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www.tommeetippee.com NOS ENFANTS No.1/Octobre 2010 SUPPLÉMENT COMMERCIAL RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET CONSTRUIRE L’AVENIR DES SUPER-HÉROS DE DEMAIN POUR GARANTIR LE BONHEUR ET LA SANTÉ DES ENFANTS POUR GARANTIR 4 CONSEILS La mort subite Cela n’arrives pas qu’aux autres Enceinte “J’ai sauté de joie”

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www.tommeetippee.com

NOS ENFANTS

No.1/Octobre 2010SUPPLÉMENT COMMERCIAL RÉALISÉ PAR MEDIAPLANET

CONSTRUIRE L’AVENIR DES SUPER-HÉROS DE DEMAIN

POUR GARANTIR LE BONHEUR ET LA SANTÉ DES ENFANTS

POUR GARANTIR

4CONSEILS

La mort subite Cela n’arrives pas qu’aux autres

Enceinte “J’ai sauté de joie”

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2 · OCTOBRE 2010

« On peut colorer les poires avec du jus de betterave. Les enfants adorent »

Line CouvreurIndépendante et cogérante de la sprl Les Filles Plaisirs Culi-naires

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En vacances p. 06 Quelques idées

Apprendre en jouant p. 11 Les petits ont besoin de stimuli

NOS ENFANTS, ÉDITION 1, OCTOBRE 2010

Country Director : Christophe DemirEditorial Manager : Wim Hellemans

Project Manager : Karolien CoussementPhone : +32 (0)2 421 18 32E-mail : [email protected]

Business Developer : Bram VandenbroeckPhone : +32 (0)2 421 18 30Layout : Lii Treimann

Rédaction : Jacqueline Remits, Ro-dolphe Masuy, Cynthia Tytgat, Olivier ClinckartImpression & distribution : Groupe IPM - Sodimco

Mediaplanet contact information : Phone : +32 (0)2 421 18 20Fax : +32 (0)2 421 18 31E-mail : [email protected]

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NOUS RECOMMANDONS

LE DÉFI

Considérer l’enfant comme une personne à part entière

La crèche communale de Herstal est la plus im-portante de toute la Communauté française. La pédagogie développée cherche à y « éduquer des futurs citoyens qui aiment la vie ».

Honnêtement, la crèche que j’ai l’immense bon-heur de diriger depuis 20 ans n’est pas tout à fait une crèche

comme les autres. Hormis sa taille (122 lits, quelque 150 enfants, 37 puéricultrices : la plus importan-te implantation du genre en Com-munauté française), elle fut l’une des toutes premières en Europe de l’Ouest à s’inspirer de la pédagogie de Pikler-Lóczy pour laquelle l’en-fant doit être considéré comme une personne à part entière.

Depuis, notre exemple a fait des petits, et de révolutionnaire qu’il était lorsque nous l’avons impor-té, de Budapest notamment, ce ty-pe de pédagogie a été adopté par de nombreux autres acteurs de la pe-tite enfance.

Relations de confiance

1Au quotidien, notre souci est d’offrir à l’enfant une qualité

d’accueil qui permet aux jeunes enfants de se forger leur propre ca-ractère. Notre leitmotiv est d’assu-rer la meilleure continuité possi-ble dans l’encadrement des en-fants pour que ceux-ci puissent établir avec des adultes de référen-ce des relations de confiance béné-fiques à leur épanouissement. En clair, chaque groupe d’enfants est composé de manière homogène, par tranche d’âge, un maximum de 3 à 4 mois de différence séparant

l’aîné du cadet. Chacun de ces groupes de 14 enfants est confié à deux puéricultrices clairement identifiées, qui l’accompagneront durant toute sa vie à la crèche, plus de deux ans en moyenne. Et quand les enfants nous quittent pour en-trer en primaire, les puéricultrices reprennent en main un autre groupe, de bébés cette fois, qui vont eux aussi apprendre à grandir, à (se) découvrir.

Chez nous, pas de groupes de “marcheurs” ou de “rampants” en fonction des progrès des uns et des autres et qui changent de res-ponsables à de nombreuses repri-ses, mais des groupes soudés de co-pines et de copains qui avancent ensemble, avec les mêmes enca-drants familiers, dans les premiers moments de la vie. Un système qui, pour être pleinement effica-ce, doit se montrer rigoureux sans pourtant jamais être rigide.

Un système qui doit aussi ré-pondre, comme l’ensemble du monde de la petite enfance, à un arsenal réglementaire très im-portant, en matière d’hygiène par exemple : très contraignantes en la matière, les législations croi-sées (principalement de l’ONE et de l’AFSCA) auxquelles nous som-mes soumis se révèlent également particulièrement sécurisantes. En la matière comme dans d’autres, on ne peut heureusement pas fai-re n’importe quoi !

