Janvier 2015

The Light

Editeurs:

Shahid Aziz

Mustaq Ali

Sommaire: Page

L’appel du Messie 1

Muhammad (s) V 4

Par Prof K. S. Ramakrishna Rao

Les Juifs au de but de l’Islam 6

Par Z A Rehman

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L’Appel du Messie

par Hazrat Mirza Ghulam Ahmad, Le Messie Promis et Mahdi

(Ayyam us Sulah, suite du mois précédent.)

Une autre Prophétie Coranique

Revenant a notre pre ce dente discussion concernant l’ave nement du Messie Promis nous avançons et affirmons que nous n’avons pas traite et parle que d’une seule prophe tie issue du Saint Coran dans les pre ce dentes pages, mais il y a maintenant une autre prophe tie qui parle de sa venue en des termes clairs et manifeste. Celle-ci est:

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Le re sume et l’essence de ce verset est: C’est Dieu Qui a souleve Son Messager a une e poque ou le peuple e tait devenu de nue de con-naissance et de sagesse, et la lumie re et l’ensei-gnement de la religion qui me ne l’esprit humain a la perfection et a son inte gralite , ont disparu et les gens ont sombre dans le me fait et dans l’er-

reur, c’est-a -dire qu’ils se sont e loigne s de tre s loin de Dieu et de Son droit chemin; c’e tait une e poque telle que Le Plus Grand Dieu a envoye Son messager, le Prophe te illettre (Ummi), qui a purifie leurs a mes, et les a emplis de la connais-sance Divine du Livre et de la sagesse, c’est-a -dire qu’il les a guide , par le moyen de signes et de miracles, a un degre de connaissance par-faite, et a illumine leurs cœurs avec la lumie re de la re alisation de Dieu. Les Paroles de Dieu, alors reviennent a dire qu’il y a un autre groupe de personnes qui fera son apparition durant le dernier a ge; et ils seront, aussi, tout d’abord dans un e tat d’obscurite et de distraction, prive de connaissance, de sagesse et de foi; mais le Dieu le Plus Grand l’ornera des couleurs des Compagnons du Saint Prophe te, C’est-a -dire que tout ce que les Compagnons ont vu leur sera aussi montre afin que leur foi et leur sin-ce rite devienne aussi comme celles des Compa-gnons. Dans une authentique tradition, il est rapporte que le Saint Prophe te a dit, alors qu’il expliquait la signification de ce verset en pla-çant sa main sur les e paules de Salman le Perse,

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C’est-a -dire, si la foi devait monter jusqu’aux hauts cieux, un homme de la descendance Per-sique la rame nerait. C’e tait une indication du fait qu’un homme de la descendance Persique naî tra au cours du der-nier a ge, c’est-a -dire du-rant l’e poque au cours de laquelle il est e crit que le saint Coran sera souleve jusqu’aux cieux. C’est le moment qui est l’a ge du Messie Pro-mis, et cet homme de la

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Webdiffusion sur le premier service Islamique en temps réel du monde sur

www.virtualmosque.co.uk

rganisme International du Centre pour le mondial

Ahmadi a An umans Ishaat Islam

La seule organisation Islamique soutenant la mission du Prophe te

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en eux que rien, sinon leurs a mes, n’a subsiste d’eux; deuxie mement, la Jamaat du Messie Pro-mis qui est, selon le verset cite plus haut, comme les Compagnons du Prophe te, car ce groupe aussi, comme celui des Compagnons, a assiste aux miracles du saint Prophe te, et obte-nu la guidance apre s avoir e te dans l’obscurite et dans l’erreur; et le fait que dans le verset ا

