RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

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Rapport de stage FLPPP114 ou FLPPP125 Conséquences de l'acvité Physique Adaptée sur des paents porteurs d'une maladie chronique: le Cancer Licence 3 STAPS « Acvités Physiques Adaptées et Santé » Présenté par EIRAUDO Yann Lieu du stage Instut Paoli-Calmees Responsable de stage RAPHAEL Alexia, ARNAULT Yolande 1

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Rapport de stage FLPPP114 ou FLPPP125

Conséquences de l'activité Physique Adaptée sur des patientsporteurs d'une maladie chronique: le Cancer

Licence 3 STAPS

« Activités Physiques Adaptées et Santé »

Présenté par

EIRAUDO Yann

Lieu du stage

Institut Paoli-Calmettes

Responsable de stage

RAPHAEL Alexia, ARNAULT Yolande

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

1 INTRODUCTION GÉNÉRALE (Intérêts et particularités du stage) P - 4

2 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL P - 5

2.1 Identité et objectif (s) de la structure

2.2 Spécificité de l'encadrement du stage P - 7

2.3 Matériels pour l'intervention en A.P.A.S P - 8

3 PRÉSENTATION DU PROJET P - 9

3.1 Présentation détaillée du groupe d'usagers

3.2 Finalité (s) pour l'usager / Objectif(s)pour l'intervenant du projet P - 10

3.3 Choix et justification du, des support (s) d'intervention P - 12

3.4 Modalités d'évaluation P - 15

4 PRÉSENTATION DU CONTENU DE L'INTERVENTION P - 17

4.1 Séances détaillées

4.2 Résultats détaillés P - 20

5 BILAN / DISCUSSION P - 24

5.1 Par rapport aux objectifs / finalités

5.2 Par rapport au vécu personnel

6 CONCLUSION : APPORTS ET PERSPECTIVES DU STAGE P - 25

7 BIBLIOGRAPHIE P - 26

8 ANNEXES P - 27

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REMERCIEMENTS

Tout d’abord, je tens à remercier Brice POURET qui est très actf au sein de l'associaton Mars A.P.A.S

et qui m'a permis d'être en contact avec l'insttut Paoli-Calmetes et m'a également aidé à intégrer

l'établissement.

Je tiens aussi à remercier toute l'équipe de l’IPC, tout particulièrement les psychologues RAPHAEL

Alexia et ARNAULT Yolande, tutrice de mon stage, mais également tout le personnel médical de

l’Institut (médecins, infirmiers, psychologues) qui m'ont aidé à réaliser ce stage dans de bonnes

conditions et qui nous octroient un crédit absolu dans nos interventions.

Je remercie également tous les patients pour leur confiance dans mes interventions d'activités

Physiques adaptées.

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1 INTRODUCTION GÉNÉRALE (Intérêts et particularités du stage)

Avant d'énoncer les intérêts et les particularités de mon stage de ce second semestre, il est

nécessaire d'évoquer les raisons qui m'ont amené à m'orienter dans le secteur médical et plus

particulièrement l’oncologie.

Aujourd'hui, le cancer représente la première cause de mortalité en France, soit environ 145000

décès par an, devant les pathologies cardiovasculaires. On dénombre plus de décès chez les hommes

que chez les femmes, soit un tiers pour la population masculine et un quart pour la population

féminine. Les personnes âgées sont les plus ateintes, cependant cete maladie touche également les

enfants (20% des décès) entre 1an et 14 ans. Les causes sont diverses, (vieillissement de la

population, dépistage, causes environnementales). Même si l'on peut noter la diminution de ce fléau,

il n'en reste pas moins que son incidence a augmenté de 60% entre 1980 et 2000.

Dans l'ordre chronologique, les plus dévastateurs sont : le cancer du sein, le cancer de la prostate, le

cancer du côlon, celui du rectum et du poumon, mais il y en a beaucoup d'autres.

(Source INSERM : Institut National de la santé et de la recherche Médicale).

L'objet de ce rapport de stage concernera les personnes ateintes de leucémie dont le lieu de mon

intervention se situe au 4èm étage de l'Institut Paoli-Calmetes (service hématologie). Les

hémopathies malignes regroupent un ensemble de cancers des cellules sanguines. Parmi ces

derniers, on en distingue différents types :

Les différents types de cancers des cellules sanguines (Hématopoïétique)Leucémies aiguësLymphoblastiques

Leucémies aiguësMyéloïdes (LAM)

Leucémieslymphoïdeschroniques (LLC)

Leucémie myéloïdeschroniques (LMC)

Syndromemyélodysplasiques

Les lymphomes

Touche les lymphocytes(globules blancs)système immunitaire

Touche autres cellules fabriquées par la moelle osseuse(globules rouges, plaquetes et autres globules blancs que les lymphocytes.

Cellules malignes(lymphocytes B dans 95 %)

Les modifications du chromosome 22 (appelé chromosome Philadelphie) sont responsables de la maladie

dysfonctionnement de l’hématopoïèse (fabrication des diverses lignées sanguines),

prolifération maligne de cellules lymphoïdes et réticulaires

Source cancer environnement

Le cancer nous concerne tous de près ou de loin. De nos jours, qui ne connaît pas quelqu'un qui se

bat contre cete maladie? (un proche, un ami ...).

La particularité de mon stage consiste à me confronter à cete maladie et à partager le bénéfice de

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mes compétences acquises depuis des années à ce public pour aider l'équipe pluridisciplinaire et

contribuer au bien-être des patients au travers de mes interventions en A.P.A.S.

La constatation actuelle du manque de prise en charge de l'activité physique adaptée au sein des

établissements médicaux spécialisés dans le cancer (hôpitaux, cliniques, Instituts) pousse à réfléchir

sur l'importance et la nécessité des A.P.A.S à intégrer ce milieu.

Réf. Étude de l'action 8.6 du plan cancer 3 « 2007/2011 » (voir annexe 1) Il ne laisse aucun doute sur

l’efficacité de l'activité physique sur les malades.

L’intérêt de ce stage est donc de proposer une prise en charge qui se démarque de ce qui est

proposé essentiellement par les kinésithérapeutes: soumetre des évaluations adaptées, prendre en

charge le patient dans sa globalité (réadaptation, rééducation, réhabilitation) et être en conformité

avec le travail de l'équipe pluridisciplinaire pour œuvrer dans le même sens.

2 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL

2.1 Identité et objectif (s) de la structure

Histoire :

1923 Ouverture d'un institut pour l'étude du cancer à Marseille

1925 Le Centre anticancéreux voit le jour

1927 Regroupement de l'activité à Sainte-Marguerite

1947 Centre reconnu d'utilité public

L'institut couvre 6 départements : Bouches du Rhône, Les Alpes De Hautes Provence, Le Var, La Corse et les Hautes-Alpes

1969 L'actuel bâtiment principal ouvre ses portes

1974 Il prend le nom d'Institut Paoli-Calmete (Hommage au Pr Jean Paoli et infirmière Irènes Calmetes)

Depuis l'institut ne cesse de se développer

Statut :

L’Institut Paoli-Calmetes est une structure privée à but non lucratif et d'intérêt collectif (ESPIC) régie

par le Code de Santé Publique.

