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NOSO INFO Association Belge pour l’Hygiène Hospitalière Belgische Vereniging voor Ziekenhuishygiëne Groupement pour le Dépistage, l’Etude et la Prévention des Infections Hospitalières Groep ter Opsporing, Studie en Preventie van de Infecties in Ziekenhuizen Des projets ? En veux-tu, en voilà ! L’organisation relativement récente des plates-formes régionales sous la supervision de la plate-forme fédérale, elle-même en relation étroite avec la BAPCOC, semble donner un nouveau souffle à l’hygiène hospi- talière en Belgique. En effet, une pyramide de communication beau- coup plus efficace est mise en place grâce à ces relais régionaux. Il est dès lors plus facile de mettre sur pied des projets de dimension natio- nale. Quelques-uns d’entre eux vous sont présentés dans ce numéro. Votre participation active sera indispensable pour mener ces différents pro- jets à bien et donner du crédit à nos actions sur le terrain. Le premier, la prévention des infections nosocomiales par la promotion de l’hygiène des mains est un projet un peu ambitieux puisque ce type d’approche n’a pas encore été réalisée à l’échelle d’un pays aussi petit soit-il. Mais lorsque l’on connaît l’importance de l’hygiène des mains dans la prévention des infections et la maîtrise de la résistance, cela vaut la peine d’y consacrer un peu d’énergie. Le second projet est l’extension à l’échelle nationale d’une étude réali- sée récemment par la KUL sur la prévalence des MRSA en maison de repos et de soins. La dernière surveillance microbiologique réalisée en 2001 a montré une augmentation significative du nombre de patients porteurs de MRSA dès leur admission à l’hôpital et l’étude de la KUL a montré que 4% des résidents des MRS (19 institutions) étaient porteurs de MRSA. Ces deux phénomènes reflètent probablement la constitu- tion d’un réservoir communautaire de patients porteurs. Il serait inté- ressant de voir si les souches isolées correspondent à celles retrouvées dans les hôpitaux. Une collection nationale de micro-organismes isolés d’hémoculture ? La collection servira de référence nationale pour diverses études de surveillance (ex. des études de sensibilité, de typage, de virulence). Dans ce cadre, une étude régulière, répétée et représentative de la résistance aux antibiotiques, permettrait notamment l’évaluation des effets de la consommation des antibiotiques ou de changements dans la politique d’antibiotiques. La réalisation de ces projets est impossible sans vous que vous soyez directeur d’hôpital, microbiologiste, médecin ou infirmier(ère) en hygiène hospitalière. Certaine que vous participerez activement à ces différents projets, et au nom du comité, je vous souhaite d’excellentes vacances. Anne Simon EDITORIAL Trimestriel : VOL. VIII n° 2 2 ème trimestre 2004 Bureau de dépôt : Belgique - België Bruxelles - Brussel X P.P. 1/3542 Editeur Responsable : A. Simon UCL - 5490 - MBLG Av. Hippocrate, 54 B - 1200 - BRUXELLES La plate-forme d’Hygiène Hospita- lière de Bruxelles–Brabant Wallon Prévention des infections nosoco- miales par la promotion de l’Hy- giène des mains : un projet national. Etude de la prévalence des Staphy- lococcus aureus résistant à la méti- cilline (MRSA) dans les maisons de repos et de soins en Belgique Actualité sur Acinetobacter bauman- nii, un message important de l’ISP Extension du protocole NSIH des sep- ticémies et constitution d’une collec- tion nationale de souches de référence pour les septicémies nosocomiales (GDEPIH). Sites Web Compte-rendu de la journée du 18 mars NVKVV à Ostende Les plus récentes dispositions réglementaires en matière de finan- cement des diverses formes de dialyse. Gestion des accès vasculaires en Europe : une étude multicentrique de leurs complications Abstracts Agenda scientifique Instructions aux auteurs Comité de Rédaction Abonnements 17 2 16 23 SOMMAIRE Avec le soutien du Ministère des Affaires Sociales, de la Santé Publique et de l’Environnement, Cité Administrative, Bd Pacheco 19/5 1010 BRUXELLES 24 9 8 7 3 22 15 10 5 Cliquez sur le chiffre de la page

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FOAssociation Belge pour l’Hygiène Hospitalière Belgische Vereniging voor Ziekenhuishygiëne

Groupement pour le Dépistage, l’Etude et la Prévention desInfections HospitalièresGroep ter Opsporing, Studie en Preventie van de Infecties inZiekenhuizen

Des projets ? En veux-tu, en voilà !

L’organisation relativement récente des plates-formes régionales sousla supervision de la plate-forme fédérale, elle-même en relation étroiteavec la BAPCOC, semble donner un nouveau souffle à l’hygiène hospi-talière en Belgique. En effet, une pyramide de communication beau-coup plus efficace est mise en place grâce à ces relais régionaux. Il estdès lors plus facile de mettre sur pied des projets de dimension natio-nale.Quelques-uns d’entre eux vous sont présentés dans ce numéro. Votreparticipation active sera indispensable pour mener ces différents pro-jets à bien et donner du crédit à nos actions sur le terrain. Le premier, la prévention des infections nosocomiales par la promotionde l’hygiène des mains est un projet un peu ambitieux puisque ce typed’approche n’a pas encore été réalisée à l’échelle d’un pays aussi petitsoit-il. Mais lorsque l’on connaît l’importance de l’hygiène des mainsdans la prévention des infections et la maîtrise de la résistance, celavaut la peine d’y consacrer un peu d’énergie. Le second projet est l’extension à l’échelle nationale d’une étude réali-sée récemment par la KUL sur la prévalence des MRSA en maison derepos et de soins. La dernière surveillance microbiologique réalisée en2001 a montré une augmentation significative du nombre de patientsporteurs de MRSA dès leur admission à l’hôpital et l’étude de la KUL amontré que 4% des résidents des MRS (19 institutions) étaient porteursde MRSA. Ces deux phénomènes reflètent probablement la constitu-tion d’un réservoir communautaire de patients porteurs. Il serait inté-ressant de voir si les souches isolées correspondent à celles retrouvéesdans les hôpitaux.Une collection nationale de micro-organismes isolés d’hémoculture ?La collection servira de référence nationale pour diverses études desurveillance (ex. des études de sensibilité, de typage, de virulence).Dans ce cadre, une étude régulière, répétée et représentative de larésistance aux antibiotiques, permettrait notamment l’évaluation deseffets de la consommation des antibiotiques ou de changements dansla politique d’antibiotiques.La réalisation de ces projets est impossible sans vous que vous soyezdirecteur d’hôpital, microbiologiste, médecin ou infirmier(ère) enhygiène hospitalière.Certaine que vous participerez activement à ces différents projets, et aunom du comité, je vous souhaite d’excellentes vacances.

Anne Simon

EDITORIAL

Trimestriel :VOL. VIII n° 22ème trimestre 2004Bureau de dépôt : Belgique - BelgiëBruxelles - Brussel XP.P. 1/3542Editeur Responsable :A. SimonUCL - 5490 - MBLG Av. Hippocrate, 54B - 1200 - BRUXELLES

La plate-forme d’Hygiène Hospita-lière de Bruxelles–Brabant Wallon

Prévention des infections nosoco-miales par la promotion de l’Hy-giène des mains : un projet national.

Etude de la prévalence des Staphy-lococcus aureus résistant à la méti-cilline (MRSA) dans les maisons derepos et de soins en Belgique

Actualité sur Acinetobacter bauman-nii, un message important de l’ISP

Extension du protocole NSIH des sep-ticémies et constitution d’une collec-tion nationale de souches de référencepour les septicémies nosocomiales(GDEPIH).

Sites Web

Compte-rendu de la journée du 18mars NVKVV à Ostende

Les plus récentes dispositionsréglementaires en matière de finan-cement des diverses formes de dialyse.

Gestion des accès vasculaires enEurope : une étude multicentriquede leurs complications

Abstracts

Agenda scientifique

Instructions aux auteurs

Comité de RédactionAbonnements

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SOMMAIRE

Avec le soutien du Ministère desAffaires Sociales, de la SantéPublique et de l’Environnement, Cité Administrative, Bd Pacheco 19/5 1010 BRUXELLES

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La plate-forme d’Hygiène Hospitalière de Bruxelles–BrabantWallonB. Byl, coordinateur de la plate-forme régionale d’Hygiène Hospitalière Bruxelles - Brabant Wallon

NOUVELLES DES PLATES-FORMES ET DE LA BAPCOC

La Plate-forme Régionale d’Hygiène HospitalièreBruxelles – Brabant Wallon a été composée au coursde l’année 2002 en élargissant une structure anté-rieure qui avait été mise sur pied en 1998 et qui s’estdonc vue redynamisée par le projet fédéral. Elle com-porte 39 institutions regroupées en 31 entités fusion-nées. Elle comporte 28 médecins hygiénistes et 40infirmiers hygiénistes.

Devant le nombre d’hygiénistes concernés, nousavons d’emblée pris l’option d’organiser un comité depilotage comprenant les représentants à la Plate-Forme Fédérale ainsi que 6 autres représentants desinstitutions Nous avons ensuite organisé le travail en différentsautres sous-groupes afin de répondre aux demandesles plus fréquemment rencontrées lors d’une discus-sion plénière de la plate-forme. Les membres de laplate-forme d’hygiène ont relevé les points suivantscomme étant prioritaires et sur lesquels ils voulaienttravailler ensemble :

Thème 1 : prévention de la légionellose nosocomialeThème 2 : prévention des infections au Quartier

Opératoire et en chirurgie ambulatoireThème 3 : transmission inter-hospitalière et hôpitaux

vers MR/MRS des informations concernantles germes multi-résistants

Thème 4 : précautions additionnelles et hygiène des mains

Thème 5 : gestion du risque « tuberculose »Thème 6 : prévention des infections urinairesThème 7 : gestion des travaux hospitaliersThème 8 : points d’actualité en hygiène hospitalière.

Chacun de ces sous-groupes s’est fixé un ou plusieursobjectifs soutenus par une volonté générale de ne pas« réinventer la roue » en dissipant de l’énergie enréécriture de consensus, mais plutôt d’apporter unéclairage pratique des recommandations sur l’implé-mentation ou la surveillance, en bref une approcheopérationnelle de la prévention des infections au tra-vers des différents thèmes proposés.

Par ailleurs, nous avons également pris l’optiond‘organiser deux fois par an des réunions plénièrespermettant :

- l’information de l’ensemble des membres de laplate-forme et le suivi des dossiers traités auniveau de la Plate-Forme Fédérale d’Hygiène Hos-pitalière,

- l’apport d’informations utiles de nature méthodo-logique,

- la présentation des résultats et travaux des sous-groupes, etc.

Ainsi, les réunions plénières ont permis de présenterles outils «qualité à l’évaluation et amélioration »(février 2003), de discuter des implications pratiquesdes nouvelles recommandations du GDEPIH dans lamaîtrise de la transmission des MRSA (novembre2003) ou plus récemment, de discuter longuementdes différents aspects de la prévention du risque«Aspergillus» dans les étapes de rénovation, deconstruction et de travaux hospitaliers.

Afin d’induire progressivement des passerelles decommunication entre les différentes plates-formesrégionales, nous ouvrons toujours nos réunions plé-nières aux autres plates-formes régionales et nousavons le plaisir d’accueillir à chacune de nos réunionsplénières quelques représentants des plates-formesd’autres régions du pays.

La dynamique ainsi mise en place semble remporterun avis positif de la part des différentes équipes d’hy-giène hospitalière et nous pouvons nous réjouir de laqualité des échanges entre les différents hygiénistesparticipant à nos travaux.

Parmi nos projets, pour l’année en cours, figurent lespoints suivants :

- intégration des projets fédéraux et des projets duGDEPIH-GOSPIZ en ce qui concerne parexemple la campagne de promotion d’hygiènedes mains ou la préparation de recommandationsconcernant la prévention de la transmission duMRSA dans les MRS et MR,

- identification des groupes de travail d’autresplates-formes partageant des objectifs communsafin d’augmenter la qualité des travaux de façon« trans-régionales ».

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Justification scientifique du projet

Les infections nosocomiales compliquent entre 5 et10% des admissions dans les secteurs de soins géné-raux. Elles sont associées à une morbidité souventimportante pour le patient ainsi qu’à des coûts addi-tionnels considérables et une augmentation accrue dela durée de séjour. Ces infections constituent un réelproblème de santé publique (Les infections nosoco-miales sont directement ou indirectement respon-sables pour le décès d’un à trois pour cent despatients. En Belgique, selon les donnés du ConseilNational pour Approvisionnement Hospitalier (1995),chaque année 80.000 patients seraient infectés dansun environnement hospitalier, ce qui ferait monter lesfrais hospitaliers et les frais des traitements d’un ordreentre 142 et 317 millions d’euro).La transmission croisée des micro-organismes par lesmains du personnel soignant au cours des soins est lacause principale des infections nosocomiales. L’hy-giène des mains pratiquée à bon escient est donc lamesure de prévention de ces infections la plus effi-cace. Malheureusement, l’observance de ce gestepluriquotidien est faible dans la plupart des institu-tions de soins, ne dépassant que rarement 50%.Malgré le peu d’études prospectives randomisées,nous avons de nombreuses preuves qui démontrentque l’hygiène des mains réduit l’incidence des infec-tions nosocomiales. La première fut apportée par Ignaz Semmelweis en1847 lorsqu’il montra qu’en introduisant une désin-fection des mains chez ses confrères médecins entrela salle d’autopsie et la salle d’accouchement, le tauxde mortalité chez les jeunes accouchées chuta defaçon significative. Depuis plus de 150 ans, malgrél’amélioration des produits pour l’hygiène des mains ànotre disposition, peu de progrès ont été réalisés.