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d’e tre le semblable des compagnons, ame ne a la me me chose, que tout comme les Compagnons (Dieu soit satisfait avec eux) ont assiste aux mi-racles du Prophe te, et ont vu l’accomplissement

des prophe ties, il en sera de me me pour les personnes de ce groupe, et la pe riode d’intervention ne se verra pas donner, de manie re parfaite, une partie de cette be ne diction. Il est arri-ve , par conse quent, que la porte des miracles du Prophe te, apre s 1300 ans, s’est ouverte a nouveau, et les gens ont perçu par leurs propres yeux que l’e clipse, conforme ment au hadith dans Dar Qutni et Fatawa Ibn-i-Hajar, a eu lieu au cours du mois de Ramadan, c’est-a -dire la double e clipse du soleil et de la lune a eu lieu dans le mois de Ramadan; et comme il a e te de clare dans le hadith, de la

me me manie re, la lune a e te e clipse e a la pre-mie re de ses nuits de signe es, et le soleil a la moitie de ses jours de signe s, a une e poque telle que l’homme qui a revendique e tre Mehdi, e tait en sce ne; et cette situation n’a jamais eu lieu depuis la cre ation des cieux et de la terre, car aucun e tre humain n’a, jusqu’a ce jour, e te en mesure de produire son exemple de la page d’histoire. C’e tait un miracle du Saint Prophe te que les gens ont perçu avec leurs propres yeux. Puis l’e toile Dhu Sanain qui, disait-on, s’e le verait a l’e poque du Mehdi et du Messie Promis, fut vue par des milliers de personnes s’e levant dans le ciel. De la me me manie re, le feu de Java fut observe par des millions de personnes. La pro-pagation de la peste et l’interruption du Hajj ont aussi e te remarque s par tous les yeux. L’inven-tion du train et l’abandon des chameaux; toutes ces choses e taient les miracles du Saint Pro-phe te qui ont e te observe s en cette e poque comme les Compagnons ont vu les miracles en leur propre e poque. Et c’e tait pour cette raison que le Plus Grand Dieu a aborde ce dernier groupe avec le terme minhum pour indiquer

descendance Persique est la me me personne que celle nomme e le Messie Promis; car, l’at-taque lance e par la Croix , que le Messie Promis devait de faire par sa venue, e tait dirige e contre la croyance; et tous ces signes ont e te cite s pour faire re fe rence a l’e poque de l’attaque par la Croix, disant qu’elle produira un effet tre s perni-cieux sur la croyance des gens. C’est la me me invasion qui, en d’autres mots, a e te nomme e l’attaque du dajjal. Il est mentionne dans les signes que plus d’une personne ignorante, au moment de cette attaque, se de tournera du Seul Dieu Pur, et que l’amour de la religion de beau-coup se refroidira et ge lerait et que la plus im-portante mission du Messie Promis sera la re -

surrection et la restauration de la foi, car l’at-taque sera dirige e contre la foi. Le hadith qui parle de l’homme de descendance Persique montre clairement que l’homme de descen-dance Persique sera souleve pour la restaura-tion de la foi. Si, par conse quent, l’e poque du Messie Promis et de l’homme de descendance Persique est la me me, et que la mission confie e est, elle aussi, la me me, a savoir le re tablisse-ment de la foi, cela prouve de manie re con-cluante que le Messie Promis est l’homme d des-cendance Persique, et le verset ا

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ل fait une re fe rence a sa Jamaat. La ی

signification de ce verset est que seuls deux groupes ont obtenu la guidance et la sagesse apre s avoir e te comple tement dans l’erreur, et e te te moins des signes et des be ne dictions du saint Prophe te: premie rement, les Compagnons du Saint Prophe te qui, avant son ave nement, e taient dans une parfaite obscurite , puis, par la mise ricorde et la gra ce de Dieu le Plus Grand, ils ont trouve l’e poque du Prophe te, assiste a ses miracles, et fait une observation des prophe ties, et la croyance a forge un changement si e norme

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The Light vent dans cette Jamaat auxquels le terme (Arabian) correspond. Et c’e tait absolument ne cessaire afin que la Parole annonce e par le Plus Grand Dieu soit accomplie.

Muhammad (pbasl) Partie V

Prof. K. S. Ramakrishna Rao,

(Chef du De partement de Philosophie, Colle ge gou-

vernemental pour les Femmes, Universite de My-

sore, , Mandya-571401 (Karnatika, Inde).

Re imprime de “L’Islam et l’a ge Moderne”, Hy-derabad, Mars1978.

