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BF news Of Course Sp´ ecial Expresso 18-19 mai 2013 Europe ` a dur´ ee d´ etermin´ ee ? Journal du lyc´ ee Benjamin Franklin - Auray

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BF newsOf Course

Special Expresso18-19 mai 2013

Europe a duree determinee ?

Journal du lycee Benjamin Franklin - Auray

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Edito� Ca suffit ! � N’est-ce pas ce qu’on dit

quand on en a assez ?Ces derniers temps, les medias nous ont

bombarde d’affaires surprenantes, de scoopsinattendus, en partant des multiples rebon-dissements de l’affaire Cahuzac jusqu’auxattentats de Boston, sans oublier bien sur laconference de presse de Francois Hollandeet son deplacement a Bruxelles. Au finalce phenomene n’est pas nouveau, rappelons-nous par exemple du roman-feuilleton entreCope et Fillon pour la direction de l’UMP.Mais cela ne s’accelere-t-il pas ?

L’objectif d’un journal apparaıt subite-ment comme celui de vendre sa publication.Ces sujets spectaculaires sont ceux qui at-tirent le plus de public, ceux qui rapportent

le plus aux editeurs deja enrichis. Alors ilsnous les servent a longueur de journee. Ouest passee la noble vertu d’offrir la verite aupeuple ?

Nous n’avons jamais eu acces a une sourcede donnees aussi grande. Encore faut-il queles informations dignes d’interet ne soientpas noyees dans la masse. Mais le public ap-prend peu a peu a choisir ce qui est impor-tant, d’ou peut-etre le succes des journauxindependants comme Mediapart.

Comme le disait George Orwell : � Quicontrole le present controle le passe, et quicontrole le passe controle le futur �. Alorsbattons-nous pour la liberte du 4eme pou-voir qu’est celui des medias.

GD

SOMMAIRE

- Pas vu... pas pris Page 3

- Europe ! Page 4

- Pour un Eurovision culturel ? Page 5

- London crying ? Page 5

- Asterix et les Namnetes Page 6

- Confession d’un accro Page 7

- Les Grandes Decouvertes Page 7

- Du nouveau a l’iGlise Page 8

- Reportage de nos voisins belges Page 8

Direction de publication : Gaetan Doueneau

Redaction & mise en page : Gaetan Doueneau, Jorge-Luis Fernandez, Lisa Prive,Pablo Mokaddem

Illustration : Lisa Prive

Merci a tous ceux qui nous ont permis de venir la. . .

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3Politique

Pas vu. . . pas prisLe chirurgien charge

du budget de la Francea malheureusement rateson operation fiscale. Aucours des derniers mois,son compte en banque abeaucoup voyage, foulantla terre helvete, outrepas-sant l’Oural pour atterrira Singapour. Le ministredesireux d’aider sa fortunea echapper aux mains deMarianne, qui tyrannisenos pauvre riches s’est faitmenotte par le Zorro del’information independante,Mediapart.

Une fois le proces en route,BFMTV, ITele, TF1, Francetelevisions, M6, Radio France, et biend’autres medias relaient l’information.Cahuzac se retrouve pris en sandwichentre sa parole, jurant devant la Franceentiere : � Non je n’ai pas de compteen Suisse (pas en Suisse, a Singapour !)� et toute la classe politico-mediatiqueappuyee par un agacement populaire.Il a MENTI ! Quelle honte n’est-cepas ?

Deux debats sont lances : d’uncotes on remarque que les mechantsjournalistes des medias de masse tra-vaillent pour exploser l’audimat ; et del’autre, encore abasourdi par la mal-honnetete soudaine de nos politiques,on commence a penser que ces hommessont bel et bien machiaveliques. Hol-lande flambe, balance un pave dansla marre en proposant une loi sur latransparence du pouvoir [NDLR : la

France etant un des derniers pays del’UE a etre aussi cachotier vis-a-visdes comptes de nos representants] etle pays s’acharne sur ses journalistes,qui au final ne font que leur travail.La faute a qui ? Aux grands groupesde presse qui ne cherchent que la ren-tabilite au travers d’une politique du� fait divers a sensation � ou a desjournalistes fraıchement diplomes per-dus dans ce monde en morceaux ?

Cependant, la gauche et la droite,les medias ainsi que les Francais ont belet bien trouve leur bouc-emissaire. Ca-huzac decede, toute cette histoire n’aabsolument pas engage un veritablediscours de fond. Seulement frole levrai probleme.