Objectifs de l’étude

Le projet a comme objectif l’augmentation à longterme de l’observance à l’hygiène des mains par la

mise à disposition des hôpitaux belges d’une métho-dologie et de moyens permettant de réaliser demanière standardisée la promotion et le suivi de l’hy-giène des mains dans leur établissement.Le projet est réalisé à l’échelle nationale et s’adresse àtoutes les catégories de travailleurs de la santé qui ontdes contacts directs avec les patients dans les hôpi-taux. L’ampleur de cette campagne est justifiée par lescoûts énormes, financiers et humains qu’engendrentles infections hospitalières nosocomiales. Dans le passé, des campagnes d’informations ontdéjà été menées tant en Flandre qu’en Wallonie parles différentes associations professionnelles concer-nées par l’hygiène hospitalière, tant par les médecinsque par les infirmiers. Le but est de répéter l’opérationdans un effort commun, d’organiser une campagnequi touche un large public (professionnels et patients)et d’informer les personnes concernées tout en mesu-rant également le suivi de l’hygiène des mains.

Par conséquent, le projet comportera deux grandesétapes :

1. une première étape où des informations scienti-fiques structurées et standardisées, ainsi qu’unedescription d’une méthodologie standardiséepour l’implémentation d’une hygiène des mainsadéquate dans l’établissement propre serontmises à la disposition des hôpitaux participants;

2. une deuxième étape où, au niveau local, chaquehôpital participant de manière standardisée :

- fournira les informations relatives à l’hygiènedes mains à ses collaborateurs

- mesurera l’effet de l’intervention

Le contenu des sessions d’informations et des inter-ventions sera basé sur les “Recommandations pour laprévention des infections nosocomiales – soins auxpatients” - (2000) publié par le Conseil Supérieurd’Hygiène, SPF la Santé publique, de la Sécurité de lachaîne alimentaire et Environnement.

Prévention des infections nosocomiales par la promotion del’Hygiène des mains : un projet national.Groupe de travail GDEPIH, NVKVV, ABHH pour la Plate-forme Fédérale d’Hygiène Hospitalière

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Dans cette campagne, on opte explicitement pourune évaluation du processus, au contraire des indica-teurs de résultat (nombre d’infections postopératoiresde la plaie, nombre de septicémies, nombre de pneu-monies liées à la ventilation) du décret « qualité » fla-mand. La justification de ce choix est double. L’hy-giène des mains dépend fortement du comportementdes travailleurs de la santé; cela s’exprime au mieuxdans une évaluation du processus. La relation entrel’amélioration de l’hygiène des mains et la diminutiondu nombre d’infections nosocomiales a été scientifi-quement prouvée à plusieurs reprises, mais se révèleassez longtemps après, ce qui empêche un feed-backrapide et risque de diminuer la motivation qui enrésulte.

Groupe de travail, plates-formes régionales etplate-forme fédérale

Le groupe de travail est composé de représentants duGDEPIH, de la NVKVV et de l’ ABHH. La plate-formefédérale d’hygiène hospitalière a demandé à cegroupe de travail de formuler une proposition de pro-tocole relative au lancement d’une campagne natio-nale en matière d’hygiène des mains.Chacune de ces associations a déjà beaucoup d’expé-riences dans le domaine de l’hygiène des mains, ainsique dans la mise en œuvre de projets scientifiques,que ce soit dans des établissements déterminés ou auniveau régional et/ou national. Ce groupe de travail propose un protocole pour lacampagne, qui peut être implémenté par le biais desplates-formes régionales d’hygiène hospitalière.

Déroulement prévu du projet

Le projet comporte 3 phases : une phase préparatoire,une phase d’exécution et une phase de suivi.

Durant la phase préparatoire, les hygiénistes, méde-cins et infirmier(ère)s des hôpitaux participants,seront formés ou se perfectionneront de manièreapprofondie et standardisée en ce qui concerne lesprincipes d’hygiène des mains. Cela se fera par le

biais des plates-formes régionales d’hygiène hospita-lière.L’un des piliers du projet est le développement d’in-formations bien documentées relatives à l’hygiène desmains, et à la manière dont l’hygiène des mains peutêtre stimulée dans les hôpitaux belges. Durant cette phase, les hygiénistes effectueront égale-ment une mesure de base de l’observance de l’hy-giène des mains.

Dans la phase d’exécution, une campagne nationalesera menée, pendant laquelle les travailleurs de laSanté et les patients seront impliqués et où l’attentionsera portée sur la nécessité d’une hygiène des mainsen tant que moyen de prévention des infections noso-comiales.La phase de suivi vise principalement à pérenniserl’effet de la campagne et à mesurer l’effet de cette der-nière au sein de l’établissement.

Planning

, Janvier 2004 : Elaboration du protocole

, Mars 2004 : Finalisation des discussions « plate-forme fédérale »

, Mi-septembre 2004 : Sessions d’informations viales plates-formes régionales

, Octobre-Décembre 2004 : Organisation(distribution du matériel...) de la campagne dansles hôpitaux

, Mi-janvier 2005 : Evaluation de base par mesured'observance (avant) dans les hôpitaux (150opportunités minimum à observer sur le terrain,soit environ 6 heures d’observation)

, Février-Mars 2005 : Début campagne nationale,avec une journée nationale. Organisation dansles établissements : sensibilisation, formation,etc.

, Avril 2005 : Evaluation de l'effet par mesure del'observance (après).

, Juin 2005 : Début feed-back vers les plates-formes régionales.

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IntroductionStaphylococcus aureus résistant à la méticilline(MRSA) est un des principaux pathogènes respon-sables d’infections et d’épidémies nosocomiales. Latransmission du MRSA s’effectue principalement àpartir des patients colonisés ou infectés via les mainsdu personnel soignant. Les fosses nasales antérieuresconstituent le principal réservoir de MRSA. Cepen-dant, d’autres sites tels que la gorge, le périnée et lesplaies peuvent être aussi colonisés. En 1994, une diminution significative de la préva-lence de MRSA dans les hôpitaux a été observée jus-qu’en 1998, suite à la publication par le GDEPIH-GOSPIZ de recommandations nationales pour lecontrôle et la prévention de la transmission duMRSA5. Malheureusement, depuis 1999, les deux pro-grammes nationaux de surveillance de la prévalencedes MRSA dans les hôpitaux, EARSS et NSIH, mon-trent une augmentation de la proportion de souchesrésistantes à la méticilline. La proportion de cessouches isolées dans les hémocultures a augmenté demanière significative de 22% en 1999 à 28% en 2002dans les hôpitaux participant au programme EARSS 3.L’Institut Scientifique de la Santé Publique (ISP) aucours du programme NSIH de surveillance des infec-tions nosocomiales a observé le même phénomène(Jans B., Struelens M. Surveillance nationale de MRSAdans les hôpitaux Belges.(http://www.nsih.be/surv_mrsa/download_fr.asp). De plus, la dernière surveillance microbiologique réa-lisée en 2001 a montré une augmentation significativedu nombre de patients porteurs de MRSA dès leuradmission à l’hôpital2. Récemment, une étudeconduite en Flandre dans 19 maisons de repos et desoins (MRS) a montré que 4% des résidents des MRSétaient porteurs de MRSA4. La plupart des souchesisolées appartenaient aux trois clones épidémiquesA1, B2 et C3 largement disséminés dans les hôpitauxbelges à cette même époque 1.

Ces phénomènes reflètent probablement la constitu-tion d’un réservoir communautaire de patients por-

teurs chroniques de MRSA. C’est pourquoi, une étudeapprofondie des clones de MRSA circulant dans lesMRS et dans les hôpitaux devrait être réalisée pouradapter nos politiques d’hygiène hospitalière et pourlutter contre la dissémination des clones de MRSAresponsables d’épidémies à l’hôpital.

Un groupe de travail sous l’égide du GDEPIH a rédigéun protocole d’étude national de la prévalence deMRSA dans les MRS. Ce projet est soutenu par laBAPCOP et par la plate-forme fédérale d’hygiène hos-pitalière.

ObjectifsLes objectifs de cette étude sont de :

1. Déterminer la prévalence du portage de MRSAdans les MRS en Belgique

2. Identifier les facteurs de risque du portage deMRSA aussi bien au niveau du résident qu’auniveau des MRS.

3. Comparer l’épidémiologie moléculaire dessouches de MRSA isolées chez les résidentsséjournant dans les MRS avec celles isolées chezles patients hospitalisés

Sélection des MRSAfin de constituer un échantillon représentatif desMRS en Belgique, 60 MRS seront sélectionnées demanière aléatoire sur base d’une liste de toutes lesMR/MRS obtenue auprès de l’INAMI. Un maximumde 50 résidents sélectionnés de manière aléatoire seraexaminé par MRS. La taille d’échantillon maximalesera donc de 3000 résidents, ce qui permettra d’esti-mer un taux de prévalence de – par exemple – 5%avec une intervalle de confiance allant de 4.0% à6.3%. Pour des raisons de faisabilité, seules les mai-sons de repos avec un médecin coordinateur serontsélectionnées (= homes avec lits MRS). Les maisonsde repos qui refusent de participer seront remplacéespar la suivante sur la liste des MRS. Les caractéris-tiques des MRS seront analysées afin d’évaluer unéventuel biais du résultat national.

Etude de la prévalence des Staphylococcus aureus résistant à laméticilline (MRSA) dans les maisons de repos et de soins en Bel-giqueOlivier Denis1 et Carl Suetens2, Béa Jans2 et Marc Struelens1

1Laboratoire de Référence des Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, 2Section d’épidémiologie,Institut Scientifique de Santé Publique

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Collecte des donnéesDes dépistages pour la recherche de MRSA seronteffectués chez les résidents des MRS participant auprotocole. Simultanément, des données démogra-phiques et les facteurs de risques (p.ex. co-morbidité)seront collectés par questionnaire. Les informationssur les caractéristiques de la MRS (taille, % de litsMRS et MR, privé ou publique, etc.) et l’implémenta-tion de mesures d’hygiène seront récoltées par unquestionnaire au niveau de l’institution. Une infir-mière investigatrice spécialisée en hygiène hospita-lière enseignera aux infirmières locales des MRS lestechniques de dépistage et la manière de remplir lesquestionnaires. Les frottis de dépistage et les questionnaires serontenvoyés au laboratoire de référence des MRSA à l’hô-pital Erasme.

Analyse au laboratoireLes frottis seront ensemencés selon un protocolestandard dans un bouillon d’enrichissement. Lessouches isolées seront identifiées par méthode phé-notypique (coagulase) et par PCR triplex codant pourles gènes 16S, nuc et mecA. Un antibiogramme seraréalisé pour les MRSA. Les souches seront génotypéespar électrophorèse en champs pulsé (PFGE), détermi-nation de la cassette mec et multi-locus sequencetyping.

Les génotypes des souches de MRSA récoltées dansles MRS seront comparés avec ceux des souchesrécoltées dans les hôpitaux afin de déterminer leurcirculation entre secteurs de soins aigus et chro-niques.

Traitement de donnéesL’analyse statistique visera à calculer le taux de pré-valence du portage de MRSA et à déterminer les fac-teurs de risque aussi bien au niveau des résidents (co-morbidité, hospitalisation préalable, utilisation desantibiotiques) qu’au niveau de la MRS. On examinerales arguments pour le transfert de MRSA à partir del’hôpital, pour la transmission croisée au sein de laMRS (clustering de souches, chambre à multiples litsversus chambre seul), pour la sélection des MRSA parl’usage d’antibiotiques et pour le rôle des facteurs liésau résident comme l’âge, la mobilité, la présenced’escarres et co-morbidité.

Planification La sélection et le recrutement des institutions com-mencera dans le courant du second semestre de l’an-née 2004. Début de l’année prochaine, les résidentsdes MRS participants seront dépistés et les donnéescomplémentaires récoltées. Les données épidémiolo-giques et microbiologiques seront analysées conjoin-tement par l’ISP et le laboratoire de référence desMRSA. Les MRS participants recevront pour informa-tion une analyse de leur propres résultats en compa-raison avec les résultats nationaux. Il convient cepen-dant de noter que la précision de la mesure deprévalence de MRSA au niveau de l’institution seratrès limitée par la petite taille de l’échantillon de(maximum) 50 résidents. Ainsi, un taux de prévalencede 4% (2 porteurs MRSA sur 50 résidents) donneraune intervalle de confiance de 0,5% à 13,7%. Parailleurs, l’ensemble des données devrait permettre dedéfinir des catégories ou des « types » de MRS avecdes taux de prévalence de MRSA (significativement)différents.

