R~PlJlltIOUE TUNISIENNE

SECRETARIAT D’ETAT A L’AGRICULTURE

1962

H. E. R.

Sedion Spéciale d’Etudes de Pédologie et d’Hydrologie

FICHES MECANOCRAPHI~UES D’ETUDE DU SOL Par A. CHAUVEL, Pédoloque ri 10 SOGETHA (Janvier 1962)

(E-S 41)

00 00 O @

0 0

0

00

00 0 rL 0 0

00 0 0

8 00 00 00 00

6' O O Z 00 0 00 00

t

c /

) V. D U H A I R E (4) V. STEP. C E N T R E (TEX. MOY. OU G R O S \ ( 5 )

CLASSIFICATION P E D O L O G I P U E

S O U S - C L A S S E b%

P E N T E <370 (2) ( 2 ) PENTE N U L L E ( I )

3 A 7 '/a ( 3 ) ' 7 A 1 5 % (4)

M I - P E N T E ( 1 ) BAS DE P E N T E (2)

E R O S I O N EN NAPPE ( 1 ) EK R I G O L E S (3) E N MASSE (5)

E N N A P P E R A V I H A N T E (2)

EROSION EOLIENNE (6) E N RAVINES (4)

DRAINAGE BON (1) M O Y E N ( 2 ) MAUVAIS (3)

STRUCTURE PROF. OBSERVATI O N S ' ":',9"' COULEUR TEX. COIPIE H U H I . I H C L . RACINES REN=' C N E M E N T S '&,. POROS. CQHES. D ~ H ~ ~ , A G R O N O M I Q U E S

LU I ES TORRENT. (1..2.3.4.

AGE 4.2.3.4.5.6.7. g: O O U I

I

PLAINE INONDABLE I s ) D U N E C O N T I N E N T ( 9 ) M O N T A G N E (1 j=7+4)

AT U RE P E T R O G R A P H I OU E

ACT. CHIHIQUE

o 0 o o c ) o o o o 'ØO 0 o o o o o 8 o o 0000000

FICEES EïECiCJOGRAPHIQUES D'ETUDE DU SOL -

Par A. G'I-IAm

Pédologue B la SOGETHA

Janvier 1962

, ? i I I

i

!

I

l

i

I

S O M M A I B E

De l'utilité d'une méthode de classement .............. 1

Cwactéristiques des observations, notations et mesures concernant une

Qtude pédologique

Conditions nécessaires au classement

.............. 3

.............. 4

............... 4

5 ..............

.............. 5

Deux exemples de méthodes de classement et de tri mécanographique des

.............. notations et mesures concernant les sols 7

.............. 7

J3éthodes disponibles . ............... 9 . <

a> - -Y- - - Cartes mécan.algEes- Eos-.cG-eg ae-1-B-M- ............. ' 9 .....

...I., ..

Wy Fiches kjerforation centrale ............... "Io ---- ---------- c ) --------------- Fiches 'a perforation marginale ............... IO

Réalisation pratique de la fiche de profil de sol

I - G6néralit6s

II - Détail

................ 12

............... 12

............... 14

II

- Cot6 recto ................. 14

.

a) Bord suzgrieur - identification du -pof il .................. 1 4 -- -Y--------- - - -- b) 3ord gauche . classification aptitude . grosion ........... 15 ...................... c) Got6 droi t du bord sgdrieur- végé.t;IbQn- ............... 1-8 -------u-- -II-- --

d) Bord &oit - r ~ ~ ~ i g n e n e n . t . s ~ o n o n i c r u e s - c l ~ ’ c - goa&o&ogi. = goLhg-&xe ............... 19

e ) geEc&.&5-os du p r o f s

- ---u-- Cot6 verso demande e t QxBcution des malys.es

............... 25

................ 25

Organisation proposée pour l *u t i l i s a t ion pratique des fiches de s o l à

perf oration narginale par un service p6c?ologique

d) Qloitation des résul ta ts - -----------

Conclusion

Bibliographie

.............. 28

............... 28

.............. 30

.............. 30

.............. 31

e ;r a + o t 32

.......... e .... 33

Anneq - Clessification pQdologique .............. 1.

f b x e - Cl imto log ie . .............. 7

&mexe - Code de classement .............. 9

&mexe - Code sélect i f B double mn&e de trous

:InneXe - Tableau général de codification e t de corrélation statigraphique

.............. 10

11

De l'utilité d'une methode de classenent

L'intdret qui s'attache au classement des observations, des notations et des mesures dans un service d'&ix.de de s o l est évident.

Comme toute science modcme, la pédologie doit s'appuyer sur de nombreuses données d'observation et de mesure.

Ces QlGments sont réunis au prix d'un travail important qui absorbe une grande partie de l'activité d'un service pédologique, tant sur le terrain qu'au laboratoire.

Cette prenikre phzse de travail net 2 la- disposition du pédologue ui cer- tain nombre d'Q1ézents qu'il faut vérifier et interpréter pour en tirer des conclusions et 6tablir UYI diagnostic.

La vérification doit porter non seulement sur les méthodes de laboratoire d m t il faut Qtudier la précision et les limites d'application mis aussi sur le travail d'observation qui doit etre normalisé et perfectionné.

L'interpr6tntion des données est beaucoup plus délicate encore que leur élaboration. Elle doit permettre de situer chacun des caractères du sol ayant donné lieu B des observations, des mesures ou des analyses dans un système cohèrent pour cil deduire une meilleure connaissa-nce de 1' "état du s 0 1 ' ~ ~ expliquer les faits obser- vis et découvrir l e s moyens d'action possibles.

Les m6thodes d'interpr6tation présentefit un danger dans la mesure oÙ elles partent d'id& préconçues. I1 est donc nécessaire de les remettre sans cesse en doute pour prdciser leruslimites d'application, v6rifier leur bienfondé et Qventuel- lenent les adapter B de iiouvelles situations.

i

Y

II est utile pour cela de pouvoir, B tout instant se reporter aux domiges de base, observations ou résultats djaimlyse pour mettre au point dans chaque cas une néthode d'interpr6tation.

. J.. .

c

J Il est ainsi nécessaire de vérifier que les indices et les échelles d'inter-

prétation couramnent utilisées sont bien adaptéesà tel ou tel cas particulier et sont en relation avec 1 ensemble des caractéristiqua observées.

Eh ce qui concerne les différents .types de sol 8. alcalis de Tunisie, on peut se demander, par exemple si le 'I S.A.R. ou coefficient d'absorption du sodium " nous dome une didée suffisment précise de 1'Qtat du complexe colloïdzl. .

I1 faut pour cela se reporter 'a toutes les mesures et analyses qui ont Qté effectuées dans des conditions déterminées et faire des Qtudes de corrélation statis- tique.

Le système de classement que nous recherchons doit donc permettre de rekm- ver rapidement en fonction des msthodes utilisées, des conditions d'observations, dtmolyse ou d'interprétation, tous les Qléments qui peuvent servir de base 2 l'éta- blissement d'un diagnostic et de les interpréter par une méthode appropriée.

I1 doit permettre de tirer de l'ensemble des informations dis2onibles la meilleure connaissance possible de l'&bat des sols, des principaux processus de pédo- génkse, des moyens d'action et des possibilités de mise eïfvaleur tant dans le cadre d'me etude locale ou rigionale que dans celui d'un travail de synthèse fait 8. l'éche- lle du pays,

I1 doit enfin permettre l'application des résultats de la recherche au cas

concret , ea g&;&alisant l es connaissmces acquises,

Pour ce travail, le pédologue peut, certes, se reporter a u documents exis- tailts, fiches de description de profils, feuilles de résultats d'analyses, carnets de terrain, rapports etc.,. Phis il lui sera souvent difficile de retrouver rapidement dans les archives, voir dans les siennes propres, les documents afférents 8. tel ou tel problème, chacun se fiant à sa mémoire pour exhumer la &ocunentation concernant une 6 tude

Un semice pédologique tirera donc grand pofit d'un système de classement 2t plusieurs entrées, d'une manipulation rapide et facile, toutes caractéristiques susceptibles de favoriser les travaux de normalisation, d'exploitation et de recherche

. J.

J

'4/

- 3 -

I1 faxt considérer l e systène de classement propos6 i c i come un répertoire

qui perraettra, cprés avoir défini , l ' ob je t , l 'unité e t les l ia i tes d'une qu.elconque

étude,. de s o r t i r toutes les données disponibles, de les s6lectionner e t de les

trier..

I1 ne s 'agi t pa.s de-donner; 5 prior i , une orientation quelconque au travail

du pédologue, mis au contrz-ire, de l u i laisser l e rmximum de l i be r t é possible

tout ei1 nettant å sa disposition un "instrument" qui f a c i l i t e son travc.il.

I Cx-xct&ristiques des observztions, notajzions e t mesures concernmt une Qtude

p5dol ogi que -

Le p&dologue, placd dans uî cas concret cherche l 'or ientat ion qu ' i l doit

domcr a son tmvzi l . Celle-ci n 'existe qu'en fonction du but q u ' i l s 'est assign6

PoLr ce t te mison l e s donn6es qu'il s 'efforce de recue i l l i r sont :

Orientées

Le pédologue i?.'observera sur l e terrain, ne denandera au lnbomtoire que

les domides qui l u i parzissent u t i l e s pour préciser sec impressions e t orienter

ses rcchcrches. Cette ori*iitztion du trm>.il ost plus ou moiïis conscimte ci1 ce qui caxxrnc l'obscrvc..tion e t les Besurr3-s fn i t e s sur l e tcrrciii (on s'attcchera

psrticulièrencnt B tc-1 ou t e l syqtônc). G l l e e s t conscitinte e t systèmtique en

CB qui concemo les dcmndes d'analyses. Le -pédologue fma a ins i appel à des

nSthodes d'analyses tres diverses choisies en fonction d'un but précis (étude

du cnrnctèrc qui senble constituer un facteur lizritmt dans l e cas d'une Qtude

concmnzïit l e s aptitudes des so l s , sclure, alcalisation, caractèristiquesphysiques, hydriques chimiques ou autres).

E l l e s sait hétérogènes

D n n s 1'Stude de chque problème, le pSdologue utilisc-ra toutes les &tho

Chmune d'antre elles peut m o i r des varim-tes suivznt le réact i f

u t i l i s e etc...

De n8ae l e s données d'observztion e t de I;lesure sur le t e r ra in peuvent vz-

rier consid6rcbler:cnt suivai t le pQdologue e t suivant l e czs concret qui lui est

proposé; Le nombre de caractères u t i l e s à observer e s t a i n s i i l l i a i t8 .

* e / . . . .

