SAISON2015-2016

Contact :Céline CARPENTIERccarpentier@rouen.fr

02 32 83 21 73

Dominique Diterzi et Claire Boivin sont sur un plateau. Dominiclair tombe à l'eau. Qu'est-cequi reste ? La narration synchronisée, sujet qui leur met les nerfs à vif. Après le naufrage,ça discute au coin du feu de musique de film par le corps, de disciplines à enfreindre, deconfusion des genres, d'homme-objet, de femme-cloisons à abattre, de la possibilitéd'altérer les voix, de fromage tragi-comique, de costumerie et de sèche-cheveux. Il est où ladanseur ? Elle est où le chanteuse ? Ça bataille un peu pour savoir qui aura le premier rôleet ça finit par voter à l'unanimité : l'artiste n'a pas besoin de s'identifier.

Travelling aborde la question du mouvement par un angle de vue particulier. On explore lepaysage d'un corps en jouant avec ses détails pour en découvrir la poésie ou la crudité, pourcheminer pas à pas, flâner autour d’un bras, faire une étape dans le creux d’une main, fairedanser un visage... Avec ce spectacle BEAU GESTE propose un travelling sur le corps d’undanseur afin de le transformer peu à peu en un paysage onirique et fantastique. Une caméraembarquée à bord d’un train électrique capte, en boucles de plus en plus virtuoses, la danseet l’image du corps du danseur en mouvement. La captation très proche du sol, le frôlementdes objets, le hors échelle ont donné au chorégraphe Dominique Boivin l’envie d’utiliser ceprocédé pour filmer un danseur et créer ainsi une pièce où chorégraphie et imagesdialoguent en proposant simultanément des points de vue complémentaires.

Connais-toi moi-mêmeConception et interprétation : Dominique Boivin et Claire Diterzi

Travelling

Chorégraphie : Dominique Boivin // Assistante : Christine Erbé // Interprète : Aurélien Le Glaunec // Créationvidéo : Christoph Guillermet // Création sonore : François Caffenne // Création lumières : Éric Lamy //Construction du train : Didier Préaudat // Régie vidéo : Christoph Guillermet ou Philippe Bocage

CONNAIS-MOI TOI-MÊMEDOMINIQUE BOIVIN & CLAIRE DITERZI

+ TRAVELLINGDE DOMINIQUE BOIVIN

Mardi 6 octobre 2015 à 20h

Tarif D

MUSIQUE & DANSE

AU HANGAR 23

LA LEÇON DE JAZZ D’ANTOINE HERVÉ

DUKE ELLINGTONDAVE BRUBECKKEITH JARRETT

Jeudi 8 octobre à 20hJeudi 19 novembre à 20hJeudi 25 février à 20h

Tarif D

CONCERT PEDAGOGIQUE

Une heure et demie au piano avec un des grands artistes du genre, pour décrypterl’universmusical d’un géant du jazz.Grâce au talent de conteur d'Antoine Hervé, écoutez les mille et une histoires du jazz.Petites anecdotes et grandes inspirations ont façonné l'inspiration des compositeurspendant plus d'un siècle. Elles nous sont livrées au piano avec une évidencedéconcertante.

Jeudi 8 octobre | Duke EllingtonLa carrière de pianiste de Duke Ellington a été largement occultée par celle du chefd’orchestre. L’homme le plus connu de son temps, celui qui savait mettre en valeur lesgéants qui composaient son orchestre était également un pianiste inventif, audacieux,drôle, divertissant, swingant, bref, digne d’intérêt et à ce titre, on peut parler aujourd’huid’un classique du jazz.

Jeudi 19 novembre à 20h | Dave BrubeckComment une musique innovatrice devint-elle un tube planétaire ? Dave Brubeck sepassionne pour les rythmes asymétriques et c’est une Leçon de jazz très axée sur lacréation rythmique que nous propose ici Antoine Hervé.

Jeudi 25 février à 20h | Keith JarrettKeith Jarrett est un phénomène que l’on voit apparaître très rarement au cours d’unsiècle. Pianiste à la technique exceptionnelle, improvisateur hors normes, il synthétisedivers courants musicaux.

Piano : Antoine HervéA L’AUDITORIUM DU CONSERVATOIRE

En digne héritier de l’auteur de What’d I Say, le pianiste belge Eric Legnini est un expertdans l’art de briser les frontières entre les genres, avec classe et intelligence. Enregistré enfévrier 1959 et publié quatre mois plus tard, What’d I Say fut un véritable tremblement deterre. Chanson à l’origine totalement improvisée par Ray Charles lors d’un concert, elleexplose les canons habituels dans sa forme (plus de 6 minutes), dans son fond (ses paroleshot, hot, hot !) et dans sa capacité à fusionner les genres (rhythm’n’blues, soul, blues).L’album éponyme offrira à la star son premier disque d’or. C’est cette révolution qu’ÉricLegnini célèbre sur la scène du Hangar 23 pour ouvrir la saison. Pour « relire » certaineschansons de ce Ray Charles de 1959, il sera entouré par les voix habitées de Kellylee Evanset Sandra Nkaké. Lors de ce concert, il élargira What’d I Say à un répertoire de reprises oude compositions dans la même veine.

Éric Legnini : piano // Kellylee Evans : chant // Sandra Nkaké : chant

éRIC LEGNINI FEAT. KELLYLEE EVANS

& SANDRA NKAKéWHAT’D I SAY !

Jeudi 15 octobre à 20h

Tarif B

HOMMAGE A RAY CHARLES

AU HANGAR 23

Depuis un demi-siècle, le saxophoniste américain Charles Lloyd a marqué de songénie l'histoire du jazz et de la musique américaine en général. Ses créationsinspirées l'ont amené à travailler auprès de Keith Jarrett, Herbie Hancock, BradMehldau ou Larry Grenadier mais aussi avec le bluesman BB King ou encore legroupe californien The Beach boys. Pour Charles Lloyd, la pratique de la musiqueest indissociable d'une dimension spirituelle. Adepte de la méditationtranscendantale il a décidé, à la fin des années 70, de se retirer dix ans dans lesbois de Big Sur en Californie, pour y trouver apaisement et équilibre intérieurs.C'est le pianiste français Michel Petrucciani qui lui demande de revenir sur ledevant de la scène. Ils enregistrent au début des années 80 A night in Copenhagen

chez Blue Note, son chef d'œuvre incontournable. Depuis 1989, il est un membreéminent de la maison ECM, label majeur de la musique contemporaine, de jazz,classique et musiques du monde. Charles Lloyd a reçu le Prix Miles-Davis en 2013.

