pmaak maritiem Erfgoed ok
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Le vieux port de pêche de Blankenberge a évolué vers unport de plaisance, luxueux et moderne où en toute sai-son, il est extrêmement agréable de passer du temps.Situé à proximité du cœur de la ville, le port de plaisan-ce de Blankenberge est un endroit unique sur la côtebelge, grâce à son superbe emplacement et aux débar-cadères attirants. Le cœur palpitant de la ville, la plage etles dunes font de ce port un endroit unique superbe.
Dans et autour du portde plaisance, le visi-teur trouvera de nom-breux témoins dupassé maritime deBlankenberge. Avec leprojet ‘HéritageMaritime de Blanken-berge’, le conseilmunicipal veut que lepublic puisse accéderà ces témoignages.Suite à cet exposé, levisiteur voudra sûrement en savoir plus sur la fascinantehistoire maritime de Blankenberge.
En même temps, le projet ‘Héritage Maritime deBlankenberge’ est un hommage au passé riche mais sou-vent rude des pêcheurs de la ville.
DE BLANKENBERGE
PATRIMOINE MARITIME
DE BLANKENBERGE
PATRIMOINE MARITIME
PatrimoineMaritime deBlankenberge
Témoins du passé maritime
Le port deBlankenbergeAutrefois la pêche était la source de revenus la plus importante àBlankenberge. Pourtant, rien n’indique que Blankenberge disposait d’un portde refuge et ceci bien que les activités de pêche en avaient grand besoin.Les travaux dans le port démarrèrent seulement en 1863. En 1871, le portde refuge était opérationnel. Mais, dès le début, il y avait des problèmes:pour les barques, il était presque impossible de naviguer lors des grandsvents de l’ouest. En outre, tirant d’eau était insuffisant pour les bateaux àquille fixe. En 1912, il y eut des plans pour établir un nouveau port sur le côtéouest du chenal actuel. Le projet fut revu après la première guerre mondia-le, mais finalement, par manque de fonds, il fut abandonné.L’industrie de pêche connut un recul constant entre les deux guerres. En1928, la flotte de Blankenberge comptait encore 41 bateaux, et en 1937, lenombre était descendu à 20. En juin 1944, l’infrastructure complète du portfut détruite par les Allemands.Dès lors, la question était de savoir si le port de Blankenberge devait êtreconservé. Finalement, la décision fut prise de le conserver et de le restaurermais…les bateaux des pêcheurs-qui avaient quitté les lieux à la fin de laguerre-sur ordre des forces d’occupation, ne revinrent plus et la fonction por-tuaire disparut.Ce fut pendant la période 1953-1954 que quelques personnes proposèrent laconversion en un port de plaisance. Le conseil communal y vit un nouvelavenir pour le port et reçut, dès 1955, l’autorisation pour établir unepremière estacade. Le chenal fut dévasé et le 9 juilliet 1995, le port deplaisance de Blankenberge fut inauguré en présence de multiples personna-lités.Le nombre de yachts connut une forte croissance, de nouvelles estacadesfurent placées et l’ancien port de pêche fut saturé.Dans la seconde moitié des années 60, l’idée vint d’utiliser le bassin de chas-se de mer comme port de plaisance.
Le phareLa plupart des lieux de pêche de notre côte flamande disposaient déjà d’unphare servant de point d’orientation pour les pêcheurs. L’information la plusancienne du phare de Blankenberge date du début du 14ème siècle.Jadis, le phare était composé de simples constructions de briques, posées surune dune, dans lesquelles on trouvait un grenier en pierres et une grille surlaquelle on posait de la paille. A partir du 18ème siècle, on y brûlait du char-bon pour que les pêcheurs sur mer puissent retrouver leurs routes.Suite à la construction du port de refuge de Blankenberge un nouveau pharefut construit. Il fut inauguré en 1872. Les Allemands ont fait exploser cetteconstruction en 1944. Le phare actuel en béton date d’après la deuxièmeguerre mondiale (1951).Le phare contenait entre autres un espace qui servait d’habitat et de bureaupour le garde-phare et sa famille.Le style nous rappelle la période del’entre-deux-guerres. Actuellement,ce phare n’est plus habité et il estentièrement commandé de maniè-re automatique.Le phare de Blankenberge est leseul de la côte flamande qui soitouvert au public. Il est possible devisiter l’édifice lumineux sous réser-ve d’être accompagné d’un guide. Aenviron 30 m de hauteur, de l’étageen dessous, la vue sur la mer, lesdunes et les polders est magnifi-que.Pour cause de rénovation le phareest fermé jusque 2012.