Références

1. Denis , O., A. Deplano, R. De Ryck, C. Nonhoff, andM. J. Struelens. Emergence and spread of gentamicin-susceptible strains of methicillin-resistant Staphylo-coccus aureus in Belgian hospitals. Microb. DrugResist. 9:61-71, 2003

2. Denis , O., A. Deplano, C. Nonhoff, R. De Ryck, deMendonça R, S. Rottiers, R. Vanhoof, and M. J. Strue-lens. Antimicrob. Agents Chemother., in press.

3. EARSS Management Team. Susceptibility of Staphylo-coccus aureus. EARSS Newsletter 4, 4. 2002. RefType : Electronic Citation http://www.earss.rivm.nl

4. Hoefnagels-Schuermans, A., L. Niclaes, F. Buntinx, C.Suetens, B. Jans, J. Verhaegen, and J. Van Eldere.Molecular epidemiology of methicillin-resistant Sta-phylococcus aureus in nursing homes : a cross-sectio-nal study. Infect. Control Hosp. Epidemiol. 23:546-549, 2002

5. GDEPIH-GOSPIZ. Guidelines for control and preven-tion of methicillin-resistant Staphylococcus aureustransmission in Belgian hospitals. Acta Clin. Belg.49:108-113, 1994

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Chers collègues,

Fin 2003, en réaction à l’épidémie d’Acinetobacter baumannii multi-résistant producteur de bétalactamase àlarge spectre ( BLSE), VEB-1 en France, l’Institut Scientifique de la Santé Publique (ISP) en collaboration avecl’ensemble des médecins hygiénistes et des laboratoires de microbiologie belges a mis en place un système desurveillance ayant pour objectif la détection rapide de la présence de ces souche chez les patients hospitalisésen Belgique. Ainsi, toutes les souches d’Acinetobacter baumannii ayant un profil de résistance compatible aveccelui de la souche épidémique française ont été envoyées au laboratoire de référence (Y. Glupczynski, UCLMont-Godinne, Yvoir).

De fin décembre 2003 à début mars 2004, 17 souches d’A. baumannii ont été envoyées au laboratoire de réfé-rence. Toutes à l’exception d’une souche (productrice d’un BLSE de type PER-1) se sont avérées non produc-trices de BLSE. En mars, les deux premières souches d’A. baumannii multi-résistant BLSE, VEB-1 ont été identi-fiées chez deux patients dans deux hôpitaux différents à Tournai (phénotype de résistance, mise en évidenced’une synergie ceftazidime/cefepime et ticarcilline/ac. clavulanique sur milieu à la cloxacilline, déterminationdes points isoélectrique par IEF et mise en évidence du gène VEB-1 par PCR). Ces deux souches se sont avéréesêtre identiques entre elles et à la souche épidémique française par typage moléculaire (PFGE). Avant leur hos-pitalisation, ces deux personnes résidaient dans la même maison de repos située à Tournai. L’une d’entre ellesétait de nationalité française.

Conjointement avec la Communauté française, le laboratoire de référence et l’lSP ont ensuite effectué uneétude épidémiologique et microbiologique dans la maison de repos concernée (les 01/04 et 02/04/04). Cetteenquête a permis d’identifier un autre résident, porteur asymptomatique de la souche épidémique d’ A. bau-mannii BLSE-VEB 1 (isolée au niveau d’un frottis périnéal).

A ce jour, ces trois cas constituent les premiers cas d’isolements d’Acinetobacter baumannii BLSE, VEB-1connus en Belgique. Au vu des résultats de l’enquête, et compte tenu du fait qu’un grand nombre de résidentsde maisons de repos situées en zone frontalière sont de nationalité française, il n’est pas exclu que d’autres pen-sionnaires de ces maisons de repos, quelle que soit leur nationalité, soient également colonisés par la soucheépidémique.

Par conséquent, nous vous demandons de rester vigilant et d’effectuer une surveillance renforcée pour détecter etrapporter la présence de souches d’Acinetobacter baumannii BLSE, VEB-1. Il est recommandé, en particulier :

- pour tous les hôpitaux, d’effectuer un dépistage à l’admission (gorge et périnée) des patients transfé-rés de maisons de repos, de MRS et d’hôpitaux situés dans la zone frontalière française ;

- d’appliquer les mesures d’isolement et le respect de précautions standard en cas de patients infectéset/ou colonisés dans un des services de l’établissement ;

- de limiter les mouvements internes et les transferts de patients dans d’autres structures, si ceux-ci nesont pas nécessaires ;

- de renforcer les procédures de bio-nettoyage des services où ont été identifiés les cas ;

- d’informer les équipes médicales et paramédicales de l’établissement de la circulation de cettesouche épidémique dans la région ;

ACTUALITE SUR ACINETOBACTER BAUMANNII, UN MESSAGE IMPORTANT DE L’ISP

Copie de la lettre adressée aux médecins-chefs, médecins-hygiénistes, responsables enmicrobiologie, infirmiers en Hygiène Hospitalière : Surveillance Nationale des Infec-tions Nosocomiales (NSIH), Service d’épidémiologieDr Carl Suetens, Institut Scientifique de la Santé Publique

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- de signaler l’existence de tout nouveau cas à l’ISP en utilisant le formulaire ci-joint et par téléphoneau n° 02/6425722 poste 5745 (secrétariat NSIH), 02/642.57.33 (Carl Suetens), 02/642.57.36 (BeaJans) ou 02/642.50.26 (Els Van Cleemput) ou par e-mail [email protected]

- d’envoyer les souches d’Acinetobacter baumannii multi-résistant ayant un profil de résistance com-patible avec celui de la souche épidemique française au laboratoire de référence (Prof. Y. Glupc-zynski, Cliniques Universitaires Mont Godinne (UCL), Av . Dr.Thérasse 1, B-5530 Yvoir). Pour rappel,l’antibiogramme montre une résistance de haut niveau aux céphalosporines de troisième génération(en particulier ceftazidime), céfépime, ciprofloxacine, gentamicine et ticarcilline, une sensibilitévariable (I ou R) aux associations ticarcilline/acide clavulanique et pipéracilline/tazobactam. Seulesles carbapénèmes (imipenem et meropenem) et la colistine conservent une bonne activité sur ce typede souche. Pour de plus amples informations rélatives aux méthodes diagnostiques, voir le site : http://www.invs.sante.fr/presse/2004/le_point_sur/inf_a_baumannii_110204/index.html

Merci beaucoup de votre collaboration,Confraternellement

Dr Carl SuetensSurveillance Nationale des Infections Nosocomiales (NSIH)

Service d’épidémiologieInstitut Scientifique de la Santé Publique

ENCORE UN PROJET

Extension du protocole NSIH des septicémies et constitutiond’une collection nationale de souches de référence pour les septi-cémies nosocomiales (GDEPIH). C. Suetens, ISP, J. Van Eldere, UZ Gasthuisberg sous l’égide du GDEPIH

A partir du 1 mai 2004, la surveillance des septicémiesnosocomiales a été étendue permettant d’envoyer dessouches isolées à partir d’hémocultures à un labora-toire central désigné par le GDEPIH. Ces souches sontliées aux données récoltées pour ces septicémies, sai-sies à l’aide du logiciel NSIHwin. Une adaptation duprotocole et du logiciel permettra de saisir des donnéesconcernant la résistance aux antibiotiques.

La collection servira de référence nationale pourdiverses études de surveillance (ex. des études de sen-sibilité, de typage, de virulence). Dans ce cadre, unedes possibilités serait une étude régulière, répétée etreprésentative de la résistance aux antibiotiques, effec-tuer un jugement sur l’introduction de nouveaux anti-biotiques, effectuer une évaluation des effets de laconsommation des antibiotiques ou de changementsdans la politique d’antibiotiques.

Le laboratoire central contrôlera l’identification dessouches envoyées, refera un antibiogramme en cas dedoute et stockera les souches dans le surgélateur pen-dant au moins 5 ans à –80°C. Les vieilles souchesseront détruites sauf si le GDEPIH demande explicite-ment leur conservation.

La collection est la propriété du GDEPIH qui est res-ponsable de la récolte et du stockage des souches. LeGDEPIH et l’ISP publieront annuellement un rapportdescriptif des souches collectées, de leur sensibilitéainsi qu’un relevé des études effectuées sur les souchesde la collection. Les laboratoires participants recevrontun rapport permettant de comparer leurs propres résul-tats aux résultats nationaux. Une demande d’utilisation des souches doit s’inscriredans le cadre d’un protocole d’étude spécifique quidoit être soumis au GDEPIH pour approbation. Les ini-

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SITES WEB

Les adresses à ne pas oublier

• Congrès : http://nosobase.univ-lyon1.fr/congres/congres.htm

• Congressen :http://www.wip.nl/congress.htm

• CDC/ HICPAC :http://www.cdc.gov/ncidod/hip/DEFAULT.HTM

• CSH : http://www.health.fgov.be/CSH_HGR/Francais/sommaire.htm

• Infect. Control & Hosp. Epidemiol., ICHE :http://www.slackinc.com/general/iche/ichetoc.htm

• Journal of Hospital Infection, JHI :http://www.harcourt-international.com/journals/jhin/

• Nosobase http://nosobase.univ-lyon1.fr

• Noso-infohttp://www.md.ucl.ac.be/nosoinfo/intro.htm

• Site Nosobits : Hygiène Hospitalière UCL :http://www.md.ucl.ac.be/didac/hosp/intro.htm

• Groupement pour le dépistage, l’Etude et la Pré-vention des Infections Hospitalières (GDEPIH) : http://www.gospiz-gdepih.be

• Abstracts (résumés des articles de la littératuredepuis 1994 avec une actualisation trimestrielle)disponibles à l’URL :http://www.md.ucl.ac.be/didac/hosp/intro.htm

Nouveautés

• Documents de référence, classés par thèmehttp://www.cclin-sudouest.com/thema.asp

• Présentation de Mme A. Simoens-Desmet lors dusymposium du NVKVV à Ostende le 18 mars2004 : http://www.nvkvv.be , agenda, Vlaande-ren, teksten van Congressen, 30ste week van deVerpleegkundigen en Vroedvrouwen.

tiatives émanant de laboratoires qui envoient dessouches sont prioritaires. Pour l’utilisation des souchesune contribution financière est demandée dépendantde l’identité du demandeur et selon des critères définispar le GDEPIH .

Les hôpitaux désireux de faire appel à cette opportu-nité sont priés de suivre la procédure suivante :

1. Récolter les données cliniques conformément auprotocole des septicémies incluant les données derésistance aux antibiotiques et saisie des donnéespar le logiciel NSIHwin (version 4.03 ou ulté-rieure)

2. Imprimer un formulaire à partir de NSIHwin(“sample report” dans l’écran des micro-orga-nismes)

3. Envoyer la souche sous enveloppe fermée àl’adresse suivante :

Collection nationale de souches d’hémoculturesp.a. J. Van EldereLaboratorium GeneeskundeCDG 8ste verdiepUZ GasthuisbergHerestraat 49B3000 Leuven

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Le nettoyage envisagé sous l’angle de l’Hygiène Hospitalière1

Nicole Verbraeken, infirmière spécialisée en hygiène hospitalière, AZ Jan Portaels, Vilvorde

COMPTE-RENDU DE LA JOURNÉE DU 18 MARS NVKVV À OSTENDE

On mésestime souvent l'impact du nettoyage sur laprévention des infections nosocomiales. Il est évi-demment difficile d'imposer un niveau d'exigenceélevé alors qu'il existe si peu de preuves scientifiquessur lesquelles s'appuyer. Pourtant, il apparaît au tra-vers de plusieurs études qu'un nettoyage en profon-deur de l'environnement prend une place essentielledans la lutte contre les épidémies. Le groupe de tra-vail d'hygiène hospitalière néerlandophone (NVKVV)s'est mis en quête de directives dans la littératurepouvant servir de support à l'hygiéniste hospitalierlors de ses discussions concernant le nettoyage ausein de sa propre institution. Pour l'entretien des chambres d'hospitalisation, c'estle nettoyage qui l'emporte, allant toujours d'une zonepropre vers une zone plus souillée, sur une base régu-lière ou chaque fois qu'on a renversé quelque choseou sali de manière visible (cat. II ). Il ne faut nettoyerles sols qu'après avoir éliminé le sang et les autressecrétions. On doit prendre les poussières et fairesuivre éventuellement par un nettoyage à l'eau sui-vant la nature de la souillure et la pièce considérée.Pour les surfaces, on utilisera un chiffon propre ethumidifié à l'aide d'un produit de nettoyage. Il fautfaire particulièrement attention aux points decontact : on pense aux clenches de porte, aux inter-rupteurs électriques, aux interphones, aux télé-phones, aux commandes à distance, aux barreauxdes lits, aux murs des toilettes etc … (cat.II). On ter-mine toujours par le nettoyage des sanitaires (cf. sanget sécrétions). On nettoie les murs et les rideaux lors-qu'ils sont salis de manière visible et, s'il y a du tapis,on doit se servir d'aspirateurs à filtre HEPA. Le net-toyage périodique concerne tout ce qui a lieu une foispar semaine, une fois par mois ou une fois par an,mais également les radiateurs, les murs, les portes, lesplafonds, les armoires, le système de ventilation …On doit consigner dans un registre la fréquence, lenom du préposé et le matériel utilisé à cette fin.Lors du nettoyage de sortie, on applique la routinejournalière en y ajoutant l'intérieur de l'armoire et de

la table de chevet.On fera une distinction entre les hospitalisations d'unjour et les séjours plus longs. Pour ce qui est desadmissions pour un seul jour, on se satisfera d'un pro-gramme de nettoyage raccourci, à savoir la face supé-rieure des surfaces et les points de contact, le dessusde la table de nuit et un contrôle des tiroirs, le dessusdu lit et un contrôle des surfaces manifestementsouillées. On effectuera cet entretien journalier depréférence le soir.

