakr Assadik Bousseta, enmarge de la cérémonie d’attribution. Au total,742 titres de propriété ont été remis à ce jour àleurs bénéficiaires, depuis le lancement de ceprogramme en 2014, a-t-il ajouté. Les travauxd’aménagement liés notamment auraccordement des sites en question localisés auniveau du quartier Ennasr (périphérie Ouest dela ville) aux réseaux divers, sont achevés, a

indiqué le même responsable, signalant que lesbénéficiaires vont bénéficier prochainement depermis de construire afin d’entamer la réalisationde leurs nouvelles habitations. Des démarchessont entreprises par les services de la wilaya encoordination avec l’ensemble des partiesconcernées pour rattraper le retard enregistrédans le secteur de l’habitat dans la wilaya, a-t-ilajouté. Pour sa part, le chargé du service del’aménagement du territoire et de l’urbanisme àl’assemblée populaire communale (APC) de lamême collectivité, Slimane Babahamou, aindiqué que l’opération d’attribution des titres depropriété et des aides financières relatives à ceprogramme d’habitat se poursuivra jusqu’à lasatisfaction de toutes les demandes.

R.R

OUARGLA220 TITRES DE PROPRIÉTÉ ET 47 AIDES

DESTINÉESÀ L’AUTO-CONSTRUCTION ATTRIBUÉS

6 ENTRE NOUS

ACTU

ALITÉ

S ÉCO

NOMI

QUES

L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EN ALGÉRIE

ELLE VISE À COUVRIR 70% DES BESOINSNATIONAUX EN MÉDICAMENTS

Plus d’une trentaine d’années est pas-sée depuis que l‘Algérie a commencéla fabrication de médicaments, par des

opérateurs publics et privés. L’objectif assi-gné à cette fabrication locale est de couvrir70% des besoins nationaux en médica-ments. Si la libéralisation du secteur du mé-dicament est intervenue à partir de 1990,comme résultante de l’ouverture du marchéet le recul progressif du monopole des en-treprises publiques, la fabrication n’a passuivi cette ouverture. Au début, les opéra-teurs privés se contentaient d’être dans l’im-portation et la distribution en attendant des’engager dans la fabrication locale de mé-dicaments. Cela donne naissance à de nom-breuses sociétés de droit algérien verséesdans l’importation, dont certaines ayant desintérêts dans des laboratoires pharmaceu-tiques étrangers. Voyant que les chosesstagnent et que l’industrialisation est relé-guée au second plan, le ministère de lasanté énonce en 1997, un nouveau cahierde charges qui oblige les importateurs à lan-cer un projet dans la fabrication de médica-ments après deux années d’importations.Comme mesure d’encouragement, il leurest octroyé une marge préférentielle de 25%pour les produits fabriqués localement.

En plus de cette mesure, la pharmaciecentrale des hôpitaux, devait privilégier laproduction locale du médicament en lançantdes appels d’offres nationaux. Le recoursaux laboratoires internationaux n’est possi-ble que si l’offre n’est pas disponible au ni-veau national.En 2018, cette tendance est confirmée à

travers de nombreuses mesures incitativespour les producteurs nationaux. Ce choixs’avère judicieux et donne des résultats serapprochant de l’objectif tracé au départ,puisqu’en 2020, 53% de la demande natio-nale en médicaments est couverte par l’in-dustrie locale. Contrôle de qualité des médicamentsTant que le monopole sur les activités de

production et de distribution des médica-ments, était détenu par le secteur public,l’activité d’enregistrement des médicamentset le contrôle de la qualité se présentaitcomme étant une activité plutôt facile. Leschoses changent et se compliquent avec lalibéralisation du secteur et l’intégration deplusieurs acteurs, entre autres des sociétésétrangères.Pour pouvoir assurer cette mission de

contrôle, une réglementation est mise enplace aussi bien pour les produits importésque ceux fabriqués localement. L’on re-marque également la création à partir de1993, d’un laboratoire spécialement dédiéau contrôle des produits pharmaceutiques,opérationnel début 1996. Cet organisme pu-blic est en fait le premier instrument de la po-litique publique dans le secteur dumédicament. En plus de ce laboratoire dontla mission était d’évaluer la qualité pharma-ceutique, l’on remarque que des pharma-ciens inspecteurs sont chargés de contrôlerles officines mais, aussi les dépôts de pro-duits pharmaceutiques, les établissementsde production et d’importation, et enfintoutes les opérations liées à la commerciali-sation.Dans ce même cadre, il faut savoir que le

médicament, suite à l’ordonnance 03-04 du19 juillet 2003, est parmi les rares produitsdont l’importation est soumise à autorisation.Grâce à cette ordonnance, la mise en placed’une base juridique ayant pour objectif l’en-cadrement des importations a été possible. Des brevets pour développer le secteur.En 2020, un total de 320 médicaments lo-

caux, dont l’enregistrement était en attentedepuis des années, sont finalement com-mercialisés. Ce dégel de la situation est lerésultat d’instructions données par le minis-

tre de l’industrie pharmaceutique à l’agencenationale des produits pharmaceutiques(ANPP), pour simplifier les procédures d’en-registrement. En plus de la simplification desmesures relatives aux droits d’enregistre-ment, une collaboration est établie avec l’ins-titut national d’informatique (INI), pour lanumérisation de plusieurs processus à sa-voir, les programmes d’importations, les me-sures d’enregistrement et de validation.

L’effet de ces mesures ne se fait pas at-tendre. Entre le 1er janvier et le 31 mai 2021,l’industrie locale annonce la fabrication de 37nouveaux produits pharmaceutiques ; enpratique cela signifie une baisse dans la fac-ture d’importation de 16,3 millions de dollars.Durant la même période, 16 médicamentsissus du générique, sont enregistrés au ni-veau du ministère de l’industrie pharmaceu-tique, ce qui permettra une économieannuelle de 93 millions de dollars, commel’explique le ministre de l’industrie pharma-ceutique, Lotfi Benbahmed. « La priorité estdonnée à l’enregistrement des médicamentsgénériques, et des produits biomédicaux si-milaires, afin de réduire les situations mono-polistiques » affirme le ministre.Aussi, pour donner plus de poids à ces ré-

sultats, le conseil national économique, so-cial et environnemental (CNESE), préconisel’instauration d’un nouveau modèle se ba-sant sur les brevets dans l’industrie pharma-ceutique. « La question du brevet dans sesaspects d’acquisition et d’exploitation doitêtre traitée avec la plus grande attention, ycompris les brevets qui sont tombés dans ledomaine public » souligné le président duCNESE, lors de la rencontre organisée au-tour de l’industrie pharmaceutique et les bre-vets. L’importance des brevets dans ce secteur

s’explique par le fait que l’industrie du médi-cament se base essentiellement sur la re-cherche et le développement, et donc del’innovation, ce qui nécessite une protection.« Les investissements et la propriété intel-lectuelle sont des défis à relever par cette in-dustrie afin d’assurer la sécurité sanitaireface aux nouvelles exigences », ne manquepas de préciser le président du CNESE.Un objectif de cinq milliards de dollars à

l’export En août 2020, le ministre de l’indus-trie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed avaitclairement affirmé que l’objectif de son dé-partement qui accorde une grande impor-tance à la production locale du médicament,pour répondre aux besoins nationaux, accor-dait la même importance aux exportations. «Nous cherchons à exporter environ 5 mil-liards de dollars en médicaments algériens.Cette orientation vers les exportations nepeut se faire sans les producteurs nationaux

et également les sociétés pharmaceutiquesprésentes en Algérie ». Pour se donner les moyens nécessaires

à la réussite de cet objectif, il a été procédéen avril de l’année en cours à l’accréditationdu premier centre de bioéquivalence en Al-gérie. Initiative du Groupe public SAIDAL, cecentre est un atout pour les exportations desmédicaments. Grâce à cette nouvelle infra-structure, il est désormais possible de fairel’équivalence entre un produit générique etun princeps et donc d’enregistrer les produitsà l’international. Ce qui signifie l’ouverture deplusieurs marchés où les exportations sontliées à la bioéquivalence des produits. Les médicaments algériens, notamment

fabriqués par Saidal, sont déjà exportés versdes pays africains à savoir, le Niger, Le Sé-négal, la Mauritanie et le Burkina Faso. D’au-tres marchés sont visés comme la Libye etle Yémen. D’autres créneaux sont exploitéscomme l’oncologie et la biotechnologie, cequi permettra d’accéder à plus de marchésà l’international.

Contraintes et lenteursIl est vrai que le marché du médicament

en Algérie a connu un rythme de croissancesoutenu. Pour la période 2000 jusqu’à 2008,il est passé en valeurs de 116,6 millions dedollars à 384,45 millions de dollars. C'est-à-dire une évolution de 229,72%, ce qui n’estpas rien. En 2009, cette valeur passe à591,38 millions de dollars. Soit une augmen-tation de 53,82% en une année seulement.Mais, il est vrai aussi que des entraves exis-tent et gênent sa pleine évolution. A com-mencer par les lenteurs constatées dans lesprocédures d’enregistrement dont le délaiest fixé à quatre mois, en application de l’ar-ticle 22 du décret 92-284 du 6 juillet 1992.En plus, les opérateurs évoquent souventdes différences excessives entre les délaisd’octroi d’une décision d’enregistrement,entre 12 et 18 mois et les délais pour l’octroid’une décision d’enregistrement pour lesprinceps, qui peuvent aller jusqu’à quatre an-nées. A ces lenteurs s’ajoute le fait que l’indus-

trie locale est dépendante, en grande partie, d’importations des matières premières , cequi est à l’origine de pénuries et des rupturesde stock. Sans oublier la contrainte du fon-cier industriel dont l’accès n’est pas toujoursfacile, ainsi que les taux d’intérêts en matièred’investissement appliqués par les banques,qui restent élevés. Les opérateurs dans cedomaine déplorent le manque de pharma-ciens industriels dont le rôle dans les activi-tés de recherche, ainsi que la fabrication etla commercialisation est important.

