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U U Liaisons Liaisons Liaisons Le magazine de la Fondation Bon Sauveur d’Alby N°95 : Août - septembre - octobre 2012 n nouveau n nouveau CMP CMP Gaillac Gaillac

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LiaisonsLiaisonsLiaisonsLe m ag az i ne de l a Fo nd ati o n Bon Sauveur d ’A lbyN°95 : Août - septembre - oc tob re 2012

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ac tua l itésv isit e d e la p ré fè te , d eux

nouve a ux ad m in istra teu rs,p ro je t d ’é ta b lisse me nt 2013-15

p a ge s 4, 5a c tua li tésd ém a rc he qua lité ,p o int su r les c han t ie rs,renc on tres à Riv iè re sp a g es 6, 7

pro je t d e so ins c ult ure q ua lit é , se rv ic e d ro its

d es p a t ien tsp a ge s 14, 15

ré tro p ho tosp a g es 10 e t 11

les gens d’ic iPa ssere lles 81,

MA IAp a g e 12

lo isirs- ag enda SISM 2013, in fos C E,a g end a - p a ge 20

des se rv ic es à la loupeles ja rd ins thé ra p eu t iq ue s,

la MDA e t hôp ita l d e jou r Do lto , l’a d ie u a u C RL

p a ge s 8, 9

ressources humainespo litique de p réventiondes risques psychosoc iauxpage 13

c ulture - a nim ationsAPAPA, patrimoine et fêtede la musique, aumônerie, CSDAp a ge s 16, 17

la tête ailleurs, conférencesrêve b la nc

c o nfé re nc e s d’h ie r e t d ed em a in

p a g es 18, 19

M a g a zin e t r im e str i e ld e l a Fo nd a t io nBo n Sa uv e u r d ’A l b y1, rue La v aziè re - 81025 Alb i C e d e x 9htt p :/ w w w .b onsa u ve ura lb y.f rTél : 05.63.48.48.48

Re sp o nsa b l e d e l ap ub li c a t i o nGilbert Hanga rd ,Direc teur des Eta b lissem ents

Co n c e p t i o nM arie -Line Ca rlesPo ste 48.65c o m m un ic a tion@b o nsa uv eura lb y. fr

Co m it é d e ré d a c t i o n M arie -C éc ile BecM urie l Bena rdM arie -Line Ca rlesAla in Da b row skiM ic hè le De lrieuCla ire Esc a ndeG ilb e rt Hang a rdCha n ta l Koub â -Bé né ze c hNe lly M a p p asXa v ie r Roua ne t

Si te In te rne t :http :/ / ww w.b onsa uveura lby .fr

Im p re ss io nAte lie r g ra p h iq ue St -Jea n11, rue Flo t te s - Alb iTirag e : 1000 exe m p la ire s

ia iso ns n °95LL

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Le mot du Directeur des Etablissements

esdames, messieurs,chers collègues et amis,

Dans un contexte contraignant et incertain, l’Agence Régionalede Santé nous demande d’être de plus en plus vigilant sur notreactivité, notre gestion budgétaire et la qualité de la prise encharge de nos pat ients et de nos usagers.

Aujourd’hui, nous devons tout justifier, et en particulier nous devons montrer que les créditsqui nous sont octroyés sont bien ut ilisés. A l’heure des rééquilibrages, des convergences derat ios, il faut que nous puissions montrer que la différence de crédits avec d’autresétablissements se justifie. Un splendide isolement ou un endormissement sur nos lauriersserait la pire des at titudes. Nous devons au contraire cont inuer à nous faire connaît re, àcultiver l’excellence dans nos prat iques professionnelles, à proposer à nos concitoyens unparcours de santé cohérent et coordonné construit à part ir de leurs besoins.

Cependant , je reste pleinement confiant car nous avons les outils, les compétences, lanotoriété pour mener à bien notre tâche. De plus, le prochain projet régional de santéreposera sur un diagnost ic partagé avec l’ensemble des partenaires et des acteurs de lasanté. Il ne se fera pas sans concertat ion.

Malgré cette période tendue, de nombreux projets se poursuivent sereinement. Maintenonscet esprit de solidarité et d’équité dans la poursuite de notre travail. Nous possèdons leprofessionnalisme et la reconnaissance des tutelles pour demeurer une institution pharedans le paysage de la santé. Je compte sur vous tous, comme vous pouvez compter surmoi, pour cont inuer à avancer vers le bon cap.

Je vous souhaite une bonne lecture de ce nouveau numéro de Liaisons, qui présente unpanorama de l’actualité de ce t rimestre.

Très cordialement,Gilbert Hangard

iaisons n°95n°95LL

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MM

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page 04actualité...

La préfète en visite à la Fondation

Madame la préfète en visit e à l’unit é séquent ielle Benjamin Pailhas

MM adame Josiane Chevalier, nouvelle préfète du Tarn, arécemment visit é notre inst it ut ion.

C'est par une belle journée ensoleillée, le 6 septembre, que JosianeChevalier a découvert la Fondat ion Bon Sauveur, ses nombreux services etprojets. Accompagnée par un stagiaire de l’ENA, elle a tout d’abord étéreçue par l’équipe dirigeante à la bibliothèque du château, où était projetéun diaporama présentant l’ensemble des services. M. Huez a soulignéqu’elle est un représentant de l’Etat impliqué dans l’activité de l’inst itution,puisqu’elle y siège en tant qu’administ rateur. Puis la visite de terrain lui apermis de rencontrer les salariés en poste du SAUS, de l’unité St-Bernard,de l’unité séquent ielle Benjamin Pailhas et de l’unité pour malades difficilesLouis Crocq. Les professionnels rencontrés ont évoqué avec elle l’origineet les projets des services. La préfète a posé de nombreuses questionspour bien comprendre la diversité de nos act ivités. Elle s’est notammentintéressée aux pathologies rencontrées et à la prise en charge.

