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Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO oOo
DEPARTEMENT MINES
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DI PLÔME D’INGENIEUR DES MINES
Thèmes
CONCEPTION ET REALISATION D’UNE UNITE PILOTE DE
TRAITEMENT HYDROMETALLURGIQUE APPLIQUEE AU
TRAITEMENT DU PRECONCENTRE D’OR DU SLUICE
Méthode artisanale
Présenté par :
SOLONIAINA Hanitra Sylvia Franckline
Soutenu le 5 juin 2007
- Promotion 2006 -
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO oOo
DEPARTEMENT MINES
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DI PLÔME D’INGENIEUR DES MINES
Titre :
CONCEPTION ET REALISATION D’UN UNITE DE TRAITEME NT
HYDROMETALLURGIQUE APPLIQUEE AU TRAITEMENT DU
PRECONCENTRE D’OR DU SLUICE
- Méthode artisanale -
Soutenu le 05 Juin 2007par :
SOLONIAINA Hanitra Sylvia Franckline
Membres du jury :
Président : Professeur RASOLOMANANA Eddy Herilala
Examinateurs : Monsieur Pascal PUVILLAND
Monsieur RAKOTOARIVONIZAKA Ignace
Mademoiselle RAKOTONOMENJANAHARY Vololona
Madame ARISOA Rivah Kathy
Mademoiselle RANDRIAMIARISOA Onivola
Encadreur : Professeur RANDRIANJA Roger
- Promotion 2006 -
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
RemerciementsRemerciementsRemerciementsRemerciements
En premier lieu, nous tenons à remercier et à louer le seigneur de nous
avons avoir donné la force et le courage pendent l’élaboration de ce mémoire.
Nous adressons également nos vives et respectueuses reconnaissance à :
• Monsieur RAMANATSIZEHENA Pascal , directeur de l’Ecole Supérieures
Polytechnique d’Antananarivo ;
• Professeur RASOLOMANANA Eddy Harilala , enseignant chercheur qui a
bien voulu présider la commission de jury pour l’appréciation de ce
travail ;
• Professeur RANDRIANJA Roger , chef de département Mines qui n’a pas
ménagé ses efforts pour encadrer ce mémoire ;
• Monsieur RAKOTOARIVONIZAKA Ignace , Enseignant chercheur à L’ESPA
qui a accepté de rapporter ce mémoire.
• La coopération Française à travers monsieur Pascal PUVILLAND ,
Assistant Technique, Chef du projet PRISMM qui a accepté d’être
parmi les examinateurs de ce mémoire ;
• Mademoiselle RAKOTONOMENJANAHARY Vololona , homologue chef de
projet PRISSM qui a bien voulu s’atteler au jugement de ce mémoire de
fin d’études ;
• Madame ARISOA Rivah Kathy , Enseignement à l’ESPA qui a répondu
avec bienveillance de sièger dans ce jury ;
• Mademoiselle RANDRIAMIARISOA Onivola , Ingénieur des Mines qui a
accepté de faire partie du membre de jury.
Pareillement je remercie :
• Tout le personnel du bloc technique de L’ESPA Vontovorona, qui nous
a aidé pour ka réalisation de l’appareil ;
• Tout le personnel du laboratoire du département Génie Chimique de
Vontovorona pour ses précieux conseils et aides.
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
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Enfin, mes sincères remerciements vont aux personnes suivantes :
• Tous les enseignants de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo qui ont assuré mes formations pendant cinq années
d’études ;
• Maman et Papa ainsi que toute ma famille pour leur soutien moral et
financier durant mes études ;
• Mes amis, mes collèges et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin
à la réalisation du présent mémoire.
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
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SOMMAIRE
Remerciements
Liste des figures
Liste des cartes
Liste des tableaux
Liste des photos
Liste des annexes
Thèmes
Méthode artisanale
Titre :
- Méthode artisanale -
Partie I
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : GENERALITE SUR L’OR
Chapitre II : L’OR A MADAGASCAR
Chapitre III : ETUDE D’ANDROFIA ANDRIAMENA ZONE DE PRELEVEMENT
DU PRECONCENTRE DU SLUICE
Chapitre IV : LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE TRAITEMENTS
Chapitre I LE TRAITEMENT HYDROMETALLURGIE
Chapitre II ESSAIS EXPERIMENTAUX
Chapitre III : CONCEPTION ET REALISATION DE L’APPAREIL DE TRAITEMENT
HYDROMETALLURGIQUE ARTISANAL
Chapitre IV : ESSAI DE LAPPAREIL SUR LE TRAITEMENT
HYDROMETALLURGIQUE
CONCLUSION GÉNÉRALE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
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LISTE DE FIGURES
Figure 1: Cours mondial de l’Or sur 10 ans (Janvier1997 – Janvier 2007) ............ 10
Figure 2: Production de l’or de Madagascar de 1897 à 1929 en kilogramme........ 12
Figure 3: Production de l’or de Madagascar de 1931 à 1963 en kilogramme........ 12
Figure 4: Production de l’or de Madagascar de 1964 à 1983 en kilogramme........ 12
Figure 5: Production de 1984- 2005 ...................................................................... 13
Figure 6: carte de localisation de la zone.............................................................. 20
Figure 7: carte géologique de la région ................................................................. 21
Figure 8: Effet du pH sur la solution aqueuse........................................................ 38
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LISTE DESCARTES
Carte 1: Les indices d’Or de Madagascar ............................................................ 16
Carte 2: Les régions aurifères de Madagascar..................................................... 19
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Coût de fabrication de l’appareil ......................................................................................................55 Tableau 2 : Processus timing à réaliser .............................................................................................................. 58
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LISTE DES PHOTOS
Photo 1: Lingot........................................................................................................ 4
Photo 2: L’Or sur le plan artistique.......................................................................... 9
Photo 3: Photo 4: la batée..................................................................................... 24
Photo 4: Sluice metallique..................................................................................... 26
Photo 5: L’ensemble de l’appareil ......................................................................... 47
Photo 6: Réacteur mélangeur pour précipitation avec unité de soutirage du gaz . 48
Photo 7: Le filtre.................................................................................................... 49
Photo 8: Réacteur pour précipitation..................................................................... 50
Photo 9: Le compactage-forgeage de la poudre ................................................... 61
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LISTE DES ANNEXES
Annexe 1: Minéralogie de l’or ..................................................................................... I
Annexe 2: Classification minéralurgique des minerais d'or........................................ II
Annexe 3: Les alliages d’Or...................................................................................... IV
Annexe 4: Poids et mesures utilisés pour le marché de l’Or..................................... VI
Annexe 5: Répartition granulométrique des particules de la zone d’Androfia.......... VII
Annexe 6: Flow sheet du traitement aurifère .......................................................... VIII
Annexe 7: Les essais sur la lixiviation et de précipittion .......................................... IX
Annexe 8: Détermination du titre en or………………………………………………….XII
Annexe 9: Analyse de l'or par la méthode spectrophotométrie…………….....…..…XIII
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INTRODUCTION
L'or est connu depuis la plus haute antiquité, et les hommes préhistoriques
l'utilisaient probablement déjà. Facile à travailler, malléable pour faire de bons outils,
il fut probablement peu employé jusqu'à ce que les Lydiens imaginent d'en faire un
instrument monétaire. L'or fut vite utilisé pour marquer la puissance et la richesse,
servait à la fabrication de parures et bijoux.
Jusqu’à nos jours l'or a suscité l'admiration et la convoitise des hommes.
Guidant des nations vers leur gloire comme vers leur perte, le métal jaune reste
encore aujourd'hui une valeur de référence dans notre culture et notre économie.
Madagascar est reconnu comme un pays à potentialité aurifère appréciable.
La production officielle d’or actuelle est trop basse pour apporter une quelconque
part positive dans l’économie nationale car jusqu'à maintenant, l’exploitation de ce
métal est effectuée de manière artisanale, les techniques de traitement sont
archaïques et ne permettent pas d’optimiser la production.
Actuellement beaucoup des projets sont mis en place pour le développement
de la filière. Le PRISMM est l’un de ce projet, il a mis en place un projet pilote
d’orpaillage sur la zone d’Andriamena district de Tsaratanana dont le but c’est de
réduire la pauvreté par l’amélioration de niveau de vie de la population grâce à
l’augmentation de production d’or et la structuration de la filière or.
Dans ce sens, on a en pensé à une méthode de traitement facile a manipuler,
utilisé dans plusieurs pays à potentialités aurifères. Il s’agit du traitement
hydrométallurgique. Notre étude s’intitule « conception et réalisation d’une unité
pilote de traitement hydrométallurgique appliqué au traitement de
préconcentré du sluice – méthode artisanale ». Cette étude vise les collecteurs
agrées d’or les comptoirs de l’or et les permissionnaires dans l’or.
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Ainsi, elle comprend deux parties :
� La première sera consacrée à une étude bibliographique : la
généralité sur l’or, ses propriétés, ses utilisations, ainsi que l’or à
Madagascar et les différentes méthodes de traitement ;
� La deuxième partie concerne le traitement hydrométallurgique :
généralité du traitement, essais expérimentaux en laboratoire,
conception et réalisation de l’unité et essais des matériels.
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Partie I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
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Chapitre I : GENERALITE SUR L’OR
I-1 Le Métal OR [8] [W1]
I-1-1 L’Or
Chimiquement l’or présente les caractéristiques suivantes :
Symbole chimique : Au
Densité : 19.3
Numéro atomique : 79
Dureté : 2.5 à 3
Clarke : 0.05g/t : 0.005ppm
Température de fusion : entre 1035 et 1064° C
Unité de masse : once et gramme
Pouvoir réflecteur : 73 à 85 %
Couleur : jaune vif à métallique
Confusio n : pyrite, chalcopyrite
Il est le plus malléable et le plus ductile des métaux ; on peut le réduire à
1/10000 de mm d’épaisseur.
I-1-2 Titres Qualités et finesses [1] [10] [W1]
Le titre d’un métal indique sa pureté, il peut s’exprimer en millièmes de parties
en or ou en pourcentage ou en carats.
La pureté est exprimée en pourcentage en masse :
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� Le premier titre doit contenir 92% d’or pur ;
� le deuxième titre renferme 84% de l’or pur;
� le troisième titre est de 75% de l’or pur;
� la quatrième titre à 58,3% de l’or pur
En bijouterie on utilise le terme carat pour designer le titre de l’or, spécifie la
proportion d’or pur dans un alliage. Ainsi un Or à :
� 24 carats est un Or à 100%d’or pur
� 22 carats contiennent de 92% d’or pur
� 20 carats est formés de 84% d’or pur
� 18 carats contiennent 75% d’or pur
� 14 carats est formés de 58,3% d’or pur
Les lingots d’or sur le marché mondial contiennent 99,5à99 ; 99% de l’or pur.
Photo 1: Lingot
Le marché mondial exige la présentation en barre. Une barre de bonne
livraison doit contenir, par exemple, 350 à 430 onces d’or pur avec un minimum de
99.5% de l’Or pur. Le cours de l’or se réfère à ces barres
I-1-3 Les propriétés de l’or [11]
I-1-3-1 Propriétés physiques et mécaniques
Ductilité : grâce à son extrême ductilité, l’Or peut être étiré à une grande
étendue sans se briser ; avec un gramme d’Or on peut faire un fil long de 500 m.
Battu à froid avec un maillet en bois, il peut être aplati en feuilles très minces
d’un millième de millimètre d’épaisseur. Broyé en poudre, il peut être pulvérisé en
une poudre tellement fine, et devient pratiquement insaisissable.
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Structure : l’Or n’est pas dur, il est plutôt mou. Sa structure se situe entre celle
du zinc et de l’étain dont la dureté est analogue à la sienne.
Volatilisation :après un chauffage de quelques heures, même à basse
température, 300°C par exemple, le poids de l’Or ch auffé baisse considérablement ;
voilà pourquoi il est recommandé de ne jamais le chauffer à une température au
dessus de 200°C sans le couvrir.
Avec des périodes de chauffage de plusieurs heures et une température
dépassant son point de fusion, la perte peut atteindre de 5 à 20% son poids.
I-1-3-2 Propriétés chimiques
Inaltérabilité : l’Or se distingue par sa résistance à la corrosion et à son
inaltérabilité. Il est l’un des métaux moins actifs. Donc, il résiste très bien à
l’oxydation, et c’est pour cette raison qu’on l’appelle : un métal noble.
Les principaux dissolvants de l’Or :
L'eau régale (mélange de trois parties d’acide chlorhydrique et d’une partie
d’acide nitrique) dissout l'Or facilement. L’or peut être attaqué par une solution
chaude préparée avec HNO3 et H2 SO4.
Le mercure dissout et avec lequel il s’amalgame.
Tous les halogènes réagissent bien avec l’Or :
� le chlore est moins actif à sec, mais quand il est mouillé,
même à haute température, il peut attaquer facilement l’Or;
� l'iode réagit presque comme le chlore;
� le fluor attaque seulement l'Or à très haute température;
� le brome est le dissolvant le plus actif de métal à la
température normale;
L’HCN et les cyanures alcalins dissolvent l'Or, et la présence d'agents
oxydants peut intensifier l'attaque.
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I-1-3-3 Propriétés optiques
Les surfaces polies de l’Or ont un pouvoir réfléchissant élevé ; cette propriété
est mise à profit par les constructeurs des missiles qui recouvrent d’Or les sommets
des fusées pour les préserver des radiations intenses de chaleur engendrées par la
friction des projectiles avec l’air de l’atmosphère.
I-1-3-4 Propriétés thermiques
La conductibilité thermique de l’Or est moindre que celle de l’Argent, elle est
largement influencée par les impuretés qui imprègnent parfois le métal.
I-1-3-5 Propriétés électriques
L’Or est un bon conducteur d’électricité ; sa conduction électrique est
légèrement plus basse que celle de l’Argent et du Cuivre. Lorsqu’il est souillé par des
impuretés étrangères, l’Or perd une partie de son pouvoir de conduction naturelle.