-4- ,

Elles sont relatives

Elles dépendent Qtroitement des conditions de leur Qtablissement et des &tho- des qui ont été utilis~es.

La structure d'un sol pourra etre très différente selon que l'observation a été faite en été ou en hiver,

Des tests de .8tmcture, faits sur m même Qchantillon pourront donner des résultats très diffgrents suivant la méthode utili&@.

De même, les obsermtions faites sur le terrain dépendant du pédologue lui- n?he, du milieu dans lequel il travaille, de ses facultés d'observation. * =

Conditions nécessaires au classement

D a n s le cad.re de toute étude il est nécessaire que l'unité puisse etre définie de façon précise, dalis ui? enseble déteminé et que cette definition soit conprim de, la mgme façon par tous.

Cette définition sera.d'autant plus restrictive que l'objectif sera plus li- mité. Ainsi dans son étude sur la capacité de r6tention des sols steppiqueS.de Sidi Bou Zid, B. OLMT (Chef de la section de chinie des sols, & 1'I.D.E.B.T.) a choisi come unit6 de base l'échantillon prélevé dans l'horizon superficiel de 30 sols steppiques de la r6gion de Bir El Hafey,

A chaque problème correspond donc une 66fini'cion de. l'unité et de. l'ensem3le.

La nature de ces mités peut ê t r e diverse : Qchantillon, profil, culture etc., D e msme la dgf in i t ion de l'ensemble considéré est extrgmement variable suivant les problèmes qui peuvent se poser au Service Pédologique : région, type de sol, associations végétales, utilisation agricole, roche-mère . . . etc . . . sont autant de caractères qui peuvent intervenir dxis cette définition.

~ ~ o u s nom sûimes proposé, dans une première phase de classement, de définir l'unité et l'ensemble de la façon la noins restrictive, tout en! nettant 8, la disposition des utilisateurs de ce fliebier les m6thodes de tri qui leur permettent d.e sortir toutes l e s informations disponibles après avoir défini l'unité et l'ensemble en fonction du but qu'ils se sont fixés,

La définition de l'unité que nous avons choisie est la suivante :

tout profil ou coupe de sol ayant donhé lieu 8 des observations, notations ou analyses" L'ensemble est défini et limité aux sols de Tunisie.

Ce caractère non restrictif des définitions nous apparait comme étant une con- dition nécessaire au succés d'une première phase de classement. I1 laisse en effet au pédologue toute liberté d' orientation ultérieure.

Un classement Qtabli en choisissant come unité l'échantillon de sol offre des possibilités beaucoup moins int6ressanrtes à un service pédologique. I1 supprime en effet toute idée de l'mit6 du profil pédologique. I1 est par ailleurs t rop orienté et restri-

ctif pour permettre le classement de toutes les données disponibles.

I .A

L'utilisation d'une méthode de classement nécessite une nomal-bation, non seulement, de la terminologie employée mais encore d.es méthodes d'observation, de mesure et d'analyse.

Réciproquement, cette mé thode peut faciliter beaucoup ce travail de normalisation permettre un meilleur choix des méthodes, une plus grande précision des critères d'ap- préciation, une terminologie plus cohérente.

Réxartition des unités en un certain nombre de classes en fonction de domées - -----------------------I------- ì

qualitatives - - - - - - - , ouEntitatives --I--

Cette classification implique une certaine hiérarchisation des données et, par conséquent une orientation du travail.

La classification française qui permet au pédologue de situer un s o l observé

dans une ensemble logique (basé sur le degré et le processus dl&olutioii du sol) et qui est utilisé par de nonbreux chercheurs peut constituer l ' u n des éléments de base de notre méthode de classement.

Cette classification est susceptible d'être modifiée 8 mesure que la- connais- sance des processus d'évolution se précise.

- 6 - A.

1"

+.

Nous nous s o u e s cfÎorc.5 cn co6ifiant l c s cliff6rcntes subdivisions de .c&e

c lxa i f i ca t ion , de- la i sser -toute l ibcr td de 13 nodificr scns que IC f ichier nc dev ia"

dc ci' f a i t p5rix6.

La classif ics t ion francc?ise dcs s o l s o s t îonddc ~ p r i i i c i p ~ l c m t ,sur des Gomides

cpxlit;.tives ( s o l hzlonorphe) secmdaireiicnt sux des , données cpiiti-tative:o (sol p u

Lorsque l e caract':rc- donnsnt liCu à m e classificntion a s t continu, l a

r 5 p r t i t i o n par closse inpliciue, avec 1s ddfinition d'mi intervzlle de classe, l e

d6cou9age plus ou noins a rb i t ra i re de l ' i n t e rva l l e de variation.

Le choix de cet intervalle d o i t être soigneusenent d tud id en fonction de

1 ex>loitation que 1 on "is;2go.

Lc nodme de closses d o i t en c.ffi;-t &re suffisznt pour gus l'inforrmtion

p r d u c en substituant Z.LLZ variations individuelles la distributioc dea effect i fs ne

s o i t pzs trop iu2ortante.

