CURIOSITIES – - IFP · 2015. 5. 13. · CURIOSITIES est une réponse contemporaine à cet appel...

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Betula Lenta MVA 19 rue de la Boulangerie 93200 SaintDenis France +33 7 81 06 93 73 [email protected] www.betulalenta.fr développement production diffusion Amelia Serrano +33 6 83 92 54 95 +33 1 42 59 48 98 [email protected] Association loi de 1901 SIRET : 523 158 152 00018 APE : 9001Z Licence :21069748 Maxence Rey – Compagnie Betula Lenta – CURIOSITIES – création 2014 – trio – 26 minutes d’après l’œuvre du peintre Jérôme Bosch [Pays-Bas, 1460-1516] avec le soutien du B. Project / Fondation Jheronimus Bosch500 pour le 500 ème anniversaire de la mort du peintre

Transcript of CURIOSITIES – - IFP · 2015. 5. 13. · CURIOSITIES est une réponse contemporaine à cet appel...

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    Betula  Lenta  MVA  

    19  rue  de  la  Boulangerie  93200  Saint-‐Denis  

    France  +33  7  81  06  93  73  

    [email protected]  www.betulalenta.fr  

       

    développement production diffusion

    Amelia Serrano +33 6 83 92 54 95 +33 1 42 59 48 98

    [email protected]    

    Association  loi  de  1901  SIRET  :  523  158  152  00018  

    APE  :  9001Z  Licence  :2-‐1069748  

     Maxence Rey – Compagnie Betula Lenta

    – CURIOSITIES – création 2014 – trio – 26 minutes

    d’après l’œuvre du peintre Jérôme Bosch

    [Pays-Bas, 1460-1516]

    avec le soutien du B. Project / Fondation Jheronimus Bosch500 pour le 500ème anniversaire de la mort du peintre

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    SYNTHÈSE Et si les personnages de Jérôme Bosch s'animaient sous nos yeux ? Que nous diraient-ils ? Ils nous raconteraient leur solitude dans ces espaces fantasmatiques et surpeuplés, leur parodie d'existence, leurs pulsions sombres, saugrenues et grotesques. À coups de corps morcelés, de démembrements mi-humains mi-bestiaux, les monstres boschiens se façonnent jusqu’à ce qu’éclose une créature fantasmagorique à plusieurs visages. Relais alchimique de ces ténèbres et lumières, CURIOSITIES est une réponse contemporaine à cet appel au vivant lancé des profondeurs du Moyen-Âge. Conception, chorégraphie : Maxence Rey Interprétation : Vincent Brédif, Cyril Leclerc, Maxence Rey Création lumière : Cyril Leclerc Création sonore : Vincent Brédif Costume, scénographie : Frédérique de Montblanc Réalisation costume : Sophie Hampe Regard extérieur : Corinne Taraud Production : Betula Lenta Co-Production : Jheronimus Bosch 500 Foundation, La Briqueterie – CDC du Val-de-Marne, L’étoile du nord, Paris Soutien : DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet, Atelier de Paris – Carolyn Carlson CDC, avec l’aide d’Arcadi Île-de-France / Dispositif d’accompagnements. Partenaires du B-Project : Jheronimus Bosch 500 Foundation [NL], CSC Bassano del Grappa [IT], Dance Umbrella [UK], D.ID. Dance Identity [AT], La Briqueterie - CDC du Val de Marne [FR], Festival CEMENT [NL], Dansateliers Rotterdam [NL] Liens vidéo [vidéo intégrale] http://vimeo.com/98059846 [teaser] http://vimeo.com/91988897

    EURONEWS : REPORTAGE/INTERVIEW LIEN AVEC LE B-PROJECT * Euronews : Dancing with Art - Interpreting Dutch master Hieronymus Bosch http://www.youtube.com/watch?v=_l2eAQy_Qlw#t=19 * Bonus : rencontre avec Maxence Rey et Claire Cunningham http://fr.euronews.com/2014/02/10/bonus-quand-la-dance-sinspire-de-la-peinture/

    + Lauréate du concours [Re]connaissance 2013 avec Sous ma peau, Maxence Rey poursuit son exploration des rapports troublants entre humanité et monstruosité. CURIOSITIES est le premier volet d’un cycle de créations et d’actions autour de l’univers de ce peintre dont les figures entrent en résonnance avec le travail de Maxence Rey.

