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n° 3333 - jeudi 14 Février 2019 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected] Reddition d’un terroriste armé à Tamanrasset P 16 2ème jour de visite de Gaïd Salah dans la 5ème Région L’importance de l’industrie militaire soulignée Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, et Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a souligné, hier à Constantine, l’importance de l’industrie militaire dans le processus de développement et de modernisation des capacités des forces armées algériennes, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). P 3 Eau Assurer la sécurité hydrique à travers la diversification des modes de Production P 2 a ssembLée popuLaire nationaLe Installation du groupe parlementaire Algérie-Etats Unis d’Amérique a bdeLghani Z aaLane Vers le transport de 17 millions tonnes/an par chemin de fer d’ici 2022 L’ ambassadeur d ’a Lgérie à W ashington , m adjid b ouguerra La question sahraouie n’est pas un obstacle au développement des relations algéro- marocaines P 4 P 3 P 4

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n° 3333 - jeudi 14 Février 2019 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected]

Reddition d’unterroriste arméà Tamanrasset

P 16

2ème jour de visite de Gaïd Salah dans la 5ème Région

L’importance de l’industriemilitaire soulignée

Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, et Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) asouligné, hier à Constantine, l’importance de l’industrie militaire dans le processus de développement et de modernisation des capacités des forces

armées algériennes, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). P 3

Eau

Assurer la sécuritéhydrique à travers la

diversification des modesde Production

P 2

assembLée popuLaire nationaLe

Installation du groupe parlementaireAlgérie-Etats Unis d’Amérique

abdeLghani ZaaLane

Vers le transportde 17 millionstonnes/an parchemin de fer

d’ici 2022

L’ambassadeur d’aLgérie àWashington, madjid bouguerra

La questionsahraouie n’est pas

un obstacle audéveloppement des

relations algéro-marocaines

P 4

P 3P 4

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2A C T U A L I T E Jeudi 14 Février 2019

eau

Assurer la sécurité hydrique à travers ladiversification des modes de ProductionL’importance de la diversification des modes de production d’eau pour assurer la sécurité

hydrique a été soulignée hier à Alger à l’occasion d’une table ronde autour de lasécurisation de la disponibilité de l’eau.

intervenant à l’occasion decette rencontre organiséeen marge de la 15e éditiondu Salon international des

équipements, des technologies,des services de l’eau et de l’en-vironnement (SIEE Pollutec2019), le directeur central de lamobilisation des ressources eneau (DMRE) au ministère de tu-telle, Abdelwahab Smati, a faitsavoir que l’Algérie a depuis plu-sieurs années entrepris une dé-marche de diversification deproduction de cette ressourcepour faire face au stress hy-drique.Dans ce sens, il a cité les diffé-rentes techniques de mobilisa-tion de l’eau pour couvrir lesbesoins de l’ensemble du paysnotamment à travers les infra-structures de retenue (bar-rages), les transferts d’eaud’une localité à une autre, l’ex-ploitation des eaux souterraineset le dessalement d’eau de mer.Considérées, au même titre quele dessalement comme dessources hydriques non conven-

tionnelles, il existe des res-sources en eau issues de l’épu-ration, a fait savoir M. Smati.Selon le même responsable,cette ressource pourrait se dé-velopper et être utilisée dansl’industrie, dans le réseau ur-bain et dans le secteur agricole.Cela permettra au pays d’éco-nomiser l’eau conventionnellequi provient des barrages etd’être ainsi moins tributaire dela pluviométrie. «Le remplis-sage des barrages n’est pas for-cément synonyme de sécuritéen alimentation en eau potable.C’est seulement une sécuritésupplémentaire», a-t-il affirmé,soulignant l’importance duconcept de la «sécurité hy-drique» du pays, au même titreque la sécurité alimentaire etcelle énergétique.L’eau des barrages ne repré-sente que 30 % de l’alimenta-tion en eau potable du pays,contre 50 % s’agissant de la res-source souterraine et 17 % issuedu dessalement d’eau de mer.Concernant le dessalement, M.

Smati, a fait savoir que les sta-tions dédiées à cette activitésont principalement situées àl’ouest du pays. Une dispositionqui répond au niveau de pluvio-métrie «plus élevé à l’Est qu’àl’Ouest du pays». Questionnélors de cette table ronde à pro-pos du coût onéreux du pro-cédé de dessalement, lereprésentant du ministère a in-diqué que les coûts ont réelle-ment chuté au cours desdernières années avec les avan-cées des procédés d’épuration(techniques membranaires)pour ce type d’opération. «Atitre de comparaison, une sta-tion de dessalement qui distri-bue son eau dans un rayon de50 km représente le même coûtqu’un transfert d’eau sur 150km», a-t-il expliqué. Présent àcette table ronde, le directeurcentral de l’hydraulique agricole(DHA) sous tutelle du ministèredes Ressources en eau, Abder-rahmane Aflihaou, est revenusur l’utilisation des eaux épu-rées dans le secteur agricole.

Il a indiqué que 12.000 hectares(ha) de terres agricoles à traversle territoire national sont irri-gués à partir d’eaux usées épu-rées. M. Aflihaou a égalementrappelé l’objectif du ministère,à savoir atteindre les 2 millionsha de terres agricoles irriguées.Ce chiffre pour l’année 2018 aatteint 1,3 million ha. Interve-nant également lors de cetterencontre, le directeur centralde l’alimentation en eau pota-ble (DAEP), Omar Bougueroua,a pour sa part rappelé les ou-vrages de captage d’eau réaliséspar l’Algérie pour optimiser lavalorisation de la pluviométrie.Il a également souligné l’intérêtde sensibiliser autour de del’usage de l’eau par les consom-mateurs afin de réduire la sur-consommation et le aspillaged’autant que l’Algérie a perduprès de 30% de pluviométrie aucours des trois (3) dernières dé-cennies à cause du réchauffe-ment climatique, selon leresponsable de la DAEP.

Wahiba/b

La présidente du Conseil national desdroits de l’Homme (CNDH), Fafa SidLakhdar Benzerrouki a présidé, hier à

Alger, l’installation de la sous-commissiondu Conseil chargé de la mise en œuvre del’agenda du développement durable des an-nées 2030 et 2063. Présidant la premièreréunion de cette commission, Mme Benzer-rouki a indiqué que l’installation de ce mé-canisme thématique technique visait à«aménager un espace de consultation, deréflexion et de coordination pour la mise enplace du plan d’action de suivi de la mise enœuvre et de la réalisation des 17 objectifsdu développement durable en matiere desdroits de l’homme», soulignant que «lesprincipaux objectifs ont été constitutionna-lisés en 2016, notamment les objectifs rela-tifs à la couverture sanitaire dans l’article 66,le droit à l’éducation et à l’instruction dansl’article 65 et la non discrimination entre lesdeux sexes dans l’article 36». Dans cecontexte, la présidente du CNDH a affirmé

que «l’Algérie est sur la bonne voie entermes de mise en œuvre des objectifs dudéveloppement durable», faisant part duclassement de l’Algérie à la première placeau niveau africain en ce qui concerne l’in-dice de développement humain (IDH), selonles normes des Nations Unies». L’installationde cette commission s’inscrit dans le cadre«de l’application des décisions du réseauafricain des instances nationales des droitsde l’homme, qui a constitué un groupe detravail chargé de l’élaboration d’une carto-graphie des bonnes pratiques basée sur lesspécialités référentielles adoptées par l’as-semblée générale du réseau en février2018». Composée de membres du Conseilnational des droits de l’Homme et de repré-sentants de la société civile et présidée parle membre du Conseil, Abdellatif Bendaida,cette commission œuvrera à «élaborer lesrecommandations et propositions à sou-mettre par le Conseil, sous forme de rap-port, aux instances onusiennes, au

Gouvernement et au Premier ministre». Ce rapport porte sur tous les aspects liés auxdroits économiques, sociaux, culturels etenvironnementaux. «Le rapport annuel àsoumettre au président de la République,en cours d’élaboration par six commissionspermanentes spécialisées, arrive à sa phasefinale», a fait savoir Mme Benzerrouki en ré-ponse aux questions de la presse en margede la cérémonie d’installation.Elle a révélé, par ailleurs, que le Conseilqu’elle préside «a reçu les familles des mi-grants clandestins algériens retenus dansdes centres de rétention dans des pays eu-ropéens et a transmis leurs doléances auministère des Affaires étrangères (MAE), quise charge du traitement de ce dossier», an-nonçant, à ce propos, que le Conseil préparela tenue d’une conférence dans le but d’as-socier la société civile à la lutte contre lephénomène de la migration clandestine, àtravers la sensibilisation des jeunes algé-riens à ses risques et dangers.

conseiL nationaL des droits de L’homme

Installation de la sous-commission de suivi de la miseen œuvre de l’agenda du développement durable

pétroLe

Le prix du panier de l’Opep à 61,88 dollars

activité économique

Vers la réalisation deszones industrielles par

secteur privé

Le Gouvernement étudie la possibilité de per-mettre aux opérateurs privés algériens de réali-ser et de gérer leurs propres zones

industrielles.«Il y a une réflexion sur la possibilité dela création de zones industrielles par le secteur privé», a déclaré, mardi 12 février 2019, le Ministre de l’in-dustrie et des mines Youcef Yousfi, qui était l’invitédu forum du journal Echaâb.Le Ministre a préciséqu’un décret exécutif sera bientôt publié dans lejournal officiel autorisant cette ouverture.Cette ac-tion de permettre aux privés de réaliser et de gérerleurs propres zones industrielles, lèverait ainsi le mo-nopole de l’Etat sur cette activité économique.Enoutre, concernant le foncier industriel cédé à desopérateurs qui n’ont pas réalisé leur investissement,Yousfi a expliqué qu’après une période de 3 ans, lesopérateurs qui n’auront pas concrétisé leurs projetsdevront « payer une taxe annuelle de 5% de la valeuractuelle du terrain».«Les wilayas sont en train d’esteren justice les personnes qui ont une concession deterrain qu’ils n’ont pas encore investi», a-t-il in-formé.A ce propos, il a fait savoir que le Gouverne-ment prépare un projet de loi permettant derécupérer le foncier industriel non exploité sans re-courir à la justice. Il a ajouté que, les directions d’in-dustrie au niveau des différentes wilayas ont étéinstruites pour dresser des PV de constat des terrainscédés et non exploités.Par ailleurs, Yousfi a parlé duchiffre de 1 100 000 PME en Algérie et qui emploient2 700 000 personnes. Ces PME sont composées,selon lui, de 60% de personnes morales et 40% sontdes professions libérales ou des activités artisanales.Dans le même cadre, Yousfi a relevé que le nombrede PME qui ferment, a baissé en 2018.Selon le Mi-nistre, le secteur de l’agroalimentaire compte 23 000entreprises et fait travailler 156 000 personnes.L’Agroalimentaire, est selon lui, «le deuxième secteurcréateur de richesse après les hydrocarbures», avecune valeur à l’export de 370 millions de dollars en2018, contre 261 millions de dollars en 2017, a-t-ilprécisé.Pour ce qui est du secteur de la sidérurgie, laproduction nationale annuelle a été estimée par leMinistre à 4 millions de tonnes en 2018, contre 3 mil-lions de tonnes en 2017, tout en prévoyant une pro-duction annuelle de 12 millions de tonnes à l’horizon2021 et 2022. L’Algérie, selon lui, a exporté l’annéedernière des produits sidérurgiques pour une valeurde 67 millions de Dollars.Par la même occasion, leMinistre a évoqué plusieurs projets qui sont enétudes. Il parlé , notamment, d’un projet d’unegrande usine d’aluminium. Il a également fait savoirque, le Gouvernement est à la recherche de parte-naires étrangers pour pouvoir développer l’industriechimique.Il fait part de l’existence de plusieurs pro-jets dans l’industrie du verre, de fabrication de cer-tains produits de textiles dans l’usine de Relizanedestinés à de grandes marques internationales, deproduction par industriel algérien de téléviseurs pourune entreprise européenne.Yousfi a aussi parlé de lanécessité d’aider les jeunes à créer des PME, notam-ment, dans le domaine des TIC, surtout que, a-t-il es-timé, le processus de numérisation va se généraliserdans le pays. Selon lui, l’Etat peut les appuyer dansl’accès aux crédits.

Le prix du panier de quatorzepétroles bruts, qui sert de réfé-rence à l’Organisation des pays

exportateurs de pétrole (Opep), aaugmenté à 61,88 dollars le barilmardi, contre 61,40 dollars la veille(lundi ), a indiqué hier l’Organisationpétrolière sur son site web.Introduiten 2005, le panier de référence depétrole brut de l’Opep (ORB) com-prend actuellement le Sahara Blend(Algérie), Girassol (Angola), Djeno(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro(Guinée Equatoriale),Rabi light(Gabon), Iran Heavy (Iran),BasraLight (Irak), Kuwait Export ( Koweït),Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigé-ria), Arab Light (Arabie saoudite),Murban (Emirats arabes unis) etMery (Venezuela).Mardi, les coursde l’or noir ont terminé en nette

hausse , dopés par la nette baisse dela production de l’Organisation despays exportateurs de pétrole (Opep).Le baril de Brent de la mer du Nordpour livraison en avril s’est appréciéde 91 cents pour finir à 62,42 dollarsà Londres.A New York, le baril deWTI pour le contrat de mars, la ré-férence américaine, a gagné 69cents pour clôturer à 53,10dollars.Le marché du pétrole a sur-tout profité mardi, des dernierschiffres et commentaires de l’Opep,selon des analystes.Selon dessources secondaires (indirectes) ci-tées par l’organisation dans son rap-port mensuel, la production totaledu cartel a atteint 30,81 millions debarils par jour (mbj) le mois dernier,soit 797.000 barils par jour de moinsqu’en décembre.L’Arabie saoudite a

fortement contribué à l’effort de li-mitation de la production, en pom-pant 350.000 barils par jour demoins qu’en décembre. Les EmiratsArabes Unis, le Koweit ou encorel’Angola se sont aussi restreints surcette période tandis que le Vene-zuela, touché par de graves troublespolitiques, a encore vu sa produc-tion diminuer de 59.000 barils parjour. Ryad, chef de file de l’Opep etpremier exportateur mondial,compte encore abaisser sa produc-tion et ses exportations en mars, aaffirmé mardi le ministre saoudienKhaled al-Faleh dans une interviewau Financial Times.La croissance dela demande de pétrole est en effetdésormais attendue par l’Opep à1,24 mbj, contre 1,29 mbj aupara-vant, pour atteindre une demande

moyenne de 100 mbj en 2019.Deson coté, le ministre de l’Energie,Mustapha Guitouni a indiqué mardique l’Opep pourrait recourir à unenouvelle réduction de sa productionde brut lors de sa prochaine réunionministérielle, prévue le mois d’avrilà Vienne, afin de soutenir lesprix.»Depuis notre dernière déci-sion de décembre 2018, les prix sestabilisent. Ils se situent dans unefourchette allant entre 60 et 64 dol-lars le baril. L’Opep est souveraine,et pourrait décider d’une nouvellecoupe dans sa production», a dé-claré M. Guitouni en marge d’uneréunion de la Commission africainede l’énergie nucléaire (AFCONE)tenue à Alger.Mais une telle déci-sion est tributaire des résultats del’analyse du marché pétrolier au

premier trimestre 2019, a expliquéle ministre.L’Opep et ses partenairestiendront une réunion les 17 et 18avril à Vienne afin d’estimer si leurpolitique de réduction de la produc-tion doit être maintenue ou amen-dée.Cette rencontre sera précédépar la treizième réunion du Comitéministériel conjoint de suivi de l’ac-cord Opep/non-Opep (JMMC) àBakou (Azerbaïdjan) le 18 mars pro-chain. En décembre dernier, l’Opepavait convenu avec des pays produc-teurs non-Opep, la Russie à leurtête, d’une baisse conjointe de leurproduction de 1,2 million debarils/jour à partir du 1er janvier2019, avec une réduction de800.000 barils/jour par l’Opep et de400.000 barils/jour par ces paysproducteurs non-Opep.

