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Mensuel de l’Église catholique du diocèse de Gap

Page 4Vie diocésaine

Notre-Dame du LausLes apparitions bientôt reconnues

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Vie diocésaine

14 octobre :Journée des familles et de la mission à Gap

n° 26 - octobre 2007n° 26 - octobre 2007Église dans les Hautes-Alpes

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Dans l’agenda de Mgr di Falco Léandri

Rendez-vous diocésains

2 Église dans les Hautes-Alpes N°26 octobre 2007

Du mercredi 3 au dimanche 7 octobreRéunion plénière du Conseil des Conférences épiscopales européennes (CCEE) à Fatima

Dimanche 7 octobreQuart de finale de la coupe du monde de rugby au stade vélodrome de Marseille

Mardi 9 octobre Conseil épiscopal à la Maison épiscopale à 9h30Messe avec l'Enseignement catholique et anniversaire d'ordination épisco-pale de Mgr di Falco à la cathédrale.

Jeudi 11 octobreConseil d’administration de l’hôtellerie de Notre-Dame-du-Laus à 9h30

Samedi 13 et dimanche 14 octobreRassemblement des familles, des jeunes confirmés et confirmands et journée de la mission à la Maison diocésaine à Gap

Jeudi 18 octobreBureau du Conseil presbytéral à 11h

Vendredi 19 octobre- Messe à la maison de retraite de l’Adret à 14h30- Conseil diocésain pour les affaires

économiques à la Maison épiscopale à 19h

Dimanche 21 octobreMesse à Notre-Dame de la Garde à Marseille à 17h et inauguration d’une plaque commémorative en souvenir du passage de Jean-Paul II dans ce sanctuaire

Vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 octobreRassemblement des lycéens de la province ecclésiastique de Marseille à Sanary

À noter

◗ Église dans les Hautes-AlpesSi vous souhaitez envoyer un article à Église dans les Hautes-Alpes, faites le avant le 10 du mois en cours pour parution le mois suivant.Par courrier, ou par mail : [email protected]

◗ ConcertDimanche 7 octobreGrand concert en l’église Sainte-Catherine de Briançon à 16 h 30. Soliste, chœur et orchestre interpréteront la Missa criolla.

◗ Préparation aux sacrements

Jeudi 11 octobreÀ 20h, rencontre diocésaine au Service catéchuménat, Maison diocésaine à Gap pour les adultes et grands jeunes en marche vers le baptême, la confirmation, l'eucharistie et le renouvellement.Tél. 04 92 40 02 72

◗ RCFVendredi 12 octobrePrésentation officielle des programmes 2007-2008 de la radio RCF Hautes-

Alpes, à 18h, suivie d’un apéritif. L’occasion de découvrir les coulisses de la radio diocésaine.

◗ Rassemblement des confirmés

Samedi 13 et dimanche 14 octobreAu sanctuaire Notre-Dame du Laus.

◗ CatéchèseDu vendredi 26 au dimanche 28 octobreCongrès national de la responsabilité catéchétique à Lourdes.

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Sommaire

Page 2 : -------------------------------------------Rendez-vous diocésains

Agenda

: ------------------ Éditorial

Pages 4 à 6 : ----------------------------Vie diocésaineNominationsN.-D. du Laus : les apparitions bientôt reconnuesLe sens de la présence marialeJournée des familles et de la mission

Dossier :« Transmets la Parole que tu

reçois »

Page 8 : -------------------------------------------La mission dans le diocèseUne mission pour chacun

Page 9 : -------------------------------------------

Enfants, veilleurs pour le monde

Page 10 : ---------------------------------------La première forme d'évangélisation est le témoignage

Page 11 : ----------------------------------------------------TémoignageUne " belle randonnée " en forêt guyanaise

Pages 12 et 13 : -------------------

Vie diocésaineChantons en diocèseBon anniversaire Monseigneur !

Page 14 : --------------------- Médias

RCF, les nouveautés de la rentrée

Page 15 : ---------PatrimoineEn 1857, Mgr Depéry fonde l'Académie fl osalpine

Page 16 : ---------Méditation

« Va, annonce, proclame la parole »

Église dans les Hautes-Alpes

Comme chaque année à cette même période du mois d’octobre, les baptisés et sympathisants de l’Église catholique des quatre coins du monde sont

invités à faire mémoire de l’envoi initial jailli de Pâques : « Va et annonce » dit le Ressuscité à Marie-Madeleine.Le contexte, certes, n’est plus le même. Le monde et la société ont changé. En revanche, l’homme reste le même ainsi que les grandes questions. La mission quant à elle demeure toujours actuelle. En effet son sort a toujours été lié, depuis l’origine, à l’histoire des hommes et du monde, de toutes époques. L’annonce de Jésus-Christ, Bonne Nouvelle, a suivi les mêmes voies. Bref, elle s’est toujours incarnée.De nos jours, la mission s’inscrit dans le contexte d’un monde globalisé, fruit des crises et des mutations profondes, successives et multiformes, un monde contemporain marqué par des équilibres fragiles, incertains, par une mobilité toujours plus croissante et qualitativement rapide : populations, biens, cultures, religions, circulent de plus en plus vite et en masse.On constate la présence de plus en plus forte de l’islam et du bouddhisme, notamment en France, des mutations sociales et culturelles rapides, profondes.La mission, dans ce contexte si complexe, doit conjuguer dialogue et annonce.Il s’agit alors :- de prendre acte et fait du nouveau contexte ;- d’accueillir et de reconnaître l’autre, donc de s’ouvrir à l’altérité des personnes, des situations ; - de « recevoir de l’autre un nouveau regard sur Dieu tout en étant porté par la passion d’annoncer Jésus-Christ et de vivre dans le même mouvement la gratuité de la rencontre et la gratuité du salut » ;- de réconcilier évangile et culture. En effet, le pape Paul VI dans son encyclique Evangelii nuntiadi n° 20 déclarait : « la rupture entre l’évangile et la culture est sans doute le drame de notre époque. » Ce qui ne veut pas dire mettre l’évangile au goût du jour mais plutôt montrer que l’évangile peut accompagner, par grâce, toute quête de bonheur et assurer un sens de la personne et un sens de la relation à l’autre.Proposer la Bonne Nouvelle revient comme au jour de la Pentecôte à faire jaillir de la foule aux multiples visages, ce cri retentissant, émerveillé «… que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle » ; à rompre, à déchirer le rideau qui sépare et éloigne les hommes les uns des autres.