Une couche mince d’Or appliquée sur un support métallique possède une
résistivité électrique plus élevée qu’une couche épaisse de métal jaune ; plus
l’épaisseur de la couche d’Or est importante, moins le courant passe vite.
I-2 L’utilisation de l’or [1] [W2] [W5]
I-2-1 Thésaurisation dans les banques
Les thésaurisations dans les banques nécessitent de l’Or pour comprendre la
valeur monétaire, car il s’agit d’amasser de l’Argent sans le faire fructifier. Cet Or
accumulé dans les banques pour usage futur dans le cadre de l’échange est
synonyme de l’utilisation de l’Or à l’échelle bancaire.
I-2-2 En électronique
Notre époque de haute technologie trouve l’Or indispensable, en passant de la
calculette à l’Ordinateur, de la machine à laver à la télévision et du missile au
vaisseau spatial.
Les moteurs des fusées des navettes spatiales américaines sont réglés avec
les alliages spéciaux d’Or pour refléter la chaleur, et les modules lunaires du
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programme Apollo, qui a mis des hommes sur la lune, ont été enveloppés avec de
l’Or en feuilles qui agit comme un bouclier anti-radiation.
Dans le domaine de la télécommunication, la plupart des organes sensibles
de l’équipement téléphonique sont actuellement produits en métaux précieux dont
l’Or ; pour les sélectionneurs téléphoniques, les jeux de ressorts, les bras porte-balai
sont tous en Or, Argent, Platine, Palladium, Rhodium, ou en alliage de Palladium à
700‰ et d’Argent à 300‰ ou en alliage d’Or-Platine 690‰ et Argent 310‰.
L’autre rôle principal de l’Or en électronique est dans les appareils semi-
conducteur où le fil de l’Or fin est utilisé pour relier des parties telles que les
transistors, les circuits intégrés, et les cartes à circuits imprimés. Ce fil de liaison est
un des usages les plus spécialisés de l’Or ; il est hautement raffiné à 999,9Au et a un
diamètre typique d’un centième de millimètre.
C’est le Japon qui est le transformateur de produits semi-finis majeurs en
l’électronique dans le monde Occidental, avec 45% de consommation d’Or,
précédant les Etats-Unis avec presque 30%, suivi respectivement par Le Royaume-
Uni et l’Allemagne avec 6% et 7% pour la Corée du Sud.
I-2-3 Dentisterie
Les alliages d’Or sont les matières idéales pour réparer ou remplacer les
dents. Ils sont suffisamment résistants pour supporter la pression de la mastication ;
ils sont inaltérables et ne provoquent pas de réaction avec l’organisme
(biocompatibilité).
Leur composition varie suivant leur destination et la couleur désirée ; la
proportion de l’Or dans l’alliage va de 60% à 80%Au.
Les principaux métaux entrant dans la composition sont le Palladium (de 2% à
26%), l’Argent (de 2,5% à 25%), le Platine (jusqu’à 12%) et aussi parfois de faibles
quantités d’Étain, d’Indium, de Plomb, de Cuivre et de Nickel.
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L’Or employé dans les applications dentaires est généralement d’une pureté
de 995‰ ; les métaux du groupe de platine et ceux de base qui lui sont adjoints sont
habituellement additionnés à l’alliage dans le but de le renforcer et de le doter des
qualités indispensables pour sa longue conservation.
I-2-4 L’Artistique
L’utilisation de l’Or s’entend aussi sur les domaines artistiques, les bijouteries,
l’ornementation, décoration…
Les débouchés artistiques sont les plus importants. En effet, les bijoux
représentent le 3/4 de la production (1000 tonnes par an) dans le monde et se
retrouvent en Inde, aux Etats-Unis, en Italie, en Allemagne, à l’Espagne et en
France.
Les Orfèvres, les bijoutiers et les joailliers travaillent rarement l’Or pur (24
carats). Mais par souci du travail du métal, ils le mélangent :
� au Cuivre pour faire de l’Or rouge ;
� au Cuivre et à l’Argent pour faire de l’Or jaune ou de l’Or rosé ;
� à l’Argent seul pour faire de l’Or vert ;
� au Fer pour faire de l’Or gris ;
� au Nickel pour faire de l’Or blanc ;
� à l’Aluminium pour faire de l’Or violet.
Suivant les réglementations de chaque pays, la teneur en Or varie
énormément. Les applications vont ainsi aux bijoux (bracelets, colliers, bagues,
boucles d’oreille, …) aux médailles commémoratives en passant par les objets de
récompense et les pièces de collection.
Des métiers artisanaux utilisent l’Or comme matière première : pour dorer les
boiseries, les cadres de tableaux, les livres, les porcelaines….
L'usage le plus spectaculaire de l'Or décoratif est la feuille d'Or qui a été
utilisée depuis des siècles pour orner les dômes ou plafonds de bâtiments publics,
parce qu’elle résiste beaucoup à la corrosion plus longtemps que la peinture.
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La capacité de l'Or à refléter la chaleur durant l’été et de la retenir pendant
l’hiver l’a aussi conduit vers l'usage de verre enduit avec une couche mince d'Or
dans plusieurs bâtiments modernes, surtout en Amérique du Nord.
Exemple, la dorure du dôme de l'hôtel des Invalides à Paris a utilisé 550 000
feuilles d'Or à 23,5 carats (98 % Au, 1 % Ag, 1 % Cu) de 0,2 mm d'épaisseur et de
60 cm2, soit 23 g d'Or pour 1000 feuilles, et au total, 12,5 kg d'Or.
Photo 2: L’Or sur le plan artistique
I-3 Production et marché [W3] [W4]
Depuis l'origine de l'or, on peut estimer la production total de l'Or à 125.000
tonnes. La majorité de cette production a eu lieu dans les 150 dernières années,
notamment avec la découverte des mines d'Afrique du Sud, de l'Australie et des
Etats Unis.
Les cours sont particulièrement fluctuants et soumis à divers facteurs :
évolution des stocks d'or des banques centrales, demandes d'orfèvrerie, notamment
en Inde et en Chine, demande industrielle (électronique...), achats et ventes
incertaines en fonction des incertitudes monétaires, coûts et volumes de production,
état des réserves minières, etc.
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Sur le marché mondial, le 12 janvier 2007, l’Or a franchi la barre des 620
dollars l’once.
Figure 1: Cours mondial de l’Or sur 10 ans (Janvier1997 –
Janvier 2007)
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Chapitre II : L’OR A MADAGASCAR
II-1 Introduction [5] [W11]
II-1-1 Historique
La première découverte de l’or à Madagascar revenait à Jean LABORDE en
1845.l’exploitation de l’or était autrefois interdite à Madagascar. C‘est seulement en
1883 que les premières exploitations furent autorisées. Très vite, cette activité
connut un développement remarquable avec des productions de l’orpaillage artisanal
plus grand. La période, entre les deux guerres mondiales, a vu le fonctionnement
d’exploitations industrielles de tailles petites ou moyennes, mais descendant
rarement au-dessous des zones altérées et oxydées proches de la surface. De plus,
aucune n’était équipée de laverie capable de concentrer les minerais sulfurés de
profondeur avec un rendement correct.
Au cours des années 1970 à 1980, le Service Géologique a entrepris des
recherches de sujets ponctuels. Mais ces tentatives n’ont pas réussi à déboucher sur
des résultats concrets. En 1984, un nouveau projet financé par le Fonds d’Aide et de
Coopération Française, reprend le problème de l’or, de manière à sélectionner des
cibles bien précis (Rapport, 1984. Service Géologique).
II-1-2 Statistique et production
D’après la statistique Madagascar a produit environ 50 tonnes d’or entre 1897
et 1964, la production moyenne annuelle fut 2 tonnes entre 1904 et 1915, elle est
descendue de 500kg à 200kg entre 1919 et 1945. Les trois quarts de cette
production provenaient de l’orpaillage artisanal et le quart de l’exploitation semi
industrielle. De 1964 à 1984, la production de l’or a connu à nouveau une baisse
considérable. Depuis 1972 la production déclarée est en dessous de 10
kilogrammes par an ; elle est très faible car une grande partie de production passe
dans un circuit informel de commercialisation c’est à dire la production clandestine
est difficile à estimer.
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Production 1897-1929
0500
1000150020002500300035004000
1897
1899
1901
1903
1905
1907
1909
1911
1913
1915
1917
1919
1921
1923
1925
1927
1929
Production
Figure 2: Production de l’or de Madagascar de 1897 à 1929 en
kilogramme
Figure 3: Production de l’or de Madagascar de 1931 à 1963 en
kilogramme
Ces baisses successives de production sont imputables à la fixation du prix de l’Or, à
$35 l’once, jusqu’en 1972, rendant inintéressante la poursuite des anciennes
exploitations ou le démarrage de nouvelles exploitations
Figure 4: Production de l’or de Madagascar de 1964 à 1983 en
kilogramme
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Ces chiffres concernent la production officiellement déclarée, 175.743 kg
pendant cette période. La production clandestine est difficile à estimer.
Figure 5: Production de 1984- 2005
Source : Direction de Mine et de la Géologie
II-2 Le gisement aurifère de Madagascar [W6]
II-2-1 Les gisements primaires
Mis à part les filons barytiques aurifères de l’Andavakoera, à la limite du socle
sédimentaire (Permo-trias) de l’extrême Nord-Ouest, les gîtes primaires se trouvent
tous dans les terrains métamorphiques précambriens, sous forme de veines ou
“ filons ” quartzeux discontinus, ou en minéralisation disséminée dans divers faciès
de schistes cristallines. On distingue trois grandes catégories :
- gîtes appartenant au domaine archéen
- gîtes appartenant au domaine protérozoïque
- gîtes liés à la tectonique permo-triasique
II-2-1-1 Les gisements primaires appartenant au domaine archéen
Ces types de gisements sont les plus nombreux. Ils se présentent souvent
sous forme de veines interstratifiées :
� Associès a des séries de roches ampiboliques basiques :
Maevatanana, Andriameana, Alaotra et Ampasary ;
� associées à des quartzites à magnétite : Maevatanana, falaise orientale
du sud d’Antananarivo, et Sud-est, plus accessoirement Andriamena et
Beforona-Alaotra ;
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� associées aux séries silico-alumineuses du type d’Ambatolampy
Andriba (quartzites, gneiss, migmatites, micaschistes alumineux et
souvent graphiteux) : régions- types
II 2-1-2 les gisements appartenants au domaine protérozoïque
Ils sont aux faciès à micaschistes ou à quartzites de la série “ schisto-quartzo-
calcaire ”, et transformés par un métamorphisme de contact intrusif. Ils apparaissent
le plus souvent sous forme de dissémination de sulfures aurifères.
Les deux cas-types les mieux connus sont :
a) la région de Betsiriry(Est Miandrivazo) où les indices aurifères
se regroupent dans la zone de passage entre les gneiss migmatitiques et la série épi
métamorphique “ schisto-quartzo-calcaire ” (front des migmatites) ;
b) la région d’Itéa où les indices s’alignent dans les formations
plus ou moins silicifiées ( tactites) bordant le massif granitique intrusif d’Itéa.
II-2-1-3 Les gisements primaires liés à la tectonique Permo-triasique
Ce sont des filons “ vrais ”, constitués par des remplissages quartzo-
barytiques de fractures, avec Or natif et sulfures associés. Ce type ne se rencontre
que sur la bordure socle sédimentaire de l’extrémité Nord de Madagascar, sur une
centaine de kilomètres entre la vallée du Sambirano et la côte Est.
II-2-2 Les gisements secondaires
Ils résultent de l’altération météorique des gîtes primaires et de la
reconcentration de l’Or par les eaux de surfaces. Cette altération conduit à la
transformation en altérite des roches encaissantes. Une partie de l’Or libéré migre
vers le bas et peut éventuellement former des concentrations d’intérêt économique à
la limite de la roche saine.
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II-2-2-1 les gisements éluvionnaires
Le matériel alteritique a été transporté le long des pentes, sur une faible
distance. L’effet de gravité peut provoquer localement des enrichissements en Or.
II-2-2-2 Les gîtes alluvionnaires
Des gîtes alluvionnaires anciens où les alluvions aurifères, plus ou moins
consolidées, forment des terrasses surélevées le long des vallées et entaillées par
les cours d’eau actuels ;
Des gîtes alluvionnaires actuels où les sables et graviers aurifères forment le
lit actuel des cours d’eau. Suivant les cas, l’or peut provenir, soit du démantèlement
des terrasses anciennes, soit directement de l’érosion des gîtes primaires ou
éluvionnaires.
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Carte 1: Les indices d’Or de Madagascar
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II-3 Les principaux zones de ressources minières [4]
II-3-1 Betsiaka
Champ de filons quartzo-barytiques encaissés dans les gneiss du socle et
dans les grès de base du Permien, le long de contact socle sédimentaire.
Production de 1906 à 1934 : 7 285,8 kg
Anciennes exploitations principales : Ranomafana et Bereziky
II-3-2 Tsaratanana
Série métamorphique Calco-Ferro-Magnesienne d’Andriamena et roches
basiques associées
Anciennes exploitations principales : Ambohipihaonana et Masokoamena
II-3-3 Maevatanana
- Série métamorphique silico-alumineuse de l’Ikopa-Betsiboka.
- Série métamorphique calco-Ferro-Magnésien d’Andriamena.
Production de 1901 à 1921 : 6 733kg
Ancienne exploitations principales : Nandrojia, Tainangidina, alluvions des
rivières Ikopa et Betsiboka.
II-3-4 Betsiriry
Gneiss migmatiques du groupe de Miandrivazo.
Production de 1901 à 1968 : 2 623 kg
Anciennes exploitations principales : Dabolava, Ankarongana, Antsaily.
II-3-5 Itasy
Série gneissique silico-alumineuse de l’Itasy.
