Mars 2008 Le Liahona - La feuille d'olivier · Randall J. Pixton Directeur de l’impression :...

Le SeigneurJésus-Christ

É G L I S E D E J É S U S - C H R I S T D E S S A I N T S D E S D E R N I E R S J O U R S • M A R S 2 0 0 8

Le Liahona

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PUBLIÉ AVEC LA PERMISSION DE M. ET MME BLAKE RONEY

Table des matières

MESSAGES

MESSAGE DE LA PREMIÈREPRÉSIDENCE

4Nous témoignons de Jésus-Christ

GORDON B. HINCKLEY,PRÉSIDENT DE L’ÉGLISEQuoi que réserve l’avenir, le Rédempteur du monde est là, sûr et certain.

MESSAGE DES INSTRUCTRICES VISITEUSESChoisissez et présentez unarticle qui répond au mieuxaux besoins des personnes àqui vous rendez visite.

MAGAZINE

8Il vit ! Le témoignage des prophètes modernesLes quinze présidents de l’Église de Jésus-Christ des Saints

des Derniers Jours ont tous témoigné du Sauveur.

12Qui est Jésus-Christ ?BOYD K. PACKER

Il est notre Seigneur, notre Rédempteur, notre Avocat auprèsdu Père. Il nous a rachetés au prix de son sang.

20« Je suis le chemin »DAVID A. EDWARDS

Le pain de vie. La lumière du monde. Le vrai cep. Le bon ber-ger. Quand il a dit: « Je le suis », Jésus nous enseignait qui ilest et ce qu’il fait pour nous.

Quand vous lisez les récits scripturaires sur sa vie et

son ministère, vous vous rendez compte combien Jésus-

Christ a incarné l’amour. Il a guéri et béni les gens. Il

a regardé au-delà des faiblesses humaines pour voir le

cœur, offrant espoir, guérison et pardon par son minis-

tère, ses enseignements et son grand sacrifice expiatoire.

Ce même Sauveur, le Fils de Dieu, est vivant. Il

connaît notre cœur et nous aime. Il est compatissant

et désire nous bénir. C’est le message de ce numéro du

magazine. Vous le trouverez dans les paroles des pro-

phètes et des apôtres contemporains, qui enseignent qui

est le Christ et ce qu’il nous offre. Vous le trouverez aussi

dans le témoignage de gens ordinaires dont la vie a été

bénie parce qu’ils ont accepté l’invitation du Christ de

venir à lui, de recevoir ses enseignements et de le suivre.

Nous vous invitons à étudier ces messages en vous

aidant de la prière, de les prendre à cœur et de les

faire connaître autour de vous.

—La rédaction

4 42

SUR LA COUVERTUREPremière page de couverture : Détaildu tableau de Carl Heinrich BlochLe Christ à l’enfant. Dernière page de couverture : Photo de lys, MatthewReier.

B I E N V E N U E D A N S C E N U M É R O S P É C I A L

MARS 2008 • VOLUME 9 • NUMÉRO 3

53Étais-je sauvée ?CHARLOTTE GOODMAN McEWAN

Quand on m’a invitée à accepter publiquement Jésus-Christcomme mon Sauveur, je n’étais pas sure de ce que je devaisfaire. Ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte queje l’avais déjà accepté.

54Nous croyonsQu’est-ce que les saints des derniers jours croient à

propos de Jésus-Christ ?

58Devenir témoin du ChristD. TODD CHRISTOFFERSON

Nous pouvons aider activement les autres, en particulier nosenfants, à aller au Christ.

64Le culte par les cantiquesEn chantant les cantiques, nous pouvons exprimer

reconnaissance et louanges à notre Sauveur, apprendre sonÉvangile rétabli, nous souvenir de son expiation et nousengager à le suivre.

68Des choses claires et précieusesPoints de doctrine sur le Sauveur, avec enseignements

correspondants de la Bible et des prophètes et des Écrituresdes derniers jours.

58

24La foi en Jésus-ChristRUSSELL M. NELSON

La foi en Jésus-Christ non seulement apporte des bénédictionsdans cette vie, mais elle est essentielle à notre salut et à notreexaltation.

31La foi d’EmilioRAMON RAMIREZ

L’état de santé d’Emilio s’aggravait chaque jour et les méde-cins ne savaient pas quoi faire. Mais la foi du jeune hommedans le Sauveur a fait toute la différence.

32L’expiation de Jésus-ChristJEFFREY R. HOLLAND

L’expiation du Fils unique de Dieu dans la chair est le fonde-ment même sur lequel repose toute la doctrine chrétienne etconstitue la plus grande expression d’amour divin que cemonde ait jamais reçue.

39L’Expiation à l’œuvreANONYME

Quand il était au plus bas, Alex s’est rappelé qu’il pouvaittoujours prier pour recevoir de l’aide.

42Le Christ vivant, Le témoignage des apôtres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours

Les paroles des apôtres modernes, avec des œuvres d’art évoquant la vie et le ministère du Sauveur.

48Allez au ChristHENRY B. EYRING

Les paroles « allez au Christ » sont l’invitation la plus impor-tante que vous puissiez faire à quelqu’un. C’est l’invitation laplus importante que quiconque puisse accepter.

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Vous trouverez des textes supplémen-taires sur le Sauveur ainsi que des articleset des illustrations de ce numéro sur le siteInternet www.lds.org.

Alliances, 48Apôtres, 42Baptême, 39, 48Bonheur, 48Conversion, 39, 48Création, 12, 24Chute, 32Écritures, 54, 68Expiation, 12, 32, 39, 64Gratitude, 64Guérison, 31Humilité, 12Jésus-Christ, exemple de,

48, 58, 68, 47, 80Jésus-Christ, foi en, 4, 8,

24, 31, 48, 54, 68, 74, 75Jésus-Christ, grâce de, 32,

53, 54, 68Jésus-Christ, titres de, 4,

12, 20, 42, 68Libre arbitre, 12Mort, 75Musique, 64, 75

Obéissance, 58, 64Œuvre missionnaire, 58, 80Pâques, 75Prophètes, 8, 68Repentir, 12, 39Résurrection, 32, 54Sacrifice, 32Sainte-Cène, 39Sauvetage, 75Service, 75, 80Smith, Joseph, 54, 68Témoignage, 4, 8, 20,

42, 58

RUBRIQUES

74Affiche

75Les saints des derniers jours nous parlentTémoignages de l’espérance reçue grâce aux

promesses de Jésus-Christ.

80Ressembler à JésusExpériences vécues par des enfants en sui-

vant l’exemple du Sauveur.

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LE L IAHONA MARS 2008 3

SUJETS ABORDÉS DANS CE NUMÉRO

COMMENT UTILISER CE NUMÉRO

Comprendre les titres deJésus-Christ. Tout au long des Écritures, Jésus est connusous plusieurs noms. Certainsd’entre eux sont abordés dansce numéro. Comment le fait de connaître ses noms et decomprendre la signification de chacun d’eux pour vous personnellement vous a-t-il fait ressentir son amour ?

Témoigner du Sauveur.Après avoir lu « Devenir témoindu Christ » (p. 58), réfléchissezà des manières dont vous pou-vez être et êtes son témoin. Enquoi ces expressions fortifient-elles votre foi ?

Enseigner et apprendre l’Évangile. L’Église de Jésus-Christ des Saints des DerniersJours met à notre dispositionde nombreuses ressourcespour enseigner l’Évangile dansles foyers et à l’église. Pour plusde renseignements, consultezle site Internet www.ldscatalo-gue ou adressez-vous à votrecentre de distribution.

Mars 2008 Vol. 9 n° 3LE LIAHONA 02283-140Publication française officielle de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers JoursPremière Présidence : Gordon B. Hinckley, Thomas S. Monson, Henry B. EyringCollège des douze apôtres : Boyd K. Packer, L. Tom Perry, Russell M. Nelson, Dallin H. Oaks, M. Russell Ballard,Joseph B. Wirthlin, Richard G. Scott, Robert D. Hales,Jeffrey R. Holland, Dieter F. Uchtdorf, David A. Bednar,Quentin L. CookDirecteur de la publication : Jay E. JensenConsultants : Gary J. Coleman, Yoshihiko Kikuchi, Gerald N. Lund, W. Douglas ShumwayDirecteur administratif : David L. FrischknechtDirecteur de la rédaction : Victor D. CaveRédacteur principal : Larry Hiller Directeur du graphisme : Allan R. LoyborgRédacteur en chef : R. Val JohnsonRédacteur en chef adjoint : Jenifer L. GreenwoodRédacteurs associés : Ryan Carr, Adam C. OlsonRédacteur adjoint : Susan BarrettÉquipe de rédaction : Christy Banz, Linda Stahle Cooper,David A. Edwards, LaRene Porter Gaunt, Carrie Kasten,Jennifer Maddy, Melissa Merrill, Michael R. Morris, Sally J.Odekirk, Judith M. Paller, Vivian Paulsen, Joshua J. Perkey,Kimberly Reid, Richard M. Romney, Don L. Searle, JanetThomas, Paul VanDenBerghe, Julie WardellSecrétaire principale : Laurel TeuscherDirecteur du marketing : Larry HillerDirecteur artistique : M. M. KawasakiDirecteur du maquettage : Scott Van KampenDirectrice de la production : Jane Ann PetersÉquipe de maquettage et de production : Cali R.Arroyo, Collette Nebeker Aune, Howard G. Brown, JulieBurdett, Thomas S. Child, Reginald J. Christensen, KathleenHoward, Eric P. Johnsen, Denise Kirby, Ginny J. Nilson,Randall J. PixtonDirecteur de l’impression : Craig K. SedgwickDirecteur de la distribution : Randy J. BensonTraduction : Thierry CrucyTraduction en français et adresse de la rédaction :Service des Traductions, Rue des Epinettes, Bâtiment 10, F-77200 TORCYDistribué par Services administratifs régionaux (magazines) 1 av. du Mont-Blanc, BP 59F-01710 THOIRY, Tél. 04 50 20 50 58Abonnements pour l’année civile : Pour les abonnements, réclamations, changements d’adresse, veuillez vous adresser au représentant local du Liahona (à souscrire parl’intermédiaire des paroisses/branches) : 16 J ou 25 FS (CHF) à envoyer par chèque libellé à l’ordre de l’Eglise de Jésus-Christdes Saints des Derniers Jours.Publié 12 fois par an.Veuillez envoyer vos manuscrits et vos questions à :Liahona, Room 2420, 50 East North Temple Street, Salt Lake City, UT 84150-3220 (USA) ; ou par courrierélectronique à : [email protected] Liahona (terme du Livre de Mormon désignant une« boussole » ou « directeur ») est publié en albanais, allemand, anglais, arménien, bislama, bulgare, cambodgien, cebuano, chinois, coréen, croate, danois,espagnol, estonien, fidjien, finnois, français, grec, haïtien,hindi, hongrois, indonésian, islandais, italien, japonais,khalkha, kiribati, letton, lituanien, malgache, marshallais,néerlandais, norvégien, ourdou, polonais, portugais,roumain, russe, samoien, sinhala, slovène, suédois, tagalog,tahitien, tamil, tchèque, telugu, thaïlandais, tongien,ukrainien, et vietnamien. (La fréquence de publication varie selon les langues.)© 2008 Intellectual Reserve, Inc. Tous droits réservés.Imprimé aux USA.Les textes et représentations visuelles du Liahona peuvent être copiés pour un usage fortuit et non commercial à l'égliseou au foyer. Les représentations visuelles ne doivent pas êtrecopiées si une restriction est indiquée dans la référence del'œuvre d'art. Toute question de copyright doit être adressée à Intellectual Property Office, 50 East North Temple Street, Salt Lake City, UT 84150, USA ; courriel : [email protected] Le Liahona en de nombreuses langues surl'Internet à : www.lds.org. Pour l'anglais, cliquez sur « GospelLibrary » (Bibliothèque de l'Évangile). Pour les autres langues,cliquez sur « Languages ».For readers in the United States and Canada: March 2008 Vol. 9 No. 3. LE LIAHONA (USPS 311-480)French (ISSN 1522-919X) is published monthly by The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, 50 EastNorth Temple, Salt Lake City, UT 84150. USA subscriptionprice is $10.00 per year; Canada, $12.00 plus applicabletaxes. Periodicals Postage Paid at Salt Lake City, Utah. Sixtydays’ notice required for change of address. Include address label from a recent issue; old and new address must beincluded. Send USA and Canadian subscriptions to Salt LakeDistribution Center at address below. Subscription help line:1-800-537-5971. Credit card orders (Visa, MasterCard,American Express) may be taken by phone. (Canada PosteInformation: Publication Agreement #40017431)POSTMASTER: Send address changes to Salt Lake Distribution Center, Church Magazines, PO Box 26368, Salt Lake City, UT 84126-0368.

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PA R G O R D O N B . H I N C K L E Y, Président de l’Église

Il y a un peu plus de deux mille ans, leRédempteur de l’humanité naissait àBethléhem de Judée. Alors qu’il était

encore tout petit, on l’amena au temple deJérusalem. Là, Marie et Joseph entendirentles prophéties merveilleuses prononcées parSiméon et Anne à propos du nourrisson quiétait destiné à devenir le Sauveur du monde.

Il passa une grande partie de son enfance àNazareth de Galilée et, à l’âge de douze ans, onle ramena au temple. Marie et Joseph le trou-vèrent en conversation avec des érudits qui l’écoutaient et lui posaient des questions (voirla traduction par Joseph Smith de Luc 2:46).

Jésus devint un jeune homme et il « crois-sait en sagesse, en stature, et en grâce devantDieu et devant les hommes » (Luc 2:52). Il fut baptisé par Jean dans le Jourdain « pouraccomplir toute justice » (Matthieu 3:15). Iljeûna pendant quarante jours et quarantenuits et subit les tentations de Satan avant decommencer son ministère public. Puis il sedéplaça, enseignant, guérissant et bénissant.

Le grand Jéhovah

Jésus était véritablement le grand Jéhovahde l’Ancien Testament, qui quitta la Cour

royale de son Père en-haut et condescendità venir sur la terre pour naître dans les cir-constances les plus modestes. Sa naissanceavait été prédite des siècles plus tôt parÉsaïe, qui avait déclaré prophétiquement :« Car un enfant nous est né, un fils nous estdonné, et la domination reposera sur sonépaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller,Dieu puissant, Père éternel, Prince de lapaix » (Ésaïe 9:5).

Ce Jésus-Christ, dont nous témoignonssolennellement, est, comme l’a déclaré Jeanle révélateur, « le témoin fidèle, le premier-nédes morts, et le prince des rois de la terre ». Il « nous aime, [il] nous a délivrés de nospéchés par son sang, et [il] a fait de nous unroyaume, des sacrificateurs pour Dieu sonPère, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles » (Apocalypse 1:5-6).

Le Sauveur du monde

Il était et est le Fils du Tout-puissant. Il aété le seul homme parfait à vivre sur cetteterre. Il a guéri les malades, fait marcher lesparalytiques, donné la vue aux aveugles etl’ouïe aux sourds. Il a ramené les morts à lavie. Cependant, dans un geste d’expiationdont la portée dépasse notre compréhen-sion, il a permis que sa vie lui soit ôtée.

M E S S A G E D E L A P R E M I È R E P R É S I D E N C E

Il est l’objet centralde notre culte. Il est le Seigneur quireviendra régner surla terre. Il est notreRoi, notre Seigneur,notre Maître, leChrist vivant qui setient à la droite deson Père.

Nous témoignonsde Jésus-Christ

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I l jeûna pendantquarante jours etquarante nuits et

subit les tentationsde Satan avant decommencer sonministère public.Puis il se déplaça,enseignant, guéris-sant et bénissant.Personne ne peutpleinement saisir la splendeur de savie, la majesté de samort, l’universalitédu don qu’il a fait à l’humanité.

Luc écrit que son angoisse fut si grandeque « sa sueur devint comme des grumeauxde sang, qui tombaient à terre » (Luc 22:44),phénomène physique confirmé dans le Livrede Mormon et dans les Doctrine et Alliances(voir Mosiah 3:7 ; D&A 19:18). La grandesouffrance subie à Gethsémané et sur la croixau Calvaire, à quelques centaines de mètresseulement de Gethsémané, fut à la fois phy-sique et spirituelle. Le roi Benjamin a dit qu’ilsubit « les tentations… la souffrance… lafaim, la soif et la fatigue, plus encore quel’homme ne peut en souffrir sans en mourir »(Mosiah 3:7).

Après la douleur insoutenable deGethsémané il y eut son arrestation, ses

procès, sa condamnation, la souffrance indicible de sa mort sur la croix, suivis deson ensevelissement dans le tombeau deJoseph et son retour triomphal lors de larésurrection. Lui, l’humble nouveau-né de Bethléhem qui, il y a deux millénaires,parcourut les chemins poussiéreux de laTerre Sainte, est devenu le Seigneur omni-potent, le Roi des rois, celui apporte le salut à tous. Personne ne peut pleinementsaisir la splendeur de sa vie, la majesté de sa mort, l’universalité du don qu’il a fait à l’humanité. Nous déclarons sans équi-voque, avec le centurion qui le dit à samort : « Assurément, cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15:39). RE

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Notre Seigneur vivant

Tel est le témoignage du testament de l’Ancien Monde,la sainte Bible. Et il y a une autre voix, celle du testamentdu Nouveau Monde, le Livre de Mormon, Le Père y pré-sente son Fils ressuscité en déclarant : « Voici mon Filsbien-aimé, en qui je me complais, en qui j’ai glorifié monnom » (3 Néphi 11:7). Cette présentation divine sert d’in-troduction au récit du ministère du Sauveur parmi d’autresde ses brebis, après son ascension à Jérusalem (voir Jean10:16). Le message que l’on retrouve tout au long du Livrede Mormon est celui de la divinité de Jésus-Christ et desbénédictions éternelles que tous les fils et toutes les fillesde Dieu peuvent recevoir grâce à son amour rédempteur.Voici les paroles d’un prophète du Livre de Mormon :

« Car nous travaillons diligemment à écrire, pour per-suader nos enfants, et aussi nos frères, de croire au Christet d’être réconciliés avec Dieu ; car nous savons que c’estpar la grâce que nous sommes sauvés, après tout ce quenous pouvons faire…

« Et nous parlons du Christ, nous nous réjouissons dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophétisonsconcernant le Christ et nous écrivons selon nos prophé-ties, afin que nos enfants sachent vers quelle source ilspeuvent se tourner pour obtenir la rémission de leurspéchés » (2 Néphi 25:23, 26).

À tout cela vient s’ajouter la déclaration des prophètesmodernes : « Et maintenant, après les nombreux témoi-gnages qui ont été rendus de lui, voici le témoignage, le dernier de tous, que nous rendons de lui : qu’il vit ! »(D&A 76:22.) Dans les Doctrine et Alliances, le Seigneurtémoigne clairement de son rôle divin : « Je suis l’Alpha etl’Oméga, le Christ, le Seigneur ; oui, je le suis, le commen-cement et la fin, le Rédempteur du monde » (D&A 19:1).

Nous voyons en lui non seulement notre Maître et le bon Berger mais aussi notre grand Exemple qui nouspropose : « Si tu veux être parfait… viens, et suis-moi »(Matthieu 19:21).

La pierre angulaire

Il est la pierre principale de l’angle de l’Église qui porteson nom, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers

Jours. Il n’y a aucun autre nom qui ait été donné parmi leshommes par lequel nous puissions être sauvés (voir Actes4:12). Il est l’Auteur de notre salut, le Dispensateur de lavie éternelle (voir Hébreux 5:9). Il est sans égal. Personnene l’a jamais égalé et personne ne l’égalera jamais. Dieusoit remercié du don de son Fils bien-aimé, qui a donné savie pour que nous puissions vivre, et qui est l’immuablepierre angulaire de notre foi et de son Église.

L’objet de notre foi

Nous ne savons pas tout ce qui nous attend. Nousvivons dans un monde d’incertitude. Certains trouverontl’accomplissement, d’autres la déception. Certains seréjouiront et seront contents, auront la santé et une vieagréable. D’autres rencontreront peut-être la maladie et le chagrin. Nous ne savons pas. Mais il y a une choseque nous savons. Quoi que l’avenir nous réserve, leRédempteur du monde, comme l’étoile polaire dans le ciel, le Fils de Dieu est là, certain et sûr comme l’ancre de notre vie immortelle. Il est le rocher de notresalut, notre force, notre consolation, l’objet même denotre foi.

Dans la joie et dans la peine, nous nous tournons verslui, et il est là pour nous rassurer et nous sourire.

Il est l’objet central de notre culte. Il est le Fils du Dieuvivant, le Premier-né du Père, le Fils unique dans la chair.Il est ressuscité d’entre les morts pour être « les prémicesde ceux qui sont morts » (1 Corinthiens 15:20). Il est leSeigneur qui reviendra « régner sur la terre sur son peu-ple » (D&A 76:63 ; voir aussi Michée 4:7 ; Apocalypse11:15).

Personne d’aussi remarquable n’a jamais vécu sur laterre. Personne n’a jamais fait un tel sacrifice ni accordéune telle bénédiction. Il est le Sauveur et le Rédempteurdu monde. Je crois en lui. Je témoigne de sa divinité sansaucun doute et sans ambiguïté. Je l’aime. Je prononce le nom de Jésus-Christ avec révérence et émerveillement.Il est notre Roi, notre Seigneur, notre Maître, le Christvivant qui se tient à la droite de son Père. Il vit ! Il vit,resplendissant et merveilleux, le Fils vivant du Dieuvivant. ■


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I l vit ! » C’est le témoignage queJoseph Smith, le prophète, a rendudu Sauveur Jésus-Christ. Avec la

même certitude, tous les présidentssuivants de l’Église de Jésus-Christ desSaints des Derniers Jours, soutenuscomme prophètes, voyants et révéla-teurs, ont témoigné de la réalité, de ladivinité, de l’expiation et de la résur-rection du Sauveur.

Gordon B. Hinckley, président

de l’Église

« Je sais que je ne suis pas à la tête de l’Église. C’est leSeigneur Jésus-Christqui est à sa tête. Mamission, ma responsa-bilité principale, mon

plus grand honneur sont de rendresolennellement témoignage qu’ilexiste et qu’il vit. Jésus-Christ est leFils de Dieu, qui a condescendu àvenir dans ce monde de misère,

de difficultés et de chagrin, pour tou-cher le cœur des hommes, pourenseigner le chemin de la vie éter-nelle et pour se donner en sacrificepour les péchés de tous les hommes.Il est le ‘Roi des rois et le Seigneurdes seigneurs, et il régnera pour tou-jours et à jamais’ (voir Le Messie deHaendel)… Je témoigne solennelle-ment qu’il vit et qu’il est à la droite de son Père1. »

Howard W. Hunter (1907-1995)

« Je suis reconnais-sant… de faire partied’un peuple qui croitfermement que Dieuvit et que Jésus est le Christ. Je voustémoigne que l’his-

toire de l’enfant né dans une crècheà Bethléhem n’est pas un mythe du passé, mais que Jésus, le Fils de Dieu, est né de Marie dans la condition mortelle, qu’il a vécu

parmi les hommes, qu’il est mort surla croix et qu’il est ressuscité, qu’ilest véritablement vivant aujourd’hui,que c’est un personnage distinct etqu’il est le Sauveur du monde2. »

Ezra Taft Benson (1899-1994)

« On demande parfois :‘Les mormons sont-ilschrétiens ?’ Nousdéclarons la divinité deJésus-Christ. Nous leconsidérons comme lasource unique de

notre salut. Nous nous efforçons d’ap-pliquer ses enseignements et nousattendons le moment où il reviendrasur cette terre et régnera en Roi desrois et Seigneur des seigneurs. Commeun prophète du Livre de Mormon l’adit, nous déclarons aux hommes denotre époque : ‘Il n’y [a] aucun autrenom donné, ni aucune autre voie nimoyen par lesquels le salut puisse parvenir aux enfants des hommes, si

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Il vit!Le témoignage de prophètes modernes

« Et maintenant, après les nombreux témoignages

qui ont été rendus de lui, voici le témoignage, le dernier de tous,

que nous rendons de lui : qu’il vit ! » (D&A 76:22.)

ce n’est dans et par le nom du Christ, le Seigneur Omnipotent’(Mosiah 3:17)3. »

Spencer W. Kimball (1895-1985)

« Nous plaçons [Jésus-Christ] sur un piédes-tal comme ne le faitaucun autre groupede ma connaissance.Pour nous il est nonseulement le Fils de

Dieu, mais il est aussi un Dieu et nous lui sommes soumis…

« Tout ce que nous pouvons direde lui est encore trop peu.

« Il est non seulement le charpen-tier, le Nazaréen, le Galiléen, mais il est aussi Jésus-Christ, le Dieu decette terre, le Fils de Dieu. Mais, ce

qui est le plus important, c'est qu'il est notre Sauveur, notreRédempteur…

« J’ajoute mon témoignage person-nel. Je sais que Jésus-Christ est le Filsdu Dieu vivant et qu’il a été crucifiépour les péchés du monde.

« Il est mon ami, mon Sauveur,mon Seigneur, mon Dieu4. »

Harold B. Lee (1899-1973)

« Après une longuenuit de recherche etles jours de prépara-tion spirituelle qui ontsuivi, j’en suis venu àsavoir, à posséder un témoignage plus

puissant que la vue, jusqu’à pouvoirtémoigner avec une certitude défiant


n’importe quel doute que je savaisdans toutes les fibres de mon âme que Jésus est le Christ, le Fils du Dieuvivant, qu’il a vécu, qu’il est mort, qu’il est ressuscité et qu’aujourd’hui il préside dans les cieux, dirigeant les affaires de l’Église qui porte sonnom parce qu’elle prêche sa doctrine.Je rends humblement ce témoignageet vous le laisse5. »

Joseph Fielding Smith (1876-1972)

« Le salut est dans leChrist. Il est donnégrâce à l’expiation infi-nie et éternelle qu’il aaccomplie par l’effu-sion de son sang. Il estle Fils de Dieu, et il est

venu dans le monde pour racheter lesPHO

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hommes de la mort temporelle et spi-rituelle qui a résulté de ce que nousappelons la Chute.