Charles Lloyd : saxophone ténor, flûtes // Gerald Clayton : piano // Joe Sanders :contrebasse // Gerald Cleaver : batterie

CHARLES LLOYD QUARTET

Dimanche 1er novembre à 17h

Tarif A

JAZZ

AU THéâTRE DES ARTS

65 millions d’années avant notre ère : deux dinosaures observent un point brillantdans le ciel. « T’as pas l’impression qu’il grossit ? », dit le premier au second... Depuis,beaucoup d’eau a coulé dans les fleuves, les mammifères ont grandi et prospéré, desmillions d’espèces sont apparues, autant ont disparu. Des prédateurs sont devenusdes proies, des proies sont devenues prédateurs, et parmi ces derniers, le plusredoutable : l’Homo sapiens, l’animal sans prédateur, si ce n’est lui-même. Le grandméchant loup ne fait plus peur aux hommes, c’est lui qui a peur, et on ne peut plusparler des animaux comme on le faisait dans les fables d’autrefois. Animal inventedes fables résolument contemporaines, où les "animaux-marionnettes" ne sont pasles pâles mimes de l’homme. Ce spectacle fait la place belle à l’humour et à dessituations pleines de cocasserie comme le firent ses vénérables ancêtres les Fablesd’Ésope ou celles de La Fontaine.

Texte : Ismaïl Safwan, avec la collaboration de Michel Klein et Vincent Eloy // Mise en scène,musique : Ismaïl Safwan // Jeu : Vincent Eloy et Michel Klein // Marionnettes : Michel Klein

http://www.flash-marionnettes.org/

ANIMALFLASH MARIONNETTES

Mercredi 11 novembre à 11hÀ voir en famille

À partir de 7 ans

Durée : 1h

Tarif unique 6€

MARIONNETTES

AU HANGAR 23

Dans le cadre chaleureux de l'Espace du Moineau, nous accueillons un duocomplice et intime mené par Henri et Sébastien Texier. Père et fils partagent surscène, une passion pour les expérimentations entre jazz et free. Liberté musicale etarrangements sensibles sont au rendez-vous de ce concert inédit.À l’image de sa contrebasse, Henri Texier est un pilier, un repère planté au milieudu jazz européen. Après un début de carrière fulgurant, à la fin des 60’s, aux côtésdes géants américains du be bop comme Bud Powell, Donald Byrd, Dexter Gordonou Kenny Clarke (alors qu’il n’a pas vingt ans !), et une série de projets plusinventifs les uns que les autres dans les deux décennies qui suivirent (avecFrançois Jeanneau, Daniel Humair, Michel Portal, Louis Sclavis, Bernard Lubat,etc.), Henri Texier a prêté dans les années 90 sa sonorité chaude et son talent demélodiste aux jeunes mousquetaires de l’improvisation comme Bojan Z, JulienLourau ou Sébastien Texier.Sébastien Texier est un saxophoniste d’une vitalité sans borne. Collaborant depuislongtemps avec des artistes tels qu’Aldo Romano, Paolo Fresu, Didier Lockwood ouHenri Texier, il obtient un Django d’or pour son premier album en quintet.

« Henri Texier a toujours réussi ce tour de force d’acoquiner les recherches les plus

neuves aux expressions les plus populaires. C’est que Henri Texier ne suit pas les

modes et les courants de son temps : il est de ceux qui créent les courants.»

Francis Marmande, LE MONDE

HENRI & SéBASTIEN

TEXIERVendredi 20 novembre à 20h

Tarif D

JAZZ

À L’ESPACE DU MOINEAU

Le projet qui unit Elise Caron et Las Malenas trouve son origine en mai 2015, auTriton (Les Lilas). Le sextet de tango invite alors notre artiste associée pourchanter quelques morceaux de Kurt Weill ainsi que Les vicissitudes, une chansond’Elise, spécialement retravaillée pour l’occasion par Leonardo Teruggi. L’émotionest grande, l’unanimité totale et l’envie de poursuivre l’aventure naît alors. Auprogramme, la création de quatorze arrangements originaux des titres durépertoire de la chanteuse, pour le sextet instrumental Las Malenas. L’idée est deconfier la tâche aux hommes parmi les plus importants de l’histoire artistique etprivée d’Elise : Andy Emler, Denis Chouillet, Michel Musseau, Leonardo Teruggi,Thomas de Pourquery. Elise arrange également elle-même l’un des morceaux deson album Eurydice Bis.

Élise Caron : chant // Véronique Rioux : bandonéon // Ana Pozuelo : piano // Anne LePape : violon solo // Juliette Wittendal : violon // Sabine Balasse : violoncelle // PascaleGuillard : contrebasse

ELISE CARON & LAS MALENAS

En partenariat avec le festival chantsd’elles

Mercredi 24 novembre à 20h

Tarif unique 10€

TANGO/CHANSON

COMME SUR UN PLATEAU

AU HANGAR 23

Véritable secousse de l'édition 2014 du Festival d'Avignon, Coup Fatal est une créationmultifacettes dans laquelle musique baroque et tradition populaire congolaise se côtoientdans une folle alchimie. Depuis 2009, ce sont 13 musiciens de Kinshasa et le magnifiquecontre-ténor congolais Serge Kakudji qui travaillent sous la direction musicale duguitariste Rodriguez Vangama et de Fabrizio Cassol, accueilli en 2013 au Hangar 23 avecle projet Alefba. Adepte des rencontres inédites et des projets métissés, c'est Alain Platelqui portera Coup Fatal à la scène. « La scène n’est pas pour moi affaire de décor ; j’imaginetoujours un espace où les gens peuvent vivre » dit Platel. Et que montrer du "vivreensemble" dans le Congo d'aujourd'hui ? L’arrogance assumée, revendiquée aveccoquetterie des dandys de Kinshasa, les « sapeurs », représentants de la SAPE (Société desAmbianceurs et des Personnes Élégantes). Avec exubérance, la pièce est l'expressiond'une joie qui nargue la mort et la violence, figurées sur le plateau par un rideau dedouilles en arrière-plan. Une joie qu'Alain Platel avait à cœur de partager, comme unmessage plus puissant que les habituelles manifestations de peine et de compassion.Question d’élégance... Plutôt qu’un tribut à la musique baroque, Coup Fatal est une ode àcette élégance sans concession des Congolais.