Socialisation,

mais encore…

2Pour les parents, les crèches sont trop souvent présentées

comme de “simples” lieux de so-cialisation. Je leur explique sou-vent que la crèche n’est pas un mi-lieu de vie naturel pour l’enfant : s’il pouvait choisir, il désirerait à tous les coups rester à la maison ! Souvent mamans elles-mêmes, nos puéricultrices doivent aussi apprendre, et ce n’est pas évident, à ne pas jouer d’instinct avec les en-fants qui leur sont confiés. Plus en-core que d’autres sans doute, les milieux d’enfance doivent être ex-trêmement réfléchis : les crèches doivent agir en complémentarité (et non en rivalité) avec ce qui se passe à la maison.

À la découverte

3À Herstal comme de nom-breuses autres crèches, notre

but ultime est d’éduquer des fu-turs citoyens qui aiment la vie. Je suis persuadée que les crèches constituent le premier maillon de la fabrication d’une démarche qui se révélera utile à ces futurs ci-toyens. L’enfant se construit non en côtoyant toute une série d’adul-tes différents mais dans un cadre apte à lui donner des outils utiles dans la définition de ce qu’il sera demain, de ce qu’il est déjà aujourd’hui. À nous de lui permet-tre d’avoir des réponses à ses be-soins, de se sentir responsable, d’al-ler lui-même au-devant de ses pro-pres compétences.

“ Notre but ul-time est d’édu-quer des fu-turs citoyens qui aiment la vie ”

Martine BodenDirectrice de la crèche communale de la Ville de Herstal

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OCTOBRE 2010 · 3

ACTUALITÉL’homéopa-thie pour les enfants ?L’homéopathie peut ré-pondre aux principaux soucis de santé de vo-tre enfant. On pense facilement à la consti-pation, aux poussées dentaires, aux petits rhumes, etc.

L’homéopathique, contraire-ment à d’autres médications, est réputée pour son innocuité, soit son caractère non nuisible.

Les parents savent qu’un baume à la camomille se ré-vèle utile lorsque les petites dents percent. Quant à la pom-made à l’arnica, une plante vi-vace aux fleurs jaunes, elle est réputée pour apaiser les bleus et les bosses, ces petits bobos tellement fréquents lors des aventures de nos petits intré-pides.

Si des traitements de fond traditionnels sont utiles dans bien des maladies, l’homéopa-thie peut être une alternative crédible. Le tout est de ne pas procéder à l’automédication et de demander conseil à vo-tre pharmacien ou votre mé-decin.

RODOLPHE MASUY

[email protected]

«Les médicaments homéopathi-ques sont fabriqués à partir de différentes matières issues des règnes animal, végétal ou miné-ral. De manière simplifiée, ces substances subissent des dilu-tions à des concentrations va-riables. L’homéopathie est une médecine qui peut s’appliquer à toutes les pathologies ou pres-que, en alternative ou en complé-ment de l’allopathie, tant chez l’adulte que chez l’enfant et mê-me le nouveau-né. Elle peut gué-rir une maladie aiguë ou chroni-que ou être utilisée en préven-tion. La grande richesse de ce ty-pe de traitement est la possibilité d’être adapté aux symptômes.»

Existe-t-il une formation en homéopathie ? «Des écoles dis-pensent un enseignement dans un cadre post-universitaire»,

répond la pédiatre. «Les cursus sont étalés sur plusieurs années et comprennent essentielle-ment des cours théoriques dis-

pensés par des professeurs por-teurs d’une grande expérience.»

«En tant que pédiatres ho-méopathes, poursuit-elle, nous avons la chance de dis-poser d’un atout supplémen-taire dans notre arsenal thé-rapeutique pour lutter contre les pathologies infectieuses de la période automne/hiver, le plus souvent d’origine virale. Un réel bénéfice apparaît sans effets secondaires, tout en pré-servant l’avenir ‘santé’ de nos enfants. De plus en plus de pro-fessionnels et de patients se rendent compte qu’il faut lut-ter contre l’usage intempestif de certains médicaments allo-pathiques comme les antibio-tiques.»

«Quant à la grippe saisonniè-re, conclut la pédiatre, aucun traitement curatif ou préventif n’est efficace à 100%. Le vaccin reste clairement destiné à cer-taines couches fragilisées de la population (donc pas aux en-fants en bonne santé). La pré-vention en homéopathie per-met bien souvent d’éviter ou de minimiser les symptômes. »

MINIMISER. « La prévention en homéopathie permet bien souvent d’éviter ou de minimiser les symptômes. » PHOTO: WWW.SHUTTERSTOCK.COM

L’homéopathie expliquée

RODOLPHE MASUY

[email protected]

Question : Au final, qu’est-ce que l’homéo- pathie ?