l'lus lcs obscrvz-tions sont iionbrcuses, plus lcs clcsscs puvcnt 1 et re

~~~,alc.;.~ca-t. Or nous igno'i'oiis, au rioncnt OZ :..OILS dtcblissons les fiches, e t l a précision

<;LE nous erdgcrons dcs reiiscignmciits chmch6s e t l e iioEbrc d ' obscrvatioiis dont nous

pwrr ons d i spo s e=.

La r 6 p r t i t i o i i en c l ~ s s e s das unités 6tudides en fonction de valcurs quanti-

tat ivcs o s i d a i c t r d s d-dlimte. I1 suffit de caisiddrcr la m l t i p l i c i t 6 clcs tricnglcs

de tcxturz pour s ' en convaincre.

I1 e s t essentiel daiis mi docwcnt dc base de pouvoir comaftre les variations

individuclles c t noi? seulenent l a rdparti t ion cles e f fec t i f s dans des clnascs clont l e

d6coupage c s t plus ou noins arbi.traira.

- 7 -

Deux exciples dc ï&thodes de classeinent e t de tri m6canographique des - -

notations e t mesures concemnt les s o l s -

Cet essai 2 é té entrepris dans le cadre d'une enquGte sur les conditions

de culture de la betterave sucrière du plateau Picard de l'Oise.

Une définit ion précise e t res t r ic t ive de l " i t 6 é t a i t é tabl ie à pr ior i :

'*cizractéristiques physiques des s o l s cultivés en betterave". Les analyses é taient

toutes effectuées drzns l e s conditions identiques. L'ensemble é t a i t limité 8. une ré- gion géographique..

Le problème é t a i t de savoir si l e tri mécanique (éxécutk 5 l ' a ide d'une

nac5iiie 1,B.N) permettait de digérer un ensemble d'analyses e t de caractériser les

d-iffdrcnts types de s o l en..'fonction de leur aptitude 8. 18 culture .de la betterave.

L'objectif poursuivi é t a i t donc totalenent different de celui que nous

ilOUS soiniles propos6 en établissant notre f ichier , ou, du moins, correspondait-il 8. une p h s e de t rava i l différeate fiécessitant déjà m e définit ion précise des problè-

mes pos&, un choix judicieux des données analytiques 8. u t i l i s e r e t un tri rigoureux

de ces données.

I1 é t a i t évidemment indispensable que tous l e s échait i l lons aient é té

prélevés e t amlysés dans les conditions comparables. I1 é t a i t nécessaire également

que l'ensemble des s o l s ayant don@ l i eu & cet te d'iude présente une honogénéité sul"-

f isante pour que chaque s o l puisse ê t re déf ini correctement par u11 nombre limité de

donnéos analytiques e t que l e découpage des variations observges pour chaque valeur

en un certain nombre'd'intervalles de classes s o i t satisfaisant.

Selon G. Lcfèvre "ce txavail a montré que l e tri é t a i t capable, dans

une région déterminée, de c l a r i f i e r l'ensemble des doimées e t de f a c i l i t e r la carac-

tér isat ion des différents- types de sol".

Dans l e cadse d'un service péd.ologique, nous disposons d'un t r è s grand

nmbre de données analytiques hétérogbnes obtenues 2 djlrérentes fins. S i nous nous

o . /...

(1 ) Annales Agronomiques - Janvier-février 1959.

- a -

proposons d ' BxQcuter m e ktude systématique des données quantit2.tives relatives à

tel ou tel problème, ui? travciil de préparation nous sera d'abord nécessaire pour définir avec precisioii les Bléments du problène, trier et classer les données dispo- nibles et l e s coríipléter &entuellemefit par de nouvelles recherches. . *

On pourrait ainsi se proposer de caractériser 2 l'aide des données analytiques disponibles au B.I .S. (1 ) les principaux . types de sol de Tunisie en fonction de leurs

caractkristiqua physiques oil chiniques de leurs aptitudes culturales ou de tout mtre

asnellt.

Ce trmail nécessiter2 le tri et l e classenent de toutes les informations disponibles choisies en foncti,,n du problème posé.

Notre fichier doit nous pernettre de faire ce travail.

Les quatre lzboratoires nnalysmt chaque année 50.000 6chantillons de sols provenant des parcelles d' Qssai du gouverncneiit e t 1 50.000 échantillons fournis par les agriculteurs o

Les échantillons sont somis à une série d"a.lyse par des méthodes constantes.

Les résultats d'analyse provenant des parcelles d'&sai soat renis organismes d état qui 6 tcblissent des corrSlatioiis av;:c l e s autres r6sultats expérim- entaux.

Ce sont des milliers d'essais, effectués depuis 30 ans qui oi2t permis d'etablir des nornes d'interprétation et d'analyse du sol.

o J.. ,

(1 ) Burem d ' Inventaire (2) Renseignements fournis par M. Colnet-Daage, Pédologue Orston - au retour d'un

des Sols.

voyage en Hollande.

- 9 -

Tous les résultats d'analyses des Qchantillons fournis par les agr'iculteurs

sont inscrits aur des fiches per2ordes avec les indications concerna&-i; l'échantillon. Une machine 1.E.M RAJJIAC 305 permet d'inscrire directement les recormandations en fonction de toutes les corrélations connues,'

I1 s'agit donc uniquement d'une interprétation statistique des résultats.

Cette méthode permet d'étudier toutes les combinaisons possibles, de types de sols (dans un domAine géographique et climatique limite), de richesse variable en Qléments fertilisants avec divers types de rotation et de travaux expérimentés en parcelles et d'étendre les résultats obtenus à tous les sols de mhe composition soumis aux m&" conditions.

Un tel trmmi1 nécessite p nombre extremement élevé d'analyses. I1 est enTrisageable dans un pays oÙ les sols cultives présentent une certaine homogénéité et oÙ on dispose d ' u n trbs grmd nombre de domées analytiques (prés d'un million) e t

de r6sultsts expérimentaux pour permettre une interprétation statistique satisfai- snn.te.

Notre objeetiÎ est tou'i h fait diffbrent.

Notre travail est en effet orienté en fonction d'objectifs t r è s divers et de conditions extrêmement variables. Ce qui nous conduit 5 faire zppel 2 des méthodes d'analyses multiples, choisies en fonction de problèmes de mise en valeur trés diffé- rents o

L

Pour tirer parti de cet ensemble d'information très hétérogène, le pédologue devra coqter beaucoup sus sa mémoire, son expérience et son jugement, et s'adapter k chaque cas particulier.

Sa seule mémoire ne lui permettant pas de tirer.parti de toutes les infor- mations dispoiiibles. 11 lui faut donc un système de classemelit très souple. C'est ce que nous mons cherché 5 réaliser.

î-lé thodes disponibles

a) Cnrtes mdcnnogrqhiques pour machines t y p e ISPI

utilisation de ces cartes exige le recours à des organismes spécialisés qui ne sont pas toujours faeilemeiit accessiblas et cela m&e si on n'a qu'une petite vérification à faire.

. ./. . .

- 10 -.

i

' De plus ce système ne nous pemet pas de mettre au point B loisir une méthode de travail.

. Il est impossible enfin de faire figwer sur la fiche elle-&ae la description en clair ce qui oblige beaucoup le travail.

avoir par ailleurs des archives et complique :

Cette description en clair nous paait d'autant plus essentielle qu'elle est seule 'a permettre de retrouver les sources qui ont servi de base à la classifi4 cation.

Ces'fiches peuvent rendre de grands services en ce qui concerne la documentaticm (documentation du service de chimie des so l s à 1'I.D.E.R.T. >.

i

Leur faible vitesse de tri et 1'insu"fisance de l'espace disponible pow la description ei? clair du profil les rendent hpropres B l'usage que nous nous

I

<- Ir

somes fixé.

c) Fiches &_perfomtion marginale -I-- -111111---1

Le système semble etre le sea qui présente les avantages recherchés. I1 offre la possibilité de transcrire les observations, dessins e t graphiques en clair au centre de la fiche et d'encocher commodément le pourtour.

Il permet d'exécuter rapidement et fzcilement toutes les opérations de tri2

Ce système a été préconisé par M. JOUIS Directeur de l a station Agrono- mique de Rouen (1 ) et par le Centre de recherche Agronomique de Bambey (2).

I1 semble qu'aucune Qtude n'ait encore pernis de tirer parti de toutes les possibilités de ce système en matière d'Qtude du SOL

L'utilisation d'un code nmérique sélectif'Xamet notamment d'accr0fh.e beaucoup l'intérêt de ces fiches.

(I ) Utilisation des cartes encochées pour la classification des sols analysés bulletin de l'Association Française pour 1'Etude du s o l no 49.

(2) h a l e s du Centre de Recherche Agronomique &e Bambey.

.. /...

Ce code n'a ét6 ut ikisé n i sur l a fiche de Bambey (qui u t i l i s e essentiel-

lement le code direct) n i sur ce l le de I;, JOUTS (qui u t i l i s e u ~ 1 code nnn6rique.fímh

d e c t i f )

C'est g b c e aux conseils e t B. l a collaboration de Fi, LE BLUE (Ingénieur de

!Royal %k,c Bee" ) que nous avons pu mettre au point la fiche que nou8 l a SociBt6

pT0pC)SOflS.

Les fiches B perfomtion m g i n a l e 0 Description - Principe --

L a fiche, t e l l e qu'elle nous e s t l ivrée, es t perforée d'une ou de deux

rang6es de trous sur les quatre cotés de sa périphérie*

S i Xion introduit une broche au travers de l'un des trous qui présente un

bloc de fiches vierges, l a broche soulèvera toutes l e s fiches. Nais si l'on a enco-

ch6 l e trou correspondant SUT une ou plusieur's fiches de ce bloc, l a broche, passant

à cet endroit ne les retiendra plus e t les fiches encochées se détacheront d'elles-

mhes du bloc lorsqulan soulèvera celui-là 8. l ' a ide de la broche.

Les encoches f a i t e s suivant des règles préétablies permettent de retrouver

rqidement toutes l e s fiches répondant B une car$xut$risation comune.

Pour chercher un czract'ere comm, on dispose sutant de broches q u ' i l y

aura d'e perforztions int6ressées mait de soulever l'ensemble des fichos. Seules se

dQtachent les fiches encochées sur l e passage de toutes les broches.

L 1 e m ~ l o i de ces fiches ne demande quiun m t é r i e l simple qu i se compose :

- de phces qui prtltiiquent l e s encoche8 courtes ou profondes S V i v Î m t l es

bes oins. d'mie douzaine de broches destinées å assurer l e tri. -

X i l e nombre des rubriques es t peu important e t ne dépasse celui des perfo-

rations disljonibles SUT le pourtour de la fiche, il suffit de domer une significa-

