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Corsi- Maquette Eduard Réfé-rence 3002 ;- Echelle 1/32ème ;- Longueur : 27.4 cm - Envergure : 30.9 cm - 165 pièces ; - Plastique injecté ;- Photodécoupe ;- Masques prédécou-pés.

Historique :

La version E-3 fut uti-lisée par la Luftwaffe

notament lors des ba-tailles de France puis d’Angleterre, où son mo-teur Daimler-Benz DB 601 à injection et son puissant armement com-posé de deux mitrailleu-ses MG17 et de deux ca-nons de voilure de 20mm

MG/FF (Absents sur la première version E-1) lui donnèrent souvent l’avantage sur l’adver-saire.Cette version peut-être considérée comme le trait d’union entre la E-1 de départ et la sui-vante, la“F” de 1941 et ses dérivés.Avant de vous détailler le montage, je remer-

La maquette Eduard au 1/32ème du Messerschmitt BF-109 E3 est une desplus précise du marché.

Me BF-109 E3 Joseph Priller - 1940

cie vivement notre ami « baron » pour m’avoir offert ce kit.

Le cockpit :

Montage : L’intérieur d’origine est une bonne base de départ. Il faut juste rajouter quelques raccords électriques et autres canalisations avec des fils métalliques de différents diamètres. Des photos sont disponibles sur Internet, ou sur cer-tains ouvrages dont ceux utilisés ici.Les harnais du pilote

proviennent de la photo-découpe prépeinte inclue dans le kit. Les sangles si-tuées sur les palonniers

sont reproduites avec du papier aluminium alimentaires, celles en photodécoupe ayant une forme totalement erronée.

Les parois latérales sont collées sur les demi-fu-selages, puis détaillées en suivant la notice sans gros travail personnel, si ce n’est une poignée des gaz confectionnée avec un bout de grappe sculpté au cutter puis poncé au grain 1000, celle d’origine étant trop petite. Je n’ai pas utilisé la pièce en photodécou-

Les parois sont agrémentées de câbles en fils de cuivreet de boîtiers en carte plastique.

La documentation utilisée pour le montage.

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pe n°25, car elle man-quait de relief. La pièce moulée dans le plastique est plus juste de formes.On met de côté le col-lage du tableau de bord en photodécoupe pré-peinte. Mieux vaut at-tendre que le cockpit ait pris des couleurs.

Peinture : Il faut dans un premier temps uniformiser la couleur des différents composants utilisés (Fils de métal, photodécou-pe, plastiques …). On va-porise donc une couche de gris n°64 Humbrol.

Ensuite, un préombrage des creux et arrêtes est ef-fectué avec du XF68 « Nato Brown » Tamiya.

On peut enfin passer à la teinte définitive, le gris vert RLM 02 – Ici du Gunze H70 – en le vapo-risant par voiles très lé-gers, pour ne pas effacer le préombrage.Un petit travail de micro peinture permet de re-produire les rayures sur les bords du siège, sur le plancher au niveau des palonniers et sur les montants supérieurs de parois latérales. Pour cela, on utilise du gris foncé n°125 Humbrol appliqué avec, de pré-férence, un pinceau 000

Les bords du siège sont affinés au papier abrasif.

Le bloc moteur est installé, sans ajouts d’autres piècessous peine de ne plus pouvoir fermer les capôts.

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neuf, ou du moins en très bon état pour plus de précision dans le tra-vail.Avant d’attaquer la pa-tine, on protège notre travail avec une cou-che de klir, lequel va lis-ser les surfaces et per-mettre une meilleure diffusion du jus (Terre d’ombre+noir -50/50 – dilués à l’essence F)Une fois le jus passé, on essuie l’excédant avec un petit chiffon propre, puis on termine ce nettoyage avec un petit pinceau brosse plat légèrement humidifié d’essence F.Un voile de vernis acryli-que Matt « Pébéo » dilué à l’eau distillée est ensui-te diffusé sur l’ensemble du cockpit.Un léger brossage à sec avec du blanc matt Enamel donne un peu d’éclat à cet habitacle assez sombre. Le tableau de bord en photodécoupe prépein-te peut maintenant être collé.