Comme tous les CLCC (Centres de lute contre le Cancer) français, il est régi par les articles du Code

de la Santé Publique (article L6162-1), et par conséquent, il peut recevoir des dons et des legs.

Missions de l'Institut Paoli-Calmettes :

Prévention et dépistage du cancer

Prise en charge des patients au plan diagnostic et clinique

Recherche des aspects diagnostiques et thérapeutiques de la pathologie cancéreuse

L'enseignement et la formation continue en cancérologie

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Les conseils, comités et commissions:

Le conseil d'administration (CA) est présidé par le préfet du département : Ses administrateurs sont :

le Doyen de la faculté de médecine,

le Directeur général du CHU de ratachement

1 représentant de l’INCA,

1 représentant du Conseil Economique et Social régional,

4 personnes qualifiées,

2 représentants des usagers,

4 représentants du personnel.

Choix stratégiques et financiers de l'institut

projet d’établissement,

rapport financier,

budget annuel prévisionnel,

politique d’investissements,

politique de gestion de la qualité et des risques.

L'IPC en chiffres (Chiffres clés 2014)

Budget 164 Millions d’Euros exploitation27 Millions d’Euros investissement

Lits Ouverts Hospitalisation complète:228 lits

Moyens Humains 1407professionnels au 31 décembre 2014 Alternatives Hôpital de jour médical:63 placesHospitalisation à domicile:20 places

Les PatientsÂge moyen : 62 ans% patients ≥ 70 ans : 32 % Provenance

27 % Marseille28% Bouches-du-R (hors Marseille)45% Autres

Hospitalisations

13 895 admissions en hospitalisationcomplète28 885 séjours en hôpitaux de jour78 970 consultations à l'IPC5 115 consultations hors IPC2 190 admissions en HAD

Soins En Chiffres

33 850 chimiothérapies40 755 séances de radiothérapie3 410 séjours de chirurgie325 greffes de moelle et de cellules

souches385 prélèvements par cytaphérèse

Activité dépistage 2 680 consultations6 615 tests réalisés

Activité De Recherche

320 publications internationalesindexées244 essais recherche biomédicale21 115 échantillons traités au CTCG

(Thérapie Cellulaire et Génique) pour la recherche biomédicale

120 920 échantil stockés au CTCG

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Finances

En 2014, les charges étaient de 164,4 millions d'euros, les recetes de 157,5 millions d'euros, soit 7

millions d'euros de plus qu'en 2013.

Projet d'établissement

Les chances de guérison Égalité des Chances Aider les patients à être acteurLes compétences d'un enseignant en APAS vont dans le sens du projet d'établissement

2.2 Spécificité de l'encadrement du stage

Hygiène

La spécificité de ce stage réside du fait des interventions spécifiques en chambre aseptisée.

Effectivement les APAS sont dispensés dans des chambres dépourvues de microbes avec différents

niveaux de vigilance en termes de protection. Il est nécessaire de se munir d'une charlote, d'un

masque, de sur chausses (parfois 2 paires selon les patients), d'une blouse (parfois sur blouse et

tablier de protection) puis des gants en plastic fin. Autrement dit, l'hygiène est de rigueur car le

système immunitaire des malades est quasi inexistant. Le niveau de vigilance est dû à la réduction du

nombre de globules blancs matures (leucopénie). Cete diminution augmente le risque d'infection. La

transmission d'un germe à l'un des porteurs de la maladie serait dramatique. Je suis donc dans

l'obligation de changer de sur chausses, de gants et de tablier de protection pour chaque patient

visité.

Interventions

Mes interventions ont lieu le mardi après-midi (4 heures) ainsi que le jeudi matin (4 Heures) en

autonomie totale. Nous nous sommes organisés, Brice et moi, pour avoir les mêmes patients une fois

par semaine afin que ces derniers bénéficient de 2 séances d'APAS par semaine. Nous avons trouvé

judicieux et beaucoup plus intéressant de dispenser 2 séances par semaine à un groupe de patient,

d'une part pour qu'ils ressentent vraiment les bienfaits du travail que l'on effectue avec eux et

d'autre part, pour avoir les résultats le plus pertinents possible en terme d'évaluations. Ces résultats

serons communs. En ce qui me concerne, je verrai nos patients le mardi après-midi et Brice les le

jeudi matin. Ce travail s'effectuera sur des patients souffrant de leucémies et hospitalisés à l'unité de

greffe au 4ème étage. Le cycle de prise en charge s'étendra sur deux mois.

Rendre compte

Nous devons informer la chef de service et les psychologues des patients que nous suivons. Parfois, il

arrive que les psychologues nous préconisent de nous intéresser à certains patients ayant un niveau

de dépression et de fatigue importants pour les soutenir et essayer de les mobiliser physiquement.

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2.3 Matériels pour l'intervention en A.P.A.S

A l'heure actuelle, l'institut Paoli-Calmetes ne dispose pas de salle dédiée à l'activité physique et ne

possède pas de matériels adaptés. De plus, la problématique à l'institut est que chaque matériel doit

être aseptisé, ce qui ne facilite pas son acquisition, atendu qu’il en faudrait pour chaque patient.

Pour pallier cete situation, nous proposons au malade d'investir dans son propre matériel, ce qu'il

accepte volontiers. La sécurité est primordiale et nous ne pouvons pas nous permetre de risquer

une transmission de germes aux patients.

Voici la liste du matériel minimum

Matériels

Élastique

Altère

Ballon en mousse

Body stat =Impédance mètrePermet l'analyse de compositon corporelle en quelques secondes : Masse grasse Masse maigreMasse hydrique totale Métabolisme de base Besoins énergétques Les mesures sont efectuéespatent allongé, les électrodes autocollantes étant fxées sur les mains et les pieds. Le body stataurait pu être un bon indicateur pour surveiller la masse maigre, malheureusement je n'ai pas réussià m'en procurer un.

Dans les chambres nous disposons également d’oxymètre.

L’oxymètre est un appareil très intéressant pour nos interventions, car c’est un appareil qui permet

la mesure de la concentration en oxygène moléculaire dans un mélange gazeux ou dans un liquide.

En oncologie, nous ne devons pas dépasser un taux de saturation en oxygène de 95 selon les infir -

mières. Régulièrement, pendant les séances, nous contrôlons donc la saturation. Ainsi, avec l’échelle

de Borg et l’oxymètre, nous avons des indicateurs qui nous permetent d’arrêter la séance si néces-

saire.

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3 PRÉSENTATION DU PROJET

3.1 Présentation détaillée du groupe d'usagers

Nous avons choisi 4 patients d'âges différents ayant les meilleurs résultats des évaluations

réalisées.

Monsieur R 31 ans mesure 176 cm, son IMC est de 25.8. Il pèse 80 kilos et sur sa fiche médicale est

mentionné : état psychologique: bon moral.