(Suite de The Light – De cembre 2014)

« Conside rant les circonstances de l’e poque et la re ve rence sans borne de ces adeptes » dit un e crivain occidental « la chose la plus miraculeuse a propos de Mohammad est qu’il n’a jamais revendi-que le pouvoir des miracles a l’œuvre. » Des mi-racles e taient accomplis mais pas pour propager sa foi et e taient entie rement attribue s a Dieu et Ses voies insondables. Il dira clairement qu’il e tait un homme comme les autres. Il n’avait pas de tre sor terrestre ou ce leste. Ni n’a revendiquer connaitre les secrets reposant dans les nimbes du futur. Tout ceci e tait a une e poque ou les miracles e taient suppose s e tre des e ve nements ordinaires, a l’en-tie re disposition du saint le plus commun, quand l’entie re atmosphe re e tait surcharge e de surnatu-rel en Arabie et en dehors de l’Arabie.

Il a tourne l’attention de ses fide les vers l’e tude de la nature et de ses lois, pour les comprendre et appre cier la Gloire de Dieu. Le Coran dit,

« Dieu n’a pas cre e les cieux et la terre et tout ce qui est entre eux par jeu, Il ne les a cre e qu’avec ve rite . Mais la plupart des hommes ne le savent pas. »

Le monde n’est pas une illusion, ni sans but. Il a e te cre e avec la ve rite . Le nombre de verset invi-tant a une e troite observation de la nature sont bien plus nombreux que ceux renvoyant a la prie re, au jeu ne, au pe lerinage, etc. tous ensemble. Le Musulman sous son influence commence a ob-server e troitement la nature et cela donne nais-sance a l’esprit scientifique de l’observation et de l’expe rimentation qui e tait inconnu des Grecs. Alors que le Botaniste Musulman Ibn Baitar e cri-

qu’en matie re d’observation des miracles il sera aussi l’e gal des Compagnons. Re fle chissez donc et voyez qui a bien pu, durant les 1300 dernie res an-ne es, trouver un tel moment dans la voie large et ouverte de la prophe tie? Notre Jamaat, qui a e te cre e e en cette e re porte, en bien des aspects, une e troite ressemblance avec les Compagnons du Pro-phe te. Elle voit les signes et les miracles de la me me manie re que l’ont fait les Compagnons. Elle tire lumie re et foi des signes toujours frais et nou-veaux et le soutien de Dieu le Plus Grand, et a e te fonde e par les Compagnons. Elle endure patiem-ment, dans la voie de Dieu, les railleries et les mo-queries des adversaires, leurs male dictions et leurs abus, leurs tourments et leurs tortures de diffe rentes sortes, la folie et le langage de gou tant etc. tout comme les Compagnons ont e te endoloris et traite s. Par les moyens des signes clairs et mani-festes de Dieu, de l’aide ce leste, et l’enseignement de la sagesse, ils acquie rent, a la manie re des Com-pagnons, une vie pure. Ils sont nombreux parmi la Jamaat a , comme les Compagnons, pleurer et san-

gloter dans la prie re, et a tremper le tapis avec leurs larmes. Nombre d’entre eux ont de ve ritables re ves et sont be nis par la re ve lation Divine, tout comme les Compagnons. Parmi eux, il y a aussi des personnes qui de pensent pour ce mouvement leurs richesses durement gagne es, simplement au nom du plaisir de Dieu, tout comme l’ont fait les Compagnons du Saint Prophe te. P Vous en trouve-rez beaucoup parmi eux qui gardent toujours la mort a l’esprit, sont sympathiques et emplis de compassion, et marchent, comme les Compagnons, dans la voie de la vertu et de la crainte de Dieu. Celles-ci sont les personnes de Dieu qu’Il soutient et appuie Lui-me me, et purifie leurs cœurs de jour en jour, et rempli leurs pense es avec la sagesse de la foi, et les ame ne a Lui par les moyens des signes ce lestes tels que ceux qu’Il a utilise s pour attirer les Compagnons. En bref, tous ces signes se trou-

