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full circle magazine n° 104 LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX R R É É A A L L I I S S E E Z Z V V O O T T R R E E I I M M P P R R I I M M A A N N T T E E 3 3 D D CRITIQUE LITTÉRAIRE CONSTRUIRE UNE REPRAPPRO FISHER 1

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    Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

    Numéro 1 04 - Décembre 201 5

    FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn '' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

    RRÉÉAALLIISSEEZZ VVOOTTRREE IIMMPPRRIIMMAANNTTEE 33DD

    CRITIQUELITTÉRAIRE

    CONSTRUIRE UNE REPRAPPRO FISHER 1

    http://fullcirclemagazine.org

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    Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

    InstallerMint sur Raid 0 p.18

    LibreOffice p.15

    PythondanslemondeRÉEL p.11

    Utiliser TOP p.23

    Tutoriels

    Q. et R. p.43

    Command & Conquer p.10

    Inkscape p.26

    Tuxidermy p.XXCourriers p.42

    Sécurité p.46

    Téléphones Ubuntu p.37

    Actus Ubuntu p.04

    Arduino p.31

    Critique littéraire p.38

    Jeux Ubuntu p.50

    Graphismes

    Critique littéraire p.40

    Labo Linux p.35

    Le culte de Chrome p.32

    http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/

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    ÉÉDDIITTOORRIIAALL

    BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE

    C 'est un panorama complet ce mois-ci. Greg et Elmer traitent de Python et LibreOffice, accom-pagnés d'un article exhaustif concernant l'installation deMint (ou toute autre *buntu d'ailleurs)sur un système Raid 0, ainsi qu'un rapide survol des commandes Top. Comme d'habitude, Mark estprésent avec son article sur Inkscape.

    Une série d'articles relatant la construction de mon imprimante 3D RepRapPro Fisher 1 démarredans la rubrique Labo Linux. Il m'a fallu un week-end entier pour tout vérifier (« mesurer deux foisavant de couper » selon le vieux dicton). Étonnamment, elle a fonctionné du premier coup et c'estune superbe imprimante. Je pense que la série sera composée d'au moins quatre chapitres. Jen'envisage pas de couvrir chaque étape de la construction (toutes les instructions sont disponiblesen ligne), mais de traiter les points principaux et les petites choses auxquelles il faut faire attention.En parallèle avec ce récit, mon article sur Arduino décrit brièvement la carte Duet qui est uncontrôleur, compatible Arduino, de l'imprimante 3DFisher.

    Si la protection de la vie privée et la sécurité sont vos préoccupations, alors les articles sur lasécurité et le Culte de Chrome de ce mois sont à lire absolument. S.J. aborde le cryptage sousChromeOS sur un Chromebook et l'article sur la sécurité décrit comment crypter un disque avecVeraCrypt.

    Enfin - et ce n'est pas le moins important - nous avons deux critiques littéraires. Dans le cas oùvous trouveriez unmoment de calmedurant cette période de fêtes.

    Amitiés et à l'année prochaine [email protected]

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    AACCTTUUSS

    CISCO FAIT ÉVOLUER L'OSRÉSEAU IOS XR AVEC LINUX

    L 'OS réseau IOS XR a longtempsété au cœur des gros routeurs deCisco. IOS XR évolue maintenant ense basant sur Linux et les remarquesfaites par les partenaires à très grandeéchelle Web de Cisco. Kevin Wollen-weber, directeur produit de la branchedes fournisseurs de services de Cisco,explique que la nouvelle version, IOSXR 6.0, offre une visibilité accrue duréseau grâce à une nouvelle fonctionappelée télémétrie. Wollenweber sou-lignequ'auparavant, denombreux appa-reils réseau utilisaient d'anciennes mé-thodes telles que les pièges SNMPqui testaient le réseau afin d'obtenirdes informations.

    « Grâce à la télémétrie, nous avonsconstruitun modèle publicateur-abonnéoù les appareils émettent des informa-tionsà intervallesréguliers», ditWollen-weber.

    De plus, IOS XR offre une capacitéde programmation plus importanteconduisant à une plus grande automa-tisation du réseau. Des technologies

    telles que Puppet et Chief for Orches-tration [Ndt : gestionnaires de confi-guration] peuvent maintenant être au-tomatisées.

    « Nous avons mis au point une in-frastructure qui permet aux gens defaire tournerleurspropresprogrammesdansdescontainers Linuxrésidantchezle routeur lui-même », ajoute Wollen-weber.

    Ciscoutilise lesLinuxContainers (LXC)comme technologie de containers. Wol-lenweber a expliqué que IOS XR sebase sur une infrastructure Linux, cequi rend disponible un plus grand nom-bre de chaînes d'outils et d'interfacesstandards.

    Source :http://www.enterprisenetworkingplanet.com/netos/cisco-evolves-ios-xr-network-operating-system-with-linux.html

    LE PILOTEAMD CRIMSONRÉDUIT SES PERFORMANCES

    SUR LINUX

    Récemment, AMD a annoncé pou-voir fournir des performances su-périeures à 100%dans certains des jeuxLinux grâce au pilote Crimson. Les sta-tistiques avancées étaient impression-nantes et nous attendions une amélio-ration des performances sur Linux.AMD dévoilait un certain nombre derésultats donnant des améliorationsde performance de 112 % dans Bio-shock Infinite, 113 % dans DOTA et unépoustouflant155%dansTotalWar.

    Mais les performances tiennent-elles réellement leurs promesses ?Alors que les utilisateurs de Windowssemblent assez satisfaits de Crimson etdes améliorations qu'il apporte, qu'enpensent les utilisateurs d'AMD ? Enfait, c'est moins performant que surl'AMD Catalyst 15.9. L'annonce d'AMDa fait long feu et une fois encore lesjoueurs sur Linux se sont fait berner.

    Il semblerait donc que l'AMD Crim-son ne soit pas la bonne solution pourles utilisateurs de Linux et qu'ils aient

    intérêt à continuer d'utiliser Catalystpour le moment. Au moins jusqu'à cequ'AMD résolve le problème.

    Source :http://techfrag.com/2015/11/28/amd-crimson-driver-downgrades-performance-on-linux/

    ON PEUTDEVINER LES CLÉSSSHDE CERTAINSRASPBERRYPI

    Des appareils Raspberry Pi tour-nant sous Raspian peuvent néces-siter unemise à jour pour résoudre unproblème de sécurité qui consiste enla création de clés SSH de faible ni-veau de sécurité et facilement prévi-sibles. Raspian est un OS libre basésur Debian et optimisé pour le ma-tériel Raspberry Pi. Selon le déve-loppeur Oittaa, le problème se trouvedans la méthode utilisée par Raspbianpour générer des clés SSH.

    « Dès que le système démarre, sys-temd-random-seed essaie d'alimenter/dev/urandom, mais /var/lib/systemd/ran-dom-seed est manquant, car il n'a pasencore été créé », indique le dévelop-peur. Et il ajoute : « Le programme

    Proposées par Arnfried Walbrecht

    http://www.enterprisenetworkingplanet.com/netos/cisco-evolves-ios-xr-network-operating-system-with-linux.htmlhttp://techfrag.com/2015/11/28/amd-crimson-driver-downgrades-performance-on-linux/

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    ACTUS/etc/rc2.d/S01regenerate_ssh_host_keysestexécuté, mais, à cemoment-là, l'en-semble /dev/urandom ne possède pasune entropie suffisante et des clés SSHfaiblesvontêtregénérées. »

    Source :http://news.softpedia.com/news/some-raspberry-pi-devices-have-predictable-ssh-host-keys-496864.shtml

    UBUNTU GNOME 15.10 : LADISTRIBUTION PARFAITE POUR

    LES ORDINATEURS DE BUREAU

    Depuis toujours, je clame qu'Ubun-tu avec son environnement debureau Unity est l'une des meilleuresdistributions Linux. J'ai aimé Unity…énormément. Le graphisme était su-perbe et la fluidité du travail la meil-leure que vous puissiez trouver. LeDash [Ndt : tableau de bord], le Laun-cher (lanceur de programme), le HUD(affichage tête haute)… s'éclataientdans un ensemble parfait de formeset de fonctions.

    Puis les choses ont commencé àrancir un peu. D'abord les mises à journ'offraient à peu près aucune amé-lioration. Les développeurs s'échinaientà finaliser la nouvelle génération de

    Unity (Unity 8/Mir) et il semblait quele bureau actuel était devenu quel-que chose de secondaire. Mais, pen-dant ce temps, quelque chose de très,très intéressant s'est produit.

    Ubuntu Gnome 15.10. C'est exac-tement ce qu'Ubuntu classique auraitdû être depuis le début. Ce devraitêtre l'objectif de tous les environne-ments de bureau Linux desktop. Enfait c'est la première fois, depuis quej'utilise Linux, que j'installe une dis-tribution et suis obligé de me creuserla tête pour trouver une façon del'améliorer.

    Source :http://www.techrepublic.com/article/ubuntu-gnome-15-10-the-perfect-linux-desktop-distribution/

    LINUX FOUNDATION INTÈGREL'OPEN NETWORKING SUMMITÀ SON AGENDA ÉVÉNEMENTIEL

    La Linux Foundation ajoute à sonagenda événementiel l'Open Net-working Summit [Ndt : congrès sur letravail en réseau ouvert] dès sa pro-chaine édition, prévue pour le 14mars,à Santa Clara enCalifornie..

    L'ONS avait été initié par des en-

    treprises du secteur du traitement logi-ciel des technologies de réseau pourpermettre une mutualisation du tra-vail sur le SDN, l'OpenFlow et les fonc-tions de virtualisation de réseau. Cesévénements ont déclenché des tra-vaux collaboratifs entre des entre-prises du type AT & T, Google et laLinux Foundation.

    « Le SDN et le NFV libres (OpenSource) sont le futur du travail en ré-seau et le futur de notre industrie. Enamenant l'ONS dans la Linux Foun-dation, ilpourracapitalisersurson succèset devenir l'événementmajeur qui pré-sidera aux destinées de SDN et NFV,afin d'aider la communauté à accélérerl'adoption desSDNetNVFlibresparlesopérateurs et les fournisseurs de ré-seau», a dit le président de l'ONS GuruParulkar. « L'équipe de l'ONSest impa-tiente de travailler avec la Linux Foun-dation pour faire de 2016 un succèsretentissant. »

    Source :http://www.rcrwireless.com/20151201/telecom-software/linux-foundation-adds-open-networking-summit-to-event-portfolio-tag2

    GOOGLE EST EN TRAIND'ARRÊTER LE SUPPORT DECHROME POUR LES SYSTÈMESLINUX 32-BIT, UBUNTU 12.04ETDEBIAN 7

    S i vous avez acheté votre ordina-teur au cours de la dernière décen-nie, il est très probable que celui-cidispose d'un processeur 64-bit. La tran-sition vers les OS 64-bit a été longue,mais Google s'apprête à donner uneimpulsion supplémentaire aux utilisa-teurs. En mars 2016, Google cesserala diffusion de Chrome pour les dis-tributions Linux 32-bit. Dans une infor-mation adressée à la liste de distri-bution des développeurs de Chro-mium,Dirk Pranke deGoogle écrit :

    « Pour offrir les meilleurs résultatsaux distributions de Linux les plus utili-sées, nous allons cesser de supporterGoogle Chrome sur les versions 32-bitde LinuxUbuntu Precise (12.04) et De-bian 7(Wheezy) à partirdudébutmars2016. Chrome continuera de fonction-ner sur ces plateformes, mais ne rece-vra plus de mises à jour ni d'amélio-rationsdesécurité.