Père Nestor Bebissekeyedu diocèse de Bafi a au Cameroun

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Mensuel de l’Église catholique du diocèse de GapN° 26 - octobre 2007Abonnement : 30 €Abonnement de soutien : 45 €Le numéro : 3 €[email protected]

Rédaction - Administration :Maison diocésaine9, rue Capitaine de Bresson BP 76 - 05 003 Gap CedexTél. 04 92 40 02 75 • Fax 04 92 40 02 73E-mail : [email protected] 0907 L 86985Dépôt légal : 4e trimestre 2007

Directeur de la publication :Père Félix CailletRédacteur en chef : Matthieu MercierDéléguée épiscopale à l’information :Michèle BaudoinPhoto de couverture : Matthieu MercierMgr Sarr, archevêque de Dakar, ici à l'église St-Roch à Gap.

Régie publicitaire :Maison diocésaine 04 92 40 02 75Editeur :Bayard Service Edition MéditerranéeCentre la Baume1770, Ch. de la Blaque,13090 Aix-en-ProvenceTél. 04 42 16 12 01

[email protected]étaire de rédaction : D. RoussyRédactrice graphiste : V. Villemagne; B. RenaultMise en page : D. BalmeImprimerie : JF Impression - 34072 Montpellier

Édito

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Vie diocésaine


Nominations

Il aura donc fallu 290 ans avant que l’évêque de Gap et donc l’Église, reconnaisse officiellement le

caractère surnaturel des apparitions de la Vierge Marie au Laus, à Benoîte Rencurel. Une prudence qui n’a pas empêché des milliers de pèlerins de venir se confier à Marie, Refuge des pécheurs depuis 1718, date des derniè-res apparitions de Marie à Benoîte.

La foule des 1 500 pèlerins présents le 8 septembre a accueilli la nouvelle avec joie, dans une grande clameur. Cette reconnaissance devrait en effet permettre à la cause de béatification de Benoîte Rencurel d’avancer, et ainsi favoriser la plus grande connaissance de ce sanctuaire. D’ores et déjà, la nouvelle va se répandre partout en France et ailleurs, à l’invitation de

Par décision de l’évêque de Gap

◗ Le Père Sébastien Dubois, curé des paroisses d’Orcières-Merlette, St-Jean-St-Nicolas, Champoléon, St-Léger, La Plaine, Chabottes, Chabottones, Ancelle, Château d’Ancelle, Forest-St-Julien et Manse, est déchargé de cette responsabilité. Il est nommé curé de Veynes, Montmaur, Furmeyer, Oze, Châteauneuf d’Oze, Chabestan, La Bâtie-Montsaléon, Le Saix, St-Auban-d’Oze, Aspres-sur-Buech, Aspremont, La Beaume, La Faurie, Montbrand, St-Julien en Beauchêne, St Pierre-d’Argençon.

◗ Le Père Albert Rabearison, curé in solidum, avec le Père Jean-Marie Rakotosolofo, des paroisses de St-Julien en Champsaur, Buissard, St-Laurent du Cros, Chaillol, St-Michel-de-Chaillol, Poligny, Laye et Le Noyer est nommé curé des paroisses de St-Etienne-en-Dévoluy, Agnières, La Cluse et St-Disdier.

◗ Le Père Ludovic Frère, curé de Saint-Roch de Gap et de Neffes, est nommé aumônier diocésain des Guides et Scouts de France ainsi que des Guides d’Europe.

Ces nominations prennent effet au 1er octobre 2007 pour six ans.

Jean-Michel di Falco Léandriévêque de Gap

Notre-Dame du Laus

Les apparitions bientôt reconnuesLe 8 septembre, à l’occasion de la fête de la Nativité de Marie, Mgr di Falco a annoncé qu’il reconnaîtrait officiellement le 1er mai 2008, les apparitions de la Vierge.

À Pindreau, Marie invite Benoîte à « l'attendre au Laus, dans la petite chapelle ».

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Vie diocésaine


Mgr Boccardo

Le sens de la présence mariale

Mgr di Falco, car les fi dèles étaient originaires de Belgique, de Suisse, mais aussi de l’ensemble de la région Provence Alpes-Côte-d’Azur, de Paris et sa région, et de Rhône-Alpes.