« Par sa bonté et sa grâce, tous leshommes se lèveront du tombeaupour être jugés selon les actes accom-plis dans la chair…

« Je sais qu’il vit, qu’il gouvernedans les cieux là-haut et sur la terreen bas, et que ses desseins se réalise-ront. Il est notre Seigneur et notreDieu. Comme il l’a dit lui-même àJoseph Smith, ‘le Seigneur est Dieu et à part lui, il n’y a pas de Sauveur’(D&A 76:1)6. »

David O. McKay (1873-1970)

« ‘Comment pou-vons-nous en savoirle chemin ?’ ademandé Thomas,assis avec les autresapôtres et leurSeigneur à table

après le souper en cette nuit inou-bliable de la trahison ; voici laréponse divine du Christ : ‘Je suis le chemin, la vérité, et la vie…’(Jean 14:5-6). Et il l’est ! Il est lasource de notre consolation, l’inspiration de notre vie, l’auteurde notre salut. Si nous voulonsconnaître la relation que nous avons avec Dieu, nous allons àJésus-Christ. Si nous voulonsconnaître la vérité de l’immortalitéde l’âme, nous en avons la démons-tration dans la résurrection duSauveur…

« Il est le seul être parfait qui aitvécu sur la terre, l’exemple suprême

de noblesse, semblable à Dieu par nature, parfait par son amour,notre Rédempteur, notre Sauveur, le Fils sans tache de notre Père éternel, la lumière, la vie et le chemin7. »

George Albert Smith (1870-1951)

« Le Sauveur est mortpour que nous puis-sions vivre. Il a vaincula mort et le tombeauet fait don de l'espoird'une résurrection glorieuse à tous ceux

qui obéissent à ses enseignements8. »« J’ai rencontré beaucoup de gens

dans le monde qui ne savaient pasque nous croyons en la missiondivine de notre Seigneur, et j’ai étéamené à dire en maintes occasionsque personne dans le monde necomprend aussi bien la missiondivine de Jésus-Christ, ne croit aussitotalement qu’il est le Fils de Dieu,n’a autant confiance dans le fait qu’ilest actuellement assis en gloire à ladroite de Dieu, que les saints desderniers jours9. »

Heber J. Grant (1856-1945)

« Aux membres de l’Église du mondeentier, et aux person-nes de partout quiaiment la paix, nousdisons : Ne voyez pasen cet Homme de

Galilée simplement un grand péda-gogue, un dirigeant à nul autre

pareil, mais voyez aussi en lui lePrince de la paix, l’auteur du salut,dans la vie ici-bas, le véritableSauveur du monde !

« Jésus est le Rédempteur dumonde, le Sauveur de l’humanité, quivint sur terre chargé de la missiondivine de mourir pour racheter legenre humain. Jésus-Christ est réelle-ment le Fils de Dieu, son Fils uniquedans la chair. Il est notre Rédempteuret nous l’adorons10. »

Joseph F. Smith (1838-1918)

« Le Saint-Esprit deDieu m’a parlé, nonpar mes oreilles oumes yeux, mais parmon esprit, la partievivante et éternelle de mon être. Il m’a

révélé que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je vous rendstémoignage que je sais que monRédempteur est vivant. Et plusencore, je sais que je le verrai surcette terre, et que je le verrai telqu’il est… Le Seigneur m’a révélécela. Il a rempli mon esprit toutentier de ce témoignage, au pointqu’il n’y a pas de place pour le moin-dre doute11. »

Lorenzo Snow (1814-1901)

« Cet Être qui a vécudans les cieux, qui y a régné avant que lemonde fût, qui a crééla terre et qui, au midi des temps, est

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descendu pour perfectionner etpour sauver ce qu’il avait créé, est apparu aux hommes de notreépoque12. »

« Nous témoignons au mondeentier que nous savons par révéla-tion divine, à savoir par les manifes-tations du Saint-Esprit, que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant,qu’il s’est révélé à Joseph Smithaussi personnellement qu’il s’étaitrévélé anciennement à ses apôtresaprès s’être levé du tombeau, etqu’il lui a fait connaître les seulesvérités célestes par lesquelles legenre humain peut être sauvé13. »

Wilford Woodruff (1807-1898)

« L’objet de la mission du Christ sur la terre était des’offrir en sacrificepour racheter l’hu-manité de la mortéternelle… Il a agi

strictement dans l’obéissance à lavolonté de son Père en touteschoses depuis le commencement et a bu à la coupe amère qui lui a été donnée. C’est en cela que sontmis en lumière la gloire, l’honneur,l’immortalité et la vie éternelle, avec cette charité qui est plusgrande que la foi ou l’espérance,parce que l’Agneau de Dieu a ainsiaccompli pour l’homme ce que[l’homme] ne pourrait pas accom-plir pour lui-même...

« Nul être n’a le pouvoir de sauverles âmes des hommes et de leur don-ner la vie éternelle, à l’exception du

Seigneur Jésus-Christ, sous les ordresde son Père14. »

John Taylor (1808-1887)

« Véritablement ointd’une huile de joie au-dessus de ses égaux, illutta contre les puis-sances des hommes et des démons, de laterre et de l’enfer réu-

nis, et les vainquit, et, aidé par la puis-sance supérieure de Dieu, il vainquitla mort, l’enfer et le tombeau et s’éle-va triomphant comme le Fils de Dieu,le Père éternel même, le Messie, lePrince de la paix, le Rédempteur, leSauveur du monde ; ayant accomplil’œuvre de l’Expiation que son Père lui avait donnée à faire en tant que Fils de Dieu et Fils de l’homme15. »

Brigham Young (1801-1877)

« Je témoigne queJésus est le Christ, le Sauveur et Rédemp-teur du monde. J’aiobéi à ses paroles etj’ai vu la réalisation de sa promesse. La

connaissance que j’ai de lui, la sagessedu monde ne peut ni me la donner nime l’enlever…

« Notre Seigneur Jésus-Christ, leSauveur qui a racheté le monde ettout ce qui s’y rapporte, est le Filsunique du Père selon la chair… Il agoûté la mort pour tous les hommeset a payé la dette contractée par nospremiers parents16. »

Joseph Smith, le prophète

(1805-1844)

« Et ceci est l’Évangile,la bonne nouvelledont la voix venue des cieux nous arendu témoignage :

« qu’il est venudans le monde, lui,

Jésus, afin d’être crucifié pour lemonde, de porter les péchés dumonde, de sanctifier le monde et de le purifier de toute injustice ;

« que, par son intermédiaire, tousceux que le Père a mis en son pouvoiret faits par lui seront sauvés » (D&A76:40-42). ■

NOTES1. Teachings of Gordon B. Hinckley, 1997,

p. 285-286.2. The Teachings of Howard W. Hunter,

éd. Clyde J. Williams, 1997, p. 4.3. The Teachings of Ezra Taft Benson, 1988,

p. 10.4. Enseignements des présidents de l’Église :

Spencer W. Kimball, 2006, p. 27, 28.5. The Teachings of Harold B. Lee, éd. Clyde J.

Williams, 1996, p. 637.6. « Je sais que mon Rédempteur est vivant »,

L’Étoile, mai 1972, p. 180, 181.7. Enseignements des présidents de l’Église :

David O. Mckay, 2003, p. 4, 6.8. « Testimony of Elder George Albert Smith »,

Liahona : The Elders’ Journal, 2 février1915, p. 502.

9. « Divine Calling of Prophet Joseph SmithReviewed in Connection with Mission ofRedeemer of World », Deseret News, 27décembre 1924, sec. 3, p. 6.

10. Enseignements des présidents de l’Église :Heber J. Grant, 2002, p. 236).

11. Enseignements des présidents de l’Église :Joseph F. Smith, 1998, p. 7.

12. Journal History, 5 avril 1884, p. 9.13. Deseret News, 31 janvier 1877, p. 834.14. Enseignements des présidents de l’Église :

Wilford Woodruff, 2004, p. 73, 77.15. Enseignements des présidents de l’Église :

John Taylor, 2001, p. 43.16. Discours de Brigham Young, choisis et

arrangés par John A. Widtsoe, 1951, p. 26.


PA R B O Y D K . PA C K E RPrésident suppléant du Collège des douze apôtres

R éuni avec les Douze à Césarée dePhilippe, Jésus a demandé : « Qui dit-on que je suis ? » Simon Pierre, le chef

des apôtres, a répondu : « Tu es le Christ, leFils du Dieu vivant » (Matthieu 16:15-16). Parla suite, Pierre a témoigné que Jésus avait été« prédestiné avant la fondation du monde » (1 Pierre 1:20). Il était « au commencementavec le Père et [est] le Premier-né » (D&A93:21).

Quand le plan du Père, le plan du salut etdu bonheur (voir Alma 34:9), a été présenté(voir Alma 42:5, 8), il fallait que quelqu’unexpie pour apporter la rédemption et la miséricorde à tous ceux qui avaient acceptéle plan (voir Alma 34:16 ; 39:18 ; 42:15). Le Père a demandé : « Qui enverrai-je ? »Celui qui allait être connu sous le nom deJésus a librement et volontairement choiside répondre: « Me voici, envoie-moi »(Abraham 3:27). « Père, que ta volonté soitfaite, et que la gloire t’appartienne à jamais »(Moïse 4:2).

En préparation, la terre a étécréée : « Et j’ai créé [la terre]…

par le Fils, qui est mon Filsunique », a déclaré le Père (Moïse

1:33 ; voir aussi Éphésiens 3:9 ;Hélaman 14:12 ; Moïse 2:1).

Les titres de Jésus-Christ

Il était connu sous le nom de Jéhovah parles prophètes de l’Ancien Testament (voirAbraham 1:16 ; Exode 6:3). Les prophètes ontvu sa venue : « Vois l’Agneau de Dieu, oui, leFils du Père éternel ! » (1 Néphi 11:21 ; voiraussi Jean 1:14). Il a été dit à sa mère : « Tu luidonneras le nom de Jésus… Il sera… appeléFils du Très-Haut » (Luc 1:31-32).

Beaucoup de ses titres et de ses nomssont des descriptions de sa mission et de son ministère divins. Il a lui-même ensei-gné : « Je suis la lumière et la vie du monde.Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commence-ment et la fin » (3 Néphi 9:18). « Je suis votreavocat auprès du Père » (D&A 29:5 ; voiraussi D&A 110:14). « Je suis le bon berger »(Jean 10:11). « Je suis le Messie, le Roi deSion, le Roc du Ciel » (Moïse 7:53). « Je suisle pain de vie. Celui qui vient à moi n’aurajamais faim [ni] soif » (Jean 6:35). « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron »(Jean 15:1). « Je suis la résurrection et lavie » (Jean 11:25). « Je suis… l’étoile brillantedu matin » (Apocalypse 22:16), « Jésus-Christ, votre Rédempteur, le grand JE SUIS »(D&A 29:1).

Il est le Médiateur (voir 1 Timothée 2:5),le Sauveur (voir Luc 2:11), le Rédempteur(voir D&A 18:47), le Chef de l’Église (voirÉphésiens 5:23), sa Pierre angulaire (voirÉphésiens 2:20). Au dernier jour, « selon


Qui est Jésus-Christ?

Il est notre Seigneur,notre Rédempteur, leMessie, le Roi de Sion,le Roc des cieux. Ilnous a rachetés avecson sang.

CHRISTUS, TABLEAU DE BERTELTHORVALDSEN ; PHOTO DE LA TERRE © CORBIS IMAGES

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[l’]Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christles… hommes » (Romains 2:16 ; voir aussiMormon 3:20).

« Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donnéson Fils unique » (Jean 3:16). « C’est pour-quoi la rédemption vient dans et par l’inter-médiaire du saint Messie, car il est plein degrâce et de vérité » (2 Néphi 2:6).

On a souvent demandé à Joseph Smith, leprophète : « Quels sont les principes fonda-mentaux de votre religion ? »

« Les principes fondamentaux de notrereligion sont le témoignage des apôtres et

des prophètes concernant Jésus-Christ, qu’ilest mort, a été enterré, est ressuscité le troi-sième jour et est monté au ciel ; et toutes lesautres choses qui ont trait à notre religionn’en sont que des annexes1. »

L’humilité de Jésus-Christ

Au moment de son arrestation avant sa cru-cifixion, le Seigneur venait de Gethsémané. Aumoment de la trahison, Pierre a tiré son épéecontre Malchus, serviteur du souverain sacrifi-cateur. Jésus a dit :

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pas restreint à un corps de chair ni sujet à la douleur.C’était cela Gethsémané !

Comment l’Expiation a été accomplie, nous ne lesavons pas. Aucun mortel n’était témoin quand le mals’est enfui cacher sa honte devant la Lumière de cet êtrepur. Toute la méchanceté n’aurait pas pu éteindre cetteLumière. Quand ce qui fut fait a été fait, la rançon avaitété payée. La mort et l’enfer ne pouvaient plus réclamerceux qui se repentiraient. Les hommes étaient enfin li-bres. Alors toutes les âmes ayant jamais vécu pourraientchoisir de toucher cette Lumière et d’être rachetées.

Par ce sacrifice infini, « grâce au sacri-fice expiatoire du Christ, tout le genrehumain peut être sauvé en obéissant auxlois et aux ordonnances de l’Évangile »(troisième article de foi).

L’« Expiation » dans les Écritures

Le mot anglais atonement [expiation]est en fait composé de trois mots : at-one-

ment, ce qui signifie être un, un avecDieu, réconcilier, concilier, réparer.

Mais savez-vous que ce mot nefigure qu’une seule fois dans leNouveau Testament [en anglais] ? Uneseule fois ! Voici un extrait de la lettre

de Paul aux Romains :« Christ est mort pour nous.

« … nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort deson Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-noussauvés par sa vie.

« Et non seulement cela, mais encore nous nous glori-fions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par quimaintenant nous avons obtenu [the atonement] laréconciliation » (Romains 5:8, 10-11 ; italiques ajoutés).

Ce n’est qu’à cet endroit que le mot atonement[réconciliation] figure dans le Nouveau Testament enanglais. Atonement, quel mot ! Ce n’était pas un motinconnu parce qu’il avait été beaucoup utilisé dansl’Ancien Testament en rapport avec la loi de Moïse, mais il ne figure qu’une seule fois dans le Nouveau Testament.Je trouve cela remarquable.

Je ne vois qu’une explication. Pour cela, nous allons voirdans le Livre de mormon. Néphi témoigne qu’un ange lui a

« Penses-tu que je ne puisse invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? »(Matthieu 26:52-53.)

Pendant tous les sévices, les railleries, les coups defouets et pendant la torture finale de la crucifixion, leSeigneur est resté silencieux et soumis, sauf à un momentd’émotion intense qui révèle l’essence même de la doc-trine chrétienne. C’était pendant le jugement. Pilate, alors effrayé, dit à Jésus : « Est-ce à moi que tu ne parlespas ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te crucifier, et que j’ai le pouvoir de te relâcher ? » (Jean 19:10.)

On ne peut qu’imaginer la majesté tran-quille du Seigneur quand il a dit : « Tu n’au-rais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avaitété donné d’en haut » (Jean 19:11). Ce quiest arrivé après s’est produit non parceque Pilate avait le pouvoir de l’imposermais parce que le Seigneur avait la volontéde l’accepter.

« Je donne ma vie, a dit le Seigneur, afinde la reprendre.

« Personne ne me l’ôte, mais je la donnede moi-même; j’ai le pouvoir de la donner,et j’ai le pouvoir de la reprendre » (Jean10:17-18).

L’Expiation de Jésus-Christ

Avant et après la Crucifixion, de nombreux hommes ontdonné volontairement leur vie par des actes d’héroïsmegénéreux. Mais aucun n’a affronté ce que le Christ aenduré. Il a porté le fardeau de toutes les transgressions et de toute la culpabilité humaines. Et l’enjeu de tout celac’était l’Expiation. Grâce à son acte volontaire, la miséri-corde et la justice ont pu être réconciliées, la loi éternelle a pu être respectée et la médiation sans laquelle l’hommedans la condition mortelle ne pouvait pas être racheté, apu être accomplie.

Il a choisi d’accepter le châtiment à la place de tout legenre humain, pour l’ensemble de toute la méchanceté etde toute la dépravation, de la brutalité, de l’immoralité, dela perversion et de la corruption, des dépendances, desmeurtres, de la torture et de la terreur, de tout ce qui ajamais été fait ou le sera jamais sur la terre. En faisant cechoix, il a affronté le pouvoir terrifiant du malin qui n’était

« Je suis le

bon berger »

(Jean 10:11).


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dit concernant le livre qu’est la Bible : « Il contenait la plé-nitude de l’Évangile du Seigneur dont les douze apôtresrendent témoignage… Et une fois qu’[il est sorti] des Juifsvers les Gentils par la main des douze apôtres de l’Agneau,tu vois la formation de cette grande et abominable Église,qui est la plus abominable par-dessus toutes les autres Églises ; car voici, elle a ôté de l’Évangile de l’Agneau beaucoup de parties qui sont claires et extrêmement pré-cieuses ; et il y a aussi beaucoup d’alliances du Seigneurqu’elle a ôtées » (1 Néphi 13:24, 26).

Jacob définit la grande et abominable Église en ces ter-mes : « C’est pourquoi, ceux qui combattent Sion, tantJuifs que Gentils, tant esclaves que libres, tant hommesque femmes, périront ; car ce sont ceux-là qui sont la pro-stituée de toute la terre, car ceux qui ne sont pas pour moi sont contre moi, dit notre Dieu » (2 Néphi 10:16).

Néphi dit aussi : « Parce que beaucoup de choses claireset précieuses ont été ôtées du livre… unnombre extrêmement grand d’hommestrébuchent, oui, de sorte que Satan a ungrand pouvoir sur eux » (1 Néphi 13:29). Il prophétise ensuite que les choses pré-cieuses seraient rétablies (voir 1 Néphi13:34-35).

Et elles ont été rétablies. Dans le Livrede Mormon, le mot atone [expier] sousdifférentes formes figure trente-neuf fois.Je ne citerai qu’un verset d’Alma : « Etmaintenant, le plan de la miséricorde nepouvait être réalisé que si une [atone-

ment] expiation était faite ; c’est pour-quoi Dieu lui-même expie les péchés dumonde, pour réaliser le plan de la miséri-corde, pour apaiser les exigences de la justice,afin que Dieu soit un Dieu parfait et juste, etaussi un Dieu miséricordieux » (Alma 42:15 ; italiques ajoutés).

Une seule fois dans le Nouveau Testament mais trente-neuf fois dans le Livre de Mormon. Quelle meilleurepreuve que le Livre de Mormon est bien un autre témoi-gnage de Jésus-Christ ?

Et ce n’est pas tout. Les mots atone, atoneth et atone-

ment [expier, expie et expiation] figurent aussi cinq foisdans les Doctrine et Alliance et deux fois dans la Perle de

Grand Prix. Quarante-sept passages d’une importanceénorme. Et ce n’est pas tout ! Des centaines d’autres versets aident à expliquer l’Expiation.

Le libre arbitre

Le Seigneur a supporté le coût de l’Expiation sans y être obligé, car le libre arbitre est un principe souverain.D’après le plan, le libre arbitre doit être respecté. Il en est ainsi depuis le commencement, depuis le jardind’Eden.

« Le Seigneur dit à Hénoc : Regarde ceux-ci qui sont tes frères ; ils sont l’œuvre de mes mains ; je leur ai donnéleur connaissance le jour où je les ai créés ; et dans le jardin d’Éden, j’ai donné à l’homme son libre arbitre »(Moïse 7:32).

Quoi qu’il soit arrivé d’autre dans le jardin d’Eden, en ce moment d’épreuve suprême, Adam a fait un choix.

Après avoir commandé à Adam et à Èvede multiplier et de remplir la terre et leuravoir commandé de ne pas prendre dufruit de l’arbre de la connaissance du bienet du mal, le Seigneur a dit : « Néanmoins,tu peux choisir par toi-même, car celat’est donné ; mais souviens-toi que je ledéfends, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Moïse 3:17).

Il y avait trop en jeu pour mettrel’homme de force dans la condition mortelle. Cela aurait été contraire à la

loi qui était essentielle au plan. Le plan prévoyait que chaque enfant d’esprit de Dieu recevrait

un corps mortel et serait mis à l’épreuve. Adam a vu qu’il devait en être ainsi et il a fait son choix.« Adam tomba pour que les hommes

fussent, et les hommes sont pour avoirla joie » (2 Néphi 2:25).

Adam et Ève sont allés de l’avant pour multiplier etremplir la terre comme cela leur avait été commandé. La création de leur corps à l’image de Dieu, en tant quecréation distincte était essentielle au plan. La Chute quien a résulté était indispensable pour que la conditionmortelle puisse exister et pour que le plan se réalise.

« Je suis votre

avocat auprès

du Père »

(D&A 110:4).

La nécessité de l’Expiation

Néphi a décrit ce qui serait arrivé à notrecorps et à notre esprit si une « expiation infi-nie » n’avait pas été accomplie. Il dit : « Notreesprit serait devenu semblable [au diable]. »(Voir 2 Néphi 9:7-10.)

J’utilise rarement le mot absolument. Ilconvient rarement. Je vais maintenant l’utili-ser, deux fois :

En raison de la Chute, l’Expiation étaitabsolument essentielle pour que la résurrec-tion se poursuive et soit victorieuse de lamort physique.

L’Expiation était absolument essentiellepour que les hommes puissent se purifier dupéché et pour vaincre la seconde mort, lamort spirituelle, qui est la séparation d’avecnotre Père céleste, car les Écritures nous di-sent huit fois que rien d’impur ne peut entrer

en présence de Dieu (voir 1 Néphi 10:21 ;15:34 ; Alma 7:21 ; 11:37 ; 40:26 ; Hélaman8:25 ; 3 Néphi 27:19 ; Moïse 6:57).

Les paroles suivantes des Écritures : « Tupeux choisir par toi-même, car cela t’estdonné » (Moïse 3:17), mettent Adam, Ève et leur postérité face à tous les risques de lacondition mortelle. Dans la condition mor-telle, les hommes sont libres de choisir, etchaque choix engendre une conséquence. Lechoix fait par Adam a mis en branle la loi dejustice qui requiert que la désobéissance soitpunie de mort.

Mais les paroles prononcées lors duprocès « tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’ilne t’avait été donné d’en haut » (Jean 19:11),prouvent que la miséricorde est du mêmerang. Un rédempteur a été envoyé pour payerla dette et libérer les hommes. C’était le plan.À

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Corianton, fils d’Alma, pensait qu’il n’étaitpas juste que le péché doive être puni. Dansune leçon très profonde, Alma a enseigné le plan de rédemption à son fils et, ainsi, ànous. Il a parlé de l’Expiation en disant :« Or, le repentir ne pouvait être accordé aux hommes que s’il y avait une punition »(Alma 42:16).

Si la punition est le prix demandé par lerepentir, ce n’est pas cher. Les conséquences,même les plus douloureuses, nous protè-gent. Une chose aussi simple que le cri dedouleur d’un enfant quand son doigt touchele feu nous enseigne cela. S’il n’y avait pas ladouleur, l’enfant pourrait être entièrementbrûlé.

Les bénédictions du repentir

Je confesse volontiers que je ne trouveraisni paix ni bonheur ni sécurité dans un mondesans repentir. Je ne sais pas ce que je ferais sije n’avais aucun moyen d’effacer mes fautes.La souffrance serait insupportable Peut-êtrepas pour vous, mais pour moi oui.

L’Expiation a été accomplie. Plus quejamais, elle nous propose l’amnistie de la

transgression et de la mort à condition quenous nous repentions. Le repentir est laclause échappatoire pour tout cela. Lerepentir est la clé avec laquelle nous pou-vons ouvrir de l’intérieur les portes de la pri-son. Nous avons cette clé en mains, et nousavons le libre arbitre pour l’utiliser.

La liberté est un don divin ; le libre arbitreest d’une valeur inestimable.

Lucifer manipule habilement nos choix,nous trompant sur le péché et ses consé-quences. Ses anges et lui nous tentent pourque nous soyons indignes et même corrom-pus. Mais il ne pourra jamais, au grandjamais, avec tout son pouvoir il ne pourrajamais nous détruire complètement, en tous cas pas sans notre consentement. Si le libre arbitre avait été donné à l’hommesans l’Expiation, cela aurait été un cadeauempoisonné.

Créé à son image

On nous enseigne dans la Genèse, dansMoïse, dans Abraham, dans le Livre deMormon et lors de la dotation que le corpsmortel de l’homme a été fait séparément à

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l’image de Dieu. Si la Création avait été faite de manièredifférente, il aurait pu ne pas y avoir de Chute.

Si les hommes n’étaient que des animaux, la logiquevoudrait qu’ils aient la liberté sans responsabilité.

Je sais bien que parmi les hommes instruits il y en aqui étudient les animaux et les pierres pour trouver l’ori-gine de l’homme. Ils ne regardent pas en eux-mêmespour y trouver l’esprit. Ils apprennent à mesurer les cho-ses en termes de temps, de milliers et de millions d’an-nées, et ils disent que ces animaux appelés hommes sesont formés par hasard. Et ils sont libres de le faire, car ils ont leur libre arbitre.

Mais nous avons, nous aussi, notre librearbitre. Nous levons les yeux et dans l’uni-vers nous voyons l’œuvre de Dieu et nousmesurons les choses en époques, en pério-des incommensurables, en dispensations,en éternités. Les nombreuses choses quenous ne savons pas, nous les acceptons parla foi.