L’Association MaritimeL’ Association Maritime, un club d’amis passionnés par la vie maritime, a reçuen 1994 l’autorisation d’aménager un “musée de la mer” ainsi qu’un centred’information nautique pédagogique au sein du phare.Les salles du phare accueillent aujourd’-hui de nombreuses reliques de l’histoiremaritime:un feu de mouillage, des rames, desoiseaux empaillés, des lampes de sig-nal, des cannes à pêche, des tenues dematelots, des vieilles cartes marines...Chaque objet est conservé soigneuse-ment et a reçu une place intuitive dansle musée. Dans l’escalier du hall sontexposées des photos de vieux pêcheurs de Blankenberge.En regardant attentivement le musée on découvre qu’il est bien plus qu’unsimple entrepôt. C’est une sorte de monument pour les héros de la mer.Il y a un petit mémorial où l’explorateur du monde des océans- ‘Staf Versluys-reçoit une place exceptionnelle et où l’on trouve également des épitaphesportées en l’honneur de Jacques Brel, ami et contemporain de Versluys.Pour cause de rénovation, le musée est fermé jusqu’en 2012.
Chantier navalJan Vandamme -Hangar ScuteEn 2006 le chantier naval Jan Vandamme, se situant Place de la Libération15, fut mis en service. L’entreprise est une filiale du chantier ‘ConstructionNavale Traditionnelle Vandamme-Hutsebaut’ de Zeebruges. A la tête decelle-ci se trouve le constructeur naval renommé Jan Vandamme. L’entrepriseest spécialisée dans la rénovation, la restauration, la réparation et l’entretiende navires en bois. Il arrive régulièrement que la restauration d’un bateautrès ancien ou détérioré se transforme en une réparation totale du bateau.Quelquefois certaines pièces originales sont réutilisées. Le but du chantiernaval est de faire honneur aux anciennes traditions de construction debateaux et de les exposer.
Les cabines de plageLes cabines de plage sont indissociablement liées à la plage deBlankenberge. Des répliques de cabines de plage historiquesont été construites d’après un plan, datant de 1940, conçu parl’architecte-géomètre Julien Heyneman.
Les quatre premières cabines de plage «Cabines Mobiles»apparurent déjà en 1838 sur la plage de Blankenberge. L’usagede ces cabines de plage pour des bains de sel provientd’Angleterre.Le métier de plagiste n’était pas à sous-estimer: il se levait tôt le matin ettravaillait jusqu’au crépuscule au service des baigneurs. Le plagiste et seshommes tiraient les cabines au-delà de la ligne de la marée, afin que lesbaigneurs puissent se déshabiller loin des regards curieux. Les baigneurspouvaient être assistés par un accompagnateur qui les aidait dans la curethermale en les arrosant d’eau de mer, lors de l’immersion dans l’eau, ou enleur offrant de l’aide dans les vagues. La littérature médicale et les publica-tions de vulgarisation ne faisaient pas uniquement éloge des qualités del’eau de mer mais décrivaient également la manière la plus adéquate deprendre un bain de sel de mer: l’arrosage, l’immersion, les mouvements desvagues, et une cure d’air de mer étaient fortement recommandés. Un ticketde bain donnait droit à un maillot et à une serviètte de plage obtenus chezle loueur de cabines, qui devait laver le linge et le faire sécher à la corde àlinge.Les cabines de plage sont apparues, à partir de juin 1872, dans des teintesmulticolores, probablement à cause du grand nombre de cabines et du faitque les baigneurs éprouvaient des difficultés à retrouver la leur.L’accroissement du nombre de plagistes ainsi que l’attribution d’un emplace-ment sur la plage, finit par créer du mécontentement et des tensions. Poury remédier, dès 1853, il fut recouru au tirage au sort pour déterminer l’en-droit, le «lot».