Des années de travailEn tant qu’invité d’honneur de cette journée placée sous le signe de Marie, Mgr Renato Boccardo, secré-taire général de la Cité du Vatican s’est réjoui de cette nouvelle. « Les pèlerins du Laus n’ont pas attendu cette reconnaissance pour affl uer mais elle était un élément indis-pensable à la béatification de Benoîte Rencurel, il faut souligner ici le travail important qui a été réalisé par l’équipe du sanctuaire, pour porter le dossier aux autori-tés ecclésiales compétentes ». Une étape importante pour le diocèse de Gap et son « poumon spirituel », comme le rappelle régulièrement Mgr di Falco. « Je vous donne ren-dez-vous le 1er mai 2008. À cette date, je prononcerai le décret de reconnaissance concernant le caractère surnaturel des appari-tions de Marie à Benoîte Rencurel. Cette étape vers la béatifi cation de la voyante a été rendue possible suite au travail accompli depuis plusieurs années par Mgr René Combal, et le Père Bertrand Gournay auprès du Vatican ».

Matthieu Mercier

Il nous faut comprendre ce que signifie la présence de Marie dans notre vie. Pour nous, le

chemin du salut n’est pas encore totalement achevé, nous sommes sur la route tous les jours, avec notre effort pour abandonner les voies du péché et pour marcher, à la suite du Christ, dans la lumière, la vérité et l’amour. Ce pèleri-nage vers Dieu nous demande une mutation radicale d’orientation, d’espoir, de désir, d’intérêt, et il fait que, tandis que le péché nous lie à la terre, nous puissions tendre vers le ciel et vers le Royaume du Seigneur.C’est l’appel à la conversion, qui retentit ici avec une urgence toute particulière et se manifeste par les nombreuses guérisons physiques et spécialement morales, grâce à la célébration du sacrement de récon-ciliation ou par les onctions de l’huile de la lampe appliquées avec foi, selon le conseil que la Vierge elle-même donna à Benoîte.La présence de la Vierge dans la pre-mière page de l’histoire de l’homme – comme nous le rappelle le livre de la Genèse (cf. Gen 3,15) – est le signe de la miséricorde de Dieu ; la présence de Marie au Calvaire (cf. Jn 19, 25-27) est encore le même signe : elle est là pour consentir l’holocauste de son fi ls, pour imiter le geste même du Père qui « a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Marie aussi a tellement aimé le monde qu’elle lui a donné son Fils.Les apparitions de Marie, recon-nues par l’Église, sont comme la

« prolongation » de cette présence : elle continue de croiser les che-mins des hommes pour leur don-ner Jésus, pour leur rappeler ses paroles. Car « les miséricordes de Marie sont inépuisables… La ten-dresse que la Mère de Dieu a pour les pécheurs… lui fait employer tous les moyens pour leur faire quitter le péché » (Peytieu, Mém. Just. p. 428,3). La Vierge est toute proche de Jésus, et elle l’est spé-cialement pour donner une dimen-sion plus compréhensible, humai-nement parlant, à la miséricorde du Seigneur. Y a-t-il quelqu’un qui puisse penser à Marie non miséri-cordieuse ? y a-t-il quelqu’un qui ne lise la vie de la Vierge comme une existence dans laquelle déborde le mystère de la miséricorde de Dieu ? Marie nous comprend comme per-sonne ne le fait ; elle nous accueille et console.

Mgr Renato Boccardo, secrétaire général de la Cité du Vatican, était l'invité de ce 8 septembre au Laus. Nous publions ci-dessous un extrait de l'homélie qu'il a prononcée à cette occasion.

Mgr Boccardo : « C'est l'appel à la conversion, qui retentit ici avec une urgence toute particulière ».

Marie, refuge des pécheurs...

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Vie diocésaine


Quand deux initiatives se rencon-trent, cela donne parfois une dimension originale à un évé-

nement. C’est ainsi que la journée du 14 octobre a profi té de la conjonction de plusieurs souhaits de la Pastorale familiale et du Service des missions. Ces deux mouvements souhaitaient organiser en ce mois d’octobre des journées festives de rassemblement. Finalement, elles vont s’associer. Une journée placée sous le signe de la mis-sion et plus encore de la transmission de la Parole de Dieu. Transmission dans le sens d’évangélisation, mais aussi au sein même des familles.

Un programme adapté aux familles

Le programme de cette journée qui aura lieu à la Maison diocésaine se veut adapté aux familles, et à tous ceux qui souhaitent rencontrer d’autres communautés issues de divers pays dans le département. « Le but de cette journée, c’est de mieux se connaître et de réaliser que nous formons une seule communauté », rappelle le vicaire général, le Père Félix Caillet, l’un des coordinateurs de la journée. Parmi les temps forts de la journée, le témoignage de Laurent de Cherisey. Ce père de famille est parti 11 mois avec sa femme et ses cinq enfants par-courir le monde pour rencontrer ceux qui, à la hauteur de leurs moyens, font avancer la marche du monde, et ont imaginé des initiatives qui favorisent la justice sociale.Dans l’après midi, Mgr di Falco con-firmera une quarantaine de jeunes collégiens, lors de la messe. L’occasion une fois encore de former une com-munauté et de se rassembler pour avancer vers l’unité.

Journée des familles et de la missionLe dimanche 14 octobre, une journée de fête est organisée par le service de la Pastorale familiale, et la Coopération missionnaire, à la Maison diocésaine à Gap. Une rencontre sous le signe de la transmission de la Parole de Dieu.

