Aquarama 62 FR

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AQUARAMA 62 L avec la participation de la REVUE PROFESSIONELLE DE LA TECHNOLOGIE DE L’EAU I OCTOBRE - NOVEMBRE - DECEMBRE 2013 I ANNÉE 16 Periodicité: trimestriel I Bureau de dépot: Bruxelles X I 501059 I Editeur responsable: Filip Cossement I Boulevard des Canadiens 118 B-7711 Dottigniess MICROBIOLOGIE

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Revue professionelle de la technologie de l'eau

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aquarama 62Lavec la

participation de la

revue professionelle de la technologie de l’eau i octobre - novembre - decembre 2013 i année 16

Periodicité: tr imestr iel I Bureau de dépot: Bruxel les X I 501059 I Editeur responsable: Fi l ip Cossement I Boulevard des Canadiens 118 B-7711 Dottigniess

microbiologie

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Nieuw licht op origiNele ideeëN

Le système UV DURON. Près de 40 ans de technique de pointe et 20 années d’expérience avec des systèmes de désinfection UV verticaux donnent le WEDECO DURON: un système vertical orienté à 45° à installer dans un chenal ouvert pour la désinfection de l’eau (usée). Les nouvelles lampes WEDECO ECORAY très puissantes ainsi qu’un mécanisme de relevage unique permettent d’obtenir un rendement énergétique supérieur, un encombrement minimum ainsi qu’une maintenance rapide, aisée et ergonomique pour toute la série. Désirez-vous d’avantage d’information sur nos solutions UV pour répondre à vos défis ? visitez notre site www.wedeco.com ou prenez contact avec nos spécialistes locaux dans le traitement de l’eau via mail [email protected] ou par téléphone au 02/720.90.10

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aquarama #62 I 3

contenuE62

DoSSier microbiologie Veg-i-Trade • les huiles essentielles comme désinfectants

de l’eau de process • Corrosion microbienne • Légionelles.

Toujours pas éradiquées, loin s’en faut • Brenntag distri-

bue des biocides efficaces pour combattre la légionelle •

Franke offre aux détenus le confort d’une douche individu-

elle • Kalsbeek et Pollet Water Group combattent la légi-

onelle • Le contrôle de la microbiologie dans les circuits

de refroidissement P28-P56

Nieuw licht op origiNele ideeëN

Le système UV DURON. Près de 40 ans de technique de pointe et 20 années d’expérience avec des systèmes de désinfection UV verticaux donnent le WEDECO DURON: un système vertical orienté à 45° à installer dans un chenal ouvert pour la désinfection de l’eau (usée). Les nouvelles lampes WEDECO ECORAY très puissantes ainsi qu’un mécanisme de relevage unique permettent d’obtenir un rendement énergétique supérieur, un encombrement minimum ainsi qu’une maintenance rapide, aisée et ergonomique pour toute la série. Désirez-vous d’avantage d’information sur nos solutions UV pour répondre à vos défis ? visitez notre site www.wedeco.com ou prenez contact avec nos spécialistes locaux dans le traitement de l’eau via mail [email protected] ou par téléphone au 02/720.90.10

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P5 INSIDE NEWS P12 FoIrES&SaLoNS P14 aquarama

TraDE FaIr-TNaV WorKShoP P16 aquaFLaNDErS P19

LaBorama P21 LETTrE D’INFormaTIoNS TNaV#43 P58

ProjET INDuSS P61 ProjET rIETLaND P64 ProjET CCI EN

PErSyN P67 rEPorTaGE NorEVa P68 ProjET aquaSyS-

TEmS P71 rEPorTaGE GE WaTEr P72 ProjET DE WaTEr-

GroEP P75 rEPorTaGE EDo PumPS P77 rEPorTaGE WaGo

P79 rEPorTaGE CoVESS P80 rEPorTaGE TErraWaTEr-

SySTEEm P83 TEChNIquE IFTS P86 NEW ProDuCTS

aquarama

revue professionnelle de la technolo-

gie de l’eau. Distribuée gratuitement à

l’industrie (chimie, matières plastiques,

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industrie graphique, photo, verre,

papier et carton), aux bureaux d’études,

aux sociétés de distribution d’eau, aux

abattoirs, aux hôpitaux, aux services

techniques des villes et communes,

aux lavoirs, aux constructeurs de

piscines, aux entrepreneurs en travaux

hydrauliques et aux spécialistes en

environnement.

PerIodIcIté

Trimestrielle

redactIon

Bart Vancauwenberghe

e [email protected]

Koen Vandepopuliere

e [email protected]

MIse en Page

Koen D’Haene

e [email protected]

PublIcIté-conseIl

Katja Wijffels

t 0473/86 59 70

e [email protected]

edIteur resPonsable

Filip Cossement

Canadezenlaan 118 - B-7711 Dottenijs

t 056/77 13 10

F 056/77 13 11

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Nederlandse versie: op aanvraag

rien de cette édition ne peut être reproduit

et/ou publié par impression, photo-copie,

microfilm ou tout autre moyen sans accord

écrit préalable de l’éditeur.

Pour le contenu des publicités seul les

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membre de l’union

des Editeurs de la

Presse Périodique

Page 4: Aquarama 62 FR

À chacun sa spécialité

Faire fonctionner une station d’épuration des eaux uséesde manière optimale exige beaucoup de connaissances

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aquarama #62 I 5

winside news

Récemment, Dominique Van Ackere, l’actuel Managing Director de Georg Fischer Belgique, a été promu Head Southern Europe par le siège de GF en Suisse. Il y a 24 ans, Van Ackere avait rejoint Georg Fischer en tant que Sales Engineer. En 1999, il a été nommé Managing Director de GF en Belgique, où il a introduit avec succès une approche secto-rielle du marché.

Six ans plus tard, il était également nommé Managing Director de la fili-ale de GF en France. Dans son nou-veau rôle de Head Southern Europe, il suivra au plus près les filiales de ven-tes de Georg Fischer en Belgique, en France, en Espagne et en Italie. En plus de cette nouvelle fonction, il continuera également à assumer son rôle en tant que managing director de GF Belgique.

Georg Fischer Piping Systems est mondialement connu comme un fabricant de systèmes de tuyau-teries de haute qualité et se pro-file comme partenaire de choix pour les applications de trans-port de fluides et de gaz. Georg Fischer Piping Systems fait par-tie du groupe suisse Georg Fischer, comptant plus de 13 500 employés.

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Geotechniekdag 2013, une fois de plus un grand succès

Le Chassétheater de Breda a accueilli ce mardi 5 novembre Geotech-niekdag 2013. Le monde professionnel a pu y prendre connaissance des derniers développements dans ce domaine, sans cesse en évolution. ‘Elementaire’ était cette fois le thème. Le terme rappelle les éléments tels que l’eau, la terre, les digues, le vent ainsi que l’approche scienti-fique fondamentale de la géotechnique qui est à la base du renouvel-lement et de l’innovation.

Geotechniekdag est une large plateforme de savoirs néerlandais et bel-ges liés à la géotechnique. Le programme de cette journée néerlandaise-flamande était diversifié et tourné vers l’actualité. Dans le programme de la matinée il était question de la plus grande écluse du monde, le Deurganckdoksluis d’Anvers, actuellement en construction.

Dans la ligne du thème de la journée, un autre exposé se focalisait sur les digues et les quais de soutènement. Dans le monde professionnel s’occupant de la protection contre les eaux hautes, c’est un sujet de grande actualité.Le Geotechniekdag offre également le podium à des ‘jeunes profession-nels’. Il y avait beaucoup de présentations intéressantes par des orateurs des Pays-Bas et de Belgique. Les entreprises et les institutions impli-quées dans les géotechniques et dans la technique des fondations ont exposé leurs produits les plus récents et leurs services. Une réception et un buffet ont clôturé la journée.

E www.sbrcurnet.nl

Nouvelle fonction pour le managing director de Georg Fischer

fin. Les résultats de l’évaluation donne une image objective de la répartition des coûts entre les dif-férentes stations, avec à la clef la possibilité de comparaison.

Le système d’évaluation n’est pas en but en soi, mais un instrument permettant de mettre en lumière le niveau auquel se situent les diffé-rences de coût. Il constitue donc une base pour la poursuite de la recher-che dont les résultats peuvent être pris en considération dans la concep-tion de nouvelles stations ou dans l’adaptation des anciennes en vue de réduire les coûts d’exploitation. Mais ce point relève de l’avenir. Le premier pas est de clarifier les causes des dif-férences de résultat.

E www.vmm.be

Un système d’évaluation pour la comparaison des coûts d’exploitation des stations d’épuration

Le VMM a développé un système d’évaluation permettant de com-parer les frais d’exploitation des stations d’épuration de NV Aqua-fin. Les premiers résultats ont été présentés à Aquafin: celle-ci l’utilisera pour déterminer les cau-ses des différences en coût et pour évaluer les tendances. L’objectif final du système d’évaluation est d’améliorer les performances des stations d’épuration, et d’obtenir un rendement d’épuration optimal pour un prix abordable.

Basé sur plusieurs indicateurs financiers des stations d’épuration, le système d’évaluation procède à la cartographie des coûts des sta-tions d’épuration gérées par Aqua-

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6 I aquarama #62

winside news

IWM opte pour De Watergroep

L’Intercommunale Watermaatschappij (IWM) sera reprise par De Water-groep au plus tard le 1ier janvier 2015. La collaboration entre les deux sociétés d’eau prendra ainsi un caractère définitif. IWM en a pris l’initiative et, après une procédure publique, la vente de la société d’eau a été accordée à De Watergroep. IWM fournit de l’eau potable dans cer-tains quartiers de Hasselt, Leopoldsbourg, Glabbeek, Kortenaken, Lan-den, Linter, Tirlemont et Léau. La reprise apporte d’un coup 120.000 clients de plus à De Watergroep.

IWM a été fondée en 1965 à Léau, dans le Brabant Flamand, comme une société intercommunale d’eau composée de deux communes et d’à peine 1000 abonnés, bien comptés. D’autres communes et abonnés se sont venus régulièrement étoffer l’entreprise au cours des ans, avec en 1990, une extension importante avec l’arrivée de la ville de Landen. L’IWM a réalisé sa plus grande extension en 1993 avec la participation de la ville de Hasselt, suivie un peu plus tard par Leopoldsbourg: le nombre total de clients s’élevait ainsi à près de 120.000.

De son côté, De Watergroep a été fondé en 1913 en tant que Société Nationale des Distributions d’Eau, transformée en 1983 en Vlaamse Maatschappij voor Watervoorziening, et récemment, pour son cente-naire, en De Watergroep. Avec ses 2.8 millions de clients, De Water-groep est la plus grande société d’eau en Flandre. Outre la production et la distribution d’eau potable, elle est également impliquée dans l’égouttage et dans les eaux industrielles.

E www.dewatergroep.be

De Watergroep reprend la société communale des eaux de Hoeilaart

Le conseil communal de Hoeilaart a donné récemment son accord à la reprise de la société communale des eaux par De Watergroep en date du 1ier janvier 2014. De Watergroep reprend toutes les activités de distribution. Les collaborateurs de la société peuvent passer chez De Watergroep.

Depuis le début des années 1930, la commune de Hoeilaart produisait et distribuait elle-même l’eau potable. Hoeilaart est une des rares communes qui ont tenu le coup jusqu’ aujourd’hui. “L’alourdissement de la réglementation au niveau de la Flandre et de l’Union Européenne ne nous permet plus de poursuivre”, affirme Tim Vandenput, bourgmestre. “En tant que petite com-mune, nous ne pouvons plus répondre

aux normes qu’on nous impose, et qui nous reviennent très chères”.

Il n’est pas étonnant que l’admi-nistration communale ait retenu la candidature de De Watergroep. Dans le passé, les deux partenaires ont col-laboré positivement dans plusieurs domaines. Ainsi, le laboratoire de De Watergroep réalise depuis longtemps les analyses de l’eau potable de Hoei-laart. De plus, l’administration com-munale a confié depuis longtemps à De Watergroep l’exploitation du cen-tre de production de l’eau.

La reprise donne à De Watergroep 4561 raccordements supplémentaires.

E www.dewatergroep.be

Mise en service du système d’information sur les eaux usées

En octobre 2013, VMM a mis en route une étude de faisabilité concernant l’implantation d’AWIS, le système d’information sur les eaux usées. AWIS propose quelques instruments conviviaux pour l’extension et la gestion de l’infrastructure de la collecte et de l’épuration des eaux usées. VMM a l’intention de faire d’AWIS un guichet numérique pour les données concernant l’égouttage. La com-munication entre les gestionnaires de réseaux, communes et VMM sera canalisée par l’intermédiaire d’un por-tail internet fixe, avec introduction et suivi numériques des projets d’égouttage. Le VMM veut ainsi améliorer ses services à l’intention des communes et optimaliser la collaboration. La première étape, importante, consiste en une étude de faisabilité et une analyse de l’actionnariat. Dans ce cadre, le VMM fera la cartographie des attentes et des besoins des communes et des gestionnaires de réseau. Vien-dra ensuite une étude qui, sur base de considérations juridiques, techniques et financières, précisera le plan d’implémentation.

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Page 7: Aquarama 62 FR

L’eauLes bonnes solutions, aux bons endroits

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winside news

La résine époxy protège les canalisations des contaminati-ons par le plomb

Jusqu’en 1950 il était d’usage en Belgique d’utiliser des canalisati-ons en plomb pour le transport de l’eau potable. Un demi-siècle plus tard, on s’efforce de limiter au mieux l’exposition à ce matériau toxique. C’est pourquoi l’Union Européenne a décidé de limiter pour fin 2013 à 10 microgrammes par litre la concentra-tion maximum admissible dans l’eau potable.

Il se fait que l’eau distribuée par les sociétés de distribution d’eau potable ne comporte pas ou peu de plomb. Si on trouve du plomb dans l’eau de ville, il provient des raccords en plomb et des canalisations en plomb des habi-tations. Plusieurs sociétés de distri-bution d’eau ont commencé à rempla-cer les raccords en plomb.

Les conduites intérieures par contre sont l’affaire du propriétaire du bâti-ment. Il y a plusieurs possibilités pour rendre ces canalisations inoffensives. Ou bien on remplace toutes les cana-lisations en plomb par des canalisati-ons en nouveaux matériaux, ou bien

Hatenboer-Water a pignon sur rue à Singapour

Jacques Werner, ambassadeur des Pays-Bas à Singapour, a récem-ment procédé à l’inauguration officielle du nouveau bâtiment de Hatenboer-Water. Avec IMT et Trustlube, l’entreprise double ses forces et dispose maintenant d’un bureau dans le complexe Tra-dehub au Boon Lay Way à Singapour. Ces trois entreprises, toutes impliquées dans le secteur maritime et le secteur de l’eau, partagent bureau et expérience à Singa-pour. Ils vont croître ensemble et étendre leurs activités en Asie. L’eau potable peu sûre à bord des navires est un sérieux danger pour le secteur maritime. Hatenboer-Water se positionne comme prestataire global de services avec pour objectif d’éviter les adap-tations coûteuses et les mises à l’arrêt. Le choix stratégique d’être à proximité des lieux de construction de ses clients finaux est dicté par la manière dont l’entreprise organise ses prestations de service.

“Hatenboer se concentre également sur le service après-vente des installations de traitement de l’eau. Cruciale dans ce domaine, la livraison rapide des pièces de rechange”, explique Guy Heijnen, managing director de Hatenboer-Water Asia Pte Ltd. “Le nouveau siège de Singapour se focalise sur les services dans l’industrie maritime offshore. C’est la raison pour laquelle notre réserve de consommables et de pièces de rechange est entièrement orien-tée vers ce marché”.

L’entreprise se caractérise par des délais de livraison courts, et par un accompagnement spécialisé dans la conception d’installations d’eau et dans la gestion de l’eau.

E www.hatenboer-water.com

on les traite selon le principe ‘e-Pipe’. En appliquant une couche de protec-tion de résine époxy à l’intérieur des canalisations, l’eau potable n’entre plus en contact avec le plomb, suppri-mant donc toute contamination par le plomb. Un nouveau type d’époxy, certi-fié par Belgaqua, a été développé pour les canalisations en plomb, preuve que ce revêtement ne présente pas de dan-ger pour la santé publique et qu’il peut être utilisé en toute sécurité dans les canalisations d’eau potable.

E www.epipe.be

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VITO est un centre indépendant de recherche et de conseils faisant autorité en Flandre. Avec près de 700 collaborateurs, nous sommes le plus grand centre de recherche en Belgique dans le domaine de l’environnement, de l’énergie et des matériaux.

L’eau est un thème central dans nos programmes de recherche stratégique, ceux-ci mettant l’accent sur l’industrie durable, l’utilisation des terres et les matériaux.

Nos activités liées à l’eau sont axées sur les 4 domaines suivants: la conception de nouveaux produits (membranes et modules); la technologie et la démonstration; l’observation, la modélisation et l’analyse;

la collaboration et le réseautage.

VITO joue un rôle central entre l’industrie, le monde académique et le gouvernement, et de ce fait est le partenaire approprié pour l’intégration de nouvelles technologies et applications, ainsi que

pour la mise en place de futures démonstrations dans les domaines de pointe de cyclisation fermée et symbiose.

En tant qu’organisation pluridisciplinaire de recherche contractuelle, VITO peut être votre partenaire d’innovation sur la base de projets (conseils, services, tests de l’échelle labo-ratoire à l’échelle pilote) ou pour une collaboration à long terme (projets de recherche, développements conjoints ou programmes d’entreprises ...).

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aquarama #62 I 11

winside news

liquide dans le Sud-est européen, a produit et livré avec succès pour le transfert de pétrole, des pompes

centrifuges multicellulaires auto-amorçantes type BCP équipées avec moteurs antidéflagrants.Les activités réalisées sont relatives à la fabrication et la livraison de deux pompes centrifuges multicellulaires type BCP 60-2a / ZM pour le transfert de pétrole avec les caractéristiques hydrauliques. MZT Pumpi est l’un des plus impor-tants fabricants de pompes indu-strielles pour le transport d’eau, d’huile et de ses dérivés, des pro-

duits hydromécaniques et écolo-giques, dans la région du Sud-est de l’Europe. Avec ses 60 années d’expérience, un effectif de 150 personnes, un département Recherche & Développement, et une présence commerciale dans plus de 30 pays, MZT Pumpi est un partenaire fiable pour tous les cli-ents à la recherche de solutions efficaces en pompage.

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TPL exporte la plus grande installation de frigo-granulation

TPL (Transport & Project Logis-tics) bvba a été selectionné par Waterleau France pour un projet de 9 unités modulaires, chacun ayant des hauteurs de 15 à 17m et des largeurs de 4,5 à 6m pour embarquement vers le Moyen-Orient. La phase pre-transactionelle de préparation (reconnaissance de route, sélection du termi-nal, l’obtention des permis hors gabarit) prenait environ 2 mois. Les sections ont été chargées au préalable, le transport a eu lieu pendant la nuit en convoi. Quelques cables téléphonique ont du être découpés. En con-cours avec la société d’électricité

Vitens remporte le Aquatech Innovation Award

Le HumVi Liquid-technology de Vitens a été sacré lauréat général du Aquatech Innovation Award 2013. La distinction récompense le produit, service ou solution la plus novatrice ; elle est devenue la référence de la qualité dans le secteur des technologies de l’eau.

A côté du lauréat général, X-Flow (Pentair), Lacroix Sofrel, Unisense A/S et Mekorot National Water ont remporté chacun un Category Award. Les noms des lauréats ont été révélés au début du mois de novembre pen-dant la cérémonie officielle d’ouverture du International Water Week et Aquatech Amsterdam au Amsterdam RAI.

Un jury d’experts a porté ses jugements sur base de différents critères. Il a pris en considération la balance et l’interaction entre l’originalité du produit, son applicabilité (technique, économie, fiabilité) et la dura-bilité (environnement, sécurité, énergie et efficience). Il y avait plus de participations à la présente édition du Aquatech Innovation Award qu’en 2011, et plus de la moitié des envois provenaient du secteur du traitement de l’eau.

Le plus souvent, il était question de technologies d’emploi au point d’utilisation, ce qui souligne le besoin urgent en solutions supplémen-taires de traitement exprimé dans beaucoup de pays. “Dès le début, il était clair que le vainqueur serait dans la catégorie “Water Treatment” à cause du nombre et de la qualité des envois dans cette catégorie”, pré-cise le président du jury Cees Buisman.

E www.aquatechtrade.com

Pompes centrifuges multicellulaires chez MZT Pumpi

MZT Pumpi en Macédoine, fabri-cant des pompes industrielles pour le transfert de différents types de

et la police, des cables d’éléctricité ont été relevés avec coupure d’éléctricité dans le zone afin de faire passer le convoy.Le plus grand défi était encore la livraison sur quai, vu que la con-struction du nouveau pont (Mar-mara Rail Project) n’était pas ter-miné à temps. TPL a loué une grue mobile de 500 tm pour transférer les modules au dessus de la cein-ture du terminal portuaire sur les camions surbaissées qui attendai-ent à l’autre bout du fil. Finale-ment, les sections ont été chargées par les bigues du navire affrêté, en livraison directe, sans problèmes. Cette operation était terminé en 3 jours sous la supervision de TPL dans les délais et le budget con-venu.

E www.tpl.be

u Alexander Laarman, Vitens et le président du jury Cees Buisman(photo: Aquatech Global Events, RAI)

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12 I aquarama #62

•AqUA NeDerLAND

Du 18 au 20 mars 2014 I Evenementenhal Gorinchem Salon national du traitement, de la gestion et des technologies de l’eau u www.evenementenhal.nl

•WqA AqUATecH USA

Du 18 au 21 mars 2014 I Orlando, USA Salon mondial de l’eau de process, de l’eau potable et des eaux usées. u www.aquatechtrade.com

• IFAT eNTSorGA

Du 5 au 9 mai 2014 I Messe München Salon des sciences de l’eau, des eaux usées et des déchets u www.ifat.de

•AqUATecH INDe

du 6 au 8 mai 2014 I New Delhi Salon professionnel mondial pour l’eau de process, l’eau potable et l’eau uséeu www.aquatechtrade.com

•AqUATecH cHINe

du 25 au 27 juin 2014 I Shanghai Salon professionnel mondial pour l’eau de process, l’eau potable et l’eau uséeu www.aquatechtrade.com

•IWA LISboNNe

du 21 au 26 septembre 2014 I Lisbonne Congrès et salon mondial de l’eauu www.iwa2014lisbon.org

•SALoN ProFeSSIoNNeL AqUArAMA – ATeLIer TNAV

23 octobre 2014 I Brabanthal Leuven/Louvain Salon professionnel et atelier destiné au secteur belge du traitement de l’eauu www.aquarama.be

•PoLLUTec LyoN

Du 25 au 28 novembre 2014 I Eurexpo Lyon Evènement global des éco-technologies u www.pollutec.com

winside news

La “clean tech”, ou technologie propre, est la réponse au change-ment climatique, et sur ce plan, la Flandre, région de la connaissance, a des points forts. Flanders Cleantech Association (FCA) a pour vocation d’ouvrir les portes de l’économie mondiale aux entreprises flamandes de “cleantech”, entre autres via des forums internationaux générateurs de contacts b2b concrets.

L’une de ces possibilités de contact a eu lieu récemment à Anvers, où la FCA a réussi à réunir 20 bourgmes-tres et donneurs d’ordre indiens. La délégation était en tournée euro-péenne à la recherche de connais-sances, de savoir-faire et de coopéra-tion en matière de “valorisation des déchets et eaux usées”. Les entrepri-ses cleantech flamandes suivantes y ont participé : Indaver (avec le projet Hooge-Maey), SeReAnt, le groupe-ment temporaire de DEC et d’Envisan pour le projet Amoras, Waterleau, Machiels (Groupe Remo), Ecobeton Water Technologies et Aquaplus.

“Concrètement, l’intérêt de la délé-gation indienne est allé vers des partenaires en vue de projets de coopération public-privé portant sur la transformation des déchets et eaux usées en énergie, matéri-aux recyclables et matières premiè-res. Dans cette optique, quelques uns des visiteurs indiens ont exposé des opportunités de projets concrè-tes”, nous informe Carine Van Hove, directrice de la FCA.

La délégation fut également accueil-lie par l’échevin de la Ville d’Anvers à l’économie, Philip Heylen. Grâce à lui aura lieu à Anvers, en 2015, la conférence internationale ISWA (ISWA: International Solid Waste Association). FCA a participé en novembre à la mission belge con-duite par la Princesse Astrid, en Inde, où les contacts ont été pour-suivis et approfondis.

E www.fca.be

u L’échevin anversois Philip Heylen accueillant la délégation et rencontrant les organisateurs Shrikar Dole, EBTC, et Carine Van Hove, FCA (Photo: FCA)

u La délégation visitant le projet Amoras, à Anvers. Photo de droite : le filtre-presse à membrane de la déshydratation des boues. (Photos: FCA)

La puissance “cleantech“ flamande dans le monde

w Foires&salons

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14 I aquarama #62

Voilà près de dix ans que le Salon Aquarama et le Workshop TNAV sont des concepts cruci-aux dans le monde belge des technologies de

l’eau. Pas étonnant donc que de nombreuses entre-prises soient fières de pouvoir y exposer et mettre en évidence leurs expertises à l’intention de centai-nes de visiteurs.

Enprotech est un client fidèle du salon depuis le premier jour. rika Jenné explique pourquoi : “C’est une occasion unique pour faire la connaissances de nouveaux collègues. Ce qui est frappant, c’est que beaucoup de Wallons et d’étrangers font acte de présence. Dans un salon comme celui-ci on peut par exemple soupeser l’utilité d’une collaboration éventuelle avec une entreprise déterminée. De toute façon, depuis plusieurs années, nous sommes très économes en matière de participation à des salons. Le problème est que l’on y rencontre relativement peu de clients finaux. En tout cas, c’est vrai pour une entreprise telle que la nôtre qui est surtout impli-quée dans des projets. La proximité de l’évènement et le peu d’investissement constituent pour nous le grand avantage. C’est différent dans le cas des autres évènements : si vous devez envoyer plus plusieurs hommes pendant deux jours et à un salon, vous devez mettre momentanément une sourdine à vos activités. En tout cas, nous observons que l’industrie investit encore dans l’épuration de l’eau : d’une part pour se donner une image verte, et d’autre part, pour diminuer la consommation d’énergie et pour se voir octroyer de nouvelles permissions”.

PréSeNTer DeS ProDUITS

Vink, fournisseur de produits en matière synthé-tique, envoie également chaque année une délé-gation à Louvain. “Figurant parmi les premiers membres de TNAV, nous y attachons beaucoup d’importance”, affirme Paul De Weerdt. “Nous venons ici pour compléter notre réseau de con-tacts et pour présenter nos nouveaux produits. Notre action dans le cadre de la protection du béton entre parfaitement dans ce cadre. Les salons con-stituent pour nous un outil crucial de marketing. Etant donné que nous évoluons dans un marché niche, nous trouvons qu’il est important de prendre régulièrement le pouls du marché de cette manière. Dans le monde où semble régner le ‘Roi Internet’, il nous semble que les contacts de vis-à-vis sont d’importance déterminante, particulièrement pour expliquer la technicité de certains produits”.

Le jour même où se tenait le salon nous avons appris que la Cour de Justice Européenne a con-damné notre pays à une amende de 10 millions d’euros parce que l’épuration de l’eau dans les régi-ons est restée en rade. “Une triste affaire, mais chaque désavantage amène un avantage”, explique Paul De Weerdt. “Peut-être y verra-t-on une incita-tion à de nouveaux efforts et investissements : ce serait une bonne nouvelle pour les installateurs”.