K.M.B

Avec un chiffre d’affaires avoisinant 4,3 milliards de dinars en 2020, dont 2,3 milliards de dinars enproduction locale, et un taux de croissance de 8% chaque année, le marché pharmaceutiquealgérien connaît une dynamique qui devrait lui permettre, dans les prochaines années, de

maintenir sa position dans les marchés du continent mais, également dans ceux du Moyen-Orient.Par Khadidja Mohamed Bouziane

Lundi 20 Septembre 2021

7ENTRE NOUS

De grandes colonnes de fu-mées, de cendres ainsi quedes jets et des coulées de

lave s'échappaient de points duvolcan."L'éruption a commencé dans

la zone de Cabeza de Vaca, à ElPaso", a indiqué sur son compteTwitter le gouvernement local del'île (cabildo), qui a commencé àprocéder à l'évacuation de plus de1.000 personnes dans les zoneshabitées les plus proches du vol-can.L'évacuation a été rendue obli-

gatoire dans une dizaine de com-munes placées en alertemaximale et plusieurs refugestemporaires ont été mis en place."Il est demandé à la population

de faire preuve d'une extrême pru-dence et de rester à l'écart de lazone d'éruption pour éviter toutrisque inutile", a appelé le Cabildo.Le président de la région des

Canaries, Angel Victor Torres, aassuré qu'aucune victime n'avaitété recensée, et a souligné la"chance" que cette éruption ait eulieu "dans une zone dépeuplée" decette île comptant plus de 80.000habitants, l'une des sept de l'archi-

pel situé au large du nord-ouest del'Afrique.D'après les projections du ca-

bildo, les coulées de lave issuesdu volcan, situé au centre de l'île,devraient se diriger vers le sud-ouest en direction de zones habi-tées et boisées, avant d'arriver surla côte.Le Premier ministre Pedro San-

chez, qui devait se rendre à NewYork pour l'assemblée généraledes Nations Unies, a décidé de serendre immédiatement sur place."Compte tenu de la situation

sur l'île de La Palma, le président

du gouvernement a reporté sonvoyage prévu aujourd'hui à NewYork et se rendra cet après-midiaux îles Canaries pour suivrel'évolution de la situation", a indi-qué le service de presse du gou-vernement espagnol dans uncommuniqué. L'activité de l'aéro-port de l'île n'était pas perturbé à18H30 (16H30 GMT), a assuréson gestionnaire (Aena).Le volcan Cumbre Vieja était

sous haute surveillance depuisune semaine en raison d'unénorme regain d'activité sismique.Plusieurs milliers de séismes

de basse magnitude, allant jusqu'àprès de 4 sur l'échelle de Richter,ont été ainsi enregistrés depuis sa-medi dernier par l'Institut volcano-logique des Canaries.Des millions de mètres cube de

magma s'étaient par ailleurs dé-placés à l'intérieur du volcan tan-dis que le sol s'était élevéd'environ 10 centimètres dans lazone du volcan.Les autorités, qui avaient dit à

la population de se tenir prête de-puis plusieurs jours, ont procédéquelques heures avant l'éruption àl'évacuation des personnes à mo-bilité réduite dans les communesles plus proches du volcan.Le ministère de l'Intérieur a in-

diqué que plus de 200 membresdes forces de l'ordre avaient étémobilisés avec un hélicoptère.L'armée le sera également.La dernière éruption du Cum-

bre Vieja avait eu lieu il y a 50 ans,en 1971.D'origine volcanique, l'archipel

espagnol des Canaries a connu sadernière éruption en 2011, sous-marine cette fois, au niveau de l'îled'El Hierro, qui avait entraîné l'éva-cuation de plusieurs centaines depersonnes de certaines zones decette île.

KAD

Par Karim Akli Daoud

ESPAGNE

UN VOLCAN SE RÉVEILLE !

Lundi 20 Septembre 2021

Le volcan Cumbre Vieja de l'île espagnole de La Palma, dans l'archipel des Canaries, sous haute surveillancedepuis des jours en raison d'une intense activité sismique, est entré en éruption dimanche pour la première fois

depuis 50 ans.

INTE

RNAT

IONALE

ETATS-UNISAU CAPITOLE, UN DISPOSITIF

ULTRA-MUSCLÉ POUR LES MANIFESTANTS EN SOUTIEN

DES PRO-TRUMPDe hauts murs de barrières, des policiers en tenue anti-

émeute armés de boucliers, des rangées de camions: sou-cieuses d'éviter de revivre le traumatisme de l'assaut meurtrierdu Capitole, les autorités américaines avaient vu grand pouraccueillir samedi à Washington la petite centaine de manifes-tants venue réclamer la libération des émeutiers du 6 janvier.

"Libérez-les! Libérez-les!": réunie face au siège duCongrès américain, protégée par un dispositif apparaissantdisproportionné, cette modeste foule tentait de faire pressionpour mettre fin à l'incarcération des partisans de DonaldTrump, accusés d'avoir semé le chaos dans la capitale amé-ricaine, mais qu'ils qualifient de "prisonniers politiques"."C'est notre Capitole, celui des contribuables, donc nous

avons le droit d'y aller quand nous voulons", plaide auprès del'AFP Daniel, 35 ans, en pointant le bâtiment au dôme blanc,dont le monde entier a suivi l'invasion en direct lors de cettefroide après-midi d'hiver.L'homme qui ne souhaite dire s'il était lui-même présent à

l'émeute du 6 janvier s'est déplacé pour appeler à la libérationde ses "amis", incarcérés injustement à ses yeux.Le 6 janvier, des milliers de partisans de Donald Trump

s'étaient rassemblés aux abords de la Maison Blanche pourécouter celui qui était encore président.Puis plusieurs centaines d'entre eux, criant à la fraude lors

de la présidentielle de novembre, remportée par Joe Biden,avaient forcé l'entrée du Capitole pendant que les parlemen-taires, en présence du vice-président Mike Pence, certifiaientla victoire du démocrate.Plus de 600 personnes ont été arrêtées pour leur partici-

pation à l'attaque et la majorité ont été inculpées, pour deschefs plus ou moins lourds. Plus de 50 ont plaidé coupable etd'autre part, six ont été condamnées par des tribunaux fédé-raux."Leurs droits sont bafoués", dénonce David Thacker. "Leurs

crimes ne justifient pas la manière dont ils sont traités", insistel'homme de 63 ans, venu de l'Etat de Virginie voisin.

La foule, dans laquelle certains arborent des t-shirts enmémoire de cette journée de janvier, scande aussi le nomd'Ashli Babbitt, une manifestante tuée par balle par un policieralors qu'elle tentait par la force de rejoindre l'hémicycle de laChambre des représentants. L'ancienne militaire a été érigéeen martyr par ces manifestants.Les organisateurs du rassemblement avaient reçu une au-

torisation pour que 700 personnes se réunissent près du Ca-pitole, mais la foule était très en deçà, entourée de nombreuxjournalistes.Autre différence notable, le Congrès n'était pas en séance

samedi et les parlementaires n'étaient donc pas à l’intérieurlorsque les manifestants se sont rassemblés.La police, qui a annoncé avoir séparé des groupes de ma-

nifestants et contre-manifestants qui s'invectivaient sans pro-voquer "d'incident", a fait état de 4 arrestations.

R.R

RUSSIELE PARTI AU POUVOIR EN PASSE

DE GAGNER LES LÉGISLATIVESLes Russes se rendent aux urnes di-

manche pour le dernier jour des élec-tions législatives, un scrutin organisé surtrois jours que le parti au pouvoir Russieunie devrait remporter. Les Russes serendent aux urnes dimanche pour ledernier jour des élections législatives,un scrutin organisé sur trois jours que leparti au pouvoir Russie unie devraitremporter après une vaste campagnede répression contre le mouvement del'opposant Alexeï Navalny.La victoire attendue de Russie unie

sera utilisée par le Kremlin comme unepreuve du soutien dont bénéfice le pré-sident russe Vladimir Poutine malgré lemécontentement provoqué par des an-nées de baisse du niveau de vie. Selonles sondages d'opinion, le parti qui sou-tient le président âgé de 68 ans estconfronté à une baisse de sa cote depopularité mais reste plus populaire queses proches rivaux, le parti communisteet le parti nationaliste. Russie unie dé-tient près des trois quarts des 450sièges de la Douma. Cette majorité apermis à Vladimir Poutine de faire voterdes réformes constitutionnelles lui per-mettant de briguer deux mandats sup-plémentaires à la tête du pays au-delàde 2024. "Si Russie unie parvient (à ga-

gner), notre pays peut s'attendre à cinqautres années de pauvreté, cinq annéesde répression, cinq années perdues",pouvait-on lire cette semaine dans unmessage sur le blog d'Alexeï Navalny.Les alliés d'Alexeï Navalny n'ont pas étéautorisés à se présenter aux électionslégislatives après l'interdiction de sonmouvement, jugé extrémiste, en juin.D'autres personnalités de l'oppositionaffirment avoir été la cible de cam-pagnes de "coups bas". Le Kremlin niel'existence d'une répression à caractèrepolitique et affirme que les individus sontpoursuivis pour avoir enfreint la loi. Tantle Kremlin que Russie unie nient toutrôle dans le processus d'enregistrementdes candidats. Le camp d'Alexeï Na-valny a fait la promotion d'un stratégiede vote tactique contre le parti au pou-voir, consistant à soutenir le candidat leplus susceptible de battre Russie uniedans une circonscription électorale don-née. Les autorités ont tenté de bloquercette initiative en ligne. "Un jour, nous vi-vrons dans une Russie où il sera possi-ble de voter pour de bons candidatsayant des plates-formes politiques diffé-rentes", a écrit sur Telegram Leonid Vol-kov, un proche d'Alexeï Navalny.