9h30 : accueil et temps de prière à la Maison diocésaine sous le chapiteau(toute la matinée animations pour les enfants)10h : conférence d’Agnès Auschitzka, “l’autorité en famille ?” 11h : témoignage Laurent

de Cherisey et présentation du fi lm “Passeurs d’espoir”12h30 : pique-nique familial14h30 : messe présidée par Mgr di Falco Léandri. Confi rmation de jeunes collégiens. 17h : fi n de la journée

Programme

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DossierDossier

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« Transmets la Parole que tu reçois »La deuxième quinzaine du mois d’octobre, l’Église tout entière célèbre la mission. Un mot dont le sens peut prendre plusieurs significations et qui souvent est mal compris par nos contemporains. Le temps de la mission n’est pourtant pas révolu. L’engagement et le témoignage sont plus que jamais nécessaires. Chacun à sa mesure, nous sommes tous appelés à être missionnaires.


Dossier


La mission dans le diocèse

La Semaine missionnaire mon-diale a lieu du 14 au 21 octobre 2007. Cette année dans notre

diocèse, c’est la journée du 14 qui aura davantage de relief avec l’ouver-ture de cette semaine par Mgr Di Falco au cours d’une célébration eucharistique festive dans la prairie de la maison diocésaine en collabo-ration étroite avec la pastorale des familles et les confirmands du gapen-çais. Cette « messe des missions » est une innovation chez nous. Elle témoigne du dynamisme de l’équipe fortement soutenue par notre évêque et le service de la catéchèse. Elle se

voudrait un avant-goût de la Fête de la mission que nous projetons de mettre en place avec le diocèse de Digne pour 2008. Un appel est lancé à tous les doyennés, auprès de tous les services et mouvements pour tenir en éveil permanent dans nos com-munautés le souci de transmettre la parole reçue et celui d’ouverture à l’universel. Appel qui s’adresse à tous les responsables et à toutes les bon-nes volontés qui voudraient rejoindre l’équipe de ce service diocésain qu’est la Coopération missionnaire.

Guy Para

Une mission pour chacunSouvent assimilé aux colonies et à l’Afrique, le mot « mission » reste bien actuel mais prend au XXIe siècle, un sens différent et s’applique aussi bien à notre voisin qu’aux autres continents.

Mi ss ionnaire ? moi ? Des croix de la mission fleurissent notre bocage champsaurin, héritages du

XIXe siècle. Dans mes études, mission a sou-vent rimé avec colonisation jusqu’au siècle dernier. Le temps de la mission est-il pour autant révolu ? « Transmets la Parole que tu reçois » : laissons-nous interpeller par ce thème proposé cette année par les Œuvres pontificales missionnaires-Coopération mis-sionnaire à l’occasion de la Semaine mission-naire mondiale, car nous sommes tous mis-sionnaires. Notre engagement missionnaire naît de notre baptême. Cette parole de vie qui nous est offerte, il nous faut la partager afin qu’elle porte du fruit. Cet engagement missionnaire est incontestablement lié à la rencontre personnelle avec le Christ, mais si ce compagnon de voyage prend une place privilégiée dans notre cœur, nous ressentons le besoin de partager avec d’autres la joie de cette rencontre.

La mission, un engagement qui naît du baptême.

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« Transmets la Parole que tu reçois » c’est le thème choisi par la Coopération missionnaire et que nous adoptons pour réunir dans un même élan, dans une même prière et un même engagement tous les acteurs de notre diocèse.

9 octobre 2007 N°26 Église dans les Hautes-Alpes

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Enfants, veilleurs pour le monde

Chaque jour d’octobre, les chrétiens d’un ou plusieurs diocèses, se relaient pour prier pour la mission dans le monde. La date convenue pour notre diocèse est le 17 octobre en lien avec les diocèses de : Nice, La Rochelle, Agen, Strasbourg, Arras, Limoges, Reims, Bordeaux, Nancy, Grenoble, Avignon, Seez, Chalons-en- Champagne, Lille, Pontoise.

Des livrets d’animations sont donnés dans les paroisses comme soutien pour cette prière.

La mission ne concerne pas seu-lement les adultes. Benoît XVI a rappelé récemment que « les

enfants peuvent être missionnaires et des témoins de la tendresse de Dieu » en s’appuyant sur les textes du con-cile qui déclarent que « les enfants ont une activité apostolique qui leur est propre. À la mesure de leur possibilité, ils sont les témoins vivants du Christ au milieu de leurs camarades. » Aussi le Service de l’enfance missionnaire a pour vocation d’aider les enfants à prendre conscience qu’ils sont appelés à être en communion avec d’autres, qu’ils peuvent témoigner par leur vie que Dieu nous aime, qu’ils peuvent

inviter ceux qui ne le connaissent pas à le découvrir et à l’aimer.

La prière et la missionLa famille est le premier lieu de l’édu-cation missionnaire, mais c’est un tra-vail d’équipe, de communauté auquel les groupes de catéchèse et d’aumô-nerie participent aussi. Ainsi au cours de l’année 2006-2007 six groupes de catéchèse de notre diocèse ont parti-cipé à l’opération « Enfant veilleurs pour le monde ». Les enfants et leurs catéchistes à Monêtier-les-Bains, Orcières, Embrun, Notre-Dame du Laus et Gap ont ainsi soutenu dans la prière respectivement les diocèses

de Cap haïtien en Haïti, Broken Bay en Australie, Acapulco au Mexique, Chikmagalur en Inde, Aguascalientes au Mexique et Bondoukou en Côte d’Ivoire, qui leur ont été confi és par le Service national de l’enfance mission-naire. Au-delà de la découverte de ces chrétiens d’ailleurs, de leur vie, c’est une véritable école de la prière que ces enfants ont suivie en s’engageant à prier quotidiennement, toute l’an-née, pour ces chrétiens anonymes du bout du monde, mais frères en Jésus par le baptême. Expérience exigeante mais essentielle pour épancher la soif de justice et de paix de notre monde, pour l’inonder de l’amour du Père pour ses enfants.