Le Paravent (De Paravang)
Pour les baigneurs d’autrefois,se promener et profiter tranquil-lement du plein air constituait lasource préférée de détente. Celoisir récréatif, en vue d’unebonne santé, fut à la base dequelques constructions publi-ques comme le brise-vent auport de plaisance deBlankenberge datant de 1908.Dans l’art architectural, ce brise-vent ou ‘le paravang’ - mot populaire dérivé de «paravent» -, est un belexemple d’une construction éclectique du début du 20ème siècle.Ce double couloir ouvert est composé de supports en fonte et de sailliesentre lesquels se trouvait une paroi en verre, avec des bancs en bois. Leparavent possède un joli couvre-toit de style néogothique avec un esprit exo-tique marqué. Observez les tuiles vernies et les tuiles faitières avec desmotifs de coquillage marquées de petites tours pointues de style gothiqueet un ornement de feuillets enroulés en spirales. Le paravent deBlankenberge est un témoin du temps du tourisme balnéaire élitaire. Maismalgré le changement manifeste dans les habitudes des vacanciers, cebrise-vent reste toujours un point de rencontre, où les habitants et les tou-ristes de Blankenberge peuvent s’asseoir, en admirant le port de plaisanceou le parc Léopold.
Le monumentConscience
Le monument, datant de 1912, rendhommage au centenaire de la
naissance de Hendrik Conscience.Dans les années soixante-dix du
19ème siècle, l’écrivain demeuraitrégulièrement dans la vielle ville depêcheurs comme baigneur. Armateuret propriétaire, Victor Dumon qui créaquelques projets pour un nouveauport de refuge sur le côté ouest du
chenal avant la 1ère guerre mondialefut également le mécène de cemonument. Celui-ci montre un
portrait très similaire de Conscienceet porte en épitaphe «Il apprit son
peuple à lire».
La petite Maisonde MajutteJusqu’ en 1900, la rue Breydel à Blanken-berge fut habitée exclusivement par denombreuses familles de pêcheurs. En cestemps-là, il existait une communauté depêcheurs avec 66 petites maisons typiqueset deux bistrots. Les enfants y fourmillaient.La rue a une longue histoire en tant quecentre de la traditionelle activité pêche etétait très pittoresque. La ruelle aboutissaitsur une dune qui offrait un abri pour les habitations de pêcheurs se trouvanten contrebas. Les habitants de ces petites maisons de pêcheurs demeuraientprès des barges qui furent tirées sur la plage.De l’ambiance des pêcheurs d’autrefois témoignent encore deux petites mai-sons “protégées”: le N° 27 et le N° 10, la pittoresque Petite Maison Majutteavec son petit pignon blanc. Elle est posée sur des fondations peu profondes:trois pierres dans la profondeur du sable de la dune. Il faut baisser la têtepour passer la double porte de «l’étable à vaches», se situant deux marchesplus bas. Partout le travail naval est reconnaissable dans l’étayage des pou-tres.A l’intérieur de la maison se trouvent des poutres de toutes essences de bois:l’orme, le chêne et l’épicéa. Une petite fenêtre courbée donnait vue sur lesdunes. Un manteau de cheminée, composé de carreaux du vieux Delft,domine la résidence. Dans la cheminée se trouve une vieille inscriptionremarquable, une épitaphe. Le plancher est couvert de petits carreaux rou-ges cuits. Dans la cuisine se trouve un deuxième feu ouvert avec à nouveauun grand manteau de cheminée et un «puits de saumure» maçonné muni d’un couvercle de bois. Sur les poutres, au dessus de la cuisine, se trouve uneplanche provenant d’une barque de Blankenberge, probablement échouée,comme seul vestige du navire historique. Une poutre impressionnante enbois soutient le toit de tuiles de Boom et possède un grand espace de gre-nier. La maison reste fraîche en été et chaude en hiver.Personne, ni même cette petite maison, ne vous dévoile son âge. La maisonfut habitée durant de nombreuses générations par la famille de pêcheurs DeBruyne, les «Majutte». Le dernier pêcheur y habitant était Pee Majutte.
La corporationpoissonnière”De Vrye Visscherye”Nous cherchons probablement tous d’ où où nous venons… et quelles étai-ent les coutumes typiques de nos ancêtres,… Les racines de Blankenberge setrouvent toujours dans la pêche. Aujourd’hui, Blankenberge n’est plus le petitlieu de pêcheurs sur la côte flamande d’antan. Ce sont les groupes folklori-ques qui ravivent les souvenirs de l’époque. Le groupe folklorique de pêche“De Vrye Visscherye” en fait partie. L’association existe déjà depuis vingt anset nous fait découvrir divers anciens métiers artisanaux. Tous les membressont vêtus de manière typique: les hommes de pantalon marin bleu, d’unblason, d’un foulard et d’une casquette de pêcheur. Les femmes d’une juperouge couverte d’un tablier, d’une blouse avec une écharpe sur les épauleset du traditionnel bonnet blanc. «Vrye Visscherye» est présente à de nom-breuses activités, dont la cérémonie annuelle de la bénédiction de la mer, lepèlerinage de Meetkerke et la procession de Wenduine. Les Fêtes folklori-ques du Port et les Fêtes du «Paravang» figurent elles aussi à l’ agenda.