"Un spectacle qui donne une énergie d’enfer. Et l’envie de bouger, de rire, d’aimer" Télérama

Contre-ténor : Serge Kakudji // Chef d’orchestre : Rodriguez Vangama // Direction artistique : Alain Platel //Direction musicale : Fabrizio Cassol // Un projet de Russell Tshiebua (chœur) // Bule Mpanya (chœur) //Rodriguez Vangama (guitare électrique, balafon) // Costa Pinto (guitare acoustique) // Bouton Kalanda(likembe) // Erick Ngoya (likembe) // Silva Makengo (likembe) // Tister Ikomo (xylophone) // Deb’s Bukaka(balafon) // Cédrick Buya (percussions) // Jean-Marie Matoko (percussions) // 36 Seke (percussions) //Compositions : Rodriguez Vangama, Fabrizio Cassol et Coup Fatal // D’après Händel, Vivaldi, Bach, Monteverdi,Gluck // D’après une idée de Serge Kakudji et Paul Kerstens

COUP FATALALAIN PLATEL/SERGE

KAKUDJI/FABRIZIO CASSOL

Co-accueil Opéra de Rouen Samedi 28 novembre à 20h

Durée : 1h45

Tarif B

MUSIQUE & DANSE

AU THéâTRE DES ARTS

Nelson Veras et Airelle Besson ou le dialogue entre une trompette au son pur, au jeuraffiné, souple, volubile, doux et une guitare personnelle, phrasée, charmeuse etvirtuose. Un duo unique et poétique. Ils se sont rencontrés il y a une dizained'années et possèdent un langage commun où l'échange, l'écoute, la créativité et lafraîcheur sont les maîtres mots. Ils ont choisi le duo acoustique afin de découvrir laliberté d'expression et d'explorer un nouvel espace musical. Nelson et Airelle sontdeux musiciens généreux, expressifs, lyriques, dont la maîtrise instrumentale n'ad'égal que leur goût du risque musical. Leur exigence de l'improvisation ne connaîtpas de limite. Le répertoire oscille entre compositions, standards de jazz etimprovisations. Un concert intime et sensible à savourer dans l'ambiance cosy denotre espace club.

« Airelle Besson, jeune trompettiste de talent et d’audace, s’adjoint le plus chercheur

des harmonistes de la guitare d’aujourd’hui, versant Brésil, Nelson Veras »

Michel Contat - Télérama

Airelle Besson : trompette, bugle // Nelson Veras : guitares

AIRELLE BESSON & NELSON VERAS

PRéLUDE

Mardi 1er décembre à 20h

Tarif unique 10€

JAZZ

AU HANGAR 23

Après Nil, accueilli au Hangar 23 en 2012, Laurence Yadi et Nicolas Cantillon poursuiventleur traversée du Maghreb et du Moyen-Orient fascinés par sa puissance d’évocation. C’esten partie au Caire, qu’ils explorent les fondements de leur danse pour donner naissance àTarab, en résonnance aux révolutions arabes. Le tarab désigne l'élévation que peutengendrer la musique et qui fait appel à un large spectre de sentiments, des plusintériorisés aux plus violents : plaisir, délectation, choc émotionnel, exaltation… La pièces’articule autour d’un groupe de dix interprètes tous formés à la danse Fuittfuitt, un styleornemental fondé sur la virtuosité et le mouvement continu. Bras, pieds et bustes se mêlentet évoquent les rondeurs de la calligraphie arabe ou le flux d'un fleuve. Les danseurs sontici les sujets d'un rythme qui emprunte à un Orient imaginaire - mais pas fantasmé - lescirconvolutions, ondulations du ventre, épanchement des bras et dérobades du visage.Laissez-vous porter sur leur tapis volant, l'évasion est garantie...

Chorégraphie, Concept : Laurence Yadi, Nicolas Cantillon // Interprétation : Luc Bénard, Nicolas Cantillon,Gildas Diquero, Ryan Djojokarso, Karima El Amrani, Gabriela Gomez, Victoria Hoyland, Lola Kervroedan, AlineLopes, Margaux Monetti, Otis-Cameron Carr // Collaboration artistique : Sir Richard Bishop, Nicolas Field,Graziella Jouan // Mixage, Enregistrement, Composition musicale : Jacques Mantica // Création lumière :Patrick Riou // Régie technique : Arnaud Viala

TARABCOMPAGNIE 7273

Vendredi 4 décembre à 20h

Tarif C

BALLET CONTEMPORAIN

AU HANGAR 23

La chorégraphe canadienne Hélène Blackburn présente une relecture dansée, étonnante etdrôle du Petit Chaperon rouge. Librement inspirée de l’un des contes populaires les plusconnus du monde occidental, Suites curieuses expose entre ombre et lumière un pétillantquatuor. Dans un subtil chassé-croisé, trois hommes et une femme vont et viennent,espiègles et malicieux, pour donner vie et corps aux célèbres personnages du conte dePerrault. Avec ce souci du détail, cette élégance et ce raffinement propre aux créations de lacompagnie Cas Public, les trois loups et le petit chaperon rouge se retrouvent aux prisesavec une foule d’objets de l'enfance qui insufflent une vitalité inédite à cet indémodableclassique : train électrique, tourne-disques, marionnettes et autres accessoires. Cette courtepièce porte en elle tout ce qu’il faut pour fasciner, séduire et conquérir l’imaginaire desgrands et surtout des petits spectateurs !

Chorégraphie : Hélène Blackburn // Interprètes à la création : Alexandre Carlos, Cai Glover, Isabelle Paquetteet Francisco Javier Trejo Vazquez // Musique : Martin Tétreault // Animations : Marjolaine Leray //Éclairages : Émilie Boyer-Beaulieu // Costumes : Denis Lavoie et Hélène Blackburn // Marionnettes : MagalieChouinard // Accessoires : Guy Fortin // Scénographie : Samuel Thériault

http://www.caspublic.org/

SUITES CURIEUSESCAS PUBLIC

Jeudi 10 décembre à 20hVendredi 11 décembre à 20hÀ voir en famille

Durée : 42 min

Tarif unique 6€

DANSE

AU HANGAR 23

CHANSONS POUR LES PETITES OREILLES

ÉLISE CARON

Vendredi 18 décembre à 20hÀ voir en famille

À partir de 4 ans

Durée : 1h

Tarif unique 6€

CHANSON

AU HANGAR 23

Un garçon rêve de rencontrer un vrai dragon bien vert, une princesse grenouille sefait des grimaces dans la glace, un petit Jacques fête ses cent ans… Bienvenue dansle monde d’Élise Caron, peuplé d’histoires, de mots qui jouent à cache-cache et demélodies qui caressent les petites et les grandes oreilles. Susurrées, chuchotées ouclamées, les Chansons pour les petites oreilles nous embarquent en paysimaginaire. Un pays où l’on rencontrera les personnages d’histoires merveilleusesdes contes de fées mais aussi d’inspirations plus modernes. Élise Caron,comédienne, musicienne et chanteuse convoque ses différents talents pour unspectacle complet, où mots et musique s’embrassent avec tendresse. Tantôtprincesse, tantôt dragon, tantôt espiègle, tantôt douce, elle dialogue avec maliceavec la musique. Sa voix de mezzo-soprano s’enroule dans les volutes du piano ettaquine des instruments plus étonnants comme une scie musicale ou un pianojouet. Les petits rêveurs et les grands cœurs fondent comme neige au soleil devantle charme de ces petites douceurs à glisser au creux de toutes les oreilles.

