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JMCA - Brochure16pages:Mise en page 1 18/10/12 21:38 Page1

LES 29 EXPOSANTS (10 h - 17 h) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 à 8

LES MÉTIERS : LA RÉALISATION, LE SCÉNARIOTrois questions à Emmanuel Mouret. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

LES MÉTIERS : L’ANIMATIONTrois questions à Jean-Loup Felicioli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

LES MÉTIERS : TRAVAIL HORS CHAMPTrois questions à Cécile Ranc, monteuse sonClara Della Torre, étalonneuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

RENCONTRE AVEC DES PROFESSIONNELS (10 h - 12 h)Le questionnaire des métiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 à 14

RENCONTRE AUTOUR DE SWEET MOSQUITO (13 h 30 - 15 h) . . . . . 14

Cette brochure a été réalisée avec le concours de :Télérama, partenaire du 34e Cinemed. Les propos publiés pages 9 à 11 ont été recueillispar Laurence Le Saux, pour le numéro Télérama Spécial Formations du 23 mai 2012.et Languedoc-Roussillon Cinéma, qui organise les rencontres avec les professionnels, voir pages 12 à 14.

L’affiche a été réalisée par Jemgo d’après une image de Pierre LergenmüllerMaquette : Jemgo - 04 67 60 62 92 - [email protected] : Pure impression - 04 67 15 66 00Imprimé sur papier certifié FCBA-COC-000077 issu d’une gestion forestière responsable

La 2e Journée des métiers du cinéma et de l’audiovisuelest organisée par Cinemed en partenariat avec Languedoc-Roussillon Cinéma.

Cinemed - Festival international du cinéma méditerranéen de MontpellierAssociation agréée par le ministère de l’Éducation nationale78, avenue du Pirée, 34000 Montpellier - www.cinemed.tm.fr04 99 13 73 77 - [email protected] / 04 99 13 73 72 - [email protected]

Languedoc-Roussillon Cinéma6, rue Embouque-d’Or, 34000 Montpellierwww.languedoc-roussillon-cinema.fr06 43 03 31 56 - [email protected]

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L’IDEM - L’institut de développement et enseignement multimédiaL’Institut de développement et enseignement multimédia (IDEM) reconnu pour ses initiatives pédagogiquesest un concept innovant d’enseignement supérieur dans les métiers de l’image, qu’elle soit fixe ou animée.Ces métiers concernent la communication visuelle, l’audiovisuel ou encore le cinéma d’animation et demandentcréativité, rigueur, enthousiasme, fantaisie et observation. L’IDEM est une histoire de passion, de rencontresprofessionnelles et d’énergies mises en commun pour transmettre, enseigner des techniques et développerdes compétences professionnelles.Conditions d’admission : Diplôme, niveau requis : Bac. Inscription possible jusqu’en juillet. Inscription :du 1er mars au 31 juillet. Modalités d'admission : tests, entretien, book. École privée hors contrat.Contact : L’IDEM - 31, rue Chateaubriand - 66270 Le SolerTél. 04 68 92 53 84www.idem.eu / [email protected] : Caroline Frillay

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STUDIOM MontpellierStudioM, école des arts et médias, formation de la seconde pour le Bac pro plurimédia jusqu’au BTS audio-visuel et les bachelors européens ainsi que des formations professionnelles de niveau Bac+2 pour les métiersde l’image et du son. Encadré par des professionnels tout au long de leur cursus, nos étudiants bénéficientde matériel et d’installation adéquats à l’apprentissage de leur futur métier.Conditions d’admission : Sur dossier scolaire, entretien de motivation, présentation de projet (pour lesadmissions post-bac).Contact : StudioM - 3320, boulevard Paul-Valéry - 34070 Montpellier04 99 52 98 68 / www.studiom.fr / [email protected] Raynaud, directrice / Sylvie Trousselier, directrice pédagogique

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GROUPE EAC - Écoles d’arts et de cultureFormations supérieures en ingénierie des arts, de la culture et du luxe. Depuis 25 ans, le groupe EAC est leleader de la formation au management culturel et artistique. Pluridisciplinaires, les enseignements sontassurés par des professionnels en exercice qui ont développé une véritable expertise dans leurs domainesd’intervention. Ainsi toutes les connaissances, même les plus théoriques, sont toujours mises en relation avecles problématiques concrètes de chaque secteur à travers une pédagogie active. Formations Bac+3, Bac+5,reconnues par l’État.Conditions d’admission : Dossier de candidature à télécharger, CV et lettre de motivation. Un test deculture générale d'une heure ; en fonction des années pour lesquelles vous postulez, un devoir écrit. Duréede l’instruction du dossier : une semaine.Contact : Groupe EAC - 11, place Croix-Paquet - 69001 LyonTél. 04 78 29 09 89www.groupeeac.com / [email protected]

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IUT de BéziersL'IUT composante de l’université de Montpellier 2 est un institut d'enseignement technologique situé placedu 14-Juillet au cœur du quartier latin à Béziers. Il propose quatre thématiques : réseaux informatiques &télécommunication, techniques de commercialisation, communication multimédia et développement durable.Il délivre des diplômes universitaires de technologie (Bac+2) et des licences professionnelles (Bac+3).Conditions d’admission : La formation DUT services et réseaux de communication est destinée auxbacheliers de séries générales et technologiques ; pour l’admission, un bon niveau général est souhaitable.Contact : IUT de Béziers au bureau A1203, place du 14-Juillet - BP 50438 - 34505 Béziers CEDEXTél. 04 67 11 60 80 / www.iutbeziers.univ-montp2.fr/dut-accueil.htmlChef de département SRC : Michel Liquière

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EICAR - L’école des métiers du cinéma, de la télévisionet des nouveaux médiasEICAR est une école spécialisée depuis 40 ans dans la formation aux métiers de l’audiovisuel. Seule écoleformant à l’ensemble des métiers artistiques et techniques de la création audiovisuelle, les étudiantsscénaristes, réalisateurs, journalistes audiovisuels, acteurs, techniciens de l’image, du son, du montage,de la post-production et de la production travaillent ensemble.Conditions d’admission : L’admission à l’école se fait sur examen d’entrée et entretien. Pré-requis :Bac ou diplôme équivalent, à Bac+2 pour les formations post-bac. Diplôme Bac+2 en audiovisuel ouéquivalent pour l’entrée en année de professionnalisation.Contact : EICAR - 50, av. du Président-Wilson. Bât. 136 - 93210 La Plaine-Saint-DenisTél. 01 49 98 11 24 / www.eicar.fr [email protected] et candidature : Séhame Samba