    « Nous continuerons de supporterdes versions 32-bit de façon à assurerla continuitédeChromium. Sivousêtes

    http://news.softpedia.com/news/some-raspberry-pi-devices-have-predictable-ssh-host-keys-496864.shtmlhttp://www.techrepublic.com/article/ubuntu-gnome-15-10-the-perfect-linux-desktop-distribution/http://www.rcrwireless.com/20151201/telecom-software/linux-foundation-adds-open-networking-summit-to-event-portfolio-tag2

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    ACTUSsur Precise, nous vous recommandonsdepassersurTrusty. »

    Source :http://www.pcworld.com/article/3010404/browsers/googles-killing-chrome-support-for-32-bit-linux-ubuntu-1204-and-debian-7.html

    MICROSOFTPORTEDEBIANGNU/LINUXSUR LE NUAGEAZURE

    M icrosoft a travaillé avec Creda-tiv pour approuver une distri-butionDebianGNU/Linux sur son nuageAzure. Microsoft avait déjà approchéSUSE et Canonical pour offrir open-SUSE, SLE etUbuntu sur le nuageAzure.Il a aussi traité avec OpenLogic pouroffrir le CentOS de Red Hat. Et, aprèsune très longue attente, Microsoft aconclu un accord avec Red Hat pouramener RHEL sur son nuage. Cela lais-sait de côté Debian, l'une des distri-butions de GNU/Linux les plus diffu-sées sur serveur. Jusqu'à maintenant.Car les utilisateurs peuvent désormaisinstaller facilement une machine vir-tuelle à base de Debian sur l'Azure deMicrosoft. Il y a deux versions suppor-tées de Debian disponibles : Debian 7(nom de code « wheezy ») et Debian 8(nom de code « jessie »), compilées

    toutes les deux par Credativ.

    Les fans inconditionnels de Linuxpourraient critiquer l'hypocrisie de Mi-crosoft qui, d'un côté, démontre sonamour pour Linux, et de l'autre, con-tinue d'attaquer les joueurs sous Linuxau sujet des brevets.

    Mais il ne s'agit pas du tout d'hypo-crisie. C'est juste dubusiness.

    Source :http://www.cio.com/article/3011419/operating-systems/microsoft-brings-debian-gnu-linux-to-azure-cloud.html

    PEUT-ON PROTÉGER LE SANS-FILDES LÉGISLATEURS ?

    L inux est né et a grandi dans unécosystème de normes et non delois. Ces normes étaient celles de laprogrammation (C), des systèmes d'ex-ploitation (*NIX), des commandes shell(Bash, etc.), des courriels (SMTP, etc),des brevets (GPL, etc.) et des proto-coles Internet (TCP/IP et le reste).

    Si Linux et l'Internet avaient étélaissés aux mains des gros systèmesd'exploitation mondiaux et des four-nisseurs d'accès, nous n'aurions eu nil'un ni l'autre. À la place, nous aurions

    eu ce que les géants du commerce etles législateurs qui leur sont soumispensent qu'ils soient : « lapropriété in-tellectuelle»etles«services»payants.

    « Libre » et « ouvert » sont les adjec-tifs qui décrivent le mieux l'éthique dudéveloppement qui a permis à Linuxet à l'Internet d'éclore. Oui, il y avaitaumilieu de tout cela des règles, maisLinux et l'Internet se sont développésen dehors de la sphère que BobFrankston appelle le Regulatorium. Ilscontinuent de le faire avec bonheurjusqu'à un certain niveau.Mais l'espacese rétrécit et le bonheur se fane aufur et à mesure que notre informa-tique et notre communication se dé-placent vers les appareilsmobiles.

    Source :http://www.linuxjournal.com/content/can-we-save-wireless-regulators

    APPLE REND DISPONIBLESLES SOURCES DU SWIFT ET METÀ DISPOSITION UN PORT LINUX

    Vous n'avez plus besoin d'un ordi-nateur Apple pour développerdes applications utilisant la récente pla-teforme d'Apple : Apple a libéré lessources de son langage de program-mation Swift jeudi, tout commeGooglel'a fait pourDart.

    La compagnie avait surpris en pré-sentant Swift lors de la conférencemondiale des développeurs en 2014.Jusque-là l'Xcode IDE d'Apple et Ob-jective-C étaient les langages utiliséspour créer toutes les applicationsd'Apple. Un an plus tard, Apple a sur-pris de nouveau en promettant derendre libres les sources de Swift dansle courant de l'année .

    En ouvrant sa plateforme au-delàdes confins de Cupertino, Apple es-père que d'autres viendront enrichirle langage Swift en plein développe-ment. Tout en libéralisant son pro-gramme, Apple a publié un port Swiftpour les ordinateurs Linux. Pour uti-liser le port Linux, vous aurez besoind'un ordinateur x84, 64 bit et, soitd'utiliser les sources pour compilerSwift vous-même, soit de téléchargerdes binaires pré-compilés pour Ubuntu.Apple indique que le port est endéveloppement, mais il est très pra-tique pour faire des expériences avecSwift sur unemachine Linux.

    Source :http://www.zdnet.com/article/apple-open-sources-swift-and-already-makes-a-linux-port-available/

    http://www.pcworld.com/article/3010404/browsers/googles-killing-chrome-support-for-32-bit-linux-ubuntu-1204-and-debian-7.htmlhttp://www.cio.com/article/3011419/operating-systems/microsoft-brings-debian-gnu-linux-to-azure-cloud.htmlhttp://www.linuxjournal.com/content/can-we-save-wireless-regulatorshttp://www.zdnet.com/article/apple-open-sources-swift-and-already-makes-a-linux-port-available/

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    ACTUSLINUXFOUNDATION :DÉTERMINERNOTRE FUTUREN CE

    QUI CONCERNE LES LOGICIELS

    Durant ces dix dernières années,Linux est passé du statut de re-belle dérangeant à celui de choix prio-ritaire pour les centres de donnéesdesentreprises. Linuxadominé lenuagedepuis le début et, alors qu'il n'a pasbien réussi dans le monde des ordi-nateurs de bureau, il a pris 83 % desparts dumarché des smartphones parle biais d'Android qui est construit àpartir du noyau Linux. En outre, il con-trôle pratiquement tout le marchéinduit, des téléviseurs aux voitures enpassant par les objets connectés.

    Jim Zemlin, directeur de la LinuxFoundation, a suivi ces victoires de prèsdurant les dix années passées dansl'organisation. Pendant ce temps, laLinux Foundation a poursuivi tranquille-ment son expansion, englobant 26 pro-jets collaboratifs avec de jeunes entre-prises de renom telles que CloudFoundry,Node.js,OpenDaylightetXen.

    La Linux Foundation organise éga-lement de nombreux événements telsque les conférences de l'Apache Soft-ware Foundation, et gère une activitéde formation en pleine expansion. Zem-lin indique par exemple que des cen-

    taines demilliers de personnes souhai-tant devenir administrateurs systèmesuivent gratuitement, grâce à elle, lescours sur edX.

    Source:http://www.infoworld.com/article/3012253/linux/linux-foundation-shaping-our-software-defined-future.html

    COMMENT LE LOGICIEL LIBREPERMETD'ENDIGUERL'INSÉCURITÉ DES PLATEFORMES

    Toutes les plateformes sont dange-reuses. Elles peuvent être atta-quées d'une façonoud'une autre. À unmoment ou à un autre, il apparaîtraqu'aucun système d'exploitation n'estinvulnérable et que chacun possède sakriptonite. Absolument. Chacun. D'entreeux.

    Windows, OSX, Linux, Android, iOS.Aucun d'entre eux n'est sûr à 100 %.Raccordez-les à un réseau et leur sécu-rité est menacée. Peu importe le soinavec lequel la plateforme a été cons-truite, il s'en trouvera toujours un pourrelever le défi de l'anéantir.

    Toutefois, il existe une plateforme

    qui estmieux armée pour résister à cequi affecte les 1 et les 0 imparfaits. Uneplateforme non seulement experte,mais suffisamment agile pour faire faceà l'entropie et l'infiltration… une quipeut vaincre.

    Source :http://www.techrepublic.com/article/the-insecurity-of-platforms-and-how-open-source-overcomes/

    L'EXPANSION DES SMARTPHONESLINUXS'EST FORTEMENTRALENTIE EN 2015

    On avait mis beaucoup d'espoirdans les smartphones Linux en2015. Dès le début de l'année ons'attendait à voir arriver beaucoup dechoses. Ubuntu Touch allait être dis-ponible sur des produits commerciauxet c'était enthousiasmant. Les télé-phones tournant sous l'OS Firefox sevendaient déjà… et le futur semblaitradieux. Jolla se préparait à lancerune nouvelle version de son OS basésur Linux avec une toute nouvelletablette.

    Et puis, le mardi 8 décembre, du-rant la conférence de #mozlando,Mozilla a indiqué qu'il arrêtait d'expé-dier des téléphones sous Firefox OS.

    Mozilla a publié le communiqué sui-vant via TechCrunch : « Firefox OS adémontrélaflexibilitédel'Internet, s'éten-dant depuis de simples téléphones jus-qu'à la télévision HD. Toutefois nousn'avons pas pu satisfaire pleinement lesutilisateurs et avons décidé d'arrêterl'expédition de téléphones tournant sousFirefoxOS. »

    Ce sont de très mauvaises nou-velles pour ceux qui recherchent unsystème libre pour leur smartphone.Mais le déluge de nouvelles dépri-mantes ne s'arrête pas là. Jolla, lacompagnie à l'origine de l'OS Sailfish,a de sérieux problèmes… y comprisdes licenciements. Selon Antti Saamio(Pdg de Jolla) la compagnie « luttepoursasurvie».

    Source :http://www.networkworld.com/article/3013493/opensource-subnet/linux-smartphones-mozilla-firefox-os.html

    ADOBEAPUBLIÉ UNE ÉNORMEMISE À JOURDE SÉCURITÉ POUR

    LAVERSION LINUXDEFLASHPLAYER

    Depuis quelque temps déjà, Adobeavait décidé d'arrêter le dévelop-pement de Flash Player pour Linux, se

    http://www.infoworld.com/article/3012253/linux/linux-foundation-shaping-our-software-defined-future.htmlhttp://www.techrepublic.com/article/the-insecurity-of-platforms-and-how-open-source-overcomes/http://www.networkworld.com/article/3013493/opensource-subnet/linux-smartphones-mozilla-firefox-os.html

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    ACTUScontentant de publier des mises à jourde sécurité. L'entreprise vient de pu-blier une importante mise à jour desécurité et il semble bien que Linuxsoit concerné.

    Flash est tellement bien implantésur l'Internet qu'il est très difficile des'en débarrasser. Bien qu'écarté parles acteurs majeurs tels que YouTube,Facebook, Apple, et pratiquement tousles autres, on continue de le retrou-ver un peu partout. Ce qui signifie quepartout subsistent des problèmes desécurité et que l'on a besoin de s'enpréoccuper.

    Le Flash Player pour Linux s'arrêteà la version 11.x depuis plusieurs an-nées et il n'évoluera plus. Il va resterdans cet état jusqu'à ce qu'on le dé-clare mort mais, de temps en temps,Adobe se souvient qu'il existe des uti-lisateurs de Linux et qu'ils pourraientbien rencontrer des problèmes.

