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Zr Annee — N°13, «31 (<^h Pages) 10 Centimes -* IMTIOW DU ilTW— I« Centimes Pages) JendiS fttabre 1018 ■ggg«ggMgM>ggBggJ| Administratear-Déléfrné-Gérao* O. RAN DO LET JlBBlnlstrafion, Impressions etAnnonces, TÈL. 10.47 85, Rue Fontenelle, 35 A&rssaa Télégraphique ; EANLQLET Earn Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR -JORDAN Sicrstaire Général : TE.VALLÉS■ Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60 annonces AU HAVRE.... 7 Bureau du Journal, IIS, Loui1da Strssoourg. I L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est A PARIS J seule chargée de recevoir les Annonces pour ( Is Journal. I It PETITHAVH£estdislgné pourtas AnnoncesJudicia], -es et ligoles feBBBaBagggSSBBSBB^B ORGANE RÉPÜBLIGAIN DÉMOGRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABONNEWIENTS Le Havre, la Seins-Inférieure, l'Eure. i'Oise et la Somma Autres Département» Union Postale »5 Fr. ®8 i 45 * Dns'nbonneégalement,SANSFRAIS,dunstousles Bureauxds Postsds Frcncs Trois Mois Six Mois T Fr. ï» Fr. » IS Fr. *3 » 25 Fr. UnAn ISSSS N s? STRASBOURG ...o— Lc 21 novembre,ö dis heures da matin, nn peloton de quarante hommes du 23" d'infanterie franchise, commandé par le capitaine Muiier,entrait dans Strasbourg, par la rue de la llaute-Montéc. II vint s'aligner sur la place d'armes de¬ vant la statue de Kléber et présenta les armes. La foule immense que la petite troupe avait dü traverser pour arriver Jusque la entonnad'un seul élan la plus enthousiastedes Marseillaise. Ce fut aïnsi que Strasbourg retrouva, pour la premièrefois depuis quarante-huit annécs d'csclavage, les héroïques soldats do la mère-patrio. LesStrasbourgeoisont vu, paria suite, des manifestationsmilitaires plus impor- tantes : l'entrée du général Gouraud,celle du généralissimePétain, cellcdu maréchal Focli auxquelles nous avons assislé. lis n'en ont pas connu de plus émouvantes que celle du 21 novembre. Ëile marque une date sacrée. Ce jour-la, d'innombrables coeursont battu a serompre,beaucotspde larmesont coulé. Un grand rêve venait d'entrer dans le domainedes réalités. Au momentmême oü le dernier soidat allemand-franchissait le pontde Kehl, tête basse, accablépar lepoids des crimesqu'on lui filcomrneltre,l'armée frangoisc venait dire a son tour a la face du glorieus ancê- trc : i Général,nous voiei ! »> Et presque instantanémentles drapeaus surgirent. II en sortit de partout avec un joyeus et meryciiieuxensemble.Les fières couleurs silongtempsproscrites,si compromettantes pour l'Alsacienqui osait mêmeles évoquer dans la dispositiond'on étalageou ia com¬ positiond'un ehapeau, les fières couleurs l'ri.ssonnaient a toutes les l'enêlres,a toutes les portes, au clocher de la Gathédrale. Elles chanlaient,elles aussi, l'hymne de la joic et de la liberlé. Je me suis souvent demandé, devant ce dépioiemeatitïoM dé drapeaux,coinment tant de bleu, de'blanc et de rouge avaient bien pil sc cacher pendant tant d'années pour être próts, au jour et a I'heure üxés, a lancer leur proclamation. — Noussavionsveiller derrière nos per¬ siennes, m'a dit en souriant une dameal- sacieunea qui je posai ia question. Depuis des années, en elïet, Ia chère Al¬ sace attendaitsans que sa confiancefüt un instant ébranlée. Les humiliationsde l'op- presseur, loin de l'abattre, la renforcèrent et la ürent plus ardenle. Ce jour devait naitre, comme sous la pousséede puissan¬ ces mystérieuses jaillies des coeurs long¬ tempscomprimés, plus de deux cent mille ames débordant du patriotismele plur pur, le plus élevé ont renouvelédevantla statue de Kléber leur accueil d'élernelle gratitude aux sol- dais de la République. Strasbourgavait vu