Séverine Amar

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Prière continue pour la Mission

Le souci de la mission doit être permanent.

RubriqueDossier


La première forme d’évangélisation est le témoignage

L’homme contemporain croit plus les témoins que les maî-tres (69), l’expérience que la doc-

trine, la vie et les faits que les théo-ries. Première forme de la mission, le témoignage de la vie chrétienne est aussi irremplaçable. Le Christ, dont nous continuons la mission, est le « témoin » par excellence (cf. Ap 1, 5 ; 3, 14) et le modèle du témoignage chrétien. L’Esprit Saint accompagne l’Église dans son cheminement et l’associe au témoignage qu’Il rend au Christ (cf. Jn 15, 26-27).

La première forme de témoignage est la vie même du missionnaire, de la famille chrétienne et de la commu-nauté ecclésiale, qui rend visible un nouveau mode de comportement. Le missionnaire qui, malgré toutes ses limites et ses imperfections humai-nes, vit avec simplicité à l’exemple du Christ est un signe de Dieu et des réalités transcendantes. Mais tous dans l’Église, en s’efforçant d’imiter le divin Maître, peuvent et doivent donner ce témoignage (70) ; dans bien des cas, c’est la seule façon possible d’être missionnaire.

Le témoignage évangélique auquel le monde est le plus sensible est celui de l’attention aux personnes et de la charité envers les pauvres, les petits et ceux qui souffrent. La gratuité de cette attitude et de ces actions, qui contrastent profondément avec l’égoïsme présent en l’homme, sus-cite des interrogations précises qui orientent vers Dieu et vers l’Évangile. De même, l’engagement pour la paix, la justice, les droits de l’homme, la promotion de la personne humaine est un témoignage évangélique dans la mesure où il est une marque d’at-tention aux personnes et où il tend vers le développement intégral de l’homme (71).

Les chrétiens et les communautés chrétiennes sont profondément inté-grés à la vie de leurs peuples, et ils sont des signes évangéliques par la fidélité à leur patrie, à leur peuple, à leur culture nationale, tout en gar-dant la liberté que le Christ leur a acquise. Le christianisme est ouvert à la fraternité universelle, parce que tous les hommes sont fils du même Père et frères dans le Christ.

L’Église est appelée à rendre son témoignage au Christ en prenant des positions courageuses et prophé-tiques face à la corruption du pou-voir politique ou économique ; en ne recherchant ni la gloire ni les biens matériels ; en utilisant ce qu’elle pos-sède pour servir les plus pauvres, et en imitant la simplicité de la vie du Christ. L’Église et les missionnaires doivent donner également le témoi-gnage de l’humilité, d’abord envers eux-mêmes, en devenant capables d’un examen de conscience au niveau personnel et communautaire, afin de corriger dans leurs comportements ce qui s’oppose à l’Évangile et défi-gure le visage du Christ.

Jean-Paul IIRedemptoris missio

Chapitre V : les voies de la mission

(69) Cf. Paul VI, Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, n. 41: I.c., pp.

(70) Cf. Conc. oecum. Vat. II, Const. dogm. sur l’Eglise Lumen gentium, n°. 28. 35. 38, Const. past. sur l’Eglise dans le monde de ce temps Gaudium et spes, n° 43, Décret sur l’activité missionnaire de l’Eglise Ad gentes, n° 11-12.

(71) Cf. Paul VI, Encycl. Populorum progressio (26 mars 1967), n° 21. 42: AAS 59 (1967), pp. 267-268, 278.

Dossier réalisé par le Service diocésain de la Coopération missionnaire. Tél. 04 92 52 34 08

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Témoignage

octobre 2007 N°26 Église dans les Hautes-Alpes 11

Une « belle randonnée » en forêt guyanaiseMgr Emmanuel Laffont, évêque de Cayenne en Guyane, a écrit à Mgr di Falco pour lui faire part de la réalité d’une terre de mission. Récit d’une randonnée en forêt guyanaise.

De Cayenne à Maripasoula en avion. Puis pirogue, avec des Amérindiens Emerillons

de Cayodé, pendant 4 jours, sur le Tampok puis la Ouaki, jusqu’au lieu-dit « Verdun ». De là, marche de deux jours pour rejoindre le « Saut Tamoury ». En tout, 60 heures de pirogue, 16 heures de marche et pas mal d’aventures sur le chemin. Il a fallu se battre contre une nature luxuriante, pousser la pirogue sur ou sous les troncs d’arbres. Nos guides se sont égarés à plusieurs reprises. On faisait à peu près deux kilomètres à l’heure.