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vait sur la Botanique apre s avoir collecte des plantes de tous les coins du mondes, de crit par Myer dans son Gesch der Botanika comme un monument de l’industrie, alors qu’Al Byruni a voyage pendant quarante anne es pour collecter des spe cimens mine ralogiques, et les Astonomes Musulmans ont fait quelques observations s’e tendant me me sur douze ans, Aristote, lui, e crivit sur la Physique mais sans faire une seule expe rimentation, e crivit sur l’histoire naturelle , de clarant ne gligemment sans prendre la peine de ve rifier le fait le plus aise ment ve rifiable que les hommes ont plus de dents que les animaux. Galen, la plus grande autorite sur l’anatomie classique, a informe que la ma choire infe rieure est constitue e de deux os, une de claration qui est reste e inconteste e pendant des sie cles jus-qu’a ce qu’Abdul Lateef prenne la peine d’exami-ner un squelette humain. Apre s avoir e nume re nombre d’exemples similaires, Robert Priffault conclut dans son ce le bre livre ‘La Cre ation de l’Humanite ’, « La dette de notre science aux Arabes ne consiste pas en de surprenantes de -couvertes ou des the ories re volutionnaires. La science doit beaucoup plus a la culture des Arabes; elle lui doit son existence. » Le me me e crivain dit « Les Grecs ont syste matise , ge ne ra-lise et the orise mais les patientes me thodes d’investigation, l’accumulation de la connais-sance positive, les me thodes scientifiques minu-tieuses, l’observation de taille e et prolonge e, l’enque te expe rimentale, e taient toutes e tran-ge res au tempe rament Grec. Ce que nous appe-lons science apparut en Europe en re sultat de nouvelles me thodes d’investigations, d’observa-tion, de mesure, de de veloppement des Mathe -matiques dans une forme inconnue des Grecs. Cet esprit et ces me thodes » conclut le me me auteur, « furent introduits dans le monde Euro-pe en par les Arabes. »

C’est le me me caracte re pratique de l’ensei-gnement du Prophe te Mohammad qui a donne naissance a l’esprit scientifique, qui a aussi sanc-tifie le labeur quotidien et ce que l’on appelle les affaires mondaines. Le Coran dit que Dieu a cre e l’homme pour l’adorer mais le mot a sa propre connotation. L’adoration de Dieu n’est pas limi-te e a la seule prie re, mais touche aussi chacun des actes qui est accompli dans le but de rem-porter l’approbation de Dieu et le be ne fice de l’humanite tombe sous sa compe tence. L’Islam sanctifie la vie et toutes ses activite s a condition qu’elles soient effectue es avec honne tete , justice et pures intentions. Il efface la distinction se cu-

laire entre le sacre et le profane. Le Coran dit que si vous mangez des choses propres et re-merciez Dieu pour cela, il s’agit d’un acte d’ado-ration. Il est dit du prophe te de l’Islam qu’une bouche e de nourriture que l’on place dans la bouche de sa femme est un acte de vertu qui est re compense par Dieu. Une autre tradition du Prophe te dit « Celui qui satisfait le de sir de son cœur sera re compense par Dieu pourvu que les me thodes adopte es soient autorise es. » Une per-sonne qui l’e coutait s’exclama ‘ Ô Prophe te de Dieu, il re pond a l’appel des passions, il satisfait unique-ment l’en-vie de son cœur.’ La re ponse vint aussi-to t, « S’il avait adop-te une e pouvan-table me -thode pour la satisfaction de son de sir, il aurait e te puni; alors pourquoi ne serait-il pas re com-pense pour avoir suivi le droit chemin? »

Cette nouvelle conception de la religion se-lon laquelle on devait aussi se de vouer a l’ame -lioration de cette vie pluto t que de se pre occu-per uniquement des affaires plus que mon-daines, a mene a une nouvelle orientation des valeurs morales. Son influence durable sur les relations communes de l’humanite dans les af-faires de la vie de tous les jours, son profond pouvoir sur les masses, sa re glementation de leurs conceptions des droits et du devoir, son ade quation et son adaptabilite au sauvage igno-rant et au sage philosophe sont les spe cificite s caracte ristiques des enseignements du Prophe te de l’Islam.