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3 Jeudi 14 Février 2019A C T U A L I T E

secrétaire généraL de L’anr beLkacem sahLi

Le 5ème mandat du Bouteflika sera un mandat de transition générationnelle

au 2ème jour de sa visite dansla 5ème Région militaire àConstantine, le Général de

Corps d’Armée a inspecté, en compa-gnie du Général-Major AmmarAthamnia, commandant de la 5èmeRégion militaire et du Général-MajorRachid Chouaki, directeur des fabri-cations militaires au ministère de laDéfense nationale, le Complexe desvéhicules blindés à Roues à AïnSmara «RHEINMETHALL-ALGERIE»où il a tenu une rencontre avec les ca-dres et les employés de l’Entreprise.Dans une allocution d’orientationprononcée à l’occasion, le vice-minis-tre de la Défense nationale a mis l’ac-cent sur «l’intérêt qu’accorde le HautCommandement à ce genre de pro-jets industriels stratégiques et impor-tants qui s’articulent sur le transfertdes technologies de haute précision,et qui contribuent à la promotion etle développement des fabricationsmilitaires en particulier, et l’industrienationale en général», a indiqué lamême source. Citant le Général deCorps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, leMDN a affirmé, dans son communi-qué, que «la vision du Haut Comman-dement de l’ANP quant à la questiondu développement et de la moderni-sation des capacités de nos forces ar-mées, est une vision globale etintégrée». Une vision, a-t-il poursuivi,«dans laquelle les fabrications mili-taires avec tous leurs secteurs et fi-liales occupent l’espace et la placemérités, puisque ceci constitue un ef-fort colossal qui se fait avec des pascertains sur le chemin de l’installa-tion d’une industrie militaire mo-derne, grâce à l’appui et le soutienindéfectible dont jouit ce secteurvital, de la part de son excellenceMonsieur le président de la Répu-blique, Chef suprême des Forces ar-mées, ministre de la Défensenationale, et qui fait du partenariatet de l’échange des expériences, un

des facteurs clés dans l’acquisitiondes nouvelles technologies qui mè-nent à la concrétisation, progressiveet effective sur le terrain, du principed’autosuffisance, en contribuant eten consolidant le processus d’effortgénéral consentis dans le développe-ment et la promotion du tissu indus-triel national». Dans ce contexte, leHaut Commandement de l’ANP «as-pire au meilleur, partant de ce qui estconstaté en termes de rigueur mani-festée par l’ensemble des cadres etdes techniciens de ce Complexe in-dustriel vital, et de ce qui a été relevéen termes de ferme volonté, donnantdes résultats fructueux pour attein-dre les objectifs escomptés», a-t-onajouté.Les ateliers de l’entreprise «RHEIN-

METHALL-ALGERIE», spécialisée dansla fabrication de véhicules à roues6x6 «FUCHS 2», compte près de1.000 jeunes employés de la régionet des régions limitrophes, dont desingénieurs et des techniciens, partici-pant ainsi à l’absorption du taux dechômage et faisant accroitre l’apportde l’ANP dans la promotion de l’in-dustrie et le développement de l’éco-

nomie nationale, à travers la diversi-fication des sources de revenus dupays et la réduction de la dépen-dance vis-à-vis de l’étranger. Le Géné-ral de Corps d’Armée a inauguré,auparavant l’Institut de Formation entechniques d’automobiles et de mo-torisation relevant du Complexe de lapromotion des fabrications méca-niques, qui prend en charge la forma-tion des techniciens et desprofessionnels au profit de l’ensem-ble des unités des fabrications mili-taires relevant de ce Complexe. Il aensuite suivi un exposé présenté parle directeur dudit Complexe avant devisiter les différentes infrastructurespédagogiques de l’Institut et s’enqué-rir du cursus de la formation dispen-sée.

Le peuple algérien saura faire faceaux différents défis

Mardi, le Général de Corps d’Arméeavait présidé, dans l’après-midi, encompagnie du Général-Major AmmarAthamnia, une réunion avec le Com-mandement et les Etat-Majors de larégion, les Commandants des sec-teurs opérationnels et leurs Etats-

Majors, ainsi que les Commandantsdes unités et des structures de for-mation, lors de laquelle il a suivi unexposé global présenté par l’adjointau Commandant de la région, por-tant sur la situation sécuritaire préva-lant dans le secteur de compétence.Gaïd Salah avait prononcé, à l’occa-sion, une allocution d’orientation, àtravers laquelle il a rappelé les réali-sations accomplies par l’Algérie surplus d’un plan, tout en soulignantque le peuple Algérien qui a su vain-cre le colonialisme barbare etcontrer, avec toute sa force, le terro-risme abject, saura sans doute faireface aux différents défis. Partant decette optique, le Général de Corpsd’Armée a affirmé que «l’Algérie acertainement besoin d’hommes devaleur, qui ont eu foi en la glorieuserévolution, qui continuent à la consi-dérer en tant que rempart des va-leurs nobles, et qui estiment queceux qui y ont cru, et se sont impré-gnés de ses principes sauront, sansnul doute, consacrer tous leurs ef-forts, voire leurs vies, au service del’Algérie».Il a jugé «impossible d’omettre toutes

ces réalisations et tous ces acquis,que personne ne peut négliger, saufles ingrats dont les desseins sont hos-tiles et les discours sont pleins dehaine, qui ne mesurent nullement lepoids de la stabilité et de la sécuritéde l’Algérie, et ne considèrent aucu-nement le devenir du peuple algériencombattant, qui a su déjouer toutesles manœuvres et manigances, etfaire face à l’hostilité de certains en-nemis de l’intérieur et de l’extérieur».Il a insisté, à ce titre, sur l’expression«ennemis de l’intérieur et de l’exté-rieur» qui, a-t-il dit, aspirent à «fairede l’Algérie et de son peuple, qui estet restera attaché à l’esprit de No-vembre en tant que doctrine etsource d’inspiration, les otages deleurs intérêts abjects et de leurs am-bitions sordides».«(...) le peuple qui a réussi à mettreen échec les manœuvres méprisablesdu colonisateur français, en dépit detout ce qu’il a pu endurer, des pra-tiques et des manigances auxquellesil a fait face et des propagandes qu’ila su contrer, un peuple qui a toutaussi bien réussi, grâce à son espritpatriotique, et à sa grandeconscience du sens de l’intérêt su-prême de l’Algérie, à faire avorter leprojet terroriste qui a usé des mêmespratiques et des mêmes méthodesque celles employées par le colonisa-teur français, est un peuple digne deperpétuer le message de ses aïeux etde prendre la responsabilité de pré-server leur legs», a-t-il soutenu.«Un peuple d’une telle conscience etd’un tel discernement, n’a jamais étéet ne pourra être une proie facileentre les mains de ceux qui se nour-rissent de rêverie et d’illusion, quisont prêts à vendre la sécurité de leurpays et la stabilité de leur patrie auprix de leurs intérêts, sacrifiant, sansscrupule, l’Algérie et le futur de sonpeuple», conclut-il.Wahiba/b

2ème jour de visite de gaïd saLah dans La 5ème région

L’importance de l’industrie militaire soulignéeLe Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, et Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale

populaire (ANP) a souligné, hier à Constantine, l’importance de l’industrie militaire dans le processus de développement et demodernisation des capacités des forces armées algériennes, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

L’ambassadeur d’aLgérie à Washington, madjid bouguerra

La question sahraouie n’est pas un obstacle au développement des relations algéro-marocaines

L’ambassadeur d’Algérie à Washington,Madjid Bouguerra, a réitéré mardi laposition constante de l’Algérie à l’égard

de la cause sahraouie, affirmant que cettequestion ne pouvait être un obstacle au dé-veloppement des relations entre l’Algérie etle Maroc.Le diplomate algérien qui était l’in-vité du Think Tank washintonien, Center ForThe National Interest, pour évoquer le rôle del’Algérie dans la lutte antiterroriste régionale,a souligné la position constante de l’Algériesur «cette question d’autodétermination» quin’empêche pas, pour autant, le développe-ment d’une coopération bilatérale avec leMaroc.L’ambassadeur répondait à la questiond’un ancien diplomate américain qui lui a de-mandé lors de ce débat si l’Algérie et le Marocétaient en mesure de coopérer ensemble en

dépit des décennies de divergences sur laquestion du Sahara Occidental.Madjid Bou-guerra a expliqué que l’Algérie était prête àpromouvoir ses relations avec le Maroc à uneseule condition : que cette coopération nesoit pas assortie de conditions.»Nous avonstoujours dis que nous sommes prêts à travail-ler avec le Maroc pour améliorer nos relationsbilatérales avec une seule condition : que nosfrères marocains n’imposent pas de condi-tions», a-t-il déclaré.Plus explicite, l’ambassa-deur a précisé que le Maroc a toujoursdemandé que l’Algérie infléchisse sa positionsur le Sahara Occidental pour faire avancer lacoopération bilatérale.Pour l’Algérie, il s’agitbien d’une question traitée au niveau del’ONU qui engage deux parties à savoir leMaroc et le Front Polisario, a-t-il encore expli-

qué.»Nous avons toujours appelé à séparerles deux questions», a-t-il dit, rappelant queles appels de l’Algérie à l’adresse du Marocpour discuter directement des problèmes dela migration et du trafic de drogue n’ont pastrouvé échos auprès de la partiemarocaine.Mais cela, a-t-il ajouté, «n’affectepas notre volonté politique d’œuvrer pour ledéveloppement de nos relations», relevantque l’Algérie est le seul pays maghrébin qui asigné et ratifié tous les accords de l’UMA(Union du Maghreb arabe).Interrogé sur «lemanque de coopération» entre l’Algérie et leMaroc sur les questions sécuritaires, souventressassées par des responsables marocains,l’ambassadeur a affirmé qu’il existait unecoordination entre les services chargés de lalutte antiterroriste des deux pays.Le Maroc

est aussi le premier partenaire commercial del’Algérie au Maghreb, a rappelé l’ambassa-deur Bouguerra qui a souligné, par ailleurs,l’étendue de la coopération sécuritaire avecla Tunisie et l’excellence des relations avec laMauritanie.Au cours de ce débat, l’ambassa-deur a réitéré le soutien de l’Algérie, pays voi-sin et observateur, à l’émissaire onusien,Horst Kohler dans ses efforts pour parvenir àune solution politique qui pourvoit à l’auto-détermination du peuple sahraoui.Ce débatauquel ont assisté des diplomates de pays eu-ropéens, asiatiques et arabes ainsi que des or-ganes de presse américains a bifurquéensuite sur plusieurs sujets en relation avecla Libye, le Mali, la lutte antiterroriste et lesrelations de l’Algérie avec les Etats Unis, laRussie et la France.

«en plus de la présentation dubilan des quatre derniersmandats, le président de la

République a expliqué la continuité àtravers deux principaux titres à savoirla transition générationnelle [..] et lapoursuite des réformes», a indiqué,hier, M. Belkacem Sahli, secrétaire gé-néral de l’ANR (Alliance nationale ré-publicaine) et coordinateur du

Groupe pour la stabilité et les ré-formes (G15+4). Invité de l’émissionL’Invité de al rédaction de la Chaine 3de la radio algérienne, M. Sahli a dé-claré que «M. Abdelaziz Bouteflika n’apas besoin de se représenter encoreune fois si ce n’était qu’un sacrifice enplus pour entamer cette transition gé-nérationnelle, de la génération de no-vembre qui a beaucoup donné pour

le pays vers la génération de l’indé-pendance».Rappelant les positionsdéfendues par son parti depuis 2014,le secrétaire général de l’ANR réitère,également, son appel à la création depostes de vice-présidents pour opérercette «transition générationnelle» endouce. «Pour passer d’un présidentdu charisme d’Abdelaziz Bouteflikavers un président jeune ce n’est pas

facile», estime M. Sahli qui recom-mande d’opérer cette transition avec«souplesse en mettant en place unposte de vice président».Réitérantson soutien au président de la répu-blique, M. Sahli n’a pas manqué decritiquer les projets des différentsgroupes d’opposition. Selon lui, lesinitiatives de l’opposition «deuxièmeRépublique», «Mazafran 1 et 2», «as-

semblée constituante»…, «consistentà nier et à remettre en cause tous lesacquis réalisés en Algérie et à s’aven-turer en faisant des sauts vers l’in-connu».Interrogé sur la date de latenue de la Conférence nationale à la-quelle a appelé le Président de la Ré-publique, M. Salhli estime qu’elle setiendra juste après le scrutin, si leurcandidat est élu par le peuple.

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4 Jeudi 14 Février 2019A C T U A L I T E

assembLée popuLaire nationaLe

Installation du groupe parlementaireAlgérie-Etats Unis d’Amérique

Le groupe parlementaire Algérie-Etats Unis d’Amérique a été installé, à l’Assemblée populairenationale (APN) par le président de la Commission des affaires extérieures et de la Communauté à

l’étranger, Abdelhamid Si Afif, en présence de l’ambassadeur américain à Alger, John Desrocher.

s’exprimant à cette oc-casion, M. Si Afif aestimé que cegroupe parlemen-

taire d’amitié constituait un«jalon supplémentaire à la coo-pération bilatérale et au renfor-cement de la dimensionparlementaire de manière àconsolider les liens d’amitiéentre les deux peuples algérienet américain». A ce propos, M.Si Afif qui a procédé à l’installa-tion de ce groupe au nom duprésident de l’APN, MouadBoucharab, a appelé «les parle-mentaires qui représentent lespeuples et expriment leurspréoccupations, à s’adapter auxactions engagées par leurs gou-vernements sur le plan diplo-matique, au regard del’importance que revêt désor-mais la diplomatie parlemen-taire dans les relationsinternationales et les groupesparlementaires d’amitié». Rap-pelant, dans ce cadre, «le grandintérêt accordé par l’Algérie à ladiplomatie parlementaire, enlui consacrant une place excep-tionnelle au sein de la Constitu-tion de 2016, initiée par leprésident de la République, Ab-delaziz Bouteflika», mettant enavant «le souci permanent del’APN de s’adapter à cette dyna-mique positive et de concréti-ser ces réformes sur le terrain,à travers ses initiatives et acti-vités visant à jeter les ponts

d’amitié avec les parlementsdes pays entretenant des rela-tions d’amitié avec l’Algérie».Par ailleurs, il a salué «les rela-tions privilégiées liant le parle-ment algérien et le congrèsaméricain», formant le vœu de«conforter la confiance et l’ami-tié entre les deux peuples et decréer un cadre complémentairede coordination et d’approfon-dissement du dialogue et de laconcertation entre les parle-ments des deux pays ainsi quela mise en place des fonde-ments de la coopération parle-mentaire». Se félicitant desrelations d’amitié historiquesliant l’Algérie et les Etats unis,M. Si Afif a appelé au «renfor-cement de ces relations dans ledomaine économique, à traversl’établissement d’un partena-riat stratégique solide mutuel-

lement bénéfique dans le cadregagnant-gagnant». Il a appelé,en outre, à l’augmentation desinvestissements américains di-rectes et à l’établissementd’une base solide de partena-riat industriel et économiquedans tous les secteurs, notam-ment dans les domaines de l’in-dustrie et de l’agriculture». Deson côté, le président dugroupe parlementaire d’amitiéAlgérie-Etats Unis d’Amérique,Abdelkrim Meheni a dit quel’installation de ce groupeconstituait «un jalon supplé-mentaire à l’édifice des rela-tions historiques decoopération et de solidaritéexistantes entre les deux pays»,rappelant le rôle de ce groupedans «le soutien de l’échange,de la communication et du rap-prochement entre les deux ins-

tances législatives des deuxpays». Il s’est félicité, en outre,du «niveau des relations entrel’Algérie et les Etats unis d’Amé-rique», marquées par «le res-pect mutuel», appelant à «lesvaloriser et à les renforcer dansplusieurs domaines écono-miques, commerciaux et parle-mentaires». M.Meheni aexprimé, également, son sou-hait de parvenir à un partena-riat plus important entre lesdeux pays dans le domaine éco-nomique, et ce à la lumière desdéfis qui se posent à l’Algérie enmatière de diversification deson économie et de renforce-ment de son développement etde recherche d’opportunitésd’investissements étrangers». Ila souligné, dans ce sens, «lerôle important de ce groupedans le renforcement et laconsolidation des ponts de coo-pération, la création de nom-breux espaces pour lacommunication et le dialogueet l’échange d’expériencesentre les parlementaires desdeux pays, les hommes d’af-faires et les experts». L’ambas-sadeur américain a, pour sapart, salué le «niveau de coo-pération entre le Congrès amé-ricain et le Parlement algérien»,appelant à «la consolidation decette coopération à l’avenirdans plusieurs domaines, no-tamment économique et com-mercial hors hydrocarbures».

ministre des travaux pubLics et du transport, abdeLghani ZaaLane

Vers le transport de 17 millions tonnes/an par chemin de fer d’ici 2022

Le ministre des Travaux Publics et duTransport, Abdelghani Zaalane, a indi-qué mardi soir à Bordj Bou Arreridj

«l’élaboration d’un programme de trans-port de 17 millions tonnes/an par voie fer-roviaire d’ici 2022».Lors de l’inspection dela base logistique du port sec de Tixter at-taché au port de Bejaia, le ministre a sou-ligné que le gouvernement ambitionne deréhabiliter le transport par voie ferroviaireen notant que cette base est «un modèle»du transport intermodal du fait de dispo-ser d’une voie ferroviaire et de sa proxi-mité de l’autoroute Est-ouest.Plus de 60 %des mouvements du port de Bejaia se fontavec les wilayas voisines, Bordj Bou Arre-

ridj, Sétif, M’sila et Bouira, a souligné le mi-nistre estimant que cela concrétise «le dé-veloppement des bases logistiques dans lepays sans lesquelles l’on ne peut parlerd’exportation ou d’importation».»Nousavons 20 bases logistiques réalisées à tra-vers le pays et 10 autres sont en cours deréalisation», a-t-il indiqué assurant que lemérite de ces réalisations revient au pro-gramme du président de la République,Abdelaziz Bouteflika d’encouragement desexportations hors hydrocarbures puisqueces bases permettent à l’opérateur d’effec-tuer sur place toutes les opérations doua-nières, administratives etd’embarquement liées à l’exportation ou

l’importation «en peu de temps et à moin-dre coût».Lors de la mise en service de lagare routière de classe A au chef-lieu dewilaya, M. Zaalane a indiqué qu’au coursdes deux dernières décennies, 81 grandesgares routières ont été inscrites dont 74ont été réceptionnés à l’instar de celle deBordj Bou Arreridj.Reconnaissant le déficiten entretien des réalisations existantesdont les gares routières, le ministre a as-suré que la priorité sera donnée à l’avenirà l’entretien pour garantir la pérennité deces infrastructures.Le ministre a en outreinspecté le chantier de réalisation d’untronçon de 10 km de la RN-103 entreBordj Ghédir, Ouled Sidi Mansour et Maa-

dhid et a insisté sur l’accélération de saréalisation afin de désenclaver les localitésde la région.Il a appelé à programmer ledoublement de 50 km du chemin de wi-laya CW-42 entre Bordj Ghedir et BordjBou Arreridj et a fait état du lancement deplusieurs études de routes dont la voie decontournement d’El Achir qui connait unintense trafic.Il a également inauguré unetrémie sur la RN-5 et CW-42 au centre-ville de Bordj Bou Arreridj, un centre deformation de conducteurs de véhicules detransport de voyageurs et marchandiseset les travaux des installations sur l’auto-route Est-ouest.