La Chorale ShantyDébut 2000, dans l’ombre du quartier du port, la«Chorale Shanty Blankenberge» vit le jour. En effet,notre patrimoine maritime ne se limite pas qu’audomaine du palpable. Nous devons égalementchérir notre langue, notre dialecte et nos chansons.La Chorale Shanty est une chorale masculine nousapportant le répertoire universel des Shanty prove-nant des quatre coins du monde, ainsi que des chan-sons flamandes des marins. Les Shanty sont des chansons qui se chantaientjadis au bord des grands bateaux à voile pour égayer le travail. L’hommeShanty était le chanteur principal qui dictait le rythme. C’est sur ce tempoqu’on remontait l’ancre, levait les voiles et frottait le pont. Le dialecte deBlankenberge s’est conservé jusqu’ à ce jour dans la communautéfermée des pêcheurs, dans son timbre unique et il est lardé de mots spéci-fiques et d’ expressions marines.La Chorale Shanty de Blankenberge est devenue une valeur sûre pour denombreux événements maritimes aussi bien chez nous qu’à l’étranger. Lachorale est composée de plus de quarante chanteurs et de trois accordéo-nistes pour l’accompagnement, tous vêtus de tenues typiques de marins dela population de pêcheurs. L’équipage complet écoute comme un seulhomme sa dirigeante féminine, Annemie Bourdon.
www.shantykoorblankenberge.be
Les estacadesLes estacades font partie de l’infra-structure du port et marquent le che-nal. Ces deux constructions, et plusparticulièrement l’estacade orientale,ont toujours été une attraction tou-ristique importante.Il y avait la promenade sur l’estacadeoù l’on pouvait se rafraîchir, observerle spectacle des vagues et admirer lelittoral pittoresque. Ces estacades en bois devaient régulièrement êtrerenouvelées, et après leur destruction par les Allemands à la fin de ladeuxième guerre mondiale, elles furent reconstruites.L’estacade orientale en bois date du début des années cinquante.L’occidentale en béton et date des années soixante-dix.
Patrimoine Maritimede BlankenbergeRédaction et photosGroupe de travail Patrimoine Maritimede Blankenberge
CarteVille de Blankenberge
Création et impressionDrukkerij Callier, Weststraat 96-100, B-8370 Blankenberge - 050 41 17 26
EditeurVille de Blankenberge avec l’aide du Groupe de travail Patrimoine Maritimede Blankenberge
Sources consultéesBilé, E. (1971) Blankenberge, een rijk verleden, een schone toekomst.
Ed. Ville de Blankenberge.Boterberge, R. (1994) Brochure Promenade du Port à Blankenberge.
Ed. VVV Blankenberge avec l’aide du Conseil culturel de BlankenbergeBoterberge, R. (2003-2006) Van Zeebad tot Badstad (2 parties). Ed. DexiaBoterberge, R (2010) Geschiedenis van het Blankenbergse visserijbedrijf.
Ed. Ville de Blankenberge e.a.
La Promenade du Portà BlankenbergeEn 1994, la Promenade du Port fut inaugurée àBlankenberge. En se promenant, à partir du ParcLéopold et en traversant la digue, le chenal, l’an-cien et le nouveau port de plaisance, on peutfaire une véritable excursion de découverteshistoriques dans ce lieu magnifique qu’est la villede Blankenberge.La brochure sur la Promenade du Port deBlankenberge est disponible au Centre del’Office du Tourisme (VVV).Pour plus d’informations concernant lePatrimoine Maritime de BlankenbergeCentre de l’Office du Tourisme (VVV),Koning Leopold III plein 8370 BlankenbergeTel. 050 41 22 27 – 050 41 29 [email protected] - www.blankenberge.be
Ebbe & Vloed(Marée basse & Marée haute)
Ebbe & Vloed est également un groupe folklorique de pêcheurs, créé en1982. Le but était et est toujours d’assurer la pérennité et la propagation desanciennes traditions des pêcheurs et des métiers artisanaux. Les membres«d’Ebbe & Vloed» sont vêtus desplus anciennes tenues depêcheurs datant d’avant 1900:des chemises rouges avec bretel-les blanches, un large pantalonnoir muni de deux pièces demonnaie cousues et des chaus-settes rouges. Ebbe & Vloed rendhommage de différentes maniè-res à l’ancienne activité de pêchede Blankenberge.