Production de 1901 à 1921 : 1 097 kg
Ancienne exploitation principale : Antsolobato.
II-3-6 Axe Ambositra Antananarivo
Presque tous les gîtes connus sont encaissés dans la série gneissique silico-
alumineuse archéenne d’Ambatolampy, sauf Itéa qui se situe dans la série schisto-
quartzo-calcaire d’Ambatofinandrahana (Protérozoïque moyen).
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Production de 1901 à 1921 : 1489 kg
Anciennes exploitations principales : Antsofimbato et Andravoravo et Itéa
II-3-7 Vohilava-Ampasary
Séries gneissiques silico-alumineuses à lentilles ultrabasiques des groupes
archéens de l’Ampasary (formation de Betampona) et de Vohilava (au contact du
voisinage avec le granite de Befody et les Orthogneiss dioritiques de Masora,
rapportés au soubassement Antongilien d’âge Catarchéen plus rarement à l’intérieur
de ce dernier).
Production de 1901 à 1921 : 8 580 kg
Exploitations principales : Bebasy, Andrambo, Tsongolo, Tsaramiadana, gîtes
alluvionnaires des rivières Ampasary, Maha, Sakaleona, Sahandrambo.
II-3-8 Beforona
Formation métamorphique calco-Ferro-magnésiennes de l’Alaotra (Archéen)
et roches basiques associées.
Production de 1901 à 1921 : 6 546 kg
Anciennes exploitations principales : Marovato, Grigri
II-3-9 Andrarona
Contact entre le granite Antongilien de Masoala et une série de schistes et
quartzites.
Production de 1905 à 1920 : 276 kg
Ancienne exploitation principale : Antsahivo.
II-3-10 Vavatenina
Série métamorphique silico-alumineuse d’âge Archéen, envahie par de nombreux
filonnets pegmatitiques (front de migmatisation).
Exploitation des alluvions anciennes et actuelles uniquement.
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Carte 2: Les régions aurifères de Madagascar
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Chapitre III : ETUDE D’ANDROFIA ANDRIAMENA ZONE DE
PRELEVEMENT DU PRECONCENTRE DU SLUICE
III-1 Contexte géographique [3]
III-1-1 Localisation
La zone d’étude se trouve dans les hauts plateaux centraux de Madagascar.
Elle est à 150 Km en vol d’oiseau au Nord d’Antananarivo. Elle se situe
administrativement dans la Province autonome de Mahajanga, Région de Bétsiboka,
District de Tsaratanàna et Commune de Brieville.
Figure 6: carte de localisation de la zone
III-1-2 Morphologie
La région se présente comme une plateau très vallonnée couvert par des
couches latéritiques, déchiqueté par l’érosion qui y creuse d’innombrable LAVAKA,
ravin d’effondrement à parois verticale, taillés à flanc de colline en digitation plus ou
moins serrées et rendant très délicate la construction de piste en dehors des lignes
de crête. Grande dénivellation entre sommet et vallée (= 400 à 500M) relief très
tourmenté.
III-2 Contexte géologique [3] [6] [10]
La région est constitué surtout d’Orthogneiss, d’amphibolites de gneiss à
biotite et de migmatites avec des intrusions de norites, orthoamphibolites et de
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quartzites magnétites. Des lentilles des chromites sont assez fréquents .on note
aussi quelque affleurement de roche ultrabasique. A part l’or les minéralisations
importantes sont le chrome et béryls.
Figure 7: carte géologique de la région
III-3 Modes de gisement [3]
Le secteur proprement dit de l’Androfia est constitué par des formations
superficielles et celle du socle, les formations éluvionnaires et les éboulis, les
formations alluvionnaires, le socle.
Les formations éluvionnaires sont fournies par l’altération des roches en
place. Ce sont surtout les gneiss, les amphiboles et les quartzites à magnétite. Donc
les formations éluviales se trouvent à proximité de la zone où ces roches sont
abondantes. Les éboulis sont issus de la désagrégation des quartzites à magnétite.
Les formations alluvionnaires prédominent dans la vallée et le lit de la rivière
et ses affluents. Le socle est uniquement formé par la zone moyenne du secteur
d’étude, les faciès dominants sont les faciès gneissiques, amphibolitiques et
quartzitiques.
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Chapitre IV : LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE
TRAITEMENTS
IV-1 Bases du traitement des minerais d’or [2] [8]
Les minéraux d’or possèdent quelques propriétés caractéristiques qui conduit
au développement des méthodes de traitement des minerais d’or. Ces propriétés
sont :
� la densité de l’or et des ses minéraux est généralement très élevée cette
propriété conduit au développement des techniques des concentrations
gravimétriques, connues depuis fort longtemps et toujours d’actualité
aujourd’hui
� le caractère naturellement hydrophobe de la surface de l’or natif, lui confère
une excellence flottabilité. Si l’on observe de plus que l’or est souvent associé
à des sulfures, facilement flottables, on comprend que la flottation soit une
méthode de traitement très utilisée pour l’élaboration de concentrés;
� l’Or et certain de ses minéraux porteurs sont solubles dans les solutions
diluées et alcalines de cyanure. Cette propriété a donne naissance à la
lixiviation au cyanure, technique de traitement la plus courante pour les
minerais d’Or. L’Or est aussi soluble dans d’autre solvant
� L’Or est enfin mouillable par le mercure, car la tension de surface entre Or et
mercure est faible. Cette propriété est utilisée dans l’amalgamation, connue
depuis fort longtemps utilisée dans les siècles passés sur les minerais tout-
venant et aujourd’hui sur des concentrés.
IV-2 Critères de choix de traitements adoptés
De nombreuses données doivent être prises en considération dans la
sélection d’un procédé.
Parmi les principaux facteurs intervenant, on peut citer
IV-2-1 Le gisements
Le couple tonnage de minerai / teneur en Or donne au départ une indication
sur la quantité d’Or à récupérer et oriente le projet vers un procédé classique
complet ou vers un procédé à faible coût comme la cyanuration en tas.
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La nature de l’exploitation minière (mine souterraine ou à ciel ouvert) est aussi
une donnée à prendre en considération, ainsi que la présence d’un ou plusieurs
faciès de minerais (zones superficielle oxydée, zone cémentée, zone non altérée…).
IV-2-2 La minéralogie
La connaissance de la minéralogie du minerai permet de prévoir si le minerai
étudié aura un comportement simple ou complexe.
L’identification des difficultés potentielles découlant de l’étude minéralogique
permet d’orienter le programme d’essais en conséquence.
IV-2-3 Nature de la gangue
La présence de certains éléments (carbone, argile…), la granulométrie du
minerai, la porosité des fragments, etc., sont des informations utiles qui orientent le
choix vers certains procédés de traitements ou de prétraitements
IV-2-4 Réponse du minerais sur l’essai aux laboratoires
Bien évidemment, le comportement du minerai lors des essais est une donnée
essentielle. Les résultats des essais déterminent les premiers choix de procédés ou
les orientent différemment.
IV-2-5 Conditions locales
De multiples facteurs peuvent intervenir :
- la quantité d’eau disponible;
- l’éloignement du gisement ;
- la qualité de la main-d’œuvre ;
- les moyens d’accès ;
- la présence de gisement d’Or en exploitation à proximité ;
- le climat ;
- la topographie ;
- etc.
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IV-2-6 Conditions économiques
La connaissance du prix de l’or est très importante car il permet de savoir la
rentabilité de l’opération. Il faut tenir compte aussi le coût des réactifs utilisés afin de
déterminer le coût du traitement
IV-3 Traitements gravimétriques
Les méthodes gravitaires se fondent sur la grande différence entre la densité
de l'Or (19,3) et celui des minerais généralement associés, par exemple le quartz
(2,7). Ces méthodes sont efficacement utilisées pour le traitement des placers
alluviaux : les particules lourdes d'Or sont aisément récupérées en utilisant toute une
variété de méthodes où l'Or, plus dense, sera piégé alors que les minerais associés
seront éliminés. Un courant d'eau peut fournir, dans ces cas, l'énergie nécessaire
pour séparer les différents éléments par densité.
Avec les gisements primaires d'Or, où le minerai doit d'abord être écrasé et où
l'Or se trouve souvent en particules extrêmement fines, la seule utilisation de la
méthode de séparation gravitaire aurait pour conséquence une perte importante d'Or
pendant le traitement.
IV-3-1 La batée [1]
IV-3-1-1 Présentation
La batée est une plate circulaire de 40 à 50 centimètres de diamètre, de
quelques centimètres de profondeur, dont les bords se relèvent légèrement.
Photo 3: Photo 4: la batée
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IV-3-1-2 Utilisation technique
Le prospecteur verse une petite pelletée de terre dans la batée, ou s'en sert
pour prélever son échantillon dans le fond du ruisseau. La tenant légèrement
inclinée, il lui imprime un mouvement de rotation. L'eau, agitée, soulève les particules
les plus légères, alors que l'Or, quatre à cinq fois plus dense, retombe rapidement
vers le fond. De temps à autre, il faut secouer la batée de haut en bas, pour tasser
les particules les plus lourdes au fond. Peu à peu, la batée se vide de l'eau, de la
terre et du sable. Il ne reste plus au fond de la batée que les pépites, les paillettes et
les graviers les plus gros.
Le travail à la batée se fait souvent avec de l'eau jusqu'aux chevilles ou aux
genoux, dans les torrents de montagne, par tous les temps.
Ce procédé consomme peu d'eau, mais il est lent. Un orpailleur traite moins d'un
mètre cube par journée de travail, et il faut un terrain riche pour que son utilisation
soit rentable.
IV-3-2 Le sluice [2] [10] [W7]
IV-3-2-1 Présentation
Le sluice est un instrument de conception simple qui requiert beaucoup d’eau,
et convient très bien pour les minéraux denses, donc n’exigeant pas une
classification trop poussée (Or, cassitérite, thorianite,…).
C’est un appareil statique qui doit permettre l'écoulement idéal d'un
fluide composé d'eau, de sables et de graviers, en réalisant une séparation
gravimétrique, la meilleure possible au moyen de pièges disposés à des endroits
déterminés.
Le "sluice box" littéralement "boite à écluses" existe en diverses
variantes, adaptées au terrain, à la teneur et à la nature de l'Or qui s'y trouve.
C’est un couloir incliné (environ 10%) dont le fond est muni de rifles
espacés et/ou le matériau est lavé par un rapide courant. Pour la prospection, on
peut utiliser un sluice de 30 cm de large et de profondeur en éléments de 3,60 m, la
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 26
Longueur peut varier de 4 – 60 m selon l’usage, on place en tête un débourbeur et
une grille.
Photo 4: :Sluice metallique
IV-3-2-2 Action
Après débourbage et tamisage grossier, le sable arrive dans le sluice, il est
retenu par les riffles mais par suite de l’arrivée d’autres matériaux, des vibration et
des tourbillons entraînent les sables les plus légers et seules les plus lourds restent.
Les particules d'Or sont piégées par des tasseaux disposés en longueur, en
largeur, en quinconce, en forme de grille, selon la nature du terrain. Des toiles à sac
ou des couvertures sont disposées au fond pour recueillir les paillettes et les pépites,
et facilitent le nettoyage de l'appareil. Il faut que l'eau coule à la bonne vitesse, pas
trop vite pour ne pas entraîner trop d'Or, mais suffisamment pour éliminer les
éléments indésirables.
Le nettoyage et la récupération des éléments lourds s’effectuent
périodiquement. Les capacités sont de l’ordre de 5 à 30 tonnes / m2 par 24 heures.
IV-3-2-3 Avantages de l’utilisation du sluice
– coût très bas;
– haute capacité pour le lavage du minerai alluvial;
– fabrication locale;
– ne nécessite pas de motorisation;
– manipulation facile;
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– bonne récupération de l’Or fin;
– ratio d’enrichissement élevé.
IV-3-2-4 Désavantages
– nécessite beaucoup de main d’oeuvre;
– récupération moins importante pour les minerais sulfurés, dans
les gisements primaires;
– opération discontinue.
IV-3-3 Le jig ou bacs à piston [10]
IV-3-3-1 Principe
Les tout-venants sont soumis à une pulsation verticale alternée au cours de
leur écoulement dans un bac, soit par le mouvement du bac, soit par pulsation de
l'eau, le bac étant fixe.
La séparation est réalisée dans un lit de particules fluidisées par les courants
d’eau ascendants et descendants, provoquant ainsi une stratification selon la masse
volumique des grains.
Une particule sphérique de diamètre D, de masse volumique ρs, tombant par
gravité dans un fluide visqueux de masse volumique ρf, est soumis à trois forces : la
gravité, vers le bas, les forces dérivants des fluides déplacés et la résistance à
l'avancement, vers le haut.
Et l'accélération des particules (Or dans notre cas) au départ s'écrit :
( )*s f
s
gdvdt
ρ ρρ
−=
Avec g : l'accélération de la pesanteur (m2/s)
La résultante de ces actions fait que les minéraux lourds soient stratifiés au-
dessous des minéraux légers. La grille supporte la masse des particules dans
laquelle s'opère la séparation. Les minéraux lourds sont extraits soit par ponction,
soit par filtration à travers la grille et recueilli dans la partie inférieure du bac ou
huche.
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IV-3-3-2 Les jigs à grille mobile
Ils comportent une caisse fixe compartimentée dans laquelle se met
verticalement un caisson équipé d'un fond perforé ou grille. Les produits progressent
sous l'effet de l'agitation du caisson et du courant de pulpe (produit + eau). Les plus
lourds plongent les premiers, traversent la grille et sont extraits par le fond des
premiers compartiments, et les mixtes dans les compartiments suivants, tandis que
les légers, classés par granulométries, sont évacués au bout du bac.
IV-3-3-4 Jig à grille fixe et à eau pulsée
Les bacs modernes sont des variantes des grilles fixes dont la pulsation était
créée par un piston et les concentrés étaient prélevés dans la huche et contre-vanne.