Sarkozy et Bettencourt, Karachi,Takieddine, les comptes suisses deJean-Francois Cope sous Villepin alorsqu’il etait lui aussi ministre du budget,tout cela est floute, cache sous le tapiscomme lorsque notre maman nous de-mandait de passer le balai et qu’avecinnocence nous cachions la poussieresous la moquette.

La vraie question est la : les taxeset impots sur les grandes fortunes, lesparadis fiscaux, l’evasion fiscale bana-lisee qui ne touche pas uniquement lesultra-riches mais aussi les professionsliberales (medecins, avocats - le butn’est pas de diaboliser des metiers maisbien un systeme). Il suffit d’entrer unesimple phrase dans un moteur de re-cherche : � Comment ne pas payer sesimpots en France ? � Bada-boum ! Descentaines de milliers de resultats avecdes astuces et solutions, des banques- sans citer de nom- qui proposent aleurs clients des aides pour transfererleur fortune vers les paradis fiscaux.Un debat national reste a lancer. Nonpas encore pour diaboliser les riches,mais pour bien montrer un systemedefaillant.

Pour conclure, Simone de Beauvoira dit un jour � le pire chez l’Hommen’est pas l’inaction mais le refus de sa-voir �. Sommes-nous � tous pourris � ?Ou bien le systeme qui s’est-il necrose ?

JLF

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4Citoyennete

� Europe ! Europe ! Europe !Monde ! Monde ! Monde ! �

Allen Ginsberg, parmiles precurseurs de la ”BeatGeneration” a ainsi com-mence l’un de ses poemesdans Kaddish & sandwichde realites. Engagee en 1957avec Jean Monnet et Ro-bert Schumann, l’Union Eu-ropeenne est un projet en-core jeune dans l’histoirede l’humanite, concue pourrenforcer l’entente entre laFrance et l’Allemagne etplus largement pour main-tenir la paix en Europe.Une union solide se bat-tant pour aborder le mondeavec un plus grand im-pact diplomatique. Au coursde ses cinquante ans decombat, l’Union s’est aussiconstruite autour de l’en-traide et de la solidariteentre etats.

Mais loin des six pays presentsau commencement, nous sommesdesormais presque vingt-huit. Cette� vieille Europe � a bien change, lesetats se sont litteralement agglomeresles uns sur les autres, sous la direc-tion d’un systeme neo-liberal. Elle estdesormais en crise : les problemes semultiplient au sein meme de cette com-munaute qui manque de perdre sacohesion ideale. Parmi eux, la questionde la citoyennete europeenne.

A un an des legislatives eu-ropeennes, rappelons que le droit devote est la source de toute democratie.Un pouvoir qui emane du peuple. Maiscelui-ci en profite-il suffisamment ? Letaux d’abstention etant aux alentoursde 60 % en 2009, les citoyens europeensne semblent pas se sentir concernes parl’Europe.

La faute a qui ? Nos medias quiinforment mal les populations, nospolitiques qui ne mettent pas suffi-samment l’accent sur l’importance desinstitutions de l’UE ? Ou nous, peuplede la communaute pour qui la machinebruxelloise peut souvent sembler troploin de notre quotidien ?

L’Europe tente d’unifier un peupleau dela de differences qui semblent biengrandes entre les etats membres. Maisces propositions echouent trop souvent,les etats les refusant une a une parsoucis de � patriotisme �. Prenonsen exemple : la tentative de l’espe-ranto, langue europeenne creee a par-tir des origines antiques de chaque na-tion composant l’UE dans le but defonder un socle culturel en vue de laconstruction d’une identite commune.Resultat : n’exagerons rien mais l’espe-ranto doit etre parle couramment parun millier de personnes tout au plus.

Mais doit-on encourager uneculture et une langue commune, fi-ler droit vers une uniformisation de la

communaute europeenne ? La Frances’est bien construite ainsi mais aquelle prix ? Le massacre des differentspeuples et cultures d’une maniereultra-violente, l’union dans la dou-leur ? Ou plutot se diriger vers l’entre-tien d’un pluralisme culturel, ne dit-onpas que la difference est une force ?

Et le role des institutions dans toutca ? L’obscurantisme semble etre entre-tenu a la tete de la commission et duparlement, enchaines par les multipleslobbys present dans l’antre bruxelloise ;de plus, la communication n’est pas demise au sein de la communaute.