“Je me sens ici chez moi”

Après un repas convivial partagé au restaurant d’applicat ion, la préfète asouhaité faire un dernier crochet au musée Benjamin Pailhas avant derepart ir. “Je suis très heureuse de ma visite et j’étais t rès intéressée devous rencontrer, en tant qu’acteur important de la vie économiqueTarnaise. Ces lieux sont chargés d’histoire et en tant qu’administ rateur decet établissement, je me suis un peu sentie chez moi, comme d’ailleurspartout dans le Tarn, un département que je trouve très diversifié etintéressant à découvrir”. Une journée très positive qui fut riche d'échangeset d’écoute réciproque. n

Rencontre avec la Préfète du Tarn

Le directeur régional del'Agence Régionale de Santé,Xavier Chastel, était en visitef in juillet, à la Fondat ion BonSauveur. Mme Ungerer, directricede cabinet à l’ARS et Mme VILAS,déléguée territoriale adjointe à laDTARS, faisaient égalementpartie de la visite. Ils ont toutd’abord été accueil lis à labibliothèque médicale puis ilssont allés sur le terraindécouvrir plusieurs services :l’unité Françoise Dolto (PIJ), leCATTP Le Ranch, le SAUS,l’unité St-Jean, le laboratoire dusommeil et la cliniqued’addictologie.Au cours des échanges qui ontclôturé la visite, M. Chastel asouligné la qualité du travailréalisé par l’inst itution et a faitquelques recommandat ions,pour optimiser notre fonction-nement. n

“Permettez-moi de vousremercier de votre accueil jeudi6 septembre à la FondationBon Sauveur. Il était importantpour moi de pouvoir visiter undes acteurs social et économiqueles plus importants du dépar-tement. J’ai été très intéresséepar les différentes visites quenous avons pu faire et vousdemande de transmettre mesremerciements à l’ensembledes médecins, infirmiers etpersonnels qui ont organisé etparticipé à cette visite”.

Josiane Chevalier,Préfète du Tarn. n

Xavier Chastel

Visite de l’ARS

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Le nouveau projetd’établissement

L'écriture du projetd'établissement 2013-2015du centre hospitalier PierreJamet est en voie def inalisat ion. Ce documentcapital définit les object ifsgénéraux de l’établissementdans de nombreux domaines :médical, soins inf irmiers,f inancier, qualité, hôtelier,logist ique, économique,informat ique, communica-t ion. Il détermine lesmoyens d’hospitalisation, depersonnel et d’équipementde toute nature dontl’établissement doit disposerpour atteindre ses object ifs.Le projet d’établissementsera validé par le conseild’administ ration en décem-bre 2012. n

...actualité

L’écriture de projets dans leshôpitaux provient de la loi du31 juillet 1991, qui a modifiénotablement l'organisation del'inst itution hospitalière enFrance. Cette loi crée denouvelles instances deconcertation et oblige celles-ci à la production de projets.Le directeur prépare le projetd’établissement et le soumetau conseil d'administrationqui délibère. n

à savoir

Deux nouveaux administrateursConseil d’administrat ion

MM ichel Demart ini a rejoint le Conseil d’administ rat ion en mai dernier.Issu du domaine de l’équipement, i l souhaite apporter sescompétences à la Fondat ion.

Quelle était votre profession ? J’étais responsable du service de l’eau au seinde la Direction Départementale des Territoires (anciennement Direct ionDépartementale de l’Equipement), à Rodez, Toulouse, puis enfin Albi. Je me suistoujours passionné pour l’environnement et j’ai été amené à t ravaillé sur desprogrammes de protect ion de l’environnement, dans le domaine de l’eau :protection des cours d’eau, contrôle des barrages.. .

Pourquoi votre engagement au sein de la Fondat ion ? A la ret raite depuis 6 ans,je souhaitais m’engager au sein de la Fondat ion, vaste institut ion reconnue à Albiet y apporter ma modeste contribution, ainsi qu’une vision différente. Encouragépar MM. Huez et Bruel, après un entretien avec M. Hangard, j’ai réussi mon“examen de passage” auprès des soeurs et j’ai intégré le Conseil au printemps.Je découvre peu à peu la Fondat ion, vaste institution, qui nécessite une grande

rigueur dans son organisat ion. Il est prévuque je m’invest isse au sein de plusieurscomm issions : “Ethique et valeurs”,“f inances”, “recrutement”, “conseilaumônerie”. Sinon, d’un côté pluspersonnel, j’aime pratiquer la marche, levélo, lire... J’ai la chance d’avoir une belleet grande famille avec trois enfants de41, 37 et 32 ans et six pet its enfants. n

AA lain Philippart , ret raité du sect eur industriel, a également intégré leConseil d’administ rat ion de la Fondat ion au printemps.

Quel était votre domaine d’act ivit é ? Je suis retraité depuis 3 ans et je travaillaisdans le secteur de l’amidonnerie, une act ivité peu connue mais qui pourtant a sonimportance. L’industrie de l’amidonnerie est à la jonction entre le monde agricoleet le monde industriel. Son activité consiste à t ransformer les céréales enamidon, une substance peu connue pourtant présente dans de nombreuxproduits : le papier d’imprimerie, le glucose, la conf iserie sans sucre, les pâtesalimentaires etc.... J’étais cadre de direction au sein d’un grand groupe de 6000salariés, dont le siège est situé dans le Nord-Pas de Calais. Après avoir vécu danscet te région jusqu’en 2009, nous nous sommes retirés dans le Tarn, mon épouseétant originaire d’Albi. Nous y accueillons régulièrement nos 4 enfants et 6 pet itsenfants.

Parlez-nous de votre intégrat ion au Conseil de la Fondat ion ? Etant investi auconseil économique du diocèse d’Albi, j’y ai rencontré M. Huez qui m’a invité àrejoindre le Conseil de la Fondation auprintemps dernier. Après une rencontreavec les soeurs ainsi qu’avec M. Hangard, j’aiintégré la commission “Finances” du Conseild’administrat ion. Je fais connaissance peu àpeu avec les acteurs et services de laFondation, une immense institut ion et unmilieu que je ne connaissais pas, t rèsintéressant, que j’ai hâte de découvrir. n

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page 06actualité...

DD eux nouvelles circulaires invitent les ét ablissement s médico-sociaux ( la Maison d’Accueil Spécial isée à la Fondat ion) àévaluer des indicateurs qualité de la bientraitance et le risque

infect ieux. Ces circulaires viennent renforcer un disposit i f déjà existant .

Maît riser le risque infect ieux

L’étude du risque infect ieux fait partie de la qualité. Une circulaireinterministérielle a vu le jour le 15 mars 2012 et présente un programmenat ional de prévent ion des infect ions dans le secteur médico-social. Ceprogramme a démarré au sein des EHPAD et se poursuit dans les MAS.Elle propose aux établissements médico-sociaux de mieux prévenir etmaîtriser le risque infectieux pour une meilleure sécurité des résidents,tout en tenant compte des spécificités et des moyens disponibles desétablissements.Cette démarche sera bientôt formalisée dans un Document d'Analyse duRisque Infect ieux (DARI) permettant à chaque établissement d'évaluer cerisque, d'apprécier son niveau de maîtrise ou d’adapter son programmed'actions. Trois étapes essentielles sont préconisées : l'évaluation durisque, la gestion du risque, la communication sur le risque. Le programmenat ional s'accompagnera d'un nombre limité d'indicateurs.La circulaire précise également que les M.A.S. sont des lieux de vie, lesrésidents y séjournant souvent pendant de longues années parfois jusqu'àla fin de leur vie. Il y a donc “un équilibre à trouver entre les impératifs desécurité et la nécessaire convivialité at tachée au lieu de vie queconst ituent ces établissements”.