SPeeD-DATING DANS Le MoNDe DeS AFFAIreS

Luk Aerts se réjouit de la participation de Tauw au Salon Aquarama. “Cet évènement nous a laissé des

les experts de l’eau fraternisent au Salon Aquarama-Workshop TNAV

expériences positives. Les excellents contacts que nous établissons ici sont voués à un suivi intensif. Nous pouvons même affirmer que la phase embry-onnaire de plusieurs projets que nous avons réali-sés a débuté ici. Nous trouvons que certains évè-nements réseaux sont très importants. Nous avons également suscité des bonnes interactions à ‘Mee-ting Liège’, un salon général basé sur le concept du speed-dating en affaires. Ce qui est positif pour nous, ici au Salon Aquarama, c’est qu’il y a peu d’autres bureaux d’études. Cela ne peut être que positif pour nous étant donné que le secteur public (par exemple les communes) a régulièrement besoin d’un bureau d’études. Je viens d’apprendre égale-ment la nouvelle de la forte amende européenne. Ce n’est pas positif pour notre image à l’étranger. On ne comprend pas comment il est possible qu’à Bruxel-les l’épuration de l’eau ne soit pas encore organisée de manière optimale”.

“Le MArcHé INDUSTrIeL eN MoUVeMeNT”

VITO ne peut évidemment pas manquer le salon. Ce centre d’excellence donne chaque fois un exposé au Workshop et profite du salon pour élargir son réseau de contacts. roel Vleeschouwers : “Par les con-tacts nous apprenons entre autres que le marché de l’épuration industrielle est en plein mouvement. Les entreprises poursuivent leurs efforts en matière de traitement de l’eau et s’efforcent d’être écologiques sur d’autres plans. Notre tâche est de les conseiller. Notons encore la tendance positive affichée par la collaboration de plusieurs entreprises proches dans

Les pluies intenses et les files longues de plusieurs kilomètres du 17 octobre n’ont pu

empêcher les centaines d’experts du monde du traitement et de l’épuration urbains et

industriels de l’eau de se rendre au Salon Aquarama - Workshop TNAV. Les divers inté-

ressés se sont rencontrés au Brabanthal de Louvain pour échanger leurs expériences et

commenter leurs nouveautés. Ils sont arrivés à la conclusion que cet évènement réseau

d’une journée en valait la peine, une fois de plus.

Page 15: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 15

les experts de l’eau fraternisent au Salon Aquarama-Workshop TNAV

TRADE FAIRAQUARAMAFOR WATER TECHNOLOGY

TNAV WORKSHOP

17/10/2013

le partage de leurs eaux usées. Nous ne pouvons qu’applaudir ces initiatives. Cette tendance se ren-forcera dans les années à venir, ne fût-ce que parce que l’Europe stimule de telles initiatives”.

Pour Geert Denutte (CGK) c’est clair : “Le salon Aquarama est le salon le plus important en Belgique dans le domaine des technologies de l’eau. On n’y rencontre pas seulement des clients, mais aussi des collègues pour lesquels on travaille en sous-trai-tance. Ce marché est devenu encore plus important suite à la croissance de notre entreprise. Nous con-struisons de plus en plus des réservoirs de stockage, des réservoirs pour produits chimiques, et nous som-mes souvent chargés de réaliser les canalisations. Les années précédentes, nous avons limité notre participation à des salons puisqu’il y avait de moins en moins de visiteurs. Aquarama est une exception: on n’y voit pas la grande masse, mais bien les visi-teurs qui ont le profil qui convient”.

“coNcePT IDéAL”

Beton De Clercq apprécie les nombreux contacts intéressants que l’on peut réaliser au salon. Hel-mut De Ganck : “Nous vivons dans un monde où le temps est de plus en plus précieux. Donc, un salon

d’une journée est la manière idéale pour rencontrer en quelques heures les personnes appropriées. Nous établissons ici des contacts aussi bien avec le sec-teur industriel qu’avec le secteur public. Pour une entreprise comme la nôtre, qui est présente aussi bien dans l’épuration de l’eau que dans l’égouttage, la formule est excellente”.

eric boliau de CCI Leidingsystemen participe en tant que visiteur. “Ayant une longue expérience dans le monde des pompes, je connais depuis long-temps cet évènement. Il s’agit d’un évènement annuel qui me permet de rencontrer les anciens collègues. Le salon est agréable : il est possible de rencontrer facilement tous les exposants grâce à la répartition des stands et d’autres connaissan-ces dans les allées. Dans d’autres salons, le visiteur fait son tracé à l’avance, avec le risque de passer à côté de choses d’importantes”.

Kurita België a été fondé il y a six ans. Un an plus tard, l’entreprise participait déjà à Aquarama. Jan Deetens : “Nous ne l’avons jamais regretté, car la réponse est toujours importante. La formule d’ailleurs est excellente : acheter un espace de publicité et pouvoir compter sur un stand à faible

coût dans un évènement réseau intéressant auquel nous invitons volontiers nos clients. Comme pres-tataires de services, nous pensons qu’il est impor-tant que nous rencontrions les gens. On peut en outre prendre connaissance des activités de la con-currence. Déjà en matinée nous avons rencontré des clients potentiels : à midi le bilan de la jour-née était donc déjà positif”.

E www.aquarama.beE www.tnav.be

Page 16: Aquarama 62 FR

16 I aquarama #62

Joke Schauvliege, ministre flamand de l’environnement, a dressé le plan de la jour-née. Kris Van den Belt, responsable du service

local de gestion de l’eau du VMM (Vlaamse Milieu-maatschappij) a pris ensuite la parole.

eAU PoTAbLe De réSerVe, eT PLUS

Kris Van den Belt a traité des nouvelles obligati-ons opérationnelles de service des sociétés de dis-tribution d’eau potable. Elles sont la conséquence de l’introduction de nouvelles matières dans l’environnement telles que les pesticides, et des risques dans la distribution, comme la chute d’un pigeon mort dans un château d’eau. Il faut éga-lement tenir compte du souhait des sociétés des eaux de pouvoir disposer de réserves d’eau. Essen-tielles dans ce contexte, une bonne gestion des réserves d’eau par les autorités, une vision à long terme des sociétés de distribution d’eau en matière d’approvisionnement d’eau. Ronny Sabo, directeur général de Pidpa, prend ensuite la parole. Il annonce

que les sociétés des eaux de Flandres se sont unies, sous l’organisation coupole d’AquaFlanders, en vue de mettre à disposition des moyens de fourniture d’eau potable en cas de catastrophe, et en vue de se porter assistance en cas de nécessité.

GeSTIoN DeS reSSoUrceS

Boudewijn Van De Steene est le directeur général de De Watergroep. Il a traité du réseau d’eau pota-ble du point de vue de la gestion des ressources. Celle-ci doit permettre de connaître l’état des cana-lisations de sorte que les sociétés de distribution d’eau puissent effectuer des entretiens préventifs en fonction de l’état des canalisations. Si on inter-vient trop tard, il y aura des perturbations ; si on intervient trop tôt, il y aura un surplus des coûts. Une telle gestion permet également de choisir les matériaux en connaissance de cause, et de déter-miner le meilleur moyen d’exécution… En outre, les nombreuses informations recueillies sur le réseau permettent d’anticiper sur les investissements. Boudewijn Van De Steene cède la place à Luc Bos-syns, administrateur délégué d’Aquafin NV. Celui-ci a également parlé de la gestion des ressources, mais dans le cadre de la réduction des frais d’égouttage.

LeS GUP

Ingeborg Barrez est la responsable du service exten-sion et gestion de la structure d’assainissement chez VMM. Son exposé avait trait à la vision inté-grale sur les plans d’exécutions couvrant une zone. Après elle, Ludy Modderie, directeur général de TMVW (water-link) constate qu’il y a de plus en plus de surcharges d’eau, et assure que les opé-rateurs locaux d’assainissement peuvent venir en aide aux communes.Finalement, Johan Verbauwhede, président du comité de direction d’AquaFlanders, a soulevé la question des inspections. Il a souligné que la four-niture d’eau potable de qualité et l’épuration des

AquaFlanders,une mine d’informations

eaux usées dépendent également du dernier ‘chaî-non des ressources’ : le privé. Le gouvernement flamand a veillé à ce qu’il y ait une garantie en la matière. Ainsi, une installation d’eau potable ne sera mise en service qu’après inspection. Les clients n’auront une installation définitive que s’ils fournis-sent une attestation de conformité à leur société des eaux. Il est aussi question de l’évacuation pri-vée de l’eau : l’inspection a lieu dès que le système d’évacuation est complètement terminé. AquaFlan-ders est responsable de l’organisation de la forma-tion et de la certification des inspecteurs appelés à vérifier l’installation domestique intérieure et le système privé d’évacuation de l’eau.Luc Asselman, président d’AquaFlanders, a clôturé la journée d’études. Vint ensuite le buffet.

E www.aquaflanders.be

La journée d’études Aquaflanders s’est te-

nue le jeudi 17 octobre à Leuven, et pour la

première fois en même temps que le salon

Aquarama-Workshop TNAV. De nombreux

défis étaient à l’ordre du jour des discus-

sions, mais, heureusement, il y avait au

moins autant de solutions.

uBoudewijn Van De Steene, De Watergroep (photo KVDP)

u Kris Van den Belt, VMM (photo KVDP)

u Marc Buysse de AquaFlanders et ministreflamand de l’environnement Joke Schauvliege(photo © Doeke)

Par Koen Vandepopuliere

Page 17: Aquarama 62 FR

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Page 18: Aquarama 62 FR

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Page 19: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 19

L’îlot thématique ‘Biotechnologie’ sera également aménagé en 2014. Les sociétés actives dans ce secteur peuvent y réserver un stand et mettre de cette façon leurs activités en exergue. Dans cet îlot, l’organisation met à disposition des stands à partir de 9m².Pour cette édition de 2014, l’organisation de Labo-rama élabore un village dédié à la ‘Additive Manufac-turing’ (impression en 3 D) et aux applications que cette nouvelle technologie peut avoir pour le sec-teur du laboratoire.Personnes qui veulent participer à Laborama, peu-vent s’inscrire via le site web. www.laborama.be. Les inscriptions des visiteurs débutent le 3 janvier 2014 et se font par le biais du même site. Pour des infor-mations complémentaires, n’hésitez pas à prendre contact avec l’organisation en envoyant un courrier électronique à [email protected].

E www.laborama.be

Les jeudi 20 et vendredi 21 mars 2014, les dis-tributeurs belges et étrangers d’appareillage de laboratoire se retrouvent à nouveau à Brussels

Kart Expo pour leur rendez-vous annuel avec les pro-fessionnels du laboratoire. Lors de l’édition précé-dente de ce salon professionnel de deux jours, 128 exposants ont accueilli 1880 visiteurs.

DécoUVrIr DeS NoUVeAUTéS

Aussi bien les exposants que les visiteurs considè-rent Laborama comme un salon hautement profes-sionnel. L’ambiance détendue qui y règne facilite grandement les contacts. Laborama offre aux visi-

teurs l’occasion unique de pouvoir comparer les produits et services disponibles sur le marché et de découvrir toutes les nouveautés du secteur. De l’enquête de satisfaction menée après l’édition de 2013, il apparaît que pas moins de 75% des visi-teurs du salon dispose, au moment de leur visite, d’un budget d’achat.

Le concept ‘clé sur porte’ permet aux entrepri-ses d’être présentes en tant qu’exposant à Labo-rama moyennant un tarif relativement abordable. Les stands ont une superficie de 12 m² au mini-mum et de 120 m² au maximum. De cette manière, l’organisateur du salon désire rendre le salon accessible aussi bien aux petites qu’aux grandes entreprises. Vous pouvez trouver des informati-ons supplémentaires au sujet des espaces dispo-nibles, le prix de participation et ce qu’il inclut, sur le site web.

Les jeudi 20 et vendredi 21 mars 2014, les fournisseurs d’appareillage de labo-

ratoire se réunissent, pour la 15e fois, à Laborama. Ce salon professionnel de

deux jours s’est imposé comme le lieu de rencontre par excellence des profes-

sionnels du laboratoire en Belgique. En 2014, Laborama se déroulera à nouveau

dans les halls d’exposition 1 et 2 de Brussels Kart Expo. Les exposants peuvent

s’enregistrer dès à présent via le site web www.laborama.be.

inscription au salon laborama 2014 ouverte aux exposants

UDIASUDIAS, l’association professionnelle des

distributeurs et constructeurs de matériel

et de accessoires pour le laboratoire, a vu le

jour en 1936 en tant que chambre syndi-

cale. Cette organisation s’est transformée

depuis en une ASBL regroupant plus de 90

sociétés. Grâce à leurs produits, leurs servi-

ces et leurs spécialistes, les membres con-

tribuent au développement de l’économie

belge, à la qualité de notre environnement

et de nos soins de santé, à la fiabilité de

notre alimentation et à l’essor de nouvel-

les technologies.

w FoIres&salons

photo © studio Vercammen

Page 20: Aquarama 62 FR
Page 21: Aquarama 62 FR

Visite au Hooge Maey Le 1er octobre, TNAV a emmené ses membres au Hooge Maey, l’ancienne

décharge pour déchets industriels et ménagers, dans le port d’Anvers.

À savoir : L’ancienne colline de déchets constitue encore toujours le

point le plus élevé d’Anvers. À présent il s’y pratique un assainissement

à grande échelle, activité au sujet de laquelle notre guide nous a donné

les explications nécessaires. L’assainissement consiste, entre autres, à

recouvrir la colline et à mettre en place des gaines permettant de recueil-

lir le méthane et de le transformer en électricité à l’aide de moteurs à

gaz. La chaleur résiduelle de ces moteurs sert ensuite à maintenir à tem-

pérature l’eau d’une plantation d’algues. Le site dispose naturellement

aussi d’une installation robuste d’épuration d’eau destinée à traiter le

percolat (encore appelé lixiviat). Cette visite en valait la peine.

Le temps restant a été consacré à rencontrer des collègues, à échan-

ger des nouvelles, un verre de bière à portée de main, à Lillo – village

pittoresque des polders de jadis. Une conclusion honorable de notre

année de jubilée.

n www.tnav.be n www.hoogemaey.be

TNAV Workshop

17 octobre : Le Workshop annuel du salon professionnel Aquarama, au Brabanthal de Louvain.

Une activité attendue chaque année avec impatience. Ce fut un événement très animé, car les

nombreux participants ont eu la possibilité de poser mille questions et ne s’en sont pas privés.

Après le Workshop, ils ont eu tout loisir de visiter le salon, d’établir des contacts intéressants et

échanger des idées avec les confrères et consœurs. Une occasion que les visiteurs n’ont certaine-

ment pas manquée, avant de plonger dans l’enfer de la circulation du soir. Chacun est d’accord

pour dire que la formule du salon d’une journée ne peut guère être améliorée.

Activités TNAV

TNAV vient de vivre un

automne particulièrement

dense et productif ! Nous

récapitulons encore une fois

pour vous nos activités.

La soirée débat BMG du 19

septembre avait pour thème

“Future Trends in Mem-

brane Technology” (Tendan-

ces futures de la technologie

des membranes) Notre panel

comportait trois membres

qui ont fait chacun un exposé

sur ce qui était pour eux la

tendance actuelle la plus

importante : Enrico Drioli (ITM-CNR et ex-président de l’European

Membrane Society) nous a parlé de l’intensification des processus ;

Joao Crespo (Universidade Nove Lisboa) a opté pour les propriétés

des membranes à l’échelle moléculaire ; et Pierre Aimar (Université

de Toulouse et Journal of Membrane Science) nous a fait constater

que la production de membranes par filage électrostatique (electro

spinning) était en marche.

Les conférenciers ont démontré qu’une spécialisation poussée pou-

vait aller de pair avec une largesse de vue et une oreille attentive

aux questions d’un public composé à la fois de professionnels et

d’étudiants en doctorat ou master.

n www.tnav.be/NL/bmg

#43

u Professor Enrico Drioli, ITM-CNR

aquarama #62 I 21Lettre d’information du réseau des technologies de l’eau en Flandre

Lettre d’information du réseau des technologies de l’eau en Flandre

Page 22: Aquarama 62 FR

Profilplast construit l'avenir !

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Page 23: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 23

Lorsque vous lirez ceci, la dixième édition d’Academia Meets Industry,

notre dernière activité de 2013, appartiendra également au passé. Lors

de cette rencontre entre le monde industriel et le monde académique,

nous avons visité le laboratoire de la KULeuven (Université catholique

de Louvain) - Campus De Nayer. Selon ce qui est devenu entre-temps

une tradition, un prix fut attribué aux trois meilleurs travaux de fin

d’études concernant la technologie de l’eau et des boues en Flandre.

Vous pourrez, comme toujours après les événements, retrouver les

présentations et les photos concernant ces activités, sur www.tnav.be.

u Journée mondiale du lavage des mains à Tamatave, Madagascar (photo Protos)

Academia Meets Industry

Projets Tetra

Deux projets concernant la technologie de l’eau sont (pratique-

ment) achevés ; c’est pourquoi nous nous faisons un plaisir de

vous les présenter.

Récemment achevé : InProcesUS (Intensification de processus

industries par la mise en œuvre d’une technologie à ultrasons).

Ce projet s’est déroulé du 1/10/2011 au 30/09/2013 et a examiné

les potentialités des boues désintégrées par ultrasons en tant

que produit et en tant que source de produits chimiques et/ou

d’énergie, associées à une quantité moindre de boues déversées.

L’attention s’est portée sur le pilotage optimal de la désintégra-

tion des boues par ultrasons, et ce, tant pour les matières solides

(polluants organiques dans les sols, métaux dans les scories) que

les eaux usées industrielles contenant des AOX (halogènes orga-

niques adsorbables). La journée de clôture d’étude a eu lieu le 26

novembre ; des informations complémentaires sont toujours dis-

ponibles chez Kristel Sniegowski ([email protected])

Dernière phase en cours: ACTINPULS (boues ACTIves comme source

de nutriments (C, N, P) pour l’épuration d’eau industrielle: Appli-

cation innovante de la désintégration des boues par ultrasons), par

la KULeuven, KULeuven-Campus De Nayer et KHBO (Ecole supéri-

eure catholique de Bruges). Ces dernières ont examiné l’utilité des

boues désintégrées par ultrasons en tant que source d’alimentation

des systèmes de boues activées, la possibilité de réduction du volume

des boues, et l’employabilité des boues traitées comme source de

nutriments. Le projet, démarré le 01/01/2012 se poursuivra jusqu’au

31/12/2013. Des informations complémentaires peuvent être obte-

nues auprès d’Ilse Smets ([email protected]).

n www.iwt.be/subsidies/tetra

Un tiers de la population mondi-

ale n’a pas accès à des sanitaires

propres ou à des latrines hygié-

niques Protos, une ONG belge

présente dans 9 pays d’Afrique

et d’Amérique latine pour une

meilleure gestion de l’eau, essaie

d’y remédier en mettant en

œuvre des programmes de déve-

loppement WASH –WAter, Sani-

tary, Hygiene (ayant pour but

de garantir l’eau, les conditions

sanitaires et l’hygiène).

Mais parvenir au développe-

ment ne va pas sans les investis-

sements correspondants. C’est

pourquoi PROTOS lance www.

allemaalwash.be. Ce site vous

permet de mieux connaître la pro-

blématique WASH dans le monde.

Protos possède déjà des liens de

coopération avec des membres

de TNAV: Le Groupement des

Eaux (Madagascar), Trevi (Equa-

teur) et Pidpa (Haïti). Ces formes

de coopération reposent sur 3

composantes : Un soutien finan-

cier du projet, la transmission

gratuite de connaissances et de

savoir-faire, et la communication

au sujet de l’engagement du par-

tenaire envers sa base (personnel,

clients, fournisseurs, …).

n www.allemaalwash.be

Nouvelles des membres: Protos, allemaal WASH

Lettre d’information du réseau des technologies de l’eau en Flandre

Page 24: Aquarama 62 FR

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Page 25: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 25

KULeuven

Début octobre a été donné à la

KULeuven, le coup d’envoi d’un

nouveau projet IOF (fonds de

recherche industrielle), entière-

ment consacré aux bioréacteurs

anaérobies à membrane. Ce pro-

jet, baptisé AnBMR, d’une durée

de quatre ans, a pour objectif

de rendre économiquement et

pratiquement plus attrayante et

plus réalisable cette technologie

d’épuration capable de combi-

ner le recyclage de l’eau avec la

production d’énergie et, si pos-

sible, la récupération de nutri-

ments. Le projet est conduit par

le Prof. Ivo Vankelecom (Centre

de catalyse superficielle) et asso-

cie, dans ce cadre, la technolo-

gie des membranes avec celle de

l’épuration de l’eau (Prof. Ilse

Smets, BioTeC - Département

des techniques d’ingénierie chi-

mique) et les aspects moléculai-

res, génétiques et métaboliques

de la communauté microbienne

Partenaires du “Cercle bleu” : Centexbel

Dans la présente édition, nous vous présentons Centexbel, qui se pro-

file comme le Centre de compétences du Textile. En tant que centre de

recherches collectif, Centexbel a pour objectif de promouvoir la com-

pétitivité des entreprises de textile belges, en les encourageant et en

les soutenant dans leurs efforts d’innovation, lisons-nous dans son

énoncé de mission.

Ses activités principales sont la recherche appliquée & le développe-

ment, la diffusion de la connaissance, la normalisation, les essais et

la certification. Recherche & développement, diffusion de la connais-

sance et normalisation sont proposés aux entreprises créant de la valeur

ajoutée en Europe ; les essais et la certification sont destinés à toutes

les entreprises qui développent, produisent, transforment ou utilisent

des produits textiles, ainsi qu’à leurs fournisseurs et clients. Ceci a lieu

en toute indépendance et confidentialité.

En outre, Centexbel dispense des conseils en environnement dont les

thèmes principaux sont les eaux usées et les aspects d’évacuation cor-

respondants. En plus de l’industrie, Centexbel associe aussi les autori-

tés et le personnel à ses activités.

L’utilisation et le recyclage des eaux usées est une préoccupation impor-

tante de l’industrie textile. Malgré l’instauration de méthodes de pro-

duction respectueuses de l’environnement, grâce auxquelles toujours

moins d’énergie et d’eau sont utilisées, le perfectionnement du textile

va toujours de pair avec des débits d’eau importants. C’est pourquoi

l’industrie textile ne peut que bénéficier d’un projet comme le Blauwe

Cirkel (Cercle bleu) mais aussi d’autres projets de recherche collectifs

ou privés pour lesquels Centexbel accompagne les entreprises dans leur

recherche de technologies respectueuses de l’environnement et le recy-

clage de déchets de produits et de fabrication.

Centexbel coopère également à la transition de l’industrie textile vers

une industrie durable, de haute technologie et fondée sur la connais-

sance, pouvant anticiper les mouvements d’une économie mondiale

en perpétuel changement. n www.centexbel.be

anaérobie (Prof. Dirk Springael,

Département Gestion des sols

et de l’eau et le Prof. Kristel Ber-

naerts, BioTeC - Département

des techniques d’ingénierie chi-

mique). Pour le moment, ce projet

peut déjà se prévaloir d’un groupe

d’utilisateurs industriels très actif,

mais si vous aussi vous sentez con-

cerné, n’hésitez pas à nous contac-

ter ([email protected]

ven.be). Quatre doctorants et un

post-doctorant sont déjà à l’œuvre

dans le cadre de ce projet. .

Installation de stru-vite pour eaux usées domestiques

“ La station d’épuration de Slough

transforme les matières fécales en

engrais de qualité” lisions-nous le

6 novembre dans le Guardian. La

ville britannique de Slough pos-

sède l’une des premières installa-

tions de struvite dans une station

d’épuration. Pour mémoire: La

struvite est une forme cristallisée

de magnésium, d’ammonium et

de phosphate, utilisable comme

engrais.

À Slough, une montagne de 500

tonnes de boues est transformée,

lentement mais sûrement, en stru-

vite, que les opérateurs appellent

eux-mêmes des “perles” ou encore

“du viagra pour les plantes”. Piers

Clark, directeur commercial chez

Thames Water, estime que la

Grande-Bretagne pourrait écono-

miser ainsi 20% des 138.000 ton-

nes de phosphore qu’elle importe

chaque année. Thames Water

espère quant à elle gagner 200.000

£ par an de revenus supplémen-

taires grâce à la vente d’engrais

et aux économies réalisées sur

les produits chimiques destinés à

éviter la précipitation de struvite

u Prof. Ilse Smets (photo KULeuven)

dans les canalisations.

La société d’épuration signale

toutefois que, dans la région,

la consommation de viande

est plus élevée que la moy-

enne et qu’un certain nombre

d’entreprises de transformation

alimentaire et de laboratoires

pharmaceutiques y sont implan-

tés. La combinaison de ces fac-

teurs assure une teneur élevée en

phosphore dans les eaux usées,

ce qui favorise la rentabilité de

l’extraction de struvite.

Bientôt en Belgique ?

n www.theguardian.com

Lettre d’information du réseau des technologies de l’eau en Flandre

Page 26: Aquarama 62 FR

Nouveau membre actif, Spirotech est spécialisée dans le condi-

tionnement de liquides destinés aux systèmes ouverts ou fermés

et à l’amélioration de la qualité de l’eau. “Notre contribution

favorise le fonctionnement de l’installation, veille à ce qu’elle

dure plus longtemps, consomme moins d’énergie et nécessite

moins de frais d’entretien”, apprenons-nous. Contrairement à

d’autres membres qui s’occupent le plus souvent d’épuration et

de recyclage d’eau, Spirotech se place juste avant le traitement

des eaux usées. “Nous sommes plutôt complémentaires par rap-

port aux autres membres (actifs)” estime encore Eddy Jansen,

Business Manager chez Spirotech Belgique. “Nous pouvons par-

faitement collaborer avec les membres de TNAV, grâce à nos solu-

tions plus respectueuses de l’environnement et économes en eau.

Nous désirons aussi qu’ils nous apprennent des choses. Une situ-

ation classique de gagnant-gagnant.”

Spirotech Belgique doit

assurer sa croissance

Spirotech est une petite multina-

tionale, comportant 150 salariés,

pour un chiffre d’affaires annuel

de 40 millions d’euros. Son siège

social se trouve à Helmond, dans

la province néerlandaise du Bra-

bant-du-Nord (Noord-Brabant),

et l’entreprise possède des établis-

sements aux États-Unis, au Roy-

Spirotech

aume-Uni, en Allemagne, en

Inde et en Chine. Le numéro 60

d’Aquarama indiquait déjà que

le groupe s’était consacré jusqu’à

ces dernières années, à la construc-

tion de logements et de bâtiments

non résidentiels. L’entreprise pro-

pose dans ce domaine, toute une

gamme de techniques de filtration

et de séparation, telles que des pur-

geurs rapides, des séparateurs de

gaz, des dégazeurs sous vide et des

épurateurs pour les installations

de CVC, de froid et de chauffage

industriel ainsi que de processus.

Spirotech Belgique, créée en 2005,

travaille spécifiquement pour

l’industrie. Le groupe espère que

sa filiale belge pourra assurer, dans

les années à venir, une forte crois-

sance sur ce segment de marché.

C’est Eddy Jansen qui est chargé

de concrétiser cet espoir. Il a rédigé

un business plan ambitieux qui

met l’accent sur le développement

d’un certain nombre d’additifs

et sur l’amélioration de la qua-

lité de l’eau, avec une attention

particulière pour l’industrie et

l’environnement. La direction

néerlandaise de l’entreprise a vu

d’un bon œil les propositions de

ce Limbourgeois dynamique et a

donné son feu vert à ce plan, actu-

ellement en pleine exécution. La

formation d’Eddy Jansen ne l’a

aidé qu’indirectement : il est ingé-

nieur industriel en électronique.

L’établissement belge a été doté

d’un laboratoire moderne des-

tiné à l’analyse de liquides et à la

recherche de pollution microbi-

enne dans les installations indu-

strielles. Pour la réalisation de

ces plans ambitieux, Eddy Jansen

peut compter sur une équipe d’une

dizaine de collaborateurs motivés.