    Source :http://news.softpedia.com/news/adobe-releases-massive-security-update-for-linux-flash-player-497360.shtml

    UN « ASSEZ SÉRIEUX BUG DUNOYAU » A ÉTÉ RÉSOLU DANSLINUX 4.4-RC5

    Le père de Linux, Linus Torvalds, aindiqué que la quatrième versionprovisoire (release candidate) de Linux4.4 contenait un «assezsérieuxbugdunoyau » qui a été résolu depuis, maisqui, de toute façon, n'aurait pas per-turbé grandmonde.

    Dans une communication à la listededistributiondunoyauLinux, Torvaldsa écrit : «À chaquesemainesanouvellerc» et a ajouté que le travail de déve-loppement progressait comme d'habi-tude, à l'exception « d'un bug assezsérieux du noyau, introduit dans la rc4etrésolumaintenantdanslarc5».

    Torvalds a déclaré que ce bug était«assezembarrassant», mais a ajouté :« je doute que beaucoup de gens aientjamaisrencontré leproblème».

    Le problème suivant de Torvaldssera de décider quand sortira la ver-sion 4.4. Il hésite entre suspendre leschoses pendant une semaine pour lais-ser les gens profiter des fêtes ou biencontinuer au rythme habituel et at-tendre une semaine avant d'ouvrir lapériode de travail sur la version 4.5.

    Source :http://www.theregister.co.uk/2015/12/14/fairly_bad_core_bug_crushed_in_linux_44rc5/

    DELL ETREDHAT FOURNISSENTDESMISES À JOUR SIMPLIFIÉES

    DES FIRMWARE POUR LES

    UTILISATEURS DELINUX

    Dell - la première grosse entrepriseà vendre des ordinateurs Linux -satisfait à nouveau les partisans duLogiciel libre en annonçant un projetvisant à simplifier les mises à jour defirmware à partir de Linux.

    Dans un article de blog, RichardHugues, qui travaille pour Red Hat(RHT) et participe au projet GNOME, aécrit que Red Hat et Dell travaillentconjointement sur un système qui per-mettra aux utilisateurs de matérielDell de mettre à jour leur firmwaredepuis Linux. Si cela ne vous sembled'aucune importance, c'est probable-ment parce que vous n'êtes pas utili-sateur de Linux ou que nous n'avezpas passé suffisamment de tempsdans votre vie à chercher un peu par-tout ce qu'est un firmware. Pendantlongtemps, les principales entreprisesont fourni des outils de mise à jourdes firmware fonctionnant à partir de

    Windows, et qui étaient basés sur desastuces qui permettaient de faire évo-luer le firmware sans tuer le système.Mais aucun de ces outils n'étaient uti-lisables sous Linux. À la place, lesutilisateurs de Linux devaient utiliserdes méthodes archaïques, nécessitantde démarrer sur des partitions desecours ou sur des CD pour mettre àjour le firmware.

    Les nouveaux outils de mise à jourdes firmware de Dell vont changercela. Maintenant les utilisateurs deLinux peuvent mettre à jour leur firm-ware depuis l'environnement confor-table de leur ordinateur de bureau.

    Source :http://thevarguy.com/open-source-application-software-companies/dell-and-red-hat-deliver-easier-firmware-updates-linux-us?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+TheVarGuy+%28The+VAR+Guy%29

    LE DÉVELOPPEUR DE NOYAUXJEFFGARZIC PARLEDES SIMILITUDES ENTRE

    BITCOIN ETLINUX

    Avant d'avoir participé au projetBitcoin, Jeff Garzic, co-fondateur

    http://news.softpedia.com/news/adobe-releases-massive-security-update-for-linux-flash-player-497360.shtmlhttp://www.theregister.co.uk/2015/12/14/fairly_bad_core_bug_crushed_in_linux_44rc5/http://thevarguy.com/open-source-application-software-companies/dell-and-red-hat-deliver-easier-firmware-updates-linux-us?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+TheVarGuy+%28The+VAR+Guy%29

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    ACTUSde Bloq et développeur du noyau Bit-coin, a étépendant longtempsundéve-loppeur de Linux qui a commencé àtravailler sur le système d'exploitationau début des années 90 – avant lacréation de Red Hat. Ayant participéau début des développements deLinux et de Bitcoin, Garzic a une visionprécise des ressemblances que l'ontrouve dans les deux communautésde développement. Une des particu-larités essentielles des deux environ-nements de développement libres deBitcoin et de Linux était que les deuxplateformes étaient initialement main-tenues par des bénévoles. Ainsi Gar-zik explique :

    « Je vois beaucoup de points com-muns entre Linux et Bitcoin. Aux pre-miers temps de Linux, par exemple, il yavaitdesuniversitairesetdes ingénieursqui travaillaient sur le projet pendantleur temps libre. C’était vraiment letout début, les tout premiers efforts.Avec Bitcoin cela se passe de manièretoutàfaitcomparable. »

    Source :http://insidebitcoins.com/news/core-developer-jeff-garzik-on-the-similarities-between-bitcoin-and-linux/36223

    LA LINUX FOUNDATION GÈREUN TRÈS GRAND NOMBRE

    D'INNOVATIONS GRÂCE AULOGICIEL LIBRE ET AVEC DENOUVEAUXMEMBRES

    La Linux Foundation, organisationà but non lucratif et gérant quan-tité d'innovations grâce au Logiciel libre,a annoncé aujourd'hui que trois mem-bres d'importance viennent de rejoin-dre la fondation. Il s'agit d'Autodesk,de Concurrent Computer Corporationet deDataKinetics.

    Des milliers de développeurs etplus de 600 organisations participentà des projets hébergés par la LinuxFoundation. Depuis la technologie descontainers et les plateformes d'appli-cation jusqu'aux OS de centres dedonnées et de réseaux, la Linux Foun-dation propose des services indispen-sables à chacun des aspects de latechnologie. En faisant croître l'éco-système constitué de sesmembres parl'intégration de solutions logicielles etd'experts du traitement de grandesquantités de données, la Linux Foun-dation réunit les leaders mondiaux detechnologies pour favoriser l'innova-tion dans le domaine du libre sur uneéchelle globale.

    « Le travail collaboratifest devenude facto le moyen de créer du logiciel.La LinuxFoundation représente un lieuneutre où les différentes organisationspeuventdévelopperdestechniquesàuneéchelle et à un rythme qu'elles n'au-raient jamais pu atteindre seules », ditJim Zemlin, directeur de la Linux Foun-dation. « Nous sommes très heureuxd'accueillir ces nouveauxmembres dansnotre organisation aumomentoù nouscommençons une nouvelle année decollaborationpassionnante. »

    Source :http://money.cnn.com/news/newsfeeds/articles/marketwire/1235311.htm

    VOUS POUVEZ ENTRER PAREFFRACTION DANS UN SYSTÈME

    LINUX EN APPUYANT 28 FOISSUR LA TOUCHE DE RETOUR

    ARRIÈRE. VOICI LA SOLUTION

    Taper sur une touche encore et en-core donne parfois des résultats.Deux chercheurs espagnols en sécuritéont trouvé une étrange anomalie quipermet de s’introduire dans la plupartdes machines Linux en tapant simple-ment 28 fois sur la touche retourarrière (backspace). Voici la solutionet comment protéger vos données.

    Les chercheurs Hector Marco etIsmael Ripoll, du Cybersecurity Groupde l'Université de Valence, ont trouvéqu'il est possible d'outrepasser toutesles sécurités d'une machine Linux ver-rouillée en exploitant un défaut duchargeur Grub2. Pratiquement, en ta-pant 28 fois sur la touche backspaceau moment où la machine demandevotre nom d'utilisateur permet d'accé-der au « Grub rescue shell » (pro-gramme de sauvetage de Grub), et,une fois là, vous avez accès aux don-nées de la machine et avez la possi-bilité d'installer desmaliciels.

    Heureusement, Marco et Ripollont créé un correctif permettant desupprimer ce risque. Ubuntu, Red Hatet et Debian ont également publiédes correctifs.

    Source :http://lifehacker.com/you-can-break-into-a-linux-system-by-pressing-backspace-1748370796

    http://insidebitcoins.com/news/core-developer-jeff-garzik-on-the-similarities-between-bitcoin-and-linux/36223http://money.cnn.com/news/newsfeeds/articles/marketwire/1235311.htmhttp://lifehacker.com/you-can-break-into-a-linux-system-by-pressing-backspace-1748370796

  • full circle magazine n° 104 1 0 sommaire ^

    Comme promis le mois dernier, jevais approfondir le sujet de la pro-grammation des téléphones sous Ubun-tu. Pour préparer cet article, j'ai con-sulté la plupart des tutoriels d'Ubuntumême. Ils sont bien écrits et consti-tuent un très bon point de départ. Jevais me concentrer sur une approcheplus générale : quel type d'applicationcréer selon l'usage envisagé et unpetit exemple d'applicationWeb.

    LES TYPES D'APPLICATIONS

    ••Application HTML5 : c'est une appli-cation HTML à part entière. Si vousêtes développeur Web et si vous vou-lez créer une application spécifique àUbuntu en HTML5, c'est ce que vousutiliserez.••Webapp : c'est le type d'applicationque vous utiliserez pour ouvrir unepage existante, de manière à l'exécu-ter commeune application.••QML : pour une application nativesur Ubuntu (écrite en QML, qui est leméta-langagedeQt).••Scopes : ils peuvent être écrits endifférents langages et combinés avecdesAPI.

    WEBAPP

    En guise d'exemple, je vais rapide-ment expliquer comment créer uneWebapp pour accéder au site du ma-gazine Full Circle :

    ••créez un nouveauprojetWebapp ;••ouvrez .desktop ;••éditez la ligne exec ainsi :Exec=webapp-container --enable-back-forward --store-session-cookies --webappUrlPatterns=https?://fullcirclemagazine.org/*http://fullcirclemagazine.org

    ••remplacez .png par uneicône de 128 pixels sur 128 pixels (parexemple le logo FCM).

    L'étape importante est la troisième.Ici, vous indiquez un modèle pour lesURL autorisées. Dans notre cas, nousautorisons les connexions http et https(https?://) vers fullcirclemagazine.orget son arborescence interne (/*). Ainsi,le site peut être exploré. Il est pos-sible de spécifier plusieurs modèlesd'URL, par exemple pour des sous-domaines.

    Comme vous pouvez le voir, créeruneWebapp basique est extrêmementsimple. Si vous voulez vous connecter

    à un compte, vous pouvez le faire vial'interface du site (comme d'habitude)en définissant la page de connexioncommeURLpardéfaut (la dernièreURLde la ligne exec). Si vous voulez utili-ser l'API OnlineAccounts, vous devrez,semble-t-il, utiliser une applicationHTML5 à part entière (implémentéepour demander les informations deconnexion) ; vous devriez aussi pouvoirvous connecter avec une API. Voyezles exemples sur la page d'Ubuntupour plus de détails.

    APPLICATIONS QML

    J'avais prévu d'inclure ici un exem-ple d'applicationQML,mais j'ai rencon-tré de nombreuses difficultés detraduction et des fichiers make requispour compiler une application QML.J'essaye de résoudre ces problèmes ;si tout va bien, je traiterai alors desapplications QML dans mon prochainarticle.