Il faut nettoyer immédiatement les éclaboussures desang et les sécrétions ( cat.IB). Pour ce faire, on doitporter des gants et utiliser des chiffons jetables. Ondésinfectera ensuite la zone contaminée au moyend'un agent désinfectant (alcool à 70° ou bien solutionchlorée à 1000 ppm) (WIP)2.

Le nettoyage (et la désinfection) des chambres d'iso-lement reste un sujet controversé. Les directives duCDC conseillent le nettoyage en association avec unedésinfection dans le cas de certains germes (MRSA,VISA ou VRE, cat.IB) tandis que les directives du WIPs'en tiennent à un simple nettoyage avec toutefoisdeux exceptions : le sang et les sécrétions d'une part,la fin d'un isolement strict (combinaison d'un isole-ment par rapport aux contacts et d'une filtration del'air) d'autre part. Notre groupe de travail suggèrel'obtention d'un environnement propre3,4

Dans certaines circonstances, il suffira de nettoyer àfond, mais, par prudence, on pourra opter dans le casde certains germes et à une fréquence variable pourune désinfection complémentaire. Dans le cas d'unisolement protecteur, on adoptera la même attitude.

En cas de nettoyage d'un local destiné à l'administra-tion de cytostatiques, on nettoiera d'abord lesendroits potentiellement contaminés, et puis on prati-quera un nettoyage domestique normal. Tout le maté-riel utilisé aura déjà été retiré de manière adéquatepar le personnel infirmier, on portera des gants, le

1. Directives rédigées par un groupe de travail spécifique d'infirmiers en hygiène hospitalière, NVKVV sur base des recommandationsnéerlandaises WIP richtlijnen

2. Ndlr : see Weber DJ; Barbee SL; Sobsey MD; Rutala WA The effect of blood on the antiviral activity of sodium hypochlorite, a phe-nolic, and a quaternary ammonium compound. “Hypochlorite at a final concentration of 5,000 ppm (1:10 dilution) should be usedto decontaminate blood spills, but, even after decontamination, care should be used to avoid sharps injuries” Infect Control Hosp Epi-demiol 1999;20:821-827)

3. Ndlr : Ceci n'engage que le groupe. 4. Ndlr : L'intérêt de la désinfection dans les chambres de patients atteints de diarrhée à Clostridium difficile reste controversé; cfr tra-

vaux de M. Wilcox

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nettoyage de la chambre et des sanitaires se fera aumoyen de produits liquides, en utilisant en outre desagents nettoyants alcalins pour ce qui est des sani-taires. Pour les surfaces (de travail) et pour les plan-chers, on choisira des chiffons jetables ou des chiffonsréutilisables qui seront mis à la lessive dès la fin de lasession de nettoyage.

Au niveau des cuisines des unités de soins, un net-toyage de type domestique suffit. On l'effectuera ensuivant un plan d'hygiène (dans le cadre des direc-tives du HACCP). On y consignera tous les objets pré-sents dans la cuisine, la fréquence de leur nettoyage,les produits à utiliser et le préposé le paraphera. Au vidoir, on nettoiera une fois par jour systématique-ment les surfaces de travail et à chaque fois qu'il y aeu contact avec du sang ou des sécrétions. La désin-fection n'est nécessaire qu'en cas d'éclaboussures pardu sang ou des sécrétions.

Pour ce qui est de la manière de gérer le matériel denettoyage utilisé, on ne doit pas à tout prix utiliser uneserpillière par chambre mais il convient de la rempla-cer à chaque changement du liquide de nettoyage(cat.II).L'utilisation de chiffons différents pour chaquechambre reste également un point de discussion, maison le recommande (consensus du forum d'hygié-nistes Alpheios), indépendamment du fait qu'on opteou non pour un code de couleurs. Si on ne changepas de chiffons à chaque chambre, alors il convientcertainement d'appliquer un code de couleurs (inté-rieur, sanitaire propre et sanitaire sale).Les torchons et les chiffons d'entretien seront nettoyésaprès l'usage, puis désinfectés et séchés, ou bien onutilisera du matériel à usage unique. Les seaux et lesmanches des raclettes seront nettoyés et séchés en finde journée. On change de liquide de nettoyagechaque fois qu'il est visiblement sale (en fonction dela méthode utilisée, cat.II).On nettoie chaque jour les machines d'entretien àdisque rotatif, et on lave chaque jour en machine lespatins après leur utilisation. Le chariot à matériel senettoie une fois par semaine. L'aspirateur à poussièrese nettoie chaque jour. Si on utilise des vaporisateurs,il faut nettoyer, désinfecter et sécher le flacon et la têtepulvérisatrice avant chaque remplissage. On en profi-tera pour désinfecter la tête à l'alcool à 70°. Elle nepeut jamais entrer en contact avec le chiffon de net-toyage. L'éventuelle machine à nettoyer aspirante senettoie après l'emploi et sera séchée, tant que faire sepeut. Les réservoirs à eau propre et usée seront vidés àchaque fois et rincés à l'eau claire. Il ne peut rester

aucune eau au fond du réservoir et les brosses de lamachine à nettoyer seront rincées à l'eau claire, puisséchées et rangées dans un endroit sec. En ce qui concerne l"entretien des services à hautrisque, on appliquera les mêmes règles que pour lenettoyage des chambres d'hospitalisation, avec uneattention particulière pour le nettoyage quotidien etpour l'utilisation d'un matériel d'entretien propre àchaque lit. Le lit, le rail portant les connections, l'ap-pareillage et la table seront nettoyés chaque jour (chif-fons à n'utiliser que pour un seul patient). L'équipe-ment et les instruments étrangers au départementsubiront un nettoyage domestique avant d'entrer dansle service. On établira un protocole de nettoyage pourchaque appareil, comprenant les procédures de net-toyage et de désinfection, ainsi que leur fréquence. Il existe une interdiction spécifique à utiliser des phé-nols pour les couveuses occupées par un nouveau-né(cat.IB). Par contre, ce désinfectant est autorisé pourles couveuses vides à condition de bien rincer. Lesdérivés phénolés ne sont pas recommandés en pédia-trie.Au quartier opératoire, on pose en principe que lessurfaces et les équipements visiblement souillés pardu sang ou des sécrétions doivent être désinfectées,après nettoyage, avant de passer à l'intervention sui-vante. Par contre, il n'y a pas lieu de pratiquer un net-toyage spécial, ni de fermer la salle d'opération, aprèsune intervention septique. Des paillassons adhésifs àl'entrée du quartier opératoire ou devant chaque sallen'ont pas de sens (cat.IB)5.Après la dernière intervention du jour ou de la nuit, ilfaut pratiquer un nettoyage approfondi et une désin-fection (cat. IB). Cette désinfection ne doit pas se faireen routine, de manière régulière mais uniquement sion a remarqué des souillures par du sang ou dessécrétions sur certaines surfaces, du mobilier ou desobjets.

Sources consultées :

1. Directives du WIP 6b 6/2000, nettoyage et désin-fection des pièces, du mobilier et des objets.

2. CDC guideline for Environmental InfectionControl in healthcare facilities, 2003

3. WIP, Prévention des Infections aux USI, 39, juillet1999

4. Recommandations pour la prévention des infec-tions au quartier opératoire, groupe de travail d'hy-giène hospitalière, Anvers, 6/7/01

5. Guideline for Prevention of Surgical Site Infection,1999, CDC

5. Ndlr : La désinfection est systématiquement recommandée dans les secteurs à risque.

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Contrôle de la température des patients et prévention des infec-tions de plaie opératoire M. R. Wynendaele, infirmier, H. Hart Roeselare

La température corporelle constitue un des para-mètres que notre organisme contrôle de manière trèsstricte. De petites modifications de la températurecentrale déclenchent l'entrée en action de méca-nismes thermorégulateurs importants. Il existe chezl'homme, en plus des modifications de son comporte-ment, trois mécanismes thermorégulateurs princi-paux : la sudation, la vasoconstriction et le tremble-ment. Chacun d'eux possède son seuil de mise enoeuvre. Ces niveaux se situent, normalement, trèsproches l'un de l'autre pour la sudation et la vaso-constriction. La valeur limite de déclenchement dutremblement se trouve un degré Celsius plus bas quecelle de la vasoconstriction.Toute technique d'anesthésie agit également sur lathermorégulation et sur le développement potentield'une hypothermie (1). Il faut chercher dans une redis-tribution la cause principale de l'hypothermie. Enplus, l'exposition à un environnement froid et l'admi-nistration de solutions de perfusion froides contri-buent également à ce phénomène d'hypothermie.Les conséquences pour le patient d'une hypothermiemodérée sont les suivantes : une augmentation de lamorbidité et de la mortalité cardiaque, une fréquenceplus élevée des infections de plaie, un système decoagulation moins performant, une diminution dumétabolisme des médicaments, une prolongation dela période de réveil post-opératoire et une augmenta-tion du sentiment d'inconfort (2).On accepte en général que l'incidence des infectionsde plaie avoisine les 1 à 3 %. Pour certains types d'in-tervention (p.e. la chirurgie colique), elle se situe plushaut (9 tot 27%)(3). Hormis la morbidité accrue, les infections de plaiesont responsables d'une prolongation de l'hospitali-sation (4) et de dépenses additionnelles (5).

Les infections de plaie apparaissent dans les deuxheures qui suivent la contamination. L'éliminationoxydative « oxidative killing » par les neutrophilesconstitue la première ligne de défense de notre orga-nisme contre les pathogènes (6). Etant donné que cemécanisme est tributaire de la présence d'oxygène, ilexiste une relation entre le risque d'infection de plaieet la pression partielle d'oxygène au niveau tissu-laire(7). Le premier lien direct entre la thermorégulation et

notre système immunitaire réside dans le fait qu'unehypothermie entraîne une vasoconstriction. Celle-ciconduit à un abaissement de la saturation en oxygènedes tissus. En deuxième lieu, on se rend compte quel'hypothermie diminue la production des radicauxlibres. Ces deux mécanismes conduisent à une dimi-nution de la capacité de défense des neutrophiles.Enfin, on peut affirmer que l'hypothermie accentueles pertes sanguines et augmente d'autant les besoinstransfusionnels; ceci en soi-même peut être respon-sable d'une dépression du système immunitaire. En marge du risque accru des infections de plaie,l'hypothermie n'est pas sans conséquence pour lacicatrisation des plaies. Elle entraîne une diminutiondes dépots de collagène (8). Même si, sur une base purement théorique, on peutpenser que l'hypothermie représente une bonnechose pour une population restreinte de patients, l'at-titude standard consiste en général à assurer la nor-mothermie. Pour s'opposer à l'hypothermie ou, le cas échéant,pour la combattre, un réchauffement par air pulsé« forced-air » ou une couverture chauffante élec-trique donnent les meilleurs résultats. Un réchauffe-ment par des liquides peut s'avérer utile quand il y alieu d'administrer de grands volumes liquidiens oulorsque le réchauffement par l'air ne suffit pas (9).

