U n an. AlVlVOIVCiES n iC I A I R E S . A Seiili.1, au biiroaii du...

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)priûUircs ' et dame ritiers, ci- que Bieu- M. Char- s-Lanrent erlambols, in épouse, erre Bon- it la dame 1 épouse;' cr, épouse . Antoine-. édic-Hen- IO»M.De„^ -Françoise S am ed i J u in lltü l. WBlk BB B’ÀBOMiraidEi iissant~pas !s il pour- )ur raison me Hnyart rormémcnl iiEMnv. iilistOisr). Léguillon, t mai mil pli Babin, u domicile Seolis, — ircur de la nt b Senlis lu tribunal alis (Oise), lante - un, t greffe de J’uu juge- lu tribunal •neuf axril el^adjudi- a licitation rre-Joseph demeurant ird Babin, à Crépy, ie Babin, Paris, rue farine, dit mouture b rés plantés et dépcn- Spy,arron- ! m il ! I Oise, le isieurs ha- s l’empla- i cinq ares d’un cété. as, d’auh'e Lcmoine, d’nn bout MM. Dijon ' 239,21(9, ^ du plan U n an. Pooa LU DirAiiTBnRfiT* ISÎK moi*. ’ ' ' iTraismoia, . Un an. . Hoa» nu UBFAfeTBnuT. j S ia moÎB, iTioismols, . raz 3 C MSi nrecaTiows : AffNONCES JUDICIXIRBS,. i& cent* la ligne . iANNONGES plVERSES, lo id. iV" d l8 ,— 21 année AlVlVOIVCiES niCIAIRES. l^urnaC |i«fàH‘i|ous fcs dm^bis. onr s’ABoimF : A Seiili.1, au biiroaii du Journal nt ’ rt<« Itrr ii> viii.s,n<*à;— A (ÿnipy, cliutM . Bakiib , libraii'o. — A Peruy-lcS'Goniliried, n BI> LtuuANn, niu'ii.i> iiiaii'c;— A Turis, n in('uni|)agnie (îentitile dS\ii- . lionccsja^l rue de la Ooiii'si‘;--ârOiIicecorri‘.<-, l’Ondaiicc de MM.f<ejniivBTét 0*« r. N .-l).-de • T ictoircs, sH ;^n la &lai«nn de (U)orlnge, itoiilv. ' l'bittsoitnièrc, i4; — à MM. CiiARPtcitTtKfi e t C ie, directeurs du roilicc central de rindusirie et, du Cnmnicrcc, rue du l'uuiiourg-Montmartrc, II" 38 — et ciirz les liu<nircs du du'i art. S]^£d|S. L«* 2 0 j a n v i e r surnommé le Défenseur de t Eglise romaine% a subi, le martyre ; ses butitreaux lui oui doiiiié U niuri à i‘OU|is de flèclii-s. CVsl à uausu de ce genre de su|>|>lice, que lotisceiix qui tntmicfiJ Farceidécothent /a«0^dj/c.l'uuladu|)lépuur |ialr«ii.- C'est donc sous riiivouailun de Saint Sébastien que se célèbrent toutes le» céi'étbônles religieuses des archers. Aussi hiiidi tleriiit-r, jour de la fête du Bouquetptovinrialtülîet Xfiar lesarchersileSenlis à ceux de Cr«il, A^yuiiHiu ce suin(*iniMlyr duininiT du haut d’un cbar magni(ii|ue, tout'Ie curiège des tlicsuliers de l’aïc de notre tille et des cotniniinp& enviruuiianles. Jjiuais'Senlis n*avait vu dans ses m es, sur ses places, sur ses promenades, une plus g aiide arfluence de uuiieux, et jamais s| h u« tacle plus attrayaiil u'avait justifié Tavidilé des regards de tuule cctu- M e. ' A onze heures, les cliev*liers de rare qui a*élaioitl réunis sur le Cour», kC sutil rendus à rhôtel-.de*«.llé, pour prier les Autorités dVnlvndieavec enk la messe qui allait être céiébiceà la cathédrale.- D>* riiAiebile*«illu. le curièg»' accompagné d*une c&curie de cui* rassiers de la garnison, «’eai dirigé ver» l'égli&c par la rue du Gliâtel, Toutes fis fenêtres, les bahoiis. hs lucamea, toutes les issues par (-Ùpouvait passer une léteua t énéirer un rayou visuel, étaient g-irnts «le iuonde. Et sur la place du |*avlB | El dans l'église ! Le chœur ekl occupé par les Autorité», par la «uuftique do la gardc^natiuiiale et par les ]• unt'S fiileà qui doivm t |iOil«-r l'im-ige de la Viergu et les Bouquets, la nt f par les a n h t s et par tout ce qu'elle peut contenir (rassihianis ; le» bas côté» sunl pleins, le tour du chœur est plein, les galeries supérii ures sont pleines, lus «irgues le sont aussi; c’est avec grande pviiie qu<^ les quéteusea, mesdames de Giac et Michulet, protégées par les suisses, p-nveni tlr»uvor passage à travers cette (foule compacte; aussi M. le curé n'a pu être entendu delà plus , frgiijl partie (lès. assistants, l^ri.qii’il a prjrnpttcç.'jlajis X r du chœur. I«* discours que voici : « M<*s^ieitr.s et noble» Chevaliers de r.A'C, M L'année detiiiè>e. presqn'a p-irritln époque, nuits avtms reçu dans celle église le.BouqutU pinvincial Comme signe d'attente delà fétu qui léunil aujourd'hui le plus grand nombre des tlieiubresde . votre cor|)0«atioii dans cette conlté-. Les Chevaliers do Senlis ont accepté l'engig- muni de donner cette féle qui a pour objet de res- «encr entre vous les liens du la concorde et de la pais, D<- notre c6lé, nous avons promis de garder avec fi<lélilé dans . cette église le dé|.ôt qUi lions était confié, et de piéler avec zèle le cnncours de notre iniiiistèreà la céiéinonie de ce jour. Celle du ' l'année dernière s'esî . passée dans cette enceinte .et au dcliurr, eu î. silence, avec ordre et «vcc catnie; nous avons la confiance qu'il en “s'ira du niéinô aujourd’hui. Nous nous sommes aussi engagés à (iro- fiter de l'occasion «le ce jotir p w l voiis parler d& yô» devoirs comiiie Chevaliers; tioûÿ âlloiM léi^er, pour ou pak TjMgùity-'uotre alteiitioii, de lesVésnmer eu peu de’mots. ' a L iiistilittioli des ClievaliciSydé! l'arc est tout â la fuis civile, iDOialu et religieuse. » Civile, elle impose à*cbacii^ de vous des* devoirs comme citoyens : les Ardu-rs foruiaient autrefuis nnu espèce de intlice sé» dentaire; iU étaient armés pour dêf> use do pays, du foyer do- uieslique; ils avaient leurs drapeuuk^ leurs chefs, une o.rgatiisaliuii toute miiilaire; leurs exercices n’étaient pus de simples amuse* luunis, mais des devoirs et des exuréicus sci ienx. Ils jr apprenaient l’an de manier les armes, d'atlaquf^ et de so défendre à l'approdle de l'eniK mi; en cas de tronbfe ou dftsédiiion, lU devaiejii, an pre* iiiier fcignal donné, prendre les arnties et marcher où le devoir et l'honneur les appelaient pour ropopsser i'ciineroi on rétablir la tranquitliié. Ils f.iisan'iit, pour la défl^nsn «ht pays, le sacrifice de ce qu’ils avaient de pins cIht , lesacrificè «lu leur vie; leur dévoilement 00 le cédait en rien à celui du soldal||H)ur la défense de la patrie. » Les changements survi;ptis daii^l'sr-t de la gncu ru ont déchargé lés Chevaliers du soin deceservicejièlir: cependant les compagnie V d'Arrhei's ont gardé leur orgaiiisatioA primitive : elles ont conservé leur» Usage*, Jêurs siatuis, Jetiih cmefs, leur ancienne hiérarchie. Luuts exercices n’ont plus éié l'apimuiiissage de la gueire , ils se sont transformés «n jeux, en réoèatfons paisibles. C*-peiidaiii,'sous cette forme plus modeste, vnns'pol^ez «'iicore faire régner parmi vous l'esprit de rancicniieCiteyainile. Vos réunions doiveni offrir de^s garaniit-s d'o'dre, •d'éloignoini*ttl} (iu tnni ce-qui peut troubler la li aoqniliiié pniiMipiei iledévouè*inf^i et d’obétssaiireaux lois, aux réglrraeiilsdrslinés à maintenlr^s^j^Xix « t la ciincorde. En ce sens, vus associations ont <10110 eiiÀrç un put iitdc : elles tendent à ton 8 rver « n vous les qualités qui fùnt lé bon-citoyen, l’union, l’amour du pays, lu «lévontniieiit à iutëiélS i mats vous ne pouv« z ri'iii* plir les devoir» «pii funkju bon çito^ii, l’atni de son pays, que par l'honneur. . « Lu uioialuque vous duvez pratiipiiT, e»li*elleqne’JéstiS'Clirist a enseigt.éu dans son Evangile, et qui consisi*! à aiinur üien pa<* dessus tiMiles chnsrs , et son prot-liaiu ouiiime sni>iiiéinc. Rendez donc à Dieu ce que vous devez à Dieu, et à autrui ce que vous vous devez à Vous «né nies. ». Offrez à Diiui.vos hommages <le tous les jours : l'adoration, la prière, rnmhiu nu souverain .inaîire do tonies choses, à l'arbitre snpiéme de vos drsliné**s, au dispensateur «le tons les biens. R*'S* pectez son saint nom, évitez lus jurements et les blasphé nës. S>iiictifii2 le jour qui lui est consacré; ces'srz vos pénibles tra vaux, prenez le repos qnu vosfii«gu(‘s (le la semaine réolatnriii, suspendez vos jenx et vos exercices peiidunl les saints offices. » Ayez à l’égard «b? vos fières de l'h<Hinété. de |.i l>(0(ivoillauc«% lino exacte justice ; évitez les paroles injurieuses. t«^s qnen Iles. IfA V 4 -ngu<>ncus; qu’un ntôiui; esprit du cluriié, du zclu, de fi jélii.c vous niiniiü. Ei)vuis vouS'Uièmes observez la .teinpcraiic«\ la i cservù dans vos oïdiiières, «lausVos actions, la pâliuiice, la ictenuu, le» cunve* naiicisdu bonne uuuipagnieut «lu iangag<’. » Shy«z fi.lèb s à ces lois de la motale chrétienne qui forment autant u’ariicles liitéralemeni inscrits dao» t «J s statuts, ut d«ut lu constatite observaiton u impi imé à votre société le sceau de lu sla* bihtc, «le 1,1 tliiiée pendant tant de:^lùi.les. » Ce» icgies «lu contluile pni-éus à «iio source toiito divine, «loiiiKiii nécessairement à voliu institution un carac ère religieux. En tffut, la luligiun a une grande pai t dans It-s siainls qui la lé* gissent : lu prof^ssiuii du la fui cntliuliqni', l'inii g iié d s inœot s sont dus cunüiiioas ligoureuscs d’admission. Un.* infraction grave à ce»^article» de vos statuts est ri’gardée comme une fléirissuro qni entraîne l'expulsion <lu Cliuvalier. Vous recoui cz à !a ruiigicn puur bénir v«»s «Irapuiiux, ut le» prix destinés aux vainqueurs dans vos luttes pacififues; vous demandiz à ses céiéiii<»niui> Ju p xitpo qui nhaussu récUt de vos fêles . de vos sulennités. Pour vous, elle ouvre ses temples ut s'associe à vos usages dans tout ce qu'ils ont do boii, de cüuvenublu ul d’utile. » C-^nsurvi z intacte» eus tiadiiion'i de patriolisme, <lu uioralitéci de-ivligion qui ont un tout temps Üluslié votre co<porati<>n. Mon* IriZ'Vuiis amis de l'ordre, d’une exacte disciplini', luligiui-x-ubser* valcuts du la lui de Dieu ; que U icligion vous péi èirtt de t’usprii dû (iiariié qui fasse régnvr piiriiii vous l’union la pl.i» intim-'; qu'aucune jalousie, qu'aucune rivalité n’allèrent les s.'niim .nsde pais et de concorde dont von» êtes aninvcs. Ne fumiez qu’une 1 o n* Lrun»e famille de fières, n’ayanl qu’un méine cspiit el' un n ê ne cœur. Que vos drapeaux réunis sineiit viaioieit les signe».d’ut^e fétu cunsaciée à la concurde cl à |j fratumiié. ' , » Répondez ainsi à i’iuiéièl, à ta svmpaihiu gé< é 'ruse que'v-pu*!. par des «Ions et des uncuiiragcmcnis à ta splendeur d * vos jeux, ri nous nuuslrouvcruiiSheureux, à noire to«i(, de vo«>8avoiràccueiltis dciiis Celle église pour y piésiMiter à Dieu roffran.le de vo* |>rix. les bénir, nous léuiiir à votre coitège, et inaugurer auiAi publiquemulit la féiu que lu» Chuvalieis de Seidis offrent à leurs compagnons d'arme». » Après la messe, lo cortège, pour ruloumcr au Cours, par les rues de la ville, est devenu une véi itablr procession <fe théores.On avait pris dan»'U ba»ilii]lie h* bonqui-t offert l’an dernier iuir la compagnie des archer» du Verberie, et celui <|u'on alhiit offrir à la Compagnif* de Creil; dé blanches jeunes filb-s pùrlaienl ces deux urnes (P.sgnifi(iues. ainsi que la statue <lu la Vierge : c'élaiî nu coup d’œil ravissant ! Et ce char do f.irtoe antique, atleléde quatie che* taux blancs si joliment hariiaihés cl «oudiiils par trois pû^ti^ons eu vingt-cin^; pal, outre, mécs audit p à purger'^ r les bieus’ eur de ^ -nommés] yAdélÿîji I^Ëdouar in ; 4* Nif* ipin Esm^ [>n épousey Delabie; épouse uchesne et inette De- VSJTXOÆ'SOVf. issant pas il pour- mr raison ferail pu» Qt à la loi^ N<»us avons requ, dans le courant du mois d'oclobi'C dernier, là . Ii-ltiu qui V» faite le sujet de nuti'u fuiiillelun. Elle traite des dtffé- . icnti's cspècus «le ronces qui croissent dans nos parages. Mais, Ijiourquoi, dira-t*ou, ne l'avoir pas p«ibliéu plus tôt ? La chose fi-l épineuse k dire; car il faut idufess«-r nuire néglig-'uce ; nous l'avions oubliée (la lettre) dans le l'uriun aux aritcle». Mais, comme .fdill le prohervi‘, ce qui est «hfféié n'est pas p«r<lii; él, en effet, si li'clt'urs ont ailcndu, par iiotr«> fiute, il ne perdront pas le iguant de çd article; u'«;»i.un plaisir que nutiu oubli leur h ré- irrvé pour le moment dus promensid-s. .P. Marcbal. Les plaitira sont des fleurs que nôtre divin maître. Dans les ronces du monde autour de nous, fit naître j Chacune à sa saison...... VOLTAIIB. A M euim n la Botanitles du département de l’O lu et des environs de Paris^ larles-Eu- insABar- Grimbcrt llile, sont par fondé m E N V Messieurs, Vous savut que l'étude dus ronces a été trop Pcgllgéc jusqu'A ce jour; qu'on s'un est tenu & peu près, quant à la flore parlsicaiie, -à trois ou quatre espèces cl quelques variétés. Cependant, il e4 certain que le genre Rubus est riche en cspècus Slans nos environs, et pour peu que l'envie, vous prenne d'éludier ce • ( genre, et quô vous vonliez venir visiter nos parages, je vais vous indi«|ucr .< une promenade qui vous sera fructueuse. -* Soit que vous parliez du Paris ou de Bcniivais « en diligence ou en chemin de fer, débarqut-zii Crépy, ancienne capitaio du Valois. De lè, \ traversez le buis de Tillet, faites-y des observations si vous en Irouvrz l'occasion ; mais arrivez è h» maison de.A Quatotse près de Oon- dreville, c'est là que devront commencer «les éludes dignes de votre zélé et de vos capacités, A n ^ vous être reposés un peu, si vous êtes fatigues, . et après avoir visité le troebet de chênes «lit des Quatorze Frcrety «pil * furent sablés si souvent, nnguèrcs, par' les rois et lus priiu'cs, suiv«*z lu roule des Qaatorxe Frères en vous dirigu.inl vers le rond Capitainty vous ne serez pas longteinps sans observer le Rûbus affinis (Weîlse et ' Nées, fignrc x), avec une'de aes variétés. N'allez pas croire que ce soit . la seule nouvelle espèce pour les environs de Pans q<io vous trmiverez. Suivez toujours, et vous ob»ervercz des masses de ronces dè chaque edté ^ de la route, parmi lesquelles vous distinguerez le Hubus fmticosus, le Rtiùas oestitus (W. et N., 33), le Rubus thyrsoîJcus (W. et N., fig. 34). Rubus rtuUs (W . **t N ., fig 4 ®)» Rubus arduenensisy Lujeiiuc, qui (St nue variole du Rubu* collittus éec, voi4 uc du Rubus vestUtiSy lu Rubus hirttts tyi. et N ; lig.- 43): ut deux autres un trois niitrt'S vartciés, le Rubus discolor (W. et N , fig. 20), le Rubus argenleus (W, et N., (ig ip). Après quoi vous arrivem 4111rond CVr^r/urne; ce beau rancfoiir forme sur un terrain inégal a éic parfait umciil nivelé; si vous élus curieux d'eucoiinaitru la superficie, vous trouverez qu'il » soixante pas du dia mètre. A l'autre extrémité du rond, regardez lu luiig du fossé à gauche, vous reiiiartpierez une foriiic du Rubus dumetoruni<^. «.t N., lîg. 43 ); je vous laisse à décider si c'est le Rubus wulbcrgit ou le Rubus ncmorosus. Au lieu de poursuivre votre cliuniiu, je vous uiigage à revuuir sur vos' pus jubpi'aii puluaii du centre ilu c,'irr«'four. Du là, suivez lu laiu de Ciiver- gnon eu vous dirig.*ant vers le nord; à quelque cuui incIres dans la futafci VOU.A tro u v e rez le Rubus syhaticus(yi. fig i 5), ut, si ju ne me trompe, le Rubus uitidits (W. ut N , fig. 4 )- Poursuivez tnujnurs, ju vous promets qu'eii entrant dans li* gaulis vous trouverez te Rubus me- ratii (Lùfèvre); vous poutTcz me dire : Mais ce Rubüs est de votre créa tion? A cèla je vous répmidrai, qucj'ni cru poiivcnr nie pernicllre cette témérité en faveur du M. Mural auteur d'une Flore parisienne. Du reste, je crois cette ronre nouvelle.'Enfin, si vous voulez aller'visiter la maison du Monllevioii, 011 le roi Louis^Pliilippe a fait quelques uollalioiis du temps qu’il était duc d’Orléans, là, je vous assure que vous pourrez récolter le Rubus uu/garis (W. et N., fig. i 4 ); il va sans dire que vous remarq«ierez, uheiuiu laisaiil, plusieurs ronces que vous avez déjà obser vées précédemniciit. Ju ne vous engage pas à aller plus loin, revenez pluldt sur vos pas, Irovcrsuz dé nouveau le rond Capitaine et suivez la laie de Ciivurgnon jusipi'aii rond d<» Cheuat blanci sur votre droite sc trouve la laie du Poteau «pii coudiiii à Orinny-le-D,ivieu. je vous dirais bien de la suivre un peu pour récolter le Rubus koehteri (W. et N , fig, 9.5). mais vous pourrez lu «écolter sur la laie.do Guverguoti. Traversez le rond du Cheval blanc* et poursuivez votre route jusqu'HU chuinin de Bar- gny: regardez au lu,rd du gaulis à droili^ vous verrez lu Rubus r<x.r«V/.r. variétéyèrojr (W. et N ., fig. 4^ u" 2), et dont je fais la vatirîé feros du Lubus sepens (G'ulroii et Grenier, 11 . fr.); un peu plus loin, au-dessus «lu cheuiiu do Barguy, vons trouverez lu véritable Rubus serpens de Gndron et Grenier (fl. fr,), ainsi qi\e te Rubus gfandulosus (Belfai''d}. Je ne vous parlerai pas du ta vaiielé ogrysli> «lu Rubits c<»sius(W. et N., fig 4^ ^}> Rubus idcfus (Iau ), Ces plautcà sont très eoilimiiui'A. Mais si vous voulez pafter par Cuveiguon, et me preiè<lre èn'passaol, je vous Irai faire récolter, dans le foH<l d’Anlilly, la variété aquotieus du Rubus casius (W. elfi.y fig. nn âutrv Jtuér/v tpiè je crois être le Rubus Godroni{î*ccon et Lainoite). NoWs pourronir remonter i la feiinc (la Plcssis-le-Bougre, qui.fut auticfols une maison de plui»auro des Riilgnre.s, des seigneurs de Crépy. Du là nous pourrons passer a l’ancien luaiiuir froilal de lu Tourucltt*, où nous venons en ahundauce le Rubus u'u/bcrgii (Anh.), uiisuau, eu siiîiaiit le (hciiiiudc la -Tut*r- nrllu à Ivoi's, nous gagiici ons lu foi et où iimis poui rons rrcoltei' le Rubus piUtoslachys (Godiou et Grenier. ( 1. fr.), le Rubus caipinifoliiis (W. et N ., fig. i 3), et «jiielqne.s-nnes du .«es variétés. Pour aller dans Waügny, il nous faudra suivre nue laie qui longt! lus eliniiips d’ivors, dans laquelle nous trnuVerniis le Rubus Lcjeunii (W. ul N , fig. 3 l), le R ubus J asli- giatUsV'i. cl N ., fig. 9. ). Arrin'8 daiis-Waligiiy, nous ponrronyï récolter /W ..I AT 11 .* . î.i r.2 11 . litàt.tÈ* le Rubus spfengelii(W- et N., fig* to), puis, je croîs, le Rubusfruti- eosus (de W. ut N ., fig. 10) iiun liiiué; cuiiiiue ùoiis avons, un aclru Rubusfruihosus déciit par M G«>dron, je proposerais d’.'ippulrr ueUii- ci Rubus eerasi/olius, à rau.xe du la rcsseniblanee de ses lenilles avec certaiuc.s foimes des fuuilhs du cesasus ou///n( (Uornch). Je ne vons parle pus de plMâieur.<i aiilies rniiiiud de ronces que je tu* lue, suus p»s capable de noiuim r ; j'atl< n<!s votre décision à cet égard. Tout eu mar chant niQi arrivons prrsqu’aux uhantpsdeThury. Je vous engage n xlh r faire une visite à mou amiÿ le célèbre abbé Questier, «-xcellrul pasteur dûs ânifs, infaiigablê botaniste et sublime des.sicateur de plantes. 11 se fera un grand plaisir «le vous ulli r nionlrcr les buis de Saint-M aitiu et de Montiguy, lesquels ne «*ùduul pas grand' chose à I» fûtèt de Villurs-Col- terêtspour leur richesse botanique uoiiiparativenient. Enfin, si vous vous en letouriKrX par Crépy, pussiz par lu bols des Brais; visitez, si vous le désirez, la pierre soiiièréy d , ou suivant la laiu qui passe au pied, vous |iourr«.*Z récolter le Jfriéîia stenostacbys (Godron, iiîéclil). ' Eu attendant l’Insigne honneur du vous Volé visiter nos contrées, ju suis un profond ruspcet. Alcs.*ieur», ^ Votre' Irès-humh'e scn ileur, LEFEVRE, bistitulenr à Cuvergnon (Oi^e). CItariide* AInn premier est vrainu-nt le premier dosa tare; De mou second tin amant est piq<ié; Et mon tout mu paraît ne point manquer de grdce. Quoique plus d'un phtt.«HUl s’en soit parfois mô^uv. Ï j C mot du de'oier logogrîphe est Douquei', dans lequel on trouttê baue, bout, <mi, et. i'fei iH 'm Ê Ê SÊ Ê Ê â