Les indicateurs de suivi de la bientraitance

Une seconde circulaire datée du 17 juillet 2012, prévoit une enquête quia été diffusée par les A.R.S. aux établissements concernés le 1er octobre2012 . Il s’agit d’un quest ionnaire d'auto-évaluat ion des pratiques debientraitance dans les M.A.S. (et les F.A.M.) accueillant des personnesadultes handicapées. Ce recueil de données se fera “en ligne” vers lesARS de chaque région. n

Deux nouvelles circulaires pouraméliorer la qualité

Une réunion de présentation dela démarche qualité dans lesétablissements médico-sociaux aréuni vendredi 21 septembrel’ensemble des acteurs desétablisements médico-sociauxde la Fondation. “La démarchequalité, ce n’est que dubonheur, car c’est notre coeurde métier”, a précisé GilbertHangard, avant de laisser laparole à Hélène Fury, directricedes établissements médico-sociaux et Daniéle BarbierBossion (service qualité), pourla présentation de la démarchequalité au sein des établissementsmédico-sociaux.La démarche qualité - gest iondes risques dans le secteurmédico-social de la Fondat ion,a été instaurée en 2007 .Aujourd’hui, la législat ionimpulse une restructurat ion dela démarche qualité déjà bienintégrée dans la pratiqueprofessionnelle quotidienne.La prochaine étape est la miseen place de groupes de travailqui réfléchiront sur l’amélio-ration des pratiques.La démarche qualité doit êtresource de plaisir pour leprofessionnel car elle amène àse remettre en cause à unniveau individuel et collectif. Aterme, cet état d’esprit doitdevenir un reflexe et non unjugement ou une contrainte. n

Lancement de ladémarche le 21

septembre

Secteur médico-social

Des professionnels at tent ifs et impliqués

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page 07 ...actualité

LL e chantier du nouveau CMP Pivot de Gaillac s’est achevé f in juilletcomme prévu. Après une ultime étape comprenant les peinturesde f init ion et la mise en place du nouveau mobilier, le personnel

du CMP de Gaillac a pu s’installer dans ses nouveaux locaux à part ir du 21septembre. Le bâtiment réunit désormais en un même lieu le centremédico-psychologique adultes, l’hôpital de jour adultes et le centremédico-psychologique enfants et adolescents. Seul l’hôpital de jour desenfants intégrera l’habitation située rue des Rosiers. Le nouveau CMP, clair,fonctionnel et spacieux (1574 m2 habitables) équipé d’un parking, estbien adapté aux activités des t rois entités. Les professionnels se disentravis de leurs nouveaux locaux. Un chantier t rès satisfaisant qui s’estdéroulé en excellente collaboration entre les services de soins, les serviceséconomiques et les services techniques. Le nouveau CMP sera inauguré le26 novembre 2012 à 17h. n

Centre médico-psychologique de Gaillac, 11, rue Jean Fos de LabordeCMP adultes : Tél : 05 63 57 40 98CMP enfant s et adolescent s : Tél : 05 63 48 52 35

Le nouveau CMP pivot de Gail lac : côté adultes et côté enfants (à droit e)

Réfection deschambresSte-Claire

L’ancien matériel de la maison deretraite et celui du centred’hébergement temporaire,stocké dans la chapelle despatients, vont êt re mis en ventesymboliquement auprès dupersonnel, d’ici la f in de l’année.Les associations humanitairesseront également contactées etpourront venir acquérir dumatériel à prix symbolique. Vousserez informés de la date decette vente, dès qu’elle serafixée. n

Vente d’ancienmatériel

PP our la deuxième année, des rencontres informelles entre ledirecteur et l’encadrement intermédiaire étaient programméescet été. Le président du conseil d’administrat ion est très attentif

à l’homogénéité du fonct ionnement de l’institution et il a demandé audirecteur d’être part iculièrem ent àl’écoute des difficultés que peuventrencontrer les cadres. A cet ef fet ,plusieurs rencontres ont eu lieu durantl’été avec les cadres de santé, lesreponsables d’unités de soins, lespsychologues et les assistantessociales. Pour clôturer la saison, unséminaire de l’équipe de direct ion aréfléchi à un nouvel organigramme et àune redéf init ion des missions dechacun. n

Des rencontres informelles à Rivières

Les travaux de restaurat iondes chambres de l’unité Ste-Claire se poursuiventprogressivement. Ces travauxconcernent les peintures, laréfection des sols et dessanitaires. Deux chambressont refaites à chaque fois :peintures, sols, sanitaires.Pour l’instant deux chambresont été réalisées avant l’été,deux autres sont en cours. Cequi représente douzechambres au total. n

Le nouveau CMP de Gaillaca ouvert ses portes

Travaux

Chacun sait qu’à l’échelle de laplanête, les consommat ionsd’énergie explosent et lesréserves naturelles diminuent.Une étude réalisée par uncabinet extérieur va vérif ier s’ily a des réajustements à faire àla Fondat ion. Pour l’instant ,c’est l’heure de la collecte etdu traitement des données à lapharmacie, à la blanchisserie,au garage, à la cuisine etc...Nous reviendrons sur ce sujetet vous communiquerons lesrésultats de l’enquête. n

Bilan carbone

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page 08des services à la loupe...

Un adieuau CRL

DD epuis mai dernier, un bel olivier orne lacour paysagée de la Maison desAdolescents de la rue du Roc. Cet te

plantation a été effectuée grâce au soutien duclub Isatis d’Albi (Lions Club) et de sa présidenteEvelyne Bretagne et le Dr Jean chargée de laculture et de la jeunesse. Ce club, qui fête ses 10ans cette année et qui est composé de 23membres, a pour mission de soutenir denombreuses associations et institut ions locales.Pour financer l’olivier, le club a récolté des fondslors d’une soirée cinéma. Médecin à la MDA, le DrLiard précise qu’Isatis sout ient la structure depuisses débuts en 2009. Un grand merci à Isatis pource beau geste de solidarité et de toute évidence,le choix de l’olivier, symbole de l’amit ié, a étéjudicieux.