    QUESTIONS AUX LECTEURS

    Y a-t-il des applications pour télé-phones Ubuntu sans lesquelles vous nepourriez pas vivre ?Ou y a-t-il une caté-gorie d'applications qui éveille plus parti-

    culièrement votre curiosité ? Envoyez-moi un courriel et j'essaierai de vousrépondre dansmonprochain article.

    De manière générale, y a-t-il unsujet que vous souhaiteriez voir déve-loppé en 2016 ? Toutes vos réponsespeuvent être envoyées à :

    [email protected].

    Je vous souhaite à tous une bonneannée et je vous remercie d'être deslecteurs assidus deC&C !

    LECTURES SUPPLÉMENTAIRES

    ApplicationHTML5 :https://developer.ubuntu.com/en/apps/html-5/tutorials/Premiers pas :https://developer.ubuntu.com/en/apps/qml/tutorials/building-your-first-qml-app/Webapp :https://developer.ubuntu.com/en/web/tutorials/ApplicationsQML :https://developer.ubuntu.com/en/apps/qml/tutorials/Scopes :https://developer.ubuntu.com/en/scopes/tutorials/

    CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

    AAppppllii ss WWeebb ppoouurr ttéélléépphhoonnee UUbbuunnttuu

    mailto:[email protected]://developer.ubuntu.com/en/apps/html-5/tutorials/https://developer.ubuntu.com/en/apps/qml/tutorials/building-your-first-qml-app/https://developer.ubuntu.com/en/web/tutorials/https://developer.ubuntu.com/en/apps/qml/tutorials/https://developer.ubuntu.com/en/scopes/tutorials/

  • full circle magazine n° 104 1 1 sommaire ^

    TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg D. Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 6622

    Aumoment où vous lirez ces lignes,ce ne sera probablement plusd'actualité qu'un nouveau Rasperry Piest sorti le 26 novembre 2015. Il s'agitdu Raspberry Pi Zéro, au prix incroyablede 5$ US ou 4 £, ou encore, moins de5€. Je n'ai pas réussi à trouver sesdimensions réelles, mais il paraît qu'ilest de la taille d'un chewing-gum.Donc,si vous étiez freiné par le prix pouracheter votre nouveau Pi, vous n'avezmaintenant plus d'excuse. Nous discu-terons du Pi Zero dans de prochainsarticles.

    Maintenant, revenons à ma sériede programmation dans le monde réel.Cette fois-ci, nous allons commencerà vraiment contrôler les choses. J'es-père que vous avez été en mesure devous procurer des LED, des résistances,des interrupteurs, des cavaliers et uneplaque à trous.

    Durant cette série d'articles, je vaisutiliser un outil de conception gratuitappelé Fritzing pour fournir une re-présentation visuelle de ce à quoi lecâblage duprojet devrait ressembler.

    Vous pouvez vous en procurer unexemplaire sur leur site Web (http://frit-

    zing.org/home/). Cela vous permettranon seulement de conserver locale-ment des copies de nos projets, maisvous pourrez aussi vous amuser à con-cevoir vos propres circuits.

    PETITTOURDENOSCOMPOSANTS

    Une dernière chose avant de com-mencer : une discussion rapide sur cer-tains des composants électroniques

    que nous utiliserons cette fois, desrésistances, des LED et des interrup-teurs.

    RESISTANCES

    Une résistance est un dispositif qui« résiste » plus ou moins à la circu-lation de l'électricité. Cela nous per-mettra de limiter la quantité d'élec-tricité qui circule dans un circuit ou une

    partie de circuit. Dans le cas desprojets avec des LED, nous utiliseronsdes résistances pour réduire laquantité d'électricité qui passe à tra-vers la LED (et la broche GPIO [Ndt :pour les entrées/sorties]), pour l'em-pêcher de brûler.

    Pour une explication plus détailléesur les résistances, vouspouvezregarderici : https://learn.sparkfun.com/tuto-rials/resistors.

    LES LED

    Les LED sont des diodes électro-luminescentes et sont les rempla-çantes « standard » pour les ampoulesde toutes sortes. En étant attentifsdans la conception, elles dureront pres-que éternellement. Une LED a deux

    http://fritzing.org/home/https://learn.sparkfun.com/tutorials/resistorshttp://fritzing.org/home/https://fr.wikipedia.org/wiki/General_Purpose_Input/Output

  • full circle magazine n° 104 1 2 sommaire ^

    TUTORIEL - PYTHONbornes/fils appelés anode et cathode.L'anode est le côté positif et la ca-thode est le côté négatif.

    Si vous sortez une nouvelle LED desa boîte, vous remarquerez que l'undes fils est plus long que l'autre. C'estl'anode ou le côté positif. Si les deuxfils sur une LED neuve ont la mêmelongueur (ou si vous recyclez des com-posants d'un ancien circuit), cherchezle côté plat. Ce sera toujours le côtéde la cathodeou côté négatif.

    INTERRUPTEURS

    L'interrupteur que j'ai choisi pource projet est un modèle qui se montefacilement dans la plaque à trous ousur un circuit imprimé. Il est tout sim-plement carré avec un petit boutonrond sur le dessus. Il a également 4broches. L'astuceestde trouver lesdeuxbroches dont nous avons besoin. Vouspourriez prendre un ohmmètre et es-sayer toutes lescombinaisonsdebrochesjusqu'à trouver un couple qui fonc-tionne, ou vous pouvez simplementregarder la disposition des brochesqui le relient à la plaque à trous. Lesdeux broches à utiliser doivent s'insé-rer dans la plaque en se faisant face.Vous avez seulement besoin d'un couplede broches, choisissez celui que voussouhaitez.

    NOTRE PREMIER PROJET…

    Maintenant, commençons notre pre-mier projet de construction. C'est uneversion électronique très simple du«  hello world » (« bonjour à tous »).Nous allons connecter un interrupteurà l'une des broches GPIO et la surveil-lerpourvisualiser l'appui sur lebouton.

    À droite se trouve le schéma exactavec lequel nous allons travailler.

    Nous avons donc un interrupteurconnecté entre la terre et la broche17 du GPIO, qui est la broche phy-sique 11. Nous avons aussi une LEDconnectée par sa cathode à la broche18 du GPIO (broche physique 12) etdont l'anode est reliée à une résis-tance qui se connecte à la broche 3,3V sur le Pi. C'est ici que vous devezprendre une décision. Allez-vous réfé-rencer les broches par leur positionsur la carte ou par les numéros GPIO ?Nous y reviendrons dans une minute.En attendant, voici le schéma decâblage…

    Vous pouvez voir sur la plaque lestrois composants : l'interrupteur, laLED et la résistance. La première brochesur le RPi est en haut à droite. Cettebroche fournit les 3,3 V dont nousavons besoin pour alimenter notreprojet. La broche en-dessous est la

  • full circle magazine n° 104 1 3 sommaire ^

    TUTORIEL - PYTHONbroche n° 2. La broche n° 6 est unebroche de masse. Notez que ces deuxbroches sont connectées aux longs bushorizontaux sur la plaque à trous. Cer-taines plaques ont un « + » et un « - »sur le bus d'alimentation pour vousaider à les distinguer. J'ai aussi un longcavalier qui va du bus 3,3 V en haut dela plaque au bus du bas. Entre lesdeux, le bus que vous utilisez pour l'ali-mentation n'a vraiment pas d'impor-tance, tant que vous êtes cohérent.

    Il y a un cavalier court allant du busde masse du haut à un côté de l'in-terrupteur, et l'autre côté de l'inter-rupteur est connecté à la broche phy-sique 11 sur le RPi (ou broche 17GPIO).Quant à la LED, la cathode est con-nectée à la broche physique 12 sur leRPi (18 du GPIO) et l'anode est con-nectée à la résistance, qui est à sontour reliée au bus 3,3 V inférieur. No-tez également que le câblage estcodé en couleur. Le rouge sera TOU-JOURS (dans mes schémas) une ten-sion positive, le noir étant pour lamasse. Toutes les autres couleurs si-gnifieront des interconnexions pourles données.

    Si vous avez suivi jusqu'à présent,vous remarquerez que je donne à lafois le numéro de broche physique etle numéro de broche BCM GPIO. Le«  BCM » signifie Broadcom, et, dans

    notre code, nous devrons indiquer à labibliothèque RPi.GPIO quelle numéro-tation nous utilisons, physique ou BCM.D'où la décision dont je parlais plus tôt.Dans notre code, nous devrons êtrecohérents avec l'un ou l'autre systèmede numérotation. Dans le code quenous allons regarder, je fournis les deux,et vous pouvez commenter celui quevous ne voulez pas utiliser. Ma pré-férence personnelle est d'utiliser lesnuméros BCM GPIO, mais, pour ceprojet, je vais rester sur les numérosphysiques de broches. Maintenant, en-trons dans le code.

    Comme toujours, je vais découperle code en morceaux et expliquerchacun. D'abord (en haut à droite)nous devons importer la bibliothèqueRPi.GPIO, et nous allons créer un alias« GPIO » pour rendre les choses plusfaciles à saisir. Ensuite, nous définis-sons deux variables, LedPin et BtnPin,correspondant au schéma de numé-rotation des broches que nous souhai-tons utiliser. Ici, je me suis décidé àutiliser la numérotation de broche phy-sique, car vous n'avez probablementpas encore de nappe de connexion.J'ai trouvé celle de SparkFun trèsagréable, mais elle indique seulementle numéro BCM des broches. Notreprochain bout de code (ci-contre) seraune fonction appelée « setup », danslaquelle nous réglons les informations

    sur la bibliothèque à utiliser.

    Notez que la première ligne estcommentée puisque je vais utiliser lanumérotation de la carte dans cetexemple, mais elle est là pour vousmontrercomment indiquervotrechoix.

    Les lignes 3 et 4 montrent com-ment définir le rôle des broches, entréeou sortie, et si nous utilisons les résis-tances de rappel internes, intégréessur le RPi, ou pas. Cette partie ducode dit donc simplement d'utiliserles numéros physiques des brochescomme références, et définit quellebroche de sortie pilotera la LED et parquelle broche le signal du boutonarrivera. Notez également que nousréglons la broche du bouton pourqu'elle ait une résistance de rappel.

    Cela signifie que le signal nominalsera à 3,3 V et que, lorsque le boutonestpressé, il sera ramenévers lamasse.

    Notre prochaine fonction (page sui-vante, en haut à droite) est appelée« loop » [Ndt : boucle] et, comme sonnom l'indique, nous faisons simple-ment une boucle, pour vérifier si lesignal sur la broche d'entrée du bou-ton a diminué. Si oui, alors nous allu-mons la LED, sinon nous relevons leLedPin. Cela peut sembler contre-intuitif, mais rappelez-vous que nousavons l'anode connectée au bus de3,3 V à travers la résistance. Celasignifie que pour allumer la LED, nousdevons ramener la cathode à la masse(0 V) pour permettre à la LED des'allumer.

    import RPi.GPIO as GPIO

    # If you are using the BCM GPIO pin numbers...#LedPin = 18#BtnPin = 17# Otherwise the physical board numbers...LedPin = 12BtnPin = 11

    def setup():#GPIO.setmode(GPIO.BCM)GPIO.setmode(GPIO.BOARD)GPIO.setup(LedPin, GPIO.OUT)GPIO.setup(BtnPin, GPIO.IN,pull_up_down=GPIO.PUD_UP)

  • full circle magazine n° 104 1 4 sommaire ^

    TUTORIEL - PYTHONLa fonction « destroy » (ci-des-

    sous) nettoie simplement les états desbroches, afin de ne pas recevoir d'er-reurs la prochaine fois que nous allonsles utiliser.