surtout des Bretons et des Normandsle jour de l'entrée du gé¬ néral Gouraud. Lc 25 novembre,ellc vit des Parisiens. des Picards et des Basques. Et si son cceur s'ouvrit è larges portes poui'laisser exhaler sa joie, ses yeux vou- lurcnt se faire aussi grands que possible pour ne rien perdre de ia beauté du spec¬ tacle. Commea Melz, commek Colmar, il y cut ici des heures pathétiques qui laissent dans le souvenir des trainées de lumière. Je revoisle maréchalPétain devantl'an- cien palaisimpérial,a pied, haut et droit, enlouré d'une galerie de généraux dont chacun porie un nomfleuri de lauriers, de Gastelneau,Fayolle, Humbert, de Mais- tre... II a devantlui, lui faisantface, Gouraud immobile,au port du sabre. Entre ces deuxgloiresmilitaires, parmi les fanfares,les éclats des musiques qui fontentendreSambreet-M-euse, le Chant da Depart et Vousn'aurez pas I'Alsaceet la Lorraine, que les coeurset les lèvrcsaccom- pagnent de leur chant, passent nos soldats triomphants: troupes africaines,asiatiques et de la rnétropolc, chasseurs, fantassins, cavaliers,artilleurs. Des tractours remor- quent d'imposantespiècesde siège. Devantet autour de nous, de l'autre cóté du pare, s'étendcntles palais:1a Bibliothè- que, la ChambredesReprésentants, le Mi¬ nistère. La silhouettede l'Universitéforme Ie fondd'un tableau de grande allure sur lequel ie jour gris de novembre a déroulé ses gazessaus rcfroidir l'enthousiasme. L'arméedéfilé, impeccable et martiale, les baionnettes parallèles, les rangs bien slignés. Les musiquesenlèventles troupes daus un mouvementalerte d'urte eadencc si nette, si vive, si frangaiseque les Alsa- ciens ne peuvenl s'empêcher d'applaudir, d'acelamer,et dese relrouver tout entiers dans ce pas décidé et souple, si loin, si loin de ia grotesque«Parade-Mursch». J'ai pu gagner, non sans peine, malgré Ie coupefiles délivré par l'autorilé mili¬ taire aux corrcspondantsde guerre accré- dités, la placeKléber.Les troupes se don- naient ia a la population,et j'ai mieuxnoté dans ce milieu les battements ficvreux du coeurde la cilé. La placeest noire de monde.Les anti¬ ques maisons, d'une originalilé pitlores- ques, littéralementcouvcrtes de drapeaux feangaiset alliés ; les petites fenêtres,les ba'cons de boisoü palpitent des nuéesde moacboirsagités.d'oü s'élancentdes crépi- tementsdc viva's:1»flèehedc laCalhédiale dontlafiue deuleUedc picneioae sehéfisse d'un drapeautricoloretémérairementhissé au sommet,tout cela formeun ensemble saisissantet rare. Et c'est déiicieuxd'écouter les mots qui partent a nos cölés,parmi la foule.11y a tant de nouveautésqui se révèlent tout k coup, tant d'étoiiaements,tant de surprise heureuse I — Vojladone ceux qu'on pous disait dé- moraliséset manquantde tout ! — lis ont des mines de gens de bonne nourrilure. — Avez-vousremarqué ? Les gendar¬ mes, ils ressemblent aux autres soldats commedes frères ; seulement, ils ont un petit trait blancau casque.Avez-vousvu ! — Moi, je me rappelle les gendarmes avec un grand ehapeau bicoine de polichi- neiie. ' — Et voyezles ariilleurs ! Voyezmain- tenant les 'hommes de la cavalerie... Et ceux la qui passent sans armes, avec une veste de cuir sur eux. . . — Je sais, je sais. Un capitaine, avec la croix de la Légion d honneur, me l'a dit hier dans Griinebruehstrasse. G'esi des équipes dc tanks '. -—'Ia ! Ia !... Jc sais..,. Vive la France! — Moi,je suis si contentqueje voudrais teut de suite sauler dans le cicl ! Les uniformes bieu-horizon continuent dedéfiler, flotsazurés d'une mer qui con- tient désormais ses tempêtes, ondule et s'écouledans la taratata des batterieset les cuivreries triomphales, laissant une im¬ pressionde forceet de beauté. * L'art du