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AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ - Département SATISSciences arts et techniques de l'image et du sonLa formation SATIS propose un enseignement équilibré entre théorie et applications professionnelles. Elledéveloppe en parallèle connaissances culturelles, sens artistique, capacité d’adaptation et sens du travailen équipe. L’équipe enseignante est composée d’universitaires et de professionnels experts dans leurspécialité. Elle forme les futurs professionnels des métiers de l’image et du son (production, prise de vue,montage, son et musique à l’image) aux niveaux licence 3 et master.Conditions d’admission : Niveau requis pour la licence 3 : Bac+2 validé (L2, BTS, DUT, CPGE).Master 1 : 180 ECTS et Master 2 : 240 ECTS. Recrutement : pré-inscription puis dossier, QCM et entretien.Date limite des pré-inscriptions : fin mars.Contact : Aix-Marseille Université - Dép. SATIS - 9, bd Lakanal - 13400 AubagneTel : 04 13 55 18 95http://satis.univ-provence.fr / [email protected]


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COSMOPOLIS FORMATIONSSe former est aujourd’hui la meilleure garantie pour s’adapter à l’évolution des professions de l’audiovisuelet du cinéma. COSMOPOLIS FORMATIONS vous permet de découvrir un ensemble de formationsprofessionnalisantes dédiées aux nombreux métiers du management de la télévision et du cinéma, toutesdirigées par des professionnels expérimentés. Notre objectif : faciliter votre parcours professionnel dans lemonde compétitif de l’audiovisuel et du cinéma.Conditions d’admission : Les candidatures sont ouvertes à tous les profils (niveau Bac+2). Sélection endeux temps : pré-inscription par téléphone ou sur le site ; sélection après étude du dossier complet et entretien.Contact : Cosmopolis Formations - Espace Optimum Center - 450, rue Baden-Powell - 34000 MontpellierTél. 04 99 610 835Fax : 04 67 599 497www.cosmopolis-formations.com / [email protected] : Mme Stéphanie Roux / [email protected]

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PREP’ARTS Saint-StanislasPréparation aux concours des grandes écoles de cinéma : La fémis, Louis-Lumière, SATIS, INSAS. Préparationau test probatoire de l’École du Louvre à Paris. Préparation au concours de l’ENSP (École nationale supérieurede photographie) d’Arles. Convention de partenariat avec l’université de Nîmes.Conditions d’admission : Sur dossier (lettre de motivation, travaux personnels…) et entretien éventuel.Diplôme requis : Bac, Bac+1(admission possible en 2e année), Bac+2 (admission possible en 3e année).Contact : Prep’Arts Saint-Stanislas - 16, rue des Chassaintes - CS 21055 - 30906 Nîmes CEDEX 2Tél. 04 66 67 34 [email protected] Lemanissier, directeur des classes préparatoires

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OBJECTIF 3DObjectif 3D est un établissement d'enseignement supérieur et un centre de formation professionnelle.Spécialisés en image de synthèse 3D depuis 1999, nous défendons notre volonté d’offrir des formationsprofessionnalisantes dans les domaines du cinéma d'animation et du jeu vidéo. Notre objectif est de fairecoïncider votre passion avec les attentes des professionnels qui recrutent, pour favoriser des embauchesdurables dans des secteurs d’activités effervescents.Conditions d’admission : Admission en prépa 3D sur entretien de motivation avec un niveau Bac (toutessections). Pour postuler directement dans une classe supérieure : sur entretien de motivation + examen d'entrée.Contact : Objectif 3D - CS 74607 - 34397 Montpellier CEDEX 5Tél. 04 67 150 166 / Fax 04 67 99 52 20www.objectif3d.com / [email protected] pédagogique : François Belenguer 04 67 15 01 66

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LA FÉMIS - École nationale supérieure des métiers de l’image et du sonÉcole publique, La fémis, est située à Paris dans les anciens studios Pathé, rue Francœur. Plus de 500intervenants professionnels forment chaque année 50 étudiants répartis en 10 départements : réalisation,image, scénario, production, montage, son, décor, scripte, distribution et exploitation. Moyens techniques :10 000 m2, 4 plateaux de tournage, 3 salles de projection, 28 salles de montage, 2 auditoriums demixage film et vidéo, 1 studio d’enregistrement, 1 labo son, matériel de prise de vue dernière technologiefilm et numérique.Conditions d’admission : Admission sur concours à Bac+2 pour cursus principal (réalisation, image,scénario, production, montage, son, décor) et cursus scripte, Bac+3 cursus distribution-exploitation. Fraisd’inscription au concours : 129 €. Boursier, 65 €.Contact : La fémis - rue Francœur - 75018 ParisTél 01 53 41 21 03 / www.lafemis.fr / [email protected] du concours : Jean-Marc Vernier

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INA SUPIna SUP regroupe, au sein d’Ina Expert, l’ensemble des formations initiales proposées par l’Ina. Ces formationsaboutissent à différents diplômes allant de Bac+2 à Bac+5 ainsi qu’un mastère spécialisé. À noter, l’Inadélivre 3 diplômes en propre, reconnus par le ministère de la Culture et de la Communication : documentalistemultimédia (Bac+3), gestion de patrimoines audiovisuels (Bac+5), production audiovisuelle (Bac+5).Conditions d’admission : Entrée sur sélection. Nous consulter selon le diplôme préparé.Contact : Ina 1er cycle - 4, avenue de l’Europe - 94366 Bry-sur-Marne CEDEXPour les diplômes niveaux Bac+2 et Bac 3 de sortie(BTS, licence, diplôme Ina documentaliste multimédia) : [email protected] les diplômes de niveaux Bac+5 et plus de sortie(diplômes Ina patrimoine et production, masters, mastère spécialisé) : [email protected]

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ARTFXArtfx est une école 3D d'enseignement supérieur, formant à l'image de synthèse 3D, l'animation 3D et leseffets spéciaux numériques. Située à Montpellier, cette formation se destine à des carrières dans le cinéma,l'animation, le jeu vidéo et les effets visuels.Conditions d’admission : Bac et niveau B2 en français (pour les étudiants étrangers) requis. Lerecrutement se fait sur entretien individuel et dossier artistique. Inscription aux épreuves d'admission : gratuiteContact : Artfx - 921, rue de la Croix-de-Lavit - 34090 MontpellierTél. 04 99 77 01 42www.artfx.fr / [email protected] Candidatures : Nathalie Lapuyade


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IMCA - Institut des métiers de la communication audiovisuelleL’IMCA est un organisme éducatif et culturel indépendant, à but non lucratif. C’est l’un des rares organismesexistant en France permettant un accès aux professions de l’audiovisuel sans conditions de diplôme. Depuis25 ans, l’Imca a formé plus de 2000 professionnels de l’audiovisuel.Conditions d’admission : L’admission à l’IMCA se fait sans conditions de diplôme, la sélection se faitsur dossier de candidature et entretien.Contact : IMCA - 74, place des Corps-Saints - 84000 AvignonTél. 04 90 86 15 37www.imca-provence.com / [email protected]