    Enfin, nous utilisons la « boucle prin-cipale » (en bas) pour appeler les rou-tines dans le bon ordre et pour per-mettrede sortir facilementde laboucleen appuyant sur Ctrl-C.

    Voilà, chargez le programme dansvotre RPi et exécutez-le. Vous remar-querez que le texte “… LED Off” serépète à l'écran jusqu'à ce que vousappuyiez sur le bouton. Cela est dû aufait que notre routine « loop » lit leniveau ou le statut de la broche dubouton, et une fois que la tensionbaisse, elle dit « oh… l'entrée du bou-ton est basse, donc je dois allumer laLED ».

    Une autre chose à noter est quenos première et deuxième routines

    sont nommées « setup » et « loop ».C'est une bonne chose de garder ceformat, car, quand nous arriverons àla programmation de l'Arduino, cesdeux routines seront obligatoires.

    Nous allons nous arrêter ici pource mois-ci, car je veux laisser de laplace pour les articles d'autres auteurs.Gardez tout à portée de main, carnous allons utiliser la même configu-rationmatérielle la prochaine fois.

    Amusez-vous bien et je vous revoislemois prochain.

    def loop():while True:

    if GPIO.input(BtnPin) == GPIO.LOW:print('...LED On')GPIO.output(LedPin,GPIO.LOW)

    else:print('...LED Off')GPIO.output(LedPin,GPIO.HIGH)

    def destroy():GPIO.output(LedPin,GPIO.HIGH)GPIO.cleanup()

    if __name__ == '__main__':setup()try:

    loop()except KeyboardInterrupt:

    destroy()

    Greg Walters est propriétaire de Rainy-Day Solutions LLC, une société de con-sultants à Aurora au Colorado, et pro-gramme depuis 1972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site Webestwww.thedesignatedgeek.net.

    Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nous par-ler directement des derniers dévelop-pements passionnants sur lesquelsils travaillent, de telle façon que nouspouvons tous comprendre ! Nousparlons aussi de la communautéUbuntu et de son actualité.

    Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

    L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

    podcast.ubuntu-uk.org

    http://www.thedesignatedgeek.nethttp://podcast.ubuntu-uk.org/

  • full circle magazine n° 104 1 5 sommaire ^

    TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee -- PPaarrttiiee 5555 :: FFoonnttwwoorrkk

    Avez-vous déjà travaillé sur un do-cument - disons un bulletin d'infor-mation - en voulant formater un texteavec fantaisie ? Les options de forma-tage en gras, italique ou autres n'étaientpas suffisantes. Vous vouliez donnerune forme au texte. Vous auriez puutiliser Gimp ou Inkscape, mais vousvouliez le faire directement dans ledocument ? Eh bien, avec Fontwork,vous le pouvez. Fontwork est un outilde LibreOffice qui permet de « former »un texte, en le pliant ou le tordantcomme vous voulez. Non, ce n'est pasmagique, mais c'est si simple que vousjureriez que si. OK, il ne faut pas jurer,mais c'est vraiment bien.

    Fontwork est un outil que vousn'utilisez pas tous les jours. C'est unoutil spécial pour des occasions spé-ciales. Fontwork, comme son nom lesuggère, est un outil pour manipulerla police de votre texte, lui donnerune forme et, peut-être, en faire uneœuvre d'art. Vous commencez parchoisir un motif de départ dans lagalerie Fontwork. De là, vous person-nalisez cemotif génériqueen changeantla police, l'espace inter-caractère, laforme, la couleur, le remplissage etplus encore. L'objet Fontwork devient

    un objet comme un autre dans Libre-Office et vous pouvez utiliser sur luitous les outils pour objet. Dites-vousque Fontwork est un objet de dessinfait avec du texte.

    CRÉER UN OBJET FONTWORK

    Pour créer un objet Fontwork, nousavons besoin d'accéder à la galerieFontwork. Il y a deux barres d'outilsqui contiennent le bouton de la ga-lerie Fontwork, la barre Fontwork (Affi-chage > Barres d'outils > Fontwork) etla barre de Dessin (Affichage > Barresd'outils > Dessin). Vous pouvez aussiaccéder à la galerie Fontwork par le

    menu Insertion > Media (LibreOfficeversion 5) ou Images (en V4) > GalerieFontwork. Dans la galerie, vous trouvezde nombreuses formes différentes dutexte « Fontwork ». Sélectionnez laforme se rapprochant de celle quevoussouhaitezobtenir.CliquezsurOK.

    Maintenant, vous avez un objetFontwork, mais le texte n'est pas celuique vous voulez, sauf si vous créezune publicité pour Fontwork. Double-cliquez sur l'objet Fontwork et le texteapparaîtra par-dessus l'objet. Là, vouspouvezmodifier le texte comme n'im-porte quel autre texte. Vous pouvezutiliser les outils de la barre de forma-

    tage pour changer la police, la graisseet l'italique, mais, suivant la forme quevous avez choisie, ça pourrait n'avoirque peu d'effet sur le résultat. Ce-pendant, comme pour tout, je vousencourage à faire des essais. Vous nesavez jamais quel sera le résultat ob-tenu. Les outils d'alignement n'ont pasd'effet sur l'objet Fontwork, qui a sonpropre outil d'alignement, commenousle verrons plus tard.

    Un point jaune apparaît dans cha-que objet Fontwork. La position de cepoint diffère suivant la forme choisiepour votre texte. Si vous passez votresouris sur le point, le pointeur se trans-

  • full circle magazine n° 104 1 6 sommaire ^

    TUTORIEL - LIBREOFFICEforme en main. Cliquez et déplacez lepoint pour ajuster l'effet de la formesur votre texte.

    Les huit autres points autour del'objet s'appellent des poignées. Vouspouvez déplacer ces poignées pourredimensionner l'objet. A partir desangles, le redimensionnement aide àmaintenir le rapport d'échelle, mais, sivous avez besoin d'écraser ou de pin-cer l'objet pour obtenir l'effet désiré,les quatre poignées de côté sont làpour cela.

    LA BARRE D'OUTILSFONTWORK

    La barre d'outils Fontwork fournitles outils de base pour modifier unobjet Fontwork. Ces outils vous per-mettent d'ajuster plus finement l'objetFontwork pour créer le produit fini.Vous essayerez chaque outil pour voirses effets sur votre dessin.

    ••Galerie Fontwork : ouvre la galerieFontwork.

    ••Forme Fontwork : si vous changezd'idée quant à la forme souhaitée, vouspouvez la sélectionner ici sans avoir àeffacer votre objet et le re-sélection-ner dans la galerie.

    ••Hauteur identique pour les lettresFontwork : ceci fixe tous les carac-tères à la même hauteur quelle quesoit la casse. Même si vous n'avez quedes minuscules, la lettre e sera étiréepour avoir la hauteur du h. L'effet ren-force un bon nombre des différentesformes et le résultat peut varier sui-vant votre texte et le résultat re-cherché.

    ••Alignement Fontwork : cet outil n'apas d'effet sauf si vous avez plusieurslignes de texte. Droite, gauche, centrésont très explicites, mais celui qui peutvraiment vous donner des effets su-perbes est l'étirement justifié. L'éti-rement justifié étirera les mots courtspour remplir la formede l'objet.

    ••Espacement des caractères Fontwork :ce réglage contrôle l'espacement indi-viduel entre les caractères du texte.Le réglage varie de très serré (les lettressont les unes contre les autres) à trèslarge (dispersées). Il y a aussi une op-tion de personnalisation où vous pou-vez spécifier un pourcentage de lalargeur de caractère.

    ••Extrusion Fontwork (version 5) : ceciactive/désactive l'effet 3D. Étant actif,vous verrez la barre de paramètres 3D.La barre d'outils 3D a des paramètrespour basculer vers le haut, le bas, àgauche, à droite, pour définir la pro-fondeur d'extrusion, la direction ou laperspective, et la direction de l'éclai-rage. Vous pouvez aussi choisir l'état

    de surface entre Fil de fer, Mat, Plas-tique ou Métal. Vous pouvez ajouterun effet de contraste en sélection-nant une couleur différente pour lasurface d'extrusion de l'objet.

    AUTRES FORMATAGES

    Quand votre objet Fontwork estsélectionné, la barre de Formatage setransforme en barre d'outils des Pro-priétés de l'objet de dessin. Là, vouspouvez changer la couleur du trait, lestyle de ligne et la couleur du texte.Vous pouvez aussi changer le pointd'ancrage de l'objet et comment letexte s'enroule autour de l'objet, vouspouvez également tourner l'objet et,comme le fondest transparent,monteret descendre l'objet dans une piled'objets pour créer d'autres effets. Vouspouvez enfin le grouper avec d'autresobjets, images ou formes, pour créerdes effets graphiques intéressants pourvos documents.

    En complément, vous pouvez affi-cher toutes les boîtes de dialogue parFormat > Objet, ou par le menucontextuel (clic droit). Ici, vous pouvezouvrir les boîtes de dialogue qui vouspermettent d'ajouter des ombres oud'autres caractéristiques non dispo-nibles dans les barres d'outils. J'ai pré-senté certaines d'entre elles dans des

  • full circle magazine n° 104 1 7 sommaire ^

    TUTORIEL - LIBREOFFICEnuméros précédents. Vous pouvez, laplupart du temps, considérer un objetFontwork comme n'importe quel objettel une imageouune forme.

    Fontwork est une façon simple etrapide de manipuler du texte dans vosdocuments demanière créative.

    Fontwork est disponible dans toutesles applications LibreOffice, rendantfacile son intégration avec d'autresobjets. Après avoir créé un objet Font-work, vous pouvez le modifier pourlui donner la forme que vous voulez.Fontwork est simplement un outil deplus dans la suite LibreOffice.

    Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu. Il blogueà http://eeperry.wordpress.com

    ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

    http://www.fullcirclemag.fr/?download/224

    http://www.fullcirclemag.fr?download/230

    http://www.fullcirclemag.fr/?download/231

    http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

    http://www.fullcirclemag.fr/?download/268

    http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

    http://www.fullcirclemag.fr/?download/370

    http://www.fullcirclemag.fr/?download/371

    http://www.fullcirclemag.fr/?download/372

    http://eeperry.wordpress.comhttp://www.fullcirclemag.fr/?download/224http://www.fullcirclemag.fr?download/230http://www.fullcirclemag.fr/?download/231http://www.fullcirclemag.fr/?download/240http://www.fullcirclemag.fr/?download/268http://www.fullcirclemag.fr/?download/272http://www.fullcirclemag.fr?download/370http://www.fullcirclemag.fr/?download/371http://www.fullcirclemag.fr/?download/372

  • full circle magazine n° 104 1 8 sommaire ^

    TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Jan Mussche II nn ssttaa lllleerr MMiinn tt ssuu rr uunn eennsseemmbbllee ddee ddeeuuxx dd ii ssqquueess RRaa ii dd 00

    L 'installation d'un OS sur des disquesRAID est un sujet qui n'est pasmédiatisé dans toutes les distributions.Ubuntu avait par le passé une con-figuration alternative avec laquelle ilétait possible de créer un systèmeRAID,mais je pense que sa publication a étéarrêtée à la 12.04 ou la 12.10. Open-Suse l'a encore dans son programmed'installation polyvalent.