Une population diviséeLe plus intéressant pour moi, ce fut d’abord le temps passé avec nos guides. Emerillons ou Brésiliens, ils étaient chez eux dans cette nature, se repérant au moindre indice. Nous avons mangé du caïman, chassé par eux. Ils n’ont pas eu le temps de nous faire goûter aux iguanes ni aux babouins qu’ils ont tués sur le che-min. J’ai découvert que la plupart des gens ont été baptisés par un ancien missionnaire, le père Barbottin. Mais depuis lui, plus aucun prêtre ne s’y

est rendu. Si bien que beaucoup ont rejoint l’Église évangélique. On imagine l’effet produit sur le pasteur du diocèse… Il a si peu de moyens humains à sa disposition. Puisse-t-il compter davantage sur la puissance de Dieu pour accomplir sa mission. À Camopi, j’ai trouvé une commu-nauté très divisée également, entre ceux qui se sont donnés largement à l’alcool et aux plaisirs du RMI et ceux qui veulent conserver leurs traditions séculaires. Mais tout ceci dans une indifférence très grande de la popu-lation du littoral et des autorités de l’État. Le maire actuel est désastreu-sement donné à la boisson. Il faudrait un grand changement. Mais là encore, les difficultés sont énormes. Je viens de changer le curé de Saint-Georges de l’Oyapock, avec l’espérance que le prochain s’intéressera davantage à ces populations.

Exploiter les richessesL’Oypock est un fleuve « brésilien ». Le descendre m’a permis de m’en ren-dre compte physiquement. Les cen-taines d’Indiens qui le parcourent, ne font pas le poids. Les Créoles ne s’y intéressent pas. Pour les Brésiliens,

surtout les chercheurs d’or, c’est le grand moyen de pénétration et de communication. Combien de temps allons-nous nous voiler la face ?La deuxième chose qui m’a passionné, c’est la forêt. Bien sûr, lorsqu’on mar-che, on regarde surtout ses rangers, pour éviter que les lianes ne nous fassent trébucher. On se demande alors pourquoi cette richesse formi-dable n’est quasiment pas exploitée. Nous avons là une des plus grandes richesses de la Guyane. Elle est là, silencieuse. Seuls les Amérindiens la connaissent.Mais ils sont loin de l’emplir. Il nous a fallu 6 jours de pirogue et 3 jours de marche pour relier deux villa-ges… les Brésiliens chercheurs d’or y pénètrent et nous cherchons à les en déloger, mais c’est pour retourner la nature à son vide humain… Je ne comprends pas. S’il y avait du pétrole, il y aurait depuis longtemps des rou-tes. Entre tout et rien, il y a tout de même de la marge. La Guyane ne se développera pas par le RMI et autres subventions, mais par la conquête de pays, par ses habitants. Nous sommes loin du compte.

Mgr Emmanuel Laffont évêque de Cayenne La Guyane ne se développera pas par le RMI et autres subventions, mais par la conquête de

pays, par ses habitants.

Une communauté divisée : ceux qui se sont donnés à l'alcool et ceux qui veulent conserver leurs traditions séculaires.

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« Chantons en diocèse »

Le service de la pastorale liturgique et sacramentelle du diocèse est un service actuellement soucieux de

donner aux communautés paroissiales de notre diocèse les moyens de mettre en œuvre une liturgie belle et priante.Différentes propositions et initiatives sont déjà existantes : les rencontres tri-mestrielles d’apprentissage de chants liturgiques « Chantons en diocèse » (voir calendrier ci-joint), la constitution d’un chœur diocésain, la disponibilité de certaines personnes à rencontrer les équipes liturgiques afin de les aider à améliorer ce service de la communauté et de la prière.En novembre prochain, un certain nombre de « chanteurs » rejoindront le rassemblement national « d’Ancolie » à

Lourdes (rassemblement des chorales liturgiques de France). Ce déplacement se voudrait être à la base de la constitu-tion d’un chœur diocésain, au service des célébrations rassemblant l’ensemble du diocèse (messe Chrismale, rassem-blement au Laus,…).Ce futur chœur diocésain répétera selon la fréquence d’une fois par mois. Les répétitions seront assurées par le père Bardet. Le répertoire se constituera sur la base d’œuvres de musique sacrée, en polyphonie à quatre voix mixtes.

Dates des prochains dimanches de rencontre « Chantons en diocèse » :(Ces répétitions s’adressent à toute per-sonne désireuse d’apprendre des chants liturgiques à l’usage des paroisses.)

30 septembre 2007 :26e dimanche du temps ordinaire - Gap Cathédrale 20 janvier 2008 :2e dimanche du temps ordinaire (lieu à préciser)

30 mars 2008 :2e dimanche de Pâques(lieu à préciser)

29 juin 2008Solennité St Pierre/St PaulGap N.-D. d’Espérance

Contact :

P. Jean-Michel BardetTél. 04 92 51 03 79

Le 9 septembre dernier à Saint-Disdier-en-Dévoluy, les membres du mouvement CMR (Chrétiens dans le Monde Rural) et les habitants du secteur paroissial, avec les Pères Jean-Marie Chappoy et Régis Pellegrin, ont célébré l’eucharistie autour d’une grande table fleurie.Un temps de partage en petits groupes a suivi la lecture de l’Évangile, chacun étant invité à marquer ce qui lui semble essentiel sur de petites tablettes avec lesquelles est réalisée une petite tour (de David ?).À « l’envoi », elles seront redistribuées, chacun recevant l’expression d’un autre avant que ne commence l’annonce des projets pour l’année 2007-2008 :

18 et 19 octobre à Viviers (Ardèche) : « le développement durable… Notre responsabilité ».15 novembre à Gap : ceux qui reviennent de Viviers nous font revivre la session sur le développement durable.Samedi 12 janvier 2008 à 17 h, à Eyguians célébration de l’Epiphanie. Fin janvier, à Gap : soirée débat en vue des élections municipales.Samedi 16 février à Gap, célébration de l’entrée en Carême.Samedi 12 avril à Montmaur, célébration de Pâques.Trois projets non datés : Rencontre spécifique pour les plus jeunes de nos équipes

Deuxième journée pour « les aînés » à Gap.Réflexion sur : « Vivre au mieux la retraite »Les rencontres mensuelles d’équipes ont repris début septembre.La journée se poursuit par un repas festif, une montée par le petit sentier à Mère-Église. Un temps de prière et les adieux aux Dévoluards qui nous ont si bien accueillis, clôturent cette journée d'amitié.