pcinire et celui da graveur, après la notation documentaire du photo- graphe,s'attacheronta fixerces choses.En rendronl-ils jamais a la fois ia grüee et la grandeur? Traduiront-ils Ia délicatessede i'archaïsmeunie k la sévériié des réalités présentes, le charme de Strasbourg sou- riant, dans1'elTasiond'une journée sans pareille. a la France victorieuss qui ia re- goit dans ses bras?. , . Commecadre a ce spectacle, la vieille place oü vibra aux grandesheures la me toujoursfidélede la cité, aux heures les plus douioureuses,les plus lourdes,quand les troupes impériales nqrguaient de leur morguela foi alsacienncen imposant a la vuepubliquelesmanifestationsmenagantes d'un militarisme tout puissant,mais aus¬ si aux heures saintes oü l'cspoir eommun venait se retremperdans i'ombrede Iiléber et putserdans la legon des temps révolus une nouvelleraison d'espérer. Oui, nous avonsvécula des heures inou- bliables. Les mots, je le sens bien, ne rendent point !a saveur dont cette émotion se rehausse.Les mots sont en dessous.La plumeessaieen vain d'en extraire la ma¬ gie, de leur emprunter le pouvoir secret qui fait évoquerau froid assemblagedes lettres des images rayounanteset despea- sées. Maisil faudraitdire I'ampleuret Ia signi¬ ficationde l'apothéose.Et quelle plumeas- sez subtile, assezmaitressede l'expression pourrait traduire comme il conviendrait i'émolion intense qui s'est emparée de nous, quand, ie défiléterminé, le maréchal Pétain s'esl avancé vers le général Gou¬ raud et que, les yeux plrins de larmes. de¬ vant l'assistaace empoignée,aussi trou- blée qu'cux-mêmcs, les deux soldats se sont embrassés. Des acclamations sans fin montèrent: dc Castelnau et Fayolle embrassaient è leur tour le glorieuxmutilé. Tout prés de nous, debout sur le péris¬ tyle de i'ancien palais du kaiser, parmi le groupe des journalistes, une jeune fille, portant ie béret et Ia veste de cuir fattve desautomobiiistes de la Y. M. G. A. joi- gnailde toutes ses forces ses vivats aux nótres : Mile MargaretWilson, la fille du présidentde la Républiquedes Elats-Unis. Journéed'apotiiéose, en effet.oülescojurs è nu ont fraternisé dans la gratitude, oü toute cellc grande et belle viile, fondue dans le crcuset du patriotismeet de la li¬ berie, nc formait plus qu'une seu'e drne adorable et vaillante, drapée de bleu, de blanc, de rouge, orgueilieusede ses gloi¬ res anciennes associécs aux gloires nou- velles,radieuse d'une félicitéd'autant plus chère qu'elle füt lourdementet longuement payee.Gette journée eut la majestésouve- raïne d'un symbole. Après la' Lorraine, après Meiz, après Golmar, c'était toute l'Alsaee qui venait remeltre son cceur a la Patrie retrouvée, relier le passéau présent. Ungrand frisson nousenveloppatous et nous mit dans les yeux des larmes bénies. Une autre fête se prépare, qui xserra k nouveaudes défilés d'hommesen armes et de jeunes et frais sourires sous les ailes des rubans noirs. La cité est prête k acclamerencore, et elle Ie fera avec une chaleuret un empressementfaciles è pré- voir.Maisellene saurait dépasser.je crois, dans la haute digniléet de sa tenue et l'ex¬ pressiond'un sentimentqui avait la pieuse soieimitéd'unculte, ce qu'elle nous a per¬ mis de voir en ce lundi 25 novembre, et quenousavonsemportéprécieusementdans le cofïreldes impérissablessouvenirs, « Derevancheallemandea cause de l'Al- sace-Lorraine,nousne voulonsrien savoir, paree que la volontéde tous les Alsaciens- Lorrainsest de reslcr ce que nos coeurs ont toujoursété et ce que les Alliés vien- nent de nous permeltrc d'êüe aussi exté- rieuremeat : des Frangais. LASITUATION MILITAIRE Commii9i!