    SOMMAIRE

    p.3 Synopsis

    p.4 Intentions

    p.6 Contexte européen – le B. Project

    p.8 Les performances – se rapprocher des musées

    p.9 Les ateliers – Habiter les corps de Jérôme Bosch

    p.10 Après CURIOSITIES – Le Moulin des Tentations

    p.11 En tournée : Sous ma peau

    p.12 En tournée : Les Bois de l’ombre

    p.13 Extraits de presse

    p.16 Calendrier de diffusion 2014-2015

    p.17 Historique de la compagnie

    p.18 Betula Lenta

    p.19 L’équipe Betula Lenta

    p.21 Conditions financières

    p.22 Contacts

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    SYNOPSIS Et si les personnages de Jérôme Bosch s’animaient sous nos yeux ? que nous diraient-ils ? Ils nous raconteraient leur solitude dans ces espaces fantasmatiques et surpeuplés, leur désir de rédemption, leur parodie d’existence, leur drôlerie carnavalesque. Mais aussi leur secret espoir, un jour, de retrouver un apaisement. Et si la peinture de Jérôme Bosch était une dénonciation radicale de tous les obscurantismes, une résistance face à l’Inquisition féroce d’une fin de siècle où peur de la mort et de la folie se conjuguent, un appel à de nouvelles Lumières ? Monstrueux, protéiforme, et tout aussi absurde et grotesque, le corps de Maxence Rey se fait le relais alchimique de ces ténèbres et de cet espoir. Les présences énigmatiques de Vincent Brédif [musique] et de Cyril Leclerc [lumière], mi-hommes mi-créatures, amènent une ambiguïté horrifique et merveilleuse. CURIOSITIES est une réponse contemporaine à cet appel au vivant lancé depuis les profondeurs du Moyen-âge. CURIOSITIES a été créé le mercredi 26 mars 2014 à s’Hertogenbosch au Festival Cement [Pays-Bas] première date d’une tournée dans les lieux et festivals partenaires. Première en France le 26 septembre 2014 dans le cadre des Plateaux à La MAC de Créteil, à L’étoile du Nord, Paris les 6, 7, 8 novembre 2014 et dans le cadre de la Biennale de danse du Val de Marne au Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine le 29 mars 2015.

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    INTENTIONS UN CABINET DE CURIOSITÉS Pénétrer le royaume hallucinant de Jérôme Bosch comme investir et dévoiler un cabinet de curiosités contemporain, une chambre des merveilles et fantasmagories, un espace toujours fécond. Un cabinet de curiosités dans lequel « objets » hétéroclites au goût de l’étrange se côtoient, se frottent et racontent l’histoire du monde et des hommes. Un cabinet dans lequel « une curiosité », personnage hybride, vit et évolue, laisse libre cours à ses fantasmes, à ses pulsions les plus sombres, saugrenues et grotesques, à ses délires intimes et fantaisistes. Deux présences tout aussi énigmatiques hantent le sous-sol de cet espace, rappelant les différents niveaux de lectures, les différentes hauteurs et profondeurs qu’affectionne particulièrement Bosch dans ses compositions. Qui sont ces deux présences ? des hommes ? des démons ? des créatures hybrides ? des techniciens prisonniers ? Quel est aussi cet être curieux en perpétuelle métamorphose qui s’ingénie à déployer un carnaval des fantasmes et du grotesque, un cabaret des monstres et des démons ? Un bestiaire fantastique et protéiforme prend peu à peu forme et devient alors un terrain de jeu, une piste d’envol, révélant, entre humour et cruauté, les profondeurs intimes de la nature humaine. CURIOSITIES est une invitation, un voyage dans ce cabinet intime et secret.

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    Investir l’univers de Jérôme Bosch, c’est me relier à son sens du détail, ses débordements fantasmatiques, à ses couleurs et sonorités, à son principe d’accumulation des figures, personnages, êtres hybrides, objets, végétaux qui peuplent son univers pictural. C’est aussi incorporer les corps hybrides, créatures mi-humaines mi-animales, les faire miennes, en posant de multiples questions : Comment les faire vivre, les faire communiquer ? Que nous racontent ces corps entre humour et grotesque ? Comment transposer les lignes de forces verticales et horizontales des tableaux, les passages des ténèbres aux lumières ? Investir l’univers de Jérôme Bosch, c’est aussi des allers-retours incessants entre les sources vives du passé et les obsessions de nos sociétés contemporaines. L’idée du cabinet de curiosités s’est alors imposée à moi comme espace de transposition : une chambre des merveilles, un lieu de fantasmes, pris comme espace de voyage entre passé, présent et avenir. Un cabinet de curiosités pour constituer une représentation du monde à une échelle réduite, sorte de microcosme.

    MAXENCE REY

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    CONTEXTE EUROPÉEN

    LE « B-PROJECT » Dans le cadre du programme Bosch 500, le réseau Bosch Cities Network a été créé en 2010 pour promouvoir des co-productions internationales entre des lieux artistiques et des villes détentrices d’oeuvres de Bosch. Le premier projet issu de ce réseau international est un parcours chorégraphique intitulé le B-project. Son objectif est de relier des lieux de danse, des chorégraphes et des musées dans cinq des villes européennes où les peintures de Jérôme Bosch sont exposées. À l’initiative de la Fondation Jérôme Bosch, basée dans la ville natale du peintre à s’Hertogenbosch aux Pays-Bas et dans le cadre de l’anniversaire des 500 ans de la mort du peintre en 2016, ce sont cinq structures artistiques européennes s’associent :

    • Dansateliers - Rotterdam [Pays-Bas] • Centro per la scena contemporanea – Bassano-del-Grappa

    [Italie] • Dance Umbrella - Londres [Royaume-Uni] • Dance Identity – Pinkafeld [Autriche] • La Briqueterie-CDC du Val-de-Marne – Vitry-sur-Seine

    [France] Chacune a eu pour tâche de sélectionner le projet d’un chorégraphe encore émergent pour représenter chaque pays, et lui laisser carte blanche pour la création d’une forme courte. Le point commun de chacun de ces univers est un lien étroit avec la peinture de Bosch.

    • Jan Martens pour les Pays-Bas • Giorgia Nardin pour l’Italie

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    • Juan Dante Murillo pour l’Autriche • Claire Cunningham pour le Royaume-Uni • Maxence Rey pour la France

    Les créations chorégraphiques originales intègreront le répertoire de chaque compagnie, et partiront ensuite en tournée entre 2014 et 2016. Pour cela, les chorégraphes bénéficient de cinq résidences européennes. Chacune des résidences se relie à un musée, à des conférences, à un aspect spécifique de l’histoire et la vie de Jérôme Bosch, à des temps de travail et recherche en studio. Durant chaque résidence, les chorégraphes sont accompagnés et suivis par un mentor : Kristin De Groot de Dansateliers Rotterdam. Les partenaires du B-project sont, comme pour Bosch à son époque, reliés à un niveau européen, générant ainsi le développement de nouvelles stratégies et pratiques, afin d’inspirer, produire et promouvoir les œuvres des chorégraphes en Autriche, France, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni.