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ÉCOLE PIVAUT - Technique privée d’arts appliquésDepuis 1985, l’École Pivaut dispense des enseignements basés sur des pratiques académiques et créatives,rares de nos jours, qui évoluent dans chacune des filières vers des formations techniques et qualifiantesdispensées uniquement par des professionnels en activité. L’école accueille aujourd’hui 750 élèves, répartisen six formations autours de grands pôles, les arts appliqués et le dessin narratif : graphisme « édition-web-packaging », illustration, design architecture d’intérieur, décoration peinte, BD et cinéma d’animation.Conditions d’admission : Deux possibilités d’admission. 1) En année prépa arts appliqués ou dessinnarratif : sur entretien avec le directeur et présentation d’un dossier de dessins. 2) En 1re année tronc communarts appliqués ou dessin narratif ou 1re année design architecture d’intérieur : sur concours d’entrée etprésentation d’un dossier de dessins.Contact : École Pivaut - 26, rue Henri-Cochard - 44000 NantesTél. 02 40 29 15 92www.ecole-pivaut.fr / [email protected]

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EFA - École française d’audiovisuelL’EFA est une école supérieure d’enseignement technique privée, spécialisée dans les domaines de l’audio-visuel, du cinéma, du son, de la 3D, des effets spéciaux et de l’infographie, implantée à Nice, Paris etLos Angeles. L’EFA se distingue des autres écoles par un enseignement en petits groupes, associé à unepédagogie très personnalisée, appuyée sur les importants moyens techniques de l’école et de ses partenaires.Conditions d’admission : La candidature au concours de l’EFA (niveau bac ou équivalent) se dérouleen deux temps : pré-inscription sur le site ; inscription définitive par l’envoi du dossier complet. Inscriptionau concours d’admission : 95 €.Contact : EFA Sud - MIN des Fleurs de Nice - 06296 Nice CEDEX 3Tél : 04 22 13 03 58 / www.efasud.comEFA PARIS - C/O Artsonors Studios - 2, impasse des Peintres - 75002 ParisTél : 09 72 32 05 80 / www.efa-paris.comAdmission : Claire au 04 22 13 03 58 / [email protected]

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CIFACOM - L’école de l’audiovisuel de Bac à Bac+3L’école de l’audiovisuel de Cifacom, située aux portes de Paris, propose des formations Bac+2 et Bac+3 :un BTS audiovisuel qui prépare de par ses options aux métiers du son, de l’image, du montage et de lagestion de production avec possibilité d'effectuer la formation en alternance selon l'option choisie ; leBachelor réalisateur audiovisuel est un Bac+3, accessible après un Bac+2, ouvrant les portes de laréalisation audiovisuelle et de la webvidéo. Formation dispensée en alternance. Conditions d’admission : Étude du dossier de candidature, tests et entretien de motivation. Réponseune semaine après la session d’admission.Contact : Cifacom - 27 ter, rue du Progrès - 93100 MontreuilTél. 01 41 72 08 [email protected]

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CLCF - École de cinéma à Paris depuis 1963Créé en 1963, le CLCF est la plus ancienne école de cinéma située au cœur de Paris. Le cycle de formationen 3 ans, certifié par l’État, est bâti sur deux premières années en tronc commun et une troisième annéede spécialisation, permettant l’accès aux métiers d’assistant-réalisateur, de scripte, de monteur ou descénariste dialoguiste.Conditions d’admission : L’admission au CLCF se fait à niveau Bac (avec ou sans le diplôme) avecla possibilité d’entrer en 2e ou 3e année directement, suivant le niveau d’études ou d’expériences. Lacandidature se fait sur dossier puis, s’il est reconnu admissible, tests et entretien.Contact : CLCF - 9, quai de l’Oise - 75019 ParisTél. 01 40 36 19 19 / www.clcf.comAdmissions : Sonia Brindejonc 01 40 36 91 98

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ACFA MULTIMÉDIAACFA Multimédia est spécialisé dans les formations aux métiers de l'image et du son. Acfa proposenotamment des formations artistiques et techniques de tous niveaux liées au domaine du cinéma quipermettent aux jeunes diplômés d'assumer tout type de réalisations, films documentaires, publicitaires,sitcom ou fictions. Ils pourront travailler comme réalisateur/monteur, assistant réalisateur, monteur truquiste,authoreur et aussi opérateur studio, reporter d'images…Conditions d’admission : L'admission se fait sur dossier (dossier de candidature téléchargeabledirectement depuis notre site internet www.acfamultimedia.com et sur entretien individuel). La réponse àl'admission est communiquée sous huitaine après l'entretien.Contact : ACFA Multimédia - 92, route de Lattes - 34430 Saint-Jean-de-VédasTél. 04 67 69 06 55www.acfamultimedia.com / [email protected] : Monsieur Laurent Planchon


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ONISEP Languedoc-Roussillon - Délégation régionalede l’Office national sur les enseignements et les professionsL’Onisep est un établissement public sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale et du ministèrede l’Enseignement supérieur et de la recherche. L’Onisep publie et diffuse auprès de tous publics, toutel’information sur les métiers, les formations et l’orientation, sous forme écrite ou numérique.Contact : Onisep - 31, rue de l’Université - CS 39004 - 34064 Montpellier CEDEX 2Tél. 04 67 60 55 85www.onisep.fr/[email protected]

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PÔLE EMPLOI MONTPELLIER - Culture-SpectaclesContact : Pôle emploi Montpellier Culture-SpectaclesBP 3065 - 34034 Montpellier CEDEX 1Tél. 04 67 84 78 80www.pole-emploi.fr

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SERVICE JEUNESSE de la Ville de MontpellierPrésentation de la Bourse initiatives jeunes (BIJ) et de la Bourse animation jeunes (BAJ). Ces aides proposéespar la Ville de Montpellier via son service jeunesse peuvent apporter une aide financière aux premièresproductions culturelles. Un encouragement et un soutien aux projets culturels et artistiques : court métrage,vidéo, musique, édition, théâtre, danse, arts plastiques…Conditions d’admission : Ouvert à tous les Montpelliérains, âgés de 16 à 29 ans inclus, quelle quesoit leur situation personnelle et professionnelle, résidant à Montpellier depuis plus d’un an. Pour les projetsindividuels, collectifs ou associatifs. Sont exclus les dossiers présentés dans le cadre d’un cursus universitaireet professionnel.Contact : Espace Montpellier Jeunesse - 6, rue Maguelone - 34000 MontpellierTél. 04 67 92 30 50www.jeunes.montpellier.frRenseignements : Nadia Théet

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LES AILES DU DÉSIR - Association nationale des enseignantset partenaires culturels des classes cinéma-audiovisuelLes enseignants et partenaires des classes CAV réunis au sein de l’association « Ailes du désir » s'engagentpour une éducation artistique et culturelle exigeante, fondée de façon équilibrée sur les trois piliers :pratique, culture artistique et théorie, dans un cadre partenarial. Depuis 1993 l'association accompagneles enseignants et les partenaires dans leurs pratiques pédagogiques et participe de manière active àtous les débats décisifs sur l'avenir de l'enseignement du cinéma-audiovisuel.Conditions d’admission : Adhésion annuelle. Voir site www.ailesdudésir.comContact : Ailes du désir - 18, rue Émile-Allier - 30000 Nîmeswww.ailesdudésir.com