Références1. Sessler DI. Perioperative Heat Balance. Anesthesio-

logy, 92 : 578-96, 2000

2. Sessler DI. Complications and treatment of mild hypo-thermia. Anesthesiology , 95 : 531.43, 2001

3. Haley RW, Culver DH, Morgan WM, White JW, EmoriTG, Hooton TM. Identifying patients at high risk ofsurgical wound infection: a simple multivariate indexof patient susceptibility and wound contamination.Am J Epidemiol, 121 : 206-15, 1985

4. Kurz A, Sessler DI, Lenhardt R. Perioperative normo-thermia to reduce the incidence of surgical woundinfection and shorten hospitalization. N Engl J Med ,334 : 1209-15, 1996

5. Bremmelgaard A, Raahave D, Beier-Holgersen R,Pedersen JV, Andersen S, Sorensen AI. Computer aidedsurveillance of surgical infection and identification ofrisk factors. J Hosp Infect , 13 : 1-18, 1989

6. Babior Bm Oxygen dependent microbial killing byphagocytes. N Engl J Med , 298 : 659-68, 1978

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7. Robert Greif and all. Supplemental perioperative oxy-gen to reduce the incidence of surgical wound infec-tion. N Engl J Med , 342 : 161-67, 2000

8. Kurz A, Sessler DI, Lenhardt R. Perioperative normo-thermia to reduce the incidence of surgical woundinfection and shorten hospitalization. N Engl J Med,334 : 1209-15, 1996

9. Sessler DI, Akca O. Nonpharmacological prevention ofsurgical wound infections. Heathcare EpidemiologyCID 35 : 1397-1404, 2002

Information complémentaireKurz A; Sessler DI; Lenhardt R Perioperative normothermia to reduce the incidenceof surgical- wound infection and shorten hospitaliza-tion N Engl J Med, Vol 334, Iss 19:1209-1215, 1996

Background. Mild perioperative hypothermia, whichis common during major surgery, may promote surgi-cal-wound infection by triggering thermoregulatoryvasoconstriction, which decreases subcutaneous oxy-gen tension. Reduced levels of oxygen in tissueimpair oxidative killing by neutrophils and decreasethe strength of the healing wound by reducing thedeposition of collagen, Hypothermia also directlyimpairs immune function. We tested the hypothesisthat hypothermia both increases susceptibility to sur-gical-wound infection and lengthens hospitalization.Methods. Two hundred patients undergoing colorec-

tal surgery were randomly assigned to routine intrao-perative thermal care (the hypothermia group) oradditional warming (the normothermia group). Thepatients' anesthetic care was standardized, and theywere all given cefamandole and metronidazole. in adouble-blind protocol, their wounds were evaluateddaily until discharge from the hospital and in the cli-nic after two weeks; wounds containing culture-posi-tive pus were considered infected. The patients' sur-geons remained unaware of the patients' groupassignments. Results. The mean (+/-SD) final intraope-rative core temperature was 34.7+/-0.6 degrees C inthe hypothermia group and 36.6+/-0.5 degrees C inthe normothermia group (P<0.001), Surgical-woundinfections were found in 18 of 96 patients assigned tohypothermia (19 percent) but in only 6 of 104patients assigned to normothermia (6 percent, P =0.009). The sutures were removed one day later in thepatients assigned to hypothermia than in those assi-gned to normothermia (P = 0.002), and the durationof hospitalization was prolonged by 2.6 days(approximately 20 percent) in the hypothermia group(P = 0.01). Conclusions. Hypothermia itself maydelay healing and predispose patients to woundinfections, Maintaining normothermia intraoperati-vely is likely to decrease the incidence of infectiouscomplications in patients undergoing colorectalresection and to shorten their hospitalizations. (C)1996, Massachusetts Medical Society

Double gloving to reduce surgical cross-infection (Cochrane Review)Tanner J, Parkinson H

A substantive amendment to this systematic reviewwas last made on 24 May 2002. Cochrane reviewsare regularly checked and updated if necessary.

Background : The invasive nature of surgery, with itsincreased exposure to blood, means that during sur-gery there is a high risk of transfer of pathogens.Pathogens can be transferred through contact bet-ween surgical patients and the surgical team, resul-ting in post-operative or blood borne infections inpatients or blood borne infections in the surgicalteam. Both patients and the surgical team need to beprotected from this risk. This risk can be reduced byimplementing protective barriers such as wearing sur-gical gloves. Wearing two pairs of surgical gloves, asopposed to one pair, is considered to provide anadditional barrier and further reduce the risk ofcontamination.

Objectives : The primary objective of this review wasto determine if double gloving (wearing two pairs ofgloves), rather than single gloving, reduces the num-ber of post-operative or blood borne infections in sur-gical patients or blood borne infections in the surgicalteam. The secondary objective of this review was todetermine if double gloving, rather than single glo-ving, reduces the number of perforations to the inner-most pair of surgical gloves. The innermost gloves(next to skin) compared with the outermost gloves areconsidered to be the last barrier between the patientand the surgical team.

Search strategy : The reviewers searched the CochraneWounds Group Specialised Trials Register, MEDLINE,CINAHL, EMBASE and the Cochrane Controlled TrialsRegister. Glove manufacturing companies and professio-nal organisations were also contacted.

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showed that wearing a cloth outer glove significantlyreduced the number of perforations to the innermostlatex glove.STEEL WEAVE GLOVES (steel weavegloves worn on top of latex gloves). One trial compa-red double latex gloves versus latex inner with steelweave outer gloves. This trial showed no reduction inthe number of perforations to the innermost glovewhen wearing a steel weave outer glove.

Reviewers' conclusions : Wearing two pairs of latexgloves significantly reduces the number of perfora-tions to the innermost glove. This evidence comesfrom trials undertaken in 'low risk' surgical special-ties, that is specialties which did not include ortho-paedic joint surgery. Wearing two pairs of latex glovesdoes not cause the glove wearer to sustain more per-forations to their outermost glove. Wearing doublelatex indicator gloves enables the glove wearer todetect perforations to the outermost glove more easilythan when wearing double latex gloves. Howeverwearing a double latex indicator system will not assistwith the detection of perforations to the innermostglove, nor reduce the number of perforations to eitherthe outermost or the innermost glove.Wearing a gloveliner between two pairs of latex gloves to undertakejoint replacement surgery significantly reduces thenumber of perforations to the innermost glove compa-red with double latex gloves only. Wearing clothouter gloves to undertake joint replacement surgerysignificantly reduces the number of perforations to theinnermost glove compared with wearing double latexgloves. Wearing steel weave outer gloves to undertakejoint replacement surgery does not reduce the num-ber of perforations to innermost gloves comparedwith double latex gloves.

Citation : Tanner J, Parkinson H. Double gloving toreduce surgical cross-infection (Cochrane Review). In:The Cochrane Library, Issue 2, 2004. Chichester, UK:John Wiley & Sons, Ltd.

This is an abstract of a regularly updated, systematic review pre-pared and maintained by the Cochrane Collaboration. The fulltext of the review is available in The Cochrane Library (ISSN1464-780X). The Cochrane Library is designed and produced by Update Soft-ware Ltd, and published by John Wiley & Sons Ltd.

Selection criteria : Randomised controlled trialsinvolving: single gloving, double gloving, glove linersor coloured puncture indicator systems.

Data collection and analysis : Both reviewers inde-pendently assessed the relevance and quality of eachtrial. Trials to be included were cross checked andauthenticated by both reviewers. Data was extractedby one reviewer and cross checked for accuracy bythe second reviewer.

Main results : Two trials were found which addressedthe primary outcome.A total of 18 randomisedcontrolled trials which measured glove perforationswere identified and included in the review. DOUBLEGLOVING (wearing two pairs of latex gloves). Ninetrials compared single latex gloves versus doublelatex gloves. These found no difference in the numberof perforations between the single latex gloves andthe outermost pair of the double latex gloves, but thenumber of perforations to the double latex-innermostglove was significantly reduced when two pairs oflatex gloves were worn.ORTHOPAEDIC GLOVES(thicker than standard latex gloves). One trial compa-red single latex orthopaedic gloves with double latexgloves. This showed there was no difference in thenumber of perforations to the innermost gloves whenwearing double latex gloves compared with a singlepair of latex orthopaedic gloves.INDICATOR GLOVES(coloured latex gloves worn underneath latex gloves).Three trials compared double latex gloves versusdouble latex indicator gloves. These trials showedsimilar numbers of perforations to both the innermostand the outermost gloves for both gloving groups. Per-forations to the outermost gloves were detected moreeasily when double latex indicator gloves were worn.Wearing double latex indicator gloves did notincrease the detection of perforations to the innermostgloves. GLOVE LINERS (an insert worn between twopairs of latex gloves). Two trials compared doublelatex gloves versus double latex gloves with liners.These trials showed a significant reduction in thenumber of perforations to the innermost glove when aglove liner was worn between two pairs of latexgloves.CLOTH GLOVES (cloth gloves worn on top oflatex gloves). Two trials compared double latex glovesversus latex inner with cloth outer gloves. These trials

Evolution dans le domaine de l’Hygiène HospitalièreMme Simoens-Desmet, Adviseur-général FOD, santé publique L’abstract et la présentation powerpoint complète sont disponibles sur le site web du NVKVV (voir rubrique site web).

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Les plus récentes dispositions réglementaires en matière definancement des diverses formes de dialyse.Prof. G. Durant, Cliniques St-Luc

Les tarifs sont désormais fixés par AR (celui du26/06/03). En cas d’hémodialyse effectuée dans uncentre de dialyse chronique agrée, un montant de37,80 € , augmenté de 25% du prix par paramètred’activité au 30/06/02 encore dit le montant « parjour » (c.a.d. le prix qui peut être facturé, fixé par leRoi, pour les patients ne relevant pas d’un OA = l’ex-prix de journée) (à l’exclusion des montants de rattra-page ou du subside complémentaire prévu à l’article102 de la loi sur les hôpitaux) est dû, avec un mini-mum de 111,55 € et un maximum de 247,89 €.

Ce montant est majoré si le centre de dialyse disposed’un programme extra-hospitalier de traitement alter-natif de substitution à la fonction rénale (dialyse péri-tonéale chronique ambulatoire, auto-dialyse collec-tive en dehors d’un site hospitalier, hémodialyse àdomicile) de 18,59 € - 59,49 € - 80,56 € - ou 85,52 €

si respectivement entre 5 et 10 %, entre 25 et 35 % ouplus de 35 % du nombre total des patients sous la sur-veillance du centre subissent un traitement de substi-tution. Ces pourcentages sont fixés par l’INAMI surbase de données que communique chaque hôpital,au plus tard dans le mois qui suit l’envoi d’un ques-tionnaire. Si les données sont transmises après cedélai, les interventions sont limitées à 111,55 € et86,76 € pendant la période du 1/7 au 30/6 qui suit lapériode de référence.

Lorsqu’il s’agit d’un bénéficiaire admis dans un ser-vice classique d’établissement hospitalier et subissantune hémodialyse, le cumul du montant facturé paradmission et par journée et d’une intervention pourhémodialyse est possible. Dans ce cas, l’interventionpour hémodialyse se monte à 500 % des interven-tions visées ci-dessus, de 86,76 % € minimum. S’ils’agit d’un bénéficiaire admis dans un autre établisse-ment hospitalier non agrée pour effectuer des hémo-dialyses, l’établissement hospitalier où est effectuéel’hémodialyse peut porter en compte une interventiondont le montant est de 37,80 € Û .

L’hémodialyse à domicile et la dialyse péritonéale àdomicile, pratiquées sous la responsabilité et la sur-veillance d’un centre de dialyse agrée (cf AR du27/11/96) sont remboursées comme suit :• 231,70 € par hémodialyse à domicile ;

• 278,31€ par hémodialyse à domicile avec l’assis-tance d’un(e) infirmier(e) (max. 3 fois parsemaine), en ce compris les frais de déplacementet l’assistance de l’infirmier(e) ;

• 659, 21€ par semaine de traitement par dialysepéritonéale (une semaine compte un minimum de20 échanges par patient) et 94,17 € par journéede traitement en cas d’interruption du traitementau cours de la semaine ;

• 733,58 € par semaine pour la dialyse péritonéaleà domicile avec transfusion continue de dialysatpar un système de pompe (CCPD). Si le traitementne couvre pas une semaine complète, une inter-vention de 104,80 € peut être attestée par jour detraitement ;

• 832,74 € par semaine pour la dialyse péritonéaleà domicile avec assistance d’un(e) infirmier(e)(118,96 € par jour si le traitement ne couvre pasune semaine complète).

Ces interventions de l’assurance couvrent tous lesfrais liés à la dialyse à domicile, à savoir les amortis-sements de l’appareillage et des travaux d’adaptationindispensables à l’intérieur de la maison (amenéesd’eau, d’électricité et de téléphone), les charges depersonnel médical et paramédical, et tous les autresfrais, en ce compris les surcoûts(en eau, électricité ettéléphone) à supporter par le patient à son domicile àsavoir 4,66 €/hémodialyse ou 3,45 €/semaine pour lesdialyses péritonéales.Aucun frais ne peut être porté en compte au patient,sauf les éventuels dégâts à l’équipement dus à unenégligence. Le centre de dialyse doit tenir une comp-tabilité séparée pour ces types de dialyse. Pour obte-nir le remboursement de ces dialyses par les O.A., lecentre doit envoyer à l’O.A. du patient un relevé men-suel par patient.

Enfin l’intervention de l’assurance pour les dialyses (sixau plus par quinzaine et par patient) effectuées dans uncentre collectif d’auto dialyse est fixée à 236,50 € pardialyse. Ce montant comprend tous les frais liés à la dia-lyse, en ce compris les charges de personnel médical. Iciaussi une comptabilité séparée doit être tenue.

Les interventions prévues par les diverses formes de dia-lyse sont liées à l’indice pivot 109,45 (base 1996 = 100)des prix à la consommation. Elles sont adaptées le 1erjanvier de chaque année.

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Gestion des accès vasculaires en Europe : une étude multicen-trique de leurs complications M. Elseviers, JP Vanwaeleghem, E. Lindley, conseil de recherche de l'EDTNA/ERCA1

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Note de la rédaction

Article très détaillé sur la fréquence des différentes complications des accès veineux en hémodialyse chroniqueen Europe. Si les complications infectieuses de ces accès veineux ne viennent qu'en 3ème position avec 14%des complications tout type d'accès confondu, celles-ci sont néanmoins responsables de 36% des causes deperte définitive de l'accès.Les cathéters percutanés sont particulièrement à risque puisque 45.9% des complications de ces dispositifs sontdes infections soit un risque 8x plus élevé qu'avec une fistule artério-veineuse.Le développement de techniques de prévention de l'infection de cathéter chez le patient en hémodialyse chro-nique a sûrement encore sa place dans les forum d'hygiène hospitalière.

IntroductionLe projet-pilote du conseil de recherche del'EDTNA/ERCA étudiait les manipulations des accèsvasculaires (AV) dans les centres européens de dia-lyse. Sa première partie s'intéressait aux habitudesde manipulation des AV dans les différents centres.Le présent article propose la deuxième partie duprojet : les complications liées à la manipulationdes accès vasculaires telles qu'elles sont apparuespendant la phase d'observation de cette étude.