Élise Caron : chant, textes et musique // Christine Chazelle : piano // Michel Musseau : Scie musicale, piano jouet

SINGSPIELEMAGUY MARIN, DAVID MAMBOUCH & BENJAMIN

LEBRETON

Jeudi 14 Janvier à 20h

Tarif C

CHORéGRAPHIE DU PORTRAIT

Quels mystères irréductibles se cachent derrière cette constellation de sensations qui nous

arrive au contact d’autrui ? Du visage d’autrui ? Une épiphanie qui déborde ses

expressions, révélant alors l’invisible d’un individu singulier là devant nous.

« La foule des anonymes. L'anonymat de la foule. Le groupe et les gens. Singspiele, solochorégraphié par Maguy Marin pour l'acteur David Mambouch, tire de ce refrain connu unefrise humaniste étonnante, galerie de portraits d'individus tous uniques, tous intimementsemblables. Pour cette balade entre le multiple et le simple (et vice-versa) portée par un seulhomme, l'outillage de Maguy Marin est simple et ajusté. Une estrade étroite, une série devêtements masculins et féminins basiques, des photos en noir et blanc de visages d'hommesen majorité. Ce strict apparat sert la cause d'une réflexion finement articulée autour duvisage et du corps, de l'habit et du moine, du singulier et de l'universel. »

Le Monde, mai 2014

MAGUY MARIN // David Mambouch // Benjamin Lebreton // Conception : Maguy Marin // Interprétation : DavidMambouch // Scénographie : Benjamin Lebreton // Régie générale : Rodolphe Martin // Lumières : AlexBénéteaud // Création sonore : David Mambouch // Son : Antoine Garry // Aide à la réalisation des costumes :Nelly Geyres

AU HANGAR 23

CÉCILE MCLORIN SALVANT

Mardi 26 janvier à 20h

Tarif B

WORLD JAZZ

AU HANGAR 23

Son précédent album Woman child sorti en 2013, a fait de Cécile McLorin Salvant la nouvelle grande voix du jazz. Ce soir, elle présente For one to love, projet très personnel qui regroupe à la fois ses propres compositions et des standards popularisés par Cole Porter, Burt Bacharach, Barbara ou Blanche Calloway. Accompagnée par Aaron Diehl au piano, Paul Sikivie à la contrebasse et Lawrence Leathers à la batterie, la talentueuse interprète vient tourner avec émotion, une page de l’aventure du Hangar 23.

Chanteuse franco-américaine née en 1989 en Floride, Cécile McLorin Salvant est lauréate du premier prix international de jazz vocal Thelonious Monk en 2010 et plus jeune finaliste de toute l’histoire de la compétition. Elle débute parallèlement sa carrière en Europe et aux États-Unis et se fait rapidement remarquer auprès de Rodney Whitaker, Dan Nimmer, Wynton Marsalis, Rhoda Scott ou Jacky Terrasson...

« Côté naturel, la belle est désarmante. Le genre de technique vocale tellement

éblouissante qu'elle annihile tout sentiment d'effort, donc de présence d'une technique. Précision des attaques, justesse, sautes de registre, chaleur du timbre... »

Alex Duthil, Open Jazz

Cécile McLorin Salvant : chant // Aaron Diehl : piano // Paul Sikivie : contrebasse // Lawrence Leathers : batterie // (sous réserve de modifications)

Loin de ses récentes expérimentations électroniques, Yom vient inaugurer la ChapelleCorneille avec son nouveau projet acoustique : Le silence de l‘exode. Le clarinettistevirtuose et compositeur inspiré propose un voyage entre puissante ancestralité etétonnante modernité qui prend son origine dans le mythe de la traversée du désert du Sinaïpar le peuple juif. De ces années d'errance et de solitude, Yom magnifie les aspects les plusmystérieux aux côtés du violoncelle oriental de Farid D, de Claude Tchamitchian, à lacontrebasse et des percussions iraniennes (zarb, daf et bendir) de Bijan Chemirani. Lesvariations lumineuses de la clarinette et les envolées répétitives alternent avec despassages dépouillés, presque silencieux, beaucoup plus méditatifs. Un concert magique etenivrant qui évoque une traversée hypnotique d'un ailleurs mystique, à la croisée desmusiques juives, orientales et moyen-orientales.

« Ce retour à la terre et à la vibration acoustique n’est toutefois qu’un nouvel envol : laclarinette ascétique et dionysiaque de ce musicien qui aspire au divin, mais à la façoncharnelle d’un Rabelais, n’avait encore jamais été sujette à de tels tremblements mystiques.Quelque chose de sacré palpite ici, dans ce Silence de l’Exode »

LES INROCKS - septembre 2014

YOM : clarinettes, composition // Farid D. : violoncelle // Claude Tchamitchian : contrebasse // BijanChemirani : zarb, daf, bendir

YOM

Samedi 6 février à 14h30

Tarif unique 5€

MUSIQUE KLETZMER

À LA CHAPELLE CORNEILLE

ROCÍO MÁRQUEZ

Samedi 6 février à 16h30

Tarif unique 5€

FLAMENCO

Ensorceleuse et fascinante, Rocío Márquez marque le flamenco d'une empreintede modernité. La jeune chanteuse compose avec les arabesques orientales ou lesdrames du tango, sans jamais perdre la trace de la tradition qu'elle a apprise dansles populaires penas flamencas et qu’elle a peaufiné à la plus savante Fondationd’Art Flamenco de Séville. Regard sombre et voix clair, Rocío Márquez chercheavant tout à exprimer avec la musique « ce que personne ne connaît ni ne peutdéfinir, mais qui existe plus ou moins fortement en chacun de nous ». Le duende,l’esprit du flamenco, l’âme de tout un peuple. Bien que souvent associé aux gitans(et à juste titre), le flamenco est avant tout le fruit du métissage des culturesandalouses, gitanes, arabes, juives et aujourd’hui une tradition classée commepatrimoine immatériel de l’humanité. Dans son album El Nino (hommage aurénovateur du flamenco "Pepe" de Marchena), Rocío Márquez nourrit égalementsa musique de chants populaires sud américains : milonga argentine ou colombiana.Retrouvez sur la scène de la Chapelle Corneille la voix forte et puissante de cettePaya, membre aux côtés de Paco de Lucia, Enrique Morente ou Miguel Poveda duclub très fermé des non gitans, ayant parvenu à s’imposer dans le monde duFlamenco tout en l’ouvrant au grand public.