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)priûUircs ' e t dame ritiers, c i- que B ieu-

M. Char- s-Lanrent erlambols, in épouse, erre B on- it la dame 1 épouse;' cr, épouse . A n to in e -. édic-H en- IO»M.De„^ -Françoise

S a m e d i J u i n l l t ü l .

W B lk B B B’À B O M ira id E i

iissant~pas !s il pour- )ur raison me Hnyart rormémcnl

iiE M n v .

i ilis tO isr) .

Léguillon, t mai mil

pli Babin, u domicile S eo lis , — ircur de la nt b Senlis lu tribunal alis (Oise), lante - u n , t greffe de J’uu juge- lu tribunal •neuf axril el^adjudi-

a licitation rre-Joseph demeurant ird Babin, à Crépy,

ie Babin, Paris, rue

farine, dit mouture b rés plantés et dépcn-

Spy,arron- ! m il! I Oise, le isieurs ha- s l’empla- i cinq ares d’un cété. as, d’auh'e Lcmoine, d’nn bout MM. Dijon ' 239,21(9 ,^ du plan

U n a n .Pooa LU DirAiiTBnRfiT* ISÎK moi*. ’

' ' iT raism oia, . Un an . .

Hoa» nu UBFAfeTBnuT. jS ia moÎB, iT io ism o ls ,

. r a z 3C M S i n r e c a T i o w s :AffNONCES JUDICIXIRBS,. i& cent* la ligne

. iANNONGES plVERSES, lo id.

iV " d l 8 , — 2 1 année

A lV lV O I V C iE S n i C I A I R E S .

l ^ u r n a C | i « f à H ‘ i | o u s f c s d m ^ b is .

o n r s ’A B o im F :A S e iil i .1 , a u b i i r o a i i d u J o u r n a l n t ’ rt<« Itrr ii>

v i i i . s ,n < * à ;— A ( ÿ n ip y , c l i u tM . B a k iib , l i b r a i i 'o . — A P e r u y - l c S 'G o n il i r ie d , n BI> L tu u A N n , niu 'ii.i> i i i a i i 'c ;— A T u r is , n i n ( 'u n i | ) a g n i e ( î e n t i t i l e d S \ i i - . l i o n c c s j a ^ l r u e d e la O o iii's i‘; - - â r O i I i c e c o r r i ‘.< - , l ’O n d a i ic c d e M M .f< e jn i iv B T é t 0*« r . N . - l ) . - d e • T i c to i r c s , s H ; ^ n la & la i«nn d e ( U ) o r ln g e , i to i i lv . ' l 'b i t t s o i tn iè rc , i 4 ; — à M M . CiiARPtcitTtKfi e t C ie , d i r e c t e u r s d u r o i l i c c c e n t r a l d e r i n d u s i r i e e t , d u C n m n ic r c c , r u e d u l 'u u i io u r g - M o n tm a r t r c , II" 3 8 — e t c i i r z le s l iu < n i rc s d u d u 'i a r t .

S ] ^ £ d | S .