t ion B c h q m trou e t de l'impri&r en regard de celui-ci.

Stil e s t i q o r t a n t , il es t évident que l i o n ne dispose plus sur une fiche

de dheiisioiis normales, du noinbre de perforations nécessaires. I1 es t d o r s indis-

pensable d'avoir recours B un code numériquec

I1 existe des codes de c lassi f icet ion qc i permettent en un c e r t a h nombre '- d' encockges successifs , dont 1' ordre répond 8. des règles mathémztiquee simples

de r c - l ace r rq~idenent toutes les fiches dms l 'ordre numérique.

I

i'

I, - IL -

D1 autres codes dits sélectifs permettent. en une seule operation de ''sortir'' tou'ces les fichss correspondant à un caractère donné, .

Ce système offre l a possibilité de transcrire les observations, dessins et

graphiques en clair au- centre de la fiche et d'encocher commodément le pomtour. I1 penget d'Qx6cuter rapidement et,fscilemiLt toutes les opérations de tri.

Réalisation pratique de la fiche de profil de sol

I - GQnéralitBs

Une fiche est Qtablie pour chaque profil de sol &tudi& Cetfe fiche est deski- née (identification et localisation, caractèristique, physiques, chimiques, pédologiques, aypr6ciatior-i portée sur la nature et le degré d'évolution du sol, sur son aptituüe aux différentes ccltures. . )

être le &oewent de base regroupant tous les renseignements relatifs à un profil

Les renseignements qui donnent le plus fréqyemment lieu w classement sont

codifijs de façon à remettre un tri rapide.

Nous considdrons ce fichier comme "Répertoire" qui doit permettre de "sortir" B chaque instûnt toutes les données d'observation ou d'analyse disponiblessur un sujet quelconque ( un g r o q e de s o l , l'ensemble des so l s d'une région etc...). I1 ne s'agit pas d'un 5"ent statistique Qtabli en fonction d'm programe de recherche ktabli mais d'me méthode de classeinent de l'ensemble des renseignements disponibles.

11 pourra être établis autant de doubles qu'il est n6cessaire de ce document, Ces doubles seront Qxécutés sur des feuillets enliass6s dont 1e::libéllé est exactement identique h. celui de l a fiche. L'utilisation de carbone pemettm d'en obtenir unnombre variable. I1 sera dgalenent possible d'obtenir des doubles de la fiche principale p r photocopie.

Ce document de base deea ê-tre permanent. Aussi nous somes-nous efforcés d'&iter le plus possible toute interprétation systématique des données qui risque d'ê-tre dépass6e (tel indice se révélant imparfait ou inexact) ou de limiter la liberté d'interprétation de l'ing&ieur. Notre but est de fo".&r un cadre oÙ toute information disponible puisse trouver sa place et non d'interpréter cette information.

. J.. .

- I3 -

C'est dnns ce but 4galmcnt que nous avons

vides pour de nouvelles &thodes ou cl' Qvcntuelles nodif ications des classifications

ut i l isées .

&nag6 'I l 'avenir en pr6voyant des czses

I1 sera souvent possibles d'exploiter diBectenent l o s données réunies e t

classées 2, l ' a ide de ce f ichier . Leur interprktation s ta t is t ique à l ' a ide d'une

u-.chine à cca.lculcr pourrn Ctre r q i d e e t faci le .

Dens d 'mtres CES y 1;- cr6ztion de "fichiers sakcll i tes" 6tudiés cn f ogction

d'une orimit,?tion de recherche ddtornin6ey &Lblis à par t i r des clonnées r6unies sur

l e f ich ier principal pourr;7. rendrG de graads si:rvices.

- ,Formt : 21 x 27

- Iupriaés au recto e t au. verso : le coté recto es t destiné au pédologue l e cot6 verso su 12-borztoire.

- Deux tgpes de l i zsse de feui l le ts . : 1 7 ~ n corresponclznt 8. l ' i q r e s s i o n recto

l ' au t re h l ' inpression verso.

I1 sera i t u-tile de pouvoir disposer LU grand nonbre de fcui l lc ts .

1,' observxteur ou l e laborzntin pourmient alors u t i l i s e r m e l iasse come

"cxrnet de t e .rain ou de laboratoire" e t y por te r les renseignenents ou les résul ta ts

dans l e ndne ordre que 1~: fiche définit ive s$ms risquer d 'ouettmme rubrique. I1

lour ser2 ciisuitc f x i l e de reporter ces renseigneients cLu "Propre" e t , en interpo-

s;xt LEE f eu i l l e de c-xrboce7 de garder u;? dou'de cle lz fiche définitive. Cette néthode

devrzit 6galenc;l-t perm-ttre B 1 'u t i l i sa teur de se fmìi l iar iser arec le l i be l l é de l a

ficlie. s .

P s r f ----- oration = double rili& de perf oration sur tous les bords.

Codification adoptée = Coc&-d&mcL : il e s t enploy6

1 ) Lorsque le nombre de classe ne ju s t i f i e p-s

1 eGp1oi d u ~ k codc nunérique.

2) Dans les lubriques OÙ- il y 2 une possibil i té cle

cloute (on codifier-.. alors les deux possibilit6s).

3) D m s les rubriques ou des caractères cmulc?tifs

Zoivent ê t re iridiquiIs (pour wie roche-&re

sil ico-cdcnire on codif icrn Fbinsi sim.ltm&ueiit S i l i ceus el' ei-" cal Caire" .

= C o c k sdlectif B double rzngde de trous : lors- _ _ _ - -- --- ------- --- que le noa5re de clzsses cst inportant.

- 14 -

Bispositicm des reiiscigmnents = r i s e en page .---.----̂ 1-

rl

c I

AU recto = identification CILI y rof i l (coitifi6 sur les perforations

de la par t ie rga~che supdrieure) . = classification pddologique, présence de sol enterré

a2titudes culturales topographic, erosion (codifid

sur l e s perforz-tions clu bord gmche).

= vég6tstion (codifid sur 12- par t ie droite du bord

l a g e supsricur) . = clisi>oni.bili t b de rensei:nenents agronor~ques ,

c1iIx-t - noryhologie - roche-r?Bre (codifi6 SUT l e s

perfarations du bora droit) .

= dcscription du yrof i l - (en c l a i r - non codifid - tableau centrzl) .

AU. verso = ~ a x i i c ~ c e t exdcution des analyses (codifié sur les

perf orztions du bord iiifkriour) . = r6su-ltats ci 'analyses des 6chmtilloiis prdlev6s (non

codifid).

i\sous allons pmscr en revue les diÎf6rente.s rubriques figurant sur la fiche

- cot2 rec to

a) Bord suphieur - icleiitifica-tion du prof i l u II -.-Y - -- I - I - -

Le prof i l est ident i f id 5 l'?-ide d'a1 nmidro typ SécuritG Sociale doilt les constituants srm'c, dans 1 ordre :

l o L'aixi&c Il e s t suffism-t dc coclificr le chiffre dcs mii t& do ltLumh. -I__

iv. bout de 10 aiis l o s f iches seront p lzcAs dc?.ns ui classeur "xchivcs" oil il. s e n

t o u j ~ u r s 1:ossiblc d.c. l o s consulter.

Lc tri ;+ruo'ctra dc- i ' sor t i r? ' t ous les s o l s qui ont ; t C Ltudils ponc'Lxrt uiic z " c ( coubicii d. i obscrvr?tions oiit < t L f a i t e s pendant cette mi& ? coubicn

./.

- 15 -

I

. I

c

!

i

20 -,Le,l;lois. I1 nous est apparu u t i l e de codifier égalenent le mois pen- dant lequel 1 ' observation a ét6 réalisée (conpmaison des profils observés en &if'-

fe'rentes périodes de ¡)année, P1azxb.g du travail...)r

3 O = L'observateur, 20 nuuéros sont necessaires pour codifier les n& des p6dologues. Le tri p?ermettrc de I1sortir" tous les prof i l s qyi ont été étudi& par un pe'dologue. (Répartition du travail, conparaison des méthodes utilisées par les &dol

logues de 11 equipe, normalisation. . . ) . 4 O - NunQro et Qchelle de la carte. Les profils sont localisés au bureau

d'inventsire des s o l s sur la couverture au l/fi0.OOO0 lorsque celle-ci ceste, sur la couverture au l/lOO.OOOo dans le cas contraire. I1 est donc nécessaire de distinguer les deux Qchelles par une codification appropriée.

Le nuuéro de la carte (au 1/~0,0000 ou au 1/100.0000) est codifi6 (numéro I 8.199).

Une perforation supplémentaire correspond B l'echelle de la carte (1 pour '

le 1/50,000°, 2 pour le l/lOO.OOOo, O pour tout autre échelle).

Le tri permet de trier tous les profils qui ont ét6 Btudiés dans une rkgion correspondant B une ou plusieurs cartes. (Types de sols observés dms une région, travam de synthèse, cartes au 1/500.00O0 ou au l/lOOO.OOOo).

5 O - TTm6ro d'ordre. I1 e& nécessaire B l'identification du profi l mais ne présente par ailleurs qu'un intB&liruit6, I1 est pssible pour gagner de la place d'utiliser pour ce numéro un code de classenent qui denande moins de perforations.

10 - Classification pkdologique. Nous avons codifiés toutes les classes et les groupe ou sous-groupe; de sols figurés dans 1 'ES 29 (légende des cartes pgdolo- giques en Tunisie).

Les chiffres des centaines et des dizaines correspondent aux classes.

Exenples : sol non Qvolué - O sol peu Qvolué - 1

s o l hydronorphe = 10, 11, 12.

Ç

. .

l a d d s i p t i o n du s o u s ~ o u p e ou, s'il Le chiffre des unités e s t réservé

n'en existe p s du groupe.

b e p l e : s o l aride d'ablation - O 9

s o l aride d'apport - O 2

etc. e

Le tri pernettra de "sortir", .en une opération tous les sols aplmrtenant

'a w e classe ou à un sous-groupe dom&. (Etude des camctéristiques des sols app-

tenant à un sous-groupe, répar t i t ion géogmphique de ces sols etc.,,).

Pour codifier toutes l e s classes et l e s groupes ou..kous-groupes figures dms l'ES 29 suivant une nunérotation décjnale, 200 nunéros alJ.ant de O B 199 sont

n6cessaires.

Sol enterré : vne perf oration pernet d'indiquer Qvenhellement llexk3tence

d'ui s o l enterré,

Nous avons ,aodYib les différentes aptitudes aux cultures en sec e t aux cul twes irAxLguées figurant sur l'ES 20 de la façon suivante : (code direct).

Dans chacune des deux rubriques coxacrées, l'une B l a classification des

sols en fonction de leur aptitude aux cultures &ches, l @ a u t r e B. l a classif icat ion

des sols en fonction de l e u r aptitude a u c u l t u e s irriguées, une double perforation correspond B chaqx type de cultures (arbustives, tumuelles e tc .. . 1. (symbole P - C 11 - B - PI). Une double perfom-bion correspoqd. égalenent aux conditions Qventuelles de ce t te aptitude. (Sols irrigables sous réserve de cer-tains travaux, sols arrosables

nais non i r r igables ) . Lorsque l e s o l consid6r6 est de quali té très bonne, bonne ou woyenne pour

les cultures considérées, on encocbma k perforation externe correspondante \ . "

f s p b o l e P 1-2, C 1-2, B 1-2, !Y 1-2),, I .

