Profacility magazine #46 fr juin 2015

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Service Level Agreement en mode majeur pour l’outsourcing de la gestion des archives de la Banque BNP Paribas Fortis

Monique Kallen,Division Manager Facility ManagementHead of Logistics BNP Paribas Fortis

Dimension Data new offices by Admos

Chaussée de Bruxelles 135A, 1310 La HulpeT +32 2 634 30 10 - contact@admos.be - www.admos.be

PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015 3

EDITO

L a participation aux événements nationaux et internationaux relatifs au monde facilitaire montre de plus en plus clairement que la Belgique n’est plus à la

traîne sur ce plan et qu’elle a donné au facility management toute la place qu’il mérite. D’autre part, force est aussi de constater à quel point le concept est différemment interprété et vécu d’une entreprise à l’autre et aussi d’un secteur à l’autre.

D’un côté, les grandes organisations prennent le facility management très au sérieux et la professionnalisation y est rapide est patente. Ces organisations recherchent un équilibre harmonieux entre la réduction des coûts et la maximalisation des services. Une distance a été prise déjà depuis un certain temps déjà avec le « single service outsourcing » et la volonté va croissant d’acheter de plus en plus de services à un même fournisseur. L’integrated facility management est encore hors d’atteinte pour de nombreuses grandes entreprises, mais l’outsourcing multidisciplinaire progresse clairement. La consolidation de services sous-traités mène aussi à une demande accrue de partenariat, même si la confiance mutuelle réciproque constitue toujours un point sensible. On attend aujourd’hui d’un fournisseur et prestataire de la « valeur ajoutée », qui dépasse franchement le fait de proposer le « meilleur prix ». L’importance et la prise en considération de l’expertise, de la réflexion concertée et d’un effort permanent tout au long de la durée du contrat pour optimaliser le service sont toujours plus valorisées.Dans les grandes organisations, le Facility Manager évolue doucement vers une fonction stratégique tandis que le facility management tactique se déplace vers le partenaire d’outsourcing. Des secteurs qui ont longtemps été absents ou au mieux en retrait, comme les villes et communes, se distinguent aujourd’hui par un sérieux mouvement de rattrapage. Le « FaKL benchmarkproject » pour les villes et communes basé sur la dernière norme européenne EN 15221-7 et lancé officiellement mi-avril, va pouvoir largement contribuer à ce mouvement de rattrapage.

Mais la Belgique est surtout un pays de petites entreprises, avec environ 1 million de PME selon un récent rapport d’Unizo, UCM et Graydon. Bien que le « Rapport PME » définisse comme PME toute société et affaire individuelle jusqu’à 50 personnes, il apparaît dans la pratique qu’à peine 1 % de ces organisations compte plus de 10 collaborateurs ! Dans certains cas, ces mini-organisations sont des filiales de grands acteurs internationaux connus qui peuvent présenter, avec leur siège central, un grand nombre de « FM-business cases » intéressants.Dans les PME, le facility management est une notion encore inconnue, bien que les besoins – même si c’est à une échelle bien plus modeste – ne sont pas tellement différents. Le facility management y est géré – souvent inconsciem- ment – par des gens qui opèrent à leur gré, au feeling et avec les meilleures intentions. Leurs actions et interventions sont généralement « ad hoc », avec peu de fondement théorique, mais les petits incendies sont circonscrits quand ils se présentent. Un grand nombre de ces responsables FM qui s’ignorent se chargent du facility management en plus de leur tâche principale au sein de l’entreprise où il n’y a pas de place pour un Facility Manager à temps plein.Au sein des PME aussi, on prend de plus en plus conscience de l’importance du facility management, ou quel que soit le nom qu’on lui donne, non seulement en raison de l’aspect coût, mais tout autant pour son impact sur les collaborateurs. Peut-être les prestataires de service devraient-ils se pencher eux aussi sur la question ?

Eduard CoddéRédacteur en chef

Profacility Magazineredaction@profacility.be

Facility management à deux vitesses

4 PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015

Les médias Profacility sont des publications de

Éditeur : Business Interactive Media sprl

Avenue Louise, 523 -1050 Bruxelles

Tél. +32(0)2 669 77 65 - Fax +32(0)2 626 37 17

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Directeur de la publication Didier VAN DEN EYNDE - dvandeneynde@bimedia.be

PUBLICITE & BUSINESS PARTNERSHIPSBusiness Development

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Suivi de production advertorialsKim VERHEGGE - kverhegge@bimedia.be

Tarifs publicitaires disponibles sur

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RÉDACTIONRédacteur en chef

Eduard CODDÉ - redactie@profacility.be

Journalistes et contributeurs Patrick BARTHOLOMÉ, Bruno HODITTE,

Tim HARRUP, Kim VERHEGGE

Traducteurs

Michel BUCKINX, Annelies VERBIEST

PhotographesBernard DE KEYZER, Martin DE BAERDEMAEKER,

Yvan GLAVIE, Léon VAN WOERKOM

Adressez vos communiqués de presse à

redaction@profacility.be (FR)

redactie@profacility.be (NL)

PRODUCTIONGraphisme

Kurt THYS - Str8 - www.str8.be

ABONNEMENTSFormulaire d’abonnement sur www.profacility.be/abo

contact : abo@profacility.be

Éditeur responsableDidier VAN DEN EYNDE,

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© Droits de reproduction (textes, publicités, illustrations) réservés pour tous pays.

Les documents reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique l’accord de leur

auteur pour leur libre publication.

Be smart in town planning, building & working

16 La mobilité, pilier essentiel pour une ville intelligente

24 Changer les lieux et leur usage : le QG de Bruxelles Environnement montre la voie

43 De lieu tiers à incubateur, la diversification du coworking

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Service Level Agreement

en mode majeur pour l’outsourcing de la gestion

des archives de la Banque BNP Paribas Fortis

Monique Kallen,Division Manager Facility Management

Head of Logistics BNP Paribas Fortis

PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015 5

SOMMAIRE

8 FM & LOGISTICS L’archivage ? Résolument core business chez BNP Paribas Fortis

19 FM I PROCUREMENT Le projet FaKL ou la nécessité d’établir des référentiels de coûts

AGENDAÉvènements FM, WORKPLACE & REAL ESTATE à ne pas manquer

→ 31/08

Conférence Bruxelles à l’heure de la « superdiversité » Organisé par l’ADT

Bruxelles, BIP

→ 09/09

Freestone Facility Cycling Tour Organisé par Ki’Communications

Rotselaar

→ 15/09

Formation ‘PEB 2015 : comment l’appliquer ?’ Organisé par Bruxelles Environnement

Bruxelles, Tour & Taxis

→ 15/09

FM On Site – Visite de l’entreprise UnilinOrganisé par IFMA

Wielsbeke

→ 24/09

UPSI Business lunch Bruxelles, Hôtel Le Plaza

→ 22 > 25/09

Cleaning Management Services 2015Berlin, ExpoCenter City

→ 28/09

Conférence ‘Une vision écosystémique de Bruxelles’Organisé par l’ADT

Bruxelles, BIP

→ 15/10

7e Congrès FM Interactif Organisé par Ki’Communications

Malines, Campus Mechelen Noord

→ 18 > 20/10

European Outsourcing Summit 2015Organisé par l’IAOP

Allemagne, Frankfurt Marriott Hotel

Plus d’informations et agenda complet : www.profacility.be/agenda

33 IMMOBILIER Le marché des bureaux reprend des couleurs à Bruxelles

47 WORKPLACE SHOWROOM & PROJECTS ONLINE LIBRARY Innovations en matière d’aménagement des espaces de travail

40 FM I PROCUREMENT Des partenaires de choix pour faire rimer profit avec éthique

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6 PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015

Inclure plus d’attention pour la sécurité au travail dans la culture d’entreprise

Toutes les 3 minutes et demie, une personne décède suite à un accident de travail ou une maladie professionnelle. Les chiffres sont accablants, c’est pourquoi la Journée Mondiale de la Sécurité et de la Santé au Travail – qui a eu lieu le 28 avril dernier – souhaite sensibiliser chacun à ce sujet. Si les chiffres européens sont lourds, il n’en est pas autrement au niveau belge. Rien qu’au cours de l’année 2013, quelque 150.519 accidents de travail ont été enregistrés en Belgique. À l’occasion de cette journée de sensibilisation, Initial, fournisseur et prestataire leader du marché de la location et de l’entretien de vêtements de travail, a créé un site web intéressant qui publie recommandations et conseils pratiques pour améliorer la sécurité sur les lieux de travail. À découvrir

« Global Outsourcing 100 » : ISS obtient la note la plus élevée

Depuis 10 ans maintenant, l’International Association of Outsourcing Professionals (IAOP) établit un classement annuel – The Global Outsourcing 100 – des meilleurs prestataires en matière d’externalisation des services, tous secteurs confondus. Les années précédentes, l’IAOP établissait un classement mondial des entreprises dont ISS avait pris la tête en 2013 et 2014. Les entreprises de services de toutes tailles, toutes origines et domaines d’activités (immobilier, facility management, logistique…) participent à ce classement. La liste finale reprend les 75 meilleurs leaders et les 25 meilleures entreprises montantes, appelées « Rising Stars ». Cette année, l’association abandonne le classement au profit d’une notation par étoiles. Et une fois de plus, ISS a atteint le plus haut niveau de reconnaissance possible.

En savoir plus

RSE dans le secteur des soins : actuel et multifacettes

Pour la 6e année consécutive, Ki’ Communications a organisé le « Congrès Interactif pour le FM dans le secteur des soins ». La thématique, qui dans le secteur des soins de santé revêt aussi de nombreuses formes, avait trait cette année à l’entreprenariat socialement responsable. Le sujet « green and clean » a par exemple mis en évidence une possible écologisation à prix égal et pour une qualité préservée mais aussi remis en question la méthodologie et les processus établis ainsi que la fréquence du nettoyage. Le sujet « smart hospital » a quant à lui plaidé pour une greffe de la révolution technique que connaît l’industrie sur les hôpitaux et le secteur des soins en général. Kurt Stabel, directeur de la maison de repos et de soins Buitenhof à Brasschaat, a opposé « entreprenariat socialement responsable » à « soin socialement responsable ». Dans l’entreprenariat socialement responsable, l’aspect « entreprenariat » est trop souvent oublié alors que la pertinence porte sur l’offre et que l’objectif est la qualité à la fois pour les résidents et le personnel.

Lire la suite en découvrant d’autres témoignages

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NEWS / WWW.PROFACILITY.BE/FM

PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 7

Le SPF Mobilité et Transport sest mis à l’honneur par les Facility Awards

Le 12 mai, lors de la soirée de remise des trophées des IFMA Facility Awards, le projet Mobi4U du Service Public Fédéral Mobilité et Transport a été élu « FM Project of the Year 2015 » par un jury professionnel. Le SPF s’illustre par l’application au sein de son administration des préceptes et bons usages du NWOW. Pour les quelque 1.200 travailleurs du SPF Mobilité et Transport, grâce à la réalisation du projet Mobi4U, la possibilité leur est offerte de télétravailler 1 à 2 jours par semaine à partir d’un des 20 bureaux satellites interfédéraux. Ils sont désormais nombreux à en faire usage puisque le taux d’utilisation du télétravail est passé de 8 à 50 % !

Le SPF a modifié en profondeur son organisation du travail et l’agencement des lieux de travail. Fort d’une étude réalisée par un bureau de consultance externe, il a été établi qu’il n’y avait jamais plus de 67 % du personnel présent simultanément dans les bureaux. Un taux d’occupation effectif des postes de travail qui incitait fortement à mener une réflexion stratégique. Cette réflexion a débouché sur la décision de faire évoluer l’agencement des espaces de travail, de bureaux personnels vers des bureaux partagés, de bureaux cloisonnés en espaces paysagers. Résultat de cette mutation : 750 flex desks au lieu de 1.100 bureaux individuels. Lors de ce réaménagement, le standard moyen de 18 m2 par poste de travail a été ramené à 11,5 m2 (norme de référence appliqué par la Régie des Bâtiments pour les services publics depuis près de deux ans).

Cette révolution a permis au SPF Mobilité de substantielles réductions de coûts. Par la diminution conjointe de près d’un tiers du nombre de postes de travail, et de près de 35 % de la superficie moyenne attribuée à chaque poste de travail, le SPF qui occupait près de 39.000 m2 dans trois bâtiments, n’occupe désormais plus que 20.000 m2 de bureaux dans l’immeuble City Atrium sis dans Bruxelles-Ville à proximité de la Gare du Nord. Les espaces occupés dans les deux autres bâtiments (CCN et Haren) ont pu être totalement libérés et remis à disposition de la Régie des Bâtiments. Cette relocalisation représente une économie de loyer de 2,8 millions €/an à laquelle s’ajoutent 1 million € liés aux frais d’exploitation de ces bâtiments et 300.000 € de frais de personnel (nettoyage, logistique, maintenance…) soit une économie annuelle totale de 4,1 millions par an.

Le SPF Mobilité a investi 5,7 millions dans le réaménagement du City Atrium et la mise en place du projet Mobi4U. Le retour sur investissement sera donc effectif en à peine un an et demi ! Ces résultats exceptionnels de bonne gouvernance devraient susciter la réflexion dans d’autres services publics. À ce titre, Mobi4U méritait amplement d’être élu « Projet FM de l’année » par le jury des Facility Awards.