L«* 2 0 ja n v ie r su rnom m é le D éfen seu r d et E g lise romaine% a subi, le m a r ty re ; ses b u titreau x lui o u i doiiiié U niuri à i‘OU|is de flèclii-s. C V sl à uausu de ce g en re de su|>|>lice, que lotisceiix qui tntm icfiJ F a rc e id é c o th e n t /a « 0 ^ d j /c .l 'u u la d u |) lé p u u r |ialr«ii.-

C 'e s t donc sous riiiv o u ailu n de S a in t S éb astien que se cé lèb ren t toutes le» céi'étbônles re lig ieuses des a rc h e rs . Aussi hiiidi tleriiit-r, jour d e la fête du B o u q u e tp to v in r ia ltü l îe t X fiar le s a rc h e rs ile S e n lis à ceux d e C r« il, A^yuiiHiu ce suin(*iniM lyr duininiT du h a u t d ’un cbar m ag n i(ii |u e , to u t 'I e c u rièg e des t lic su lie rs de l’a ïc d e n o tre tille e t des cotniniinp& e n v iru u iian les .

J jiu a is 'S e n lis n*avait vu d a n s ses m e s , s u r ses p la c e s , s u r ses prom enades, une p lu s g aiide arfluence d e u u iieu x , e t ja m a is s |h u« tacle p lus a ttra y a iil u 'a v a it ju s tif ié T av id ilé des reg a rd s de tu u le cctu- M e . ' ‘

A onze h e u re s , les c liev* lie rs de r a r e qui a*élaioitl réu n is s u r le C our», kC sutil ren d u s à rhô tel-.de*«.llé , p o u r p r ie r les A u to rité s d V n lv n d ieav ec enk la m esse q u i a lla it ê tr e c é ié b ic e à la c a th éd ra le .-

D>* riiAiebile*«illu. le curièg»' accom pagné d*une c&curie de cui* rassiers de la g a rn iso n , «’eai d irig é ver» l'égli&c p a r la ru e du G liâte l, Toutes f is fe n ê tre s , les b a h o iis . h s lu ca m e a , tou tes les issues p a r (-Ù pouvait p asse r une lé te u a t é n é ire r un ray o u v isuel, é ta ie n t g -irn ts «le iuonde. E t su r la p lace du |*avlB | E l d a n s l'ég lise ! Le c h œ u r ekl occupé p a r les A uto rité» , p a r la «uuftique do la gardc^natiu iia le e t par les ]• unt'S fiileà qui d o iv m t |iOil«-r l'im -ige de la V iergu e t les Bouquets, la nt f p a r les a n h t s e t p a r to u t ce qu 'e lle p eu t c o n ten ir (rassih ian is ; le» bas côté» su n l p leins, le to u r du c h œ u r est p lein , les galeries supérii u re s so n t p le in e s , lus «irgues le son t a u s s i ; c’est avec g ran d e pviiie qu< les qué teusea , m esdam es de G iac e t M ichulet, pro tégées p a r les su is se s , p -n v en i tlr»uvor passage à t ra v e rs c e tte (foule com pacte; aussi M . le c u ré n 'a pu ê tr e en tendu d e là p lus

, f rg iijl p a rtie (lès. a s s is ta n ts , l^ri.qii’il a p r jrn p ttc ç .'jla jis Xr du c h œ u r . I«* d isco u rs q u e voici :

« M<*s^ieitr.s e t noble» C h ev a lie rs de r.A 'C ,M L 'an n ée d etiiiè> e. p re sq n 'a p -irritln é p o q u e , nuits avtm s reçu

dans c e lle ég lise le.BouqutU p in v in c ia l Comme signe d 'a tte n te d e là fétu qui lé u n il au jo u rd 'h u i le p lus g ran d nom bre des tlie iu b resd e

. vo tre cor|)0«atioii dans c e tte c o n lté - . Les C h ev alie rs do S en lis o n t accepté l 'en g ig - m uni de d o n n er c e tte féle qui a pour o b je t d e res- « e n c r en tre vous les liens du la concorde e t d e la p a is ,

• D<- n o tre c 6 lé , nous av o n s p rom is de g a rd e r av ec fi<lélilé d an s . cette ég lise le d é |.ô t qUi lions é ta i t confié, e t d e p ié le r av ec zè le le

cnncours de n o tre in i i i is tè re à la cé ié inon ie de ce jo u r . C elle du ' l'année d e rn iè re s 'e s î . passée d an s c e tte en c e in te .e t au d c liu rr, eu î. silence, av ec o rd re e t «vcc ca tn ie ; nous av o n s la confiance q u 'il en “ s'ira du niéinô au jo u rd ’h u i. N ous nous som m es aussi engagés à (iro-

f ite r d e l'o ccasio n «le ce jo tir p w l voiis p a r le r d& yô» d ev o irs comiiie C h e v a lie rs ; tioûÿ âlloiM l é i ^ e r , pour ou pak TjMgùity-'uotre a lte iitio ii, d e lesV ésn m er eu peu d e ’m o ts . '

a L iiistilittio li des ClievaliciSydé! l 'a r c est to u t â la fuis c iv ile , iDOialu e t re lig ieu se .

» C iv ile , e lle im pose à * c b a c ii^ de vous des* d ev o irs comm e c itoyens : les A rd u -rs fo ru iaien t au tre fu is nnu esp èce d e intlice sé» d e n ta ire ; iU é ta ien t a rm é s pour dêf> use do p ay s , du foyer do- u ie s liq u e ; ils av a ien t leu rs drapeuuk^ leu rs ch e fs , une o.rgatiisaliuii to u te m ii ila ir e ; leu rs exerc ices n’é ta ie n t pus d e s im ples amuse* luunis, m ais des d ev o irs e t des exuréicus sci ie n x . I ls jr a p p ren a ien t l’a n de m an ier les a rm es , d 'a tla q u f^ e t d e so d é fen d re à l 'a p p ro d le de l'eniK m i; en cas d e tronbfe ou d f tsé d iiio n , lU d ev a ie jii , a n pre* iiiier fcignal don n é , p ren d re les arnties e t m a rc h e r o ù le d e v o ir et l 'h o n n e u r les ap p e la ien t pour ropopsser i'c iinero i on ré ta b lir la t ra n q u itliié . Ils f .iisan 'iit, p o u r la défl^nsn «ht p ay s , le sacrifice de ce q u ’ils a v a ie n t de pins cIh t , lesac rif icè «lu le u r v ie ; le u r dévoilem ent 00 le c é d a it en r ien à celu i du soldal||H )ur la défense d e la p a tr ie .

» L es chan g em en ts su rv i;p tis daii^ l'sr-t de la gncu ru o n t d échargé lés C h ev a lie rs du soin d e c e s e r v ic e j iè l i r : c ep en d an t les com pagnie V d 'A rrh e i 's o n t g a rd é leu r orgaiiisatioA p rim itiv e : e lles ont co n serv é leur» Usage*, Jêu rs s ia tu is , Je tiih cmefs, leu r an c ien n e h ié ra rc h ie . L u u ts ex e rc ices n’o n t p lus é ié l 'ap im u iiissag e d e la g u e ir e , ils se so n t tran sfo rm és «n je u x , en r é o è a tfo n s paisib les. C*-peiidaiii,'sous c e tte fo rm e p lus m o d este , v n n s 'p o l^ e z «'iicore faire rég n e r parm i vous l 'e sp r it de ra n c ic n iie C ite y a in i le . Vos réun ions doiveni o ffrir de^s garaniit-s d 'o 'd r e , •d'éloignoini*ttl} (iu tnni c e -q u i peut t ro u b le r la li a o q n iliiié pniiMipiei iledévouè*inf^i et d ’o b é tssa iireau x lois, aux rég lr ra e ii lsd rs lin é s à m aintenlr^s^j^X ix « t la c iincorde . E n ce sens, vus assoc ia tions ont <10110 e iiÀ rç u n put iitdc : e lles ten d en t à to n8 rv e r « n vous les q u a lités qu i fùn t lé bon-citoyen , l’u n ion , l’am our d u p ay s , lu «lévontniieiit à iu të ié lS i m ats vous n e pouv« z ri'iii* p lir les devoir» «pii fu n k ju bon ç i t o ^ i i , l ’atni de son p ay s , q u e par

l 'h o n n e u r .. « Lu u io ia lu q u e vous duvez p ratiip iiT , e » li* e lleq n e ’JéstiS 'C lirist

a enseig t.éu dans son E v an g ile , e t qu i consisi*! à a iin u r ü ie n pa<* dessus tiMiles ch n srs , e t son prot-liaiu ouiiime sni>iiiéinc. R endez donc à D ieu ce q u e vous d ev ez à D ieu , e t à a u tru i ce que vous vous devez à Vous «né nies.

». O ffrez à D iiui.vos hom m ages <le to u s les jo u rs : l 'a d o ra tio n , la p r iè re , rnm hiu nu so u v era in .ina îire do to n ie s c h o ses , à l 'a rb itre sn p ié m e de vos drsliné**s, au d isp en sa teu r «le tons les b ien s . R*'S* p ec tez son sa in t nom , é v ite z lus ju re m e n ts e t les b lasp h é n ës.

S>iiictifii2 le jo u r qui lui e s t c o n sac ré ; ces'srz vos p én ib les t r a ­v a u x , p ren e z le rep o s qnu v o sfii« g u (‘s (le la sem aine réo la tn riii, su sp en d ez vos jen x e t vos ex e rc ices peiidunl les sa in ts o ffices.

» A yez à l’ég a rd «b? vos f iè re s de l'h<Hinété. de |.i l>(0(ivoillauc«%

lino e x a c te ju s tic e ; é v ite z les paro les in ju r ie u s e s . t« s q n e n Iles. IfA V4-ngu<>ncus; qu’un ntôiui; e s p ri t du c lu r i ié , du zclu , de fi jélii.c vous niin iiü .

t» E i)vuis vouS'Uièmes o b serv ez la .te inpcra iic« \ la i c serv ù dans vos oïd iiières, «lausV os a c tio n s , la pâ liu iice , la ic te n u u , le» cunve* n a iic is d u bonne u u u ip ag n ieu t «lu iangag<’.

» S hy«z fi.lèb s à ces lois de la m o ta le c h ré tie n n e qui fo rm en t a u ta n t u’a riic le s lii té ra le m e n i in scrits dao» t «Js s ta tu ts , ut d«ut lu co nsta tite o b se rv a ito n u im pi imé à v o tre so c ié té le sceau de lu sla* b ih tc , «le 1,1 tliiiée pendan t ta n t de:^lùi.les.

» Ce» icg ie s «lu contlu ile pni-éus à «iio so u rce toiito d iv in e , «loiiiKiii nécessa irem en t à vo liu in stitu tio n un c a ra c è re re lig ieu x . E n tffu t, la lu lig iun a une g ran d e pai t dans It-s s ia in ls qui la lé* g issen t : lu prof^ssiuii du la fui cntliuliqni', l 'in ii g i ié d s in œ o t s so n t dus cu n ü iiio as lig o u reu scs d’adm ission . Un.* in fractio n g ra v e à ce»^article» d e vos s ta tu ts est ri’g a rd é e com m e une f lé iris su ro qni en tra în e l 'expu lsion <lu C liuvalier. Vous recoui cz à !a ru iig icn p u u r b é n ir v«»s «Irapuiiux, u t le» p rix destinés aux v a in q u eu rs d an s vos lu tte s p a c if ifu e s ; vous d em an d iz à ses céiéiii<»niui> Ju p xitpo qui n h a u s su r é c U t de vos fêles . de vos su len n ités . P o u r v o u s , e lleo u v re ses tem p les ut s 'asso c ie à vos usages dans to u t ce q u 'ils o n t do boii, de cüuvenublu ul d’u tile .

» C-^nsurvi z in tacte» eus tiad iiio n 'i de p a tr io lism e , <lu u io ra l ité c i de-iv lig ion qui o n t un to u t tem ps Ü luslié v o tre co<porati<>n. Mon* IriZ 'V uiis am is de l 'o rd re , d ’une ex acte d isc ip lin i', luligiui-x-ubser* v a lc u ts du la lui de D ieu ; q u e U ic lig ion vous péi è irtt de t’u sp rii dû ( iia r i ié qui fasse rég n v r piiriiii vous l’union la pl.i» in tim - '; q u 'au cu n e ja lo u s ie , q u 'a u cu n e r iv a lité n ’a llè re n t les s . 'n i im .n s d e p a is et d e concorde do n t von» ê te s aninvcs. Ne fum iez q u ’une 1 o n* Lrun»e fam ille de f iè r e s , n ’ay a n l qu’un m éine c s p ii t e l ' u n n ê ne c œ u r . Q ue vos d rap eau x réu n is sineiit v ia io ie i t les s ig n e » .d ’ut^e fétu cu n sac iée à la concurde c l à | j f ra tu m iié . ' ,

» R épondez a insi à i’iu ié iè l , à ta svm paih iu gé< é 'ru s e que'v-pu*!.

p a r des «Ions e t des uncuiiragcm cnis à ta sp len d eu r d * v o s je u x , r i nous n u u s lro u v c ru iiS h e u re u x , à n o ire to«i(, de vo«>8avoiràccueiltis dciiis Celle ég lise p o u r y piésiM iter à D ieu ro ffran .le de vo* |>rix. les b én ir , nous lé u ii ir à v o tre c o itè g e , e t in au g u re r auiAi publiquem ulit la féiu que lu» C h u v a lie is de S eid is o ffren t à leu rs com pagnons d 'a rm e» . »

A près la m esse , lo c o r tè g e , p o u r ru lo u m c r au C o u r s , p a r les ru es de la ville , e s t d ev en u une véi i ta b lr p rocession <fe th é o re s .O n a v a it p r is d a n » 'U ba»ilii]lie h* bonqui-t offert l’an d e rn ie r iuir la com pagnie des a rch e r» du V e rb e rie , e t celu i <|u'on alh iit o ffr ir à la Compagnif* de C re il; d é b lanches jeu n e s filb-s p ù r la ien l ces deux u rn es (P.sgnifi(iues. ainsi que la s ta tu e <lu la V ierge : c 'é la iî nu coup d’œ il rav issan t ! Et ce c h a r do f.irtoe an tiq u e , a t le lé d e q u a tie che* ta u x b lan cs si jo lim en t h a riia ih é s c l « o ud iiils p a r tro is p û^ ti^ons eu

vin g t-c in ^; pal, outre, m écs audit

p à purger'^ r les bieus’

eur de ^

-nommés] yAdélÿîji I^Ëdouar in ; 4* Nif* ipin Esm ^ [>n épousey

Delabie; épouse uchesne et inette De-

V S J T X O Æ ' S O V f .

issant pas il pour-

mr raison ferail pu» Qt à la loi^

N<»us av o n s req u , dans le c o u ra n t du m ois d'oclobi'C d e rn ie r , là . Ii-ltiu qui V» fa ite le su je t de nuti'u fuiiillelun. Elle t ra i te des dtffé- . icn ti 's cspècus «le ronces q u i cro issen t dans nos p arag es . M ais,Ijiourquoi, d ira-t*ou, n e l 'a v o ir p as p«ibliéu p lu s tô t ? La chosefi-l ép ineuse k d i r e ; c a r il fau t idufess«-r n u ire néglig-'uce ; nous l'av ions oubliée (la le ttre ) dans le l 'u riu n aux aritc le» . M ais, com m e

.fdill le p ro h erv i‘, ce q u i e s t «hfféié n 'e s t pas p«r<lii; é l , en e ffe t, si li'c lt 'u rs ont a ilc n d u , p a r iiotr«> f iu te , il ne p e rd ro n t pas le

ig u a n t de ç d a r t ic le ; u'«;»i.un p la is ir que nu tiu oubli leu r h ré- irrvé pour le m om ent dus p rom ensid-s. . P . M arcbal.