R.R

INDO-PACIFIQUELA MALAISIE REDOUTE UNE COURSE AUX

ARMES NUCLÉAIRES DANS LA RÉGION La Malaisie a exprimé samedi ses inquiétudes disant redouter une course à

l'armement nucléaire dans la région indo-pacifique où la Chine renforce son in-fluence. La Malaisie a exprimé samedi ses inquiétudes après l'annonce par lesEtats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie d'un nouveau partenariat de sécuritéet de défense, disant redouter une course à l'armement nucléaire dans la régionindo-pacifique où la Chine renforce son influence. Dans le cadre de ce partenariat,qui a provoqué la colère de Pékin, Washington et Londres vont aider l'Australie àacquérir des sous-marins à propulsion nucléaire. "Cela poussera d'autres puis-sances à agir également de manière plus agressive dans la région, en particulierdans la mer de Chine méridionale", a déclaré le bureau du Premier ministre deMalaisie dans un communiqué. Le communiqué ne mentionne pas la Chine, maisla politique étrangère de Pékin dans la région indo-pacifique est de plus en plusclairement affirmée, en particulier ses revendications maritimes dans la mer deChine méridionale, riche en ressources, dont certaines entrent en conflit avec lespropres revendications de la Malaisie. "En tant que pays de l'ASEAN, la Malaisiedéfend le principe du maintien de l'ASEAN en tant que zone de paix, de liberté etde neutralité", indique le communiqué. La Malaisie a exhorté toutes les parties àéviter toute provocation et toute concurrence par les armes dans la région.

R.R

8 ENTRE NOUS

ACC

USÉ

! LEV

EZ-V

OU

S ! CAMBRIOLAGE

LES SACHETS DU TONTON (1RE PARTIE)

L’argent est en train de devenir une nouvelle religion. De plus en plus de gens le vénèrent aupoint où plus rien d’autre n’est plus important que lui.

Karim, 18 ans, lycéen en deuxième année secondaire, en rentrantchez lui, ce jour-là, croisa son oncle maternel dans les escaliersde l’immeuble.

- Ah ! Tonton, en voilà une surprise…- Ah ! Karim… ça va ? On n’a pas de chance, toi et moi.

Chaque fois que je passe voir ta mère, tu n’es pas à la maison. Pour-tant d’après ce qu’elle m’a dit, tu passes le plus clair de ton temps de-vant ton ordinateur…Toujours avec ton Counter Strike !- Elle t’a tout raconté, hein ?- Je suis son frère ainé, c’est normal.- Elle t’a alors dit que personne ne veut me donner quatre mille

dinars pour que j’achète une carte graphique ?- Une carte graphique ? C’est quoi encore ce truc ?- Ce n’est pas un truc. C’est une carte à installer sur l’ordinateur

pour améliorer la résolution de l’image…- La réso…quoi ?- Ah ! oui, c’est vrai…j’ai oublié que toi et l’informatique vous ne

vous entendez pas bien. C’est une carte qui améliore la qualité del’image…Surtout en ce qui concerne la 3D.- Ah ! je comprends…Elle coûte combien cette carte, mon grand ?- Six mille dinars…J’ai déjà deux mille et il me manque…- Quatre mille ?- Oui….- Bien…Je vais voir si tu as de la chance.Il plongea sa main droite à l’intérieur d’une des poches de sa veste

et en sortit une liasse de billets de mille dinars. Il en compta six et lestendit à son neveu.- Tiens ; Voilà six mille dinars et achète-toi cette carte machin.- Oh !Non…Khalou (Tonton)….Si jamais ma mère ou mon père ap-

prennent que tu m’as donné ce argent, ils vont me dévorer tout cru.- Mais tu n’as pas à le leur dire. Tu sais comment l’installer

cette carte ?- Bien sûr… - Alors achète-la et installe-la sans le dire à personne !- Oh ! khalou… je ne sais vraiment pas comment te remercier…- Je vais te dire comment me remercier : apprends- moi à utiliser

Facebook et Twitter.- C’est tout ? Je vais te consacrer toute une journée et tu seras un

as dans ce domaine.- Merci, Karim. Allez, ciao !- Ciao, khalou !L’adolescent continua à monter chez lui tout en se demandant ce

que son oncle venait faire chez sa mère. C’était la troisième ou la qua-trième fois qu’il venait en quelques jours. Et à chaque fois il s’arran-geait pour qu’il n’y ait personne d’autre qu’elle à la maison. Quelterrible secret les unissait-il ? Son père savait-il que le frère de safemme venait régulièrement chez lui ? Lui-même s’il avait croisé sononcle dans les escaliers c’est parce que le professeur de maths chezqui il prenait des cours particuliers était grippé. Bizarre. On aurait ditque son oncle connaissait son emploi du temps !Dès que sa mère lui eut ouvert la porte, il remarqua qu’elle était

étonnée.- Tiens ! Karim…Ce n’est pas à 17h que finissent tes cours particu-

liers?- Si. Le prof est malade. Ah ! J’ai croisé tonton Hocine dans les es-

caliers.- Euh…oui…il est venu me voir parce que je lui ai dit que j’avais la

grippe…La façon de parler de la mère était telle qu’elle cachait quelque

chose que le jeune homme se promit de découvrir.Quelques jours plus tard, il vit sa mère fermer à double-tour la

clef de la bibliothèque du salon et mettre la clef dans la poche de son

tablier. Il trouva cela bizarre parce qu’il n’y avait rien à l’intérieur decette grande bibliothèque si ce n’est de la vaisselle qu’elle n’utilisaitqu’en de rares occasions. Son instinct d’adolescent malicieux lui su-surra que dans cette bibliothèque il y avait quelque chose que sa mèrecachait jalousement ! Et s’il y avait là quelque chose appartenant àson oncle ?Il profita de ce que sa mère soit sortie pour effectuer des achats

pour chercher après la clef de la bibliothèque, l’ouvrir et là il s’aperçutqu’à la place de la belle vaisselle, il y avait des sachets en plastiquenoirs. Il regarda dans l’un d’entre eux et il dut faire un effort pour nepas hurler : il était plein de billets de banque ! Des billets de 1000 et2000 DA ! Ah ! Ça y est ! Il avait compris ! Son oncle qui était souventabsent de chez lui avait peur qu’on lui vole son argent alors il leconfiait à sa sœur ! Voilà pourquoi il venait la voir souvent. Il refermala porte de la bibliothèque, remit la clef à l’endroit où elle se trouvait etse mit à réfléchir. Il se connecta sur Facebook et trouva plusieurs deses amis déjà connectés. Il leur fixa rendez-vous pour 18h à côté ducyber où ils avaient l’habitude de se rendre pour les parties de Coun-ter Strike en réseau.Et là il exposa son idée à ses amis. Une idée qui les avait stupéfiés.- Vous voulez passer un bon réveillon à Oran ? Dans une vraie

boite de nuit ? - Oui, bien sûr ! répondirent ses trois amis, tous âgés entre 17 et 19

ans. Mais où trouver l’argent nécessaire ?- L’argent ? Je vais vous dire où il se trouve. Je vais vous donner

les clefs ; vous n’aurez qu’à le prendre !- Où est-il cet argent ?- Chez moi !- Chez toi ? Mais tu es fou ? Tu nous demandes d’aller voler tes pa-

rents ? s’écria un de ses amis.- L’argent se trouve chez moi mais il n’est pas à mes parents. Il est

à mon oncle. C’est un homme d’affaires…Il a tellement d’argent queles banques ne lui suffisent pas alors il le cache chez nous. Ce n’estpas normal que des gens aient autant d’argent alors que d’autres n’ontmême pas de quoi s’acheter un petit pain au chocolat…Bon, les gars,vous marchez avec moi ou je vais m’adresser à d’autres ?- Ça va ! nous marchons avec toi ! lui répondirent ses amis à l’unis-

son.N.T (à suivre…)

Par Nordine Taleb

Lundi 20 Septembre 2021

Djamila, bientôt la trentaine,travaille comme secrétaire dansune des administrations d’Alger.Un de ses neveux de l’intérieur dupays veut poursuivre ses études àAlger et ses parents ont pris at-tache avec elle. De par sa fonc-tion, ils se sont dit que le transfertdu lycéen ne poserait pas de pro-blème. Djamila se rendit au mi-nistère de l’éducation et se mit à larecherche d’une amie qu’ellecomptait solliciter pour « accélérerles choses » comme on dit. Maisla personne en question avaitchangé de service et Djamila, pourla retrouver, se mit à sillonner lescouloirs tout en ouvrant les portesqu’elle trouvait sur son chemin.Certaines s’ouvraient et d’autresnon. A un moment donné, elle ou-vrit un bureau qu’elle trouva videmais son regard en alerte s’arrêtasur un objet posé sur la table. Elles’en approcha et vit que c’était untrès beau téléphone mobile. Elle lefourra dans sa poche. Elle avait

déjà un téléphone mobile maiscelui-là, se dit-elle, elle le vendrait.Histoire de se faire payer pour leservice qu’elle rendrait à sonneveu. Dans un autre bureau ou-vert, elle vit un gros sac de femme.Elle y entra, jeta un coup d’œil àl’intérieur et trouva une petiteliasse de billets qu’elle prit sans sefaire prier avant de poursuivre sa« ronde ». Finalement, on lui appritque son amie était en congé demaladie et elle décida de quitterles lieux. Quant à son amie, ellesavait où elle habitait.

Au moment où elle allait sortirdu ministère, quelqu’un l’appela.Des bras se saisirent d’elle et onla fit entrer dans un bureau où onlui demanda de restituer ce qu’elleavait volé. Une heure plus tard,elle s’était retrouvée au poste depolice. Au tribunal de Bir Mouradrais où elle avait été jugée, Djamilaéclata en sanglots, hurlant qu’ellene savait pas ce qu’il lui avait pris,d’autant plus que non seulement

elle n’était pas dans le besoinmais que bientôt elle se marierait !Mais un délit est un délit. Le

procureur a requis contre elle 3ans de prison ferme et 20 millions

de centimes d’amende.Après délibérations, elle fut

condamnée à un an de prisonavec sursis.

N.T

KLEPTOMANIE ELLE PREND TOUT CE QUI TRAINE !