    Dans cet article, qui est une ré-écriture de l'article que Tartifola a écritsur les forumsMint le mercredi 26 juin2013 (http://forums.linuxmint.com/view-topic.php?f=46&t=138044#p735417),toutes les étapes nécessaires pourinstallerMint suruneconfigurationRAIDsont décrites, en vue d'obtenir un sys-tème vraiment rapide.

    D'abord, une petite explication surce que veut dire RAID et pourquoi ilest utilisé.

    RAID existe en plusieurs variantes,parmi lesquelles 0, 1 et 5 sont les plusutilisées. Dans cet article, j'expliqueraicomment utiliser RAID 0 ; les autresRAID ne sont pas très différents, parti-culièrement la configurationd'unRAID1,qui ressemble beaucoup à ce qui seraexpliqué ici.

    RAID veut dire Redundant Array ofIndependent (or Inexpensive) Disks (En-semble redondant de disques indé-pendants (ou bonmarché)).

    Le matériel :

    ••Disques : parce que vous avez be-soin de plus d'un disque physique pourconstruire unRAID, un disque avec plu-sieurs partitions (qui seraient alors ap-pelées disques) ne fera pas l'affaire.••Indépendants : parce que, comme jeviens de l'écrire, les disques doiventêtre de vrais disques qui peuvent fonc-tionner indépendamment l'unde l'autre.Avec plusieurs partitions sur un mêmedisque, la lecture et l'écriture sur unepartition ne peut pas être réalisée siune autre action est en cours. La têtede lecture/écriture ne peut pas être àdeux endroits à la fois.••Ensemble : les deux disques indé-pendants doivent être placés ensemblecomme une équipe pour fonctionnercomme un seul système de disques ;c'estpourquoic'estappeléunensemble.

    Le logiciel :

    ••Redondant concerne le logiciel ouce qui traite des données. Sur un sys-tème RAID, pour éviter la perte de

    données quand quelque chose va detravers, vous avez besoin d'écrire desdonnées supplémentaires, ou redon-dantes, sur les disques. C'est fait pourêtre sûr que, si un disque est endom-magé, toutes les données d'originepeuvent être récupérées, d'une façonoud'une autre.

    RAID a été inventé à une époque oùles disques n'étaient pas aussi fiables,du moins les petits. Les gros disques,qui coûtaient alors une fortune, étaientmeilleurs, mais personne ne pouvaitse les offrir. En groupant des petitsdisques, et en ajoutant des donnéessupplémentaires, un systèmededisquesétait créé avec plus de capacité, plusrapide qu'un seul disque, et, malgrétout, abordable pour la majorité desutilisateurs d'ordinateurs.

    RAID0n'estpas, techniquementpar-lant, un RAID parce qu'il n'a pas dedonnées redondantes. Il reste cepen-dant un élément de la famille RAID.Avec RAID 0, les données sont décou-pées en chunks (chunk = morceau outronçon) de 16 kB, 32 kB, 64 kB, 128 kB,256 kB, 512 kB, etc., suivant le para-métrage du RAID, et ces chunks dedonnées sont envoyés aux disques,un chunk vers le disque 1, un chunk

    vers le disque 2, puis vers le disque 1, etainsi de suite. Le contrôleur de disquedur (dans ce cas, renommé contrôleurRAID) fait tout cela pour vous. Celasignifie que chaque disque n'écrit/litque la moitié de la totalité des don-nées, ce qui réduit les temps de lec-ture/écriture. Avec RAID 0, comme iln'y a aucune écriture de donnée re-dondante sur les deux partitions dedisques, vousavezunnouveau«disque»avec une zone inscriptible disponibleégale à la somme des partitions desdeux disques utilisées pour créer leRAID.

    Parce que RAID 0 n'a pas de don-nées redondantes, un avertissements'impose : si un disque se plante, vousperdez tout, à la fois l'OS et vosdonnées. Avec une simple paire dedisques (JBOD - Just a Bunch OfDisks), vous conservez soit votre OSsur un disque, soit vos données surl'autre, suivant celui qui défaille. AvecRAID 0, parce que les données sontdécoupées en petits morceaux et en-voyées alternativement vers l'un oul'autre disque, vous n'aurez qu'unepartie des données. Vous pourriez nevoir que les parties 1, 3, 5, 7 et 9 d'unfichier si le disque sdb plantait. En

    http://forums.linuxmint.com/viewtopic.php?f=46&t=138044#p735417

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    TUTORIEL - INSTALLER MINT SUR RAID 0d'autres termes, vous auriez toutperdu.

    L'utilisation de RAID 0 impose unesauvegarde quotidienne pour ne rienperdre. Rsync, ou encoremieux Grsync(avec interface graphique), est un superprogrammepour le faire.

    Avant de commencer, c'est unebonne idée de décrire le schéma departitionnement que vous prévoyezd'utiliser. Réfléchissez-y posément, c'estla clé de la victoire oude la défaite.

    Un système d'exploitation Linux abesoin d'au moins deux partitions, unepour « / » (le disque système), l'autrepour « swap » (lamémoire étendue pla-cée sur le disque si vous manquez demémoire vive). Cependant, c'est unebonne idée d'ajouter une troisièmepar-tition, qui sera appelée « /home ». Ellerend la ré-installation de l'OS, ou l'ins-tallation d'un autre, beaucoup plus fa-cile. Avec une partition /home séparée,vous pouvez garder toutes vos don-nées lors d'une ré-installation, bien quece soit toujours unebonne idéede faireune sauvegardeavantdecommencer.

    Cela étant dit, comme l'OS nepeut pas démarrer à partir d'un dos-sier « /boot » dans le RAID, nous crée-rons une partition de plus, une parti-tionnormalenon-RAID, pour « /boot ».

    1 . PRÉPARER LES DISQUES

    Toutes les opérations de paramé-trage des disques, en RAID 0, et l'ins-tallation de l'OS, peuvent être faitesdans l'OS ; aussi, nous démarreronsl'ordinateur sur un Live-CD deMint (ouune clé USB bootable). J'utilise la ver-sion KDE pour cela, car c'est mon envi-ronnement debureau favori.

    La première chose à faire est depréparer les disques que nous voulonsutiliser avec Mint. Ceci doit être faitmaintenant pendant qu'ils ne sont pas

    en service ; nous utilisons seulementle CDou la cléUSB.

    Dans votre système live, soit vousavez un programme de partitionne-ment, soit vous pouvez installer gpar-ted depuis les dépôts. Dans mon sys-tème KDE, j'ai le gestionnaire departitions KDE, que je vais utiliser.

    J'ai utilisé le paramétrage suivantpour installer Mint dans une machinevirtuelle dans laquelle j'ai créé2disquesde 25 Go chacun. J'ai créé les parti-tions suivantes sur chaquedisque :

    Sur ma copie d'écran (bas de col. 2et 3), vous voyez le schéma de parti-tionnement du disque sda ; celui dudisque sdb est exactement le même.Avant d'ajouter les partitions aux deuxdisques, il est bien de choisir d'abordle menu « Périphérique » et, dans cemenu, de choisir Créer une table departition. Dans la nouvelle fenêtre quis'affiche, cliquez sur Créer une nouvelletable de partition et, enfin, cliquez sur leboutonAppliquer dans la barre d'outils.Faites cela pour les deux disques. Main-tenant les deux disques sont vides etvous pouvez commencer à créer lespartitions sur chacun.

    A l'exception de sda1, qui va êtreutilisé pour « /boot », toutes les parti-tions peuvent être créées sans sys-tème de fichiers. Elles seront utiliséespar le paramétrage RAID, et un systèmede fichiers leur sera assigné plus tard.

    ••Comme indiqué, sda1 sera utilisépour « /boot ». Son équivalent, sdb1,ne sera pas utilisé du tout. Il est créépour garder une symétrie entre lesdeux disques.••sda2 et sdb2 deviendront md2 (md,multiples disques = RAID) et serontutilisés pour « / » avec une taille totalede 16 Go (sda2 + sdb2 = 8 + 8 = 16 Go).Le chiffre 2 est utilisé parce que lesdeux partitions ont le chiffre 2. Cepen-dant, lechiffredumdesten librechoix.

    Part. Size used for Part. Size used for Raid nr.

    sda1: 128MB /boot sdb1: 128MB not usedsda2: 8GB / sdb2: 8GB / /md2sda3: 2GB swap sdb3: 2GB swap /md3sda4: Leftover /home sdb4: Leftover /home /md4

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    TUTORIEL - INSTALLER MINT SUR RAID 0••sda3 et sdb3 deviendront md3 etseront utilisés comme swap avec unetaille totale de 4Go.••sda4 et sdb4 deviendront md4 etseront utilisés pour « /home », tota-lisant unepartition d'environ 30Go.

    Faites un clic droit sur la ligne de laportion inutilisée du disque et choi-sissez Nouvelle. Une nouvelle fenêtres'affiche dans laquelle vous choisissezla taille de la partition ; vous sélec-tionnez Partition primaire et (à l'ex-ception de sda1 qui sera en ext4), vouschoisissez « non formaté » commesystème de fichiers. Faites-le pourtoutes les partitions que vous voulezavoir. Quand vous aurez terminé, cli-quez sur Appliquer pour finaliser lechoix. Faites-le pour les deux disques.

    2. INSTALLER MDADM

    Pour pouvoir construire un RAID,nous avons besoin d'un programmeappelémdadm (Multiple Disk Adminis-trator - administrateur de disques mul-tiples). Utilisez apt-get pour installerla version la plus récente. Ouvrez unterminal et tapez :

    sudo apt-get install mdadm

    Si vous n'êtes pas habitué au ter-minal et aux instructions saisies auclavier, vous pouvez utiliser votre ges-tionnaire de logiciels favori pour cefaire. Toutefois, dans le prochain para-graphe, vous utiliserez le terminal.

    3. CRÉER L'ENSEMBLERAID 0

    Je crée trois ensembles, un pour/root, un pour le swap et le dernierpour /homeenutilisant :

    sudo mdadm --create /dev/md2--verbose --level=0 --raid-devices=2 /dev/sda2 /dev/sdb2

    sudo mdadm --create /dev/md3--verbose --level=0 --raid-devices=2 /dev/sda3 /dev/sdb3

    sudo mdadm --create /dev/md4--verbose --level=0 --raid-devices=2 /dev/sda4 /dev/sdb4

    (Attention aux espaces entre lesoptions utilisées). Parce que nous ne

    choisissons pas nous-même la tailledes chunks, la valeur par défaut de512Ko sera utilisée.

    Pour finaliser les partitions, je leurapplique un systèmede fichiers ext4.

    sudo mkfs.ext4 /dev/md2

    sudo mkfs.ext4 /dev/md4

    Pour le swap (md3), nous devonsutiliser :

    sudo mkswap /dev/md3

    Vous pouvez vérifier le statut desensembles avec l'instruction « cat/proc/mdstat » :

    md4 : active RAID 0 sdb4[1]sda4[0]

    31192064 blocks super 1.2512k chunksmd3 : active RAID 0 sdb3[1]sda3[0]

    4193280 blocks super 1.2512k chunksmd2 : active RAID 0 sdb2[1]sda2[0]

    16776192 blocks super 1.2512k chunksunused devices: (périphériques inutilisés :)

    4. LANCER L'INSTALLATION

    A ce stade, vous pouvez lancer l'ins-tallation de Mint et suivre les étapesjusqu'à ce que vous soyez sollicitépour le type d'installation (c'est-à-direlà où il vous est demandé de choisirentre effacer tout le disque et instal-lerMint, ou…).