Réponse : «L’homéopa-thie, ce n’est pas que la mé-decine par les plantes. Cet-te définition correspond à la phytothérapie ou la gem-mothérapie (c’est-à-dire le traitement des maladies par les plantes ou leurs bour-geons). Ces dernières com-portent des contre-indica-tions diverses», explique S.T., pédiatre homéopathe.

La grippe est une ma-ladie infectieuse des voies respiratoires. En Belgique, les épidémies de grippe tou-chent environ 5% de la po-pulation en hiver, principa-

lement des enfants et des adultes jeunes. Il est pos-sible de se faire vacciner contre la grippe, de préfé-rence entre la mi-octobre et la fin novembre.

5% DE LA POPULATION, SURTOUT DES ENFANTS

AMÉLIORER LA RÉSISTANCE

AMÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉLLLLLLLLLLLIIIIIIIIIIIOOOOOOOOOOOOOOORREREREEREREREEREERERERERRRRRRRRRR LLLLA É

1CONSEIL

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4 · OCTOBRE 2010

La mort subite constitue la cause principale de décès des enfants de un mois à un an.

Les principaux facteurs de ris-que de mort subite du nourris-son sont de trois ordres : matura-tion, maladies et milieu.

La maturation des systèmes contrôle les fonctions vitales comme la respiration, l’activi-té cardiaque, les réactions neu-rovégétatives ou la dynamique digestive. Le jeune nourrisson dont les fonctions vitales sont instables peut développer des blocages respiratoires ou des ra-lentissements cardiaques du-rant le sommeil. Ces anomalies des mécanismes de contrôle sont parfois signalées par une pâleur intense, une transpira-tion excessive ou des bruits res-piratoires pendant le sommeil. Cela nécessite alors la réalisa-tion d’examens spécialisés pour en savoir plus.

Certaines infections virales ou bactériennes, bénignes pour les enfants plus âgés ou pour les adultes, telles qu’une grippe ou une entérite, peuvent se révéler dramatiques pour un nourris-son. En effet, elles peuvent per-turber ses contrôles respiratoi-res et/ou cardiaques.

Des conditions défavorables dans l’environnement du nour-risson peuvent entraîner un ris-que vital. L’environnement peut représenter un stress que le jeu-ne nourrisson supporte mal. Une privation inhabituelle de som-meil, un environnement trop

chaud, ou encore l’administration de médicaments sédatifs, sont des conditions qui favorisent le dérèglement des fonctions respi-ratoires durant le sommeil. Il en est de même du tabagisme de la mère durant la grossesse qui ex-pose, après la naissance, le nour-risson à des difficultés respiratoi-res. La position ventrale durant le sommeil augmente également le risque de décès. Autres facteurs de risque : une température trop élevée ou trop basse, le bébé trop

couvert, la privation de sommeil, certains médicaments contre la toux (phénothiazines), les anti-allergiques (antihistaminiques), qui ont comme effet d’endormir le bébé. Il faut également être at-tentif à la taille du lit, de l’oreiller, un matelas trop mou, des pelu-ches, des cordons, des chaînes, des barreaux du lit entre lesquels bébé peut coincer sa tête ou être étranglé.

Certains enfants sont plus vulnérables que d’autres. C’est

le cas des prématurés ou des bé-bés de faible poids. En effet, les risques sont sept fois plus im-portants chez les nourrissons de moins de 1,7 kilo à la naissance que chez ceux de plus de 3 kilos. Les garçons sont plus touchés que les filles. La période entre le deuxième et le sixième mois est plus critique pour l’enfant.

Quand faut-il s’inquiéter? Si le bébé est anormalement calme ou agité, s’il gémit durant son sommeil ou lorsqu’il est éveillé, s’il vomit ou refuse de s’alimen-ter plusieurs fois de suite, s’il res-pire difficilement ou bruyam-ment sans que la cause soit iden-tifiée, s’il est anormalement pâle, s’il transpire abondam-ment pendant son sommeil sans raison apparente, il faut s’inquié-ter. Avant qu’il ne soit trop tard.WWW.MORTSUBITEDUNOURRISSON.BE

LES RISQUES. Certains enfants sont plus vulnérables que d’autres. PHOTO: WWW.SHUTTERSTOCK.COM

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Question : Peut-on évi-ter la mort subite du nour-risson?

Réponse : Si le phéno-mène demeure largement inexpliqué, la maturation, les maladies et le milieu fa-vorisent la mort subite.