J. I

i

- 17 - .

E

Lorsqu'il es t -de qualité nédiocre ou passahle, on encochera l a perforation

in teme (syubole P 3-40 C 34-5 B 3 B 3 ) 6

Lorsque l e sol coi?-i+.r-nt bien à toutes l e s cultures irriguées (symbole Al ) on encochera la perforation exteaie co-respondaate (Al ) , lorsqu ' i l comient moyen- nement & tou3xs les cul twes irri&ez.:, on encochera l a perforatioii interne (A2).

Lorsque cet te aptitude n'est valable que sous r&eme de certains travaux, on encochera 5 l a fois perforatton exteme D e t l es perforations correspondant 5 l 'apti tude indiquée,

Lorsque se?fies d.m c ~ . l t u ~ e s r'aiTos6es'' sont possibles, on encochera h l a

f o i s la perforation -::-y (?nterm) e t les p r f o r a t i o m corresponclmt B l*aFtihtde

indiquée,

Exemples : s o l comiemrt b ie i aux cultures arbustives, nédiocrenent am culisires annu-elles - synboles = P2 - C4 - encocher la perfom-

t ion czteme comespoiidant à l a l e t t r e P e t la perforation

in teme cwresponfkmt B C.

s-plmle DJI.1, encocher la perforation externe D e t l a perfo-

ration ex-Leme E. 1-2.

3 u r l e s sols 2, aptitude forestikre on encochera la perforatioii externeF.

Pour les s o l s ut i l iszbles poin la création de pâturage on encochera la

perforation in-keme Pat,

Le tri pernottrz de so:ii;f.r tous Les so ls corresporidaat B une certaiaë

a l t i tude ( cont?6le des crl tkres d' a~prdci.a-fion, inventaire des sols correspondants

. B une aptitude d6temiiGe) o

. J.. .

- 18 -

P

I

Pour eq1~5aer l a pente nous avons ado$é l e s intervalles de classes données

p r LE FLOC'H dans son étude sur 1'Qrosion. A chaque interval le nous avons f a i t cor-

reszondre un numéro de code :

P a t e nulle +. P - r ) Pente infér ieurs ià 3 5 a fi2)

Pente coap i se entre 3 et 7 = (3) Pente' conpise entre 7 e t I 5 $ = (4) Pente compise entre 15 et 20$ = (5)

Pente supérieure à 20 '.:; io . = (6)

Les pentes seront mesurées sui" l a carte au 1;/50.000° (ou au l/lOO.OOOo)

Nous indiquerons égalenent par une Terforation spéciale si l e s o l observé

e s t B mi-yente (encochage de l a perforation externe correspondante) ou en bas de pente

(encochage perforation interne).

4 O - Erosion --I----

Pour indiquer e t codifier l e tyjy d'6rosion observé, nous nous sommes

reportés aux définitions données par J. LE FLOCVI.

A chaque me d'érosion nous avons f a i t correspondre un nwnéro (érosion en

nap2e = I - en nappe rammte = 2 - en rigoles = 3 - en ravins = 4 - en masses = 5).

'prois perforations permettent d'indiquer s i l e drainage est bon (1 ) - moyen

(2) - ou mauvais (3).

Une description précise de ¡a T+B-t;ation observée sera portée en clair sur l a fiche. Seul sera codif56 l e carac'isre gSrikrale de cet te végétation.

.. /...

- 19 -

1 Une clzssification tres g6ndrale a été Qtablie 5 cette fin par G. Z~@VlKOFl?.

d) Bord droit - renseignements agronomiques - climat - morphologie - roche- Y - I - - I Y - . - I I - - . --- ----- - ---- -- Y I ---

ï2BlPB - I -.-

Une perforation permet d'indiquer si l ' o n dispose de renseignements agronomiques m. sujet des sols observQs.

I1 est difficile de caractkriser et de codifier le climat de façon satis- faisante. La plupart des données dont iious disposons & ce sujet sont quantitatives ; leur d6coupsge en un certain nombre d'intervalles de classe est fatalement arbi- traire. Ces données sont, par zilleurs, coFiplexes et leur expression par un seul chiffre (moyenne, m4diane ou autre) ne dome qu'une id& bien inprécise des phQno- nènee cliinatiques.

I1 ne nous suffit pas de szvoir qu'il tonbe en moyenne 458 mm de pluie en 1v1 endroit et qu'il y gèle 7 jours par an. Encore faut-il savoir si ces pluies

sont violentes ou fines, rQgulières ou non, en quelle saison el les tombent, à quel noment de l'ann6e se produisent les gelèes etc...

Hous avais eiivisng6 d'utiliser pour nos fiches la classification des climats de Tunisie 6tahlie par P.C. PXEZIOSI (1). Cette classification permet de diviser la Tunisie en un certaiii nombre de régions climatiques. I1 eut &'cé tr6s simple povx le pddologue de se reporter aux cartes établies et de voir dans quelle région se situe le profil étudié.

Cette n6thode permettait de tenir compte de toutes les donn6es qui ont servi de base au clnasenelit de PRZZIOSI, (indice d'hddit6 efficace. Indice d'aridité, concentration estivale de l'efficacit6 thermique etc.. .). Zlle pr6scntait scloii nous le grave inconv6iiient de msquer une réalité conplcxe par un schém

sa-tisfaisant soit il o

. ./. . (1 ) Le clinat de la %:lisie - 6vapotranspiration - bilan hydrologique - zones

clirxt-tiques par P.C. PB.3ZI@XI - n9téorologie nationale - service u6téorologique de !ï"isie,

- 20 -

c

flous avons préféré définir l e c l inat par quelques données d'observation qui i

sont, certes, t r è s fragmentaires, souvent arbi t ra i res par leur définition ou par l e

découptge des intervalles de variation en un certain nombre de classe.

PiSous avons donc choisi pour définir l e climat l e s caractkis t iques

duivantes :

- La pluvioriiètrie moyenne annuelle. La médiane nous eût domé, certes, une I --.-u - I - I I - - - - -I

valeur plus probable de la pluvioraètrie.

_ . _ imis l e pédologue ne s ' in teresse pas essentiellenent ?i ce p0jl1-t de vue.

I1 im3orte 2our l u i de ëonnai-tre l a quantité d'eau to ta le qui a pu, pend"2nt. une pé-

riode s!Qtendaiit sur quelques dizaines d'années dminer ou ruisseler sur l e sol , pro-

voquLm-L son lessivage ou son Qrosion. La pluviomètrie moyenne l ' in téresse doiic en

premier lieu.

Nous avons divisé l ' in te rva l le de variation des pluviomktxi.es moyennes en

.IO intervalles de classe dont les l h i t e s ont é té fix6es de façon t e l l e que chaque

classe regroupe un dixième des observations f a i t e s dans l e s principmx postes n6téo-

r o l o g i q w répart is sur 1' ensemble du t e r r i t o i r e tunisien (voir en c?nnexe).

~ . l L'importance des pluies torrent ie l les e t des pluies fines, nous donne une I- I- I -- I -.I I I - I u .- I I - I I Y - - I Y L I I

idée de 11irrégul.arit6 des pr6cipitations e t de leur violence. On consid8rera come

pluie f ine toute précipitation journalière inférieure à 5 mm (I), comle pluie torren-

t i e l l e toute précigitation journalière supérieure à 30 mm.

Ce caractère de la pluviomètrie nous a p m avoir un rôle importmt sur

llQvolution des sols . (Erosion, lessivage, hydromorphie . . .). L'intervalle de varia- tiai correqondant B. chacun de ces pourcentages a ét6 divisé en 4 classes dans les-

quelles se répmtissent en nombre égal toutes l e s stations de !PuniSie (voir annexe).

Les températures, enfin sont exprimées par :

La surface comprise entre l a courbe des m a x i n a moyens mensuels e t llhori- I I -- I I - I I I Y - - - I I - - - I_ -- I - I -- I Y I I I

zontale 700 correspondant aux fortes chaleurs d'kté. .I I c- -d I -

J. . a

( 1 ) Pour obtenir ces renseigneuertts on pourra se reporter aux tableaux de fréquence des pluies en Twiisie publiés par la Direction des Travaux Publics I- Service lie téorologiyue. --,

- 21 -

( surface représentée en points carrés sur les diagrammes reprksentatifs établis par E

P. BUREAU et P. ROEDERER) ( I ) .

'- La surface comprise entre la courbe des minima moyens et horizontale Ob

(correspondant à 1 I entensi-té des gel6es surfaces représentées en pointillés sur les diagrammes).

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ~ =

Ces deux valeurs sont en relation. avec la variation et l'intensité de 1'6~0- lution biologique et chimique des sols (arrêt de la vdg6tation pendant l'été sur les

sols steppiques du centre et du sud).

L'intervalle de variation correspondant à chacune de ces deux valeurs a été divisé en quatre intervalles de classe choisis de façon telle que toutes les stations s'y repartissent de façon régulière (voir en annexe).

3 O - Morphologie Nous avons distingué ; u--------

Pour faciliter l'utiliaation de la fiche, nous avons rattaché les num&os, non & un age en milliers d"n6es'mais B la. dénonination actuelle des étages connus en A.F.N.

!

On trouvera, en annexe hors-texte, la corrélation entre ces différents étages et 118ge des dép8ts qui les mractèrisent (2).

I

La dénomination employée est la d&tor&nation marocaine admise actuellement pour la W s i e .

( I ) C l k t de Tunisie - Représentation graphique par i?. BUREAU et P. ROEDERBR jamTier

1959. (2) Le tableau ainsi que la conception générale de la codification adoptée en ce qui.

concerne la morphologie sont l'oeuvre de P. SUREAU,

. ./. . .

- 22 -

Les Qtages auxquels nous rzttachons l e s chiffres 1 , 2, 3, 4, 5, 6, 7, sont

s o i t des Qtages continentaux, s o i t des &+,ges mrins.

La référence 8. l a rubrique "fome du rel ief" permet de savoir tout de sv.i&e

s ' i l s ' ag i t de formations marines ou continentales (exemple : 'cerrasses, glacis,

dunes continentales correspondaiit 2 des Qtnges contineintam. Dunes l i t t o ra l e s e t

plages correspondaiit B des Qtages marins).

Les numéros du code correspondant a u étagcs continentmx e t marins de l a

fizçon suivante :

- Etages contiaentaux : 1 Actuel

2 Rhzrbien

3 Soltanien

. 4 Tensiftien

5 Amirien

6 Saléticil

7 PioulaGyen

- Etages mrim ::I Actuel

, 2 Flandrien

3 Ouljien

4 !harifien

6 ï4essaoudien

- xn cas d-e doute ciitre deux btages différeiits, il y a l i e u d'indiquer

simultan6ae.n'~ l e s diverses possibil i tks ; les perf orations qui leurs correspon6ent

se ra i t simultanement encoch6es.

Le doute pourr;? également &re. indiquk péir l'encochage de la perforation D,

I L ' i n t & r $ ' ~ de cet te notion résulte du f a i t qu ' i l e s t admis en Afrique du

Uord une coïncidence entre pluvial e t glacistion (hbrope)..

Il y m"t aiizsi en Afrique du Wrd qustre pluviaux camct6ise's comes-

2ondmt a m qmtre glaciations coimues en Eur:;pe (cf. Corrklation tableaux ei? an- nexe).