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    LES PERFORMANCES

    SE RAPPROCHER DES MUSÉES

    Au cours des résidences, les chorégraphes abordent l’œuvre de Bosch à travers les musées détenteurs de pièces :

    • L’homme-arbre, Beggars, Musée Albertina de Vienne, à travers l’exposition Bosch, Bruegel, Rubens, Rembrandt

    • Le jugement dernier, Académie des Beaux-Arts de Vienne • The Pedlar, Fox and Rooster, The owl’s nest, The flood, Hell,

    Saint-Chrisophe, Musée Boijmans [Rotterdam] • Triptyque des ermites, La crucifixion de Santa Julia, Gallerie

    dell’Accademia [Venise] • Le couronnement d’épines, National Gallery [Londres] • La nef des fous, Le Louvre [Paris]

    Dans un désir de sortir les formes chorégraphiques du théâtre, comme pour le solo Les Bois de l’ombre, Maxence Rey propose, depuis CURIOSITIES, des expériences in situ dans les musées, qu’ils soient détenteurs ou non d’œuvres du peintre.

    Forte de ses expériences publiques, au Museo Remondini de Bassano del Grappa et de la National Gallery de Londres, Maxence Rey se relie à l’architecture du lieu, en générant un rapport sensible et singulier entre le corps et l’œuvre d’art, tout en invitant le visiteur/spectateur à une lecture inédite de l’espace muséal. Cette proposition permet d’aller à la rencontre de nouveaux publics dans une grande proximité. Ainsi, avec pour fil conducteur l’univers de Jérôme Bosch et de ses contemporains, Maxence Rey propose une expérience qui fait coïncider, le temps de la proposition, un lieu d’exposition, des œuvres d’art et les questionnements soulevés par CURIOSITIES.

    Dans le cadre des commémorations du cinq-centième anniversaire de la mort de Jérôme Bosch, et le processus de création de CURIOSITIES et du Moulin des tentations un double parcours conférence « danse et art plastique » s’élabore avec Le Louvre et le MacVal de Vitry-sur-Seine, en partenariat avec La Briqueterie. Ces conférences sont à destination du tout public et auprès de groupes spécifiques.

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    LES ATELIERS

    HABITER LES CORPS DE JÉRÔME BOSCH Avec CURIOSITIES, Maxence Rey investit les figures boschiennes, et fait siens les personnages hybrides et fantasmatiques du peintre. Au cours des ateliers, elle invite les participants à venir partager les processus par lesquels elle chemine. Elle devient alors « passeuse » d’expériences, de sensations, de découvertes, d’intentions, de gestuelles. L'atelier HABITER LES CORPS DE JÉRÔME BOSCH se veut comme un espace singulier de partage, à travers le regard, le geste et la danse, la rencontre et la parole. L’atelier vient questionner l’univers de ce peintre troublant et énigmatique du 15ème siècle, dont les obsessions sont toujours contemporaines. L’atelier s’adresse à des personnes de tous âges, de toutes origines, avec ou sans pratique corporelle et à toutes les formes de corps. En lien avec la création chorégraphique CURIOSITIES, l’atelier explore la thématique du corps monstre-du corps démon et ses multiples représentations dans l’œuvre de Bosch. Les questions de présence à soi et aux autres dans la manière d’habiter son propre corps, sont aussi une récurrence des ateliers. Comment laisser entrevoir « son monstre » et révéler dans la danse les identités et singularités de chacun ?

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    APRÈS CURIOSITIES

    LE MOULIN DES TENTATIONS CURIOSITIES est la « première figure » du plus vaste projet Le moul in des tentat ions, quintette prévu pour février 2016. Avec Le Moul in des Tentat ions , je nous convie à un tête-à-tête intime avec nos fantasmes, nos tentations, nos désirs les plus fous, saugrenus, sombres et secrets, mais aussi avec nos pulsions de vie les plus vives, nos pulsions libératoires, une jouissance des corps. Ainsi défilent les voluptés des sens, celles de l’esprit, tous les attraits, tout ce qui nous appelle hors de nous, nous appelle à jouir, à connaître. Dans ce dialogue avec nos tentations, c’est aussi se permettre d’aller au delà, se laisser envahir, perdre pied, déborder, exulter, se laisser prendre par ses démons, par ses joyaux à travers la danse, le jeu, la liesse. En ligne directe avec les obsessions de Jérôme Bosch, comme celles de Bruëgel, Rubens, Lucas Cranagh, Dali et bien d’autres, je continue à travers ce nouveau projet de questionner l’essence de l’humain et la vérité de l’être. C’est à travers des corps grotesques, des corps populaires, des débordements, des bouffonneries, une perte des convenances, une animalité des corps, le désordre, le grouillement, des farandoles endiablées, de grandes étreintes et le déséquilibre que je souhaite insuffler, dans cette nouvelle pièce, une exubérance vitale, une universalité du plaisir et une joie du rythme, libérant les corps, nous élevant et nous rendant d’autant plus vivants.