La gamme de dimension des produits est plus étendue que pour la plupart des
autres appareils de gravimétrie. La précision de coupure est relativement bonne,
inférieure cependant à celle des milieux denses, ou égale à celle des autres
méthodes envisageables, sinon meilleure. On constate que la capacité des jigs est
fonction de la nature des produits, de leurs dimensions et de la concentration en
éléments lourds.
IV-3-4 Les tables à secousses [1]
IV-3-4-1 Principe de fonctionnement
La sédimentation des particules s’effectue sur une surface plane, inclinée
transversalement. La concentration a lieu dans un film d’eau peu épais. Des riffles
peuvent être placées perpendiculairement au courant d’eau, freinant le mouvement
des éléments lourds. Un mouvement asymétrique ou orbital du plan permet, grâce à
leur inertie plus élevée, une progression longitudinale plus rapide des minéraux
lourds qui sont alors recueillis sur la portion haute du plan incliné. Cette séparation
peut être favorisée par la progression du plan incliné ou par des racleurs spéciaux.
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Le plateau, d’inclinaison réglable, est soumis à des secousses asymétriques
longitudinales par l’intermédiaire d’un mécanisme à bielle et excentrique ou rouleau
excentré.
Dès que les grains sortent des riffles, ils sont soumis à l’effet de la nappe
fluante et à celui des secousses dont la résultante provoque un triage par taille et par
densité : les phénomènes en jeu sont l’alluvionnement, la chute entravée et la
classification inverse.
La bonne classification préalable des produits est la clé de la séparation
opérée sur une table à secousses. Le type de rifflage dépend de la phase de
traitement : il existe des dispositions pour dégrossissage, finissage ou combinant des
riffles de hauteurs inégales.
IV-3-4-2 Description
Les tables font en général, 4,5 à 5 m dans le sens du mouvement et de 1,8 à
2,4 m dans le sens perpendiculaire. Elles ont une surface de 8,5 m2 pour les
minerais d’Or.
IV-3-4-3 Avantages
– récupération de produits variés (concentré, mixte, résidu) ;
– processus visible, d’où une meilleure contrôle ;
– bonne récupération de l’Or et aussi pour les minerais sulfurés ;
– manipulation facile ;
– facteur d’enrichissement élevé;
– continuité du processus.
IV-3-4-4 Désavantages
– stabilité du volume d’alimentation ;
– nécessité d’une motorisation.
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IV- 4 traitements chimiques
IV-4-1 L’amalgamation [1] [10]
La tension superficielle à l'interface Or - Mercure, très inférieure à celle de
l'eau avec l'Or, permet un contact préférentiel et favorise la combinaison des deux
métaux, qui forment alors un ensemble de composés métalliques appelé amalgame.
Il existerait en fait toute une série d'alliages allant de AuHg2 à Au8Hg.
En fait, du point de vue du traitement, on peut observer un mélange
comprenant :
� une solution liquide d'Or dans le mercure (0,1% d'or);
� un ou plusieurs composés solides Or - Mercure;
� des particules d'or natif solide, recouvertes et cimentées par les
deux autres composants.
Les limites de l'amalgamation sont principalement les suivantes :
� elle ne concerne que l'or natif;
� cet or natif doit être bien libéré, sa surface propre et exempte de
couche d'oxyde de fer ou de réactifs hydrophobes (graisses, réactifs de
flottation);
� si l'Or est trop fin, il peut avoir tendance à flotter à la surface de
l'eau ou du mercure;
� la présence de certains sulfures, d'arsenic en particulier, plus ou
moins solubles dans l'eau, peut provoquer des difficultés lors de
l'amalgamation, en particulier la formation de gouttelettes ultra fines de
mercure qui devient impossible à récupérer.
La mise en oeuvre des techniques de l'amalgamation est bien décrite
dans des ouvrages comme celui de Taggart, ou les Techniques de l'Ingénieur.
L'application de ces techniques sur les minerais tout-venant est aujourd'hui
quasiment abandonnée à cause des dangers présentés par la manipulation du
mercure, la part importante de main-d'oeuvre qu'elles nécessitent et les facilités
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 31
qu'elles offrent au vol de métal précieux. L'amalgamation est pratiquée sur les
exploitations artisanales en Guyane, Brésil et Ghana.
La technique employée est généralement l'amalgamation en discontinu d'une
charge de concentré, dans une sorte de broyeur.
Après séparation par gravimétrie et passage sur des plaques de cuivre,
l'amalgame est pressé dans une peau de chamois pour éliminer le mercure résiduel,
puis distillé vers 350° à 450°C. Le mercure condens é est recyclé. L'or restant en fond
de cornue est envoyé à l'affinage.
IV-4-2 La cyanuration [1] [W8]
La cyanuration est la méthode de traitement des minerais d'or la plus
largement utilisée.
Mise au point au début du siècle, elle a connu des améliorations continuelles
tant au niveau du procédé que de sa mise en oeuvre. C'est donc une méthode bien
établie et simple, capable de traiter des minerais de type très divers moyennant
certaines adaptations spécifiques.
IV-4-2-1 Conditions générales de la cyanuration
La chimie de la cyanuration de l'or a été exposée et discutée par Finkelstein et
par Dorr et Bosqui. L'équation globale généralement admise est :
4 Au + 8CN- + O2 + 2H2O 4 [Au(CN)2] + 4OH-
Cette équation met en évidence la nécessité de la présence d'oxygène pour
que la réaction ait lieu. L'oxygène est fourni à la solution par un simple barbotage
d'air.
Avec la cyanure de sodium on a la réaction suivante :
4 Au + 8NaCN- + O2 + 2H2O 4Na [Au(CN)2] + 4NaOH-
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IV-4-2-2 Principe et processus
Le minerai broyé (< 0,1 mm) est traité par une solution diluée (0,5 g/l) de
cyanure de sodium en milieu basique (pH > 10 pour éviter la libération de cyanure
d'hydrogène (HCN) très toxique) et en présence de dioxygène :
4 Au + 8 CN- + O2 + 2 H2O → 4 Au(CN)2- + 4 OH-
Après traitement de 12 à 48 h, la solution contient quelques g d'Or par m3. La
consommation de NaCN est de 0,2 à 1 kg/t de minerai ;
La solution contenant le complexe aurocyanure peut être traitée par
cémentation (procédé Merrill-Crowe, 40 % de la production mondiale) par du zinc.
L’Or (Au) se dépose sur les grains de Zn, qui attaqués par H2SO4 libèrent l'Or. Le
métal obtenu (doré) contient jusqu'à 5 % d'impuretés métalliques. Actuellement, la
fixation de l'Or sur charbon actif est de plus en plus utilisée (40 % de la production
mondiale). 1 t de charbon actif peut adsorber 70 kg d'Or. La solution d'ions
aurocyanures et la pulpe ne sont pas séparés et passent dans des cuves contenant
le charbon actif. Le temps de contact charbon-pulpe est de l'ordre de 1 h, le temps
de séjour du charbon de plusieurs jours. L'Or est récupéré en traitant le charbon par
une solution chaude (70°C) à 1 % de NaOH et 0,1 % d e NaCN. La solution obtenue
contient quelques g d'Or par litre. Le charbon est recyclé après chauffage à 600-
750°C, à l'abri de l'air. L'Or est récupéré par éle ctrolyse. Il se dépose sur une
cathode en laine de Fer, puis fondu. L'Or obtenu est de haute pureté.
La biolixiviation, par exemple avec thiobacillus Ferro-oxydants qui oxyde le
Fer de la pyrite permet la libération de l'Or et de rendre ainsi la cyanuration plus
efficace.
La lixiviation en tas de minerais de faible teneur (moins de 1 g/t) utilisent le
même principe de formation d'un complexe cyanuré. Le traitement qui dure de
quelques semaines à plusieurs mois pour des rendements de 40 à 85 % a été utilisé,
par exemple à Rouez, en France.
IV-4-2-3 Les limites de la cyanuration [7]
- Temps de séjour et opération trop long ;
- Le rendement est fonction de la minéralogie de l’Or;
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- Les impuretés après traitements sont encore assez élevées.
III-4-3 La flottation [1]
IV-4-3-1 Présentation
De gros progrès avaient été réalisés dans la flottation des sulfures quand ce
nouveau procédé de lavage fut introduit dans la métallurgie de l’Or, de plus en plus
employé, il fait partie intégrante du traitement des minerais complexes ou
réfractaires, intervenant comme procédé de concentration, comme procédé
complémentaire de récupération.
IV-4-3-2 Procédé de concentration
La flottation remplace ici le lavage gravimétrique et assure la récupération de
l’Or libre et du métal associé aux sulfures habituels (pyrite, arsénopyrite et sulfures
de Cuivre) ou combiné au tellure. Les concentrés obtenus seront, suivant les cas :
� cyanurés directement après rebroyage (suivi ou non d’une
agitation préliminaire) ;
� traités par fusion, la métallurgie de l’Or et de l’Argent est alors
liée à celle du métal commun prédominant (Cu par exemple).
IV-4-3-3 Procédé complémentaire de récupération
C’est un procédé de récupération de l’Or fin non libéré ou existant à l’état de
tellurures et échappant à l’amalgamation, la concentration gravimétrique ou à la
cyanuration.
Les concentrations obtenus peuvent être fondus ou recyanurés après grillage
et lixiviation à l’eau ou en milieu légèrement acide.
IV-4-3-4 Procédé d’élimination sélective
C’est un procédé d’élimination sélective d’espèce cyanicides nocives ou
réfractaires à la cyanuration (stibine, graphite, sulfures de Cuivre). Deux moyens,
utilisés en particulier sur certains minerais aurifères arsenicaux :
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 34
IV-4-3-5 Flottation sélective
a) Antimoine : le minerai, qui contient de 2 à 5 % d’Antimoine est broyé avec
du cyanure de sodium et du carbonate de sodium, puis flotté avec un écumant pour
séparer le sulfure d’antimoine Sb2S3 qui fait l’objet d’un traitement spécial. On
réactive ensuite le mispickel et la pyrite avec le sulfate de Cuivre CuSO4 et on
récupère ces sulfures avec les réactifs usuels, dans un deuxième concentré ou le
rejet étant traité par cyanuration.
b) Cuivre : les minerais Cuivreux peuvent être séparés comme la stibine, avec
l’appoint d’un réactif collecteur du type xanthate ou aeroflat : ils sont envoyés
à la fusion, le deuxième concentré ou le rejet traité par cyanuration.
IV-4-3-5 Dépression (carbone)
L’entraînement du carbone dans les concentrés à cyanurer peut être
considérablement réduit en conditionnant la pulpe broyée avec de l’amidon ou un
réactifs convenable avant l’introduction des collecteurs et écumants habituels utilisés
pour la flottation des sulfures et arséniosulfures aurifères.
IV-4-3-6 Flottation de l’Or libre
L’Or libre ne flotte pas aussi rapidement que la plupart des sulfures et la durée
du traitement devra être d’autant plus longue que le pourcentage de métal libéré est
plus élevé. Le sulfate de Cuivre accélère sa flottation, en même temps que celle de
la pyrite et du mispickel. En général l’opération est faite en pulpe peu alcaline (pH :
7,0 à 7,5) , en utilisant le carbonate de sodium comme régulateur d’alcalinité.
La combinaison de réactifs comprend généralement :
- un aeroflat liquide (20 à 100 g/t)
- un xanthate d’alcool supérieur (10 à 30 g/t)
- un dithiophosphate (10 à 20 g/t)
- de l’huile de pin (5 à 20 g/t)
- du sulfate de Cuivre (50 à 150 g/t)
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IV-4-3-7 Avantages
– Elle peut être utilisé pour beaucoup de minéraux ;
– Bon pour l’Or fin et les minéraux sulfurés ;
– Peut produire une variété de produits.
IV-4-3-8 Inconvénients
– Besoins de pulvérisation très poussée;
– Les réactifs sont partiellement dangereux dans la manipulation et pour
l’environnement ;
– Coûts relativement élevé des réactifs ;
– Processus assez compliqué ;
– Réactifs difficilement à trouver;
– Difficulté du recyclage de l'eau.
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Partie II : TRAITEMENT
HYDROMETALLURGIQUE
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INTRODUCTION
A partit des études bibliographiques, nous avons pu constater que la batée est
l’outil de traitement la plus utilisée à Madagascar. Malheureusement elle ne permet
pas d’obtenir de bon rendement parce que seuls les 20% à 50% d’or dans le minerai
sont récupères.
La mise en production du sluice durant le PPO à Androfia par le projet
PRISSM à permis d’augmenter le rendement de récupération d’or. Par contre,
l’utilisation de la batée en fin de circuit du sluice ne permet pas de récupérer que la
partie de l’or visible contenu dans le préconcentré et que la partie invisible n’est pas
du tout récupérée.
Le traitement hydrométallurgique est un procédé chimique appliqué sur le
préconcentré du sluice. Ce traitement est économique en énergie et peu polluant.
Les traitement se fait à basse température et les effluents liquides sont de composes
chimiques faciles à retraiter et à récupérer. De même, il est bien adapté à l’extraction
des métaux dans des minerais pauvres.
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Chapitre I LE TRAITEMENT HYDROMETALLURGIE
I-1 Introduction [9] [W10]
I-1-1 Définition
L'hydrométallurgie est un procédé métallurgique par lequel des métaux sont
extraits d'un minerai, au moyen de réactifs chimiques, puis séparés pour produire un
concentré ou un produit intermédiaire.
I-1-2 Historique
L'hydrométallurgie en elle-même n'est pas nouvelle. Elle est utilisée depuis le
début du 20e siècle pour le zinc, le cuivre et l'aluminium. Mais ce n'est que dans les
années 50 qu'un procédé hydrométallurgique à l'acide a été développé pour traiter
des minerais latéritiques de nickel. La première usine a été celle de MoaBay à Cuba.