J. ..

I1 r'l été établi également une coïncidence entre pluvial et régression marine. I1 en rgsulte que les Qtages marins définis ci-dessus correspondent & des interpluviaux (puisqulil s'agit d'ktages de transgression).

Donc, en ce qui concerne l e s &ages mirins, la distinction entre pluvial

et interpluvial n' était pas nécessaic-e. Elle apparait obligatoire pour la distinc- tion ?tes dtages continentaux, en particulier lorsqu'il s'agit de terrasses,

On peut, en effet, avoir des terrasses de pluvial ou d'interpluvinl. Durant un pluvial, par exerqle, il y EL régression, d'oÙ, 2. proxinit6 du littoral, creusement, formation d'une.terrasse mais, sur le continent, accumulation de d6pÔts.

D,ws ce cas, nous disons qu'il y a formation d'me terrasse eustatique à

proximité du littoral.

I1 est nécessaire de _préciser que la datation d'une terrasse correspond 8. l'époque de son .individualisation c'est 2 dire du creusenent d'un dép6-t.

Ainsi nous ayparait la nécessité de la notion de pluvial et d'interpluvial pour distinguer les terrasses eustatiques (pluvial) des terrasses continentales proprer;?ent dites ( interpluvial ).

Bien qu'il n'y ait eu que quatre pluviaux caractdris66, nous avons distin- . gué six étages continentaux. Ceci en raison du fait que le €¿harbien correspond &

uil dépôt du 2 IC légère transgression Flandrienne, dépôt qui peut être parfois in- dividmlis6 en 'cerrasse du fait de la légère régression qui a aboutit au rivage

actuel.

- 24 -

i

. I

l

i

l

De m&ne l e i9oulouyen correspond, en gros, au ViU&a.nchien, mais les au- teurs admettent que l e plus ancien p l u d a l carzctérisé du qmternaire correspond au Salé tien.

- La notion de fome du re l ie f

Nous avons fait correspondre aux différentes formes du rel ief citées sur --------------

l e s fiches les nudros de code suivants :

1 - Glzcis 2 - Terrasse

3 - Thalweg

4 - Vallée 5 - Plaine

6 - Plateau

7 - Dune l i t t o m l e e t plage

8 - Plaine inondable (1 ) 9 - Dune coi?-t;inentale

I I - IiIontagne (2)

Nota z pour évi ter les possibi l i tés de confusion entre l e s formations raarines e t l e s

formations continentales, il es t nécessaire de remplir à l a f o i s toutes les

rubriques du chapitre morphologie,

Plusieurs rubriques sont nécessaires pour def inir mec suffisammegtt de

précision la roche-mzre.

Le code direct nous e s t apparu comme étant l e nieux adapté B ce problème.

I1 permet en efTet de decrire une roch-&re par plusieurs caractères additionnés

(exemple = Qpandage alluvial, texture h6térogène sableuse e t argileuse, calcaire).

- La première rubrique précise l a nature pe'trographique de l a roche-mère,

(grès - calcaire - arg i le - limon - sable).

.(1) La plaine inondable correspond au li$aoyen de 1' oued, C'est l a "Flood p lah ' '

des anglo-saxons.

I

b (2) Pour l e chiffre 1 I on encochera 7 -I- 4 - Le chiffre 1 O ne peut etre obtenu dire-.

tement par simple combinaison dans l e code num6rique 7 - 4 - 2 - %- uti l isé pour ce t te

f iche a , *

- 25 -

- La deuxième rubrique nous permet de préciser si la roche-m&re.est dure ou friable.

- La troisihng rubrique est réservée 8. la notation du type de roche- " ..

mbre - Epandage alluvial ( 1 ) - Affleurement géologique (2) - Epandage collu- vid (3) - Solancien (4).

- La quatrihme rubrique enfin permet de préciser si la roche-n8re a s t

s i l i o u ., aalcaire, gypseuse ou salée.

e) Description du profil ----------- Elle est donné en c la i r sur un tableau descriptif placé au centre de

la fiche.

Pour oe tableau, nous nous somes inspire' du modèle de fiche aotuelle- ment utilis4 par le servioe et diautres fiches qui nous Qt6 proposées.

- Coté verso ------ Ce coté est raervé la demande et l'dx6cution des amlyses et me-

sures ainsi qu'\a la trmaription en clair.des résultats obtenus.

Toute classification et codification de ces résultats faite, & priori, nous est apparue arbitraire et dangereuse.

Un essai de codification fait B 1'0RSMM a montre B. quelles difficultGs pouvait se heurter une telle entreprise,

I

i

i ; 1

- 26 -

Suivant le probl8ne posé, suivant 12 région où il t rava i l le e t s u i v a t 12-

grdcision q u ' i l reclierche, l e pddologuc 2- besoin d'ndcpter des i e t e rml l e s de

clnssc diff6rents.

Cette codification, qui decimderait, ;xr ni l lcurs un gros tmvci l , n 1 x t r . i t

de sens que s i elle étzbit f a i t e pour répondre 'a des problèmes précis, dans ui but

de recherche d6term.iné.

C'cst donc dcns une seconde p h s e de trzi.v?zi,l d'exploitntion des reiiseigiieaents

rcLssemb16s e t t r i é s sur l e f i ch ie r principal qu ' i l ser2 z t i l e de découper l ' i n t e r -

vc:lle de vxi?- t ion de clxque mesure pr ise ei1 considdrAion en un certain nombre

d' intervc:lles de c1,zsses. Ce découpcge pourrz ?!lors e t r e effectué de fzçon mtion-

nel le a tcnxit coifipte, par exemple, de In réparti t ion s t a t i s t i q m de ces v?,lcurs.

Compta-teiiu cie 1' objectif que nous nous somes f ix&, il nous importe beaucoup

plus dc s c x o i r -pr quelle md'chode un résu l ta t 2 ét6 obtenu que de savoir s i ce

résu.lttc-t se s i tue dans l ' i n t e r v ~ ~ l l a coapris entre t e l l e e t t e l l e vzleur. On nc

smr=.it, ci? e f fe t , corcp7.rcr e t dtudier st-tistiquemcnt d m rksul ta ts qui ont ét6

obtcnus pc?r des nethodes différentes.

Le t c s t de tn~ïis;:ge sous l ' e m de EXIR pour not?-tion de l ' i n s t ab i l i t é

s t ructur .de doline a ins i dcs r6sul ta ts syst&rmtiquement tres différents s I il es t

pr:-tiqu& avec 10 grames c t 20 coups de t z a i s (rncienne néthode), ou mec 5 grm"m

e t 35 coups de tmis (nouvelle rcéthode). On ne saurcit dans ces conditioiis cozllp:l.rur

dos résu l tz t s sais t en i r compte de 12 méthode uti l isde.

LCL n6tnode que nous proposons d o i t donc nous permettre de t r i e r toutes

l a s xz lyses qui ont ét6 f l i t e s pzr une nene &thode, définie zvec précision e t

de constituer a ins i ui? ensemble susceptible de donner l i e u 8. une étude stctist ique.

Description : ._Y

Toutes les anc.lyses prtl-tiquées ou pnrticables au lcborctoire sont port&

eli cl,?.ir >u centre de lz, fiche.

- 27 -

Le iionbre de perf orntions consacrées 2 chaque nnalyse correspond zu noabrc

de ntQthodes ut i l isables (ou. envisagenbles).

Les i-ésv.ltr?ts dc chaque cnalyscs sont portés ei1 c l z i r sur les lignes e t

dnns 1:: coloime destinée 8. cet effet , comespoiidant a l 'horizon dcns lequel l e

pr6lèvenent 2 &té éxécutd (colonnes I 2, 3, 4, 5,6).

LP- colonm correspond :L l 'horizon de surface est. si tuée B droi te POLX

pemettre 12- coqcr?-ison des r6sul-tats d I analyse correspondc::nt 2% horizons supé-

rieurs p x jxtaposikion des f iclies.

Los prf or?.tions cxternes seront u t i l i sées pour les denindes dmzlyse

(TC p6dologue encoclic 1:. pcrforntion situ& en f x e de 1 'analyse demndée)

Los peï.Cors-tions i n t c r m s correspondent à 1' Qxe'cution des malyses ( l e

1sborr:toire encoche la perforztion interne correspondait 2 l ' amlyse Qx6cutSe zu moneilt oil il l;raisc?it les r6su l t s t s correspond<mts).

Le tri permet ?,u labor?*toire :

1 ) de f z i r e le''plrzìmin&f des mS!,yses 21 kxdcuter en c l c s smt les demiides

p r tT.pe d'oimlyses (combien y a Lil de dktermimtion de matière

organique dem.iid&s p x les p6dologies e t noli encore satisfp-ites ?)

e t , @ventuelleï~ient de trier l e s demiides suivai t ui ordre chronologique

ou un o r d r i d'urgence.

2) de fa i re IC: tri des domndes d ' ax lyses totalement sct isfai tes .

Une perf orction supplènentaire

te-miiidesl' sera encochée lorsque toutes les deaiides seront ss t isfni tca

correspondant B 1s Gention "aialyscs

I

- 28 - ORGMTISATICVT PROPOSEE POIT L 'UTILISATION PMTIQUE DES FICHZS BE SOL 1! PERI?OPdlTIOIT --I

IWRGIITALE PAR -UN SERVICE PEDOLOGIQUE

a) sur l e terrain, l e pédologue emporte comme carnet d'observation M bloc

de f eu i l l e t s dont le libel16 correspond B celui de l a fi-

che perforée.

C'est sur ce f e u i l l e t qu ' i l porte toutes ses iiotationa, à

l'emplaceaent m2me qu'elles occuperont sur l a fiche.

Des f eu i l l e s blanches intercalées dans la l i asse l u i per-

mettent de noter tout ' renseigneaent qui ne pourrait trouver

-- _.I I u II - I

place s w l a fiche (voir modèle en aïïcxe).

b) A u service, -u---

1 ) Le pédologue t ranscr i t avec s o i n toutes ses observations

du Îeu-il let enliassé sur la fiche pédologique.

&i u t i l i s an t u n czrbone il peut obtenir autant de double

q u ' i l désire de cet te transcription.

Le pédologue de-na considérer ce t te fiche come un classeur

dans lequel tous l e s renseiignements disponibles sont ran-

gés pour permettre mie meilleure u t i l i sa t ion et non come

un questionnaire dont chaque rubrique doit comporter une

réponse.

--y----

@me s ' i l ne dispose que de quelques renseignenents son-

maires sur un prof i l l e pédologue pourra Q tab l i r une fi-

che en négligeant toutes les cases qu ' i l n 'es t p s en

mesure de remplir.

I1 sera i t t rès néfaste de vouloir, 8. tout pr ix , rmplir

l'ensemble de l a fiche aux dépens de l a précision e t de

1' exactitude recherchées.

Une autre erreur å Qviter serai t de schématiser å l ' ex t r&

me en se contentant du c a b e , t rès somaire prop& par la

fiche alors qu'on dispose de renseignements précis.

I1 faut se n6Îier beaucoup de ce t te tentation.

I1 s e r a i t t r è s Tegrettable par exemple d'indiquer seulement

végétation hdo;;lorp%e sans c i t e r l e s associations v8gétales

observées avec l a plus grmde précision possible.

L

.J.. 8

c

I1 es t évident que ce f ichier ne vaudra que par la préci- -

, sion des renseignenents qui luci seront fournis. .

Le pédologue devra, par a i l leurs encocher toutes l e s perfo-

rations correspondant aux analyses q u ' i l d e m d e pour l e