Lire le reportage réalisé par IFMA ainsi que la présentation du projet par le SPF Mobilité et Transports

L’équipe porteuse du projet avec à sa tête Jan Mathu, responsable du Services du Budget, du Contrôle et de la Gestion de la Logistique ; Véronique Lagrange, expert en gestion de l’organisation ; Doreen Coppens, Project & Communication Manager au sein du SPF mobilité et Transports.

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FM & LOGISTICS / OUTSOURCING / CASE STUDY : BNP PARIBAS FORTIS

L’archivage ? résolument core businessAu sein de la banque BNP Paribas Fortis, la très sensible gestion des archives physiques de la banque vient d’être confiée à un partenaire spécialisé. Un projet d’outsourcing mené de maîtresse manière par le département Head of Logistics de la banque, avec d’impressionnants résultats, tant financiers qu’opérationnels. Un exemple de bonnes pratiques de gestion qui a été honoré par le prix du public lors des IFMA Facility Awards 2015.

Monique Kallen est Division Manager - Head of Logistics au sein du département FM chez BNP Paribas

Fortis. Elle vient de mener à son terme un projet majeur d’optimisation de l’archivage physique pour la banque belge et pose le cadre général de ce projet d’archivage : « Malgré la

digitalisation croissante de nos archives et la

diminution progressive des archives papier, la

banque est légalement tenue de conserver certaines

informations sur papier, souvent pendant dix ans,

parfois jusqu’à cinquante ans ! Les archives revêtent

donc une importance capitale pour la banque et

sont considérées comme core business. Chaque

année, des centaines de nos collègues issus des

différents départements de la banque font appel aux

archives physiques. »

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Jusqu’en 2014, ces archives étaient stockées à Gosselies, dans trois entrepôts totalisant plus de 13.000 m². Elles étaient réparties dans 750.000 boîtes. « C’est un chiffre un peu abstrait, 750.000

boîtes, sourit Monique Kallen. Mais si vous alignez

ces boîtes l’une derrière l’autre, vous dépasserez la

distance entre Ostende et Arlon ! » Cinq personnes de l’entité Logistics assuraient la gestion quotidienne de ces archives qui ont une vie propre : chaque année, il fallait répondre aux demandes (envoi et récupération) de près de 25.000 boîtes ou dossiers, stocker 35.000 nouvelles boîtes et détruire celles dont le terme avait expiré. « Digitalisation aidant, le volume global d’archives

allait s’amenuisant, constate Monique Kallen. Il

nous est dès lors apparu indispensable de réfléchir

à une solution d’archivage adaptée à cette évolution

décroissante de nos archives papier tout en tenant

compte des exigences de confidentialité et de

sécurité de l’information. C’est là l’origine du RFI

(Request For Information) initié en janvier 2013. »

Avant tout : définir le projetCe projet d’archivage visait l’optimalisation, la standardisation et l’amélioration des procé-dures et des outils. Mais aussi des coûts. La mission a été confiée à une équipe-projet composée d’experts de différents départements

de la banque concernés de près par le processus d’archivage. Le fournisseur

devait aussi être associé à la rédaction des différents chapitres du projet, afin de profiter au mieux de son expertise et de ses best practices.

En mai dernier, lors de la cérémonie de remise des IFMA Facility Awards 2015, Monique Kallen, Head of Logistics Facility Management Belgium chez BNP Paribas Fortis, a reçu le trophée du prix du Public « FM Project of the Year 2015 » au nom de tout l’équipe FM qui a mené avec succès le projet d’externalisation du stockage et de gestion dynamique des archives de la banque.

PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015 9

À l’usage, le coût du service externalisé qui a été mis en place se révèle moins élevé de près de 40 % par rapport aux charges du service d’archivage tel qu’il était pratiqué auparavant. La charge financière est désormais basée sur une structure de coût dynamique (paiement en fonction du nombre de boîtes) et non plus statique (paiement de frais fixes pour le loyer, le chauffage…)

Le FM chez BNP Paribas Fortis

Gains financiers suite à l’externalisation des activités

Gestion ‘inhouse’ du stockage et archivage

2013 2015

Outsourcing des activités de stockage et d’archivage

Profit

BNP Paribas Group est la première banque de la zone euro par les dépôts et l’une des 6 banques les plus solides au monde selon Standard & Poor’s. En Belgique, BNP Paribas Fortis est détenue à plus de 99% par BNP Paribas Group et offre une gamme complète de produits et services par l’intermédiaire de ses trois métiers de base : Retail Banking, Corporate & Investment Banking et Investment Solutions. L’entité Logistics (115 personnes) qui a mené ce projet d’archivage fait partie du département Facility Management, lui-même intégré dans l’entité TOPS (Technology, Operations & Property Services) des Group Functions de BNP Paribas Fortis. Le département logistique est dirigé par Monique Kallen. Ingénieur industriel de formation, Monique Kallen a fait toute sa carrière chez BNP Paribas Fortis - qui ne portait pas encore ce nom -, évoluant au sein des services support.Début 2015, le Facility Management employait près de 560 collaborateurs.

« La pierre angulaire de ce projet résidait dans

l’identification d’un archiviste spécialisé, dont le

core business est la gestion et la sécurité de

l’information. Ce faisant, la banque souhaitait

conserver et, si possible, améliorer les Service Level

Agreements (SLA) ainsi que les process à l’égard de

ses clients internes. Sans transiger sur la sécurité,

la confidentialité ou sur les procédures. Tout cela

avec un meilleur rapport qualité/prix. »

Partenariat sur 15 ansAfin d’atteindre son objectif, la banque a recherché dès le début du projet un partenariat à long terme. Le choix s’est porté sur un acteur majeur de l’archivage : Iron Mountain, avec qui a été conclu un contrat pour une durée de minimum 15 ans, ce qui est pour le moins exceptionnel dans le secteur bancaire.

10 PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015

FM & LOGISTICS / OUTSOURCING | CASE STUDY : BNP PARIBAS FORTIS

La sélection du partenaire pour l’externalisation du stockage et la gestion dynamique des archives a été réalisée sur la base d’une analyse qualitative en profondeur. Monique Kallen explique ce choix. « Divers éléments ont plaidé

en faveur d’Iron Mountain : l’offre qualité/prix,

évidemment. Mais pas seulement. L’approche claire

et orientée process, l’expérience mondiale (155.000

clients, 34 pays), l’expérience avec d’autres grandes

institutions financières ont également pesé lourd

dans la balance. Ainsi que l’expérience en matière

de transfert de très grands volumes d’archives

physiques avec migration de nos metadata dans

leur système. »

Pour Iron Mountain, le défi consistait en la reprise des activités du site de Gosselies, la mise aux normes internes de sécurité et d’équipe-ment avant le transfert des archives, ainsi que le déplacement des 750.000 boîtes d’archives du site de BNP Paribas Fortis vers les différents sites propres endéans les quatre mois de la phase de délocalisation du projet. Ce qui signifiait non seulement la mise en place des infrastructures sur le plan opérationnel, mais également la conversion des bases de données BNP Paribas Fortis vers le système de gestion de son partenaire. L’ultime défi était de garantir 100 % de qualité tout au long de l’ensemble du projet, ceci au niveau de la bonne exécution du transfert des archives ainsi que dans le cadre de l’accessibilité des données et des informations pour la

banque. Notez que, durant la période de transport, un délai complémentaire de 24 heures était accordé pour délivrer les archives aux clients internes.

En pratiqueChaque archive quittant l’entrepôt de Gosselies est passée par différents stades de vérification et de contrôle de la qualité. Il en a été de même lors de la réception des archives dans les nouveaux entrepôts où deux vérifications par balayage de codes à barres ont été réalisées afin de garantir un processus à 100 % contrôlé, avec une chaîne complète de traçabilité.Iron Mountain a fait appel à deux bureaux d’intérim, tous deux présents dans la région de Gosselies, afin de disposer de suffisamment de travailleurs temporaires pour l’exécution du projet sur le site d’archivage de la banque.Afin de garantir la bonne exécution de transport de ± 10.000 boîtes par jour, une flotte de véhicules dédiée et un programme de rotation précis ont été mis en place pour toute la durée de la phase de transfert physique des archives. Le transporteur externe avait été préalablement approuvé par BNP Paribas Fortis et audité selon les normes de qualité requises par le prestataire. Le transport physique des archives a été réalisé du 1er juillet à la mi-novembre de l’année passée, en 84 jours exactement. Avec une quarantaine de jours d’avance sur le planning initial.

Les archives de la banque ont été transférées vers des locaux de l’entreprise Iron Mountain spécialement conçus à cette fin, avec accès sécurisé et protection optimale contre les risques d’incendie et d’inondation. Iron Mountain a d’abord géré les archives dans les installations BNP Paribas Fortis, avant d’en assurer le transport et le stockage dans ses propres entrepôts.

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Évaluation positiveUne fois le projet implémenté, BNP Paribas Fortis a évalué le projet auprès de ses princi-paux utilisateurs. Ceux-ci ont manifesté leur satisfaction totale vis-à-visdu projet. Les changements mineurs imposés dans le cadre général ont été accueillis positivement. Ce projet a aussi été perçu comme un exemple de bonne pratique pouvant servir de modèle aux autres entités du groupe, grâce à son approche projet pragmatique impliquant très en amont les experts métier et les utilisateurs principaux, ce qui a permis de capter d’emblée tous les besoins et les risques potentiels. L’ensemble du projet a été validé par les différents départements de la banque favorisant ainsi leur adhésion au projet. La définition approfondie des besoins en collaboration avec les utilisateurs et validés par ceux-ci tout comme la gestion de projet au sein d’une structure transparente et transversale furent elles aussi fondamentales.

Optimisation du service et des coûtsL’amélioration des normes de sécurité du stockage des archives papier constitue le résultat non-financier le plus significatif du projet. Les archives ont été transférées vers des locaux spécialement conçus à cette fin, dont l’accès est parfaitement sécurisé, et incluant des systèmes spécialisés contre les risques, incendie et inondation en tête.

Monique Kallen : « Grâce à ce projet, nous avons

pu optimaliser le stockage, diminuer et surtout

maîtriser les coûts, en passant d’un système statique

dans lequel la banque était confrontée à des coûts

fixes, à un système dynamique où les coûts sont liés

aux volumes et aux opérations connexes. Nous

avons aussi évité des investissements importants

dans notre centre de stockage liés à l’usure normale

du bâtiment. Quant au retour sur investissement,

il est immédiat car il n’y a pas eu d’investissement

à proprement parler pour la banque.

En outre, en faisant appel à un partenaire spécialisé

dans le domaine, nous avons pu accroître encore la

qualité, la sécurité et l’efficience du stockage, mais

aussi le niveau des services liés, tels la consultation

d’archives, le reclassement, l’acheminement… Et,

en guise de conclusion : « Nous disposons à présent

d’une situation d’archivage qui a un impact plus

faible et mieux contrôlé sur l’environnement :

transports et véhicules green, bâtiments du

fournisseur mieux adaptés en termes de chauffage

et de consommation d’énergie, distance plus courte

entre le lieu de stockage et le point central de

livraison… Last but not least, les membres de

l’équipe archives de la banque ont tous été réorientés

vers des nouvelles opportunités au sein de

l’entreprise. »

Bruno Hoditte ✍

1% transport annuel

2% IT

4% transports journaliers

6% destructions d’archives

25% manutention

30% coûts de fonctionnement des bâtiments

32% coûts de location des bâtiments

Structure des coûts internes de l’archivage avant outsourcing

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12 PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015

La mission a été confiée à une équipe-projet composée d’experts de différents départements de la banque concernés de près par le processus d’archivage : Procurement (règles d’achat et gestion des contrats), Logistics Coordination (archivage et gestion), Credits (principaux clients internes du service archives) et enfin IT (support technique). L’équipe projet était chapeautée par une instance de décision le project board et suppor-tée par le service Project Management Pool.À la tête de cette équipe-projet, Monique Kallen. Elle se souvient : « Nous avons commencé

par décrire de façon très détaillée la situation

existante, en collaboration avec l’ensemble des

métiers et utilisateurs concernés. Parallèlement,

nous avons réalisé un « Business Case » qui nous a

permis de valider notre approche et de confirmer

la pertinence du projet. Sous la supervision de

Procurement, Contracting & Risk et en suivant la

méthodologie Procurement, tous les besoins et

risques ont été détaillés dans un contrat cadre

« Managed Services Agreement » contenant un

chapitre spécifique par sujet : Description des

services, Governance, Transition, Reportings,

Business Continuity, Pricing,… Tout ce travail en

amont, étalé sur plusieurs mois, fut fondamental

pour le bon déroulement du projet. »

Le fournisseur devait être associé à la rédaction des différents chapitres du projet, afin de profiter au mieux de son expertise et de ses best practices.

L’art de bien communiquer pour emporter l’adhésionLe management de la division Facility de BNP Paribas Fortis a été régulièrement informé de l’état d’avancement du projet notamment grâce aux trois présentations faites en Procurement Decision Committee :• la présentation project intake, pour informer le management sur le projet et d’obtenir son aval pour le lancement du projet : scope, coûts, économies, impacts sur les services…

• la présentation project update, pour informer le comité décisionnel de toute évolution de nature à modifier le projet initial ;• la dernière phase, project closing, pour valider la réalisation du projet et confirmer le terme du projet.

Les services internes de la banque et le four-nisseur ont été informés via les réunions thématiques, les conference calls, les mails… systématiquement formalisés dans des rapports de réunion et validés lors de project boards. Quant aux utilisateurs (clients internes), ils ont été tenus informés de l’avancement du projet au moyen de communications sur l’Intranet de la banque, par la mise à jour et la communication des procédures, par des formations données aux utilisateurs sur le terrain (en collaboration avec le fournisseur), par la désignation de responsables par service, ainsi que par la mise en place d’un répondant au sein de Facility.