Les plaitira sont des fleurs que nôtre divin maître.Dans les ronces du monde autour de nous, fit naître j Chacune à sa saison......

VOLTAIIB .

A M e u i m n l a B o ta n itle s d u dép a rtem en t de l ’O l u e t des environs d e P a r is^

larles-Eu-in sA B a r-

Grimbcrt llile , sont par fondé

m E N V

M essieurs,Vous savut que l'é tude dus ronces a été trop Pcgllgéc jusqu'A ce jou r;

qu'on s'un est tenu & peu près, quant à la flore parlsicaiie, -à trois ou quatre espèces cl quelques variétés.

Cependant, il e4 certain que le genre R u b u s est riche en cspècus S la n s nos environs, et p o u r peu que l'envie, vous prenne d 'é ludier ce

• ( genre , e t quô vous vonliez venir v isiter nos parages, je vais vous indi«|ucr .< une promenade qui vous sera fructueuse.-* Soit que vous parliez du P aris ou de Bcniivais « en diligence ou en

chemin d e fer, débarqut-zii Crépy, ancienne capitaio du Valois. D e lè, \ traversez le buis de T ille t, faites-y des observations si vous en Irouvrz

l'occasion ; mais arrivez è h» maison de.A Quatotse près de O o n -dreville, c'est là q ue devront comm encer «les éludes dignes de votre zélé et de vos capacités, A n ^ vous ê tre reposés un peu, si vous êtes fatigues,

. et après avoir visité le troebet de chênes «lit des Quatorze Frcrety «pil* furent sablés si souvent, nnguèrcs, par' les rois et lus priiu 'cs, suiv«*z lu

roule des Qaatorxe Frères en vous dirigu.inl vers le rond Capitainty vous ne serez pas longteinps sans observer le Rûbus a ffinis (W eîlse et

' Nées, fignrc x), avec une 'de aes variétés. N 'allez pas croire que ce soit . la seule nouvelle espèce pour les environs de P a n s q<io vous trmiverez.

Suivez toujours, et vous ob»ervercz des masses de ronces d è chaque edté ^ de la route, parmi lesquelles vous distinguerez le Hubus fm tic o s u s , le

Rtiùas oestitus (W . et N ., 33), le R ubus thyrsoîJcus (W . et N ., fig.34). R u b u s rtuUs (W . **t N ., fig 4®)» R ubus arduenensisy Lujeiiuc, qui (St nue variole du Rubu* collittus éec, voi4 uc du Rubus vestUtiSy lu Rubus hirttts t y i . et N ; lig .-43): ut deux autres un trois niitrt'S vartciés, le R ubus discolor (W . et N , fig. 20), le R ubus argenleus (W , et N ., (ig ip ). Après quoi vous a r r iv e m 4111 rond CVr^r/urne; ce beau ran cfo iir forme su r un terrain inégal a éic parfait umciil nivelé ; si vous élus curieux d 'euco iinaitru la superficie, vous trouverez qu 'il » soixante pas du dia­m ètre. A l 'au tre extrém ité du rond, regardez lu luiig du fossé à gauche, vous reiiiartpierez une foriiic du Rubus du m eto ru n i< ^. «.t N ., lîg. 43); je vous laisse à décider si c'est le Rubus wulbcrgit ou le R ubus ncmorosus. Au lieu de poursuivre votre cliuniiu, je vous uiigage à revuuir su r vos' pus jubp i'a ii puluaii du centre ilu c,'irr«'four. Du là, suivez lu laiu de Ciiver- gnon eu vous dirig.*ant vers le nord; à quelque cuui incIres dans la futafci VOU.A trouverez le R ubus sy h a tic u s(y i. fig i 5), ut, si ju ne metrom pe, le R ubus uitidits (W . ut N , fig. 4 )- Poursuivez tnujnurs, ju vous promets qu'eii en tran t dans li* gaulis vous trouverez te R ubus m e - ratii (Lùfèvre); vous poutTcz me d ire : Mais ce R ubüs est de votre créa­tion? A cèla je vous répm idrai, q u c j'n i cru poiivcnr nie pernicllre cette tém érité en faveur du M. Mural auteur d 'une Flore parisienne. Du reste, je crois cette ronre nouvelle.'Enfin, si vous voulez a ller'v isiter la maison du M onllevioii, 011 le roi Louis^Pliilippe a fait quelques uollalioiis du temps q u ’il éta it duc d ’O rléan s , là, je vous assure que vous pourrez récolter le R ubus uu/garis (W . et N ., fig. i 4 ); il va sans d ire que vous remarq«ierez, uheiuiu laisaiil, plusieurs ronces que vous avez déjà obser­vées précédemniciit. Ju ne vous engage pas à aller plus loin, revenez pluldt su r vos p as , Irovcrsuz dé nouveau le rond Capitaine et suivez la laie de Ciivurgnon jusipi'aii rond d<» Cheuat b lanci su r votre dro ite sc trouve la laie du Poteau «pii coudiiii à O rinny-le-D ,ivieu. je vous dirais bien de la suivre un peu pour récolter le R ubus koehteri (W . et N , fig, 9.5). mais vous pourrez lu «écolter sur la laie.do Guverguoti. Traversez le rond du Cheval blanc* et poursuivez votre route jusqu'HU chuinin de B ar- gn y : regardez au lu,rd du gaulis à droili^ vous verrez lu R ubus r<x.r«V/.r. variétéyèrojr (W . et N . , fig. 4^ u" 2), e t dont je fais la v a tirîé f e r o s du L ubus sepens (G'ulroii et G renier, 11. fr.); un peu plus loin, au-dessus «lu cheuiiu do B arguy, vons trouverez lu véritable Rubus serpens de G ndron e t G renier (fl. fr,), ainsi qi\e te Rubus gfandulosus (Belfai''d}. Je ne vous parlerai pas du ta vaiielé ogrysli> «lu Rubits c<»sius(W. et N ., fig 4^ }> R ubus idcfus (Iau ), Ces plautcà sont très eoilimiiui'A.Mais si vous voulez p after par Cuveiguon, et me preiè<lre èn 'passao l, je vous Irai faire récolter, dans le foH<l d ’Anlilly, la variété aquotieus du R u b u s ca siu s (W . e l f i .y fig. nn âu trv Jtuér/v tpiè je croisê tre le R ubus Godroni{î*ccon et Lainoite). NoWs pourronir rem onter i la

fe i in c (la P lcssis-le-B ougre, qui.fut auticfols une maison de plui»auro des Riilgnre.s, des seigneurs de Crépy. Du là nous pourrons passer a l’ancien luaiiuir froilal de lu Tourucltt*, où nous ven o n s en ahundauce le R u b u s u'u/bcrgii (A n h .), u iisuau, eu siiîiaiit le (h ciiiiu d c la -Tut*r- nrllu à Ivoi's, nous gagiici ons lu foi et où iimis poui rons rrcoltei' le R ubus piU toslachys (Godiou et G renier. (1. fr.), le R ubus caipinifoliiis (W . et N ., fig. i 3), et «jiielqne.s-nnes du .«es variétés. Pour a ller dans W aügny, il nous faudra suivre nue laie qui longt! lus eliniiips d’ivors, dans laquelle nous trnuVerniis le R ubus Lcjeunii (W . ul N , fig. 3 l ) , le R ubus J a s l i - g ia tU sV 'i. cl N . , fig. 9. ). A rrin '8 daiis-W aligiiy, nous ponrronyï récolter

/W ..I AT 11.* . î.i r.2 11. litàt.tÈ*le R ubus sp fe n g e lii(W - et N ., fig* to ), puis, je croîs, le R u b u s fr u t i- eosus (de W . ut N ., fig. 10) iiun liiiué; cuiiiiue ùoiis avons, un aclruR u b u s fru ih o su s déciit par M G«>dron, je proposerais d ’.'ippulrr ueUii- ci R u b u s eerasi/olius, à rau.xe du la rcsseniblanee de ses lenilles avec certaiuc.s foimes des fuuilhs du cesasus ou///n( (U ornch). J e ne vons p a rle pus de plMâieur.<i aiilies rniiiiud de ronces que je tu* lue, suus p»s capable de noiuim r ; j'atl< n<!s votre décision à cet égard . T out eu m ar­chant n iQ i arrivons prrsqu’aux uhan tp sd eT h u ry . Je vous engage n xlh r fa ire une visite à mou amiÿ le célèbre abbé Q uestier, «-xcellrul pasteur dûs ân ifs , infaiigablê botaniste et sublime des.sicateur de plantes. 11 se fera un grand plaisir «le vous ulli r n ionlrcr les buis de S a in t-M aitiu et de M ontiguy, lesquels ne «*ùduul pas g rand ' chose à I» fûtèt de V illurs-C ol- terê tspour leur richesse botanique uoiiiparativenient.

Enfin, si vous vous en letouriKrX par Crépy, pussiz par lu bols des Brais; visitez, si vous le désirez, la pierre soiiièréy d , ou suivant la laiu qui passe au p ied , vous |iourr«.*Z récolter le Jfriéîia stenostacbys (G odron, iiîéclil). ' ■ •

E u attendant l’Insigne honneur du vous Volé visiter nos contrées, ju suis un profond ruspcet.

Alcs.*ieur», ^Votre' Irès-hum h 'e s c n ileur,

L E F E V R E ,b i s t i t u l e n r à C u v e r g n o n (O i^ e ).

C Itariide*

AInn prem ier est vrainu-nt le prem ier d o sa ta r e ;De mou second tin am ant est piq<ié;

E t mon tout mu paraît ne point m anquer de grdce. Quoique plus d 'u n phtt.«HUl s’en soit parfois mô^uv.

ÏjC mot d u de'o ier logogrîphe est D ouquei', dans lequel on trouttê b aue , bout, <mi, et.

i ' f e i

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'm Ê Ê S Ê Ê Ê â

Page 2: U n an. AlVlVOIVCiES n iC I A I R E S . A Seiili.1, au biiroaii du …bmsenlis.com/data/pdf/js/1848-1851/bms_js_1851_06_14_MRC.pdf · 2014-02-13 · Cour», kC sutil rendus à rhôtel-.de*«.llé,

m

r' î

graiilie tenue; e l celle mullituile tlo lamltours ballant aux champs; t*i celte musique guerrière ; e l ces irenle*cinq éleiulards des archers flollanl dans les airs; et la pompe religieuse du Clergé avec se^ bannières; loules ces choses réuDiesforniaienl uueiisemble.ailaiirpbie.

La procession étant arrivée sur le roqi|*poiiil do Cours, la ccm^pagnie de Sentis offrit le Bouqnet .provincial à celle do Greil,.ctj M. Guvinot, au nom de ses confrères^ P^rla en ces terors :

« Cherscoofières»> C’est à la fois un grand honneur el un joyeux é.vcnepient pour

une .compagnie de l'arc de recevoir le Bouquet provinclali 'précijcux gage d’alliance et de coufralernilé.

» Oui» heureuse la compagnie à qui ce Bouquet est décerné! Par -ce seul fait elle recueille aussiiôi les sympathies des auirés co'mpa- giiies, qui» plus iard.au jour indique», vieiineiit en grand nombre, saluer-ce même Bouquet» serrer les mains qui eu soiildéposiliiires» e l , en méuie temps» prendre pai l à la grande joûle de l'arc qui leur est offerie.

• • Cet honneur dont je parle» c’est nous, compagnie de-Saiiil* liieiil» qui l’obtînmes l’au n ^ dernière de la compagnie de -Verberie»à.qui nous réitérons nos remercienicnls. Ces témoignages de sym. paihie, ces marques de bonne et franche amitié» nous en fai^ns oojüurd’hoi une ample moisson.

'» Ohl mille fois merci à vous iqus» chers confrères des pays circouvoisins » qui avez » eh si grand nombre » répondu à noire appeU Puissiez.voos trouver» dans cette féte de famille» des plaisirs vraist'de douces émotions en échange de tout le bonheur que vous nous apportez!