Le dioxyde de chlore stable

SpiroPlus: une réussite

Sa première réussite a été le

dioxyde de chlore stable, un

produit qui, par son pouvoir désin-

fectant, se place largement au-des-

sus du chlore. Spirotech fournit,

sur le site du client, deux liqui-

des séparés. Une fois mélangés,

ils produisent après un délai de

sept heures, 99,9 % de dioxyde de

chlore pur. Ce liquide, le dioxyde

de chlore stable SpiroPlus, peut

être injecté directement dans l’eau

à désinfecter. Différents essais ont

prouvé que le mélange était plus

efficace que le chlore courant, et

que de très petites doses suffisaient

pour éliminer les micro-organis-

mes. Le second avantage est que le

produit final reste liquide, de sorte

que le client n’a pas à investir dans

un générateur coûteux, ce qui con-

tribue aussi à la sécurité. Lorsqu’en

plus on constate que le dioxyde

de chlore liquide est moins corro-

sif que le chlore, et de plus indé-

pendant du pH, le compte est vite

fait. Le produit combat aussi la for-

En visite chez…

Lettre d’information du réseau des technologies de l’eau en Flandre aquarama #62 I 26

Page 27: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 27

mation d’un bio-film ; il n’a pas

d’odeur ni de goût particuliers

et ne laisse pas de sous-produits

nocifs, de sorte que l’eau traitée

peut être rejetée sans plus.

“Il suffit à peine de 20 litres de

ce mélange pour désinfecter au

total 1000 litres de bière” plai-

sante Eddy Jansen. Dans ce pays

de buveurs de bière, de nombreu-

ses personnes du secteur de l’eau

en font volontiers l’étalage : telle

ou telle brasserie a déjà fait appel

à notre savoir-faire. Eddy Jan-

sen mentionne encore avec une

fierté méritée, l’intérêt porté par

l’industrie alimentaire au produit.

Profil

“Nous recherchons surtout des

solutions qui accroissent le ren-

dement, réduisent l’entretien

et améliorent l’exploitation.

En outre, les produits doivent

être absolument durables et ne

pas avoir d’impact complémen-

taire sur les eaux de surface”

nous affirme Eddy Jansen. Le cli-

ent peut opter pour un mélange

approprié de filtre mécanique,

de techniques de dégazage et

d’additifs chimiques, complété,

si nécessaire, par des contrôles

périodiques.

Avantage pour le client : Une

qualité de l’eau tenant compte

de l’impact sur l’environnement.

“La barre est placée haut, compte

tenu surtout de notre orientation

vers la production des aliments

et des boissons. Pour ce faire,

les additifs que nous commer-

cialisons doivent au moins être

agréés par la FDA. Nous assurons

également la formation de nos

clients et notre laboratoire est

entièrement à leur disposition”,

nous confie encore Eddy Jansen.

Quant à lui, il regarde l’avenir

avec confiance. “Les temps sont

durs et nous avons des concur-

rents sérieux, des entreprises plus

grosses que nous : mais il y a,

compte tenu surtout de la ten-

dance écologique existant dans

l’industrie, une place évidente

pour ce que nous faisons… “

Chez Spirotech ils ont en tout

cas la confiance en soi nécessaire,

ou mieux : une conscience claire

de leurs propres capacités, con-

dition indispensable du succès.

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Page 28: Aquarama 62 FR

28 I aquarama #62

qUATre ANS

La globalisation et le changement climatique ont donc une influence sur la sécurité alimentaire. Il y a donc lieu d’identifier toutes les influences, de mettre en place des mesures de gestion qui dimi-nuent les risques dans ce contexte. C’est précisé-ment l’objectif de Veg-i-Trade, un projet de recher-che européen qui a débuté en 2010 et qui prendra fin en avril 2014. Le projet se focalise sur les légu-mes, les fruits et les produits dérivés. Les partici-pants sont au nombre de 23 : universités, instituts de recherche, PME, et grandes entreprises indu-strielles : le coordinateur du projet est l’université de Gand. Le budget alloué au projet de recherche s’élève à 7.600.000 euros.

WorkPAckAGe 5

Un des volets, WP5, se focalise sur ‘le traitement de l’eau’. Imca Sampers, coordinatrice : “Veg-i-Trade se consacre essentiellement aux légu-mes feuillus et aux petits fruits. La raison en est que ces espèces sont soumises à plus de risques sur le plan de la sécurité alimentaire. Epinards et salades par exemple sont souvent en contact avec l’eau d’irrigation ou des fertilisants qui peu-vent abriter toutes sortes de germes de maladies : Salmonella, Campylobacter, Cryptosporidium, E coli O157,.. Les petits fruits tels que fraises, myrtilles, framboises,… courent un risque sup-plémentaire parce qu’ils sont cueillis à la main. Ceux qui font la cueillette peuvent être contami-nés par des microorganismes tels que le norovi-rus, un pathogène que l’on rencontre souvent sur les denrées alimentaires, qui se traduire par des diarrhées, maux de ventre, nausées et par un état grippal général”.

Les magasins et autres surfaces commerciales font étalage d’une grande panoplie de fruits et de légumes. D’ailleurs, de plus en plus cou-

pés en morceaux et mélangés dans des petits sacs. Anciennement, il s’agissait de légumes et de fruits de saison cultivés dans la région. Actuellement ces produits proviennent de pays lointains : Kenya, Afrique du Sud, Brésil, où les normes d’hygiène et le savoir-faire sont moins développés que chez nous. Dr. ir.Sampers de l’université de Gand-Campus Cour-trai : “Considérons l’eau d’irrigation sur les champs de légumes, ou encore les mains de ceux qui font la cueillette. Dans les deux cas, le degré de conta-mination microbiologique est plus élevé qu’en Bel-gique. La globalisation augmente donc les risques de la sécurité alimentaire.

GLobALISATIoN eT cHANGeMeNT cLIMATIqUe

Outre la globalisation, il y a une autre tendance importante, le changement climatique. Dr.ir. Sam-pers : “La température augmentant, le risque exi-ste dans certains cas de favoriser la prolifération microbiologique. Dans d’autres cas, la situation est inverse : la lumière intense du soleil et l’exposition à la lumière UV ont des effets destructeurs. Et en même temps, les réserves d’eau diminuent. Dans un pays comme l’Espagne, la conséquence est que les légumes et les fruits sont de plus en plus sou-vent en contact avec de l’eau de mer dessalée plutôt qu’avec de l’eau potable. Même dans notre pays, la diminution des réserves d’eau souterraine a pour conséquence que les entreprises utilisent de plus en plus d’autres types d’eau : eaux de surface contami-nées par les déjections des oiseaux, par les débor-dements d’égout, par les pesticides répandus sur les terres qui se retrouvent dans les eaux…”.

La globalisation et le changement clima-

tique: deux tendances importantes avec

des conséquences qui portent loin. Un pro-

jet européen d’ambition, Veg-i-Trade, s’est

donné pour objectif d’estimer les risques,

de définir la manière de les éviter et d’y

remédier. Le projet prend notamment en

considération le rôle que peuvent jouer les

fermiers et les entreprises agroalimentai-

res. Dr.ing.Imca Sampers de l’université de

Gand-Campus Courtrai est une spécialiste

en la matière. Elle est coordinatrice de

recherche de WP 5, qui se focalise sur les

techniques de prévention et de traitement

des eaux d’irrigation, et de l’eau utilisée

pour nettoyer les légumes et les fruits….

Veg-i-Trade. Avec de l’ambition pour l’eau… et plusPar Koen Vandepopuliere

28 I aquarama #62

u La contamination croisée entre diverses plantes est possible lors de l’arrosage (photo Imca Sampers)

Page 29: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 29

aquarama #62 I 29

DOSSIER_______haal meer uit

afvalwater

DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie”Il est évident que les pays dans lesquels les

désinfectants sont autorisés sont en avance sur le plan des normes de qualité et de la sécurité alimentaire .dr. ing. Imca Sampers, de l’université de Gand-Campus Courtrai

d’irrigation, celles qui conviennent pour l’eau de process, et fixer la meilleure manière de les utiliser sur le plan de l’efficience, des économies, et sans générer des produits secondaires nocifs. Pour tout clarifier, nous établissons un protocole, qui sera prêt au mois d’avril. Tout le monde peut l’utiliser par l’intermédiaire du site internet de Veg-i-Trade, ou en nous consultant”.

coNTAMINATIoN croISée

Imca Sampers : “Il arrive qu’une contamina-tion microbienne se transmette d’un aliment à un autre ; cet effet porte le nom de contamina-tion croisée. Le projet Veg-i-Trade a montré que l’eau est le facteur crucial dans ce phénomène. Imaginez un tas de salades dont l’une est sévè-rement contaminée. Lorsqu’on les plonge dans la cuve de nettoyage, elles sont toutes soumi-ses à un risque: la recherche a montré que la contamination se transmet. Résultat du nettoy-age, une plus grande fraction de la population court des risques”.

Imca Sampers : “La contamination croisée est également possible à d’autres moments : par exemple lors de l’arrosage du champ. Supposons qu’il y ait une contamination ponctuelle : l’eau d’aspersion transmet la contamination sur une plus grande partie du champ. Le risque de con-tamination croisée dépend dans ce cas, notam-ment, du système d’arrosage. En Belgique aussi le risque augmente parce que les jardiniers utili-sent pour l’arrosage moins souvent de l’eau sou-terraine, stérile pour ainsi dire. Il arrive que les eaux de surface coulant près d’une ferme élevant bovins, cochons, se répandent sur les champs ou se retrouvent dans un étang d’irrigation avec comme conséquence l’augmentation de germes de maladies sur les végétaux. Les contaminati-ons peuvent également se transmettre lors de la récolte, de la transformation (par exemple, lors du coupage).

ProTocoLe eN VUe

Imca Sampers et ses collègues testent de nombreu-ses techniques de désinfection : chimiques (chlore, dioxyde de chlore, peroxyde d’hydrogène, acide per-acétique, argent, cuivre, or,…) ; physiques (UV, filtration membranaire, ultrasons,..). Des techni-ques plus récentes sont également testées telles que la désinfection électrochimique et les process d’oxydation avancés. Imca Sampers : “La plupart des techniques sont bien connues, on en a l’expérience dans le domaine de l’eau potable et des eaux usées. Les chercheurs impliqués dans le volet WP5 doivent encore déterminer celles qui conviennent pour l’eau

u Il est conseillé aux agriculteurs de recueillir l’eau de pluie destinée à l’irrigation dans des bassins se trou-vant à une certaine hauteur et munis d’un revêtement en caoutchouc. (photo Imca Sampers)

Temps nouveaux, législation nouvelle ?

Désinfecter l’eau prévient la contamination

croisée. Mais en Belgique il n’est pas clair pour

l’instant si on peut utiliser des désinfectants et,

le cas échant, lesquels ; et lesquels sont effica-

ces pour empêcher des germes de se multiplier

dans l’eau d’irrigation et l’eau de process. Imca

Sampers signale que l’autorisation d’utiliser

des désinfectants dans l’eau de rinçage est une

compétence nationale, et que la politique en

la matière semble être différente d’un pays à

l’autre. Dr. ing. Sampers : “Il est évident que les

pays dans lesquels les désinfectants sont auto-

risés sont en avance sur le plan des normes de

qualité et de la sécurité alimentaire”. En fait, il

n’y a pas de discussions sur la désinfection de

l’eau même, mais bien sur la manière d’éviter

l’effet résiduel de décontamination sur les légu-

mes et les fruits, donc sur l’effet des produits chi-

miques (parfois nocifs) qui subsistent après la

décontamination.

La différence entre désinfection et décontami-

nation réside dans le produit utilisé, et dans

la concentration et la maîtrise des paramètres

physico-chimiques (tels que acidité, charge

organique) du process de désinfection. Imca

Sampers : “Par exemple, en Espagne et au Roy-

aume-Uni, le chlore et le dioxyde de chlore

sont couramment utilisés. Il arrive même que

des entreprises belges transfèrent leurs légumes

en France pour les rincer au chlore avant de les

exporter en Angleterre, où les normes de sécu-

rité alimentaire sont plus sévères sur ce plan.

Mais l’Europe s’efforce également d’uniformiser

les possibilités et les normes en la matière”.

Page 30: Aquarama 62 FR

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Page 31: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 31

DOSSIER_______haal meer uit

afvalwater

DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

la concentration doit rester plus ou moins con-stante. Il faut qu’il reste un résidu”. Jouent encore un rôle sur le plan de la gestion, les frais d’achats, les frais opérationnels, la complexité, les limitati-ons légales, les besoins en termes de monitoring, sécurité ; et sur le plan de la durabilité, les fac-teurs liés à l’entretien, la corrosion, la logistique, l’environnement,…

GUIDe D’AUTocoNTrôLe

Imca Sampers signale encore que les résultats obtenus dans le cadre du projet Veg-i-Trade contri-bueront à optimaliser les cahiers actuels des char-ges ; ils joueront un rôle dans le renouvellement du guide d’autocontrôle du secteur de transformation des légumes. Bref : des changements sont en vue.

E www.veg-i-trade.org

PIèGe

Imca Sampers : “De nombreux paramètres jouent un rôle dans le choix de la stratégie de désinfec-tion : la charge organique (par exemple, les jus des légumes ou fruits coupés dans l’eau de rin-çage), le degré d’acidité, la turbidité, le temps d’incubation (par exemple le temps passé par un légume feuillu dans l’eau de rinçage), la tempé-rature. Il arrive qu’une entreprise agroalimentaire identifie une technique de désinfection qui fonc-tionne bien, mais constate peu de temps après qu’elle n’a tout à coup plus d’effet. La raison en est qu’on n’a pas tenu compte de tous les para-mètres. Dans le choix d’une technique de désin-fection, la négligence est la faute que l’on com-met le plus fréquemment”.

ProDUITS SecoNDAIreS NUISIbLeS

Les chercheurs tiennent également compte de l’apparition potentielle de produits nuisibles (par exemple, des cancérigènes). Ils apparaissent de toute façon avec certains désinfectants. D’autres apparaissent lorsque la charge organique de l’eau est élevée (par exemple, contenant des jus). La mise en œuvre de la dose la plus faible possible pourrait limiter les risques.

GeSTIoN, DUrAbILITé eT PLUS

Beaucoup d’autres facteurs jouent un rôle. La coordinatrice de WP5 assure que la possibilité de de mesures en ligne serait un point important. La quantité de désinfectant dans l’eau diminue avec le temps. Parfois progressivement, parfois bruta-lement en fonction de la charge organique et du type de désinfectant. Imca Sampers : “Cependant,

Pour le jardinier et l’horticulteur Imca Sampers et ses collègues ont déjà établi

des mesures que peuvent prendre les agricul-

teurs. Pour ce faire, ils ont collaboré avec Inagro

vzw, qui est impliqué dans la recherche et qui

est consultants pour le secteur de l’agriculture

et de l’horticulture. Il est conseillé aux agricul-

teurs de recueillir l’eau de pluie pour l’irrigation

dans des bassins se trouvant à une certaine

hauteur et qui sont munis d’un revêtement en

caoutchouc. Il y a ainsi une certaine séparation

entre le réservoir d’eau et l’environnement (y

compris les prés, les champs fumés ou les ani-

maux sauvages qui peuvent donner lieu à des

contaminations fécales). Il faut également

noter que pour les horticulteurs et les agricul-

teurs il est de plus en plus difficile de faire appel

aux eaux souterraines. On peut en principe uti-

liser l’eau de ville, mais c’est relativement cher.

Les sources d’eau alternatives telles que les eaux

de surface ou les eaux de pluie, ne répondent

pas toujours aux normes pour tous les para-

mètres d’une application spécifique (arrosage,

rinçage, coupage ;…) Les agriculteurs doivent

donc faire appel à des traitements spécifiques

de l’eau. Une analyse de l’eau leur fournit tou-

tes les informations sur la qualité de l’eau de

la source alternative : DCO, dureté, caractéris-

tiques microbiologiques… ce qui leur permet-

tra de déterminer au moyen d’un outil inter-

net (en construction) www.watertool.be la

meilleure façon de traiter leur eau. Le site a été

construit pour les agriculteurs, mais peut être

utilisé par tout le monde, du fermier au trans-

formateur. Le savoir-faire acquis dans le cadre

du projet Veg-i-Trade donnera lieu à un work-

shop organisé par le secteur agraire. Peut-être

déjà au printemps 2014.

le tanin et le chitosanL’optimalisation des approches en vue d’éviter la

contamination croisée dépend de beaucoup de de

paramètres. Exemple : la relation entre les techni-

ques chimiques de désinfection et la charge orga-

nique des eaux de rinçage. Dr. ing. Sampers : “Le

pouvoir des désinfectants réside justement dans

leur possibilité de réagir chimiquement avec la

matière organique, donc avec les bactéries, qui ne

survivent pas au traitement. Supposons que l’on

rince les fruits et légumes après avoir été coupés.

Il y aura beaucoup de jus dans l’eau. Les désinfec-

tants réagissent avec ces jus au lieu de réagir avec

les microorganismes. Plus la charge organique de

l’eau est élevée, plus grande doit être la quantité

de désinfectant, alors qu’on souhaite en utiliser le

moins possible. Nous avons trouvé qu’une solu-

tion possible réside dans les floculants qui préci-

pitent les jus : donc des coagulants. Nous évitons

d’utiliser l’aluminium car il peut induire la mala-

die d’Alzheimer. Nous avons opté pour des biopo-

lymères naturels. Après coagulation, nous sépa-

rons les flocs au moyen d’un filtre à sable. Nous

avons obtenu de très bons résultats au moyen de

deux coagulants : d’une part, les tanins, produits

qui donnent le goût amer aux vins, et d’autre part,

le chitosan, fait à partir de l’écaille des crustacés,

qui donne de meilleurs résultats. Le désavantage

du dernier est que les fabricants sont tenus de

mentionner sur l’emballage la présence éventuelle

de produits dérivés de crustacés, étant donné que

certaines personnes peuvent y être allergiques.

C’est la raison pour laquelle les entreprises évitent

d’utiliser le chitosan. Cependant, il a été démontré

que la quantité présente de cette matière dans le

produit final est tellement faible qu’il n’y a aucun

risque de réaction allergique ; mais l’avertissement

doit figurer sur l’emballage”.

u La politique en matière de désinfectant semble être différente d’un pays à l’autre dans l’Union Européenne

aquarama #62 I 31

u Le projet Veg-i-Trade dispose d’un budget de 7.600.000 d’euros. L’université de Gand est le coordinateur du projet

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Page 33: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 33

recherche Les huiles essentielles comme désinfectants de l’eau de process

bien connu que l’huile et l’eau ne se mélangent pas bien. En outre, les microorganismes à éliminer dans les produits alimentaires se trouvent justement en phase aqueuse. Les chercheurs ont mis le doigt sur des émulsifiants qui conviennent : le tween et l’huile de tournesol.

PoINTS à coNSIDérer eNcore

Il y a encore des points à prendre en considération avant d’utiliser les huiles essentielles comme désin-fectant. Le Dr.ir. Sampers précise : Etude pertes et profits, optimalisation de l’émulsion huile essen-tielle-eau, et la réalisation de protocoles permet-tant de fixer le type d’huile, dans quel cas, en quelle quantité, en tenant compte de paramètres tels que la température, le pH, la concentration en lipi-des. “Les huiles essentielles pourraient donc jouer à terme un rôle en tant que désinfectant, d’autant plus que le législateur belge pourrait se montrer plus favorable que dans le cas de leurs correspondants non végétaux”, conclut-elle.

E www.iwt.be/subsidies/tetra

Il a été démontré que certaines huiles essentiel-les ont un effet désinfectant. Dr. ir. Sampers : “Beaucoup de ces huiles essentielles sont

déjà utilisées dans l’industrie agroalimentaire pour rendre plus agréables le goût et l’odeur de vian-des marinées. Nous avons décidé de faire un pas supplémentaire, et de vérifier dans quelle mesure les huiles essentielles peuvent être utilisées pour ralentir la croissance des microorganismes respon-sables de l’altération, et donc de prolonger la durée des produits alimentaires. Nous regardons égale-ment si elles diminuent le risque d’apparition de microorganismes induisant des maladies sur les produits alimentaires: par exemple les Campylo-bacters sur les carcasses de poulets, les Listeria sur le poisson, la Salmonelle,…”. Dr. ir. Sampers et Dr.ir.Kathleen Raes, toutes deux de l’Université de Gand - campus Courtrai, sont chargées de cette recherche dans le cadre du projet TETRA “Utilisation des huiles essentiel-les et composants végétaux dans l’eau comme moyen d’élimination des pathogènes et des flores d’altération”, dont elles sont les coordinatrices. Le projet, subsidié par IWT (Vlaams Agentschap voor Innovatie door Wetenscghap en Technologie: Agence Flamande pour l’Innovation par la Recher-che et la Technologie) a débuté en décembre 2011 et se termine en novembre 2013.

ForTe réDUcTIoN

Les huiles essentielles sont tirées de plantes. Les cher-cheurs du projet TETRA ont commencé par déterminer celles qui entrent en ligne de considération. Il y a en effet peu d’intérêt à se fixer sur une espèce qui n’est disponible que pendant une ou deux saisons. De plus, il faut qu’il s’agisse d’huiles essentielles comestibles pour l’homme. Dr. ir. Sampers: “Nous en avons sélec-tionné beaucoup: origanum compactum, Cymbopogon citratus et Ocimum basilicum. Une de celles-ci sem-ble être particulièrement effective: par des tests sur le persil, nous avons constaté une diminution de log 6, c.-à-d. d’un facteur un million, de la quantité de E. coli, une bactérie qui sert d’indicateur de qualité de l’hygiène. Pour obtenir ce résultat, il a fallu néanmoins un pour cent d’huile essentielle, ce qui revient cher. La recherche se poursuit en vue de déterminer si la quantité peut être réduite dans certaines conditions”.

eMULSIFIANTS

Le Dr.ir. Sampers et ses collègues recherchent cer-tains composés (émulsifiants) favorisant le mélange des huiles essentielles et l’eau (de process). Car il est

DOSSIER_______haal meer uit

afvalwater

DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

Par Koen Vandepopuliere

Actuellement, les désinfectants chi-

miques ne sont pas autorisés en Belgique

dans l’eau de process qui entre en contact

avec les produits alimentaires. Ayant un

effet désinfectant, certaines huiles es-

sentielles pourraient être une alternative

(naturelle).

aquarama #62 I 33

u Des concentrations croissan-tes d’huile essentielle réduisent de plus en plus la prolifération de Listeria monocytogenes, un agent pathogène infectant sur-tout le poisson cru et la viande.

Concentration 1 = vierge Concentration 2 Concentration 3

Durée (heures)

log

kve

/ m

L

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34 I aquarama #62

et contribuent à l’augmentation du degré d’acidité. “C’est la raison pour laquelle les alliages métalliques contenant du fer se corrodent plus rapidement”, explique l’ingénieur. “Les navires naviguant dans l’eau salée - contenant donc beaucoup de chlor-ure de sodium- sont très sensibles à la corrosion, à moins qu’ils ne soient protégés par un revêtement de protection. La formation d’une couche protec-trice spontanée joue également un rôle important. Par exemple, un fil barbelé dont la fine couche de rouille est peu soumise aux conditions atmosphé-riques, le vent ou autres facteurs d’enlèvement, ne sera attaqué que lentement par la rouille. La raison en est que l’oxyde de fer forme une couche protec-trice pour le fer sous-jacent. En parallèle, un dépôt de calcaire dans les canalisations est un phéno-mène semblable : il peut éviter la corrosion car le métal est protégé. L’eau dure est favorable, alors que l’eau trop douce, par exemple produite par un adoucisseur, est plus agressive. Trop dure n’est pas une solution non plus, puisqu’elle peut donner lieu à l’entartrage des canalisations”.

oxyGèNe, cArboNe eT NUTrIMeNTS

Les bactéries peuvent jouer un rôle important dans le phénomène de la corrosion”, explique Dries Demey. “On trouve ces organismes partout”, explique-t-il. “Certainement, là où il y a de l’eau:

La corrosion microbienne (CM) est un phéno-mène que l’on sous-estime beaucoup. C’est la thèse d’ir. Dries Demey, business manager

chez EPAS (Eco Process Assistance). “Les circuits de refroidissement industriels sont très sensibles à ce phénomène Mais ailleurs aussi, la CM joue un rôle : dans les canalisations d’eau sans chlore, par exemple, ou dans les stations d’épuration. Mais il se produit également dans les systèmes d’extincteurs automatiques, les échangeurs de chaleur, etc.”.

LA corroSIoN

La corrosion est un phénomène d’attaque des maté-riaux par l’environnement dans lequel ceux-ci se trouvent. Le béton peut être soumis à la corrosion, ainsi que les matières synthétiques, céramiques, etc. Mais en premier lieu, nous pensons aux métaux. Un cas bien connu de corrosion est la rouille, la for-

mation d’oxydes de fer. Les attaques sous influence purement mécanique, telles que frottement, bris par collision ou chute, ne tombent pas dans la catégo-rie de la corrosion.

UNe MULTITUDe De FAcTeUrS

La transformation du fer en oxyde de fer (rouille) se fait en plusieurs étapes (mécanisme, voir encadré 3, et la figure ‘L’histoire de la rouille’). En observant le mécanisme, on aperçoit rapidement quelques fac-teurs qui facilitent la formation de rouille, et pour-quoi. L’eau est certainement un facteur de corro-sion. Dries Demey : “Un autre facteur très important est le pH, le degré d’acidité. Plus l’eau est acide, plus la réaction est rapide”. Mais il y a beaucoup d’autres facteurs qui jouent un rôle. Le business manager cite le cas des chlorures. Ils accélèrent la corrosion (se comportent comme des catalyseurs)

Cela arrive plus qu’on ne le croit : perforation des canalisations et des parois de réser-

voirs, tuyaux bouchés par des produits de corrosion,… Bien souvent, les responsables

du phénomène sont des coupables inattendus. Notamment, des bactéries formant des

biofilms qui accélèrent la corrosion. Heureusement, on connaît mieux maintenant les

facteurs qui conduisent à la corrosion bactérienne, la manière de l’éviter, de la recon-

naître et d’y remédier.

Corrosion microbienne A propos de bactéries, de rouille et plus

Par Koen Vandepopuliere

34 I aquarama #62

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DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

”Les circuits de refroidissement industriels sont très sensibles à la corrosion microbienne.Il s’agit de circuits ouverts. ir. Dries Demey, business manager chez EPAS

sont très sensibles à la corrosion bactérienne. En effet, il s’agit de circuits ouverts. En outre, souvent filtrée ou conditionnée d’une autre manière, l’eau peut être soumise à d’autres types de contamina-tion, notamment par le carbone et par l’oxygène. Les bactéries peuvent prospérer généreusement et induire la CM”.

celle-ci transporte en effet beaucoup de matières dont elles ont besoin pour se développer. Parmi ces matières, des substances sources de carbone. Pour beaucoup de bactéries, par exemple celles qui métabolisent le soufre et les sulfates, le CO2 contenu dans l’eau suffit. Mais en général, les microorganis-mes trouvent le CO2 ainsi que d’autres nutriments dans les petites impuretés de l’eau. La plupart, les aérobies, ont besoin d’oxygène dissout dans l’eau. D’autres, des récepteurs d’électrons n’ont pas besoin d’oxygène, mais, par exemple, de sulfates: il s’agit de bactéries anaérobies”.

oUVerT oU FerMé

Il ne faut donc pas beaucoup pour faire prospé-rer les bactéries. Ir. Demey : “Dans un circuit d’eau fermé tel que le chauffage central nous ne devons pas les craindre outre mesure. La raison en est que les matières dont les bactéries ont besoin, telles que carbone et oxygène, sont rapidement épuisées, les empêchant de se multiplier. Etant donné que

les bactéries prospèrent moins dans les systèmes fermés, nous ne devons pas craindre l’apparition de rouille ou d’autres types de corrosion. Il en va autrement dans les circuits ouverts, par exemple dans le cas d’un robinet : si celui-ci est en fonte, il sera rouillé dans les plus brefs délais. Autre exem-ple : les circuits de refroidissement industriels. Ils

u Plus l’eau est acide, plus la réaction est rapide (graphique :EPAS).