    Maxence Rey

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    LES CRÉATIONS BETULA LENTA EN TOURNÉE SOUS MA PEAU – VERSION INTÉGRALE SOUS MA PEAU – VERSION COURTE trio, 50’ / 20’ – création 2012 Dans la pénombre, trois corps nus se révèlent, de la suggestion à la surexposition, de l'épure au fantasme, du féminin au masculin, de la monstruosité à l'humanité. Seuls les traits de leur visage sont occultés : une face sans caractère, sans signe distinctif. L'œil, refoulé dans son besoin de reconnaissance des visages se dirige vers le corps - puisque lui, est à nu. Sous ma peau convoque le féminin et ses images. Micro pudeurs et libres indécences, révélant des corps de femmes dans toutes leurs énigmes, et aberrations. Sous ma peau est un voyage dans l'archéologie des corps. Et puisque le visage ne raconte plus, à nous de lire ce que disent ces corps d'eux-mêmes, de leur sexe, de nous. Chorégraphie : Maxence Rey Interprétation : Leslie Mannès, Marie Pinguet, Maxence Rey Création lumière : Cyril Leclerc Création Sonore : Vincent Brédif Regard extérieur: Corinne Taraud Regard complice : Brige van Egroo

    Production : Betula Lenta, La Briqueterie – CDC du Val-de-Marne, L’étoile du nord membre du CDC Paris Réseau Soutien : WorkSpace [Brussels], micadanses [Paris], Atelier de Paris - Carolyn Carlson [Paris], DRAC Ile-de-France au titre de l’aide au projet, ARCADI [Les plateaux solidaires], Centre National de la Danse de Pantin et de Lyon, RAVIV dans le cadre du projet de mutualisation de lieux de répétition, et le soutien de la ville de Pantin Accompagnement artistique : L'étoile du nord membre du CDC Paris Réseau, ARCADI dans le cadre des Turbulents 2011, Les journées Danse Dense, les Petites Scènes Ouvertes

    Liens vidéo https://vimeo.com/72734530 Mot de passe : SMPC [version courte] https://vimeo.com/65949807 Mot de passe : SMP [version intégrale] [teaser] http://vimeo.com/57523612 Sous ma peau – version courte, a remporté l’édition 2013 du concours [RE]connaissance [tournée et apport en production].

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    LES BOIS DE L’OMBRE SOLO POUR THÉÂTRE ET POUR LIEUX ATYPIQUES Solo, 23’ – création 2010

    En perpétuelle oscillation entre légèreté et oppression, entre pénombre et lumière, entre stupeur et étonnement une femme sonde le mystère et l'étrangeté du vivant. Hiératique, elle se transforme progressivement, laissant apparaître les fragilités et les secousses du corps : corps mythique, corps brisé, corps absurde, aberrant, monstrueux, corps frénétique, corps végétal, corps vibratoire… Chorégraphie et interprétation : Maxence Rey Lumières : Cyril Leclerc Musique originale et sculptures : Vincent Brédif Regard extérieur : Corinne Taraud Costume : Lou Rimaé Production : Association Betula Lenta Avec le soutien pour le prêt de studios : CDC – Biennale de danse du Val-de-Marne, Le Forum - scène conventionnée du Blanc-Mesnil, de l’université Paris XIII département danse/STAPS En résidence de Recherche puis de création à Mains d’Œuvres – lieu pour l’imagination artistique & citoyenne Lien vidéo Format extérieur : https://www.youtube.com/watch?v=izMeay4p9YY#t=20 Format théâtre : http://vimeo.com/19089986

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    EXTRAITS DE PRESSE CURIOSITIES RUBICKS CULTURE - Webzine culturel made in Sorbonne Nouvelle par Pauline Perrenot Suite à la représentation de CURIOSITIES aux Plateaux du CDC du Val de Marne le 26 septembre 2014 à la MAC de Créteil

    La compagnie de danse contemporaine, Betula Lenta, dirigée par la chorégraphe Maxence Rey, se produit en cette saison 2014-2015 sur différentes scènes françaises avec Curiosities, une création performative en quête de dialogue avec la peinture de Jérôme Bosch. Avec cette œuvre charnelle, Maxence Rey insuffle une sève nouvelle à des œuvres vieilles de plus de cinq siècles. Cinq compagnies européennes réunies au nom de Bosch A l’occasion du 500ème anniversaire de la mort de Jérôme Bosch en 2016, la fondation éponyme néerlandaise, située à s’-Hertogenbosch aux Pays-Bas, prévoit des commémorations artistiques d’une ampleur internationale, regroupées sous le nom Jheronumus Bosch 500. Le B-project, premier fruit de ce programme, réunit cinq compagnies européennes, invitées à créer de courtes pièces chorégraphiques autour de l’œuvre du peintre, et qui seront représentées de 2014 à 2016. Venus de Paris, de Rotterdam (Pays-Bas), de Bassano-del-Grappa (Italie), de Londres (Angleterre) et de

    Pinkafeld (Autriche), les danseurs ont pu mener un travail collaboratif afin de confronter les imaginaires chorégraphiques que les peintures de Bosch ont déployés en eux. Maxence Rey, de la compagnie Betula Lenta, a été accueillie en résidence à La Briqueterie, Centre de Développement Chorégraphique du Val-de-Marne, où elle a parfait la création de sa pièce, Curiosities. Fin septembre, elle fut jouée lors du festival des Plateaux, organisé par le CDC. La chorégraphe nous explique par quel processus la peinture s’est en amont transfigurée dans la danse et quelle fut la genèse de Curiosities :

    “Trouver son monstre » “Et si les personnages de Jérôme Bosch s’animaient sous nos yeux, que nous diraient-ils? » : pendant ses mois de résidence, Maxence Rey a façonné son monstre boschien à coups de mouvements étriqués, de démembrements mi humains mi bestiaux, jusqu’à ce qu’éclose une créature fantasmagorique à plusieurs visages. Développant tout ce que sa corporéité lui rappelait de l’insecte, l’artiste s’est engouffrée dans l’univers du peintre en forgeant son propre puzzle pictural, tout en conservant la marque hypnotique de certaines figures boschiennes :