Le ministre de l’Agriculture,du Développement rural etde la Pêche, Abdelkader

Bouazghi, a souligné mardi soirà Sétif la nécessité «de comblerle déficit dans la production lai-tière’’ assurant que les poten-tialités existantes dans la filièresont ‘‘énormes’’.Présidant unerencontre nationale de la filièrelait au club des avocats, le mi-nistre a insisté sur l’exploitationdes potentialités offertes pouraugmenter la production natio-nale de lait «dans le respect desnormes de qualité et la valori-sation des produits dérivés dulait’’.Ceci s’opère, a ajouté M.Bouazghi, par «l’amélioration

des rendements des vaches lai-tières, le renforcement ducontrôle sanitaire, le recoursaux techniques modernes d’éle-vage et de gestion des exploita-tions’’.Le ministre a mis l’accentsur l’importance de la collectede lait pour la réduction de lafacture des importations decette denrée.Il a également es-timé nécessaire d’encadrer leséleveurs laitiers et les encoura-ger à s’organiser en coopéra-tives pour réduire les coûts derevient par l’utilisation parta-gée des moyens de production,l’accès aux crédits bancaires etl’encouragement des grandesexploitations.Le ministre a dans

ce contexte appelé à renforcerles rapports entre grands et pe-tits éleveurs et entre les pro-ducteurs d’aliments pourdavantage de complémentaritéainsi qu’à moderniser les struc-tures d’élevage et leur équipe-ments, le soutien aux prix desaliments, la création de centresde reproduction et d’améliora-tion génétique.Il a relevé à cepropos l’attention accordée parle président de la République,Abdelaziz Bouteflika pour lapréservation du pouvoir d’achatdes consommateurs en dépitdes conjonctures difficiles qu’aconnues le pays.»Des diversesmesures de soutien et dévelop-

pement ont été prises en faveurde la filière pour réduire les im-portations de poudre de lait quiatteignent actuellement plus de400.000 tonnes par an’’, aajouté M. Bouazghi qui a rap-pelé ‘‘le bond qualitatif’’ de laproduction nationale de lait crupassée de 1,2 milliard litres en2000 à 3,5 milliards litres en2017, soit un taux de croissanceannuelle de 19,3 % ainsi que lamultiplication par 8 des quanti-tés de lait collectées qui ont crude 100 millions litres à 833 mil-lions litres en 2017.Le ministrea tenu à souligner que cette col-lecte ne représente toutefoisque 24 % de la production na-

tionale.Outre l’installation duprésident du conseil nationalinterprofessionnel de la filièrelait, le ministre a ouvert la jour-née nationale d’information surla filière et a assisté à la signa-ture d’une convention de coo-pération entre le conseilnational interprofessionnel dela filière lait et la Caisse de mu-tualité agricole.Il a égalementinspecté une entreprise de dé-veloppement agricole dans lacommune de Guellal et uneunité privé de production d’ali-ment dans la commune deGuidjel.

Bouazghi souligne la nécessité de «combler l’écart dans la production laitière»

transit des citoyens à traversLes Frontières terrestres

nationaLes

La DGSN appelle àSimplifier les

procédures

L’inspecteur général de la Sûreténationale et représentant du di-recteur général de la Sûreté na-

tionale (DGSN) le colonel Mustapha ElHabiri, a appelé, hier, à la nécessité desimplifier les procédures de transit descitoyens, à travers l’ensemble despostes frontaliers terrestres à l’échellenationale, et de garantir un service pu-blic répondant aux aspirations desvoyageurs, dans le respect des droitsde l’homme, indique un communiquéde la Direction générale de la sûreténationale (DGSN). Dans son allocutiond’ouverture des journées d’étude surla promotion du service de police auniveau des postes frontaliers, au profitdes éléments de la sûreté nationale re-levant des services de la police fronta-lière, le représentant du DGSN a plaidépour «consentir davantage d’efforts envue d’assurer un service public répon-dant aux aspirations des voyageurs etgarantir la continuité entre la police etle citoyen», insistant sur l’importanced’orienter ces efforts dans «le respectdes droits de l’homme», ajoute lecommuniqué. L’inspecteur général dela sûreté nationale a mis l’accent surl’impératif de renforcer la coordinationopérationnelle avec l’ensemble despartenaires au niveau des différentspostes frontaliers, en application desdirectives hiérarchiques, en œuvrant àsimplifier les procédures de transit desvoyageurs, au niveau des postes fron-taliers terrestres à l’échelle nationale»,à la faveur de la mobilisation de l’effec-tif humain et la garantie de l’appui lo-gistique et technique nécessaires pourpermettre à la police d’assurer un ser-vice de qualité, conclut le document.

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Jeudi 14 Février 2019La5Gilets jaunes» :peu dedemandesd’exonérationsfiscalesLe mouvement des «gilets jaunes » a desrépercussions sur lespetits commerces decentre-ville.Pour aiderles entreprises endifficultés, legouvernement adébloqué 38 millionsd’euros «pouraccompagner 5000entreprises (…) etBruno Le Maire a misen place toute unebatterie de mesures»,affirme Agnès Pannier-Runacher, secrétaired’Etat au ministère del’économie, ce matinsur Radio Classique.Elle évoque «3 millionspour la relance desactivités dans lescentres-villes etl’abandon de chargesfiscal et social depuisle début d’année. Maisle nombre dedemandes est trèsfaible, par exemple on14 dossiers seulementen Gironde», déplorela membre duministère.

«L’opération a débutévers 07h00 locales(mardi 22h00 GMT)et doit durer envi-

ron cinq heures. Pour le moment,aucun problème n’a été rapporté»,a affirmé à l’AFP une porte-parolede Tokyo Electric Power (Tepco).Cetravail est réalisé dans le réacteur2, l’un des trois dans lesquels lecombustible a fondu. De précé-dentes investigations avaient étéréalisées dans l’enceinte de confi-nement dans laquelle s’est échouéle combustible, mais uniquementdes observations distantes aveccaméras et robots. Cela avait per-mis de repérer une partie du com-bustible fondu.C’est le retrait deces «débris», d’un niveau de ra-dioactivité exceptionnelle, quiconstituera la tâche la plus arduedu démantèlement de ces installa-tions mises en péril il y a bientôthuit ans, le 11 mars 2011, par ungigantesque tsunami sur la côtenord-est du Japon. «Cette fois,c’est un contrôle tactile», a expli-qué Tepco dans une présentationmise en ligne. Un robot amélioré,conçu par Toshiba, va aller toucherce combustible.La partie qui ira au

contact des débris ressemble à ungros flotteur au bout d’un câblequi va descendre au-dessus ducombustible en étant télécom-mandé depuis une salle decontrôle. Cet engin est équipé d’unsystème de mesure de radiations,d’un thermomètre, d’une caméraet d’un éclairage. «Nous ne feronscette fois pas de prélèvement», aprécisé un responsable de Tepco

dans une vidéo sur le site internetde la compagnie. «Si nous parve-nons par exemple à évaluer la du-reté et d’autres caractéristiques deces débris, ce seront des informa-tions très utiles pour préparer lesopérations d’extraction», a-t-ilajouté. Les coeurs des réacteurs 1à 3 ont fondu au moment de l’ac-cident et doivent être refroidis enpermanence. L’exploitant Tepco

est toujours en train d’étudier lesmoyens nécessaires pour en extir-per le combustible. Cette opéra-tion ne débutera pas au mieuxavant 2021 dans une premièretranche, et Tepco a en outre biend’autres casse-tête à résoudre,dont celui des quantités massivesd’eau en partie contaminéestockées dans des citernes instal-lées sur le site.

Fukushima: un robot va «toucher»pour la première fois du combustible fondu

La compagnie d’électricité japonaise Tepco a commencé hier une opération inédite dans la centrale ravagée de Fukushima, en envoyant un robot dans un des réacteurs

pour y «toucher» le combustible fondu, pour la première fois.

Californie: le gouverneur veut que la tech paye les usagers pour leurs données

Le nouveau gouverneur de Californiea annoncé mardi qu’il travaillait à un«dividende» qui serait payé par les

groupes technologiques aux usagers pourexploiter leurs données.»Les consomma-

teurs ont le droit de savoir commentsont utilisées leursdonnéese t

de le contrôler», a déclaré Gavin New-som, qui est à la tête de cet état de l’ouestaméricain qui abrite la Silicon Valley, lorsde son discours sur «l’Etat de l’état».LaCalifornie a voté l’an dernier une législa-tion en ce sens, la plus restrictive du pays.

«Mais les consommateurs cali-forniens devraient

aussi être en me-sure d’avoir

l e u rp a r t

de la richesse créée par leurs données»,a-t-il poursuivi, sans donner plus de dé-tails.Des géants comme Google ou Face-book —qui dominent le marché mondialde la publicité numérique— engrangentdes milliards de dollars grâce à la collecteet l’exploitation des données de leurs usa-gers, qui permettent aux annonceurs decibler leurs pubs de façon trèsprécise.Pour leurs détracteurs, cela re-vient à faire du client le produit et à sefaire de l’argent sur son dos. Pour ces en-treprises, c’est précisément ce modèleéconomique qui permet de proposer des

services gratuits.Les données person-nelles sont en outre un sujet particulière-ment sensible depuis que l’affaireCambridge Analytica l’an dernier a mis aujour les méthodes de gestion des donnéespersonnelles par Facebook, jugées laxisteset opaques par de nombreux élus, régu-lateurs, associations et consommateursde par le monde.Dans le monde commeaux Etats-Unis, d’autres élus ou régula-teurs menacent de mettre en place descontraintes légales en la matière ou l’ontdéjà fait, comme l’Union européenneavec le RGPD mis en place en mai dernier.

Australie: réouverture du camp de rétention de réfugiés de l’île Christmas

Le premier ministre australien Scott Morrison a annoncé hier la réouverturedu camp de rétention de migrants très controversé de l’Île Christmas durcis-sant encore sa politique migratoire après une défaite historique au Parle-

ment.Le chef du gouvernement, dont le Parti libéral est donné perdant deslégislatives attendues d’ici mai, a approuvé la remise en fonctionnement de cecamp qui avait été fermé en octobre, en affirmant que de nouvelles législationsvotées par l’opposition allaient entraîner un afflux de clandestins en directiondes côtes australiennes.mardi et hier, le gouvernement a subi un revers historiqueau Parlement quand l’opposition travailliste et des indépendants ont voté contre

l’avis de la droite au pouvoir, des amendements controversés sur le traitement mé-dical des demandeurs d’asile relégués par l’Australie dans des camps offshore en Pa-

pouasie-Nouvelle-Guinée ou sur l’île équatoriale de Nauru.Concrètement, ces textespeuvent permettre au millier de migrants encore détenus dans ces camps dénoncés

par les organisations de défense des droits de l’Homme d’être envoyés pour traitementen Australie si deux médecins le demandent. La politique de la droite australienne est de-

puis 2013 d’empêcher à tout prix les demandeurs d’asile tentant d’arriver clandestinementen Australie de fouler le sol australien.

Le principal avocatde Carlos Ghosn au Japon

démissionne

Le principal avocat de Carlos Ghosn, arrêté le 19 novembre et détenu depuisdans une prison de Tokyo pour des malversations financières présumées, aannoncé hier se retirer du dossier.Motonari Otsuru, un ancien procureur qui as-

surait la défense du bâtisseur de l’alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Mo-tors, «a soumis une lettre de démission au tribunal», ainsi que son confrère MasatoOshikubo, selon un communiqué du cabinet d’avocats. Aucun raison n’a été fournie pourexpliquer cette décision, qui intervient alors qu’une première réunion était prévue jeudientre avocats, juges et procureurs pour préparer le procès.M. Otsuru, 63 ans, avait la dé-licate mission de défendre l’ancien capitaine d’industrie naguère vénéré pour avoir sauvéle constructeur japonais Nissan de la faillite, et hier vilipendé. Ancien chef de l’unité d’éliteactuellement chargée de l’enquête, il n’a fait qu’une seule conférence de presse débutjanvier, déployant un flegme qui contraste avec la verve des ténors du barreau qu’onpeut voir ailleurs. Il s’était alors montré pessimiste sur les perspectives de libérationsous caution de Carlos Ghosn avant l’ouverture de son procès, dans plusieurs mois.Dansune interview accordée fin janvier à l’AFP dans un parloir de sa prison de Kosuge, aunord de Tokyo, l’homme d’affaires franco-libanais-brésilien avait fustigé sa détentionprolongée, une situation qui ne serait «normale», selon lui, «dans aucune autredémocratie». Visé par trois inculpations pour abus de confiance et minorationde revenus aux autorités boursières sur la période 2010 à 2018, il rejettetoute malversation.Selon le journal japonais Sankei, le nouvel avocat de

Carlos Ghosn devrait être Junichiro Hirokana.

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Jeudi 14 Février 20196r é g I o n s

astronomie

L’association El Bettani d’Oran réaliseun télescope «Dobson»

L’association d’astronomie «El Bettani» d’Oran a initié un télescope «Dobson» utilisé pour l’observationdes constellations, a-t-on appris de sa présidente, Aicha Maameri.

un salon de l’agriculture,de l’industrie de transfor-mation et de l’investisse-

ment se tiendra du 9 au 11 marsprochain à Ouargla, a-t-on apprismardi auprès de la direction desservices agricoles (DSA).Initiéeen coordination avec la Chambrede l’Agriculture de la wilaya, lesalon, dans sa première édition,se tiendra à la salle omnisportsde la commune d’Ain-Beida (10km Est d’Ouargla) et comporteradivers stands d’expositiond’équipements et matériels agri-coles, des échantillons d’intrantset de produits phytosanitaires,ainsi que des produits agricoleset autres.Il devra constituer uneoccasion pour valoriser les po-tentialités de la région en ma-

tière d’investissement agricoleet de production agricole di-verse, dont l’étendue des terresarables et la disponibilité de laressource hydrique.Il constituera

aussi un espace de rencontreentre professionnels et investis-seurs activant dans le domainepour des échanges d’idées etd’expériences sur les voies de

développement agricole, «véri-table challenge» en vue de di-versifier l’économie nationale etde s’orienter vers les exporta-tions hors hydrocarbures, indi-quent lesorganisateurs.Plusieurs commu-nications seront animées dans lecadre de ce salon sur, entre au-tres, les voies de promotion del’agriculture saharienne, le fon-cier agricole et l’apport des éner-gies renouvelables dans ledéveloppement de l’agricul-ture.Le salon contribuera à l’ou-verture de nouveaux horizonspour le développement de la fi-lière agricole dans al région, no-tamment dans le domaine del’investissement et de la mise enplace d’une industrie de trans-

formation agro-alimentaire, es-time le président de la Chambrede l’Agriculture, Okba ChoukriBouziani.La présence d’une tren-taine de responsables entre di-recteurs des services agricoles etprésidents de Chambres del’Agriculture de dix (10) wilayadu Sud à cette manifestationéconomique, traduit l’intérêtporté par les pouvoirs publics audéveloppement de la productionagricole et sera une opportunitéd’étude des mécanismes de dé-veloppement du secteur, àmoyen et long termes, a-t-ilajouté.L’agriculture dans la wi-laya d’Ouargla s’articule, outresa production de dattes, sur qua-tre filières (céréales, pommes deterre, agrumes et plasticulture).