L’Europe ne peut se construiretoute seule, par hasard ou par nospolitiques, mais nous devons y par-ticiper. Malgre de grandes dispa-rites entre les regions, les langues, lesinterets economiques et diplomatiques,la competition entre les etats membresfait rage. Chacun tente de tirer la cou-verture de son cote et pour l’instantc’est bien l’Allemagne de Merkel et sapolitique d’austerite qui gagne ce com-bat.

Nous devons reprendre le pouvoirde l’Europe, ensemble car OUI nousavons des points communs qu’on a ten-dance a trop oublier : la lutte pour laDemocratie, la Liberte, l’Egalite dansla Solidarite et la lutte contre les in-justices. Et surtout, UNE chose essen-tielle, totalement negligee dans tousnos beaux discours qu’on soit pourou contre l’Europe : nous sommes desetres humains avant toute choses, vi-vant dans l’environnement a respecterpour vivre en harmonie, l’Humain et laNature la main dans la main ; construi-sons NOTRE Europe, a nous d’orienterl’UE la ou on veut aller, ensemble.

JLF & GD

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5Culture

Pour un eurovision culturel ?Eurovision 2013, tant at-

tendue. Et la France qui ar-rive 23eme sur les 26 parti-cipants, ces memes francaisqui n’ont pas reussi a entrerdans les 20 premiers l’andernier.

Interview d’un Francais (ofcourse) :

� Que pensez-vous d’un telresultat ?

- Je dois avouer que je suis parti-culierement decu des performances dela France cette annee. Quand on songe

a certains Etats qui sont arrives dansles premiers : Ukraine, Azerbaıdjan...Ils ne font meme pas partie de l’UnionEuropeenne

- Ne croyez-vous pas justement quecela attire justement l’attention sureux ?

- Pourquoi donc ? Un tel concoursdoit recompenser les meilleurs, sanscondition de pays. Amandine etait se-lon moi tres convaincante... �

Ce n’est justement pas cela le prin-cipe de l’euroculture. Mettre en valeurdes Etats qui ne sont pas sur le devantde la scene internationale... Au dela

de la notion de performance artistique,la France comme l’Allemagne ont-ellesbesoin d’etre valorisees. Ne sont-ellespas fondatrices de l’UE ?

A travers une telle politique, sou-tenue bien sur par les institutionsde l’Union, mais s’adressant d’unemaniere generale a tout le continent,l’objectif est encore une fois d’encou-rager la citoyennete europeenne. C’estun passe commun qui cree le futur dece contient.

GD

Economie

London crying ?Miss Maggie pieuse

chretienne methodiste ar-rive aux portes du paradis,elle tombe nez a nez avec StPierre...

- Madame Margareth Thatcher,vous voici devant les portes du paradis.Portes que vous avez tant convoitees,tant desirees tout au long de votrepieuse et rude vie. - Oh Saint Pierre,c’est avec une immense joie que je mepresente face a vous, en esperant quemon c ?ur soit assez leger pour pou-voir entrer au pays du lait et du miel.- Oh si vous saviez ! Oh si vous sa-viez ! Madame, vous aviez tenu votrepays comme jamais aucune femme nel’a fait auparavant, oeuvrant a chaqueheure de la journee, chaque jours dela semaine, chaque semaine de chaquemoi et chaque moi de chaque annee. Unmagnifique travail durant ces longuesannees, ou plus exactement 11 ans 6mois et 24 jours. Votre pays frolait lafaillite lorsque vous avez pris le pou-voir. Le monde va mal : periode derecession, fin des trente glorieuses, chocpetrolier, crise monetaire... Vous, chere

madame Thatcher, des reformes vousen avez faites ! Vous avez sauve votrepeuple malade, et chetif ; vous l’avezlibere du socialisme qui aurait mis lepays hors des rails. Je cite, a peinearrivee au pouvoir vous avez sauve lepays des impots locaux, laisse aux plusriche la capacite de s’enrichir autantqu’ils le voulaient. Dans votre societeou l’ordre, la precision et la rigueursont votre devise, les gens doivent tra-vailler dur pour elever leur positionsociale, ce qui est tout a fait logiquepuisque nous avons que ce que nousmeritons : � quand on veut, on peut�. Et puis, vous avez reussi a gar-der votre monnaie, la livre sterling, aun haut niveau en maitrisant l’infla-tion, monte les taux d’interet, dereguleles marches financiers et le marche dutravail ;privatisation a coup de bras,brassant une grande partie des actifs,des grandes entreprises appartenant al’etat. Vous aviez reussi a conserver lesMalouines, au prix de quelques morts,mais bon ; si il n’y avait pas de mortsur Terre vous seriez trop nombreuxet je serais au chomage. D’ailleurs,lors des grandes greve nationales, et la