Mais il doit e tre plus attentivement garde a l’esprit que cette accentuation sur les bonnes actions n’est pas le sacrifice de l’exactitude de la foi. Alors qu’il y a de diffe rentes e coles de pen-se e, une louant la foi au de triment des actions, une autre e puisant les divers actes au de triment

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The Light de la croyance correcte, l’Islam e tant base sur la foi correcte et les actions pieuses. Les moyens sont importants comme la fin et les fins sont aussi importantes que les moyens. C’est une Uni-te organique. Ensemble, elles vivent et prospe -rent. Les se parer entrainerait leur putre faction et leurs morts. Dans l’Islam la foi ne peut pas e tre se pare e de l’action. La bonne connaissance doit e tre transforme e en bonne action afin de produire le bon re sultat. Ces mots surviennent si souvent dans le Coran — Ceux qui croient et font de bonnes choses, seuls ceux-ci entreront au paradis? Encore et encore, ces mots sont re -pe te s non moins de cinquante fois, comme si trop d’accentuation ne pouvait pas e tre mise sur ceux-ci. La contemplation est encourage e mais la simple contemplation n’est pas le but. Ceux qui croient et ne font rien ne peuvent exister dans l’Islam. Ceux qui croient et agissent mal sont inconcevables. La loi Divine est la loi de l’effort et non celle des ide aux. Elle adjuge a ces hommes la voie du progre s e ternel de la con-naissance a l’action et de l’action a la satisfac-tion.

Mais c’est a partir de la foi correcte que l’ac-tion juste produit spontane ment une satisfac-tion comple te. Ici la doctrine centrale de l’Islam

est l’Unite de Dieu. Il n’y a pas de Dieu en dehors de Dieu est le pivot sur lequel reposent la totali-te de l’enseignement de l’Islam. Il est unique, non seulement en ce qui concerne son e tre divin mais aussi en ce qui concerne ses attributs di-vins.

Concernant les attributs de Dieu, l’Islam adopte ici comme dans d’autres choses aussi, la loi du moyen d’or. Il e vite d’une part le point de vue de Dieu qui de pouille d’e tre divin de chaque attribut et rejette, d’autre part, le point de vue qui l’assimile a des choses mate rielles. Le Coran dit, d’un co te , il n’y a rien qui soit comme lui, et de l’autre co te il affirme qu’il est Voyant, Enten-dant, et Conscient. Il est le Seigneur qui est sans une tache de faute ou un de faut, le puissant vais-seau de Sa puissance flotte sur l’oce an de la jus-tice et de l’e quite . Il est le Bienfaisant, le Mise ri-cordieux. Il est le Gardien sur toute chose. L’Islam ne s’arre te pas sur cette de claration po-sitive. Il ajoute quelle est sa caracte ristique la plus spe cifique, les aspects ne gatifs du pro-ble me. Il n’y a aucun autre qui soit le gardien sur toute chose. Il est le me andre de tout bris, et nul n’est le me andre de tout bris. Il est le restaura-teur de toute perte et nul autre n’est le restaura-teur de toute perte ou de quoi que ce soit d’autre. Il n’y a pas d’autre Dieu que Dieu, au dessus de tout besoin, le concepteur des corps, le cre ateur des a mes, le Seigneur du jour du Ju-gement, et en bref, dans les mots du Coran, a lui appartiennent toutes les excellentes qualite s.

Concernant la position de l’homme par rap-port a l’Univers, le Coran dit:

« Dieu a assujetti pour vous tout ce qui est sur la terre ou dans l’univers. Vous e tes destine a re gner sur l’Univers. »

Mais par rapport a Dieu, le Coran dit:

« Ô homme, Dieu t’a accorde d’excellentes faculte s et a cre e la vie et la mort pour vous mettre a l’e preuve afin de voir ceux dont les ac-tions sont bonnes et ceux qui ont de vie du droit chemin. »

En de pit du libre choix dont il jouit, dans une certaine mesure, chaque homme est ne sous cer-taines circonstances et continue de vivre sous certaines circonstances hors de son contro le. A l’e gard de ce que Dieu dit, selon l’Islam, c’est ma volonte de cre er tout homme sous la condition qui me semble la meilleure. Les mortels ne peu-