9ENTRE NOUS

HIS

TOIR

ES V

RAIE

S LES CHEMINS FLEURIS

LE GRAND SECRET (17e PARTIE)

- Mon secret est tout simple, dit Rabah. Jene remplis jamais les bulletins dans la salle desprofesseurs. En période de conseils declasses, il y a toujours des salles vides. J’enchoisis une et j’y travaille… Dans la salle desprofesseurs, notre concentration est toujoursperturbée …On perd de précieuses minutes…Alors que dans une salle où l’on est seul, notreconcentration atteint son niveau maximum eton travaille plus vite. - Oui…C’est vrai, reconnut Nadia. Quand je

corrige les copies d’élèves à la maison, je lestermine plus vite que lorsque je les corrigedans la salle des professeurs. - Mais bien sûr, fit le jeune homme. Puis, il se tut un moment avant de proposer

: - Vous ne voulez pas que je vous aide à

remplir vos bulletins ? - M’aider ? Mais comment ? - Je tiens votre carnet de notes et je vous

dicte les informations qu’il contient. Et il nevous restera plus qu’à ajouter vos apprécia-tions. - Euh…Je ne voudrais pas vous déranger. - Mais vous ne me dérangerez pas…Ce

sera avec plaisir que je vous donnerai ce coup

de main. Et c’est ainsi que les deux jeunes gens qui

pendant cinq ans s’aimaient en secret et quiavaient peur l’un de l’autre, avaient passé plusd’une heure et demie à remplir les bulletinsd’une classe. Et ce n’était pas fini. Rabah seproposa d’accompagner la jeune enseignanteavec sa Renault 4. Et pour la première fois depuis cinq ans,

Nadia passa une nuit agréable. Elle s’endormitsans aucun problème, elle, qui d’habitude re-courait à un léger somnifère pour trouver lesommeil. Elle eut même droit à des rêves ex-quis, peuplés de roses et de colombes. Le lendemain, elle était pressée de se ren-

dre au lycée pour revoir Rabah. Ils y étaient ar-rivés tous les deux à 8h alors qu’elle n’avaitcours que l’après-midi et que lui n’avait conseil

de classe qu’à 11h. Deux mois plus tard, Rabah, en compagnie

de sa mère, se rendit chez Nadia pour deman-der sa main. Et six autres mois plus tard, ils semarièrent. Finalement, il n’y a pas de secret. Dans la

vie, pour avoir sa part de bonheur, il faut osersans préjuger du comportement de l’autre. Ledestin fait le reste. C’est ce que Nadia etRabah ont fini par comprendre. Après avoirgâché cinq ans de leur vie. Cinq ans au coursdesquels chacun était convaincu qu’il serait re-jeté par l’autre. Combien y a-t-il de personnes qui sont pas-

sées à côté d’un bonheur qui leur était pourtantacquis, à cause de leur hésitation et leurmanque de sûreté ?

K.A (Fin)

Sabrine regarda sa sœur avec des yeux au bord de l’explosion etbalbutia d’une voix si basse que celle-ci dut approcher ses oreilles pourentendre ce qu’elle allait lui dire. - Non, je ne suis pas folle Amina. Mais tu as entendu ce qu’elle a dit

? « Cette mariée ne nous a pas apporté de bien…Elle est de mauvaisaugure. Marbahnache aâliha ! » - Et alors ? Cela te choque ? Si tu savais ce que ma belle-mère a dit

et continue à dire de moi ? Sabrine écarquilla les yeux. - Ta belle-mère dit du mal de toi ? Tu ne nous l’as jamais dit. Chaque

fois que ma mère te demandait comment étaient tes rapports avec lamère de ton mari, tu lui répondais qu’ils étaient excellents et que tu n’ar-rêtes pas de remercier Dieu de t’avoir donné une belle-mère aussi gen-tille…Une fois, tu as même utilisé le terme « angélique ».

- Je mentais ! - Tu mentais ? - Oui. A quoi servirait-il de dire à ma mère que ma belle-mère me rend

la vie impossible ? Elle va venir la gronder et lui interdire de maltraitersa petite fille chérie ? - Oh ! Amina ! Tu souffres ? Et tu ne t’en plains jamais ! Tu es extra-

ordinaire ! - N’exagérons rien… Je ne souffre pas. J’aurais certainement souffert

si j’étais femme au foyer et que je passais toute la journée en sa com-pagnie. Mais comme je travaille, je ne la vois que le soir… Mais ras-sure-toi, elle s’est un peu calmée… Elle a vu que j’étais insensible à sesmauvaises insinuations alors elle a fini par se dire qu’elle perdait sontemps avec moi. - Ah ! Amina, pour remette à quelqu’un à sa place, tu es championne. - Je tiens cela de mon père. Mais il y a des situations où il vaut mieux

être passive et ne pas répondre aux provocations. Les belles-mères sonttoutes comme ça au début…Même celles qui sont instruites. Elles n’ar-rivent pas à supporter l’idée que leur fils puisse aimer une femme…Freud a bien expliqué ce phénomène dans Totem et tabou. - Je ne l’ai pas lu. - Je te l’ai pourtant donné à lire une fois et tu n’as même pas voulu le

regarder sous prétextes que les deux de Freud étaient celles d’un dé-pravé. Moi, quand je l’ai lu ; j’ai… Amina se tut et plongea sa main dans son sac à main. - J’ai un appel téléphonique. Elle sortit son téléphone et avant de prendre la communication, elle

lança à sa sœur : - C’est papa …Oui…Papa ?

- Alors Amina comment ça se passe ? Sabine pleure toujours ? - Non…Elle ne pleure pas…mais il y a un problème… Si Fodil

est à l’hôpital… Il a eu un malaise. - S’il est à l’hôpital c’est que c’est sérieux… - Et Karim, où est-il ? - Avec lui à l’hôpital… - J’arrive…Mais pourquoi ne m’avoir pas appelé ? - Oh ! Euh…je ne sais pas….Je n’y ai pas pensé… - J’arrive… - Tu te retrouveras, papa ? - Oui…Bien sûr…je n’ai été qu’une seule fois à la villa de Si

Fodil et cela a été suffisant pour que j’enregistre le parcours qui ymène…Oh ! Mon Dieu ! J’espère que tout se passera bien…Tu vois,Amina…j’ai toujours dit que ta sœur, avec sa manie de pleurer à toutbout de champ, finirait par provoquer un drame. Amina qui ne voulait que sa sœur entende la réflexion de son père,

se contenta de répondre : - Oui, papa, tu as raison. A tout à l’heure donc. Son père coupa la communication et elle rangea son mobile. - Papa, arrive. Il m’a reproché de ne l’avoir pas mis au courant

du malaise de ton beau-père au moment où il s’était produit. Qu’est-cequ’il a dit pour que tu reconnaisse qu’il a raison ? - Euh…Il…Il m’a dit que nous devions nous montrer courageuses

en toutes circonstances, sinon les gens diront que nous sommes despoules mouillées. - Hum…Je sens que tu es en train de me mentir… - Quand il viendra tu n’as qu’à lui demander ce qu’il m’a dit. Sabrine sentit son téléphone vibrer. - Ah ! Moi aussi j’ai une communication …Je suis sûre que c’est

papa… Ah ! non, c’est Karim…Nous allons enfin avoir des nouvelles deson père.

A-A.S (à suivre)

LES ÉPINES DE L’EXISTENCE MAUVAIS PRÉSAGES

(10e PARTIE )

Par Kamel Aziouali

Lundi 20 Septembre 2021

Résumé :Des enseignantes célibataires apprennent

qu’une des leurs, Yakoute, s’est mariée. Elles fi-nissent par découvrir que son mari, contrairementà ce qu’elles croyaient est un bel homme. C’estl’étonnement général parce que Yakoute ne cor-respond pas à l’idée que l’on se fait de la beauté.A -t-elle un secret qu’elle finira par révéler à sescollègues ? Aidées de Fethi, un collègue, Faridaet Nadia essaient de comprendre. Ils étaient tousles trois en train de discuter dans la cour du lycéequand Rabah, le jeune collègue que Nadia aimaiten secret, apparut. Et Fethi s’empressa de placerNadia dans une situation inconfortable.

Résumé : C’est le jour du mariage de Sabrine, qui n’a que 22 ans. Le cortège est arrivéà la villa de ses beaux-parents. Au moment où elle descend de voiture, sonbeau-père est terrassé par une crise cardiaque. Il est transporté à l’hôpital.Sabrine entend sa belle-mère lui imputer ce malheur.

Par Ania-Anaïs Sarab

10 ENTRE NOUSLundi 20 Séptembre 2021

ACTU

ALITÉ

S SOC

IO-C

ULTU

RELL

ES

Le programme de cette rencontre, àlaquelle ont participé des experts,des chercheurs et des responsables

de structures nationales représentant lesdivers groupes géographiques du conti-nent africain, a porté sur plusieurs inter-ventions académiques et techniques liéesà l'utilisation du contenu technologique età la numérisation des langues africaines,précise le communiqué.

Les participants ont discuté, à cette oc-casion, de "l'utilisation positive et diversi-fiée des médias et de la communication,tels que la radio, la télévision, les blogsélectroniques, pour faciliter la communica-tion et l'interaction dans les langues lo-cales et nationales afin de préserver leslangues africaines menacées de dispari-tion", relève la même source.

avec l'installation d'une équipe tech-nique spécialisée, l'académie des languesafricaines adoptera un "programme de tra-vail dédié spécialement à la plateformenumérique pour les langues africaines".

"ce dispositif moderne aura certaine-ment des retombées positives sur l'en-semble des structures de langues despays africains dont l'algérie, représentéepar le Hca", souligne le communiqué.

R.C

OPéra D'aLgerAUDITIONS POUR

LA SÉLECTION DE MUSICIENS ET

DE CHORISTESPOLYPHONIQUES

L'Opéra d'alger " Boua-lem Bessaiah" a annoncé,jeudi, l'organisation du 20 au24 septembre courant, d'au-ditions nationales en vue dela sélection de musiciens etde chanteurs issus de l'insti-tut national supérieur de mu-sique (insM), lesconservatoires, les irfM(institut national de formationmusicale d'alger) et annexesà travers le territoire national.

"Dans le cadre de la réor-ganisation et la redynamisa-tion se ses effectifs(l'orchestre et chœur sym-phonique), l'Opéra d'alger"Boualem Bessaiah" orga-nise des auditions du 20 au24 septembre 2021, en di-rection des musiciens issusdes instituts de musique, telsque l'insM, les conserva-toires et les irfM et annexesà travers le territoire nationalainsi que les musiciens acti-vant au paysage artistiqueprofessionnel algérien", lit-ondans un communiqué postésur la page facebook del'Opéra d'alger.

L'organisation des audi-tions se fera "sous la super-vision d'un jury sélectionnéavec soin et composé deprofessionnels (Musiciens,professeurs), précise lamême source.