Clardidad a été nommé disque Coup de Cœur de l’académie Charles Cros en 2013.

À LA CHAPELLE CORNEILLE

IBRAHIM MAALOUFHOMMAGE À OUM KALTHOUM

Samedi 19 février à 20h

Tarif A

WORLD JAZZ

A l'occasion des 40 ans de la disparition d'Oum Kalthoum, Ibrahim Maalouf achoisi de présenter un concert acoustique d'exception sous forme d'hommage à ladiva égyptienne. Selon le trompettiste virtuose d'origine libanaise, rien ne pouvaitêtre plus respectueux, que de reprendre l’un de ses grands succès : « Alf Leila wa

Leila » (les Mille et une nuit). « Véritable symphonie célébrant la voix de lacantatrice la plus populaire du monde arabe », c’est ainsi qu’Ibrahim Maalouf décritcette oeuvre majeure enregistrée par Oum Kalthoum en 1969, au sommet de sagloire. Les arrangements réalisés par Frank Woeste et lui même tentent de colorerd'un jazz plus conventionnel cette ivresse orientale que Oum Kalthoum incarnaitsi bien, laissant s'installer un dialogue rare entre la tradition arabe séculaire del'improvisation très mélodique et incantatoire, et la frénésie d'un jazz dontl'écriture plus occidentale fait la part belle aux rythme et aux harmonies pluscomplexes.

Ibrahim Maalouf : trompette // Scott Colley : contrebasse // Mark Turner : saxophone //Frank Woeste : piano // Clarence Penn : batterie

À LA CHAPELLE CORNEILLE

BALLAKé SISSOKO & VINCENT SéGAL

Vendredi 26 février à 20h

Tarif D

WORLD JAZZ

À LA CHAPELLE CORNEILLE

C’est une histoire comme on les aime : une histoire qui chante les vérités et vertus del’amitié et de la musicalité. En 2009, le joueur de kora Ballaké Sissoko et le violoncellisteVincent Segal décident de saisir dans un album les conversations instrumentales qu’ilsaiment tisser à quatre mains depuis plusieurs années. Enregistré à Bamako dans lestudio de Salif Keita, Chamber Music s’attire un véritable plébiscite critique et public,débordant le cadre des genres, des modes, des frontières.

Six ans après Chamber Music, la complicité entre les deux hommes, qui n’a cessé des’enrichir et de s’épanouir au fil de leurs périples, résonne plus que jamais dansMusique

de nuit. Capté en janvier 2015, au cœur palpitant de Bamako, ce nouveau traité devirtuosité sensible est le fruit de deux sessions prises sur le vif : l’une, nocturne, sur letoit de la maison de Ballaké Sissoko ; et l’autre, diurne, dans une pièce du studio Bogolan.Deux faces d’une même liberté en marche et en actes, où semblent se fondre en delimpides échos les esprits mandingues, baroques, brésiliens, gitans… A l’abri desterribles grondements de l’actualité, Musique de Nuit célèbre ce qui rend ce mondeencore poétiquement habitable. Loin de sa fureur, et au plus près de ses frémissements.

Ballaké Sissoko : kora // Vincent Ségal : violoncelle

LYS MARTAGONCOMPAGNIE AKTé

Co-accueil Théâtre de la Chapelle Saint-Louis

Mercredi 9 mars à 14h30À voir en famille

À partir de 10 ans

Durée : 1h

Tarif unique 6€

THéâTRE

Lys Martagon est une adolescente qui vit seule avec sa mère entre les barres d'immeubleset les montagnes. Elle porte le nom d'une fleur qui pousse là où les autres ne peuvent paspousser, une fleur rare et cachée. Lys aime les mots et les belles choses, elle sait voir pardelà lʼHorizon. Dans sa quête d'aventure et sa recherche du beau, elle va rencontrerDémétrio, jeune garçon des cités, muré dans le silence et l'agressivité, à qui elle va essayerde faire voir les choses autrement. Après Ouasmok créé en 2014, Akté poursuit son travailsur l'écriture de Sylvain Levey et son exploration urbaine faite de rencontres. Unenouvelle fois, on y découvre de jolis portraits sensibles d'adolescents à l'âge desmétamorphoses et des questionnements, avec ici une héroïne d'aujourd'hui bien décidée àchoisir son destin. Basé sur les trajectoires parallèles de deux figures adolescentes que toutsemble opposer, Lys Martagon emmène les jeunes spectateurs dans un univers tantôtquotidien tantôt poétique, avec un travail sur la langue passionnant et toujours accessible.

Auteur : Sylvain Levey // Metteuse en scène : Anne-Sophie Pauchet // Avec : Laetitia Botella, DavidCharcot, Nadir Louatib et Anne-Sophie Pauchet // Collaboration artistique et scénographie : Arnaud Troalic// Création lumière et régie générale : Grégoire Lerat // Musique : Family Tree

http://www.akte.fr/

À LA SALLE LOUIS JOUVET

THOMAS ENHCOFEATHERS

+ DUO VASSILENA SERAFIMOVA

Vendredi 18 Mars à 20h

Tarif D

JAZZ

Jeune prodige de la nouvelle scène jazz, pianiste formé au CNSM de Paris, membre d'unedynastie musicale prestigieuse (les Casadesus), Thomas Enhco propose deux projets lorsd’une seule soirée qui s’annonce exceptionnelle. Le pianiste présente d'abord les morceauxde son premier album solo Feathers. Si son titre évoque la légèreté (Feathers signifie"plumes"), le musicien s'est ici livré à une profonde introspection pour transcender unerupture sentimentale au travers de compositions oscillant entre jazz et lyrismeromantique. Un album plein de promesses, dense, sensible et mélancolique, truffé desophistications cachées, souvent inspirées par l'univers classique. Pénétré de rage et dedouceur, de conflits puis de réconciliations, Feathers aurait pu s’appeler Fragments d’undiscours amoureux. Est-ce du jazz, est-ce du piano ; est-ce romantique, est-ce mélancolique? Gommons d’office cette question, afin de n’être guidés que par le langage sans paroles deThomas Enhco. Il suffira de fermer les yeux pour voir se révéler, comme par miracle, lacartographie de notre territoire intime.

Pour la seconde partie du concert, Thomas Enhco est accompagnée de la joueuse deMarimba, Vassilena Serafimova. Ils interprètent les morceaux de leur prochain albumenregistré chez Deutsche Grammophon.