près de 52.000 demandeurs d’em-ploi ont été placés dans despostes de travail à travers cinq wi-

layas de l’Ouest du pays durant l’annéeécoulée par le biais de l’Agence natio-nale de l’emploi (ANEM), a-t-on apprisauprès de la Direction régionale de cetorganisme, basé à Oran.Plus exacte-ment, 51.659 placements classiques ontété réalisés en 2018 dans cinq wilayas

relevant de la direction régionale Ouestde l’ANEM, en l’occurrence Oran (24.434placements), Tlemcen (11.738), Sidi Bel-Abbes (4.651), Mostaganem (6.241) etAin Temouchent (4.595), a précisé àl’APS la chargée de communication decet organisme, Faïza Benbakhti.»Les ob-jectifs tracés ont été atteints à 100 %dans certaines wilayas. Ce taux a dé-passé les 153 % comme c’est le cas à

Oran», s’est-elle félicitée, soulignant queces résultats reflètent les «grands ef-forts» déployés par les cadres du sec-teur.»Oran demeure en tête en matièrede placement, étant donné qu’elle re-présente un bassin de l’emploi vu sa vo-cation industrielle et touristique», aexpliqué cette responsable, estimantque ces résultats sont» encoura-geants».»Toutefois, beaucoup reste à

faire notamment en matière de place-ment dans les secteurs du tourisme etde l’agriculture», a-t-elle déclaré.Environ275.490 demandes d’emploi et 63.906offres de la part d’entreprises et d’orga-nismes employeurs ont été enregistréesjusqu’à fin 2018 dans les wilayas citées,a-t-on signalé, expliquant que les place-ments s’effectuent suivant des objectifstracés pour chaque année.

oran

Près de 52.000 placements de demandeurs d’emploidans 5 wilays de l’Ouest en 2018

ouargla

Salon de l’agriculture, de l’industrie de transformationet de l’investissement en mars prochain

ce nouveau télescoped’un diamètre de 160millimètres diffère du té-léscope «Newton»

quoiqu’il a les mêmes caractéris-tiques, a-t-elle fait remarquer,soulignant qu’il comporte des ac-cessoires fabriqués localement àl’exception du miroir importé.Lechargé du matériel au niveau del’association, Amine Cherifi a ins-tallé cet appareil qui est opéra-tionnel, a indiqué Mme Maameri,enseignante de physique.»Les té-lescopes ne sont pas disponiblessur le marché national. Leur im-portation nécessite des procé-dures coûteuses etcontraignantes et la demandeaux fournisseurs dure deux ans»,a-t-elle déclaré faisant savoir queson association ne disposait qued’un seul et ancien télescope quine peut satisfaire les besoins desadhérents (45 jeunes de diffé-rentes spécialités universitaireset 12 enfants amateurs d’astro-nomie).Le nouveau télescope aété utilisé dans plusieurs sortiesnocturnes pour observer desphénomènes astronomiques

comme l’éclipse solaire en juilletdernier. Les adhérents se sontrencontrés à l’occasion de la cé-lébration de la journée interna-tionale de l’espace en octobre etlors du passage d’une comète endécembre, selon Mme Maa-meri.La demande a été crois-sante en de telles occasions et cetélescope a été réservé aux adhé-rents de l’association eu égard à

son nombre limité, a-t-elleajouté, annonçant que l’associa-tion s’attèle à élaborer une fichetechnique et à trouver un spon-sor pour réaliser des lunettesd’observation pour enfants.Pourrépondre aux demandes accruessur la formation en astronomie etla participation aux opérationsd’observation des phénomènesastronomiques, l’association «El

Bettani» compte proposer à lawilaya d’Oran de lui réserver unsite stable d’observation, a faitsavoir sa présidente, qui a estiméque la wilaya d’Oran est un pôleéconomique, touristique et scien-tifique nécessite un tel espaceadapté avec un planétarium sta-ble pour la formation et la contri-bution à la promotion dutourisme scientifique.A noterselon la même source que l’asso-ciation utilise un planétariummobile acquis auprès de la direc-tion de la jeunesse et des sportsd’Oran et dont le déplacementcoûte de l’effort, de l’argent et dutemps.Des opérations d’observa-tion des phénomènes astrono-miques se déroulentactuellement au niveau de laferme pédagogique relevant del’association de promotion écolo-gique de la forêt de Canastel, ce-pendant ce site s’avère inadéquatà cause de l’humidité.Pour rap-pel, l’association «El Bettani» aparticipé à plusieurs man ifesta-tions nationales et internatio-nales et a remporté des prix enAlgérie, en France et au Maroc.

Laghouat

Installation de 16 stations 4Gprojetée en 2019Seize (16) nouvelles stations de4ème génération (4G) serontinstallées dans la wilaya de La-ghouat en 2019, a-t-on apprismardi du directeur opérationneld’Algérie télécom (AT).Ces équi-pements s’ajouteront aux 16 sta-tions du genre actuellementopérationnelles, dont quatremises en services en 2018, aprécisé à l’APS, AmarYoussahla.Le même responsablea fait état de la poursuite des ef-forts pour le déploiement dansdifférentes concentrations d’ha-bitants urbaines et rurales decette technologie (téléphoniefixe et internet haut débit) intro-duite à Laghouat en 2014, pouratteindre un taux de couvertureestimé à 90 %,Le nombred’abonnés à la 4G à Laghouat aatteint les 842 sur les 3.500 pro-grammés, soit la réalisation de24 % «seulement» des objectifsciblés, a-t-il dit.La Direction opé-rationnelle d’AT de Laghouat re-cense plus de 40.000 abonnésbénéficiant de l’internet, alorsque sa capacité dépasse les72.000 clients, ce qui représenteun indicateur «positif « pourl’entreprise en termes d’offre deservices, a ajouté la mêmesource.

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Jeudi 14 Février 20197m o n d E

sans préciser comment,le président américain alaissé entendre qu’ilpourrait trouver ail-

leurs, sans passer par leCongrès, des fonds addition-nels pour financer ce murcensé lutter contre l’immigra-tion clandestine.Le tempspresse.Washington a jusqu’àvendredi minuit pour éviterune nouvelle impasse quiconduirait à l’asséchement sou-dain des budgets, ou «shut-down», de 25 % desadministrations fédérales.»Jene pense pas que nous allonsavoir un +shutdown+», a dé-claré M. Trump.Lundi soir, desnégociateurs républicains etdémocrates sont parvenus à unaccord budgétaire deprincipe.Il prévoit 1,3 milliardde dollars, notamment pourconstruire environ 90 km denouvelles barrières à la fron-tière avec le Mexique... loin desexigences de Donald Trump,qui réclame près de six mil-liards.Un projet de loi partantde cet accord pourrait être pré-senté au Sénat dès mercredisoir.Depuis la Maison Blanche,le milliardaire s’est dit «extrê-mement mécontent de ce queles démocrates nous ont pro-posé». Mais il n’en démord pas:«Quand on additionne ce queje pourrais ajouter, cela va mar-cher, nous allons construire unbeau mur, grand et solide».»Enregardant tous les aspects, sa-chant que ce sera accompagnéde beaucoup d’argent en pro-venance d’autres sources, nousaurons près de 23 MILLIARDSde dollars pour la sécurité auxfrontières», a-t-il insisté plustard sur Twitter, sans expliquer

l’origine ce chiffre.»Quel quesoit l’argent attribué pour lemur, il est en train d’êtreconstruit à l’heure où nous par-lons !», a-t-il ajouté.Face à unCongrès divisé entre démo-crates et républicains, toute loibudgétaire devra faire l’objetd’un compromis. DonaldTrump a droit de veto et pour-rait la bloquer, mais la pressionest immense sur le présidentpour éviter un nouveau «shut-down».Les Etats-Unis sont en-core sous le choc de la pluslongue impasse budgétairepartielle de leur histoire,lorsque 800.000 fonctionnairesont été poussés au chômageforcé ou ont travaillé sans sa-

laire pendant 35 jours,jusqu’au 25 janvier.Après cetintense bras de fer avec les dé-mocrates, le milliardaire avaitfinalement cédé en signant laloi budgétaire temporaire quiest valide jusqu’à vendredi, etqui ne comprend pas de finan-cement pour le mur.Une nou-velle reculade serait trèsembarrassante face à sa baseélectorale, alors qu’il vise la ré-élection en 2020.»Construisezle mur !»: ce cri avait rythméses meetings de campagne pré-sidentielle jusqu’à sa victoiresurprise en 2016.Devant sespartisans lundi soir, à El Paso,ville-frontière du Texas, DonaldTrump a lancé un nouveau slo-

gan pour 2020: «Finissez lemur !».

«Compromis pourri»Le chef républicain du SénatMitch McConnell a salué mardil’accord des négociateurscomme une «bonne nou-velle».»Il n’y a pas tout ce quele président espérait obtenir,mais c’est un pas dans la bonnedirection. J’espère qu’il déci-dera de promulguer» la loi, a-t-il ajouté.Ses mots sontimportants puisque M. McCon-nell avait refusé, pendant lelong «shutdown» de décembreet janvier, de soumettre touteloi à un vote sans l’assuranceque Donald Trump la signerait.

Il avait été échaudé par unbrusque revirement du prési-dent républicain sur un pre-mier accord budgétaire.Untexte de compromis avait eneffet été approuvé au Sénat endécembre, apparemment avecla garantie qu’il satisfaisait Do-nald Trump... jusqu’à ce que lesvoix indignées d’ultra-conser-vateurs poussent le président àfaire volte-face.Or, ces mêmespersonnalités n’apprécient pasdu tout l’accord annoncé lundisoir.Un «compromis pourri», atancé le présentateur de FoxNews Sean Hannity, qui al’oreille du président.Cet ac-cord «n’est pas une tentativesérieuse de sécuriser notrefrontière», a jugé l’élu de laChambre Mark Meadows,membre influent du TeaParty.Interrogé sur Fox News, ila cependant eu des motsconciliants pour Donald Trump,qui laissent présager que lavoie de sortie apparemmentchoisie par le président pour-rait fonctionner. «Est-ce qu’ilme déçoit ? Non, c’est leCongrès qui me déçoit», a-t-ildéclaré.Reste que le mystèredemeure sur les hypothétiquesfinancements additionnels évo-qués par le milliardaire républi-cain. Et que le pétulantprésident est un habitué desretournements inattendus.De-puis plusieurs semaines, Do-nald Trump se réserve en outreune autre option: le recours àune procédure d’urgence ex-ceptionnelle, pour débloquerles fonds nécessaires sans pas-ser par le Congrès.Une solutionqui ne manquerait pas de dé-clencher une féroce bataille po-litico-judiciaire.

etats unis

Trump éloigne la menace d’un nouveau«shutdown» sans renoncer à son mur

Donald Trump a semblé désamorcer mardi la menace d’une nouvelle paralysie des administrations fédéralesaméricaines, tout en se disant «extrêmement mécontent» d’un accord présenté par des négociateurs

républicains et démocrates n’allouant qu’un quart du budget qu’il réclame pour son mur à la frontière avec le Mexique.

affaire benalla

Le patron de la société Velours entenducomme témoin dans l’enquête sur le contrat russe

Le président de la société de sé-curité Velours, dont le nom estapparu dans l’affaire Benalla

pour avoir assuré la sous-traitanced’un contrat avec un oligarque russe,devait être entendu hier comme té-moin dans l’enquête ouverte à cesujet, a indiqué le groupe àl’AFP.Dans ce dossier tentaculaire, lenom de cette société, qui a employél’ancien collaborateur d’EmmanuelMacron entre octobre 2014 et no-vembre 2015, a été cité dans les ré-vélations en décembre de Mediapart

à propos d’un contrat signé entreMars, la société de Vincent Crase— ex-employé de LREM mis en exa-men avec M. Benalla pour les vio-lences du 1er-Mai — et le sulfureuxoligarque russe Iskander Makhmou-dov.Ce dernier, un milliardaire à latête d’un empire industriel en Rus-sie, est présenté par la justice espa-gnole comme faisant partie d’unepuissante organisation criminelle.Lasemaine passée, le parquet nationalfinancier (PNF) avait indiqué avoirouvert une enquête sur ce contrat.

Les investigations visent notammentdes soupçons de «corruption», arapporté Mediapart.Les enquêteursont notamment demandé au prési-dent de Velours d’apporter les origi-naux du contrat de sous-traitancesigné avec la société Mars lors de sonaudition, a affirmé une sourceproche du dossier à l’AFP.Selon leprésident de Velours, c’est AlexandreBenalla qui a indiqué en mars 2018 àson ancien employeur que VincentCrase cherchait un prestataire de sé-curité pour une famille dont il n’a

alors pas donné le nom.S’en suivi-rent, toujours selon M. Bernard, plu-sieurs rendez-vous, parfois enprésence d’Alexandre Benalla, afinde discuter du contrat, finalisé enjuin 2018.Lors d’une audition devantla commission d’enquête sénatorialedécidée après les révélations duMonde sur les violences commises le1er mai, MM. Benalla et Crase ontassuré en janvier que le premiern’avaient pas pris part à la négocia-tion de ce contrat, conclu alors qu’iltravaillait encore à l’Elysée.

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8Jeudi 14 Février 2019

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

débats électoraux et exploration de l’avenir

Le libéralisme autoritaire

Mais le masque est vite tombé etl’on peut aujourd’hui décrypter celibéralisme sélectif auquel on veutdoucement habituer les citoyens.Libéral-autoritaire, c’est à dire :• libéral sur le plan économique,sauf à protéger quelques clien-tèles ;• autoritaire sur le plan des liber-tés individuelles, sauf à protégercertains intérêts particuliers.Dans cette optique, le projet libé-ral s’inscrit d’abord dans un débatidéologique et prend pour réfé-rence le modèle américain, rédui-sant en principe le plus possible ledomaine d’intervention de l’Etat.Selon ce modèle idéal, l’Etat doitassurer seulement les fonctionsde souveraineté qui le légitiment :sécurité extérieure, police, justice,trois missions fondant la notionmême d’Etat. Les mécanismes dumarché, les initiatives indivi-duelles, l’autorégulation socialedevront progressivement réduireles autres domaines d’interven-tion, telles la solidarité, la culture,l’éducation… (1)Véhiculée à longueur de médias,ce modèle culturel américain estaussi présenté comme la réfé-rence obligée en matière de pro-tection des libertés.Profondément inégalitaire, la so-ciété américaine utilise commemythe fondateur les principesconstitutionnels touchant aux li-bertés. La réalité est bien diffé-rente, gérée par une corporationtrès influente de professionnels dudroit tirant un profit maximumd’un marché qu’ils développent àl’envi. Elle suscite un système po-licier peu contrôlé dans ses pra-tiques quotidiennes, souventcorrompu, concurrencé par desagences de protection privées, unappareil judiciaire profondémentinfluencé par la situation sociale etfinancière des individus, unmonde carcéral hypertrophié etviolent.Ainsi, avec sept cent cinquantemille détenus, les Etats-Unis sontle troisième pays au monde ennombre de personnes incarcéréespar rapport à la population, justederrière l’URSS et l’Afrique du Sud.Cette population carcérale a dou-blé depuis 1970, le nombre defemmes détenues ayant, quant àlui, augmenté de 65% entre 1978et 1983. Le surpeuplement est telque l’espace moyen dont disposechaque prisonnier dans sa celluleest inférieur à 2 mètres carrés (2).La surreprésentation des popula-tions précarisées, les Noirs en par-ticulier, est patente. Au 1er juin1987, sur 1 901 prisonnierscondamnés à mort, 787 sont de

race noire. Au 1er octobre 1986,32 détenus en attente d’exécutionétaient mineurs au moment desfaits ayant motivé leur condamna-tion, 18 prisonniers ont été gazés,électrocutés ou empoisonnés pardes injections mortelles en 1986.Amnesty International estime quece chiffre pourrait être porté à 40en 1987 (3). C’est la violence en-tretenue par la société américainequi produit de façon consubstan-tielle la violence de son systèmerépressif. Plus les inégalités so-ciales s’accroissent, moins les mé-canismes d’aide et deredistribution sont efficaces. Auxsolidarités se substituent répres-sion brutale et charité-spectacle.Pourtant éclatantes, ces réalitéssont constamment occultées dansles livres récents sur la théorie dudroit ou sur la magistrature, quialimentent le nécessaire débat surl’adaptation du système judiciairefrançaise référence constante lemodèle américain (4).Cette offensive idéologique libé-rale, dont les porte-parole sont es-sentiellement des avocatsd’affaires internationaux, inter-vient à un moment bien précis.Dans le cadre de l’Acte unique eu-ropéen (1992), il s’agit d’adapterles mentalités, puis les institutionsfrançaises, les professions paraju-diciaires (avocats, notaires,conseils juridiques, administra-teurs…) aux besoins du marchéeuropéen qui doit trouver une co-hérence de fonctionnement. Le li-béralisme, lui, a un modèlecohérent à proposer… L’Europeéconomique a bien du mal à trou-ver une identité réelle face aux