Des projets ont ensuite été menés en Australie, entre la fin des années 90 et le début
des années 2000, dont celui de Murin.
I-2 Les étapes de procédure pour le traitement de l’or [1] [W9]
I-2-1 La mise en solution du minerai
La lixiviation revient à "laver" le minerai avec de l'acide chlorhydrique. Le rôle
de l'acide est de dissoudre certains métaux qui sont ainsi extraits du minerai solide et
transférés dans la solution liquide. En injectant progressivement un oxydant qui est
l’agent blanchissant on a obtenu une solution de chlorure d’or.
Voici les réactions y afférentes :
2Au +4HCl + Ca (ClO)2 2AuCl2 + CaCl2 + 2H2O
HClO + HCl Cl2 + H2O
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 38
Figure 8: Effet du pH sur la solution aqueuse
I-2-2 La purification et la concentration des solutions à traiter
C’est la phase de séparation liquide solide pour donner un chlorure d’or clair
à l’aide d’une filtration ou d’une décantation.
I-2-3 La transformation à l’état métallique
Pour la transformation à l’état métallique on fait précipiter l’or à l’aide d’un
agent réducteur qui peut être des produits suivants :
� Le métabusulfite de sodium ou de potassium,
� L’acide oxalique ;
� Le sulfate ferreux ;
� Le nitrate de sodium ;
� Le zinc.
L’ajout du métabusulfite de potassium produit la réaction suivante :
K2S2O5 + H2O + 2AuCl SO2+ K2SO6 + 2HCl + 2Au
I-3-4 Avantages
Le traitement hydrométallurgique présente les avantages suivants:
– L’hydrométallurgie est bien adaptée à l’extraction des métaux dans des minerais
pauvres.
– Le processus produit de l'Or très pur (> 99%) qui peut être évalué facilement et
commercialisable de suite ;
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 39
– Les gaz émis du processus peuvent être minimisés ou contrôlé au-dessous des
limites exigées et surtout recyclés dans la production ;
– Généralement, le résidu contient un très haut pourcentage de silice qui a une
grande valeur écologique ;
– Les effluents liquides sont des composés chimiques faciles à retraiter et à
récupérer;
– Une forte récupération d'or du minerai est atteinte, et cela est dû à la solubilité
des métaux dans la liqueur d’attaque.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 40
FLOW SHEET DU TRAITEMENT
Solution à base du Chlorure d’or
(AuCl Résidu solide
Chlorure d’or clair +
Métabusulfite de potassium
Résidu liquide
LIXIVIATION OR +
Acide chlorhydrique et Hypochlorite de calcium
OR CRISTALLISE
FILTRATION
PRECIPITATION
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 41
Chapitre II ESSAIS EXPERIMENTAUX
II-1 le minerai à traiter
Pour évaluer le taux de récupération d l’or par le traitement
hydrométallurgique, nous avons traité 0.95g de concentré d’or de 18 carats. Sa
densité est de 15.2.
Nous avons fait deux essais dont l’un est de 0.5 et l’autre 0.45g.
I-2 Matériels et réactifs
II-2-1 Matériels utilisés
Durant notre expérience au laboratoire nous avons utilisé les matériels
suivants :
� Deux éprouvettes graduées de 100ml servant à mesurer le volume des
réactifs liquide utilisé ;
� Des béchers de 250ml et 50 ml pour mélanger les réactifs ;
� Erlen Nieyer bien bouché utilisé comme réacteur chimique ;
� Agitateur magnétique ;
� Plaque chauffante munie d’un agitateur magnétique.
II-2-2 réactifs
Le premier réactif que nous avons utilisé est l’acide chlorhydrique (HCl) dilué a
50%. Il sert à éliminer toutes impuretés contenues dans l’or.
Lors du premier essai, 120ml d’acide a été utilisé contre 108ml lors du
deuxième.
Le second réactif est la solution d’hypochlorite de calcium Ca(ClO)2 15%.
Pour obtenir cette solution, nous avons fait dissoudre 15g d’hypochlorite en poudre
dans 100m d’eau distillé. Ce réactif a été employé en tant qu’oxydant. Durant les
deux essais, nous avons respectivement utilisé 40ml et 36ml.
Ces réactifs seront également utilisés pendant la phase de la lixiviation.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 42
Finalement, un troisième réactif tel le metabusulfite de potassium K2S2O5
Intervient afin e précipiter la solution, ainsi 0.31g pour la premier essai et 0.29 pour le
second.
III-3 les essais
II-3-1 Essai sur la lixiviation
L’essai est réalisé à une température ambiante. Le pH de la solution est
environ 4. La durée de l’opération est 5heures.
III-3-1-1 Protocole opératoire
• Mettre le minerai d’or dans un réacteur ;
• Ajouter de l’acide chlorhydrique 50% de calcium, raison de 240ml/g d’or ;
• Verser progressivement l’hypochlorite de calcium à raison de 80ml/ g d’or ;
• Bien fermer le réacteur ;
• Agiter jusqu’à ce que l’or soit dissout totalement
III-3-1-2 Résultat
Après 5heures d’attaque, nous avons obtenu une solution à base de chlorure
d’or AuCl avec quelque résidu solide dû à la présence d’impureté dans le concentré
d’or traité. Cette solution a une couleur vert clair.
Le volume total de la pulpe est de 155mm pour la premier essai et 139ml
pour le second
II-3-1-3 Interprétation de résultat
La dissolution de l’ or est le résultat d’ un phénomène d’ oxydation de l’ or
(métallique) en ion Au+ .Ce phénomène est réalisé en milieu très acide ( présence
d’ions H+) et en utilisant un oxydant très fort : ion hypochlorite ClO
-
La liqueur obtenue est composée de:
• chlorure d’or en grande partie AuCl ;
• chlorure de calciumCaCl2 ;
• l’eau.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 43
Dans l’ensemble le rendement de cette opération est très satisfaisant car
99.97% de l’or se transforme en chlorure d’or.
II-3-2 Filtration
Pour débarrasser le résidu solide contenu dans la solution, on passe à
l’opération de filtration du mélange.
Nous avons obtenu par la suite un liquide très clair à base de chlorure d’or de
couleur vert clair.
Pour la premier essai, nous avons obtenu 150ml de liquide et 1mg de résidu
solide, contre le 135ml de liquide et 0.8mg de solide pour le deuxième essai.
II-3-3 Précipitation
Deux modes opératoires de précipitation ont été préconisés : le premier avec
un chauffage du milieu réactionnel et le deuxième sans aucun chauffage.
Cette opération va permettre d’obtenir immédiatement de l’or à l’état
métallique pur.
II-3-3-1Réaction avec chauffage
Nous avons précipité 150ml de solution de chlorure d’or avec 0.31g de
métabusulfite de potassium. La réaction se situe entre 70°C et 90°C.
La durée de l’opération est environ 2 heures et 30 minutes
� Mettre 150ml la liqueur d’attaque dans le réacteur ;
� Ajouter de métabusulfite, à raison de 0.62g par g d’or à précipité ;
� Chauffer la solution sur une plaque chauffante munie d’un agitateur ;
� Agiter l’ensemble jusqu’à la fin de la réaction.
b) Résultat
A la fin de l’opération, nous avons obtenu 0.345g de précipité d’or bien
cristallisé. En outre, de précipitation d’autre substance se produisait, par contre nous
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 44
n’avions pas pu faire d’analyse, et c’est la raison pour laquelle on ne connaît pas lsa
nature.
D’après le calcul, le rendement de transformation est de 92%
II-3-3-21Réaction sans chauffage
Cette deuxième réaction se fait à une température ambiante pour connaître
son effet spécifique sur la réaction de précipitation.
Nous avons précipité 135ml de la solution de chlorure d’or AuCl avec 0.29g de
métabusulfite de potassium. L’opération durait jusqu’à 4 heures.
a) Mode opératoire
• Mettre 135ml la liqueur d’attaque dans le réacteur ;
• Ajouter de métabusulfite, à raison de 0.62g par g d’or à précipité ;
• Agiter l’ensemble jusqu’à la fin de la réaction.
b) Résultat
Nous avons par la suite obtenir 0.295g d’or cristallisé. Le taux de
transformation est de 87.5%.
Cependant il nous reste encore 130ml de résidu liquide.
II-2-4-4 Commentaires
D’après nos expériences l’effet de la chaleur accélère la vitesse de
précipitation. Il donne un meilleur résultat pour la récupération de l’or avec un
rendement de 92%. La durée de l’opération est de 2 heures et demi.
Malheureusement, leur impact sur l’environnement est très néfaste dû au
dégagement de SO2.
Tandis que la réaction à froid est très lente. Elle dure plus 4 heures ; de
même, le résultat est moins bon avec un rendement de 87.5%. Mais l’opération
conforme à la norme environnementale ; et ne présente aucun risque.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 45
Qualitativement l’or obtenu par ces 2 modes de réactions n’a pas de
différance significative. Ainsi la détermination du titre à démontrer que le précipité
d’or pouvait atteindre le premier titre, autrement dit nous avons pu obtenir 99,25%
d’or pur.
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Chapitre III : CONCEPTION ET REALISATION DE L’APPAR EIL DE
TRAITEMENT HYDROMETALLURGIQUE ARTISANAL
III-1 Hypothèse de conception
Le dimensionnement de l’appareil se base sur les hypothèses suivantes :
La quantité totale de préconcentré d’or à traiter qui est dans notre cas 1kg et
sa densité environ 5,2 ;
La quantité d’or à extraite du préconcentré est en moyenne 0,5g dans 1kg de
préconcentré ;
La discontinuité des étapes sur le traitement hydrométallurgique.
Donc l’ensemble de l’appareil est de doit avoir un fonctionnement discontinu ;
et le dimensionnement des différents éléments de l’appareil sera réalisé en tenant
compte les données précédentes qui seront de base de calcul.
III-2 Principe générale
Cet appareil est destiné à traiter le préconcentré du sluice contenant de l’or. Il
est composé de plusieurs éléments. Malgré cela, sa réalisation et son montage sont
très simples. En plus, les matériaux de fabrication sont faciles à trouver sur les
marchés locaux. Leur fonctionnement est très aisé et il respecte les normes
environnementales.
III-3 Les matériaux de fabrication
Nous avons choisi de n’employer que des matériaux typiquement en plastique
pour ceux qui seront en contact directe avec les minerais (réacteur, entonnoir,
réservoir). Vu la corrosivité des produits chimiques utilisées lors d e la réaction
chimique, ce choix a été fait pour insister sur la résistance à la corrosion de ce
matériau.
Par contre, tout l’ensemble est soutenu par un support métallique à cause de
la densité de minerais traité, qui s’éleve jusqu’au 5,2
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 47
III-4 description et fonctionnement de l’appareil
L’appareil comprend trois éléments :
� un réacteur pour la lixiviation c’est à dire pour la mise en solution de l’or dans
des minerais ;
� un filtre pour séparer le liquide –solide ;
� un réacteur pour la précipitation de l’or.
Photo 5: L’ensemble de l’appareil
III-4-1 Réacteur mélangeur pour lixiviation
Le réacteur mélangeur comprend 3 parties :
� le corps du réacteur ;
� le support et le système mobile ;
� l’unité de soutirage du gaz.
I-4-1-1 le corps de réacteur
Le réacteur est de forme cylindrique en plastique épais de type polyéthylène
et très hermétique. Sa capacité est de 5l. Un trou a été aménagé sur son couvercle
pour introduire l’hypochlorite de calcium au cours de l’opération de lixiviation et doit
être bouché pour éviter la perte du gaz chlore.
Ce réacteur possède un tuyau d’évacuation du gaz chlore formé à la fin de la
lixiviation.
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I-4-1- 2 Le support et l’agitateur
Le corps du réacteur est placé dans une case métallique de forme
rectangulaire. Cette case est ouverte sur la partie supérieure pour permettre le
déplacement du réacteur à la fin de l’opération. Elle immobilise le réacteur pendant
toute l’opération lors de l’agitation de l’ensemble.
Ainsi, afin de faire tourner, celle-ci est soudée sur un axe de rotation.
Seulement un multiplicateur de vitesse est raccordé à la manivelle de rotation
afin d’accélérer la vitesse de rotation ; car plus la vitesse de rotation augmente, plus
les réaction chimique s’accélèrent.
I-3-1-3 Unité de soutirage du gaz
Pendant les réactions, il faut noter que des chlores se produisent à
l’intérieur du réacteur.
Conséquemment, il est nécessaire de les faire évacuer avant de passer à la
prochaine étape, vu le danger qu’ils provoquer aux organes respiratoire de
l’Hommes.
Photo 6: Réacteur mélangeur pour précipitation avec unité de
soutirage du gaz
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 49
Pour ce faire, nous avons raccordé le réacteur avec un bidon de 5l à l’aide
d’un tuyau. Signalons que 80% de ce bidon contient de l’eau.
I-4-2 Dispositif de filtration
Après l’opération de barbotage de gaz on passe à la séparation solide liquide.
Le dispositif de filtration et composé : d’un papier filtre, d’un entonnoir et d’un
réservoir.
Le papier filtre permet de séparer le liquide solide à cause de la filtration qu’il
peut produire. Nous l’avons choisi spécifiquement vu le diamètre des particules dans
la pulpe.
Ainsi un entonnoir en plastique est utilisé pour verser la solution mais aussi
pour supporter le papier filtre.
En outre, le réservoir (de capacité 3l) qui est placé sous l’entonnoir permet de
récupérer le filtrat.
Enfin, l’existence de la trompe à eau qui aspire l’air dans le réservoir accélère
la vitesse de la filtration.
Photo 7: Le filtre
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I-4-3 Réacteur mélangeur pour précipitation
U n autre réacteur doit donc par le suite être fabriqué pour provoquer la
réaction de précipitation de la solution obtenue après filtration.
Le réacteur employé ici est identique pour celui du réacteur pour lixiviation.