MéthodeOn a suivi pendant un an, à l'aide d'un dispositifinformatique de récolte de données, une cohorte de1380 patients d'âge adulte, désignés au hasardparmi 47 centres situés dans 16 pays européens. Ona enregistré leurs données de départ, après 6 et 12mois, et chaque fois qu'une complication d'unabord vasculaire se produisait.

RésultatsAu début de la période d'observation, 77% présen-

taient une fistule artério-veineuse (AV), 10% por-taient une greffe AV et 13% avaient un cathéter. Ona relevé 489 complications au total, dont les plusfréquentes ont été : des thromboses, des sténoses,des infections, des hémorragies et des problèmes dedébit. Dans 39% des cas, elles ont nécessité unehospitalisation (durée moyenne du séjour hospita-lier = 6,2 jours) et 29% se sont terminées par uneperte définitive de l'AV. La plupart des complica-tions ont été observées avec des cathéters (27%) oudes greffes (37%), plutôt qu'avec les fistules AV(15%). Par rapport aux fistules AV, le risque dethrombose a été quatre fois plus élevé et le risqued'hémorragie six fois supérieur lorsqu'on utilisait unegreffe AV. Pour les cathéters, on a relevé un risquehuit fois plus grand d'infection et de perte de débit.

ConclusionCette étude a montré un nombre de complicationsconsidérable et nous a confortés dans notre actionafin de promouvoir la fistule A-V comme moded'accès vasculaire privilégié.

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ture and catheter tip. RESULTS : A total of 260 catheters werecultured. Out of 132 heparin-coated catheters, 29 were colo-nized and out of 128 chlorhexidine and silver sulfadiazine-coated catheters, 13 were colonized (p=0.03), relative riskRR=2.16 (1.18-3.97). This represents an incidence of 23.5and 11.5 episodes of catheter colonization per 1,000 cathe-ter-days, respectively (p=0.0059), RR=2.04 (1.05-3.84).Microorganisms isolated in catheter colonization from hepa-rin-coated catheters were gram-positive cocci 23, gram-nega-tive bacilli 7, and Candida spp 4. In chlorhexidine and silversulfadiazine-coated catheters were gram-positive cocci 6 andgram-negative bacilli 11 (p=0.009). The incidence of cathe-ter-related bloodstream infections per 1,000 catheter-dayswas 3.24 in heparin-coated catheters and 2.6 in chlorhexi-dine and silver sulfadiazine-coated catheters (p=0.79),RR=1.22 (0.27-5.43). CONCLUSIONS. In critically illpatients the use of trilumen central venous catheters coatedwith chlorhexidine and silver sulfadiazine reduced the risk ofcatheter colonization due to prevention of gram-positivecocci and Candida spp

Coggon, D.; Harris, E.C.; Poole, J.; Palmer, K.T.: Mortality ofworkers exposed to ethylene oxide: extended follow up of aBritish cohort. OCCUPATIONAL. AND. ENVIRONMENTAL. MEDICINE.61: 358-362 (2004).

NOTES : Aims: To obtain further information about the risksof cancer associated with occupational exposure to ethyleneoxide METHODS : Follow up was extended by 13 years for acohort of 2876 men and women with definite or potentialexposure to ethylene oxide in the chemical industry or inhospital sterilising units. Subjects were traced through Natio-nal Health Service and social security records, and their mor-tality was compared with that expected from rates in thenational population by the person-years method. RESULTS :Analysis was based on 565 deaths, of which 339 had occur-red during the additional period of follow up. Mortality wasclose to or below expectation for all causes (565 deaths v607.6 expected), all cancers (188 v 184.2), and for all speci-fic categories of malignancy including stomach cancer (10 v11.6), breast cancer (11 v 13.2), non-Hodgkin's lymphoma (7v 4.8), and leukaemia (5 v 4.6). All five deaths from leukae-mia occurred in the subset of subjects with greatest potentialfor exposure to ethylene oxide, but even in this group theexcess of deaths was small (2.6 expected). CONCLUSIONS :The balance of evidence from this and other epidemiologicalinvestigations indicates that any risk of human cancer fromethylene oxide is low, particularly at the levels of occupatio-nal exposure that have occurred in Britain over recentdecades. This may reflect the capacity of human cells torepair DNA damage caused by the chemical, which is apotent genotoxin and animal carcinogen

Bottone, E.J.; Cheng, M.; Hymes, S.: Ineffectiveness of hand-washing with lotion soap to remove nosocomial bacterialpathogens persisting on fingertips: A major link in theirintrahospital spread. INFECTION. CONTROL AND. HOSPITAL. EPIDEMIO-LOGY. 25: 262-264 (2004).

NOTES: The effectiveness of five 30-second handwashes witha non-antiseptic lotion soap to remove nosocomial pathogens(10(8) CFU) applied to fingertips was studied. CFU for all spe-cies dropped rapidly after the first handwash; persistence (10to 15 CFU) was maintained thereafter. Wiping hands with anantiseptic (70% isopropyl or 10% povidone-iodine) spongeremoved persisters

Brandt, C.; Hansen, S.; Sohr, D.; Daschner, F.; Ruden, H.;Gastmeier, P.: Finding a method for optimizing risk adjust-ment when comparing surgical-site infection rates. INFECTION. CONTROL AND. HOSPITAL. EPIDEMIO-LOGY. 25: 313-318 (2004).

NOTES : OBJECTIVE : To investigate whether stratification ofthe risk of developing a surgical-site infection (SSI) is impro-ved when a logistic regression model is used to weight therisk factors for each procedure category individually insteadof the modified NNIS System risk index. DESIGN AND SET-TING : The German Nosocomial Infection Surveillance Sys-tem, based on NNIS System methodology, has 273 acute caresurgical departments participating voluntarily. Data on 9 pro-cedure categories were included (214,271 operations)

Carrasco, M.N.; Bueno, A.; de las Cuevas, C.; Jimenez, S.;Salinas, I.; Sartorius, A.; Recio, T.; Generelo, M.; RuizOcana, F.: Evaluation of a triple-lumen central venous hepa-rin-coated catheter versus a catheter coated with chlorhexi-dine and silver sulfadiazine in critically ill patients. INTENSIVE. CARE. MEDICINE. 30: 633-638 (2004).

NOTES: OBJECTIVE. To compare the incidence of cathetercolonization and catheter-related bloodstream infections bet-ween heparin-coated catheters and those coated with asynergistic combination of chlorhexidine and silver sulfadia-zine. DESIGN : Randomized, controlled clinical trial. SET-TING : A 20-bed medical-surgical intensive care unit.PATIENTS : A total of 180 patients requiring the insertion of atrilumen central venous catheter. Interventions. Patients wererandomized to receive either a trilumen heparin or chlorhexi-dine and silver sulfadiazine-coated catheter. Measurements.Catheter colonization was defined by a semiquantitativecatheter tip culture yielding 15 or more colony-forming unitsor quantitative culture of 1,000 or more colony-formingunits/ml. Catheter-related bloodstream infection as the isola-tion of the same microorganism from a peripheral blood cul-

ABSTRACTS DU 1ER FEVRIER 2004 AU 30 AVRIL 2004

Les résumés d’articles de la littérature depuis 1994 avec mise à jour trimestrielle, possibilité de recherche par mot-clef et téléchargement sont disponibles à l’URL de l’Internet : http://www.md.ucl.ac.be/didac/hosp/intro.htm

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Denton, M.; Wilcox, M.H.; Parnell, P.; Green, D.; Keer, V.;Hawkey, P.M.; Evans, I.; Murphy, P.: Role of environmentalcleaning in controlling an outbreak of Acinetobacter bau-mannii on a neurosurgical intensive care unit. JOURNAL. OF. HOSPITAL. INFECTION. 56: 106-110 (2004).

NOTES : An outbreak of Acinetobacter baumannii coloniza-tion and infection occurred in 19 patients over a 14-monthperiod during 1998-1999 on a neurosurgical intensive careunit. During efforts to control the outbreak a significant corre-lation was observed between the number of environmentalisolates of A. baumannii obtained during each monthly scree-ning and the number of patients with A. baumannii coloniza-tion/infection in the same calendar month (P = 0.004). Use of1000 ppm hypochlorite solution and the introduction of newcleaning protocols reduced the number of environmental iso-lates. Failure to maintain tow levels of environmental conta-mination with A. baumannii resulted in increases in patientcolonization. This study showed that high standards of clea-ning play an integral role in controlling outbreaks of A. bau-mannii in the intensive care unit setting

Dettenkofer, M.; Wenzler, S.; Amthor, S.; Antes, G.; Mot-schall, E.; Daschner, F.D.: Does disinfection of environmen-tal surfaces influence nosocomial infection rates? A systema-tic review. AMERICAN. JOURNAL. OF. INFECTION. CONTROL 32: 84-89 (2004).

NOTES : OBJECTIVE : To review the evidence on the effectsof disinfection of environmental surfaces in hospitals (ascompared with cleaning without use of disinfectants) on theoccurrence of nosocomial infections. METHODS : Systema-tic review of experimental and nonexperimental interventionstudies dealing with environmental disinfection or cleaningin different health care settings. RESULTS : A total of 236scientific articles were identified. None described a meta-analysis, systematic review, or randomized controlled trial.Only 4 articles described completed cohort studies matchingthe inclusion criteria. None of these studies showed lowerinfection rates associated with routine disinfection of surfaces(mainly floors) versus cleaning with detergent only,CONCLUSIONS : Disinfectants may pose a danger to staff,patients, and the environment and require special safety pre-cautions. However, targeted disinfection of certain environ-mental surfaces is in certain instances an established compo-nent of hospital infection control. Given the complex,multifactorial nature of nosocomial infections, well-designedstudies that systematically investigate the role of surfacedisinfection are required

Gastmeier, P.; Schwab, F.; Geffers, C.; Ruden, H.: To isolateor not to isolate? Analysis of data from the German nosoco-mial infection surveillance system regarding the placementof patients with methicillin-resistant Staphylococcus aureusin private rooms in intensive care units. INFECTION. CONTROL AND. HOSPITAL. EPIDEMIO-LOGY. 25: 109-113 (2004).

NOTES: OBJECTIVE: To investigate whether isolating patientswith MRSA in private rooms in ICUs (or cohorting) is a pro-

tective factor for nosocomial MRSA infection. DESIGN: Asso-ciation between nosocomial MRSA infection rates and ICUstructure and process parameters in the German NosocomialInfection Surveillance System (KISS). SETTING: Two hundredtwelve ICUs participating in KISS in 2001. METHODS : InJune 2001, a structured questionnaire was sent to the partici-pating ICUs regarding their preventive measures, their typeand size, their patient-to-personnel ratios, and routine cul-tures. Univariate and multivariate analyses were conductedto identify risk factors for nosocomial MRSA infection.RESULTS : The questionnaire was completed by 164 (77.4%)of the ICUs. These ICUs had 325 nosocomial MRSA infec-tions in a 5-year period (1997 to 2001). The mean incidencedensity of nosocomial MRSA infections was 0.3/1,000patient-days. Ninety-one ICUs (55.5%) did not register anynosocomial MRSA infections during the observation period.Forty-two ICUs had an incidence density of at least 0.3/1,000patient-days (75th percentile). Surgical ICUs were found tobe a risk factor for a nosocomial MRSA infection rate abovethis threshold. Multivariate analysis found surgical ICUs to bean independent predictor and isolation in private rooms (orcohorts) to be a protective factor (OR, 0.36; CI95, 0.17-0.79).CONCLUSION : Many (34.4%) of the German ICUs have notisolated MRSA patients in private rooms or cohorts, a proce-dure associated with lower MRSA infection rates in this study

Hughes, M.G.; Evans, H.L.; Chong, T.W.; Smith, R.L.; Ray-mond, D.P.; Pelletier, S.J.; Pruett, T.L.; Sawyer, R.G.: Effect ofan intensive care unit rotating empiric antibiotic scheduleon the development of hospital-acquired infections on thenon-intensive care unit ward. CRITICAL. CARE. MEDICINE. 32: 53-60 (2004).