Le bassin de chasse etla maison d’ecluseLe bassin de chasse, actuellement une partie du port de plaisance, est inclusdans l’infrastructure du port. Celui-ci était un grand réservoir d’eau, ayantune superficie de 6 ha, qui se remplissait en cas de marée haute. Quand leplus haut niveau d’eau était atteint, les portes de l’écluse se fermaient pourensuite, en cas de marée basse, déverser l’eau épargnée dans le chenal, c.-à-d. rincer le sable résiduel du chenal vers la mer.L’éclusier annonçait traditionnellement, à l’aide de sa trompette, l’ouverturedes sas et le déversement. Pour prévenir, une demi-heure avant le déverse-ment, il brandissait un panier fixé à un mât près des sas. Une fois la demi-heure écoulée, l’éclusier se plaçait à un poste stratégique du chenal, et endeux coups de trompettes en direction de la mer, et deux en direction duport, les écluses s’ouvraient. Ce spectacle au chenal se joua pour la dernièrefois le 11 août 1976.
A l’avant un toit était cloué servant d’abri pour l’équipage. Il y avait un petitréchaud et un bac à charbon pour se réchauffer, faire du café et faire cuiredu poisson. A l’arrière, un caisson était cloué sur lequel le premier officiernaviguait à l’aide de son gouvernail. Ce dernier était appelé «le gouvernaildu pêcheur», qui dépassait partiellement du tirant d’eau du bateau, et quipouvait être relevé dans les eaux peu profondes.
L’équipage se composait généralement de 5 personnes: le second de navi-re, 3 marins-pêcheurs et le mousse.
Le B1 Saint-Pierre a été remis à l’eau, jouissant d’une attention massive, le10 septembre 1999.Le Saint-Pierre est actu-ellement en réparation,au sec, à ScheepswerfJan Vandamme –Scuteloods. Sa remise àflot est prévue pour2011.
www.descute.be
DE BLANKENBERGE
PATRIMOINE MARITIME
Les travaux démarrèrent à la fin des années soixante-dix et le 21 juin 1980,cette nouvelle partie du port de plaisance fut rendue accessible. Dès lors,Blankenberge put accueillir environ 750 yachts à voile.Le chapitre le plus récent du passé du port de Blankenberge fut écrit en2000. Une expansion du port offrit de la place à 250 yachts à voile supplé-mentaires. L’environnement du port de plaisance fut métamorphosé: ledébarcadère au nord fut rénové et le petit lambeau de terre près de la mineà poisson disparut. Un nouveau sentier de promenade fut aménagé et l’ave-nue Franchomme reconstruite. Le port de plaisance élargi, donnant lieu à1000 postes d’accostage, fut rendu officiellement public le 21 mai 2004.
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La jetée - Le PierLa première jetée de Blankenberge était une construction en fonte qui futétablie en 1894, sur l’initiative de l’ingénieur E. Wyhowski. Le projet prove-nait de l’architecte Emiel Hellemans. Le 30 octobre 1914, les Allemandsincendièrent la jetée, qui pouvait servir de tête de pont pour les troupesennemies. Après la guerre, de 1931 à 1933, la ville, reprenant la concessionde la jetée, se mit à construire une nouvelle jetée en béton de style déco,selon les plans de Jules Soete.Le bâtiment principal fut rénové profondément entre 1999 et 2003.
La Flotte ClassiqueCe que représente la pêche pour Blankenberge est souvent assimilé à unensemble de sentiments, un moment du passé, un événement historique.Jadis, la pêche était l’activité principale. Tout gravitait autour de la pêche, dumarché aux poissons, de la voile, du transport, du colportage, etc.L’association ‘La Flotte Classique’ est active depuis 2000. Cette flotte est com-posée de navires ou de répliques classiques appartenant à des profession-nels de la voile partageant les mêmes sentiments pour les vieux bateaux.