Photo 8: Réacteur pour précipitation
III-5 dessins technique
Nous présentons ci- après les dessins techniques descriptifs de l’appareil
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III- 6 Coût de fabrication
Le coût total des dépenses pendant la conception et la réalisation dudit
appareil, nous a permis d’évaluer la rentabilité de l’appareil lui- même. Sa fabrication
se faisait au bloc technique de l’Ecole Supérieure Polytechnique de Vontovorona
Antananarivo.
Le coût de la fabrication est donc estimé à la somme de Ariary trois cent vingt
mile quatre cent cinquante huit.
Le tableau ci-après nous présent plus de détail :
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DESIGNATION QUANTITE PRIX UNITAIRE [Ar] MONTANT [Ar]
Corps du réacteur
bonbonne en plastique 2 10000 20000
Support et axe mobile
Fer cornier L 40 6m 32700 32700
Fer plat40x6 1,2m 22900 4580
Fer rond de 20 1m 13600 13600
Fer rond de25 0,70m 27200 19040
Palier 4 5000 40000
Roulement 3000 24000
Multiplicateur de vitesse
Développement 2 7000 7000
Chaîne bicyclette 2 12000 24000
Roue libre 2 5000 5000
Accessoires
Électrode 1 13000 13000
boulonnerie 10000 10000
peinture 3 2000 6000
soutirage de gaz
bonbonne en plastique 1 3000 3000
tuyau 7,5m 4000/m 30000
filtre
Entonnoir 1 1000 1000
Bonbonne en plastique 1 3000 3000
Trompe à eau 1 66537,58 66538
Divers 5000
TOTAL 327458
Tableau 1 : Coût de fabrication de l’appareil Coût de fabrication de l’appareil Coût de fabrication de l’appareil Coût de fabrication de l’appareil
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III-7 Caractéristique de l’appareil
III-7-1Manipulation de l’appareil
III-7-1-1 1Réacteurs pour lixiviation et précipitation
Afin d’éviter la dispersion de l’acide sur le support et le système mobile
(métallique), il est nécessaire de démonter d’abord le réacteur.
Ensuite il faut introduire le minerai dans le réacteur et puis les produits
chimiques.
Il faut aussi bien fermer le réacteur à l’aide de son couvercle vissé pour éviter
toute perte de liquide.
Nous devons monter le réacteur sur le support. Et finalement, il faut faire
tourner l’ensemble pour agiter le mélange.
III-7- 3 Points forts et points faibles de l’appareil
III-7-3-1 1Points forts
� Cet appareillage peut être recommandé aux collecteurs agrées
d’or, comptoirs de l’or et aux permissionnaire dans l’or vu que
son coût est abordable ;
� Sa performance en matière d’agitation se confirme grâce au
multiplicateur de vitesse;
� Son montage et son utilisation ne sont pas compliqués ;
� Vu que l’appareil est typiquement mécanique, aucune autre
source d’énergie n’est obligatoire, ni électricité, ni les carburants
donc il y a possibilité d’utilisation en tout lieu.
III-7-3-2 Points faibles
� L’agitation du mélange peut prendre plusieurs heures à cause
du mécanisme de l’appareil mais aussi surtout du poids des
minerais ;
� L’existence des gaz dans la réaction complique l’ajout progressif
de produit chimique.
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III-8 Amélioration de l’appareil
III-8-1 Les réacteurs mélangeurs
Il serait beaucoup plus intéressant de faire fonctionner l’appareil à part le
moyen mécanique. Ceci est proposé pour diminuer l’effectif de mains d’œuvres
nécessaires et pour réduire la durée consacrée pour chaque agitation.
Pour maîtriser le potentiel Eh qui doit être <1000mV, un ph-mètre
millivoltmètre est obligatoirement utilisé afin de d’obtenir un meilleur résultat lord de
la lixiviation et de la précipitation.
III-8-2 L’unité de soutirage de gaz
Une motopompe ou une pompe à eau de laboratoire peuvent accélère le
soutirage du gaz chlore vers le récipient de barbotage car il pèse plus lord par
rapport à l’air.
III-8-3 Le filtre
La trompe à eau en verre doit être remplacée par un pompe à air pour
aspirer l’air dans le réservoir afin d’éviter toutes risques qui peuvent être causées
par sa fragilité.
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Chapitre IV : ESSAI DE LAPPAREIL SUR LE TRAITEMENT
HYDROMETALLURGIQUE
Ce paragraphe nous parlera l’expérience faite à l’aide de l’appareil que nous
avons confectionné.
L’analyse nous montre que le préconcentré que nous allons traiter a un
teneur moyenne de 0.443.g dans 1kg de.
IV-1 timing des essais à réaliser
Opération Préparation produits et matériel
Première phase de lixiviation
Deuxième phase de lixiviation
Première Filtration
Précipitation Deuxième Filtration
Durée des opérations
20mn
10mn
300mn
10mn
240mn
20mn
Détails des opérations
-Montage de l’ensemble de l’équipement -Préparation de HCl dilué et NaClO dilué
Introduction : réactifs et sable noir Démarrage de foulonnage Addition NaClO par minute
Addition NaClO par 20mn
Séparer sable et liquide de Chlorure d’or après évacuation du gaz chlore
Introduction chlorure d’or et méta bisulfite de K Démarrage de foulonnage
Séparer or métallique et liquide
Tableau 2 : : : : Processus timing à Processus timing à Processus timing à Processus timing à réaliserréaliserréaliserréaliser
IV -2 Les essais
IV-2-1 Essai sur la lixiviation
IV-2-1-1 Mode opératoire
� Mettre le préconcentré du sluice (1kg) dans le réacteur ;
� Ajouter de l’acide chlorhydrique à raison de 500ml;
� Ajouter progressivement d’hypochlorite à raison de 150ml ;
� Bien fermer le réacteur afin d’éviter l’échappement de gaz ;
� Faire tourner régulièrement le corps de réacteur pour que les produits
chimiques se mettent en contact avec les grains d’or.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 59
IV23-1-2 Résultat
Cette opération donne une solution à base de chlorure d’or de couleur jaune
cristallin et un résidu solide après 5 heures d’attaque.
IV-2-1-3 Interprétation de résultat
L’agitation du réacteur doit être renforcée pour faciliter le contact entre les
produits chimiques et l’or dispersé entre les grains de sables.
Le taux de concentration de chlorure d’or dans la liqueur jaune obtenue après
lixiviation dépend énormément de la teneur en or dans le préconcentré. Ceci nous
amène à dire qu’une analyse chimique au laboratoire est préconisée pour connaître
la teneur en or dans la solution.
Le pourcentage de rentabilité peut encore augmenter si la granulométrie de
l’or est plus fine, selon le résultat de l’expérience.
IV-2-2 Essai sur la filtration
La filtration est réalisée en deux étapes :
IV-2-2-1 Séparation par filtration
On fait passer la pulpe sur de papier filtre. Le liquide ainsi filtré est récupéré
dans le réservoir.
IV-2-2-2 Lavage
Pour mieux récupérer la liqueur d’attaque qui s’infiltre dans les micropores, les
résidus doivent être bien lavés afin d’optimiser la récupération du liqueur.
IV-2-2-3 Résultat
A la fin de cette opération, on a obtenu séparément 700ml de solution liquide
claire qui est la liqueur d’attaque et 999.327g du solide qui est le résidu.
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IV-2-2-4 Interprétation
La filtration se facilite par la grande solubilité de l’or sous prend la forme de
chlorure jaune cristallin (AuCl).
Selon les données sur les caractéristiques de l’or cette solubilité peut s’éleve
jusqu’à 150g /l dans l’eau chaude.
IV-2-3 Essai sur la précipitation
Avant de faire la précipitation, on a calculé la quantité de métabusulfite à
utiliser. Selon la réaction de précipitation, la quantité de métabusulfite nécessaire est
de 0.62g par g d’or à précipité (majorée de 10%). Dans notre cas, la quantité d’or à
récupérer est de 0.443g donc il nous faut 0.26g de métabusulfite de potassium.
IV-2-3-1 Protocole opératoire
� Ajouter la quantité calculée de métabisulfite de sodium dans la liqueur
aurifère;
� agiter pendant 4 heures ;
� Décanter et récupérer les précipités d’or au fond du récipient ;
� Sécher ce précipité d’or.
IV-2-3-2 Résultat
A la fin de l’opération, on a obtenu un précipité d’or d’environ 0.29g. Soit un
rendement de récupération de 87,40%.
IV-2-3- 3 Interprétations de résultat
Les précipités sont de différentes couleurs (chocolaté, doré gris). Ces
couleurs dépendent de la granulométrie des particules. Cette dernière dépend de la
condition de précipitation (concentration de la solution, effet de la température,…)
En général plus la vitesse de précipitation augmente, la granulométrie des
particules diminue.
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Pour homogénéiser les précipités, il faudra compacter avec un matériel
spécial pour l’or.
Les précipités
Le matériel de compactage
Le doré
Photo 9: Le compactage-forgeage de la poudre
REMARQUE
Pendant tous les opérations du traitement il est nessaire de porte des gants
de protection car les produits chimiques à manupiler sont très dengereux.
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IV-3 Les analyses
Il est necessaire de faire les analyses du produit fini et des résidu afin de
connaitre exactement la qualité de produit et le taux de récupération.
IV-3-1 Analyses du précipité d’or
La poudre obtenue après précipitation a été analysée pour connaître le titrage
de l’or.
Le détail de calcul dans l’annexe 8 confirme le titrage di précipité qui est de
99.25% d’or pur donc de premier titre.
IV-3-2 Analyses des résidus
Faute de matériel de mesure et de dosage qu laboratoire de l’ESPA de
Vontovorona, l’analyse de résidu liquide à été impossible. Seulement celle du résidu
solide a pu être éffectuér malgré ces quelques difficultes. A l’issu d el’analyse 0.7mg
d’or ont été récuperés dans le préconcentré.
IV-4 Traitement des effluents
IV-4-1 Les effluents gazeux
IV-4-1-1 Présentation du gaz
Lors de la lixiviation, le contact d’hypochlorite et d’acide provoque un
dégagement de dichlore (Cl2).
Le gaz dichlore est de couleur verdâtre, lourd et à odeur suffocante. C’est un
gaz très irritant pour les voies respiratoires supérieures.
IV-4-1-2 Mesure d’atténuation
La décomposition dans de l’eau sous l’influence de la chaleur ou de la lumière
directe peut réduire la gravité de l’effet du gaz sur la santé. Mais ce type de
décomposition nous a permis aussi d’obtenir de l’acide chlorhydrique de pH entre 2-3
qui pourra être recyclé à l’opération future.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 63
IV-4-2 Les effluents liquides
IV-4-2-1 Présentation
Le taux de l’acidité dans les effluents liquides est très élevé (pH<1), donc nuit
dangereusement à l’environnement.
IV-4-2-2 Mesures d’atténuation
Une neutralisation acido-basique des effluents liquides doit être effectuée.
Cette neutralisation peut se faire avec l’utilisation d’un élément basique comme la
chaux ou la soude.
IV-4-3 Les effluents solides
IV-4-3-1 Présentation
Après l’opération de lixiviation et la séparation liquide solide, on obtiendra les
résidus solides. Or ces derniers contiennent encore de l’acide, d’où la nécessité de
les traiter.
IV-4-3-2 Mesures d’atténuation
La neutralisation se fera avec un produit basique comme la chaux.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 64
CONCLUSION
L’étude nous montre que la technique de traitement hydrométallurgique
présente beaucoup d’avantages. La récupération de l’or se fait facilement et est plus
rentable d’après les essais au laboratoire. Son rendement s’éleve jusqu’au 92%
Pour le faire, un appareil spécifiquement adéquat au traitement a été conçu.
Mais il faut signaler que la performance dudit appareil confirme qu’il peut récupérer
jusqu’au 87.40% de l’or.
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 65
CONCLUSION GÉNÉRALECONCLUSION GÉNÉRALECONCLUSION GÉNÉRALECONCLUSION GÉNÉRALE
Dans le cadre du Projet Pilote d’Orpaillage le projet PRISSM avec le concours
de l’ESPA a vulgarisé une technique d’exploitation, il s’agit de l’utilisation du sluice
qui permet d’augmenter la production d’or tout en diminuant les efforts physiques
ainsi améliore le niveau de vie des orpailleurs.
Le procédé qui a été proposé dans cette étude est purement chimique, il
permet d’augmenter le taux de récupération d’or, il s’agit du traitement
hydrométallurgique du préconcentré du sluice.
L’étude ultérieure a montre que l’amalgamation et la cyanuration sont non
confirmes aux normes environnementales. Elles sont également difficiles à mettre au
point artisanalement. Ainsi nous avons choisi la méthode de traitement
hydrométallurgique qui est beaucoup plus performant et plus facile à réaliser. En
plus l’enjeu environnemental peut être minimisé ou contrôlé en dessous de la limite
exigée.
Des études expérimentales au laboratoire sur le traitement hydrométallurgique
de l’or ont été effectuées. A travers les essais, nous avons pu constater que le
rendement de récupération est très satisfaisant car il s’éleve jusqu’à 92% d’or du
premier titre (99,25%d’or pur).
A partir de ces données expérimentales, nous avons conçu et réalisé un
appareil pilote adapté à ce traitement hydrométallurgique. Cet appareil est composé
de deux réacteurs et un filtre.
Après plusieurs essais nous avons pu calculé le rendement de l’appareil qui
est de 87,40%.
Vu le taux de récupération de l’or et da pureté l’application de la méthode à
l’échelle industrielle peut contribuer d’une façon significative qu développement
économique de notre pays car cela va permettre à l’or malgache de faire entrée dans
le marché international.