Gérard Motte

Contacts : Pierre Marty : tél 04 92 51 36 87André et Mado Pellegrin : tél 04 92 65 04 49Jean-Marie Chapoy : tél 04 92 45 43 75

Rencontre du CMR en Dévoluy

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Vie diocésaine

13octobre 2007 N°26 Église dans les Hautes-Alpes

Dimanche 16 septembre en présence de deux évêques (!) celui de Gap et celui de Dakar, Mgr Sarr, le Père Ludovic Frère a été officiellement installé dans la paroisse de Saint-Roch à Gap. Âgé de 33 ans, il succède au Père Jean-Marie Lefèvre, auquel Mgr di Falco a rendu hommage pour son travail et souhaité un prompt rétablissement. Le nouveau curé de Saint-Roch sera entre autres responsabilités diocésaines chargé d’organiser le voyage des jeunes aux Journées mondiales de la jeunesse en 2008 à Sydney. Mgr di Falco a rappelé la mission du prêtre, « un passeur, un pasteur, qui n’était pas à son propre service, mais au service de l’Église et de ses paroissiens ». Ajoutant que son principal défaut était qu’il travaillait trop. « J’espère que vous l’aiderez à se corriger ! ».

Le Père Ludovic Frère installé à St Roch

Denier de Saint-PierreMgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique, a adressé ses remerciements à Mgr di Falco pour les dons reçus pour le Denier de Saint-Pierre :« Vous avez récemment fait parvenir à la Nonciature apostolique, et je vous en remercie, une somme de 6 872,38 € comme participation des fidèles du diocèse de Gap au Denier de Saint-Pierre. Vous voudrez bien exprimer à tous les donateurs la gratitude du Saint-Père pour leur générosité.Le Pape, en effet, comme le Christ-Jésus lui-même lorsqu’il prêchait la

Bonne Nouvelle du Règne de Dieu (cf. Lc 8, 1-3), et comme les Apôtres dès les premiers temps de l’Église, a besoin de l’aide matérielle des chrétiens pour être en mesure d’accomplir sa mission et aussi de répondre aux nombreux appels de détresse qui lui parviennent du monde entier. C’est pourquoi il apprécie vivement l’esprit de solidarité de vos diocésains.En vous assurant de ma prière pour vous-même et votre communauté chrétienne, je vous renouvelle, Monseigneur, l’expression de mon cordial dévouement dans le Christ. »

Bon anniversaire Monseigneur !

Le 10 octobre 2007, une date importante pour Mgr di Falco ordonné évêque le 10 octo-

bre 1997 à Notre-Dame de Paris par Mgr Lustiger. D’abord porte-parole de la Conférence des évêques de France, le cardinal lui a confié la création de Radio Notre-Dame et de KTO. Mgr di Falco a toujours cherché et cherche encore à faire en sorte que l’Église soit ouverte sur le monde moderne. L’occasion pour le diocèse de Gap dont il est évêque depuis le 18 novembre 2003, de lui souhaiter un bon anni-versaire d’ordination.A noter, une messe sera célébrée le jour de son 10e anniversaire d’ordina-tion à la cathédrale de Gap à 10 h 30 en présence des membres diocésains de l’enseignement catholique.

La devise de Mgr di Falco : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Le prêtre, un passeur, un pasteur au service de l'Église.

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« Questions aux évêques »Lundi 15h30 et vendredi à 12h15 : les évêques de notre province vous présenteront à tour de rôle leur regard sur des sujets d’actualités ou des réfl exions de fond de l’Église catholique. Vous retrouverez chaque semaine à tour de rôle les évêques de Gap, Nice, Avignon, Toulon et Marseille.

« Cogi Théo, au fil des religions »Mardi à 8h38 vendredi à 7h50 et dimanche à 8h40Cinq religions (le protestantisme, le catholicisme, l’Église orthodoxe, l’is-lam, la religion juive) vous proposent de vous présenter leurs points com-muns et leurs différences.

« Questions de famille »Lundi 15h03 et jeudi 11h30Pour aider les familles à réfl échir sur des problématiques de société en lien avec la famille. Combler le défi cit d’in-formations sur ce domaine, donner des informations de fond et quelques conseils pratiques

« Catéchèse-découverte »Mercredi en direct à 15hLe Père Fournier répond en direct aux questions des catéchistes ou des enfants sur les bases de la foi chré-tienne. En suivant le parcours caté-chétique de l’année. Vos appels pen-dant l’émission au 04 92 52 05 02

« Ministère et Vocations »Lundi 11h30 et vendredi 19h30Jean Meurice interroge des prêtres, actifs ou à la retraite, religieux ou laïcs sur leurs parcours de vie et leurs cheminements dans la foi.

« Bonjour Monsieur le maire »Jeudi 12h15À quelques mois des élections muni-cipales, Lucas Peyre interroge chaque semaine les maires des communes du département pour comprendre ce qui se vit dans les villes et villages des Hautes-Alpes. Les enjeux, les joies et les diffi cultés de la fonction de maire.