    Vous verrez ceci : Choisissez « Ma-nuel » ou « Autre chose » (en fonctionde votre version de Mint, la dernièreoption de la liste) et faites attention.L'image va changermaintenant en :

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    TUTORIEL - INSTALLER MINT SUR RAID 0En cliquant sur Continuer, vous ob-

    tenez l'imagedegauche.

    Dans la figure ci-contre, vous voyez3 mdx (2, 3 et 4) qui sont, soit en sys-tème de fichiers ext4, soit en swap.Vous voyez aussi les partitions qui ontété utilisées pour construire le RAID.

    Si les étapes précédentes sont OK,vous devrez être capable de choisirdemontermd2,md3 etmd4 en /root,swap et /home.

    Cliquez sur la ligne indiquant :/dev/md2ext4

    Cliquez sur « Change…».

    Choisissez les éléments commemon-trés dans l'image en bas à gauche.Cliquez surOK.

    Faites demême pourmd4 qui serale point demontage /home.

    md3 sera utilisé comme swap. Ici,vous devez choisir « espace de swap »dans le champ « Utiliser comme : ».Les autres éléments pour le swap nechangent pas, puisqu'ils sont grisés.

    Enfin, montez /dev/sda1 comme/boot avec un système de fichiersext4, puis, en bas de la vue Type d'ins-tallation, choisissez /dev/sda commepériphérique d'installation deGrub.

    Continuez l'installation jusqu'à lafin mais NE redémarrez PAS lamachine. Choisissez Continuer de testeret restez sur le Live-CD.

    5. INSTALLER MDADM DANSLE NOUVEL ENVIRONNEMENT

    Et voici la partie lapluspointue. Seu-lement maintenant, dites-vous ? Oui.Jusqu'ici c'était facile, mais, maintenant,les choses deviennent sérieuses. À lafin de l'installation de l'OS, vous devezencore faireunechose : installermdadmdans la nouvelle configuration. Pourcela, vous avez à nouveau besoin d'unterminal…Désolé…Ouvrez-en un.

    D'abord, vous devez monter l'en-semble sur lequel votre système (/) aété installé (/dev/md2 dans mon cas).Le répertoire target (cible) est faitdurant l'installation de l'OS ; nous l'uti-liseronsmaintenant pourmonter (con-necter) vers lui plusieurs parties denotre système installé. De cette façon,nous pouvons passer dans la versioninstallée très facilement.

    Tapez :

    sudo mount /dev/md2 /target/

    sudo mount --bind /dev//target/dev/

    sudo mount --bind /sys//target/sys/

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    TUTORIEL - INSTALLER MINT SUR RAID 0sudo mount --bind /proc//target/proc/

    sudo mount /dev/sda1/target/boot/

    (À nouveau, faites attention auxespaces dans les lignes ci-dessus).

    Avant de chrooter, souvenez-vousqu'il faut adapter le fichier /etc/re-solv.conf au nouvel environnement :

    sudo cp /etc/resolv.conf/target/etc/resolv.conf

    Ensuite, vous pouvez chrooter.Chrooter signifie changer de root. C'estune façon de passer d'un environ-nement à un autre, dans notre cas, àcelui tout juste installé, qui est monté(connecté) sur le dossier target dansla version live que nous utilisons en-core :

    sudo chroot /target

    Installez les logiciels qu'il faut com-me d'habitude et ajustez grub à vospréférences :

    sudo apt-get update

    sudo apt-get install mdadm

    sudo grub-install /dev/sda

    6. REDÉMARRER LE SYSTÈME

    Durant le redémarrage, il vous serademandé de retirer le support d'ins-tallation. Faites-le et pressez Entrée.Vous redémarrerez alors sur l'OS ins-tallé sur le systèmeRAID0.

    Jan est un jeune passionné de Linux de57 ans, qui a commencé à utiliser Ubuntuen 2008 (Hardy Heron), et apprend encorechaque jour à propos de Linux.

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    TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Jürgen Weidner UUttii llii sseerr TTOOPP

    Beaucoup de programmes existentpour aider à identifier les raisonspour lesquelles un ordinateur tournelentement ! Top va un pas plus loin etpermet à l'utilisateur d'intervenir dansles processus en cours.

    QU'EST-CE QU'UN PROCESSUS ?

    Unprocessus est une instanced'uneou plusieurs tâches connectées, ou«  threads », qui sont exécutées parl'ordinateur. Certaines d'entre elles sontindépendantes, d'autres sont inter-connectées. Elles utilisent du matérieltel que le processeur (CPU), la mé-moire, l'écran, etc. Le noyau Linux par-tage le matériel disponible entre lesprocessus actifs.

    Avec l'aide de groupes de contrôle(cgroups), nous pouvons organiser desprocessus simples en groupes et leurallouer des ressources système, enfonction de la priorité du groupe. Ceciest le travail de l'ordonnanceur, qui créeune queue qui traite les processussuivant leurs priorités.

    Pour identifier, contrôler et mani-puler les processus, le système d'ex-ploitation assigne un PID (Process ID -

    Identifiant de processus) à chacund'eux. Habituellement, les PID sontattribués dans l'ordre croissant etrestent inchangés tant que le systèmetourne.

    LE PROGRAMME « TOP »

    Pour démarrer top, nous devonsouvrir un terminal et taper simplement« top ». Maintenant, l'écran est rempliavecdes tasdedonnées.Pour les rendrecompréhensibles, regardons la premièreligne (dans l'image ci-dessus) :

    top - 20:14:42 up 57 min : donnel'horodatage actuel et la durée depuislamise en service de l'ordinateur.

    1 user (utilisateur) : nombre d'utilisa-teurs connectés.

    load average (charge moyenne) : 0.97,1 .1 1 , 1 .08 : montre la charge moyennedu CPU pendant les dernières 1,5 et

    15 minutes. Pour une meilleure préci-sion, divisez-le par le nombre de cœursdu CPU ; ainsi, dans notre exemple,1,08 divisé par 2 cœurs signifie que letravail de chaque cœur est de 0,58. Sile chiffre est > 1, alors une queueexiste et l'ordonnanceur doit être in-voquépour allouer le tempsde calcul.

    Tasks (tâches) : 1 40 total, 1 running(en cours), 1 38 sleeping (dormante),0 stopped (arrêtée), 1 zombie (dé-funte) : la deuxième ligne affiche lenombre de processus actuellement encours, dormants ou arrêtés. Le nom de« zombie » est donné à un processusenfant, démarré auparavant par unprocessus parent, mais qui n'a pas ététerminé quand le processus parents'est arrêté. C'est sans danger, mais sibeaucoup sont présents, ils peuventoccuper de lamémoire et des PID.

    La troisième lignemontre la chargedes CPUpour différents clients :

    « us » l'utilisateur ;« sy » le noyau ;« ni » des travaux utilisateurs à faiblepriorité ;« id » lemode Idle (inactif) (s'il est haut,la charge est faible et vice-versa) ;«wa » le pourcentagede travaux atten-dant du temps de calcul.Les interruptions sont affichées dans« hi », interruptions matériel et« si »,interruptions logiciel« st » (steal time - temps volé) montrela quantité de puissance CPU utiliséepar unemachine virtuelle.

    Les quatrième et cinquième lignesmontrent l'usage de la mémoire et duswap, la quantité utilisé et la quantitéencore libre.

    Sous les informations système, noustrouvons la liste des processus. Elleest construite en 12parties :

    ••PID Identifiant du processus ;

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    TUTORIEL - UTILISER TOP

    ••USERutilisateurquiadémarrélatâche;••PRpriorité du processus ;••NI valeur nice ;••VIRTmémoire virtuelle ;••RESmémoire physique ;••SHRmémoire partagée ;••S statut ;••%CPUpourcentage de puissance CPUprise par le processus ;••%MEM pourcentage de mémoireutilisée par le processus ;••TIME+ temps écoulé depuis le dé-marrage duprocessus ;••COMMAND commande utilisée pourdémarrer le processus.

    Il y a quelques raccourcis clavierpour personnaliser l'information affi-chée par top :

    ••t cache/affiche les seconde et troi-sième lignes de la section info (tâches,usageCPU, etc.) ;••m cache ou affiche les quatrième etcinquièmelignes(mémoire,swap,etc.) ;••A trie la liste des processus par or-dre d'usage des ressources ;••f : l'utilisateur peut décider quels dé-tails des tâches devraient être affi-chés par top ;

    ••o : l'utilisateur peut configurer l'ordrede la liste suivant ses propres besoins.

    UTILISER TOP

    Pour manipuler un processus, topoffre deux solutions :

    ••Pour arrêter un programme dont onn'a plus besoin, ou qui a planté, lacommande k (kill - tuer) est très utile.Une fois la commande k envoyée, topnous demande le PID du programmeque nous voulons arrêter. Après saisiedu PID, top nous demande de confir-mer l'envoi du signal d'arrêt.••Pour modifier la priorité d'une tâche,nous utilisons la commande r (renice -renouveler nice). Elle rend possible laréduction et l'augmentation de la prio-rité d'un processus.

    Puisque la commande « r » estpeut-être inconnue de beaucoup d'uti-lisateurs, en voici quelques détails :

    Si un système tourne lentement, toppeut aider à analyser la raison. Engénéral, il suffit d'arrêter un ou plu-

    sieurs processus pour résoudre le pro-blème. Si ce n'est pas possible, parcequ'aucune des tâches actives ne peutêtre terminée, leur priorité peut êtreréduite et la priorité des processus lesplus importants peut être augmen-tée. Une plus haute priorité signifieplus de temps de calcul du proces-seur, et vice-versa.

    Basé sur UNIX, Linux travaille avecle système UNIX pour déterminer lespriorités. Le plus haut niveau est -20,le plus bas 19. Ceci signifie que, plusle processus est important, plus lenombre attribué est bas. Ce nombreest appelé la « Valeur nice » et estaffichée, comme indiqué plus haut,dans la colonne NI de la liste desprocessus.

    Pour augmenter la « valeur nice »,top doit démarrer comme root. Il estpossible de renouveler le nice d'unprocessus du propriétaire (l'utilisateur)sans être root, mais seulement pouraugmenter la priorité, pas pour laréduire. Pour des essais, il est préfé-rable de démarrer top comme simpleutilisateur et de ne changer les

    priorités que sur des tâches de l'utili-sateur. Avant de changer toute autretâche, analysez, s'il vous plaît, les effetsque cela aura sur le système, surtoutpour les tâches root… Évitez des mo-difications expérimentales ou injus-tifiées.

    CONCLUSION

    Top est facile à comprendre, desorte que chacun peut l'utiliser. Il n'apas que des fonctions d'affichage ; ilpeut aussi aider l'utilisateur à inter-venir dans les processus.

    Jürgen est l'ancien auteur de la défunteYalm (Yet Another Magazine Linux) etun utilisateur de Linux depuis 2007.