multinationales, comme l’Europeculturelle face à l’offensive média-tique anglo-saxonne. Les phéno-mènes d’acculturations’accélèrent dans les modes de vieet de pensée, dans l’évolution dessystèmes d’organisation sociale,faute d’un contre projet.Les éléments de ce contre-projetexistent pourtant, et c’est autourd’eux que devrait s’engager le vraidébat sur la question sociale.Débat engagé au début des an-nées 70, dont il convient de recon-sidérer les données après lepassage de la gauche au pouvoir,mais qui régresse devant l’offen-sive idéologique libérale.Tout responsable, même dans ledomaine judiciaire, doit savoir queles enjeux des années à venir tour-nent autour des risques de dé-composition sociale, de la gestiondu non-emploi, de la formation etde l’insertion des jeunes, des im-migrés et des nouvelles solidari-tés, de la définition des nouvellesformes de démocratie, et, d’abordau niveau local, de l’enjeu euro-péen et de l’identité française.Une réflexion sur l’organisation ju-diciaire ne peut qu’intégrer préa-lablement ces éléments.La montée du libéralisme autori-taire et la gestion à court termeimposée par les échéances électo-rales occultent ces débats de fond,et certains tentent même de ré-gler des comptes idéologiques da-tant de mai 1968 et des annéesqui ont suivi (5).C’est ainsi que les problèmes dejustice, de police, de sécurité sontposés de manière caricaturale etpauvre, en dehors des enjeux es-

sentiels.Pourtant, la gauche avait réussi,après bien des hésitations, à met-tre en place une politique cohé-rente qui commençait à produireses effets. D’un côté, le retour àl’Etat de droit voulu par M. Fran-çois Mitterrand et Robert Badin-ter, marqué par des réformesessentielles (suppression de lapeine de mort, des juridictionsd’exception, vie quotidienne enprison…). De l’autre, les patientsacquis des conseils communauxde prévention de la délinquance,dus à la démarche pragmatiquede M. Gilbert Bonnemaison (6), lamise en place de la commission dedéveloppement social des quar-tiers, présidée par M. Hubert Du-bedout (7), l’instauration deszones à éducation prioritaire (ZEP)due à M. Alain Savary, les missionslocales pour l’insertion des jeunesà l’initiative de M. BertrandSchwartz… S’y ajoutent le déve-loppement des peines de substi-tution à l’emprisonnement, tel letravail d’intérêt général, celui desassociations gérant le contrôle ju-diciaire à caractère socio-éducatif,les services d’enquête rapide surles prévenus, l’aide aux victimes,les expériences de conciliation enmatière pénale, d’abord expéri-mentées à Valence.Apporter des réponses concrèteset originales aux questions quepose la pratique des libertésconstitue le grand acquis de la pé-riode 1983-86. Les liaisons institu-tionnelles entre responsableslocaux, les réalisations pragma-tiques par-delà les clivages poli-tiques, permettent d’espérer le

maintien à terme de ces initia-tives. Cette même démarche co-hérente a été voulue par M. PierreJoxe sur les problèmes de policeaprès la gestion catastrophique deses prédécesseurs (8).innocenter des délinquants cos-susLe retour de la droite à une poli-tique archaïque dans certains do-maines est tel que la grille delecture marxiste redevient opéra-tionnelle, ce qui remet à l’ordre dujour les blocages et conserva-tismes de tous bords. Car force estde constater que c’est d’abord uneconservation dite libérale de l’éco-nomie qui conditionne la mode degestion du social et la reconstruc-tion d’un certain ordre moral (9).En ce qui concerne l’ordre écono-mique, certaines dispositions si-gnificatives balisent clairementl’orientation de l’actuel gouverne-ment :• couverture de comportementsdélictueux commis par ceux quipossèdent le pouvoir économiqueet financier ;• loi du 1er août 1986 sur lapresse qui amnistie M. RobertHersant des délits commis sous lerégime de l’ordonnance de 1944anticoncentration. Il a eu raisond’affirmer cyniquement qu’il étaiten avance d’une loi ;• amnistie dès avril 1986 de ceuxqui avaient exporté illégalementleurs capitaux, ce qui a permis àcertains de « blanchir » a dessommes provenant de divers tra-fics moyennant une modique taxede 10 % (à rapprocher de la réou-verture de maisons de jeux, dontle casino Ruhl à Nice, dont on saitqu’il n’a rien à voir avec le « milieu» en général et avec M. Jean-Do-minique Fratoni en particulier…) ;• dans le même temps, pour cetteclientèle, qui par sa presse ou sesfinances soutient les campagnesélectorales de la majorité, on dé-veloppe les garanties procédu-rales en matière fiscale etdouanière, on abroge les disposi-tions des ordonnances de 1945sur le contrôle économique, M.Giscard d’Estaing fait ramener laprescription fiscale de quatre àtrois ans… (10).Ainsi la délinquance qui coûte leplus cher à la collectivité (11) sevoit accorder une protection touteparticulière, alors qu’elle bénéficiedéjà de procédures spécifiques(initiative de l’administration, op-portunité du pouvoir, que la ré-cente affaire Chaumet vientd’illustrer, interventions, transac-tions…). Les enquêteurs sont deplus en plus poussés à renoncerdevant cette délinquance lourdeet complexe, pour, sur incitationde leurs supérieurs hiérarchiques,se contenter de « faire du chiffre

Par Jean-Paul Jean

Si une formule devait définir le nouvel ordre qui se met en place, on parlerait de « libéralisme autoritaire ». Il y avait pourtantquelque paradoxe à voir proposer un projet « libéral » par l’ancien état-major de Georges Pompidou.

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L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

et de la statistique » sur les petitsdossiers de ceux qui n’ont pas lesmoyens de contester.Ces choix sont très graves pourl’avenir, car ils développent chezles citoyens un fort sentimentd’injustice qui va diminuer le senscivique : échapper à l’impôt ou aucontrôle des règles fixées par lacollectivité devenant une valeurdominante.Il ne s’agit pas de se lamenter surcertaines dispositions archaïques,mais de proposer, face à la délin-quance économique et financière,un projet se rapprochant le pluspossible des procédures et sanc-tions de la délinquance de droitcommun, en donnant parallèle-ment à des agents de l’administra-tion le statut d’officier de policejudiciaire et en les faisant travailleren relation directe avec les par-quets qui joueraient un doublerôle de coordinateur et de contrô-leur.La logique qui consiste à favorisersur tous les plans les investisseurspotentiels (alors que c’est le profitpurement spéculatif qui prédo-mine) conduit aussi à renforcerleurs pouvoirs dans la relationcontractuelle :• le volant de chômage permetdéjà une embauche très sélective.L’autorisation administrative de li-cenciement a été supprimée sanscontrepartie négociée réelle, pré-carisant encore plus le statut dessalariés (12). Désormais, ce sontles salariés les moins productifs,les plus âgés, qui sont les victimesdes licenciements pour motif éco-nomique, sans véritable contrôle.• les atteintes au droit de grève seprécisent. Dans la fonction pu-blique, avec la retenue minimumd’un jour de salaire (loi du 31 juil-let 1987) ; dans le secteur privé,où, en se prononçant sur l’oppor-tunité économique des grèves, lejuge fait un cadeau royal aux em-ployeurs. Pour ce motif, la grèvedes agents d’Air Inter est déclaréeillicite par le tribunal de Créteil etquatre syndicalistes sont condam-nés, par le tribunal du Mans, àpayer 880 000 francs de dom-mages et intérêts à leur entre-prise.• précarisation du statut du loca-taire à travers la loi Méhaigneriesur l’« investissement locatif », quise substitue à la loi Quilliot sur ledroit au logement (13). Des solu-tions de rechange existent pour-tant, qui permettent dedévelopper des espaces de négo-ciation, de débat, des contre-pou-voirs s’appuyant sur lesassociations et les syndicats. Maisla gauche a pris bien peu d’initia-tives déterminantes en ce do-maine…Cet ordre économique accentueles inégalités de traitement, ren-force la société duale qui engen-dre de plus en plus de précarités.Dans un premier temps, lecontrôle social va permettre degérer en douceur cette popula-tion, dans le cadre de l’Etat-provi-dence. La décentralisation et lesbudgets considérables d’aide so-ciale, d’attribution de logements,d’allocations, vont même produireune accélération des phénomènesde clientélisme par des élus locauxlibérés de la tutelle administrative

et sans contre-pouvoirs réels.Logique d’enfermement et d’ex-clusionMais la crise — économique, cul-turelle, — l’impossibilité deconstruire un projet de vie pourdes millions de personnes rejetéesdu système productif (chômeursde longue durée, jeunes qui n’ontjamais travaillé, ballottés de stagesen TUC et de TUC en TIL), vont en-traîner fuites, révoltes, marginali-tés, violences, besoin d’acquérirpar tout moyen ce qu’on perdraitsa vie à gagner. C’est uniquementen développant la répression quela société libérale peut se mainte-nir, en jouant sur les peurs et insé-curités qu’elle-même produit (14).L’idéologie sécuritaire permet à lasociété libérale-autoritaire detrouver une cohérence et uneidentité par l’enfermement et l’ex-clusion de populations-cibles.Dans cette logique s’inscriventceux qui augmentent délibéré-ment le nombre détenus dans lesprisons, qui veulent enfermer lestoxicomanes, placer les adoles-cents difficiles dans des centresfermés, expulser un maximumd’immigrés.Poussée un peu plus loin, cette lo-gique folle rejoint celle de M.Jean-Marie Le Pen et de ses « si-datoriums pour sidaïques ». Saconstante : éliminer des individussocialement repérés et éviterd’aborder les problèmes de fondauxquels nul ne peut apporter uneréponse immédiate.La concurrence est forte sur lemarché de la peur. Tous les son-dages concordent pour montrerque dans le domaine de la luttecontre l’insécurité, réelle ou non,les Français jugent la droite plusefficace.Il est vrai que le gouvernement atrouvé dans la vague terroriste unprétexte de choix, et qu’il a pu fa-cilement mettre en place son dis-positif de lois sécuritaires,marquant un net renforcement dupouvoir de l’Etat sur le citoyen, laprééminence du pouvoir policiersur autorité judiciaire.Les lois des 3 et 9 septembre 1986instaurent la généralisation descontrôles d’identité, développentles procédures de comparutionimmédiate (ex-flagrants délits) etles possibilités de placement endétention provisoire, restreignentles possibilités d’individualisationde la peine. Le décret du 19 mars1987 portant création d’un sys-tème informatisé de fabrication etde gestion des cartes nationalesd’identité est passé presque ina-perçu, tant les médias étaient oc-cupés ce jour-là à parler desmenaces de censure lancées parM. Charles Pasqua à l’encontre dequelques revues qui révulsaient sapudeur naturelle.A ce renforcement des pouvoirsde la police, de surcroît couvertepar avance, en cas d’éventuellesbavures, par le premier ministrelui-même, a correspondu aussil’abrogation des circulaires Joxesur les polices municipales en l’at-tente d’une nouvelle définition deleurs prérogatives. On peut noter,parallèlement, la réintégration, àdes postes de choix, des policiersfactieux qui avaient conduit lesmanifestations policières contre le

gouvernement socialiste en 1983.Les premières victimes de ces me-sures coercitives sont les immigrésqui, de plus, voient leur statut pré-carisé par le transfert du conten-tieux de la reconduite à lafrontière du judiciaire à l’adminis-tratif avec diminution concomi-tante des garanties. Le préfet peutexpulser pour de simples raisonsd’ordre public selon la procéduredite d’« urgence absolue », utili-sée notamment à l’encontre desBasques remis directement à lapolice espagnole. Les camps de ré-tention, créés par la gauche, per-mettent de regrouper lesétrangers en l’attente d’être re-conduits à la frontière.Le projet de réforme du code de lanationalité déposé à l’Assembléenationale a pour but de trier plusfacilement ceux qui « méritent »d’être Français. Déjà les préfec-tures et les municipalités ont à cetégard des pratiques de plus enplus restrictives et tatillonnes.Quant aux textes sur le terrorisme,ils marquent un renforcement trèsimportant des pouvoirs de la po-lice et du parquet de Paris, direc-tement contrôlé par legouvernement. Est instauré le trèsdangereux système des repentis(repris depuis lors dans le texte surla toxicomanie), est institutionna-lisée la pratique de la délation ré-munérée. Ces dispositionss’appliquent aussi à la supposée «mouvance terroriste » aux indé-pendantistes aux mouvements delibération. La volonté de revenir àune Cour de sûreté de l’Etat quin’en porterait pas le nom s’est af-firmée à l’occasion du procès d’ac-tion directe et des menaces deRégis Schleicher, suivies de la dé-fection de quelques jurés, par lacurieuse précipitation à instaurerune cour d’assises uniquementcomposée de magistrats profes-sionnels.Pourtant, face au terrorisme,outre la réponse policière, la ré-ponse civique et la solidarité na-tionale, que symbolisent aussi lesjurés populaires, constituent desarmes psychologiques essen-tielles. En renforçant artificielle-ment un élément de l’appareilrépressif d’Etat, on affaiblit la col-lectivité tout entière. C’est à unrecul du civisme que correspondle transfert de l’ensemble des pro-blèmes de sécurité aux seuls pro-fessionnels.Mais l’exemple le plus topique del’harmonie entre système libéralet système autoritaire a été celuidu débat sur la privatisation desprisons.M. Chalandon met enœuvre une politique pénale plusrépressive. En aval, il entend doncdévelopper le parc pénitentiairequ’il estime insuffisant, puisque laFrance possède un taux d’incarcé-rations inférieur à celui d’autrespays comparables, tels que la RFA(15). Pour une fois que le pays aun indicateur social plus favorableque celui des Allemands…Le garde des sceaux projetait doncde doubler les capacités carcéralesfrançaises en cinq ans, grâce au fi-nancement privé (32 500 placesrépondant aux normes minimaleseuropéennes sont occupées par51 972 détenus au 1er juin1987). En permettant à des in-

vestisseurs privés de dégagerdes profits sur la privation de li-berté d’individus de plus en plusnombreux, le système libéral —autoritaire produirait son mo-dèle idéal.Une campagne d’opinion étaitpréalablement déclenchée surles prisons privées américainesqui n’accueillent pourtant que 2500 détenus, soit 0.3 % de la po-pulation pénitentiaire totale, es-sentiellement des jeunesdélinquants et des immigrants il-légaux (16).Des appels d’offre sont lancés endirection des entrepreneurs, quivoient là un marché immobilierconsidérable, et des municipali-tés, qui envisagent déjà créationd’emplois et taxe professionelle.Ce projet ne s’est pas brisé surles problèmes humains et mo-raux posés, sur les problèmesconstitutionnels ou sur ceux tou-chant au statut des personnels.C’est l’argument financier qui aété décisif : le gouffre qu’auraitreprésenté pour l’Etat la gestionprivée rémunérée au prix dejournée, et les modalités de fi-nancement de l’investissements’apparentant à une opérationde crédit-bail.La Cour des comptes, dans sonrapport pour 1986, parlant de laprivatisation des autoroutes réa-lisée par M. Albin Chalandon,avait déjà pu mettre en évidencel’absence totale de contrôle parla collectivité du non-respect descahiers des charges, et les subs-tantiels profits réalisés parquelques entrepreneurs au dé-triment de l’Etat (17).Il n’empêche que, si M. Chalan-don n’a pu mener à bien cetteprivatisation, qui aurait marquéune avancée idéologique essen-tielle pour les « libéraux », il atout de même obtenu la créa-tion de 15 000 places de prisonsupplémentaires, ce qui luidonne les moyens de sa poli-tique répressive dominée par lavolonté d’enfermer (18).Faibles réactions de l’opinion «éclairée »Enfermer, exclure, cela se traduittrès concrètement chaque jour.Début janvier, à Fleury-Mérogis,ont été incarcérés trois adoles-cents de 10 à 12 ans (19).Le discours dominant, quiconduit à de telles décisions, sefonde sur les valeurs d’autorité,de hiérarchie, d’encadrement, àl’égard de certaines populations,en particulier des jeunes. Pour ladrogue, on sensibilise les pa-rents par la peur en annonçantle chiffre fantaisiste de 800 000toxicomanes, alors que toutesles évaluations scientifiques in-tégrant le critère de dépendance(20) situent ce chiffre entre 80000 et 120 000. Cela a permis augouvernement de proposer unprojet initial qui préconisait le «choix » entre incarcération etsoins forcés, le recours aux com-munautés thérapeutiquescomme celle du Patriarche utili-sant les méthodes comporte-mentalistes directementinspirées des Etats-Unis, le pla-cement à la demande de la fa-mille… Là encore, M. Chalandona dû reculer sous la pression des

professionnels, mais le débatmarque les mentalités.Pour les jeunes délinquants oumarginaux (que d’aucuns nom-ment pré-délinquants tant le dé-terminisme social est fort), lemême ministre a tout de suiteproposé des « chantiers de jeu-nesse » organisés par des béné-voles ou l’armée. Par exemple, àLiancourt, l’armée a créé une as-sociation intitulée JET (il fautfaire moderne), qui prend encharge seulement les Françaiset, parmi eux, pas de toxico-manes. Les perspectives une for-mation accélérée, unencadrement, le brevet de se-couriste, devancer l’appel. Dansle même temps, M. Chalandonveut « rouvrir les centres fermés» pour mineurs auxquels AlainPeyrefitte lui-même avait mis finen 1979. Il est vrai qu’ils porte-raient le nom de « centres édu-catifs de qualité ».Pendant que le gouvernementse donne les moyens de ces me-sures répressives, il réduit lesbudgets associatifs, supprimedes postes d’éducateurs et demises à disposition des activitésparascolaires, il met fin aux en-treprises intermédiaires qui per-mettaient l’insertionéconomique et sociale de jeunesen difficulté dans le cadre du dis-positif mis en place par M. Ber-trand Schwartz.Voilà les réalités qui se dissimu-lent derrière les oripeaux del’orde moral.Comment ne pas être frappé parla faiblesse des réactions del’opinion « éclairée » face à lamise en place d’un tel dispositifvisant des populations-cibles re-jetées par la société qui les pro-duit ? Les manifestationsétudiantes de fin 1986 ont bienmontré les potentialités de ré-ponse des jeunes. Cependant, lediscours des intellectuels, des re-lais d’opinion que sont les syndi-cats et les partis, les faitapparaître comme incapables des’appuyer sur les préoccupationsimmédiates et individuelles desgens pour développer une prisede conscience collective.L’absence de projet mobilisateur,le faiblesse actuelle des réseauxde contre pouvoirs, la camisolemédiatique sont autant decauses d’anesthésie de la penséeet de l’action. Ne voit-on pas,pourtant, la logique qui com-mande l’ensemble (21) ?Le traitement par l’enfermementde celui qui dérange vise à res-souder artificiellement des indi-vidus sans valeurs collectives,qui se repèrent simplement parrapport à ceux qu’ils excluent ouauxquels ils attribuent un statutsocial inférieur.Les réactions aux mesures decontrôle, de fichage, de refoule-ment ou d’enfermement quepréconisent certains à l’encontredes porteurs potentiels du virusdu SIDA, d’abord (est-ce un ha-sard) ? aux Etats-Unis de M. Rea-gan, dans le Land de Bavière deM. Franz-Josef Strauss, ou dansles Alpes-Maritimes de M.Jacques Médecin, seront un testdéterminant.