(iué amérioain 4 décembre, soir. — La 3» armóe Rmóricnine, connnuant son avance au S'id da la Moselle, a attaint aujourd'hui la ligne générale Barncastel, Malborn. Otzenhwsen. Au -Nora Ouest da Derncastsl, noire ligne reste la même. IMjwtdupréüdeat Wiison poorI'Europc Haw-York.— Lc steamer presidential George- Washingtona quitté New-York,Mor,a 10h. 13. Washington — Le président- Wilson, nccompa- gnédo,MmoWilson,a. commeirccmardi soir, son voyage ü deslinatioado I'Europc. Lo"présidentestimoquoco voyagene so prolon- gora pas au dola do six somaines. II conforera, avant la conférence de la paix, avec MSI.Lloyd George, Clemeneeauet Orlando ot probablemont aussi avec le rci Albertct discutera avec eux les principaux points du traité do paix. Le président qui débarquera en France, a l'inten- tion de so rendro ensuitc en Angioterreet en Italic; i! est possiblequ'il aille a Uruxolles. II a cgalement1'intentiondovisitor queiqucs-uns des champs de balaiüc de France. UnellottiHoaméricaineira a ta rencontre de M. Wilson au largo dc Ia cöte frangaiseet cscoriera le George-Washington jusqu'aü port destinatairo. A son depart dc Washington, le président a été chateureusemontacclamópar la foule,MM. Lansing et Henry Wile l'accompagnent. LePrinceHenri dePrusse veutsoutenir la Revolution ... et proié,g®r> I'ex-KaSser Buis.—Le prince Henri de Prusse public, dans la Gazettedela Croix,unodeclarationadressóauxmem¬ bres de la maisouroyale de Prusse, dans laquelle, après avoir rappelé lo rescrit du roi, du 20 novem¬ bre, il dit : >>Désormais,noilseulement il est per¬ mis do se raettre, dans la mesure de ses forces, au service do l'Etal; mais cola devient un devoir vis¬ a-vis de la patrie qui nous a vu naitre, que nous avons sorvie jusqu'aujourd'hui, avec un dévoue- ment absolu. Agissons aussi eonformément aux idéés de cotro roi qui, dans la rononciation au tróne, mentionneCXpressément lacoliaborationpour le bien du peuple. » Commemembre do la maison royalode Prusse, habitant actuellementen Prusse, jo declare,malgre le nouvel état de la Prusse dans I'cmpirc, quo. sous la pression des événementsjc suis contraint do re- connaitre, je m'cfforcorai d'aider lo gouvernement régulier et legalpour arriver a un état de choses supportable; mais que, d'un autre cóté,jo me con¬ sider commelié, jusqu'a la mort, a la personnodo notre roi ; ie ferai tout ce aui est en mon pouvoic pour qti'il ne tui soit fait aucun tori ; je le recon- nais, sans réserve, commele seul chef. a Faisant counaïtre mon point de vue a tous les membres do la maison royale, j'espère d'eux qu'iis auront les memosidéés. » LA DICTATÜRE A N&MÖURG tontires.— On mande de La Haveau Daily Mail, qu'un maitro d'équipage,nomméHeine,est 'a la têto du mouvementpour l'établisseraentde la Républi¬ que indépendantede l'Elbe inférieure et qu'il aurait etabii la dictature a Hambourg, Oes Oflioiers aüenisnds contra iaRévelulicn BSIo.—Los intorvenlions d'officiers allemands conlre les emblèmesróvolutionnairessomultiplient. A Essen, mardi, plusieurs officiers ont cssayó- d'arracher les drapeaux rougesaux monuments pu¬ blics ; des coups de feu ont été changes ; il y a quelquesblcssés. Uns demand© de poursultes eontre ['ex-kaiser* Chicago.