Cela n’arrive pas qu’aux autres

JACQUELINE REMITS

[email protected]

QUELQUES CHIFFRES

La mort subite du nour-risson reste la cause princi-pale des décès des nourris-sons entre un mois et un an dans notre pays.

Aujourd’hui, en Belgi-que, on estime qu’environ 70 enfants décèdent par an de la mort subite du nourrisson, soit 0,07 pour mille.

Ces décès inopinés ont lieu entre deux et cinq à six mois. Avant un mois et après sept mois, le risque est très faible.

L’application de plus en plus répandue des mesures de prévention a permis d’évi-ter jusqu’à 60 % des morts subites du nourrisson.

Mort subite du nourrisson : des mesures de préventionS’ils sont sans lien di-rect avec la mort sub-ite du nourrisson, ces quelques conseils fa-vorisent un bon état général chez l’enfant.

Le sommeil est important pour l’épanouissement phy-sique et mental du nourris-son. Les parents veilleront, autant que possible, à en res-pecter les rythmes.

Un bon déroulement de la sieste et du sommeil, en gé-néral, sont également essen-tiels. Un rapide coup d’œil permet de vérifier que bébé est calme et respire bien.

Si bébé s’endort après avoir pleuré dans son lit, il est nécessaire de vérifier qu’il dort en toute sécurité.

La position dorsale est recommandée pendant le sommeil. Une fois réveillé, le nourrisson ne risque rien sur le ventre.

Durant la période d’allai-tement, si la mère prend des médicaments, elle doit en parler à son médecin.

En période d’allaitement également, il est souhaita-ble que la mère modère, ou mieux, supprime, sa consom-mation d’excitants (alcool et/ou tabac).

JACQUELINE REMITS

[email protected]

PHOTO: WWW.SHUTTERSTOCK.COM

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16 · XXX

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6 · OCTOBRE 2010

Envie d’une activité familiale d’une journée ? Ce ne sont pas les idées qui manquent ! Vos enfants ne tiennent pas en pla-ce et vous non plus ? Le clas-sique mais indémodable parc d’attraction plaira à toute la fa-mille. Le plus difficile ? Choi-sir le parc: Walibi, Bellewaerde, Bobbejanland, PlopasLand,...

Mais n’oublions pas que l’hiver approche, le soleil commence à se faire de plus en plus rare. Il faut toujours prévoir une activi-té couverte au cas où... Pourquoi pas un musée ? Non, ce n’est tou-jours ennuyant et rébarbatif! Il y a des tas de musées qui sus-citent à la fois l’intérêt des pa-rents et des enfants. Avez-vous pensé au Musée des Sciences naturelles de Bruxelles ? Si vous n’avez pas peur de vous retrou-ver nez à nez avec un dinosaure, c’est le lieu idéal pour appren-

dre en s’amusant ! Il y a aussi le Musée royal de l’Armée et d’His-toire Militaire ou le Scientastic muséum,... Vous préférez com-biner promenade et culture ? Il y a toujours un château, une an-cienne abbaye, un domaine ou une ferme à visiter tout près de chez soi !

S’évader plusieurs jours !Vous partez plusieurs jours à l’étranger ? Vous êtes une fa-mille très citadine ? Les city trip sont à conseiller. Londres, Ma-

drid, Lisbonne ou encore Rome, tout dépend de ce que vous re-cherchez. Soleil, culture, déten-te, shopping, loisir,... Il y a tou-jours quelque chose à faire dans les grandes villes européennes. Vous êtes de grands voyageurs? Envie de grands espaces et de longues balades en famille ? Faites un circuit de plusieurs jours en France, au Canada, aux Etats-Unis ou en Ecosse ! Sur place, il est conseillé de louer une voiture pour vous permet-tre de voir beaucoup de choses sans trop fatiguer toute la fa-mille. Si vous cherchez le soleil et le farniente, privilégiez les vacances en club qui permet-tront à tous les membres de la famille de trouver l’activité qui leur plait.

CYNTHIA TYTGAT

[email protected]

Profiter des vacances en famille

INSPIRATION

ACTIVITÉS FAMILIALESIl y a toujours un château, une ancienne abbaye, un do-maine ou une ferme à visiter tout près de chez soi !PHOTO: WWW.SHUTTERSTOCK.COM

Un guide de la vie familiale http://www.famidoo.beUn site d’activités familiales qui référencie par dates

http://www.quefaire.beUn site pour tous les parents : loisirs, cours, stages,

vacances, parcs,... http://www.pour-nos-enfants.beUn guide des activités familiales : http://www.lepetitmoutard.be/

QUELQUES LIENS UTILES

Question : Les vacan-ces, on les attend tou-jours avec impatience et quand toute la famille est en congé, ça en fait du monde à la maison ! Comment fai-re en sorte que chacun soit satisfait ?