NOTES: OBJECTIVE : We have previously shown that a rota-ting empirical antibiotic schedule could reduce infectiousmortality in an intensive care unit (ICU). We hypothesizedthat this intervention would decrease infectious complica-tions in the non-ICU ward to which these patients were trans-ferred. Design: Prospective cohort study. SETTING : An ICUand the ward to which the ICU patients were transferred at auniversity medical center. Patients: All patients treated on thegeneral, transplant, or trauma surgery services who develo-ped hospital-acquired infection while on the non-ICU wards.Interventions: A 2-yr study consisting of 1-yr non-protocol-driven antibiotic use and 1-yr quarterly rotating empiricalantibiotic assignment for patients treated in the ICU fromwhich a portion of the patients were transferred. Measure-ments and Main Results: There were 2,088 admissions to thenon-ICU wards during the nonrotation year and 2,183 duringthe ICU rotation year. Of these patients, 407 hospital-acqui-red infections were treated during the nonrotation year and213 were treated during the ICU rotation (19.7 vs. 9.8 infec-tions/ 100 admissions, p < .0001). During the ICU rotationyear a decrease in the rate of resistant Gram-positive andresistant Gram-negative infections on the non-ICU wardsoccurred (2.5 vs. 1.6 infections/100 admissions, p = .04; 1.0vs. 0.4 infections/100 admissions, p = .03). Subgroup analy-sis revealed that the decrease in resistant infections on thewards was due to a reduction in resistant Gram-positive andresistant Gram-negative infections among non-ICU ward

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patients admitted initially from areas other than the ICUimplementing the antibiotic rotation (e.g., home, other ward,or a different ICU) (1.8 vs. 0.5 infections/100 admissions, p =.0001; 0.7 vs. 0.2 infections/100 admissions, p = .02), notdue to differences for those transferred to the ward from therotation ICU (10.4 vs. 9.7 infections/100 admissions, p = 1.6;4.3 vs. 1.9 infections/100 admissions, p = .3). No differencesin infection-related mortality were detected. CONCLUSIONS: An effective rotating empirical antibiotic schedule in an ICUis associated with a reduction in infectious morbidity (hospi-tal-acquired and resistant hospital-acquired infection rates)on the non-ICU wards to which patients are transferred

Humphreys, H.: Positive-pressure isolation and the preven-tion of invasive aspergillosis. What is the evidence? JOURNAL. OF. HOSPITAL. INFECTION. 56: 93-100 (2004).

NOTES : Positive-pressure ventilation implies a seated room,usually with an anteroom to facilitate the donning of protec-tive clothing, airflows of at least 12 air changes per hour andhigh-efficiency particulate air (HEPA) to prevent infection insusceptible patients. Laminar airflow (LAF) involves muchgreater air changes, expense and inconvenience to thepatient due to noise and draughts. There are few, if any, trulycontrolled trials on the impact of positive-pressure ventilationand the prevention of invasive aspergillosis (IA); most areobservational studies conducted during an outbreak or retros-pective analyses of the incidence of IA over periods of timewhen a variety of preventative interventions were introduced.Therefore, it is often difficult to determine the specific impactof positive-pressure ventilation with HEPA in leading to areduction in IA. During periods of hospital demolition orconstruction, HEPA significantly reduces the aspergillusspore counts and in many studies, the incidence of IA, butother measures such as enhanced cleaning, the seating ofwindows and the use of prophylactic anti-fungal agents arealso important. On balance, the additional expense andinconvenience of LAF does not appear to be justified. Wherepositive-pressure ventilation is installed, it is imperative thatthe system be monitored to ensure that the pressure differen-tials and air changes are appropriate. Whilst there is a role forpositive-pressure ventilation in reducing the incidence of IA,we need a better definition of the importance of hospital-acquired IA compared with community-acquired infectionand of the relationship between strains of Aspergillus speciesisolated from the environment and those strains causinginfection

Lally, R.T.; Lanz, E.; Schrock, C.G.: Rapid control of an out-break of Staphylococcus aureus on a neonatal intensive caredepartment using standard infection control practices andnasal mupirocin. AMERICAN. JOURNAL. OF. INFECTION. CONTROL 32:44-47 (2004).

NOTES: BACKGROUND : Staphylococcus aureus is a com-mon pathogen in neonatal intensive care departments, cau-sing significant morbidity mortality and cost. Frequently, S

aureus outbreaks may last for months or years. After a clusterof 4 clinically significant S aureus infections in a 7-day periodin our 35-bed neonatal intensive care department, we imme-diately introduced standard outbreak control measures.Unique to our approach was the addition of immediate nasalmupirocin treatment of all staff members and selectedpatients. METHODS : Patients were screened for S aureuscolonization and were cohorted with separate caregivers. Saureus isolates were submitted to a reference laboratory forpulse-field gel electrophoretic typing. Infection control prac-tices were emphasized and education was provided for staff,physicians, and parents of patients. All caregivers and selec-ted patients were treated immediately with nasal mupirocin.Cohorting was maintained until all patients who were coloni-zed or infected were discharged. RESULTS : A total of 5patients were found to be infected and 4 of 19 patients testedwere found to be colonized during the study period. Patientswho were infected were successfully treated. Secondary colo-nization and infection did not occur after implementation ofcontrols. CONCLUSIONS : Rapid and comprehensive imple-mentation of standard outbreak controls along with imme-diate treatment of direct care staff and patients with nasalmupirocin successfully controlled this outbreak within 4weeks and no further cases have been noted

Mattner, F.; Gastmeier, P.: Bacterial contamination of mul-tiple-dose vials: A prevalence study. AMERICAN. JOURNAL. OF. INFECTION. CONTROL 32: 12-16 (2004).

NOTES : BACKGROUND : Two patients died of a meningitiscaused by Pseudomonas aeruginosa in a hospital in Germanyin July 2001, their infections having been caused by a conta-minated contrast media (iomeprol [Imeron]) used as a mul-tiple-dose vial (MDV) over 8 days. Therefore, a prevalencestudy was performed to investigate the use and contaminationof multiple-use vials in a tertiary hospital. METHODS : In a1300-bed hospital on a specific day in November 2001, allused MDVs were collected by the infection control nurses.Information was recorded about the medication, labeling ofvials, storing temperature, wards, and dates of opening. Eachvial was also tested for sterility Results: Opened vials were tobe found in all wards. Of the 227 vials available, 1 vial and 1spike were contaminated with Staphylococcus epidermidis(contamination rate 0.9%; 95% CI, 0.3-2.1). The openingdates were marked on only 114 (50%) MDVs, 15 (13%) ofwhich had already expired. Only 44 (19%) MDVs had beenstored in the refrigerator, whereas 109 MDVs contained medi-cations without any preserving agent. CONCLUSION: Resultsrevealed somewhat risky handling of MDVs. In light of a pos-sible high risk in this hospital of about 1 contaminated MDVper day, and in view of many reported outbreaks induced bycontaminated MDVs, the following infection control mea-sures were encouraged: alcohol hand hygiene, the disinfec-tion of gums, observance of the manufacturer's recommenda-tions, appropriate storing temperatures, marking the openingtime, and avoiding the multiple use of medications notcontaining preserving agents

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Osmon, S.; Ward, S.; Fraser, V.J.; Kollef, M.H.: Hospital mor-tality for patients with bacteremia due to Staphylococcusaureus or Pseudomonas aeruginosa. Chest 125: 607-616(2004).

NOTES : STUDY OBJECTIVES: To evaluate the relationshipbetween hospital mortality and bloodstream infections due toStaphylococcus aureus or Pseudomonas aeruginosa. DESIGN: Prospective cohort study. SETTING : A 1,400-bed, univer-sity-affiliated urban teaching hospital. PATIENTS : BetweenDecember 2001 and September 2002, 314 patients with bac-teremia due to S aureus or P aeruginosa were prospectivelyevaluated. Intervention: Prospective patient surveillance anddata collection. RESULTS : Thirteen patients (4.1%) receivedinadequate initial antibiotic treatment. Fifty-four patients(17.2%) died during hospitalization. Hospital mortality wasstatistically greater for patients with bloodstream infectionsdue to P aeruginosa (n = 49) compared to methicillin-sensi-tive S aureus (MSSA) [n = 117; 30.6% vs 16.2%, p = 0.036]and methicillin-resistant S aureus (MRSA) [n = 148; 30.6% vs13.5%, p = 0.007]. Multiple logistic regression analysis iden-tified the lack of response to initial medical treatment (adjus-ted odds ratio [AOR], 2.69; 95% confidence interval [CI],1.83 to 3.94; p = 0.010) and endocarditis (AOR, 4.62; 95%CI, 2.45 to 8.73; p = 0.016) as independent determinants ofhospital mortality. Patients with bloodstream infections due toP aeruginosa were statistically more likely to be nonrespon-ders to early medical treatment compared to patients withMSSA (73.5% vs 11.1%, p < 0.001) and MRSA (73.5% vs16.9%, p < 0.001) bloodstream infections. CONCLUSIONS:These data suggest that bloodstream infections due to P aeru-ginosa have a greater risk of hospital mortality compared tobloodstream infections due to S aureus despite adequate anti-biotic treatment

Parienti, J.J.; du Cheyron, D.; Ramakers, M.; Malbruny, B.;Leclercq, R.; Le Coutour, X.; Charbonneau, P.: Alcoholicpovidone-iodine to prevent central venous catheter coloni-zation: A randomized unit-crossover study. CRITICAL. CARE. MEDICINE. 32: 708-713 (2004).

NOTES : OBJECTIVE : To compare effectiveness in preventingcentral venous catheter colonization and infection of twoprotocols of cutaneous antisepsis using povidone-iodinesolution in combination with ethanol or water. DESIGN :Randomized trial. SETTING : Medical intensive care depart-ment in a university hospital. PATIENTS : Consecutivepatients requiring central venous catheter in two similar 11-bed units from January 1, 2001, to January 1, 2002. Interven-tions: Alcoholic povidone-iodine solution protocol was ran-domly assigned to one of two units when the study began.Every 3 months the alcoholic protocol was switched from oneunit to the other. Depending on the unit and the time thepatient was admitted, catheters were inserted and cared forwith 10% aqueous povidone-iodine solution or 5% povi-done-iodine solution 70% ethanol-based combination. Mea-surements and Main RESULTS : Rates of catheter coloniza-tion, catheter-related bacteremia, and catheter-relatedinfection were compared in the two protocols; 223 catheterswere included in an intent-to-treat analysis. The incidence of

catheter colonization was significantly lower in the alcoholicpovidone-iodine solution protocol than in the aqueous povi-done-iodine solution protocol (relative risk, 0.38; 95% confi-dence interval, 0.22-0.65, p < .001), and so was the inci-dence of catheter-related infection (relative risk, 0.34; 95%confidence interval, 0.13-0.91, p < .04). Catheter-relatedbacteremia were similar in both protocols. After adjusting forother risk factors, time to central venous catheter coloniza-tion was significantly longer in the alcoholic solution (adjus-ted hazards ratio, 0.3; 95% confidence interval, 0.2-0.6, p <.001). Based on a subgroup of 114 patients (57 in each proto-col), analysis of 57 pairs of central venous catheters matchedfor age, duration, and site of insertion found similar resultsregarding the superiority of alcoholic povidone-iodine solu-tion in preventing central venous catheter colonization andinfection CONCLUSIONS : The use of alcoholic povidone-iodine for skin disinfecton reduced the incidence of cathetercolonization and related infection compared with aqueous10% povidone-iodine disinfection in an adult intensive careunit

Pittet, D.; Sax, H.; Hugonnet, S.; Harbarth, S.: Cost implica-tions of successful hand hygiene promotion. INFECTION. CONTROL AND. HOSPITAL. EPIDEMIO-LOGY. 25: 264-266 (2004).

NOTES : We evaluated the costs associated with a sustainedand successful campaign for hand hygiene promotion thatemphasized alcohol-based handrubs. The total cost of thehand hygiene promotion corresponded to less than 1% of thecosts associated with nosocomial infections. Successful handhygiene promotion is probably cost-saving

Scheinfeld, N.: Controlling scabies in institutional settings -A review of medications, treatment models, and implemen-tation. AMERICAN. JOURNAL. OF. CLINICAL. DERMATOLOGY. 5:31-37 (2004).

NOTES : Scabies is a global problem and a significant sourceof morbidity in nursing home residents and workers becauseof its highly contagious nature. It is also a problem in hospi-tals that care for the elderly, the debilitated, and the immuno-compromised. New outbreaks continue to occur, despitecontrolling the recurrent epidemics. Scabies manifests aspapules, pustules, burrows, nodules, and occasionally urtica-rial papules and plaques. Most of the patients with scabiesexperience severe pruritus. A subset of patients have crustedor Norwegian scabies. These patients, who are usually debili-tated or immunocompromised, do not experience the urge toscratch, and therefore do not scratch their own skin. Diagno-sis of scabies is based on patient history, physical examina-tion, and demonstration of mites, eggs, or scybala (black orbrown football-shaped masses of feces of scabies) on micro-scopic examination. Scabies can be treated with topical ororal therapies. Topical treatments include 5% permethrincream, 1% lindane (gamma benzene hexachloride) lotion,6% precipitated sulfur in petrolatum, crotamiton, malathion,allethrin spray, and benzyl benzoate. Ivermectin, the onlyoral treatment, is not approved for scabies in the US. Most

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authorities advocate using a scabicide several times, specifi-cally once a week over a period of 2-3 weeks. In an outbreakof scabies in a nursing home, residents, staff, and frequentvisitors should all be treated even if they are not symptoma-tic. Ivermectin is useful in treating patients with Norwegianor crusted scabies, or who are debilitated. Ivermectin has noserious reported adverse effects. Model treatment plans tostop scabies epidemics have been developed. These planscoordinate treatment of all persons exposed (including iver-mectin for debilitated patients), isolation of infected patients,disinfection of objects that patients have come into contactwith, and education and reassurance of the medical staff. Fai-lure to coordinate notification, education, treatment, anddisinfection leads to failure to control scabies epidemics.Control of epidemics of institutional scabies requires atten-tion to treatment effects and logistics. Treatment is low risk,but cumbersome because many individuals need be treated.It is advisable to restrict, where possible, the number of staffmembers that deal with scabies patients to limit the spread ofthe scabies. Prolonged surveillance is required for the eradi-cation of institutional scabies. While the foregoing plansrequire coordination of all involved personnel and sustainedefforts, they are necessary to halt the spread of scabies topatients and staff, to enhance their morale, and to preventdeterioration of labor and public relations

Sickbert Bennett, E.E.; Weber, D.J.; Gergen Teague, M.F.;Rutala, W.A.: The effects of test variables on the efficacy ofhand hygiene agents. AMERICAN. JOURNAL. OF. INFECTION. CONTROL 32:69-83 (2004).