Diagnostic“Une analyse chimique est la première étape pour

résoudre un problème de corrosion” explique

Dries Demey. “On prend des échantillons de l’eau,

et on mesure le pH, la concentration en carbona-

tes, chlorures, sulfates,…L’étape suivante pour-

rait être une analyse microscopique de l’eau,

pour vérifier la présence de bactéries typiques de

la CM : bactéries produisant des EPS, réduisant

les sulfates, oxydant le soufre,… Parfois il y a lieu

de rassembler plus d’informations, de compter

les bactéries de manière classique (par exemple

par comptage sur plaques), ou par des méthodes

modernes, ATPmétrie. Dans les cas les plus com-

plexes il faut identifier les bactéries par leur ADN

et ARN. La localisation de l’endroit où se forment

les biofilms se fait au moyen d’un débitmètre

électromagnétique : aux endroits de faible débit,

le risque est plus grand. Parfois il sera nécessaire

d’ouvrir une canalisation et d’étudier au micros-

cope le matériau atteint.

aquarama #62 I 35

phot

o K

V

vite

sse

de

corr

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DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

environnement typique propice à la CM. La zone la plus sensible est celle où les boues activées sont en contact avec les parois et l’air. Pour protéger la paroi, il convient d’y appliquer un revêtement. S’il s’agit d’une application où le métal n’est pas indis-pensable, il faut envisager des canalisations en matières synthétiques. “Mais, même dans celles-ci, il se forme des biofilms”, précise Dries Demey. Ils ne présentent pas un danger de corrosion, mais peuvent contaminer l’eau, ce qui peut être néfaste, par exemple dans des process critiques comme on en trouve dans l’industrie agroalimentaire.”

VITeSSe D’écoULeMeNT

“A la conception de l’équipement il faut prévoir une vitesse d’écoulement suffisamment élevée”, pour-suit Ir. Demey. La règle de base est de 2m/s. A ces vitesses, le risque est faible que les bactéries res-tent accrochées aux parois. Il faut éviter le plus possible des zones où la vitesse de l’eau diminue, comme par exemple les coudes.

coNDITIoNNeMeNT De L’eAU

L’idéal serait que l’on réduise les risques de CM déjà dans la phase de conception. Mais on a sou-vent affaire à des installations existantes. Dans ces cas-là, l’on peut cependant conditionner l’eau pour diminuer les risques de corrosion. Dries Demey : “Deux types de produits conviennent. En premier

cLASSe D’eAU

Une bonne conception permet d’éviter la corrosion microbienne. Tout d’abord par le choix des matéri-aux. Dries Demey met d’emblée le doigt sur un mal-entendu : notamment que l’inox, donc l’acier inoxy-dable, résiste de toute façon à la corrosion. Ce n’est pas toujours le cas. Quelques types d’inox (par exem-ple le 316L) résistent plus, d’autres (par exemple le 304) moins. Il est important de choisir les matéri-aux en fonction des propriétés de l’eau. Une ana-lyse chimique est nécessaire pour déterminer la con-centration en sel, le pH, la dureté,… Dries Demey explique que sur base de ces résultats, on peut cal-culer des indices permettant de déterminer le maté-riau approprié. Exemples connus : l’indice de Lange-lier et l’indice de Ryznar. Calculés à partir du pH, de l’alcalinité de l’eau et de la conductivité, ils définis-sent la classe d’eau. Il se peut que l’eau apparaisse

comme relativement corrosive, ou ait tendance à produire des dépôts de calcaire. La température joue également un rôle important. Les hautes tempéra-tures en effet accélèrent les réactions chimiques, dont l’oxydation des métaux. Les bactéries se mul-tiplient également plus rapidement à 20 ou 35°C, par exemple, qu’à très basse ou haute température ; sans oublier que des biofilms peuvent se former dans l’eau particulièrement froide ou chaude.

reVêTeMeNT

Lorsque, en termes de résistance à la corrosion, un type de métal ne peut être rangé dans aucune classe d’eau, il est conseillé d’utiliser un revêtement préventif. Par exemple, une peinture anticorrosion, ou un revêtement époxy. Un exemple bien connu est fourni par les stations d’épuration disposant de bas-sins en acier dans lesquels l’eau est aérée. C’est un

Plus que du ferDries Demey affirme que le mécanisme de corro-

sion d’autres métaux présente des similitudes avec

la formation de rouille sur le fer. Le zinc, le cuivre

et l’aluminium, par exemple, ont également ten-

dance à produire des électrons libres et, de nou-

veau, le phénomène est plus soutenu lorsque le

pH de l’eau est plutôt faible. Dans certaines circon-

stances, il se forme sur ces métaux une fine cou-

che d’oxyde de zinc, de cuivre ou d’aluminium

qui protège le métal contre une attaque de corro-

sion en profondeur. Le phénomène de la corro-

sion n’a pas seulement lieu dans les métaux : des

matériaux tels que le béton ou l’asphalte y sont

également sujets, mais dans une moindre mesure.

Même le plastique n’est pas épargné : il y a des bac-

téries qui attaquent le nylon.Photo Istock/EPAS

aquarama #62 I 37

u Les circuits ouverts sont sensibles à la corrosion. Comme dans le cas d’un robinet : s’il est en fonte, il sera rouillé dans les plus brefs délais. (photo iStock, par EPAS)

u Bassin de boues activées : l’eau sur la partie inférieure de la photo, et un peu au-dessus, la corrosion (photo EPAS)

Page 38: Aquarama 62 FR

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Page 39: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 39

DOSSIER_______haal meer uit

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DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

lieu, il y a ceux qui ralentissent la vitesse de cor-rosion, les inhibiteurs de corrosion. Il s’agit par exemple de carbonates que l’on ajoute à l’eau pour augmenter la dureté, et qui donneront lieu à une couche protectrice de dépôt de calcaire. A ce groupe appartiennent aussi les produits qui inhibent la cor-rosion par voie chimique. Ils contiennent par exem-ple un composé qui réagit avec l’oxygène, plutôt qu’avec le fer. En second lieu, il a le groupe qui com-prend des produits qui empêchent les bactéries de proliférer. Le plus connu parmi ces produits est le chlore, donc de l’eau de javel. L’inconvénient est qu’on ne peut en utiliser beaucoup. Pour l’eau de ville, c’est l’idéal car elle contient de toute façon peu de bactéries. Mais on n’accepte plus aujour-d’hui des produits qui tuent tout. C’est la raison pour laquelle les surfactants, des savons en réa-lité, prennent de plus en plus d’importance. Ils ren-dent les surfaces tellement glissantes que les bac-téries ne peuvent plus s’y accrocher. Mais la société s’attend à ce que ces produits soient biodégrada-bles, ce qui n’est pas toujours évident”.

ULTrAVIoLeT

Le nettoyage mécanique est un autre remède pos-sible. Ir. Demey : “On utilise souvent des lampes UV. Leur rayonnement ultraviolet tue les bactéries qui se trouvent dans l’eau. Ce procédé est efficace lorsque l’eau n’est pas trop trouble. Le problème est que les bactéries qui ne sont pas soumises aux UV, survivent. Les UV n’ont pas d’effet sur une colonie de bactéries installée loin de la lampe.”.

PLUS qUe DeS MéTAUx

Les biofilms peuvent donc induire des problèmes de corrosion, et plus souvent qu’on ne le soupçonne. D’ailleurs, dans certains cas très rares, les facteurs sont tels qu’il y a développement de la légionelle, qui peut conduire à une maladie mortelle, la légi-onellose. Mais, c’est une autre histoire.

E www.epas.be

aquarama #62 I 39

u Selon Dries Demey, l’analyse chimique est la première étape dans la résolution d’un pro-blème de corrosion (photo KV)

Le process comprend la libération d’électrons à la surface du métal (anode = oxydation = libération d’électrons) avec formation d’ions Fe2+ solubles 2 Fe w 2 Fe2+ (aq) + 4 e - (1)

L’eau et l’oxygène réagissent avec les électrons libérés (cathode = réduction = absorption d’électrons) :O2 + 2 H2O + 4 e - w 4 OH- (2)

Les réactions (1) et (2) donnent lieu à la formation d’oxyde de fer : Fe2+ + 2OH- w Fe(OH)2

En cas de pH très acide, les ions d’hydrogène libres réagissent avec les électrons libres, accé-lérant encore la corrosion.2H+ + 2 e - w H2

La combinaison des réactions anodiques et cathodiques ci-dessus donnent lieu à la forma-tion de divers oxydes de fer :2Fe + O2 +2 H2O w 2Fe(OH)2 Oxyde Fe II 4Fe(OH)2 +2H2O +O2 w 4Fe(OH)3 Oxyde Fe III 4Fe(OH)2 +O2 w 2H2O+2Fe2O3.H2O Rouille= oxyde de fer hydraté

Le chlore a l’effet suivant:Fe2+ + 2Cl- w FeCl2

FeCl2 +2H2O w Fe(OH)2+2HCl

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Les cytomètres BD en flux sont des produits Laser de Classe 1. Uniquement réservé pour l’utilisation à des fins de recherche. Ne pas utiliser dans des procédures diagnostiques ou thérapeutiques. BD, le logo de BD et toutes les autres marques commerciales sont la propriété de Becton, Dickinson and Company. © 2013 BDA604-02

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u l’histoire de la rouille (représentation EPAS)

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40 I aquarama #62

IMPAcT IMPorTANT

De temps à autre, un cas de légionellose parvient à la connaissance du grand public C’était le cas en 2010 lorsqu’un concierge de la piscine de Moustier, en Wallonie, succombait à la maladie Il l’aurait attra-pée “lors d’une manipulation technique”. En con-séquence, quelque temps après, le bourgmestre de la commune et l’un de ses échevins, furent accusés d’homicide involontaire. En Flandre, c’est une épidé-mie à Kapellen, dans la région d’Anvers, qui défraya la chronique. En 1999 s’était tenu à cet endroit une foire commerciale. La légionellose y fut identifiée chez 93 personnes, dont 5 décédèrent. La cause semble avoir été un aérosol émanant d’un jacuzzi. Ceci a conduit finalement au décret du gouverne-ment flamand du 9 février 2007 sur la prévention de la légionellose, toujours en application aujourd’hui.

FLANDre

Martine Van Wesemael dirige la cellule gestion des relations auprès de la société de distribution d’eau potable anversoise, la PIDPA. Entre autres choses, elle informe les clients sur la prévention de la légi-onellose. Elle explique que le décret sur la légionel-lose s’applique à toutes les installations accessibles au public. Jan Van Bouwel signale qu’une analyse de risque et un plan de gestion sont obligatoires pour ces installations, à l’exception de celles accessibles au public par un nombre limité d’utilisateurs seule-ment, pour autant que ceux-ci n’appartiennent pas spécifiquement au groupe sensible. “Pour les tours de refroidissement aussi, il y a obligation de rédiger un plan de gestion de la légionellose”, ajoute-t-il.

Chaque année, des Belges sont victimes de légionellose, encore appelée “maladie du légionnaire”, une infection touchant les

voies respiratoires et les poumons. Selon l’Institut scientifique belge de Santé publique (ISP), le nom-bre de cas était, par exemple, de 162 en 2004, de 145 en 2007 et de 101 en 2009.

FAcTeUrS De rISqUe SySTéMIqUeS

La cause de la maladie du légionnaire est une bac-térie appelée Legionella pneumophila. Elle est pré-sente en grand nombre dans des installations où la température de l’eau est la plupart du temps com-prise entre 25 et 45°C. Les facteurs de risques sys-témiques complémentaires conduisant à de grandes quantités d’agents pathogènes correspondent à des réseaux étendus de canalisations (dans lesquelles l’eau séjourne donc longtemps), les zones de stag-

nation (comme les canalisations abandonnées), la présence d’un bio-film et de sédiments (contenant des nutriments). Jan Van Bouwel, responsable de la discipline d’hygiène au travail chez IBEWE asbl, fait remarquer que les contaminations les plus sévères se rencontrent le plus souvent dans les installati-ons très anciennes.

FAcTeUrS De rISqUe LIéS AU SITe

Les légionelles s’inhalent via des aérosols. Ces derniers apparaissent, entre autres, dans les douches, les jacuzzis, certaines installations d’humidification et de climatisation, ainsi que dans les tours de refroidissement émettant des pana-ches de vapeur. Ceci veut dire que le risque est plus grand dans les complexes sportifs, les piscines, les hôtels, les hôpitaux et les maisons de repos. Mais les risques liés aux légionelles peuvent éga-lement apparaître dans des environnements plus industriels : via l’eau de traitement, les installati-ons de purification d’eau, les douches de sécurité, … et plus précisément : les endroits où apparais-sent des nébulisations, explique Jan Van Bouwel.

FAcTeUrS De rISqUe LIéS AUx PerSoNNeS

Il existe en outre des facteurs de risque liés aux personnes : personnes âgées (au-delà de 50 ans), diabétiques, personnes ayant une insuffi-sance rénale, gros fumeurs, personnes souffrant d’affections pulmonaires chroniques, gros alcool-iques et personnes ayant un système immunitaire affaibli en raison d’une maladie ou d’un traite-ment médical.

Légionelles. Toujours pas éradiquées, loin s’en faut

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Chaque année, la Legionella pneumophila

est reconnue comme cause d’infection

des poumons et voies respiratoires chez

quelques dizaines de ressortissants belges.

De temps à autre, on déplore même des

décès. Heureusement, les autorités veil-

lent à mettre en place des règles tendant

à diminuer le risque d’infection par cette

bactérie. Ceci a permis de réduire le risque

dans de plus en plus d’organisations.

40 I aquarama #62

Par Koen Vandepopuliere

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DOSSIER_______haal meer uit

afvalwater

DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

Légionelles. Toujours pas éradiquées, loin s’en faut

concernant la protection des travailleurs contre les risques liés aux agents biologiques. Les légi-onelles en font partie. En fin de compte, les seu-les installations qui ne soient pas couvertes d’une façon ou d’une autre par les dispositions régiona-les ou la législation fédérale du travail, sont cel-les à usage privé, conclut Jan Van Bouwel.

En théorie, n’importe qui peut rédiger ce plan de gestion obligatoire, signale Martine Van Wese-mael. “Mais en fait, il faut être au courant des cho-ses pour le faire”, dit-elle. “Cela augmente aussi le risque d’erreur. Ainsi, les gens pensent souvent que la bactérie n’apparaît que dans l’eau chaude, alors que les canalisations d’eau froide peuvent être éga-lement contaminées.”En tout cas il reste du pain sur la planche, poursuit-elle, “il existe toutefois des organisations telles que certains hôtels et certaines écoles où il reste du tra-vail de rattrapage à faire.”

PoINT D’AcHoPPeMeNT

Van Bouwel, IBEVE asbl, indique un autre point d’achoppement. En Flandre, pour toute installation nouvelle, il y a lieu de fournir une attestation prou-vant la conformité de l’installation aux meilleures techniques disponibles (MTD) Le responsable de la conception de l’installation, par exemple l’architecte, l’entrepreneur ou le bureau d’études techniques, fournit cette attestation obligatoire, déclare-t-il. “Toutefois, en pratique, une telle attestation n’a trop souvent que peu de valeur, et l’on constate que les installations, malgré leur attestation de confor-mité, s’écartent tout de même des MTD. Ceci résulte souvent d’erreurs de la part de l’architecte ou du bureau d’études, durant la phase de conception, et d’une mise en œuvre relativement imparfaite par l’entreprise, durant la phase d’exécution. De tel-les installations neuves ne répondent donc pas aux normes concernant les légionelles, et entraînent des problèmes au niveau de leur exploitation.”

WALLoNIe eT brUxeLLeS

Selon Van Bouwel, en Wallonie et dans la Région de Bruxelles il n’existe que des conditions d’exploitation liées aux légionelles, applicables uniquement aux piscines publiques. Ceci ne signifie cependant pas qu’il ne faille pas prendre des mesures dans d’autres installations à risque. Prenez le cas de l’étude réa-lisée en 2004 par Vivaqua pour rechercher la pré-sence de légionelles dans les installations sanitaires de différentes communes bruxelloises. 44 bâtiments avaient alors été inspectés au total: maisons de

retraite, hôpitaux, écoles, complexes sportifs, pisci-nes, hôtels et bureaux. L’enquête a montré que 45% des bâtiments examinés étaient plus ou moins for-tement infectés par des légionelles. De ce fait, de nombreuses mises en demeure et avertissements ont été adressés aux exploitants. Au cours de la période 2004-2005 des conditions complémentaires leur ont dès lors été imposées, ce qui a entraîné la modifica-tion des permis environnementaux. Il y a en outre le problème des tours de refroidisse-ment. Jan Van Bouwel explique qu’elles se voient normalement imposer des mesures visant à endi-guer la prolifération bactériologique, y compris celle des légionelles.

AU NIVeAU FéDérAL

Au niveau fédéral, il existe de plus une régle-mentation du travail étendue, qui impose indi-rectement des obligations en ce qui concerne les risques pouvant exister dans les installations où travaillent des salariés. Entre autres, l’AR “Agents biologiques” (Code sur le bien-être au travail, Titre V, Chapitre 3), du 4 août 1996, donne des règles

u Un professeur et l’un de ses étudiants examinent une boîte de Pétri contenant des légionelles. (photo Purdue University, USA; par Laurie Iten et Rodney McPhail)

phot

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3RF

Livre conseillé

En ce qui concerne la prolifération

microbienne dans les installations

d’eau potable, il est paru dernièrement

un ouvrage intitulé “Microbial Growth

in Drinking Water Supplies; Problems,

Causes, Control and Research Needs”.

Il est édité par IWA Publishing. On y

trouve entre autres, mais pas seulement,

des chapitres traitant des légionelles.

E www.iwapublishing.com

”Les gens pensent souvent que la bactérie n’apparaît que dans l’eau chaude, alors que les canalisations d’eau froide peuvent être également contaminées. Martine Van Wesemael, la société de distribution d’eau potable anversoise, la PIDPA

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ves qu’ils utilisent. La certification intervient après une recherche approfondie dans un des pays mem-bres. Ce n’est que quand le feu vert a été donné et que le produit en question vient à figurer sur la liste de l’Annexe 1 que le produit chimique en question peut être utilisé au niveau européen dans la fabri-cation d’un produit pouvant être vendu comme bio-cide. “On ne fait donc pas la différence entre une matière active (un composé chimique donné) et le biocide destiné à être utilisé dans l’application finale. Le produit peut être composé d’un seul élé-ment ou d’une combinaison de plusieurs éléments. Donc, la matière active du produit biocide doit figu-rer dans l’Annexe I”.Pour l’instant il ne figure pas encore beaucoup de matières actives sur cette liste puisque les dossiers sont en traitement, et qu’il s’agit d’une matière complexe dont la prise en considération demande beaucoup de temps et d’argent.

La désinfection est d’importance capitale tout autant dans le monde occidental que dans les pays où la population croît plus rapidement que

l’équipement sanitaire et l’approvisionnement en eau potable. Cette problématique préoccupe de plus en plus de monde et suscite la recherche de soluti-ons. Une de celles-ci est de veiller à ce que les con-ditions de prolifération de la légionelle ne se pré-sentent pas. Dans ce cadre, les installateurs peuvent s’appuyer sur les 52 directives, simples et faciles à mettre en œuvre, qui ont été récemment rassem-blées par la communauté flamande dans un docu-ment traitant des Meilleures Techniques Disponibles.

Les techniques de désinfection chimiques, phys-iques et thermiques sont bien représentées sur le marché. La plupart des techniques sont en mesure de tuer les bactéries, mais on a plus de difficultés avec l’élimination des biofilms dans lesquels les microor-ganismes survivent plus longtemps à cause de leur grande résistance. Ils peuvent également corroder les canalisations. Il est donc important que le mar-ché continue à innover et à proposer des produits visant à optimaliser la qualité de l’eau potable.

LeS bIocIDeS

Les biocides constituent un moyen efficace pour tuer la légionelle et d’autres bactéries. Hans Delo-belle, product manager specialties chez Brenntag :

“La législation relative aux biocides a été récem-ment modifiée. En septembre 2013, la directive européenne a été transformée en obligation. Les matières actives sont jugées au niveau européen. Aussi longtemps que les matières n’ont pas été jugées par l’Europe, elles restent soumises aux législations nationales”.

La conséquence de l’obligation est que les four-nisseurs de produits chimiques doivent intro-duire un dossier pour certifier les matières acti-

La qualité de l’eau potable et de l’eau de process concerne tout le monde. Les microor-

ganismes présents dans l’eau peuvent provoquer des maladies graves et dans les cas

les plus sérieux causer la mort. Il est ahurissant de constater qu’en Amérique du Nord

plus de huit enfants sur dix contractent une maladie suite à la présence de virus et de

bactéries dans l’eau. Pour éviter de telles situations, Brenntag distribue notamment des

biocides qui empêchent certains germes contagieux de se former dans l’eau.

Brenntag distribue des biocides efficaces pour combattre la légionelle

aquarama #62 I 43

DOSSIER_______haal meer uit

afvalwater

DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

u Le développement d’un biofilm (Wikipedia)

Attachement Apparition Maturation Erosion etdispersion

Attachement irréversible

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44 I aquarama #62

DOSSIER_______haal meer uit

afvalwater

DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

44 I aquarama #62

Hans Delobelle : “Les produits sont subdivisés en plusieurs types de groupes : désinfection (notam-ment pour le traitement de l’eau destinée au bétail), conservation (notamment pour les peintures, les détergents,…), conservation de l’eau de process et liquides réfrigérants, etc.Le site internet d’ECHA, Agence Européenne des Produits Chimiques, donne une liste de ces bio-cides. Cette instance est la force motrice de l’implémentation de la législation européenne pilote en matière de produits chimiques. Cette législation ne favorise pas seulement la santé et l’environnement, mais aussi l’innovation et la puis-sance concurrentielle. L’ECHA aide les entreprises à respecter la législation, fait la promotion de la sécu-rité d’utilisation des produits chimiques, donne des informations sur les produits chimiques et prend en charge des produits qui causent des soucis.Il est clair que l’entrée en vigueur de la nouvelle législation européenne aura des conséquences dans notre pays, mais moins radicales parce qu’en Belgique et aux Pays-Bas les normes en matière d’utilisation de biocides sont déjà très sévères.

LeS AVANTAGeS

Les biocides protègent les installations de traite-ment de l’eau contre la prolifération bactérienne et préviennent donc la formation de biofilms, la corrosion, et la prolifération de la légionelle. Les installations dans lesquelles on n’utilise pas de biocides doivent être nettoyés beaucoup plus sou-vent, ce qui n’est pas l’idéal puisque l’installation

ne peut fonctionner en continu, ni dans les meil-leures conditions. La légionelle est pour ainsi dire toujours présente dans l’eau, mais elle ne prolifère que dans l’eau stagnante en présence de biofilms. La légionellose est une maladie des poumons dont les bactéries meurent à une température supéri-eure à 60°C.

Hans Delobelle : “Les bactéries se portent bien dans l’eau dont le pH est compris entre 4 et 9. Les biocides tuent les bactéries, mais il est important d’appliquer le dosage correct, et de confier le tra-vail à des personnes disposant du savoir-faire. Les biocides à effet rapide sont eux-mêmes rapidement éliminés du système. Les biocides à effet lent ne tuent pas tout, mais garantissent une meilleure effi-cience à plus long terme. Le marché des biocides est relativement stable, même s’il y a parfois des nou-veaux développements. Ainsi, nous sommes en train de développer plusieurs produits à base de dioxyde de chlore. Pour l’instant nous étudions la meilleure option en termes d’enregistrement, de sécurité, de rapport coût/performance,… Pour l’avenir, le dioxyde de chlore est un biocide intéressant dans le traitement de l’eau dans différentes applications”.

Brenntag NV, leader du marché de la distribution de produits chimiques en Belgique, vend aussi

bien des produits chimiques industriels (bases, acides, solvants, produits chimiques de process,

Air1® - Adblue®) que des produits chimiques spécialisés. La division spécialités est présente sur-

tout dans le traitement de l’eau, le secteur agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, les caout-

choucs, les matières synthétiques, les cosmétiques, le nettoyage et le revêtement. Brenntag dis-

tribue les produits chimiques sous la nomenclature chimique ou sous un nom de marque. Dans

le secteur du traitement de l’eau, l’entreprise distribue notamment des anti-mousses, des coagu-

lants, des floculants, des produits anticorrosion, des éléments filtrants, des additifs pour chaud-

ières à vapeur et des biocides.

Hans Delobelle : “Il va de soi que ce service va de pair avec les conseils de spécialistes, qui propo-

sent toujours la solution la plus appropriée aux besoins du client”. E www.brenntag.be

recHercHe

Dow, un fabricant de produits chimiques bien connu dans le monde entier et fournisseur de Bren-ntag, a déjà, il y a peu, établi minutieusement l’efficience des différents biocides. Hans Delobelle : “La fréquence, le dosage et la combinaison avec d’autres produits faisaient partie des paramètres explorés. Sur le plan de l’efficience, c’est Ucarcide (sur base de glutaraldéhyde) qui arrive en tête des tests. La recherche a montré que ce produit a le plus d’effet à faible dosage ; effet révélé aussi bien dans une mesure effectuée après une heure qu’après 24h. Nous pouvons affirmer que les biocides non-oxy-dants sont les plus efficaces”.

De toute façon, pour combattre la légionelle ou d’autres infections, il est conseillé d’utiliser plu-sieurs types de biocides en alternance. “On empê-che de cette façon de rendre la bactérie résistante à un produit. La combinaison de plusieurs produits peut également être très efficace. Il est en outre important de bien entretenir les installations, et d’analyser périodiquement l’eau”.

Remerciements à Richard Levy (Dow microbial control)

u Formation de biofilms: photos réalisées par un microscope électronique à balayage (Avec la permission de The Dow Chemical Company) Micrographies réalisées par un microscope électronique à balayage d’une surface métallique en contact pendant 1, 24 et 64 heures avec de l’eau en circuit fermé. On observe d’abord la formation d’un dépôt organique, auquel adhèrent ensuite des bactéries. Avec le temps, ces bactéries sont entourées d’un biofilm.

b : bactéries i : débris minéraux o : débris organiques m : matrice de polysaccharides

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5 μm 5 μm 5 μm

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u Un biofilm dans une raffinerie de pétrole, où l’on n’utilise que des biocides oxydants.

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Riorama is hét vakblad voor riooltechnologie in

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RI RAMA

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46 I aquarama #62

y a que l’inclinaison du capteur qui est adapté dans le convertisseur - a le désavantage que des variations ultérieures du pH et de la température rendent nécessaire un re-calibrage de la sonde du chlore, si non il y a risque d’une mesure fau-tive. Vu que la mesure de chlore on-line réalise le dosage automatique de chlore, il y a risque de sous- ou surdosage dans l’eau potable ou les eaux de baignade.

Lors de la conception d’une mesure de chlore, il faut donc prévoir une régulation de pH supplémentaire et une compensation de température afin d’obtenir des rapports stables. En plus, toutes les sondes pour mesures de chlore nécessitent un débit mini-mal pour fonctionner correctement. Une surveil-lance du débit est donc significative.

L’état de l’eau potable et les eaux de baignade peut être observé en permanence en mesurant les paramètres de chlore, pH, ORP et tempéra-

ture. La réglementation pour l’eau potable prescrit entre autres, des limites de quantité de chlore libre. Sous le terme ‘chlore libre’ on comprend la somme de tous les composants suivants: l’acide hypochlo-reux (HOCl), hypochlorite (OCl-) et le gaz de chlore élémentaire en solution (CL2)(aq.).Le produit désinfectant utilisé d’habitude est le gaz de chlore (Cl2) ou des produits sur base d’hypochlorite de sodium (NaOCl). Quand on ajoute ces produits dans l’eau à désinfecter, les réactions chimiques suivantes se déroulent :

(I) cL2 + H2o w Hocl + HcL ou respectivement(II) Naocl + H2o w Hocl + NaoH

Dans les deux cas, il se forme le produit désiré, l’acide hypochloreux (HOCl) qui agit comme désinfectant. Malheureusement, l’apparence de l’acide hypochlo-reux dépend de la valeur du pH. Si celui-ci aug-mente, l’acide hypochloreux se dissocie en formant de l’hypochlorite (OCl-). Si la valeur du pH dimi-nue, le rapport du HOCl augmente et celui du OCl- diminue. Le graphique 1 illustre cette dépendance.