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vent pas pleinement comprendre les plans cos-miques. Mais je vous testerai certainement dans la prospe rite tout comme dans l’adversite , dans la sante comme dans la maladie, dans les som-mets comme dans les pro-fondeurs de la vie. Mes ma-nie res de tester changent d’un homme a un autre, d’heure en heure. Dans l’ad-versite , ne de sespe rez pas et ne recourez pas a des moyens ille gaux. Mais c’est une e tape a traverser. Dans la prospe rite , n’oubliez pas Dieu. Les pre sents de Dieu sont donne s seulement a titre de fiducie. Vous e tes toujours a l’e preuve, teste a chaque moment. Dans cette sphe re de la vie il n’y a pas a re fle chir a la raison, il faut agir et mourir. Si vous vi-vez en accord avec Dieu; et si vous mourez, mourez dans la voie de Dieu. Vous pouvez appeler cela le fatalisme, mais ce type de fatalisme est une condition de vigoureux effort croissant, vous gardant toujours en alerte. Ne conside rez pas cette vie temporelle sur terre comme la fin de l’existence humaine. Il y a une vie apre s la mort et celle-ci est e ternelle. La vie apre s la mort est seulement un lien, une porte qui re ve le une re alite cache e de la vie. Chaque action dans la vie, aussi insignifiante qu’elle puisse e tre, produire un effet durable. Elle res-tera correctement enregistre e en quelque sorte. Certaines des voies de Dieu vous sont connues, mais nombre de ses voies vous sont dissimule es. Ce qui est cache en vous et de vous dans ce monde vous sera de voile et expose dans le pro-chain. Les pieux jouiront de la be ne diction de Dieu que les yeux n’ont pu voir, ni les oreilles n’ont pu entendre, ni que les cœurs des hommes n’ont pu concevoir, et ils avanceront des stades de plus en plus haut dans l’e volution. Ceux qui ont ga che l’opportunite dans cette vie doivent, sous la loi ine luctable qui fait que chaque homme gou te a ce qu’il a fait, e tre soumis a une cure traitant les maladies spirituelles qu’ils ont apporte es eux-me mes. Attention, il s’agit d’un terrible supplice. La douleur physique est une torture, mais vous pouvez toutefois l’endurer. La souffrance spirituelle est l’enfer, vous la trouve-rez presque insupportable. Combattez dans cette vie elle-me me les tendances de l’esprit

sujettes au mal, tentant de vous mener dans des voies injustes. Vous atteignez l’e tape suivante lors-que l’esprit d’auto-accusation dans votre cons-cience est e veille e et l’a me impatiente d’atteindre

l’excellence morale et se re -volte contre la de sobe issance. Ce qui vous me nera a l’e tape finale de l’a me au repos, satis-fait avec Dieu, trouvant son bonheur et son plaisir en lui seul. L’a me ne commet plus de faux pas. L’e tape de la lutte prend fin. La ve rite est victo-rieuse et le mensonge de pose ses armes. Tous les complexes seront alors re solus. Votre de-meure ne sera pas divise e en elle-me me. Votre personnalite sera inte gre e autour du cœur central de la soumission a la volonte de Dieu et se soumet-tra totalement a son intention divine. Toutes les e nergies dissimule es seront alors libe -

re es. L’esprit sera alors en paix. Dieu s’adressera alors a vous:

« Ô toi, esprit qui est au repos, et demeure plei-nement satisfait avec ton Seigneur, retourne a ton Seigneur. Il est content avec toi et tu es satisfait avec lui; Alors entre parmi mes serviteurs et entre dans mon paradis. »

C’est l’objectif final pour l’homme; devenir, d’un co te , le maî tre de l’univers et de l’autre co te , voir son esprit trouver le repos aupre s de son Seigneur, que non seulement son Seigneur sera satisfait avec lui mais que lui aussi le soit avec son Seigneur. La satisfaction, la comple te satisfaction, la paix, la paix comple te. L’amour de Dieu est sa nourriture a cette e tage et il boit goulu ment a la fontaine de la vie. La tristesse et la de faite ne l’accableront pas, le succe s ne le rencontrera pas vainement.