Mais il y a une chose que nous savons !Tout a été planifié « avant que le monde nefût fait » (D&A 38:1 ; voir aussi D&A 49:17 ;76:13, 39 ; 93:7 ; Abraham 3:22-25). Tousles événements depuis la Création jusqu’àla scène finale ne sont pas basés sur lehasard, ils sont basés sur le choix ! Cela a été prévu ainsi.

Il y a une chose que nous savons, Cettevérité toute simple, c’est que, s’il n’y avaitpas eu de Création ni de Chute, il n’yaurait pas eu besoin d’Expiation, ni d’un Rédempteurpour nous servir de médiateur. Il n’y aurait pas eu besoinde Christ.

Les symboles de l’Expiation

À Gethsémané et au Golgotha, le Sauveur a versé sonsang. Des siècles auparavant, la Pâque avait été instituéecomme symbole et modèle de choses à venir. C’était uneordonnance qui devait être respectée à perpétuité. (VoirExode 12.)

Quand la plaie de la mort a été envoyée sur l’Égypte, il a été commandé à chaque famille israélite de prendre unagneau, premier-né, mâle, sans tache. Cet agneau pascal

devait être sacrifié sans lui briser d’os ; son sang devaitmarquer la porte de la maison. Le Seigneur avait promisque l’ange de la mort passerait au-dessus des maisons ainsi marquées sans y pénétrer. Les gens allaient être sauvés par le sang de l’agneau.

Après la crucifixion du Seigneur, la loi du sacrifice n’aplus requis l’effusion du sang. Car cela était fait, commePaul l’enseigne aux Hébreux : « Une fois pour toutes… unseul sacrifice pour tous les péchés » (Hébreux 10:10, 12). À partir de ce moment-là le sacrifice devait être un cœurbrisé et un esprit contrit : le repentir.

Et la Pâque allait être célébrée éternel-lement sous la forme de la Sainte-Cène aucours de laquelle nous renouvelons notrealliance du baptême et prenons les emblè-mes en souvenir du corps de l’Agneau deDieu et de son sang qui a été versé pournous.

Ce n’est pas pour rien que nousvoyons ce symbole réapparaître dans laParole de Sagesse. En plus de la promesseque les saints de notre génération quiobéissent recevront la santé et de grands

trésors de connaissance, il est dit : « Etmoi, le Seigneur, je leur fais la pro-messe que l’ange destructeur pas-sera à côté d’eux, comme pour les

enfants d’Israël, et ne les frapperapas » (D&A 89: 21).

Je ne peux pas vous diresans émotion ce que je res-

sens à propos de l’Expiation. Ellesuscite en moi les sentiments les plus

profonds de gratitude et d’obligation morale. Mon âmeaspire à celui qui l’a accomplie, le Christ, notre Sauveur,dont je suis le témoin. Je témoigne de lui. Il est notreSeigneur, notre Rédempteur, notre Avocat auprès duPère. Il nous a rachetés avec son sang.

Je prétends, en toute humilité, au bénéfice de l’Expiationdu Christ. Je n’ai aucune honte à m’agenouiller pour adorernotre Père et son Fils. Car j’ai mon libre arbitre et c’est ceque je choisis de faire ! ■

NOTE1. Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith, 2007, p. 54.

« Je suis le pain

de vie. Celui qui

vient à moi n’aura

jamais faim »

(Jean 6:35).


nourrir les Israélites dans ledésert. Il a déclaré : « Je suis le pain de vie », leur parlant de la nourriture spirituelle que notre Père célesteenvoyait par son intermé-diaire, ainsi que de la pro-

messe de vie éternelle qu’il apportait.Plus tard, lors d’une autre fête de la Pâque, Jésus a

utilisé du pain comme emblème de la Sainte-Cène pourreprésenter son corps. Quand nous prenons du painchaque semaine au moment de la Sainte-Cène, cela nousrappelle Jésus-Christ, son sacrifice, sa résurrection et lapromesse de nourriture spirituelle constante grâce à lacompagnie de son Esprit.

La lumière du monde

« Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne

marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière

de la vie » (Jean 8:12).

C’est au moment de la fête des Tabernacles que Jésuss’est donné le nom de Lumière du monde. Chaque soirdurant cette fête, les lumières du temple étaient alluméespour symboliser la Lumière de Dieu qui est envoyée au monde. Jean a déclaré que Jésus « était la véritablelumière, qui, venant dans le monde, éclaire tout homme »

(Jean 1:9). Et par l’intermé-diaire de Joseph Smith, le pro-phète, le Seigneur a révélé que

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« Je suisle chemin»

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TATS

-UN

IS)Le Sauveur enseigne des idées impor-

tantes quand il dit « Je suis… »

PA R D AV I D A . E D W A R D SMagazines de l’Église

P arfois, les expériences les plus mémorables quevous faites lors de votre étude des Écritures sur-viennent quand des structures vous sautent sou-

dain aux yeux alors que vous êtes en train de lire. Parexemple, avez-vous jamais été frappés par le nombre defois que l’Évangile de Jean mentionne que Jésus dit les

mots « Je suis » ? Quand Jésus dit cela, il faithabituellement une comparaison pour ensei-

gner aux gens qui il est et ce qu’il fait poureux. Regardez attentivement quelques-unes

de ces comparaisons et vous appren-drez beaucoup sur le Sauveur.

Le pain de vie

« Je suis le pain de vie. Celui qui

vient à moi n’aura jamais faim, et celui

qui croit en moi n’aura jamais soif... Je

suis le pain vivant qui est descendu du

ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra

éternellement » (Jean 6:35, 51).

La fête de la Pâque commémore la déli-vrance d’Égypte des enfants d’Israël et on y mange du

pain sans levain. À l’approche de cette commémoration,Jésus a accompli le miracle de nourrir cinq mille person-nes. Beaucoup de témoins de ce miracle ont suivi Jésusparce qu’il leur avait donné à manger, alors il leur aenseigné à rechercher la nourriture « qui subsiste pour la vie éternelle » (Jean 6:27). Puis il leur a parlé de lamanne, leur rappelant qu’elle était venue du ciel pour

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la Lumière du Christ « vient par l’intermédiaire de celui quiillumine vos yeux, qui est la même lumière qui vivifie votreintelligence » et qui « donne la vie à tout, qui est la loi parlaquelle tout est gouverné » (D&A 88:11, 13).

Notre intelligence et notre esprit sont illuminés par l’in-termédiaire de Jésus-Christ. Sa lumière nous guide, nousaidant à distinguer le bien du mal et nous montrant le che-min de la vie éternelle.

Le cep

« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui

demeure en moi, et en qui je demeure porte beaucoup

de fruit, car sans moi vous ne

pouvez rien faire » (Jean 15:5).

Jésus s’est comparé au cepde la vigne. Le cep non seule-ment permet à toute la planted’être enracinée dans le sol,mais il nourrit aussi tousles sarments qui en partent et quiportent du fruit.Jésus-Christ estl’ancrage de

notre espérance et notre source denourriture et de croissance spiri-tuelles. Par lui nous obtenons laforce dont nous avons besoinpour mener une vie digne etaccomplir de bonnes œuvres.Il est aussi le fondement del’Église et la source de sonautorité pour prêcher l’Évan-gile et se répandre dans lemonde entier.

Le bon berger

« Je suis le bon

berger. Je connais

mes brebis, et elles me

connaissent » (Jean

10:13-14).

Les principaux devoirsd’un berger sont de mener

les brebis aux pâtura-ges et aux points d’eauet de les ramener à bonport dans la bergerie. Le ber-ger protège aussi les brebis de dan-gers tels que les animaux sauvages et les voleurs. Commeil connaît son troupeau, il voit quand il manque une brebiset part alors à sa recherche. Ses brebis lui sont soumises etlui font entièrement confiance.

Jésus, le bon berger, nous appelle quand nous nouségarons et, si nous apprenons à bien écouter sa voix, ilnous guide vers les pâturages sûrs du salut et de la vieéternelle, nous protégeant des dangers de la mort et dupéché.

« Je suis »

« Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis,

avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8:58).

D’une certaine manière, en disant simplement « Jesuis », Jésus dit tout. Par cela il déclare qu’il est le

Créateur du monde et Jéhovah, le Dieu de l’AncienTestament, dont le nom signifie littéralement « Jesuis » (voir Exode 3:14).

Jésus est le Fils de Dieu, le Messie et Sauveur qui nous sauve du péché et de la mort. Grâce à ce

qu’il est et à ce qu’il a fait pour nous, nous pou-vons avoir la vie éternelle et devenir ce que

nous sommes censésdevenir. ■

22

« Q U I D I T E S - V O U S Q U E J E S U I S ? »Le Sauveur a posé cette question à ses disciples et Pierre a répondu : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (voir Matthieu 16:15-16).

Voici comment des adolescents et des jeunes adultes du monde entier ont répondu à cette même question :

Jésus-Christ a beaucoup fait pour moi.Il m’a donné ma famille et l’Évangile. Il m’aaidé dans mes études. J’ai eu plusieursbourses, et je suis convaincu que c’étaientdes bénédictions venant de lui. S’il n’étaitpas venu nous montrer comment vivre,nous ne serions pas capables de retournerauprès de notre Père céleste.Bryan N., 13 ans (Honduras)

Je sais que Jésus-Christ vit. Il m’aimeet il a donné sa vie pour moi. Il est monami. Par ses enseignements, j’apprendscomment être comme lui. Il est juste, bon, parfait et charitable. Il a souffert àGethsémané pour chacun de nous. Je saisqu’il est le Christ vivant, mon Sauveur, monRocher et mon Seigneur.Claudia R., 25 ans (Mexique)

Je sais que, par les souffrances, lamort et l’expiation du Sauveur, nouspouvons ressusciter et nous pouvons êtrerachetés spirituellement et physiquement.Par la foi et le repentir, j’ai appris que nospéchés peuvent nous être pardonnés.Joan O., 19 ans (Philippines)

Il y a longtemps un homme a vécu surcette terre, un homme dont les actions etles paroles ont touché des millions de vies,dont la mienne. C’est Jésus-Christ. Sonsacrifice expiatoire continue d’influencerquotidiennement ma vie. Comme il est

merveilleux de savoir que par ses blessuresnos propres blessures peuvent êtreguéries ! Parce que je sais que Jésus est le Christ, je me prépare à faire une missionà plein temps et à prêcher son Évangile auxgens de par le monde qui n’ont pas encoreressenti son amour infini. Il est le Sauveuret le Rédempteur de mon âme.Kristian M., 24 ans (Croatie)

Ayant grandi dans l’Église et étant allée à la Primaire, j’ai appris depuis monenfance qui était Jésus-Christ. Et montémoignage a grandi depuis. Maintenantque je suis en mission, j’aime l’occasionque j’ai chaque jour de parler de l’Évangile

et de témoigner de Jésus-Christ.Quand je pense au Sauveur et à ce qu’il a

fait pour moi, je veux être plus proche de lui.Ce que j’ai appris quand j’étais enfant devientplus personnel. J’aime pouvoir aider d’autrespersonnes à ressentir l’amour de notreSauveur Jésus-Christ. Ce témoignage n’estpas simplement des paroles, il vient du cœur.Susana V., 21 ans (Tonga)

Jésus-Christ a fait pour nous ce quepersonne d’autre n’aurait pu faire. Pour moi,recevoir la Prêtrise d’Aaron a été un momentmerveilleux parce que je savais ce que leSeigneur voulait que je fasse. Je suivais sonexemple. Je sais qu’il va continuer de meguider et de m’indiquer le chemin.Limhi G., 17 ans (Mexique)

Après la mort de ma mère, la vie acommencé à me devenir insupportable. J’ai fini par aller voir mon évêque pour lui demander conseil. Ce qu’il m’a dit n’était pas exactement ce que j’attendais,mais cela a changé ma vie. Il m’a dit dem’appuyer sur notre Père céleste en priant,en lisant les Écritures et ayant confiance quele Sauveur serait là pour moi, en lui faisanttellement confiance que je sentirais mesfardeaux s’alléger. Deux ans et demi après,je sais que chacun de nous peut trouver une paix constante grâce à ce qu’est notreSauveur et à ce qu’il a fait pour nous.Whitney W., 19 ans (Arizona, Etats-Unis)

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PA R R U S S E L L M . N E L S O Ndu Collège des douze apôtres

Ma longue route pour devenir méde-cin n’était que le commencement. Ily a eu ensuite des années de travail

hospitalier, de recherche, de formation spé-cialisée et d’examens de spécialisation. Puis il y a eu de nombreuses années d’enseigne-ment, de service et de difficultés posées parla science nouvelle de la chirurgie à cœurouvert, toutes choses qui m’ont conduit à un profond respect pour la structure et lefonctionnement du corps humain. J’étaisconvaincu que sa création était divine.

Le remarquable corps humain

Réfléchissez à la genèse du corps humain.Cela commence par l’union de deux cellulesreproductrices, l’une de la mère et l’autre dupère. À elles deux, ces cellules contiennenttoutes les informations de l’hérédité de lanouvelle personne, enregistrées dans unespace si petit qu’on ne peut pas le voir àl’œil nu. Vingt-trois chromosomes de chacundes parents s’unissent pour former une nou-velle cellule. Ces chromosomes contiennentdes milliers de gènes qui déterminent lescaractéristiques physiques de la personne

qui n’est pas encore née. Environ vingt-deuxjours après l’union de ces cellules, un cœurminuscule commence à battre. À vingt-sixjours, le sang commence à circuler. Les cellu-les se multiplient et se divisent. Certainesdeviennent des yeux qui voient, d’autres des oreilles qui entendent ou des doigts quisentent les choses merveilleuses qui nousentourent.

Chaque organe est une création éton-nante. L’œil contient une lentille à mise aupoint automatique. Des nerfs et des musclespermettent à deux yeux de faire une seuleimage en trois dimensions. L’oreille convertitles ondes sonores en tonalités audibles que le cerveau perçoit.

Le cœur contient quatre valves délicates quicontrôlent la direction du flux sanguin. Elless’ouvrent et se ferment plus de cent mille foispar jour, trente-six millions de fois par an. Sielles ne sont pas abîmées par une maladie,elles sont capables de tenir ce rythme presqueindéfiniment. Aucun matériau de fabricationhumaine ne peut fléchir si fréquemment et si longtemps sans se casser. Chaque jour, lecœur d’un adulte pompe suffisamment de

Une foi dynamique auSeigneur mène à uneconversion complète et à un engagementtotal à l’égard de sonœuvre sainte.

La foi en Jésus-Christ

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de température dans le milieu ambiant, la température ducorps est soigneusement maintenue dans d’étroites limites.

Des années d’expérience m’ont appris que la guérisonne s’obtient que lorsque toutes les lois sur lesquellesrepose cette bénédiction sont respectées1. La structure et lefonctionnement du corps sont régis par des lois. Un versetd’Écriture le dit : « Et à tout royaume est donnée une loi ; età toute loi il y a certaines limites et certaines conditions2. »

Les scientifiques de nombreuses disciplines observentdes manifestations semblables de lois et d’ordre dans la prévisibilité des marées, des phases de la lune ou de

26

QU’EST-CE QUE LA FOI ?Alma a enseigné : « Si

vous avez la foi, vous espérez

en des choses qui ne sont

pas vues, qui sont vraies »

(Alma 32:21). La foi est

un principe d’action et de

pouvoir. Chaque fois que

vous travaillez à un objectif

louable, vous exercez votre

foi. Vous faites preuve

d’espoir pour quelque chose

que vous ne pouvez pas

encore voir.

La foi en Jésus-Christ

peut vous motiver à suivre

son exemple parfait (voir

Jean 14:12). Votre foi peut

vous amener à faire de

bonnes œuvres, à obéir aux

commandements et à vous

repentir de vos péchés (voir

Jacques 2:18 ; 1 Néphi 3:7 ;

Alma 34:17). Avoir foi en

Jésus-Christ signifie se

reposer entièrement sur

lui : faire confiance à son

pouvoir, à son intelligence

et à son amour infinis. Cela

implique de croire à ses

enseignements. Cela signifie

croire que, bien que nous

ne comprenions pas toutes

choses, lui les comprend.

Pour que votre foi vous

mène au salut, elle doit être

centrée sur le Seigneur Jésus-

Christ (voir Actes 4:10-12 ;

Mosiah 3:17). Vous pouvez

exercer votre foi au Christ

quand vous avez l’assurance

qu’il existe, une idée correcte

de sa personnalité, et la

conscience que vous vous

efforcez de vivre en accord

avec sa volonté.

Tiré de Ancrés dans la foi, 2004,

« Foi », p. 80-82.

R E S P E C T E R S E S C O M M A N D E M E N T SJésus-Christ est le vrai chemin, le Pain de vie. C’est lui qui a

donné à la création sa beauté pour le bénéfice et la nourriture del’humanité. Il est le plus grand parmi toutes les créations de Dieu,le Fils unique dans la chair et le Premier-né en esprit. Par lui, lePère a montré son grand amour pour tous.

Tout au long de ma vie j’ai reçu de très nombreuses bénédictionsgrâce à ma foi en Jésus-Christ et particulièrement à l’Expiationsacrée, l’action la plus sublime du Seigneur. J’essaye de montrer l’amour que je ressens pour lui en respectant ses commandements.

En ce moment, ma femme et moi sommes représentants deJésus-Christ, en mission à plein temps pour lui. C’est une joiemerveilleuse de prêcher l’Évangile de Jésus-Christ et de demanderaux gens d’aller à lui et de l’accepter comme leur Sauveur.

Fiorino Berardo (Argentine)

liquide pour remplir un réservoir de sept mille cinq centslitres. Au sommet du cœur il y a une source d’électricité quitransmet de l’énergie le long de certaines lignes, permet-tant à des myriades de fibres musculaires de travaillerensemble.

Réfléchissez aux systèmes de secours du corps. Chaqueorgane en double peut disposer instantanément d’unsecours venant de son double. Les organes uniques,comme le cerveau, le cœur et le foie, sont nourris pardeux voies sanguines. Ils sont ainsi protégés si l’une desvoies sanguines se trouvait obstruée.

Réfléchissez à la capacité d’autodéfense du corps. Pourle protéger du mal, le corps ressent de la douleur. En réac-tion aux infections, il produit des anticorps. Ils permettentnon seulement de combattre le problème immédiat, maisils restent pour renforcer la résistance à toute infectionfuture.

Réfléchissez à la manière dont le corps se répare. Les oscassés se ressoudent et retrouvent toute leur solidité. Lesentailles dans la peau se cicatrisent. Une fuite de la circula-tion sanguine se coagule toute seule. Le corps renouvelleses vieilles cellules.

Le corps dose lui-même ses éléments vitaux. La quantitéd’éléments et de constituants essentiels est continuelle-ment ajustée. Et aussi grandes que soient les différences

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Les lois et l’ordrerégissent toutela création,

dans la prévisibilitédes marées, desphases de la lune ou de l’emplacementdes étoiles. Cet ordretémoigne d’unCréateur suprême.

pour chaque être humain : « Car Dieu a tantaimé le monde qu’il a donné son Fils unique,afin que quiconque croit en lui ne périssepoint, mais qu’il ait la vie éternelle9. »

Le livre de Jean commence par la déclara-tion suivante :

« Au commencement était la Parole, et laParole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

« Elle était au commencement avec Dieu.« Toutes choses ont été faites par elle, et

rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle10. »Ce passage d’Écriture signifie que la

Parole11 de Dieu est Jésus-Christ, le ministrepersonnel de Dieu dans le gouvernement denotre univers et le Créateur de toute vie.

Ce fait a été affirmé à Moïse par notre Pèrecéleste qui a dit :

« Et je les ai créées [la terre et les person-nes qui s’y trouvent] par la parole de monpouvoir, qui est mon Fils unique, lequel estplein de grâce et de vérité.

« Et j’ai créé des mondes sans nombre ;

l’emplacement des étoiles dans leciel. Ces lois et cet ordre régissenttoute la création. Ces lois peuventêtre découvertes et définies. Leursconséquences peuvent être mesu-rées. Cet ordre témoigne d’unCréateur suprême3.

Ce qui concerne la foi, par contre, ne peut pas êtremesuré. Mais le rapportentre la foi en Dieu et la loi et l’ordre de l’uni-vers est révélé dans lesÉcritures :

« [Dieu] a donnéune loi à toutes cho-ses, par laquelle elles semeuvent en leur temps etleurs saisons.

« Et leur cours est fixé, oui, lecours des cieux et de la terre, ce quicomprend la terre et toutes les planètes…

« Voici, tous sont des royaumes, et qui-conque en a vu un, ou le moindre d’entreeux, a vu Dieu se mouvoir dans sa majesté et sa puissance4. »

La divinité de la Création

Les Écritures déclarent que les cieux, laterre et tout ce qui se trouve sur la terre ontété créés par Dieu5. Elles nous aident aussi à en savoir plus sur la répartition des rôles de Dieu et de son Fils, Jésus-Christ, pour laCréation. Les premiers mots de la Bible sont :« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre6 », et plus loin « Dieu créa l’homme àson image… il créa l’homme et la femme7 ».Le Livre d’Abraham enseigne que « les Dieuxdescendirent organiser l’homme à leurimage, le former à l’image des Dieux, formerl’homme et la femme8 ».

Les Écritures rapportent les sentiments denotre Père céleste pour son Fils bien-aimé et


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et je les ai également créés dans un desseinqui m’est propre, et je les ai créés par le Fils,qui est mon Fils unique12. »

Beaucoup d’autres passages d’Écritureconfirment que, sous la direction du Père,Jésus-Christ est le Créateur13. L’un des plusconvaincants est son propre témoignage :« Voici, je suis Jésus-Christ, le Fils de Dieu.J’ai créé les cieux et la terre, et tout que cequi s’y trouve. J’étais avec le Père dès lecommencement14. »

La dynamique de la foi en Jésus-Christ

Pour accepter ce concept il faut une foidynamique. La foi est le fondement du témoi-gnage. Les premiers principes de l’Évangilecommencent par la foi au SeigneurJésus-Christ15. Paul a dit que « lafoi est une ferme assurance

des choses qu’on espère, une démonstrationde celles qu’on ne voit pas16 ». Il a supplié :« Que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre… etconnaître l’amour de Christ17. » Paul nousimplore de parvenir à l’unité de la foi et à laconnaissance du Fils de Dieu18.

Le Livre de Mormon nous apprend que

28

Une foi dyna-mique auSeigneur

amène la conver-sion, un grand chan-gement de cœur, unchangement de pen-sées qui fait passerdes voies du mondeaux voies de laDivinité.

« nous sommes rendus vivants dans le Christ à cause denotre foi… Et nous parlons du Christ, nous nous réjouis-sons dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophé-

tisons concernant le Christ, et nousécrivons selon nos prophéties, afinque nos enfants sachent vers quellesource ils peuvent se tourner pourobtenir la rémission de leurspéchés19. »

Le Livre de Mormon révèle aussiles bénédictions qui découlent de la

foi au Christ. Nouspouvons y lire :« C’est pourquoi,vous devez marcherrésolument, avecconstance dans leChrist, ayant uneespérance d’unepureté parfaite etl’amour de Dieu et de tous les hom-mes ; c’est pour-

quoi, si vous marchez résolument, vous faisant un festin dela parole du Christ, et persévérez jusqu’à la fin, voici, ainsidit le Père : Vous aurez la vie éternelle20. » Ce qui est « leplus grand de tous les dons de Dieu21 ».

Une foi dynamique au Seigneur mène à une conversioncomplète et à un engagement total à l’égard de son œuvresainte. Nous devenons enfants de l’alliance ; nous deve-nons ses enfants. Les Écritures le confirment : « Et mainte-nant, à cause de l’alliance que vous avez faite, vous serezappelés enfants du Christ, ses fils et ses filles ; car voici,aujourd’hui il vous a engendrés spirituellement ; car vousdites que votre cœur est changé par la foi en son nom ;c’est pourquoi, vous êtes nés de lui et êtes devenus ses fils et ses filles22. »

Une foi dynamique au Seigneur amène la conversion,un grand changement de cœur23, un changement de pen-sées qui fait passer des voies du monde aux voies de laDivinité. Elle nous pousse à nous repentir « d’un cœurpleinement résolu24 ». Alma ajoute : « Prêche-lui le repentiret la foi au Seigneur Jésus-Christ ; enseigne-lui à s’humilier

et à être doux et humble de cœur ; enseigne-lui à résister à toutes les tentations du diable par sa foi au SeigneurJésus-Christ25. »

Le Livre de Mormon existe, en partie, pour convaincrele Juif et le Gentil que Jésus est le Christ, le Dieu éternel26.Les gens qui lisent le Livre de Mormon et demandent avecfoi s’il est vrai, obtiennent le témoignage de sa véracité. Ils « sauront aussi… que Jésus-Christ est le Sauveur dumonde [et] que Joseph Smith est son révélateur et sonprophète en ces derniers jours27 ».

U N G R A N D C H A N G E M E N T D E C Œ U RAprès mes études d’infirmière, j’ai travaillé dans le service

des soins intensifs d’un hôpital pour enfants. J’avais le désir d’ap-prendre et d’acquérir de l’expérience, de faire mes preuves. Je n’imaginais toutefois pas que ce serait si difficile, physiquementet émotionnellement. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi lemonde est si mauvais que même des parents en arrivent à faireun mal irrémédiable à leurs propres enfants. Je ne comprenaispas non plus pourquoi Dieu permet que des enfants meurent.Après un an de travail à l’hôpital, j’étais totalement épuisée.