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L’association culturelle etartistique «cheikh Moha-med Bouali» de Tlemcen,

qui s’apprête à célébrer les 15 et16 février courant le quatrièmeanniversaire de sa création,mise énormément sur la forma-tion pour assurer la relève deson orchestre sénior et, partant,assurer une meilleure sauve-garde de ce patrimoine musical,a indiqué son président, AmineBentchouk.Depuis sa créationen 2015, cette association s’estdistinguée par sa première par-ticipation au Festival national dela musique hawzi en remportantle premier Prix de la 9e éditionde cette manifestation. Depuis,l’orchestre sénior composé demembres issus de diverses asso-ciations musicales andalousesde Tlemcen qui en compte ac-tuellement neuf, a été complè-tement renouvelé grâcenotamment à la formation debase qu’offre l’association, aprécisé le même responsable.La

formation, qui constitue le che-val de bataille de l’association,compte actuellement deux ni-veaux, a souligné son président.Un premier niveau réservé auxenfants de 7 à 8 ans et un autresupérieur (classe moyenne) quipermettra aux jeunes musiciensd’intégrer l’orchestre sénior, aexpliqué Amine Bentchouk, quia mis l’accent sur l’importance,

pour la ville de Tlemcen, d’avoirun conservatoire de musiquequi assurera une formationscientifique devant faciliter laperpétuation de la tradition mu-sicale.Le patrimoine musical duhawzi et de l’andalou, très ancrédans la ville de Tlemcen, méritebien des musiciens ayant subides formations scientifiquesleur permettant de lire facile-

ment les partitions musicalesécrites, a-t-il estimé.L’apprentis-sage par l’oralité fait perdrebeaucoup de temps dans la for-mation et pourrait être derrièreles différences existantes dansl’exécution des noubas et tou-chias par les orchestres de lamême ville, a, pour sa part, ex-pliqué le professeur de mu-sique, Hami Benosmane.»On nedoit pas compter sur l’apprentis-sage par l’oralité. Tlemcen a be-soin d’un conservatoire à mêmede dispenser scientifiquementles cours de musique en vued’unifier le jeu musical cheztoutes les associations et d’éle-ver ce patrimoine musical anda-lou au rang universel à l’instardes autres musiques», a-t-il sou-ligné.L’association «cheikh Mo-hamed Bouali», qui s’apprête,en cette fin de semaine, à célé-brer son quatrième anniver-saire, compte dans sonprogramme intégrer, au côtédes associations invitées, en

l’occurrence, «El Bachtarzia» deKoléa et «Ahbeb cheikh Sadek ElBedjaoui», sa classe d’initiationafin de mettre en valeur et demontrer le travail en profondeuraccompli par son encadre-ment.Cette association jeune,qui veut s’ouvrir sur les diversarts, compte également lancerdes ateliers de théâtre et duconte. Le comédien et metteuren scène Zeblah Boumédiene vaassurer la formation, en l’ab-sence également à Tlemcend’un théâtre devant assumerces missions, a-t-onindiqué.L’encadrement de l’as-sociation «cheikh MohamedBouali» se dit prêt à tout travailde collaboration avec les diffé-rentes associations et hommesd’art et de culture de la wilayaet du pays pour sauvegarderl’héritage patrimonial musical etcontribuer à la relance de l’ac-tion culturelle et artistique dansla cité des Zianides, a-t-on sou-ligné.

L’association Cheikh Mohamed Bouali mise sur la formationpour la préservation du patrimoine

11Jeudi 14 Février 2019

28e Foire internationale du livre de la Havane:Le stand algérien attire les foules

Le stand de l’Algérie à la 29e foire du livre de la Havane qui a ouvert ses portes jeudi dernier, connaît une forte affluence de visiteurs cubains qui y viennent découvrir les différentes publications algériennes traitant du patrimoine,

de l’histoire et de la culture algérienne.

approché par l’APS, unvisiteurs cubains a indi-qué qu’»il était venudécouvrir la culture et

la littérature algériennes». «jesuis très heureux que l’Algérieparticipe en tant qu’invitéed’honneur», s’est réjouit unautre visiteur cubain ayant vécuen Algérie, affirmant que «saprésence aujourd’hui parmi lesalgériens lui rappelle de bonssouvenirs».Le stand algérien ren-ferme «200 titres» en arabe,français, anglais,espagnole voiremême en braille sur l’Algérie, saculture et sa littérature, a fait sa-voir le responsable du stand,Mohamed Ikareb,soulignant que80% des livres exposés serontdédiés à la bibliothèque natio-nale de Cuba «José Marti» et lereste à l’ambassade de l’Algérie àla Havane.A rappeler que le mi-nistère de la Culture cubains’était engagé également à tra-duire 21 titres d’écrivains algé-riens de renom, à l’instar deMerzak Bektache et Djilali Khel-las, Nacéra Belloula et AzzedineMihoubi qui seront présentés aupublic à l’occasion.Le pavillon al-gérien n’a cessé de séduire les vi-siteurs cubains qui ont eul’occasion de voire leurs pré-noms transcrits en arabe avec laplume du calligraphe, TayebLaidi.Présente à l’évènement,l’artiste du henné, Naciba Antar

a su attirer les cubaines par sesdessins sur leurs mains etbras.Le conte populaire algérienest également au rendez-vousavec la conteuse Sihem Ke-nouche qui a enchanté le publiccubain (de différentes tranchesd’âge) avec ses histoires et sabelle gestuelle.Deux conférencesont été organisées au niveau dustand algérien, portant sur «lesdroits d’auteurs» et «l’édition»en Algérie , animées respective-ment par le Directeur général(DG) de l’Office national des-

droits d’auteurs et des droits voi-sins (Onda), Sami Bencheikh ElHocine, et le Directeur du livre etde la lecture publique au minis-tère de la Culture, Djamel Fou-ghali.Deux autres conférencessont également prévues la se-maine prochaine sur «La littéra-ture algérienne entre le passé etle présent « et «La littérature fé-minine», et seront animées parl’académicien Hamadi Abdellahet la femme de lettres MaïssaBey.

«Fidel» et «Che» à vie

En célébration du 60e anniver-saire de «la révolution cubaine»,la 28e édition de la foire interna-tionale du livre de La Havaneconnait la participation dequelques 120 exposants venusde 43 pays pour assouvir la soifdes visiteurs venus très nom-breux découvrir, au niveau desdifférents pavillons, les maisonsd’édition hispanophones.Forceest de constater que les maisonsd’édition cubaines, majoritaire-

ment présentes à la foire, se fo-calisent en général sur «le patri-moine culturel,politique etmilitant des leaders révolution-naires» non seulement à Cubamais dans toute l’Amérique La-tine. Des cadres photos de ces«héros historiques» tels que lesqualifient les Cubains, se trou-vent dans chaque recoin de cetespace livresque à l’instar deFidel Castro, Che Guevara et JoséMarti (ancien penseur et militantà la fin du 19e siècleCes révolu-tionnaires sont «de grands diri-geants nationaux parmi ceux quiont libéré, édifié et protégéCuba, de la domination améri-caine, pendant de longues an-nées», ont indiqué à l’APScertains visiteurs, c’est pourquoiils méritent d’être honorés àchaque édition de la foire dulivre voire dans «notre vie quoti-dienne», ont-ils poursuivi.

Par ailleurs, la 28e édition de lafoire du livre de La Havane arendu hommage au grand écri-vain cubain Eduardo Heras Leon,un des militants de la révolutioncubaine (1956) pour laquelle il aconsacré d’ailleurs la plupart deces écrits. L’auteur s’est vu attri-buer, en 2014, «le prix nationalde la littérature cubaine».Lafoire internationale du livre de LaHavane se poursuit jusqu’au 17du mois courant.

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12sporTs Jeudi 14 Février 2019

Ligue des champions

L’AS Roma l’emporte face au FC Porto grâce à sa nouvelle starlette Nicolo Zaniolo

championnat arabe des clubs de volley-ball

Le GS Pétroliers vise les demi-finales

L’AS Roma s’est imposéesur sa pelouse face au FCPorto (2-1) en huitième

de finale aller de Ligue desChampions. Tout reste néan-moins ouvert en vue du matchretour.Demi-finaliste de Liguedes Champions la saison pas-sée, l’AS Roma recevait un FCPorto dominateur au Portugalau Stadio Olimpico pour lecompte des huitièmes de finalealler de C1. Et les protégésd’Eusebio Di Francesco pre-naient une option sur la qualifi-cation en s’imposant (2-1). LesGiallorossi se montraient dan-gereux les premiers avec des in-cursions de Stephan ElShaarawy (4e), Lorenzo Pelle-grini (7e) et Aleksandr Kolarov(9e). Le club de la Louve faisaitencore planer le danger devantle but d’Iker Casillas avec uncentre au cordeau d’Edin Dzeko(11e). Les débats s’équilibraientau sortir du premier quartd’heure et devenaient plusâpres. Yacine Brahimi, remuant,tentait de donner de l’allant aux

Dragões, sans toutefois parve-nir à créer concrètement ledanger sur les buts romains.Leshommes d’Eusebio Di Fran-cesco repartaient de l’avant.Kolarov, d’un centre tendu, puisBryan Cristante, d’une frappeun poil écrasée, butaient surCasillas (27e). Les Portistas réa-gissaient. Titularisé en l’ab-sence de Moussa Maregablessé, Fernando Andrade,transfuge de Santa Clara cethiver, se retournait bien dans lasurface et frappait mais Anto-nio Mirante veillait au grain(29e). Les Transalpins repre-naient ensuite leur domination,se procurant de nombreuxcoups de pieds arrêtés sanstrouver la faille. Ils se créaientensuite la plus grosse situationde cette première période.Dzeko, bien lancé par FedericoFazio, effaçait Eder Militão d’uncrochet et enchaînait avec unefrappe qui heurtait le poteau deCasillas (37e). Score à la pause(0-0).

L’espoir Nicolo Zaniolo faitcoup double

Au retour des vestiaires, AlexTelles s’offrait une chevauchéecôté gauche sans trouver per-sonne sur son centre (46e). L’ASRoma répondait rapidement.Cristante, bien servi dans la sur-face, réussissait son contrôleorienté et enchaînait avec un tirsec que Casillas repoussait sanstrembler (49e). Sur un cornerde Telles, Danilo Pereira passaittout près d’ouvrir le score de latête mais le ballon mourait aupied du poteau de Mirante(57e). Pellegrini mettait ensuitedeux fois un Casillas solide etbien placé à l’épreuve (61e,67e). À force de pousser, les Ita-liens trouvaient la faille. Décalépar Dzeko, Nicolo Zaniolocontrôlait et armait une frappecroisée du droit qui, avec unbrin de réussite, trompait Casil-las (1-0, 70e). Quelques ins-tants plus tard, suite à un beaumouvement collectif, FernandoAndrade ratait une belle situa-tion dans les seize mètres cin-

quante romains (73e).Zaniolo, àla retombée d’un coup francd’Alessandro Florenzi audeuxième poteau, était toutproche de s’offrir un doublé,mais Casillas intervenait (75e).L’espoir italien devait attendrequelques secondes supplémen-taires pour être finalementexaucé en reprenant à boutportant une frappe de Dzekorepoussée par le poteau de Ca-sillas (2-0, 76e). Les championsdu Portugal revenaient dans lapartie sur une action confuse,conclue par Adrian, entré enjeu quelques minutes aupara-vant (2-1, 78e). Le MexicainHector Herrera, pisté parl’Olympique Lyonnais, déco-chait ensuite une frappe dange-reuse (82e). Kolarov envoyaitun dernier missile en contremais Casillas repoussait bien(90e +4). Score final (2-1). L’ASRoma est donc en ballottage fa-vorable, mais le FC Porto, quirecevra au Dragã dans trois se-maines, garde une sérieuse op-tion grâce au but d’Adrian.

Ligue 1 mobilis

L’OlympiqueMédéasanctionné d’un match à huis closLa commission de discipline ainfligé un match à huis clos àl’Olympique Médéa pour«utilisation et jets de fumi-gènes et envahissement deterrain» en fin de partiecontre le CR Belouizdad, dis-putée samedi dernier austade Imam-Lyes à Médéa,comptant pour la 21e journéedu championnat de Ligue 1Mobilis de football, a an-noncé ce lundi la Ligue defootball professionnel(LFP).Outre cette sanction,l’OM devra s’acquitter d’uneamende 200.000 DA, selon lamême source.D’autre part,l’entraineur-adjoint de l’O.Médéa Kamel Harkabi est sus-pendu jusqu’à son audition lemercredi 13 février, a soulignéla LFP dans un communiquétransmis à l’APS. De son côté,Le président de l’OMMahfoudBoukelkal est invité lui aussi àla séance.Le joueur du CR Be-louizdad Djamel Eddine Chet-tal, exclu pour «voie de faits»lors de la rencontre rempor-tée à Médéa (1-0), a écopé detrois matchs de suspensiondont un avec sursis et 30.000DA d’amende, tandis que lesociétaire de l’OM DembeleMassire a écopé d’un matchde suspension pour cumul decartons.

Les volleyeurs algériens duGS Pétroliers prendrontpart à la 37e édition duChampionnat arabe des

clubs, prévue du 15 au 24 févrierà Radès (Tunisie), avec l’ambitiond’atteindre le dernier carré de lacompétition qui regroupe 21équipes représentant 14pays.Pour bien préparer ce tour-noi, le GSP se trouve depuis jeudidernier en stage en Tunisie quisera ponctué mardi par une ren-contre amicale contre l’ESSahel.»Notre objectif reste lesdemi-finales, tous lesmoyens ontété rassemblés pour y parvenir.Les joueurs et l’encadrementtechnique sont déterminés à at-teindre ce stade de la compéti-tion», a assuré à l’APS le joueur duGSP Akram Dekkiche, joint au té-léphone.»Nous ferons tout pourhonorer dignement les couleursde notre club et l’Algérie en terretunisienne. Nous allons toutefoisdisputer la compétition arabeavec un manque flagrant de com-pétition», a souligné l’attaquantdu GSP.Versés dans le groupe Daux côtés d’Al-Ittihad (Arabiesaoudite), d’Al-Ahly (Bahreïn), duGaz Sud (Irak), de Chabab Djaba-lia (Palestine) et du Souihli(Libye), les Pétroliers sont à piedd’oeuvre depuis jeudi dernierdans la capitale tunisienne.»Lapréparation se passe dans de trèsbonnes conditions, tout est réunipour disputer un bon tournoi.Nous avons été soumis à du bi-quotidien avec un match amicalprogrammé mardi contre l’ES

Sahel. Un premier match amicaldevait avoir lieu contre l’ES Tunissamedi, mais il a finalement étéannulé», a indiqué l’internationalalgérien.Concernant les futurs ad-versaires en phase préliminaire,Dekkiche a indiqué qu’il ne pos-sédait pas beaucoup d’informa-tions pour émettre unquelconque avis ou juger ceséquipes. «C’est la troisièmeannée de suite qu’on dispute letournoi avec la même équipe,alors que les clubs du Golfe chan-gent constamment d’effectif et ra-mènent des joueurs pour despiges le temps du Championnatarabe, c’est pour cela que je nepeux émettre aucun avis ou jugernos adversaires», a-t-ilexpliqué.Côté effectif, les Pétro-

liers aborderont le tournoi avecun groupe au complet mais avec«un manque flagrant de compéti-tion» à cause du début tardif duChampionnat en Algérie.»Lafaute à certains présidents declub qui ne songeaient pas aubien de la discipline mais à leurspropres intérêts, d’autres vou-laient récupérer leurs joueursblessés», a déploré Dekkiche.LeGSP entamera la compétition faceau Ahly, avant d’affronter Souihlipuis Gaz Sud, Chabab Djabalia etAl-Ittihad.Quatre groupes ont ététirés pour la phase de poules :trois sont composés de cinqéquipes chacun et le quatrièmecompte six formations.Lors de laprécédente édition du Champion-nat arabe des clubs, disputée en

février 2018 à Radès également,le GSP n’avait pas réussi à franchirle phase de poules avec un bilande deux victoires devant Sendjelde Palestine (3-0) et l’IttihadDjeddah d’Arabie saoudite (3-0),contre deux défaites concédéesdevant Al-Rayyane du Qatar (1-3)et Souihli de Libye (0-3).