Pertinence de la décision pour actionner le projet d’externalisationL’analyse détaillée de la situation initiale a permis d’identifier la structure des coûts et de confirmer la pertinence du projet d’exter-nalisation du stockage et gestion des archives de BNP Paribas Fortis. Selon Monique Kallen, la décision d’externaliser a été fortement motivée par la possibilité, avec un partenaire externe, de pouvoir passer d’un système statique dans lequel la banque était confrontée à des coûts fixes (personnel, loyer, chauffage, électricité, matériel roulant…), à un système dynamique où les coûts sont liés aux volumes et aux opérations connexes. Ceci était crucial car les prévisions concernant cette logistique indiquaient une tendance en forte diminution concernant le volume d’archives à stocker. En conservant pour la gestion de ses activités d’archivage ses propres bâtiments et personnel, la banque aurait été inévitablement confrontée à un coût croissant par unité de stockage. ■

FM & LOGISTICS / OUTSOURCING | CASE STUDY : BNP PARIBAS FORTIS

Project Management : objectiver, structurer, fédérer pour une implémentation réussie

www.profacility.be/guidele lieu de rencontre de l’offre et de la demande

Opportunité à saisir ! Dans le prochain Profacility Guide à paraître début décembre,

les fournisseurs, consultants et prestataires de services auront la possibilité de publier un profi l d’entreprise décrivant leurs activités, produits et services et fournissant aux clients

potentiels des renseignement utiles et références. Le guide imprimé à 7.000 ex (2 éditions - française et néérlandaise) sera diff usé par poste auprès de la personne

responsable des bâtiments et services généraux de toute entreprise employant au minimum 50 personnes. En 2016, le Profacility Guide sera également diff usé lors des principaux

évènements FM et Real Estate.

Si vous êtes intéressé à publier une présentation de votre entreprise dans ce guide, contactez-nous sans tarder via advertising@bimedia.be, ou par téléphone :

Didier Van den Eynde - Tel +32 (0)2 669 77 65.Découvrez la dernière édition du Profacility Guide / édition spéciale B2B services Showcase

via www.profacility.be/guide/2015_fr/Le guide des fournisseurs www.profacility.be/guide publie

les coordonnées de 1.140 fournisseurs référencés par secteurs d’activités, dans les domaines liés à la gestion

de l’immobilier, des bâtiments, environnements de travail, services facilitaires, fl otte automobile et mobilité.

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14 PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015

PUBLIREPORTAGE

ORIENTATION CLIENT, UN DÉFI PERMANENT

Facilicom, spécialisé dans des services facilitaires très divers et complets via les sociétés sous-jacentes Facilicom Facility Solutions, Gom, One Building Maintenance, Prorest, Trigion et Axxicom, souhaite être fin 2016 l’entreprise facilitaire la plus orientée client. Cet objectif ambitieux est un prolongement du concept « Hostmanship » lancé début 2013. Hostmanship signifie gérer les clients et les collaborateurs avec hospitalité, faire en sorte que les gens se sentent bienvenus, aller plus loin que ce que l’on attend et obtenir ainsi un effet « wow ».

Hostmanship scanL’organisation Facilicom néerlandaise avait déjà acquis de l’expérience sur ce plan au cours de 2012. La Belgique a suivi un an plus tard. Pour pouvoir, en tant que prestataire facilitaire, tout mettre en œuvre pour favoriser un bon feeling sur le lieu de travail, Facilicom a proposé à ses clients un « Hostmanship scan ». Cette analyse a permis de détecter les souhaits des travailleurs du client sur le lieu de travail par rapport à la mise à disposition de certains services. Le « Hostmanship scan » a généré un grand nombre d’informations permettant d’établir un document de travail et de conseil.L’ancrage du concept a amené un changement d’attitude au sein de l’entreprise. Les gens ont d’autres relations, se connaissent mieux, ce qui entraîne aussi davantage de reconnaissance. Les expériences avec le concept « Hostmanship », qui se poursuit d’ailleurs toujours, ont permis d’aller plus loin encore avec le service proposé. Le projet ultime « orientation client » en est une conséquence logique.

Expérimenter la valeur ajoutéeLe concept « Hostmanship » se concentre sur l’orientation client opérationnelle et relationnelle qui offre un tremplin approprié vers le nouvel objectif de Facilicom.L’orientation client vise une prise de conscience plus large que ce que le client souhaite, ainsi qu’un changement d’attitude chez les prestataires de service. Écouter activement le client et transformer les signaux reçus en priorités concrètes, telle est la clé d’une approche axée sur le client qui débouche sur une valeur ajoutée continuelle ressentie par ce client. Des solutions naissent du dialogue avec ce dernier et sont retenues en fonction de ses défis.L’orientation client constitue pour Facilicom une recherche incessante de ce qui occupe les clients et ce qui les fait bouger, afin de pouvoir mieux répondre à leurs attentes et obtenir une satisfaction plus élevée de leur part. Flexibilité et sur mesure, ainsi que compétence et expérience dans les différentes disciplines facilitaires constituent les fondements d’une approche axée sur le client.

Changement poussé par le progrès« Un sérieux changement s’est produit ces dernières années chez Facilicom », affirme Guy Claes, Alliance Manager de Facilicom et également responsable du processus orientation client chez Facilicom en Belgique. « La manière dont nous traitons nos clients est aujourd’hui beaucoup plus ouverte et personnalisée

PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015 15

“ Notre orientation vers le client repous sera les limites dans le monde

du service facilitaire ”

www.facilicom.be

qu’auparavant. Ce côté direct nous permet de tenir davantage compte des valeurs du client. Ce changement de mentalité a commencé il y a trois ans. Cela a débuté par de petits gestes comme un salut ou le fait d’ouvrir une porte par un de nos collabora-teurs sur le lieu de travail. L’orientation client est un défi pour quiconque fait partie de notre famille Facilicom, quelle que soit son rang ou sa fonction. L’orientation client commence par une disposition mentale, par la volonté de faire mieux pour le client, l’engagement de créer à tout moment une plus-value concrète pour celui-ci. Une attitude axée sur le client entraîne aussi de nombreuses réactions positives de la part de ce dernier ! »

Orientation client pour tous, par tousPour devenir, fin 2016, la « société facilitaire la plus orientée client », l’organisation Facilicom a développé un programme spécifique. Ce programme comprend, en plus d’un centre de connaissances en ligne avec des cas et toutes sortes d’information, la mise en place d’arènes clients, des réunions avec des collaborateurs Facilicom, des clients et non-clients, qui sondent les différentes opinions concernant l’orientation client dans une ambiance ouverte et détendue. Les sessions ne révéleront pas seulement les besoins les plus actuels des clients, mais approfondiront aussi la notion de management des relations clients. L’enregistrement de ces sessions constitue enfin la base importante pour l’optimalisation d’un service facilitaire axé au maximum sur le client.

Alain Vandenbrande, CEO Facilicom:

« Pour Facilicom, l’objectif de devenir l’entreprise facilitaire la plus orientée clients constitue une étape importante mais logique. Nous sommes persuadés qu’en écoutant attentivement et personnellement les clients et en mettant leurs valeurs au centre des préoccupations, nous deviendrons non seulement la société facilitaire la plus orientée client, mais repous-serons encore les limites dans le monde du service facilitaire. »

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La mobilité, pilier essentiel pour une smart cityQu’elles soient grandes ou petites, nos villes et communes n’ont d’autre choix, pour rester attrayantes pour les entreprises, commerces et citoyens, que de devenir « smart ». Il est important de sensibiliser chacun aux enjeux et aux opportunités des villes dites intelligentes. Dans cette optique de prise de conscience, Belfius a lancé voici quelques mois la première édition du « Smart City Award ».

P our inspirer par l’exemple, un jury professionnel a sélectionné dix projets, émanant des villes et communes des trois Régions, se distinguant particu-

lièrement par leur caractère à la fois durable, innovant et intégré. Tout au long de cette année, chacun des 10 projets sélectionnés sera mis en valeur par un reportage publié dans les magazines de grande audience Le Vif/L’Express et Knack, partenaires de cette élection. Chaque projet traduit dans la pratique une ou plusieurs composantes et facettes d’une ville dite intelligente. En novembre, le public sera invité à voter pour son favori. Les résultats de ce vote entreront en ligne de compte pour l’attribution du titre de meilleur projet « Smart City » par le jury professionnel. Et c’est le 2 décembre que la ville lauréate sera dévoilée lors de la soirée Belfius Smart City Award 2015 qui aura lieu à Bruxelles sur le site de Tour & Taxis en présence des dix villes et communes nominées.

Mobilité intelligente et durable à DeinzeParmi les dix nominés se trouve la ville de Deinze avec un projet inventif en matière de mobilité. Affiliée au réseau de location de vélos Blue-Bike – le système de vélos partagés mis en place par Blue Mobility en collaboration avec la SNCB – depuis le courant de l’année 2011, l’administration commu-nale y a très vite vu une réponse partielle aux problèmes de mobilité de la ville. Deinze fut ainsi la première ville belge à assumer elle-même le financement des déplacements au moyen d’un Blue-Bike. Pour ce faire, un système de tiers payant personnalisé a été mis au point : le tarif de 10 euros pour l’abonnement est maintenu mais la ville prend en charge les frais de location de 3 euros par voyage, partout où le système est en œuvre. L’instauration de ce système a d’emblée

TOWN PLANNING & MOBILITY

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→ NEWS news on market trends, projects and transactions

→ PROJECTS LIBRARY town planning master plans, offi ces,

logistics & retail projects

→ LIBRARY trends & best practices in property, workplace and facility management

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“ Chaque projet « Belfius Smart City Award » traduit dans la pratique

une ou plusieurs facettes d’une ville dite intelligente. “

PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015 17

La mobilité, pilier essentiel pour une smart city

rencontré un franc succès. Le nombre de parcours en vélo partagé sur le territoire connaît une croissance exponentielle : de 3.298 trajets en 2012, Deinze est en effet passée à 13.021 en 2013 et à 19.715 en 2014. Depuis, d’autres villes comme Eeklo et Bruges ont suivi l’exemple de Deinze et déployé, elles aussi, un système de tiers payant pour le vélo partagé. Ce système de tiers payant pour les Blue- Bikes a donné le coup d’envoi d’une véritable politique cycliste. La promotion du vélo a dorénavant sa place dans tous les projets en lien avec l’aménagement du territoire et la mobilité. Ainsi, une attention toute particulière a été accordée aux deux-roues lors du réamé-nagement de la Grand-Place et de la St. Poppoplein. À l’exemple de ce qui a déjà été réalisé à Copenhague, une « autoroute cycliste » est en train d’être aménagée avec la Province entre Deinze, Gand et Waregem. La majeure partie du tronçon entre Deinze et Gand est achevée et a été officiellement ouverte aux vélos en octobre de l’année passée.

Vélocité à LiègeUn autre projet en compétition pour l’élection « Smart City Award » : le programme Vélocité de la Ville de Liège. Depuis quatre ans, la ville a mis en place, en partenariat avec l’association Pro Vélo, un service de location de vélos, pour une longue ou moyenne durée, unique en Wallonie.

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Dix communes et projets sont en lice pour le « Smart City Award »

• LierI Automatisation des informations notariales • LiègeIVélosélectriquespourleprogramme Vélocité• OstendeI Garantie de revenus pour les investissementsenéconomied’énergieauprès des familles dans le besoin

Lebureaudevoteenlignepourlesvotesdupublicseraaccessibledu5au22novembrevia www.levif.be/belfiussmartcity

• AnversIStadslab2050• HerstalIHerstalRé-Évolution• DeinzeIBlue-BikeDeinze• BruxellesvilleIOpenData.Bruxelles.be• MalinesILunavisionpourlesMalinois

Pour seulement 10 euros par mois ou 80 euros par année, les habitants de la Cité Ardente peuvent disposer librement d’un vélo de ville neuf, performant et entièrement équipé, pour tous leurs déplacements. Les autorités voient dans ce programme une solution partielle pour désengorger la ville du trafic automobile. Forte du succès de Vélocité, la ville de Liège va plus loin en mettant en place une nouvelle initiative pour permettre aux Liégeois de se familiariser – gratuitement et pendant deux mois – à l’usage d’un vélo à assistance électrique (VAE). Si les déplacements au cœur de la vallée peuvent être effectués facilement avec une bicyclette ordinaire, les déplacements plus longs ou trans-versaux se révèlent plus difficiles en raison de déclivité du territoire liégeois. Un vélo à assis-tance électrique peut dans ce cas être la solution idéale. Le seul réel inconvénient reste le prix d’achat, encore relativement élevé à l’heure actuelle. Au travers de cette initiative, la ville entend convaincre et supprimer ce frein psychologique. D’ici mars 2017, pas moins de 440 personnes ou ménages auront l’occasion d’essayer un vélo à assistance électrique. Fabriqués par la SA Brasseur, une entreprise locale renommée dans ce secteur, ces VAE

sont équipés par Bosch d’un moteur dans le pédalier, ainsi que d’un ordinateur de bord affichant des informations utiles pour assister au mieux l’utilisateur dans sa conduite : accroître ou diminuer l’assistance, type d’assistance, heure, vitesse maximale, vitesse moyenne, temps de trajet, distance parcourue et cumulée, autonomie, etc. Cet ordinateur de bord dispose également d’un port USB permettant par exemple d’alimenter en énergie des appareils externes tels qu’un smartphone.