APS

THéâTreQUAND LES VOIX DES FEMMES SE FONT ENTENDRE

La première édition du festival sur le théâtre de lafemme (eazees) démarre ce mercredi et continuejusqu’au 21 septembre. Des créatrices de par lemonde sont conviées à prendre la parole et à présen-ter leurs oeuvres.

Prévue normalement en mars 2020, la premièreédition du festival international d’eazees sur le théâ-tre de la femme a été reportée à plusieurs reprises àcause du covid-19. il se tient enfin du 15 au 21 sep-tembre. « Le festival s’intéresse à toute création quidéfend la femme et ses droits, sous des formes théâ-trales différentes. il célèbre les femmes créatrices ettente de les soutenir. nous sommes pour un théâtredit féministe, qui adopte des formes nouvelles et re-belles, avec des sujets qui touchent à la condition desfemmes, en dehors des formes traditionnelles. noussommes plutôt à la recherche d’un théâtre qui rejetteles préjugés culturels », a affirmé la dramaturge et co-directrice du festival, racha abdel-Moneim.

fondé par la metteuse en scène abir ali, le festivala choisi le nom de la déesse pharaonique isis pourparler au nom des femmes égyptiennes, mais les or-ganisateurs ont tenu absolument à écrire son nom dif-féremment sur les enseignes et les affiches, préférantde le transcrire tel qu’il est prononcé en égyptien dia-lectal, d’où la transcription un peu bizarroïde eazees !« D’une part, nous avons lancé un clin d’oeil au lan-gage dialectal et d’autre part, nous avons essayé denous éloigner complètement de l’acronyme anglais(isis) qui signifie Daech », explique la metteure enscène abir ali, co-directrice du festival.

17 spectacles, dont 8 égyptiens, sont donnés surles planches des théâtres  al-Hanaguer, rawabat et al-falaki sans compétition, àsavoir Hamletahone produit par le centre ibdaa et misen scène par saadaa al-Daaeas, Bahiya  de latroupe forsan al-charq de l’Opéra du caire et mis enscène par Karima Bédeir, Hona al-Qahéra  (ici, Lecaire) de la troupe indépendante al-Masrah al-Khatir,mis en scène par racha al-gammal,  Moftahchohra  (clé de célébrité) de la troupeindépendante  al-Laeba, mis en scène par DoaaHamza,  carmen  au théâtre  al-Hanaguer, mis enscène par rim Hégab, al-Mechwar al-akhir (le der-nier trajet) produit par le département du théâtre del’université américaine du caire et mis en scène parreem amer, al-Matbakh  (la cuisine) et une seulefemme. ces deux derniers spectacles sont montéspar Mohamad adel et Menna Maher. ils sont produits

par le projet de soutien au théâtre lancé en 2020 etportant le nom de la critique nehad seleiha, disparueil y a 4 ans.

Le coup d’envoi du festival est donné ce mercredi15 septembre avec la pièce Bahiya au théâtre al-na-foura (la fontaine) à l’Opéra du caire, où se déroulela cérémonie d’ouverture. Le public sera ensuite invitéà se déplacer vers le théâtre al-Hanaguer, toujoursdans le terrain de l’Opéra, afin de voir une autre pièceégyptienne.

Les 9 autres spectacles étrangers programméssont les suivants : akher Marra (la dernière fois) deWafaa Taboubi (Tunisie) ; robë Waqt (un quart detemps) de cirine Qanoune (Tunisie) ; Malika (reine)de Zeina Zarouf (syrie) ; Qafasse al-Toyour (la cagedes oiseaux) de samira al-assir (Jordanie) ;  LadyM de David Jason (Pays-Bas) ; candata d’irina agwa(Japon),  Passage  de Barbara santos (allemagne-Brésil) et chemin de Ledya Koubania (russie).

Ateliers et conférencesau cours de cette édition, plusieurs ateliers de for-

mation théâtrale gratuits sont offerts aux jeunes pro-fessionnels. un atelier de jeu sera animé par Moatazasalah abdel-sabour. un atelier d’écriture féministe in-titulé  ana al-Hikaya  (je suis l’histoire) initie lesfemmes à raconter et à aborder des sujets tabous. etce, dans le but de permettre à ces femmes et auxjeunes dramaturges de s’inspirer d’histoires réelles etd’écrire des pièces assez courtes.

L’artiste hollandaise anne Marie donnera un ateliersur l’art du monodrame et une conférence interactiveest prévue avec la critique, dramaturge, comédienneet metteuse en scène égyptienne nora amin sur laprésence féminine dans le théâtre et la danse. uneautre conférence sur le théâtre des opprimés est don-née par l’actrice brésilienne Barbara santos.

enfin, pour louer le rôle des femmes dans lechamp théâtral, le festival rend hommage à la comé-dienne égyptienne chéwikar, disparue en 2020, à laprofesseure de théâtre et ex-directrice du centre al-Hanaguer et du Théâtre national Hoda Wasfi, à la co-médienne et professeure de jeu théâtral nagat ali, àla metteuse en scène et fondatrice de la troupe indé-pendante al-Qaféla  (la caravane) effat Yéhia, à lametteuse en scène libanaise nidal al-achqar et à lacomédienne britannique Julia Varley.

Par Maya Sélim

Langues africaines

LE HCA PARTICIPE À UN ATELIER DE PRÉPARATION D'UNE PLATEFORME

NUMÉRIQUE Le secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité (HCA), Si Hachemi Assad, a participé, récemment par

vidéoconférence, en tant qu'observateur et membre de la commission des langues transfrontalières véhiculaires del'Académie africaine des langues (Acalan), aux travaux d'un atelier de préparation d'une plateforme numérique

interactive et participative au compte de l'Académie, indique le HCA dans un communiqué.

12 ENTRE NOUSLundi 20 Séptembre 2021

ACTU

ALITÉ

S SOC

IO-C

ULTU

RELL

ESAnALySE D’Un MyTHE AFRICAIn

LA FONDATION DU PEUPLE BAULE DE LA CÔTE D’IVOIRE(5e PARTIE)

Kasereka Kavwahirehi a récemment posé le problème de la transcription de la littérature orale africaine etde sa traduction en contexte colonial, les définissant comme « des opérations de pouvoir instaurant des

ruptures dans le corps social étranger qu’on arrime à l’Occident ».

Il ne lui échappe d’ailleurs pas que « le travail de transcription etde traduction va de pair avec une dépossession et un isolement dupeuple [...] par rapport à la nouvelle élite  » sachant lire et écrire(ibid. : 801). Or, dans le cas qui retient notre attention ici, la transcrip-tion et la traduction du mythe d’Aura Pokou ont été accomplies deuxfois, la première en contexte colonial, la seconde à l’époque postco-loniale et par un intellectuel du cru, ce qui contribue doublement àconfirmer le bien-fondé de la version archétypale.

Entre l’oral et l’écritL’influence directe (par l’écriture) ou indirecte (par l’oralité) des

sources écrites sur les sources orales ne se réduit pas à un simpleeffet de feedback concernant les thèmes et les motifs les plus courantsdu mythe. Il y a plutôt une véritable interaction entre oralité et écriture,une superposition entre littérature orale et littérature écrite qui peutprendre aussi bien l’aspect d’une composition orale à diffusion écriteque celui d’une composition écrite à transmission orale (Finnegan1988 : 173-178). Ainsi, n’importe quel récit oral pourra faire l’objet d’unprocessus de transcription le transformant en un texte écrit, à partirduquel il sera toujours possible de procéder à sa « ré-oralisation »,qui pourra connaître de nouvelles transcriptions et ainsi de suite.

36Chez les Baule la transmission du mythe d’Aura Poku, commede n’importe quel autre conte ou récit, n’a jamais été confiée à desspécialistes. Il n’y a aucune trace de récitation rituelle liée à des cir-constances particulières, ni de diseurs ou chanteurs professionnels.La licence de l’improvisation et de l’interprétation est donc assurée.Si le mythe s’est figé dans la forme qui lui a été donnée par Delafosse,cela tient surtout à la force de l’écriture, de la parole écrite et imprimée,au prestige du « papier » et à celui de son auteur. La version de De-lafosse — il faut le rappeler — n’est pas la plus ancienne, mais cetadministrateur colonial a été de loin plus influent que le Dr Lasnet, quipourtant l’avait précédé. Delafosse s’est vite imposé comme le vérita-ble et authentique connaisseur du monde baule (ses travaux influen-cent encore les études qui y sont consacrées). Sa version savante dumythe est devenue la vulgate du pouvoir colonial, ainsi que deshommes politiques ivoiriens, Houphouët-Boigny en premier lieu, quine dédaignait pas de faire référence à la culture politique baule, no-tamment à travers le « culte » de ses sœurs, véritables reines mèresdu régime.

La parole mise en écrit et imprimée s’affirme comme version fai-sant autorité, mais elle fait figure aussi de version autorisée et ortho-doxe, parmi d’autres versions, orales celles-ci. De plus, le texte deDelafosse s’affirme comme version officielle également parmi les au-tres versions écrites. Le pouvoir de l’écriture se présente ici sous undouble aspect. D’un côté, nous avons le pouvoir que la maîtrise de laparole écrite donne à une culture de l’écrit par rapport aux culturesorales ; de l’autre, le pouvoir que l’écriture donne à certains élémentsde la société (Goody 2000). L’oralité tend à se corriger à l’aide del’écriture ; les personnes se trouvant à cheval entre l’oral et l’écrit (dontde nombreux chefs baule) tendent à conformer les connaissancesqu’elles tiennent par l’oralité aux versions écrites de ces mêmesconnaissances. Déjà, à partir des premières décennies du XXe siècle,le baule ne pouvait plus être considéré comme un univers « purementoral » (Finnegan 1988), une culture à « oralité primaire » (Ong 1982 :69). Certes, les scolarisés, les « lettrés », étaient et demeurent uneminorité. Toutefois, comme le souligne Jack Goody (1987 : 82), « laprésence de l’écriture peut influencer profondément le produit oral ».Une fois que l’écriture est introduite dans une société, même la partieillettrée en est fortement influencée. Ainsi, « une co-existence de tra-

dition orale et de tradition littéraire » (ibid : 78) s’est vite établie à l’in-térieur de la même société, dans la mesure où les « lettrés » peuventcommuniquer aux illettrés les produits de l’écriture en recourant à desmoyens oraux, et cela d’autant plus que l’écriture rend plus aisé l’en-registrement mnémotechnique oral (Pouillon 1993 : 85). Tout cela finitpar produire ce que l’on pourrait appeler une célébration de l’oralitépar l’écriture. Le fait est que la connaissance de l’oralité dépend endéfinitive (et de plus en plus) de son opposé, l’écriture, de sorte quel’oralité figée par l’écriture cesse d’être ce qu’elle était à l’origine (Ha-velock 1986 : 44, 66). Il y a, de plus, une aporie évidente et irréductibledans cette opération couramment entreprise par les chercheurs quiconsiste en l’écriture de l’oralité, seule manière au demeurant de trai-ter les documents oraux et de les promouvoir au rang de sources del’histoire et de la culture des populations de tradition non écrite.