En plus, les réactions chimiques dépendent de la température qui influence les rapports des concen-trations des deux produits.

ProbLèMeS De LA MeSUre

Pour mesurer le chlore libre, on utilise des capteurs ampérométriques. On distingue les capteurs ouverts et les capteurs recouverts d’une membrane.

Tous ces capteurs ont cependant le même problème: par principe, ils mesurent uniquement le compo-sant du HOCL. Si la valeur du pH varie, le composant mesurable du chlore libre varie également.

En pratique, lors de la mise en route, on prend un échantillon de l’eau à mesurer et on déter-mine par méthode photométrique la valeur du chlore. Cette mesure ‘labo’ est donc utilisée pour calibrer la mesure ‘on-line’. C’est-à-dire que la sonde électronique est ‘calibrée’ par une mesure de comparaison. Ce calibrage ‘à un point’ - il n’

Le chlore demeure toujours le désinfectant le plus répandu étant hygiénique-

ment et microbiologiquement le plus fiable pour la désinfection de l’eau potable

et les eaux de baignade. Tant dans les règlements actuels de l’eau potable que

dans les règlements DIN / EN pour piscine, le chlore est encore prescrit.

Solution pour le problème de mesure lors de la chloration de l’eau potable et des eaux de baignade

u Graphique de proportion HOCl et OCl-

100%

90

80

70

60

50

40

30

20

10

06,6 6,8 7 7,2 7,4 7,6 7,8 8

pH-waarde

hypochlorige zuur

hypochloride

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u Capteur à membrane pour chlore libre

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DOSSIER_______haal meer uit

afvalwater

DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

Par le JUMO dTRANS pH 02 (1) et l’Aquis Touch S, Jumo offre d’une part un appareil compact (96 x 48mm) pour montage en panneau et d’autre part un contrôleur multicanal moderne pour montage mural. Ces deux appareils offrent une multitude de fonc-tions pour répondre à ces tâches. Tous les capteurs nécessaires à une mesure de chlore peuvent être rac-cordé en même temps: une électrode pH normale (4), une sonde de température Pt100/Pt1000 pour la compensation de température (5), une sonde de chlore recouvert d’une membrane (2) et un capteur pour la surveillance du débit (3).

Une fonction ‘mesure de chlore compensée en pH’ incorporée en standard dans ces appareils, permet une mesure de chlore fortement améliorée dans une plage de compensation de pH située entre pH 6,5 à pH 8,5. Les instruments surveillent et affichent donc en même temps le pH, le chlore, la température et le débit et permettent par les relais incorporés un dosage automatique ou une régulation PID. Chaque type de capteur dispose de sa routine de calibrage appropriée. Un journal de bord de cali-brage informe l’utilisateur sur l’historique des cali-brages effectués.

En plus, il y a encore des emplacements optionnels pour des cartes d’entrées et sorties comme modu-les enfichables pour réaliser des fonctions de com-mandes supplémentaires ou comme sorties analo-giques. Ces appareils peuvent également être intégré dans des installations plus importantes par des car-tes d’interfaces comme le Profibus DP et RS422/485 sous protocole Modbus.

Une option intéressante dans le dTRANS pH 02 est l’enregistreur avec horloge en temps réel. Elle peut concevoir 4 valeurs analogiques (par exem-ple chlore, pH, débit et température) et jusqu’à 12 tracés binaires. Les données enregistrées (valeurs mesurées, date, heure) jusqu’à 6 mois, peuvent être lus, stockées et analysées graphiquement par un programme PC. Ainsi une supervision à long terme

est possible sans devoir investir dans un dispositif d’enregistrement complet. Les données enregistrées sont cryptées avec une sécurité contre la manipula-tion mais peuvent être exportées vers les program-mes tableurs usuels. Par contre l’Aquis Touch S possède une fonction facul-tative d’enregistrement à part entière de 2 x 4 signaux analogiques et 2 x 3 signaux binaires qui peuvent être téléchargé libre de manipulation vers un logiciel de traitement et d’archivage de données. Ceci peut ce réaliser par interface ou par périphérique USB.

réSUMé

Le dTRANS pH 02, avec ses nombreuses possibili-tés sous format compact permet d’équiper des peti-tes stations décentralisées avec une technologie de pointe. Ceci n’existait pas auparavant dans un appa-reil aux dimensions si limitées. Par contre l’ Aquis Touch S est un appareil de terrain all-round permet-tant une solution pour quasiment tous les problèmes de mesures. Les deux appareils sont optimisés afin de réduire au minimum les incertitudes connues lors de la chloration d’eau potable et des eaux de baignades.

E www.jumo.be

u Graphique de l’enregistreur de données

u u l’Aquis Touch S

u Armature de passage avec capteurs

u dTRANS pH 02

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48 I aquarama #62

robINeT De DoUcHe à coMMANDe éLecTroNIqUe

Pour l’une des prisons Franke a fourni 280 robinets à commande électronique. Par réglage temporel, ils permettent de contrôler de manière précise la dis-ponibilité journalière de l’eau de douche. Stijn Wil-lekens : “Dans une première phase, il y aura pour chaque cellule un temps d’écoulement d’eau de douche de 15 minutes par jour. Une analyse sera faite après une période d’essais, après laquelle la direction pourrait décider de ramener ce temps, par exemple, à 10 minutes”.

Outre le contrôle précis des frais, cette solution pré-sente encore d’autres avantages. En premier lieu, la sphère privée des détenus est mieux respectée que dans le cas des douches groupées. On évite les pos-sibilités d’abus et autres situations difficiles. Stijn Willekens : “Les détenus bénéficient ainsi de sani-taires adaptés aux exigences de confort du 21ième siècle, et peuvent s’en servir de manière humaine”.

“Les détenus ne sont pas en mesure de suivre l’épuisement du temps de douche, mais la pratique leur apprendra que, lorsqu’ils ont poussé trois fois sur la touche piézoélectrique sans avoir poussé sur la touche stop, le temps de douche alloué pour la journée est écoulé”.

Le ‘hardware’ des sanitaires (les armatures) est iden-tique à celui utilisé dans les piscines. Aqua 3000 Open dispose d’un software sophistiqué, facile à uti-liser par les services techniques du complexe péni-

Les prisons sont depuis de nombreuses années les points noirs de notre société. Il arrive que par manque de place les détenus doi-

vent cohabiter sur de petits espaces dans des complexes vieillis. C’est pourquoi les autori-tés ont amorcé un mouvement de rattrapage important qui a résulté il y a peu dans un plan directeur 2008-2012-2016 d’humanisation de l’infrastructure pénitentiaire. Ce plan comporte un volet dont le but est de donner une réponse à la surpopulation des prisons belges.

Le plan comporte quelques grandes lignes d’action, dont la construction au total de treize nouvelles

institutions pour répondre aux besoins en augmen-tation constante, et le remplacement d’institutions vieillies. C’est dans ce cadre que se construiront de nouveaux pénitenciers.

oPTIMALISATIoN De L’ASPecT SANITAIre

Lors de la phase de conception de ces complexes une attention particulière a été dédiée aux pro-blèmes actuels rencontrés par les prisons. Les éco-nomies en font partie. Dans le cadre de la réduc-tion potentielle des frais, le volet gestion de l’eau et de l’énergie fut mis sous la loupe, avec notam-ment la prise en considération de cellules de dou-che. Auparavant, les douches étaient communes, mais pour diverses raisons les autorités ont opté pour une douche dans chaque cellule.

Stijn Willekens, responsable des ventes en Bel-gique pour Franke Washroom Systems : “On était à la recherche d’une solution rendant le temps de douche plus confortable et plus sûr, et équipée d’un système ingénieux de contrôle pour réduire les frais. Pour répondre à ce besoin nous avons installé un système de gestion de l’eau Aqua 3000 Open. La configuration du système peut être adap-tée de manière à répondre aux besoins spécifiques d’un complexe pénitentiaire”.

Franke offre aux détenus le confort d’une douche individuelle

48 I aquarama #62

Gestion de l’eau : le concept n’a pro-

bablement jamais été aussi d’actualité

qu’aujourd’hui. La quête incessante pour

diminuer les coûts de l’eau et de l’énergie

invite à développer de nouveaux systèmes

avec tout le confort et toute l’hygiène in-

dispensables. Franke Washroom Systems

est impliquée depuis de nombreuses années

dans le développement de solutions nova-

trices améliorant sensiblement le confort.

Un bon exemple : le système de gestion de

l’eau Aqua 3000 Open pour les collectivi-

tés telles qu’établissements de soins pour

personnes âgées, complexes pénitentiaires

et piscines.

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Page 51: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 51

sous le robinet, celui-ci comporte maintenant une sécurité thermostat incorporée (la tem-pérature de l’eau ne dépasse pas 41°C, ndlr). Autre solution intéressante : AquaContact. Cette robinetterie électronique de lavabo fonctionne à l’infrarouge et peut être équipée d’une fonc-tion marche/arrêt et/ou d’un détecteur de pré-sence. Il est également possible de désinfecter par voie thermique”.

E www.franke.betentiaire. “Le responsable technique dispose d’un écran de belle présentation lui donnant un aperçu complet des douches dans les cellules. L’ordinateur fonctionne comme une horloge de commande : en un clin d’œil on peut voir combien de temps et de secondes de douche il reste encore à chaque détenu pour la journée. Le logiciel est fait de telle sorte qu’il peut évoluer et s’adapter, par exemple en cas d’agrandissement du complexe pénitentiaire. L’expérience des autres projets pilotes nous permet d’affirmer que grâce à la possibilité de gestion pré-cise, il est possible de faire des réductions de 60% dans la consommation d’eau et d’énergie. Les éco-nomies relatives à l’entièreté de l’installation sani-taire sont parfaitement possibles par une automa-tisation avancée (réduction, simultanéité).

AUTreS APPLIcATIoNS

Aqua 3000 Open se prête parfaitement à des appli-cations dans d’autres complexes publics : clubs de

fitness, piscines, hôpitaux, etc. Stijn Willekens :” On y installe régulièrement des robinets de dou-che à commande électronique. Ceux-ci permettent de désinfecter par voie thermique, et sont en outre automatiquement rincés s’ils n’ont pas été utili-sés pendant un certain temps (stagnation). Cette manière de faire nous permet d’anticiper sur le développement potentiel de la légionelle, par exem-ple. Les rinçages automatiques excluent en outre les fautes humaines courantes. On aura besoin de moins de rinçages automatiques dans les prisons, étant donné que les douches y seront intensément utilisées”.

Dans les établissements de soin aux personnes âgées on fait souvent appel à un mélangeur à une poignée. Le nouveau mitigeur monocom-mande AQUAFIT de Franke avec thermostat inté-gré rend la vie de l’installateur plus facile. Alors qu’auparavant il devait installer un thermostat

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De fabricant de tôles en acier inoxydable au magasin one stop

Franke Washroom Systems a connu au cours du temps une énorme évolution. Grâce notamment à des reprises réussies, d’un fabricant clas-

sique de tôles en acier inoxydable, l’entreprise s’est transformée en une entreprise offrant des solutions globales.

Stijn Willekens : “Notre mission consiste notamment à améliorer le confort de l’utilisateur et à faciliter le travail de l’installateur. Nous y par-

venons en faisant nous-mêmes beaucoup de pré-montages, de sorte que l’installateur ne risque rien si, par exemple, il doit placer un lavabo

rigole de médecin avec robinet électronique. Et le client et l’installateur sont satisfaits, et nous avons la garantie que tout a été monté de la

bonne manière. Nous créons donc des solutions de grande convivialité avec moins de risques d’installation”.

La base d’une installation optimale d’un espace sanitaire est le planning. Il est tenu compte des circonstances particulières et des exigences

auxquelles doit répondre l’espace sanitaire en fonction de l’utilisation attendue. Un avis professionnel, spécifiquement adapté à l’équipement

et aux prescriptions, est le chaînon le plus important dans la chaîne allant de la conception au planning d’exécution.

aquarama #62 I 51

u mitigeur monocommande AQUAFIT de Franke avec thermostat intégré

u intégration au bâtiment d’aqua 3000 open

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52 I aquarama #62

l’eau dans les différentes douches. Les exploitants de whirlpools (sous division 5.32.9.4) sont tenus de faire un contrôle annuel de la Legionella Pneu-mophila.

PréVeNTIoN De LA LéGIoNeLLe

Kalsbeek est spécialisée dans la prévention et la lutte contre la légionelle. L’entreprise a une con-naissance parfaite des diverses réglementations et législations dans ce domaine. L’entreprise est au courant des interférences entre les différentes légis-lations et de l’influence qu’elles ont sur un process (de production).Kalsbeek peut compter sur une équipe de spécialis-tes dans le domaine de la légionelle. Cette équipe se compose de conseillers, d’inspecteurs et de monteurs, chacun avec sa propre spécialité dans les prestations de services telles que audits, pri-ses d’échantillons, contrôles de vannes de refou-lement, nettoyages, inventaire des risques, plans (numériques) de gestion et exécutions des mesures liées à la gestion. Kalsbeek réfléchit avec le client, lui laissant l’espace pour se consacrer à ses activi-tés de base.

eVALUATIoN DeS rISqUeS eT PLAN De GeSTIoN

Kalsbeek évalue les risques et réalise des plans de gestion pour tous types de systèmes d’eau, aussi bien pour l’eau potable, l’eau de process, l’eau de refroidissement que pour l’eau de piscine. Tout le système est cartographié et jugé sur les points cri-tiques. Un point critique est un point où la légio-nelle peut se développer ou soutenir sa croissance. Une perspective plus large est ensuite adoptée dans laquelle il est vérifié si un système répond ou non

La légionelle est une bactérie qui se développe dans le sol et dans l’eau. On la trouve égale-ment dans l’eau de ville, mais les quantités sont

généralement infimes au point qu’elles ne constitu-ent pas un danger pour la santé. Elles se dévelop-pent surtout dans les eaux stagnantes à une tem-pérature entre 25°C et 50°C.L’inspiration de la bactérie lors de la nébulisation de l’eau peut être à l’origine d’une contamination. Le phénomène de nébulisation se présente dans les douches, dans les tours de refroidissement et dans les condenseurs. Boire de l’eau contaminée ou se laver avec de l’eau contaminée par la légionelle ne présente pas de danger. En outre, la maladie n’est pas contagieuse.La maladie provoquée par la légionelle se présente sous différentes formes. La forme légère est une grippe (appelée aussi ‘Pontiac Fever’). La forme sévère est la maladie des vétérans (la légionellose). La légionellose est la forme grave de pneumonie qui peut être fatale dans certains cas.

LA LéGISLATIoN

L’arrêté royal (AR) du 4 août 1996 relatif à la pro-tection des employés sur le lieu de travail contre le risque d’exposition à des agents biologiques (modi-fié par l’AR du 29 avril 1999), est la transposition belge de la directive européenne 90/679/EEG), et est partie intégrante du Codex relatif au bien-être sur le lieu de travail (Titre V, chapitre III). Cet AR comprend un certain nombre de mesures que l’employeur doit prendre sur le lieu de travail. Les agents bactériens sont subdivisés en quatre groupes suivant la probabilité que ces agents provoquent une maladie et se répandent dans la population, et

suivant l’existence ou non d’un traitement appro-prié. Dans cet arrêté royal, la Legionella Pneumop-hila est classée dans le groupe 2 comme agent bio-logique sous forme de bactérie pouvant causer une maladie chez l’homme. Il faut dire qu’il est impro-bable que ce type d’agent biologique se répande dans la population, et qu’il existe habituellement un traitement prophylactique approprié.

Le 9 février 2007, le gouvernement flamand a rati-fié pour la région flamande l’arrêté relatif à la légi-onelle. L’arrêté de la région flamande cite plusieurs mesures à prendre pour les installations suivantes : approvisionnement en eau dans les institutions à haut risque (institutions d’accès public axées sur les traitements, les soins ou hébergement de person-nes sensibles); approvisionnement dans les institu-tions à risques modérés (institutions d’accès public équipées d’un système d’approvisionnement collec-tif en eau) ; tours de refroidissement ; systèmes de climatisation avec traitement de l’humidité de l’air ; unités de dentisterie ; expositions.

Les nouvelles tours de refroidissement et les sys-tèmes d’approvisionnement en eau dans toutes les institutions à hauts risques et à risques modé-rés doivent être construits et exploités suivant les meilleures techniques disponibles (MTD). VLAREM II reprend dans la division 5.32.9 un certain nom-bre d’exigences relatives à la température de l’eau chaude et à la qualité de l’eau. La température de l’eau chaude dans l’installation des douches d’une piscine publique doit être d’au moins 65°C. Le mélange de l’eau chaude et de l’eau froide doit se faire le plus près possible avant la séparation de

52 I aquarama #62

Depuis que Kalsbeek België est devenue en

juillet 2012 une des filiales de Pollet Water

Group l’accent de l’entreprise n’est plus seu-

lement sur le conditionnement des produits

chimiques et les services liés au traitement de

l’eau et analyse de l’air, mais aussi sur la lutte

contre la légionnelle.

Kalsbeek et Pollet Water Group combattent la légionelle

DOSSIER_______

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DOSSIER_______

micro

biologie

DOSSIER_______

micro

biologie

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aquarama #62 I 53

aux exigences légales. La manière de résoudre les problèmes liés aux points critiques est ensuite clairement explicitée dans un rapport. Pour une partie, il y aura des solutions techniques, pour une autre, il faudra la contrôler par une gestion appropriée. Un plan de gestion est d’ailleurs une conséquence automatique d’une évaluation des risques. De plus, dans beaucoup de cas, l’existence d’un plan de gestion et la tenue d’un cahier d’intervention sont légalement obligatoires. Kalsbeek s’efforce de limiter au mieux les mesures de gestion de sorte que pour le client l’intervention soit applicable sur le plan pratique, et son investissement limité dans le temps.L’évaluation des risques de l’eau de process et de l’eau de refroidissement est un métier à part. En plus de l’inspection de l’installation, il y a lieu d’examiner de près le programme de traitement des eaux et des facteurs connexes. Au cours des ans, Kalsbeek a acquis une large expérience dans le domaine du traitement des eaux et de la légionelle.

LA LUTTe coNTre LA LéGIoNeLLe

Malgré toutes les mesures de prévention, il peut arriver qu’une institu-tion soit contaminée par la légionelle. Dans ce cas, Kalsbeek peut inter-venir pour prendre les dispositions qui conviennent. L’entreprise pro-digue des conseils et est en mesure d’accompagner tout le process de résolution de la contamination. De par sa longue expérience, l’entreprise est spécialisée dans la prévention et la solution de la contamination par la légionelle.

Désinfection thermique et nettoyage chimique sont deux possibilités pour solutionner le problème de la contamination par la légionelle. En premier lieu, il faut nettoyer chimiquement pour éliminer le biofilm. Ce biofilm est autant une source de nourriture que de protection pour la légionelle. Après le nettoyage chimique, le système est habituellement propre. Il est ensuite désinfecté et peut de nouveau être mis en service. La contamination par la légionelle est ainsi résolue.Si on ne peut procéder à un nettoyage ou s’il est question de conta-minations récurrentes, il faut faire appel à des techniques alternatives pour résoudre le problème.

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aquarama #62 I 55

dioxyde de chlore ainsi que l’ozone deviennent plus intéressants. Les biocides non oxydants (les isothi-azolinones) sont également utilisés pour le contrôle microbiologique des circuits de refroidissement. D’un point de vue budgétaire, leur application indi-viduelle pour des systèmes plus grands n’est cepen-dant pas efficace. Par conséquent, un dosage régu-lier de biocides oxydants va souvent de pair avec un dosage intermittent de biocides non oxydants, afin d’améliorer l’effet des biocides. L’effet améli-oré est illustré dans la figure ci-dessous.

LeGIoNeLLA PNeUMoPHILA

En parlant de la contamination biologique des cir-cuits de refroidissement, nous parlons également toujours de la contamination par Legionella pneu-mophila. Ces bactéries à gram négatif vivent dans les biofilms des circuits de refroidissement, qui les relâchent. Les biocides typiques sont incapables de pénétrer dans les biofilms existants, laissant les bactéries de la légionelle intactes. Au cas où un biofilm épais se serait formé, d’importants dosages de biocides oxydants, une application supplémen-taire de biodispersants ou un nettoyage chimique (par exemple à l’aide de peroxyde d’hydrogène) s’imposent.Au cours de ces dernières années, plusieurs rap-ports ont identifié les circuits de refroidissement industriels comme une source de contamination par la légionellose parmi les humains. Le risque d’infection est particulièrement élevé parmi les per-sonnes ayant un système immunitaire affaibli, les personnes âgées et les fumeurs. L’exposition à Legi-onella pneumophila peut provoquer deux maladies :

bIoFoULING DANS LeS cIrcUITS De reFroIDISSeMeNT

Outre la corrosion et la formation de dépôts, le bio-fouling est parfois un problème majeur dans les cir-cuits de refroidissement ouverts. L’eau de refroi-dissement est l’environnement idéal pour toutes sortes de micro-organismes, notamment les bacté-ries, les algues et les champignons. L’eau de refroi-dissement est généralement de pH modéré et offre un éventail de nutriments indispensables à la survie et à la reproduction de micro-organismes. En parti-culier en cas d’une présence d’hydrocarbures, aug-mentant le Carbone Organique Total (COT) ainsi que la demande chimique en oxygène (DCO), la crois-sance microbiologique devient critique. La figure ci-dessous illustre la corrélation entre la DCO dans l’eau de refroidissement et l’occurrence du biofou-ling dans les échangeurs de chaleur.

Étant donné que les algues ont besoin de la lumière du jour pour la photosynthèse, elles seront unique-ment présentes dans la tour de refroidissement, tandis que les bactéries peuvent toutefois se trou-ver partout dans le circuit de refroidissement. La contamination biologique est souvent testée à l’aide de lames gélosées. Néanmoins, les résultats de cette évaluation ne sont qu’une demi-vérité, puisque la formation de biofilms n’est pas prise en compte. Or, l’impact de ces derniers sur l’efficacité du circuit de refroidissement est encore plus impor-tant. Le premier problème le plus évident est la réduction du transfert thermique dans les échan-geurs de chaleur, mais d’autres problèmes seront également constatés. En particulier, la corrosion influencée de manière microbiologique peut avoir un effet néfaste sur la durée de vie d’un échangeur de chaleur, étant donné qu’elle provoque une cor-rosion de type pitting profonde et rapide.

Une mesure standard pour prévenir le biofouling ainsi que la formation de biofilms, consiste en l’application de biocides oxydants et non oxydants, ou la combinaison des deux. Les biocides oxydants standard les plus populaires dans les circuits de refroidissement étaient les différents composés chlorés, notamment le dichlore et l’hypochlorite de sodium. Dans l’eau de refroidissement, ces com-posés chlorés produisent de l’acide hypochloreux (HOCI) et l’ion hypochlorite (ClO–), qui en sont les substances actives. Cependant, le dosage de bio-cides à base de chlore (halogènes) est limité dans plusieurs pays, surtout en Europe. C’est pourquoi d’autres biocides oxydants, tels le peroxyde, le

Durant plusieurs années, l’ozone a été

utilisé comme biocide dans plusieurs

systèmes de traitement des eaux. Le traite-

ment des eaux usées tout comme de l’eau

potable à l’aide d’ozone se sont répandus

de plus en plus. D’autre part, le contrôle

microbiologique des circuits de refroidis-

sement à l’aide d’ozone ne se voit que très

rarement, malgré l’existence d’un éven-

tail d’expériences positives. Notamment

dans les circuits de refroidissement plus

grands et donc dans les raffineries, Kurita

Europe utilise en effet l’ozone comme

unique biocide.

Le contrôle de la microbiologie dans les circuits de refroidissement

aquarama #62 I 55

DOSSIER_______haal meer uit

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DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

u Fig. 1: L’impact du niveau de DCO sur le biofouling

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56 I aquarama #62

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DOSSIER_______microbiologie

DOSSIER_______microbiologie

56 I aquarama #62

d’une part la fièvre de Pontiac relativement bénigne, mais d’autre part elle peut provoquer la légionel-lose étant plus critique. Cette maladie se caracté-rise par une mortalité d’environ 15 %.Durant les dernières années en Europe, des épi-démies de légionellose se sont déclarées dans les lieux publics ainsi que dans les zones industriel-les, étant provoquées par des concentrations éle-vées de légionelle dans les circuits de refroidisse-ments ouverts. Dans certains cas, la concentration élevée de légionelle dans les circuits de refroidisse-ments a incité les autorités publiques à fermer cer-taines raffineries.

C’est la raison pour laquelle il est très important d’effectuer régulièrement des analyses de légio-nelle dans les circuits de refroidissement, ce qui est aussi souvent conseillé par les autorités loca-les. Au cas où la concentration de légionelle serait accrue, les mesures de précaution susmentionnées doivent être prises. Néanmoins, un dosage exces-sif de biocides pose souvent des problèmes, étant donné que les réglementations sur les déchets doi-vent être respectées. Afin de suivre ces réglementa-tions sur les déchets et de prévoir en même temps une alternative écologique, Kurita Europe utilise l’ozone en tant que biocide.

L’oZoNe

Outre l’utilisation de l’ozone comme désinfectant dans l’industrie de l’eau potable, son utilisation pour éliminer les micro-organismes dans les cir-cuits de refroidissement est une technique plutôt récente. Depuis le début des années 70, les pre-miers circuits de refroidissement ont été traités à l’ozone avec succès. L’ozone est un gaz à température ambiante et un agent oxydant très performant, même le plus per-formant parmi les applications destinées aux cir-cuits de refroidissement, à l’exception des radi-caux hydroxyles. L’oxydation des micro-organismes est atteinte par les deux, l’ozone moléculaire tout comme les radicaux libres hydroxyles produits lors de la décomposition de l’ozone. De ce fait, il par-vient à éliminer les micro-organismes dans l’eau de refroidissement plus rapidement que d’autres bio-cides. De plus, il est capable de décomposer les hydrocarbures, réduisant ainsi les niveaux de DCO et de nutriments dans l’eau de refroidissement. De manière générale, la concentration d’ozone appli-quée est de 0,1 à 0,3 ppm par rapport à la vitesse de recirculation de l’eau de refroidissement. Le dosage d’ozone est souvent continuel, mais il peut être réduit en fonction de la contamination biolo-gique. Dans des conditions normales, une combi-naison avec d’autres biocides (non oxydants) n’est pas nécessaire.Étant donné que l’ozone est relativement instable, il doit être généré à base d’oxygène ou d’air sur place, puis il est directement dosé dans le circuit de refroidissement et de préférence dans le tuyau d’adduction. Au jour d’aujourd’hui, la production d’ozone par une décharge électrique est la méthode la plus répandue. Les unités de décharge électrique

envoient un courant alternatif puissant à l’oxygène moléculaire ionisant. Puis, l’ozone est formé par la recombinaison de ces atomes d’oxygène ionisés et l’oxygène moléculaire.

Vu que l’ozone est un oxydant puissant, il décompo-sera également certains produits chimiques destinés au traitement des eaux (des inhibiteurs de corrosion et de formation de dépôts). Il est alors primordial de choisir avec soin des produits chimiques ‘stables par rapport à l’ozone’ et de ne pas surdoser l’ozone. Kurita Europe utilise des inhibiteurs et des dispersants bre-vetés, offrant un traitement tout-en-un pour l’eau de refroidissement, c’est-à-dire l’inhibition de la corro-sion et de la formation de dépôts tout comme le con-trôle de la microbiologie à l’aide d’ozone. Les théo-ries prétendant que l’ozone isolé peut fonctionner comme un inhibiteur de la formation de dépôts et de la corrosion, n’ont pas été prouvées.

Depuis les années 90, Kurita Europe exploite dif-férentes unités d’ozone pour prévenir la croissance biologique dans les circuits de refroidissement, sur-tout dans les raffineries. “Les résultats au niveau de la vitesse de corrosion, de l’effet inhibiteur de la formation de dépôts et du contrôle biologique, ont toujours été très satisfaisants. “Dans le cadre d’un partenariat à long terme avec des fabricants d’unités d’ozone, nous avons déve-loppé un modèle d’unité d’ozone basé sur le besoin spécifique du circuit de refroidissement. Grâce à cette solution, nous sommes en mesure d’offrir une solution économique et technique complète à par-tir d’une seule source.”