On lui a diagnostiqué le 01/05/2014 un myélome multiple stade 3 osseux. 78% de plasmocytes

médullaires.

Une fracture au niveau de T7 avec kyphoplasitie a été constatée le 27/05/2014. Le 12/09/14

autogreffe après melphalan.

Une rechute biologique apparaît en juin 2015. Très motivé pour une prise en charge en APAS.

Monsieur B. 22 ans mesure 172 cm, son IMC est de 22.33. Il pèse 66kilos et sur sa fiche médicale est

mentionné : état psychologique : souriant et bon moral.

Il a reçu une allogreffe genoïde (sœur) sur LA.

Il va bien, pas de diarrhées ni douleurs. Examen cardio pulmonaire normal.

Très motivé pour une prise en charge en APAS.

Monsieur F. 71 ans mesure 173cm, son IMC EST DE 26.6. Il pèse 80kilos et sur sa fiche médicale est

mentionné : état psychologique : bon moral mais patient anxieux par rapport à la greffe.

On lui a diagnostiqué un lymphome du manteau en mars 2014.

En février 2015 il y a une progression sus et sous diaphragmatique.

En mars 2015 mise en place d'un traitement.

Très motivé pour une prise en charge en APAS.

Monsieur S 75 ans mesure 174cm , son IMC est de 25.82. Il pèse 78 kilos et sur sa fiche médicale est

mentionné: bon moral mais révèle la présence de douleur lombaire.

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Page 10: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

3.2Finalité(s) pour l'usager/Objectif(s) pour l'intervenant du projet

Finalités pour les usagers

L'activité physique «Pilule magique»

FINALITÉS POUR L'USAGER RÉFÉRENCE

Amélioration de la qualité de vie

BICEGO 2009Amélioration de l'estime de soi

Diminution de la fatigue 30%

Diminution de l'anxiété

INSERM 2008

Diminution de la dépression

Réduction du risque de rechute 50% IRWIN 2008 ; HOLMES 2005;

PIERCE 2007....

La finalité pour les usagers est de répondre à tous ces paramètres et empêcher le

déconditionnement, lutter contre la sédentarité, limiter la fonte

musculaire...mais aussi permettre l'acquisition de compétences

(reproduction des exercices en autonomie).

Effectivement, à chaque séance, des exercices reproductibles et simples sont présentés aux patients

afin qu'ils puissent les reproduire en autonomie ; Ainsi, ils augmenteront leur niveau d'activité

physique et optimiseront le travail effectué ensemble.

Une formation en Education Thérapeutique du patient (ETP) est prévue pour parachever ma

formation et ainsi aider au mieux l'équipe pluridisciplinaire et à contribuer au bien-être du patient.

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Page 11: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

Objectifs pour l'intervenant

L'objectif général est de dispenser des APAS à un public spécifique, souffrant de maladie chronique

« Cancer hématopoïétique (cancer du sang, « leucémie »).

L'objectif est donc d'intégrer l'institut Paoli-Calmettes, de collaborer ensemble, de pouvoir mettre

tout mon savoir au service des patients et montrer la nécessité de l'intervention de la filière APAS;

mais surtout d'évaluer l'impact de l'activité physique sur la maladie.

Mes sous objectifs sont :

1 Limiter la Fonte musculairePar un travail musculaire

Spécifique

2 Lutter contre lasédentarité

3 redécouvertede leurs capacités,

4 Évacuer tensionset stress accumulés

Leurs pathologies, les traitementslourds et leur confinement dans desespaces restreints, entraîne pour lespatients une fonte musculaireimportante. L'objectif étant delimiter ce processus, les évaluationspermetront de vérifier si noussommes sur une perte, un maintienou une amélioration de la massemusculaire après la pratique d'uneactivité adaptée.

Les patients sontdans une boucle dedéconditionnement.Le diagnostic de lamaladie et le niveaude fatigue y sontpour beaucoup ! Undes objectifs del'enseignant d'APASest d'enrailler cephénomène.

Il est nécessaire de montreraux pa tients leurpotentialité, leur capacité àpratiquer une APA (Activitéphysique adaptée) et ainsileur redonner confiance eneux (estime de soi).

Le choc psychologiqueprovoqué par la maladieest trauma tisant,choquant et entraîne ungrand niveau d'anxiété etde stress chez lespatients.L'ac tivité physiquerépond à cete angoisseet aide les patients àaffronter le diagnostic etla maladie.

Pour ce dossier, je développerai un objectif : la limitation de la fonte

musculaire. Nous verrons les techniques d’hypertrophies (volume musculaire)

dans le choix et justification des supports d'intervention. Dans les séances

détaillées, nous mettrons ces techniques en application avec une adaptation

car le 10 x 10 ou 10 x 12 est trop intense lorsque l'on est en aplasie. Le but

étant de s'en rapprocher dans la mesure du possible. Les patients sont

présents deux mois, ce qui nous laisse le temps d’effectuer un cycle

d’hypertrophie.

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Page 12: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

3.3 Choix et justification du, des support(s) d'intervention

Les personnes souffrant de cancers (pathologies chroniques) ont besoin de se rassurer sur leurs

capacités physiques et la gymnastique douce va dans ce sens de par son accessibilité. C'est une

activité physique qui n'est pas traumatisante et qui est tout à fait appropriée. Des exercices de

renforcement musculaire (se rapprocher de la méthode 10 x 8, 9,10, 11, ou 12 répétitions) et de

souplesse (stretching) seront proposés.

Le choix de l'activité physique doit être modéré car les patients ont une fatigabilité précoce

(essoufement, accélération du rythme cardiaque dû à une diminution du nombre de globules

rouges dans le sang (anémie) Le rôle des globules rouges est essentiel pour le transport de l'oxygène

des poumons vers les tissus. Ce phénomène est normal mais doit être pris en considération.

Titulaire d'un D.E.U.S.T Métiers De La FORME de l'université Claude Bernard (Lyon1) depuis plus de

12ans, je maîtrise bien ce support d'intervention.

Très à l'écoute des besoins des personnes, j'ai pu adapter les activités sportives à leurs capacités et

ainsi leur donner un sens, développer des savoirs sur les pratiques physiques comme travailler la

proprioception, l'équilibration (contrôle postural), mais aussi de la réadaptation fonctionnelle

(équilibre agoniste antagoniste, hypertonie musculaire,...) dût à certains traumatismes sans oublier la

remise en forme).

Au-delà du fait que la gymnastique douce rassure les patients et les aide à redécouvrir leurs capacités

physiques, il est plus prudent de choisir une activité que nous pouvons exercer en toute sécurité dans

un espace restreint.

La gymnastique douce peut également se pratiquer avec du petit matériel peu onéreux. Cela a toute

son importance lorsque l'on connaît les précautions à prendre en termes d'hygiène. L'accessibilité

des prix permet à tous les patients d'avoir leur propre matériel rapidement et d'éviter ainsi les

risques de contamination par des germes et microbes extérieurs.