Réponse : En concevant les vacances comme une occasion de partager des activités au cours desquel-les chacun trouvera son compte !

Avez-vous pensé à la kids-ID ?Vous partez bientôt en vacances à l’étranger ? Attention à ne rien ou-blier ! Avez-vous pen-sé à la kids-ID de votre enfant ?

La kids-ID, c’est quoi ? C’est une pièce d’identité réser-vée aux moins de 12 ans. El-le remplace la carte blan-che et était anciennement appelée ‘certificat d’iden-tité’ papier. Il s’agit d’un document dont les enfants ont besoin lorsqu’ils se ren-dent à l’étranger. Cette car-te est valable pour les voya-ges en Europe et dans cer-tains pays non européens.

AdministrationLa kids-ID doit être deman-dée auprès de l’administra-tion communale lorsqu’un voyage est prévu à l’étran-ger avec votre enfant. Lors de la demande, l’enfant doit être présent. Cette carte d’identité électroni-que permet une identifica-tion plus sûre et plus rapi-de. Pour les pays où la kids-ID n’est pas reconnue, l’en-fant doit être en possession d’un passeport. Période de validité : 3 ans. Son prix est de 3 euros mais attention, il peut au final varier d’une commune à l’autre car cha-cune a le droit de lever une taxe communale supplé-mentaire.

CYNTHIA TYTGAT

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2CONSEIL

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OCTOBRE 2010 · 7

INSPIRATION

ATTENTIONJulie : « Je fais, bien entendu, attention à mon alimentation et je ne m’empiffre plus com-me lorsque j’étais enceinte de Manon. »PHOTO: PRIVÉ

« Ce sera aussi une petite fille comme Manon. Avec mon mari, Olivier, je dois bien avouer que nous sommes nettement moins stressés que lors de la première grossesse. Je fais, bien entendu, attention à mon alimentation et je ne m’empiffre plus com-me lorsque j’étais enceinte de Manon. Je croyais alors que je pouvais manger pour deux (ri-res) ! Je privilégie désormais les produits naturels, voire bio-logiques. Et à l’exception d’un bon verre de vin rouge une fois

toutes les deux semaines, lors d’un repas de famille, je ne bois pas d’alcool. J’évite aussi les en-droits enfumés. »

« Cette grossesse se déroule de manière paisible. J’en suis à mon cinquième mois. Je né-gocie avec Olivier le futur pré-nom de bébé, car nous n’avons vraiment pas les mêmes goûts. Mais je ne vous en dirai pas plus, car le prénom doit rester secret jusqu’à la naissance. En-fin, dès que j’ai appris ma gros-sesse, je me suis démenée pour trouver une crèche. C’est diffi-cile, mais nous devrions avoir une place de libre quand notre petite aura quatre mois. Je croi-se les doigts. »

« Nous sommes moins stressés »« Je suis enceinte de mon deuxième bébé. Quand j’ai vu que mon test de grossesse était positif, j’ai sauté de joie », raconte Julie Mazuin, 28 ans, de Mons.

JACQUELINE REMITS

[email protected]

Pas de régime, mais certains sports !Attention, pas de régime strict si vous êtes encein-te. En dessous de 1.600 kcal/jour, la croissance du fœtus peut être ralentie. L’idéal est d’adopter une alimentation équilibrée avec des produits laitiers pour le calcium, des fruits et des légumes, deux portions de protéines (par ex. des œufs et de la viande) et 1,5 litre d’eau par jour.

Le sport n’est pas inter-dit durant la grossesse. De-mandez l’avis à votre mé-decin et choisissez un sport doux comme la natation, mais pas l’équitation ou le karaté !

JACQUELINE REMITS

[email protected]

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8 · OCTOBRE 2010

Line Couvreur organise, à Bruxelles, un atelier culinaire avec deux autres collègues. Le trio organise des événements et donne des cours de cuisine pour enfants et adultes. Inter-view d’un cordon-bleu.

INSPIRATION

A l’instar de Jamie Oliver, vous avez donné des ate-liers dans les écoles en fa-veur d’une nourriture plus saine… Oui, j’ai effectivement mené une douzaine d’ateliers dans des éco-les et trois ateliers auprès de res-ponsables de cantine. Le pro-gramme avait alors été initié par le monde politique pour lutter contre la malbouffe à l’école. J’ai aussi animé des tables de cuisine pour enfants.