    Les fulgurances inquiétantes d’un conte dansé “Il était important que Curiosities ne fût pas un solo » rapporte Maxence Rey. Penser aux tableaux de Bosch, du Jardin des délices au Jugement dernier, en passant par le Triptyque des ermites, c’est en effet convoquer une multitude d’êtres grouillants, invoquer un espace, imaginer une histoire. La pièce est courte, mais en l’espace de vingt-six minutes, la tanière infernale dans laquelle nous sommes immergés devient bel et bien le théâtre d’un conte poétique. Un conte qui laisse assez de place pour que nos esprits imaginent les sous-titres des fulgurances visuelles défilant sous nos yeux. Respectivement sculpteur et plasticien, Vincent Brédif (son) et Cyril Leclerc (lumière) subliment la scénographie de Curiosities, dont les demi-teintes participent pleinement de la dramaturgie. Tandis que les jeux d’ombres et de lumières esquissent les traits de la monstruosité sur le corps de la danseuse, des bruitages en sourdine enveloppent ses itinérances sur une scène au décor particulièrement épuré : une table à six pieds, sous laquelle sont éparpillées des coquilles d’œufs dépiautés. Maxence Rey “habite des corps » fulminants, se mouvant, tantôt sauterelle, tantôt femme, crapaud, affublée de ce que nos imaginaires et fantasmes voudront bien projeter sur elle. La pièce est délicieusement

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    glaçante : baignés dans la pénombre, nous sommes en prise avec ces créatures fantasques, excités par une noirceur que l’on ne voudrait jamais éteindre.

    Quand la danse déborde les salles de spectacle Maxence Rey se définit comme une “passeuse d’expériences », vit la danse comme un partage, un processus créatif nourri de recherches constantes : recherche d’échanges avec divers publics et de passerelles entre les arts. Les précédentes pièces créées au sein de la compagnie Betula Lenta (dès Les bois de l’ombre en 2010), témoignent de son ardent désir de voir danse, peinture et sculpture s’embraser. Soucieuse des résonances que provoquent ses pièces chez les spectateurs, la chorégraphe investit d’autres lieux, brisant les relations codifiées, entre public et artistes, des salles de spectacle : elle participa à des performances dans des musées et organisa des ateliers (à Paris 8 ou aux Ateliers kaléidoscopes de la Briqueterie) afin “d’explorer [en communion] la thématique du corps monstre/corps démon et ses représentations dans l’oeuvre de Bosch ».

    L’exubérance libérée de corps grotesques en ligne de mire Actuellement en résidence à Micadanses, dans le 4ème arrondissement de Paris, Maxence Rey poursuit son échange avec l’univers boschien. Le Moulin des tentations, dont Curiosities ne constitue que le premier volet, est une quintette prévue pour février 2016. La chorégraphe explore dans la lignée des œuvres de “Bosch, Bruëgel, Rubens, Cranagh, Dali et bien d’autres [...], des corps grotesques, des corps populaires, des débordements, des bouffonneries, une perte des convenances, une animalité des corps, le désordre, le grouillement, des farandoles endiablées, de grandes étreintes et le déséquilibre ». Elle souhaite, par ce carnaval chorégraphique, “insuffler une exubérance vitale, une universalité du plaisir et une joie du rythme, libérant les corps, nous élevant et nous rendant d’autant plus vivants ». Piquant à vif les joyeux fantasmes des uns, déterrant les peurs des autres, Maxence Rey, soyons-en sûrs, nous entraîne dans son carnaval rabelaisien. Il est de bon ton, par amour de la catharsis, du plaisir visuel et du voyage, de s’y engouffrer !

    Pauline Perrenot

    http://www.m2jc.fr/curiosities-quand-la-danse-contemporaine-sempare-de-la-peinture-de-jerome-bosch/

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    SOUS MA PEAU – VERSION INTÉGRALE

    La peau de loin, de près D’abord, loin La pièce s’ouvre sur une exposition muséale. Dans une lumière sinusoïdale, trois corps de femmes forment triptyque. Trois corps nus, assis, au fond du plateau, dans des poses qui sont des archétypes de sujet de tableau. Cela pourrait être Venus, Olympia ou un nu couché ou assis de Modigliani. Sujets de tableau mais objets de peinture. Les visages des trois modèles sont floutés comme si le peintre était Bacon ou comme si ces femmes s’étaient fait rectifier le portrait par Photoshop. La lumière apparaît, disparaît et donne le rythme de cette exhibition. La musique est là pour mémoire. Entre deux intensités lumineuses, profitant de la pénombre, les femmes nues ont modifié leur pose dans un mouvement si lent qu’il en est presque imperceptible. Les tableaux se métamorphosent peu à peu sans que le spectateur ne puisse se souvenir du moment où cette métamorphose s’est produite. Les trois femmes quittent leur triptyque lointain et viennent s’exposer à la lumière au centre