La cellule :

Avant d’assembler les demi fuselages et les ailes, il faut préparer les zones de jonctions en les nettoyant avec une lame de cutter neuve et du pa-pier abrasif grain 1000.Des petits tenons en car-te plastique sont ajoutés à différents niveaux des demi fuselages pour avoir un collage plus précis de ces deux éléments. Détail important, le joint de sé-paration des demi fuse-

lages doit rester visible comme dans la réalité.Attention, la notice vous demande maintenant de choisir si vous insè-rerez le moteur ou non (page 6), sachant que si vous le collez avec ses systèmes de fixation et autres éléments méca-niques, vous ne pourrez plus mettre en place le capôt moteur principal (Pièce A6).J’ai opté pour un avi-on capôt fermé, donc d’après la notice sans moteur installé.Or, ce capôt moteur est

L’avion est apprêté en Humbrol n°1.

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équipé de deux écopes à l’avant, et celles-ci sont suffisament gran-des pour laisser entre-voir l’intérieur. Afin déviter d’avoir un grand vide sous ce ca-pôt, le moteur est donc monté et mis en place, mais seules les pièces G27-G32-G8-G1-G24 et G-17 sont utilisées pour constituer le bloc prin-cipal.Avant sa mise en place, les pipes d’échappe-ments sont peintes puis collées sur les demi-fu-selages, (Pas sur le mo-

teur, puisque le fuselage est déjà assemblé). Il faudra juste scier le bloc moteur au niveau des par-ties latérales inférieures, pour le coller à hauteur des échappements.La manœuvre peut sem-bler « sauvage », mais elle permet d’avoir un moteur visible sous un capôt fer-mé.Petite précision, le moteur est simplement peint en noir matt, avec un bros-sage à sec en aluminium sur ses détails et arrêtes. Le travail est patiné par de la poudre de graphite

passée au doigt.Les éléments du capot peuvent être collés.Les ailerons de pro-fondeur sont braqués en position haute, une configuration souvent présente dans les pho-tos de la documenta-tion.Les pièces transparen-tes sont collées puis masquées, à l’excep-tion de la verrière qui sera traitée à part. Les pipes d’échappement et le cockpit sont pro-tégés avec de la bande cache Tamiya.

Dégraissage :Avant d’attaquer la peinture, on dégraisse la maquette à l’aide d’un chiffon doux trem-pé dans un mélange d’eau chaude et de li-quide vaisselle.

Préparation des surfa-ces : Avant de manipuler le modèle, je m’équipe de gants en latex pour ne pas redéposer de

Le travail de préombrage ne nécessite pas de précision« chirurgicale ».

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traces de doigts sur le plastique.Sur les zones où je compte faire apparaî-tre des traces d’usures, je vaporise une cou-che d’aluminium n°11 Humbrol, que j’isole avec une couche de klir appliquée au pinceau.Quand le Klir est sec, je temponne ces zones avec un petit morceau d’éponge trempé dans du maskol.Après séchage, du blanc matt acrylique Gunze est vaporisé sur les parties qui seront de couleur jaune (Ca-pot moteur + gouverne

de direc-tion).

Afin d’unifier la teinte de base de la maquette, une couche d’apprêt

matt Humbrol est passée sur l’ensemble du mo-dèleToutes les lignes de struc-ture ainsi que les creux et reliefs sont préombrés avec du noir matt acryli-que Gunze. Du jaune Gunze H329 est ensuite vaporisé, verni, puis mas-qué avec de la bande ca-che Tamiya

Le camouflage : Celui-ci se compose des trois teintes « classiques » utilisées sur les avions de la Luftwaffe au début de la guerre :RLM 76 pour l’intradosRLM 70 + RLM 71 pour

l’extrados, avec des taches de RLM02

Les peintures utili-sées sont des acryli-ques Gunze diluées à 60% de diluant tamiya X20A

Le fait de bien diluer les peintures permet de re-

c o u -

vrir p r o -

gressivement le préom-brage et ainsi de s’arrê-ter dès que les nuances recherchées sont obte-nues. Il vaut mieux travailler de la teinte la plus clai-re vers la teinte la plus foncée. On commence donc par l’intrados et le RLM 76 Une couche de klir dilué à 50% d’eau distillée protège ce pre-mier travail.L’extrados est à son tour recouvert d’un voile de RLM70 en faisant atten-tion à ne pas faire dis-paraître le préombrage Une fois cette couche

bien sèche,

les zones qui seront peintes en

RLM71 sont délimitées à la

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bande cache Ensuite, on reprend le camouflage obtenu à main levée avec les tâ-ches de RLM02 au ni-veau de l’extrados et du fuselage Là, le RLM02 est dilué à 70% d’alcool à brûler car je trouve que ce diluant permet d’avoir une va-porisation plus précise à basse pression. L’aé-

rographe doit être en mouvement permanant. Il faut jouer sur les varia-tions de teintes, en insis-tant plus sur certaines zones, et ne pas hésiter à reprendre « dans le frais » les lignes de structures avec leur première teinte de camouflage (RLM 70 ou 71).Le but est d’obtenir un as-sortiment homogène sur

l’ensemble du camou-flage. On répète les opérations de reprises jusqu’à obtenir le résul-tat recherché.Lorsque le camouflage est terminé, une cou-che de Klir est vapori-sée sur la maquette.