Ce sont enfin des gymnastiques qui respectent notre anatomie quand nous connaissons le corps humain.

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Page 13: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

LES DIFFERENTES INTENSITÉS DE TRAVAIL EN MUSCULATION (Annexe 4)

ENDURANCE12 à 20 répétitions

FORCE1 à 6 répétitions

EXPLOSIVITE5à 6 répétitions

VOLUME8 à 10 répétitions

Intensité 12 reps = 70% de RMIntensité 15 reps = 65% de RMIntensité 20 reps = 60% de RM

Intensité 3 reps = 93% de RMIntensité 6 reps = 85% de RM

Intensité 80% de RM

Intensité 8 reps = 78% de RMIntensité 10 reps = 73% de RM

Adaptation patients IPCTravail poids de corpsPetit matériel

Pourquoi choisir du (10 x 8, 9, 10, 11, ou 12 répétitions) avec 45 à 90 seconde

de repos : = Pour répondre à la fonte musculaire.

Pour pouvoir faire de la masse musculaire, il faut en théorie faire 10 séries de 8 à 12 répétions avec

45 seconde à 90 secondes de repos entre les séries mais, étant donné la population, il est nécessaire

d'adapter le programme et de prendre le temps de récupération et le nombre de répétitions le plus

adaptées possible.

Avant de justfer mes choix nous allons voir les diférentes formes d'hypertrophies musculaires.

LES DIFFÉRENTES FORMES D'HYPERTROPHIES MUSCULAIRES

Hypertrophie musculaire myofibrillaire Hypertrophie musculaire sarcoplasmique

Hypertrophie = ↗ des myofibrilles.Muscles composés de fibres musculaires à leur tour composées de myofibrilles.Myofibrilles = Parties contractiles des muscles.Informations de raccourcissement envoyée aux myofibrilles = contraction musculaire.But : Déchirer des fibres M, créer des micros traumatismes.→ reconstitution + dense + nombreuse

Sarcoplasme = source de fluide & énergie entourant myofibrilles. Composé d'ATP, glycogène, créatine ph et d'eau.Effort anaérobie → muscle puise énergie sarcoplasme.→Surcompensation des réserves d'ATP ou glycogène.Normalement 60 à 75% de 1RM

Adaptations Patients IPC

1) Nombre de répétitions 10(Respectées).2) Temps de récupération 90 s (Respectées).Nombre de séries par groupe musculaire (2) Pas respectées).

↗ de la taille des vaisseaux sanguin peut être inclus dans l'hypertrophie musculaire sarcoplasmiqueSource www.ultimeathlete.com

Pour les patients de l'IPC, nous essayerons de nous rapprocher au mieux de la méthode de travail

adéquate à l’hypertrophie musculaire sarcoplasmique et à celle de l’hypertrophie vasculaire qui est

une augmentation de l’afux sanguin en nombre et taille-vasodilatation-des capillaires

périphériques, c’est que l’on appelle la congestion.

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Page 14: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

1) Justification du nombre de répétitions :

Le nombre de répétitions a été déterminé d'une part pour rester dans l'objectif d'une hypertrophie

sarcoplasmique car le nombre de répétitions doit se situer entre 10 et 15 (Source mécanismes et

méthodes d'hypertrophie: le jeune Aurélien CESA 2012); d'autre part en me basant sur la fréquence

cardiaque du patient et de son taux de saturation en oxygène (Voir figure 1 ci-dessous). J'ai choisi de

tester ces deux paramètres sur l'exercice le plus sollicitant de mon programme d'intervention, c'est à

dire un exercice des membres inférieurs. J'ai volontairement choisi de travailler les muscles mono

articulaires pour ne pas solliciter entièrement les muscles des cuisses et épuiser le patient. Cet

exercice a été proposé dans deux positions différentes : en position assise puis en position allongée.

L'objectif était de voir si le patient récupère mieux dans une position plutôt que dans l'autre. (FC).

2) Justification du temps de récupération

Pour un travail de volume musculaire le temps de récupération doit se situer entre 45 et 90

secondes. Un temps de repos modéré (45, 90 s) permet de fatiguer le muscle tout en permetant

d’utiliser normalement des poids assez lourds pour endommager les tissus musculaires et démarrer

le processus de croissance musculaire. Pour mes patients nous ne travaillerons pas à 73% de RM car

leur condition physique ne le permet pas. De plus nous prendrons le temps maximum de

récupération (90s).

3) Justification du nombre de séries par groupes musculaires

J'ai décidé de faire exécuter 2 séries de 10 répétitions aux patients pour essayer au mieux de réaliser

tous les exercices prévus dans leur séance. Dans le cas où ils sont trop fatigués, je préconise de finir

les exercices dans la journée en leur laissant un support visuel. Je leurs conseille également de

reproduire les exercices les jours où je ne suis pas là.

4) Justification de la vitesse d'exercice

Les exercices doivent être exécutés à différentes vitesses, selon le type d’entraînement :

Les entraînements lourds et très lourds sont fait de manière explosive, afin de permetre l'utilisation

de la charge la plus lourde possible et ainsi de stimuler au mieux le système nerveux et les muscles.

Les entraînements plus légers qui sont ceux concernés dans mes interventions se pratiquent de façon

plus lente et contrôlée. L'idéal est que la série d’exercices dure 45 secondes, soit 4 secondes pour

une répétition. (Source comment-vite-se-muscler.com). Les temps courts de récupération

permetent de garder le sang dans la partie sollicité (Vascularisation).

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Page 15: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

3.4 Modalités d'évaluation

Avant de proposer des activités physiques à un patient présentant une pathologie chronique (cancer)

il est nécessaire d'évaluer ses capacités physiques et motrices avec des tests validés, mais aussi

parfois modifiés pour une adaptabilité parfaite. Les résultats obtenus nous permetrons en

complément d'un questionnaire (ISP6B Inventaire du soi physique) et d'un entretien (état des lieux,

pathologies associées) d’adapter son activité physique en fonction de ses besoins et de ses capacités.

De plus il faut se procurer un certificat médical certifiant que le patient peut pratiquer une activité

physique et consulter l'équipe pluridisciplinaire pour avoir également des informations sur l'état

général du patient avant chaque intervention, car son état se dégrade vite d'un jour à l'autre. J'ai

également accès à la fiche d'hospitalisation de chaque patient et de ce fait je connais exactement le

type de cancer du sang qu’il a. Le but est d'avoir le maximum d'informations pour une prise en

charge de qualité. Les évaluations ont lieu toujours à la même heure et dans les mêmes conditions.

3. Évaluation Unité de Greffe

Δ Bilan entretien * Connaissance du dossier du patient, état des lieux, pathologies associées

Δ Questionnaires Psychologiques * ISP6B (Annexe2)

Validation : Ninot et al. (2006)

Δ Test Up and go version endurance modifié 30'; 45'; 1' ; 1,30 etc … max 3'

(Annexe4)

Échelle de Borg, oxymètre

Échelle analogique de douleur

*Performances psychomotrices mesurées :* Puissance aérobie* Endurance aérobie* Membres inférieurs* Équilibration-proprioception* Coordination

*Pour le time up and go test nous avons évalué 4 personnes.