C’est alors que j’ai appris que des membres de ma familleavaient des discussions avec des missionnaires mormons. Je fai-sais de longues journées et je ne pouvais pas être à la maisonquand ces discussions avaient lieu. Ma sœur et ma mère n’ontpas tardé à se faire baptiser. Et j’avais le sentiment d’être aban-donnée avec des questions et des problèmes non résolus. Mafamille essayait d’organiser un rendez-vous entre moi et les mis-sionnaires, mais je ne voulais pas les voir. Mais un jour que sœurJohnson et sœur Marchuk étaient là, je me suis jointe à leurconversation. La fois suivante, elles m’ont donné une leçon spiri-tuelle et j’ai pu trouver une réponse à des questions qui me pré-occupaient depuis longtemps. Je me suis fait rapidement baptiseret confirmer.

Depuis que je suis membre de l’Église de Jésus-Christ desSaints des Derniers Jours, je me sens soutenue par ma foi enJésus-Christ. J’ai fait maintes et maintes fois l’expérience du pou-voir de la prière et j’ai le sentiment d’être passée des ténèbres à la lumière. Six années dans l’Église m’ont permis d’acquérir laconviction que Jésus-Christ est mon Sauveur. Et, grâce à Jésus-Christ, j’ai maintenant la possibilité de me rapprocher de monPère céleste.

Nadejda Kousnetsova (Russie)


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La foi en Jésus-Christ est essentielle au salut et à

l’exaltation

La foi en Jésus-Christ non seulement apporte des béné-dictions dans cette vie, mais elle est essentielle à notresalut et à notre exaltation. Les Écritures déclarent : « Tousles hommes doivent se repentir, croire au nom de Jésus-Christ, adorer le Père en son nom et persévérer jusqu’à lafin dans la foi en son nom, sinon ils ne peuvent être sauvésdans le royaume de Dieu28. » Le Seigneur tient aussi lesparents pour responsables d’enseigner à leurs enfants àavoir « la foi au Christ, le Fils du Dieu vivant29 ».

Je témoigne que Jésus est le Christ, le Fils du Dieuvivant. Il est notre Créateur, notre Sauveur et notreRédempteur30, notre Avocat auprès du Père31, notreLibérateur32 et le Jéhovah de l’Ancien Testament33. Il estl’Emmanuel promis34, le Messie oint35 et notre grandExemple36. Un jour il reviendra gouverner et régnercomme Roi des rois et Seigneur des seigneurs37.Finalement nous nous tiendrons chacun devant lui aujour du jugement38. Je prie pour chacun de nous, pourque notre foi en lui soit acceptable. ■

NOTES1. Ce concept a été établi par le Seigneur quand il a dit : « Lorsque nous

obtenons une bénédiction quelconque de Dieu, c’est par l’obéis-sance à cette loi sur laquelle elle repose » (D&A 130:21).

2. D&A 88:38.3. Voir Alma 30:44.4. D&A 88:42-43, 47.5. Voir Colossiens 1:16 ; Mosiah 4:2, 9 ; 5:15 ; Alma 18:28 ; 22:10 ;

Moïse 3:5.6. Genèse 1:1.7. Genèse 1:27.8. Abraham 4:27.9. Jean 3:16.

10. Jean 1:1-3.11. En grec, Logos (signifiant « parole ») est un autre nom du Christ.12. Moïse 1:32-33 ; italiques ajoutés.13. Voir Éphésiens 3:9 ; Mosiah 3:8-11 ; Hélaman 14:12 ; Mormon 9:8-14.14. 3 Néphi 9:15. Le Seigneur a aussi déclaré : « Je suis Jésus-Christ, le

Fils du Dieu vivant ; je suis celui qui a créé les cieux et la terre ; unelumière qui ne peut être cachée dans les ténèbres » (D&A 14:9).

15. Voir le 4e article de foi.16. Hébreux 11:1.17. Éphésiens 3:17-19.18. Voir Éphésiens 4:11-13 ; voir aussi Galates 3:26-29.19. 2 Néphi 25:25-26.20. 2 Néphi 31:20 ; voir aussi Énos 1:8 ; Mosiah 3:12.21. D&A 14:7.22. Mosiah 5:7.23. Voir Alma 5:12-14.24. 2 Néphi 31:13 ; voir aussi Jacob 6:5 ; Mosiah 7:33 ; 3 Néphi 10:6 ;

12:24 ; 18:32.

L A F O I D ’ U N E N F A N TJ’avais décidé d’aller à pied à la conférence de pieu, ce qui

prendrait de trente à quarante minutes, avec mon fils qui avaitalors huit ans. Au bout de vingt minutes je me suis rendu compteque je ne savais plus quelle direction prendre. Mon fils, Elson,toujours très bavard, était en train de me raconter des choses quis’étaient passées à l’école ou à la maison. Je lui ai demandé dese taire un moment, expliquant que j’avais besoin de réfléchirparce que j’avais peur que nous soyons perdus.

C’est alors que mon fils m’a montré sa foi. Il a proposé quenous fassions une prière. Avec l’intelligence et la compréhensiond’un adulte (et m’impatientant un peu parce que l’heure de laréunion approchait), je lui ai répondu que, s’il voulait faire uneprière il pouvait la faire, mais que je préférais réfléchir. Je me suis dit : « Il y a des choses pour lesquelles on n’a pas besoin de dépendre du Seigneur, par exemple trouver le chemin de l’église. »

Comme s’il pouvait lire mes pensées, Elson m’a donné uneleçon d’humilité en disant : « Pourquoi est-ce que tu tiens à faireles choses à la dure ? » Puis il s’est tu, et j’ai su que mentalementet dans son cœur il priait. Quelques minutes plus tard, nous som-mes arrivés à l’église et j’ai su qu’il avait reçu une réponse à saprière.

Nous, saints des derniers jours, nous avons la bénédictiond’être membres de l’Église de Jésus-Christ. Mon témoignage dela véracité de l’Évangile rétabli a grandi quand j’ai vu que mon fils,encore enfant, savait comment mettre les principes de la foi et dela prière en pratique, devenant pour moi un exemple de la manièrede vivre les enseignements de Jésus-Christ.

Elson Carlos Ferreira (Brésil)

25. Alma 37:33 ; voir aussi Mormon 9:37 ; Moroni 7:25-26, 33-34, 38-39.26. Voir la page de titre du Livre de Mormon.27. Introduction du Livre de Mormon.28. D&A 20:29.29. D&A 68:25 ; voir aussi Moïse 6:57-62.30. Voir Ésaïe 49:26 ; 60:16 ; 1 Néphi 21:26 ; 2 Néphi 6:18.31. Voir D&A 29:5 ; 110:4.32. Voir 2 Samuel 22:2 ; D&A 138:23.33. Voir D&A 110:3.34. Voir Ésaïe 7:14.35. Voir 2 Néphi 25:14-19.36. Voir Jean 13:15 ; 3 Néphi 27:21.37. Voir Apocalypse 17:14 ; 19:16.38. Voir Apocalypse 20:12 ; 1 Néphi 15:33 ; 2 Néphi 9:22, 44 ; 28:23 ;

Alma 5:15 ; 3 Néphi 27:14 ; Mormon 3:20 ; 9:8-14.

Un diacre m’a montré, à moi, son

évêque, ce que signifie « avoir la foi

pour être guéri ».

PA R R A M O N R A M I R E Z

Il y a quelques mois, Emilio, l’un des diacres de notreparoisse, est soudain tombé gravement malade. Lesmédecins ne savaient pas ce qu’il avait. Sa mère et lui

avaient peur parce qu’il était de plus en plusfaible et que son état empirait rapidement.Elle l’a amené plusieurs fois à l’hôpitalmais n’a pas réussi à obtenir de réponse.

Elle l’a conduit à l’église pour qu’ilreçoive une bénédiction de la

prêtrise. L’un des membres du collège des anciens et moi-même, son évêque, avons eu l’honneur de lui faire unebénédiction et il a bien dormi pour la première fois depuisdes nuits.

Cependant, quelques jours plus tard, j’ai appris qu’ilavait fait une rechute et qu’il était de nouveau à l’hôpital.Un autre frère et moi, nous nous y sommes rendus rapide-ment et nous avons pu aller le voir dans sa chambre. Jepensais qu’il serait sûrement découragé par l’aggravationde son état mais j’ai été particulièrement édifié par ce quiest arrivé ensuite.

Nous avons parlé de Jésus-Christ et j’ai expliqué que le Sauveur a le pouvoir de tout surmonter, selon savolonté. La réponse d’Emilio nous a profondément tou-chés : « Frère, ce n’est qu’une épreuve de plus. J’ai la foi

que ce sera bientôt terminé parce que j’ai foi enJésus-Christ. » Nous lui avons imposé les mains

et nous lui avons de nouveau donné unebénédiction.

Après ce soir-là, Emilio a été complète-ment guéri et cela d’une façon incroyable.

Il a pu sans difficulté retourner à ses acti-vités quotidiennes et à l’église.

Il avait exercé la foi nécessaire pourque le Sauveur accomplisse le mêmegenre de miracle qu’il avait accomplilorsqu’il était ici-bas. Pour moi, Emilioest un exemple des personnes dont le Seigneur a dit : « À certains il estdonné d’avoir la foi pour être guéris »(D&A 46:19).

C’est merveilleux d’avoir la bénédic-tion d’utiliser la prêtrise et de savoir que nous avons un Père céleste qui nousaime et que, par notre foi en son Fils,

nous pouvons voir des miracles dans ces derniers jours. ■

La foi d’Emilio

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L’expiation du Filsunique de Dieu est lefondement même surlequel repose toute ladoctrine chrétienne et constitue la plusgrande expressiond’amour divin que ce monde ait jamaisreçue.

L’expiation de Jésus-

ChristPA R J E F F R E Y R . H O L L A N DDu Collège des douze apôtres

Dans le jardin de Gethsémané

Lorsqu’il était jeune missionnaire,Orson F. Whitney (1855-1931), qui aété ultérieurement membre du Collège

des douze apôtres, a fait un rêve d’une puis-sance qui a changé sa vie pour toujours. Plustard, il a écrit :

« Une nuit j’ai rêvé… que j’étais dans le jar-din de Gethsémané et que j’étais témoin dela Passion du Sauveur… Je me tenais derrièreun arbre à l’avant-plan… Accompagné dePierre, de Jacques et de Jean, Jésus a passéune petite barrière à ma droite. Laissant lestrois apôtres, après leur avoir dit de s’age-nouiller et de prier, il est allé de l’autre côtédu jardin où il s’est agenouillé et a prié, luiaussi… : ‘Mon Père, s’il est possible, quecette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.’

« Pendant qu’ilpriait, les larmes bai-gnaient son visage, qui étaittourné vers moi. Ce spectacle m’atellement ému que j’ai pleuré, moi aussi,par pure compassion pour son grand chagrin. Je souffraisde tout mon coeur pour lui. Je l’aimais de toute mon âmeet j’aspirais, plus que tout, à être avec lui.

« Ensuite il s’est relevé et s’est dirigé vers l’endroit oùétaient agenouillés les apôtres : ils étaient profondémentendormis ! Il les a secoués doucement, les a éveillés et, sur un ton de tendre reproche où ne se manifestait pas la moindre colère ni la moindre réprimande, il leur ademandé s’ils ne pouvaient pas veiller une heure avec lui…

« Retournant à l’endroit où il se trouvait précédemment,il a prié de nouveau puis est retourné et les a trouvés denouveau endormis. Une fois de plus, il l les a éveillés, les arepris et est retourné prier comme auparavant. Cela s’estproduit trois fois jusqu’à ce que je connaisse parfaitement

son visage, sa silhouette et ses mouve-ments. Il avait une stature noble et un air

majestueux… le Dieu même qu’il était etqu’il est et pourtant, il

avait la douceur et l’hu-milité d’un petit enfant.

« Soudain la scène a paru changer…. Cen’était plus avant, mais

après la Crucifixion : le Sauveur étaitmaintenant debout avec les trois mêmes

apôtres en groupe, à ma gauche. Ils étaientsur le point de partir et de monter au ciel. Je n’ai pas pume contenir plus longtemps. Je me suis précipité de der-rière l’arbre, je suis tombé à ses pieds, j’ai serré ses genouxdans mes bras et je l’ai supplié de m’emporter avec lui.

« Je n’oublierai jamais la douceur et la gentillesse aveclesquelles il s’est baissé, m’a relevé et m’a pris dans sesbras. L’impression était si vive, si réelle que j’ai ressenti lachaleur de sa poitrine contre moi. Alors, il m’a dit : ‘Non,mon fils, ceux-ci ont terminé leur œuvre et ils peuventvenir avec moi, mais tu dois rester et achever la tienne.’ Jem’agrippais toujours à lui. Levant les yeux vers son visage,RE

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Pourquoi une

expiation ?

Cet aperçu tendre et per-sonnel du sacrifice du Sauveurmotivé par l’amour introduit bienla signification de l’expiation deJésus-Christ. En effet, l’expiation du Fils unique de Dieu dans la chairest le fondement même sur lequel

repose toute la doctrine chrétienne et consti-tue la plus grande expression d’amour divinque ce monde ait jamais reçue. Son impor-tance au sein de l’Église de Jésus-Christ desSaints des Derniers Jours ne saurait être tropsoulignée. Tous les autres principes, comman-dements et vertus de l’Évangile rétabli tirent

leur importance de cet événement capital2.L’Expiation était l’acte préordonné

mais volontaire du Fils unique de Dieupar lequel il donnait sa vie et sa souf-

france spirituelle en rançon rédemp-trice pour les conséquences de laChute d’Adam sur tout le genrehumain et pour les péchés individuels

de toutes les personnes qui se repentent.La signification littérale du mot anglais

Atonement (Expiation) est évidente : « at-one-ment », l’unification de choses

car il était plus grand que moi, je l’ai suppliéavec la plus grande ferveur, en disant : ‘Ehbien, promets-moi qu’à la fin,j’irai à toi.’ Il a souri douce-ment et tendrement, et arépondu : ‘Cela dépendraentièrement de toi.’ Je me suisréveillé lagorge nouée.C’était lematin1. »

L’Expiation était indispensable car la chute

d’Adam a apportédeux sortes de mortdans le monde.

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qui étaient séparées ou éloignées.L’expiation de Jésus-Christ étaitindispensable en raison de la trans-gression séparatrice, ou chute,d’Adam, qui a apporté deux sortesde mort dans le monde, lorsqueAdam et Ève ont pris du fruit de l’ar-bre de la connaissance du bien et dumal3. La mort physique a entraîné laséparation de l’esprit et du corps etla mort spirituelle a apporté l’éloi-gnement par rapport à Dieu aussibien de l’esprit que du corps. Enconséquence de la Chute, toutes lespersonnes nées dans la conditionmortelle subiraient ces deux sortesde mort. Nous ne devons néanmoinspas oublier que la Chute constituaitune partie essentielle du plan divinde notre Père céleste. Sans elle,aucun enfant mortel ne serait néd’Adam et Ève et il n’y aurait pas eude famille humaine pour faire l’expé-rience de l’opposition et de la pro-gression, du libre arbitre et de la joiede la résurrection, de la rédemptionet de la vie éternelle4.

La nécessité de cette chute etd’une expiation pour la compensera été expliquée dans un conseil pré-mortel qui s’est tenu dans les cieuxet auquel les esprits de toute lafamille humaine ont assisté. Dieu lePère le présidait. Lors de ce conseilprémortel, le Christ s’est portévolontaire pour expier les péchés de toutle genre humain, tout en respectant sonlibre arbitre moral. Ce faisant, il redonneraitau Père toute la gloire de cet amour rédempteur5.

Cette expiation infinie du Christ a été possible (1) parcequ’il était le seul homme sans péché à vivre sur cette terreet donc n’était pas assujetti à la mort spirituelle provenantdu péché, (2) parce qu’il était le Fils unique du Père etpossédait ainsi les attributs de la divinité qui lui donnaient

pouvoir sur la mort physique6 et(3) parce que, dans le conseil pré-mortel, il était apparemment leseul suffisamment humble et biendisposé pour être préordonné à ce service7.

Les dons de l’expiation du Christ

Certains dons résultant del’Expiation sont universels, infinis et inconditionnels. C’est le cas de sa rançon pour la transgression ori-ginelle d’Adam, si bien qu’aucunmembre de la famille humaine n’est tenu pour responsable de ce péché8. Un autre don universelconsiste en la résurrection de tousles hommes, de toutes les femmeset de tous les enfants qui vivent, ontvécu ou vivront jamais sur terre.

D’autres aspects du donexpiatoire du Christ sont

conditionnels. Ils dépen-dent de la diligence àrespecter les comman-

dements de Dieu. Parexemple, tous les membres

de la famille humaine reçoi-vent gratuitement la rémis-

sion du péché d’Adam sansaucun effort de leur part maisils ne reçoivent de rémission

de leurs propres péchés ques’ils s’engagent à avoir foi en

Christ, s’ils se repentent de leurspéchés, s’ils se font baptiser en son nom,reçoivent le don du Saint-Esprit et laconfirmation dans l’Église du Christ ets’ils marchent résolument dans la persé-

vérance fidèle pendant le reste de leurtraversée de la vie. Le Christ a dit de cette

épreuve personnelle :« Car voici, moi, Dieu, j’ai souffert ces choses pour

tous afin qu’ils ne souffrent pas s’ils se repentent.

V I V R E À S E S C Ô T É SLe Seigneur m’a tendu la main il y a près

de cinq ans et l’Évangile a changé ma vie.Grâce à son expiation, j’ai été rachetée deschoix du passé et j’ai pu ressentir dans moncœur le miracle du pardon.

Jésus-Christ nous accompagne et nousfortifie chaque jour si nous sommes dignes.Non seulement nos péchés sont effacés etoubliés, mais sa lumière brille dans notre viepersonnelle et professionnelle.

Il est notre Sauveur, le Fils de Dieu. Sonamour est infini. Si nous vivons de la manièredont il veut que nous vivions, nous répandonsson amour et avons l’espérance de retournervivre avec notre Père céleste et lui pour toujours.

Marie Monjusian (France)


« Mais s’ils ne se repentent pas,ils doivent souffrir tout commemoi9. »

De plus, si la résurrection ducorps est un don gratuit et universelqui nous est fait par le Christ, résultat de savictoire sur la mort, la nature du corps ressus-cité d’une personne (ou le « degré de gloire »qui lui est donné), ainsi que le moment de sarésurrection sont directement influencés parsa fidélité dans cette vie. L’apôtre Paul a claire-ment expliqué, par exemple, que les person-nes qui sont totalement engagées envers leChrist « ressusciteront premièrement10 ». Larévélation moderne clarifie les différents or-dres des corps ressuscités11, promettant leplus haut degré de gloire uniquement auxpersonnes qui adhèrent aux principes et auxordonnances de l’Évangile de Jésus-Christ12.

Bien entendu, ni les bénédictionsinconditionnelles, ni les bénédictionsconditionnelles de l’Expiation nepeuvent être accordées sans la grâcedu Christ. Il est clair que les bénédic-

tions inconditionnelles del’Expiation ne s’obtien-

nent pas par méritemais les bénédic-tions conditionnel-les ne sont pasentièrement méri-tées non plus. Siune personne est

fidèle et respecteles commandements

de Dieu, elle peut rece-voir des bénédictions sup-

plémentaires mais ces dernièressont toujours accordées libéralement et nonobtenues strictement par mérite. Le Livre de Mormon déclare avec force « qu’il n’y aaucune chair qui puisse demeurer en pré-sence de Dieu, si ce n’est par les mérites, lamiséricorde, et la grâce du saint Messie13. »

C’est par cette même grâce que Dieu pour-voit au salut des petits enfants, des personneshandicapées mentales, des personnes qui ontvécu sans avoir entendu l’Évangile de Jésus-Christ, etc. Ces personnes sont rachetées parle pouvoir universel de l’expiation du Christ

36

La résurrectiondu corps est undon gratuit et

universel, résultat dela victoire du Sauveursur la mort. C’estl’une des bénédictionsinconditionnellesauxquelles nousavons accès par lagrâce du Christ

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et auront la possibilité de recevoir laplénitude de l’Évangile après cettevie, dans le monde des esprits, oùces derniers résident en attendant larésurrection14.

Souffrances et triomphe

Pour commencer à satisfaire auxexigences de l’Expiation, le Christ,qui était sans péché, est allé dans lejardin de Gethsémané, comme frèreWhitney l’a vu dans son rêve, pour yendurer les souffrances spirituellesque lui seul pouvait supporter. Il« commença à éprouver de la frayeuret des angoisses » et il dit à Pierre,Jacques et Jean : « Mon âme est tristejusqu’à la mort15 ». Pourquoi ? Parcequ’il subissait « les souffrances detous les hommes, oui, les souffran-ces de tous les être vivants, tant deshommes que des femmes et desenfants, qui appartiennent à lafamille d’Adam16 ». Il connut « lestentations, et la souffrance du corps,la faim, la soif et la fatigue, plusencore que l’homme ne peut ensouffrir sans en mourir ; car voici, du sang lui sort de chaque pore, si grande [est] son angoisse17. »

Par cette souffrance, Jésus a

racheté l’âme des tous les hom-mes, de toutes les femmes et detous les enfants « afin que sesentrailles soient remplies de misé-ricorde, selon la chair, afin qu’ilsache, selon la chair, commentsecourir son peuple selon ses infir-mités18. » Ce faisant, le Christ « estdescendu au-dessous de tout », y compris de toutes les sortes demaladies, d’infirmités et de dé-sespoir profond que connaissenttous les êtres mortels, pour qu’ilpuisse comprendre « toutes cho-ses, afin d’être en tout et à traverstout, la lumière de la vérité19. »

La solitude complète et les souf-frances atroces de l’Expiation quiont commencé à Gethsémané ont atteint leur point culminantlorsque, après avoir subi des mau-vais traitements indescriptibles dela part des soldats romains et d’au-tres personnes, le Christ s’est écriésur la croix : « Éli, Éli, lama sabach-thani ? c’est-à-dire : Mon Dieu,mon Dieu, pourquoi m’as-tu aban-

donné20 ? » Au plus profondde cette angoisse, lanature elle-même aété ébranlée. « Il y eutdes ténèbres sur toutela terre… Le soleils’obscurcit21. » « Etvoici, le voile du tem-ple se déchira en deux,depuis le haut jusqu’enbas, la terre trembla,

les rochers sefendirent22 », cequi en amenabeaucoup às’exclamer : « Le Dieu de la

L’ AT T E N T E D E L A R É S U R R E C T I O N

Lorsque ma tendre épouse est retournéeauprès de notre Père céleste, notre famille adû trouver un emplacement convenable poursa tombe. J’ai rencontré de l’oppositionlorsque j’ai voulu que les mots « lieu de

repos » soient inscrits sur la pierre tombale.Cette expression ne correspondait pas à lapolitique des responsables du cimetière.

Il en a résulté un bras de fer acharné. À unmoment donné, l’ecclésiastique de l’église àlaquelle le cimetière appartenait a demandé ceque j’entendais par cette expression. J’ai putémoigner que je croyais littéralement à larésurrection du corps. J’ai cité le Sauveur :« Tous ceux qui sont dans les sépulcresentendront sa voix, et en sortiront. Ceux quiauront fait le bien ressusciteront pour la vie »(Jean 5:28-29). J’ai témoigné que cettetombe est pour nous un lieu de repos sacréjusqu’à la résurrection.

L’ecclésiastique a alors fait une suggestioninspirée : « Faites inscrire les mots suivantssur la pierre tombale : ‘Les familles Bohne etLehmann reposent ici en attente de la résur-rection.’ » Et il en a été ainsi. Grâce à cela,mon témoignage a été gravé dans lapierre.

Rudolf Lehmann (Allemagne)


nature souffre23 ». Finalement,même ce qui paraissait insupporta-ble fut supporté et Jésus dit : « Toutest accompli24 ». « Père, je remetsmon esprit entre tes mains25. »Unjour, quelque part, toutes les lan-gues humaines seront appelées àconfesser, comme le fit un cente-nier romain qui fut témoin de toutcela : « Assurément, cet hommeétait Fils de Dieu26 ».

Pour toute personne réfléchie,c’est « quelque chose de stupé-fiant27 », que le sacrifice volontaireet miséricordieux d’un seul êtrepuisse satisfaire aux exigences infinies et éternelles de la justice,expier toutes les transgressions ettous les méfaits humains et ainsiramener tout le genre humain dansles bras de son étreinte miséricor-dieuse. Mais il en est ainsi.

Pour citer John Taylor (1808-1887) : « D’une façon qui nous estincompréhensible et inexplicable, il a porté le poids des péchés dumonde entier ; non seulement lespéchés d’Adam, mais aussi de toutesa postérité ; et, ce faisant, il aouvert le royaume des cieux, nonseulement à tous ceux qui croientet qui obéissent à la loi de Dieu,mais aussi à plus de la moitié de lafamille humaine qui est morte avantl’âge de la maturité, ainsi qu’aux[personnes] qui… [meurent] sans la loi28. »

Puissions-nous avoir les mêmes sentiments que frèreWhitney concernant ce grand don et l’auteur de ce don :« Ce [don] m’a tellement ému que j’ai pleuré… par purecompassion. Je souffrais de tout mon cœur pour lui. Je l’aimais de toute mon âme et j’aspirais, plus que tout, àêtre avec lui. » Par son Expiation déjà accomplie en notrefaveur, le Christ a fait sa part pour faire de cette aspirationune réalité. Le reste ne dépend que de nous. ■

NOTES1. « The Divinity of Jesus Christ »,

Improvement Era, jan. 1926, p. 224-225 ; voir aussi Le Liahona, déc. 2003,p. 16.