lutte par la faim de l’IRA vous n’avezpas bronche une seule fois. Heureuse-ment, vous auriez coule le Royaume-Uni, un petit million de chomeur enplus, ce n’est ps tres grave tant quel’economie est relancee ! � la dame nefait pas demi-tour � aviez vous dit ? Etles superbes coupes budgetaires enversle systeme social trop social d’ailleursa votre gout ; oui vous luttiez contreles diables rouges de l’URSS. Ferme-tures de creche, d’universites, d’ecoles.Et votre superbe amitite avec Reaganet les Etats-Unis ? Magnifique ! Splen-dide ! Vous avez amene la main dansla main le monde vers une societe ul-tra liberale, liberte, quelle mot sublime.Vous avez reussit votre vie et je vousadmire sincerement -Oh merci SaintPierre, merci, je ne pensais pas avoirfait autant le bien, sacre moi, faites moientre que je puisse rencontrer Dieu etson fils s’il vous plait. -Comment ca ?-Faites moi entrer -Hors de question,dehors.

JLF

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6Ecologie

Asterix et les Namnetes

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7Medias

Confession d’un accroC’est a la croisee d’une

tribune dans la matinaled’Europe 1 et d’une inter-vention enflammee dansle 13h de TF1 que notreeconomiste emerite, so-ciologue de talent, polito-logue de renommee et bienplus encore se rend a sonrendez-vous anciennementannuel, devenu mensuelet desormais hebdomadairechez son psychotherapeute.

- Bonjour, petite mine aujourd’huin’est-ce pas ? s’inquiete le therapeute.

- Bonjour Docteur, je vous avoue-rais que ca ne va pas fort fort.

- Encore vos terreurs nocturnesdans lesquelles vous perdez la totalitede vos reconnaissances universitaires etou plus aucun media ne fait appel avotre sagesse reconnue de tous ?

- Non, bien pire... Un ami siegeantau Conseil d’Administration desbanques d’Ile de France vient de m’ap-prendre que le gratin du journalismejeune a suivi une projection du film

� Les nouveaux chiens de garde � deGilles Balbastre et Yannick Kergoat.Au sein duquel moi et mes comperesexperts, nous nous faisons totalementdiscrediter.

- Hum... Et comment peut-ondeconsiderer si facilement un intellec-tuel de votre stature ?

- D’apres eux, le fait que je sois ad-ministrateur et conseiller de plusieursbanques et assurances, pourrait entrai-ner dans ma vision de l’economie etde la politique ce qu’ils appellent desconflits d’interets.

- Interessant, je pensais vous

connaıtre mais je ne savais pas quevous meniez une vie en parallele dansle prive, je pense toucher ici la sourcede vos troubles, votre moi rivalise avecvotre surmoi, c’est un cas de schizo-phrenie avere.

- Vous y pensez reellement ? Maisc’est cette activite couplee a mes in-terventions facturees dans les mediasqui me permet de pouvoir vivre sansconnaıtre la misere.

- Ne pensez-vous pas que le fait detravailler pour des banques implique lefait que votre travail d’expert est renduprejudiciable ? Un specialiste est censeetre impartial, portant des jugementssans que tinte en lui le reflet de l’interetet du benefice.

- Bien j’entends votre diagnos-tic, et desormais quelle solution meprescrivez-vous ?

- Votre esprit ne doit plus etre ti-raille entre deux camps, il doit jouird’independance !

- Original, comment cela se fait-ilque personne n’en ai jamais eu l’idee ?

PB

Economie

Les Grandes DecouvertesIl etait une fois un conti-

nent qui en decouvraitun autre. L’Europe, alorscentre du monde connu,entrait en Ameriquecomme une puissance co-loniale et s’y implantaitdefinitivement.

Pres de 500 ans plus tard, la vieilledame Europe, epuisee de son essor sou-tenu, dependante pour son gaz de laRussie, pour son petrole du Moyen-Orient, et l’uranium africain, se re-trouve quelque peu senile.