Voici les modifications du test :Les patients doivent se lever de leur fauteuil, avancer sur une

distance de 3 mètres, faire demi-tour et se rasseoir. Ils doivent faire ceci autant de fois que possible

pendant un temps maximal de 3 minutes, sachant que nous leur demandons de s'arrêter au premier

signe de fatigue .Une fois l'exercice terminé, nous comptons le nombre de fois où ils se sont assis.

Dans tous les cas, l'important pour nous est d'amener ces personnes au mieux de leur capacité, à

l'instant T.

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Page 16: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

Parmi quatre patients sélectionnés qui avaient fait un test à leur entrée et à leur sortie, deux n’ont

pratiqué aucune activité physique, le but de ces tests étant d’évaluer leur état physique à l’entrée

puis de mesurer à la suite d’un traitement médical (chimiothérapies, greffes) le degré de leur

dégradation physique.

Les deux autres ont pratiqué une activité physique adaptée à raison de 2 séances par semaine

pendant un mois en leur demandant de reproduire ces exercices au moins une fois par jour pour

augmenter le niveau d'AP afin d’obtenir un résultat optimal.

Nous comptons ainsi obtenir un niveau d’altération physique inférieur concernant les deux sujets

ayant pratiqué une activité physique. Les données vous seront exposées dans les résultats détaillés.

* L'ISP6B Inventaire du soi physique

L’estime de soi peut être appréciée de manière globale (conception unidimensionnelle), soit en

prenant en compte différentes sous dimensions (conception multidimensionnelle); les résultats

correspondant alors au type d’estime de soi considéré. L’ISP-6 a été validé par Ninot et al. (2001) ; il

est une adaptation en français du Physical Self-Perception Profile (PSPP) de Fox et Corbin ; il est

particulièrement approprié pour mesurer les états. L’ISP-6 est composé de six items mesurant six

dimensions organisées de manière hiérarchique, l’estime globale de soi, la valeur physique perçue, la

condition physique, la compétence sportive, l’apparence physique et la force. La mesure s’effectue à

l’aide d’une échelle visuelle analogique (EVA) de 10,0 cm allant de «pas du tout» à «tout à fait».

L’EVA apparaît comme la modalité la plus judicieuse pour éviter les effets d’apprentissage et de

mémorisation et se prête à des mesures répétées (Huskisson, 1974).

L’ISP-6 est un outil facile à administrer ; un choix bien approprié aux patients ayant un cancer.

Nos quatre sujets ont renseigné à trois reprises l'inventaire (T0-T1-T2) à 20 jours d'intervalle; dans

des conditions standardisées (même jour, heure, lieu et examinateur). Le questionnaire sera

administré le mardi en début d'après-midi 14H30, 15h30, 16h00 et 16h30 pour le dernier patient

dans leur propre chambre respective.

Pour coter l’ISP-6, il faut mesurer la distance entre le début de la ligne horizontale et la marque, et on

atribue cete distance comme score à l’énoncé considéré.

Pour l'ensemble des patients soumis à des tests et à des questionnaires il y avait une évaluation

T0 (entrée), T1(évaluation intermédiaire), et T2 (évaluation de sortie).

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Page 17: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

4 PRÉSENTATION DU CONTENU DE L'INTERVENTION

Comme toute séance d'entraînement, je propose un échauffement (mobilisation articulaire), un

corps de séance (exercices de renforcement musculaire de chaque groupe musculaire ciblé) et un

retour au calme (stretching sur les groupes musculaires sollicités). Pendant ces interventions,

régulièrement je me sers de l'échelle analogique de douleur (1 à 10). Je demande au patient à quel

niveau de douleur il se situe. Je me sers également de l'échelle de Borg pour m'informer où le

patient se situe en terme de ressenti de l'effort. La durée et l'intensité de la séance augmente petit à

petit. La première séance dure généralement 15 minutes et peu évoluer jusqu'à 30 minutes max

échauffement inclus, selon le niveau de forme du patient. Malheureusement, pour la fréquence je ne

peux intervenir que 2 fois par semaine seulement, ce qui limite la progression en termes de

fréquence. Des consignes et une fiche d'exercices est laissée aux patients enfin qu'ils puissent les

reproduire.

4 1 Séances détaillées

GYMNASTIQUE DOUCE AVEC PETIT MATÉRIEL / COURS TYPE

Échauffement

L'échauffement commence toujours avec une mobilisation sur place de la tête: Faire des

hochements, Inclinaisons latérales, rotations d'un côté puis de l'autre.... Parfois il est réalisé alité si le

patient a des vertiges ou se sent mal. Dans tous les cas nous essayons de le mobiliser un minimum.

L'échauffement continue généralement avec des déplacements dans la chambre tout en mobilisant

les bras (par exemple le patient fera des biceps (flexions de bras) sans charge en se déplaçant dans

toute la pièce, puis antépulsions, adductions (épaules) etc. Il peut y avoir des déplacements sur la

pointe de pieds..... Le but de l'échauffement est d'élever la température corporelle, de préparer le

corps à l’effort. En respectant les échauffements nous évitons certaines blessures que nous pourrions

rencontrer si nous ne le faisions pas. En l’absence d’échauffement, le passage brutal de l’état de

repos à l’effort peut provoquer des arythmies cardiaques, des déchirures musculaires et des

traumatismes articulaires. Il est essentiel! Et dans ce contexte représente déjà un certain niveau

d’effort. Je rappelle que les patients sont en aplasie. L'échauffement est de 10 minutes.

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Page 18: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

Corps de séance type numéro 1

CuissesTravail segmentaire

pectoraux Biceps Travail segmentaire

TricepsTravail segmentaire

1

2 séries de 10 reps 90s de reposMuscle mono-articulaire

2

2 séries de 10 reps 90s de repos

3

2 séries de 10reps 90s repos

4

2 séries de 10 reps 90s de repos

ConsignesSe tenir bien droitSouffler sur l'extensionInspirer à la flexion

ConsignesSe tenir bien droitMonter les coudes parallèles ausolInspirer puis souffler en pressantle ballon

ConsignesPosition assis venir poser le coudesur la cuisse du même côté. Réaliserune flexion du bras puis retenir ladescente. Souffler en montant.

ConsignesSe tenir bien droit, tenir le coude dubras qui tient l'altère. Fléchir le brasqui tient l'altère jusque derrière lanuque. Inspirer à la descente etsouffler en montant

Adaptations / variablesSans élastiqueAvec élastique1 série au lieu de 28 répétitions au lieu de 10

Adaptations/ variables1 série au lieu de 28 répétitions au lieu de 10

Adaptations/ Variables1 série au lieu de 28 répétitions au lieu de 10.Venir chercher épaules opposées.Souffler à la monter, inspirer à ladescente.Avec ou sans matériels

Adaptations/ Variables1 série au lieu de 28 répétitions au lieu de 10.Avec ou sans matériels

Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

Travail des 2 membressupérieurs mais pas trop intense

Travail segmentairePuise moins dans l'organisme

Travail segmentairePuise moins dans l'organisme

Grands fessiersTravail segmentaire

Moyens fessiersTravail segmentaire

Abdominaux MolletsTravail segmentaire

5

2 séries de 10 reps 90s de repos

6

2 séries de 10 reps 90s de repos

7

2 séries de 10 reps 90s de repos

8

2 séries de 10 reps 90s de repos

ConsignesSerrer les abdos, jambe d’appuilégèrement fléchie. Réaliser une extensionde hanche. Souffler sur l'extension. Veillerà ne pas cambrer le dos.