    de la scène. Elles prennent une nouvelle pose. Les corps apparaissent dans leur imperfection naturelle. Nos trois grâces ne sont pas des nymphes idéales. Ensuite, partout Photoshop était un bas nylon ! Les trois femmes ôtent le masque fin qui recouvrait leur visage. Une première mue, qui n’est pas définitive car sous le premier masque chacune d’elle en porte un second, toujours un bas nylon. Cette mue sonne comme un acte de naissance. Les femmes ne sont plus des sujets de peinture ou idées de femme qu’un peintre aurait représentés sur un tableau mais elles sont devenues des êtres en mouvement. La chorégraphie lente et statique s’anime. Tout l’espace de la scène est conquis dans une série de déplacements apparemment sans contrainte mais finalement toujours bien ordonnés entre les trois protagonistes. Les femmes sont sorties du tableau où elles étaient confinées et les voilà pleinement actives. Affairées à participer aux rites collectifs d’une société invisible que le spectateur devine derrière ces trois corps. Affairées dans une communauté à accomplir leur destin individuel, à trouver l’Autre et alors, la tendresse, l’amour et la sexualité mais aussi la confrontation qui oblige à se pavaner comme un paon. Le second masque de nylon qui laisse apparaître leur visage déformé, de manière plus précise que le premier est le masque social, celui de l’interaction avec l’Autre. Enfin, tout près Les trois femmes s’avancent sur le devant de la scène. Elles achèvent leur strip-tease en ôtant leur perruque et le dernier masque, celui qui déformait la vérité du visage. Les voilà, de nouveau immobiles, faisant face de manière frontale aux spectateurs, enfin elles-mêmes après leur dernière mue, dans leur singularité et leur nudité cette fois irréductible. C'était Sous ma peau de Maxence Rey, vu à la Briqueterie dans le cadre de la biennale du Val de Marne. François Plunz pour Un soir ou un autre

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    CALENDRIER DE DIFFUSION 2014 / 2015 AOÛT 2014

    • 22/08/2014 - Sous ma peau-version courte Festival B-Motion - Bassano-del-Grappa, Italie

    SEPTEMBRE 2014

    • 13/09/2014 - Sous ma peau-version courte Tournée (re)connaissance Festival Le temps d’aimer – Biarritz, France

    • 26/09/2014 - CURIOSITIES Les Plateaux – CDC du Val de Marne, MAC de Créteil, France

    NOVEMBRE 2014

    • 6, 7, 8/11/2014 - CURIOSITIES Festival Avis de Turbulences - L’étoile du nord, Paris, France

    • 13/11/2015 – Le Moulin des Tentations + CURIOSITIES Bord de plateau, Les Instantanés danse d’Arcadi, La Briqueterie – CDC du Val de Marne

    • 25/11/2014 - Sous ma peau-version courte Tournée (re)connaissance Centre André Malraux – Vandoeuvre-les-Nancy, France

    FÉVRIER 2015

    • 25/02/2015 - Sous ma peau-version courte Tournée (re)connaissance Onyx La Carrière – Saint-Herblain, France

    MARS 2015 • 29/03/2015 - CURIOSITIES

    Focus Jérôme Bosch, Biennale de danse du Val de Marne Théâtre Jean Vilar, Vitry-sur-Seine, France

    AVRIL 2015

    • 02/04/2015 - Sous ma peau-version courte Tournée (re) connaissance Biennale de danse du Val de Marne Théâtre Claude Debussy, Maisons-Alfort, France

    • 09/04/2015 - Sous ma peau La Rampe La Ponatière – Echirolles, France

    • 13/04/2015 - Sous ma peau-version courte Tournée (re)connaissance Le Gymnase - CDC Roubaix, France

    • 15/04/2015 - Sous ma peau-version courte Tournée (re)connaissance Rive Gauche, Saint-Etienne du Rouvray, France

    MAI 2015

    • 25/05/2015 - Sous ma peau-version courte Festival Interplay, Turin, Italie (à confirmer)

    JUIN 2015

    • 12/06/2015 – Le Moulin des Tentations + CURIOSITIES Bord de plateau, Les Instantanés danse d’Arcadi, CDC Atelier de Paris – Carolyn Carlson

    • 15 et 16/06/2015 – CURIOSITIES Festival Tanec Praha, Prague (à confirmer)

    SEPTEMBRE 2015

    • entre les 3 et 5/09/2015 - CURIOSITIES Festival Fronta, Murska Sobota, Slovénie (à confirmer)

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    HISTORIQUE DE LA COMPAGNIE 2010 Les Bois de l'ombre – solo, 23’ 2012 Sous ma peau, trio, 50’ [version intégrale] / 20’ [version courte] De septembre 2012 à juin 2015, Betula Lenta est en résidence longue à L’étoile du nord, Paris. 2013 Sous ma peau–version courte remporte le prix [re]connaissance B-Project, La Briqueterie – CDC du Val de Marne invite Maxence Rey à participer au projet européen B-Project, autour de l’univers du peintre Jérôme Bosch Rouge Avril, pièce en collaboration avec Hélène Lanscotte et Olivier Comte – duo, 40’ Altérité – une femme un homme – duo, 15’, performance en collaboration avec Christophe Bonzom dans le cadre de la Carte Blanche accordée à Maxence Rey à L’étoile du nord, Paris. 2014 CURIOSITIES – trio, 26’ De septembre 2014 à juin 2015, Betula Lenta est en résidence de saison à micadanses, Paris 2015-2016 Le Moulin des tentations – quintet [production en cours]

