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RAPPORT DE MISSION DE SERVICE A LULINGU/SHABUNDA Claude MUSEME Witanene Chargé du projet 17 -24 Mars 2017 1

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RAPPORT DE MISSION DE SERVICE

A

LULINGU/SHABUNDA

Claude MUSEME Witanene Chargé du projet

17 -24 Mars 2017

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I .INTRODUCTION

Afin d’assurer le suivi du projet de sécurité alimentaire par la relance agricole, mené sous l’égide des paroisses jumelées Sainte Barbe de Lulingu (RDC) et Saint Etienne de Braine-l’Alleud (Belgique) - qui soutient ce projet - il nous a été demandé d’effectuer une mission d’évaluation sur place.

Notre délégation était composée de 4 personnes dont Claude MUSEME, responsable du projet, de Vicky et Kevin, animateurs du Centre OLAME et de Monsieur Bulambo, technicien mécanicien. Nous avons quitté Bukavu pour Lulingu le vendredi 17 mars et y sommes rentrés le vendredi 24 mars 2017.

II. CONTEXTE DU MILIEU

La situation sécuritaire actuelle dans la région de Lulingu est caractérisée par un climat relativement calme. Rien à signaler en termes d’insécurité à Lulingu-Centre, sur l’axe Nyambembe ainsi que sur l’axe Katchungu où résident les bénéficiaires du projet de relance agricole. Cette accalmie permet à la population de vaquer paisiblement à ses activités quotidiennes. Profitant de ce contexte favorable, nous avons pu réaliser nos activités avec la population comme prévu dans notre agenda.

III. ACTIVITES REALISEES

3.1. Installation de moulins à maïs.

La planification du projet avait prévu deux moulins de grande puissance. En effet, le manque de moulins permettant de moudre aisément et en grandes quantités le maïs produit dans la région amenait la population à le consommer frais ou à l’utiliser pour fabriquer des boissons alcoolisées, ce qui nuisait à la santé publique. Ces moulins étaient souhaités par les bénéficiaires du projet, ceux-ci ayant en effet intégré la consommation de farine de maïs dans leur alimentation quotidienne. C’est d’ailleurs dans ce but que le projet de relance agricole avait procédé à la distribution de semences aux ménages bénéficiaires et assuré leur culture par un suivi-accompagnement technique.

C’est dans cette optique que nous avons installé les 2 moulins, dont 1 à Lulingu-Centre, au couvent où logent les abbés de la Paroisse Sainte Barbe et 1 à Lukala (Shirika Augustino). Nous avons procédé ensuite à leur mise en service devant une grande foule en liesse. Parmi celle-ci, ils étaient nombreux à être venus avec des bassins ou des sacs de maïs, dont le contenu a été transformé en farine.

C’est dans une ambiance marquée par la joie, la confiance et la reconnaissance envers la Paroisse Saint Etienne de Braine-L’Alleud, que la population de Lulingu a vécu l’installation de ces 2 moulins. Soulignons aussi que la particularité de ces moulins est qu’en plus du maïs, ils peuvent aussi être utilisés pour moudre du manioc.

Des communiqués ont été envoyés par le curé et les membres de la communauté paroissiale de Lulingu pour appeler les habitants des villages environnants à amener leurs récoltes de maïs et de manioc et les encourager à en produire davantage pour alimenter ces moulins.

Des comités de gestion ont été créés dans les deux communautés concernées, avec notre assistance et la participation des producteurs de Lulingu-centre et de Lukala où sont installés ces moulins. Ces comités sont composés comme suit :

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Tableau n°1 .Comité de gestion du moulin de Lulingu-centre

N° POSTES NOM1 Président Georgine BAHATI2 Vice-président Joseph KWEMBE3 Secrétaire Robert MUNKINA4 Caissière Jeanne FEZA5 Conseillers Benjamin MUGANZA

Mutuza SHINDANOKabala WASSO

8 Meuniers(Machinistes) Tito WAMONAChristophe MILABYOOscar BILIBILICIBANGU Pierre

Ce comité est sous la supervision du Vulgarisateur DESIRE qui est affecté sur cet axe.