ConsignesSerrer les abdos, jambe d'appuifléchie. Réaliser une abduction.Freiner bien la descente. Le dosreste droit.

ConsignesAssis sur la chaise ramener lesgenoux sur la poitrine en faisant uneflexion du buste sur cuisses.Coordonner le mouvement. Souffleren montant les jambes.

ConsignesEn appui sur une seule jambe,monter sur la pointe des pieds ensoufflant. Freiner la descente sansreposer le talon au sol.

Adaptations / variablesSans élastiqueAvec élastique

1 série au lieu de 28 répétitions au lieu de 10

Adaptations / variables1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10

Adaptations / variables1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10

Adaptations / variables1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10

Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

Travail symétrique Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

A la fin de la séance nous étirons tous les groupes musculaires sollicités en insistant sur le travail de respiration qui

accompagne l'étirement. Le patient doit réussir à se détendre. Généralement nous essayons de nous coordonner avec la

visite de la sophrologue, ceci dans un but de travail complémentaire.

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Page 19: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

Corps de sé ance type numéro 2

CuissesTravail segmentaire

pectoraux Biceps Travail segmentaire

TricepsTravail segmentaire

1

2 séries de 10 reps 90' de repos

2

1 série de 10 reps 90' de repos

3

1 série de 10reps 90'repos

4

1 série de 10 reps 90' de repos

ConsignesSe tenir sur le dos et venir chercherderrière la cuisse avec les 2 mains. Lanuque dans l'alignement du dos. Fixer lacuisse puis réaliser une extension de lajambe. Freiner la descente.

ConsignesSe tenir bien droit.Inspirer puis souffler en ramenantle bras tendu jusqu'au centre dubassin

ConsignesUne jambe devant, une jambederrière largueur du bassin pour êtrestable.Bras le long du corps fixe.L’avant-bras vient toucher l’épaule.Souffler à la monter, inspirer à ladescente.

ConsignesDos droit, nuque dans l’alignement,bras le long du corps fixe. L’avant-bras monte jusqu’à un parfaitalignement avec le bras. Les patientssoufflent à la montée et inspire à ladescente en retenant le mouvement.

Adaptations / variablesSans élastique

Avec élastique (Différents réglages)1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10

Adaptations/ variables1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10

Adaptations/ Variables1 série au lieu de 28 répétitions au lieu de 10.Venir chercher épaules opposées.Souffler à la monter, inspirer à ladescente.Avec ou sans matériels

Adaptations/ Variables1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10.Avec ou sans matériels

Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

Travail segmentairePuise moins dans l'organisme

Travail segmentairePuise moins dans l'organisme

Grands fessiersTravail segmentaire

Moyens fessiersTravail segmentaire

DOS MolletsTravail segmentaire

5

1 série de 10 reps 90' de repos

6

1 série de 10 reps 90' de repos

7

1 série de 10 reps 90' de repos

8

1 série de 10 reps 90' de repos

ConsignesSerrer les abdos, EN appui sur un genouRéaliser une extension de hanche. Nuquedans l’alignement du dos. Souffler surl'extension. Veiller à ne pas cambrer ledos.

ConsignesSerrer les abdos, Un genoux ausol. Réaliser une abduction.Freiner bien la descente. Le dosreste droit. Nuque dansl'alignement du dos.

ConsignesDebout se tenir bien droit, Fairerétro pulsion des bras. Essayer deramener les omoplates proches l'unede l'autre. Inspirer sur la rétropulsion.

ConsignesAssis dos droit. En appui sur un seulepied, monter sur la pointe des piedsen soufflant. Freiner la descente sansreposer le talon au sol.

Adaptations / variablesSans élastiqueAvec élastique

1 série au lieu de 28 répétitions au lieu de 10

Adaptations / variables1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10

Adaptations / variables1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10

Adaptations / variables1 série au lieu de 2

8 répétitions au lieu de 10

Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

Travail symétrique Travail segmentaire préconiséPuise moins dans l'organisme

A la fin de la séance, nous étirons tous les groupes musculaires sollicités en insistant sur le travail de respiration qui

accompagne l'étirement. Le patient doit réussir à se détendre. Généralement nous essayons de nous coordonner avec la

visite de la sophrologue, ceci dans un but de travail complémentaire.

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Page 20: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

Ces deux séances expliquées ci-dessus sont des exemples de programme type d'intervention. Il est

fréquent que nous réalisions l'ensemble des exercices. J’essaie de leur faire faire l'exercice numéro

1 tout de suite après l'échauffement (2 séries) car c'est le plus coûteux en énergie et nous observons

une fonte musculaire plus importante sur les membres inférieurs. Ensuite, nous essayons de faire

une série de 10 répétitions seulement sur chaque groupe musculaire restant en marquant des

pauses de 90 s. (Le temps de récupération a été choisi en fonction de la fatigabilité, la FC, et le

contrôle de la saturation en oxygène).La progressivité voudrait que l'on tende vers des temps de

récupération plus court (1'15'', 1'), de doubler tous les groupes musculaires et augmenter les

charges, mais nous risquerions de ne pas finir le programme et de metre le patient en danger.

N'oublions pas que le but est de pouvoir faire pratiquer une AP satisfaisante. Pour augmenter le

niveau d'activité physique, je préfère demander aux patients de reproduire les exercices tout au long

de la journée en s'y prenant en plusieurs fois. Par exemple, de faire deux séries sur 2 exercices de

leur choix en respectant les temps de pause .S'arrêter une demi-heure puis choisir de nouveau 2

exercices puis recommencer. L'idée est de terminer le programme mais sur la journée. Pour ce faire,

une fiche descriptive est donnée aux patients (Exercices, consignes...).

4.2 Résultats détaillés

Les résultats suivant concernent les patients de l'unité de greffe au 4ème étage de l'institut Paoli-Calmettes.Pour réaliser cete étude comparative, les quatre patients de l'unité ont suivi les mêmes tests et questionnaires dans les mêmes conditions. Toutefois les patients B et F ont suivi un programme APA, tandis que les patients R et S n'ont pas suivi de programme d'APA mais ont bien réalisés les mêmes tests que les patients B et F (T0-T1-T2).Dans l'idée d'établir une comparaison entre les patients, nous avons fait en sorte de constituer des pairs aux caractéristiques semblables ( âge ou génération, corpulence), l'idéal aurait été de trouver des patients avec la même pathologie cependant chaque patient suit un protocole spécifique et individualisé, malgré l'homogénéité de certaines caractéristiques, les résultats peuvent être différents d'un individu à l'autre.