On attribue volontiers à l’oralité un caractère « traditionnel ». Maisc’est en fait l’écriture qui a le pouvoir de figer un récit dans un texteétabli et immuable, dans un texte écrit et, de plus, imprimé (Finnegan1988 ; Goody 2000). La stabilité de l’écriture, amplifiée par l’impres-sion, est ainsi mise au service de la propagation d’une tradition histo-rique ou mythique. Le caractère « traditionnel » (au sens premier de« conservatif ») d’un récit, attribué à l’oralité (comme dans les soi-di-sant « traditions orales »), est en réalité assuré davantage par l’écri-ture, notamment dans les formes que l’on pourrait appeler « oralitéécrite », produit secondaire d’une oralité influencée par l’écriture. Lastabilité de l’écriture est telle que même les versions discordantes ou« dissidentes » du mythe d’Aura Poku doivent se situer par rapport àla version coloniale canonique, la variabilité des formes orales, perçuecomme un défaut, étant alors corrigée par le recours à un modèle écrit.Ainsi, contrairement à ce qu’affirme Ruth Finnegan (1973 : 140), lescultures (non plus entièrement) orales ont bel et bien la possibilité ma-térielle d’accéder à un document écrit qui pourrait, dans le processusde composition du récit oral, leur tenir office de paramètre de précision(« yardstick of accuracy »), d’« archétype » authentique et défini. Lavariabilité n’est plus la norme dans les produits oraux, qui doivent dés-ormais compter avec l’écriture, ses produits et leurs différentes formesde diffusion au premier rang desquelles se situe l’imprimerie. Le refusdu « grand partage » peut alors assumer l’aspect, peut-être quelquepeu inattendu, d’une influence de l’écriture sur l’oralité plus marquéeque ce que l’on croit habituellement, du moins en ce qui concerne lescultures (jadis) orales de l’Afrique.

Pour conclure, il faut donc sérieusement se demander, avec Goody,si la tradition orale ne serait pas devenue, du moins dans ce cas pré-cis, la transmission et la manipulation orale d’une véritable traditionécrite, consignée sous la forme standardisée que le mythe d’AuraPoku avait pris au tout début du XXe siècle. Par ailleurs, cette ap-proche changerait sensiblement le schéma bien connu, mais qui de-meure foncièrement dualiste, des « traditions africaines » inventéespar les Européens au bénéfice des Africains (Ranger 1983 : 212). Enfait, il s’agit moins ici d’une remise en question plus ou moins radicalede l’importance et de l’intérêt des sources orales dans l’histoire del’Afrique, que de la critique ponctuelle du statut prétendument orald’une source spécifique de l’histoire — et au sens plus large de la cul-ture — baule. Ce qu’il faut revoir, c’est donc plutôt l’idée d’une auto-nomie de l’oralité par rapport à l’écriture (et vice-versa), l’idée d’uncloisonnement entre des modalités de production et de transmissiondu récit qui, tout en demeurant différentes, ne s’ignorent pas pour au-tant et ne s’opposent qu’en apparence.

F.V

13ENTRE NOUS Lundi 20 Séptembre 2021

CONT

ES DE

CHEZ

NOUS

ET D’A

ILLEU

RS SANS PARENTS (2e PARTIE)

Mokrane un jeune homme en âge de se marier mais qui avait toujours refusé de se lier avec les filles que sa mère luiprésentait, rencontre au cours d’une de ses longues chevauchées, une très belle fille dont il tombe aussitôt amoureux. Il veutl’épouser et la présente à son père. Mais comme il ne connaît rien de ses parents et de ses origines, cela pose un sérieux

problème.

La jeune fille sourit et répondit auvieil homme :

• Mais je ne comprends pas…C’est moi que ton fils veut commeépouse ! Pourquoi s’intéresser doncà mes parents ?

Le vieux père regarda un bonmoment la jeune fille puis se tournavers son fils :

• Emmène cette fille loin d’ici …Ce n’est pas une fille que tu as ra-menée mais un monstre…

• Comment peux-tu parler d’ellede la sorte, père ? Tu as vu à quelpoint elle est gracieuse ? Tu as en-tendu sa voix ? On dirait un rossi-gnol…

• Cesse de dire des bêtises…Tun’épouseras pas cette fille…

• Mais c’est de la folie, père  !Cette fille me plaît….Si je nel’épouse pas, je sens que ma vien’aura plus de sens et il ne me res-tera plus qu’à mourir…

La mère du jeune homme sortitde la maison et quand le père l’eutmise au courant de ce qui se pas-sait, elle hurla :

• Quoi ? Tu veux épouser unefille dont on ne connaît ni les parentsni les origines  ? Mais c’est de lafolie, mon fils ! Cela ne se fait pas !

• Tu as entendu ? Même ta mèrequi t’aime certainement plus quemoi est contre l’idée d’épouser cettefille inconnue…

• Mais père, mère, elle est sibelle…

• Personne ne dit qu’elle n’est

pas belle mais comme on neconnaît pas ses origines, pour nous,l’épouser est une insulte contre nosvaleurs et nos ancêtres.

• Qu’est ce que je dois doncfaire, père ?

• L’emmener là où tu l’as trouvéeet revenir pour choisir une femmeparmi celles que ta mère t’a trou-vées.

• Non…C’est cette fille aux che-veux couleur de blé que je veuxépouser.

• Si tu épouses cette fille, Mo-krane je te chasserai de mon cœur !Tu ne seras plus mon fils…

• Eh bien tu peux considérer que

tu n’as plus de fils parce que c’estcette femme que je vais épouser.Adieu !

Il remonta sur son cheval et s’enalla au triple galop avec la jeune fillemontée derrière lui.

Une fois qu’il eut disparu à l’hori-zon, le père se tourna vers la mère :

- Eh bien, voilà  ! Nous n’avonsplus de fils ! une femme dont on neconnaît rien nous l’a pris !

Après avoir chevauché toute unejournée, Mokrane arriva en vued’une forêt très dense.

• Il doit y avoir des fruits sau-vages comestibles dans cette forêtainsi que du gibier…

• C’est vrai, il y a tout cela danscette épaisse forêt. Sauf que cetteforêt appartient à sept frères qui af-fectionnent particulièrement la chairhumaine : ce sont des ogres.

• Comment le sais-tu ? demandaMokrane.

• Je le sais parce que depuistoujours j’ai entendu parler d’uneépaisse forêt appartenant à septogres… Ces ogres possèdent enguise de demeure un immense pa-lais…

• Un immense palais ? Hum…Sinous arrivons à nous débarrasserd’eux, nous leur prendrons leur pa-lais qui deviendra alors notre rési-dence.

• Mais cela ne sera pas facile…La peau des ogres, dit-on, est siépaisse qu’aucune épée, aucunehache et aucune lame ne peut envenir à bout, expliqua la jeune fille.

• Je sais mais on dit aussi queseul le feu peut tuer les ogres…Même s’ils ne brûlent pas complète-ment, une fois que le feu a brûlé unepartie de leur peau, ils deviennentfragiles et un coup donné par un bonsabre peut leur être fatale. Il mevient une idée. Si cette idée réussit,bientôt le palais des sept ogres nousappartiendra. En attendant, éloi-gnons-nous de cette foret et es-sayons de trouver quelques fruitssauvages pour nous sustenter et unabri pour passer la nuit…Demainmatin, dès les premières lueurs dujour, je mettrai à exécution monidée.

N.M (à suivre…)

Par Nasser Mouzaoui

Résumé :Jaloux de leur frère cadet, Vussetsa

Idodhan. qui avait beaucoup plus de qualitésqu’eux, cinq princes décident de recourir àdes stratagèmes criminels pour provoquer samort  mais à chaque fois il s’en sort indemne.Le dernier exploit qu’il a réalisé a consisté àramener le tapis de Tsériel. Les cinq frèresjaloux ont trouvé une autre idée diaboliquepour envoyer leur frère vers la mort. RamenerTsériel à son père pour qu’il puisse l’épouser.Aidé du faucon, Vussetsa Idodhan parvient àcapturer l’ogresse et à l’emmener à son père.

Ce nouvel exploit de Vussetsa Idodhan dépluténormément à ses cinq frères. Il n’y avait doncaucun moyen de se débarrasser de lui ? se de-mandèrent-ils avec angoisse et désespoir. Quepourraient-ils tenter contre lui maintenant qu’ilsvenaient de découvrir que même l’ogresse étaitincapable d’en venir à bout ? Ils ignoraient quec’était    cette dernière qui allait être à l’originede  d’une autre aventure périlleuse de leur cadet.

Tsériel dès qu’elle se fut trouvée en face duroi, lui dit :

- je reconnais  que le jeune homme que tu asenvoyé pour me capturer est très fort. Je m’in-cline devant son courage et son intelligence…Enrevanche, je n’ai pas compris pourquoi tu as or-donné ma capture. Ignores-tu que si mes frèresapprennent ce que tu viens de faire, traverserontles mers, les fleuves et les montagnes pour venirme libérer et détruire tout ton pays ?

- Mais je ne te veux aucun mal…Je veux justefaire de toi ma reine.

- Ah ! Tu veux m’épouser !- Oui…- Humm… Ce n’est pas une mauvaise idée…

Ainsi, je deviendrai reine… mais c’est que cen’est pas facile. Nous aussi, la race des Ogres,avons nos coutumes…Pour pouvoir m’épouseril va falloir que tu r’y conformes.

- Dis-moi, ce que je dois faire…- Il faut demander ma main à mon père, mon

grand-père et mon arrière-grand-père.