La statue dusecond du navire’Le Timonier’(Sterken Dries)
Non loin du phare, à la fin de la digue, et à l’entréedu port se trouve la statue du timonier. La statuedate de 1960. Elle fut érigée en l’honneur despêcheurs de Blankenberge, à partir d’un modèle enplâtre créé par le sculpteur Guillaume Charlier en l’an 1900.Le monument, qui représente un pêcheur au gouvernail, est populairementappelé “Sterken Dries”. «Sterken Dries» était le prénom ou le surnom ducélèbre pêcheur Andries Jurewyts, qui vécut de 1818 à 1896.Chaque année, lors des fêtes folkloriques du port, un hommage est renduaux marins décédés. Des fleurs sont déposées au pied du monument et tou-tes les confréries maritimes témoignent, de par leur présence, leur respectpour la mer. La mer qui donne, la mer qui prend.
Les fêtes folkloriquesdu PortChaque année, pendant le weekend de l’Ascension, sont organisées «lesfêtes folkloriques du Port» afin de faire revivre l’ambiance maritime d’autre-fois. Ces fêtes sont devenues le succès touristique par excellence. Pendantquatre jours les habitants et touristes peuvent profiter d’une large gammed’activités. Il y a la Foire du Port, le North Sea Folk et Shanty Festival, denombreuses expositions et démonstrations. Le dimanche, la Parade desPêcheurs traverse la ville.
Le Musée maritimeDe Scute
Le Centre de laBelle EpoqueLa Belle époque n’est pas une époque stylistique des arts, mais une époquehistorique qui se situe entre 1870 et 1914. Durant cette période,Blankenberge acquit une notoriété européenne comme ville balnéaire.L’objectif principal du Centre de la Belle Epoque est la mise en valeur et l’ex-position, l’ouverture, et la promotion du patrimoine architectural maritimeet socioculturel provenant, entre autres, de la période de la Belle Epoque.
Les bunkers de ladeuxième Guerre mondialeSur le côté ouest du chenal se trouvent un bunker d’artillerie ainsi qu’unbunker destiné au personnel. Ce sont des vestiges du SupportBlankenberghe-Mole qui avait pour but de défendre le chenal. Un peu plusloin se trouve un Tobruk, unique dans son genre, car son entrée se trouve àl’arrière et non sur le côté.
A l’étage supérieur du chantier naval JanVandamme – se situe le Hangar Scute qui estun musée concernant la barque et les activitésde pêche de Blankenberge. Hors la contribu-tion du patrimoine de l’asbl De Scute, des piè-ces privées ou prêtées et des éléments impor-tants de la collection Bayot sont égalementintégrés.
La barque de BlankenbergeB1 Sint-Pieter (Saint-Pierre)
Presque un siècle après le retrait de la dernière barque ou barge de la navi-gation, un groupe de personnes enthousiastes d’origines diverses ont con-struit une réplique de la barque de Blankenberge: le B1 Saint-Pierre.Blankenberge n’avait pas de port de refuge et les bateaux devaient s’échou-er sur la plage. En cas de fortes vagues, ces barques se heurtaient sur laplage. Les barques de Blankenberge étaient donc construites solidement.Elles mesuraient plus de 11 mètres de long, 5 mètres de large et elles avai-ent une profondeur de 3 mètres, le fond ne se trouvant qu’à 1 mètre sous leniveau de l’eau. La barque n’avait pas de quille mais avait sa propre planchede quille solide. Sur cette planche se trouvait une lourde poutrelle en chênesur laquelle étaient fixées des planches en bois d’orme de la peau à l’enve-loppe extérieure.La proue, relativement arrondie, symbolisait fortement l’image de la barquede Blankenberge.Elle disposait de deux mâts, faciles à baisser: un grand mât d’environ 13mètres et un petit mât ou mât de misaine d’environ 6 à 7 mètres. Sur le som-met pointu du grand mât se trouvait un axe en fer, autour duquel tournoyaitune girouette au fanion rouge.Les voiles carrées étaient pendues à des vergues. Etant donné que ces ver-gues étaient fixées au mât sur le tiers de leur longueur, elles pendaient unpeu de manière oblique. Les voiles de coton gorgées d’eau et surtout les ver-gues étaient lourdes de sorte qu’elles devaient être soulevées à l’aide depoulies. Puisque la barque de Blankenberge ne possédait pas de quille, lebateau dérivait fortement pendant la navigation. Pour empêcher ces dérives,le bateau avait deux palonniers, un palonnier suspendu au-dessus de chaquecôté de la coque. Le palonnier, qui est sous le vent, est toujours descendu.Les pêcheurs fixaient les palonniers avec des cordes sur le bord du navire àtrois bittes d’amarrage. Quand la barque changeait de route et que le ventarrivait dans l’autre sens, l’équipage devait descendre les voiles, soulever lepalonnier d’un côté et, simultanément, soulever les voiles et descendre lepalonnier de l’autre côté. Non, ce n’était pas facile de naviguer sur une tellebarque.La barque de Blankenberge était en grosse partie un navire ouvert sans pont.