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UNIVERSITÉ PAUL-VALÉRY MONTPELLIER 3 Section cinémaLa section cinéma de l’Université Montpellier 3 propose des formations généralistes et spécialisées (selon lesparcours) en cinéma, audiovisuel, images numériques : licence (formation initiale), licence professionnelleconcepteur-réalisateur audiovisuel. À partir du master, l’offre se déploie selon deux axes : recherche etprofessionnel, voir la liste des masters.Conditions d’admission : Bac validé, sur dossier pour une entrée en licence (L1). L2 validé (min. mentionB) pour un recrutement en licence pro. Licence validée pour une entrée en M1. M1 validé (min. mention B)pour un recrutement en Master 2.Contact : Licence arts du spectacle-parcours cinéma, audiovisuel, arts numériques : [email protected] professionnelle concepteur-réalisateur audiovisuel : [email protected] 2 Prof. métiers production cinéma et audiovisuel : [email protected] 2 Prof. direction artistique de projets culturels : [email protected] recherche (M1, M2) : [email protected]

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ESMA - École supérieure des métiers artistiquesL’ESMA est une école de référence dans le domaine des arts graphiques. L’école propose une mise àniveau en arts appliqués (MANAA), un cycle professionnel cinéma d’animation 3D, une formation enphotographie, un BTS design d’espace ou encore un BTS communication visuelle. Par son haut niveaud'exigence académique et artistique, le professionnalisme de ses équipes et la qualité des conditionsd'études, l’ESMA s’engage auprès de ses étudiants dans leur réussite scolaire et professionnelle.Conditions d’admission : Les inscriptions à l’ESMA sont ouvertes dès janvier. Les candidats doivent envoyerleur dossier d’inscription, qu’ils peuvent soit télécharger ou demander sur www.esma-montpellier.com. Aprèsréception du dossier, les candidats sont convoqués à un entretien de motivation.Contact : ESMA - 140, rue Robert-Koch - BP 7340 - 34086 Montpellier CEDEX 4Tél. 04 67 63 01 [email protected]


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CINÉCRÉATIS - L’école des métiers de l’audiovisuelCinéCréatis forme les étudiants au métier de concepteur réalisateur multimédia et les prépare à leur vieprofessionnelle. À CinéCréatis les effectifs sont limités, en multipliant les groupes de travail, et les stages enentreprises mis en place dès la fin de la première année favorisent leur future insertion. L’école, actuellementsituée à Nantes, ouvrira ses portes à Montpellier d’ici 2013.Conditions d’admission : Les inscriptions sont ouvertes dès janvier. Les candidats doivent envoyer leurdossier d’inscription, qu’ils peuvent télécharger sur www.cinecreatis.net ou demander par mail ou partéléphone. Après réception du dossier, les candidats sont convoqués à un entretien de motivation.Contact : CinéCréatis - 1, rue des Stocks - 44000 NantesTél. 02 40 74 00 [email protected]

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IPESAA - Institut privé d’enseignement supérieur des arts appliquésL'IPESAA est un précurseur dans l'enseignement des métiers artistiques. Aujourd'hui, l'institut propose unemise à niveau en arts appliqués (MANAA), un cycle professionnel d'illustration, un BTS communicationvisuelle et un BTS design d'espace. Fondée sur la proximité avec les étudiants et le monde professionnel, lapédagogie de l’IPESAA permet à chacun de construire un projet cohérent, à la mesure de ses talents et desexigences des métiers.Conditions d’admission : Les inscriptions à l’IPESAA sont ouvertes dès janvier. Les candidats doiventenvoyer leur dossier d’inscription, qu’ils peuvent télécharger ou demander sur www.ipesaa.fr. Aprèsréception du dossier, les candidats sont convoqués à un entretien de motivation.Contact : IPESAA - 15, place d’Aguesseau - 34000 MontpellierTél. 04 67 54 31 [email protected]

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3IS - Institut International de l’Image et du Son3iS est un établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans les formations aux métiers de l’image etdu son avec quatre filières (cinéma & audiovisuel, arts numériques, journalisme multimédia et spectaclevivant). Ces formations sont toutes dispensées par des intervenants professionnels et enregistrées au RNCP(donc certifiées par l’État). 3iS est également reconnu pour son excellent taux d'insertion professionnelle.Près de 88 % des diplômés trouvent un travail dans leur secteur dans l’année suivant leur sortie de l'école.Conditions d’admission : L’admission est accessible aux titulaires du Bac et + (ou du BEP pour la filièrespectacle vivant). Pour s’inscrire il faut déposer un dossier de candidature afin de passer le concours etl’entretien de motivation.Contact : 3iS - 4, rue Blaise-Pascal - 78990 ÉlancourtTél. 01 61 37 34 94 / www.3is.fr / [email protected] : Gilles Chantemerle 01 61 37 35 05

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IMAGE - Pôle de formation professionnelleIMAGE, depuis 1993 à la pointe des formations dédiées au numérique, s'affirme comme le meilleurpartenaire de votre évolution professionnelle. Métiers du Web, Infographie, 3D, design d’espaces,communication multi-supports : des formations qui vous transforment ! Construisons ensemble votre projet :www.image-formation.com ou 04 66 64 21 11.Conditions d’admission : 1) Pré-inscription sur le site : CV, votre projet professionnel. 2) Entretientéléphonique. 3) Confirmation d’inscription : contrat signé + acompte, ou avis de prise en charge par unorganisme financeur.Contact : IMAGE - 98, route de Sauve - 30900 NîmesTél. 04 66 64 21 [email protected]

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IEFM’3D - Institut d’enseignement et de formation multimédia 3dIEFM’3d est un centre de formation spécialisé dans l’infographie 2D-3D, plus particulièrement orienté vers lejeu vidéo, l’animation 3D et le web. L’expérience d’IEFM’3d dans la formation alliée à la compétence de sesintervenants professionnels permettent aux étudiants d’acquérir un savoir-faire à la fois technique et artistiqueparfaitement adapté aux spécificités et aux demandes actuelles du monde de l’image numérique. Les étudiantspeuvent ainsi accéder à des carrières passionnantes et évolutives et à des emplois tels que game designer,level designer, animateur, modeleur, character designer, infographiste 2D-3D, concepteur 3D et égalementwebmaster et webdesigner.Conditions d’admission : Pré-inscription sur le site aux journées de tests d’entrée et d’entretien demotivation. La présentation d’un book est un plus.Contact : IEFM’3d - rue Louis-Lépine - Parc Méditerranée - 34970 PérolsTél. 04 67 07 50 [email protected]


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BONNE PLUME, BON ŒILDeux métiers phare du cinéma : scénariste et réalisateurTrois questions à… Emmanuel Mouret, réalisateurLe cinéma, c'était pour lui une idée fixe. Emmanuel Mouret, quarante et un ans, a réalisé plusieurslongs métrages, parmi lesquels Changement d'adresse, Un baiser s'il vous plaît ou L'Art d'aimer.