Une application a également été spécialement développée par la Ville de Liège pour la gestion des locations. Cette application offre une vue en temps réel sur la flotte locative, la durée des locations, ainsi que les retours tardifs et pénalités éventuelles à appliquer. Ce programme Vélocité s’inscrit en toute cohérence dans les développements urbanis-tiques de la Cité Ardente qui intègrent les besoins d’une mobilité douce et multimodale. Le réaménagement des bords de Meuse avec une piste cyclable en site propre et l’arrivée très attendue du tram en 2017 en sont deux éléments majeurs.

Kim Verhegge ✍

Avec le projet Luna Vision, Malines est la 1re ville belge à passer à l’éclairage LED.

TOWN PLANNING & MOBILITY

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/ BENCHMARKFM & PROPERTY MANAGEMENT

H eist-op-den-Berg dispose d’un vaste patrimoine pour lequel les priorités de gestion étaient, par le passé,

surtout guidées par la politique. Tradi-tionnellement, les administrations publiques attachent beaucoup d’importance aux inves-tissements dans les infrastructures. Résultat : une expérience plus importante des services techniques dans ce domaine et moindre au niveau de la gestion effective des bâtiments.L’entretien de tous les bâtiments – 80 au total – constitue un coût considérable pour un résultat qui est à peine visible par le monde extérieur et, par conséquent, moins intéressant politiquement. Des bâtiments neufs sont aussi construits, dont une salle de sport par le biais d’un projet PPP et un centre culturel. Les projets de constructions neuves sont beaucoup plus visibles par le monde extérieur

La commune de Heist-op-den-Berg compte 42.000 habitants et connaît une croissance annuelle considérable de sa population. Cette croissance se reflète aussi dans l’extension du patrimoine immobilier indispensable pour délivrer le service nécessaire à la population. Ce qui, à son tour, débouche sur une comptabilité complexe, in casu le contrôle des coûts. Cette situation est d’ailleurs propre à presque toutes les villes et communes. Elle incite à une professionnalisation de la gestion des bâtiments

et leur importance pèse traditionnellement plus lourd dans une administration. D’ici à 2019, les CPAS devront être intégrés dans l’organisation communale, ce qui implique pour Heist-op-den-Berg que le patrimoine immobilier va s’enrichir d’une trentaine de bâtiments.Après une carrière chez Siemens ICT, l’ingénieur Guy Van der Veken est entré au service de la commune de Heist-op-den- Berg en tant que responsable du service qui s’occupe des Questions Techniques : « La question est de savoir s’il est utile de mettre

sur pied son propre service de Facility Management

pour l’ensemble. »

Le nouveau système comptable communal (BBC) règle l’allocation budgétaire annuelle pour la totalité du patrimoine. La marge d’autofinancement doit être positive.

Établir des référentiels de coûts pour professionnaliser la gestion des bâtiments

20 PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015

“ Pour établir un benchmark de coûts, l’inventorisation et la mesure objective de l’état des bâtiments est une étape

préalable hautement souhaitable “

Opter pour le professionnalismeLes coûts des bâtiments sont ventilés sur un grand nombre de services ou divisions. Chacun en gère une partie. Guy Van der Veken : « Il était vraiment nécessaire de créer une

administration centrale. Nous avons donc

recherchés un système de gestion des bâtiments

adapté afin de centraliser l’administration des

coûts et c’est ainsi que nos recherches ont abouties

par l’adoption du système FMIS Archibus via

l’entreprise Procos. »

Non seulement la centralisation des données est nécessaire, mais il est également important que ces données soient aussi précises que possible. Une mesure objective de l’état des bâtiments constitue ici une base précieuse. La question se pose alors de savoir si cela peut se faire en interne ou si l’outsourcing constitue une meilleure option. Les communes plus

petites ne disposent pas du personnel nécessaire pour se charger de cette évalusation et préféreront certainement externaliser ces prestations. Il y a une grande diversité au sein du portefeuille immobilier communal, y compris des bâtiments inoccupés. Devraient-ils idéale-ment être vendus ? Une réaffectation est-elle envisageable ou alors la démolition ? La pro-blématique est quasiment identique pour toutes les communes, quelle que soit leur taille.

La nécessité d’établir des référentiels Connaître les coûts est une priorité, mais qu’en est-il ensuite ? Que signifient ces chiffres ? Pouvoir comparer cette information est important pour prendre les bonnes décisions. L’intérêt du benchmarking est alors évident.« Aux Pays-Bas, les villes et communes font du benchmarking depuis plus de dix ans déjà », souligne Johan Ryckx, Professeur à la Haute École Odisee et inspirateur du projet de benchmarking FaKL pour villes et communes selon la dernière norme européenne EN 15221-7 (Performance benchmarking ; 2013). « La première étape est la prise de conscience

générale des coûts liés aux bâtiments et la

nécessité de les gérer de manière professionnelle. » Un sondage auprès des communes flamandes a montré, en 2011, que 80 % d’entre elles affichent un intérêt pour le benchmarking des coûts facilitaires des bâtiments. Le principal intérêt porte sur le benchmarking des coûts des maisons communales, des centres administratifs et des piscines. Ce même sondage a également montré que beaucoup d’informations sont disponibles sur les coûts de réparation et de rénovation, mais pas sur les coûts d’exploitation – le domaine du facility management – alors que c’est justement sur ce plan que l’on réclame partout des économies.

Johan Ryckx, Professeur à la Haute École Odisee et inspirateur du projet de benchmarking FaKL pour les villes et communes.

/ BENCHMARKFM & PROPERTY MANAGEMENT

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Projet de benchmarking FaKL

La norme EN 15221 sert de base et point de départ pour le benchmarking mais elle a été simplifiée pour réduire le nombre de catégories de coûts : de 33 catégories à 9 catégories obligatoires et 9 optionnelles. Les 9 premières catégories couvrent environ deux tiers des coûts facilitaires totaux. Celui qui prend la peine de compléter les 18 catégories accroît la couverture jusqu’à 90 % des coûts totaux.

Espaces et infrastructure• Bâtiment *• Maintenance technique *• Consommations énergétiques *• Nettoyage *• Aménagement de l’environnement de travail *• Prévention et protection *• Sécurité *• Acceuil *• Catering et salles de réunions *• Administration pour la gestion des bâtiments

Personnel et organisation• Helpdesk• Hard et software pour utilisateurs finaux• Gestion et maintenance du réseau• Formation• Fournitures et équipements de bureaux• Gestion des documents et archivage• Mobilité

* 9 catégories de coûts de la norme EN 15221 doivent obligatoirement être complétées

“ Pour rendre les coût comparables via l’outil en ligne FaKL, la norme EN 15221 a été adoptée mais en la

simplifiant de 33 à 18 catégories de coûts “

Outil de benchmarking en ligneJohan Ryckx : « Pour faciliter au maximum

l’accès au projet de benchmarking FaKL

(Facilitaire Kengetallen Lokale Overheden) et

assurer aux participants une valeur pratique

maximale, la norme EN 15221 qui sert de point

de départ a été simplifiée, passant de 33 catégories

de coûts à 9 obligatoires et 9 optionnelles. Les 9

premières catégories couvrent environ deux tiers

des coûts totaux. Celui qui prend la peine de

partager les 18 catégories avec d’autres parti-

cipants accroît la couverture jusqu’à 90 % des

coûts totaux. »

Les données saisies sont reprises, après vérification, dans la base de données. Les données telles que l’année de construction, la location ou la propriété, etc., permettant, comme les caractéristiques de base telles que la superficie en mètres carrés, de filtrer le matériel chiffré du benchmarking, de manière à pouvoir comparer des bâtiments similaires à ceux présentés par le participant.

Un investissement en temps d’environ 30 heures suffit pour chercher et introduire les données dans l’outil de benchmarking en ligne, un investissement récompensé par beaucoup d’informations utiles pour évaluer et améliorer sa propre situation. « Celui qui en prend la peine voit aussi immédiatement le

résultat, c’est un des nombreux atouts de FaKL-benchmark.be», souligne Johan Ryckx. « L’enquête montre que les données saisies varient

par catégorie de coûts dans une fourchette de 60 à

150 % par rapport à une moyenne de 100 %. »

Une variation de 2,5 entre le coût le plus bas et le coût le plus haut indique clairement que le potentiel d’optimalisation existe. Plus il y a de villes et communes qui participent, plus l’information de benchmarking sera précise et plus l’outil s’avèrera précieux.

Eduard Coddé ✍

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Au cours de l’automne 2014, les coûts et données d’exploitation de maisons commu-nales et/ou d’autres biens immobiliers gérés par les administrations locales ont été identifiés dans une dizaine de sites-pilotes. Les résultats de ce test ont été rassemblés et présentés aux participants lors d’une réunion à Temse. Malgré l’ampleur limitée du test, celui-ci a donné des résultats remarquables et largement assez de matière pour alimenter les discussions et mener des actions d’amé-lioration, ce qui est finalement le but de ce projet de benchmarking.

Amélioration possibleAu niveau du coût/m2 des bâtiments, il apparaît que la commune la moins performante peut explorer un potentiel d’amélioration de 87 €/m2 par rapport à la commune la plus performante. Compte tenu du fait que le coût des bâtiments représente une part de 20 % du coût facilitaire total, la démarche comparative doit requérir tout l’attention nécessaire.Le coût de la maintenance technique, y compris le coût des adaptations et de l’optimalisation des bâtiments et installations, montre un écart de 136,7 €/PT* pour les 5 communes les plus comparables, ce qui revient à un facteur d’amélioration potentiel de 1,5. En ce qui concerne le potentiel d’amé-lioration pour la consommation d’énergie par poste de travail, ce facteur monte à 3.

L’écart entre la commune avec le coût de nettoyage de routine le plus élevé par poste de travail et le plus bas est considérable : 1.461,66 €/poste de travail ou 38,52 €/m2*.

Le coup d’envoi définitif du projet de benchmarking FaKL pour villes et communes a été donné le 16 avril 2015. Sur les 308 villes et communes invitées, plus d’une centaine étaient présentes. Celles-ci ont eu un aperçu concis des résultats collectés dans la phase de test préalable ainsi que les informations nécessaires pour se mettre elles-mêmes au travail.

FaKL-benchmark.be, c’est parti

Cinq communes affichent un coût de nettoyage de routine nettement plus élevé que la moyenne pondérée de 766,99 €/PT.L’écart du coût pour le helpdesk ICT s’avère être non seulement assez élevé dans le test, mais en outre le coût le plus élevé est 5,4 (si par PT) à 6,5 (si par ETP) fois plus important que le coût le plus bas. Une variation quasi aussi grande entre le coût le plus bas et le plus élevé se dessine au niveau des logiciels et hardware ICT, ainsi que de la gestion du réseau ICT.

Bien que le nombre limité de participants au test explique la forte variation entre le coût le plus élevé et le plus bas, le benchmarking montre clairement que le potentiel d’amé-lioration est grand.

Suivi pour enrichir encore la base de données comparativeSuite à l’évènement de lancement, des réunions de suivi ont été organisées dans les 5 provinces flamandes. Près de 60 partici-pants se sont inscrits à ces réunions, dont plus de la moitié de nouveaux contacts. On attend désormais avec impatience les données des villes et communes qui doivent consolider et importer leurs données chiffrées avant fin juin pour rassembler l’information de gestion indispensable permettant d’arriver à des résultats de benchmarking utilisables dans la pratique.

Eduard Coddé ✍

* PT = Poste de travail. ETP = Equivalent Temps Plein. Les montants indiqués ont trait à l’année entière.

/ BENCHMARKFM & PROPERTY MANAGEMENT

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Stakeholders du projet FaKL

Résultats de l’enquête test réalisée auprès de 10 villes et communesCoûts facilitaires moyens pondérés : 6.521 € par poste de travail par an

I. ventilation des coûts par division

II. ventilation des coûts par catégorie

Personnel et Organisation / 3.640 € - 55,8 % Espaces et Infrastucture / 2.881 € - 44,2 %

Espaces > 2.345 € - 36 %Bâtiment (19,7 %), maintenance technique (inclus les adaptations, remplacements et optimalisation du bâtiment et des installations techniques) (6,9 %), consommations énergétiques (8,8 %), administration pour la gestion des bâtiments (0,6 %)

Parkings > 122 € - 1,9 %

Nettoyage > 767 € - 11,7 %

Aménagement de l’environnement de travail > 406 € - 6,2 %

Sécurité > 461 € - 7,1 %Preventie en bescherming (2,8 %), beveiliging (4,3 %)

Environnement de travail & hospitalité > 564 € - 8,6 %Onthaal (4,8 %), catering en vergaderzalen (3,8 %)

ICT > 1.257 € - 19,3 %Help desk (2 %), hard en software voor eindgebruikers (11,1 %), beheer network voor eindgebruikers en op organisatieniveau (5,4%), opleiding (0,8 %)

Logistique > 599 € - 9,2 % Fournitures et équipements de bureaux (3,4 %), gestion des documents et archivage (4,2 %),

Le projet FaKL est une initiative de la Haute École Odisee en collaboration avec l’association des villes et communes flamandes (VVSG), la fédération professionnelle des facility managers IFMA Belgian Chapter et un certain nombre de partenaires du monde facilitaire comme l’éditeur Vanden Broele, Procos et Fier.fm (Pays-

Bas). Des représentants de plusieurs villes et communes collaborent aussi étroitement avec le groupe du projet et ont apporté l’input nécessaire du terrain. Via un outil et interface web, les informations de coûts liés à la gestion immobilière et facilitaire sont collectées de manière structurée auprès des villes et communes.