Décoration :L’appareil reproduit ici était celui de Joseph

Première étape de votre camouflage, le voile de RLM76 sur l’intrados. Les baies de trainsont protégées avec du papier toilette humidifié qu’il faudra ôter dès la peinture terminée.

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Priller, en automne 1940, durant la campa-gne de France au sein du Staffel JG51. Par la suite, l’appareil sera pi-loté lors de la campagne des Balkans par Herbert Ihlefeld (Source notice Eduard).

Déclacomanies :Elles sont impri-mées sur deux plan-ches.La première pro-pose l’ensem-

b l e d e s m a r - quages de ser-vitude communs aux quatre décorations de la boîte, et les indica-tions relatives à leurs emplacements sur l’avi-on sont données sur la notice de montage en dernière page.La seconde planche ras-semble les motifs des quatres décorations au choix. Attention, cer-tains motifs de marqua-

ges de servitudes et de décoration se superpo-sent . Consultez bien vos plans et votre documen-tation avant d’appliquer les décalcomanies.Ces deux planches sont de très grande qualité, alliant robustesse et fi-

nesse. De plus, les m o -

tifs réagissent très bien aux produits as-souplissants (Photo 19)Une fois les décalcoma-nies en place et sèches, une couche de Klir vient à nouveau les emprison-ner.

Patine : Je ne suis pas adepte de avions trop salis, ou usés, car les machines étaient entretenues et avaient une espérance de vie trop courte pour avoir le temps de vieillir extérieu-

rement.Un simple jus de pein-tures à l’huile (Terre d’ombre brûlée+noir) diluées à l’essence F est difusé dans les lignes de structure. Ensuite, des petites pointes de Terre d’ombre et d’ocre

sont déposées avec la pointe d’un pinceau n° 000

à certains endroits sou-vent visités (Trap-

pes diverses) puis

fondues d a n s l’ensemble avec un petit pinceau brosse humidifié d’essence F (Phortos 20.21.22.23)La maquette reçoit en-suite un voile de vernis acrylique matt pébéo. Les zones de marche autour du cockpit sont empoussiérées avec un voile de couleur sable Enamel, puis nuancées aux pastels secs cou-leur terre.

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Finition et sous ensem-bles :

Les feux de position d’origine, moulés dans le plastique des sau-mons d’ailes, sont ôtés avec un coupe ongles. On obtient ainsi deux petits emplacements nets prêts à recevoir des feux de position transparents issus de la boîte à rabiot et collés à la cyano. Ils sont peints en rouge – à gauche – et bleu/vert – à droite. Une pointe de Klir ap-pliquée au pinceau fin va les fixer définitive-

ment et leur donner un bel éclat réaliste.Le fil d’antenne est réa-lisé avec du fil de pêche 14/100èmes. Il est fixé à la dérive par l’astucieux système en photodécou-pe fourni dans le kit, et au mat dorsal à l’intérieur d’un petit ressort réalisé en fil de cuivre très fin. De la colle blanche déposée au pinceau fin représente les petits bossages pré-sents à différents endroits sur le fil. Cela suffit à faire illusion à cette échelle.

Le train d’atterrissage est simplement agrémenté

d’une durit qui finit en boucle au niveau de la roue. Les jambes de trains sont peintes en RLM02, et les roues en noir de pneu Gunze, puis brossées avec du blanc matt Humbrol (Photo 24 et 25)Enfin, elles sont em-poussièrées avec les mêmes teintes pastels qui ont servi à la patine des zones de marche sur les ailes.La maquette est main-tenant terminée. Mais le choix des décora-tions est immense concernant le « 109 », et les modèles proposés par Eduard sont, à mon avis, les plus fidèles et les mieux détaillés.Alors faites-vous plai-sir !!

C’est terminé. La maquette Eduard restitue à merveillela silhouette agressive de l’Emile.

Me BF-109 E3 Joseph Priller - 1940

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