Aujourd’hui, vous pour-suivez la démarche en don-nant des cours de cuisine pour les enfants et les pa-rents en même temps…C’est exact. L’idée de construire ensemble me paraît importan-te. Les enfants cuisinent avec les adultes. Ces derniers pourront plus facilement répéter les ges-tes appris. Ils ont un rôle d’édu-cateur. C’est aussi une manière de prolonger le cours à la maison

par la suite. Il est très important de mitonner des petits plats au domicile. Car la nourriture tou-te faite (les plats préparés) n’est pas un progrès à mes yeux. On ne sait plus ce qu’on mange. L’inté-rêt de cuisiner, c’est également de montrer aux enfants tout ce qu’on arrive à faire manuelle-ment. C’est goûter des choses dif-férentes. Mon objectif est d’en-traîner les adultes à cette éduca-tion au goût.

Mettez-vous l’accent sur une nourriture saine ? Bien entendu ! Pour moi, l’aspect santé est tout aussi important que l’aspect gourmandise. Les deux sont intimement liés. Il ne s’agit pas pour autant de faire de la cuisine rébarbative. Je demeure dans le domaine du ludique. L’es-sentiel est de mettre la santé au cœur du sujet, car n’oublions pas que se nourrir, c’est avant tout un besoin. A côté de ça, il faut se fai-re plaisir. J’élargis pour ce faire la palette gustative des enfants tout en utilisant les produits de sai-son.

Pouvez-vous nous donner des exemples ?On peut colorer les poires avec du jus de betterave. Les enfants ado-rent. On peut aussi faire un chutney, une sauce d’origine indienne, pour accompagner de la volaille. On re-trouve le côté doux, tout en propo-sant des mets que les petits n’ont pas l’habitude de manger. Les en-fants adorent aussi les manipula-tions. Nous faisons nous-mêmes no-tre farce à ravioli. Elle peut être com-posée de veau et de petits oignons. Une sauce au potiron pourrait très bien accompagner ces pâtes.

Justement, faut-il que les

enfants mettent la main à la

pâte ? Faut-il cuisiner avec eux ?Oui, parfois. Je pense que les en-fants doivent manipuler les ali-ments pour se les approprier. Ils sont, comme nous finalement, plutôt réticents lorsqu’il s’agit de goûter des aliments qu’ils ne connaissent pas. L’idée est donc de manipuler pour découvrir : on goûte cru, on palpe, on sent. Jusqu’à ce que les enfants se sen-tent plus à l’aise avec le produit. Et, au final, ils mangent toujours de tout ! Au plus grand étonne-ment des parents et du chef !

« Eduquer les enfants au goût »ÉDUCATION

« Pour moi, l’as-pect santé est tout aussi im-portant que l’as-pect gour-mandise »Line Couvreur

JACQUELINE REMITS

[email protected]

Ce projet, qui soutient financièrement les familles d’enfants nés avec une fente labio-palatine, fête cette année ses dix ans. Voilà pourquoi durant la semaine du 1er au 7 novembre, tous les restaurants McDonald’s de Belgique reverseront 30 cents à “Offrons un sourire” pour chaque McMenu vendu. Vous verrez, offrir un sourire, c’est délicieux !

Vous permettrez ainsi à nos franchisés d’offrir 30 cents à “Offrons un sourire”.

UNE VIE VITAMINÉE !

L’automne et l’hiver, voici bien deux saisons lors desquel-les les parents s’inquiètent de l’alimentation de leur progénitu-re. Certains enfants manquent de fer, de vitamine A, de vitami-ne B12, etc. Pourtant, certains produits naturels en sont ri-ches. La vitamine A, par exem-

ple, est naturellement contenue dans le beurre et des fromages comme le camembert. Les lé-gumes secs (lentilles, pois, ha-ricots) sont riches en fer. Le poisson, la viande, les œufs contiennent des vitamines B12. Demandez conseil à un nutri-tionniste.

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OCTOBRE 2010 · 9

PROFILE

Line Couvreur (à gauche)

Age: 36 ansPosition:

Indépendan-te et cogé-rante de la sprl Les Filles Plaisirs Cu-linaires avec mes deux as-sociées Pas-cale Gigon et Jeanna Cris-citiello

Education: études d’insti-tutrice mater-nelle mais me suis très vite retrouvée à travailler dans la restauration par intérêt

Hobby: La cuisine! C’est un métier / passion.

J’adore : les pâtes «a le sarde» (aux sardines, an-chois, fenouil, raisins secs, pignons et chapelure)

Pour améliorer nos éditions et les adapter encore mieux aux besoins de nos lecteurs, Mediaplanet procède actuellement à une étude de marché via notre site web. Faites-nous part de vos impressions sur http://mediaplanet.com/enquete. Un sé-jour pour 2 personnes et 2 nuitées dans l’exclusif ‘Pullman Thalassa Timi Ama’ de Villasimius (Italie) est offert. L’heureux ga-gnant sera tiré au sort parmi les personnes répondant à l’enquête.