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIERÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIERÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIERÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIE
[1].ANDRIANAINA Rado., “ Affinage hydrométallurgique des préconcentrés d’or
méthode artisanale ”, mémoire de fin d’études à ESPA, 2005
[2].AGEDI, « Rapport d’étape PPO zone Brieville centre Madagascar », Volet 1-
documentation janvier 2006
[3].AGEDI, « Rapport d’étape PPO zone Brieville centre à Madagascar », Volet 6-
choix de la zone, janvier 2006
[4].BESAIRIE H. « Documentation sur l’or », service géologie Madagascar, 1949
[5].BESAIRIE H. L’or à Madagascar, géologique Madagascar, 1966
[6].GIRAUD P., « Etude géologique de la feuille Andriamena », service géologie
Madagascar, 1955
[7]. LIBAUDE et G. MORIZOT, « Le traitement des minerais d’or », BRGM, juin
1984
[8].M.FARGEON,« Technologie des métaux précieux », MASSON, 1992
[9]. PRISMM, « Atelier de présentation de résultats du PPO », 12 décembre 2006
[10].RANAIVOARISON T, « Contribution à l’amélioration de l’exploitation aurifère en
lit vif : réalisation d’une drague suceuse », mémoire de fin d’études à l’ESPA, 2004
[11].RASEHENOZAKA H., « Mise au point de procèdes de récupération de l’or et
de l’argent à partir de résidus industriels », mémoire de fin d’études à l’ESPA, 1998
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
[12]. RAZEFANIA, « Prospection géochimique de l’or primaire du secteur nord
Ouest Ambondrona région de Tsinjoarivo-Ambatolampy », mémoire de fin d’études à
l’ESPA, 2000
Les sites web consultés Les sites web consultés Les sites web consultés Les sites web consultés
[W1].www.wikipedia.org
[W2].www.cgo.com
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Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
ANNEXES
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 I
Annexe 1: Minéralogie de l’or
L'or est susceptible d'exister dans des environnements géologiques
relativement variés, mais sa faible réactivité chimique fait qu'il se présente dans la
nature sous des formes minéralogiques peu nombreuses bien décrites par F.J.
Henley.
Minéral Composition Teneur en or (%) Densité Dureté
Or natif Au > 75 16 - 19 2,5 - 3
Electrum Au Ag 45 - 75 13 - 16 2 - 2,5
Calaverite Au Te 40 9,2 2,5 - 3
Krennerite Au4 Ag Te10 31 - 44 8,6 2,5
Sylvanite Au Ag Te4 24 - 30 8,2 1,5 - 2
Petzite Ag3 Au Te2 19 - 25 9,1 2,5
Hessite Ag2 Te < 5 8,4 2.5 - 3
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 II
Annexe 2: Classification minéralurgique des minerais d'or
L'ensemble des considérations précédentes, minéralogie, présentation de l'or,
associations minérales, nature de la gangue, propriétés physiques et chimiques,
permet d'aboutir à une classification des minerais d'or, du point de vue de leur
traitement. La classification présentée ici est tirée de McQuiinston et Shoemaker
Minerais d'or en placers Ces minerais sont constitués par des sables ou agglomérats peu ou pas
consolidés. L'or y est présent à de très faibles teneurs sous forme de métal natif. Ces
minerais sont connus depuis les temps anciens et traditionnellement exploités par
gravimétrie uniquement.
Minerais à or natif libérable Cette catégorie comprend les minerais non réfractaires dans lesquels l'or se
présente à l'état natif, non inclus dans des sulfures. Les sulfures sont peu abondants
et principalement constitués de pyrite.
La cyanuration est la technique utilisée normalement pour ces minerais,
conjointement à la gravimétrie pour récupérer l'or grossier éventuellement présent.
Suivant la dimension de l'or grossier et sa proportion relative, la gravimétrie peut être
plus ou moins développée ou réduite seulement à une fonction de "piégeage".
Minerais à sulfures de fer L'or se présente généralement dans ces minerais à la fois disséminé dans les
sulfures et à l'état libre. Certains sulfures, la pyrrhotine en particulier, se dissolvent
dans la solution d'attaque, consommant des réactifs, et inhibent la dissolution de l'or.
Une aération en présence de chaux, en amont de la cyanuration est le traitement
généralement pratiqué dans ce cas.
La pyrite est le sulfure le plus fréquent dans cette catégorie de minerai. Le
traitement habituel consiste en une flottation des sulfures et de l'or libre, suivie d'une
cyanuration du concentré éventuellement broyé à nouveau. Un grillage préalable à la
cyanuration permet de libérer l'or lorsqu'il se présente disséminé en inclusions
submicroscopiques dans la pyrite.
Minerais à sulfure d'arsenic ou d'antimoine Généralement, l'or présent dans ces minerais est très finement disséminé
dans les sulfures. L'arsenic et l'antimoine rendent de plus ces minerais réfractaires à
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 III
la cyanuration directe. Le traitement consiste alors en une concentration de l'or par
flottation des sulfures suivie d'un grillage et d'une cyanuration du concentré.
Minerais à tellures d'or Ces minerais contiennent une partie de l'or sous forme de tellures. Ceux-ci
sont souvent accompagnés d'or natif et d'or disséminés dans les sulfures.
Le traitement de ce type de minerai est plus complexe que les précédents. Il
peut typiquement comporter une flottation des sulfures suivie d'une cyanuration, d'un
grillage des résidus et de la re cyanuration de la calcine.
Minerais à gangue carbonée Ces minerais contiennent des matières carbonées sous une forme organique
ou minérale. Ce carbone peut reprécipiter l'or dissous qui est alors perdu dans les
rejets.
Le traitement de tels minerais nécessite en amont de la cyanuration, une
étape d'oxydation du minerai, une séparation par flottation du carbone, ou l'ajout de
réactif, comme le kérosène, recouvrant la surface des minéraux carbonés.
Minerais d'or associé à des métaux de base Ce type de minerai assure une large part de la production mondiale. L'or y est
habituellement récupéré avec les concentrés de sulfures des métaux de base,
cuivre, plomb, zinc. Les stériles de flottation quand ils contiennent encore de l'or
peuvent être cyanurés.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 IV
Annexe 3: Les alliages d’Or
n° titre[carats] couleur or[%] cuivre[%] argent[%] zinc[%]1 10 jaune 41,7 43,8 5,5 92 10 jaune 41,7 48 6,6 3,73 10 jaune 41,7 40,8 11,7 5,84 10 vert 41,7 9,1 48,9 0,35 14 jaune 58,3 31,3 4 6,46 14 jaune 58,3 29,2 8,3 4,27 14 jaune 58,3 29,7 10 28 14 jaune 58,3 25 16,5 0,29 14 vert 58,3 16,8 24,8 0,1
10 14 jaune 58,3 6,5 35 0,211 18 jaune 75 10 1512 24 jaune 100
Alliages de l’or blanc:
n° titre[carats] or[%] argent[%] cuivre[%] nickel[%] zinc[%]1 10 30,8 15,2 15,2 12,32 10 32,8 17,1 17,1 8,43 14 22,2 10,8 10,8 8,74 14 23,5 12,2 12,2 65 18 2,2 17,3 17,3 5,5
Les compositions de soudure les plus utilisées :
cuivre[%]28 - 15
zinc[%]7,7 - 3,4
or[%]33,3 - 66,7
argent[%]31 - 15
Alliage de l’or de différente couleur :
� au cuivre pour faire de l’or rouge
� au cuivre et à l’argent pour faire de l’or jaune ou de l’or rosé,
� à l’argent seul pour faire de l’or vert,
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 V
� au fer pour faire de l’or gris,
� au nickel pour faire de l’or blanc,
� à l’aluminium pour faire de l’or violet.
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 VI
Annexe 4: Poids et mesures utilisés pour le marché de
l’Or
1 once troy (oz) = 31, 1035 grammes 32 onces = 1 kg 1 Tola = 11.6638 grammes = 0,375 once 1 Tael (Hong Kong) = 37,4290 grammes =1,20337 onces 5.760 grains =1 pound troy 480 grains = 1 oz troy 1 kg = 32,15 oz troy (contrat Comex) 12,44 kg = 400 oz troy (London good delivery bar) 1 Tola (Inde) = 180 grains 1 Rupee = 0,375 oz troy; 11,664 g 1 baht ( Thaïlande) = 0,47 oz troy ; 14,62 g Le titre et exprimé en millième de fin dans le commerce de l’or bancaire et en carats dans l’industrie de la bijouterie. 1 carat = 41,66667 millièmes 14 carats = 583,33333 millièmes 18 carats = 750 millièmes 22 carats = 916,66667 millièmes 24 carats = 999,9 millièmes
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 VII
Annexe 5: Répartition granulométrique des particules aurifères de la zone d’Androfia
Dimension des particules (D) Pourcentage (%)
D > 1 mm 5
1mm < D < 0,1 mm 15
0,1mm < D < 500 цm 20
500 цm < D < 200 цm 20
D < 200 цm 40
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 VIII
Annexe 6: Flow sheet du traitement aurifère
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 IX
Annexe 7: Les essais sur la lixiviation et de précipittion
Essai n°1
Conditions opératoires
Réaction chauffé
Durée: 6 heures et 30 minutes ( lixiviation et précipitation)
Données exwperimentales
Acide chlorhydrique 50%: 120ml
Hypoclorite de calcium 15% : 40ml
Métabusulfite: 0.31g
Or : 0.5g
Résultats
lixiviation
temps observations
08:00 Debut de la réaction: ajout d’HCl 120ml et 20ml de Ca(ClO)2
09:00 Ajout de 10ml de Ca(ClO)2
10:00 Ajout du reste de Ca(ClO)2
12:00 Arrêt de la réaction
Le rendement d’attaque est environ de 99;99%
Précipitation
temps observations
14:00 Début de la réaction: ajout du métabusulfite
14:10 Apparition de première précipité
15:30 Augmantation de quantité de précipité
16:30 Arrêt et récupération de précipité d’or
Volume du liquide à précipité: 150ml
Poids du précipité: 0.34g
Rendement : 90.67%
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 X
Essai n°2
Conditions opératoires
Réaction à température ambiante
Durée: 8 heures (lixiviation et précipitation)
Données exwperimentales
Acide chlorhydrique 50%: 108ml
Hypoclorite de calcium 15% : 36ml
Métabusulfite: 0.29g
Or : 0.45g
Résultats
lixiviation
temps observations
08:00 Debut de la réaction: ajout d’HCl 108ml et 20ml de Ca(ClO)2
09:00 Ajout de 10ml de Ca(ClO)2
10:00 Ajout du reste de Ca(ClO)2
12:00 Arrêt de la réaction
Le rendement d’attaque est environ de 99;99%
Précipitation
temps observations
14:00 Début de la réaction: ajout du métabusulfite
15:00 Apparition de première précipité
16:00 Augmantation de quantité de précipité
17:00 Précipité plus abondante
18:00 Arrêt de l’opération
Volume du liquide à précipité: 135ml
Poids du précipité: 0.387g
Rendement : 87,40%
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 XI
Essai n°3
Conditions opératoires
Réaction non chauffé
Durée: 09 heures ( lixiviation et précipitation)
Données exwperimentales
Acide chlorhydrique 50%: 200ml
Hypoclorite de calcium 15% : 60ml
Métabusulfite: 0.31g
Préconcentré: 1000g
Or à récuperer : 0.443g
Résultats
lixiviation
temps observations
07:00 Debut de la réaction: ajout d’HCl 200ml et 20ml de Ca(ClO)2
08:00 10ml de Ca(ClO)2
09:00 10ml Ca(ClO)2
10:00 10ml Ca(ClO)2
11:00 10ml Ca(ClO)2
12:00 Arrêt de la réaction
Résidu solide: 1001.3275
Résidus d’or: 0.7mg
Le rendement d’attaque est environ de 99;84%
Précipitation
temps observations
14:00 Début de la réaction: ajout du métabusulfite
14:10 Apparition de première précipité
15:30 Augmantation de quantité de précipité
16:30 Arrêt et récupération de précipité d’or
Volume du liquide à précipité: 250ml
Poids du précipité: 0.29g
Rendement : 87.5%
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 XII
Annexe 8: Determination du titre en or
Mettre 100mg d’or sur un creuset en platine; soit m1 ce masse.
Attaquer le par 5m de HNO3
Poser sur une plaque chauffante et amener à siccité
Laver les parois à l’eau et remmetre sur la plaque chauffante jusqu’à sec
Laver et jeter l’eau
Calciner au four
Peser soit m2 cette masse
Les imputetés sont la difference de masse:
∆m = m 1- m2
Soit M: la masse d’or à traiter
Le pourcentage de l’or est:
%or = (M - ∆m) x 100 / M
Le titre de l’or est:
Titre = (18 carats x %Or) / 75%
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 XIII
Annexe 9: Analyse d l’or parméthode spectrophotométrique
Réactifs
Eau régale: mélange de un volume de HNO3 concentré avec trois volume de de HCl
concentré
Solution KCl 1% ( 1 g de KKCl dans 100ml d’eau distillée)
Mode opératoire
� Préparation de la solution mère:
� Dissoudre complètement 5mg d’or métallique dans un bécher contenant de
20ml d’eau régale.
� Verse dans fiole 1l
� Ramener la quantité à 1l avec de l’eau distillée.