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    BETULA LENTA Maxence Rey, danseuse et chorégraphe, fonde Betula Lenta en 2010 pour développer son premier projet chorégraphique, Les Bois de l’ombre [solo créé en mars 2010] suivi du trio féminin, Sous ma peau [créé en octobre 2012]. En mai 2013, dans le cadre de sa carte blanche à L’étoile du nord – membre du CDC Paris Réseau, elle co-signe le duo danse-poésie Rouge Avril avec Hélène Lanscotte et Olivier Comte, et crée le duo Altérité-une femme un homme inspiré de la pièce Sous ma peau. Complice dans ses collaborations artistiques, Maxence Rey s'entoure, dès la création de l'association, des artistes Vincent Brédif [son] et Cyril Leclerc [lumière]. Le son, la lumière et le corps sont de vrais partenaires scéniques, scénographiques, dramaturgiques. Ils entretiennent un dialogue permanent instaurant une tension rythmique, spatiale, sensible, poétique. Dans ses pièces, Maxence Rey interroge la question du féminin, de sa construction à la mise en chair de sa monstruosité latente. Elle dévoile des corps sensibles et habités, des corps générateurs de présence, de métamorphose et de fantasme. Le corps pris comme espace de l’imaginaire, de suggestion et de fascination devient son support privilégié de narration. Les spectacles créés et en devenir s'adressent à l'intime du spectateur, évoquent et convoquent en lui des

    émotions, des images, des sensations, des savoirs qui l'habitent profondément. Dans la matière dansée, c'est à partir d’intentions spécifiques que se développe le mouvement, sans que ce mouvement soit préétabli par un type particulier de danse. L’intention est première, le mouvement ne se développe pas pour lui-même. Il est toujours porteur et à même de servir le propos. Dans ses interventions pédagogiques, Betula Lenta propose des voies pour le développement d'une gestuelle singulière et d'un type de présence sur des thématiques en lien avec son répertoire : atelier Corps et Féminité, atelier Habiter son propre corps, atelier Métamorphose, atelier Habiter les corps de Jérôme Bosch... Dans le futur, l'association Betula Lenta s'inscrit dans un processus de création parcouru de formes en devenir et de formes achevées. Cheminer, s'arrêter, observer, rencontrer, explorer le vivant, à l’image de la diffusion simultanée de Sous ma peau, et Sous ma peau – version courte, qui s’est vu décerner le prix [RE]connaissance en 2013. Faire que l'écriture chorégraphique soit sans cesse questionnée, interrogée, en privilégiant une pluralité des sens, des genres, dans un langage corporel singulier. Une écriture qui se crée au fil de l'eau, au fil du temps, en perpétuel devenir, en perpétuel surgissement, alimentée aussi de rencontres hors champs chorégraphiques comme la poésie, les arts plastiques, la musique, le cinéma, le stylisme...

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    L’ÉQUIPE BETULA LENTA MAXENCE REY – chorégraphe, danseuse Maxence Rey s'est formée à la danse classique et contemporaine au CNRMD de Lyon auprès de Lucien Mars et Françoise Bénet. Des études à l’École Supérieure de Commerce de Nancy l'amènent à travailler de 1996 à 1999, comme chef de projet en milieu informatique industriel. En 2000, elle ré-axe son parcours et est diplômée du master spécialisé européen en management des entreprises culturelles de l'ESC de Dijon. Elle devient, de 2000 à 2004, coordinatrice de la danse dans le lieu artistique Mains d’Œuvres à Saint-Ouen. Nouveau virage en 2005 : elle fait le choix de devenir artiste chorégraphique à plein temps. En 2010 : elle crée l’association Betula Lenta et sa première pièce chorégraphique. En tant qu'interprète, en corps et en voix, Maxence Rey est complice depuis 2004 de Nicole Mossoux et Patrick Bonté, Olivier Comte [Les Souffleurs]. Elle a aussi travaillé avec Isabelle Esposito, Christian Bourigault et Séverine Delbosq. Elle rencontre plus ponctuellement les univers de Geisha Fontaine et Pierre Cottreau, de Kataline Patkaï, de Marion Coutarel, et de la danseuse-trapéziste Chloé Moglia. Tout au long de son parcours, elle approfondit son investigation corporelle en se formant au Qi Gong, art interne énergétique chinois, auprès de Laurence Cortadellas et de Jean-Michel Chomet [Zhi Rou Jia - L’école du développement de la douceur], dont elle devient assistante de cours [Centre de danse du Marais, Dojo Tenchi, Le 104].

    En parallèle, de 2007 à 2011, elle entame une exploration vocale avec le trio féminin de lectures polyphoniques à voix haute Vox Libris initié par Frédérique Bruyas [Concert-Parole L'écriture-femme], et collabore avec la poète Anne de Commines sous forme de lectures et d'installations visuelles et sonores [Les temps gelés]. A travers son parcours d'interprète et de chorégraphe, elle développe, depuis 2006, des ateliers artistiques reliant Qi Gong, pour la disponibilité corporelle, et théâtre-danse auprès d'artistes du corps et d'un public amateur adulte [Université Paris Ouest Nanterre, Le Forum du Blanc-Mesnil, Mains d'œuvres, Université-Paris 8, La Briqueterie-CDC du Val-de-Marne, L’étoile du nord-Membre du CDC Paris Réseau]. En 2012 et 2013, elle développe en lien avec sa création chorégraphique Sous ma peau l’atelier Corps et Féminité avec L’étoile du nord et l’atelier Habiter son propre corps avec La Briqueterie-CDC du Val-de-Marne. Elle a par ailleurs écrit des articles concernant le théâtre-danse pour les revues Alternatives Théâtrales [La résonance des corps-2010], Études Théâtrales [Le corps disponible-2009], Les journées de réflexion de micadanses [Pour l'imaginaire-2008], et la revue PSO Infos [Le cercle des regards-2010].