Résultats (TUG)

TIME Up & Go (TUG) Version EnduranceAvec APA Sans APA

Patient B22 ans

Patient F71 ans

Patient R31 ans

Patient S75 ans

T0 14 T0 9 T0 15 T0 9

T1 15 T1 10 T1 13 T1 8

T2 17 T2 11 T2 13 T2 8

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Page 21: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

On constate aux yeux des résultats au test TUG une amélioration des performances des patients B et F ayant suivi un cycle d'APA de deux moisPatient B présente un score passant de 14 à 17, soit une augmentation de 21%Patient F présente un score passant de 9 À 11 soit une augmentation de 22%

A contrario, les résultats révèlent une diminution des performance des deux patients n'ayant pas suivi de programme d'APA

Patient R présente un score passant de 15 à 13 soit une diminution de 13.3%Patient S présente un score passant de 9 à 8 soit une diminution de 11%

Hypothèses

De part ces résultats nous pouvons nous poser une question : Est- ce que le cycle d'APA influence la condition physique des patients ?

Avant d'évaluer la pertinence de ces résultats, effectuons un test d'hypothèse, pour chaque paire depatient évaluée. En premier lieu déterminons 2 hypothèses:

Hypothèse de recherche H1Les patients suivant un cycle d'APA ont une meilleure condition Physique que les non pratiquants.

Hypothèse nulle H0 (absence d'effet)Les patients suivant un cycle d'APA et les non pratiquants ont la même condition physique.

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Page 22: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

Le Test cherche à réfuter une hypothèse nulle, H0. Si H0 est rejeté alors H1 est accepté. Dans notre démarche de Test d'hypothèse nous devons déterminer un valeur théorique(T théorique) qui dépend du degré de liberté du seuil critique. En effet prendre 0.1 ou 10% en seuil critique signifie qu'il y a 90% de chance que le résultat ne soit pas dû au hasard.Pour comparer deux groupes indépendants ( ceux pratiquant les APA et les non pratiquants). Nous procéderons à un premier test d'hypothèse qui concerne la première paire d'âge et de corpulence proche à savoir le patient B et le patient R; puis à un second test d'hypothèse concernant la deuxième paire aux caractéristiques semblables, le patient F, et le patient S puis nous prendrons l'ensemble de leurs résultats aux différentes passations.

Pour le Test T Student comparant le patient B au patient RLe choix du risque sera de 10%Le calcul du degré de liberté (DDL) : DDL=( np1 – 1) + ( np2 – 1 ) ou « np » représente le nombre de score pour chaque patient ( soit 3 évaluations = 3 score )Soit DDL = ( 3 – 1 ) + ( 3 – 1 )DDL = 4Ainsi par la lecture de la table T de student, nous pouvons déterminer l'estimation du T théorique:T Théorique : 1,533

Déterminons le T calculé avec cette formule

15,3 – 13,6T calculé = Ѵ (2,335/) + ( 1,34 /3

T calculé = 1,536

Soit &,536 > 1,533 donc T calculé est supérieur à T théorique.C onclusion : H0 est réfuté, H1 est validé ( de justesse ) ce qui signife qu'il y a un efet du programme APA sur la conditon physique du patent B. En considératon du seuil critque il y a 90% de chance que ces bénéfces ne soient pas dus au hasard.

Pour le Test T de Student comparant le patient F au patient SToujours grâce à la même formule mais cete fois ci le seuil critique sera porté à 5% c'est à dire 95% de chance que les résultats ne soit pas dus au hasard, déterminons par lecture le T

T Théorique : 2,132

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Page 23: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

Déterminons ensuite le T calculé : 10 – 8,3T calculé = Ѵ (1 / 3 ) + ( 0,245 / 3 )

T Calculé = 2,638

Soit 2,638 > 2,132 donc T calculé est supérieur à T théorique

Conclusion : H0 est réfuté, H1 est validé ce qui signife qu'il y a un efet du programme APA sur la conditon physique du patent F. De plus le seuil critque a été élevé comparé au premier test, il y a donc 95% de chance que ces bénéfces ne soient pas dus au hasard.

Les questionnaires ISP6BLe questionnaire d'inventaire du soi physique à 6 items prévoit d'évaluer l'estime de soi en fonction de 6 composantes précédemment énumérées. Voici les résultats :

Questionnaire ISP6BAvec APA SANS APA

Patient B 22 ans Patient F 71 ans Patient R Patient S

T0 T0 T0 T0

T1 T1 T1 T1

T2 T2 T2 T2

On constate à travers ses résultats que les patients ayant suivis un cycle d'APA présente une hausse respective de leurs scores relatifs à l'estime de soi.

A contrario les patients n'ayant pas suivi de cycle d'APA ont des scores en légères baisses ou semblables aux premières évaluations.

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Page 24: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

Avec APA

Patient B présente un score passant de 62 à 75 points ou en pourcentage une augmentation de 20,9%

Patient F présente un score passant de 46 à 70 points ou en pourcentage une augmentation de 52%

Sans APA

Patient R présente un score passant de 50 à 45 points ou en pourcentage une diminution de 10%.

Patient S présente un score passant de 22 à 25 points ou en pourcentage une légère hausse de 13%.

5 BILAN/DISCUTION

5.1 Par rapport aux objectifs/finalité

Mon objectif de ce stage de second semestre était essentiellement d'évaluer l'impact de l'activitéphysique sur la maladie, limiter la fonte musculaire des patients et d'évaluer leur étatpsychologique (estime globale de soi, la valeur physique perçue, la condition physique, lacompétence sportive, l’apparence physique et la force) avec et sans activité physique.

Les résultats sur le TUG nous montrent que les patients ayant pratiqué une activité physique 2 foispar semaine répondent avec une meilleure tonicité musculaire que les patients n'ayant pas pratiquéed'activité physique ; ce qui est plutôt positif comme bilan dans le sens ou l'activité physique permetde maintenir un minimum de capacité musculaire pendant le traitement et l'hospitalisation.Cependant je n'ai aucune donnée qui me permete de dire si j'ai réussi à limiter la fonte musculaire.Nous avions pensé à prendre les mensurations des cuisses mais cete évaluation reste très imprécise.Comme je le mentionnais plus avant dans le dossier peut-être le body stat aurait-il été un indicateurpour vérifier cet état de fait?En ce qui concerne les questionnaires psychologiques, nous pouvons voir là aussi une neteamélioration des résultats sur les patients ayant pratiqués une activité physique.Ces résultats doivent-être pris avec un certain recul dans le sens ou très peu de sujet ont été testémais nous laissent penser que nous pourrions élargir les tests pour un bilan plus précis.