Il a été convenu que parmi les 4 meuniers (machinistes) proposés, le curé en choisira 2 seulement, ce qui fait que le nombre total des membres de ce comité sera finalement de 9 au lieu de 11.

Tableau n° 2 .Comité de gestion du moulin de Lukala

N° POSTES NOM1 Président Justin KOOMA2 Vice-président Christoph WAKWITE3 Secrétaire CAKUPEWA Charlotte4 Caissière Wakanda TABENA5 Conseillers Michel WABUNGYA

NGUMBI BernardNyota MALIBILOJonas KIBUZYA

6 Meuniers(Machinistes) MAKAMBO MUKOMBE

Ce comité est sous la supervision de la Vulgarisatrice VUMILIA qui est affectée sur cet axe.

Les meuniers ont été formés en même temps aux techniques d’utilisation des machines.

Il a été convenu que ce comité va s’adjoindre un autre meunier (machiniste) pour qu’ils soient 2, de façon à ce qu’en l’absence de l’un, l’autre puisse travailler.

Ces deux comités ont, avec notre participation, adopté une clé de répartition des revenus de leur moulin, de la manière reprise ci-après.

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* Répartition des revenus générés par l’utilisation des moulins

 Le revenu mensuel de chaque moulin sera divisé en 5 parts, comme suit :

-Une part pour le carburant et l’entretien de la machine (moulin) ;-Une part pour l’épargne ;-Une part pour la rémunération des meuniers (machinistes) ;-Une part pour les besoins de la Shirika ;-Une part pour les besoins de la Diaconie (Paroisse).

Les membres de ces comités vont consulter leurs communautés respectives pour déterminer les pourcentages à affecter à chacune des 5 parts précitées. Ceux-ci nous seront communiqués au cours de notre prochain voyage prévu au mois d’Avril prochain. La liste des membres des 2 comités ainsi que la clé de répartition des revenus générés par les moulins ont été soumises à l’appréciation de l’Abbé Félix, curé de la paroisse. Celui-ci a promis d’aider les comités à bien gérer les outils qui leur sont confiés et de veiller à une répartition équitable des revenus afin d’éviter des conflits.

Photos n°1. Installation des moulins et formation des meuniers

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3.2. Suivi des  différentes activités du projet.

a)  Manioc

Les champs de manioc évoluent bien, les boutures produites vont bientôt pouvoir être redistribuées. Ayant toutefois constaté un certain relâchement dans l’entretien et la gestion de ces champs, nous avons demandé aux bénéficiaires d’y remédier. Nous leur avons aussi proposé d’envisager déjà dans chaque ménage la préparation de son pour la prochaine redistribution des boutures.

Photo n°2. Champs de Manioc de Lulingu-centre

b) Maïs

La sensibilisation à la production de maïs continue à produire ses effets dans les milieux concernés. Nous avons pu nous rendre compte de son niveau actuel de production, en voyant les quantités de maïs apportées aux moulins depuis leur mise en service. La consommation de foufou et autres pâtes de maïs à Lulingu et à Lukala devient déjà une réalité quotidienne dans les ménages bénéficiaires, grâce aux outils de transformation dont nous devons l’installation à la générosité de la Paroisse Saint Etienne de Braine-l’Alleud (Belgique).

Photo n°3. Les femmes amènent leur maïs au moulin.

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c) Cultures maraichères

A force d’accompagner la population dans la culture maraichère, les résultats s’avèrent positifs. Les légumes produits sont consommés régulièrement dans les ménages, l’excédent étant vendu sur les marchés locaux. Cela améliore d’autant la situation financière des cultivateurs. Pendant le suivi, une femme bénéficiaire de 200 gr de semences d’amarante nous a montré son jardin. Elle a récolté suffisamment d’amarante, pour que sa famille en consomme une partie et elle a vendu le reste. Cela lui a rapporté un montant de 50.000 Francs Congolais, l’équivalant de 45 dollars américains. Avec cet argent, cette femme a donné la dime de 5.000 Francs Congolais à la paroisse pendant la messe matinale de ce vendredi 24 mars 2017. Elle a en outre restitué les 200 gr de semences d’amarante qu’elle avait reçus et qui seront redistribués à d’autres bénéficiaires pour assurer la pérennisation du programme. La photo ci-dessous montre la quantité considérable d’amarante que cette femme a réussi à produire. Pour la redistribution des semences, nous attendons, comme convenu, que les bénéficiaires aient construit les enclos requis dans leurs jardins.