Comment avez-vous débuté dans le cinéma ?Vers douze ans, je me suis mis en tête de faire des films, c'était une obsession ! Après unetentative ratée d'intégrer l'institut Louis-Lumière, je me suis inscrit en deug de maths. À dix-neufans, j'ai décroché une subvention de la région Paca pour réaliser mon premier court métrage.J'étais motivé, persuasif, mais inexpérimenté. Résultat, ça a été une catastrophe : le scénario netenait pas debout, j'étais dépassé par les techniciens et les acteurs… Je me suis dit à cemoment-là qu'il fallait d'abord que je sache écrire une histoire.

Comment vous êtes-vous formé ?J'ai d'abord lu tous les livres américains sur l'écriture de scénario et me suis inscrit dans unconservatoire d'arrondissement pour mieux appréhender le métier de comédien. À vingt-quatreans, j'ai intégré la section réalisation de La femis. Il ne faut pas s'y précipiter trop jeune, pourlaisser mûrir son projet de cinéma. J'ai trouvé au cursus que l'école proposait deux grandsintérêts : la possibilité de réaliser plusieurs films, et celle de rencontrer de futurs collaborateurs.Claude Chabrol disait qu'il suffisait d'un après-midi pour comprendre la techniquecinématographique. Ensuite, il faut voir et faire des films…

Que sont vos plus grands plaisirs et déplaisirs professionnels ?J'aime l'action, que ce soit pendant la phase d'écriture, celle de la préparation ou du tournage.Il faut être souple, jouer avec l'imprévu, rebondir sur les propositions des talents qui nousentourent. Ceux qui prétendent avoir fait l'œuvre qu'ils avaient imaginée sont des menteurscar tout bouge tout le temps ! Ce que j'apprécie le moins, c'est le mois précédant la sortie ensalles. J'ai toujours peur d'être banni si le film ne marche pas…

Othman Mahfoud 31 ans, scénariste« Comme je ne savais pas quoi faire après le bac, je me suis inscrit en école de commerce.Je suis devenu chargé de développement à Canal+, plus particulièrement attaché aux scénariosde fictions. J'en avais au départ une vision très romantique, et je me suis rendu compte quec'était accessible, à force de réécritures. Ma formation au CEEA a été intensive, avec un suivirigoureux, quasi individuel. Je me suis ensuite lancé dans ce métier de l'ombre, où l'ondemeure un rouage parmi d'autres. Il faut toutefois être doté d'un minimum d'ego pour avoirconfiance en ce que l'on propose. »

Chaouki El Ofir 33 ans, réalisateur, ancien étudiant du CLCF« Mes études au CLCF [Conservatoire libre du cinéma français, NDLR] m'ont décomplexé parrapport à ce métier, finalement très concret. Pour l'exercer, il faut avant tout y croire, se formertechniquement, puis prendre les choses en main et présenter spontanément sa candidature :c'est ainsi que j'ai commencé à travailler. Et que, par exemple, j'ai officié comme assistant-réalisateur stagiaire pour Xavier Durringer sur La Conquête. »

Cédric Babouche 35 ans, réalisateur, ancien étudiant et professeur à Émile-Cohl« J'ai d'abord été sculpteur, mais cela ne me faisait pas vibrer. J'ai intégré Émile-Cohl (oùj'enseigne désormais), pour parfaire ma connaissance du dessin. J'y ai réalisé mon premiercourt métrage animé. Un second film a renforcé ma passion pour ce métier : j'aimeparticulièrement l'étape de la préproduction qui permet, via les recherches préparatoireset le storyboard, d'utiliser mes outils préférés, le crayon et l'aquarelle. À mes élèves, jeconseille souvent de développer des projets personnels à la sortie de l'école, s'ils en ont lesmoyens. Une fois sur le marché du travail, il est difficile de retrouver du temps pour soi. »

Emmanuel Mouret au 33e Cinemed 2011.


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CINÉMA D’ANIMATION : LA FRANCE PREND DU RELIEFÀ la fois artisanale et à la pointe de la technologie, 3D oblige, l'animation cartonne. On vousfait un dessin ?Troisième à l'international, l'animation française regorge de talents formés par les quinze établissementsreconnus, réunis depuis le 1er janvier 2012 au sein du Reca (Réseau des écoles françaises decinéma d'animation, destiné à améliorer la lisibilité de l'offre de formation et la communicationavec les professionnels). L'objectif de ces écoles : inculquer les techniques 2D et 3D aux aspirantsanimateurs, enseigner le travail en équipe, encourager la créativité tous azimuts.

Trois questions à… Jean-Loup Felicioli, réalisateur de films d'animation.Animateur depuis 1987 au studio Folimage, Jean-Loup Felicioli, cinquante-deux ans, a coréalisé avecAlain Gagnol son premier long métrage, Une vie de chat, distribué fin 2010 et nommé aux Oscars.

Comment êtes-vous venu à l'animation ?La peinture était mon objectif principal : j'ai suivi des études d'art dans différentes écoles. À Annecy,j'ai participé à un atelier d'animation et assisté au festival consacré à cette discipline, mais sanspenser à poursuivre dans cette voie. Je suis entré dans le monde de l'animation de façondétournée : je me suis formé au studio Folimage par hasard, pour éviter le service militaire, carj'étais objecteur de conscience. J'ai fait mes preuves, aimé cet univers et rencontré desopportunités dans cette structure naissante où tout le monde était novice. J'ai d'abord appris àmaîtriser l'animation en volume (pâte à modeler), puis suis passé au décor 2D.

Quelles qualités faut-il pour concevoir un long métrage ?C'est un métier artisanal qui exige de la patience et un gros travail solitaire en amont. Unevie de chat a demandé deux ans d'écriture et trois de fabrication. Alain Gagnol, avec lequelj'ai commencé à collaborer à mes débuts, et moi-même sommes complémentaires : il s'occupede l'histoire, je gère le graphisme, et des discussions stimulantes nous permettent de rebondirsur nos idées respectives. Je travaille sur les story-boards [illustration dessinée du scénario,NDLR], dessins, décors et layouts [disposition des éléments selon le décor]. Je supervise aussile travail des équipes sur les couleurs des personnages ou l'animation, et dialogue régulièrementavec les producteurs et distributeurs.

Quels conseils donneriez-vous à de futurs réalisateurs de films d'animation ?Il ne faut pas hésiter à bricoler, tester, créer, ce que tout le monde peut désormais faire grâceaux nouvelles technologies. Internet est un outil étonnant qui permet de montrer, d'échangeret peut-être même d'émerger de la multitude. L'animation étant un processus lent, il faut aussitravailler chaque jour sans se laisser submerger par ce qui reste à faire. Fréquenter une écolespécialisée aide grandement, notamment à améliorer sa maîtrise des techniques et saconfiance en soi.

Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol. DR.


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TRAVAIL HORS CHAMPS'ils sont moins dans la lumière, cadreurs, monteurs, preneurs de son ou directeurs photo concourentaussi, par leur science visuelle ou sonore, à donner corps au rêve. Directeur de la photographie,ingénieur du son, cadreur ou mixeur : autant de collaborateurs essentiels pour un réalisateur.« Pendant longtemps, les filières ont été séparées, se souvient Nicolas Becqueret, responsable desformations à Efficom. Au regard des demandes des entreprises et de l'évolution de ces métiers,les univers du design, du Web et de l'audiovisuel se croisent de plus en plus, et cela ne fait quecommencer. » D'où la nécessité des écoles d'être en phase avec la réalité professionnelle et decultiver le réseau des anciens élèves.

Trois questions à… Cécile Ranc, monteuse sonChargée de collecter et d'assembler harmonieusement les éléments sonores d'un film (dialogues,bruitages, ambiances), la monteuse son Cécile Ranc, quarante-huit ans, a récemment travaillésur L'Exercice de l'État, de Pierre Schœller.

Comment êtes-vous devenue monteuse son ?Le bac en poche, je me suis formée sur le tas sans passer par une école. À l'époque, cela n'étaitpas indispensable. Au départ, je me destinais à l'image mais, très vite, je me suis aperçue queje n'étais pas faite pour cela. J'ai alors effectué des stages son et je me suis vite sentie à l'aisedans ce domaine, grâce à des professionnels qui ont su m'épauler.

Quelle est la spécificité de ce métier ?Il est très masculin et assez solitaire. Sur mon dernier long métrage, L'Exercice de l'État, j'aitravaillé en binôme avec Julie Brenta. Très à l'écoute, le réalisateur nous a poussées à trouverun « beau son » pour valoriser la qualité de ses images. Depuis quelques années, je travailleaussi pour la télévision. C'est une autre approche, avec des délais plus courts, obligeant àaller à l'essentiel. Mais il est possible, avec les outils d'aujourd'hui, de travailler plus vite. Desformations permettent de maîtriser le montage sur ordinateur, par le biais du logiciel Pro Tools,utilisé dans la majorité des films. Elles sont souvent prises en charge par l'Afdas (Fondsd'assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des loisirs), quipermet aux intermittents du spectacle de s'adapter régulièrement aux évolutions du métier.

Quelles qualités faut-il pour l'exercer ?De la patience, une bonne oreille et de l'humilité, car on ne peut espérer la reconnaissancedu public. Ce métier de l'ombre offre toutefois beaucoup de liberté créative : on peut proposerdes choses au réalisateur. Mais il y a des contraintes, on ne modifie pas les sons, on ne faitque les déplacer, et on ne peut aller au-delà de l'image, quand bien même le son permettraitde créer une atmosphère particulière.

Clara Della Torre 23 ans, étalonneuse, ancienne étudiante de Cifacom« Passionnée de photo mais gênée par l'instabilité de cette profession, j'ai cherché uneformation combinant image, photo et vidéo. Mon stage dans l'étalonnage, une opération quipermet de doser la colorimétrie ou la luminosité, afin d'harmoniser les plans, a été unerévélation. Mais pas moyen de trouver de BTS spécialisé : ce métier est méconnu, et sesconditions de travail, solitaires et dans l'ombre, attirent peu. J'ai donc choisi l'option montagechez Cifacom. Une fois mon diplôme obtenu, j'ai été embauchée comme assistante monteusechez Highway Television, où je suis désormais étalonneuse. Je travaille sur Thalassa, Desracines et des ailes ou Envoyé spécial, sur des publicités et des films institutionnels. »

Pierre Schœller, tournage de L’Exercice de l’État. DR.


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Timothée Paulevé, sound designer1. Je suis sound designer dans les jeux vidéo. Mon métier consiste à penser età mettre en son des univers numériques. Pour exercer ce métier il faut être créatif,rigoureux et savoir communiquer facilement avec une équipe composée denombreux corps de métier différents.2. Je n’ai pas vraiment débuté dans le cinéma puisque je fais des jeux vidéodepuis le début de ma carrière professionnelle. C’est l’aboutissement de monparcours de formation qui m’a amené à trouver une place dans ce milieu.

3. Mes études ont été orientées à partir de la fac vers le monde du cinéma puis des jeux vidéo.Avec une maîtrise d’audiovisuel (ESAV) puis un master dans l’audio pour les jeux vidéo (ENJMIN,École nationale du jeu et des médias interactifs numériques).4. Après un stage à Ubisoft Annecy, j’ai été embauché comme sound designer à Ubisoft Paris puisà Montpellier où je me suis occupé de jeux comme Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorneou ZombiU.5. Beaucoup d’envie, beaucoup de travail et être passionné par le son et pas uniquement par la musique.

Lara Pugh, première assistante opérateur1. Le premier assistant opérateur de prises de vues a la responsabilité techniquedu matériel de prises de vues, il prépare le matériel adéquat selon les demandesformulées par le directeur de la photographie. Sur le tournage, il met en œuvre,pour chaque plan, les choix du directeur de la photographie en termed'exposition, de sensibilité et de colorimétrie ainsi que ceux du cadreur et dumetteur en scène (choix de l'objectif, caméra portée…). Il charge la caméra depellicule ou d'un support d'enregistrement numérique et enregistre les prises.

Pendant le plan, il fait la mise au point en tenant compte de la profondeur de champ et des partispris de la mise en scène. Les qualités nécessaires sont : la précision, la rapidité, la discrétion, la ca-pacité à s'organiser et une bonne condition physique.2. Au début j'ai fait un stage de deux mois chez un loueur de caméra en région parisienne. J'aifait la connaissance d’assistants opérateurs et directeurs de la photographie qui y préparaient destournages. Ceci m'a permis d'être engagée, à l'issue de mon stage, comme assistante vidéo surune série TV.3. J'ai passé un BTS audiovisuel option image, préparé à Montpellier à Studio M en formation enalternance (employée simultanément par la société Altamira).4. Au départ j'ai enchaîné les tournages de toutes sortes : court métrages, long métrages, téléfilms,séries TV, pubs et clips musicaux avec la motivation d'apprendre mon métier de technicienne. Puisj'ai eu la chance de pouvoir travailler sur des projets d'Arnaud Desplechin, Hugo Santiago, YvesCaumon… Ensuite, j'ai commencé à travailler comme première assistante opérateur et j'ai diversifiéde nouveau le type de projets sur lesquels je travaillais. Depuis trois ans je privilégie les tournagesen région Languedoc-Roussillon.5. Ne pas hésiter à passer du temps à Paris parce que c'est là que la production cinématographiqueest centralisée. Ne pas hésiter à faire des stages, à participer à des courts métrages, à aller à desprojections, parce que c'est un secteur dans lequel il est essentiel de cultiver son réseau.