Les nations occidentales essaient seulement de devenir les maitres de l’Univers, mais leurs a mes n’ont pas trouve la paix et le repos.

Thomas Carlyle, frappe par cette philosophie de vie e crit « et ensuite aussi l’Islam— que nous de-vons nous soumettre a Dieu; que toute notre force repose sur une soumission a Lui, quoi qu’il nous fasse, quelles que soient les choses qu’il nous en-voie, me me s’il s’agit de la mort, ou pire que la mort— doit e tre bon, doit e tre meilleur; nous nous

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The Light re signons nous-me mes a Dieu. » Le me me au-teur poursuit « Si cela est l’Islam, dit Goethe, ne vivons-nous pas tous dans l’islam? » Carlyle lui-me me re pond a cette question de Goethe et dit « Ôui, tous ceux d’entre nous posse dant une vie morale vivra ainsi. C’est la la plus haute sagesse que les cieux ont re ve le a notre terre. »

Comment les Musulmans ont

-ils traité les Juifs (partie 2)

Z A Rehman

A pre sent, nous allons voir comment ils ont e te traite s a l’e poque des empires Islamiques.

De nombreux historiens et chroniqueurs non-Musulmans attestent de la manie re avec laquelle les Musulmans ont traite les sujets non-croyants des empires Islamiques, incluant la communaute Juive. Leon Poliakov e crit que les Juifs ont be ne ficie de grands privile ges et que leurs communaute s ont beaucoup prospe re dans l’Etat Islamique. Il de clare qu’il n’y avait pas de loi ni de barrie re sociale empe chant les Juifs de mener des activite s commerciales au sein des territoires Musulmans contrairement a ce qu’il en aurait e te en tout autre endroit a l’e poque. Les corporations de me tier et com-merciales n’existaient pas comme celles pre -sentes en Europe. Il ajoute plus loin que le peuple Juif sous un pouvoir Islamique n’e tait pas exclu par quelque profession spe cifique et de nombreux Juifs ont migre dans des zones re -cemment conquises par les Musulmans et y ont e tabli des communaute s.[1]

De nombreux exemples de la manie re de laquelle les Musulmans ont de fendu les citoyens Juifs dans cette pe riode des empires Islamiques peuvent e tre donne s. Le grand ‘Sheikh de l’Islam’ Ibn Taimiyya a personnellement interce -de pour la libe ration de prisonniers Juifs et Chre tiens. Apre s la de molition de la Syrie aux mains des Tartares, Ibn Taimiyya s’est approche de leur meneur pour la libe ration de leurs cap-tifs. Le chef Tartare a accepte de libe rer les pri-sonniers Musulmans, mais Ibn Taimiyya a pro-teste : « Nous ne seront pleinement satisfaits que si tous les prisonniers Juifs et Chre tiens sont e galement libe re s. Ils sont des peuples du pacte. Nous n’abandonnons pas un prisonnier, qu’il s’agisse d’un individu de notre propre peuple ou

qu’il s’agisse d’un de ceux qui font partie d’un pacte. » Il persista jusqu’a ce que les Tartares les aient tous libe re s. [2]

Salah al-Din et les Croisés

Sous la domination Chre tienne de Je rusalem par les Croise s, il y avait une interdiction a l’e ta-blissement des Juifs sur la Terre Sainte. Quand Salah al-Din a libe re Je rusalem, il a renverse l’interdiction et permis aux Juifs de revenir. Au cours des anne es suivantes, des parties de la Terre Sainte oscille rent entre le contro le Chre -tien et Musulman; chaque fois que les Chre tiens ont conquis une ville, les Juifs furent expulse s, et purent revenir lorsque les Musulmans recon-que raient ces villes. L’historien Juif, Nissim Rejwan dit: « Il est inte ressant de noter ici que, d’aussi loin que la Palestine est concerne e, le droit des Juifs de ‘’revenir’’ vivre dans cette pe-tite zone de terre, a e te accepte par tous les diri-geants Musulmans, de la conque te Musulmane a la fin du dix-neuvie me sie cle, quand la colonisa-tion Sioniste s’est empe tre e dans la politique e trange re Europe enne. » [3]

Andalousie, Espagne

Peut-e tre que le plus grand exemple qui a incarne la tole rance dont faisaient preuve les Musulmans envers les Juifs se trouvait dans l’Es-

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pagne Islamique Umayyid, al-Andalus, a comp-ter du 8e me Sie cle. La , les Juifs ont peut e tre da-vantage prospe re qu’en toute autre temps dans leur histoire depuis leur exil de la Terre Sainte aux mains des Romains.