Thomas Enhco a reçu une Victoire du Jazz dans la catégorie Révélation de l'année 2013.

Thomas Enhco : piano // Vassilena Serafimova : marimba

À LA CHAPELLE CORNEILLE

SILLONSBRAHIM BOUCHELAGHEM, CIE ZAHRBAT

Co-accueil Dullin-Voltaire

Mardi 22 mars 2016 à 20h

Durée : 1h15

Tarif D

HIP HOP

Brahim Bouchelaghem se consacre à la thématique essentielle de l’espace. Il donne vie à lascène qui devient l’écho des corps en mouvement. Il la dévore et la dessine de son geste. «Mon souhait a été de placer la notion de l’espace au cœur de ma nouvelle création, me

confronter à cette idée abstraite et pourtant si concrète pour nous danseurs » Entouré de cinqdanseurs issus de techniques différentes, il sillonne le plateau avec ardeur : le piétiner, ledécomposer, le traverser, le presser jusqu’à en extraire le sens. Car au-delà de l’espace de lascène se dissimule les individus, ce qui les lie ou les sépare. Les espaces - théâtral etorganique - sont le matériel premier de la dramaturgie du mouvement ; trajet des émotions etdes états produits par l’écriture de la danse.

Brahim et ses danseurs « incarnent une danse à la fois délicate et généreuse, vigoureuse et naïve, poétique et puissante. Une vision de la gestuelle et de la diversité humaine d'une grande beauté, au point de provoquer une émotion véritable et irrésistible côté salle »

La voix du Nord, janvier 2014

Chorégraphie : Brahim Bouchelaghem // Interprétation : Fouad Atzouza, Alhousseyni N’Diaye, Jules Leduc,Takeo Ishii, Sacha Vangrevelynghe et Brahim Bouchelaghem // Musique originale : Nicolas de Zorzi et ManuelWandji // Mixage et conseils : Nicolas de Zorzi // Lumières : Philippe Chambion // Scénographie : BrahimBouchelaghem // Construction : Ateliers du Théâtre du Nord

AU THéâTRE CHARLES DULLIN

BADKEKVS, BALLETS C DE LA B

& A.M. QUATTAN FOUNDATIONCo-accueil Dullin-Voltaire

Vendredi 25 mars à 20h

Durée : 1h

Tarif D

DANSE URBAINE

Le titre est une inversion intentionnelle de dabke, le nom de la danse folkloriquepalestinienne. Cette production porte la signature d’un trio composé de Koen Augustijnen etRosalba Torres Guerrero (Ballets C de la B) et Hildegard De Vuyst (KVS) en collaborationavec dix performers palestiniens de différents horizons : dabke traditionnelle, dansecontemporaine, ballet, hip-hop, capoeira ou cirque. Badke opte pleinement pour une versioncontemporaine, une explosion de joie, une expression physique vitale qui parle de reliance,de la confirmation d’appartenir quelque part. Cette corporalité collective ne se rencontreque rarement dans la danse contemporaine qui met l’accent sur l’individualité et laréflexion. Le cœur de la dabke ‘sociale’ recèle quelque chose d’unique, que les Palestinienspeuvent montrer fièrement au reste du monde. Mais Badke n’est pas la quête d’uneprétendue authenticité perdue. C’est pour cette raison que les créateurs y intègrent desformes globalisées d’art populaire, capoeira, cirque, hip-hop ou même l’œuvre de WaltDisney, de sorte que « Badke » devient une forme vitale d’ « appartenance collective à unlieu » dans un contexte globalisé, et exprime par conséquent également le désir de fairepartie du monde, là, dehors.

Création et danse : Fadi Zmorrod, Ashtar Muallem, Farah Saleh, Yazan Iweidat, Salma Ataya, Ayman Safiah,Samaa Wakeem, Mohammed Samahneh, Samer Samahneh, Maali Maali (aussi crée par Ata Khatab) //Conception et création : Koen Augustijnen, Rosalba Torres Guerrero & Hildegard De Vuyst // Assistance à lamise en scène : Zina Zarour // Soundtrack : Naser Al-Faris édité par Sam Serruys // Costume : Britt Angé //Conception et régie Lumière : Ralf Nonn // Régie son : Steven Lorie

AU THéÂTRE CHARLES DULLIN

RICHARD GALLIANO

Jeudi 31 Mars à 20h

Tarif A

JAZZ

Après Mare Nostrum sorti en 2008, l’accordéoniste Richard Galliano, le pianiste suédoisJan Lundgren et le trompettiste sarde Paolo Fresu, reforment leur lumineux trio. Ilsprésentent sur la scène de l’Auditorium de Normandie, le 2e volet de ce projet jazz auxharmonies précises et aux accents romantiques. Les thèmes s’inspirent de la chansonfrançaise, du folklore suédois, d’Astor Piazzolla, de la musique baroque italienne ou destandards. Remplies de tonalités fascinantes, leurs mélodies captivent et nous laissent enétat de grâce.Instrumentiste virtuose et compositeur (Opale Concerto, La Valse à Margaux...), RichardGalliano s'exprime dans tous les genres musicaux du classique au jazz en passant par lachanson aux côtés, entre autre, de Claude Nougaro. Il est aujourd'hui l'uniqueaccordéoniste concertiste à enregistrer pour le prestigieux label discographique allemandDeutsche Grammophon. Il est fait commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres en2011 et reçoit, trois ans plus tard, le prix du « Meilleur Compositeur de l'Année », auxVictoires de la Musique classique.

« Une trompette, un accordéon, un piano. Drôle d'association. De mémoire, inédite. A

priori peu propice au chef-d'œuvre. Sauf qu'ici le souffleur s'appelle Paolo Fresu, les

pianoteurs Richard Galliano et Jan Lundgren. Trois magiciens de la note bleue, capables

de faire chanter le silence. Résultat : le plus beau disque de jazz que 2007 nous ait donné

jusqu'à présent. »

Le courrier de Genève – 2007

Paolo Fresu : trompette, bugle, multi-effets // Richard Galliano : accordéon // JanLundgren : piano //

À LA CHAPELLE CORNEILLE

Anouar Brahem est un des plus grands compositeurs et interprètes de oud. Il s’affirmeaujourd’hui comme l’un des rares compositeurs et improvisateurs capables d’inventerune musique à la fois totalement ancrée dans une culture ancestrale hautementsophistiquée et éminemment contemporaine dans son ambition universaliste. Il trimballedans la calebasse de son luth oriental tout l’héritage musical du monde arabe plein degrâce et de mystère, tour à tour hypnotique, austère et d’une grande force dramatique.Son dernier album Souvenance revient sur les mutations profondes qui ont marqué sonpays, la Tunisie, ces dernières années. “Ça m’a pris beaucoup de temps d’écrire cerépertoire” reconnaît Anouar Brahem, précisant avoir senti son monde intérieur etémotionnel entièrement monopolisé par les bouleversements politiques survenant autournant de l’année 2011. Des vagues extraordinaires de changement, avec leur cortèged’espoirs et de peurs incommensurables. Dans Souvenance, fidèle à sa ligne dépouillée,Anouar Brahem préfère aux effets d'emphase, un travail d'enluminures minimalistes,une retenue qui envoûte et cultive le mystère. Le quartet qu'il présente sur la scène de laChapelle Corneille propose une musique lumineuse, sereine et élégante, des compositionsteintées d'émotion et remplies d'espoir.