prof i l consid&&. S i l e s analyses ne sont denanddes que pour

un ou plusieurs horizons il l'indiquera dans la colonne correspondante par une pe t i te croix.

Pour f a i r e ses demandes d'analyses, l e pédologue devra

prendre en considération non seulment, l es problèmes par-

t i cu l ie rs à. une Qtude locale nais encore l'enseable des

connaissances acquises s ~ r t e l type de sol, t e l l e région

ou t e l problène de mise en valeur e t l 'or ientat ion donnée

par le service aux t ravam de recherche théorique les con-

cernant.

F =;. un inventaire rapide des données disponibles, on pour-

rz d8teminer quel est l e complénent d'information néces-

sa i re pour entreprendre l 'dtude systématique de certaines

domi6es (etude des caract6ristiques de structure des prin- cipaux s o l s de Tunisie - Etude des facteurs intervenant sur

l a capaciti. d'échange etc ...).

e

Grâce 2 ces études thgoriques on pourra orienter efficacs-

ment l e t rava i l au laboratoire en ne faisant appel qu'aux

néthodes qui, dans des conditions déterfiindes ont dom6 les résu l ta t s l e s plus significatifs. .

Une 6tude de N. OLLAT 2yan-t mis en Qvidence SUT les s o l s

sableux de Sidi Bou Zid une bonne corrélation entre la ca-

pacité d'Qchange e t l a teneur en matière organique totale ,

on attachera, lorsqu'on étudiera ces so ls , une importance

toute psrticulikre à l 'analyse du carbone dont le seul r6- su l ta t donnera une idée de l'inportance du coqlexe absor-

bant.

Pour chaque étude entreprise, l e p6dologue garde une l iasse

de f eu i l l e t s contenmt l e double de toutes l e s fiches 6ta-

'olies e t la description en c l a i r de tous les p o f i l s .

- 30 -

c

I

2) ~lencociieur (qui peut ê t re un agent teclmique ou toute

personne quelque peu familiarisée avec les problèmes $e

description de p ro f i l ) , reçoit l a fiche dQj& remplie. I1

l u i suffit alors d' encocher les cases correspoadantes

(coté recto).

Ce t r ava i l doit ê t re fa i t avec uil grand soin. I1 es t beau-

coup f a c i l i t é e t anélioré par un court entraineient.

e) Au laboretoire, on reçoi t l a f iche de prof i l en même tenps que les échantil-

Ions å analyser,

La possibi l i té de tri offerte par les fiches l u i permettent

de planif ier son travail.

Un bloc de f eu i l l e t s dont l e l i be l l é correspond å celui du

verso de l a f iche peut ê t re u t i l i sd come c m e t de labora-

toire.

y - _ . - - - -

Les résu l ta t s sont ensuite t ranscr i ts sur l a fiche, RI uti- l i s an t un carbone on pourra garder, pour les archives un

ou plusieurs doubles &tablis sur l e s f eu i l l e t s enliassés.

La deuxième perforation correspondante à chaque analyse

exécutée es t encochée. Les analyses étant terninées, l a

fiche, duement renplie, es t renvoyée au p8dologue.

. .

a) Eq lo i t a ' i i o i i les r6sul ta ts ' - - - w %. w I Y Y I I I

D m s l e cadre de son Qtude, le pédologue peut u t i l i s e r les fiches de pro-

f i ls de façon t r è s profitable gour interpréter l e s résul ta ts , préciser ou modifier

s i ii6cessaire la classification (un cavalier en papier gom6 es t pr6v-u pour rebou-

cher une encoche f a i t e par erreur,), rerLser son jugement, Qtabl i r une synthèse de

l'ensefiible des informations dont il dispose.

I1 es t bien dvident que pour interpreter ces résul ta ts , l e pQdologue pour-

ra , très u t i lmen t se reporter B l'exseclble des données disFonibles dans l e f ich ier

concemat 12s s o l s du nêne ty-pe ou de l a nême rQgion.

Une f o i s ce travailterF?&, le pédologue doi t remettre ce t te fiche au

Bureau drInvert-taire des Sols, ne conservant pour ses archives propres que l e s dou-

bles dtabl is sur des feu i l le t s .

Toutes les fiches de description de p ro f i l sont rangdes dms des meubles

classeurs.

Elles regroupent 1' enserable de toutes les infornatipns disponible's con-

cernant l e o s o l s de Tunisie.

Les possibil i tds de tri pemettent 2 chaque instant de s o r t i r toute l r i n -

formt ion disponible sur un sujet , une région, un type de s o l e t c ... L'exploitation systdmatique de ces r6sul ta ts do i t pernettre de coordonner

l e travail du service, de preciser l e s normes d'apprdciation, de f o u r n i r & la re-

cherche des d lhen t s de base e t des directions de travail dont e l l e a besoin de

pernettre enfin une application plus facile des connaissances acqyises aux cas

concrets okservés su r l e terrain.

I

../...

- 32 -

C O N C L U S I O N

Dais le cadre de chacune de ces études, l e pédologue recueil le une quanti-

t d d'observations, d-e notations e t de mesures qui l u i pernettent dc6tab l i r

une sdrie de faisceaux de conclusions colivergentes e t de répondre aux problènes po- sesr . .

toute

Toutes les convergences qui sortent du cadre res t re in t d'une Qtude lui

sont beaucoup plus d i f f i c i l e s & percevoir. Seule lû nénoire e t l'exp6rieiice de cha-

cun, les échanges de vue e t l e t rava i l en équipe lui permettent de progresser dans

ce domine.

Four f a c i l i t e r l e t rava i l de synthèse e t l 'adaptation des conclusions

g6n6rales aux cas particuliers, nous avons n i s au point un nodkle de fiche,

Nous nous soues efforcés de la i sser au pddologue toute la l ibert6 qui

l u i e s t n6cessaii.e d a s le cadre de chaque étude, de chaque cas particulier, pour

d t a b l i r ses conclusions.

I1 es t l i b r e de s'attacher à t e l ou t e l p roblbe suivant l e besoin (végd-

tation, norphologie, topographie . . .) e t de f a i r e appel mx néthodes d'analyse

qu ' i l juge l e s nieux adaptées.

N o t r e but est de placer chacun des renseignements qu ' i l a pu rasseEbler

de telle façon qu ' i l puisse ê t re plus facilement disponible pour tous,

I1 e s t & craindre, come nous 1' indiquions plus haut, "que nous soyons

teilté en renplissant ces fiches de nous l imiter & une vue syst6mtique e t sinpli-

f i d e de l a rkal i tk , nous bornant par exemple 2 indiquer une v6g6tation halophile

au l ieu d'eli prQciser les constituants.

I1 est bien Qvident que le f ichier qui sera ktabl i par un service pédolo-

giyue vaudra dans la neswe où chacun s'efforcera d'y apporter le naJr im de préci-

sion, de connLa.issmce e t de clairvoymce.

- 33 -

B I B L I O G R A P H I E

1 - "A punched cmd system for s o i l sc ient is t" par C.E. CL!iPFS - R.J. DAVIS and L.D. OVEPTS - .'I llAgronomy Jourml" Novembre-Décembre 1961 .

2 - Vti l i sa t io i i des cartes encochées pour l a classificatioli des s o l s amlys6s11 Bulletia de l'Association Française pour 1'Etude dE Sol no 49 - 9

par JOUYS, directeur de l a Station Agronomique d-e Rouen.

..

3 - de tr i ï&cctnogrciJhique sur les Qlénents de l ' ,mlyse physique des s o l s du plateau Picard de l*oise". par G. LEFEXRE e t P. LEFEYRE - kmales Agroiioi-fiques I959 no 1 - Janvier-Février.

4 - IrA method f o r tabulating soil series = management response data" par STjNLZy B. i.lc CUZB - Soil science no 6 - Décembre 1956.

5 - h i a l e s du Ceiitre de Recherche Agronomique de Bambey - Vol. no 11 pcges 86 e t 87.

6 - ltUtilisation des fiches perforées pour la comparaison des relevésrr p2r ;i. GOUlTOT, attach6 de recherches au C.N.R.S. - bu l l e t in du service de l a carte phytogéographique - Vol. no 2 pages 37 2 50 - 1957.

7 - Vlassment des observations dans un service hospitalier1' :.

par L. LEGER - IfLa Presse IGdicale" 27 Mars 1957.

8 - Docmentotion de 'sRoyal Hac Bee" division lileca,"yse "data processing divi- sion" 64, avenue IZl6ber Paris ;.;VIo,

9 - Classification f r a q a i s e des s o l s - C.F. cours de p6dologie inédit- de

BTochure p m e au service p6dologiqu-e de Tunisie par P. ROEDERER l?,S. 29.

Docmen-t;r?tion persoimelle e t renseignexents transmis par C. OLLAT, Chef du Service des S o l s à l'OE$TOM, par A. COPBEAU, Chef du service de physique des sols 'a 1'ORSTON e t p r S. TOUJ" , Chef du laboratoire des s o l s 2 l a SOGREHA - Grenoble.

G. AUBERT, directeur de 1'1.D.E.R.T. (BOiTDY) e t

10 -

I 1 - Expos6 des néthodes d'malyse des s o l s traismis par Ikdame HOLDERB.LCR e t par J.P. COIITTEPBS.

12 - Essai de cartogmyhie d'une cnrte de C.E.S. par J. LE FLOCH (SOGETIU) - Service Pddologique de Tunisie ES. 39.

li N N E X E S

I - C L A S S I F I C A T I O N PEDOLOGIQUE

II - CLIIVkTOLOGIE

4

1

A N I V E X E

CULSSIFICATIOI~ PEDOLOGIQUE

" G r o s de code correspondants aux différentes classes et aux différents

groupes de la

cartes pddologiqucs q d o y é e s $i l a Section Spéciale d*Etudes de Pédologie e t

dl-miirologie)

c lass i f icat ion pédologique figurant sur 1' ES 29 - (légende des

Chiffres rorìains : I classe

Lettres najuscules : A sous-classe

Chiffres arabes : 1 groupe

Lettres Iiliiiuscules : a sous-groupe

I - SOLS MOT EVCLUES ................ No començant pay. --

I ) polygoiiaw: (pour mémoire) 2) b i d e s

a) Ablation ............................... b) Apport .................................. c) chaussée ...........................

B - Non clina-tiques I ---

I ) Bruts d 'd ros ion

a) Lithosols .............................. b) R6gosols ...............................

2 ) Bruts cï zpyort

a) Apport Qolien ........................... b) Naritims non hydronorphes ........... c) pluviati les .......................... d) Colluviaux ............................

O

o1

02

03

O4

O5

06

07

08

. ./. . *,

2

1 II - SOLS PEU EVOLUES A - Climatiques

1) Toundras pour mémoire 2) H U U S alpin .$

3) Gris et rouges subdésertiques .................... a) Calcaires ................. 4............~...~ b) Gypseux ...................................... c) Salés .........................................

Il

12

13

B - Non climatiques

I ) Rarikeris d'érosion a) Régosoliques ................................ b) Lithosoliques ................................

I 14

15