Un continent facile a conquerir pourdes emirs enrichis par les ressourcesde leurs sous-sols. Non contents decreer des ıles artificielles, de batir desvilles et de gigantesques complexes depanneaux solaires dans le desert, deconstruire les plus grands buildings, ilsont decide de s’attaquer a l’Europe.

La France est touchee par cephenomene depuis deja quelquesannees. Ce sont les clubs de handballde football du Paris Saint Germain, lesdroits de diffusion de la ligue 1 et dela ligue des champions qui sont dejarachetes. Un souffle de renouveau dansune France dont les dettes depassent

les previsions ? Neanmoins, si des emirsqataris prevoient le rachat du magasinparisien Printemps pour le transformeren une enseigne de luxe, ce n’est pas al’avantage des employes : plusieurs cen-taines d’entre eux vont etre licencies.

Au final qu’en penser ? Pourquoivouloir s’imposer ainsi en occident ?Seulement, les investisseurs asiatiqueset americains se sont eux aussi emparesde l’Europe sans qu’on ne dise quoi quece soit... mais lorsque des Qataris, cepeuple arabe debarque sur nos terreschretiennes, on crie au scandale !

JLF & GD

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8Technologies

Du nouveau a l’iGliseNous voici reunis aujour-

d’hui pour presenter la nou-velle mise a jour du modeleVatican etant donne que ledernier modele nous a fileentre les mains.

Francois sera donc le pape quisuccede a Benoit 16, sa date de lan-cement mondial est le 18 mars 2013.Ses prieres doivent etre differentes decelles de ses predecesseurs, car sonsysteme d’exploitation est un Jesuite(marque deposee). Les innovations dece nouveau systeme sont telles qu’ilrepresentera et ecoutera les pauvres.Son ergonomie se base sur un stylesobre et naturel, pas tres commun pourun iPape. Par ses nouvelles fonction-nalites, il refute le pouvoir exacerbe del’Eglise.

Son nom, Francois, nous l’avons

choisi en honneur de l’un de nos plusanciens developpeurs : Saint Francoisd’Assise. iPape Francois, c’est unerevolution, du fait qu’il est le pre-mier iPape concu sur le continentSud-Americain et cela depuis le XVIesiecle. Notons par ailleurs que la sortiede Francois a beaucoup surprit signeque notre entreprise est toujours aussidouee pour tout ce qui est miracles etactions inattendues.

Mais d’ou vient-il ?

Les premieres esquisses de Francoisont ete realises a Buenos Aires dansles annees 30 . A l’origine iEveque ilfut ensuite uploader iCardinal et enfiniArcheveque dans sa ville de concep-tion.

Son prix, enfin, il defit touteesperance puisqu’il est gratuit pourune periode minimale de 15 ans, laseule contribution est une indulgenceforfaitaire pour avoir acces au iParadis.

Attention la garantie et la iPapa-Mobile ne sont pas incluses dans leiPack.

PM & LP

Societe

Reportage de nos voisins belgesAujourd’hui, reportage

chez nos amis francais quiviennent (enfin ?) d’ouvrirlegalement le mariage pourtous, devenant le 14e paysdu monde et le 9eme eu-ropeen a adopter cette loi.Notons que chez-nous enBelgique, nous etions bienen avance puisque cela faitdeja depuis le 30 janvier2003 que le mariage homo-sexuel est accepte. Allonsdonc en France enqueterpour savoir si l’opinionreste pour autant divisee.

Quel hasard que de trouver Mme

Barjot au pres du Champ de Mars etde la Tour Eiffel qu’elle regarde parailleurs d’un regard lubrique.

- Alors heureuse ? lui lancons-nous

Apres quelques secondes dereflexion elle nous repond que rienn’est fini, que c’est la meme chose quelorsque Petain signa l’Armistice le 22Juin 1940, pour ainsi dire tout ne faitque commencer.

- Comment se fait-il que laFrance ait mis tant de tempspour valider une loi qui n’a misque quelques jours a passer dans

d’autres pays ?

� Eh bien vous savez la France estde tradition catholique, par consequentle modele familial et matriarcal est al’image de l’education recue par noschers petits bambins. Il est necessaired’user du pacte republicain pourdebattre, et ainsi etre sur que cette loiinfame ne puisse pas souiller l’emblemede Marianne. �

C’est sur ces mots qu’elle nousquitta pour rejoindre la file d’attenteafin de grimper le haut de la Tour Eif-fel.

PB