Fin juin 2015 est fixé comme date butoir pour établir, en été, un rapport sur la base des données collectées. Le système reste ouvert, ce qui en augmentera encore la valeur. Tous les responsables financiers et Facility Managers des villes et communes qui veulent utiliser ce comparateur coûts ou souhaitent recevoir davantage d’informations ou assistance peuvent introduire la demande via www.FaKL-benchmark.be ou info@FaKL-benchmark.be

3.640 €2.881 €

122 €

2.345 €

767 €

406 €

467 €

594 €

1.257 €

599 €

REAL ESTATE / SMART & GREEN BUILDINGS

Le nouveau siège de Bruxelles Environnement s’érige actuellement un peu seul, noir et sobre, neuf et clinquant, face à l’entrepôt royal vestige historique de l’administration des Douanes, mais avec des abords encore boueux et en partie en friche. Le contraste n’est que temporaire car Tour et Taxis est à Bruxelles ville LE quartier de rénovation urbaine par excellence : au départ de l’actuelle tabula rasa, les contraintes sont faibles et les possibles quasiment sans limites. Si l’on en croit les déclarations politiques, 370.000 m2 de nouveaux bâtiments devraient avoir rejoint le siège de Bruxelles Environnement d’ici à la fin de la législature, parmi lesquels des bureaux, des commerces et 2.000 nouveaux logements. Un nouveau parc de 9 ha sera également aménagé, dont les premiers espaces verdiront au printemps 2015. Le personnel de Bruxelles Environnement pourra y démontrer l’étendue de son savoir-faire en matière de création et de gestion d’espaces verts. C’est donc un bel écrin en devenir que cet immense projet de rénovation urbaine de 35 ha, pour le nouvel immeuble qui, avec ses 16.750 m2, est devenu le plus grand bâtiment de bureaux passif de Belgique et le deuxième à l’échelle de l’Europe.

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omChanger les lieux et leur usage : le QG de Bruxelles Environnement montre la voieL’Administration bruxelloise de l’énergie et de l’environnement a inauguré en début d’année son nouveau bâtiment, un outil de travail autant qu’un instrument de promotion : en mettant en application dans sa propre implantation tous les principes d’utilisation rationnelle de l’énergie et de mobilité durable qu’elle s’emploie à encourager auprès des Bruxellois, entreprises comme particuliers, résidents comme navetteurs, l’institution est pleinement dans son rôle d’exemple et de moteur d’innovation. Lors de l’inauguration officielle en ce début d’année, la ministre Fremault mettait en exergue la valeur exemplaire de ce nouvel immeuble.

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REAL ESTATE / SMART & GREEN BUILDINGS

950 personnes au service du développement durable de Bruxelles

L’administration bruxelloise de l’environnement est un élément clé pour concrétiser la volonté qu’a Bruxelles de relever les grands défis sociaux, environnementaux et économiques du XXIe siècle. Cette institution existant depuis 25 ans intervient dans un nombre étonnamment varié de

domaines : l’énergie, l’air, l’eau, la gestion des déchets, l’alimentation durable, le bruit, l’éco-construction, le climat, les espaces verts et la biodiversité, l’éco-mobilité… et toutes les matières relatives à la transition vers une économie plus durable. Ses missions sont nombreuse: depuis le conseil, la sensibilisation et l’information, en passant par l’octroi de primes, l’organisation de formations pour les professionnels, la fourniture de matériel pédagogique aux enseignants. Elle s’adresse aux Bruxellois dans leurs multiples identités : citoyens, résidents ou non, salariés ou dirigeants d’entreprises, membres d’association, responsables publics…Le site web de Bruxelles Environnement contient notamment une abondante offre bilingue renseignant les sources pour se procurer, ou permettant de télécharger directement à partir du site ; tous les documents de référence, réglementaires ou informatifs, sur toutes les questions d’environnement. À consulter sur www.environnement.brussels - www.leefmilieu.brussels

Travailler autrement pour optimiser l’usage des espaces de travail Le déménagement et l’emménagement dans le nouveau QG de Bruxelles Environnement a fait entrer ses collaborateurs dans le nouveau monde du travail. La nouvelle organisation permet, entre autres, d’optimiser l’allocation des espaces de bureaux et des postes de travail en fonction du nombre de collaborateurs physiquement présents. Ainsi, en adoptant le principe du flex desk (bureau partagé ou le poste de travail n’est pas dédié à un seul travailleur), le nombre de postes de travail a pu être diminué ainsi que les superficies totales nécessaires. « On sait qu’un poste de travail est en moyenne

occupé à 70 % du temps. Dans le nouveau bâti-

ment, il n’y a que 557 postes de travail pour 636

collaborateurs », commente le directeur de Bruxelles Environnement, Frédéric Fontaine. Ce qui représente donc quand même 88 postes de travail pour 100 personnes, une marge de sécurité confortable. L’entreprise est à cette occasion nécessairement passée d’un management « control & command » basé sur la présence à un management reposant sur les objectifs et les résultats. Geste en faveur de l’environnement mais aussi corollaire nécessaire à l’adoption de bureaux « flex » et du principe de « clean desk », cette nouvelle organisation du travail tend vers le « zéro papier » en maximisant la numérisation des documents. Cela permet plus facilement

leur accès partagé et à distance et donc aussi le télétravail qui est une des autres composantes intégrées dans cette nouvelle organisation du travail au sein de Bruxelles Environnement.Nous reviendrons sur cette nouvelle organi-sation et sur l’aménagement NWOW des espaces de travail dans un article spécifique du magazine Profacility à paraître fin septembre dans son édition spéciale « Workplace Showcase ».

Seulement 33 places de parkingLa mobilité des 636 employés qui travaillent au nouveau siège depuis la mi-novembre 2014 a fait elle aussi l’objet d’une recherche de durabilité. « Nous avons un plan de déplacement

très ambitieux, épingle Frédéric Fontaine. Avec

seulement 33 places de parking voiture disponibles

pour 210 places de parking vélo, cela dit bien

l’orientation qui a été prise. Nous proposons à nos

collaborateurs des vélos d’entreprise en fonction de

leur profil de mobilité. »

À cela s’ajoutent le regroupement d’implan-tations autrefois dispersées, le rapprochement vers le centre-ville d’un siège excentré et le voisinage de la gare du Nord (CCN). Le signal est clair : grâce à plus de proximité, la voiture est réduite au strict nécessaire et la mobilité douce est fortement encouragée. Au choix, transports public, marche, vélo, éventuellement pliable ou en version électrique pour les employés habitant plus loin. Vestiaires et douches sont également disponibles.

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REAL ESTATE / SMART & GREEN BUILDINGS

Privilégier le circuit courtDès sa conception, le bâtiment a fait appel aux principes du développement durable, parmi lesquels le circuit court : la plupart des matériaux qui le composent ont été fabriqués en Belgique à partir de matières premières locales ou ont été importés des pays limi-trophes. Parmi ces produits, ceux disposant d’un label écologique ont été privilégiés, notamment les peintures, les isolants thermiques, les revêtements de sol et le bois d’œuvre.

Une importante autoproduction énergétique Le bâtiment dispose de trois sources d’énergie, dont deux actives : 700 m² de panneaux photo-voltaïques fournissent près de 88.000 kWh d’électricité par an ; deux ensembles de 4 puits de géothermie couplés à une pompe à chaleur prélèvent à 80 m de profondeur les calories d’appoint nécessaires au chauffage ou

échangent en été avec le sous-sol (gardant toute l’année une température moyenne de 12°C) les calories éventuellement en excès ; enfin les 3.200 m2 de verrière fournissent un apport de chaleur dès que l’ensoleillement est disponible, même à la saison froide. Une batterie de stores automatiques évite la surchauffe estivale.

Récupération d’énergie et des eaux pluvialesDu côté de la récupération d’énergie, l’isolation thermique (notamment le triple vitrage) est évidemment très poussée de même que l’étanchéité à l’air, les deux éléments étant assortis nécessairement d’une ventilation double flux avec récupération de chaleur. Les consommations inutiles d’électricité sont évitées par le fort éclairage naturel, mais aussi par des détecteurs de présence dans les locaux. La récupération des eaux pluviales assure les besoins en eau non potable, notamment pour les sanitaires.

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Système de ventilation double flux avec récupération de chaleur

couplage du système de cogénération avec l’eau de surface

accès contrôlé de la lumière naturelle

énergie solaire par panneaux photovoltaïques intégrés dans le triple vitrage

humidification de l’air par la végétation

l’atrium est partie intégrante du système de régulation du climat intérieur

activation du béton

puits de géothermie couplés à une pompe à chaleur

aspiration de l’air extérieur

Aperçu des solutions tech-niques intégrées pour une gestion efficiente du climat intérieur

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Ouverture au public, architecturale et fonctionnelleVisuellement ouvert, le bâtiment l’est aussi dans ses fonctions : le rez-de-chaussée et le premier étage sont accessibles, y compris le samedi, aux visiteurs qui doivent prendre contact avec les divers services(1) concernés par leurs activités. De plus, un centre d’informa-tion et de documentation spécialisé, un audi-torium de 415 places et des salles de réunion modulaires, un restaurant proposant une alimentation durable issue du commerce équitable complètent les capacités d’accueil mais surtout de formation, d’information, et de sensibilisation. L’année prochaine, ce dispositif sera renforcé par l’installation d’une exposition permanente de 700 m2 évoquant les enjeux urbains du XXIe siècle. Des expositions temporaires seront également organisées. Les jeunes publics sont ici particulièrement attendus mais pas seulement eux.

Cette maison de verre attend tous les Bruxellois et elle a été conçue à l’évidence dans ce but.

Signe que le bâtiment ne laisse pas indifférent, les esprits plaisantins lui ont déjà trouvé un surnom affectueux, comme c’est généralement le cas dans les métropoles marquées par des gestes architecturaux forts. Les ethnologues le confirmeront : quand un groupe humain donne un nouveau nom, c’est qu’il intègre l’objet re-nommé dans sa réalité, lui reconnaît une existence et lui fait une place unique dans la communauté. Et pour le siège de Bruxelles Environnement, à peine mis en service, c’est déjà le cas.

Patrick Bartholomé ✍

(1) Centre d’information et d’exposition ouvert au public voir http://bel.brussels

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Un auditorium de 415 places permet d’accueillir des conférences et séminaires.

Au 1er étage du bâtiment, un centre d’information et de documentation spécialisé est accessible au public

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Carte d’identité du nouveau QG de Bruxelles Environnement

Localisation site Tour & Taxis Avenue du port 86c, 1000 BruxellesCertification BREEAM « Excellent »Maître d’ouvrage Project T&TArchitectes Cepezed, Delft (NL) et Philippe Samyn & Partners (BE)Bureau d’études Meijer, WilrijkEntrepreneur général Van Laere, ZwijndrechtConstructions métalliques CSM Steelstructures, Hamont-AchelFaçades et toiture Hafkon, Zaltbommel (NL) et Belgo Metal, WetterenCloisons vitrées intérieures Maars Janssens Partitioning systems www.profacility.be/maars-janssensVitrages avec panneaux ISSOL, Liège photovoltaïques intégrés

Extensa, promoteur immobilier actif principalement en Belgique et au Luxembourg et détenu par le groupe Ackermans & van Haaren à 100%, a acquis en janvier 2015 100 % des sociétés propriétaires du site de Tour & Taxis, à l’occasion la reprise de 50 % des actions, détenues par ses associés IRET (groupe De Vocht) et STAK REI (groupe Lisman). Par ailleurs, Extensa a vendu à la compagnie d’assurances Intégrale le bâtiment loué à Bruxelles Environnement pour 3.065.000 euros par an et pour un bail renouvelable de 18 ans.1

Frédéric Fontaine, directeur de Bruxelles Environnement se réjouit de « démontrer ainsi qu’avec un coût de 183 €/m2 par an, le passif peut être accessible sans surcoût, si on le compare aux prix pratiqués dans cette zone de Bruxelles pour des immeubles de bureaux et qui s’échelonnent entre 185 à 195 €/m2 par an. » Le bâtiment générera par ailleurs une économie de 214.000 € de frais de chauffage (- 96% de consommation de gaz par rapport aux anciens bâtiments), le coût annuel de la consommation d’énergie passant de 19,88 à 4,54 €/m2.

1 Lire à ce sujet l’interview de Michel de Bièvre, CEO de Project T&T, la filiale d’ Extensa. Il s’exprime et explique les développements futurs ambitionnés pour le site de Tour & Taxis. Article publié dans la bibliothèque en ligne www.profacility.be/biblio à la date du 20/05/2015

REAL ESTATE / SMART & GREEN BUILDINGS

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Belgium Real EstateShowcase 2015

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building, of a shopping centre; a hospital, public buildings, logistics or semi-industrial parks have to fi t into the vision of the sustainable development of a district, a city and a region.

→ BAROMETER Real estate market trends for letting and development investment.→ REFERENCE Best practices in property, workplace and facility management.

© The ‘Belgium Real Estate Showcase’ and Pro-RealEstate media are published by Business Interactive Mediawww.pro-realestate.be I info@bimedia.be I tel. +32(0)2 669 77 65

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Le marché des bureaux reprend des couleurs à Bruxelles2014, fut-elle l’année de la reprise ? C’est en tout cas ce qu’indique clairement les chiffres tant au niveau du take-up que du volume d’investissement. Contrairement à 2013, le secteur public a été particulièrement actif. Selon l’analyse réalisée par de Crombrugghe & Partners, le secteur public aurait généré près de 50 % du volume total de prise en occupation de l’ordre de 460.000 m², soit une hausse de près de 39 % par rapport à l’année précédente.