» Et mainteuant» ce Bouqocl dont la garde nom a été conCée, nous devons profiter de cette réunion solennelle pour le transmettre

. à d’antres Chevaliers.u Compagnie-dé-Creit, ici présente, c’est à vous que nous l’of*

fo u s ; certes»-noo8*iie pouvions mieux chuisii: plus tard» qUaiid l'heure sera venue de le transmettre, ce Bouquet ne sortira de vos mains que pour.passer dans d’autres égitlement digues de le recc» voir.

• Puisse^idl, ce nrême Bouquet, passer ainsi, d’année en année» d’une compagnie à l'autre, et toujoursItonoré, sansétrc interrompu dans sa marche à travers les temps ‘

» Puisse notre institution, déjà si ancienne, se perpétuer dans l'aveiiir, toujours forte et respectée ! ' '''

• Pour qu’il en soit ainsi » chers frères, maintenons toujours psrioi nous uiie discipline sévère.

V Capitaines et Officiers des compagnies» c’est à vons qu’il ap> partietit de faireexécuter rigoureusement nos slaluts^t règlements, c’est votre devoir» et nous savons que vous n’y faillirez pas; vous tiendrez la main à ce que tout Chevalier reste fidèle à la devise sur laquelle s^ppuio notre institution : O rdre, Honneur, Loyauté!

B Là compagnie de Saint>Bicul» dont je viens de vons exptimer les sentimeuts, ne saurait trouver une plus belle occasion de témùi« gner sa vive gratitude aux autorités et aux habitants de celle ville, dont le généreux concours nous a pnisammeni aidés à former notre prix et à donner à cette Tête de famüle l’éclat el les embellissemeiilsdont elle était susceptible; son plus bel ornement est, sans contre, dit» cet essaim de -jeunes personnes qui capliveni doucement nos lOgards» fleurs vivüntes» entourant ces antres fleurs aux couleurs variéesqui composent notre Bouquet» giâcieox édifice élevé avec

■nTsiKiir diret^lnce qui a droit à ilos siiitères remerciements, ainsi que l’habile ébéniste (I) à qui nous devons cet ouvrage d»* scolplute dont l’élégance se marie si bien à celle du Roiiqnet qu’il supporte.

» Ai-je besoin de vous vanter ce char aux formes magnifiques qui porte la statue de^Saint-Sébasiien» noire patron? Ce chpr» décoré avec tant de goÛt, est là sous nos yeux I chacun l’admire, el, sans qu’il faille dire son nom, reconn .ît aisément, dans cette œuvre remarquable, l’artiste (2) qui» lui aussi» voii|i{iil contribuer a l’éclat de notre fête» uous a.fourui cordialement le contingent de son talent si distingué.

» Chers confrères et messieurs» après avoir témoigné nos re> raercîmenlsà toutes les personnes qui» dans cette circonstance» lioos ont montré delà bienveillance et noos sont venues eiraîde, il nous reste à exprimer du plus profond de notre cœur toute la reconnais, sauce que nous devons amt me mbres du cU rgc qui» dans tous les temps, ont porté beaucoup d'intéiét à notre iiistitulioii» intérêt dont ils donnent en ce moment une preuve bien louch.mte mi dai> gnant assister à cette cérémonie où leur présence commande le respect e l la vénération. »

Après ces paroles qui ont vivement impressionné l’jsndiioire, le cortège a repris le chemin de l’t^ lise où les deux Bouquets oni -é|é mis en dépôt, puis les archers uni retourné aur le C o w ê , et lœ rangs ont été rompus.

A quatre heures du soir» la partie d’honneur a été tirée par la compagnie de Greil; et a 8 heures le bai a été ouvert sur le Cours Mais la ploie qui avait assez ménagé la fêle pendant la journée, n'a pas épargné les daoMUses le so i(. Espérons que le 20 juillet, jour ou les prix seront disiriboés anx archers vaiuqueors, l ’intemiiérie Jie Tiendra pas tronbler la cérémonie.

P . NsncnAL.

' '.L« ioWlé s’onvrira dans l’égKse de Senlis demain dimanclie. -et tinira le dtnuucbc 29 juin.

Le Mir, il y aura stcmon à 8 beoret par M. l’abbé Coqnereau, prêchera aussi le mardi» le jeudi et le vendredi. Pendant la

Meonde s w in e » U . l'abbé Coqueresu prêchera tons les jonrs, sauf les eapêcbeinenu qui pourraient survenir. ^

— Le nommé Armand Minet, onvrier charron à Nogenl-tes* ^tenl de mettre fin a ses jours d’one manière borribfi^.

Ce malheureux » dans l’iplentioo* de se donner la m ort. se fil su «o« one profonde bloMore ovec un inslrument ironchanl, jeodi i do cM ion l, U pdi, qu’il d M iti Nogeol; il fol Ir.nsporli à Ciiiqueox sou pay» de rdaideuce, où on lui donna nn gardien; mais la misérable qai von bil à lonl prix en finir a .e c la . i e , profila d’uno eoorie abscaca darboA m e qai le soignait,-sanla à bas dd son lit e l se noya dan, no pniu voisin, diasancheNlernier.

Réparé de m fe ioae depoia plosienrs années, Hioei a .a ii conin- m e do , ’eiiiyrer sonvenl e l avait une très-mauvaise rënuiaiion.’ était d’environ dQ ans.

Par d én et de M. le Président de la République, H. P itiel. conseiller de prdieciurif de la H »iile .« |,ri;e, «st nommé eoaseillcr de prèfectipm ot Mcrélsiro général à Brauvsis, en remplacement de H . de 8s> f«M b ^ .

— Un iM eadie, qui aurait pu avoir des suites fficheuses,a ru

(•) * . Irailà.

lien, eu la commune de Bo lilliticy» canton de Retz» vciiiiredi 13 diiçoüraiii.

’lsê fpo a pris vers les deux heures du matin, à* ou petit lêtim eni ,Aerv^nl grange. Les babilanis du pays .et les pompiers il’Acy» ;èin&i que plusieurs jeunes gens de ce dernier endroit» se sont rendus q la h |le sur les Ueux; maii.l^qreusemcnt lu feii ay sn lé té concen­tré ,se trouvait absorbé à- leur arrivée.

Il est à regretter que la iDÙIveillauce ne sqH pas-étrangère à cet accident.

^ Au nombre des lois, favorables aux qlaMfs. ouyri.èl«s,.Tpléei^ par l'Assrmblée nalionalei.il faut encore meullouner la loi dn 27 ipars Ifiêl'» destinée à réprimer les fraudes dans la.vénie des deii-. rées alimentaires'Soit par falalfication» soit par usage dé faux poids. Ceite-loi est dtieà l'initiative deM ^.-R iché et N ôflem ar Têruaux.

■Depuis 'trois mois les tribounux et surtout le tribunal de Paris, appliqueiit-avec-fermeté celle loi qui sauvegarde les in léiêts popu.- Taii es dans ce qu’ils ont ée pins sacré.

— La commission-dhargée de l’examen des propositions relatives à la révision de la Constitution a nommé M. de Broglic président «t M. Moulin secrétaire. L es quinze membres qui composent cette côihihlssion étaient présents, ce sout-: MM. dules Favre, Cavaignac, Cliarras, Cliarauiaule,'Odiloh Barrot, deTocqiieville» Baze.Béri^er, Moulin» de Corcrlles» de Mpinay, de Broglie, Mulun (du Nord), Dùfour et Montalerobeil. ’

La commission a renvoyé Içs pétitions dont elle est-dépositaire, a une sous-commission composée de ô membr*s.La majni lié s’y trouve représentée par MM. deCorcellcs, de Meliin et Dufour; la minorité par MM. Baze el Charras.

La commission, aura trois séances par semaine, les mardi» jeudi et samedi.

'La soustcommissioii s’est constituée.Elle a iiomméM.deCorcelIcs président el M. Dufour secrétaire.

— M. Grêlon a déposé une proposition qui a pour but de Taire convoquer une 'Assemblée dp tévibiou chargée de décider quelle sera la forme du gotiveruement, c l de rédiger .une Conslilution .en conséquence.de celle décision.

AToiri le-texte de cettc pruprosition':*a Art. I*'. L’Assemblée'émel le vœ u qu’à l'expiration de la

législature une Assi-mblée Çonbtiluaiite soit convoquée à l'effet de procéder, à la révision totale de la Constitutibii de f848.

B Art. 2 . En éinettant le yœa de révision totale, l’Assemblée Législative enlend que 1rs -^^ouvoira de l’Ascmbléede révision soient illimités, et que cette Assemblée établira di'fiuitivemeiil lvs>bases du gouveniemi-iil et de l’administration,du pays. <

» Eu conséquence, l’Assemblée tia'tionalc'«constituante sera d'abord appelée à statuer outre la téptiblique ci la monarchie.

m Art. 3. Dans le cas où la république M>rait confinnée» l’Assêm- blée décidéra si le .pouvoir législatif doit être délégué à deux Assemblées» i-t si le chef du pouvoir exécutif ne doit pas-ôtre élu par les deux Assemblée léiinics.

« Art.4 . Dans le cas où la moiiaroliie serait adoptée, l’Assemblée rédigera et promutgera nue Charte conslitutionnelledontrobserVa- tion devra-êiroijurée par le rb.'f de l'EtUl.a son avènement au trône.

-« L'A88eoibtée.|>rocédera» <b«ns la plénitude despôuvorra qui Igi frAucais. ù U dësienaiinn do-U

personne-qut sera revetiio du pouvoir luoiiaichique poui' le trans­mettre héréditaiiemciil. -

I l 7" T ," il.'l» gnerrs, les mililsireslibér.blFs Fil (8.Î1, qui sont n i ciiiigé à un liirr quclcoiiqnr. soiil maililrnus dsiis i-ellp siluaiioli, qiii les laisse à la dis|iosilioil ilc l'au- lorilé militaire el (irêls à |.arlir, s’il y a lieu, an premier appel.

Celle mesure s’ap|iliqiiiTa aux liummes de la même caideorie qui obtielidroiil iilldrieuri ment un congé.

— Le miiiislrc du commeree à décidé que les élèves de lliistilu i national agronomique deVersaillesqui soin appelés à suivre à leur troisième année les éludes relatives à l'exploil.lioii du Uomaine dans les fermes seraient logés sur les lieux mêmes où leurs iravanx Ics rarcenl à scjoiirner. Les fernicsdc rinsiiiu i vaiii êireapiironriées a ce le ffe l. n e

— Les bureaux ilp l’Assemblée se sont réunis le I I juin pour ex«i miner le projet de loi lendaiil à proroger la loi spr les clubs e l siir les réunions publiques. f,es niepibies delà Mpiiiogne oui s .ia i celle occasion pour proiFsier avec vivacité eu faveur du dioii de réunion donl le Siispension est, à leurs veux, une violation flagrauie de la Louslltution. Ils oui souieiiu que le gouvernemeiil était armé de tDOyeiis sulfisants pour réprimer les abus qui pourraient résulter des raunions populaires. C ’est dans-ce sens que se soiH exprimés MU. «aune, Scbœlcller. Bar, MaiHef de Monijan, Halardiér, Hiigneiiin, Ducoux et autres. M. Pascal Du|irat a reprocllé surtout à la loi d é lre uq inst^-ument d’oppression entre les mains du pouvoir, et il s est plaint que les sociétés de secours mutuels et autres, d'un ca­ractère tout à fait pacifique, aient été iléfeudues. H . Pierre Leroux est d avis que le gouvernement pourrait réglementer le droit de réunion en ordonnant la reproduction fi.lèle des paroles prononcées (lans les réuuious. et en léservant le droit de puursuite en cas d infraction à la loi, QuelqUei-uns des membres lie la Montagne voudraient au moins que si la suspension îles clubs étaient mainte­nue, on rendit la plénitude de l’exercice de ce droit aux réunions électorales.

L» grande majorité des membres présents dans les bureaux a’cst prononcée en faveur de la prorogation de,4a loi sur les clubs. On a pensé que la société avait toujours besoié d'être protégée, et nueles puissants motifs qui ont fait .snsprei/dre les clubs depuis deux ans ti ont pas cessé d’exister. D’ailleurs il ne s’agit pas de suppri­mer le droit de téunioii, mais d'cmpêcbf r les réunions dangereuses.

Sur quinze eommissaiir, nommés, quatre appartienneut à la m n tagne; ce sout MM. Joly, Scbeelcher, Baune et Hontjàu: mais Il est a remarquer que le homlire des représentants présents dans Ira bureaux n’étaii que de 350 au plus. Les nominations des com­missaires montagnaids ne se sout faites que par 12 ou 16 voix sur 20 ou 30 votants. Dn reste, voici comment les' voix ont été réuar- lies etilfu les ulyers csndidsts :

f"5àrraa. — M. Grimaiilt a été nommé commissaire nar 17 VOIX, ctilitre 11 données à H , Détours.

i 'U - ia m . — H. Quentin-Bauchart a été nommé commissaire a X ‘ “Olfn <21 données au général d’Hautpoiil.3- é^ e o n — M. de Vogué a été nommé commissaire par 11 voix

contre 9 diumées o H . Tamisirr.~ ■'* • «lê nommé commissairepar2(1 VOIX» contre I4 «loonéesa M. Grevy.~ nommé coininissuirc pnr 12 voix,

contre 7 données a M» Léon de Maleville.

Gf bureau» fi* IL Lotiglais a été nommé commissaire par 20 vuix| M- Lacaze en • eu -2.

V bureau. — H . Fresnesu a été nommé commissaire par 17 voix» .COtitrc 7 données à M. deGreslan.

. 8' buriuu» .Ma- Boittvllliers a élé^om m é commissaire par 15 soustraToif sur 23 volants.