Le club Isatis a également été sensible aux besoins exprimés par l’atelier judode l’hôpital de jour Dolto. Il a offert du matériel pour que les jeunes suivis ausein de cette unité, puissent exercer ce sport dans de bonnes conditions. Cetatelier est animé par Daniel Delbez, au sein d’une équipe soignante dynamiqueet investie. n

Pôle infanto-juvénile

La générosité d’Isatisau profit des jeunes Le Centre de Réadaptation des

Laryngectomisés Paul Cros afermé déf initivement ses portesle 27 juillet 2012, après 27 ansd’existence. Rendre un hommageau Père Paul Cros qui est àl’origine de cette créat ion, avoirune pensée pour les 2700pensionnaires qui ont étéaccueillis au CRL, pour Anne-MarieFages et l’équipe qui se sonttotalement invest ies à cettetâche, était incontournable.Pour cela, une messe a étécélébrée à la chapelle de laFondation, le vendredi 6 juillet .C’était une façon de se dire aurevoir et de souhaiter aux salariésune bonne continuation dans leurnouvelle structure. n

Don de matériel pour l’atelier judo de l’hôpital de jour Dolto

Inaugurat ion du nouvel arbre offert par Isat is

Anne-Marie-Fages

Un pot d’adieu

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CC rroossss HH uubbeerr tt AAnnddrréé

page 09 ...des services à la loupe

MM et t re les cinq sens des pat ient s de l’unité de psychogériat rieen émot ion constante dans la totale sérénité d’un jardinthérapeut ique adapté, tel est le projet développé par l’unité de

psychogériat rie.

Sentir, toucher, regarder, entendre, goûter, l’activité de jardinage est touteune concentration de stimuli qui permet de maintenir en éveil les sens de lapersonne âgée atteinte de pathologie dégénérat ive (Alzheimer). En d’autresmots, il s’agit de solliciter le plus possible la mémoire lointaine pour ralentirla dégénérescence de la mémoire immédiate.

Un premier jardin en 2010

L’hôpital de jour de l’unité de psychogériatrie s’est doté du premier jardinthérapeut ique en 2010. A tour de rôle, plusieurs fois par semaine, un petitgroupe de pat ients plante, sème, récolte et se souvient avec plaisir desgestes essentiels acquis dans une vie passée. Le jardin est surélevé au seind’un habillage en bois et permet de travailler à la bonne hauteur et de resterbien concentré sur une plus petite surface. La séance de jardinage devientune véritable relation d’aide entre le soignant et le soigné et permet d’étudierplus facilement le comportement.L’atelier rempotage permet de maintenir le geste, ce côté “être capable de”donne envie de continuer à vivre. Les techniques de jardinage sont mêmeparfois enseignées par les patients aux soignants, qui peuvent ainsitransmett re leur savoir, c’est à double sens.Tous les pat ients sont concernés par ce dispositif à des degrés divers.Certains sont act ifs, d’autres ne font que regarder mais le plaisir est lemême. Petite cerise sur le gâteau… Les achats sont faits ensemble àl’occasion d’une sortie sur les marchés locaux ou dans les jardineries. Toutest pensé par les patients : la liste des courses, le budget (surtout quecertains n’ont pas connu l’Euro) , le choix des articles dans les rayons.Cet te act ivité a un effet miroir : quand on s’occupe bien de son jardin, onprend soin de soi. Avec tant de bienfaits observés chez les patients, cet teact ivité va être amenée à s’étendre à d’autres services de l’unité, telle lesunités de soins continus, d’admission et de réhabilitat ion qui verront bientôtf leurir de nouveaux jardins suspendus, pour le bonheur de leurspensionnaires. n

“Toucher la terre” : un plaisir ret rouvé

Psychogériatrie

Le “Jardinou”ou le jardin des mémoires “Avec le jardinage, nous

touchons une part ie ducerveau restée intacte,celle des émot ions etqui perdure jusqu’aubout de la vie. Certainespersonnes ont perdu laparole et en tant quesoignants, nous pouvonsrentrer en communicationplus facilement par lebiais de cette activité.C’est un véritable outilde travail qui a sa pleineplace dans le processusde soin. Il permet aussiaux équipes médiatricesde mieux appréhender lamaladie et son évolutionchez l’individu”.

David Mougnibas,cadre infirmier

«De nombreux pat ientssont issus du m ondeagricole et ret rouvent cedésir de toucher la terreet font souvent preuved’init iative, les automa-tismes reviennent. Ils leverbalisent parfois : jesuis bien».

Sandrine Monteil let ,responsable d’unité de soins

Mots...

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29 juin

VV isite de Josiane Chevalier, préfète duTarn, à l’UMD...

21 juin

6 septembre

page 10le trimestre en un clin d’oeil...

31 août

21 juin

6 septembre

EE t au Service des Urgencesspécialisées

CC oncert de piano offert par laSociété Générale VV ente par les patients de légumes et

de raisin au CATTP le Ranch

SS pectacle de la chorale de l’hôpitalde jour de Graulhet FF ête de la musique dans les unités

de soins avec “Gilles et Auguste”

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page 11 le trimestre en un clin d’oeil...

e nouveau CMP Pivot de Gaillac en un clin d’oeil...LL

Une belle collaborat ion entre professionnels

La façade du CMP adultesDes bureaux gais et colorés

Salle de psycho-motricité

Une terrasse est également prévue L’accueil du CMP enfants et adolescents

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page 12les gens d’ici...

PP asserelle 81 , associat ion créée en 2006, collecte desbouchons en plast ique en vue de leur recyclage. La revente deces bouchons à une entreprise de Guit alens permet de récolter

des fonds qui aident à financer des act ions auprès de personneshandicapées

Récemment, une collecte de bouchons a permis d’ef fectuer un don d’unevaleur de 1465 euros à l’unité SEHA du Centre Spécialisé pour DéficientsAuditifs. Cet te unité est une sect ion accueillant 12 jeunes de 6 à 21 ans,ayant des déf iciences associées à la déf icience auditive et présentant desdif ficultés de mise en relation et des troubles de la communication. Laprise en charge est pluridisciplinaire et vise à développer lacommunicat ion, améliorer l’autonomie et garant ir le bien-être. Lastimulation sensorielle de ces enfants leur permet de prendre mieuxconscience du monde qui les entoure et de mieux s’y adapter.La récolte pour Passerelle 81 a permis l’aménagement d’une sallesensorielle pour ces enfants. Spécialement équipée, cette salle proposetout un ensemble de stimulat ions pour les 5 sens, grâce à des objetslumineux, des textures dif férentes, des sons… Pour ces enfants sanslangage oral, la sensorialité est une dimension indispensable à sonépanouissement.Mme Fury, directrice du secteur médico-social, M. Larroque, chef deservice du CSDA et son équipe, avaient organisé une petite cérémonie,afin de mettre à l’honneur Passerelle 81 et de présenter la toute nouvellesalle sensorielle. L’équipe du SEHA est ravie d’enrichir son travail avec lesenfants et ceci grâce à la collecte minutieuse de centaines de bouchonset l’humanité de Passerelles 81. Merci aux salariés qui ont participé ! n