Composition des groupes:

Groupe A: Al-Rayyan (Qatar), Kha-bil (Yémen), Ahly Benghazi(Libye), Senjel(Palestine), CS Sfaxien (Tunisie).

Groupe B: Al-Hilal (Arabie Saou-dite), Oued Moussa (Jordanie),Police(Qatar), Al-Méknassi (Maroc), Es-salam (Oman).

Groupe C: Choâla (Yémen), Sihar(Oman), Speed-ball (Liban), Al-Koweït(Koweït), Espérance de Tunis (Tu-nisie).

Groupe D: Al-Ittihad (ArabieSaoudite), Al-Ahly (Bahreïn), GSPétroliers(Algérie), Gaz Sud (Irak), ChababDjabalia (Palestine), Souihli(Libye).

Ligue des championsd’afrique (4e j/gr.d)

La JS Saoura batl’AS Vita Club (1-0)La JS Saoura s’est imposéemardi soir face aux Congolaisde l’AS Vita Club 1 à 0 (mi-temps : 0-0), en match disputéau stade du 20 août 1955 deBéchar, à l’occasion de la 4ejournée (Gr.D) de la phase depoules de la Ligue des cham-pions d’Afrique defootball.L’unique but de la par-tie a été inscrit par Ziri Hammar(78e) sur un tir en dehors de lasurface. La JSS qui comptaitdeux points seulement avantcette rencontre, relance com-plètement ses chances dans lacourse à la qualification pourles quarts de finale del’épreuve, à deux journées del’épilogue.Dans l’autre matchde cette poule, les Tanzaniensde Simba SC ont réalisé, un peuplus tôt dans la journée, uneretentissante victoire à Dar Es-Salaam face au club égyptiendu Ahly (1-0), vice-championd’Afrique.Lors de la 5e journée,prévue les 8 et 9 mars pro-chain, la JSS accueillera SimbaSC dans un match décisif, alorsqu’à Al-Ahly enchaînera avecun autre déplacement, à Kins-hasa pour affronter l’AS VitaClub. Les deux premiers dugroupe se qualifieront pour lesquarts de finale.

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Jeudi 14 Février 2019

13sporTs

Les transferts à 0€ de la Juventus Turin sont-ilstoujours des réussites sportives ?

Avec le recrutement d’Aaron Ramsey annoncé hier soir, la Juventus Turin a encore frappé fort avec un transfert gratuit. Avant de voirle Gallois à l’oeuvre, l’histoire montre que les joueurs arrivés libre n’ont pas tous été une réussite pour le club italien.

Cardiff explique pourquoi il n’a pas encore payé Nantespour le transfert d’Emiliano Sala

Face aux demandes pres-santes du FC Nantesd’obtenir son chèque

pour le transfert d’EmilianoSala, Cardiff a réagi par la voixde son président. MehmetDalman explique qu’il sou-haite attendre la fin de l’en-quête pour procéder aupaiement des 17 M€.EmilianoSala est encore dans toutesles mémoires. Depuis son ac-cident d’avion survenu le 21janvier dernier, les hommagesse multiplient pour l’Argentin.Ce soir, une minute de silenceaura lieu en Ligue des Cham-pions avant les matches et de-main, Caen et le FC Nantes,qui s’affrontent pour le

compte de la 23e journée, de-vraient aussi avoir des pen-sées émues. Il existe tout demême une petite gêne danscette histoire, le paiement dutransfert par Cardiff qui n’apas encore été honoré. LaBBC révélait il y a quelquesjours que le club français avaitréclamé son argent.Il y a toutde même un chèque de 17M€ en jeu, d’autant que Bor-deaux doit récupérer 50% decette somme. Cardiff se disaitsurpris par la rapidité de cettedemande car le corps dujoueur n’avait pas encore étéretrouvé à l’époque. C’estmaintenant chose faitepuisque le cadavre retrouvé

dans l’avion a été formelle-ment identifié. Il s’agit bien dufootballeur. Le club gallois vadonc pouvoir honorer cetransfert comme l’a affirmé àla BBC son président MehmetDalman. Il affirme notam-ment que les procédures del’enquête contraignaient à cedélai d’attente.

Cardiff devrait bientôtverser l’indemnité

de transfert à Nantes« Bien sûr que si noussommes contractuellementobligés de les payer, nous leferons. Nous sommes un clubhonorable. Mais si il y a desanomalies, alors vous vous at-

tendriez sûrement à ce que jetienne mon rôle et protègeles intérêts de ce club. C’estce que nous faisons. Noussommes toujours en train derassembler des informationset le processus est en cours.Et lorsque nous atteindronsun niveau où nous disposonsde suffisamment d’informa-tions, je suis sûr que nous al-lons rencontrer Nantes etaller de l’avant », indique Dal-man.Ce dernier voulait atten-dre d’avoir plus d’éléments enmain avant de prendre unedécision. Il pointe tout demême le comportement duclub français. « Ils (Nantes)ont réclamé leur dû. Ils ont

entamé ce processus. Ce quenous disons, c’est que nousne sommes pas d’accord avecce processus étant donné lesévénements extraordinaireset les circonstances tragiques.Nous ne faisons aucune dé-claration positive ou négative.Nous disons simplement, s’ilvous plaît, comprenez, il y abeaucoup de questions aux-quelles nous devons répon-dre et c’est ce que nousessayons de faire. » Le paie-ment du transfert ne devraitdonc pas tarder même si l’en-quête n’est pas terminée etles circonstances du dramepas totalement éclaircies.

L’information est tom-bée. Aaron Ramseysera un joueur de laVieille Dame la saison

prochaine. En fin de contrat aumois de juin à Arsenal, le Galloisrejoint une longue liste dejoueurs ayant déjà filé à la Juven-tus Turin pour 0 €. Depuis sa re-montée en Serie A à l’été 2007,le club italien s’est fait une spé-cialité de ces transferts à moin-dre frais. Pour autant, ce ne sontpas toujours des réussites spor-tives, ni même financière car cesjoueurs se savent désirés et par-viennent à récupérer générale-ment une grosse prime à lasignature. Ramsey va lui parexemple devenir le joueur bri-tannique le mieux payé de l’his-toire avec un salaire de 23,5 M€à l’année. Voici un récapitulatifdes succès et des échecs de la Ju-ventus en matière de transfertsde joueurs libres.

La Juve spécialiste des transferts à 0 €

Commençons par le rayon desréussites car elles sont tout demême nombreuses. On doit évi-demment citer Paul Pogba, quiest devenu l’un des meilleursjoueurs du monde à son poste.Arrivé libre de Manchester Uni-ted en 2012, le Français, frustréde ne pas faire partie des plansde Ferguson, décidait d’aller ten-ter sa chance en Italie du haut deses 19 ans. 4 saisons pleines plustard, il repartait chez les Red De-vils pour 105 M€. Lors de cettemême période, Andrea Pirlo afait le bonheur des Bianconeri.Arrivé libre du Milan en 2011, ilrègne alors en maître dans l’en-trejeu et connaît une secondejeunesse la trentaine largementdépassée en glanant 4 nouveauxscudetti, une coupe d’Italie et at-

teignant une dernière fois la fi-nale de la Ligue des Cham-pions.Durant cette intersaison2015, la Juventus frappe ungrand coup en remplaçant Pirlo.Elle attire Sami Khedira, arrivélibre du Real Madrid et cham-pion du Monde un an plus tôtavec l’Allemagne. Après une pre-mière saison perturbée par lesblessures, il s’impose et devientun élément incontournable d’Al-legri. Dani Alves lui ne sera restéqu’un an en Italie, mais quellesaison ! Les 8 années passées auBarça ne l’ont pas assez fatiguéet même si le Brésilien n’est pastoujours titulaire en Serie A, c’estpour mieux briller en Ligue desChampions. Il y atteint la finalemais doit s’incliner contre le RealMadrid. Il part pour le PSG, librelà aussi. Toujours en défensemais bien plus loin dans letemps, la venue de Zdeněk Gry-gera aura été une réussite dansson rôle de joueur de rotation. LeTchèque, qui devait s’engager àl’été 2006 sans l’affaire du Calcio-poli, attend finalement la remon-tée de la Juventus dans l’élitepour signer libre puisqu’il termi-

nait son contrat à l’Ajax.

Un retour en demi-teinte pour Cannavaro, Evra et

Coman ont fait leur tempsD’autres joueurs ont moins brillésous le maillot noir et blanc maisils ont aussi la particularité d’êtrearrivé sans indemnité de trans-fert. En 2005, la Juve parvient àfaire signer Adrian Mutu. Elle aprofité du conflit entre le Rou-main et Chelsea, qui a rompu soncontrat à la suite du contrôle po-sitif à la cocaïne du joueur. Il nerestera qu’une seule saison pourun total de 11 buts mais brilleraseulement par intermittence. Lemême été, alors que le club estcontraint de descendre en SerieB, il perd Fabio Cannavaro quis’engage au Real Madrid. Le Bal-lon d’Or 2006 reviendra trois ansplus tard pour un an. Après debons débuts, le poids des annéescommence à se voir et la Juven-tus réalisera une saison déce-vante avec notamment unepiteuse élimination face à Ful-ham en Europa League. En 2007,c’est Hasan Salihamidžić quisigne libre. Après neuf ans au

Bayern, le milieu de terrain alorsâgé de 30 ans apporte son expé-rience à un club en reconstruc-tion. En quatre saisons, il joueparfaitement le rôle de titulaire,puis de remplaçant et garde untrès bon souvenir de sa périodeitalienne.La Juventus règnemaintenant à nouveau sur l’Italieet pense faire un bon coup en re-crutant Fernando Llorente, en finde contrat à l’Athletic. Sa pre-mière saison est superbe avec 16buts en Serie À avant de connaî-tre moins de réussite (7 réalisa-tions). Il repart au bout de deuxans, non sans avoir atteint la fi-nale de la Ligue des Championsen 2015. Kingsley Coman aussiest de cette finale. Il se révéleraen Italie après être parti du PSGsans contrat professionnel maisn’y restera qu’un an. Prêté deuxsaisons au Bayern, il y signera dé-finitivement contre 21 M€. L’au-tre Français, Patrice Evra (33 ansà l’époque) aura fait deux saisonset demie au club avec cettemême finale de 2015, la cin-quième à titre personnel. Régu-lièrement titulaire, il assume sonrôle de leader dans le vestiaire

puis cède peu à peu sa placeavant de s’engager à l’OM. À lamême période, Neto est le rem-plaçant de Buffon. Arrivé libre dela Fiorentina, le gardien brésiliendisputera un peu plus d’une di-zaine de rencontres en cham-pionnat avant de repartir contre7 M€ à Valence. Enfin, Emre Canentre dans cette catégorie car ila encore du mal à s’imposer, luia débarqué libre de Liverpoolmais qui aura tout de mêmecoûté 18 M€ à la prime à la si-gnature. À sa décharge, l’Alle-mand est souvent la cible desblessures.

Anelka, Toni et Lucio en échec à la Juventus

Certaines recrues à 0 € se serontrévélés être des mauvais paris. Ilsarrivaient la plupart du temps enfin de carrière et n’ont pas tenule rôle escompté. Nous retrou-vons d’abord Lucio. Il n’a plus lamême énergie que lors de sestrois brillantes saisons à l’Inter.Dans le Piémont, le défenseuralors âgé de 34 ans ne disputeraque quatre rencontres toutescompétitions confondues et s’enira six mois plus tard en janvier2013. Luca Toni sera de la mêmeveine. Alors qu’il a déjà entaméla lente descente vers la fin de sacarrière, l’attaquant de 33 ansdébarque libre en 2011. 2 butsen 14 rencontres plus tard et lechampion du Monde 2006 repar-tira sans faire de bruit. Le bilanest plus famélique pour NicolasAnelka. Il rompt son contrat avecle Shanghai Shenhua pour filer àla Juventus à l’hiver 2013. Il dis-putera seulement trois petitsbouts de matches, dont un enLigue des Champions face au Cel-tic, avant de partir dès l’été, maisavec un titre de champion d’Ita-lie sous le bras.

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S a N t é

14Jeudi 14 Février 2019

Comme ses cousinsagrumes (orange,pamplemousse, clé-mentine, citron vert,

etc.), le citron contient beau-coup de vitamine C, dont lespuissantes propriétés antioxy-dantes protègent les cellules denotre corps et l’embellissent àl’intérieur comme à l’extérieur.Outre la vitamine C, le citronest aussi une source de choixpour d’autres vitamines et mi-néraux : potassium, acide fo-lique, calcium, thiamine,niacine, vitamine B6, phos-phore, magnésium, cuivre, ri-boflavine, acide pantothénique,sans oublier toute une variétéde composés phytochimiques.Mais au-delà de ses atouts nu-tritionnels évidents, le citronpeut servir à beaucoup dechoses parfois surprenantes. Envoici une petite liste :

Le citron empêche les fruitset légumes de noircirQuoi de plus irritant que decouper des pommes, des avo-cats, des pommes de terre(entre autres) pour se rendrecompte au bout d’un quartd’heure que les tranches se sontmises à noircir ? Et pourtantc’est parfaitement normal : l’airjoue son rôle d’oxydant sur lachair offerte des fruits, qui se

met en quelque sorte à rouiller!Pour éviter ça, pulvérisez dujus de citron sur vos tranches(ça marche aussi pour les ba-nanes ou le chou-fleur), elles nenoirciront pas !

Le citron améliore l’humeurCertaines études ont montré

que les composés présents dansle zeste de citron avaient uneffet relaxant, tandis que d’au-tres études indiquent que le ci-tron pourrait bien avoir un effetstimulant sur l’esprit, le rendantplus vif. La meilleure façon deprofiter de ces effets positifs estd’inhaler l’huile essentielle, oude faire un thé au citron. Un

vrai, pas en sachet ! Faites in-fuser le thé ET les tranches decitron.

Le citron efface l’acnéLe citron peut prévenir oumême vous débarrasser devotre acné rebelle, en tuant cer-taines bactéries responsables del’apparition des boutons et qui

logent sur la peau. Vous pouvezappliquer le jus de citron loca-lement, ou le diluer dans un peud’eau. En le pressant dansl’eau, vous récupérerez tous lesantioxydants, ce qui permet deprotéger les cellules de la peaucontre les agressions, et ainsid’obtenir une peau superbe etéclatante.

Le citron combat la mauvaiseodeur de piedsPlusieurs études ont montréque le jus de citron avait despropriétés antibactériennes. Etcertaines personnes se sontrendu compte qu’en mélan-geant le jus d’un citron avec 6centilitres d’eau, et en se rin-çant les pieds avec ce cocktail,elles éliminaient les mauvaisesodeurs !

Le citron donne une secondevie à la saladeQuand vous vous retrouvezavec une laitue oubliéequelques jours dans le frigo etqui est devenue toute terne,toute molle, utilisez le jus de ci-tron sur les feuilles les plus fa-tiguées. En les laissant tremperdans un grand bol d’eau froideet de jus de citron placé au ré-frigérateur, vous raviverez no-tablement vos feuilles de salade!

5 super-pouvoirs méconnus du citronLe citron est décidément un fruit à multiples facettes ! Non content d’égayer sauces de salade, marinades ou jus de fruits, il a aussi des vertus insoupçonnées : vous redonner bonne humeur, combattre l’acné et les mauvaises

odeurs, il sait tout faire !

Le botox pourrait s’avérerefficace pour freiner laprogression du cancer de

l’estomac, selon une nouvelleétude scientifique internatio-nale, testée sur des souris. Deschercheurs de plusieurs univer-sités internationales, dont l’Uni-versité Norvégienne de Scienceet Technologie, viennent de pu-blier une étude étonnante, dansla revue scientifique ScienceTranslational Medicine, le 20août dernier.