LE QUESTIONNAIRE DES MÉTIERS…1) Décrivez votre métier en quelques mots, ses spécificités, les qualités nécessairespour l'exercer.2) Comment avez vous débuté dans le cinéma ?3) Avez-vous suivi une formation spécifique à ce métier ?4) Merci de nous exposer en quelques mots votre parcours professionnel.5) Quel(s) conseil(s) donneriez vous à un jeune qui débute ?

Olivier Guérin, chef opérateur1. En tant que cameraman de documentaire, mon métier consiste à mettre en boîteune réalité en choisissant différents cadres et axes de prises de vue. C'est un travailassez créatif dans la mesure où les réalisateurs me laissent souvent une grandeliberté dans le choix des plans et le découpage des séquences. Être attentif et réactifà ce qui se passe autour de soi, faire des propositions artistiques tout en étantà l'écoute du réalisateur sont des qualités nécessaires à l'exercice de cetteprofession.

2. Après avoir fait des études universitaires (maîtrise de cinéma), j'ai intégré une équipe de tournageen tant qu'assistant réalisateur. Nous tournions en pellicule 35 mm, ce qui nous obligeait à réfléchirlonguement avant chaque prise de vue car la pellicule coûte cher. Cette discipline et réflexion dansle choix des plans m'ont été très utiles par la suite, même si maintenant je n'hésite plus à ramener desheures de prises de vues que je trie une fois devant mon ordinateur.3. La formation universitaire m'a été très utile pour avoir une idée de la grammaire du cinéma, l'utilitédu montage et des différents plans qui composent un film. Cependant, les cours n'abordaient pasvraiment les aspects techniques de cette profession et j'ai appris le maniement de la caméra en re-gardant le réalisateur/cameraman que j'assistais quand j'ai débuté. Par la suite je n'ai jamais cesséd'apprendre de nouvelles techniques et de nouveaux supports car le matériel comme les façons de fil-mer évoluent en permanence.4. Après avoir été assistant sur l'émission Ushuaïa, j'ai fait beaucoup de montage puis je suis passéà la réalisation de court métrages fictions et documentaires. Je ne suis arrivé au cadre que plus tard,le jour où mon cameraman s'est présenté sur le plateau avec un orgelet. Il a bien fallu que je prennela caméra… De ce jour, je ne l'ai jamais lâchée.5. De beaucoup tourner bien sûr mais aussi de passer du temps dans la salle de montage. C'est làque l'on réalise ce qui manque à la construction du film et c'est là que l'on comprend comment toutecette matière que l'on capture sur le terrain va s'imbriquer pour finalement raconter une histoire.


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Frédéric Maury, monteur son post-production1. Mon métier : chef monteur son. Il intervient entre le montage image et lemixage, dans la chaîne de post-production des films. Qualités : être minutieux,organisé et méthodique.2. Comme stagiaire, à la suite de mes études, ensuite assistant puis chef monteur.3. Maîtrise de cinéma à l’université Paul-Valéry, Montpellier. Sujet de mémoire :la perception du message sonore au cinéma.4. Passionné par le son depuis toujours, j'ai travaillé adolescent dans le domaine

de la musique, en live et en studio. Puis j'ai commencé mes études de cinéma et alors j'ai découvertl'univers du son à l'image. Participation à de nombreux courts métrages en tant que chef opérateurson dans un premier temps. Puis, à la suite de mes études, je suis partis à Paris pour êtreassistant monteur son sur la fiction TV, en particulier pour les projets de prestige de Canal+ et deFrance Télévisions. Après quatre années d'assistanat, je suis devenu chef monteur son, tout enconservant mon activité de preneur de son pour le documentaire. En 2006 j’ai créé lasociété Tomato Sound Factory à Montpellier. Tomato Sound Factory est désormais un studio degrande qualité dont la gestion me prend beaucoup de temps. Je travaille moins pour les tournagesmais aime toujours autant créer des bandes son pour les films.5. Être très motivé, patient et viser haut. Et avoir le souci de la qualité et de la valeur de son travail.

Laurent Lafran, ingénieur du son1. J'enregistre le son sur le plateau : les dialogues, les ambiances, les « sonsseuls ». J'assiste le réalisateur sur les questions sonores s'il le souhaite. Ilfaut bien connaître ses outils afin de les oublier, ainsi que les phases de post-production. La patience est un atout ; une bonne résistance physique, un peude psychologie et de pédagogie ne sont pas inutiles. Enfin, il faut de la curiositéet surtout de la gentillesse.2. Après avoir baigné dans le milieu de la musique électroacoustique j'ai fait du

reportage puis de la sonorisation, des émissions en direct et enfin de la fiction, avant deux rencontresdécisives : Robert Guédiguian (on a fait depuis 14 films ensemble), puis l'ami et regretté producteurHumbert Balsan.3. Non. J'ai passé un DUT électronique et un DESS écriture et réalisation. Je pense que la vertu d'uneformation spécifique réside surtout dans la rencontre avec d'autres passionnés tant on s'aperçoit quel'expérience est le plus fort enseignement. Un intérêt de nos métiers est que l'on ne demande pasde montrer son diplôme mais plutôt son savoir-faire et sa capacité à s'intégrer à un tournage.4. Mon parcours est essentiellement axé sur la fiction, longs métrages et films de télévision. J'ai travaillésur un peu plus de 70 fictions avec des réalisateurs tels que Jean-Pierre Améris, Jean-Louis Comolli,Philippe Faucon, Robert Guédiguian, Jan Kounen, Elia Suleiman...5. Être passionné, capable de se priver pour aller vers sa passion. Apprendre, apprendre, car chacunapporte son jardin dans le projet commun. Faire, faire, car c'est des erreurs que l'expérience seforge. Être patient, planter, arroser et laisser pousser les graines de la passion. N'écoutez pas ceuxqui disent impossible : le domaine des possibles aura la taille que vous lui donnerez. Et n'oubliezpas que ce métier est difficile à beaucoup d'égards, même après des années de carrière, et ques'y engager est une véritable aventure...

Iberio Cruz, opérateur steadicam1. Mon métier d'opérateur steadicam et de prises de vues consiste, grâce à cetappareil, « le steadicam », inventé par Garett Brown, à filmer des scènes enmouvement ou en déplacement physique permettant à la caméra et donc à l'imageune stabilité fluide et coulée. Le résultat donne une impression de travelling soupleet rythmé. Pour réussir ce genre de manipulation il faut une bonne maîtrise ducadrage et de l'appareil en lui-même car son poids tout équipé peut aller de 20à plus de 30 kilos. Une bonne condition physique est indispensable.