Une nouvelle salle sensorielle auCSDA, grâce à Passerelle 81

Créationd’une MAIA

Une Maison pour l’Autonomieet l’Intégrat ion des maladesAlzheimer (MAIA) va se mett reen place dans les prochainsmois . Cet te nouvelle st ructureest portée par l’UMT-MutualitéTarnaise, en partenariat avec leCentre Hospital ier d’Albi et laFondation Bon Sauveur.Déployée nat ionalem ent , c’estune m esure phare du planAlzheimer 2008 -2012 visant àaméliorer l’accueil, l’orientat ionet la pr ise en charge desmalades at teints de la m aladied’Alzheimer ou d’une m aladieapparentée et des personnesâgées en perte d’autonom ie.Véritable t ravail de réseau, cenouveau disposit i f agira en lienavec l’ensemble des professionnelsintervenant sur le territoire, dansle but de m ieux intégrer lespersonnes at teintes d’Alzheimer.Nous rev iendrons sur lefonct ionnem ent de cedisposit i f une fois qu’il serapassé à la phase act ion ennovembre, avec le personneldétaché à cet effet . n

PIC : un réseau depharmaciens

Il existe un réseau nat ional depharmaciens au service du soinmédicam enteux en psychiat rieet santé m entale (réseau PIC) .Cet te associat ion, regroupantdes pharmaciens pro fes-sionnels du m édicament ,perm et de déve lopper del’info rmat ion sur les méd i-caments psychotropes auprèsdes pat ients et de favoriser lacommunication vers tous lesprofessionne ls de santéconcernés. Des rencontressont régulièrement organisées.Nelly Mappas est invest ie danscet te associat ion, où elle siègeen tant que t résorière.Pour en savoir plus :www.reseau-pic. info. n

Le CSDA a répondu à un appel à projet “COM Midi-pyrénées” en 2012 .Le projet porté par le CSDA et l’IJA ( Inst itut Jeunes Aveugles)permett rait à des jeunes handicapés de s’inscrire à des format ionsprofessionnelles, chose qui se fait t rop rarement jusqu’à présent . Ducoup, cela nécessiterait de sensibi liser les entreprises et leurdémontrer l’intérêt de signer des contrats avec des personnesdéf icientes sensoriel les ou ayant des t roubles sévères du langage.Les jeunes connaissent mal le m onde de l’entreprise, certains nes’imaginent même pas que cet te voie de format ion leur est ouverte.Les résultats de cet appel à projet seront connus très prochainement.n

Le don de Passerelles 81

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page 13 ...ressources humaines

LL es risques d’atteinte à la santé mentale des salariés,également appelés “risques psychosociaux”, et plusgénéralement la souff rance au travail, sont devenus un sujet

d’actualité en France. A la Fondat ion, la direct ion, le CHSCT et lamédecine du t ravail sont sensibles à ce phénomène et vont mett re enoeuvre une politique de prévent ion des risques psychosociaux poursensibiliser l'ensemble des salariés. Des solutions durables serontproposées, pour renforcer le bien-être au t ravail.

Que sont les risques psychosociaux ?

Les risques psychosociaux sont considérés comme des risquesrencontrés dans la sphère professionnelle, suscept ibles de débouchersur des altérations de la santé mentale (dépressions, épuisementsprofessionnels ou burn-out, t roubles du sommeil,… ), voire de porteratteinte à l’intégrité physique ( t roubles psychosomatiques, tentat ivesde suicides, suicides,… ) . Leur déf inition recoupe des notions de natureet de portée diverses telles que le st ress, les harcèlements et lesdiscriminat ions, ou la violence au travail.

Quelles sont leurs causes ?

Parmi les causes invoquées, se mêlent l’intensif ication du travail,l’effacement des temps d’échanges collect ifs sur le t ravail lui-même, laprécarisation de l’emploi et des statuts, l’évolution des modes demanagement. Ce sont des pistes de réflexion, qui parfois s’opposent,car il en va là de la déf inition même du t ravail. Il peut y avoir souf franceau départ , mais celle-ci peut se muer en plaisir lorsque le travailleurparvient à réaliser sa tâche, et qu’il est reconnu pour son effort.

Une prévent ion indispensable

Au niveau national, les risques psychosociaux sont pris en comptedepuis quelques années par le ministère du t ravail. Des rapports sontrégulièrement écrits et concernent le bien-être et l’efficacité au travailavec des propositions pour améliorer la santé psychologique au travail.Au niveau de la Fondation, la direction, le CHSCT et la médecine dutravail vont met tre en place une politique de prévention des risquespsycho-sociaux (voir colonne de droite). n

Une conférencele 30 novembre

à l’auditorium

La direction des ressourceshumaines se doit d’étudierl’ensemble des risques suscep-tibles de porter atteinte à lasanté des salariés.Dans le domaine de la prévention, lemédecin du travail a égalementun grand rôle à jouer. Combinéeavec son action au côté dupersonnel, sa connaissance del’entreprise permet de porter undiagnostic sur les situations desouff rance au travail vécues parcertains salariés.Les représentants du personnelet le CHSCT ont aussi un rôleprépondérant .

Créat ion d’une cellulerisques psychosociaux

Suite aux appels de salariésconcernant leur mal-êt re autravail et dans un souci demener à bien leurs missions,les membres du CHSCT, en lienavec la médecine du travail, onttravaillé avec la direct ion sur lamise en place d'un protocoleRPS, protocole abouti en juillet2012 . La cellule RPS estdéclenchée par la médecine dutravail dès que nécessaire.Afin d'en savoir plus sur cettedémarche, une conférence estprogrammée à l’auditoriumle vendredi 30 novembre2012, de 14h30 à 16h30.Le médecin du t ravail, MmeVaur, y interviendra sur lesrisques psychosociaux, leCHSCT et la direction expli-queront les modalités dedéclenchem ent et d’organi-sation de la cellule.

Venez nombreux à cetteconférence qui nousconcerne tous ! n

Les risques psychosociaux,la prévention en marche

Favoriser le bien-être dans l’entreprise

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page 14projet de soins...

LL 'éthique médicale et soignante impose depuis toujours à toutprofessionnel de sant é, d'apporter à son pat ient la meilleurequalité de soins possible ; c'est une préoccupat ion permanente

des soignant s. Explicat ions par Chantal Koubâ-Bénézech...

La qualité et la sécurité ne sont pas en plus ou à côté des soins, elles sontétroitement liées. La qualité fait partie du coeur de mét ier des soignants.Construire une culture qualité – sécurité – gestion des risques est un enjeufort du prochain projet d'établissement : depuis plus de 12 ans, ladémarche qualité s'est implantée au CHSPJ. Solidement amarrée aux t roisvisites d'accréditation puis de certif ication, elle mêle progressivité et à-coups brutaux. Elle a int roduit des concepts très construits mais qui ontparu parfois assez étrangers à la culture des professionnels. De ce fait , lepoids de la qualité s'est reporté sur quelques uns.