� Courbe d’étalonnage
� Prélever à l’aide d’une pipette graduée et mettre dans des fioles référencées,
différents volumes de la solution mère: 0 - 1 – 2 - 4 - 6 – 7 - 8ml
correspondant réspectivement à 0 - 0,005 - 0,01 - 0,02 - 0,03 - 0,04mg d’or
� Ajouter dans chaque fiole 4ml de solution de KCl 1%
� Laisser évaporer sur une plaque chauffente
� Reprendre avec 100ml de HCl dilué
� Agiter pour avoir une solution limpide
� Mesurer au spectrophotométre réglé à λ= 464nm la densité optique de
solution d’or
� Tracer le courbe DO en fonction de la concentration
Analyses des echantillons
� Prélever 0,5g d’echantillonn pulverisé et le mettre dans un bécher
� Ajouter 10ml de HCl dilué
� Chauffer et filtrer sur un papier filtre
� Recueillir le résidu solide qui doit contenir l’or à doser
� Ajouter 3ml d’eau régale chaude
� Ajouter 1ml de KCl
� Faire évaporer la totalité de l’eau régale sur une plaque chauffante
� Laisser réfroidir
� Ajouter 20ml de HCl dilué
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 XIV
� Mésusrer au spectrophotométre
� Determiner en utilisant la courbe d’étalonnage la masse d’or contenu dans
l’echantillon; soit M en mg
� Teneur en or= M x 100/500
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
� TABLES DE MATIÈRES
INTRODUCTION............................................................................................................ 1
PARTIE I: ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE................................................................... 1
Chapitre I : GENERALITE SUR L’OR……………………………………………….3
I-1 Le Métal OR ................................................................................................................. 3
I-1-1 L’Or......................................................................................................................... 3
I-1-2 Titres Qualités et finesses ....................................................................................... 3
I-1-3 Les propriétés de l’or .............................................................................................. 4
I-1-3-1 Propriétés physiques et mécaniques ................................................................. 4
I-1-3-2 Propriétés chimiques......................................................................................... 5
I-1-3-3 Propriétés optiques ........................................................................................... 6
I-1-3-4 Propriétés thermiques ....................................................................................... 6
I-1-3-5 Propriétés électriques........................................................................................ 6
I-2 L’utilisation de l’or ....................................................................................................... 6
I-2-1 Thésaurisation dans les banques ............................................................................. 6
I-2-2 En électronique........................................................................................................ 6
I-2-3 Dentisterie ............................................................................................................... 7
I-2-4 L’Artistique ............................................................................................................. 8
I-3 Production et marché ] ................................................................................................... 9
Chapitre II : L’OR A MADAGASCAR……………………………………………...11
II-1 Introduction ............................................................................................................... 11
II-1-1 Historique............................................................................................................. 11
II-1-2 Statistique et production ...................................................................................... 11
II-2 Le gisement aurifère de Madagascar .......................................................................... 13
II-2-1 Les gisements primaires....................................................................................... 13
II-2-1-1 Les gisements primaires appartenant au domaine archéen ........................... 13
II 2-1-2 les gisements appartenants au domaine protérozoïque.................................. 14
II-2-1-3 Les gisements primaires liés à la tectonique Permo-triasique....................... 14
II-2-2 Les gisements secondaires ................................................................................... 14
II-2-2-1 les gisements éluvionnaires........................................................................... 15
II-2-2-2 Les gîtes alluvionnaires................................................................................. 15
II-3 Les principaux zones de ressources minières ............................................................. 17
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
II-3-1 Betsiaka................................................................................................................ 17
II-3-2 Tsaratanana .......................................................................................................... 17
II-3-3 Maevatanana ........................................................................................................ 17
II-3-4 Betsiriry................................................................................................................ 17
II-3-5 Itasy...................................................................................................................... 17
II-3-6 Axe Ambositra Antananarivo .............................................................................. 17
II-3-7 Vohilava-Ampasary ............................................................................................. 18
II-3-8 Beforona............................................................................................................... 18
Anciennes exploitations principales : Marovato, Grigri.......................................... 18
II-3-9 Andrarona ............................................................................................................ 18
II-3-10 Vavatenina ......................................................................................................... 18
Chapitre III : ETUDE D’ANDROFIA ANDRIAMENA ZONE DE PRELEVEMENT
DU PRECONCENTRE DU SLUICE………………………………………………...20
III-1 Contexte géographique.............................................................................................. 20
III-1-1 Localisation ........................................................................................................ 20
III-1-2 Morphologie ....................................................................................................... 20
III-2 Contexte géologique ................................................................................................. 20
III-3 Modes de gisement ................................................................................................... 21
Chapitre IV : LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE TRAITEMENTS………….22
IV-1 Bases du traitement des minerais d’or ...................................................................... 22
IV-2 Critères de choix de traitements adoptés................................................................... 22
IV-2-1 Le gisements....................................................................................................... 22
IV-2-2 La minéralogie.................................................................................................... 23
IV-2-3 Nature de la gangue............................................................................................ 23
IV-2-4 Réponse du minerais sur l’essai aux laboratoires...............................................23
IV-2-5 Conditions locales .............................................................................................. 23
IV-2-6 Conditions économiques .................................................................................... 24
IV-3 Traitements gravimétriques....................................................................................... 24
IV-3-1 La batée .............................................................................................................. 24
IV-3-1-1 Présentation.................................................................................................. 24
IV-3-1-2 Utilisation technique.................................................................................... 25
IV-3-2 Le sluice] ............................................................................................................ 25
IV-3-2-1 Présentation.................................................................................................. 25
IV-3-2-2 Action .......................................................................................................... 26
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Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
IV-3-2-3 Avantages de l’utilisation du sluice............................................................. 26
IV-3-2-4 Désavantages ............................................................................................... 27
IV-3-3 Le jig ou bacs à piston ....................................................................................... 27
IV-3-3-1 Principe ........................................................................................................ 27
IV-3-3-2 Les jigs à grille mobile ................................................................................ 28
IV-3-3-4 Jig à grille fixe et à eau pulsée..................................................................... 28
IV-3-4 Les tables à secousses......................................................................................... 28
IV-3-4-1 Principe de fonctionnement ......................................................................... 28
IV-3-4-2 Description................................................................................................... 29
IV-3-4-3 Avantages .................................................................................................... 29
IV-3-4-4 Désavantages ............................................................................................... 29
IV- 4 traitements chimiques .............................................................................................. 30
IV-4-1 L’amalgamation ................................................................................................. 30
IV-4-2 La cyanuration ................................................................................................... 31
IV-4-2-1 Conditions générales de la cyanuration .......................................................31
IV-4-2-2 Principe et processus.................................................................................... 32
IV-4-2-3 Les limites de la cyanuration ....................................................................... 32
III-4-3 La flottation ....................................................................................................... 33
IV-4-3-1 Présentation.................................................................................................. 33
IV-4-3-2 Procédé de concentration............................................................................. 33
IV-4-3-3 Procédé complémentaire de récupération.................................................... 33
IV-4-3-4 Procédé d’élimination sélective................................................................... 33
IV-4-3-5 Flottation sélective....................................................................................... 34
IV-4-3-5 Dépression (carbone) ................................................................................... 34
IV-4-3-6 Flottation de l’Or libre ................................................................................. 34
IV-4-3-7 Avantages .................................................................................................... 35
IV-4-3-8 Inconvénients............................................................................................... 35
PARIE II: TRAITEMENT HYDROMETALLURGIQUE…………………………..37
Chapitre I : LE TRAITEMENT
HYDROMETALLURGIE……..……………………37
I-1 Introduction ................................................................................................................. 37
I-1-1 Définition .............................................................................................................. 37
I-1-2 Historique .............................................................................................................. 37
I-2 Les étapes de procédure pour le traitement de l’or ..................................................... 37
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 II
I-2-1 La mise en solution du minerai ............................................................................. 37
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
I-2-2 La purification et la concentration des solutions à traiter .....................................38
I-2-3 La transformation à l’état métallique .................................................................... 38
I-3-4 Avantages .............................................................................................................. 38
Chapitre II ESSAIS
EXPERIMENTAUX………………………..……………………41
II-1 le minerai à traiter....................................................................................................... 41
I-2 Matériels et réactifs...................................................................................................... 41
II-2-1 Matériels utilisés .................................................................................................. 41
II-2-2 réactifs.................................................................................................................. 41
III-3 les essais .................................................................................................................... 42
II-3-1 Essai sur la lixiviation.......................................................................................... 42
III-3-1-1 Protocole opératoire ..................................................................................... 42
III-3-1-2 Résultat ........................................................................................................ 42
II-3-1-3 Interprétation de résultat............................................................................... 42
II-3-2 Filtration............................................................................................................... 43
II-3-3 Précipitation ......................................................................................................... 43
II-3-3-1Réaction avec chauffage................................................................................ 43
b) Résultat ................................................................................................................... 43
II-3-3-21Réaction sans chauffage .............................................................................. 44
a) Mode opératoire...................................................................................................... 44
b) Résultat ................................................................................................................... 44
II-2-4-4 Commentaires................................................................................................ 44
Chapitre III : CONCEPTION ET REALISATION DE L’APPAREIL DE
TRAITEMENT HYDROMETALLURGIQUE ARTISANAL………………………46
III-1 Hypothèse de conception .......................................................................................... 46
Le dimensionnement de l’appareil se base sur les hypothèses suivantes : ....................... 46
III-2 Principe générale ....................................................................................................... 46
III-3 Les matériaux de fabrication ..................................................................................... 46
III-4 description et fonctionnement de l’appareil .............................................................. 47
III-4-1 Réacteur mélangeur pour lixiviation .................................................................. 47
I-4-1-1 le corps de réacteur ......................................................................................... 47
I-4-1- 2 Le support et l’agitateur................................................................................. 48
I-3-1-3 Unité de soutirage du gaz ............................................................................... 48
I-4-2 Dispositif de filtration ........................................................................................... 49
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 II
I-4-3 Réacteur mélangeur pour précipitation ................................................................. 50
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
III-5 dessins technique....................................................................................................... 50
III- 6 Coût de fabrication ................................................................................................... 54
III-7 Caractéristique de l’appareil...................................................................................... 56
III-7-1Manipulation de l’appareil................................................................................... 56
III-7-1-1 1Réacteurs pour lixiviation et précipitation .................................................... 56
III-7- 3 Points forts et points faibles de l’appareil............................................................. 56
III-7-3-1 1Points forts ................................................................................................. 56
III-7-3-2 Points faibles................................................................................................ 56
III-8 Amélioration de l’appareil ........................................................................................ 57
III-8-1 Les réacteurs mélangeurs.................................................................................... 57
III-8-2 L’unité de soutirage de gaz................................................................................. 57
III-8-3 Le filtre ............................................................................................................... 57
Chapitre IV ESSAI DE LAPPAREIL SUR LE TRAITEMENT
HYDROMETALLURGIQUE………………………………………………………..58
IV-1 timing des essais à réaliser ........................................................................................ 58
IV -2 Les essais.................................................................................................................. 58
IV-2-1 Essai sur la lixiviation ....................................................................................... 58
IV-2-1-1 Mode opératoire........................................................................................... 58
IV23-1-2 Résultat........................................................................................................ 59
IV-2-1-3 Interprétation de résultat .............................................................................. 59
IV-2-2 Essai sur la filtration........................................................................................... 59
IV-2-2-1 Séparation par filtration ............................................................................... 59
IV-2-2-2 Lavage.......................................................................................................... 59
IV-2-2-3 Résultat ........................................................................................................ 59
IV-2-2-4 Interprétation................................................................................................ 60
IV-2-3 Essai sur la précipitation..................................................................................... 60
IV-2-3-1 Protocole opératoire..................................................................................... 60
IV-2-3-2 Résultat ........................................................................................................ 60
IV-2-3- 3 Interprétations de résultat ........................................................................... 60
IV-3 Les analyses .............................................................................................................. 62
IV-3-1 Analyses du précipité d’or.................................................................................. 62
IV-3-2 Analyses des résidus........................................................................................... 62
IV-4 Traitement des effluents............................................................................................ 62
IV-4-1 Les effluents gazeux........................................................................................... 62
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006
IV-4-1-1 Présentation du gaz ...................................................................................... 62
IV-4-1-2 Mesure d’atténuation ................................................................................... 62
IV-4-2 Les effluents liquides.......................................................................................... 63
IV-4-2-1 Présentation.................................................................................................. 63
IV-4-2-2 Mesures d’atténuation.................................................................................. 63
IV-4-3 Les effluents solides ........................................................................................... 63
IV-4-3-1 Présentation.................................................................................................. 63
IV-4-3-2 Mesures d’atténuation.................................................................................. 63
CONCLUSION GÉNÉRALE .......................................................................................... 65
Soloniaina Hanitra Sylvia Franckline
Mémoire de fin d’études Mines promotion 2006 2
Titre : Conception et réalisation d’une unité pilote de traitement hydrométallurgie
appliqué au traitement de préconcentré du sluice
Méthode artisanale
RESUME
Notre travail consiste à réaliser un appareil pilote pratique, facile à utiliser pour faire le
traitement hydrométallurgique.
Ainsi notre objectif est de trouver des moyens pour pouvoir augmenter le rendement du
traitement de l’or à Madagascar. Par conséquent notre ambition est d’apporter notre part pour le
développement du secteur minier à Madagascar
Nous avons trouvé que la technique de traitement hydrométallurgique est une méthode
performante, simple, et qui peut mêle respecter le norme environnementale. Notre expérience a fait
sortir un taux de récupération de 87.40% d’or de premier titre. Cette valeur est largement supérieure à
celle de la méthode classique telle que la batée qui ne récupère que 20à50% de l’or
.
ABSTRACT
Our work consists in producing a pilot apparatus practise, easy to use to make the
hydrometallurgic treatment.
Thus our objective is to find means to able to increase the output of treatment of gold.
Consequently our ambition is to bring our share for development of the mining sector to Madagascar.
We found that it technical of hydro metallurgic treatment a method powerful, simple, and who
can even respect the environmental standard. Our experiment made leave a rate recovery of 87, 40%
of gold first. This value is largely higher co pared to traditional method such as the jamb which
recovers only 20 to 50% of gold.
Mots clés : Or, Preconcentré du sluice, traitement, hydrométallurgie.
Nombre de pages : 65
Nombre de tableaux : 2
Nombre de figures : 8
Nombre de photos : 9
Nombre de cartes : 2
Nombre d’annexes : 9
ENCADREUR : Professeur RANDRIANJA Roger
SOLONIAINA Hanitra Sylvia Franckline
Tel : 0330867339
E-mail : [email protected]