-9* barèftu. — , M. Dufougerais a été nommé commissaire par U Toix. contre T d o n u ^ à Mb Chavoix.

I0*ôorr<iu. — M .M onet» été nommé commissaire par 21 voix contre 13. données à H . Bac.

1U bureau. — • M. Schœlcber a été nommé commissaire par 12 voix, i'Oiure 10 données à 11. de Dompierre d’Hornoy,

i2*bureau. — M. G asça été nommé commissaire par 18 voix» contre 9 données à M. Sage.

13” bureau* M. Di'inanie.a été. nommé commissaire'par IIP voix» contré 9 données à MM. Pierre Leroux el Cltauvin.

14” bureau. — RI. Bauiie a été nommé*commissaire par 1G voix» contre 14 données à M. Ferdinand Bârrot.

15’ bureau. — M. Madier de Montjao a été nomihé commissaire par 13 VOIX, contre 12 données à M. de Vergeron.

Armand' Bbutin.(D ébats.}

^rchsnê d’av jjBplea été co

^ Le noma ,'nt à B.lugn

rniBUNAL DE BOLICE œRRECTIONNELLE D E SENLIS.PaéSIDKNGC OB M. VSTIN.

Audience du 4 ju in .

Joséphine Dieux, femme >Boolrelle (Alexandre), et sa fille Louise- Joséphine Botilrelle»Temme Aubry, demeurant à Bargny, étaieut ■préveiitiés «l*av«iir détuuriiéà leur piofit des effets d’habillement et de l’argent «fn'uiie.'fille uomiuée Lucie Pinçon aurait dépo.srs chrz elles il y a plurieurs années;.et le'sieur Alexandie Bbutrclle élaiiMmSBun» i*uzvmlA Imm fkltîwia * l l ’ar(r<inl . <>l.fl*Mvnîr atiicî narii.

loe vente où U a f il a été ren ^ il reporter. jthoia dans lé ODÎ confiés à I >pêndant Lan oudamne-seul — Pierre Bi

prisons, d îndamhalions igàboiidagtf.

!D même teropi . croire qu'un iribunal,' en ifi venir dans l’ai ene sai^Cotm trebis» unJnni pend on loi ( oamle qu’une ;'e<l que Barh lirofession est servir; aillem Barbe jure qi^ |’occu)»ation, j qn’uue simple le condamne S'

prévenu d’avoir recelé les objets et l’argent , et d’avoir ainsi parib -ci|«é au détournement. Aitisi que noos l’avons dit» il y a plusieurs aiiiiées que ce dépôt aurait en lieu; mais la fille Pinçon |« réclamait dans lu courant de l’aiiuée 1850, et les fvmines Boutrelle et Aubry prélendaieut u’avmr rjeii reçu d’elle. Piuçou père est marchand colporteur, et sa fille Lucie ne csube pas que, songeant è i ’avenir.' « Ile enlevait de chez son fièredes marchandises et d el’argeul,qu*rll;e. déposait -|>ar petites parties chez les ptêveiins. Cette affaire était devenue «l'aulant plus grave que» dans une perquisition faite au do­micile des épomt Boutrelle^et des é|iouX Aubry. ou avait saisi une assez grande-quaiitité d'indiennes » de lainage, de roneiuieiie qire Lucie-Piiiçaii prélendait.-être sa propriété, «tque Pinçon père pié* 'tendait rei-ônnaîlre comme provenir de chez lui. Cependant les pré* venus onlTait citer des léinoins qui «’.oiistatent. par leurs dépositions, qu'ils ont veiulu anx fenimt^s Bouirelle vt Aubry, sinon les luarrhiiu- dises déposées» du moins «les-marchandises semblables à une parue «le celles qui sont devant le tribunal. Piiiçon père est obligé de con­fesser que sans doute il n’est pas le seul gui ait eu des étuffrs de ces natures. Au surplus, les prévenus préieiident que jamais il ne leur a été fait aucuiidépôl par la fillePinçun , et que dans tous les cas, puisquüi y a plus «Je cinq ans qne ce dépôt a é ié confié» il y a pres­cription, el que cV sl inoppurtunénicnt que cette réclamation s’élève deJa part de la -fille Pinçon. Api.ès de iiôs-longs débats, des discus­sions trèsrdétaillées e l le s ^ p ltc a t io i is h s plus circonstanciées, le tribunal a décidé» que dans'le-cas ou le dé|-ôt aurait été fait éiiite les mains des -feniines Boutrelle e l Aubry, la léclamatiun de ce dé­pôt neserait pas intempestive, puisque lu détnui nem«-ni ii’i’xislt-rait que du momi’iit où la fille Pinçon avait réclMUic son effets et son ar­gent, il y a a peine un an ; mais que d’un autre côté le-* piévcnues aoutènani n’avoir jamais leçu de honiuied’aige'ni de 6ÜÜ fianc6»et environ pour pareille somme d’effels qu’on leur léclam t; qne la fille T^iiiçon ne peut prouver avoir Tait ce «lé}>ôt Vidoiitaire dont la preuve ne sa.urait*ê(re-élablie que |«arécril, «tleiidu qu’il excède une valeur de 150 francs; que dniis«et te circonstance, il n’existe ni preuve par 'écrit ni même commencement de preuve par écrii; que ai le déjôl n’est pus prouvé, Alexandre BoutreUe |rère ne peut pas étire cousi- déré comme receleur » là o ù ll n’y a pas eu de détournement; et le Iribnnul a «lélaissé saus dépeus les trois prévenus des fins de U plainte .portée coiAV'e'eux.

^ Bourson (André), fileur» demeurant à Gouvieux» est prévenu «l’avoir |Kirté des coups et Tait des blessures au nommé D.clamarre» fileur comme loi. Buursou ne nie pra le fait» mets il prétend que es jeune homme, qui est ê r t de 18 ans» «st son élève» qu’il est arrivé tiu à Gouvieux; qu’il vêtu, nourri» instruit» logé» qu’il lui a.fait «voir un métier à filer, et que cependant ce jeune D clainaireh «lu tragé indignement son bienfaiteur et l’a injurié houieusemeiii. Mais, il omet de dire quels sont les outrdges e l les injures qu'il a n çus de son pnpile, qn’ila si bienoorrigé. Le jeune homme, qui ne veut pas cependant passer pour un ingrat, a déposé des faits devant la gen­darmerie» de manière,à faire croire que Boiirson ne «lit que la moi* tfé de la vérité; quoi qu’à l’tnüience» il tente» on ne sait pour quel motif» sinon de disculper son bourreau, du moins d’atténuer ses loris autant qu’il est en son peuvoii ; il vient aujourd’hui avec l’ingéuuité et la naïveté de son âge reconnaître le coupable; c’est lui qui a les torts, il a injurié le premier» etc.» etc. Mais les témoins vieniiviit avec i«upa< lialtté détruire les assertions de Delaioapre; et le fait «st qué l’épouse do sieur Buurson, ennuyée sans doute de voir ce jeune liomme trop spuyenl manger ou boire chrz elle, lui a interdit l’en­trée de sa maison, ce à quoi il s'ést conformé; mais à quelque templ^ de là» (‘I le 12 mai, D< lamarre» éiaiiL à boire bouteille dan» un caba- r«-t avec plusieurs camara«les» et voyant passer André Bourson qui était déjà.pris «le boisson» /r rog’au au carreau, et lui offrit de pren­dre un v«‘ri% de vin av«p, toufe fuis» l’agrément de la société. Boor- son refusa neL cl Driamarre lui rn demanila la raison qu'il ne vou­lut point donner. Ifumme lui dit : <^ih bien! tu es tinja|Qut|et un maiadroil. r r AuSsii.ôt Bourson voulut le soufflet«r» mais rM irebaiaiq la tête et eaqUiya les coups; enfiu le prévenu» devenant de plus en plus furieux saue motifs» mais à cause de raiji- malion produite par la boisson qui lui remplisssit le cerveau; saisitun verre sur la table et le lanç» à la tête de s«m rx-proiégé. Gvlui-cibaiaif) la lêtfi. é-nimma ît l*à«MilTail.tléià-baisse la tête» comme il l'àvait'fait déjà;, tuais ayant élevé le bras pour en couvrir sa tê ie , il fut a llein i un peu au-dessus du poignk t el blessé assez grièveaMnl; et quand>l«rjtujie homme s’éoi le qdhi est blessé» Bourson lui répond Bah! bail! ce ne sont encore que des roses; je ne sôtiffirjrai jamais qu’on m’iiisnlle de celte manière.

Certes, le vin. pvàli rendu Ahdié bien autoeplible » car aujour­d’hui qu’ii est ou pàratt récent, il lie conçoit pas que sa susceptibl- lllé tBaf placée l’ait rendisausii irascible. André Bourson n’est point à son coup d’essai ; il a déjà en dans ce genre et dans d’autres des démêlés avec, la justice» et le iribuuaj le aoudamne à trois mois de prUqn et aux frais,.

— Charles Eugènc-FrançoIs Grimbert» âgé do 47 ans» ancica

Israérte No< ntii à Monial chsnd de sa c< qsi avaient la SQs;-cet rnfaii trit «Hle-mêine corsage, et d' rrnsrmenl. ui vol. «t évrillü Flamant qui f le ftooiago. féghr ; eh bi' sonne ne l’a re vol pour I dans celle bc im tissu de m minime, l«-s c la préveiitie < condamne à «

— Cburlei le 30 mai, Sd il était Kfib'in lui porit-r ces quaud on. s’c caiitpDgne p«>Ici lonflitiil c donné pics < ilience» H<»nli rais rien «lire je ne conçol me nippelle; ni depuis me

Ânno:

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Etuêc de 51-

D’u D e i ]>1 sier h S«Uli cinqtiante-v

Qu’è la ri ment de la ! tel-de-Ville ville de Pari l’étude de 31

Notilicati la Réptibliq en son par Neuve-de-I

D’un acte jpem ière in nttit cent c le dépAt fai née et enre{ sons signait O q ^ , du ((naratitc-Ir mil huit co qqi a reçu nant yentp Simphal, I sur-Oqreijt, .Collitletv c ^ u « e , :dè t e l i y 5 (|im et Léè ÇjA

.sem ble k l R arit, de'l tiares de te

. pés par II d’Qurcq, n dit Barre-f d in ix ares ycrs l’oriqi

Page 3: U n an. AlVlVOIVCiES n iC I A I R E S . A Seiili.1, au biiroaii du …bmsenlis.com/data/pdf/js/1848-1851/bms_js_1851_06_14_MRC.pdf · 2014-02-13 · Cour», kC sutil rendus à rhôtel-.de*«.llé,

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jouise*Slaieutleiit H s clirz e élaii I p arii. isieurs lam ak Aubry cliaiid veuir, i{uVll;e. 12 éta it au d(h isi une ie qire e pié» B» |»ré- iduus. rdiiU)* |iariie l« cou­de ces ic leur ;s cas,I près* l'élève liscus* écs, le i en ite ce lié-

sli-rait <011 sr« M'iiuesn c6, et la fille ireuTo valeur ve par déjiôl iou&i- ; e t le d e la

'évenn n arre , que ce arrivé I a.fait

. Mais çus de Ut pas la geii* a ujoi* r quel s loris éuuiié

a lesUHIVIlt a il est jeune l rcii- teuliil^ I caba* on qui Preii- Botir* B vou* e s tiu

le ier , venu,’ l*aiji* saisit

elui-ci 3 bras oigiiet » qdM roque iilère. ujour- ptibi*pOÎDl

Rs d es ) i s d e

incicQ

iurcl>*n^ d ’a v o i n e e t d e v i n ù B a r b e r y , p r é v e n u d u b a n q u c i o i i l e jDple a é l é c o n d a m n é à i d i x J o u r s d e p r i s o n e t a u x f r a i s .

... Le notnind FéHx Laotex, l^é'de 30 ans, charretier, deméu*j ^ D t à BalBgDy<isur*TbéreiQcomparaît ensoile comme prévenu;

>ar 15 ; l'iYoir soustrait fraudulcosemekil une faible charge de bois dans me vente où ledit bots était empilé. Lantez avoue sans iiésitallon.. af'il a été rencontré j>tr le' maréchabdesdogis de Mbiiy, qui le lûi ^ it reporter. Le vol est bien riiioioile en valeur, mais bn sait que ,>8 M s dans lés ventes doivent êiro d’aulanl plus respectés qu'ils OBt confiés à la foi des passants, le délit est donc important en cela. >pêndant Lantez à six enfaiits. il est malheureux, et le tribunal le sudamne seulement à quinze jours de prisou et aux frais.— Pierre Barbe n’est âgé que de 21 ans , et déjà il a visité bien

IM ap*"**®**®» douceur qu’il s’est procurée au‘nioÿen de six ou sept ^ ’UQjamhations prononcées contre lu i, toujours et seulement pour

igaboiidage. Barbe paraît un pauvre garqon fort iuoffensif, inai<i ] même temps fort inepte; il est poiiriaiit natif de Paris. Qii a peine

. croire qu*ùn pareil habitué des geôles se mette à gi'âce\lévaiil le ribunsl,' en implorant riiidùlgence, et promettant de ne jamais re* reair dans l’arrondissement 3e Seiilis. — Je suis, dit il, tombé ici, ene sais^Cotnittent, je sois venu, je suis tombé cOmme une vrai )fçbis, un)Innocent; je ne savais pas où: j’étais ni où j ’allais. — Et losnd on loi demande ce qii'il veut.faire, il répond: — J e iicd e- namie qu’une chose, c’est de travailler. — Il est un fait évident, s*est que Barbe ne sait môme pus ce que c’est que de travailler. Sa irofession est de servir- les maçons , là où il n’y a pas de maçons à (crvir: ailleurs il'énoncera sa'iis doute un autre état. Cependant Barbe jure qtf il ne viendra plus noUs voir, jure qu’il va chercher de |'occu)»ation, jureenfiii qu’il faut avoir pitié de lui, parce qu’il n’est qn’uue simple brebis.^ou brébis simple et tiès-simpie; et le tribunal le condamne séulümeni à dix jours de prison.