Un art de penser le soin

Désormais, cet te culture doit s'inscrire dans une logique de soins où laqualité et la sécurité sont sans cesse recherchées. Cet art de penser lesoin doit être porté par un encadrement soignant concevant la cert ificationcomme une opportunité qui permette de susciter chez les professionnels,pour les patients, une attent ion de tous les jours et créer desautomat ismes professionnels. La gestion des risques se conçoit dans uneapproche systémique avec un partage de l'information, un échange entreprofessionnels de secteurs dif férents sur les diff icultés et sur les solutionséventuelles af in de construire une connaissance partagée dansl'établissement. Les analyses d'évènements indésirable graves sont faitesen réunions d'équipe pluridisciplinaire et situent les professionnelssoignants dans un retour d'expérience propice à l'analyse correct ive et àl'évolution des prat iques. Il s'agit de décrire les faits et d'analyser lessituat ions s'étant produites, pour apprendre et comprendre af in d'agirensemble et renforcer la qualité et la sécurité des soins, sans porter dejugement sur les personnes, ni rechercher un coupable ou un responsable.Ces analyses ont , en effet , pour object if la mise en oeuvre et le suivid'actions pour améliorer la prise en charge des patients et la sécurité dessoins dans la prévent ion des risques. (. ..)

La “culture qualité” aucoeur de notre métier

Un cadre juridique, unenouvelle organisation

La loi "hôpital, patients, santé,territoires", dite loi HPST, portéepar le ministère de la santé etpromulguée en juil let 2009 ,renforce l'obligat ion de qualité etde sécurité des soins dans lesétablissements de santé etimplique directement lessoignants. Dans ce contexte, ledirecteur de l'établissement, enconcertat ion avec le président dela CME et la directrice des soins achoisi de rat t acher la qualité et lagest ion des risques à la direct iondes soins, qui devient égalementcoordonnateur de la gest ion desrisques associés aux soins. Cet tenouvelle organisat ion permet desituer les enjeux de la qualité et dela sécurité des soins en cohérenceavec l’organisat ion du soin et savision transversale, coordonnée etdécloisonnée.En parallèle, le chef de service dela pharmacie a été désignéresponsable du management de laqualité et de la prise en chargemédicamenteuse. En lien avec lecoordonnateur des risques asso-ciés aux soins, la qualité et lagestion des risques, elle établitune politique et un programmed'actions spécif ique au bon usagedu médicament et des disposit ifsmédicaux, assorti d'indicateurs desuivi. Ce système s'inscrit dans lapolit ique d'améliorat ion de laqualité, de la sécurité des soins etde la gest ion des risques associésaux soins. n

La qualité, c’est aussi un bonne t ransmission de l’informat ion

Un guide “annonced’un dommage

associé aux soins”Toujours dans le but d’améliorer laqualité, la sécurité, la gest ion desrisques associés aux soins, unguide “Annonce d’un dommageassocié aux soins” a été proposépar la HAS en mars 2011.Depuis bientôt 10 ans, l’annonced’un dommage associé aux soinsconst itue une obligat ion légalepour tous les professionnels etétablissements de santé. n

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page 15 ...projet de soins

Le service droitsdes patients

Le service droits des patients apour m ission de gérer lesliaisons avec les pat ients, maisaussi de mett re en oeuvre lesdisposit ions législat ives etréglementaires les concer-nant. Depuis le 1er septembre2012, Angélique Routoulp estresponsable de ce servicetransversal à toutes les unitésde soins, qu’elles soientsanitaires ou médico-sociales. Parmi les nombreuses tâchesspécifiques à ce service, ils’agit globalement d’améliorerla qualité de la prise en chargedes usagers, de s’assurer dubon maint ien de leurs droitset du respect des procédures.Par exemple, Mme Routoulpse rend régulièrem ent auxaudiences du t ribunal quiconcernent les usagers ets’assure que la loi soit bienrespectée. Interlocuteur incon-tournable, elle est souvent àl’interface entre les dif férentsservices de l’établissement etles autorités sanitaires ou leprocureur.Sur le terrain, elle est secondéepar Annie Espinasse, qui a lacharge du secrétariat et quianalyse les questionnaires desatisfaction. n

Service droits des pat ients :Passage St-Joseph (à côté dela cafétéria des pat ients).05 63 48 48 46 - 06 24 74 11 36

Des format ions adaptées

Et si une erreur survenait ?

( ...) Il est primordial d'insister sur une déf inition de l'erreur nonst igmat isante, non culpabilisante, l'erreur devant être l'occasion d'uneanalyse systémique dont les équipes doivent se saisir à des finsd'enseignement. Cette not ion est essent ielle pour bien comprendre ladémarche sur le terrain et contribuer ainsi à la “culture sécurité des soins”.Nous constatons que des signalements d’erreurs ne sont pas faits, parcrainte du traitement punit if de la “faute”. Ce n’est pas du tout l’esprit dela démarche, que nous ferons connaît re par de nombreusescommunicat ions au niveau inst itutionnel.Dans son ouvrage “La culture de sécurité des soins : du concept à lapratique”, la Haute Autorité de Santé, propose cet te définit ion en 2010 :“La culture de sécurité désigne un ensemble cohérent et intégré decomportements individuels et organisat ionnels, fondé sur des croyanceset des valeurs partagées, qui cherche cont inuellement à réduire lesdommages aux patients, lesquels peuvent êt re liés aux soins”.

Des visites de terrain

Des visites de risques dans les unités de soins permettront de rencontreret d'échanger avec les équipes sur leur percept ion des risques et de lasécurité des soins. Une évaluat ion des risques liés à l’environnement, lesinf rastructures et les équipements seront faits régulièrement.L’ident if icat ion des risques potentiels permettront de détecter deséquipements et installations qui pourraient être détournés de leur finalitéd'origine et représenter un danger pour les patients : risque incendie,risque de suicide, ingestion de produit , risque de fugue … etc. Cet été, unepremière visite a été organisée à St Bernard.

Des relais “qualit é” dans les unités des soins

Les responsables d’unités de soins sont impliqués dans cet te démarchequalité auprès de leurs équipes. Ils favorisent l’appropriation de ladémarche par les professionnels et ont pour mission de développerconcrètement cette dynamique au plus près du terrain.Les patients, eux aussi, seront sensibilisés par des actions ciblées :aff ichage, semaine de la sécurité des patients, classeur dest iné àl'information du pat ient, actualisat ion du livret d'accueil.... Le guide énoncéci-contre est un bel exemple de document d’information.Par ailleurs, un travail de fond permanent sur la gest ion de risquesprofessionnels est réalisé par la DRH, la DSE et la DSI en lien avec leCHSCT. Des actions concrètes sont menées pour la prévention destroubles musculo-squelett iques, la gestion de situations de violences et lagestion de l'équipe d'intervention soignante. Le plan de format ion de la DSIprend d’ailleurs en compte ces problémat iques à risque. La qualité serabientôt l’affaire de tous ! n

Angélique Routoulp

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Une journéeportes-ouvertes

page 16aumônerie...