Photo n°4. Production locale des semences d’amarante.

   

                                                                   Séchage des semences d’amarante            

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d) Pisciculture

Selon le rapport que les vulgarisateurs nous ont présenté lors de notre visite, les 5 premiers étangs de multiplication d’alevins ont déjà été récoltés et une partie de ces alevins a permis de peupler 20 autres nouveaux étangs construits par 20 nouveaux bénéficiaires. Une autre partie a été mise dans les 2 étangs de la Paroisse. Quant aux gros poissons pêchés dans les 5 premiers étangs, une partie en a été distribuée aux pisciculteurs, une partie aux Biongozi (responsables) des Shirika (communautés ecclésiales de base) et le reste aux abbés de la paroisse.

e) Cobayes

Nous avons constaté que parmi les bénéficiaires, ceux qui ont bien géré leur élevage en confinant les cobayes dans la partie de la maison qui leur est exclusivement réservée, ont maintenant, pour la plupart, entre 20 et 25 cobayes. Par contre, ceux qui ne maitrisent pas encore bien la gestion de leur élevage en laissant les cobayes divaguer dans leur maison, n’ont encore pour la plupart, qu’entre 7 et 8 cobayes.

Sur les 15 ménages visités, 11 ménages ont entre 20 et 25 cobayes et 4 en ont entre 7 et 8. Un ménage ayant déjà 25 cobayes a déclaré ne pas encore en avoir mangé, préférant vendre quelques têtes pour payer les frais scolaires de ses enfants. Par contre, 2 familles ayant déjà 20 cobayes ont confirmé en avoir déjà mangé, le premier ménage 3 et l’autre 2 pou. Ils ont également signalé n’avoir pas encore fait la restitution des 3 cobayes qu’ils avaient reçus au départ, mais être prêts à le faire, dès le prochain passage des vulgarisateurs.

Notre ami LAUDRIGUE nous a raconté avoir, le 1er janvier 2017, pour célébrer le Nouvel An, organisé une fête dans sa famille en mangeant 2 cobayes, car traditionnellement, à Lulingu comme partout en RD Congo, il faut manger de la viande ce jour-là. Il a trouvé que c’était très bon et va continuer à bien gérer son élevage de cobayes. Parmi les autres bénéficiaires, 3 sont venus nous dire que tous leurs cobayes avaient été dévorés par des chiens errants. Nous leur avons conseillé de mieux entretenir leur maison et promis qu’ils seront retenus pour bénéficier des cobayes qui seront bientôt restitués.

 Photo n°5. Elevage de cobayes

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3.3. REPARTITION DES AXES DE TRAVAIL

Pour nous permettre d’avoir une vue d’ensemble des données relatives aux appuis accordés à nos bénéficiaires, à travers la paroisse Sainte Barbe dans ses parties accessibles, nous nous sommes mis d’accord avec les vulgarisateurs sur la répartition des axes de travail.

Ceci aura pour effet de responsabiliser les vulgarisateurs et nous permettra d’évaluer leur efficacité. Ainsi, 3 axes d’intervention ont été retenus et chaque vulgarisateur va assurer le suivi des activités dans l’axe qui lui a été affecté.

Tableau n°3 : Axes d’intervention

                          AXES SHIRIKA SUPERVISEUR RESPONSABLE

1 AXE LULINGU-NYAMBEMBEAnuarite

DésiréValentinoSous-axe Nambembe

2 AXE LULINGU-MILENDA

Augustino

VumiliaTchonkaMumbanoMalimbaMilenda

3 AXE KATHUNGU-KATCHUNGUIsembe

Celui qui sera nommé par le curé après consultation des chrétiens de Kathungu à Katchungu

LuzaKatchungu-CentreKifukoKalalo

Dans son axe d’affectation, chacun des 3 vulgarisateurs est prié de d’effectuer en priorité, les trois activités principales suivantes :

1. Déterminer le nombre de bénéficiaires dans chaque village, par volet d’activité : notamment en agriculture, cultures maraichères, élevage de cobayes et pisciculture ;

2. Procéder, avec la communauté, à la mise en route et fournir l’accompagnement technique des activités y afférentes, telles que la construction infrastructures suivantes :

- enclos pour le maraichage ;

- enclos destinés à l’élevage des cobayes.