- Dis-moi où ils se trouvent et j’irai les voir…- C’est que le lieu où ils se trouvent est à plu-

sieurs années de chevauchée. Et il va falloir tra-verser des lieux parsemés de dangers… Je doiste prévenir ; personne n’est jamais revenu de cetendroit.

- Je peux envoyer quelqu’un d’autre…Euh…Comme je suis le roi…je ne peux pas m’absenterlongtemps de mon royaume.

- Oui. Tu peux envoyer quelqu’un deconfiance et dont le courage est sans faille.

- Je vais envoyer  Vussetsa Idodhan.Le roi fit appeler son fils qui, bien qu’il ne se

soit pas encore remis de son dernier exploit, netarda pas à se présenter devant le souverain :

-  Tu m’as appelé, père ?-  Oui… Je veux que tu ailles au pays des

ogres…-  Tu veux que j’aille au pays des ogres ? Mais

que veux-tu que j’aille faire au pays des ogres ?-  Tu vas voir le père,  le grand-père et l’ar-

rière-grand-père de Tsériel pour demander samain pour moi. C’est la dernière chose que je tedemanderai.

Les cinq frères du jeune homme ayant en-tendu leur père formuler sa demande se mirentà se regarder, stupéfaits. Cette fois-ci l’épreuvequi avait été réclamée à leur frère cadet était

mille fois plus périlleuse que cellesqu’ils avaient suggérées à leur père.Se rendre au pays des ogres n’étaitpas déjà une mince affaire, quant àse présenter devant trois  ogres  pourleur demander la main de Tsériel,c’était tout simplement de la folie…C’était appeler la mort pour lui de-mander de vous accueillir !

-  D’accord finit par dire, VussetsaIdodhan, j’irai au pays des ogres…mais comment ferais-je pour y arri-ver ? Comment trouverai-je la routequi y mène ?

Ce fut Tsériel qui répondit à cettequestion.

-  D’abord, tu n’as qu’à aller tou-jours droit devant toi. Chaque foisque tu te trouves dans un endroit oùtu dois choisir entre plusieurs che-

mins tu n’as qu’à demander ton chemin à un desarbres que tu verras…Tu peux tout aussi bient’adresser à un rocher  ou une rivière si, là où tute trouves, il n’y a pas d’arbres. Tous les arbres,tous les rochers et tous les cours d’eau saventoù se trouve le pays de mes parents et mes an-cêtres.

-  Très bien…Si les arbres, les cours d’eau etles rochers me guident, j’arriverai certainementà destination….

Cette réflexion combla le roi qui se dit quebientôt son fils reviendrait avec l’autorisationd’épouser la belle Tsériel.

Vussetsa Idodhan sortit dans le jardin et som-bra de nouveau dans une immense tristesse.Une tristesse que le faucon voulut de nouveaudissiper. Après s’être posé sur son épaule, il luidemanda ce qui le préoccupait.

-  Ce qui me préoccupe ? Figure-toi que monpère veut que je me rende au pays des ogresafin d’obtenir leur autorisation pour épouser leurfille Tsériel.

-  Le pays des ogres ?  Oh ! la !la ! Mais tonpère est fou. Il ne sait plus ce qu’il dit…Le paysdes ogres se trouve au bout du monde… Per-sonne n’en est jamais revenu et on n’est pas sûrque quelqu’un y soit déjà arrivé.

Y.B (à suivre…)

LE DERNIER FILS(11e PARTIE)

Par Yacine Boudali

QuanD on se baignait à L’amirauté

C'était à une époque ou l'Amirauté était un lieu de pèlerinageau mausolée Sidi Brahem el bahri rais el bahr ...

Chaque jeudi, les femmes venaient se livrer à des ablutionsrituelles (sebaa moudjete)...et remplir des récipients de cette eauqu'elles emportaient précieusement chez elles !

Les pêcheurs, avant chaque sortie en haute mer , venaient"chercher " la bénédiction de ce marabout pour avoir une pêchefructueuse et rentrer sains et saufs au port !

Publié par Zakia Perrota, dans Contes, histoires et lé-gendes d’Alger, le18 septembre 2021

Il y a environ un mois, mon voisin m'a de-mandé le mot de passe Internet.

Je le lui ai donné parce que cela ne mecoûte rien et parce que je m'entendais bienavec lui.

Hier, je rentrais chez moi et il était à laporte. Je me suis arrêtée pour parler un peucomme d'habitude, et il m'a joyeusement ditqu'il avait maintenant NETFLIX, j'ai dit en plai-santant: "Je travaille dur, j'ai à peine le tempsde regarder la télévision, mais c'est fantas-tique, si vous me prêtiez le mot de passe pourregarder certaines émissions, je vous en se-rais reconnaissant".

Une voix se faisait entendre de loin, c'étaitsa femme, : "On ne peut pas le lui donner, carc'est moi qui paie et je ne peux pas le parta-ger".

Un silence total régnait !L'homme s'est excusé à voix basse, j'ai dit

qu'il n'y avait pas de problèmes. Nous avonscontinué à parler d'autres choses, enfin je suisrentrée à la maison et il est resté dehors pours'occuper de ses affaires.

Peu de temps après, sa femme est sortiepour l'appeler, elle avait l'air très nerveuse, adit que la télévision ne fonctionnait pas. Mon

voisin est entré dans la maison, je les obser-vais par la fenêtre.

Après quelques minutes, lui et sa femmesont venus m'appeler et m'ont dit que le ré-seau ne fonctionnait pas, que le mot de passen'était plus fonctionnel.

Je les ai regardé et j'ai dit: "J'ai changé

mon mot de passe, parce que c'est moi quipaie et je ne peux pas le partager."

Sa femme est devenue folle furieuse et aessayé de dire quelque chose, mais j'ai dit:"Madame, j'ai mon réseau et vous avez votreNETFLIX, tout va bien et tout le monde estheureux." Ils se sont retournés et sont partisen fermant la porte. Ils ne m'ont plus jamaisparlé.

L'histoire n'est pas la mienne, mais unique-ment pour vous faire comprendre que :

- L'amitié doit être mutuelle.- L'amour doit être réciproque.- L'affection doit être réciproque.- Le travail doit être égal. - Le mensonge doit être inexistant. - Le respect doit être présent. - Les services doivent être dans les deux

sens.Les sentiments à sens unique c’est fini !Être la seule à donner de son temps/de sa

vie, c’est fini ! Nous sommes entourés de pro-fiteurs/manipulateurs ! Plus tu aides, plus ont’enfonce, il faut que ça change.

Publié par Zahra Mina, dans le groupeLire et écrire en français, le 18 septembre

2021

15ENTRE NOUS Lundi 20 Séptembre 2021

Internet, Facebook et les réseaux sociaux sont désormais ancrés dans notre vie quotidienne. On y trouve detout. Mais nous, nous nous intéresserons uniquement aux productions de ceux et celles qui font de ces

formidables moyens de communication des outils utiles au service du savoir, de la culture et de la réflexionpositive qui rassemble autour des valeurs hautement humaines auxquelles les Algériennes et les Algériens ontde tout temps adhéré. A partir d’aujourd’hui, nous élargissons notre intérêt aux publications africaines pour

faire de cette page un espace africain. Page animée Par Salim Nait Ouguelmim

Dans La vie c’est Donnant-Donnant

Le vrai sens De La vieINTE

RNET

Acte de naissance : un papier Certificat de vaccination : un papier Attestation de succès : un papier Diplôme d'étude : un papier Et les papiers se succèdent. Acte de mariage : un papier Le passeport : un papier Acte de propriété : un papier Attestation de bonne conduite : un papier Ordonnance : un papier Carte d'invitation : un papier Notre vie est une succession de papiers

que la vie referme, détruit ou rend perimes La vie est en fait un ensemble de papiers Qui rendent l'etre humain malheureux ou

heureux. Le seul papier que l'homme ne peut pas

voir est son acte de décès. Il faut œuvrer pour la mort car c'est la plus

importante. L'Imam Ali dit un jour : deux choses qui ne durent pas chez l'etre

humain : sa jeunesse et sa force. Deux autres choses tres utiles pour un croyant : le comportement

et la grandeur d'ame. Deux choses qui elevent le rang du croyant : l'humilite et la ser-

viabilite. Deux choses qui eloignent les epreuves : l'aumone et le maintien

des liens familiaux. Trois etapes de la vie qui font rire :1- L'adolescence : on possède le temps + la capacite, mais on

n'a pas d'argent. 2- La vie active : on possède l'argent + la capacite, mais on n'a

pas le temps. 3- La vieillesse : on possède l'argent + le

temps, mais on n'a pas la capacite. C'est ca la vie : Lorsqu'elle te donne

quelque chose, elle te prive d'autre chose. On a toujours l'impression que la vie des

autres est meilleure que la notre ! Et les autres s'imaginent que la notre est

meilleure. Tout cela est du au fait qu'il nous manque

quelque chose d'important dans notre vie :Le contentement.

S'il existait des boutiques qui vendaient lebonheur, elles ne desempliraient pas de gensqui l'acheteraient a n'importe quel prix.

Quelques belles paroles :La blancheur n'est pas forcement beaute

.La noirceur n'est pas forcement laideur.

La valeur de l'homme est dans son comportement, pas dans sonaspect.

Si la virilite etait dans une voix qui porte, le chien serait un vraiseigneur.

Si la feminite etait dans la nudite, les singes seraient les créa-tures les plus féminines.

Avant de lever les yeux pour demander a Dieu ce qui te manque,baisse d'abord les yeux et remercie-le pour ce que tu as.

Publié par Zaida Zerrouk, dans Contes, légendes et his-toires d'Alger le 28 février 2021

Horreur ! Deux têtesDans un cabas !

La police a trouvé deux têtesdans le sac d'un jeune hommequi prenait le bus. Les passa-gers ont senti une forte odeurqui semblait provenir du sac àdos du jeune de 21 ans. L'horri-ble odeur a attiré l'attention despassagers, puis l'un des passa-gers a alerté le chauffeur dubus.

Le chauffeur a fait un appelde phares lorsqu'il a croisé unvéhicule de police qui arrivait enface. Les policiers ont interceptéle bus et ont fouillé tous les pas-sagers. Beaucoup étaient cho-qués, ne sachant pas ce qui sepassait.