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    http://www.apress.com

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    TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch II nnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 4444

    Quand je ne dessine pas des trucsdans Inkscape, j'aime passer montemps libre à jouer de la guitare solodans un groupe de rock progressif styleannées 70, appelé « Envelope defor-mation » (déformation par enveloppe).Aussi, quand nous avons décidé d'en-registrer notre premier album, il m'aparu naturel de créer un bon logopour le groupe. Mon point de départ,bien sûr, était le nom du groupe encaractères gras (Impact), avec appli-cation d'un dégradé doré (quand noustoucherons le gros lot, nul doute quenotre société de production paierapour embosser en vrai or tous lesproduits dérivés ; autant commencerdans la direction vers laquelle nouspensons aller).

    C'est un bon départ, mais c'est unpeu plat. Je pourrais utiliser l'effet dechemin (LPE) de courbure, vu dans

    l'article précédent, pour appliquer unelégère courbure à tout le logo, mais lestyle rock progressif des années 70demande quelque chose de plus dé-cadent. Un parcours rapide de la listedes LPE révèle, coïncidence suspecte,un effet de chemin appelé « déforma-tion par enveloppe » ; il semble évidentde l'essayer. Après conversion du texteen chemin (CTRL-K puis dégrouper),l'appel de LPE m'a mis face à l'inter-face utilisateur de la boîte de dialogueÉdition des effets de chemin.

    Sautant, pour l'instant, les deuxcases à cocher, ce qui est immédia-tement visible, c'est sa ressemblanceavec les quatre parties de l'interfaceutilisateur du LPE de courbure. Lesquatre lignes correspondent aux quatrecôtés de la boîte englobante du che-min : par défaut, nous avons des che-mins droits horizontaux et verticaux,mais en utilisant les boutons commepour le LPE de courbure, nous pou-vons déformer chaque côté suivantun chemin de courbure. Résultat : c'estcomme si notre chemin squelette étaitimprimé sur une plaque de caout-chouc dont les bords auraient étéétirés, ce qui distord sa forme. Parexemple, un clic sur le bouton « Éditersur la zone de travail » pour le cheminde courbure du bas me permet unemodification rapide du logo en quel-que chose de plus adapté à la cou-verture d'un album.

    Comme vous pouvez le voir, lechemin en cours de modification est

    affiché en vert. Notez aussi que lesdéformations s'étirent sur toute lahauteur du chemin squelette, mêmesi nous n'avons modifié que le chemindu bas. Pour un contrôle avec unegranularité plus fine - tel que le main-tien horizontal du sommet du texte -vous n'avez que le choix de modifierles nœuds à lamain.

    En utilisant tout simplement leLPE de Déformation par enveloppe etun peu d'ajustement sur chacun desquatre côtés, nous sommes près d'unlogo classique de rock progressif.

    Que trois des quatre chemins decourbure ne soient pas affichés quandvous êtes en édition sur la zone detravail est une chose que j'ai trouvéefrustrante. Pour ajuster la forme duchemin, le problème n'est pas très

  • full circle magazine n° 104 27 sommaire ^

    TUTORIEL - INKSCAPEgrave. Mais, si vous décidez de dépla-cer les nœuds terminaux, il peut êtredifficile de garder une harmonie desorte que vous ne perdiez pas la fi-nesse des coins. Cependant, commepour le LPE de courbure, nos quatrelignes dans l'interface utilisateur offrentaussi la possibilité de se relier à unchemin existant. Il peut être délicatde dessiner quatre lignes qui corres-pondent à la boîte englobante (Objet> Objets en Guides peut aider), et puisil faut beaucoup de clics pour les re-lier tous, mais cela signifie au moinsque vous pouvez garder unœil sur lesquatre chemins en même temps, etmême sélectionner ensemble desnœuds de plus d'un chemin pour lesbouger à l'unisson. Une fois votremodification faite, mettez simplementl'opacité des chemins à 0 pour les ren-dre invisibles.

    Une chose à surveiller avec ce LPE,c'est la direction des chemins. Si voschemins ne correspondent pas à la

    direction attendue par l'effet, vouspouvez facilement vous retrouver avecun résultat comme celui-ci (colonneprécédente). Si cela vous arrive, il suffitd'utiliser Chemin > Inverser pour chan-ger l'ordre des nœuds de vos chemins,sans effet sur leurs positions.

    Comme l'indiquent les titres de cescases à cocher, elles sont utiliséespour activer ou désactiver l'effet surles chemins haut/bas ou droite/gauche.Attention : la désactivation d'une pairede chemins n'est pas la même choseque de les régler comme des lignesdroites, ce qui peut conduire à desrésultats déroutants. Là où je trouve

    ces options les plus utiles, c'est pourcréer des formes trapézoïdales. Voicile logoavec les cheminsdroit et gauchedésactivés et le chemin du haut mo-difié pour être plus petit que celui dubas. L'alternative, avec les cheminsdroitet gauche activés entraîne une distor-sion dubas de la forme.

    Bien sûr, vous pouvez utiliser leLPE de déformation par enveloppeavec tous les chemins, pas seulementceux créés avec du texte. Vous pou-vez aussi l'empiler avec d'autres LPE,au cas où vous voudriez étirer desSplines Spiro ou ajouter une fausseperspective à un jeu d'engrenages -bien que vous obteniez parfois demeilleurs résultats en « fixant » lesLPE précédents par Chemin > Objeten Chemin, mais avec la perte de lapossibilité d'unemodification en tempsréel.

    Cependant, comme tous les bonsgroupes des années 70, au milieu del'écriture de ce tutoriel, nous avons eudes « différents artistiques » et nousnous sommes séparés. Lemusicien auxclaviers et le bassiste ont gardé lenom, j'ai eu le chanteur et le batteur.Ainsi, nous avons eu besoin d'un nou-veau nom pour le groupe. Le chan-teur a suggéré « Live Path Effects ».

    «Nouspourrions l’abrégeren LPE»,dit-il, « avec un logo plus géométrique,les trois lettres se croisant dessus etdessous un peu comme la chaîne et latramed'uneétoffe. »

    «Donc, quelquechosecommelelogod'Emerson, Lake and Palmer ? » ai-jedemandé.

    « Heu… non, pas du tout commeça. Le leur, c'estELP, alors que le nôtredonneLPE. Tuvoisladifférence?»

    « Je la vois, mais je ne suis pas sûrquelesjuristeslafassent. »

    En dépit de mes appréhensions,j'ai commencé à travailler sur le logo.A partir de lettres faites de simpleschemins (en rouge), je les ai agrandieset arrangées pour créer quelque chosequi ressemble plus à un logo (en noir).Pour ce qui concerne cette histoire

  • full circle magazine n° 104 28 sommaire ^

    TUTORIEL - INKSCAPE« d'enchevêtrement », je retourne audialogue des Effets de chemin. D'abord,comme d'habitude, j'ai transformé meschemins séparés en un seul chemincomposé en utilisant Chemin > Com-biner (CTRL-K). Puis, j'ai ajouté le LPEEntrelacs ([Ndt : ou Nœuds, suivant laversion] et constaté avec horreur qu'unebonne partie de mon chemin sem-blait s'être complètement évaporée !

    En décochant deux cases à cocher,j'ai remis les choses un peu d'aplomb.Avant d'expliquer ce que fait chacuned'elles, il serait plus profitable de voirle résultat final, avec les paramètresqui permettent de le réaliser :

    Comme vous pouvez le voir, ceLPE introduit automatiquement desespaces sur le chemin quand il se re-coupe ou croise un autre sous-chemin.La plupart des contrôles sont utiliséspour modifier la taille des vides. Quand

    toutes les cases sont décochées, lecompteur Largeur de recouvrementvous permet de fixer la largeur desespaces, en pixels. Cochez la case « Pro-portionnellement à la largeur du trait »et ça devient un multiplicateur de lalargeur du trait. La valeur de 1,50 quej'ai choisi signifie simplement que l'es-pace sera 50 % plus large que le trait,donnant un joli vide de 25 % de cha-que côté.

    Mais que fait réellement le sélec-teur ? Par une série successive de clics,le croisement passe par trois états :les deux premiers déterminent quelchemin a la coupure (et donc, quel che-min semble passer sur l'autre), alorsque le troisième état supprime com-plètement la coupure. Dans la version0.91, ces trois états sont indiqués enutilisant, pour les deux premiers, unarc bleu fléché tourné dans le sens,soit horaire, soit anti-horaire, et pourle troisième état, un cercle bleu sansflèche (la 0.48 n'offre aucune indica-tion). Malheureusement, il n'y a pasdequatrièmeétatpour couper lesdeuxchemins, laissant un grand vide. Sivous voulez cet effet, vous devez vous-même couper les chemins à lamain.

    Cependant, quel que soit l'étatchoisi, il n'affecte que le croisementchoisi. Vous pouvez déplacer le sélec-teur sur un autre croisement de votre

    dessin puis cliquer pour changer l'étatde ce point. Cette capacité à ne chan-ger qu'un seul point à fois, puis de sedéplacer ensuite au suivant, peut rapi-dement devenir fatigante sur un dessincomplexe ; malheureusement, il n'y aaucune solution de sélection et demodification de croisementsmultiples,tous à la fois.

    Les bases du dessin étant termi-nées, j'ai ajouté quelques touches definition pour le transformer en su-perbe logo. D'abord, j'ai copié le che-min original et enlevé le LPE avantd'utiliser Chemin > Contour en chemin.J'ai obtenu une version épurée du logoà laquelle j'ai pu appliquer un contoursupplémentaire pour l'épaissir. J'ai denouveau copié cette version, obtenanttrois chemins, dont un avec le LPEEntrelacs actif. En mettant en blanc lecontour et le remplissage d'une descopies, et en ajoutant un contour plusépais à la troisième, j'ai pu alors pro-duire l'effet final en empilant les che-mins.

    Quelques autres choses valent lecoup d'être mentionnées à propos duLPE Entrelacs. Essayer de modifier le

    chemin squelette pendant que le LPEest visible peut entraîner un plantaged'Inkscape, particulièrement si vous uti-lisez encore la version 0.48. Assurez-vous d'enregistrer votre travail ré-gulièrement et sachez où sont conser-vés les fichiers de sauvegarde auto-matique. Il suffit simplementdemasquerle LPE dans la boîte de dialogue desEffets de chemins pour réduire ceproblème et vous pouvez ensuite lerendre visible à nouveau.

    Suivant la façon dont votre sque-lette a été créé, vous pouvez aussiobtenir des coupures inexplicables lorsde l'utilisation du LPE Entrelacs. Sic'est la cas, vérifiez si des nœuds neseraient pas doublés l'un sur l'autre,suite peut-être à une opération boo-léenne. Ceci peut être résolu en uti-lisant l'outil Nœuds et en sélection-nant les deux nœuds en question avecl'élastique, puis en utilisant le bouton« Joindre les nœuds sélectionnés »sur la barre de contrôle d'outil pourn'en faire qu'un. Là où les coupuresmal placées ne sont pas dues à desnœuds doublés, votre seul recours estde retoucher un peu votre chemin.Essayez d'ajouter un nœud près d'uneintersection, puis supprimez le nœudde l'intersection, ou ajoutez un autrenœudprès de la coupure.

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    C'est important aussi de redire queles effets de chemin en direct (LPE)prennent le chemin comme leur en-trée, et produisent un chemin en sor-tie. Par conséquent, votre chemin avecnœuds n'est toujours qu'un chemin ;ainsi, il est limité dans le choix desterminaisons disponibles dans SVG. Sivos chemins se croisent à 90 °, commedans l'exemple du logo, les terminai-sons à angle droit ou bombées don-neront en général un bon résultat.Pour le reste, cependant, vous pour-riez trouver que les ter