2. Voir Teachings of Presidents of the

Church, Joseph Smith, 2007, p. 49.3. Voir Genèse 2:9 ; 3.4. Voir 2 Néphi 2:22-27 ; Moïse 5:11.5. Voir Apocalypse 13:8 ; Moïse 4:1-2 ;

Abraham 3:22-27.6. Voir Jean 5:26-29 ; 2 Néphi 9:5-12 ;

Alma 34:9-14.7. Voir James E. Talmage, Jésus le Christ,

p. 22-23.8. Voir le 2e article de foi.9. D&A 19:16-17.

10. 1 Thessaloniciens 4:16.11. Voir D&A 76:50-113 ; comparer avec

1 Corinthiens 15:40-42.12. Voir D&A 76:50-70 ; 88:4, 27-29 ;

132:21-24.13. 2 Néphi 2:8.14. Voir Alma 40:11 ; D&A 138 ; comparer

avec Luc 23:43 ; Jean 5:25.15. Marc 14:33-34.16. 2 Néphi 9:21.17. Mosiah 3:7.18. Alma 7:12.19. D&A 88:6.20. Matthieu 27:46.21. Luc 23:44-45.22. Matthieu 27:51.23. 1 Néphi 19:12.24. Jean 19:30.25. Luc 23:46.26. Matthieu 27:54.27. James E. Talmage, The Articles of Faith,

12e éd., 1924, p. 77.28. The Mediation and Atonement, 1882,

p. 148-149.

38

L’ É T R E I N T E M I S É R I C O R D I E U S E D U S A U V E U R

Toute ma vie j’ai été en proie à des senti-ments d’échec et à l’impression de ne pasêtre à la hauteur. Cependant, j’ai découvertque l’Évangile de Jésus-Christ est un antidoteà ces sentiments.

Grâce à l’Expiation, le Sauveur comprendmes craintes et me réconforte par l’intermé-diaire du Saint-Esprit. Il connaît mes faibles-ses et m’aide à les surmonter. Il ne m’ajamais laissée seule mais m’a fortifiée et a ouvert mon cœur.

Je ne serai peut-être jamais à la hauteuraux yeux du monde mais je me sens appré-ciée, valorisée et aimée lorsque je fais de monmieux pour appliquer les enseignements deJésus-Christ.

Susan Lunt (Utah, États-Unis)

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L’Expiationà l’œuvreJe savais que le Seigneur avait un

dessein pour mon fils mais lorsqu’il a

choisi un chemin que je ne voulais pas

qu’il prenne, je ne voyais pas comment

il allait revenir.

A N O N Y M E

Je suis entrée dans l’Église de Jésus-Christ des Saintsdes Derniers Jours en 1992, aux Pays-Bas. Cependant,mon mari ne s’y est pas joint et n’a pas voulu que nos

enfants, Alex et Petra, se fassent baptiser (les noms ont étéchangés). Nous allions quand même tous les trois à l’égliseet nous faisions régulièrement la soirée familiale.

Tout s’est bien passé pendant plusieurs années jusqu’à

ce qu’Alex, qui avait alors treize ans, annonce qu’il ne vou-lait plus aller à l’église ni assister à la soirée familiale. Leschoses ont continué d’empirer lorsqu’il a grandi. J’avais dumal à rester proche de lui parce que non seulement il acommencé à boire et à fumer mais aussi parce qu’il men-tait au sujet de ce qu’il faisait. Cela me brisait le cœur. J’aiversé de nombreuses larmes et j’ai prié de nombreusesfois pour supplier mon Père céleste d’aider mon fils.

Puis, un soir, alors que j’étais assise en silence dans letemple, une image m’est venue à l’esprit. C’était celle d’unjeune homme qui distribuait la Sainte-Cène. Il semblaitque le Seigneur me rappelait la réalité et le pouvoir de sonexpiation et m’encourageait à aimer mon fils et à rester àses côtés.

Cependant, la vie est devenue de plus en plus dure. Lepère d’Alex et moi avons divorcé et Alex a été très déprimé.Je savais qu’il avait besoin d’aide mais il ne voulait pas demon aide et n’écoutait pas si j’essayais de lui parler.

Un soir, notre président de branche m’a demandé s’ilpouvait venir lui parler. Alex était irrité mais il a acceptéd’avoir une conversation. Après la rencontre, il en a vouluIL

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au président de branche de l’avoir incité à faire une mis-sion. Il a dit : « Si le président de branche était vraiment unhomme de Dieu, il saurait à quoi s’en tenir. Il saurait que je ne suis pas digne de partir en mission, alors pourquoim’embêter avec ça ? » Ce soir-là, j’ai su que le Seigneuravait un plan.

Ce plan a commencé à prendre forme de façon inatten-due lorsque j’ai reçu un appel téléphonique du commissa-riat local. Alex s’était fait arrêter. Mon nouveau mari etmoi-même avons mis notre manteau et nous sommes allésle chercher au commissariat au milieu de la nuit. Nousn’en avons pas fait toute une histoire. En fait, le beau-pèred’Alex et moi lui avons très peu parlé.

Lorsque nous sommes rentrés à la maison, il nous a ditce qui était arrivé lorsque son ami et lui avaient volé unscooter. Il regrettait beaucoup ce qu’il avait fait. Pour lapremière fois, je l’ai vu abattu.

Cette arrestation a été un tournant car il a commencé àse rendre compte des conséquences de ses actes et de ladirection qu’il prenait. À partir de ce jour-là, de nombreu-ses bénédictions ont commencé à se déverser sur nous.

Le lendemain, Alex nous a dit qu’il avait demandé aupolicier de nous téléphoner parce qu’il savait que nous l’aimions. Il s’était également rendu compte à quel point il nous avait blessés et il avait apprécié que nous soyonsrestés calmes.

Il avait plusieurs amis membres qui lui ont tendu lamain. L’un d’eux l’a invité aux activités de l’Église. Un autrelui a donné un Livre de Mormon et l’a mis au défi de le lire.Et je le voyais le lire de temps à autre malgré sa dyslexie.

La bénédiction suivante (si tant est que je puisse lesénumérer) a été de l’entendre nous demander si nouspouvions lui acheter un costume car il avait décidé d’aller à l’église. J’ai cru qu’il voulait seulement dire pour Noël.Mais à ma grande surprise, il a continué d’aller à l’églisemême après les fêtes.

La bénédiction suivante m’a semblé presque trop belle.Il a annoncé qu’il allait se faire baptiser. Il n’a pas eu besoinde mon aide et a tout arrangé lui-même, avec l’aide de sesamis et des missionnaires qui l’instruisaient. Je n’arrivaispresque pas à en croire mes yeux lorsque ce jour est arrivéet que j’ai vu mon fils en blanc, qui faisait des alliancessacrées.

Plus tard, il a raconté l’histoire de sa conversion et je mesuis rendu compte à quel point sa souffrance et sa tristesse

avaient été grandes mais qu’elles l’avaient également aidé à être assez humble pour s’agenouiller et demander del’aide. Il a expliqué : « Un soir, mon fardeau était trop lourdà porter. Je me suis souvenu des paroles d’un bon ami quim’avait rappelé que je pouvais toujours prier pour avoir del’aide. Ce soir-là, j’ai décidé d’essayer. Je n’avais pas d’autreissue et comme ma mère m’avait appris à prier, je me suisagenouillé et j’ai fermé les yeux. Lorsque j’ai commencé àdemander de l’aide, j’ai été envahi par un sentiment mer-veilleux. Je n’oublierai jamais ce sentiment ; j’ai ressenti l’amour pur du Christ. J’ai senti que mes problèmes m’étaient enlevés. Depuis, mes sentiments de désespoirne sont pas revenus et j’ai eu la bénédiction de recevoir le témoignage de Jésus-Christ. J’ai eu un changement de cœur et j’ai éprouvé le désir de suivre Jésus-Christ. »

Après son baptême, sa confirmation et son ordination àla prêtrise, on lui a demandé de distribuer la Sainte-Cène, les emblèmes sacrés du sacrifice du Sauveur. Ceque j’avais vu au temple de nombreuses années aupara-vant est alors devenu, sous mes yeux, réalité. En silence,

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j’ai remercié mon Père céleste de ce que jevoyais. Cela a été pour moi un moment sacré.

L’histoire pourrait s’arrêter là mais heureu-sement, ce n’est pas le cas. Depuis, j’ai vul’Expiation continuer d’opérer dans la vie de mon fils. Est-ce que vous vous souvenezde notre président de branche inspiré ? Letémoignage de mon fils a continué de grandiret l’invitation de notre président de branche

est devenue réalité. Alex a récemment ter-miné une mission à plein temps. Il a passédeux ans à se tourner vers les autres et àles aider, comme le Seigneur lui a tendu

la main.Je suis reconnaissante d’être la

mère d’Alex mais je suis encore plus reconnaissante de l’expiationde Jésus-Christ qui agit dans notrevie à tous. ■

A près sonordination àla prêtrise, on

a demandé à Alexde distribuer laSainte-Cène. Ce quej’avais vu au templede nombreusesannées auparavantest alors devenuréalité.

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Le Christ vLe témoignage des apôtres de l’Église de Jésus-Christ d

A u moment où nous célébronsle deux millième anniversairede la naissance de Jésus-Christ,

nous témoignons de la réalité de sa vie sans pareille et du pouvoir infini de son grand sacrifice expiatoire.Personne d’autre n’a eu d’influenceaussi grande que lui sur tous les gensqui ont vécu ou qui vivront un jour sur la terre.

Il était le grand Jéhovah de l’AncienTestament, le Messie du NouveauTestament. Sous la direction de sonPère, il a créé la terre. « Toutes chosesont été faites par [lui], et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans [lui] »(Jean 1:3). Bien que sans péché, il s’est fait baptiser pour accomplir toutejustice. Il « allait de lieu en lieu faisantdu bien » (Actes 10:38), mais il étaitméprisé pour cela. Son Évangile était un message de paix et de bonnevolonté. Il a demandé instamment àtous de suivre son exemple. Il a par-couru les routes de Palestine, guéris-sant les malades, rendant la vue auxaveugles et ressuscitant les morts. Il a enseigné les vérités de l’éternité, laréalité de notre existence prémortelle,le but de notre vie sur la terre et lepotentiel des fils et des filles de Dieudans la vie à venir.

Il a institué la Sainte-Cène commerappel de son grand sacrifice expia-toire. Il a été arrêté et jugé sur de faus-ses accusations, déclaré coupable poursatisfaire la foule et condamné à mou-rir sur la croix du Calvaire. Il a fait donde sa vie pour expier les péchés detout le genre humain. C’était là un doninestimable fait par procuration pourtous ceux qui vivraient sur la terre.

De haut en bas et de gauche à droite : Le doux guérisseur,

tableau de Greg Olsen ; Toute la ville était rassemblée, tableau

de James Tissot ; Jean baptise Jésus, tableau de Harry Anderson ;

Le Christ crée la terre, tableau de Robert T. Barrett.

vivantst des Saints des Derniers Jours


Nous témoignons solennellementque sa vie, qui est l’élément essentiel de toute l’histoire humaine, n’a pascommencé à Bethléhem et ne s’estpas achevée au Calvaire. Il était lePremier-né du Père, le Fils uniquedans la chair, le Rédempteur dumonde.

Il s’est levé du tombeau pour être « les prémices de ceux qui sontmorts » (1 Corinthiens 15:20). Enqualité de Seigneur ressuscité, il arendu visite aux gens qu’il aimaitlorsqu’il vivait sur la terre. Il a aussirempli son ministère auprès de ses « autres brebis » (Jean 10:16)dans l’Amérique ancienne. Dans les temps modernes, son Père et luisont apparus au jeune Joseph Smith,ouvrant la dispensation de la pléni-tude des temps depuis longtempspromise.

Le prophète Joseph a écrit à propos du Christ vivant : « Ses yeuxétaient comme une flamme de feu,ses cheveux étaient blancs comme laneige immaculée, son visage était plusbrillant que l’éclat du soleil et sa voixétait comme le bruit du déferlementde grandes eaux, oui, la voix deJéhovah, disant :

« Je suis le premier et le dernier ; je suis celui qui vit, je suis celui qui futimmolé ; je suis votre avocat auprèsdu Père » (D&A 110:3-4).

Le prophète a aussi déclaré à sonsujet : « Et maintenant, après les nom-breux témoignages qui ont été rendusde lui, voici le témoignage, le dernierde tous, que nous rendons de lui :qu’il vit !

« Car nous le vîmes, et ce, à la

44

À gauche : Le sermon sur

la montagne, tableau de

Carl Heinrich Bloch ; en

bas à gauche : Le Christ à

Gethsémané, tableau de

Heinrich Hofmann ; ci-dessous :

La Crucifixion du Christ,

anonyme ; à droite : Pourquoi

pleures-tu ? tableau de Simon

Dewey.

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Ci-dessous : Le rétablissement

de la Prêtrise de Melchisédek,

tableau de Ken Riley ; à droite :

La Seconde Venue, tableau de

Harry Anderson.

En haut : Jésus-Christ aux Amériques,

tableau de John Scott ; à gauche :

La Première Vision, tableau de

Gary Kapp ; ci-dessus : Jésus-Christ

apparaît à Joseph Smith et à Oliver

Cowdery dans le temple de Kirtland,

tableau de Gary Smith.

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droite de Dieu ; et nous entendîmesla voix rendre témoignage qu’il est leFils unique du Père ;

« Que par lui, à travers lui et en lui, les mondes sont et furent créés, et que les habitants en sont des fils et des filles engendrés pour Dieu »(D&A 76:22-24).

Nous déclarons solennellementque sa prêtrise et son Église ont étérétablies sur la terre et que son Égliseest édifiée « sur le fondement desapôtres et des prophètes, Jésus-Christlui-même étant la pierre angulaire »(Éphésiens 2:20).

Nous témoignons qu’il reviendraun jour sur la terre. « Alors la gloire de l’Éternel sera révélée, et au mêmeinstant toute chair la verra » (Ésaïe40:5). Il gouvernera en Roi des rois et régnera en Seigneur des seigneurs,et tout genou fléchira et toute langueconfessera qu’il est le Christ. Nouscomparaîtrons tous pour être jugéspar lui selon nos œuvres et les désirsde notre cœur.

Nous, ses apôtres dûment ordon-nés, nous témoignons que Jésus est le Christ vivant, le Fils immortel deDieu. Il est le grand roi Emmanuel quise tient aujourd’hui à la droite de sonPère. Il est la lumière, la vie et l’espoirdu monde. Ses voies mènent au bon-heur dans cette vie et à la vie éter-nelle dans le monde à venir. Dieu soitloué pour le don sans pareil de sonFils divin ! ■

« Le Christ vivant, le témoignage desapôtres », déclaration du 1er janvier 2000,a été signée par la Première Présidence et le Collège des douze apôtres. Elle a étépubliée dans le numéro d’avril 2000 duLiahona.


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F A I R E A L L I A N C E D E L U I O B É I R E T D E L E S U I V R E

À soixante ans je n’avais pas un sou enpoche et ma vie était une honte. Je croyaisque la vie ne servait qu’à se donner du plaisir.J’étais perdu, mes yeux étaient fermés ; c’estalors que Jésus-Christ les a ouverts.

Mon baptême, ma confirmation et lesalliances que j’ai faites avec Jésus-Christ sont le miracle qui a changé toute ma vie. Jeme suis rendu compte de ce que je pouvaisobtenir et de ce qui était important pour moi.Maintenant, je suis heureux parce que jeconnais Jésus-Christ.

Je n’aurais jamais imaginé qu’unhomme aussi matérialiste que moipuisse un jour devenir membre de l’Église, que je détiendrais la prêtriseet que je serais président de branche. Je considère que c’est un grand don que j’aireçu, de pouvoir servirJésus-Christ, notreSauveur.

Virab Minasyan(Arménie)

PA R H E N R Y B . E Y R I N GDeuxième conseiller dans la Première Présidence

Les paroles « allez au Christ » sont une invitation. C’est l’invitation la plus importante que vous puissiez

faire à quelqu’un. C’est l’invitation la plusimportante que quiconque puisse accepter.Jésus-Christ a confié cette responsabilité à ceux qu’il a choisis pour le représenterdepuis le début du rétablissement de l’Évangile dans cette dispensation. Leurdevoir est d’avertir, expliquer, exhorter etenseigner et inviter tout le monde à aller au Christ1.

Chaque membre de l’Église, en acceptantl’alliance du baptême, devient un disciple quipromet d’être témoin de Jésus-Christ en touttemps et dans tous les lieux où il sera2. Notretémoignage a pour but d’inviter les gens àaller à lui.

Nous devrions tous être avides d’appren-dre comment lancer une invitation demanière efficace. Nous savons, d’expérience,que certains la déclineront. Quelques-unsseulement ont répondu quand le Sauveurlui-même a lancé cette invitation pendantson ministère terrestre. Mais sa joie étaitprofonde pour ceux qui reconnaissaient sa voix. Et la nôtre l’est également quandceux que nous avons invités sont allés auChrist.

Sachez qu’il est le chemin

Cela vaut la peine de méditer sur ces occa-sions de notre vie où des gens ont répondu.Personnellement, j’ai remarqué une cons-tante que l’on retrouve chaque fois que lesgens acceptent cette invitation. Dans chaquecas, le Saint-Esprit leur a manifesté au moinstrois vérités. Les expériences ne se sont pastoujours passées dans le même ordre quecelui que je vais suivre, mais elles se produi-sent toutes dans le cœur des gens qui vontsincèrement au Christ.

Premièrement, ils se rendent compte quele seul moyen de connaître le bonheur qu’ilssouhaitent le plus sur terre et dans l’au-delàn’est qu’à travers Jésus-Christ. Ils croient àces paroles du Livre de Mormon : « Voici, jevous dis que de même que ces choses sontvraies, et que le Seigneur Dieu vit, il n’y aaucun autre nom donné sous le ciel, si cen’est ce Jésus-Christ dont j’ai parlé, par lequell’homme puisse être sauvé3. »

Il n’est pas facile d’avoir cette assurancedans un monde où de nombreuses voix cla-ment qu’il n’y a pas de Dieu, qu’il n’y a pas depéché et que l’on trouve le bonheur dans leplaisir. Mais notre voix peut avoir une plusgrande portée si nous pouvons acquérir ledon de témoigner fermement que Jésus est le Christ et le Sauveur du monde. Ce témoi-gnage aura plus de force s’il s’appuie sur des

Allez au Christ

En aidant les autresà aller au Christ,vous verrez que c’estvous-mêmes qui êtesallés à lui.

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expériences personnelles du sacri-fice expiatoire de Jésus-Christ dansnotre vie. Si vous méditez souventsur les changements qui se sontproduits en vous-mêmes et autourde vous grâce à l’Expiation, et sivous remerciez souvent Dieu pourcela, vous verrez que votre témoi-gnage du Christ touchera plus lecœur des autres. Quand les gensque vous invitez à aller au Christ parvotre témoignage sont touchés parvos paroles, ils l’accueillent commeleur Seigneur et Sauveur. Et quandcet accueil se produit, vous éprou-vez ensemble une chaleur dansvotre cœur.

Faites alliance et obéissez

Deuxièmement, ceux que jeconnais, qui sont vraiment allés auChrist, ont fait alliance de lui obéir et de le suivre. Celapeut commencer par le fait de respecter de simples enga-gements, comme de lire le Livre de Mormon ou d’assisteraux réunions de Sainte-Cène. Cela doit découler de leurfoi que Jésus est le Christ et le Sauveur. Quand ils tiennentleur engagement du fait de leur foi, ils ressentent quelquechose. Ils n’arrivent peut-être pas à décrire ce sentiment,mais ils se sentent mieux. L’obéissance, même dans lespetites choses, apporte cette bénédiction divine. Avec letemps, ils commencent à éprouver du repentir et, aveclui, le désir de contracter l’alliance du baptême, de pren-dre sur eux le nom du Sauveur et d’être purifiés du péché.

Ceux qui font ce choix crucial le font pour de multiplesraisons. Un homme à qui nous avons enseigné l’Évangilene voyait pas au début pourquoi il devait se faire baptiser.Après tout, il avait essayé d’être bon toute sa vie. Il n’avaitcommis aucun péché grave. Enfant, il avait été baptisédans une autre Église. Mais deux choses lui sont venues àl’esprit. L’une était que le Seigneur avait été baptisé parobéissance, alors qu’il n’avait jamais péché. L’autre étaitqu’il souhaitait s’engager vis-à-vis du Seigneur par l’inter-médiaire de l’autorité de la véritable prêtrise, tout commele Sauveur était allé voir Jean pour être baptisé.

Un autre jeune homme à quinous avons enseigné l’Évangile achoisi de se faire baptiser parcequ’il avait le cœur brisé par sespéchés. En sortant des eaux du bap-tême, il s’est jeté à mon cou, lesyeux pleins de larmes, et m’a glisséà l’oreille : « Je suis pur, je suis pur. »

Leur décision de faire l’alliancedu baptême résultait d’une mêmefoi. Ils savaient que, s’ils respec-taient l’alliance d’obéir aux com-mandements du Sauveur, luirespecterait son engagement deles mener à la vie éternelle. Ilsétaient prêts à aller à lui afin d’êtrechangés et guidés par lui pourdevenir, un jour, comme lui.

Efforcez-vous de devenir

comme lui

Cela nous conduit à la troisième chose que j’ai remar-quée dans la vie des gens qui vont sincèrement au Christ.Ils s’efforcent de devenir comme lui. Ils commencent àessayer de faire aux autres ce qu’ils savent que le Christferait. Vous et moi avons vu cela chez les personnes fidè-les peu après leur baptême et la réception du Saint-Esprit.Un jour, avec mon collègue missionnaire, je suis allé ren-dre visite à une famille que nous avions instruite et bapti-sée quelques semaines auparavant. Les parents nous ontamenés dans leur sous-sol pour nous montrer une pièce.C’était l’ancienne chambre d’une de leurs deux filles.Cette dernière partageait maintenant la chambre de sasœur. La pièce vide avait été remplie de tout ce dont lafamille pouvait avoir besoin en cas d’urgence.

Nous ne leur avions rien enseigné sur la préparation des réserves d’urgence. Quand nous leur avons demandépourquoi ils avaient fait quelque chose d’aussi compliqué,aussi rapidement, ils ont répondu qu’ils avaient lu dans un magazine de l’Église que le Seigneur souhaitait que lesfamilles soient préparées pour faire face à leurs besoins età ceux des autres. Ils ont ajouté : « N’est-ce pas ce que lessaints des derniers jours font ? »

Cette foi simple s’étendait à tout ce qu’ils estimaient que

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N O U S E F F O R C E R D E D E V E N I R C O M M E L U I

J’aime le Seigneur de tout mon cœur. Il estmon ami. Je sais que grâce à lui je peux obte-nir le pardon.

L’Évangile et mon témoignage de Jésus-Christ m’ont aidée à être une meilleure mère,une meilleure épouse, une meilleure sœur etune meilleure amie. Du fait de mon témoi-gnage, je m’efforce de vivre comme Dieu l’attend de moi : avec intégrité, honnêteté,gentillesse, amour, patience et compassion,en traitant les autres comme des enfants deDieu et en rendant service quand c’est néces-saire. J’espère que, si je m’efforce de calquerma vie sur le modèle du Christ, d’autresauront le désir de le connaître.

JoAnna M. Allen (Indiana, États-unis)

le Sauveur attendait d’eux. Et leurdésir de le suivre a continué et lesa changés. Ils avaient toujoursété gentils et prêts à rendreservice aux autres. Mais ils sontdevenus encore plus charitables.C’est un trait commun à tousles gens que j’ai vus conti-nuer à aller au Christ tout aulong de leur vie.

Parfois nous parlons defaire en sorte de garder lesmembres, comme si nouspouvions les retenir. Nouspouvons et nous devons êtreamis avec les gens qui ontchoisi d’aller au Christ. Ils peuvent connaître le

découragement quand l’épreuve les frappe, etchacun a ses épreuves. Nous ne devons cepen-dant pas oublier que les amis les meilleurs etles plus sûrs qu’ils aient sont le Sauveur et sonPère, qui est aussi le leur. Notre Père céleste etle Sauveur leur enverront le Saint-Esprit pour

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les consoler et confirmer leur fois’ils sont humblement obéissants.Ainsi, par exemple quand vous allezfaire des visites d’instruction oud’enseignement au foyer avec unnouveau membre, si vous lui don-nez l’occasion de prier ou d’ensei-gner ou de prendre le rendez-vous,vous pouvez lui donner plus deforce que quand vous lui exprimezsimplement votre amour. Cela fait semanifester les pouvoirs des cieux etcela l’encouragera dans les épreuveset le protégera de l’orgueil quand les bénédictions commenceront à lui être données, ce qui se fera àcoup sûr.

Un changement de cœur

Il va se produire une autre chosemerveilleuse. Si vous vous efforcezde tout votre cœur d’inviter despersonnes à aller au Christ, votrecœur changera. Vous accomplirezson œuvre pour lui. Vous verrezqu’il tiendra sa promesse d’être unavec vous dans votre service. Vousle connaîtrez. Avec le temps, vousserez comme lui et « rendus parfaitsen lui4. » En aidant les autres à allerau Christ, vous verrez que c’estvous-mêmes qui êtes allés à lui. Sivous voulez être près de lui et res-sentir sa paix, le meilleur moyen d’yarriver est d’être à son service.

C’est lui qui a dit :« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués

et chargés, et je vous donnerai du repos.« Prenez mon joug sur vous et recevez

mes instructions, car je suis doux et hum-ble de cœur ; et vous trouverez du repospour vos âmes.

« Car mon joug est doux, et mon far-deau léger5. »

Je témoigne qu’il honorera sapromesse envers ceux que nousinvitons pour lui. Et il honore lapromesse qu’il a faite à ceux qui leservent en lançant l’invitation. ■NOTES1. Voir D&A 20:59.2. Voir Mosiah 18:8-10.3. 2 Néphi 25:20.4. Moroni 10:32.5. Matthieu 11:28-30.