L a demande passée et future émanant des autorités publiques et des institutions est bien réelle. Parmi les transactions

d’envergure enregistrées en 2014 par ce secteur figurent la location par la Communauté Flamande du Meander (50.000 m²) au quartier Nord sur le site de Tour et Taxis, basée sur un bail de 18 ans ferme ; la location par Actiris-VDAB de 36.000 m² dans l’Astro Tower, avenue de l’Astronomie à la limite du quartier Léopold ; et la location par la Commission Européenne de 16.000 m² dans le Livingstone II, rue Joseph II. Pour le futur, les autorités flamandes ont déjà annoncé un besoin de ± 100.000 m² et la Ville de Bruxelles de 15.000 à 40.000 m².

La commission Européenne, qui occupe actuellement une cinquantaine de bâtiments à Bruxelles, envisage d’ici 2025, quand la plupart des baux arriveront à échéance, de restructurer près de 300.000 m² de son portefeuille immo-bilier en quittant de petits immeubles inadaptés pour les remplacer progressivement par des immeubles plus grands et plus performants. Des appels d’offre devraient être publiés encore cette année pour deux immeubles, l’un de 30.000 m² et l’autre de 100.000 m² !

Du côté du secteur privé, le constat est plus mitigé puisque la prise en occupation dans ce secteur est restée stable par rapport à 2013. Ceci est dû notamment aux effets de la crise économique mais également à une rati-onalisation de la surface occupée par poste de travail (entre 10 et 12 m²), soit près de 25 % de moins que la superficie moyenne prise précé-demment en référence.

Reconversion d’ immeubles de bureaux obsolètesL’activité de reconversion d’immeubles de bureaux inadaptés et de seconde génération s’intensifie, comme le confirment les analyses réalisées depuis 7 ans par Citydev.brussels et Bruxelles Développement Urbain, le Service Public Régional de Bruxelles-Capitale. Un de leur rapport, « Observatoire des bureaux » fait état, rien qu’en 2013, d’environ 137.000 m² de bureaux qui auraient été transformés en d’autres fonctions, dont 72 % à usage de logements mais également 19 % à usage d’équipements. L’Observatoire estime encore que de 1997 à 2013, ce sont environ 857.500 m² de bureaux qui ont été reconvertis en d’autres affectations, dont 65 % à l’usage de logements. Cela représente une moyenne annuelle de ± 50.000 m²/an sur les 17 dernières années (hors 2014) et près du double rien que pour les 5 dernières années répertoriées, ce qui confirme l’accélération du processus de reconversion.

REAL ESTATE / BRUSSELS OFFICE MARKET

Pour une information plus détaillée, téléchargez, l’édition 2014 de l’ « Observatoire de bureaux » publié en mai dernier par Citydev.brussels et Bruxelles Développement Urbain.

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Ces reconversions d’immeubles de bureaux obsolètes est cruciale pour conserver un marché de bureau sain et équilibré. Force est de constater que ce sont naturellement les nouveaux immeubles – rénovations lourdes ou constructions – bien localisés, flexibles, efficients au niveau énergétique et environ-nemental qui trouvent preneurs auprès des entreprises et administrations publiques en recherche d’espaces de bureaux dans la capitale. Les auteurs de l’Observatoire de bureaux mesurent au fil des ans ce qu’ils appellent la vacance persistante. Le cinquième des immeubles restant sur le marché bruxellois sans trouver d’occupant l’était depuis plus de 6,2 ans en 2012, il l’était de plus de 7 ans en 2013 et plus de 7,2 ans en 2014 !Aussi est-il bon de constater que le rythme moyen de rénovation d’immeubles existants (232.000 m²) se maintient et que la quasi-absence, significative, de nouveaux projets

lancés sur le marché depuis 2012 permet un certain rééquilibrage du marché.

VacanceMalgré une hausse du take-up, le taux de vacance est resté relativement stable en 2014 à ± 10 % pour l’ensemble du marché bruxellois, grâce notamment au peu de projets spéculatifs qui ont vu le jour durant cette période de crise. Sans grande surprise, ce sont encore les quartiers périphériques et décentralisés qui affichent les taux de vacance les plus importants avec respectivement ± 22 % pour la périphérie et ± 15% pour les quartiers décentralisés, suivis par le quartier Louise (± 12%).Les nombreux projets dans le pipeline et les restructurations attendues ou déjà réalisées dans le secteur public et les banques et assurances impliquant une rationalisation croissante de la surface occupée par poste de travail laissent toutefois présager une hausse du taux de vacance dans le futur.

Le SPF Mobilité et Transport fait l’économie de 19.000 m2

Le réaménagement et la relocalisation des espaces de bureaux occupés par le Service Public Fédéral Mobilité et Transport témoignent de l’impact important que peuvent avoir les stratégies immobilières des services publics sur le marché de bureaux et le taux de vacance. Le SPF Mobilité et Transport à modifié en profondeur son organisation du travail et l’agencement des lieux de travail pour les quelque 1.200 fonctionnaires qui y travaillent. En s’appuyant sur une étude réalisée par un bureau de consultance externe, il a été établi qu’il n’y avait jamais plus de 67 % du personnel présent simultanément dans les bureaux. Un taux d’occupation effectif des postes de travail qui incitait fortement à mener une réflexion stratégique. Cette réflexion a débouché sur la décision de faire évoluer l’agencement des espaces de travail, de bureaux individuels vers des bureaux partagés, de bureaux cloisonnés en espaces paysagers. Résultat de cette mutation : 750 flex desks au lieu de 1.100 bureaux individuels. Lors de ce réaménagement, le standard moyen de 18 m2 par poste de travail a été ramené à 11,5 m2 (norme de référence appliqué par la Régie des Bâtiments pour les services publics depuis près de deux ans).

Par la diminution conjointe de près d’un tiers du nombre de postes de travail, et de près de 35 % de la superficie moyenne attribuée à chaque poste de travail, le SPF qui occupait près de 39.000 m2 dans trois bâtiments à Bruxelles, n’occupe désormais plus que 20.000 m2 de bureaux dans l’immeuble City Atrium situé face à la Gare du Nord. Les espaces occupés dans les deux autres bâtiments (CCN et Haren) ont pu être totalement libérés et remis à disposition de la Régie des Bâtiments. Cette relocalisation représente une économie de loyer de 2,8 millions d’euros/an à laquelle s’ajoutent 1 million d’euros liés au frais d’exploitation de ces bâtiments et 300.000 euros de frais de personnel (nettoyage, logistique, maintenance…) soit une économie annuelle totale de 4,1 millions d’euros par an.

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Tableau de bord du marché bruxellois en 2014 : 14.290.000 m² de bureaux

CHIFFRES CLÉS Centre Midi Léopold Nord Louise Décentralisé PériphérieStock 2,376,000 511,000 3,203,000 1,657,000 860,000 3,212,000 2,470,000

Part du stock sur stock total 17% 4% 22% 12% 6% 22% 17%

Proportion d’immeubles 49% 22% 18% 16% 48% 35% 11%

de seconde mains

Taux de vacance** 5,5% 6,5% 5,5% 5,5% 12% 15,0% 21,5%

Prime rents* 200 185 265 185 210 165 150-125

Prime yields 6% 6,5% 6% 6,5% 6% 7,5-8,5% 8,5%

Points forts et points faibles des diff érents districts de la Région de Bruxelles Capitale Fiscalité avantageuse - - - -- - - ++

Accessibilité par transports en commun ++ ++ + ++ = - --

Qualité du stock = ++ + + - = +

Présence de facilités ++ ++ ++ ++ ++ + +

Présence d’espace verts - -- - - = + ++

++ Excellent + Bon = Moyen - Mauvais -- Très mauvais

* Meilleur loyer obtenu ** % d’espaces de bureaux immédiatement disponible

Sources : de Crombrugghe & Partners / Expertise News / Citydev.brussels 2014 « Observatoire de bureaux »

Découvrez l’analyse détaillée de l’évolution du marché immobilier de bureaux par quartiers d’aff aires réalisée par de Crombrugghe & Partners et publiée en mai dans le « Belgium Real Estate Showcase 2015 » diff usé à REALTY.

Centre / Pentagone

Midi

Quartier NordQuartier Léopold

Quartier Louise

Décentralisé

Périphérie

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REAL ESTATE / BRUSSELS OFFICE MARKET

Attractivité du centre-villeLa dernière édition de l’Observatoire de bureaux met en évidence les bonnes performances présentes et futures du centre-ville. Le Pentagone qui englobe toute la zone comprise à l’intérieur de la petite ceinture est, après le quartier européen, la zone la plus importante à Bruxelles où banques et administrations publiques ont installé leurs quartiers généraux. Cette zone enregistre le taux de vacance le plus bas de tous les quartiers d’affaires bruxellois : 4,2 %. Alors qu’un taux de vacance de 6 % est souvent considéré comme « normal », il n’est pas étonnant de constater que deux tiers des promotions immobilières de bureaux – rénovations et constructions – qui devraient être terminés cette année sont localisés dans le Pentagone.

Le secteur des banques, assurances et de la finance occupe actuellement près de 20 % des surfaces de bureaux du Pentagone. Cette part devrait encore augmenter avec l’arrivée d’ici 2017 d’AXA Belgium. L’entreprise va quitter ses quartiers généraux historiques du boulevard du

Souverain pour s’installer boulevard du Régent. AXA Belgium y occupera près de 48.000 m2 de bureaux. Les travaux de démolition/reconstruction du Régent I ont déjà débuté ainsi que la rénovation avec conservation de la façade classée pour le bloc Régent II/ Trône.Un autre projet d’envergure se profile à l’horizon dans le pentagone : la démolition-reconstruction spectaculaire du siège de BNP Paribas Fortis au lieu-dit Montagne du Parc, face au musée Bozar.Le bâtiment actuel érigé dans les années 70 par la Société Générale de Banque ne correspond plus aux standards d’aujourd’hui en matière de flexibilité, maintenance, per-formance énergétique et environnementale. BNP Paribas Fortis a donc décidé sa démolition pour y reconstruire à la place un immeuble contemporain qui hébergera 4.500 postes de travail, soit 70 % de plus que la capacité actuelle, et ce sans augmenter la superficie actuelle de 95.000 m2. La banque entend relocaliser dans cet immeuble la majorité de son personnel travaillant à Bruxelles.

Didier Van den Eynde ✍

La construction du nouveau quartier général de BNP Paribas Fortis devrait débuter en 2017 pour s’achever en 2021. Un immeuble à l’architecture emblématique a été conçu par le bureau d’architecture autrichien Be baumschlager eberle en collaboration avec le bureau belge Styfhals & Partners.

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WWW.PRO-REALESTATE.BE/PROJECTS

Dans la bibliothèque de projets immobiliers www.pro-realestate.be/projects découvrez le descriptif de principaux projets d’immeubles de bureaux en construction à Bruxelles et partout en Belgique.Vous y trouverez aussi la présentation de vastes projets d’urbanisme pour le (re)-développement de quartiers de ville impliquant dans de nombreux cas la réhabilitation et la reconversion d’anciens sites industriels. Ces plans directeurs intègrent les composantes majeures d’une ville durable : mixité des développements immobiliers (bureaux, logements, commerces, infrastructure : crèches, écoles, maisons de repos, hôpitaux et centres de soins, espaces vert…) et mobilité multimodale.Le moteur de recherché intégré dans la page d’accueil vous permet de trouver le descriptif d’un projet en encodant le nom du projet ou la nature du projet immobilier (bureaux, retail, résidentiel). Tous les descriptifs des projets sont publiés en anglais

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TREURENBERG > www.pro-realestate.be/projects/Treurenberg

CHAMBON > www.pro-realestate.be/projects/Chambon

NEO > www.pro-realestate.be/projects/NEO

MEANDER > www.pro-realestate.be/projects/Meander

THE ONE > www.pro-realestate.be/projects/TheOne

QUARTIER DE LA GARE DU MIDI > www.pro-realestate.be/projects/BrusselsMidi BELLIARD 40 > www.pro-realestate.be/projects/Belliard40

AXA BELGIUM > www.pro-realestate.be/projects/AXABelgium QUATUOR > www.pro-realestate.be/projects/Quatuor

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38 PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015

Ingenium installe un système de géothermie sur le campus Gasthuisberg de l’UZ Leuven

En avril, un cap important a été atteint dans la finalisation de l’installation d’un système géothermique de pompe à chaleur couplé à l’eau souterraine sur le campus Gasthuisberg de l’hôpital universitaire de Louvain. Les préparatifs étant en cours depuis début 2014, ce cap consistait à tester, régler et lancer le système afin qu’il soit totalement opérationnel. En premier lieu, 8 puits de stockage d’énergie ont été forés. Quatre d’entre eux sont destinés au stockage de la chaleur, les quatre autres au stockage du froid. Après les activités de forage et d’équipement des puits, un réseau de canalisations de près de 1,5 km a été mis en place afin de connecter les puits entre eux ainsi qu’à certains éléments de la construction, comme par exemple les centrales d’énergie. Ce circuit passe à travers le campus par des caves sanitaires et des plafonds. Depuis, une nouvelle phase du projet a débuté visant à optimiser l’efficacité de l’installation afin d’obtenir une économie d’énergie maximale.