A u d ie n ce d u 11 j u in .

Israérte N oël, fem m e d e M arc F la m a n t . âg ée de 49 a n s , deroeu . ntil à M o td a ta ire , s’é ts i t r en d u e , le 2(> m ai d e rn ie r, d ic z un mar> chsod de sa com m une p é iid a iit l’absenve dus m aître s dç la m aison qû av a ien t laissé à la bou tiq u e un seul je u n e hom m e d e 15 à 16 SD s;-cetenfant d o rm a it quand la p rév en u e e n tr a ; au ssi e lle s e se r* %it dleM iiéine, s’em p ara d e d eu x :sancMtses q u ’e lle cacha dans son côrsagé, e t d ’ut! m o rceau d e from age qu’e lle y plaça a u ssi. Malheu* rensrm enl. u n e fem m e q u i se tro u v a it p rè s de là fu t tém oin de ce Toi. e t éveilla l’i iia tten iif g à rd ie n . O n enveloppa a u ssitô t la fem m e Flamant qui fd t hon teu sem ciu coiilî^ainte d e ren d re les saucisses è t le ftom agu. V oilà, ce nous seiU ble, une a ffa ire c la ire e t facile à fég le r;e h b ie n i la fem m e F la m a n t n ie h a rd im en t, e t d i t que p e r­sonne ne l 'a v u e . fl sem b le ra it, à la v o ir, q u ’elle en ten d p a rle r de re vol p o u r la p rem ière fo is ; e lle reco n n a ît a v o ir fait des ach ats dans c e lte b o u tiq u e , m ais lOiit le long co n te que l’on a b rodé es t

tissu de m ensonges qu’e lle n e connaît n u llem en t. Lé Vol est bi>-n ._..iime, les o b jets sont de b ien peu de v a le u r, m ais l’e ffron terie du là p révenue e s t une chose inou ïe e t incro jiab ic , au ssi le trib u n a l la condamne à q u a ra n te jo in s de p risou et a u x .f ra is .

C b arles-V iclo r B ou le t, â g é d e 37 o» s , m açon à V erberie , a , le 80 m ai, so u s tra it fraudu leusem ent des p lanches su r le p o i l ; m ais il é ta it leib 'inen l iv r e en ce m om ent qu’il n ’a pu a lle r juM)ue chez lui po rte r ces q u a tre p lanches san s d o rm ir nii som m e : eu soi te que quand on. s’csi o p e iç u .lU i.vol e t que la geii<tarnierie s ’cst m ise en caïupagne pour en déeoU vflr -l’-auluUr, e lle «Hruiivé ce p au v re B ou­let lo n flan t com m e un o rgue d e rr iè re «les ja rd in s , a p iè s av o irab an * donné p ic s de lui le f ru it de son vol. A ussi, au jo u rd ’h ui, à l’a u ­dience, B oulet, aux iu le rp ^ lls t '^u ''* rép o n d t — Ma foi, je no p o u r­rais r ien d ire là-dedaus. c a r j 'é la isb i* ii îv r e , pu isque non-seiileinenl je ne conçois pas pourquoi j ’au ra is p ris ces p lanches, m ais j e ne me riippelle,u icine pas a v o ir vu des pianehe^. ni a v a n t, ni pen d an t, ni depuis m ou rep o s. O u les à t io u v é è s p iè s d è m o i . j e lu c ro is .

piiisq::o la gendarmerie le dil, mais je tic sais si je les ai prises, parce que je n'en avais pas besoin et que je ne sais eu que j’aurais pu en faire.

Letribonal condamne le préveau ù douze jours de prisou et aux frais.

COUR B^ASSISX» BE L’OISE.Présidence de M. le Conseiller GIBARD.

A u d ien ce d u l 2 yaiK .

A fliiir eS o u strac tion fa u d u U u se .

Depuis ouzc mois environ, Delargille lraTaîllnit habituellem ent dans la maison du sieur Diichâlcl, iiinrebnnd vannier .à L iancourl, qui l’em­ployait eomme ouvrier. Son m aître avait à lui reprocher de nom breux actes d’infidélité; il snv.*iit que son ouvrier hn av.-iît à plusieurs reprises' volé du vin, e t il avait découvert le vase qui servait à Delai^ille à ro m - meltré CCS soustractions.

E n aoiit dern ier, racciisé lui avait soustrait sa'pnieOlc, e t l’avait laissée en gage d ’une dépense de 2 fr. 5o cent, qu ’il avait fait dans l’auberge du sieur Certain, auquel il s’était présenté sous les noms de Diichdlel. Uan.s une au tre circonstance, H s’élail revêtu d’bablts apparienanl à sou luultre; enfin un au tre jou r, les époux D uchâteli en ren tran t ijans leur maison qu’ils avaient fermée, furent surpris d’y trouver l’accuse qui y avull pé­nétré en escaladant le m u rd ’uue maison Voisine^ mais ils ne.s’ap.crçuient pas celle fois qu’une soustraclion ait eu lli^u à leur préjudice. •

Ces motifs auraient depuis longtemps déterminé Ouchâté! à renvoyer*! son ouvrier, s’il n ’avait espéré trouver dans le travail de ce dern ier les j moyens de ren trer dans les avances considérables qu’il lui avait faites s u r ses salaires.

Le dim anche 20 avr-il, les époux Duchulel quittèrent leur maison, vers 3 heures du soir, pour se rendre h E reiiis où il devaient rester deux jours. Le m atin m êm e, Delargllle avait qu itté la maison. Sou m aître lui avait fait niie.nouvellc avance de 5 francs, et lu rava it recommandé de ne reve­n ir tiavn illerq iie le surlendemain, mardi.-

.Q uand DucbAtel revint chez lu i, il trouva ouverte sdn hritioirc qu’il avair fermée en partan t, mais dont il avait laissé là t le f dans la se rru re; bientôt il put constater que , pendant son absence, il avait été victime d ’un vol considérable, et qu’une m ontre et une chaiiicen o r, deux bou­lons de chemises en cuivre, un chapeau, dît G ibus, et l'élui qui le con­tenait, un gilet blanc, un habit et un pantalon de d rap noir, u iicrhem ise de couleur, un cornet à pistons renferm é dans une boîte, un porlcfciulle en cu ir jau n e , une patente de m archand .xMiinier, pour l 85 i . e t enfin , une bourse renfermant une somme de 15o f r . , en pièces de 5 f r . e t en petite m o n n aie , avaient été soustra.ils d e rarm oire où il les avait placés.

Bientôt les déclarations concordantes de nom breux témoins vinrent confirmer les-soiipçous que la m auvaise réputation et les infidélités pré> céclenlesdc son ouvrier avaient fait n aitrcd an s.resp ril du sieur P urhruél. et ne tardèren t pas à lui signaler Delargiileconim c l’auteur du vol commis à son préjudice.

IjC m êm e jo u r, en effet, racciisé éta it entré chez le sieur G lorient, dont la-cour n 'est séparée de celle de Duchâtel que p a r nu m ur bilii su r le puits comm un aux deux m aisons, dont l'ouverture est fermée p a r deux portes placées face a face, et qui s'o iivrent l'une du côté du sieur Glorient c l l’au tre du côté de Diichôlel, et prétextant l ’obligation de term iner un . ouvrage pressé qu’il avait laissé dans la maison de son m aître , il avait dem andé nu sieur G lorient, la permission de traverser sa cour e t de voir si D ucbàtcl avait laissé ouverte la porte d u puits com m un, afin de ren trer p ar celle vole dans la maison de ce dernier.

B ientôt le sieijr Debove qui travj\llhiU«dnn.>t J a cour de G lorient vît venir auprès de bu l'accusé,' quM üî'fil 'rotiTra1frè*!à pcrifthsîrfiî qîiî*vifT)^t d e lui ê tre accordée e t' sc dirigea aussitôt vers le puits. Mais- comme le sieur Uucliâtel n%'all pris la précaution dè ferm er celle porte lors de son d é p a rt, l'accusé, sans être a rrê té par la présence du iém o in , s’eirmnr» d ’une échelle qu’il vint appliquer contre le m ur mitoyen pour l’escanider et descendre ensuite dans.la cour de Dnchâlel, en laissant des traces de scs chaussures sur le faîte et sur les parois du m ur et en renversant dans sa chute quelques bottes d’osier qui se trouvait contre la m uraille. Feu d’instant après, cl pour déconcerter p ar son assurance-ies soupçons qu’au­

rait pu concevoir le sieur Debove, Dclargillo revînt auprès île eeluî-ci eu passant par la porte du puits, il all.a rem ettre l’cchellc à In place où il l’avait prise«*puis passant de nouveau s u r .le pu lls , dont Ü referma soigneusement la p o rte , il s’introduisît dans la maison rcstéo ouvertu su r la cour, e t lorsqu’il eu t accompli sou crim is il pnt facilement so re­tire r par la porte du la rue qu’il avait ouverte d e l’intérieur.

E n ce rnoment, p lusieurs témoins l’avaient aperçu ci on avait rem arqué qu’il était porteur d ’un grand panier d’osier; de forme alloiigce, e t nu moyen duquel il cachait aux rcg.vrds les objets qu ’il em portait de l.i maison de son m aître .D ’autres,le rencohlrnht quelques insl.'tnts plus tard , furent frappé.s de l’étrangeté d e son costum e; des pans d’un habit Tioir dépassait sa blouse bleue. Il portail un pniitàlou noir su r son pantalon de travail, et sa chemise cn tr’oiivertel.iissàii npi-n-cvoir une autre chemise de couleur. I l é ta it, en outre, porteiir dti chapeau, dit Gibti<, et du cornet à pistous soustrait chez Duebâtel. Pendant (|u(-lque temps, lus recherches dirigées pour retrouver l’accusé dem eurèrent infrucliicuous;'Il avait réussi à se rendre à Paris, et il n’eh revint qu ’après av<iir de son propre aveu , dépensé en débauches bi somme prodiiile (lar la vente des objets qu ’il aVàit SOii.st rails. Le i*’ «lai, il so présunta son.s lus noms du «on m aî­tre n la fcmmuLesobre, aubergiste a Saitil-rirn iin . et lui laissa ta patente de Diichûtel pour gage d 'une dépense qu 'il avait faite chez elle.

Le G mai ü entre chez un vaniiiur, le sieur Duvillcrs, pour bu deinaii-- d er du travail. Dès qu’il fut sorti on s’opcrçi»! qu’un couteau déposé sur la t.'iblecn avait d isparu. Dcvillers courut après Di targille, uiai^ ecUii-ci avait eu le temps de se débarrasser du couteau,.qu 'on iic put relronver s u r lu i .

L’accusé convient de tôùs les vols qui lui sont roprochc.s, à l'exception d ec c lu l qu’on l’accuse d’avoir çpnmiis chez Dcvillers.

La réputation de Delargillc a toujours été m auvaise; déjà il a «le l’objet d’une eondainnatioii pour vol prononcée contre lui eu 1849 par le tribunal correctionnel de Seiilis.

'Déclaré coupable par le verdict du ju ry , Duîargüle a élé condam né à six ans de travaux forcés.

La défense de cet accusé n élé présentée par i\I* T liorel-Leblom l, avocat.

TH EA TRE.Nous devons v o ir, lundi p rb ilin iu 16 ju in , une P e tite M erveille^

â s é e dé 11) a n s , îtl“* C A R O L IN E F B A N C IS Q ü E , am enée p a r M . A iilonin , qui nous a dé jà p ro cu ré p lusieu rs fois de ch a rra a u ts spectac le s . Cui4up<-liie a r t is te joue à r a v ir les rô les du r é p u ito iru de M”* L éonliuu F ay .

E lle a rr iv e ici av ec sou p è re . M . F fau c isq iic , avec MM. E . Bon- d o is.C o lb ru n . D u b o b , V ic to r-C U rc , e t M°°” .lcaiiuc-A u;iïi du. tb câ lru de la Gaîié^

La ru p iéseu fa tlo n se ra com posée du :l i e C 'a e b e n iâ r e vca*t y comédiu eu I ac te d’AlcxHudru n u m as ;l i ’E n f a i i t D B o d c le y ptccu inéd ite ou I aclu . (-pécialuiii< u t

é c r i te pour I» p e tite CiMoliiiu;B r u t u s y l à c U e C é s a r ! vauduvlllu du G y m u aso ;

v i e n s f i a r ç o n e t l n p e t i t e F i l l e , coioé>iio vandevillu de S .:iib e ;

P t i i s , p o u r in te rm è d e s , des C h a ïa s o s a i ie t te M cbau téus p a r M. Colbriiii.

Un agent d’assurances se picsenle à S eiilisel dans les ciivircni>, en prenant le lilre A’inspecteur ffcnèraî de (ouïes les Compagnies. La Compagnie d’Assurances Générales dém enl, pour ce qui lu concerné, la qualité que s’attribue ce l agent; elle prévient le pliblictjtfellen’eîaunîqtiem em rcpréseniée dansî’arroiidisseincni que parM. Ciiarles I z a r t , son agent principal 'a Senlis.

M. AUBV a riionnetir de prévenir scs clietils qu’il est visililc A Senlis, tous les martlis et nrcrcredis, excepté le premier mer­credi de chaque m ois, jour ou on le trouve à Cfcpy.

/ . e P i o p i i é t a i i e - i i é r a n t . I tE G N I Ë S .