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T R O U V E R L E B O N H E U R PA R J É S U S - C H R I S T

Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité,et la vie » (Jean 14:6). Il n’existe pas demeilleure façon de définir mon témoignage.

J’ai étudié la littérature, la philosophie etl’histoire pour obtenir un diplôme supérieur et j’ai compris que toutes les grandes idées,théories et entreprises ont leurs limites. Il enva de même pour un père mortel qui ne peutpas même garantir la paix, la sagesse ou l’éternité à son propre enfant.

Cependant, notre Père Céleste a déclaré au monde qu’en marchant sur les traces du Christ, en suivant sonexemple et en obéissant àses vérités révélées, nouspouvons trouver le vrai bon-heur dans cette vie, et qu’a-près cette vie, lorsque nousretournerons en la présencede notre Père Céleste, nousaurons un bonheur sans finauprès de lui.

Zentz Lin (Taiwan)

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et d’être sa disciple. J’avais promis de respecter ses com-mandements et d’essayer d’être comme lui. À mon bap-tême, des détenteurs de la prêtrise étaient témoins, ainsique ma famille et des membres de la paroisse.

Depuis mon baptême et ma confirmation, j’avais eu,chaque dimanche, l’occasion de prendre la Sainte-Cène etde témoigner à nouveau à mon Père Céleste que je conti-nuerais à prendre sur moi le nom du Christ.

Il se peut que des chrétiens d’autres confessions posentla même question que le prédicateur de mon amie, en desmots différents. Ils demanderont peut-être si nous avonsété sauvés. Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres,nous a aidés à comprendre cette question et à y répondre :« Certains chrétiens donnent parfois un sens différent àcertains termes clés de l’Évangile comme être sauvé ou lesalut. Si nous devons répondre à celui qui nous demandesi nous avons été ‘sauvés’, selon le sens que lui-mêmeaccorde au mot, notre réponse doit être ‘oui’1. »

J’étais encore en train d’édifier mon témoignage deJésus-Christ quand je suis allée dans l’église de mon amie.Depuis, j’ai constaté que plus j’étudie l’Évangile dans lesÉcritures et les paroles des prophètes vivants, plus je suispréparée et confiante pour témoigner de Dieu en touttemps (voir Mosiah 18:9). ■NOTE

1. « Have You Been Saved? » Ensign, mai 1998, p. 55.

Étais-je sauvée ?PA R C H A R L O T T E G O O D M A N M C E WA N

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Mon amie Rachel m’a demandé si je voulais aller à l’église avec elle. Elle était pratiquante dans sa foi etj’étais curieuse de voir quelles étaient les différen-

ces entre nos deux religions. J’ai demandé à mes parentsla permission de l’accompagner. Comme les heures deculte de son Église ne m’empêchaient pas d’assister aunôtre, mes parents m’ont permis d’y aller.

Beaucoup de choses dans le service religieux de sonÉglise m’étaient inconnues : les chants et les prières étaientdifférents, la façon dont le prédicateur s’exprimait étaitétrange. Quand ils ont fait circuler le plateau, je ne savaispas ce que je devais faire.

Pour finir, le prédicateur a demandé aux personnes del’assemblée qui n’auraient pas déclaré publiquement avoiraccepté Jésus-Christ comme leur Sauveur de s’avancer. En murmurant, Rachel m’a encouragée à y aller. J’étaishésitante. Dans notre paroisse, l’évêque n’avait jamaisdemandé à quiconque de s’avancer et d’accepter publique-ment le Christ. Je ne savais pas quoi faire. Peut-être qu’il yavait quelque chose d’important que je n’avais pas fait pourmon salut. J’étais perplexe en quittant le service religieux.

Plus tard, en repensant à cette expérience, je me suisaperçue que j’avais déjà accepté publiquement Jésus-Christ comme mon Sauveur. J’avais été baptisée par unepersonne qui avait reçu de Jésus-Christ l’autorité de la prêtrise. Mon baptême était une alliance avec mon Père

céleste de prendre sur moi le nom de

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Que croient les saints des derniers jours au sujet de Jésus-Christ ? Est-il littéralement ressuscité ?Reviendra-t-il sur terre revêtu de gloire ? Sa grâce

est-elle nécessaire pour être sauvé ?Ce ne sont là que quelques-unes des questions que les

gens posent souvent la première fois qu’ils sont en contactavec l’Église. Pour répondre à ces questions, les mem-bres doivent avant tout être préparés à écouterles murmures du Saint-Esprit. Toutefois, lesréponses brèves données ci-après peuventservir à la réflexion et nous aider à formu-ler une réponse.

Est-ce que vous croyez au Jésus-Christ

historique qui a vécu et prêché en Terre

sainte tel que c’est indiqué dans la

Bible ?

Oui. Nous croyons que Jésus est né deMarie, qu’il a prêché en Terre sainte aucours des trois ans de son ministère, qu’ilest mort sur la croix et qu’il est ressuscité,tout comme les prophètes l’ont annoncé aucours des siècles qui ont précédé sa venue(voir, par exemple, Genèse 49:10 ; Psaumes2:6-7 ; 22:16-18 ; 118:22 ; Ésaïe 7:14 ;Michée 5:2). Nous croyons qu’il a souffert et a expié les péchés de toute l’humanité,ouvrant la porte au repentir et au pardon(voir Ésaïe 53:4-6). Nous croyons qu’il avaincu la mort et que, par son pouvoir, tous les hommes et toutes les femmes res-susciteront dans un corps physique (voirRomains 6:5 ; 8:11). Nous croyons qu’enobéissant aux principes de son Évangile,

54

NouscroyonsVoici quelques réponses brèves à des questions posées

fréquemment aux membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.

chaque fils et fille de Dieu qui est venu sur terre peuventobtenir le salut et retourner vivre avec notre Père et sonFils dans leur royaume aux cieux (voir 1 Pierre 3:18 ; 3ème article de foi).

Est-ce que vous croyez que le Seigneur

est littéralement ressuscité des morts ?

Oui. Dans la Bible les apôtres ont témoi-gné que Jésus-Christ s’est montré dans soncorps ressuscité à des centaines de témoins(voir Luc 24:38 ; Jean 20:20 ; 1 Corinthiens15:3-8). En tant qu’être ressuscité, il est alléaccomplir un ministère parmi ses « autresbrebis » (Jean 10:16) sur le continent améri-cain, leur montrant les blessures dans sesmains, ses pieds et son côté, puis il les ainstruits pendant de nombreux jours (voir 3 Néphi 11-28).

Il est apparu, avec le Père, en 1820 àJoseph Smith, fils. Le Seigneur a commandé

à ce jeune prophète de rétablir son Église etson Évangile parce qu’ils avaient été modifiéspar l’ajout de philosophies d’hommes aprèsla mort des anciens apôtres. Joseph Smith et l’un de ses collaborateurs ont rendu cetémoignage de Jésus-Christ en 1832 : « Il vit !Car nous le vîmes, et ce, à la droite de Dieu ;et nous entendîmes la voix rendre témoi-gnage qu’il est le Fils unique du Père » (D&A76:22-23).

Est-ce que vous croyez qu’il reviendra sur

terre en gloire ?

Oui. Les saintes Écritures en rendenttémoignage : « Ce Jésus, qui a été enlevé auciel du milieu de vous, reviendra de la mêmemanière que vous l’avez vu allant au ciel »(Actes 1:11). « Mais je sais que mon rédemp-teur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre » (Job 19:25). « Il viendra dans lesnuées du ciel pour régner sur la terre sur sonpeuple » (D&A 76:63).

De plus, nous croyons que par sa résurrec-tion, nous pourrons nous aussi retrouvernotre corps physique : « Quand ma peau seradétruite, il se lèvera ; quand je n’aurai plus dechair, je verrai Dieu » (Job 19:26). « Et commetous meurent en Adam, de même aussi tousrevivront en Christ. » (1 Corinthiens 15:22).« La mort du Christ détachera les liens decette mort temporelle, de sorte que tous res-susciteront de cette mort temporelle. L’espritet le corps seront de nouveau réunis sousleur forme parfaite » (Alma 11:42-43).

Est-ce que vous croyez que sa grâce est

nécessaire à notre salut ?

Absolument. Sans la grâce de Jésus-Christ,personne ne pourrait être sauvé ni recevoirdes bénédictions éternelles (voir Romains3:23-24). Par la grâce, tous ressusciteront ettous ceux qui croient en lui et le suiventauront la vie éternelle (voir Jean 3:15). Deplus, par sa grâce, les relations sacrées entreépoux et au sein de la famille peuvent per-durer dans l’éternité (voir Matthieu 16:19 ;

Nous croyonsque Jésus estné de Marie,

qu’il a prêché enTerre sainte pendantson ministère de troisans, qu’il est mortsur la croix, et qu’ilest ressuscité desmorts, exactementcomme les prophètesl’ont annoncé dessiècles avant savenue.

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1 Corinthiens 11:11 ; D&A 132:19). Ces béné-dictions éternelles sont des dons qu’il nousfait ; nous ne saurions rien faire par nous-mêmes pour les mériter ou les gagner.

Toutefois, les Écritures expliquent claire-ment que nous recevons la plénitude desbénédictions de sa grâce par notre foi etnotre obéissance à ses enseignements.L’apôtre Paul a enseigné que nous ne pou-vons pas nous sauver nous-mêmes ; nousavons besoin de la grâce du Seigneur : « Carc’est par la grâce que vous êtes sauvés, par lemoyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous,c’est le don de Dieu. Ce n’est point par lesœuvres, afin que personne ne se glorifie. Carnous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, queDieu a préparées d’avance, afin que nous lespratiquions » (Éphésiens 2 :8-10).

Jacques nous explique : « Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle estmorte en elle-même … Vous voyez quel’homme est justifié par les œuvres, et nonpar la foi seulement » (Jacques 2:17, 24). Ainsile Sauveur a pu dire au jeune homme riche,qui avait été obéissant et qui souhaitait obte-nir la vie éternelle, qu’il y avait encore plus àfaire (voir Matthieu 19:16-22 ; Luc 18:18-23).

Les saints des derniers jours croient que lagrâce du Christ est accordée dans sa pléni-tude aux gens qui croient en lui et qui font ce qu’il a commandé. « Car nous savons quec’est par la grâce que nous sommes sauvés,après tout ce que nous pouvons faire » (2 Néphi 25:23 ; italiques ajoutés).

Bien qu’elles ne puissent nous laver denos péchés, nos bonnes œuvres témoignentde la sincérité de notre foi en Jésus-Christ et de notre fidélité à suivre le chemin qu’il a tracé.

Est-ce que vous croyez que Joseph Smith

est d’une certaine manière aussi important

que Jésus-Christ pour le salut des hommes ?

Non. Joseph Smith était un prophèteimportant pour l’histoire de l’humanité.L’œuvre qu’il a accomplie sous l’inspirationdivine a apporté au monde des bénédictionset une connaissance qui avaient été donnéesaux prophètes et aux disciples de Dieu dutemps de l’Ancien et du Nouveau Testaments,mais qui avaient été perdues. Joseph Smithétait, comme ces anciens prophètes, un servi-teur du Seigneur Jésus-Christ, qui a enseignéque le salut et les bénédictions éternelles nenous sont accessibles que par l’intermédiairede notre Sauveur : « Les principes fondamen-taux de notre religion sont le témoignage desapôtres et des prophètes sur Jésus-Christ, sursa mort, sa mise au tombeau, sa résurrectionle troisième jour et son ascension aux cieux ;et tous les autres aspects de notre religionn’en sont que des annexes1. » Une autre fois,le prophète a enseigné : « Quand nous médi-tons sur la sainteté et sur la perfection denotre grand Maître, qui a ouvert le cheminpar lequel nous pouvons retourner à lui, àsavoir son propre sacrifice, notre cœur estému de sa grande bonté2. » ■

NOTES1. Enseignements des Présidents de l’Église :

Joseph Smith (2007), p. 54.2. Enseignements : Joseph Smith, p. 59.

En tant qu’êtreressuscité, il a rendu visite

aux milliers de ses« autres brebis » enAmérique. Il leur amontré les marquesdes blessures dansses mains, dans sespieds et dans soncôté, et il les ainstruites pendant de nombreux jours.

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AUTRES SOURCES D’INFORMATIONSSi les personnes qui se posent des questions sur nos croyances

au sujet de Jésus-Christ veulent en savoir plus que ce que noussommes capables de leur donner directement, nous pouvons leursuggérer de :

• Examiner le Livre de Mormon : Un autre témoignage de Jésus-Christ. Il raconte le ministère du Sauveur parmi les hommes enAmérique après sa résurrection et son ascension racontées dans laBible. Les enseignements qu’il a donnés aux croyants de l’Amériqueprécolombienne sont identiques à ceux qu’il a donnés à ses disci-ples pendant son ministère terrestre en Terre sainte. Tout au long du récit, les prophètes du Livre de Mormon enseignent l’Évangile de Jésus-Christ et en témoignent.

• Parler avec des missionnaires de l’Église. Ils sont appeléspour prêcher l’Évangile de Jésus-Christ, mais sont respectueux des décisions des gens qui choisissent de ne pas accepter leursenseignements.

• Consulter le site www.mormon.org. Choisir la rubrique« Croyances de base » ou « Posez une question. »

• Consulter le site www.lds.org (en anglais seulement). Choisirla rubrique « About the Church » puis « Answers to Questions, » quipermet de faire des recherches thématiques en fonction de l’intérêtdes personnes. Ils peuvent aussi choisir, à la page d’accueil, larubrique « Gospel Library » puis « Search Gospel Library » pourrechercher ce qui est dit sur un sujet dans les magazines et d’autrespublications de l’Église. ■


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PA R D. T O D D C H R I S T O F F E R S O Nde la présidence des soixante-dix

L es apôtres, en vertu de leur office dansla prêtrise, sont appelés a être témoinsspéciaux du Christ dans le monde

entier (voir D&A 107:23). Leur témoignageest essentiel à l’œuvre salvatrice du Seigneur.Mais les apôtres ne doivent pas être et nesont pas seuls. Nous tous, qui sommes bapti-sés et confirmés, avons pris sur nous le nom de Jésus-Christ et l’engagement d’être « lestémoins de Dieu en tout temps, et en touteschoses » (Mosiah 18:9). Il est à la portée dechacun d’entre nous de devenir son témoin.En effet, le Seigneur compte sur « les faibleset les simples » pour proclamer son Évangile(voir D&A 1 :19, 23), et son désir est « quechacun parle au nom de Dieu, le Seigneur, le Sauveur du monde » (D&A 1:20).

Réfléchissez aux façons dont un membrede l’Église de Jésus-Christ des Saints desDerniers Jours peut être témoin du Christ.

Nous sommes témoins du Christ quand nous

sommes personnellement convaincus qu’il vit.

Être témoin de Jésus-Christ, au sens le plus fondamental du terme, c’est posséder letémoignage personnel certain qu’il est le divinFils de Dieu, le Sauveur et le Rédempteur dumonde. Les apôtres d’autrefois, qui savaientque Jésus était le Messie promis, ont parlé,pour l’avoir vue, de sa résurrection littérale.Cependant, un témoin du Christ n’a pasbesoin de l’avoir vu ni d’être entré en sa pré-sence. Quand Pierre témoigne à Jésus : « Tu esle Christ, le Fils du Dieu vivant », le Seigneurlui répond que sa connaissance ne vient pasdu fait qu’il est physiquement proche de luiou qu’il a vécu des expériences avec lui, maisdu fait que son Père qui est dans les cieux le lui a révélé (voir Matthieu 16:15-17). Jésus faitclairement comprendre à Thomas qu’une per-sonne peut recevoir la même connaissance oule même témoignage que lui sans le toucherni le voir : « Jésus lui dit : Parce que tu m’as

vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vuet qui on cru ! » (Jean 20:28-29).

Notre témoignage du Christ naît habituelle-ment du témoignage des autres, de person-nes que nous connaissons, de personnes dontnous avons entendu parler et en qui nousavons confiance. Nous avons le témoignageécrit des apôtres que « c’est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes toustémoins » (Actes 2:32). Nous avons celui desAncien et Nouveau Testaments concernant sa préordination, son ministère et son expia-tion. Nous avons un autre testament, le Livrede Mormon, dont le but principal est « deconvaincre Juif et Gentil que Jésus est leChrist, le Dieu Éternel, qui se manifeste à tou-tes les nations1. » Nous avons le témoignagede Joseph Smith, le prophète, disant qu’il a vu et entendu le Père lui présenter Jésus etdéclarer : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé »(Joseph Smith, Histoire 1:17), auquel s’ajoutecelui qu’il a rendu plus tard : « Et maintenant,après les nombreux témoignages qui ont étérendus de lui, voici le témoignage, le dernierde tous, que nous rendons de lui : qu’il vit !Car nous le vîmes, et ce, à la droite de Dieu, et nous entendîmes la voix rendre témoi-gnage qu’il est le Fils unique du Père » (D&A76:22-23). Nous avons les témoins spéciauxd’aujourd’hui qui vivent parmi nous et quenous voyons et entendons, de nos propresyeux et de nos propres oreilles, nous rendreun témoignage qui confirme le nôtre.Beaucoup ont en outre la bénédiction d’en-tendre le témoignage de leurs parents,grands-parents et amis fidèles.

Les gens qui contractent l’alliance dubaptême reçoivent le don spécial de lafoi en Jésus-Christ et, avec le don duSaint-Esprit, leur est donnée l’assuranceque les témoignages qu’ils ont reçusconcernant le Christ sont vrais. Néphi aaffirmé que cela se produirait ainsi : « Etalors, vous êtes sur ce sentier étroit etresserré qui conduit à la vie éternelle;

Il est à la portée dechacun de nous dedevenir son témoin.

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oui, vous êtes entrés par la porte,vous avez fait selon les commande-ments du Père et du Fils, et vous avezreçu le Saint-Esprit, qui témoigne du

Père et du Fils, jusqu’à accomplir lapromesse qu’il a faite, que si vousentriez par le chemin, vous recevriez »(2 Néphi 31:18 ; italiques ajoutés).

Croire aux paroles des autres est un don spirituel, de la même manièrequ’il « est donné à certains, par le Saint-Esprit, de savoir que Jésus-Christ est leFils de Dieu et qu’il a été crucifié pourles péchés du monde » (D&A 46:13).

Ce témoignage se manifeste sou-vent par des sentiments : une chaleur,une paix, une assurance ou l’impres-sion d’être éclairé. Le Seigneur adonné à Oliver Cowdery le témoi-gnage du Livre de Mormon par dessentiments spirituels qui ont confirméque les paroles, ou l’ouvrage qu’il étaitoccupé à écrire, étaient vraies (voirD&A 6:17). Le Seigneur ajoute : « Si tu désires un témoignage de plus,reporte-toi à la nuit où tu as crié versmoi dans ton cœur, afin de connaîtrela vérité de ces choses. N’ai-je pasapaisé ton esprit à ce sujet? Queltémoignage plus grand peux-tu avoirque celui de Dieu? » (D&A 6:22-23).L’apaisement que l’Esprit apporte àl’homme n’est pas la seule forme souslaquelle le témoignage se présente,mais, étant donné qu’il vient de Dieu,il n’en existe pas de plus grande. Toutcomme lorsque nous nous faisons un festin des paroles du Christ dansles Écritures nous sommes capables de « témoigner que [nous avons]entendu [sa] voix et que [nousconnaissons ses] paroles » (D&A18:36), de même, nous pouvonstémoigner, sur la base des sentimentsspirituels par lesquels Dieu nous le

confirme, que nous connaissons sonFils et qu’il vit.

Nous sommes des témoins du

Christ quand notre vie reflète ses

enseignements.

Pendant son ministère dans leNouveau Monde, le Sauveur a donnéce commandement : « C’est pourquoi,élevez votre lumière, afin qu’elle brillepour le monde. Voici, je suis la lumièreque vous élèverez: ce que vous m’avezvu faire » (3 Néphi 18:24). Les gens doivent pouvoir voir en nous quelquechose de Jésus-Christ. Notre manièred’agir, de parler, notre aspect et mêmenotre façon de penser doivent refléterle Maître et ses enseignements. Almaappelle cela éprouver un grand change-ment de cœur et avoir l’empreinte deson image sur notre visage (voir Alma5:14). Dans le même ordre d’idées, le Seigneur a commandé que noussoyons tels qu’il est lui-même (voir 3 Néphi 27:27). Bien que n’étant pasprésents avec lui pendant son minis-tère, en sondant les Écritures, nousvoyons Jésus, ses paroles et ses actes.Et quand nous suivons son exemple,nous rendons témoignage de lui.

Je me souviens de l’exemple d’unprêtre catholique que j’ai connuquand nous travaillions ensembledans un projet de service pour la villede Nashville (Tennessee). Le pèreCharles Strobel avait conçu un pro-gramme qui avait pour but d’allerchercher les sans-abri, par petitsgroupes, et de les faire participer à unprogramme de formation et d’orien-tation professionnelle. Il a consacréun nombre incalculable d’heures àaider ces hommes pour qu’ils puis-sent améliorer définitivement leur vieet devenir autonomes. J’ai été surpris

60

U N T É M O I G N A G EP E R S O N N E L D U S A U V E U R

Je suppose que mon baptême à l’âgede onze ans a marqué le début de montémoignage de Celui dans l’Église de quij’entrais. Depuis j’ai eu le désir de suivreles enseignements de Jésus-Christ et devivre les principes de l’Évangile.

J’ai obtenu mon témoignage deJésus-Christ de manière graduelle et cetémoignage a grandi grâce à une partici-pation active dans l’Église. J’ai souventressenti son grand amour pour nousdans les beautés de la nature, ce qui meprocure une plus grande reconnaissancepour lui. J’ai senti l’Esprit me rendretémoignage quand j’ai jeûné, prié et reçudes réponses à ces prières, car je savaisque Jésus-Christ était le médiateur entrenotre Père céleste et nous. Je me suissentie plus proche de lui au cours demes fréquentes sessions au temple.

Toute ma vie mon témoignage agrandi et a été renforcé et aujourd’hui jen’ai aucun doute que Jésus-Christ est leFils de Dieu, mon Sauveur et Rédempteur.Cette connaissance m’apporte une assu-rance paisible et la paix.

Joyce Bowler (Angleterre)

d’apprendre que sa mère avait été assassinéepar un sans-abri quelques années auparavant.L’amour chrétien du père Strobel incluaitmême des hommes dont l’un avait violem-ment ôté la vie de sa mère qu’il chérissait.

Le message principal des apôtres et desprophètes de toutes les époques a été lanécessité de se repentir pour recevoir larémission de ses péchés par l’expiation deJésus-Christ. Notre propre repentir rendtémoignage du Sauveur et du pouvoir qu’a sagrâce de nous pardonner et de nous purifier.Nous n’avons pas besoin d’atteindre la per-fection pour que notre témoignage soit valideaussi longtemps que nous nous efforçons deconformer notre vie à la règle du Sauveur.Ezra Taft Benson (1899-1994) a sagementconseillé de faire preuve de patience et dediligence tout au long de ce processus :

« Devenir semblable au Christ est l’entre-prise de toute une vie et très souvent celaimplique une progression et des changementsqui sont lents, presque imperceptibles …

« … Pour chaque Paul, pour chaque Énos et pour chaque roi Lamoni, il y a des centaines

et des milliers de personnes dont le proces-sus de repentir est beaucoup plus subtil,beaucoup plus imperceptible. Jour aprèsjour ils se rapprochent du Seigneur, à peineconscients que leur vie devient plus sembla-ble à celle de Dieu. Ils mènent une vie faite debonté, de service et d’engagement. Ils sontcomme les Lamanites, dont le Seigneur a ditqu’ils ‘ont été baptisés de feu et du Saint-Esprit, et ils ne le savaient pas’ (3 Néphi9:20 ; italiques ajoutés) 2. »

Nous sommes témoins du Christ quand nous

aidons les autres à aller à lui.

Néphi rapporte avec joie : « Nous parlonsdu Christ, nous nous réjouissons dans leChrist, nous prêchons le Christ, nous prophé-tisons concernant le Christ, et nous écrivonsselon nos prophéties, afin que nos enfantssachent vers quelle source ils peuvent setourner pour obtenir la rémission de leurspéchés » (2 Néphi 25:26). Nous pouvonspareillement être engagés à faire en sorte que les autres, nos enfants en particulier,aillent au Christ.

L es gens doi-vent pouvoirvoir en nous

quelque chose deJésus-Christ. Notremanière d’agir, deparler, notre aspect,et notre façon depenser doivent reflé-ter le Maître et sesenseignements.

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Quand il dit : « Nous parlons duChrist », Néphi veut dire que nousn’avons pas de réticence à parler denos sentiments sur le Sauveur dansnos conversations et dans notre viequotidienne. C’est souvent dans les conversations en tête-à-tête , oùnous pouvons parler d’une manièreouverte et amicale, que nous pou-vons expliquer qui il est, ce qu’il a fait et enseigné et inviter les autres à l’aimer et à le suivre.

« Nous nous réjouissons dans leChrist » veut dire que nous portonssur nous une joie de vivre qui reflètenotre foi au Christ. Nous savons que« sa grâce nous suffit » pour être rache-tés de la mort et du péché et pour êtrerendus parfaits en lui (voir Moroni10:32-33). Même si nous connaissonsdes déceptions et même des tragédies,nous savons que, grâce à lui, notrebonheur éternel est assuré. Quandnotre foi en Jésus-Christ transparaît,

nous montrons aux autres qui sont« fatigués et chargés » le moyen detrouver du repos en lui (voir Matthieu11:28-30).