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u Legionella pneumophila

u Figure 2 : L’efficacité des dosages combinés de biocides

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58 I aquarama #62

On connaît le phénomène des icebergs: la partie visible au-dessus du niveau de la mer est bien connue et est souvent très idyllique, mais le danger réside surtout dans l’énorme masse immergée.

“Une analyse de l’eau se compare parfaitement avec un iceberg”, explique Pie-ter Joos de water-link. Il est lié au laboratoire de water-link et professeur invité à l’université d’Anvers. “Il peut y avoir des milliers de composés organiques dans l’eau. Mais il est totalement impossible de les mettre tous en évidence au moyen des méthodes standard. Des milliers de composés sont d’ailleurs inconnus. C’est la raison pour laquelle dans toute analyse classique de l’eau on prend comme point de départ une sélection des polluants les plus fréquents tels que pesticides et médicaments : on cherche chaque fois à identifier les composés organiques les plus pertinents pour le client. On détermine la con-centration de ces composés, paramètre que l’on compare ensuite aux normes (analyse ciblée). Cette manière de faire est indispensable, car c’est la règle. Les désavantages de cette façon de faire résident notamment dans l’utilisation de standard coûteux, et dans la longueur du procédé”.

La détermination des ‘contaminants émergeants’ peut se faire par la méthode classique. En se focalisant sur certains composés, les composés structu-rellement apparentés passent inaperçus, malgré que ceux-ci puissent être d’importance. “En outre, une telle analyse ciblée ne permet pas de revenir sur une analyse. De plus, les mesures de concentration ne sont pas toujours indis-pensables. Par exemple chez Water Safety Plans, on est intéressé surtout dans le type de menaces qui peuvent exister, et ce n’est que dans une deuxième phase que l’on mesure la concentration de ces composés”.

NoUVeLLe APProcHe

Il y a quelques années déjà, il était clair pour Pieter Joos que le remède consiste à exploiter les nombreuses possibilités de la nouvelle technologie d’identification. Le point de départ est tout autre que dans les mesures classiques.“Dans les techniques d’identification on ne cherche pas à déterminer d’emblée la concentration d’un certain nombre de composés présents dans l’eau, mais on identifie en première instance les composés effectivement présents dans l’eau. Une fois détectés, on en détermine la concentration dans une deuxième phase par une analyse ciblée. Cette manière de faire est beaucoup plus orientée. Les méthodes d’identification ne visent pas à rechercher des composés orga-niques spécifiques (cibles), mais à noter ceux qui sont effectivement détec-tés. “Ce faisant, on ne se limite pas à un certain nombre de polluants déter-minés à l’avance, mais on adopte une perspective plus large qui permet de mettre en évidence de nouveaux contaminants. Autre avantage : la possibilité de rétrospection. On peut donc vérifier si un composé spécifique était égale-ment présent dans l’échantillon six mois auparavant”.

La technique d’identification se prête donc bien à la mise en évidence de mena-ces spécifiques dans l’approvisionnement en eau potable, et permet d’obtenir les résultats plus rapidement, puisqu’il n’est pas nécessaire d’examiner toute une longue liste: on fixe l’attention sur les éléments qui sont effectivement présents dans l’eau.

induss offre une technologie unique d’identification pour l’analyse de l’eau

L’identification de composés organiques dans l’eau se fait

depuis longtemps au moyen de méthodes et d’appareils

standard tels que la chromatographie gazeuse et la spec-

trométrie de masse. Hélas, ces méthodes connaissent de

nombreuses limitations, et une analyse n’est jamais ‘étan-

che à l’eau’. Grâce à sa combinaison unique de techniques

d’identification, Induss permet de mieux analyser l’eau,

et donc de fournir des informations détaillées aux clients

industriels souhaitant connaître en détail la composition

de leurs eaux usées et eaux de process. La qualité est mieux

garantie de la sorte.

58 I aquarama #62

Page 59: Aquarama 62 FR

Prestation totale de service pour l’expertise de l’eau Depuis trois ans, Induss fournit aux entreprises de l’eau pour applications industrielles. Fondée

sous l’organisation coupole water-link, Induss produit de l’eau déminéralisée pour la production

de vapeur, de l’eau ultra pure pour l’industrie agroalimentaire, de l’eau de refroidissement et, au

départ d’eaux, de l’eau épurée ou à recycler. Sebastien Flamant : “Grâce à cet investissement dans

le laboratoire de water-link, nous pouvons également fournir à nos clients des analyses détail-

lées de l’eau, une plus-value significative permettant de contrôler et de garantir à long terme la

qualité de l’eau. Pour ce faire, nous pouvons compter sur des collaborateurs passionnés qui, par

leur participation active aux congrès dans le monde entier, maintiennent les connaissances à un

haut niveau, avec l’objectif de les concrétiser auprès des utilisateurs d’eau. “

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eN VerSIoN qUADrATIqUe

Le laboratoire de water-link dispose d’une combi-naison unique de ces deux instruments de mesure pour effectuer les screenings: elle permet de mesurer de manière précise les composés organiques vola-tiles, ainsi que les matières organiques dissoutes dans l’eau. Cette combinaison est unique en Bel-gique, et figure parmi le peu de celles qui sont dis-ponibles en Europe.

“Tout d’abord, nous disposons d’un système avancé de chromatographie en phase gazeuse”, poursuit Pieter Joos. On peut dire que l’appareil, appelé ‘com-prehensive GC x GC-MS’, est la version quadratique du système GC-MS classique. Il permet de détermi-ner de manière très fine les composés organiques volatils inconnus. On peut le comparer aux possi-bilités des représentations tridimensionnelles par rapport aux représentations bidimensionnelles: il permet d’observer en détail les pics présents. Les analyses GC-MS donnent toujours lieu à un bruit de fond dérangeant. Ce bruit étant quasiment néglige-able dans la nouvelle méthode, les mesures sont de meilleure qualité.

Pour les composés solubles dans l’eau, le laboratoire met en route la spectroscopie de masse haute réso-lution (LC-HR MS/MS, abréviation de ‘liquid chro-matography-high resolution spectrometry’). Cette méthode est à peu près 1000 fois plus précise que les méthodes classiques.Peter Joos : “Nous pouvons déterminer la masse des composés avec une précision meilleure que 2 ppm, ce qui permet d’écrire précisément la formule brute du composé, et d’exclure un grand nombre de com-binaisons de composés organiques. Etudiant la frag-mentation de la molécule par la spectrométrie de masse en tandem, nous obtenons des informations sur la structure”.

L’identification des composés organiques incon-nus est basée sur des techniques statistiques. Elles permettent de déterminer les pics typiques de l’échantillon à analyser, lorsqu’on fait la comparai-son avec une mesure à blanc.

APLANIr LeS DoUTeS

Les doutes, dus au bruit, qui subsistent dans l’identification de nombreux composés après une analyse par les méthodes classiques sont donc apla-nis par les nouvelles méthodes. On peut travailler de manière beaucoup plus détaillée. Sebastien Fla-mant, manager commercial chez Induss: “Alors que les méthodes conventionnelles ne donnent qu’une partie de l’histoire, ces technologies permettent de lire plus de ‘chapitres’ du livre. Détecter les compo-sés avec une précision de 100% n’est pas possible, mais le champ des possibilités est beaucoup plus large. Nous pouvons donc montrer une plus grande partie de l’iceberg”.

w Projet

Le résultat de l’identification est une liste de com-posants présents. Sebastien Flamant : “Lorsque les polluants sont fréquemment détectés et sont importants sur le plan toxicologique, on peut effectuer une analyse ciblée et déterminer la con-centration. Les analyses ciblées et la technolo-gie d’identification ne doivent pas se présenter sous forme dichotomique ou/ou: les deux types de mesure se complètent parfaitement et doivent être mis en œuvre quand c’est nécessaire.

Iceberg-Diagram-PowerPoint defFR.pdf 1 27/11/13 10:11

Page 60: Aquarama 62 FR

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Page 61: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 61

La roselière aérée a été mise au point par l’entreprise américaine Naturally Wallace Consulting (NWC), partenaire de Rietland

bvba/sprl. Dès 1996 cette entreprise implantait aux États-Unis des roselières à flux d’air forcé (Forced Bed Aeration (FBA®)). Ce système à aéra-tion forcée a trouvé de nombreuses applications dans l’industrie. NWC a aménagé, entre autres, des systèmes d’épuration d’eau de forage de puits de pétrole, des systèmes de dépollution de sols, ainsi que des systèmes de traitement des eaux de ruissellement des pistes d’aéroport. En hiver, les eaux de ces dernières sont souvent chargées d’antigel (glycol). De tels systèmes ont été, entre autres, aménagés à l’aéroport de Buffalo (État de New-York) ainsi qu’à l’aéroport d’Heathrow (Londres). Rietland bvba/sprl a obtenu en 2012 un droit d’utilisation, au Benelux, de ce sys-tème breveté.

PrINcIPe

La roselière aérée est conçue un peu différemment des roselières conventionnelles. On utilise généra-lement comme substrat, du gravier ou de l’Argex®. Afin de pouvoir aérer efficacement la roselière, le niveau d’eau est remonté de manière à ce que la profondeur totale du lit filtrant soit pratique-ment remplie d’eau. Ensuite, depuis la base du fil-tre, un réseau de canalisations d’air insuffle de l’air à basse pression. L’insufflation est ainsi rendue efficace, car le facteur le plus pénalisant des sys-tèmes de filtration à l’aide de plantes, est la limi-tation de l’apport en oxygène dans le sol. En insuf-flant de l’air sous pression, il est possible de réduire fortement la superficie nécessaire, tout en garan-tissant de très bons résultats d’épuration. L’espace occupé est pour beaucoup d’entreprises un point d’achoppement. C’est précisément là que la rose-lière FBA®-représente une bonne solution.

Là où une roselière traditionnelle à percolation est normalement dimensionnée à 3 m²/IE, la surface occupée par une roselière aérée est ramenée à 1 m²/IE (l’IE signifiant dans la réglementation VLA-REM “inwoner equivalent” c.-à-d. l’équivalent par habitant de la charge polluante produite). Étant donné les bons résultats obtenus à ce jour, il serait possible, s’il ne fallait satisfaire qu’aux exigences de rejet Vlarem 2, de se limiter à 0,5 m² par IE.

éTUDe

Les roselières aérées ont fait l’objet d’une étude approfondie par le Centre d’essais de l’UFZ Leip-zig à Langenreichenbach, et ont été comparées aux roselières traditionnelles “passives”, tant à flux traversant vertical (roselières à percolation) qu’horizontal (roselières à flux racinaire). Par rap-port aux roselières traditionnelles, les roselières aérées ont montré, par mètre carré, un rendement d’épuration sensiblement plus élevé que celui des systèmes passifs. L’équipe de chercheurs, sous la conduite de Jaime Nivala a pu établir, en outre, que la variante à flux horizontal traversant permettait d’obtenir les meilleures prestations d’épuration. Le type à flux traversant vertical admet toutefois une charge plus élevée. Une autre constatation intéressante était le fait que les roselières aérées étaient moins sensibles aux basses températures et que la neutralisation des germes pathogènes était plus efficace.

w Projet

En 2012, Rietland bvba/sprl a aménagé la première roselière aérée du continent européen. Le système a été implanté à bord du

bateau-piscine, le Badboot, à Anvers. Depuis, de plus en plus d’entreprises optent pour ce système avancé d’épuration par les plantes.

Ses atouts majeurs sont un rendement de filtration élevé, associé à une haute capacité de pointe de charge et une surface réduite. Ces

nouveaux systèmes ont été, entre autres, implantés à la Maison de repos Battenbroek, à Malines, chez Caterpillar à Grimbergen et

pour le nouvel immeuble de bureaux d’Elia, à Schaerbeek. Sur le plan international aussi, le système connaît de plus en plus de suc-

cès: Entre-temps une deuxième roselière aérée a été aménagée en Jordanie, près d’Amman, à la demande de l’Université de Leipzig.

les roselières aérées prennent leur essor

u Le Badboot, un an plus tard

u Caterpillar Grimbergen (roselière aérée, 250 IE).

Page 62: Aquarama 62 FR
Page 63: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 63

Partant de ces considérations, Dion van Oirschot (directeur de Rietland) et Scott Wallace (directeur de NWC) ont conçu un système combiné, consti-tué d’une section à flux vertical et d’une autre à flux horizontal, mises en série. Ce système a été appliqué pour la première fois au bateau-piscine “Badboot” à Anvers et est, depuis, le système que Rietland commercialise en Belgique et à l’étranger. Afin de continuer à étudier les prestations de ce système combiné, une campagne de prélèvement d’échantillons a été menée l’an passé au niveau de l’installation du Badboot. Les prises d’échantillons ont eu lieu au premier semestre, après la mise en service du Badboot, par une étudiante de l’Ecole supérieure Thomas Moore, de Geel, dans le cadre de son mémoire de fin d’études. Au début de cette année, un certain nombre de prélèvements complé-mentaires ont été réalisés par le PIH (Institut pro-vincial d’Hygiène) d’Anvers. Les résultats se sont avérés très bons, en dépit d’une charge très fluctu-ante, avec des pics élevés. Ils sont consignés dans les tableaux ci-dessous.

On remarque surtout la forte élimination de COD et de N-tot. La roselière aérée présente, outre une bonne nitrification, une très bonne élimination des nitrates. Il existe manifestement encore suffi-samment de zones aérobies dans la roselière pour la dénitrification. D’autres processus d’élimination

w Projet

d’azote se produisent peut-être également, tels que la dénitrification hétérotrophe et l’oxydation anaé-robie ou “anammox”. Les résultats de la campagne d’échantillonnage ont été présentés récemment par Dion van Oirschot au WetPol (la conférence inter-nationale sur les systèmes d’épuration par les plan-tes, ndlr) et y ont été bien reçus.

NoUVeAUx ProJeTS

Entre-temps, Rietland bvba/sprl a installé diffé-rents systèmes aérés à deux étages. Il s’agissait de systèmes de taille moyenne. Dans la maison de repos Battenbroek à Malines, il a été aménagé un système capable de 75 IE pour les eaux usées sanitaires. Chez Caterpillar, à Grimbergen, il a été installé un système capable de 250 IE, pour l’épuration des eaux usées sanitaires associées aux eaux usées d’exploitation issues des balayeuses fonctionnant au sein de l’établissement. De plus, un système a été réalisé à Schaerbeek (Bruxelles) pour les nouveaux bureaux d’Elia. Pour ce projet, il a été mis en place un système capable de 160 IE.

La roselière aérée est encore présente, à un niveau expérimental, dans le cadre d’un système de trans-formation de la partie fluide du lisier de porcs, à Wortel (près d’Hoogstraten), avec jusqu’à présent des résultats très prometteurs.

JorDANIë

Rietland exporte aussi le système FBA au Proche Orient. Fin novembre ont été réalisées en Jorda-nie, conjointement avec un entrepreneur local et sous la conduite de Dion van Oirschot, deux rose-lières aérées : L’une pour le collège Princess Rama (400 IE) l’autre pour un site d’essai à Abu Rumman (40 IE). Les systèmes, tous deux à flux horizontal traversant, ont été conçus avec Scott Wallace et l’équipe de l’UFZ Leipzig. Ici aussi, seront faites des études approfondies concernant les prestations de ce système dans un climat nettement plus chaud.

E www.rietland.com

mg/l influent after VF after HF Overall % VF % HF %

COD 1848,3 33,5 8,9 99,5% 98,2% 73,4%

N-tot 116,2 22,9 13,3 88,6% 80,3% 41,8%

NH4-N 63,4 3,3 1,7 97,2% 94,7% 47,9%

NO3-N 10,0 19,9 7,6 97,0% 88,7% 73,4%

u Résultats premier semestre Badbo

u Résultats PIH

Qui fait quoi ?Rietland bvba/sprl conçoit et réalise depuis

1996 des systèmes végétaux d’épuration

d’eaux usées. Depuis, quelques centai-

nes de roselières ont été installées pour le

compte d’entreprises, de particuliers ou

d’autorités locales. La plupart des clients

se trouve en Belgique ou aux Pays-Bas.

19.09.13 influent VF out HF out

BOD 740 3 3

COD 960 37 7

TOC 210 5,5 2

N-tot 89 5,9 2,6

NH4-N 84 0,1 0,1

TKN 89 2,2 2

P-tot 8,36 2,34 0,35

30.09.13 influent VF out HF out

BOD 1050 7 3

COD 1390 33 7

TOC 440 8,6 2,6

N-tot 180 15 3,8

NH4-N 150 7 0,1

TKN 180 9,3 2

P-tot 16,1 2,68 0,57

Page 64: Aquarama 62 FR

64 I aquarama #62

Persyn est connue depuis des décennies dans le monde des entrepreneurs. Cette entreprise de Zwevegem, fondée peu après la deuxième

guerre mondiale et qui est toujours active dans la même localité, se positionne comme un entrepre-neur général dans deux grands domaines. Hervé Demeyere : “D’une part les constructions civiles avec focalisation sur les travaux en béton coulé sur place, et d’autre part, les projets d’infrastructure, plus particulièrement les travaux de voirie et de pose de canalisations. Nous avons réalisé beaucoup de projets pour des maîtres d’œuvres privés, mais la grande majorité de nos activités est pour le compte d’administrations publiques”.

Persyn emploie près de cent personnes. Le rayon d’action de l’entreprise est défini par environ une heure de route autour de Zwevegem. “Nous sommes présents surtout en Flandre occidentale, Flandre orientale et dans le Hainaut”.

ePUrATIoN DeS eAUx USéeS

Aquafin connaît bien l’expertise de Persyn. Récem-ment, Persyn était responsable de la construction des stations d’épuration de Liedekerke et de Bave-gem. C’était la période où a débuté la collaboration avec CCI Leidingsystemen.

“La collaboration s’inscrit dans la suite logique de nos excellents contacts avec Eric Boliau, sales manager de la filiale belge de CCI”, poursuit Hervé Demeyere. “Lorsqu’il est devenu le point de con-tact de cette entreprise néerlandaise en Belgique, il allait de soi pour nous de collaborer avec cette entreprise. Non seulement nos prix sont au plus juste et concurrentiels, mais nous valorisons aussi nos services par notre savoir-faire, support, et con-seils professionnels pendant l’exécution du projet”.

Eric Boliau : “Sur ce plan, mon expérience du sec-teur est particulièrement utile. J’ai travaillé tout un temps sur le terrain. Dans le monde des instal-lateurs, j’ai été notamment concepteur de canali-sations industrielles. En tant qu’ancien assistant chef de chantier, les défis auxquels les ouvriers sont confrontés journellement sur le chantier me sont familiers. Je peux également me mettre par-faitement dans la peau d’un entrepreneur : il con-vient de résoudre les problèmes de manière rapide et durable”.

Voilà ce dont s’occupe CCI Leidingsystemen avec un programme spécifique de produits : des canalisations renforcées en fibres de verre et des canalisations en acier. L’importance des deux produits est identique pour l’entreprise, malgré que l’accent se trouve sur l’un ou sur l’autre suivant les périodes. Eric Boliau : “Au démarrage de CCI Leidingsystemen en Belgique, Aquafin était en train de se conformer aux nouvelles normes d’épuration des eaux. Beaucoup de stations d’épuration ont été construites à cette époque, ou agrandies. On a fait appel à nos tuyaux renforcés en fibres de verre dans plus de 25 stations d’épuration. Ce travail de mise en conformité aux normes est maintenant plus ou moins terminé, même s’il y a ça et là encore quelques travaux de rénovation, et de temps un temps un nouveau projet de construction. C’est la raison pour laquelle l’accent est maintenant sur le marché de l’eau potable”.

Le ProJeT WeSTHoek

Pour Persyn, le marché de l’eau potable est relative-ment neuf, mais c’est un chemin que l’entrepreneur de Zwevegem a emprunté dès le début avec beau-coup de succès. Hervé Demeyere : “La pose de cana-lisations d’adduction d’eau potable était pour nous une nouvelle activité, mais nous avions bâti au cours

La pose de onze kilomètres de canalisa-

tions d’eau potable entre Wervik et Zon-

nebeke était l’occasion d’établir une nou-

velle collaboration entre l’entrepreneur

Persyn de Zwevegem et CCI Leidingsyste-

men de Wommelgem. Les deux entrepri-

ses se connaissent bien : elles ont déjà col-

laboré ensemble dans la construction de

stations d’épuration. “L’objectif poursuivi

est d’utiliser dans nos projets également

à l’avenir les tuyaux renforcés en fibres

de verre et les tuyaux en acier de CCI Lei-

dingsystemen”, déclare Hervé Demeyere,

administrateur délégué de Persyn.

cci et Persyn unissent leurs forces dans un projet d’eau potable de De Watergroep

Page 65: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 65

des ans un large savoir-faire en matière de systèmes de canalisation. Initialement, notre intention était de croître lentement par la réalisation de projets à relativement petite échelle, mais nous avons été agréablement surpris lorsque nous avons d’emblée remporté un grand défi”.

Concrètement, il s’agit de la pose d’une canalisa-tion d’adduction d’eau potable de onze kilomètres entre Wervik et Zonnebeke, un projet sous-traité par De Watergroep. Hervé Demeyere : “Nous avons décidé de collaborer avec CCI Leidingsystemen et d’utiliser leurs canalisations en acier. L’acier est un peu moins cher que la fonte, mais demande des tra-vaux de soudure pour renforcer les raccords. Pour ce projet, nous avons opté pour cette solution”.

Eric Boliau : “Les tuyaux de 600 mm de diamètre ont été achetés à l’étranger, et pourvus dans notre unité de production aux Pays-Bas d’un revêtement interne en ciment, travail pour lequel nous som-mes certifiés par Belgaqua Hydrocheck. Côté exté-

rieur, il y a un revêtement en PE. Etant donné que nous disposions de notre propre atelier (aux Pays-Bas), nous pouvions interagir très rapidement. Pour ce projet nous avons également fourni des tuyaux GVK (diamètre, 900 mm) dont la fonction est de ser-vir de tube de protection aux croisements routiers”.

LIGNe De FroNT

Le projet Westhoek comporte beaucoup de défis, à cause de la nature de la région. Hervé Demeyere : “Nous devons poser les canalisations précisément dans la zone où passait la ligne de front de la pre-mière guerre mondiale. Comme on trouve encore régulièrement dans cette région des restes de la ‘Grande Guerre’, il nous a paru opportun, ainsi qu’à De Watergroep de faire inspecter le tracé par un service spécial de déminage. En moyenne, on trou-vait quelque chose tous les cinquante mètres. Nos collaborateurs ont d’ailleurs tous suivi une forma-tion sur la manière d’intervenir sur de tels projec-tiles (bombes toxiques, bombes au phosphore, et autres explosifs,...). Ils ont été mentalement moins

w Projet

préparés pour la découverte de cadavres, fait qui s’est produit plusieurs fois. Ce fut évidemment un choc pour les collaborateurs qui y furent con-frontés les premiers, mais entre-temps ils savent comment réagir.”

NoUVeAUx ProJeTS

Pour CCI Leidingsystemen België et Persyn, ce projet fut une belle manière d’entrer sur le mar-ché de l’eau potable. Avec succès, car entre-temps on nous a confié d’autres missions. Per-syn est en train de construire pour Infrabel un nouveau pont de chemin de fer à Sint-Lievens-Houtem, avec le détournement des canalisations d’eau potable pour TMVW.

E www.cci-bvba.beE www.persyn.be

Jeune mais expérimenté

Il y a quatre ans, CCI Leidingsystemen a ouvert sa première filiale belge à Wommelgem. La maison-mère est située à Klundert aux Pays-Bas. L’entreprise

est spécialisée dans la conception, la production et la livraison de systèmes de canalisations en acier ou en matière synthétique (GVK) pour l’eau

potable, les eaux usées et les applications industrielles. L’entreprise se fait un point d’honneur d’aider ses clients depuis le début avec des conseils

professionnels. CCI Leidingsystemen est également impliquée dans de nombreux projets à l’étranger. Notamment au Moyen-Orient, en Autriche

et en Suisse. Le bureau de Wommelgem est un bureau de vente et de consultance pour le marché belge : il est dirigé par Eric Boliau. CCI emploie

près de quarante personnes.

“Le siège belge a décroché un projet à Walem-Tisselt”, poursuit Eric Boliau, “ la pose sur une longueur de trois kilomètres de canalisations en acier

de 1000 mm de diamètre avec un revêtement en PE pour les tuyaux tranche ouverte et avec un revêtement en PP pour les forages dirigés. Nous four-

nissons également nombre d’accessoires spéciaux pour les différents espaces d’obturation. Les travaux, qui débutent encore cette année, seront exé-

cutés par l’entrepreneur Denys de Wondelgem.”.

Page 66: Aquarama 62 FR

Compact, léger et économiqueLa gamme synthétique GEMÜ

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Page 67: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 67

Ces soupapes spéciales sont installées partout où il y a lieu d’éviter un reflux de liquide ou de gaz. Nous pensons ici en particulier aux oléo-

ducs, aux aciéries, à l’industrie chimique, aux appli-cations de recyclage et de distribution d’eau, aux cen-trales électriques, aux stations de compression de gaz, etc. Les soupapes anti-retour à corps tuyère ont pour principal avantage l’économie d’énergie (faibles pertes de charge) et évitent la maintenance en raison de l’absence totale de joints synthétiques. Ces sou-papes peuvent ainsi fonctionner parfaitement, parfois durant des dizaines d’années, sans devoir être ouver-tes. Caractéristique complémentaire d’importance, le bon comportement dynamique des soupapes. Leur fermeture rapide évite le coup de bélier redouté, pou-vant entraîner beaucoup de dégâts.Ce type de soupape a été testé au Delft Hydraulics Laboratorium quant à son comportement dynamique (coup de bélier) et sa perte de charge. Les soupapes peuvent être fournies dans des diamètres allant jus-qu’à 2200 mm et des classes de pression jusqu’à PN 400. Dans le domaine du dessalement d’eau de mer aussi, Noreva est bien représenté, avec des soupapes en matériaux nobles tels que le super duplex.

DéVeLoPPeMeNTS PoSITIFS

Noreva a réussi, en quelques années, à faire passer le nombre de ses collaborateurs à soixante. Ceci est lié à la forte demande internationale pour ces produits de haute qualité technique. Bien entendu, le chiffre d’affaires a bénéficié d’une forte augmentation. Les rai-sons les plus importantes de ces développements posi-tifs sont l’exportation non seulement vers les autres pays européens, mais aussi vers le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient, les États-Unis, le Canada et l’Australie.Le développement continu de produits, les nouveaux projets, la grande flexibilité et la forte orientation vers le consommateur sont à la base de la croissance per-

manente de cette entreprise. Une équipe d’experts chevronnés à Mönchengladbach et un réseau mon-dial de représentants garantissent un Service clients de qualité, ce qui dans ce secteur industriel n’est plus, depuis longtemps, une évidence.

TrAVAIL SUr MeSUre

L’établissement de Mönchengladbach dispose d’un atelier de 30.000 mètres carrés et de 9.000 mètres carrés de bureaux. C’est ici que sont fabriqués 95 % des produits, entièrement sur mesure et selon les spécifications fournies par le client. Outre le tra-vail sur mesure, Noreva fabrique également des sou-papes standard, surtout pour le secteur de l’eau, et plus spécifiquement l’eau potable.La représentation de Noreva en Belgique, en France et en Italie est assurée par l’entreprise Indelco. Cette dernière a été créée en 1998 par Pierre Del-courte et Damien Moulaert. Ceux-ci avaient acquis auparavant une expérience de plusieurs années dans l’industrie ainsi que dans le secteur des Servi-ces publics. Noreva fut à son tour fondée en 2001 par des collaborateurs venant initialement de l’entreprise Mannesmann. Les fondateurs de Noreva

avaient donc, en démarrant, une longue expérience sur le plan de l’ingénierie et de la fabrication.La coopération entre les collaborateurs d’Indelco et de Noreva date de bien avant la création de ces deux entreprises et peut être située en 1986.