- étangs piscicoles

3. Semis des champs de maïs, de manioc, des jardins potagers, etc.

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3.4. FORMATION DES FEMMES

Pendant 5 jours, les femmes de Lulingu et de ses environs, quelques-unes parmi elles accompagnées de leurs maris et autres hommes des milieux concernés ont bénéficié d’une formation donnée par les animateurs du centre OLAME (Viki et Kevin). Au cours de la formation, 3 sujets ont été abordés, à savoir :Genre et développement ;Hygiène et assainissement de l’habitat ; aménagement de Tip Tap dans les toilettesTechnique d’élevage des porcs, construction d’une étable pour les porcs (porcherie)

La première journée de formation a été suivie par 103 personnes, dont 76 femmes et 27 hommes. De plus amples détails sur cette formation seront donnés par les deux formateurs Viki et Kevin.

Photos n° 6. Les participants à la formation

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Par ailleurs, durant notre séjour, nous avons assisté à la messe célébrée par l’abbé Félix, curé de la paroisse Sainte-Barbe, en l’honneur du 25me anniversaire de l’ordination sacerdotale de l’Abbé Alain de Maere, curé-doyen de la paroisse Saint-Étienne de Braine-L’Alleud.

Après la messe, à laquelle participaient de nombreux chrétiens venus des différents villages, nous avons été conviés à une fête organisée par le comité de Jumelage pour la circonstance.

Photo n° 7.   Célébration eucharistique 

3 .5. REMISE DES CADEAUX

Nous avons remis aux écoles primaires de Musuku, Kasase et Lulingu, les cadeaux offerts par la Paroisse de Braine-l’Alleud et en particulier par les élèves de ses écoles primaires. C’est sous les applaudissements que les responsables de ces écoles ainsi que leurs élèves ont reçu ces cadeaux. Ces derniers ont promis de préparer eux aussi dans les prochains jours, des cadeaux à envoyer à leurs amis de Braine-l’Alleud, en guise de remerciement.D’autre part, le Siège Pascal offert par la paroisse Saint-Etienne de Braine-l’Alleud a été remis entre les mains de l’abbé Félix, curé de la paroisse Sainte Barbe de Lulingu.

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Photos n° 6. Remise des cadeaux aux écoles

a) à l’EP Musuku

b) à l’EP Lulingu

c) à l’EP Kasase

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3.6. DIFFICULTES RENCONTREES

-Le nombre élevé des vulnérables qui ont besoin de nos appuis par rapport à notre capacité d’intervention ;

-Un peu de relâchement des activités de la part des vulgarisateurs ainsi que des bénéficiaires.

3.7. SUGGESTIONS

-Que la population continue à produire beaucoup de maïs pour bien alimenter les 2 moulins installés afin que la farine de maïs soit intégrée dans l’habitude alimentaire des ménages ;

-Que les gestionnaires des moulins se mobilisent et mettent de bonnes stratégies en œuvre pour bien gérer l’utilisation de ces moulins ;

-Que la population se mobilise davantage pour l’entretien des champs de multiplication des boutures de manioc ;

-Que chaque vulgarisateur joue bien son rôle dans le suivi des activités ;

-Que les bénéficiaires de la formation donnée par les animateurs du centre OLAME mettent en pratique tout ce qu’ils ont appris pendant la formation ;

-Que la Paroisse de Braine-l’Alleud continue à renforcer ses actions liées au jumelage avec la Paroisse Sainte-Barbe.

CONCLUSION

Notre mission a pu être menée à bien grâce aux bonnes conditions de collaboration qui ont régné entre nous, l’équipe du terrain, les abbés et tous les participants au projet de sécurité alimentaire par la relance agricole.

Nous espérons que cette collaboration se poursuivra et s’améliorera encore à l’avenir, et que chacun continuera à y jouer son rôle, avec l’ambition d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, dans le processus de développement durable du milieu (Lulingu) concerné.

Fait à Bukavu, ce 30 mars 2017 Claude MUSEME Responsable du projet

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