maison du chef-éclusier
Le Cotre-PiloteLes cotres étaient construits, chez nous et dans nos pays voisins, du 17èmeau 19ème siècle. Ces bateaux à voiles en bois ne sont pas exclusivementdestinés à être des Cotre-Pilote mais également des navires de pêche.La réplique d’un Cotre-Pilote du 19ème siècle est également construite enchêne. Il mesurera environ 16 mètres de long, 4,6 mètres de large et il auraune profondeur de 2,8 mètres. Le Cotre-Pilote était un bon voilier, maniable,disposant d’une surface de voile de 140 m². Il pouvait accueillir 10 membresd’équipage et parcourir de grandes distances.Toute la structure du Cotre-Pilote était supportée par des barres intermédiai-res allant de la proue à la poupe, par-dessus la quille. Là-dessus étaientposées 38 poutrellessolides en chêne assu-rant l’ossature de lacoque. Le pont estcomposé de planchesen orme. Pour l’instantle Cotre-Pilote est enconstruction.
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Le bateau podiumB 606 VictorineCe “demi-bateau tranché” est le navire jumeau du B72 Jacqueline-Denise.Contrairement au B72 Jacqueline-Denise, le B606 Victorine possède un boîtierde direction. Ce qui démontre la transition vers des navires modernes avecmoteur et commande à partir d’un boîtier de direction.Le capitaine du B606 s’appelait «Bertje Puupe», Albert Goes de son vrai nom.A Blankenberge des surnoms sont souvent utilisés dans le milieu despêcheurs. Le navire était nommé d’après sa mère, Victorine.Après la deuxième Guerre Mondiale le numérotage des bateaux pêcheurschangea en fonction de leur port d’attache. Les navires de pêche àBlankenberge commencent par le 601.Le bateau podium fait également honneur aux bateaux de Blankenberge des«grandes campagnes de hareng» de la deuxième guerre mondiale qui pas-saient sur les mines placées le long de notre côte, et aux membres d’équipa-ge courageux qui y ont perdu la vie: le B24, le B32, le B36, le B65 et le B121.
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le crevettier B72Jacqueline-DeniseCe crevettier magnifiquement restauré a connu un passé tourmenté. LeJacqueline-Denise est un navire en bois qui fut construit au chantier Borreyà Ostende. Le placement des quilles eut lieu en 1939 mais le navire ne futcomplètement achevé qu’en 1942.Le navire faisait partiede la flotte de pêchejusque ‘à fin 1951. Puis,le Jacqueline-Denise futvendu et utilisé entreautres comme navire deplaisance en Flandrezélandaise (Zeeuws-Vlaanderen). Au coursdes années 80, le navi-re retourna àBlankenberge en trèsmauvais état. Pour nepas détériorer cette pré-cieuse pièce maritime,le conseil municipaldécida de restaurer leJacqueline-Denise pourle déclarer ensuite navi-gable. Cela eut lieu auchantier navalVandamme-Hutsebautà Zeebruges entre juin2005 et avril 2006.Le navire mesure 14,10mètres de long, 3,60 mètres de large. Il a une profondeur maximale de 1,65mètres et une capacité de charge de 18m³. Un moteur diesel moderne de130 pk remplace le moteur auxiliaire original de 34 pk mais, pour le reste,le navire restauré fut réalisé à l’image de l’original. Il dispose de deux mâtsavec flèche et fourche et la navigation se fait à l’aide de la barre.Ce crevettier est un des seuls navires de la flotte maritime belge qui survé-curent, ce qui lui confère une grande valeur historique. C’est un bateau typi-que de l’entre-deux-guerres. La forme de la coque, la carène, quille et calede la proue sont typi-ques de cette époque.Le navire symbolise latransition de la pêche demer avec bateaux à voi-les vers des naviresmotorisés.
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