Anouar Brahem : oud // François Couturier : piano // Klaus Gesing : clarinette basse // Björn Meyer : basse

ANOUAR BRAHEMSOUVENANCE

Vendredi 22 Avril à 20h

Tarif B

JAZZ D’ORIENT

À LA CHAPELLE CORNEILLE

SONIA WIEDER-ATHERTONLITTLE BLUE GIRL FROM NINA

SIMONE

Mardi 26 avril à 20h

Tarif C

HOMMAGE À NINA SIMONE

Ancienne élève de Mstislav Rostropovitch, soliste dans les plus grands orchestres dumonde entier, la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, programmée dès la première saisonde la Philharmonie de Paris, signe un chef d'œuvre ! Cette immense artiste classique, quipoursuit depuis toujours une « quête du chant de l’instrument », choisi de substituer la voixde son violoncelle au timbre de Nina Simone. Saluée unanimement par la critique, Littlegirl blue from Nina Simone revisite le répertoire de la diva américaine avec une singularitéinédite et époustouflante. Ces interprétations ou plutôt ces inspirations issues desmorceaux de Nina Simone, sont des hommages à l'incroyable musicalité de cette femmeempêchée qui a su transcender sa souffrance dans sa musique et qui touche tant lavioloncelliste.

Sonia Wieder-Atherton : violoncelle // Bruno Fontaine : piano

À LA CHAPELLE CORNEILLE

SACRé PRINTEMPS!NATHALIE FILLION

Vendredi 29 avril à 20hÀ voir en famille

À partir de 7 ans

Durée : 1h

Tarif unique 6€

CONCERT THéâTRAL

Sacré printemps! est une performance : un piano à quatre mains, une voix de femme quiconduit les spectateurs vers un printemps fou et un rituel païen de la Russie ancestrale. Àpartir du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky, le texte de Nathalie Fillion permet de situerl’œuvre dans son contexte historique et de découvrir le climat artistique de cette époque.Elle y décrit la musique et l’idée qui présida à sa création, le ballet et ses choixchorégraphiques. Grâce aux mots, aux notes, aux signes joués, déclamés, chantés par larécitante Estelle Meyer, ce concert-spectacle dresse le tableau d’une folle époque et de lanaissance d’un printemps fracassant.

« Par le frottement des mots, des accords et des notes, dans une langue faite de sons et d’images, créer un tableau sonore et impressionniste d’une folle époque et de la naissance d’un printemps fracassant : Chaos ! Vacarme ! Dégel ! Débâcle ! Conduire par les oreilles sur le chemin qui mène à l’œuvre et la laisser parler Ici. Maintenant. Il y a un siècle,

exactement. Dix fois dix ans, pas plus. » Nathalie Fillon.

Texte et mise en scène : Nathalie Fillion // Pianistes : Jean-Sébastien Dureau et Vincent Planès // Récitante :Estelle Meyer

À LA CHAPELLE CORNEILLE

AU TEMPS Où LES ARABES DANSAIENT…

RADHOUANE EL MEDDEB

AUTOUR DU SACRE DU PRINTEMPS (CRÉATION EN COURS)

SYLVAIN GROUD Samedi 30 avril (horaires à confirmer)Durée estimée : 1h30

Tarif D

DANSE

La danse de Radhouane El Meddeb, artiste tunisien, est parfois critique ou humoristique. Elleest aussi source et lieu de mémoire. Selon lui, « les Arabes ont longtemps vécu sur desrythmes magiques, ceux des films des années 40, 50, 60 et 70… avec leur féérie, leur décorde carton pâte et leur atmosphère toute faite de faux et de clinquant ». Aussi dans sacréation 2014, Au temps où les Arabes dansaient…, l’artiste chorégraphie pour quatreinterprètes masculins une sorte de paysage documentaire qui allie la magie du factice à lanostalgie d’une époque. Le spectacle chemine sur la mémoire des mots et des musiques desgrands artistes orientaux de l’Égypte, du Liban et de la Tunisie. Entre images d’archives,ambiances issues de l’âge d’or du cinéma arabe, danses traditionnelles (dont la danse duventre) et music-hall, Radhouane El Meddeb s’attache à montrer combien ces formespopulaires sont l’expression festive et généreuse d’un peuple qui aime la vie et la liberté. Ilconte un rêve éveillé qui est aussi un acte politique face aux menaces que les extrémismesreligieux font peser sur les femmes, la culture et les artistes.

Conception, chorégraphie : Radhouane El Meddeb // Assistant à la création : Moustapha Ziane // Interprètes :Youness Aboulakoul, Rémi Leblanc-Messager, Philippe Lebhar, Arthur Perole // Scénographie : Annie Tolleter //Lumières : Xavier Lazarini // Sonographie : Stéphane Gombert // Vidéo : Cécile Perraut en collaboration avecFeriel Ben Mahmoud // Régie générale : Bruno Moinard // Production : La compagnie de SOI.

À LA CHAPELLE SAINT-LOUIS

LOVING SUITE POUR BIRDY SO

ROBERTO NEGRO & ÉLISE CARON

Mardi 3 mai à 20h

Tarif unique 10€

JAZZ

Entre musique improvisée, jazz et songwriting à la française, cet opéra miniature pourquintet à cordes et chant est plus qu'un concert. La Loving Suite pour Birdy So nous raconteune histoire d'amour qui accroche et qui émerveille grâce à un subtil mélange d'audacemusical et d'humour. La voix d’Élise Caron se fait ensorcelante pour porter les textespoétiques de Xavier Machault.

Né à Turin en 1981, Roberto Negro grandit à Kinshasa et arrive à Paris en 2008, où il étudieavec Marc Ducret, Denis Badault, Benoit Delbecq. Diplômé en jazz au conservatoire de Chambéry,son travail d’écriture est récompensé par un Prix de Composition lors de son cursus au Centre desMusiques Didier Lockwood. Roberto joue régulièrement aux côtés de Louis Sclavis, Daniel Humair,Sylvain Darrifourcq, David Enhco ou Luis Vicente.