NOTES: BACKGROUND : Hand hygiene is essential to inter-rupting disease transmission in health care facilities. Multiplehand hygiene agents are currently available for use in thehealth care setting. To evaluate the utility of these agents,both the user acceptability and the efficacy need to be eva-luated. Different hand hygiene test methodologies have beenused to measure the efficacy of these agents, but efficacyresults vary depending on variations to key parameters inthese methodologies. The purpose of this study was to eva-luate the effect of test variables on the efficacy of handhygiene agents. METHODS : Both a comprehensive literaturereview and original hand hygiene efficacy studies wereundertaken. The literature review was conducted using aMedline search, and hand hygiene efficacy studies wereconducted under the American Society for Testing and Mate-rials (ASTM). E 1174 Standard Test Method for Evaluation ofthe Effectiveness of Health Care Personnel Handwash Formu-lation. RESULTS : The literature review and our original datashowed that the following variables affected the handhygiene efficacy measurements: hand jewelry, experimentalcontamination versus normal flora, method of application oftest organism, hand hygiene agent, concentration of active

ingredient, volume of hand hygiene agent, duration of appli-cation of hand hygiene agent, method of application of handhygiene agent, and study method (human challenge trial ver-sus in vitro suspension test). CONCLUSIONS : Althoughmany methodological variables affect efficacy results, infec-tion control professionals in their analysis of product informa-tion should always assess the results in light of the followingkey variables: concentration and type of active ingredient,duration of exposure to hand hygiene agent, volume of handhygiene agent applied, test organism, and study method (ie,human challenge vs. in vitro suspension test)

van Nieuwenhoven, C.A.; Buskens, E.; Bergmans, D.C.; vanTiel, F.H.; Ramsay, G.; Bonten, M.J.M.: Oral decontaminationis cost-saving in the prevention of ventilator-associatedpneumonia in intensive care units. CRITICAL. CARE. MEDICINE. 32: 126-130 (2004).

NOTES: OBJECTIVE : Although the development of ventila-tor-associated pneumonia (VAP) is assumed to increase costsof intensive care unit stay, it is unknown whether preventionof VAP by means of oropharyngeal decontamination is cost-effective. Because of wide ranges of individual patient costs,crude cost comparisons did not show significant cost reduc-tions. DESIGN : Based on actual cost data of 181 individualpatients included in a former randomized clinical trial, cost-effectiveness of prevention of VAP was determined using adecision model and univariate sensitivity analyses, and boots-trapping was used to assess the impact of variability in thevarious outcomes. Data Source: Published data on preventionof VAP by oropharyngeal decontamination, which resulted ina relative risk for VAP of 0.45, with a baseline rate of VAP of29% among control patients. The mean costs of the interven-tion were $351 per patient ($32 per patient per day). All othercosts were derived from the hospital administrative databasefor all individual patients. RESULTS of Base-Case Analysis:Prevention of VAP led to mean total costs of $16,119 and$18,268 for patients without preventive measures administe-red. Thus, costs were saved and instances of VAP were pre-vented. Similar results were observed in terms of overall survi-val. Results of Sensitivity Analysis: Prevention of VAP remainscost-saving if the relative risk for VAP because of interventionis < 0.923, the costs of the intervention are less than $2,500,and the prevalence of VAP without intervention is > 4%.Bootstrapping confirmed that, with about 80% certainty, oro-pharyngeal decontamination results in prevention of VAP andsimultaneously saves costs. In terms of a survival benefit, theresults are less evident; the results indicate that with onlyabout 60% certainty can we confirm that oropharyngealdecontamination would result in a survival benefit and simul-taneously save costs. CONCLUSIONS : This study providesstrong evidence that prevention of VAP by means of oropha-ryngeal decontamination is cost-effective

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5 – 9 SEPTEMBRE 20047th Annual Meeting Eurovirology ESCVLieu : Madrid, EspagneRenseignements : Rafaël Fernandez Munoz. Email : [email protected] - Site Web : http://www.escv.org

21 - 22 SEPTEMBRE 2004Prismant cursus : Audits en certificeren in de gezondheidszorgLieu : Oudlaan 4, Utrecht, The NetherlandsRenseignements : Prismant Locatie. Tél : (030)234.58.43 - Fax : (030)234.57.88 - Email : [email protected]

7 OCTOBRE 2004Prismant cursus : Kwaliteitsborging in de zorgLieu : Oudlaan 4, Utrecht, The NetherlandsRenseignements : Prismant Locatie. Tél : (030)234.58.43 - Fax : (030)234.57.88 - Email : [email protected]

9 - 12 OCTOBRE 2004 Fifth Congress of the International Federation of Infection ControlLieu : Porec, CroatieRenseignements : BTI-Tours, Gajeva 6, 10000 Zagreb, Croatia. Tél +385.1.4831.444 - Fax : +385.1.4813.013Email : [email protected] - Site Web : http://www.kbc-zagreb.hr/mikra/ific2004

17-20 OCTOBRE 2004Training Course in Hospital EpidemiologyLieu : Friburg, AllemagneRenseignements : [email protected]. Site Web : http://www.hosp-epi-course.org

21 OCTOBRE 2004 La Microbiologie Clinique Pratique : Rencontres Interhospitalières de la Province du Hainaut« L’organisation des gardes de bactériologie en 2005. Stop ou encore ? » Prof. Y. Glupczynski, Service deMicrobiologie, UCL Mont-Godinne et représentants des laboratoires de Tivoli, RHMS et ISPPC.Lieu : Salle de séminaire (niveau 0), CHU A. Vésale, Montigny-le-Tilleul. Renseignements : Drs C. Potvliege, Microbiologie, CHU Tivoli, La Louvière. Tél : 064/27.64.06Dr D. Govaerts, Microbiologie, CHU A. Vésale, Montigny-le-Tilleul. Tél : 071/92.48.30

18 NOVEMBRE 2004 La Microbiologie Clinique Pratique : Rencontres Interhospitalières de la Province du Hainaut« Tests de sensibilité des levures aux antifongiques ». Dr C. Potvliege, Dr Steinier, Microbiologie, CHU Tivoli.Lieu : Salle de séminaire (11ème étage), CHU TivoliRenseignements : Drs C. Potvliege, Microbiologie, CHU Tivoli, La Louvière. Tél : 064/27.64.06Dr D. Govaerts, Microbiologie, CHU A. Vésale, Montigny-le-Tilleul. Tél : 071/92.48.30

18 NOVEMBRE 2004 Prismant cursus : Kwaliteitsborging in de zorgLieu : Oudlaan 4, Utrecht, The NetherlandsRenseignements : Prismant Locatie. Tél : (030)234.58.43 - Fax : (030)234.57.88 - Email : [email protected]

26 NOVEMBRE 200420th Seminar of Diagnosis and surveillance of infectious diseasesRenseignements : Geneviève Ducoffre. Tél : + 32 2 642 57 77

2 – 5 AVRIL 200515th European Congress of Microbiological & Infectious Diseases (ECCMID)Lieu : Copenhagen, DanemarkRenseignements : Tél : +41 61 686 77 99 - Fax: +41 61 686 77 98E-mail: [email protected] Site Web : http:// www.escmid.org

AGENDA SCIENTIFIQUE

Faites nous part des différentes manifestations que vous organisez !! (Formation, symposium)

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INSTRUCTIONS AUX AUTEURS

Noso-info est la revue officielle de l’Association Belgepour l’Hygiène Hospitalière (ABHH) et du Groupementpour le Dépistage, l’Etude et la Prévention des InfectionsHospitalières (GDEPIH).

2. Noso-info publie des articles, revues, commen-taires, informations, ayant trait à l’hygiène hospitalière.Elle paraît trimestriellement en français et en néerlan-dais. Elle a pour but l’information des infirmiers, méde-cins, pharmaciens et autres praticiens hospitaliers dansle domaine. Les publications peuvent être des contribu-tions originales ou avoir déjà été publiées ailleurs. Dansce dernier cas, l’auteur principal est tenu de demanderl’autorisation de publication à la rédaction de Noso-info, ainsi qu’au journal de publication initial.

3. Langue. Les publications seront soumises en fran-çais ou en néerlandais, exceptionnellement en anglais.La revue peut se charger de la traduction français <->néerlandais. S’il désire relire et vérifier la version tra-duite du manuscrit, l’auteur principal est tenu de lesignaler par écrit à la rédaction.

4. Acceptation. Les articles sont soumis à l’apprécia-tion du comité de rédaction de la revue. Le comité derédaction est souverain dans l’acceptation ou le refusd’un article. Il propose éventuellement des modifica-tions qui devraient être apportées à l’article soumis.Dans le cas où ces modifications sont mineures (ortho-graphe...), la rédaction peut y remédier directement(arrangement par appel téléphonique à l’auteur princi-pal).

5. Format d’envoi. Les textes seront soumis en unexemplaire et seront accompagnés d’une disquette PCcomprenant textes et tableaux dans un format de traite-ment de texte (de préférence Word 6 for windows). Ilssont à envoyer à A. Simon, secrétariat de rédactionNoso-info, UCL-MBLG, av. Hippocrate, 5490 - 1200Bruxelles. La même procédure est à suivre pour le document défi-nitif. Ils peuvent également être soumis par courrierélectronique (document Word) à l’adresse E-mail de larédaction: [email protected].

6. La longueur des textes soumis n’est pas restreinte,mais il est préférable de ne pas dépasser 10 pages dacty-lographiées, double interligne (police de caractère supé-rieure à 10cpi). La structure classique: « introduction,matériel et méthode, résultats, discussion, conclusion,bibliographie » sera utilisée de préférence pour lesétudes. Pour les articles de revue, des titres de chapitrescinderont clairement le texte.

7. Les tableaux seront insérés de préférence dans le

texte soumis. Ils sont mentionnés numériquement

(chiffres romains).

8. Les figures peuvent être insérées dans le texte sou-

mis. Un original de chaque figure (sans la légende) sera

joint de toute façon en fin de texte, au verso duquel la

position (haut-bas) et le numéro de la figure seront indi-

qués. Les figures seront mentionnées numériquement

(chiffres arabes).

9. Les références seront annotées dans le texte par

un chiffre entre crochets [ ], et seront numérotées selon

l’ordre alphabétique du premier auteur. Elles seront

détaillées dans la bibliographie selon la description ci-

après:

- Pour des périodiques : Nom et initiales de tous les

auteurs (si plus de 6 auteurs, mentionner les trois pre-

miers, suivis de et al). Titre de l’article. Revue (abrévia-

tions de l’Index Medicus). Année; volume: première

page - dernière page. Exemple: Kernodle DS, Kaiser AB.

Antibiotic prophylaxis in surgery. Cur Opin Infect Dis

1995; 8:275-279.

- Pour des livres : (suivant l’exemple) Altemeier WA,

Burke JF, Pruitt BA, Sandusky (eds). Manual on control of

infection in surgical patients, 2nd ed. Philadelphia: JB

Lipincott, 1984.

- Pour des chapitres de livre : (suivant l’exemple) Trilla A,

Mensa J. Perioperative antibiotic prophylaxis. In: Wenzel

RP, ed. Prevention and control of nosocomial infections,

2nd ed. Baltimore: Williams & Wilkins, 1993: 665-682.

10. Le genre et l’espèce des microorganisme seront

écrits en italique. Les noms de marque (substances,

médicaments et matériels) seront évités dans le texte. On

utilisera la dénomination générique des médicaments.

La marque des substances, médicaments et matériel

peut être détaillée en annotation en fin de texte.

11. Le contenu des publications n’engage que la res-

ponsabilité de leurs auteurs.

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Comité de Rédaction

COMITÉ DE RÉDACTION

K. Claeys, M. Costers, Y. Degheldre, F. de Meerleer, O. Denis, A. Deschuymere, M. Gérard, J. J. Haxhe, C. Logghe, C. Potvliege,A. Simon, J.P. Sion, C. Suetens, F. Van Laer, M. Zumofen.

COORDINATION RÉDACTIONNELLE

A. Simon

SECRÉTARIAT DE RÉDACTION

L. De GreefUCL –5490 - MBLGAvenue Hippocrate, 541200 -BRUXELLESTél : 32/ (02)764.54.90 Fax : 32/(02) 764.94.40E-mail : [email protected]

Noso-info publie des articles, correspondances etrevues ayant trait à l’hygiène hospitalière. Ceux-cisont sélectionnés par le comité de rédaction et publiésen français et en néerlandais (traduction assurée par larevue). Le contenu des publications n’engage que laresponsabilité de leurs auteurs.

Pour tout renseignement concernant le NVKVVVlaamse Werkgroep ZiekenhuishygiëneMevr. K. Claeys, présidenteMevr. B. Lambrechts, coordinatriceTél : 02/732 10 50Fax : 02/734 84 60E-Mail : [email protected]

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