2) Peu Qvolués d'apport

a) Bien drainés a. ............................. b) b 5 l . drain& ............................... e) De dsflation &liem- ....................

16

17

18

I .

III - SOLS C a L c I r ~ o m S ............. .NO ca"ençt&t par 2 ou 3 -

A - Calcaires (NO commençant par 2 )

i ) Rendzines maies

21

22

23

a) .................................... ..... I

b) Sol humique carbonaté ............................ c) Rendzine B crofite ou sur, croate ..................

i

Rendzines k horizon I

a) Sols hwDiques carbonates (pour némoire) ............ b) Para-rendzine .................................... C) SOLS b m calcaires ............................. d) Sols bruns calcaires hydrouorphes ................

24

25

26

I

c . . / .o .

1 i

3

l___l_- IV -' SOLS ISOHaIIQUES . . o o o . e No començan-t par. 4 ou 5

A - I s o h u ~ q u e s saturés 5 hiver chaud -

a) Typiques (I D o o o * . . . . . . . . e . o . . a e o n o .

b) Rouges . . O O O O . O O O . . O O . . O O . . O ~ ~ ~ ~ ~ . . . ~ .... e ) IGditerrméens . 0 . . . 0 . . 0 0 0 . . . . 0 . . . . . . . .

d) Hydro;iorphes . D . O . O . . O . O . O D . . . . . . O D . . . . . . .

e) Ti rs i f iés 0 . . D . . 0 . . . 0 . 0 . . . . 0 . 0 . . . O . O D D . . O

f) kcroûtds ... 0 . ~ 0 . 0 . . . 0 . 0 ~ . . . 0 . ~ . ~ ~ . . .

g) BXWI jeulies . 0 . 0 . 0 . 0 . . 0 . . . . 0 . 0 . . ~ . ~ . . . ~

4) sierozems

V - SOLS ISOHUT4IQUES~ DESR'ERES . . . . . . e e e N O començmt par 5 __m

I ) S o l s IXXXS fores t ie rs

a) Profil houog'ene .o o. ., .. . o . . .. b) FaTblement lessivés o . o o o e . e -. . ,, o..

e ) runs lessivés . O O . . . O . . . . . . . . O O . . . . . . . . * *

a) IGditerranéens . o . o . e . . . 0 . . . 0 . 0 0 . .

e ) A nappe ou à gley . . o -. o o o. *.. ,, *. e .

2 ) Sols lessiv6.s

a) Lessivés propreuent d i t s . * . O D . . . . 0 .... b) Faiblenent podzoliclues -. . . . . . . . o . o e ) Lessivés obliquenent a o ., . . ., o . . -. . . . . d) A gley ou pseudogley . o . . .. . . . . .-. -. . o

41 .

42 43 44 45 46 47

50 51 52

60

61 62

63

64 I

65 65 67 68

. . */. .

4

8 V I - SOLS A HUiTJS BRUT o o e . o. *.. . ?!To començant par 7

A .- Avec horizon A2

1 ) Podzols (pour &noire)

2) Sols podzoliques . e . a . . 0 0 . 0 0 . . . . . . . . . . . . . 0 . . . 0 .

B - Sms horizon A2

1 ) Sols ocres podzoliques o -. . . . * . . *. o . *,. . . . . . . .

V I 1 - SOLS R HYDRLXYDE ET HITPTUS BIm DECOPPOSE No començmt par 8

A .. Sols rouges néditerran6ens

I ) Non Iessivés

a) Ty-piques .. s . . . . a e . . o 0 * . 0 0 . . * . n o . . . . .

'9) Steppisbs ~ O . O D ~ . . . ~ . . O D O . . . O . . ~ . ~ . ~ ~ .

c) &croûtés o . . . o . e . . . *. * . o. -. o. o *.. . . d) Hydronorphes D o . O O . . . . . . O . . . . . . . . * . e . *

2) Lessives

a) Typiques , -.. . . . *.. . e . . . . . . . . o *.. . 5) Steppis6s .. o O O . O 0 . . . . . . . . . . . . . 0 . . . .

c) Encroûtes 0 0 0 . ~ s . 0 0 . ~ . ~ . . . . . ~ ~ . . . 0 . . . . .

a) Hydronorphes O . . . . . o O O . . . O o . . O D * . . o . *

. .

3) Lessivés obliquozefit . O D . 0 0 . 0 0 . . . 0 . ~ . ~ 0 * . . . . .

B - Sols feTrugiilem tropicaux (pour némoire)

c - sols ferral i t iques (pour némoire)

VIII - SOLS &-!.LONORPHES

A - Sols sal ins

. . . . o o . D . O . . . O ~ . ~ . . O . . . No començmt pzr 9

a) Ldgèrersent salés (c < I O d o s ) . . o -. . . b) Fortenent s a k (c 7 I O d o s ) .*.......

70

71

80

81

82

83

84

85 86

87

88

90 ,.

91

. . o/ .

5

I

B - Sols ?i a lca l i s

I ) So ls 8. a lca l i s proprement d i t s

a) Peu salés ........................... 95 b) Sn lds .............................. 96 c) Sebkhas ........................... 97

2 ) Sols à a lca l i s où ~ l z x g i ~ e a nigré . .e.. -.. o . 98

I;; - SOLS EYDROEORPHES ........... Mo courienÇant par I O , 1'1 ou 12, 13 e t 14 --LI__--

A - k hydronorphie to ta le

I ) Perumente

a ) Tourbes hautes .......................... b) Tourbes basses .......................... c) MarBcageuses ............................

2) Temporaire

a ) Seni-tourbeuse ......................... II) Stanogley .............................. c) Polders ................................ d) Foto-J?oto ..............................

B - Hyclronorphie par t ie l le de surface

I ) A taches e t concrétions de surface

a) A taches e t concr6tions ferrugineuses ... b) A a-as e t nodules calcaires ...........

2 ) A pscudogley

a) Marnorisés ........................... b) Staiogley .............................

3) S o l s noirs hydromorphes

a) D origine topographique ................ b) D'origine pétrographique . . a o . o -.. e .

10 o 10 1

10 2

10 3 10 4 10 5 10 6

1 1 o I l 1

11 2

11 3

11 4 11 5

.. ./. ..

6

C - 11 hyd-roiorphie pûr t ie l le de profondeur

1 ) A pseudogley

a ) A taches e t concrdtions de fer .... -... b) Namorisés .. O D D . D ~ O ~ O . . ~ ~ . O . O O . . . ~ . ~ .

c ) A x" e t nodules calccires . 0 0 . . e e . e 0 .

d)

e ) A croûte calcaire . o . a -.. . . a . . o

f ) . . . . . * . o e . .

g) A encroûteuents gypseux ................

A carapace e t cuirasse (de nappe) -. , . . A azas e t nodules gypseuses

a) A taches e t concrétions de f e r . . . . . . *. . . b) Ihmorisds . 0 . . 0 . . . . D . . . . 0 0 . . 0 . . . . . . . . .

c) k anas e t nodules calcaires .. d)' A carapace e t cuirasse de nappe . . o . *. . .. e ) A. croûte calcaire o ., o e o . . -. ., .'. e . .

f ) 11 anas e t nodules gypseux ......... 0 . .

g ) A encroûtenent gypseux .*. . . . . . . D o

D - 11 nouvenent oblique de nappe -

I ) A 616nents indures

a) . . . . *.

b) A anas et nodules calcaires .. .. e .. c) A carapace e t cuirnsse de bas de pente .. d) A croûte calcaire de nappe de bas de pente

A concr6tions de f e r e t manganèse

2) Pseudo-podzols de nappe . . o o e e o -.. . . . . . . . .

12 o 12 I

12 2

12 3 12 4

12 5 12 6

13 0

13 1

13 2

13 3

13 4 13 5 13 6

14 0

14 1

14 2

14 3

14 4

. . J. ..

7

- A N N E X E -

.

C L I B f l T O L O G I E

Pluvìonèti-i e I

Pluviomètrie moyeme ammelle

de

de

de

de

de de

de de

de

O

125 175 22 5 300

400 450 475 550

à 125

B 175 à 225

2 300

B. 400 450

à 475 2 550 'a 750

750

= I = 2

= 3 = 4

= 5 = 6

= 7 = 8

= 9 = 11

Frequente des pluies fines (précipitation journalière c< 5 mm).

- noins de 25 jours par an = 1 - de 25 à 40 jours par an = 2

- d e 4 0 & 55 jours par an = 3 - plus de 55 jours par an = 4

ï+&pence des pluies torrentielles (précipitation journalière>30 mm)

- moim de 1,5 jour par an = 1 - de 1,5 3 jours par a,n = 2

- d-e 3 2 7 jours par an = 3 = 4 - plus de 7 jours par an

- 8 -

TempQrature

Gelée - surface comprise entre l'horizontale Oo et la courbe de moyenne

mensuelle des mininas zbsolus.

(Susface expride en cn2 n e s d e sw les diagrmmes onbrothermiques de

P, ROZDERGR et P. STJREAU).

surface nulle = 1

surface -= lcm2 = 2 surface compr$se entre I et 4 cm2 = 3

= 4 surface supérieure à 4 cn2

Fortes temp6ratures estivales - susfzce ' comprise entre l'horizontale JO0 e t la courbe de noyemie Iuensuelle des " L s moyens.

surface <0,5 c e = 1

surface comprise ant re 0,5 et 2,5 ca2 = 2

surface comprise entre 2,5 et 6 cm.2 + 3 surface suyQrLeure à 6 cm2 = 4

a

- 9 -

CODE DE CLASSBIECLTT ( I )

Le code 7. 4. 2. 1. se présente SOUS la forme suivante :

I1 e s t utilisé uniquement pour la rubrique no du profil. I1 p m e t de reclnsser rapidement les fiches dans l'ordre numdri-

que après une op6ration de tri.

_. ~ .

On encoche soit les chiffres simples ( 1, 2, 4, 7 ) soit l e s chiffres combinés ( 3 = 2 + 1 - 5 = 4 + 1 -

6 = 4 + 2 - 8 = 7 + 1 - 9 = 7 + 2 - >

(POU l e s nombres 7 . 8. et 9 il faÚt utiliser la pince no 2 qui permet d'ctteinclre la seconde rangée (le trou 4 est enlevé quand on encoche le t r o u 7 ) . )

Le tri se fait en passait successivement l'aiguille dans les trous 1. 2.4. et 7, qui se trouve en dessous. Pour le cassage, on passe l'aiguille dans l e trou inférieur 7 ce qui libère les 7. 8. et 9 ensuite dans le 4 (trou supérieur) etc ... (voir note sur 1e.cassagc).

¶

- 10 -

CODE SELECTIF 6 DOUBLE RANGEE DE TR3US (1 ) Lm

I

C

*

1 - kcocher tous l e s chiffres combinés

dLws l a rangée de trous extérieurs. (3; 5, 6, 8, 9, ).

2 - Eiicocher les chiffres simples ( 1 , 2, 49 79 ) dms la rangée inférieure,

7 - Encocher Cians l a zone réservée au zéro, le nombre de

zéros contenus dans le nonbre à encocher quelque s o i t

leur rang. (On encochera l e 1 dans l a zone des O pow

les nonbres : 0482, 4082, 4802, 4820 e t l e 2 pour l e s

nombres : 0082, 0820, 8002, 8200. )

Exemple : 4.082

Sélection :

Coialioser le chiffre désiré à l ' a ide de plusieurs aiguilles.

\

Exemple : 82

(1 ) Documentation 'IRoyal Nac Beefr

TABLEAU GENEEAL DE CODIFICATION ET DE CORRELATION STRATIGRAPHIQUE (1)

Pluviaux coYncidence

avec r6gression

Glaciations e t i n t erglaciatiens

en Europe

Age (en années)

Etages continentaux

(2)

Industries (en A.F,N)

Faune C l h t (en A. F.N) (invertébrée

en A.F.N)

N O de 2odif i- xttion

1

2

I Actuel

Rhrtrbien .-

Actuel

Flandrien (+ 2 1.) -

Né o lit hique Capsien Qvolué

Mous t é r i en Ibero Maurusien Capsien typique at6rier

-

e . e e . m . . . e . . a , .. I .

7.000 - Wurm

I__

Solt ani en 3 '3

4

IV

po0 I .I

. . . . . . . . . . Nicocquien i4ous t érien

Ouljien (4- 5 - 8 m ( JLyrrhQnien IJ.

R i s s-Wurm Semi-aride Actuelle ( s trombes)

200.000 y___

T eiisif t i en III R i s s

"inde1 Riss 300. o00 . . . . e . . .

. ..,-

600 O00

7C0 O00 5 Nindel

Gunt z-Nind el

Amirien II

D . . . 0 . . . I

goo. O00

1 .OGO.OOO 6 I Gwitz Pebble culture . . . O . . . . e o . .

7 1 Moulouyen (Villafranchien:

(1 ) (2) D'après l a terminologie marocaine. ( 3 )

J' Ce tableau a k t 6 conçu par Nonsieur Elouard - i.LGT@L DI?,) COEmZTm-. i la. Faculté des Sciences de TuiTiS.

D'après l e s auteurs marocains e t la terminologie courmte .