CC aroline Mouysset est arrivée le 1er juin 2012 à l’aumônerie duBon Sauveur en remplacement d’Isabelle Reboul, qui a rejointla Maison d’Accueil Spécialisée.

Mariée et mère de quatre enfants, Caroline t ravaillait au diocèse et étaitresponsable du pélérinage des jeunes de 14-18 ans. Son dévouement etsa douceur n’échappe pas au père Bories qui lui propose de postuler à laFondation. Séduite par cet te perspect ive, Caroline rejoint bientôt Marie-Cécile Bec à l’aumônerie et s’adapte très vite selon son binôme. “Toutesles rencontres sont dif férentes mais riches humainement, j’ai part icipé aupélérinage à Lourdes en juin, ce qui m’a permis de commencer à prendre

mes marques et connaîtreles patients. Mes convictions,mes divers engagementssur le plan religieux, monintérêt tout particulier pourla personne souff rante et lafoi qui m’anime mepoussent à accepter cet tem ission d’aumônier enhôpital psychiat rique”.Nous souhaitons uneparfaite intégrat ion àCaroline que nous croiseronstrès souvent dans lesservices de soins. n

Comme chaque année,l’aumônerie organise uneaprès-midi portes-ouvertes.

Ce m oment de fêtereprésente toujours un beaumoment de retrouvaillesentre les patients, lessoignants et l’équipe del’aumônerie. De nouveau,Marie-Cécile et Caroline, lesdeux salariées de l’aumônerie,avaient invité les incontour-nables frères Pradelles à veniranimer cet te belle après-midiqui s’est déroulée au muséeBenjamin Pailhas, météooblige ! Mais la fête n’a pasété gachée pour autant ... Leconcert a beaucoup plu auxpatients qui ont entonné enchoeur des airs connus. Unemesse était égalementcélébrée par le pèreCaminade, suivie d’ungoûter. n

Caroline Mouysset et Marie-Cécile Bec

Arrivée

Bienvenue à Caroline Mouysset

EE n juin dernier, l’aumônerie du Bon Sauveur a organisé unpélérinage de t rois jours à Lourdes, auquel pat ients etsoignants ont part icipé.

Ces moments ont été riches en partage, d’après les témoignages desdeux aumônières, Marie-Cécile et Caroline : “C’était un temps à part, oùnous avons pu vivre tous ensemble une alternance fructueuse entrespirituel, convivialité et détente. Chacun a contribué au bon déroulement

de ce pèlerinage organisépour les pat ients de laFondation. Nous remer-cions tout part iculière-ment l’équipe soignante,sa bonne humeur et sondévouement de tous lesinstants durant ceséjour”. Les patients sontrevenus ravis de ceséjour, remplis d’une joienouvelle. n

Un pélérinage à Lourdes

Pélérinage

Trois jours à Lourdes

L’un des frères Pradelles

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page 17 ...culture - animations

Journées du Patrimoine 2012

Exposition inédite des travauxdes patients

De nouveauxobjets au musée

SS amedi 15 et dimanche 16 septembre, la Fondat ion BonSauveur d'Alby a ouvert une part ie de son patrimoinearchitectural au grand public, qui a pu ainsi découvrir de

nouveaux t résors cachés du patrimoine Albigeois.

Cette année, pour la première fois, une exposition des créations depat ients issus de différents services de l'institut ion était présentée augrand public. Les deux élégantes salles de l’ancienne bibliothèque ontaccueill i une centaine de créations : peintures, dessins, collages,

sculptures, poèmes... Certainspatients peignent ou composentdepuis de nombreuses années,d'autres se sont découvert unenouvelle passion toute récente,en tout dix patients ont eu enviede dévoiler leurs créat ions.Environ 500 visiteurs sontvenus admirer ces créations ausein de beaux bâtiments. n

L’Associat ion Psychiat rieArt et Pat rimoine s’estf ixée comme premierobject if de développer lemusée Benjamin Pailhas.Plusieurs adhérents volon-taires se sont réunis en juindernier et ont extrait denouveaux dessi ns etsculptures, parmi ceux quiétaient encore st ockésdans les ét ages duchâteau. Au tot al, ci nqnouvelles vit rines ont étérajoutées au musée que lesvisiteurs des journées dupatrimoine ont pu découvrirmi septembre. La prochaineouvert ure du musée esprogrammée le 14 décem-bre 2012. n

Du hip hop au CSDALes jeunes des classes bilingues ont participépendant deux ans à un atelier de danse hip-hopà la MJC avec un chorégraphe de l'associat iondes jeunes danseurs de rue. L' implicat ion,l'enthousiasme et le t ravail de qualité de tous,

ont permis aux jeunes de présenter un spectacle chargé en émotion où lalangue des signes et la danse ne font qu'un. La représentation sur la scènedu gymnase de l'Athanor le 13 juin dernier a été vécue par les jeunes duCSDA comme un moment d'except ion où s'effacent les différences, desmoments où ils ont été des “gens pareils”. Ils ont également tourné unclip que vous pouvez ret rouver sur le site de la MJC d'Albi. n

Du 13 au 15 septembre, la faculté demédecine de Rangueil a organisé le 20econgrès international d'art-thérapie sur lethème “Amours, Désamours”. Il arassemblé cliniciens, art -thérapeutes etchercheurs de différentes nat ionalités ausein d'une cinquantaine de conférences.Plusieurs professionnels ont représenté laFondation et quatre objets fabriqués parnos patients ont été présentés à l'espaceJean de Rudelle de l'Hôtel Dieu SaintJacques, parmi de nombreux autres objetsissus d'autres hôpitaux. Un pas de plus versl’ouverture ! n

Congrès d’art-thérapie

Choix des créat ions

Une des quatre créat ionsexposées

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conférences...