« Cette pièce ambitieuse aux confins de la chanson, de la musique improvisée et de la

tradition classique resongée, réussit le tour de force d’affirmer une vraie unité de ton et

d’écriture. [...] Cocktail très habile de raffinement formel et de poésie tendre et juvénile qui

offre son charme inimitable à cette longue déclaration d’amour "en-chanté". »

Stéphane Ollivier, JAZZMAGAZINE

Élise Caron : chant // Roberto Negro : piano, composition, direction // Federico Casagrande : guitare // ThéoCeccaldi : violon // Valentin Ceccaldi : violoncelle // Nicolas Bianco : contrebasse // Xavier Machault : textes

À LA CHAPELLE CORNEILLE

DORSAF HAMDANIBARBARA/FAIROUZ

Mardi 10 mai à 20h

Tarif D

CHANSON DU MAGHREB

Reconnue comme une des plus grandes voix de Tunisie, Dorsaf Hamdani a l’habituded’élargir son univers musical par-delà le temps et les frontières. Elle fait partie d'unegénération de chanteuses du Maghreb et du Moyen-Orient qui fascine par le contrasteentre leur attachement aux traditions et leur grande modernité. Alors pourquoi ne passusciter la rencontre naturelle de deux chanteuses, véritables icônes de la chanson dontl'aura rayonne au-delà de leur pays d'origine ? Dorsaf Hamdani a donc choisi d'inviterBarbara et Fairouz pour les faire parler entre elles, simplement. Mélodies nées au Liban ouen bord de Seine semblent être du même matériau, de la même palette, des mêmeshumeurs. Le pétillant de Fairouz semble éclairer les spleens de Barbara, qui donne sonintelligence si pointue aux romantismes de la chanteuse orientale. Une rencontre virtuelleet interculturelle originale, Orient et Occident réunis. Sous la direction musicale de DanielMille, nous retrouvons dans chaque chanson, une parenté d'âme, une liberté étourdissanteet deux univers anticonformistes avec une évidence déconcertante.

Dorsaf Hamdani : chant // Daniel Mille : direction musicale, accordéon // Lucien Zerrad : arrangements,guitare, oud // Zied Zouari : violon // Yousef Zayed : percussions, oud

À LA CHAPELLE CORNEILLE

A FILETTA AVEC PAOLO FRESU &

DANIELE DI BONAVENTURA

Mardi 17 Mai à 20h

Tarif B

POLYPHONIES CORSES

La rencontre des polyphonies corses avec la trompette et le bandonéon de Paolo Fresu etDanieleDi Bonaventura est une expérience musicale magistrale ! Le projet Danse mémoireDanse, accueilli à la Chapelle Corneille, est un hommage à deux grandes figures marquantesdu XXème siècle, personnages exceptionnels de la résistance et de la liberté. Aimé Césaire,écrivain, poète, dramaturge d’origine martiniquaise et Jean Nicoli, enseignant, résistant,exécuté en 1943 à Bastia par l’occupant fasciste italien. En commun, ces deux hommes ontleur engagement politique, leur humanisme notamment à travers leur jugement sur lecolonialisme. Corses et italiens, polyphonistes et jazzmen, ces musiciens enracinés, mettenten relief les idéaux en proposant une musique métissée qui n'est celle de personneprécisément parce qu'elle est celle de tous. Un travail musical et vocal ayant pour thème lesregards croisés de deux hommes, deux insulaires, deux êtres d’exception ayant marqué lesiècle dernier de leurs pensées lumineuses empreintes d'humanisme. A Filetta est l’un desgroupes phares du chant polyphonique corse. Composé de six voix d’hommes, ce chœurd’une créativité inouïe perpétue la tradition orale insulaire tout en explorant des créationsd’œuvres plus contemporaines.

Paolo Fresu : trompette, bugle // Daniele Di Bonaventura : bandonéon // A Filetta : Jean-Claude Acquaviva,François Aragni, Paul Giansily, Stéphane Serra, Jean Sicurani, Maxime Vuillamier // Production : Centreculturel U Svegliu Calvese Calvi, A Filetta // sarl Deda, Festival Time in Jazz (Berchidda, Sardaigne) // Avec lesoutien de Centre international des musiques nomades – Festival Détours de Babel Grenoble

À LA CHAPELLE CORNEILLE

INFORMATIONS PRATIQUES

UNE QUESTION ?L'équipe des relations publiques duHangar 23 est à votre dispositionpour vous informer sur laprogrammation.

Céline CARPENTIERccarpentier@rouen.fr02.32.83.21.73

LES TARIFS

A : 26€/23€ réduit 1/15€ résuit 2B : 23€/20€ réduit 1/12€ résuit 2C : 21€/18€ réduit 1/10€ résuit 2D : 18€/15€ réduit 1/8€ résuit 2

Tarif réduit 1 pour les Comités d’entreprise

LES MODES DE RèGLEMENT

• Bon de commande• Chèque• CB

SE RENDRE AU HANGAR 23Quai Rive droite / Pied du pontFlaubert / Presqu'île Waddington• À vélo : Station Cyclic' Docks 76• TEOR 1, 2 ou 3 à l'arrêt MontRiboudet

• Parking gratuit sur place

SE RENDRE AU THéâTRECHARLES DULLIN

Allée des Arcades , Grand-Quevilly• En voiture : par l'avenue Léon Blum à Grand Quevilly.

• En métro : de Rouen - Direction Georges Braque Arrêt J.F.Kennedy

• Parking couvert, surveillé et gratuit.

SE RENDRE à LA CHAPELLE SAINT-LOUIS

Place de la Rougemare• En bus F1, F2, 20 : Arrêt Hôtel de ville• À vélo : Station Cyclic’ Hôtel de ville

SE RENDRE AU THéâTREDES ARTS

7, rue du Dr Robert Rambert• Métro : Arrêt Théâtre des arts• À vélo : Station Cyclic’ Théâtre desArts

SE RENDRE à LA CHAPELLE CORNEILLE

Près du lycée Corneille / 4, rue deMaulévrier• Métro : Arrêt Boulingrin• Bus F1 et 6 : Arrêt Lycée Corneille• Voiture : Parking Boulingrin

SE RENDRE À LA SALLE LOUIS JOUVET

Les Sapins / 153, Rue AlbertDupuis• Bus : Arrêt ChanoineMaubec (F2)

SE RENDRE À L’ESPACE DU MOINEAU

41, route de Neufchâtel• Métro : Arrêt Beauvoisine• Bus F1 : Arrêt Ricarville