Le botox, ou toxine botulique,serait efficace pour luttercontre le cancer de l’estomac.Pour arriver à une telle conclu-sion, les scientifiques ont testéquatre méthodes sur des sourisà qui ils ont induit un cancer del’estomac. Les trois premièresméthodes ont consisté à section-ner certains nerfs autour de latumeur, le quatrième procédéquant à lui, reposait sur l’injec-tion de botox. Les quatre tech-niques visaient en fait àsupprimer l’influx nerveux lié àla tumeur, et empêcher ainsi sonexpansion. En inhibant la pro-duction d’acétylcholine, neuro-

transmetteur qui stimule la divi-sion des cellules, le botox per-met de freiner la propagation dela tumeur. « Cette étude montreque les nerfs contrôlent les cel-lules souches cancéreuses » ex-plique le professeur Duan Chen,un des auteurs de l’étude. «Nous avons observé qu’en ôtantl’effet du nerf, les cellulessouches cancéreuses de la tu-meur disparaissent » ajoute lechercheur. Ce sont donc lesnerfs qui encouragent le déve-loppement de la tumeur, à tra-vers la libération d’unneurotransmetteur.

Le botox pour accompagnerla chimiothérapieMoins toxique que la plupartdes traitements anticancéreux,le botox est également moinscher et entraîne moins d’effetssecondaires. « Nous pensonsque ce traitement est intéressantcar il peut être utilisé locale-ment et cible directement lescellules souches cancéreuses.Le botox peut être injecté pargastroscopie, et ne requière quequelques heures de surveillanceà l’hôpital pour le patient » sou-

ligne Duan Chen. « Néanmoins,pour la majorité des patients, ladénervation fonctionne mieuxen combinaison avec la chimio-thérapie traditionnelle, puisquela perte d’influx nerveux semblerendre les cellules cancéreusesplus vulnérables. La chimiothé-rapie en serait donc plus effi-cace » conclue le professeurWang, co-auteur de l’étude.

Un essai clinique lancé enNorvègeAu vu de ces résultats promet-teurs chez la souris, l’équipe derecherche de Norvège a décidéde lancer un essai clinique dephase 2, sur des patients atteintsde cancer de l’estomac. Le trai-tement au botox pourrait notam-ment s’additionner auxtraitements classiques pour lespatients dont le cancer de l’es-

tomac est inopérable, ou ne réa-git plus à la chimiothérapie.Cette alternative pourra aussiêtre proposée aux réticents à lachimiothérapie ou à ceux pourqui les effets indésirables sonttrop importants. Pour ce qui estdes autres types de cancer, da-vantage d’études devront êtremenées pour savoir si le botoxpeut aussi être utilisé.

Source: TopSanté

Cancer

Le botox freinerait la progression des tumeurs de l’estomac

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Jeudi 14 Février 2019 dETEnTE

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MotsMots F L é C H é S N° 586

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Retirer un pansement Votre pansement a bien collé et vous hésitez à le retirer depeur d’une épilation gratuite et d’une douleur en consé-quence? Pour retirer le pansement, il vous suffit de bien lemouiller, voire mieux : dans la mesure du possible, faites‘’tremper’’ la zone dans l’eau. Au bout de quelques minutes,le pansement ne s’enlèvera sans aucun mal, et sans ôter unseul poil!

Soulager une brûlure à la langue Vous avez été trop impatient pour déguster votre plat pré-féré et vous vous en êtes brûlé la langue? Pas de panique,prenez un petit sucre, placez-le sur le bout de votre langue,et pressez légèrement contre votre palais. Le soulagementest immédiat! Et la prochaine fois, pensez à bien soufflerquand c’est chaud, même si vous êtes affamés!

Reconnaître la moniliose La moniliose se développe en raison des coups de bec desoiseaux, des blessures de l’épiderme provoquées par les in-sectes, ou encore le gel… La moniliose peut se propagersur d’autres fruits par la pluie et les insectes. C’est alors quele fruit commence à pourrir et qu’apparaissent des pustulesblanches. Soit le fruit tombe, soit il se momifie. Vous veil-lerez à retirer les fruits momifiés en coupant un morceaude branche portant le fruit abîmé. Puis, vous pouvez brûler les fruits atteints.

Horizontalement

1 - Cardinaux administrateurs2 - Quitterais par nécessité3 - Rapporta - authentiques4 - Révolutionnaire - Couloir denavigation - Promenade demarinier5 - Raie cornue - L'argent duchimiste - Voie lactée6 - Personna non grata 7 - Provocateur d'angoisse - Lieuxde découverte pour archimède8 - Jaune pâle 9 - Chevalier ou chevalière ? -Universtié américaine10- Copie conforme - Courants

Verticalement

a - artisans potiersB - Gracieux - Lac pyrénéenC - Dangereux vagabondsD - ExcluesE - temps des chaleurs - tenteF - Roi de comédie - HabitatnordiqueG - Il vaut bien l'iridium -affluent du Rhin - NomméH - accessibles pour le barreur I - Jeune danseuse - JoyeusesoiréeJ - Grande nation - tordentK - Insulaire - Points opposésL - Placées chez le notaire - Bruitsd'ambiance

MotsMots C R O I S é S N° 586

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n° 3333 - jeudi 14 Février 2019site web : www.lecitoyenonline.com

e-mail : [email protected] retour des quarts deFinaLe de La coupe arabe des

cLubs champions

Ooredoosouhaite bonnechance au MCA

ala veille du match retour desquarts de finale de la Coupearabe des Clubs champions qui

opposera le Mouloudia Club d’Alger(MCA) au club soudanais Al Merreikh,ce samedi 16 février 2019 au staded’Omdourman (Soudan), Ooredoo,Sponsor officiel du MCA, adresse sesencouragements aux joueurs et austaff dirigeant du club, et leur sou-haite une bonne chance pour reveniravec une qualification au tour suivant.A l’occasion de cette rencontre déci-sive, Ooredoo, sponsor officiel duMCA, confirme son soutien aux côtésdu Doyen et se joint à l’ensemble dessupporters de l’équipe pour encoura-ger le Mouloudia dans une ambiancede joie et de fair-play. Dans son mes-sage d’encouragements au Mouloudiad’Alger, le Directeur général de Oore-doo, M. Abdullatif Hamad Dafallah, adéclaré : « En tant que sponsor officieldu Mouloudia qui représente le foot-ball algérien dans cette compétitionarabe, je souhaite en mon nom et aunom de tous les employés de Oore-doo, le succès et la réussite au MCA etla qualification au prochain tour In-challah. Nous espérons assister à unerencontre où régnera l’esprit de fra-ternité et de fair-play entre leséquipes des deux pays frères l’Algérieet le Soudan. Ooredoo se joint égale-ment aux supporters du Doyen pourencourager l’équipe et hisser haut ledrapeau algérien durant cet évène-ment sportif arabe. » Pour rappel, Oo-redoo a signé en octobre dernier uncontrat de partenariat avec le MCA,devant ainsi le Sponsor Officiel duDoyen. Mohamed/k

sera impLantée dans La région de L’oranie

Installation d’une usine de productionde véhicules Nissan en Algérie

Un accord de partenariat entre le groupe algérien privé Hasnaoui et le constructeur japonais d’automobile Nissan Motor a été signéhier à Alger pour l’installation d’une usine de production de véhicules en Algérie avec un investissement de 160 millions de dollars.

Le document a été paraphé par les co-présidents du groupe algérien, Sefianeet Feriel Hasnaoui, et le vice-présidentsénior de Nissan Motor, chargé de la ré-

gion Afrique, Moyen-Orient et Inde, PeymanKargar, en présence du secrétaire général duministère de l’Industrie et des mines, Kheired-dine Medjoubi. La signature de cet accord, quiintervient suite à l’approbation du projet parle gouvernement en décembre 2018, sera sui-vie par la création, dans les prochains mois,d’une joint-venture qui lancera les travaux deconstruction de l’usine pour une durée de 12mois. Cette société mixte sera dénomméeGroupe Hasnaoui automotive production(GHAP SPA) et prévoit la création de plus de1.800 emplois en Algérie. Quant à l’entrée enproduction des véhicules par cette usine, elleest prévue à partir du premier semestre 2020,avec une capacité initiale de 63.500 véhiculestouristiques et utilitaires légers/an, selon lesexplications de M. Sefiane Hasnaoui. Cetteusine de Nissan sera implantée dans la régionde l’Oranie, a-t-il indiqué sans donner plus dedétails sur le lieu précis du site lequel sera an-noncé dès la finalisation de toutes les procé-dures administratives nécessaires. Selon lui, leséquipes techniques de Nissan se chargeront,avec les intervenants locaux, du développe-ment du taux d’intégration des composantsentrant dans la fabrication des véhicules, ainsique du soutien technique et de la formation,a avancé le co-président du groupe Hasnaouiqui avait été le distributeur officiel des véhi-cules Nissan depuis près de 25 ans. S’agissantde l’export, M. Hasnaoui a indiqué que cettefuture usine prévoit, dans son plan de dévelop-

pement, de consacrer une part de la produc-tion aux marchés extérieurs: «Si notre projetn’aura pas une approche régionale, on auraraté un épisode».De son côté, le vice-présidentsénior de Nissan Motor, chargé de la régionAfrique, Moyen-Orient et Inde, M. Kargar, amis en exergue le caractère «stratégique» querevêt l’Algérie dans le plan de développementà moyen terme de Nissan à l’international(2019-2022). «Nissan est en pleine croissanceen Afrique, et l’Algérie est un marché-clé pournous. Son potentiel lui permet d’être ledeuxième plus gros marché africain d’ici2022», a soutenu M. Kargar, en affirmant quele constructeur japonais apportera son savoir-faire et son expertise pour construire uneusine répondant aux normes mondiales «ri-goureuses» qui feront de cette usine en Algérieun «centre d’excellence». Selon lui, à traversce projet d’investissement, Nissan proposeraen Algérie une gamme de véhicules dotésd’une technologie japonaise «innovante», etce, à travers quatre (4) modèles. Concernantle taux d’intégration nationale, il a considéré

qu’il devrait augmenter en fonction du déve-loppement du réseau des fournisseurs qui fa-briqueront localement des pièces de mêmesstandards que ceux à l’international. Dans cecadre, Nissan compte s’appuyer sur son al-liance internationale avec Renault et Mitsubi-shi afin de permettre d’optimiser lesinvestissements dans la sous-traitance locale,note M. Kargar. «Avec l’alliance Nissan-Re-nault-Mistusbishi, nous allons développer unréseau de fournisseurs locaux communs avecRenault, déjà présent en Algérie. Cela va aussipermettre aux meilleurs sous-traitants algé-riens d’accéder au panel des fournisseurs mon-diaux des usines de Nissan et de ses alliés»,a-t-il soutenu. Pour sa part, le secrétaire géné-ral du ministère de l’Industrie a fait savoir quepour les nouveaux projets automobiles, ce dé-partement ministériel étudie tous les dossiersdéposés et choisira uniquement les projets quiauront un apport technologique à même depermettre à l’Algérie d’avoir une véritable in-dustrie automobile à l’avenir. Présent à cettecérémonie de signature de l’accord, l’ambassa-deur du Japon, Kazuya Ogawa, a fait valoir quece projet Nissan en Algérie s’inscrit dans lecadre de la relance des relations économiquesalgéro-japonaises, en rappelant la visite du mi-nistre de l’Industrie, Youcef Yousfi, en novem-bre dernier à Tokyo, ainsi que celle du ministrejaponais des Affaires étrangères, Taro Kono, endécembre dernier à Alger, qui ont permis delancer les négociations sur plusieurs projetsd’investissement en Algérie ainsi que sur l’an-nulation de la double imposition entre les deuxpays.

Wahiba/b

santé

Près de 450 000 algériens se sont rendus en Turquie pour des soins

La Ligue Algérienne de Défensedes Droits de l’Homme (LADDH)a rendu public, ce mardi 12 fé-

vrier 2019, un rapport accablant surle système de santé algérien, et danslequel elle a fait état d’un demi-mil-lion d’algériens qui se soignent an-nuellement à l’étranger, dont près de450 000 algériens se rendent en Tur-quie pour se soigner dans les hôpi-taux de ce pays.En plus de la Turquie,le rapport de la LADDH fait état éga-lement de plus 100 000 algériens quise soignent annuellement en Tunisie,et près de 10 000 en France, sur leurspropres comptes.La LADDH a re-gretté dans son rapport le fait que,l’image d’un système défaillant querenvoie le secteur de la santé en Al-gérie, qui a consommé 9 Ministres, et82 milliards de Dollars sur les 16 der-nières années, sous le slogan imagi-

naire de «la réforme hospitalière», aécrit la LADDH.Selon l’Organisationde défense des droits de l’homme,cette ruée des algériens pour se soi-gner à l’étranger, est due à l’appari-tion de circuits organisés quipromeuvent le tourisme médicaldans certains pays comme la Turquieet la Tunisie. La même source, re-grette également le fait que certainsmédias algériens promeuvent cegenre de tourisme.Le phénomène estaccentué par l’augmentation dunombre des erreurs médicales dansles hôpitaux algériens (publics et pri-vés). Selon la même source, le nom-bre d’affaires liées aux erreursmédicales a atteint les 1200.La fai-blesse des prestations de service auniveau des établissements de santé.A ce propos, la LADDH a relevé dansson rapport, la gestion anarchique

des établissements de santé, lemanque de formation du personnelet de la maintenance des équipe-ments médicaux.La même source asignalé aussi le nombre de médecinsqui désertent les hôpitaux algérienspour partir à l’étranger. Ils sont aunombre de 15 000 à 16 000 praticiensà avoir quitté le secteur de santé al-gérien, dont 60% sont des spécia-listes. Selon la LADDH cette situationest due à la dégradation du pouvoird’achat des médecins, ce qui lespousse à l’immigration.A celas’ajoute, selon la LADDH, le manquede confiance des responsables dansle système de santé algérien, qui par-tent eux aussi, se soigner à l’étranger.Cela a influencé négativement les ci-toyens algériens, qui ont perdu à leurtour la confiance dans les établisse-ments de santé en Algérie.

Reddition d’un terroriste arméà Tamanrasset

un terroriste armé qui avait rallié les groupes terroristes en 2017,s’est rendu lundi aux autorités militaires à Tamanrasset, indiquehier un communiqué du ministère de la Défense nationale

(MDN).»Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts desForces de l’Armée nationale populaire, le terroriste dénommé +Ben BilaAbdellah+, dit +Abou Abdellah+, s’est rendu, hier 12 février 2019, auxautorités militaires à Tamanrasset/6ème Région militaire. Ledit terro-riste qui avait rallié les groupes terroristes en 2017, était en possessiond’un (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et de deux (02) char-geurs garnis de munitions», précise la même source.Dans le cadre dela lutte contre la criminalité organisée, «des détachements de l’ANP ontintercepté, lors d’opérations distinctes menées à Tamanrasset, BordjBadji Mokhtar/6ème RM et Djanet/4ème RM, 32 orpailleurs et 02contrebandiers et saisi 05 camions, 02 véhicules tout-terrain, 91groupes électrogènes, 46 marteaux-piqueurs, 14 000 litres de carbu-rant, 11,164 tonnes de mélange de pierres et d’or brut ainsi que d’au-tres objets», ajoute le communiqué du MDN.D’autre part, «desdétachements combinés de l’ANP ont appréhendé, à Blida/1ère RM,Tlemcen et Sidi Bel Abbès/2ème RM, cinq (05) narcotrafiquants en pos-session de 35,5 kilogrammes de kif traité, tandis que des éléments dela Gendarmerie nationale ont arrêté, à Ghardaïa/4ème RM, un individuen possession de trois (03) drones». note la même source, ajoutant parailleurs que «26 immigrants clandestins de différentes nationalités ontété interceptés à In-Guezzam, Tlemcen et Laghouat».

cilas Biskra réalise avec succèsune nouvelle opération d’ex-portation de 38.000 tonnes

[Clinker] aujourd’hui, à partir duport d’Annaba, en direction del’Afrique de l’Ouest. Au travers deses opérations continues à l’expor-tation, Cilas souligne son engage-ment sans faille à contribuer à ladiversification des revenus hors hy-drocarbures. Elles confirment éga-

lement la qualité du clinker et duciment algérien qui commence àprendre toute sa place sur le mar-ché international. Pour ces opéra-tions, CILAS bénéficie de tout lesupport commercial & logistiquede LafargeHolcim Trading, unestructure dédiée au commerce in-ternational qui détient plus de 50%des échanges de clinker et cimenten méditerranée et en Afrique de

l’Ouest. Cette stratégie s’inscritdans un plan ambitieux afin decontribuer à assurer les débouchéscommerciaux de l’importante pro-duction nationale, avec un objectifd’exporter 2 millions de tonnes deciments et clinkers et d’une ambi-tion pays représentant plus de 10millions de tonnes à l’horizon2021.

Mohamed/k

4ème opération d’exportation de Clinker effectuée par la cimenterie Cilas Biskra