TyPeS

Ce qui distingue principalement les soupape anti-retour à corps tuyère Noreva, c’est le principe de fonc-tionnement de la soupape en elle-même. Les plus petits diamètres, jusqu’à DN 250 sont du type à disque plein (types NRV-Z, NRV-ZK et NRV-ZSK) ; à partir du DN 250 on passe aux types NRV-B, NRV-BK et NRV-G.“Pour le secteur de l’eau, ce sont surtout les types NRV-Z et NRV-G qui sont prépondérants. Il s’agit de soupapes standard utilisées en Belgique depuis plus de 25 ans pour la distribution d’eau potable, à la grande satisfaction tant de nos clients que de nous-mêmes. La fourniture de pièces de rechange est pour ainsi dire nulle. Les soupapes destinées au secteur de l’eau potable sont en outre livrés avec un revêtement certifié Belgaqua,” conclut Pierre Delcourte.

E www.noreva.de

E indelco, puissant partenaire belge de Noreva

Noreva GmbH est l’un des leaders mondi-

aux de la conception, la fabrication et la

distribution de soupapes anti-retour à corps

tuyère. Son siège social est situé dans la zone

industrielle de Mönchengladbach-Wickrath,

au centre du triangle Düsseldorf, Cologne,

Aix-la-Chapelle. Le premier brevet de ce

type de soupape date de 1923 et était une

réalisation du docteur-ingénieur Schoene.

Son exemple illustre a été suivi de nombreux

développements.

w rePortage

Page 68: Aquarama 62 FR

68 I aquarama #62

Aquasystems International N.V. fut portée sur les fonts baptismaux il y a 38 ans par Johny Haegeman. “Nous pouvons affirmer

que notre entreprise est l’un des concepteurs et producteurs d’avant garde de dispositifs destinés à l’épuration des eaux (usées) tant pour les marchés industriels que publics. La filiale de Halle fait office de quartier général mais nous y disposons égale-ment d’une unité de production. A cela s’ajoute que nous avons également une filiale florissante aux États-Unis (Arkansas), elle aussi ayant une unité de production de valeur. Chez nous le contrôle de la qualité n’est pas un vain mot: nous mettons

un point d’honneur à tester les performances de chaque appareil dans nos bassins de test. De plus, nous gérons également des bureaux aux Royaume-Unis, en Allemagne et en France et sommes repré-sentés sur tous les marchés par un réseau d’agents et de distributeurs internationaux.” Ceci prouve, qu’au cours des dernières décennies, Aquasystems a remporté un grand succès sur le plan international.

coNForT robUSTe

L’entreprise a acquis sa notoriété sur le plan mon-dial en fabriquant des produits robustes, bien con-çus et de haute qualité, avec de plus des résultats prouvés, une durée de vie élevée et peu d’entretien. Ils sont d’ailleurs très populaires auprès des bureaux d’ingénierie de réputation internationale qui réali-sent des projets globaux dans les technologies de l’eau bien au-delà de nos frontières. “Nous avons toujours évolués au sein du marché en arborant un profile bas et à l’avenir nous resterons fidèles à cette tradition,” précise Yves Haegeman. “Cependant nous accordons beaucoup d’importance au fait d’être présents comme exposant à de nom-breux salons et ainsi de pouvoir entretenir constam-ment des contacts étroits avec le marché. Le grand avantage de nos produits est que la plupart sont faci-lement mis en oeuvre. Nous proposons également des possibilités de leasing, bien que la vente constitue encore la plus grande part de nos activités.”

ADAPTATIoNS

“Sur le plan ‘total cost of ownership’, nous arrivons presque toujours en tête comme étant la solution la plus favorable. Beaucoup d’entreprises pensent que l’affaire est réglée dès qu’elles sont en possession du coût d’achat d’une nouvelle installation. Elles n’accordent pas ou peu d’attention au fait qu’il y a d’autres facteurs qui entrent en ligne de compte et que par conséquent ces facteurs ne sont pas repris dans le budget. Par exemple a-t-on pris en considé-ration le nombre de personnes nécessaire (1 ou 2?) pour surveiller le fonctionnement de l’installation, ou encore la durabilité, l’entretien et la consomma-tion? En soit tout un budget! Nous prouvons qu’il est possible de faire autrement avec des solutions abordables, qui souvent ne doivent même pas être achetées à l’état neuf mais qui peuvent être réali-sées en adaptant le système existant.”

NorMeS De brUIT

Yves Haegeman: “Dans beaucoup d’installations, les entreprises doivent faire face à des nouvelles normes de bruit. L’aérateur de fond AER-SB/L avec silencieux constitue une bonne solution, parce qu’il ne produit pas de bruit de ronflement et qu’il disperse l’oxygène sur un large rayon. De plus à cela vient s’ajouter une stabilité de rendement même dans l’eau usée, et même en cas de concentrations de boue élevées. Le système de chenaux d’éjection graduellement incli-

Il arrive que le prix élevé d’une nou-

velle installation d’épuration de l’eau

fasse reculer les entreprises devant

l’investissement à réaliser. Aquasystems

apporte la preuve qu’il peut en être autre-

ment. “En optimalisant des installations

d’épuration d’eau existantes sur le plan de

l’aération, l’on obtient souvent des ren-

dements supérieurs et une réduction des

coûts de consommation,” explique Yves

Haegeman, directeur des ventes.

Épurer l’eau de façon plus économique tant sur le plan du budget que de l’énergie avec Aquasystems

Page 69: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 69

nés optimalisés avec fentes double face assure une accélération des bulles d’air à travers ses parois, ce qui a pour conséquence une dispersion radiale des bulles d’air de dimensions réduites. Non seule-ment il faut produire des bulles d’air les plus peti-tes possible, mais en plus il faut veiller à ce qu’elles se séparent radialement afin d’éviter le plus pos-sible la coalescence en présence de boue. Le flux de dispersion radial fait en sorte que le temps de séjour des bulles d’air soit plus long. Les appareils existants non équipés de ce système de chenaux d’éjection peuvent être adaptés afin d’obtenir un rendement supérieur de 30% dans les eaux usées et ceci avec le même appareil. (Photo 2).”Lors de l’installation, la vidange du bassin n’est pas nécessaire. Le AER-SB/L est utilisé aussi pour aspirer et traiter l’air usé dans un réacteur où le temps de séjour de l’air aspiré dans le réacteur est très important.

éLIMINATIoN DeS NUTrIMeNTS

“Le AER-AS/MIX-SL est composé d’un aérateur de surface avec un mélangeur séparé qui peut fonction-ner cinq ans sans entretien. Il s’agit d’une solution permettant d’effectuer une dénitrification séparée et/ou d’optimaliser le transfert d’oxygène (Photo 3). Récemment en Espagne, nous avons transformé 12 appareils AER-AS en un AER-AS/MIX-SL combiné, afin que le client puisse conserver son épuration existante et cependant effectuer une dénitrifica-tion. Il s’agit d’une solution simple pour laquelle il ne faut pas vider le bassin. De plus la puissance du mélangeur est de loin inférieure à celle de l’aérateur, contrairement aux aérateurs de fond classiques ali-mentés par blower qui souvent ont besoin d’une très grande puissance (de 15 à 45 kW) afin de pou-voir brasser séparément en cas de débit plus faible ou en cas de débit nul. Dans ce cas la consomma-tion journalière peut croître de façon spectaculaire.

Yves Haegeman: “Dans les fromageries, l’industrie de transformation des légumes et les autres entreprises de l’industrie alimentaire, nous avons remplacé des aérateurs de surface lents. Ce type d’aérateurs de surface a été conçu pour des installations en tête des chaînes d’oxydation or ils sont moins dans leur élément dans les configurations de bassin où parfois ils sont même installés comme ensemble flottant. Dans ce cas les aérateurs de surface lents peuvent avoir des problèmes de courants de court-circuit, c.-à-d. que l’appareil aère toujours le même volume d’air (réduit) car il n’y a pas de parois pour éloigner l’eau de l’aérateur. Le transfert d’oxygène lui aussi laisse souvent à désirer.”

Aer-GS

Yves Haegeman: “L’aération à membrane présente une capacité de transfert non idéale, tout comme la plupart des systèmes jet classiques alimentés par blower et aérateurs de fond, parce que le rendement de l’aération est principalement dépendant du débit d’air en ce qui concerne le brassage. Une distribu-tion inégale de l’air sur les tubes ou dômes, peut causer des pertes de pression et des colmatages sur certaines membranes plus que sur d’autres et ainsi occasionner des pertes de rendement et des déchi-rures. Le AER-GS (Photo 1) par contre possède un rendement d’aération élevé et un brassage constant, pratiquement indépendant du débit d’air. Ainsi il est possible de réaliser des économies d’énergie impor-tantes. Nombreux sont les clients qui ont remplacé leur aération à membrane par un aérateur/mélan-geur AQUA TURBO® AER-GS. Le AER-GS est un aéra-teur/mélangeur de fond mécanique, alimenté par blower posé librement sur le fond. Il est composé d’un rotor incolmatable avec déflecteurs de bras-sage au-dessus et des ailettes de diffusion d’air en-dessous afin de découper et de disperser les bul-les d’air. Il n’a pas besoin de roulement de fond et

w Projet

le joint mécanique n’est jamais en contact avec l’eau usée.”

“La simplicité d’installation et l’intensité du brassage pour une faible consommation en font un système robuste et flexible. Pour la régula-tion de l’oxygène il y a non seulement une com-mande par fréquence pour le blower mais aussi une commande par fréquence pour le AER-GS, ceci afin d’obtenir un réglage optimal de l’oxygène et du brassage. Cette commande est réglée par Tor-que Control afin que la commande se fasse selon la valeur de courant nominale, et d’obtenir une découpe maximale des bulles d’air. Le blower consomme clairement moins qu’en cas d’aération par membrane. Le rendement est continu dans le temps, il reste également stable même en cas de concentrations de boue plus élevées grâce à la turbulence et à la dispersion radiale des bul-les d’air. Il possède des ailettes incolmatables et sans vibration et ne mènent pas à une perte de pression supplémentaire dans les canalisations. Le plus souvent, en tant que mélangeur pur le AER-GS n’a besoin que de 1,5 à 2 W/m³ en cas de concentrations normales jusqu’à 8 g/l, ce qui en pratique revient à une consommation dans une installation typique d’à peine 0,8 à 4 kW, alors que les aérateurs et systèmes jet classiques alimen-tés par blower ont besoin de puissances très éle-vées (de 15 à 45 kW) pour pouvoir brasser séparé-ment en cas de début d’air réduit ou inexistant.”

Plusieurs entreprises telles que Waterleau, Belgomilk, Mik, Eurofreez, Cargill, Devoghel, Aaqua, Enprotech, Veolia, Pantarein, Bio Armor et autres, utilisent les solutions Aquasystems International N.V.

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Page 70: Aquarama 62 FR

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Page 71: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 71

l’entreprise. En outre, des informations sur mesure peuvent être fournies à différentes parties prenan-tes. InSight peut être utilisé en édition locale et/ou en ligne, et est compatible avec plusieurs sour-ces de données, tant en ligne qu’hors ligne.“InSight a été conçu en particulier pour le suivi du traitement d’eau de refroidissement basé sur la technologie TrueSense, mais peut aussi être utilisé pour des applications telles que l’eau de chaudière, l’eau usée et l’eau de processus. À partir du retour d’information du client, il est également possible d’y ajouter et d’analyser d’autres paramètres. Il est même prévu, à l’aide d’une réponse reçue du client, de mettre à jour le système sur une base mensuelle, afin que notre solution InSight puisse évoluer avec les besoins du client.”

E www.gewater.com

“L’intérêt de l’industrie pour Internet est sans cesse plus important”, précise Ralph Hadley, Europe Sales Executive chez GE

Water. “Internet exerce une influence toujours plus grande sur nos activités et crée des outils qui permet-tent d’optimiser davantage encore le fonctionnement des installations. C’est pourquoi nous avons investi dans un suivi en ligne encore meilleur. Ceci nous per-met de mieux surveiller les installations de nos cli-ents et mieux conseiller ces derniers. Bien entendu, nous n’avons pas l’intention d’abandonner les con-tacts directs entre nos gestionnaires de compte ou ingénieurs de terrain, et le client. La nouvelle plate-forme InSight leur permet de suivre encore mieux l’ensemble des données et d’agir préventivement si nécessaire. Nous pouvons ainsi mieux protéger les appareils de nos clients et permettre à ces derniers de travailler de façon encore plus rentable.”

eFFIcAcITé eT PerForMANceS

Simon Sperring (GE Water TrueSense manager Europe) : “InSight est une plate-forme GE qui uti-lisera des capteurs intelligents et des logiciels de surveillance et de contrôle. Elle permettra à nos cli-ents un suivi à distance, efficace et performant, du traitement d’eau de refroidissement. Cette plate-forme a pour but de traduire en recommandations pertinentes, entre autres les données de processus et de corrosion, ainsi que les estimations de trans-fert de chaleur et autres paramètres. Ces recom-mandations aideront nos clients, en étroite colla-boration avec nos services, à prendre les décisions appropriées permettant de réaliser avec succès les

économies projetées et les objectifs fixés.En d’autres termes : Ce centre de compétences, ou Service Reliability Center (SRC) selon sa dénomi-nation officielle, permettra de tirer davantage pro-fit des données récoltées. Il favorisera la producti-vité du client, maintiendra chez ce dernier un haut niveau de qualité et produira ainsi une importante valeur ajoutée. “La plate-forme InSight peut deve-nir un outil crucial dans un monde où l’eau potable devient un bien de plus en plus rare, qu’il faut, plus que jamais, préserver de manière responsable. Ceci est possible, grâce à une gestion intelligente de l’eau, pour laquelle il est de plus en plus fait appel à des sources d’eau alternatives.

INSIGHT

InSight est une suite logicielle d’outils intégrés sur le plan de la “gestion des connaissances”, qui permet aux clients de collecter depuis différen-tes sources et de traduire ensuite en informations pertinentes, les données critiques relatives à leur infrastructure d’eau de refroidissement et aux per-formances associées, afin d’apporter des améliora-tions au système.Avec InSight, le client peut, entre autres, visuali-ser les conditions et les tendances en cours, poser un diagnostic concernant un problème, et identi-fier des possibilités d’amélioration. Il est, de plus, possible de recevoir des messages d’alerte basés sur des événements ou des tendances, avant qu’ils ne constituent un risque. Le système permet aussi de rapporter des indices clés de performances (KPI) et d’évaluer leur impact sur les objectifs de

le centre européen Src de ge Water aide encore mieux ses clients

w rePortage

Avec l’ouverture d’un centre de contrôle opérationnel de traitement de données

Insight, dans son établissement de Haasrode, GE Water & Process Technologies

marque son historique d’un nouveau jalon. Après avoir ouvert des centres si-

milaires aux États-Unis et en Chine, cette multinationale peut à présent mieux

conseiller et accompagner ses clients européens en vue d’optimiser les perfor-

mances de leurs tours de refroidissement et autres applications concernant l’eau

ou son traitement.

TrueSenseLa base d’un traitement efficace de l’eau de refroidissement inclut la gestion du rapport

entre corrosion, dépôt de tartre et activité microbiologique. Le module de commande GE

TrueSense Online for Cooling convient aux systèmes d’eau de refroidissement à recircu-

lation, qui exigent des résultats supérieurs, un contrôle au-dessus de la moyenne, une

implication moindre de l’opérateur, une communication et des alertes à distance et un

meilleur traitement.

TrueSense et InSight sont des marques commerciales de General Electric Company ; elles

peuvent être déposées dans un seul ou plusieurs pays.

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72 I aquarama #62

La revalorisation des eaux résiduaires pour en faire des eaux de process à qualité alimentaire est devenue, au fil des ans, une des grandes

spécialités de la division Industrie & Services. La qualité des eaux et des services livrés a fini par con-vaincre bon nombre de nouveaux clients. Actuelle-ment, trois projets sont en cours d’exécution : un chez Pepsico à Veurne, un autre pour une grande entreprise de Halle et, finalement, un troisième chez Farm Frites-Bravi à Sint-Truiden.

PePSIco

Bien que PepsiCo ait, depuis les années 90, for-tement réduit sa consommation d’eau par kilo de produit élaboré, l’établissement de Veurne con-somme toujours quelque 300.000 m³ d’eau par an. Afin de réduire encore la consommation, Pep-siCo décida en 2012 de collaborer avec le distri-buteur d’eau potable De Watergroep, qui réalisa

le projet avec l’aide de l’IWVA. Fin juin 2013, Pep-siCo Veurne a inauguré une installation de récupé-ration qui lui permet de traiter quelque 60% des eaux usées. PepsiCo Veurne économisera de cette façon pas moins de 180.000 m³ d’eau, ce qui cor-respond à la consommation annuelle moyenne de 4.400 habitants en région flamande. Les eaux trai-tées répondent aux exigences les plus sévères en matière de potabilité. Avec cette nouvelle instal-lation, PepsiCo contribue aussi à la sauvegarde des réserves d’eau souterraines.Ortwin Deroo (architecte de son état et Senior Pro-ject Manager chez Industrie & Services) explique : “Tout comme les deux autres firmes pour lesquelles nous travaillons actuellement, PepsiCo est l’exemple type de l’entreprise qui passe au crible ses postes de consommation d’eau pour des raisons autant éco-logiques qu’économiques. C’est pourquoi De Water-groep et l’IWVA ont uni leurs efforts pour réaliser ce projet qui permet de récupérer les effluents de l’installation de traitement des eaux pour les recon-vertir en une eau de processus de qualité alimen-taire. Mais il n’est, provisoirement, pas possible de refermer complètement le cycle d’approvisionnement car un léger appoint d’eau de ville reste nécessaire. Néanmoins, la qualité de l’eau livrée s’avère opti-male. Il va sans dire que nous avons pris toutes les

précautions requises, en autres par l’installation d’un dispositif de mesure en ligne.”A sa grande satisfaction, Ortwin Deroo constate que l’industrie alimentaire s’ouvre de plus en plus à ce genre d’approche. “Il suffit qu’une seule entre-prise prenne l’initiative et implémente une nouvelle solution avec succès pour convaincre bon nombre d’autres. Nous remarquons cet effet coup après coup, et c’est indiscutablement une bonne chose !”Dans les trois projets, De Watergroep prend

Fournir dix millions de mètres cubes

d’eaux de processus industriels: voilà le

but ambitieux que De Watergroep - du

moins sa division Industrie & Services

- s’est assigné pour 2016. L’entreprise

est d’ailleurs en passe de réaliser cet

objectif car, aujourd’hui, De Water-

groep traite déjà environ la moitié de

ce volume via divers projets. La mise en

chantier de trois nouveaux projets, deux

extensions chez des clients existants et

plusieurs projets étrangers à dimension

sociale ont de quoi occuper à temps

plein l’équipe actuelle de cinq person-

nes – étendue prochainement à sept.

Eaux industrielles: importance toujours croissante pour De Watergroep

u Pepsico, Veurne

u Farm Frites, Lommel

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aquarama #62 I 73

à sa charge les aspects constructifs autant qu’électromécaniques. Cela se fait via une formule de type DBFO (Design, Build, Finance, Operate), où l’eau est ‘fabriquée’ sur mesure et livrée ainsi au client.D’ailleurs, PepsiCo avait déjà investi d’importants moyens dans une nouvelle installation à biogaz (à partir de déchets végétaux) produisant assez d’électricité verte pour couvrir 25% des besoins de l’établissement de Veurne.

FArM FrITeS

Chez Farm Frites également, on a toute confiance en De Watergroep et son expertise. Cette firme est un véritable pionnier en matière de développement durable. Après avoir lancé, en 2007, le traitement de ses eaux résiduaires, Farm Frites se vit obligé de recommencer à zéro suite à un incendie qui anéan-tit l’installation de traitement de Lommel en 2011. En collaboration avec Waterleau, De Watergroep réussit alors l’exploit de reconstruire en un temps record un dispositif destiné à la récupération des effluents. Suite à cela, les liens entre les deux entre-prises se sont encore resserrés. Ortwin Deroo pour-suit “Le nouveau système combine l’ultrafiltration et l’osmose inversée, la meilleure solution actuel-lement disponible pour ce genre d’applications.”Entre-temps, Farm Frites a reconduit son partena-riat avec De Watergroep, mais cette fois-ci en impli-quant sa filiale Bravi de Sint-Truiden. De Watergroep a conclu un contrat DBFO de 10 ans avec Bravi. Con-crètement, De Watergroep assumera le concept, la construction, le préfinancement et l’exploitation d’une installation de traitement des eaux sur les ter-rains de la firme Bravi. Le spécialiste en eau se char-gera parallèlement du concept, de la construction et du préfinancement d’un bâtiment technique et des systèmes à conduites périphériques. L’installation, qui comporte un dispositif d’ultrafiltration et une osmose inversée mono-étage, produira annuelle-ment 105.000m³ d’eau de processus à qualité potable.

E www.dewatergroep.be

Nouveaux contratsD’ici l’été 2014, plusieurs nouveaux projets entreront dans leur stade final d’opérationnalité.

Ortwin Deroo : “Pour cela, nous avons conclu des contrats avec Oleon et Fuji Oil, deux entrepri-

ses établies dans la zone du canal Gand-Terneuzen. Ces firmes produisent des huiles alimentai-

res. Nous leur fournirons de l’eau faiblement minéralisée de qualité alimentaire, à partir d’eau

prélevée dans le canal. A cet effet, nous prévoyons successivement une filtration grossière, une

filtration poussée (ultrafiltration) et un dispositif d’osmose inversée. Le tout doit produire une

eau parfaitement potable à faible conductibilité électrique. Grâce à des projets antérieurs, nous

connaissons bien la qualité de l’eau du canal Gand-Terneuzen.”

ExtensionsCette expérience, De Watergroep l’acquit entre autres grâce à un projet réalisé chez Rousselot à

Gand. Ortwin Deroo : “Rousselot est un des leaders mondiaux en matière de gélatines et fait par-

tie du groupe VION (une entreprise agro-alimentaire d’envergure internationale dont le quar-

tier-général se trouve aux Pays-Bas). Les premiers contacts avec Rousselot datent de 2009, lorsque

nous construisîmes pour eux une installation produisant de l’eau de qualité potable à partir de

l’eau du canal Gand-Terneuzen adjacent. Entre-temps, sa production annuelle s’élève à 750.000

m³. Rousselot a repris contact avec nous pour étudier une augmentation possible de ce volume,

ce qui nous amènera à étendre l’installation existante.”

Un cas similaire se présente chez EOC, une entreprise chimique d’Oudenaarde produisant du

latex pour diverses applications dans d’autres industries. Après le contrat de fin 2008, conclu

avec De Watergroep pour la livraison d’eaux de processus à partir de la nappe phréatique, la col-

laboration entre les deux entreprises s’est encore renforcée. Ortwin Deroo poursuit : “Ici, nous

optons pour l’eau de la nappe phréatique à cause de sa composition plus stable, de son traite-

ment simplifié et d’un rendement hydraulique plus élevé.”

Engagement socialEntre-temps, De Watergroep poursuit son engagement social par le biais de projets réalisés à l’étranger. Ortwin Deroo : “Fin mai 2013, notre projet de

production d’eau potable au Chili est devenu entièrement opérationnel. Nous avons complété la distribution d’eau potable dans le village de pêcheurs

Punta Chorros et étendu l’installation à l’île voisine d’Islas Damas. L’exploitation en est actuellement assurée par Conaf, le Ministère chilien des Eaux

et Forêts.” Dans le district Marowijne, au Surinam, De Watergroep a construit et mis en service, en collaboration avec les autorités locales, une instal-

lation à eau potable pour la population de la petite localité côtière de Galibi. Ses quelque huit cents habitants disposent maintenant - et pour la pre-

mière fois de leur vie - d’une eau de robinet parfaitement potable.

A Madagascar aussi, De Watergroep témoigne de son zèle en collaborant étroitement avec la compagnie des eaux locale Jirama. Les autres partenaires

de ce projet sont l’ong PROTOS et l’entreprise française SEDIF. Ici, De Watergroep réalise un projet à caractère sanitaire dans la ville de Toamasima, sur

la côte est. Toamasima est la seconde ville de Madagascar. Une partie du projet consiste, entre autres, à optimaliser et à étendre le réseau de distribu-

tion de la Jirama (compagnie nationale des eaux et de l’électricité de Madagascar).

E www.dewatergroep.be

w Projet

u Projet de production d’eau potable au Chili

Page 74: Aquarama 62 FR

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aquarama #62 I 75

menté. Il s’agit alors non seulement d’économies d’énergie mais aussi du développement, par exem-ple, d’installations de surpression. Grâce à des con-vertisseurs de fréquence spéciaux, montés sur des pompes et moteurs haut rendement, il est possible d’économiser encore plus d’énergie. Chaque instal-lation de surpression existante peut en effet être transformée, tant que le moteur utilisé possède un rendement suffisamment élevé. Nous montons sur les moteurs, de manière très simple, des convertis-seurs de fréquence allant jusqu’à 15 kW, équipés d’un logiciel spécialement développé pour les pompes.

réSULTATS SUr LeS MArcHéS NéerLANDAIS eT

FrANçAIS

Du fait de l’importance croissante du rendement, la rénovation des pompes devient un marché en décroissance. “Bien des entreprises optent pour une rénovation complète, à l’aide de nouvelles tech-niques de pompage et de possibilités d’économies d’énergie. Le slogan devient “Saving money on energy” (Épargnez sur l’énergie), mais c’est en premier lieu le client qui doit être convaincu de l’effet de retour sur son investissement. Nos cli-ents sont aussi bien des administrations, des entre-prises industrielles ou du bâtiment, des entrepri-ses d’installation sanitaire, que des entreprises de CVC, actives en techniques du bâtiment. À l’export aussi, et principalement sur les marchés néerlandais et français, nos solutions rencontrent beaucoup de succès. La participation au salon Pollutec de Lyon a donné des résultats concrets, et en février, nous participons au salon VSK 2014 d’Utrecht. L’endroit idéal pour présenter un nouveau produit innovant” conclut Erik De Doncker.

E www.edopumps.be

Récemment, le spécialiste des pompes, EDO

Pumps, a ouvert un nouvel espace logistique

dans ses locaux de Boom. Pour l’avenir,

l’administrateur délégué Erik De Doncker

prévoit deux développements principaux :

“On peut citer une évolution remarquable :

l’accroissement du nombre d’installations

de pompage préfabriquées, surtout celles en

polyéthylène. Autre donnée, l’importance

croissante des essais sur la base du nouvel

indice de rendement minimal ou Minimum

Efficiency Index (MEI) de la nouvelle régle-

mentation européenne. ”

La superficie totale des locaux d’EDO Pumps est d’environ 2.000 m², dont le nouveau magasin logistique, largement dimensionné, occupe

quelque 470 m². Outre une salle d’exposition où sont présentées toutes les solutions concernant l’eau propre et l’eau usée, l’entreprise dispose aussi d’un local de formation où les clients peu-vent s’informer sur les techniques de pompage. EDO Pumps compte actuellement 6 collaborateurs, dont 2 au service après-vente. Erik De Doncker a créé l’entreprise en 1982 et son fils Adriaan représen-tera bientôt la deuxième génération de dirigeants.

INSTALLATIoNS D’eSSAIS PoUr L’eAU USée eT

L’eAU ProPre

L’entreprise de Boom a déjà investi dans un banc d’essais pour eau usée. Cette installation est capa-ble d’un débit de 100 litres/sec et d’une pression maximale de 10 bars. Une cuve en béton enterrée, équipée de deux diviseurs de débit spéciaux, assu-rent la stabilité de l’eau nécessaire aux mesures.