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NEWS / WWW.PROFACILITY.BE/BUILDING

ARCmain : gestion de la maintenance basée sur aussi sur les risques

Des critères tels que la sécurité, l’hygiène et la durabilité pour le planning et la budgétisation de la maintenance ont été les bases pour le développement du progiciel ARCmain, conçu en étroite collaboration avec Arcadis et Procos/Archibus et totalement basé sur la norme NEN2767. La vision d’Arcadis sur la gestion et la maintenance se traduit dans ce progiciel par des fonctionnalités très flexibles et variées. Les utilisateurs peuvent ainsi choisir des protocoles d’inspection, (faire) effectuer des inspections, générer des workflows au sein d’un plan pluriannuel de maintenance (PPM), etc. Il est également possible d’opter pour différents scénarios dans le cadre de PPM. En projetant les investissements nécessaires, on peut par exemple obtenir différents scénarios et visualiser les conséquences possibles en fonction des différents paramétrages. Cela permet d’analyser les différentes options et, une fois le scénario choisi, de l’intégrer dans l’Entretien Planifié. Par ailleurs, ARCmain offre la possibilité d’intégrer en temps réel toutes les données AutoCAD ou BIM. Une intégration unique qui permet 20 à 30 % d’économies dans la gestion et le suivi des données.

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Bruxelles Environnement au service des professionnels du bâtiment

Formations et séminaires, informations sur la performance énergétique, présentation des différentes primes et subsides, etc. Via un site portail, Bruxelles Environnement offre des services adaptés aux besoins des professionnels du bâtiment pour tous leurs projets de construction ou de rénovation. Sur ce site, point central d’information, le « Guide Bâtiment Durable » est également accessible : il identifie les différentes solutions concrètes pouvant être mises en œuvre en matière de construction et de rénovation durable en milieu urbain. L’organisme bruxellois met également à disposition via ce portail le « Service Facilitateur Bâtiment Durable », une équipe d’experts indépendants pouvant accompagner les professionnels à chaque étape de leur projet, aussi bien pour des informations générales que pour des conseils techniques. Accéder au portail d’information

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Avec Freestone, Cresa renforce sa position de conseiller « tenant only » en Europe

La business unit « Real Estate & Workplace Advisory » de la société Freestone fait, depuis le 1er mars, intégralement partie du groupe international Cresa, le plus grand conseiller « tenant-only » du monde. Ceci permet à Freestone de tenir compte des souhaits de ses clients internationaux disposant d’immobilier et/ou de lieux de travail en Belgique et au Luxembourg. Toutes les activités se déroulent désormais sous le nom de Cresa Belgium offrant à l’entreprise des opportunités importantes pour poursuivre son intégration dans le marché européen. Dans les pays anglo-saxons, le « tenant-only advisory » a le vent en poupe depuis un certain temps déjà. Le continent européen a longtemps traîné la patte, mais avec l’approche de Freestone notamment, le modèle suscite désormais l’intérêt en Belgique. Freestone va se concentrer sur le marché en proposant un conseil facilitaire et des activités « expert sourcing ». Nous pouvons nous attendre bientôt à un positionnement clair et un nouveau branding pour Freestone.

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Acquisition des « Workplace Solutions » de Johnson par CBRE

CBRE Group a annoncé avoir conclu un accord définitif avec Johnson Controls pour l’acquisition de sa filiale Global WorkPlace Solutions. GWS est un fournisseur de solutions de Facility Management intégré à destination des grandes entreprises d’immobilier commercial et réalise d’importantes transactions à travers le monde. Le prix d’achat a été fixé à 1,475 milliards de dollars, payables en numéraire, soit 1,3 milliards de dollars nets de la valeur actualisée des crédits d’impôts, et après les ajustements habituels du bilan suivant la clôture concernant le fonds de roulement et autres postes comptables. GWS continuera son activité au sein de la filiale de CBRE, Global Corporate Services (GCS). Une fois la transaction terminée, les clients des deux sociétés pourront bénéficier d’une gamme complète de services intégrés. « Grâce à GWS, nous renforçons notre capacité à procurer un avantage concurrentiel à nos clients en intégrant chaque aspect relatif à leur immobilier d’exploitation » a dit Bob Sulentic, Président et CEO de CBRE.

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Cushman & Wakefield et DTZ fusionnent

Après avoir été repris par l’entreprise australienne UGL en 2011 et revendue au consortium d’investisseurs privés TPG en 2014, DTZ a atteint un accord définitif avec Cushman & Wakefield en vue de la fusion des deux entreprises pour devenir l’un des plus grands prestataires au monde en matière d’immobilier commercial. La nouvelle entreprise – qui opérera sous le nom de Cushman & Wakefield – représente un chiffre d’affaire de plus de 4,9 milliards d’euros, quelque 43.000 employés et un portefeuille immobilier de 400 millions de m² à gérer pour des institutions, entreprises et clients privés à travers le monde. Selon Edward C. Frost, Président et CEO de Cushman & Wakefield, la transaction permettra à C&W d’offrir davantage de valeur à ses clients grâce à une plateforme de services étendue et renforcée. Les services du géant immobilier formeront un ensemble unique de présence établie dans les marchés locaux associée à une gamme significative de ‘core services’ dans les grands marchés mondiaux.

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NEWS / WWW.PRO-REALESTATE.BE

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Comment savoir si un fournisseur respecte l’éthique du travail ? Le magazine américain Ethisphere,

publication du think tank new-yorkais du même nom, a dressé une liste des entreprises les plus éthiques du monde. Pour établir cette sélection – car il ne s’agit pas d’un classement au sens strict ; toutes les entreprises retenues sont présentées sur un pied d’égalité –, Ethisphere a passé au crible plusieurs milliers

d’entreprises issues de plus de 50 secteurs d’activité. En 2015, 132 sociétés ont finalement été sélectionnées pour figurer parmi les entreprises les plus éthiques au monde, signe que les choses évoluent dans le bon sens, puisque le nombre d’entreprises sélectionnées lors du premier bilan en 2007 était d’un peu moins de 100. Parmi les lauréats de cette année, 15 organisations ont été nominées pour la 9e fois en neuf ans et 11 sociétés ont été nominées pour la toute première fois.

Méthodologie et critères d’analyseL’évaluation World’s Most Ethical Company de l’Institut Ethisphere repose sur un système de classement appelé Ethics Quotient™ (EQ), développé après de nombreuses années de recherche. Les résultats sont répartis en cinq grandes catégories : programme d’éthique et de mise en conformité (35 %), citoyenneté et responsabilité de l’entreprise (20 %), culture de l’éthique (20 %), gouvernance (15 %) et leadership, innovation et réputation (10 %).

Responsabilité sociétale, bonne gouvernance, impact environnemental, mise en place de codes de bonne conduite, engagement de la direction sur des questions d’éthique et de RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise), mise en place d’indicateurs de suivi internes, investissement citoyen… Depuis neuf ans, l’institut américain de recherche Ethisphere analyse le marché au niveau mondial pour identifier secteur par secteur, les entreprises les plus éthiques afin de permettre aux entreprises de choisir les partenaires les plus à la pointe dans ce domaine.

Bien que l’EQ obtenu grâce à une série de questions à choix multiple auxquelles répon-dent les entreprises soit la base du classement, Ethisphere entreprend ensuite des démarches de vérification indépendantes afin de s’assurer que le quotient éthique obtenu soit bien le reflet de la réalité. L’institut peut par exemple réaliser des recherches complé-mentaires, demander une documentation additionnelle ou interviewer le management des entreprises.

L’organisation tient également compte d’éventuels critères négatifs, tels que l’existence de litiges ou d’infractions à des règlements du secteur.

Diversité de nationalités et secteurs Même si le magazine est américain, l’analyse est mondiale et la liste des élus révèle une vraie diversité géographique avec 32 sociétés situées en dehors des États-Unis : on en retrouve ainsi dans 21 pays aussi différents que l’Irlande, le Guatemala, le Royaume-Uni, la Pologne, l’Australie, la Suède, l’Inde, la Suisse, le Panama, l’Allemagne, le Portugal ou encore la... Belgique.Parmi les sociétés qui se sont distinguées figurent, cette année encore, plusieurs noms du domaine du service aux entreprises. C’est le cas notamment de Johnson Controls (Integrated FM – bâtiments : gestion multi-techniques & energy management), Aramark (restauration collective), Xerox (solutions d’impression), SCA (hygiène), Rezidor group

Des partenaires de choix pour faire rimer profit avec éthique

“ En 2015, 15 organisations ont été nominées pour la 9ème fois en neuf ans et 11 nouveaux-venus sont

venus enrichir le classement “

FM / PROCUREMENT

2015 World’s Most Ethical Companies

Plus d’informations sur la méthodologie, la composition du comité de recherches et d’analyses, ainsi que la liste complète des entreprises les plus éthiques via http://ethisphere.com/worlds-most-ethical/

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Des partenaires de choix pour faire rimer profit avec éthique – hôtels Radisson, Park Inn… – et Marriott Hotels (travel, meeting & seminars), Manpower Group (recrutement & interim management), CBRE & JLL (conseils en immobilier) ou encore Cisco (équipement réseaux, téléphonie et télé-présence). Les entreprises Accenture (consulting) et UPS (transport et logistique) sont également venues rejoindre le classement cette année alors qu’on peut regretter la sortie d’Unibail-Rodamco (real estate).

L’éthique aussi au service de la rentabilité« Les entreprises que nous distinguons au sein de notre classement ont su conjuguer des pratiques commerciales éthiques et des performances optimisées » explique Timothy Erblich, Directeur Général d’Ethisphere. Comme le démontre ce classement, figurer dans le palmarès des entreprises les plus éthiques au monde donne aux sociétés un avantage compétitif certain puisque pour mener une politique RSE qui intègre les préoccupations sociales, environnementales

ManPower reconnu par Ethisphere pour la 5e année consécutive

ManpowerGroup est la seule société du secteur RH à figurer sur la liste cinq années d’affilée. Cette désignation témoigne de l’engagement de la société en faveur de normes déontologiques et pratiques commerciales parmi les plus rigoureuses, l’objectif étant la création de valeur et l’établissement de relations pérennes avec les principales parties prenantes. Avec ses quelques 26.000 collaborateurs à travers le monde, ManpowerGroup figure également dans un autre classement très prestigieux – et ce pour la 11e année consécutive – à savoir le classement Fortune des entreprises les plus admirées. Pour découvrir comment l’entreprise traduit ses engagements sur le plan économique, sociétal et environnemental de façon durable, consultez son rapport de développement durable « Sustainability in The Human Age » www.manpowergroup.se/Global/2014-ManpowerGroup-Corporate-Sustainability-Report.pdf

Programme d’éthique et de conformité

Citoyenneté d’entreprise et Responsabilités

Culture d’éthique

Gouvernance

Leadership, Innovation et Réputation

et économiques des activités d’une entreprise et des interactions avec ses fournisseurs, il est important de pouvoir identifier des partenaires éthiques. Le World’s Most Ethical Company démontre que la pratique éthique des affaires est déterminante, aussi bien pour l’image de marque de l’entreprise que pour sa rentabilité.

Kim Verhegge ✍

4e année

Workplace Showcase 2015Au travers de multiples reportages et études de cas,le WORKPLACE SHOWCASE est une véritable vitrine de concepts,

technologies et savoir-faire relatif au space planning, design et aménagement intérieur des bureaux et lieux de travail.

Ces aménagements intérieurs sont le refl et des changements d’organisation du travail et de la stratégie immobilière des entreprises et organisations.

Les postes de travail évoluent. Ils sont partagés, ‘activity based’, fl exibles, interconnectés, ludiques, recyclables, design, paperless, ergonomiques, peu énergivores. La section ‘Show-room’ de cette édition présentera

les dernières tendances au niveau mobilier et équipements.

© Le ‘Workplace Showcase’, édition spéciale du magazine Profacility, est une publication de Business Interactive Media (Bimedia)www.profacility.be I info@bimedia.be I tél. +32(0)2 669 77 65

Formules publicitaires et tarifs consultables via www.profacility.be/advertising/WS2014/FR. Clôture des réservations publicitaires 28/08/2015Advertising: advertising@bimedia.be

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Feuilletez en ligne l’édition 2014 via www.profacility.be/workplace-

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Showcase2015 / WORKPLACE

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L’organisation du Travail en pleine Révolution

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une édition spéciale de

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Un second souffle pourCo.Station BXLTrois mille mètres carrés situés à quelques pas de la gare de Bruxelles-Central, 27 jeunes entreprises et près de 200 starters, une importante communauté et des tonnes d’énergie : ce sont les ingrédients qui font la force du nouveau Co.Station BXL. Déclaré en faillite l’été dernier, l’incubateur et accélérateur redémarre à présent sous l’impulsion de SocialCom et de BNP Paribas Fortis.

A vec Silversquare, Betacowork ou encore le centre Regus Express dans la gare de Bruxelles-Luxembourg pour n’en citer

que quelques-uns, l’offre des espaces de coworking semble être en plein boom à Bruxelles. Les bureaux partagés offrent une alternative plus séduisante que le travail à domicile. Équipés de façon optimale avec des bureaux paysagers, des bureaux individuels et des salles de réunions, ces espaces offrent la flexibilité de pouvoir réserver et louer un poste de travail à l’heure, à la journée ou à la semaine. Cosharing et coworking sont souvent assimilés, une nuance existe pourtant bel et bien. Là où le cosharing désigne principalement un espace de travail partagé par plusieurs personnes issues de différentes entreprises, le coworking s’inscrit dans une certaine philosophie de vie. Visant plutôt les individus que les entreprises, le coworking rassemble autour d’un certain nombre de valeurs. Outre l’échange d’idées, la notion d’animation facilitant les contacts et les échanges est centrale.