Avant la domination Umayyid toutefois, la vie pour la grande communaute Juive en Es-pagne e tait extre mement oppresse e par les Visi-goths Chre tiens. Sous les troisie me et sixie me Conseil de Toledo (589-638 EC), Les Juifs e taient convertis de force au Christianisme, et des lois e taient promulgue es de telle sorte que, si un Juif refusait de se convertir, il ou elle serait fouette 100 fois, aurait toute ses possessions confisque es et serait banni du territoire. [4]

La conque te de l’Espagne par le Mujahidin Musulman mene e par le jeune ge ne ral, Tariq b. Ziyad, libe ra la majeure partie de la population Juive Espagnole de l’oppression Wisigothique Chre tienne et de leur tyrannie; Ils furent vus comme des sauveurs par les Juifs qui ont en fait combattu a leurs co te s. [5] Les Juifs en Espagne furent biento t pleinement inte gre a l’Etat Isla-mique et obtinrent une grande autonomie afin de mener leurs propres affaires. Ils avaient le privile ge d’e tre consulte s pour les affaires im-portantes. Ils e taient parfois de pute s aux am-bassades dans des pays e trangers et leurs avis appre ciables e taient recherche s pour les affaires administratives de l’e tat.

En un sie cle d’activite s, les Umayyids, avec l’assistance des Juifs, ont de veloppe une civilisa-tion base e a Cordoba qui a surpasse toutes celles d’Europe et l’e tat e tait le plus peuple , le plus cultive , et le plus industriel de toute l’Eu-rope, et il en fut ainsi durant des sie cles. L’histo-rien Martin Hume de clare: « Co te a co te avec les nouveaux dirigeants, les Chre tiens et les Juifs ont ve cu en paix. Ces derniers, riches du com-merce et de l’industrie, e taient heureux de lais-ser s’endormir le souvenir de leur oppression par les Goths domine s par l’e glise. » [6] La plu-part des Juifs dans le monde faisaient alors par-tie d’un unique Etat Islamique et ainsi, pour la

premie re fois depuis le de but de leur diaspora, l’e tat Musulman en Espagne a re uni les Juifs au sein d’un seul syste me e conomique, culturel et politique qui donna naissance a ‘ l’A ge d’Ôr’ Juif, particulie rement apre s 912, durant le re gne d’ Abd al-Rahman III et de son fils, al-Hakam II. L’expansion e conomique Juive e tait sans pa-reille. Durant le mandat de pouvoir d’ Abd al-Rahman, l’e rudit Moses ben Enoch fut de signe comme rabbin de Cordoba, et en conse quence, al-Andalus devint le Centre International des e tudes Rabbiniques. (Re fe rences dans les der-nie res pages de la prochaine e dition)

Source: www.islam21c.com

[1]Poliakov (1974, pg 68-71 et Cohen Mark R. « Les Juifs au Saint-Sie ge, les Morisque d’Es-pagne et leur expulsion » 1961.

[2]Qaradawi, Yusuf, ‘Ghayr al-Muslimeen fil-Mujtama’ al-Islami’, p.10

[3]La place d’israe l dans le Moyen Ôrient: Une Perspective Pluraliste, par Nissim Rejwan, p.40

[4] Le Re tablissement des Juifs: La Crise de Toutes les Nations; lequel est maintenant par James Bicheno.

[5] Stanley Lane Poole, « Les Maures en Es-pagne ».

[6] Hume, Martin, A. S. Le Peuple Espagnol, Leurs Ôrigines, leur De veloppement et leur In-fluence. New York: D. Appleton & Co

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