2. J'ai tout d'abord appris le cadre et l'image par le reportage et le documentaire. Cela m'a permispar la suite de découvrir le steadicam. Cet appareil correspondait au style que j'affectionne dans laprise de vue, une image en mouvement sachant s'arrêter au bon moment jusqu'à en devenir fixe. J'aiutilisé ce savoir-faire dans le documentaire, les captations sportives, la publicité et le court métrage.3. J'ai tout simplement effectué une courte formation et beaucoup pratiqué en situation réelle detournage.4. J'ai commencé dans ce métier à la télévision locale de Montpellier Télésoleil puis ensuite je suisentré dans le monde du reportage. J'ai découvert le steadicam quelques années plus tard et j'aibeaucoup travaillé dans l'audiovisuel culturel, publicitaire et sportif. J'ai tourné deux courts métragesen 16 mm et vidéo numérique.5. Aimer l'image et aller au cinéma.

Christophe Héral, compositeur1. Je suis compositeur de musique et de son. J'aime donc concevoir tout ce quiest sonore, tout sauf les dialogues, et il m'arrive même de mixer cette partitionsonore. Chaque film étant un objet artistique différent, il faut savoir arriver sur unprojet en tâchant de se débarrasser de tous ses acquis.2. Mon premier court métrage était aussi le premier court métrage du réalisateur.Nous avons accumulé toutes les erreurs techniques qu'il est possible de faire.C'était en 1987 et ça reste un souvenir incroyable, car ce film a eu des prix et a

été retenu pour faire la première partie du Mari de la coiffeuse de Patrice Leconte.3. Pas vraiment, car à l'époque le numérique débarquait et nous découvrions ses incroyablespossibilités. Je me souviens avoir fait un film avec 32 Mo de RAM dans un sampler.4. Après avoir étudié la guitare, pris des cours d'harmonie (chiffrage, contrepoint) j'ai eu la chanced'intégrer le VAL, structure du département, qui m'a permis de rencontrer des réalisateurs avec lesquelsje continue à travailler aujourd'hui. Mon parcours est parsemé de courts et longs métrages d'animation,jeux video, documentaires, muséographie… et j'aime cette disparité !5. Donnez tout ce que vous pouvez donner et sachez attendre les fruits de votre travail ! Croyez envous, même si parfois, c'est pas facile…


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1re partie : projection du film Sweet Mosquito.2e partie : à partir du générique du film, le public appréhendera les différentes étapes de la créationd'un film. L'idée de cette rencontre est de comprendre comment s'organise un plateau de tournage,découvrir des métiers (chef décorateur, régisseur, assistant réalisateur etc.) et le rôle de chacun surle plateau…En présence du producteur et de techniciens de la région ayant participé au tournage.

SWEET MOSQUITO

France - 2012 - 15 mn Réalisation : Audrey Najar, Frédéric PerrotScénario : Najar et PerrotProduction : Yukunkun ProductionsImage : Mathieu PlainfosseDécors : Marc BarroyerMontage : Jean-Marie RoignantMusique : Alexis RaultSon : Thomas Niku LariInterprétation : Benjamin Rolland, Éric Averlant, Miloud Kethib

Synopsis : Romain Sellier meurt d’une crise cardiaque à l’âge de quarante-deux ans. Une foisson cercueil mis sous terre, il réalise que les choses ne s’arrêtent pas là…

Le tournage du film s'est déroulé du 11 au 15 octobre 2011 à Montpellier (lycée Mermoz), Vendargueset au Salagou, avec la participation de nombreux techniciens, comédiens et figurants de la région. Leprojet a bénéficié du soutien financier de la Région Languedoc-Roussillon en partenariat avec le CNC,et de l'appui logistique de Languedoc-Roussillon Cinéma (Commission du Film).

Céline Kélépikis, monteuse1. Le montage est la deuxième écriture d'un film après le scénario. Celle réellementpossible au vu des images tournées. Cette étape consiste à trouver le bon rythmedu film, de le rendre intelligible et cohérent, quelle que soit son originalité propre.Le monteur est un peu un caméléon qui s'adapte à l'univers du réalisateur et luioffre un deuxième regard plus distant. Patience, inventivité et diplomatie sont desqualités appréciables.2. J'ai commencé ce métier en faisant un stage sur un film puis je suis devenue

assistante d'un monteur très connu, Hervé Schneid, qui travaille beaucoup avec Jean-Pierre Jeunet,pendant six ans. Le premier film important auquel j'ai participé était Amélie Poulain. Je travaille entant que chef monteuse depuis six ans sur différents projets : longs métrages de fiction, d'animationet documentaires.3. J'ai fait un BTS audiovisuel option montage puis un diplôme universitaire « travailler en Europe »au sein duquel j'ai fait un stage de six mois dans un laboratoire cinématographique à Madrid.5. Mon conseil serait de trouver un stage dans le domaine que l'étudiant vise. Si c'est le cinéma, ilest préférable de ne pas perdre de temps à la télé. Le réseau est très important dans notre métier, ilmet du temps à se construire, les choix que l'on fait sont déterminants. Enfin il faut beaucoup de ténacitéet d'enthousiasme. C'est un métier de passion.

Jérôme Robert, chef opérateur1. En tant que directeur de la photographie/chef opérateur, j’ai la responsabilité del’image d’un film. Les choix artistiques, techniques, logistiques, se font en collaborationavec le réalisateur et vont intéresser, voire impliquer, le chef décorateur, le directeurde production, le régisseur général, le premier assistant réalisateur. Il faut aimertravailler en équipe, endurer des périodes d’incertitude, conserver son calme entoutes circonstances, se remettre en question au jour le jour afin de redynamiserson énergie dans ce secteur très mouvant.

2. À la sortie de l’IDHEC j’ai commencé par le reportage, le journalisme, donné des cours à l’INA, puistravaillé progressivement davantage comme cadreur sur des émissions de TV et comme chef opérateursur des documentaires, des courts métrages, clips et publicités, séries TV et, enfin, longs métrages.3. Option cinéma en terminale (Canada) puis des cours de cinéma à l’université Aix-Marseille avantd’entrer à l’IDHEC rebaptisé depuis La fémis.4. Une vingtaine de courts métrages, autant de clips (Balavoine, Renaud), plusieurs centaines de filmspublicitaires (Givenchy, Mercedes, Nike… avec des réalisateurs tels que Alain Corneau, RaymondDepardon, Patrice Leconte…), des téléfilms et séries TV dont L’Épervier (adaptation de la BD de Pellerin)ainsi que des longs métrages dont Le Serpent, Camping et, prochainement dans les salles, Turf.5. Bien réfléchir aux sacrifices que va demander ce métier avant de se jeter à l’eau.


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LES STAGES CLASSES LDE CINEMED

Depuis 1992 le Festival de Montpellier organise des « Stages classes L »dans le cadre de la préparation au baccalauréat des classes optioncinéma-audiovisuel. Chaque année 400 à 500 lycéens venus d’unevingtaine d’établissements de toute la France participent à ce rendez-vous.

Rencontres avec> des réalisateurs

> des professionnels> des auteurs, des critiques

> ateliers pédagogiques

+ le festival de films lycéens en ouverture du stage

Stage du 25 au 27 octobre 2013Inscriptions à partir d’avril

WWW.CINEMED.TM.FR

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