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    CYRIL LECLERC – créateur lumière Cyril Leclerc est artiste visuel et créateur lumière. Il conçoit des installations et des performances au sein desquelles la lumière est envisagée comme une matière plastique malléable et organique. Il s’intéresse particulièrement à la relation entre lumière et mouvement. Il réalise aussi des créations lumière pour le théâtre et la danse contemporaine. La lumière y est considérée comme un dispositif indépendant qui entre en résonance avec les éléments constitutifs de la pièce : intentions, corps, texte, son. Cette approche le tourne volontiers vers les sources lumineuses non conventionnelles. Il a notamment collaboré avec les chorégraphes Raphaëlle Delaunay, Christian Rizzo, Christian Bourigault, Perrine Valli, Maxence Rey, Steven Cohen, Philippe Ménard et Nicolas Maloufi, avec les metteurs en scène Marc-Ange Sanz, Cédric Gourmelon et Yan Allégret. VINCENT BRÉDIF - créateur son Vincent Brédif se qualifie comme Sculpteur : sculpteur d’images, d’acier, de béton, de volumes sonores, d’espaces scénographiques. Simplement, pour transformer une idée en matière. Tout a commencé avec la photographie. Jouer avec la lumière, faire apparaître. Sont arrivés ensuite les plaques de métal, des mécanismes. Et, l’expérimentation du son, pour son rapport dans l’espace. Il privilégie l’élégance à l’esthétique. Il collabore dans ses mises en volume sonore avec Andrea A. Di Carlo la rabbia, M. Zurcher Nuits de Rainer Maria Rilke, Perudja de Hans Jenny Jahnn, Harpe éolienne de Wallers Arranberg, Fabrice Dupuy Morituri - Le Témoin. CORINNE TARAUD – regard extérieur Après une formation initiale en danse classique et danse de caractère, elle rencontre Daria Faïn et interprète de 1990 à 1996 toutes ses créations. Auprès de cette chorégraphe de danse

    contemporaine, elle s’initie à un système d’écriture pour l’improvisation. Cette forme de spectacle l’amène à collaborer avec divers artistes et à se produire en performance. En 2004, sa route croise celle de la poétesse Anne de Commines, c’est le début d’une nouvelle collaboration artistique danse/poésie. Elle rejoint la même année les Souffleurs, commandos poétiques. Fin 2007 est le commencement d’un travail avec le collectif VOX LIBRIS créé par la lectrice Frédérique Bruyas. FRÉDÉRIQUE DE MONT-BLANC – scénographie, costumes Née a Bruxelles, Frédérique obtient sa Licence en Théâtre à Montréal en 2004. Elle termine un Master en Design & Production (MFA) au California Institute for the Arts de Los Angeles en 2007. Son travail de plasticienne et vidéaste a été exposé dans plusieurs centres d'arts et galeries a Los Angeles, Houston, Bruxelles et Paris. Depuis son retour en Europe, elle a créé la scénographie et les costumes de I Would Prefer Not To de Selma Alaoui, pièce pour laquelle elle fut dominée au Prix de la Critique 2010-11. Elle a également été la scénographe pour Les Buveuses de Cafe de la Compagnie Mossoux-Bonté, et plus récemment pour The Two Character Play, une pièce de Tennessee Williams mise en scène par Sarah Sire ainsi que de Mas-Sacre, une pièce de danse de de Maria-Clara Villa Lobos. Elle prépare en ce moment un film de danse dont elle sera la réalisatrice: Malta Kano, TX, chorégraphié par Dominic Walsh et qui sera présenté au Asia Society for the Arts a Houston ce mois d'avril.

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    CONDITIONS FINANCIÈRES Titre : CURIOSITIES Durée : 26 minutes Coût de cession net (1) : 1 représentation 2000 euros

    (1) L’association Betula Lenta n’est pas assujettie à la Taxe sur Valeur Ajoutée Prix dégressif dès la 2ème représentation Frais annexes, à la charge de l’organisateur 3 artistes en tournée venant de Paris et 1 chargée de diffusion Frais de déplacement, prix maximum TTC

    Ø 4AR depuis Paris Transport décors, prix maximum TTC Taxi A/R Saint-Denis-Paris Gare Train ou avion Repas ou Perdiem tarif CCNEAC > J-2 : 3 repas soir (3 artistes) > J-1 : 3 repas midi et soir > J : 4 repas midi et soir > J+1 : 4 repas voyage Hébergement pour 4 personnes, si possible 4 single

    Ø J-2 : nuit pour 3 personnes Ø J-1 : nuit pour 3 personnes Ø J : nuit pour 4 personnes

    Droits d’auteur à régler directement auprès de la SACD

    Remarque De par sa courte forme, CURIOSITIES peut faire l’objet d’une soirée composée avec :

    - la version courte de Sous ma peau - le solo Les Bois de l’ombre (comprenant les 4

    mêmes personnes en tournée que CURIOSITIES)

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    CONTACTS

    association Betula Lenta Maison de la Vie Associative

    19 rue de la Boulangerie 93200 Saint-Denis

    France +33 7 81 06 93 73

    [email protected] www.betulalenta.fr

    développement production diffusion

    Amelia Serrano +33 6 83 92 54 95 +33 1 42 59 48 98

    [email protected]

    Crédits tableaux : Jérôme Bosch – p.4-6 Le Jardin des délices [détail] ; p.6-10 La tentation de Saint-Antoine [détails]

    Crédits photos : Ben Nienhuis : couv., Delphine Micheli : p.3-11-14-16 ; Fabien Agnesina : p.5 ; Kristin de Groot : p.7-9 ; National Gallery of London : p.8 ; Vincent

    Brédif, Marly Frinjs : p.12 ; Pascal Osten : p.16