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10 · OCTOBRE 2010

ACTUALITÉ

L’énurésie n’est pas une mala-die, comme le précise le Doc-teur Axel Feyaerts, urologue aux Cliniques Universitaires Saint-Luc : «C’est d’abord et avant tout un retard de pro-preté. La grosse majorité des énurésies sont dites primai-res, c’est-à-dire que l’enfant n’a jamais été propre. On re-tient plusieurs facteurs favori-sants tels la génétique, le som-meil dit « profond » (qui cache en réalité un trouble de la ca-pacité d’éveil lors des stimu-li vésicaux), l’alimentation et les boissons, la vessie parfois hyperactive et parfois même responsable d’accidents diur-nes, les reins qui ne « concen-trent » parfois pas suffisam-ment l’urine. Mais certaines énurésies beaucoup plus ra-res sont secondaires : l’enfant propre redevient énurétique. Il faut alors rechercher une pathologie spécifique comme un diabète, une infection uri-naire,…»

Quoi qu’il en soit, il est im-portant de ne pas laisser les choses telles quelles, tout sim-plement parce que l’enfant en souffre à partir d’un certain

âge. Son estime de soi en est affectée, ce qui constitue un handicap dans ses relations sociales et également un poids pour sa famille.

Pour le Docteur Feyaerts, malgré le fait que le problè-me de l’énurésie reste encore trop souvent tabou, il ne faut pas hésiter à consulter : «Des traitements efficaces existent pourtant et méritent d’être es-sayés, même si d’une part cer-tains cas sont réfractaires et que d’autre part une consul-tation prend du temps : il faut effectuer une anamnèse com-plète au niveau alimentation-boissons ainsi qu’au niveau des habitudes mictionnelles. Un examen clinique et une analyse d’urine sont deman-

dés. Une échographie de l’ap-pareil urinaire est également parfois prescrite, surtout en cas de vessie hyperactive et/ou d’antécédents d’infections urinaires.»

Une fois le diagnostic posé, il convient alors de prescrire le traitement adéquat. Pour ce faire, plusieurs pistes existent, comme l’explique Axel Feyaerts : «Le traitement de l’énurésie se fera soit par la prise de médica-ments comme le Desmopressi-ne, soit par un système d’alar-me qui amène à un réveil de l’enfant dès le tout début de la miction nocturne. Il fonction-ne sur le principe de la conduc-tivité électrique de l’urine qui agit comme un interrupteur et enclenche une sonnerie.

Le choix dépendra de la mo-tivation de l’enfant, de sa fré-quence des mictions, de sa ca-pacité vésicale et de sa diurèse nocturne.

Par ailleurs, un traitement spécifique de vessie hyperac-tive doit parfois également être prescrit en préparation ou en association au traitement de l’énurésie, via des médica-ments spécifiques (anticholi-nergiques) ou par kiné.

Lorsque des progrès se font sentir, la tenue par l’enfant d’un calendrier est également motivante. A éviter toutefois lorsque les accidents sont quo-tidiens. »

RÉAGISSEZ. Quoi qu’il en soit, il est important de ne pas laisser les choses telles quelles. PHOTO: WWW.SHUTTERSTOCK.COM

Enurésie : les causes et les remèdes

OLIVIER CLINCKART

[email protected]

Question : Dans la gran-de majorité des cas, les en-fants deviennent normale-ment propres vers l’âge de 5-6 ans. Mais certains d’en-tre eux continuent à faire pi-pi au lit. Comment s’appelle ce phénomène ?

Réponse : On considère qu’environ 10% des enfants de 1ère primaire sont tou-chés par ce problème qui porte le nom d’énurésie.

CONSEILS DE BASE

Il est possible d’atté-nuer au maximum les effets de l’énurésie en adoptant un comporte-ment positif et en sui-vant quelques conseils de base :

Utiliser des protections adéquates : sous-vêtements de nuit absorbants tant que les accidents sont quotidiens, en-suite protège-matelas.

Eviter à tout prix de culpa-biliser l’enfant par des brima-des, moqueries et répriman-des, ou par la pratique de levers nocturnes systématiques, qui désorganisent son sommeil.

Responsabiliser les enfants, en les aidant par exemple à participer au changement des draps en cas d’accident.

Veiller à un comportement vésical correct (ne pas se rete-nir d’uriner,...).

Veiller à une hydratation suffisante en journée, particu-lièrement le matin et en début d’après-midi pour éviter de rentrer assoiffé de l’école.

Eviter les boissons sucrées, les irritants vésicaux (coca-cola, ice tea,...), surtout en fin de journée.