Et toujours les rendez vous « classi-ques » de RCF, la prière actualité du

week-end, le journal local, la prière médi-tations (réalisée chaque semaine par des groupes diffé-rents de tout le dio-cèse !) le magazine « On en parle », Associativement vôtre, le magazine culturel, carnet de voyages…L’occasion de saluer le dévouement et la passion de toute l’équipe de la radio. Merci à ceux qui la soutiennent fi nan-cièrement ou par la prière. Sans eux, toute cette énergie ne servirait à rien.

À savoir RCF Hautes-Alpes retransmet-tra en direct la journée « Transmettre la Parole que tu reçois » le dimanche 14 octobre depuis la Maison diocé-saine.Présentation offi cielle des program-mes le vendredi 12 octobre à 18h à RCF 20, rue de l’Imprimerie.

RCF, les nouveautés de la rentréeDepuis le 3 septembre, de nouvelles émissions ont fait leur apparition sur l’antenne de la radio diocésaine. En outre le programme local est plus long et gagne 30 minutes entre 19h30 et 20h. En voici les horaires pour ne rien manquer de l’année 2007-2008 de RCF Hautes-Alpes.

Renseignements : 04 92 52 05 02RCF : 87.7 Gapençais / 92.5 Briançonnais99.3 Champsaur-Valgaudemar

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Patrimoine

octobre 2007 N°26 Église dans les Hautes-Alpes 15

En 1857, Mgr Depéry fonde l’Académie fl osalpineIl y a 150 ans que Mgr Depéry, évêque de Gap de 1844 à 1861, a fondé l’Académie fl osalpine pour développer l’esprit chrétien littéraire et artistique.

Évêque depuis treize ans, Mgr Jean-Irénée Depéry fonde, en septembre 1857, l’Académie

fl osalpine. Ce nom rappelle celui de l’Académie florimontane, cofondée par saint François de Sales en 1607 et restaurée en 1851 à Annecy. Cette infl uence est, probablement, due au fait que Mgr Depéry suit une partie de ses études en Savoie, au séminaire de Chambéry et qu’il y a enseigné.Le fondateur de l’Académie lui a donné le sous-titre de Société des Amis chré-tiens. Il souhaite que se développe « l’esprit chrétien dans les lettres, l’esprit chrétien dirigeant toujours la plume des écrivains » grâce à l’Acadé-mie. Elle est placée sous le patronage de saint Irénée, qualifi é de docteur et de martyr.

Mgr Depéry, grand maître de l’Aca-démie, la préside et l’administre. Elle est composée de deux comités, l’un à Embrun (au petit séminaire) et l’autre à Gap. C’est sous sa responsabilité, par exemple, que l’évêque publie les cons-titutions du synode de 1853.

Une société d’érudition localeDes travaux réalisés par les membres de l’Académie se trouvent dans ses archives, notamment une curieuse étude intitulée mémoire sur la fabri-cation des fromages de Roquefort et sur le régime des troupeaux du Larzac (Aveyron). Les poèmes, sont nom-breux dont l’œuvre de Guzman Bette La Fête Dieu, cet auteur travaillant au ministère de l’Intérieur, à Paris. L’histoire a une place toute particu-lière dans les travaux de cette société. Un texte sur le passage d’Annibal sur le territoire des Hautes-Alpes, et une reproduction de l’inscription funé-raire de Serres se retrouvent dans les

archives de l’Académie fl osalpine.Une ultime séance, en 1863, a lieu après le décès de son fondateur (1861), sous la présidence du nouvel évêque, Mgr Bernadou. Ensuite, cette acadé-mie s’étiolera peu à peu… pour n’être plus qu’un lieu d’érudition pour les petits séminaristes d’EmbrunLes archives diocésaines conservent une partie des papiers de cette acadé-mie. Ces archives ont pour intérêt de montrer la constitution d’une société savante dans un département qui n’en était pas doté. Elles éclairent sur les relations entre l’Église locale et l’éru-dition dans un département alpin. Ce fonds était conservé, jusqu’en mars 2006, à Notre-Dame du Laus avant d’être versé aux archives diocésai-nes. Aujourd’hui, ces documents, qui représentent une boîte d’archi-ves, sont consultables aux archives diocésaines.

Luc-André Biarnais, archiviste diocésain

Inscription funéraire du milieu du XIVe siècle à Serres.

Mgr Jean-Irénée Depéry.

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Nous pouvons voir le monde à lumière de ta résurrectionJésus Christ, tu es vivant et nous pouvons voir le monde à ta lumière.- Nous prions pour tous ceux qui travaillent à l’unité visible de ton Église.- Nous prions pour ceux qui rencontrent des personnes d’autres religions et engagent le dialogue.- Nous prions pour ceux qui luttent pour la justice et abattent les murs de l’exclusion, pour ceux qui cherchent à résoudre les conflits sans violence.

- Nous prions pour ceux qui recherchent un style de vie convivial avec toute la création, pour ceux qui dans le monde résistent au pouvoir de Mammon et s’engagent pour un juste partage des ressources entre tous.- Nous prions pour le Rassemblement œcuménique de Sibiu et les rencontres, partages, engagements qu’il continue de susciter.La lumière du Christ brille pour tous. Elle est espoir et renouvellement de l’unité en Europe.

European Ecumenical Group (EEG), Graz 1997

Prier avec Sibiu Le troisième rassemblement œcuménique qui a eu lieu les 7 et 8 septembre a donné l’occasion aux chrétiens de différentes confessions de prier ensemble. Parmi les prières provenant de différentes traditions ecclésiales, en voici une qui a été faite à Graz en 1997.

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