« Nous prêchons le Christ » désignecertainement l’œuvre missionnaire àplein-temps et celle faite par les mem-bres, mais cela inclut aussi ce que nousfaisons pendant nos réunions de culte,nos classes d’École du Dimanche, etdans les situations de ce genre où il est l’objet de notre étude et de notreenseignement. Que nous instruisionsou apprenions, nous rendons témoi-gnage de lui, et l’étude personnelle,qui est le fondement de notre partici-pation, témoigne également de notrecroyance.

« Nous prophétisons concernant le Christ » signifie que nous rendonstémoignage de lui par le pouvoir del’Esprit (voir 1 Corinthiens 12:3). « Letémoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie » (Apocalypse 19:10).

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V I V R E P O U R R E F L É T E RS E S E N S E I G N E M E N T S

J’étais en cinquième année d’étudeslittéraires quand j’ai reçu une bonneleçon sur la valeur de l’exemple. Chaquefois qu’il entrait en classe, notre profes-seur trouvait un dessin de lui, fait par undes élèves, au tableau. Et chaque fois, il nous demandait de l’effacer. Mais il ne faisait jamais de commentaire.

J’étais très impressionnée par l’atti-tude sage et humble de notre professeur,et elle m’a poussée à m’interroger sur l’Église à laquelle il appartenait. J’ai découvert qu’il était membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints desDerniers Jours.

J’ai décidé de suivre les leçons mis-sionnaires et j’ai été baptisée le 10 sep-tembre 2000. L’homme dont l’attitudeavait été un exemple pour moi n’étaitautre que mon président de branche.

Je témoigne que Jésus est notreexemple suprême. Le désir de le suivreest la raison pour laquelle nous, saintsdes derniers jours, devons mener unebonne vie. C’est alors que nous pouvons,nous aussi, enseigner par l’exemple.

Kimba Kabangu (RépubliqueDémocratique du Congo)

Comme ceux qui, dans les tempsanciens, ont prophétisé concernant sa première venue, nous confirmonsaussi en paroles et en actes les pro-phéties touchant sa seconde venue.En accomplissant le baptême et lesautres ordonnances sacrées pour nosancêtres par l’autorité de la prêtriserétablie par Élie avant que n’arrive « lejour de l’Éternel, ce jour grand et

redoutable » (Malachie 4:6 ;voir aussi D&A 2 ; 128:17-18),nous témoignons que le Christreviendra et que notre cœurdevra être tourné vers nospères pour préparer sa venue(voir Malachie 4:6 ; D&A 2:2).

« Et nous écrivons selon nosprophéties » nous suggère qu’ily a de la sagesse à tenir unregistre permanent de notretémoignage du Christ. Nouscomprenons bien que le témoi-gnage que nous rendons est« inscrit dans le ciel pour queles anges le contemplent ; ils se réjouissent à [notre] sujet »(D&A 62:3). Notre postérité etles autres pourront contemplerle témoignage que nous ren-dons du Christ tel qu’il est écrit

et gardé pour leur bénéfice avantmême la naissance de certains d’entreeux, et ils pourront s’en réjouir.

Quand vous sentez le Saint-Espritrendre témoignage de Jésus, et que ce témoignage est confirmé et recon-firmé à votre esprit dans de nombreu-ses expériences et de nombreusessituations quand vous vous efforcez defaire briller, jour après jour, la lumièrede son exemple dans votre vie etquand vous rendez témoignage auxautres et les aidez à le connaître et à le suivre, vous êtes témoins de Jésus-Christ. Que Dieu vous accorde le désirde votre cœur, de faire partie de « ceuxqui ont accepté le témoignage deJésus » (D&A 76 :51) et qui auront étéfidèles à ce témoignage pendant touteleur vie ici-bas (voir D&A 138:12). ■

NOTES1. Préface du Livre de Mormon2. « Un grand changement de cœur, »

Tambuli, mars 1990, p. 7.


A I D E R L E S A U T R E S À A L L E R À L U I

La conseillère dans la présidence de la Primaire a annoncé : « Sœur Hopkins,voici les dix Rayons de soleil que vousallez instruire cette année. » J’étais unejeune convertie et j’avoue que cet appelme terrifiait. Comment pouvais-je ensei-gner quelque chose que je ne connaissaispas encore parfaitement ? Commentallais-je m’en sortir avec tous ces enfantsénergiques ? Mais l’évêque et la prési-dente de la Primaire m’ont assuré que je serai bénie si je m’attaquais à ceredoutable appel.

Je savais que je devais m’immergerdans l’étude de l’Évangile afin de pouvoirl’enseigner ; aussi, toutes les semaines,j’ai lu le manuel, qui est une source delumière abondante sur l’Évangile, puis j’aiprié et j’ai médité sur l’application desprincipes dans ma vie et dans celle desenfants. À force d’étudier et d’enseigner,j’ai obtenu le témoignage de notre droit de naissance divin en tant qu’enfants deDieu. J’ai découvert la valeur et le carac-tère unique de chaque âme. Ces leçonssimples de la Primaire n’ont pas seule-ment illuminé le visage de ses précieuxenfants, mais elles ont aussi fait s’épa-nouir la semence du témoignage que j’a-vais en entrant dans les eaux du baptême.

Je serai éternellement reconnaissantepour cette année précieuse passée avecles Rayons de soleil dans un appel qui achangé ma vie. J’ai été changée, commel’ont été les enfants, par les enseigne-ments de Jésus-Christ.

Trish Isabella Hopkins (Maine, États-unis)

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J’aimerais chanter comme sœur

Schneider. J’aimerais jouer du

piano comme frère Menendez.

Combien de fois nous est-il arrivéd’entendre ou de penser quelquechose comme cela ? Parfois nous pen-sons que le talent musical est un donréservé aux autres, un merveilleuxtalent que nous apprécions mais quenous ne croyons pas posséder.

Dans l’Église de Jésus-Christ desSaints des Derniers Jours, la musiqueet le chant sont pour tout le monde.Par les cantiques, nous exprimons

notre gratitude et nos louanges ànotre Sauveur, nous apprenons sonÉvangile rétabli, nous nous souvenonsde son expiation, et nous nous enga-geons à le suivre.

Exprimer notre gratitude et nos

louanges

Quand le peuple d’Israël fut délivréd’Égypte, « Moïse et les enfants d’Israëlchantèrent [un] cantique à l’Éternel »(Exode 15:1). Quand les Jarédites tra-versèrent l’océan, « ils chantèrent deslouanges au Seigneur » (Éther 6:9).

Et quand les premiers saints des der-niers jours ont consacré le temple deKirtland, ils ont chanté le cantiquenouvellement écrit par William W.Phelps : « L’Esprit du Dieu saint.1 »Dans toutes les dispensations de l’Évangile, les enfants de Dieu ont uti-lisé la musique pour louer le Seigneur.

Beaucoup de nos cantiques d’au-jourd’hui concourent à cet esprit deréjouissances et de louanges. Parexemple, un autre cantique très apprécié écrit par William Phelps proclame :

Sauveur d’Israël,

Notre plus sûr amour,

Entends nos désirs, nos appels,

Clarté dans la nuit,

Doux ombrage du jour,

Seigneur, notre ami éternel2 !

Les cantiques permettent aussid’exprimer notre gratitude pour desbénédictions précises, comme danscette strophe bien connue :

Seigneur, merci pour le prophète

Qui nous guide en ces derniers

jours.

Ô Dieu donne pour la conquête,

Ton constant soutien, ton secours.

Louanges pour ton Évangile

Qui nous conduira près de toi.

J É S U S N O U S A I M EUn jour, j’étais assise sur le canapé en train d’écouter un CD. Quand j’ai entendu

« Apprends-moi à marcher dans la clarté » (Cantiques, n° 195), je me suis mise à pen-ser au sacrifice de Jésus-Christ pour chacun de nous. Je me suis souvenue de sonamour, de son humilité et de sa compassion, et j’ai été envahie par la reconnaissance.L’Esprit du Seigneur m’a témoigné que le Sauveur nous aime.

Mon jeune fils de deux ans, assis à côté de moi, regardait des images de Jésus-Christ. Il a dû ressentir quelque chose aussi car il m’a regardée et a dit, « Maman,Jésus t’aime ! »

Jésus-Christ fait partie de ma vie et de la vie de ma famille. Il est dans mes penséeset dans mon cœur. Son Évangile a changé ma vie.

Tamara Miranda Macário de Oliveira (Brésil)

Le culte par lescantiques

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Nous pouvons nous

rapprocher du Sauveur

grâce à la musique.

Oui, l’obéissance est facile

Pour qui aime ta sainte loi3.

Quand nous chantons ces cantiques, nous obéissons au commandement « Si tu esjoyeux, loue le Seigneur par le chant, par lamusique … et par une prière de louanges etd’actions de grâces » (D&A 136:28).

Apprendre son Évangile

En plus de nous permettre d’exprimernotre gratitude et nos louanges, les cantiquesnous donnent l’occasion d’apprendre l’Évan-gile de Jésus-Christ. Par exemple, ce chantpour enfants bien connu explique d’unemanière très simple et très belle notre rela-tion avec notre Père dans les cieux :

Je suis enfant de Dieu,

Et il m’a mis ici,

Il m’a donné un bon foyer

Des parents si gentils4.

D’autres cantiques, tel que celui-ci, unincontournable, écrit à l’époque des pion-niers, nous enseignent comment vivre lesprincipes de l’Évangile :

Venez, venez, sans craindre le devoir,

Travailler au progrès,

Si le chemin, à vos yeux paraît noir,

Le secours est tout près.

Mieux vaut lutter de tout son cœur,

Pour acquérir le vrai bonheur.

Venez, joyeux, ne craignez rien,

Tout est bien, tout est bien5 !

Certains de nos cantiques préférés nousinvitent à suivre les serviteurs du Christ, lesprophètes qu’il a choisis de nos jours. « Augrand prophète » nous aide, par exemple, ànous rappeler le rôle important de JosephSmith dans le rétablissement de l’Évangile :

Gloire à celui qui a vu Dieu le Père

Et que Jésus a choisi pour voyant.


En cette dispensation dernière

Il est béni du fidèle croyant6.

Quand nous méditons sur ces cantiques,ainsi que tous les autres, et que nous étu-dions les Écritures indiquées en référencesdans le livre de cantiques, nous apprenonsl’Évangile et nous nous souvenons duSauveur dans notre vie de tous les jours.

Se souvenir de son sacrifice expiatoire

Une des plus importantes manières denous souvenir du Sauveur est de prendre la Sainte-Cène chaque semaine. Pour nous préparer à cet instant sacré, nous chantons un cantique. Les cantiques deSainte-Cène nous aident à nous souvenir du sacrifice du Christ et de ce qu’il signifiepour nous :

Voyez il meurt, le Rédempteur,

Il nous délivre du malheur,

Il meurt pour nous, pour nos péchés,

Vivons par lui, dans sa clarté.7

Il vint sur terre de plein gré,

Et, gage précieux,

Son sang, sa vie, il a donnés

Pour nous ouvrir les cieux8.

Songeons à son corps martyrisé,

au sang versé

Pour payer la dette, pour nous

il s’est sacrifié.

Pourrai-je oublier ce grand amour,

cette pitié ?

Non, je veux l’adorer à son trône

glorifié9.

Si nous chantons dans un esprit de médita-tion et de prière, les paroles des cantiques deSainte Cène nous aident à nous concentrersur le Sauveur. Elles nous préparent à prendrevalablement la Sainte-Cène et à renouvelernotre engagement à prendre sur nous le nomdu Christ, à nous souvenir toujours de lui et àrespecter ses commandements.

S’engager à suivre Jésus-Christ

Beaucoup de cantiques expriment lavolonté de s’engager à suivre le Sauveur.Quand nous les chantons, nous témoignons à notre Père céleste notre désir de suivreson Fils. Considérons par exemple cesstrophes :

Père céleste, merci en ce jour,

De nous guider tous avec tant d’amour,

Reconnaissants, nous venons te louer,

Merci, merci, de tant de clarté10.

Le cantique « J’irai où tu veux » dit quelquechose du même genre :

M’abandonnant à tes tendres soins,

Étant par toi aimé,

C O M P T E R M E S B É N É D I C T I O N SCela fait quinze ans que je suis membre de l’Église. Durant ce temps j’ai

connu des épreuves et des problèmes. Mais j’ai beaucoup, beaucoup plus de raisons de m’agenouiller pour remercier Dieu de son amour infini.

Comme le dit le cantique :

Si donc le combat, qu’il soit grand ou petit,

Chaque jour te forge, dis à Dieu merci !

Compte les bienfaits alors viendra l’espoir,

Au bout du voyage t’attend la victoire !

(« Compte les bienfaits », Cantiques, n° 156.)

Chaque fois que j’en ai l’occasion, je témoigne que nous pouvons trouver dela joie dans la vie et une plénitude de joie dans l’éternité. Je témoigne que Dieu arendu cela possible et que, grâce au Sauveur, nous pourrons vivre avec eux pourtoujours.

Maribel Loayza de Aranda (Argentine)

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Seigneur, suivant toujours ton chemin,

Ce que tu voudras je serai11.

Nos chants, qu’ils expriment des louanges, la gratitude,la connaissance, le souvenir ou l’engagement, sont agréa-bles au Seigneur. Il a déclaré « Mon âme met ses délicesdans le chant du cœur ; oui, le chant des justes est uneprière pour moi, et il sera exaucé par une bénédiction surleur tête. » (D&A 25:12).

Par chance, le Seigneur n’a pas dit « Seuls les beauxchants sont une prière pour moi » ni : « Je n’écouterai queceux qui ont un talent musical. » Dans notre musique,comme dans notre vie, il se soucie plus de la dispo-sition de notre cœur que de nos capacités.

Quelles que soient nos aptitudes, nous pouvons tousparticiper à la musique en chantant les cantiques. Et en le faisant de tout notre cœur, nous nous rapprochons duChrist grâce à eux. ■

NOTES1. Voir Cantiques, n° 2.2. « Sauveur d’Israël, »

Cantiques, n° 5.3. « Seigneur, merci pour le pro-

phète, » Cantiques, n° 10.4. « Je suis enfant de Dieu, »

Cantiques, n° 193.5. « Venez, venez, sans craindre

le devoir, » Cantiques, n° 18.

6. Cantiques, n° 16.7. « Voyez : il meurt, le

Rédempteur, » Cantiques, n° 115.

8. « Oh, quel amour, » Cantiques,n° 113.

9. « Merveilleux, l’amour, »Cantiques, n° 117.

10. « Apprends-moi à marcherdans la clarté, » Cantiques, n° 195.

11. Cantiques, n° 174.

J E M E S U I S S E N T I G U I D ÉQuand j’étais jeune missionnaire en Norvège, en 1958, mon prési-

dent de mission nous a tous rassemblés pour nous annoncer quenous devions chanter lors de deux sessions de consécration du templede Londres. Il m’a demandé d’être le pianiste.

Quand nous sommes arrivés au temple, à ma grande surprise j’aidécouvert que je devais jouer de l’orgue et non du piano. Je n’avaisaucune expérience sur ce type d’instrument ; j’ai donc demandé siquelqu’un pouvait m’aider à régler les registres. Mon Père céleste aentendu mes supplications désespérées car une sœur est venue àmon secours, a réglé l’orgue pour que je puisse jouer un prélude en

demi-teinte et aussi accompagner le chœur.Dans mon désespoir, un sentiment de quiétude m’a envahi. Et pendant

que je jouais sur cet instrument, que je ne connaissais pas et sur lequel jene m’étais pas exercé, j’ai été guidé par l’amour du Sauveur. Après le pre-mier morceau, le président McKay s’est tourné vers notre président demission et a dit : « Beau travail ». J’ai été très ému de voir à quel pointnous avions été bénis dans notre interprétation. Elle avait été impeccable.

Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Fils unique du Père. Il est le saintMessie, le Prince de la paix. Il vit et il reviendra.Richard Broberg, Idaho (États-unis)

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« Ils sont trois personnes distinctes, mais ils sontun en but et en actes. Ils sont un dans la réalisationdu grand plan divin du salut et d’exaltation desenfants de Dieu » (Gordon B. Hinckley, « Je croisen ces trois personnages, » Le Liahona, juillet2006, p. 8 ; voir aussi 3 Néphi 11:27).

4 L’œuvre et la gloirede Dieu sont de

réaliser l’immortalité et la vie éternelle del’homme.

« Et qui a été manifesté maintenantpar l’apparition de notre SauveurJésus-Christ, qui a détruit la mort eta mis en évidence la vie et l’immor-talité par l’Évangile » (2 Timothée,1:10 ; voir aussi Jean 3:16-17 ; 1 Corinthiens 15:22 ; Hébreux 9:11-12, 28).

« Car voici mon œuvre et ma gloire : réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme »(Moïse 1:39 ; voir aussi D&A 29:43).

Des vérités claires et précieusesNous avons la bénédiction d’avoir les Écritures modernes en plus de la Bible pour nous instruire sur Jésus-Christ et

témoigner de lui. Voici vingt-cinq vérités sur le Sauveur avec leurs correspondances dans les Écritures et dans lesenseignements des prophètes modernes. (Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des enseignements sur ces sujets.

Pour les approfondir, reportez-vous à l’article « Le Christ vivant : Le témoignage des apôtres, » page [42] de ce numéro.)

1 Le Père, le Fils, et le Saint Esprit sont

trois personnages sépa-rés et distincts.

2 Le Père et le Filsont un corps de

chair et d’os, le Saint-Esprit est un personnaged’esprit.

3 Les trois membresde la Divinité sont

parfaitement unis dansleurs buts.

« Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous » (Jean 17 :11).

« Car il y en a trois qui rendenttémoignage : l’Esprit, l’eau et lesang, et les trois sont d’accord » (1 Jean 5:7 ; voir aussi Matthieu 3:16-17 ; Actes 7:55).

« Touchez-moi et voyez : un espritn’a ni chair ni os comme vous voyezque j’ai » (Luc 24:39) ; voir aussiGenèse 5:1 ; Jean 14:9 ; Philippiens3:21).

« J’ai toujours déclaré que Dieu est un personnagedistinct, que Jésus-Christ est un personnage séparéet distinct de Dieu le Père, et que le Saint-Esprit est un personnage distinct et un Esprit : et ils sonttrois personnages distincts et trois Dieux » (JosephSmith, Enseignements des Présidents de l’Église :Joseph Smith [2007], p. 46).

« Le Père a un corps de chair et d’os aussi tangibleque celui de l’homme, le Fils aussi ; mais le Saint-Esprit n’a pas de corps de chair et d’os, c’est unpersonnage d’esprit. S’il n’en était pas ainsi, leSaint-Esprit ne pourrait demeurer en nous. » (D&A 130:22 ; voir aussi 3 Néphi 11:13-15).

Doctrine Tirée de la Bible Tirée des Écritures et des prophètes modernes

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5 Jésus-Christ était aucommencement

avec le Père et il est sonPremier-né.

« Au commencement était la Parole,et la Parole était avec Dieu, et laParole était Dieu.

« Elle était au commencementavec Dieu » (Jean 1: 1-2 ; voir aussiRomains 8:29 ; Hébreux 1:5-6).

« J’étais au commencement avec le Père et je suisle Premier-né » (D&A 93:21 ; voir aussi 3 Néphi9:15 ; Moïse 2:26).

6 Dans la préexis-tence, Dieu a choisi

Jésus-Christ pour être leSauveur.

« [Christ] prédestiné avant la fonda-tion du monde, et manifesté à la findes temps, à cause de vous » (1 Pierre1:20 ; voir aussi Apocalypse 13:8).

« Mon Fils bien-aimé, qui était mon Bien-aimé etmon Élu depuis le commencement, me dit : Père,que ta volonté soit faite, et que la gloire t’appar-tienne à jamais » (Moïse 4:2 ; voir aussi Éther 3:14).

7 Jésus a créé la terresous la direction de

son Père.

8 Jésus-Christ est leJéhovah de l’Ancien

Testament.

« Nous avons dans le cœur la conviction ferme et inébranlable de la mission divine du SeigneurJésus-Christ. Il était le grand Jéhovah de l’AncienTestament, le Créateur qui, sous la direction de sonPère, a créé toutes choses » (Gordon B. Hinckley,« Un temps de gratitude », Le Liahona, décembre1997, p. 4 ; voir aussi Abraham 2:8).

« Toutes choses ont été faites par[lui], et rien de ce qui a été fait n’aété fait sans [lui] » (Jean 1:3 ; voiraussi Ésaïe 40:28 ; Colossiens 1:16).

« Voici, je suis Jésus-Christ, le Fils de Dieu. J’ai créé les cieux et la terre, et tout ce qui s’y trouve »(3 Néphi 9:15 ; voir aussi Mosiah 3:8 ; Moïse 1:33).


« Jésus leur dit : En vérité, en vérité, jevous le dis, avant qu’Abraham fût, jesuis » (Jean 8:58 ; voir aussi Genèse

22:14 ; 1 Corinthiens 10:1-4).



« Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pourplusieurs, pour la rémission despéchés » (Matthieu 26:28 ; voir aussi Ésaïe 53:5-6 ; 1 Jean 2:1-2).

« Car voici, moi, Dieu, j’ai souffert ces choses pourtous afin qu’ils ne souffrent pas s’ils se repentent.

« Et ces souffrances m’ont fait trembler de douleur, moi, Dieu, le plus grand de tous, et ellesm’ont fait saigner à chaque pore et m’ont fait souf-frir de corps et d’esprit – et j’ai voulu ne pas devoirboire la coupe amère, mais je n’ai pas non plusvoulu me dérober –

« Néanmoins, gloire soit au Père, j’ai bu et j’ai terminé tout ce que j’avais préparé pour lesenfants des hommes » (D&A 19:16, 18-19 ; voiraussi 1 Néphi 11:32-33).

12 Le Sauveur a donné sa

vie pour expier lespéchés de l’humanitéentière.

« Nous croyons à la même organisation que cellequi existait dans l’Église primitive, savoir : apôtres,prophètes, pasteurs, docteurs, évangélistes, etc. »(Articles de Foi, 6ème article ; voir aussi 3 Néphi12:1).

« Et il a donné les uns comme apô-tres, les autres comme prophètes,les autres comme évangélistes, lesautres comme pasteurs et docteurs,

pour le perfectionnement dessaints en vue de l’œuvre du minis-tère et de l’édification du corps deChrist » (Éphésiens 4:11-12 ; voiraussi Matthieu 16:18 ; Luc 6:13).

11 Quand leSeigneur a com-

mencé son ministère ter-restre, il a fondé sonÉglise.

10 Jésus est lemodèle de

la perfection pour l’hu-manité.

« Car je vous ai donné un exemple,afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jean 13:15 ; voir aussi 1 Pierre 2:21).

« L’un des buts principaux de notre existence estque nous nous conformions à l’image et à la res-semblance de Celui qui a séjourné sans souilluredans la chair, immaculé, pur et sans tache! LeChrist est venu non seulement pour expier lespéchés du monde, mais aussi pour donner à tousles hommes l’exemple et établir le modèle de laperfection, de la loi de Dieu et de l’obéissance au Père » (Joseph F. Smith, Enseignements des

Présidents de l’Église : Joseph F. Smith [1998], p. 151 ; voir aussi 2 Néphi 31:16 ; 3 Néphi 18:16).

9 Jésus est le FilsUnique du Père

dans la chair.

« Et la Parole a été faite chair, et ellea habité parmi nous, pleine de grâceet de vérité ; et nous avons contem-plé sa gloire, une gloire comme lagloire du Fils unique venu du Père »(Jean 1 :14 ; voir aussi Jean 3 :16).

« Je sais que Jésus-Christ viendra, oui, le Fils uniquedu Père, plein de grâce, et de vérité. Et voici, c’estlui qui vient pour ôter les péchés du monde, oui,les péchés de tout homme qui croit avec cons-tance en son nom » (Alma 5:48 ; voir aussi Alma9:26 ; D&A 93:11).

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« Il n’y a de salut en aucun autre ; caril n’y a sous le ciel aucun autre nomqui ait été donné parmi les hommes,par lequel nous devions êtresauvés » (Actes 4:12).

« Il a été capable d’accomplir sa mission parcequ’il était le Fils de Dieu et qu’il possédait le pou-voir de Dieu …

« Aucun être mortel n’avait le pouvoir ni la capa-cité de racheter les hommes de leur état perdu etdéchu et personne d’autre n’aurait pu volontaire-ment payer de sa vie pour permettre la résurrec-tion universelle de tous les autres mortels.

« Seul Jésus-Christ était capable d’accomplir untel acte de rédemption et d’amour et était disposéà le faire » (Ezra Taft Benson, « Jésus-Christ, notreSauveur et Rédempteur », voir L’Étoile, déc. 1990,p. 5 ; voir aussi Alma 34:8-10).

13 Jésus était leseul à pouvoir

payer pour nos péchés.

« Mais maintenant, Christ est ressus-cité des morts, il est les prémices deceux qui sont morts » (1 Corinthiens15:20 ; voir aussi Jean 14:19 ; 1 Corinthiens 15:54).

« Or, il y a une mort qui est appelée mort tempo-relle ; et la mort du Christ détachera les liens decette mort temporelle, de sorte que tous ressusci-teront de cette mort temporelle » (Alma 11:42 ;voir aussi Mosiah 16:7-8 ; Alma 22:14).

14 Jésus a rompules liens de

la mort.

« Et nous, nous avons vu et nousattestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde » (1 Jean 4:14 ; voir aussi Luc 2:11).

« Et il vient dans le monde afin de sauver tous leshommes, s’ils veulent écouter sa voix ; car voici, ilsubit les souffrances de tous les hommes, oui, lessouffrances de tous les êtres vivants, tant des hom-mes que des femmes et des enfants » (2 Néphi9:21 ; voir aussi D&A 66:1 ; Moïse 1:6).

15 Jésus est leSauveur et

le Rédempteur dumonde.