Le besoin de se démarquerAvec la multiplication de l’offre, il n’est pas étonnant de voir ces espaces souligner leurs spécificités afin de se démarquer. Dans le cas de Co.Station BXL, bien que l’espace soit accessible à tous les entrepreneurs indépendants ou freelance à la recherche d’un lieu de travail flexible, le cœur de cible est véritablement composé de jeunes entreprises numériques en pleine croissance, aussi appelées scale-ups, en quête de la juste expertise et des bonnes personnes pour franchir une étape supplé-mentaire. La plupart de ces scale-ups disposent d’une première version d’un produit ou un service dont la vente a déjà été lancée. L’orientation de l’incubateur bruxellois prend tout son sens lorsqu’on sait que Bruxelles compte la densité de starters la plus élevée en Belgique. En 2014, 9,3 Bruxellois sur 1.000 habitants ont créé une entreprise, alors que la proportion est de 6,4 en Flandre et de 6,1 en Wallonie.

WORKPLACE / SMART WORKING NETWORK

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L’écosystème de Co.Station BXL ne comprend pas uniquement des entrepreneurs mais englobe également trois sphères sociales cruciales, à savoir le monde de l’entreprise, la sphère politique et enfin le monde académique. L’incubateur désire jeter des ponts entre les différentes parties prenantes pour stimuler un entrepreneuriat solide, diversifié et durable.

Trois grands piliersLa nouvelle équipe Co.Station BXL s’est avant tout mise à l’écoute des besoins des starters, en rencontrant plus de 200 parties prenantes au sein de l’univers belge et international de

l’entrepreneuriat. Le résultat se traduit par une offre qui s’articule autour trois grands piliers : Co.Station village, l’Accelerator et la Virtuology Academy @ Co.Station. Le « village » se concentre sur la communauté diversifiée d’entrepreneurs. Tous ont l’audace de prendre le risque d’échouer, l’ambition de progresser, et un sentiment de responsabilité envers les autres starters de Co.Station BXL.L’Accelerator accompagne les scale-ups numé-riques dans leur croissance. Comme le précise Baudouin de Troostembergh, CEO de Co.Station BXL : « Les entreprises qui font partie de

Co.Station BXL ont des besoins différents en termes

d’accompagnement. Nous n’allons donc pas mettre

un programme sur la table sans avoir d’abord

vérifié quels étaient les besoins réels de la jeune

entreprise. Par exemple, si une scale-up est prête à

créer de nouveaux emplois, notre accélérateur

l’aidera à mettre en place une stratégie de

Ressources Humaines adaptée. »

Le troisième et dernier pilier du concept est la Virtuology Academy @ Co.Station, une école d’entrepreneuriat orientée sur les aspects pratiques, entièrement intégrée dans les 3.000 mètres carrés. L’académie offre un know how spécifique et pertinent à un vaste éventail de profils.

Entreprendre plus Lors de la soirée de lancement qui a eu lieu en avril dernier, quelque 200 invités ont pu assister au discours très inspirant tenu par le Ministre de l’agenda numérique, Alexander De Croo, au sujet de l’entrepreneuriat.

Partenariat solide pour le nouveau Co.Station BXL

L’incubateur bruxellois s’est vu offrir un nouveau départ sous l’impulsion de SocialCom, spécialisé dans le secteur de la communication sur les réseaux sociaux pour les petites et moyennes entreprises & BNP Paribas Fortis. SocialCom, dont le fondateur Baudouin de Troostembergh est maintenant le CEO de Co.Station BXL, était déjà locataire avant de devenir repreneur. L’institution bancaire et le spécialiste en communication financent chacun l’accélérateur de start-ups à hauteur de 50 %. Pour la banque, dont le bras immobilier est par ailleurs bailleur du bâtiment, ce vaste espace se profile comme l’endroit idéal pour mettre en valeur des innovations internes ou organiser des événements sur des thèmes entrepreneuriaux.

Co.Station BXL - Immeuble Le Marquis5 Parvis Sainte Gudule - 1000 Bruxelles www.co.station.com

Baudouin de Troostembergh,CEO de Co.Station BXL

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Alexander De Croo “ Nous avons en

Belgique tendance àvoir trop souvent les

raisons pour lesquellesquelque chose

n’aboutirait pas et à craindre le

stigma de l’échec. “

Bientôt un incubateur pour entreprises vertes

L’offre des espaces de coworking bruxellois se verra encore enrichie, d’ici la fin de l’été, par un projet très novateur : Brussels Greenbizz, le premier incubateur en Belgique dédié aux secteurs liés à l’environnement et aux filières vertes de l’économie. Le chantier avance à grands pas et l’espace pourra accueillir ses premiers occupants à partir de septembre prochain. Avec ses 8.000 m2, le rez-de-chaussée du bâtiment fera place à 19 ateliers de production, allant de 125 à plus de 500 m2. L’étage accueillera quant à lui 38 modules d’incubation, allant de 11 à 40 m2. Les principaux partenaires du projet sont Citydev.brussels, Bruxelles-Environnement, Impulse, Innoviris et le CSTC. Brussels Greenbizz est la première phase du vaste projet mixte Tivoli Quartier Durable qui s’étendra sur une superficie d’environ 4,3 ha et qui comprendra, en plus de l’incubateur, des espaces de production pour entreprises, des logements moyens, des logements sociaux, deux crèches, des commerces, un parc public et des équipements divers. Découvrez la vidéo présentant le projet sur www.greenbizz.be

Lorsque le Ministre a demandé à l’assemblée qui souhaitait devenir entrepreneur, il a fallu quelques secondes avant que quelques mains hésitantes se lèvent. Cette timidité reflète bien la mentalité quel- que peu frileuse des Belges en matière d’entrepreneuriat. Selon Alexander De Croo, nous avons en Belgique tendance à

voir trop souvent les raisons pour lesquelles quelque chose n’aboutirait pas et à craindre le stigma de l’échec. Les Belges se perdent dans la quête de l’idée qui fera la différence et n’osent pas se lancer sans avoir assuré le capital. Une attitude qui se retrouve dans les faits quand on sait que la Belgique compte trois fois moins de start-ups qu’Israël. À l’heure actuelle, notre pays se trouve à la 5e place européenne en ce qui concerne le nombre de start-ups. D’ici 2020, l’objectif doit être d’entrer dans le top 3. Pour ce faire, 1.000 nouvelles start-ups doivent voir le jour ce qui se traduirait par la création de quelque 50.000 nouveaux emplois. Le Ministre a également adressé un conseil personnel à l’audience : « Stay away from the sexy indus-tries ». Les secteurs attrayants ou « tendance » entraînent effectivement une plus grande concurrence. En s’orientant vers des branches moins évidentes, la start-up aura plus de temps à consacrer à l’essentiel : le produit et les clients.

Kim Verhegge ✍

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WORKPLACE/ SHOWROOM

Quand la lumière devient élément architectural

Jeu de lumières et d’ombres et de volumes… Qu’il s’agisse d’habiller l’entrée spacieuse d’un hall d’hôtel, des salles de réunions ou des espaces de bureau, les luminaires conçus par Vibia servent autant l’éclairage que la décoration. L’éclairage est un apport à chaque espace, car il joue sur son aspect, son ambiance et les sensations qu’il crée. La mission que s’est attribuée Vibia est de faciliter l’identification de chacun avec l’environnement où il vit et travaille, au moyen d’une gamme unique et très étendue de luminaires et de solutions d’éclairage laissant libre cours à la créativité. À découvrir

48 PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015

WORKPLACE/ NEWS

Aspect futuriste pour le fauteuil de concentration dessiné par Vitra

Ce fauteuil contemporain permet un isolement relatif par rapport aux éventuelles nuisances sonores de certains espaces paysagers. Sous ce look non conventionnel L’ID Chair Concept de VITRA comprend des innovations technologiques. Les mécanismes ProMatic – qui s’adaptent automatiquement au poids de l’utilisateur – et FlowMotion permettent de se mouvoir facilement et stimulent le corps. Selon des mesures EMG, l’utilisation intuitive de l’inclinaison avant en fonction du poids entraîne une plus grande activité des muscles abdominaux et dorsaux tandis que l’inclinaison avant engendre des mouvements au niveau de tous les segments du bas de la colonne vertébrale. Les personnalisations de l’ID Chair sont multiples au niveau des dossiers, accoudoirs et piètements ainsi que des revêtements. Plus d’informations

Little Van Gogh démarre son premier Euro-tour

Fort du succès remporté dans le Benelux par son concept de location, achat ou leasing d’œuvres d’art pour rehausser l’éclat des espaces de bureaux, Little Van Googh s’est internationalisé. L’art au bureau crée non seulement un environnement de travail stimulant et esthétique mais est également source d’inspiration et de créativité au bureau. Pour promotionner leurs artistes, les fondateurs créent le Little Van Gogh Euro-tour. Des artistes des catalogues de l’entreprise de 6 pays ont été sélectionnés pour participer à la première édition de cette tournée. Ce sont 18 artistes qui verront leur travail exposé dans 40 lieux différents à travers 4 pays pendant les quatre années à venir. À découvrir

PROFACILITY MAGAZINE N° 46 JUIN 2015 49

Design de la lumière

Technique innovante, grande qualité, formes parfaites, design unique… le dernier-né de la famille Lateralo du spécialiste en éclairage Trilux a remporté un Red Dot Award 2015. Le Lateralo Ring LED, développé en collaboration avec le designer Hartmut S. Engel, est extrêmement plat et paraît, par sa transparence, fl otter dans l’espace. Cette impression est davantage soulignée par l’absence d’un cordon d’alimentation visible. Pour ce faire, le luminaire est alimenté par de fi ns fi ls de suspension. Avec sa forme ronde et élégante, cette armature particulièrement plate se fond parfaitement dans tous les concepts d’aménagement intérieur. La véritable force du luminaire se révèle toutefois lorsqu’il est allumé : grâce à son armature, le luminaire offre un confort visuel optimal et une luminosité étendue et presque sans ombre. À découvrir

Technique innovante, grande qualité, formes parfaites, design unique… a

, développé en collaboration avec le designer Hartmut S. Engel, est extrêmement plat et

, fl otter dans l’espace. Cette impression est davantage soulignée par l’absence d’un cordon d’alimentation visible. Pour ce faire, le luminaire est alimenté par de fi ns fi ls de suspension. Avec sa forme ronde et élégante, cette armature particulièrement plate se fond parfaitement dans tous les concepts d’aménagement intérieur. La véritable force du luminaire se révèle toutefois lorsqu’il est allumé : grâce à

et une luminosité étendue et presque sans ombre. À découvrir

Hunter Douglas innove avec Baffle Ceiling

Sous un look industriel, les lamelles de plafond du Baffl e Ceiling allient grande liberté de conception et hautes performances acoustiques. Ce produit de Hunter Douglas répond au souhait de plus en plus prononcé des architectes cherchant des plafonds dotés d’un look industriel, mais assurant d’excellentes performances acoustiques. La membrane acoustique et les perforations dans l’acier du produit garantissent une excellente atténuation des bruits. Grâce aux lamelles en forme de « U » qui se composent d’un système modulaire, les architectes jouissent d’une grande souplesse de conception. Avec ses 45 schémas de perforation et une grande diversité de largeurs et de hauteurs, sans oublier les couleurs en plus d’une fi nition bois, le Baffl e Ceiling offre un large éventail de possibilités. Plus d’informations

50 PROFACILITY GUIDE 2015

WORKPLACE PROJECTS LIBRARY

Via la bibliothèque en ligne www.profacility.be/workplace, découvrez les reportages relatifs aux aménagements intérieurs des bâtiments de ces entreprises et organisations.

ALLER MEDIA I COPENHAGUE www.profacility.be/workplace/allermedia

HÔPITAL OLV I ALOST www.profacility.be/workplace/OLV

IBECOR I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/ibecor

IBSR I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/IBSR-BIVV

PWC LUXEMBOURG www.profacility.be/workplace/pwc-lux

VAC GENT I GAND www.profacility.be/workplace/VAC-Gent

JONES DAY I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/jonesday

SANOMA I MALINES www.profacility.be/workplace/sanoma

ING LIFE & NON-LIFE I DIEGEM www.profacility.be/workplace/ING-LIFE

CENTER FOR CREATIVE LEADERSHIP I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/CCL

EDF LUMINUS I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/EDF

ELIA I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/elia

BAXTER EUROPE I PARC DE L’ALLIANCE, BRAINE L’ALLEUD www.profacility.be/workplace/baxter

BEIERSDORF I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/beiersdorf

BPOST BANQUE I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/bpost-bank

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IBSR I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/IBSR-BIVV

PWC LUXEMBOURG www.profacility.be/workplace/pwc-lux

ING LIFE & NON-LIFE I DIEGEM www.profacility.be/workplace/ING-LIFE

ELIA I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/elia

EULER HERMES I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/eulerhermes

CLEAR2PAY I DIEGEM www.profacility.be/workplace/clear2pay

ONTEX I ALOST www.profacility.be/workplace/ontex

JBC I HOUTHALEN www.profacility.be/workplace/jbc

SIBELCO I ANVERS www.profacility.be/workplace/sibelco

STIB - Royal Atrium I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/stib

BPOST BANQUE I BRUXELLES www.profacility.be/workplace/bpost-bank

SPADEL I BRUXELLES www.profacility.be/spadel

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