5.2 Par rapport au vécu personnelLe bilan que je tire de cette expérience est très positif!

Bilan au niveau humainQuand on entreprend un stage à l’I.P.C, il s'opère un bouleversement à l'intérieur de notre être.Quand je parle de bouleversement je veux exprimer le fait que c'est une expérience qui marqueémotionnellement, un apprentissage qui nous rend plus humble, plus conscient de la chance que l'ona d'être en bonne santé, une expérience qui nous fait réfléchir.....

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Bilan au niveau professionnelCe stage m'a aussi beaucoup apporté au niveau professionnel car dispenser des activités physiques àdes personnes en aplasie demande une vigilance extrême. Effectivement, elles ont souvent desvertiges, une fatigabilité accrue, des nausées...et il faut pouvoir évaluer rapidement leur capacité à selever ou pas et à jauger leurs limites. On voit bien que l'activité physique n’est pas entrée dans lesmœurs au service hématologie, cependant malgré cela, les responsables médicaux et les patientsaccueillent cete démarche d'une manière favorable.

6 CONCLUSION: APPORTS ET PERSPECTIVES DU STAGE

Pour l’avenir, nous avons la certitude d’avoir créé une ouverture pour la filière APAS au sein dumilieu hospitalier. En effet, grâce aux différentes interventions effectuées cete année et d'autrestravaux réalisés par des étudiants les années précédentes, nous sommes persuadés que les APAS onttoute leur place dans ce secteur d'activité professionnel.En explorant l'activité physique comme un moyen d'aténuer les effets secondaires du traitement,d'augmenter la qualité de vie des patients, de diminuer la fatigue, de limiter les risques de rechute... ,alors nous pourrions, en collaboration avec le milieu médical, réellement participer à l’améliorationde l'état de santé de tous ces patients .Pour autant , nous avons bien conscience du coût que celareprésente pour un établissement médical d'embaucher des éducateurs en APAS, ayant une grandeéquipe pluridisciplinaire; c’est pourquoi nous sommes à la recherche d'un moyen alternatif à ceschéma traditionnel afin de pouvoir exercer un travail indispensable pour le bien-être des patients.

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Page 26: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

7 BIBLIOGRAPHIE

Cours Magistraux : Laurent G. (2015). APA & Cancer. Cours Magistral, Université d'Aix Marseille

Sitographie

http://www.e-cancer.fr/Plan-cancer/Plan-cancer-2014-2019-priorites-et-objectifs/Les-17-objectifs-du-Plan2/Objectif-8-Reduire-les-risques-de-sequelles-et-de-second-cancer

Institut Paoli-Calmetes. 2015. htp://www.institutpaolicalmetes.fr/

htp://www.cancer-environnement.fr/283-Hemopathies-malignes-de-ladulte.ce.aspx

www.ultimeathlete.com

http://cesabpaalm2016.hautetfort.com/media/02/00/2823903156.pdf

http://www.comment-vite-se-muscler.com/la-verite-sur-le-temps-de-repos-en-musculation

Uni cancer. 2015. htp://www.unicancer.fr/

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Page 27: RAPPORT 2 ÈME SEMESTRE OK

8 ANNEXES

Annexe 1 : Acton 8.6 du plan cancer 3 « 2007/2011

Action 8.6 : Promouvoir chez les patients atteints de cancer l’activité physique etLes comportements nutritionnels adaptés.L’activité physique pendant et après le traitement améliore la qualité de vie et diminue la sensationde fatigue. Elle peut améliorer la survie après un cancer du sein ou un cancer colorectal, alors que lasurcharge pondérale augmente le risque de second cancer. Le Plan cancer porte donc la promotionde l’activité physique encadrée et ajustée, ainsi que des comportements nutritionnels adaptés. Systématiser la prise en charge de la surcharge pondérale, la prévention d’une prise de poidspendant le traitement et la prévention de la sédentarité avec augmentation du niveau d’activitéphysique. Définir les modalités de l’intégration de l’activité physique adaptée dans le parcours desmalades ateints de cancer. Identifier et rendre accessible l’offre d’activité physique ou sportive adaptée aux personnesateintes de cancer, notamment en dehors des établissements de santé. Sensibiliser les professionnels de santé et les patients au danger des comportements sédentaireset à l’intérêt de renforcer ou de maintenir une activité physique après un diagnostic de cancer.

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Annexe 2

ISP-6b Date : …………............Nom : ....................... Prénom : .......................

CONSIGNES6 phrases vous sont présentées. Elles expriment des sentments que vous éprouvezActuellement sur vous-même. Pour chacune, faire un trait vertcal entre les bornes « pas duTout » et « tout à fait » en foncton de l’intensité choisie. Aucune réponse n'est juste, elle estAvant tout personnelle. Globalement, j’ai une bonne opinion de moiPas du tout Tout à fait Physiquement, je suis content(e) de moiPas du tout Tout à fait Je suis satisfait(e) de ma condition physiquePas du tout Tout à fait Je suis satisfait(e) de mes compétences sportivesPas du tout Tout à fait Je suis satisfait(e) de mon apparence physiquePas du tout Tout à fait

Je suis satisfait(e) de ma force physiquePas du tout Tout à fait Veuillez faire un trait au centre de la zone de réponse Merci de votre partcipaton

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Annexe 3 Up and go test version endurance

Nom : ____________________ Prénom : ____________________ Age : _____ Date : _____________ Évaluateur : ____________ Up & Go testLe «Timed Up and Go» (TUG) est un test clinique de locomotion et d’équilibre. Il consiste à mesurer le transfert assis/debout, la marche sur 3 mètres et les changements de direction.

MATÉRIEL :

– Une chaise avec appui-bras; hauteur de siège 46 cm (standard)

– Un chronomètre

– Un parcours d’une longueur de 3 mètres

– Un cône au niveau de la ligne où le sujet doit tourner

PROCÉDURE D’APPLICATION :

Consignes générales :

• Le sujet porte ses chaussures habituelles.

• Il utilise l’accessoire de marche qu’il prend habituellement pour se déplacer à l’intérieur d’une

maison ou d’un établissement.

Préparation et pratique :

• La position de départ est la suivante : le sujet est assis, le dos appuyé contre le dossier de la chaise,

les membres supérieurs reposent sur les appuie-bras et l’accessoire de marche est à la portée de la

main. La ligne de départ du 3 mètres se situe au milieu du pied du côté sain. Idéalement, le dossier

de la chaise doit être appuyé contre un mur pour augmenter la stabilité de la chaise.

• Donner la consigne verbale suivante : « Après le décompte «1, 2, 3, go», levez- vous puis marchez à

une vitesse confortable et sécuritaire jusqu’à la ligne sur le plancher (toucher à la ligne), tournez puis

revenez-vous asseoir le dos appuyé sur le dossier de la chaise. »

• Faire une démonstration au sujet.

Pour la version endurance nous comptons combien de fois le sujet s'assoit en 3 minutes. Il y a eu

une modification du test puisque nous comptons le nombre de fois ou le patient s’assoie mais sur

30', 45', 1', etc... Selon son potentiel. Il s'arrête quand il le souhaite. Aucun temps n’est imposé.

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Annexe 4

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Annexe 5 TABLE T

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