L'un des policiers est restésans voix lorsqu'il a ouvert lesac à dos du jeune homme. Eneffet à l'intérieur du sac s'y trou-vaient deux têtes. En les exami-nant attentivement, les autoritésont découvert qu'il s'agissait dedeux têtes bien connues.

C’étaient une tête d'ail et unetête d'oignon. Merci infinimentpour votre attention !

Publié par AbderrahmaneBoukria, dans le groupeLecture/Echange, le 17

septembre 2021

DIPLOMATIE

LAMAMRA PARTICIPE À LA 76e SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ONU

ENTRE NOUSHoraires des prières

Fajr Dohr Asr Maghreb Isha05:00 12:41 16:10 18:49 20:12

BILAN DE LA PANDÉMIE DURANT CES DERNIÈRES 24H

175 NOUVEAUX CAS, 157 GUÉRISONSET 13 DÉCÈS

Cent soixante quinze (175) nouveaux cas confirmés de Co-ronavirus (Covid-19), 157 guérisons et 13 décès ont été enre-gistrés ces dernières 24 heures en Algérie, a annoncé,dimanche, le ministère de la Santé dans un communiqué.

Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 201.600 dont 175nouveaux cas durant les dernières 24 heures, celui des décèsà 5.694 cas, alors que le nombre de patients guéris est passéà 137.932 cas.

Par ailleurs, 21 patients sont actuellement en soins inten-sifs, ajoute la même source.

En outre, 28 wilayas n'ont recensé aucun cas durant lesdernières 24 heures, 14 autres ont enregistré de 1 à 9 cas, tan-dis que 6 wilayas ont enregistré 10 cas et plus. Le ministèrerappelle, par la même occasion, que la situation épidémiolo-gique actuelle exige de tout citoyen vigilance et respect desrègles d'hygiène et de distanciation physique, tout en insistantsur le respect du confinement et du port du masque.

APS

Le ministre des Affaires étrangères etde la Communauté nationale àl’étranger, Ramtane Lamamra, parti-

cipe à New York au Segment de haut ni-veau de la 76ème session de l’AssembléeGénérale des Nations Unies du 20 au 28septembre 2021, à indiqué dimanche uncommuniqué du ministère.

"Sous la présidence de M. AbdullaShahid, ancien ministre des Affairesétrangères des Maldives, cette sessionest placée sous le thème : +Miser sur l’es-poir pour renforcer la résilience face auCOVID-19, reconstruire durablement, ré-pondre aux besoins de la planète, respec-ter les droits des personnes et revitaliserl'Organisation des Nations Unies+", pré-cise le ministère."Face à la crise sanitaire globale pro-

voquée par la pandémie de la COVID-19et la persistance d’un contexte géopoli-tique complexe et volatile, cette sessionoffre une opportunité particulière auxEtats membres de réitérer leur engage-ment en faveur du multilatéralisme et dela solidarité internationale et d’examinerles voies et moyens à même de leur per-mettre de corriger les dysfonctionnementsactuels et d’asseoir un système de gou-vernance mondiale qui soit inclusif, justeet équitable", explique le communiqué."En marge du débat général, le minis-

tre (algérien) prendra part à plusieursconférences et réunions de haut niveau,dont notamment une rencontre ministé-

rielle consacrée au processus de paix enLibye, une réunion conjointe entre laTroïka du Sommet arabe et le Conseil de

Sécurité, un Sommet sur le système ali-mentaire, un Dialogue de haut niveau surl’Energie, la 12ème Conférence ministé-rielle sur la promotion de l’entrée en vi-gueur du Traité d’Interdiction Complètedes Essais Nucléaires et une réunioncommémorative du 20ème anniversairede l’adoption de la Déclaration et du Pro-gramme d’action de Durban sur la discri-mination raciale, la xénophobie etl’intolérance", annonce la même source."M. Lamamra aura, par ailleurs, des

entretiens avec le Secrétaire Général del’ONU, M. Antonio Guterres, et le Prési-dent de l’Assemblée Générale, M. AbdullaShahid, sur les questions relatives à lapaix et à la sécurité internationales et à lamise en œuvre des objectifs de dévelop-pement durable notamment dans lecontexte des conséquences de la pandé-mie de COVID-19 ainsi que les processusen cours de réforme de l’Organisation desNations unies", poursuit le communiqué."Le Ministre Lamamra prévoit égale-

ment de s’entretenir avec plusieurs de seshomologues des Etats membres del’ONU, sur les questions bilatérales et lesdossiers d’intérêt commun aux niveauxrégional et international", indique, enoutre, le ministère.

APS

MÉDIAS/CONCOURSORGANISATION DE LA 7e ÉDITION

DU PRIX DU PRÉSIDENTDE LA RÉPUBLIQUE DU JOURNALISTE

PROFESSIONNELLe ministère de la Communication a annoncé dimanche l'or-

ganisation de la 7e édition du Prix du président de la Républiquedu journaliste professionnel à l'occasion de la Journée nationalede la presse célébrée le 22 octobre de chaque année, indiqueun communiqué du ministère. Cette 7e édition aura pour thème "La presse entre la liberté

et la responsabilité", selon la même source.Ce Prix est décerné "en reconnaissance du parcours militant

de la presse algérienne durant la Guerre de libération nationaleet en hommage aux professionnels de la presse nationale,écrite, audiovisuelle ou électronique, qui contribuent à la consé-cration du droit du citoyen à une information objective et crédi-ble". Le Prix du président de la République du journalisteprofessionnel vise à "promouvoir la production médiatique na-tionale, toutes formes confondues, et à encourager la créativitéet le professionnalisme au sein de la presse nationale par l'ins-tauration d'une culture de mérite et la distinction des meilleuresœuvres médiatiques pertinentes, tant individuelles que collec-tives", conclut le communiqué.

APS

DÉCÈS DE L'EX-PRÉSIDENT ABDELAZIZ BOUTEFLIKALE PRÉSIDENT TEBBOUNE REÇOIT DES MESSAGES

DE CONDOLÉANCES DE NOMBRE DE ROIS ET PRÉSIDENTSLe Président de la République, Abdelmadjid

Tebboune a reçu, dimanche, des messages decondoléances de nombre de Rois et Présidents,suite au décès de l'ex-Président de la Répu-blique, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, selonla Présidence de la République. Ces messages

émanent du Serviteurs des deux Lieux Saints del'Islam, le Roi Salmane Ben Abdelaziz, de sonPrince héritier, Mohamed Ben Salmane, du Roidu Maroc, Mohamed VI et du Président tunisienKais Saied.

APS

SECTEUR DE LA SANTÉDES ASSISES RÉGIONALES EN OCTOBRE

Des Assises régionales sur lasanté seront organisées, fin octo-bre, dans une démarche visant à"activer le système national desanté" sur la base des proposi-tions soumises par les partenairessociaux, a révélé dimanche, lepremier responsable du secteur,Abderrahmane Benbouzid. Lorsd'une audience qu'il a accordée àune délégation du Syndicat natio-nal autonome des auxiliaires mé-dicaux en anesthésie-réanimationde santé publique, dirigée par DrMohamed Amine Bendali, le mi-nistre a annoncé la programma-tion d'Assises régionales sur lasanté fin octobre, l'un de ses plusimportants objectifs est "d'activerle système de santé", en "impli-quant tous les acteurs, y comprisles partenaires sociaux et la so-ciété civile pour soumettre despropositions visant à promouvoirle secteur". Pour rappel, ces As-sises annoncées par M. Benbou-zid, viennent en prévision de latenue des Assises nationales surle secteur de la santé, révélées ily a quelques jours par le Premierministre, ministre des Finances,Aïmene Benabderrahmane. Enréponse aux préoccupations etquestions des députés de l'As-semblée populaire nationale(APN) lors du débat du Plan d'ac-tion du gouvernement, le Premierministre a indiqué que ces assisesnationales envisages sur instruc-

tion du Président de la Répu-blique, M. Abdelmadjid Tebboune,seront une "halte majeure et déci-sive pour un diagnostic précis dela situation sanitaire en Algérie,desquelles devront donner lieu àdes solutions pratiques et applica-bles sur le terrain". Dans le mêmecontexte, il a révélé la volonté duGouvernement d'"engager, dansles plus brefs délais, une révisionde l'ensemble du système desanté en procédant à une réformeprofonde et globale basée princi-palement sur la révision de lacarte sanitaire à travers l'adoptionde nouvelles normes qui prennenten compte les besoins réels dechaque région, sur la base d'undiagnostic précis et de donnéesobjectives". Quant à la rencontredu ministre de la Santé avec leSyndicat national autonome desauxiliaires médicaux en anesthé-sie-réanimation de santé pu-blique, elle a constitué, commeindiqué par la même source, uneoccasion de " réaffirmer l'impor-tance d'un dialogue responsableavec les partenaires sociaux àtous les niveaux, dans le contextede la consolidation et de l'amélio-ration de la prise en charge de lasanté publique, conformément àdes instructions et à des ordresdonnés par le Président de la Ré-publique, M. Abdelmadjid Teb-boune". Le ministre de la Santé afait part de sa " disposition" à

écouter toutes les préoccupationset propositions des membres dusyndicat, dans le but d'"améliorerles conditions des auxiliaires mé-dicaux en anesthésie-réanimation,en particulier, et les travailleurs dusecteur de la santé, en général", àtravers "la révision du statut parti-culier, à même de servir la situa-tion socio-professionnelle destravailleurs du secteur", tout ens'engageant à étudier ces reven-dications "légitimes", et ce, dansles meilleurs délais".Selon le communiqué, de son

côté, le président du syndicat asalué l'importance accordé par leministère à " la consécration de laculture d'un dialogue sérieux avecle partenaire social".A noter que les deux parties

ont abordé, particulièrement, lesdossiers liés à " la révision du sta-tut particulier du corps des auxi-liaires médicaux enanesthésie-réanimation, concer-nant la détermination des actes, lapromotion et la formation".Pour ce faire et selon le

contenu du communiqué du mi-nistère de la Santé, "le ministre aordonné d'entamer une rencontrede concertation et de coordina-tion, en vue d'examiner et d'étu-dier les voies de la concrétisationdes revendications et aspirationsde ces auxiliaires médicaux".

APS