Conférences “Ethique et soins”

De la philosophie au mystique

UU n deuxième volet de conférence “Ethique et soins” étaitprogrammé vendredi 8 juin. Animée par Claire Ribeaud,professeur de philosophie chargée de

recherche auprès de l'Institut Catholique deToulouse et docteur en Ethique médicale, cet teconférence a proposé une réflexion trèséclairante sur “l'éthique de la décision dans lapratique de soin en psychiatrie”. Le t roisièmevolet initié par le père Magnin aura pour thème“Ethique et religion” et se déroulera en toutdébut d'année 2013. Marie Claude Van DenBossche, docteur en interculturalité et santé,chargée de recherche auprès de l 'ICT seral’animatrice de cet te rencontre. Nous nemanquerons pas de vous communiquer lesélèments dès que possible. n

page 18

Conférence - 11 juin

Les ateliers médiatisés :retour d’expériences

UU ne conférence regroupantplusieurs professionnelsde la Fondat ion était

programmée le 11 juin àl’audit orium.Six professionnels ( Jean-PhilippePezet , Philippe Boyer, IsabelleCanovas, Phil ippe Gil, ChantalBelbèze, Abderrahim Mekhfi) ont faitpart devant une salle bien remplie deleur expérience en tant qu’animateursd’ateliers médiatisés. Cette rencontreétait dest inée aux salariés de laFondat ion, mais également auxétablissements médico-sociaux duTarn qui ont répondu présent. Desrencontres enrichissantes. n

Une journée surl’autisme le 18

octobre

Une journée sur l’autisme étaitprogrammée jeudi 18 octobreà la Fondat ion. Informer surl’aut isme, faire connaître let ravail de l’Unité pour JeunesAutistes Déf icitaires auprèsde nos partenairesinst itutionnels et du public,étaient les objectifs de cet tejournée.

De nombreux intervenants ontfait un bilan desconnaissances actuellesconcernant l’autisme.Com ment se déf init cettepathologie ? Quelle est lapolitique de l’ARS ? Quellessont les réponses apportéespar le Centre de RessourceAut isme et l’UJAAD ?L’intervent ion du professeurAussil loux s’est égalementrévélée t rès intéressante.Cette rencontre s’est dérouléeà l’auditorium de la Fondat ionet était ouverte à tous lespublics, professionnels ounon, intéressés d’en savoir unpeu plus sur l’autisme. n

Une conférence sur lavie affect ive et sexuelleen inst itut ion s’estdéroulée le 2 décembre2011 et était animéepar le Pr Tremblay. Vouspouvez consulter lecompte rendu et toutdocument sur ce sujetdans “Infos-Salariés –vie affect ive et sexuelleen institution” n

à savo ir

Claire Ribeaud

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page 19 ...la tête ailleurs

Rêve blanc Même Dédéy était !

CC ’est l’histoire d’un rêve un peu fou qui s’est t ransformé enréalité l’été dernier. Xavier Rouanet , accompagné de 4proches, a fait l’ascension du mythique Mont-Blanc. Retour

vers les sommets…

Comment se prépare l’ascension du Mont-Blanc ?Depuis que nous avons pris la décision de tenter cet te aventure il y aplusieurs mois, nous nous sommes progressivement mis en condition.Nous avons commencé par rassembler le matériel nécessaire (vêtementschauds adaptés, piolets, chaussures à crampons, casques) et avons faitquelques entraînements dans les Pyrénées, dans le secteur du picd’Aneto. Ef fect ivement, l’ascension du Mont-Blanc comprend quelquespassages diff iciles durant lesquels il faut escalader des parois glacées quinécessitent un minimum d’entraînement. J’avoue que ma plus grandecrainte était d’avoir le mal des montagnes, n’ayant jamais atteint une tellealtitude… Impossible de savoir à l’avance comment son corps va réagir à4800 mètres !

Comment cela s’est passé le jour “J” ?Nous sommes arrivés vers 15h à Chamonix, qui est situé au pied du Mont-Blanc. Nous avons pris le téléphérique qui nous a emmené à l’Aiguille dumidi à 3000 mètres d’altitude. D’emblée nous sommes dans l’ambiancecar une arête vert igineuse nous attend à la sort ie de la cabine et unpanneau indique “au-delà de cet te lim ite, nous déclinons touteresponsabilité pour ce qui peut arriver”! Malgré cette annonce glaciale,nous poursuivons notre chemin et nous marchons deux heures pouratteindre notre refuge situé à 3600 mètres d’altitude où nous attendentde nombreux autres alpinistes en partance pour le Mont-blanc. Il est 18h,nous dînons d’un bon plat de pates et tentons de dormir quelques heurescar le départ est prévu à minuit . Bien sûr, l’excitation prend le pas sur lesommeil et je ne ferme pas l’oeil. A minuit, nous chaussons les cramponspour at taquer la grande ascension... En chemin, nous escaladons desparois glacées et la température est polaire. Mais le lever du soleil sur lachaîne du Mont-Blanc est splendide et à 8h15, nous marchons enfin surle sommet juché à 4807 mètres. L’émotion ressent ie alors estindescript ible ! Mais il faut redescendre vite car la neige doitimpérativement rester gelée. Quelques heures plus tard, fat igués maisheureux, nous ret rouvons le niveau zéro et nos familles pour leur racontercet te belle aventure, qui en appelle d’autres ! n

Retour sur l’arête de l’aiguille du midi

Malgré les 12 heuresde marche, la nuitblanche dans un refugesitué à 3600 mètres etun froid glacial, Xavier aeu un petite penséepour notre mascotteDédé au sommet duMont-Blanc ! n

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page 20agenda, loisirs...

AgendaAgenda

Remise des médail lesdu t ravai l et cérémoniedes voeuxMercredi 16 janvier à 11h(médailles du t ravail)et 15h (voeux)Musée Pailhas et gymnase

Messe de Noëljeudi 20 décembre à 15hChapelle des établissements

Le Comité d’Entrepriseprépare Noël

SemaineSemained’informat iond’informat ionsur la santésur la santé

mentalementale

Inaugurat ion du nouveauCMP Pivot de GaillacJeudi 29 novembre à 17hCMP de Gaillac11 , rue Jean Fos de LabordeLa fête de Noël programmée par

le Comité d’Entreprise pour lesenfants des salariés se

déroul era le mercredi 19décembre à l’audit orium. Puis, les

jouet s seront t radit ionnellementdist ribués à l’i ssue de la

représentat ion, dans les locaux du CE.

Pour le personnel, le pot et la remise ducadeau sont programmés le 14 décembre,

t oute la journée, dans les locaux du CE.

Vous pouvez choisir votre cadeau (chèque-vacances, chèqueCadhoc ou chèques cadeaux occitan), à part ir du 15 oct obreet le vendredi 16 novembre. En ce qui concerne le bond’achat l ivres disques, aucune démarche n’est à effectuer. Ilsera at t ribué d’office à toutes les personnes qui n’auront pasfait le choix des chèques-vacances ou des chèques-cadeaux.

Conférence “Polit ique deprévent ion des risquespsychosociaux”Vendredi 30 novembre,14h30-16h30Auditorium

Une nouvelle décorat ionpour la base de loisirs

Fête du Père JametVendredi 11 janvier Chapelle des établissements

Retrouvez toutes les act ivi tés de la base de loisirssur “Infos-salariés”

Thème 2013 :“Ville et sant é

mentale”

Du 18 au 24 mars2013

Messe de l’épiphanieLundi 7 janvier à 15hUnité pour Malades Difficiles