Dans le cadre de la nouvelle directive européenne N° 547/2012, en vigueur depuis le 1er janvier 2013, nous investissons dans une nouvelle instal-lation d’essais de certification pour l’eau pro-pre. “Cette obligation complémentaire pour les fabricants de pompes, à compter du 1er janvier

w rePortage

2015, constituera une distinction claire dans le programme de livraison des fournisseurs de pom-pes. Nous continuons à investir dans nos espaces d’essais et prenons dès à présent une avance sur la nouvelle réglementation imposée par l’Europe”, affirme Erik De Doncker.

recHercHe De SoLUTIoNS eT De reNDeMeNT

Outre les pompes d’un certain nombre de marques de qualité, EDO Pumps commercialise aussi des pom-pes sous sa propre marque. Dans ce cas, les com-posants, de fabrication le plus souvent néerlan-daise ou italienne, sont assemblés pour former une pompe ou une installation de pompage complète. “Nous nous présentons comme une entreprise à la recherche de solutions. Nous faisons fabriquer, par exemple, certaines pompes immergées à l’extérieur, selon nos spécifications et nos exigences de qua-lité particulières”, nous confie Erik De Doncker. “Le rendement des pompes a, lui aussi, fortement aug-

le marché des pompes passe à la vitesse supérieure

u Erik De Doncker a créé l’entreprise en 1982

et son fils Adriaan représentera bientôt la

deuxième génération de dirigeants

u Installations d’essais pour l’eau usée

Page 76: Aquarama 62 FR

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aquarama #62 I 77

au cours des années qui viennent. Ici encore, nous voulons faire valoir notre volonté d’innovation. Ceci est rendu possible par le fait que WAGO est restée une entreprise familiale, dirigée pour le moment par Sven Hohorst. L’entreprise fait, chaque année à nou-veau, le choix stratégique de réinvestir le bénéfice dans l’optimisation des usines et des installations et dans l’extension de la gamme.”

C’est pourquoi elle évolue de plus en plus vers une offre de solutions globales. “Nous sommes très axés sur les produits. Nos clients sont des assembleurs qui intègrent nos solutions dans leurs systèmes. Ils suivent régulièrement les formations du programme WAGO Solution Provider (fournisseur de soluti-ons) afin de suivre à la trace les récents développe-ments. Nos solutions (une grande diversité de con-trôleurs programmables, de modules interfaces, de relais et d’alimentations) sont très appréciées aussi dans le secteur de l’eau. En résumé, WAGO continu-era toujours à miser sur la qualité, l’innovation et l’assistance-produits par des spécialistes.

E www.wago.be

Innovation : Cette valeur a toujours été au cœur de la mission d’entreprise de WAGO.

Cette entreprise d’origine allemande a également ouvert, au tournant du siècle, une

filiale à Zaventem, qui dessert les marchés belge et luxembourgeois, avec une tech-

nologie de bornes à ressort de haute qualité et des solutions d’automatisation. Ces

deux systèmes sont très recherchés, y compris dans les techniques de l’eau. WAGO

a pour objectif, au cours des prochaines années, de continuer à investir dans le dé-

veloppement de sa gamme d’automatisation et assiste ses nombreux clients belges

grâce à un service après-vente bien développé.

WAGO a été, depuis toujours, un spécia-liste des techniques de raccordement électrique. Le caractère innovant de

l’entreprise a pu s’exprimer totalement avec le lancement de la technologie des bornes de raccor-dement à ressort. Niki Claes, chef du Service tech-nique de l’établissement Belux : “Sous l’impulsion de WAGO, cette technologie est devenue une norme internationale. Elle offre bien plus d’avantages que la technique traditionnelle à vis. Nous ne nous endormons pas sur nos lauriers, et nous dévelop-pons continuellement de nouvelles possibilités de réduction des coûts, grâce auxquelles nous ren-forçons encore davantage notre position d’avant-garde dans cette technologie.

SANS eNTreTIeN

La technique du raccordement à ressort a plusieurs avantages en comparaison des raccords à vis. “Pre-mièrement, le système est totalement sans entre-tien. Deuxièmement, il est insensible aux varia-

w rePortage

tions de température. Pour les raccords vissés, au contraire, les alternances de chaud et de froid jou-ent un rôle crucial. Troisièmement, il n’y a pas de problème en cas de vibration. En outre le rac-cordement par bornes à ressort se fait aussi bien plus rapidement et le contact est étan-che aux gaz, ce qui dans le cas des bornes à vis, est loin d’être évident.”

Cette technologie sans entretien con-vient particulièrement à une utilisation en ambiance corrosive et soumise aux vibrations. Elle a fait ses preuves depuis long-temps, entre autres, dans les chemins de fer (tant au niveau infrastructures qu’à bord des véhicules) ainsi qu’en ambiance marine. “Grâce au développement de ce système, nous avons évolué vers une solution dans laquelle le conducteur peut être enfoncé direc-tement. Ceci permet un gain de temps énorme. Ceci a rendu cette technologie très populaire pour toutes les applications nécessitant de raccorder une mul-titude de conducteurs. On peut citer comme exem-ples la construction de borniers classiques ainsi que celle de machines. Pour chaque application spéci-fique, nous disposons d’une borne adaptée et d’une variété de possibilités de pontage.

AUToMATISATIoN

Avec la montée des systèmes à bus de terrain, WAGO a décidé de développer sa propre plate-forme ouverte d’automatisation, compatible avec tous les bus de terrain ouverts, et qui est, de ce fait, d’une utilisation très souple. Et, plus-value appréciable: l’entreprise y a intégré le raccordement par bor-nes à ressort.Niki Claes : “En raison du potentiel de développe-ment important sur le plan de l’automatisation, WAGO continuera à investir dans cette technologie

WAgo augmente son offre d’automatisationE

u Wago Ethernet Controller

u Wago Interface Module

Page 78: Aquarama 62 FR

Sesame EXPANSION TANKS

Sesame expansion tanks stand for easy maintenance, better quality and a longer life cycle.

The innovative design of Sesame’s expansion tanks offers a lot of advantages. Because of the tank, air cell and dynamics, air cell failure is no longer an issue.

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aquarama #62 I 79

SeSAMe

A Aquatech, Covess a présenté les vases d’expansion Sesame. “Ces produits très simples à entretenir se caractérisent par leur durabilité : leur durée de vie est grande. La vessie se remplace en un clin d’œil en cas de fuite, néanmoins très peu probable. Cette solution convient parfaitement au marché agricole. En Europe, on fore annuellement près d’un million de puits ; aux Etats-Unis, ce nombre s’élève à un million et demi. Tous ces puits ont besoin d’un vase d’expansion, qui doit être remplacé avec le temps. Le potentiel de ce marché est phénoménal”.

Les vases d’expansion Sesame ont été certifiés par l’Europe. Les portes de la distribution par les com-merces en gros dans de nombreux pays s’ouvrent donc pour Covess. L’entreprise n’est pas restée inac-tive ces dernières années et a constitué un réseau très ramifié. Bientôt apparaîtront également des chauffe-eau thermoplastiques sur le marché.

Covess a pleinement confiance, comme le prouve la garantie à vie accordée au vase d’expansion. Tony Vanswijgenhoven a déjà d’autres innovations à l’esprit : “Extincteurs, bonbonnes de gaz pour voi-ture, et bien d’autres encore. Des possibilités à en perdre la tête pour défricher sous pression le mar-ché des vases d’expansion”.

E www.covess.com

Covess, nom résumant de Composite Vessels, a vu le jour en 2000. Alors que l’entreprise

venait de démarrer, les initiateurs se proposai-ent de développer un vase d’expansion thermo-plastique universel totalement recyclable. Ambi-tieux, mais pas impossible : la solution vint au bout de longues années de recherche et de déve-loppements intensifs.

AMbITIoN

Investir quatorze ans dans la recherche et le développement a porté ses fruits pour Covess. Pendant cette période, l’entreprise a optimalisé la production de vases d’expansion thermoplas-tiques. La persévérance dont l’entreprise a fait preuve a été finalement payante. Les efforts incessants ont donné lieu à un système unique, car Covess est la seule entreprise au monde à avoir développé un process de production de vases d’expansion de grande qualité de ce genre. Aussi, le gérant était-il fier à Aquatech Amster-dam de pouvoir présenter au monde un vase d’expansion.

w rePortage

Covess se porte bien. Dirigée par Tony

Vanswijgenhoven, cette entreprise de

Herk-de-Stad est en mesure de présenter

de belles lettres de noblesse. En outre, en

collaboration avec Sesame, elle a pré-

senté une belle innovation à Aquatech,

le salon mondial du traitement de l’eau

à Amsterdam.

covess, à la veille d’une grande percée

Tony Vanswijgenhoven conçoit qu’il a fallu vaincre beaucoup de difficultés avant de pouvoir crier fina-lement ‘ Eureka’. “Notre chance a été que la vente d’une entreprise précédente nous a procuré suffi-samment de moyens financiers pour faire face pen-dant toutes ces années, pendant lesquelles nous n’avons vendu aucun autre produit. Nous n’avions donc pas de rentrées, nous ne voyions arriver que des factures. Il s’agissait dès lors de faire preuve de persévérance, car comme on peut l’imaginer, notre trajectoire n’a pas été sans failles, et nous avons connu des moments difficiles. Il est arrivé quelquefois que nous voulions tout abandonner : heureusement nous ne l’avons pas fait. C’est pour-quoi, nous sommes la seule entreprise au monde ayant développé un process de production spéci-fique pour vases d’expansion thermoplastiques”.

coeFFIcIeNT D’ISoLATIoN éLeVé

Le thermoplast est une matière synthétique parfai-tement recyclable. Ce matériau, léger et insensi-ble à la corrosion, se caractérise par un coefficient d’isolation élevé et une grande résistance aux chocs. Cette dernière caractéristique est de grande importance une fois que le vase d’expansion est sous pression.

“La probabilité d’explosion est élevée dans le cas de vases d’expansion en acier sous haute pression. L’avantage de la variante thermoplastique est que ce phénomène se passe de manière plus contrôlée, et ne donne pas lieu à une explosion intense. Dans un vase d’expansion thermoplastique, une pression trop élevée se traduit par une lente apparition de crevasses dans la paroi. C’est dû à l’enroulement fibreux fixé sur le côté extérieur du vase”.

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80 I aquarama #62

En allant sans soucis jusqu’à la phase solide, dite ZLD (‘Zero Liquid Discharge’), on anticipe même toutes les attentes des futures normes sur les rejets. Les concentrats issus de cette phase solide peuvent de plus être

valorisés suivant le cas sous forme de sels spéciaux ou d’engrais.

Par ailleurs, un site industriel n’optimise pas toujours au mieux ses res-sources: de la chaleur peut être ainsi produite sans être utilisée. La tech-nologie Terrawater apporte une réponse à ces deux problématiques en un seul système.

PArTeNAIre excLUSIF

La société Taprogge - acteur majeur mondialement connu, pour la concep-tion de prises d’eau, de dispositifs de filtration et de systèmes de nettoyage en continu pour les échangeurs et condenseurs tubulaires - est depuis 2010 le partenaire exclusif de la Société Terrawater. Terrawater a mis au point un procédé innovant pour permettre la concentration des eaux résiduelles tout en produisant par ailleurs des distillats d’eau pure réutilisée dans le process industriel. Résultat de plusieurs années de dévelop-pement, il est basé sur le principe de l’évaporation naturelle à pression ambi-ante, fonctionnant suivant le schéma ci-dessous.

Lorsque le dispositif est en charge, l’eau brute est préchauffée dans un premier temps au travers du condenseur, traverse ensuite l’échangeur pour récupérer la chaleur résiduelle provenant d’un système externe (par exemple eau chaude émanant d’un process de production, panneaux solaires, etc..), et est transformée alors en vapeur d’eau au niveau de l’humidificateur. La circulation forcée de la vapeur d’eau vers le condenseur est assurée par un ventilateur, l’ensemble fonctionnant en enceinte fermée. Les conden-sats et la saumure sont récupérés respectivement au bas du condenseur

Système Terrawater répond aux deux problématiques

Quand on évoque le devenir des eaux industrielles au-

jourd’hui, on pense immédiatement aux obligations liées

aux coûts de transport et de traitement, et pas systémati-

quement à la recherche de solutions d’optimisation. Il est

pourtant économiquement très intéressant de réduire le

volume des eaux résiduelles d’un site d’exploitation, en les

concentrant fortement. Cela concerne par exemple les eaux

industrielles, les lixiviats, les eaux grises, etc.

80 I aquarama #62

Circulation de l’eau (de droite à gauche):

1. Pompe d’alimentation eau brute

2. Echangeur de chaleur extreme

3. Ruissellement dans l’humidificateur

4. Contrôleur de chaleur (brevet déposé)

5. Sortie de la saumure

Air (de gauche à droite):

6. Sortie du condensat

7. Circulation forcée à l’aide d’un ventilateur

8. Réchauffement et humidification de l’air

9. Refroidissement de l’air et condensation

1

2

3

4

Eau brute 75 °C

Eau brute 25 °C

Eau brute 70 °C

Air 75 °C 100 % r.v.

Air 75 °C 100 % r.v.

Contrôleur de chaleur

Air 30 °C 100 % r.v.

Air 30 °C 100 % r.v.

75 °C

60 °C

50 °C

60 °C

50 °C

Saumure 30 °C

5 67

89

Distillats 30 °C

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aquarama #62 I 81

et de l’humidificateur. Un système de by-pass (contrôleur de chaleur) entre le condenseur et l’humidificateur permet d’optimiser les échan-ges thermiques.

coNcePTIoN MoDULAIre

Le dispositif est de conception modulaire, l’assemblage de plusieurs modules autorisant le traitement de volumes plus importants. Les modules sont logés dans des containeurs ce qui permet de répondre à une demande actuelle de plus en plus forte pour des équipements mobi-les et flexibles.

Les éléments constitutifs sont en matériaux iner-tes, ce qui permet de s’affranchir des problèmes de corrosion ; aucun traitement chimique n’est requis. Le condenseur et l’échangeur sont de type tubulaire et peuvent être équipés d’un système de nettoyage en continu (procédé Taprogge) lorsque les eaux à traiter présentent un caractère forte-ment encrassant.

Le module de base ‘terra basic’ permet de traiter 5 m3 d’eaux usées par jour. Les coûts d’exploitation et de maintenance sont minimaux, par exemple une production de distillats de 5 m3/jour ne nécessite que l’apport d’une puissance thermique de 50kWth (température de 95 °C à l’entrée de l’échangeur) et de 0,7kWel.Les analyses d’eau dans l’exemple suivant donnent les caractéristiques de la saumure et du distillat obtenus comparées à celles de l’eau brute.

L’innovation majeure du procédé réside tou-tefois dans son module ‘terra saline’, tel que représenté sur le schéma ci-après, qui permet l’évaporation jusqu’en phase solide (ZLD = Zero Liquid Discharge).

w rePortage

Une installation pour la production de sels marins vient d’être mise en service sur l’Ile de Sylt dans le nord de l’Allemagne pour la société SylterMeer-salzGmbH, la capacité de production quotidienne pouvant atteindre 60 kg. Les tableaux ci-dessous donnent un aperçu des caractéristiques des flui-des et des énergies mises en œuvre.

Les quantités de matières solides extraites étant importantes, l’humidificateur est équipé d’un dis-positif qui permet son nettoyage automatique sans interruption du process (brevet déposé). Ter-rawater continue en permanence d’améliorer et d’optimiser son procédé. Actuellement un module d’une capacité de 35 m3/jour est à l’étude, il devrait être commercialisé d’ici une à deux années.

E www.taprogge.frE www.terrawater.de

Paramètres Eau brute Saumure Distillat *

Conductivité μS/cm 27300 230000 < 10

Cl/Chlorures mg/l 9630 195000 3

Na/Sodium mg/l 5580 62800 1,6

Ca/Calcium mg/l 226 495 0

K/Potassium mg/l 196 7590 0

Valeurs quotidiennes en entrée et sor-

tie du module Terrasaline “SylterMeer-

salzGmbH”

+ quantité de sels produits en sortie :

approx. 60 kg

+ volume de distillats en sortie :

approx. 2.400 l

+ volume de saumure en sortie : aucun

+ volume d’eau de mer en entrée :

approx. 2.700 l

+ apport en énergie calorifique : 30 kWth

Paramètres Mer du Nord

pH 7,9

Conductivité μS/cm 45300

Turbidité NTU 1,5

Cl/Chlorures mg/l 17300

Ca/Calcium mg/l 400

Mg/Magnésium mg/l 1130

Na/Sodium mg/l 7600

K/Potassium mg/l 318

Sulfates mg/l 2720

u Schéma de principe du process Terrawater avec extraction de sels

u Tableau 1

u Tableau 2

Eau brute

Mélange d’eau brute et saumure provenant de

Terrasaline

Concentrats constitués de sels

spécifiques

Extraction de différents sels(mélanges)

Saumure provenant de Terrasaline

Chaleur perdue

Distillats

Page 82: Aquarama 62 FR

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Page 83: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 83

Dans toutes ces applications, le Responsable Pro-duction ou Qualité doit disposer d’outils fiables de caractérisation, en particulier en ligne, pour un contrôle continu des procédés.

PréSeNce De PArTIcULeS, De GoUTTeLeTTeS DANS

LeS LIqUIDeS

Le contrôle de la pollution particulaire d’un liquide en temps réel utilise le comptage automatique des particules par absorption de lumière. Elle renseigne sur la présence des particules selon leur taille de 1 à plus de 200 µm. Des solides grossiers détec-tés dans des huiles annoncent une usure des piè-ces à travers lesquelles elles s’écoulent. L’analyse en ligne verra la part des particules de quelques µm progresser signe de la rupture des plus grosses particules dont le nombre ne baisse pas si le défaut persiste. Cette caractéristique relevée en continu, comparée à des seuils d’alerte renseigne sur l’état de la propreté du fluide en service et déclenchera si besoin une action de maintenance.

Le contrôle de la propreté de fluides très dilués sert aussi à surveiller l’intégrité d’une opération de clarification par filtration. L’utilisation des comp-teurs automatiques de particules par absorption de lumière laser impose leur vérification et leur étalon-nage à l’aide de particules de référence (billes de polystyrène monodispersées dans de l’eau en sui-vant la procédure ISO 20501-3 ou ASTM F 58-87 ou une poudre de silice polydispersée dans de l’huile selon la norme ISO 11171, 2011).

Les conditions d’utilisation de ces analyseurs en ligne doivent limiter les sources d’erreur (contrôle du débit et du temps d’analyse, dilution maîtrisée pour éviter les coïncidences de particules sans être dans le bruit de fond de l’appareil, dégazage et sépa-ration liquide-liquide pour éliminer l’erreur due aux microbulles et aux microgouttes, changement des débits selon la viscosité du liquide. La vérification grâce à des cartes de contrôle permet d’assurer la bonne pratique d’analyse et de développer de nou-

velles analyses en ligne en adaptant les pratiques à d’autres fluides.

Le suivi du taux d’humidité de fluides hydrauliques mesuré selon le principe de capacité électrique ren-seigne sur une autre contamination à limiter (trai-tement en amont) ou à corriger (traitement en aval par absorption, évaporation sous vide).

Les appareils en ligne avec prélèvement en continu sous contrôle du débit, sont fixes ou portables et traitent en continu une partie du débit d’un fluide aqueux ou organique, neutre ou même agressif.

MeSUre De LA GrANULoMéTrIe

Le couplage de l’analyse d’images et de l’extinction d’une lumière laser est récemment développé pour construire un robot pour l’analyse de particules ou de gouttes. Le signal d’un laser mobile est inter-rompu pendant une durée proportionnelle à la taille des objets présents indépendamment de leur opa-cité ou de leur transparence. La mesure de la gra-nulométrie ne demande d’aucune autre donnée du produit ni l’indice de réfraction, ni la viscosité, ni la conductivité électrique.

La combinaison des deux techniques permet de caractériser des solides de plus de 800 nm selon leur forme, même quand leur granulométrie est voisine ou que le liquide est très coloré.Le couplage de l’analyse d’images et de la spectros-copie permet, après avoir déposé les solides sur une membrane de déterminer leur taille, leur forme, et en les ayant localiser un par un automatiquement, d’identifier leur nature:

La mesure de la concentration, de la taille et du comportement des particules et des

gouttelettes en suspension ou en émulsion dans un liquide, le suivi du comportement

d’un liquide simple ou complexe, sert à contrôler la performance de nombreux procédés

industriels et la qualité de multitudes de produits. On peut faire ça pour la cristallisation

ou la précipitation de composés organiques ou minéraux; la formation ou le cassage

d’émulsions synthétiques ou biologiques; la clarification par filtration d’un jus alimen-

taire, d’une solution chimique ou pharmaceutique, d’une eau de procédé ou d’un effluent;

la réduction de la contamination particulaire d’un fluide (lubrifiant, carburant, solvant,

soluté injectable, eau ultrapure…) pour maîtriser sa propreté; ou encore la floculation

d’un effluent, d’une suspension organique ou minérale ou d’une boue.

caractéristiques physiques des particules et des suspensions

w technIque

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Page 85: Aquarama 62 FR

aquarama #62 I 85

w technIque

•parspectroscopieLIBS(Laser-InducedBreak-down) d’émission atomique à partir d’un plasma induit par laser (illumination laser 337 nm pendant 3 ns) pour les particules métalliques,

•ouparspectroscopieRaman(illuminationparunelumière monochromatique et analyse de la lumière diffusée (laser 532 ou 785 nm) par les particules minérales ou organiques.

La comparaison des spectres avec des données d’éléments déjà identifiés permet de déduire la nature des composants. L’analyse des particules de plus de 5 µm renseigne sur la pureté du produit et révèle aussi les contaminations particulaires selon leur origine, ce qui permet d’éliminer les produits ayant des défauts et de corriger les conditions opé-ratoires pour rendre la production ‘propre’.

TUrbIDIMèTreS

La turbidité est une caractéristique photo-métrique de particules dispersées dans un liquide. La transmission, la réflexion de lumière blanche ou infrarouge varient selon la teneur en matiè-res en suspension, leurs tailles, formes, couleurs et selon la couleur du liquide porteur. Deux nor-mes décrivent les quatre méthodes quantitatives ou semi-quantitatives pour analyser les eaux: ISO 7027, EPA 180.x

Les turbidimètres en ligne sont des cellules de mesure équipées de systèmes de nettoyage (essuie-glace) étalonnés avec des références liquides ou solides; des détecteurs (sans cellule de mesure) adaptés même au suivi des basses

valeurs de turbidités, aux fluides neutres, agres-sifs ou chauds; des sondes pour les environne-ments difficiles, milieux très concentres ou pour des mesures en immersion.

SUIVI De VArIATIoNS eN DISPerSIoN SoLIDe oU

LIqUIDe DANS UN LIqUIDe

Les MES sont révélées par le suivi de la turbidité dans des liquides clairs ou plus chargés (voile de boue), de l’atténuation d’un signal ultrasonore dans une masse de liquide, par la déformation d’un tube à l’occasion de la circulation du liquide (principe de mesure Coriolis). La totalité du liquide dans la conduite en charge est analysée ou seulement une fraction dans une dérivation.

Des mesures radiométriques utilisent l’absorption du rayonnement gamma par le produit, combinées à un débitmètre, ceci permet de calculer un débit massique, une densité liquide, une masse de solide présente dans un liquide transporté, au repos ou en phase de séparation liquide-solide.

La diffraction dynamique de lumière exploite le mouvement brownien des particules de 0.3 nm à 10 µm pour mesurer leur granulométrie, même quand elles sont dans un liquide opaque. La lumière dif-fusée par les particules en mouvement est décalée en fréquence quand on applique un champ élec-trique. Ce décalage est fonction de la mobilité élec-trophorétique des particules, proportionnelle à leur potentiel zêta qui représente leur charge électrique dans la dispersion.

Des appareils en ligne sur la conduite principale ou sur une circulation dérivée sont reliés à des interfaces pour l’exploitation en continu dans les procédés (réactions chimiques, séparation liquide-solide).

La mesure de la réflectance d’un faisceau de lumière focalisée permet de suivre des change-ments de dimensions des particules de 0.5 µm ou des agglomérats jusqu’à 3 mm au sein d’une suspension quand elles se présentent devant la sonde. Aucun échantillonnage n’est nécessaire.

Des sondes permettent aussi l’analyse d’images en ligne des particules ou des gouttelettes, même quand les fluides sont visqueux ou opaques et d’apprécier la croissance de cristaux ou leur forme, la coalescence de gouttes dans leur milieu sans risquer de les rompre pendant l’échantillonnage.

Ces capteurs in situ permettent d’automatiser la conduite de procédés même instables comme le contrôle d’une sursaturation pour former plus sûrement de gros cristaux plus faciles à filtrer et à déshydrater.

La forme, l’organisation des particules ou des gouttes dispersées dans un liquide lui confèrent des propriétés de viscosité simple ou de rhéolo-gie particulière. De même, les variations de viscosité de fluides complexes sont des caractéristiques du traite-ment qu’ils subissent comme le cisaillement ou l’élongation. Des viscosimètres peuvent être utilisés en ligne sur les filières des procédés industriels sans pouvoir déterminer toutes les propriétés rhéo-logiques.

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u Banc d’étalonnage de compteurs automatiques de particules et d’indicateurs de contamination

u Suivi en ligne de la turbidité d’une eau en 5 points différents

u Suivi en ligne de la pollution parti-culaire en amont et en aval d’un filtre à liquide à l’aide de compteurs auto-matiques.

Page 86: Aquarama 62 FR

86 I aquarama #62

wproductnews

Nouvelles caméras thermographiques de Fluke

Euro-Index lance les Fluke Ti200, Ti300 et Ti400: trois caméras thermo-graphiques à mise au point LaserSharp™ AutoFocus et communication sans fil. Une bonne mise au point est particulièrement importante pour une inspection thermique efficace. Si les images ne sont pas correcte-ment mises au point, les résultats de mesures sont moins précis et les petits manquements s’en trouvent facilement indécelés.

Le système LaserSharp™ AutoFocus fait usage d’un rayon laser pour mesurer la distance par rapport à un objet. Le faisceau rouge du laser pointe exactement sur l’objet concerné. Le LaserSharp™ AutoFocus donne toujours des images thermiques de définition supérieure. Cette série peut communiquer sans fil avec PC, Apple® iPhone® ou iPad®. L’application fournie SmartView® Mobile App Analysis autorise la rédac-tion de rapports d’inspection sur site.

Avec une mise à jour gratuite du firmware, on peut exécuter cinq mesures supplémentaires en connectant le Fluke Ti200/Ti300/Ti400 avec les instruments sans fil Fluke CNX. Grâce à ces données supplé-mentaires, on peut mieux argumenter les conclusions et mieux étof-fer les rapports. Cette nouvelle série a un écran tactile haute résolu-tion, enregistrement vidéo, enregistrement texte et voix et plusieurs autres fonctionnalités supplémentaires. Les caméras thermographiques peuvent être calibrées dans le laboratoire de calibrage d’Euro-Index.

E www.euro-index.be

Extension de la gamme Sulzer Pumps à l’industrie de la pulpe et du papier

Grâce au rachat d’ABS par le groupe Sulzer, Sulzer Pumps est à présent en mesure de proposer une gamme complète de pompes et de malaxeurs à l’industrie de la pulpe et du papier (IPP). Les pompes et malaxeurs IPP Sul-zer sont connus pour leur conception innovante et robuste. Ils sont dispo-nibles en version standard ; mais certains types peuvent être obtenus dans des exécutions avec des spécifications particulières.Dans le plus grand centre de Recherche & Développement au monde, situé en Finlande, à Kotka, nous travaillons conjointement avec les clients à des produits IPP qui soient le plus possible compatibles avec les processus de fabrication. Ceci a conduit à une série de produits offrant de meilleures carac-téristiques de pompage et de malaxage, et sont, en outre, moins dépendants de l’entretien. Les pompes sont fabriquées dans notre propre fonderie par des collaborateurs Sulzer, très compétents en matière de métaux. Le risque de corrosion et d’usure est dès lors encore plus réduit. Les deux produits phares de cette nouvelle gamme sont la série Ahlstar et les malaxeurs Scaba. Les produits de ces séries sont tous en accord avec les processus de l’industrie de la pulpe et du papier.

E sulzer.com/Industries/Pulp-and-Paper

Page 87: Aquarama 62 FR

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