« La femme lui dit : Je sais que leMessie doit venir (celui qu’onappelle Christ) ; quand il sera venu,il nous annoncera toutes choses.

« Jésus lui dit : Je le suis, moi quite parle » (Jean 4:25-26 ; voir aussiLuc 4:16-21).

« Oui, six cents ans après le moment où mon pèrequitta Jérusalem, le Seigneur Dieu susciterait unprophète parmi les Juifs, un Messie, ou, en d’au-tres termes, un Sauveur du monde » (1 Néphi10:4 ; voir aussi 2 Néphi 2:26 ; Moïse 7:53).

16 Jésus est leMessie du

Nouveau Testament.

17 Le Seigneur a visité ses

« autres brebis » dansl’Amérique ancienne.

« J’ai encore d’autres brebis, qui nesont pas de cette bergerie ; celles-là,il faut que je les amène ; elles enten-dront ma voix, et il y aura un seultroupeau, un seul berger » (Jean10:16).

« Et en vérité, je vous dis que vous êtes ceux de quij’ai dit : J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cettebergerie, celles-là, il faut aussi que je les amène ;elles entendront ma voix ; et il y aura un seul trou-peau, un seul berger » (3 Néphi 15:21 ; voir aussi 3 Néphi 19:2-3 ; 26:16,15).



72

22 Le Seigneur a rétabli son

Église originelle dans lesderniers jours.

« Et qu’il envoie celui qui vous a étédestiné, Jésus-Christ,

que le ciel doit recevoir jusqu’auxtemps du rétablissement de touteschoses, dont Dieu a parlé ancienne-ment par la bouche de ses saintsprophètes » (Actes 3:20-21 ; voiraussi Matthieu 17:11).

« Et aussi afin que ceux à qui ces commandementsont été donnés aient le pouvoir de poser les fonde-ments de l’Église et de la faire sortir de l’obscuritéet des ténèbres, elle qui est la seule Églisevraie et vivante sur toute la surface de laterre et en laquelle moi, le Seigneur, je mecomplais » (D&A 1:30 ; voir aussi D&A 20).

21 Le Sauveur peutchanger la

nature humaine.

« Si quelqu’un est en Christ, il estune nouvelle créature. Les chosesanciennes sont passées ; voici, tou-tes choses sont devenues nouvelles »(2 Corinthiens 5:17 ; voir aussi 1 Jean 5:4).

« Ne t’étonne pas de ce que toute l’humanité, oui, les hommes et les femmes, toutes les nations,tribus, langues et peuples doivent naître de nou-veau ; oui, naître de Dieu, changer de leur étatcharnel et déchu à un état de justice, étant rache-tés par Dieu, devenant ses fils et ses filles ;

et ainsi, ils deviennent de nouvelles créatures ;et s’ils ne font pas cela, ils ne peuvent en aucunefaçon hériter le royaume de Dieu » (Mosiah 27:25-26 ; voir aussi Mosiah 5:2, 7 ; Alma 5:14).

18 Jésus est notreMédiateur et

notre Avocat auprès duPère.

« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme »(1 Timothée 2:5 ; voir aussi 1 Jean 2:1).

« Élevez votre cœur et réjouissez-vous, car je suisau milieu de vous et je suis votre avocat auprès du Père » (D&A 29:5 ; voir aussi 2 Néphi 2:27-28 ;D&A 45:3-5).

19 Le Seigneur estla lumière et la

vie du monde.

20 Jésus délivreson peuple

de ses infirmités.

« Car, ayant été tenté lui-même dansce qu’il a souffert, il peut secourirceux qui sont tentés » (Hébreux2:18 ; voir aussi Ésaïe 53:5).

« Et il prendra sur lui la mort, afin de détacher lesliens de la mort qui lient son peuple ; et il prendrasur lui ses infirmités, afin que ses entrailles soientremplies de miséricorde, selon la chair, afin qu’ilsache, selon la chair, comment secourir son peuple selon ses infirmités » (Alma 7:12; voir aussiD&A 62:1).

« Jésus leur parla de nouveau, et dit :Je suis la lumière du monde ; celuiqui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumièrede la vie » (Jean 8:12 ; voir aussiPsaumes 27:1 ; Jean 1:9).

« Car en vérité, je vous dis que je suis l’Alpha etl’Oméga, le commencement et la fin, la lumière et la vie du monde, une lumière qui brille dans lesténèbres, et les ténèbres ne la comprennent pas »(D&A 45:7 ; voir aussi Mosiah 16:9 ; D&A 12:9).

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24 Un jour, Jésusreviendra sur

terre.

25 Le Seigneurjugera le monde

en justice.

« Il a fixé un jour où il jugera lemonde selon la justice » (Actes17:31 ; voir aussi Psaumes 9:8 ; Ésaïe 11:3-4).

« Et il arrivera que quiconque se repent et est bap-tisé en mon nom sera rassasié ; et s’il persévèrejusqu’à la fin, voici, je le tiendrai pour innocentdevant mon Père en ce jour où je me tiendrai pour juger le monde » (3 Néphi27:16 ; voir aussi D&A 19:1-3).

« Ce Jésus, qui a été enlevé au cieldu milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Actes 1:11 ; voiraussi 1 Thessaloniciens 4:16 ;Apocalypse 1:7).

« Car je me révélerai du haut du ciel, avec toutesses armées, avec puissance et une grande gloire, et je demeurerai pendant mille ans dans la justiceavec les hommes sur la terre, et les méchants nesubsisteront pas » (D&A 29:11 ; voir aussi D&A34:6 ; Moïse 7:62-64).

23 Jésus dirige son Église par

l’intermédiaire des pro-phètes qu’il a choisis.

« Vous avez été édifiés sur le fonde-ment des apôtres et des prophètes,Jésus-Christ lui-même étant la pierreangulaire » (Éphésiens 2:20).

« Le Seigneur Jésus-Christ est la tête de l’Église.C’est son Église. Mais, sur terre, c’est notre pro-phète qui en est la tête » (Gordon B. Hinckley,« The Church Is on Course, » Ensign, nov. 1992, p. 53 ; voir aussi D&A 21:1-5).

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Jésus m’aime« C’est pourquoi ? Quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand

dans le royaume des cieux. » (Matthieu 18:4 ; voir versets 1-5)

dans le canapé. Mais, avec un air pen-sif , il a grimpé sur un tabouret du bardu petit-déjeuner, m’a regardée etm’a dit : « J’ai fait un rêve cette nuit. »

J’ai vu qu’il était sérieux et cela aimmédiatement piqué ma curiosité.

« Vraiment ? ai-je répondu. Qu’est-ce qui s’est passé dans ton rêve ? »

« Jésus était là, a répondu simple-ment Nolan, et il m’a pris dans sesbras. »

J’ai le témoignage que notre Pèrecéleste, qui nous aime, entend nosprières et y répond, et que notreSauveur est notre avocat auprès duPère. Ils nous connaissent individuel-lement. Ils connaissent nos besoinset nos capacités. Ils savent commentnous secourir.

Moroni nous dit : « Si vous deman-dez d’un cœur sincère, avec uneintention réelle, ayant foi au Christ, il vous en manifestera la vérité … Etpar le pouvoir du Saint-Esprit, vouspouvez connaître la vérité de touteschoses » (Moroni 10:4-5). J’ai apprisque ce passage d’Écriture, qui s’a-dresse à ceux qui cherchent à obtenirun témoignage du Livre de Mormon,s’adresse aussi à ceux qui ont desquestions et qui cherchent sincère-ment une réponse. Quand nousaffrontons des difficultés, des peineset des épreuves, la sincérité de notrecœur est plus vive et l’intensité denos désirs est plus authentique.

Je suis extrêmement reconnais-sante d’être membre de l’Église duSauveur, d’y avoir tant appris sur sonÉvangile grâce à l’étude, au service etau Saint-Esprit. Je suis extrêmementreconnaissante de savoir que notreSauveur nous aide, nous réconforteet guide chacun de nous. Je sais quenous pouvons tous être entourés« des bras de son amour » (D&A 6:20)si nous allons à lui. ■

Notre fils, Nolan, avait à peineun an quand il a eu un acci-dent vasculaire cérébral dû

aux complications d’une méningitespinale. Il a quatorze ans aujourd’huiet il doit vivre avec un dériveur san-guin à basse pression, il a des trou-bles d’apprentissage et il est paralyséde tout un côté du corps.

Malgré les difficultés qu’il rencon-tre, Nolan a dépassé nos attentes.Chaque étape qu’il franchit nous pro-cure une grande joie. Il fait preuved’une patience et d’une détermina-tion exemplaires.

Mon mari, Ryan, et moi, ainsi quenos cinq autres fils, nous avons pro-gressé spirituellement grâce auxexpériences vécues avec Nolan. Parmoments nous sommes découragéset inquiets pour son avenir, mais c’est

Entourés des bras de son amourpar Lorna Lee R. Anderson

dans ces moment-là que nous comp-tons nos bénédictions, que nousvoyons l’amour et le souci de notrePère céleste et de son Fils pour cha-cun d’entre nous et que nous noussouvenons d’une prière qui a étéexaucée quand Nolan avait six ans.

Un soir, alors que nous nousdemandions comment nous allionspouvoir faire face aux problèmes deNolan, mon mari et moi nous som-mes agenouillés et avons prié pourlui. Dans notre requête au Seigneur,nous avons particulièrement expriménotre inquiétude à propos de l’estimeque Nolan pourrait avoir de lui-mêmeet du comportement qui en découle-rait. Nous avons demandé, avec fer-veur, que Nolan ressente l’amour denotre Sauveur et qu’il connaisse sagrande valeur d’enfant de Dieu.

Le lendemain matin, Nolan estvenu directement dans la cuisine oùje préparais le petit-déjeuner. Avantde manger, il avait l’habitude de joueravec ses frères ou de se laisser tomber

L E S S A I N T S D E S D E R N I E R S J O U R S N O U S P A R L E N T

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Je sais qu’ilvit, monRédempteurPar Christy Rusch Banzdes magazines de l’Église

Quand j’ai commencé l’univer-sité à BYU-Idaho (RicksCollege à l’époque), ma

famille me manquait. Mais aprèsquelques mois de cours, je m’étaisinstallée dans ma vie d’étudiante et jem’y plaisais. Un jour, j’étais chez moi,en train d’étudier, quand le télé-phone a sonné.

C’était ma mère qui, d’une voixbrisée, m’annonçait : « Christy, j’aiune mauvaise nouvelle. Ton père est décédé cette nuit d’une crise cardiaque. »

L’émotion m’a submergée pen-dant que j’essayais de comprendre ceque je venais d’entendre. J’avais vumon père seulement quelques joursauparavant, et je ne me doutais pasque ça allait être pour la dernièrefois. La mort de papa a été un chocpour toute la famille ; elle a aussi étéun choc pour notre paroisse. Papan’avait que cinquante-trois ans et ilétait notre évêque.

Dans les jours qui ont suivi, lesvisites et les coups de téléphone demembres de la famille, d’amis, demembres de la paroisse et de voisinsse sont succédé. Nous avons reçud’immenses manifestations d’amourde la part de notre entourage. Auxfunérailles de papa, les membres dela famille ont évoqué des souvenirsde moments passés avec lui, et nousavons témoigné du plan du salut etde la vie après la mort.

Papa était un mari fidèle, un saintdes derniers jours dévoué, un scoutpassionné et un père merveilleux.

Beaucoup de gens ont été bénis parsa façon de vivre. Après le servicefunèbre, mon frère aîné a consacré la tombe et ensemble en famille nous avons sangloté pendant qu’onchantait « Je suis enfant de Dieu »(Cantiques, n° 193).

Le lendemain de l’enterrement, je suis retournée à l’université. Je n’étais pas impatiente d’y retourner,mais je savais que je devais aller del’avant et assumer mes responsabili-tés. Certains jours étaient plus facilesque d’autres. Je passais beaucoup de temps à penser à mon père et jem’appuyais sur ma connaissance duplan du salut et sur ma foi en Jésus-Christ pour affronter mes difficultéset mes questions.

Deux semaines environ après lamort de mon père, je me suis ren-due dans une chapelle du campusavec mon journal intime pour yécrire mes pensées et les événe-ments qui avaient entouré la mortde papa. Pendant que j’écrivais,

P endant quej’écrivais,l’Esprit était

tellement présentque j’ai reçu laferme assuranceque mon Pèrecéleste m’aimait.

l’Esprit était tellement présent quej’ai reçu la ferme assurance que monPère céleste m’aimait, qu’il avait undessein précis pour moi et qu’il nem’abandonnerait jamais. Je termi-nais d’écrire quand des cloches ontretenti des haut-parleurs situés surle toit du centre estudiantin toutproche sur l’air du cantique « Je sais qu’il vit, mon Rédempteur »(Cantiques, n° 93). Les paroles

P âques était toujours une fêtespéciale dans mon enfance.Après l’église, mes parents

nous donnaient, à nous, les enfants,une leçon sur l’Expiation et laRésurrection ; le soir, nous avions unrepas succulent. Souvent, nous avionsdes amis pour le dîner qui était joyeuxet délicieux. Grâce à ces traditions,Pâques était mon jour de fête préféré,un moment sacré en famille pourcélébrer la résurrection du Sauveur.

Une année, pendant que je faisaismes études à Londres, je me suisretrouvée seule à Pâques. Commenous n’avions pas de réunion à laparoisse avant la fin de l’après-midi, lamatinée n’en finissait pas. J’ai pensé àma famille, à des milliers de kilomè-tres, en train de célébrer ce jour sansmoi, et j’avais le cœur vide et triste.

Au début j’ai commencé à m’api-toyer sur mon sort, puis je me suisdemandé ce que je pouvais faire pourdonner un sens à cette journée. Mespensées se sont tournées vers lesgens que je croisais tous les joursdans le métro. Dans toutes les gran-des villes, les métros servent souvent

Un festin de Pâques inattendupar Marianne Monson

me sont venues instantanément àl’esprit :

Je sais qu’il vit, mon Rédempteur !

Que ces mots réchauffent le cœur !

Il vit, Lui qui donna sa vie,

Il vit, d’une vie infinie …

Il vit pour apaiser mes craintes.

Il vit, pour entendre mes plaintes.

Il vit, calme mon cœur troublé.

Il vit ! par lui je suis comblé.

Je sais avec une ferme assuranceque mon Rédempteur vit et je saisqu’il m’aime. Je sais que, grâce à sarésurrection, mon père ainsi que tousceux que nous aimons et tous ceuxqui nous ont précédés revivront unjour. Quel réconfort nous procure la connaissance de ces vérités ! ■

L’ hommeaccabléserrait

fébrilement sonsac, le tenantcomme s’ils’agissait d’unprécieux trésor.

d’abri à des hommes et à des femmessans domicile et vivant de la charité.J’avais souvent été touchée de lesvoir dans le besoin et je me suisrendu compte que je n’étais pas laseule personne à Londres à passerPâques toute seule. Soudain, je mesuis dit qu’aller aider des inconnuspouvait être un bon moyende montrer ma recon-naissance pour tousles merveilleux joursPâques que j’avaisvécus dans monenfance.

J’ai faitplusieurssachets-repas

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contenant des sandwiches, des fruits,des biscuits et des boissons. Puis jesuis allée dans le métro pour trouverles gens que j’avais parfois évités. Laplupart étaient très reconnaissantspour la nourriture. À chacun j’ai sou-haité « Joyeuses Pâques ! »

Pour le dernier sachet-repas quime restait, je me suis approchée d’unhomme qui paraissait particulière-ment accablé. Ses vêtements étaientsales, son visage portait les rides de lasouffrance et on lisait une profondetristesse dans son regard. Quand jelui ai offert le repas, surpris, il a levéles yeux vers moi.

« Qu’est-ce que c’est ? » a-t-ildemandé.

« Un repas, monsieur, » ai-jerépondu.

« Merci, merci beaucoup, » a-t-ilajouté. L’expression de son visageavait soudainement changé pour lais-ser filtrer la joie et la gratitude. Il ser-rait fébrilement son sac, le tenantcomme s’il s’agissait d’un précieuxtrésor.

« Il n’y a pas de quoi », ai-je dit,touchée par l’expression de sonvisage. « Joyeuses Pâques, monsieur. »

« Joyeuses Pâques ! » a-t-il répliqué.Tandis que je rentrais chez moi, les

paroles du roi Benjamin ont résonnédans ma tête : « Car voici, ne som-mes-nous pas tous mendiants ? »(Mosiah 4:19). J’ai compris que, sansle Sauveur, tous nous étions rejetés,opprimés et abandonnés. Mais leSauveur nous tend la main et nousdonne quelque chose dont nousavons désespérément besoin :l’espoir de pouvoir être pur, de pou-voir ressusciter et de retourner unjour auprès de lui.

Face au péché et à la mort, je me tiens, moi aussi, comme unemendiante devant le Sauveur. Il tend

les mains vers moi et m’offre sa miséricorde. Un jour je me tiendraidevant lui, avec sur le visage l’expres-sion d’une profonde reconnaissance,comme celle que j’ai entrevue, enpetit, sur le visage de cet humblemendiant.

En rentrant chez moi, je me suismise à pleurer. Mon sentiment desolitude avait disparu. Il avait été rem-placé par de la joie et une compré-hension plus profonde des paroles du roi Benjamin et de la miséricordedu Sauveur. J’ai remercié silencieuse-ment le Seigneur du cadeau inattenduque cet homme m’avait fait. Je luiavais offert un simple déjeuner, il m’a-vait donné en retour un vrai festin dePâques. ■

La mainsalvatrice duRédempteurpar Scott McCoy

J’ai grandi en Arkansas et, unété, mes voisins m’ont proposéde venir passer quelques jours

avec eux pour faire du camping, de la pêche et nager dans un grand lacartificiel près de Sardis (Mississipi).Pendant ces quelques jours nousavons fait toutes sortes d’activités de plein air.

Au terme de notre séjour, noussommes allés faire notre dernière baignade avant de prendre le chemindu retour. Pendant que nous jouions,avec mes amis, à nous lancer un bal-lon de plage, celui-ci est passé au-dessus de ma tête et est tombéquelques mètres derrière moi. Levent a immédiatement commencé à

le pousser loin de moi sur la surfacede l’eau. Je me suis mis à nager verslui, mais le vent continuait de lepousser juste assez pour que je nepuisse pas l’atteindre. En peu detemps, j’étais parvenu aux bouées qui délimitaient la zone de baignadeautorisée. Le ballon était au-delà desbouées vers le large du lac artificiel.

En approchant des bouées, j’y ai prêté peu d’attention et je les aidépassées. Le ballon n’était pas telle-ment loin devant moi et j’étais certainde pouvoir l’attraper. Après tout, j’avais suivi un cours de sauvetage et j’arborais fièrement mon emblèmede sauveteur sur mon short de bain.Je me sentais à l’aise dans l’eau et j’étais sûr d’être assez fort pour récu-pérer le ballon.

Or le vent continuait à maintenirle ballon hors de ma portée. Parfoisj’en étais si près que j’avais l’impres-sion que je pouvais le toucher dubout des doigts, mais c’était pour le

voir s’éloigner à nouveau. Pour finir,une rafale l’a poussé définitivementhors de portée.

Je ne me suis pas rendu comptede la distance que j’avais parcouruejusqu’à ce que je m’arrête pour mereposer. L’eau paraissait beaucoupplus noire et plus froide que dans lazone de baignade. Quand je me suisretourné vers la rive, je me suis renducompte que j’étais presque au milieudu lac. J’ai décidé d’abandonner leballon de plage et de retourner versla berge. J’étais épuisé mais pas spé-cialement inquiet. J’étais jeune et jepensais que tout irait bien.

Mais tandis que j’essayais de rega-gner le bord, le vent qui avait pousséle ballon soufflait contre moi. J’avaisbeau nager de toutes mes forces, jen’avançais guère. Mes bras et mesjambes commençaient à me brûler et

à me faire mal. J’ai arrêté pour nageren chien et me laisser flotter, essayantde retrouver des forces.

À ce moment, j’ai entendu le bruit familier d’un moteur de bateau.J’ai été heureux et soulagé de voirbientôt un homme dans une petiteembarcation s’arrêter près de moi etme proposer de me ramener sur larive. Mes bras et mes jambes étaientsans force. Je ne pouvais même plusme hisser dans la barque ; j’ai passéun bras par-dessus le bord et me suisagrippé pendant que l’inconnu meremorquait lentement vers la zone debaignade. J’ai attrapé une des bouées,j’ai lâché l’embarcation, j’ai fait unsigne de la main pour le remercier et j’ai nagé jusqu’à la berge.

Quinze ans plus tard, je me suisretrouvé de nouveau en difficulté. Il yavait longtemps que je nageais dans

un lac de péché. À force de poursui-vre les voies du monde et de recher-cher des choses de peu de valeur jem’étais retrouvé à patauger en eauprofonde. J’étais à bout de force etj’étais en train de perdre tout espoir.Les choses que je recherchais étaienttoujours restées hors d’atteinte et ilme semblait que les ténèbres s’apprê-taient à m’engloutir.

Désespéré, j’ai invoqué mon Pèrecéleste. Comme l’homme dans sabarque, le Sauveur est venu à monsecours, au moment où j’avais le plusbesoin de lui. Par l’intermédiaire d’unprophète moderne de Dieu, il m’amené au Livre de Mormon. Il m’aguidé sur le chemin du repentir etm’a purifié de mes péchés dans leseaux du baptême. Puis il m’a déposésur la terre ferme où je m’efforce derester depuis. ■

Commel’hommedans sa

barque, le Sauveurest venu à monsecours au momentoù j’avais le plusbesoin de lui.


J E S U I S U NS A I N T D E SD E R N I E R SJ O U R S

Quand notre fils Nicolas a eucinq ans, il est allé dans unedes meilleures écoles de

notre ville. C’était une école reli-gieuse dirigée par une autre Égliseque la nôtre, où il a été admis bienque n’étant pas membre de cetteÉglise.

Un jour, l’un des responsables del’école et de cette Église a conduitNicolas hors de la chapelle etlui a demandé pourquoi il ne pratiquait pas la religion de cette école.

Nicolas lui a dit : « Je suis un saint des derniers jours. »

L’homme a tenté deconvaincre Nicolas de chan-ger d’avis en disant que toutesles Églises ont du bon et croienten Jésus-Christ.

Nicolas a répondu : « Mesparents m’apprennent à respectervotre Église, mais j’aime être un saint des derniers jours. »

U N T R O P -P L E I ND ’ A M O U R

À la suite d’un petit accident, jedois me servir d’une canne et jemarche lentement. Les escaliers

représentaient un obstacle difficilepour moi. À l’église j’avais toujourspeur de tomber dans les escaliersjusqu’à ce dimanche où j’ai entenduune voix douce et senti une petitemain prendre la mienne : « Venez. Je vais aller avec vous. »

J’ai baissé les yeux et j’ai vu lesourire confiant du petit Gabriel,

neuf ans.« Très bien ! » ai-je dit. « À

partir de maintenant, tu serasmon aide. Allons-y ! »

Personne n’avait envoyéGabriel. Il avait simplement vu une grand-mère qui avaitbesoin d’aide et il s’était pro-posé tout seul.

Maintenant, tous les diman-ches, Gabriel et moi nous descen-dons les escaliers sans crainte.

Plus tard j’ai dit à ses parents :« Ce n’est pas la force physiquequi fait que je n’ai pas peur.C’est le trop-plein d’amourqu’il me donne tous les diman-ches. Gabriel est un géant degentillesse ! » ■

Norma Ramos de Oliveira (Brésil)

« Celui qui me suit ne

marchera pas dans les ténèbres,

mais il aura la lumière de

la vie » (Jean 8:12).

E S S A Y E R D ’ Ê T R E C O M M E J É S U S

L’homme a accepté sa réponse et nel’a plus jamais ennuyé.

Nicolas est un bon exemple,même pour nous, ses parents, ensuivant l’exemple de Jésus-Christ. ■Luz Yesenia Moreno Rivera (Colombie)

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Il me comprendJe crois au Christ, le Premier-né dans l’esprit et le Fils

unique dans la chair, le grand Jéhovah. Il a créé l’univers,

il a parlé à tous les prophètes dans son identité de Messie

prémortel et il a accepté de descendre au-dessous de toutes

choses en venant dans la condition la plus modeste sur cette

terre pour accomplir sa mission, en se soumettant ainsi à la

volonté de notre Père céleste.

Lui, qui était sans tache et sans faute, s’est chargé des

péchés de l’humanité, permettant ainsi à l’âme qui croit et se

repent de retourner à notre foyer céleste. Il comprend chacune

de mes douleurs, de mes souffrances, de mes afflictions et de

mes tentations parce qu’il a pris « sur lui les souffrances et les

maladies de son peuple » (Alma 7:11). À présent il est assis sur

son trône, dans les cieux, là-haut, lui, mon Frère, mon Ami, mon

Rédempteur.

Je serai à jamais reconnaissant de son amour sans égal et de son

bras compréhensif, toujours tendu pour me secourir quand j’en ai

besoin. Je sais que mon Rédempteur vit et je ne dois pas craindre

mais mettre ma confiance en lui. Quand je le rencontrerai de

nouveau, lui, mon Avocat et mon Aide, mon espoir et ma foi

d’obtenir la vie éternelle pourront devenir réalité.

Alvin Gysler (Suisse)

LE DIVIN RÉDEMPTEUR, TABLEAU DE SIMON DEWEY, PUBLIÉ AVEC LA PERMISSION DE ALTUS FINE ART, AMERICAN FORK (UTAH)

«E t maintenant, après les

nombreux témoignages qui

ont été rendus de lui, voici le

témoignage, le dernier de tous, que

nous rendons de lui : qu’il vit ! »

(D&A 76:22.)

Mars 2008 Le Liahona - La feuille d'olivier · Randall J. Pixton Directeur de l’impression :...

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