Eviter le lait en fin de jour-née.

N’HÉSITEZ PAS À CONSULTERN’HÉHÉHÉHÉÉÉÉÉÉÉÉÉSISISISISISISISISSISISITETETETETETETTETETETETETETEZZZZZZZZZZZ PPPAPAPAPPAP S À

3CONSEIL

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OCTOBRE 2010 · 11

Les jouets Lilliputiens ne se laissent pas cataloguer aisément. Toutefois, s’il est un seul mot qui nous vient à l’esprit lorsque nous avons à les décrire, c’est “émerveillement”. L’émerveillement est en effet le fi l rouge qui unit toutes nos créations. La magie des surprises si bien cachées,

les activités qui titillent la curiosité, étonnent et invitent à réfl échir… chaque jouet est un voyage de découvertes.www.lilliputiens.be

Entre zéro et deux ans, un bé-bé manipule son corps. «Lan-cer ses bras et ses jambes, c’est déjà jouer, commence Caroline Devos, psychologue pour en-fants. Le bébé bouge les mains, les pieds. Ces jeux vont lui ap-prendre à prendre conscience de son corps, qu’il y a lui et les autres, le monde extérieur. Il n’est pas nécessaire de le sur-stimuler. Si on donne trop de

jouets au tout-petit, il risque de se sentir envahi.» A partir de six mois, bébé se met à avoir conscience de son corps.

Porte à l’expérimentationAlors, vient le temps des dou-dous. «Ils facilitent la séparation avec la mère. Les doudous sont un lien entre l’enfant et la mè-re. Le petit projette sur son dou-dou le lien qu’il a avec elle.» Par la suite, l’enfant va jouer à ‘cou-cou!’, à se cacher. «Cela permet au bébé d’anticiper les choses. Il sait qu’on va le trouver. Les rô-les changent aussi. C’est lui qui trouve, puis, c’est lui qui cher-che. Tous ces jeux ouvrent la voie

à la mentalisation. Il apprend que, même s’il se cache, la per-sonne est toujours là. Vers dix-huit mois, le jeu du miroir est très présent. Le jeune enfant va s’y regarder. Tous ces jeux vont donner accès à l’action symboli-que, au langage. Il va alors com-mencer à faire semblant, à jouer à papa - maman…»

Jeu et thérapieLe jeu, c’est très sérieux. «Les adul-tes ne le comprennent pas tou-jours, alors que c’est la manière pour les enfants, même pour les tout-petits, d’expérimenter le monde, souligne la psychologue. En thérapie, le jeu permet de voir s’il y a concordance entre l’âge

biologique et l’âge psychique. «Par exemple, il est normal que l’en-fant de six ans joue à des jeux de ‘faire semblant’. Or, des enfants affectivement carencés ne sont pas capables de jouer. Le premier jalon thérapeutique sera de leur réapprendre à jouer. Je vois des enfants de huit ans qui retrou-vent, en thérapie, des jeux qui ne sont plus de leur âge, comme de se cacher, par exemple. Ces enfants n’ont pas pu expérimenter la sé-curité intérieure. Ils vont passer par des jeux pour libérer incons-ciemment des choses. Le théra-peute est là pour les y amener.»

Apprendre en jouant : des stimuli pour les petits

INSPIRATION

EXPÉRIMENTERLe jeu est la manière pour les enfants d’expérimen-ter le monde.PHOTO: WWW.SHUTTERSTOCK.COM

On ne dira jamais as-sez l’importance du jeu chez l’enfant, même chez le tout-petit. Rap-pels utiles et conseils d’une psychologue pour enfants.

Hugo (6 ans): Inventer des histoiresQuand Hugo joue, plus rien n’existe. Et ce qu’il aime par-dessus tout, c’est inventer des his-toires. Des histoires de toutes sortes, mais toujours inédites.

«J’adore jouer avec mes Play-mobil, explique Hugo. Je mé-lange les personnages du cirque, de la pyramide, de la clinique vétérinaire, du re-fuge pour animaux, et aussi des animaux en plastiques d’autres collections. J’imagi-ne les personnages ensemble vivant des aventures extra-ordinaires!» Hugo aime aussi se déguiser. «Quand je me dé-guise, je deviens Zorro, pira-te, acrobate de cirque…» C’est l’occasion de se raconter de nouvelles histoires, à lui, ou à sa petite sœur Camille (3 ans). «Elle participe aussi à mes jeux, mais pas long-temps, elle est encore petite. Elle, elle se raconte des his-toires avec ses poupées, sa dî-nette. Et moi alors, je dessine, je peins. Et j’invente encore de nouvelles histoires.»

JACQUELINE REMITS

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