A n n o n c e s j u u ic ia ib e s , i 5 c. la ligue. iB U L L E t l ] ^ J U D IC IA IR E . — A]yNi[Oi\CE8 D IV E R S E S .! A n n o n c e s d i v e r s e s , '

20 c In ligne.

Auuoivces Judiciaires.A n T . - i " .

Elude (le M 'fU uei D tlFA V , «voué à Senlis (O istj, rue S»i»< H ilaire, n* 10.

; V "ÙÀÆ ®’““ e ïp 'o 't mw*»**'® <•« Demoinet, huis- - " ^ âef h SoOlis, «p date du-aept join mil b ail læiit

cinqnante-nb, cnregiSlré ; — H ajipért,- Qu’b la requête de M. le Préfet du départe­

ment de la S ein e , demeurant b Pàris, b l’H ô- tel-de-V ille, au nom ^ com me représentant la ville de Paris, qOi a fait dieetion de domicile en l’étude de M* Dniàÿ, avoué b Senlis;

Notification a étd faite îi M. le Procureur de la République près le Tribunal civil de Senlis, en son parquet si» au Palais-de-Jnstirse, rue Neuve dc~‘Foris^ ■ ’- * * ’ - * I

D’un acte fait an Grelf<e du Tribunal civil de gremière inslaneeids Senlis, le trente mai mil ’lb it cent cinqùU % 4m , enfe«;istré, constatant le dépAt fa ita p M ^ e l ib d e là copie collation-

’ prem ièrement, un acte. . e n date b H areuil-snr- .sèiiïânbre mil buit éent

Paris', le dix avril

née et enregisi sous signatureern O p ^ , du y ii^ r qnarante-büit'' mil buil ceul qui a M{U di nant yettlie Simphal, pi su ir-O nreit, Colliileti, ênlj épouae.déi

t te l iy Saiic, et. Léà SlMl

.sem ble ï CL Paria, d e'l* tiares de

. pés par 1er d’Qurcq, i* dit Barre-I

■’tfta ix an Vers l’orietkV

é m , ^ r M. Valleran t i l ^ ' c ^ t l p t e s , c e n t» ' .n er^ T ietor-Joaeb im déneiitàdt b Mprenii fte; ÿËti.^nne-Cbarlés * m to ir e SimiibÀI,’ son i r t i n i t M b « i W ; S - ê i ' mmrètlahd b lr^ eu r,, lltse. debiei!|fnnt. en-'

tdt'Rfoiât.’de la tnlle m le on ze arias quinze cen- “ î d e j ^ a u ln a ie , occu-

Itallage de la rivièrejlfQ Îf dimit M arM il,.jieii

. deux portions, ' la 'premièrè fcnntiares, tenant d'on cdté lus de ]a pièce’ 'a u tr e cdté

à la rivière d’Ourcq, d’im bout vers le nord'a M. Odilon Barrot, e t d’autre bout k la portiou ci-après, cette quantité fait partie d’une pièce de la contenance de tlix-neuf ares cinquante centiares, environ; et la deuxième de quatre arcs soixante-quinze centiares, tenant d’un côté vers l’ouest au surplus de la p ièce, d’autre côté è la rivière d’O urt^, d ’un bout vers le nord ii la portion c i-d essu s, e t d’autre bout è la ville de Paris, cette quantité fait partie d’uiie pièce de la contenance de douze ares cinquante cen­tiares environ; et ce moyennant la somme principale de trois cent quatre-vingt-treize francs 4 ix centimes, savoir : cent quatre-vingt-dix- neuf francs soixante centimes de principal, et cent quatre-vingt-treize francs cinquante cen­times polir ihdeitanité m obilière de dépréciation d’arbres, outre les charges exprimées audit acte; le prix principal de cent quatre-vingt- dix-neuf francs soixante centimes a été seul stipulé productif d’intérêts k cinq pour cent.

D euxièm em ent, un arrêté de M. le Préfet de la Seine du neuf avril mil buit cent cinquante- un, enregistré k P a r is , le lendem ain, folio îf5 . recto, cases 7 et 8 , par M. Valleran, qui a reçu deux francs vingt centim es, rectifiant le nom de Saneel porté a.tort dans l’acte suadiidncé' au lien d e .ïn c e l ,e t (lécidant que l’indemnité de cent quatré-vingt-dix-jieuf francs soixante centimes, représentant la valeur des onze ares quinze centiares de terraiii acquis par la ville dé Paris,

' e t dont est ci-dessus parlé, est attribuée k 1° Pierré-Victor-Joacbim Simpbal; 2° Etiennc- Cbarlès f^ llin et, e t Victoire Simpbal, sa femme; S° Félix A ncel, et l.éa Simpbal. sa femme, et no s e ^ payée aux ayant-droit qu’après l’accom­plissement k nouveau des formalités de trans­cription, et de purefé légale.

Ledit dépôt effectué pour parvenir k purger les hypothèques légales pouvant grever les biens Veildus.

Avec déclaration k M. lé Procureur de la Ré publique :

Premièrem ent, que ladite notification lui était

faite pour qu’il eût k requérir, si bon loi seni- blait, dans le délai de la lo i, toutes inscrip­tions d’hypothèques légales pouvant grever les immeubles vendus au profit de qui. il appar- tieiidrait, faute de quoi lesdits immeubles se­raient libres et alfrancbis de tontes charges de cette nature.

Deuxièmement, que les anciens propriétaires desdits biens outre le sieurs Simpbal, et les dames fk illin etet A ncel, vendeurs, étaient f “ Daipe A gké-V ictoire Fournier. décédi'e épouse dcM . Pierrc-Victor-Joacbim Simpbal; 2 “ An­toine V igreux, et dame Geneviève - IJrsiilc Braille, son épouse ; 5° Martin-Constantin Vi­greux , et dame Jeanne Jarlet. son épouse.

’lroisièm cm ent, et que tous ceux du chef desquels il pourrait être requis des insijrip- tions pour raison d’hypothèque légale n’étant paSi connus du requérant ès -n o m s, il ferait faifp'la présente publication'conformément kla loi..

Pour insertion.Signé Henri D u fa v .

A r t . 9 .Faillie de Itl" I I ksri D ü F V.Y, avoué à Senlis,

ru e S a i i it 'l l i la îr e . ii" tO.

P É R O E I ilk « A I,E .D’un exploit de D em oinet, huissier k Senlis,

en date du iinatorzcjuin mil huit cent cinquante- u n, enregistré;

11 appert, qu’k la requête de la commune de Saiittines, canton de Crépy p i s e ) , agissant poiifsuité e t diligencé de M. Ballet, proprié­taire, et maire de ladite com m une, y demeu­rant; qni a élu domicile en l’étude de M'Henri Dnfav, avoué k Seillis ;

Nôtilication a été faite k M. le Procnreur de la République près lo Tribunal civil de pre­mière instance de S en lis , en son parquet- sis en ladite ville ;

De l’expédition d'un acte reçu au ('.relfe du­dit Tribunal, le six juin, mil huit cent ciu-

quauie-un, enregistré, constatant le éepûtfait audit Grelfe par M“ Dufav, avoué de la com ­mune de Saintines, de la copie collationuéc, de lui sign ée, et enregistrée gratis, de 1" nu jugement sur requête rendu par ledit Tribunal, le viiigi-six juillet mil buil eeut quarante-deux, prononçant l’expropriation pour cause d’utilité publique, au profil de la commune de Saintines. de la halle couverte située audit Saintines, sur la roule départementale u" 2 3 . placée sur la matrice cadastrale sous le nom de M. le mar­quis Palamède de Furbin Jaiison, deincuraiil k Paris; 2" D’une décision du jury d’expropriation, en date du vingt-neuf mai mil buit . ceul qua­rante-trois, qui fixe k quinze cents francs le prix de ladite balle (terrain et construcûan), dù par l’administration k M. Cyr-.\mbroise Fauqneux. prop.'iétaire de la balle expropriée, demeurant k Paris, rue Riclier. n“ 22 ;

Ledit d ép it elfectué pour parvenir k purger les bypotbeques légales pouvapt grever l’im - mcnble vendu.

Avec déclaration k M. le Procureur de la Ré­publique ;

I" Que ladite notification lui était faite pour qu’il cù tk requérir, si bon lui semblait, dans 1.; délai de la loi. toutes inscriptions d’bypolbèqncs légales pouvant grever l’immèiible exproprié, au profit de qui il appartiendrait, faute de quoi ledit immeuble serait libre c l alfranclii de toutes charges du cette nature.

2° Que les précédeuts propriétaires dudit immeuble étaient, outre Sf. Fauqucux : 1“ M. le marquis Palamède de F(q;biu Jansou; 2'’.et les anciens propriétaires seigneuriaux du do­maine de Saintines.

2“ Et que la requérante l ié coimaissant pas tous ceux du chef (lesquels,â' jrôfi|r '.ili CK;e for­mé des inscripliôns pour yaisnh’ .l’liVoolJjèque légale existant indépeu(r.rtini^j[.dè.‘|J.'\M(:('jp- lio n , ferait publier aditc notîlltâtibii cèè'mrlfié- ment k la loi. . l i

Pour insertion. .. . • ■Signé Herri Dut’AV,' ’

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Page 4: U n an. AlVlVOIVCiES n iC I A I R E S . A Seiili.1, au biiroaii du …bmsenlis.com/data/pdf/js/1848-1851/bms_js_1851_06_14_MRC.pdf · 2014-02-13 · Cour», kC sutil rendus à rhôtel-.de*«.llé,

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A u t . 3 .t t i id e (le i \ r FO L LK T , ImUsiui •pri&rnr à P o n t.

f ’t s x r a« *■*»• ■M *»ril6 « e J u s t i c e ,Sur la.place du marché de Pout-Sainte-Maxencc,

■ M” F o l l e t , À uù.iV r à P o n t,Le Dimauclic Juin ( 8 3 1, heure de midi. Celle vcDte eonsisiera en ;Gamitiire de foyer, vaisselle en len'e de pipe

e t p rcelaire, poterie et verrerie, cuillers en e'a.ii c l lourclieitcs en fer, chaises en iioyei’, g ace , tableaux, table à manger, autres h on - X rage, armoire, linge de lit et de corps, balances,.

i | o i ^ , sciM h main, comptoir, planches, bois à -orûler, selle, collier et autres objets.

A i i n o n c o s l > i v c r s ( * s .

A Vendre ou à LouerP o i.r m ire r en jonissancc loiil de snîie,

UN M O U U N A EAUm l e IH O lJ l i lW D V H O I ,

F a i s a n t d e Oté J a r in é ,Situé faubourg de S en lis ,

E T S E S U E P E N Ü A A E E S ,W o iilé d e d e u x P a ires d e M eu les p o u v a n t

m o u d r e d e g o o à i ,o o o l ic c to i iir e s d e b ic p ar m o is .

Ce Moulin se trouve situé entre les routes de Pans et Chantilly.

S'ailresier, à M* C hartier. notaire à S tn iis, t t à Madame vc«ve Üi;laüX4Y. propriéta ire

rue des Cordeliers. audit Sentis.

niutltf de M* M ERC IE R j u o ia ire à P téty-fiiir-O làe

, W l l BOURGEOISESituée a Précy-sui^OIse, en la rue pavée, près

' r e l i s e ,A V E N D R E

MJaeicAtlM votagatAire,En F étude et par Je ministère de. M* M e r c ie r , aptaire

à PrécY^sur^Oiset -Le Dimanche ( S Juillet ( 8 Ü I , h deux

heures de relevée.Oii nrrordcra de g ran d e , taeililcs poiir le paiement.

S'aérfssrr niidit W MeaciEn.

PROTEItUITDEUTIDiRGE DES FOSSES DE P U R

Kiuile lie M- « n . t BDON , liiiisaier à Oreil (OIm ).

R È G O tT E B E PRÉ.ttnlpunnt A .19' R...... <enContenant 3 Xfêetarcs 45 Ares '45 'Centiares, E n tre ize P ièces ,

Sises sur les teitoirs de Montataire, Saint- <beu-d’Esserens et Thivernv,

A V E N D R E•PAR AOJODICATION TALOltTAIRB ,

Le Dim anche2 9 Uuin f ^ t , à onze'lieut^ ~|iriécîse8 du m atin, ‘ ’

P ar le ministère"de M * B o o r o o n . huissier à Cred, • O/i se réunira à 7YiiWny^|rhrz /esiViirCbislain

Midi, eabnretier.Il XT.1 iircorde dcs -faciliie» p »ur le pnioiiirnl du prix

5 *adresser audit VP Bou rd os. huissier.

l« Iiecloliircs par licclnres. - 5 francs l’heclolilrc pesant 90 kilos.

P o u r

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•fo n c lio n u .^ et en général île louies les pei- La bonne fo i, non l'esprit de noHi. siïnnes q u i, dircclement ou inilirecleracnt. vÀrit^ «« / •dépendent dn gouvernement on de l*opinion verxte, non ta passion.publique. - ~Nous voulons que

’Pes fa its, non des paroles. Kaposer, non discuter.

^Extrait d n F ro n p o c tn a . »/reiiille, «oient forcés de répondre• tement ; il n est d-aitcun parli, Mais il les fait connaître ndèlcment tous par leurs actes plus ni!! MJVeDJL” • ? “ *•*“» il ne sert aucune cause particulière, si ce n’est celle de la vérité ■ q*ie par leur» théories;

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s c D m ^ à 'o l f c é r ' ' ' / ® '" '" ' ' " '* " ' m ars I8 S I-; ce ,.e iidai,t il rc s ie en co ro de.a tliu iis a p lace r, iimi» ou eu a r r é le ta p rochatne inm it l*éin i« io ii, to u t le foiiiU social ii’é la n l nss

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2 J tttn 1841, — I- gnsliié 2» , . |r Ki|„gr.i,.,iir = - i ~

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