—MmeIJarlem,dc Chicago, a adressó aux autorités fcdérales,line requêio demandant des poursuitescontro1' ex-kaiserpour I'assassiuatde son pere, lors du torpiilagedu Lusilania. Les Elections générales dans le Royaume-üni londres. -■ Hier a eu lieu, dans lout lo Royaume- Uni,la designation-des candidats aux prochaines électionsgénérales. M.AustenHarisson,rédacteur ii YEnglishReview, se présente dans l'arrendissemont db Carnavon contro M. Lloyd George. A 13 h. 30, seize membros unionislos de la coali¬ tion, sept libdraux de la coalition,un nationalisteet sept sinn feiners on) été été proclamés élus sans opposition. M.Glynes,ministro de ■l'alimenlation, ii Manches¬ ter ; M.AustenCbamberlin ii Birmingham; M.O. Conner,iiLiverpool; lo chef travaillistoWill Crooks a Woolvifchor.tété egalemcntproclamésélus. A 10 heures, 87 candidats aux electionssont élus sans opposition,se rcpartiss'ant aiiisi : Gi partisans du gouvernementde coalition, dont M.Balfour; 0 travaiilistcs, 1 nationalisteet 13 sinn feiners. A la suite du relrait do candidatures a ia dernière hcuro, la tiste sera augmcnléea la fin de la jour¬ née. avAffai I'© Paris.— M.Joussslin a interrogé, bier, le séna- teur Humbertsur les révélationsdu traite Berthon. il a ontenducgalementM.Sébille, contrólcur (k-s recherchesa la sftrelé générale,au sujet d»s dSattr rations qualui a faites le inAmcReflBffitL «NoiissommesheureuxpourrAllcmag-ne de la voir libre, uous la féiicilons sincère- rnentd'avoir brisé ses chalnes et d'avojr suppriméles Ilobenzoilern, qui n'ont pas mêmesu disparaltre avec honneur...Quant a redevenir allemands: Jamais ! » Ainsi s'exprime dans son premier nu¬ méro de resurrection, i'ancien Journal d'Alsace et Courrier du Bas-Min, devenu IeJournal dc l'Alsace-Lorraine.Geslignes disent bien ce qu'eiles veuient dire, L'araourde l'Alsaeese livre sans réserve. Avecune parfaiteioyauté, une belle fran¬ chise,aveccettespontanéitéaiïectueuscqui conservemêmect surtout dans les grandes eirconstancesde la vicalsaeienneune sorte d'inlimité ct d'austérité familiales, l'amour de nos chères provinces s'incorporca nou¬ veau dans celui de la France materneïie. II reprend la place que nous lui gardions ehaude, L'honneur et Ia joie me furent donnés d'assistcr a cettefusion en desjours mémo- rabies que 1'émotionvient de tisser d'or. Le sang alsaeien qui coule dans mes veines n'a jamais semi a ce point, avec ia fiertédu douloureuxsacrificequi contribua a payeri'heure tant attendue, le pouvoir des affinités ancestrales qu'il charrie jus- qtt'aux repiis les plus insoupconnés de noire cceur. Albert Herrenschmidt. (La suite dmanehc). LESOLYERAINS BELGES APARIS Le programmede la visile ties souverains beiges a Paris est définitivement arrêté. Le roi AlliertJ.", qu'accompagiierontIareineEli¬ sabeth ei ieur fits ainé, le princeLéopold,due de Brabant, arrlvora aujourd'hui, a i heures, par ia gare du Bois-de-Boulogne. 11sera regupar lo présidentdo la Républiqueet MmePoincaré, les secrétairesgénéraux de la prési- i'cncc ; les presidentsdu Sénat et de laChambredes d.'putés ; lo président du Conseil,les ministres des affaires étrangéres. de la marine, do l'armoment, etc.; ie préiet do (a Seine, le prefet do police, les présidents du Conseil municipaldo Paris et du Con¬ seil général do la Seine. Lo cortègose rendra au palais des affaires éiran- gères par l'avenue du Bois-de-Boulogno, l'avcnuo des ChampsElysées,la place et le pont de la Con- cordo. A quatro heures, les souverains rendront visite au présidentde la Républiqueet a MmePoincaréau palais de i'Elwée. Ensuite ils rcccrront, a 4 heures 13, la colonie beigeau palais dos affairesétrangères (arrivéo par la ruo de Constantine).A 5 heures 13, récepllondu corps diplomatique(entreepar lè quai d'Orsay). A fruit heures, le président ct MmePoiucareoffri- ront un diner cxlelu' honneur. On illuminera lés edifices publics situés sur ls parcours du roi. Vendrcdimatin, ie roi ira visiter l'nsile be.lgode Courbevoie,et le Foyer du soidat beige, quai dc Valrny,107.Deson cóté, Ia reine se rendra a l'hó- pital Cochinoü elle visiters uno salto do blessésmi¬ litaires. Elio ira ensuitc visiter l'église Saint-Ger- vais, l'hópitalAlbert-I"ct i'OEuvre de secours do guerre, placeSaint-Sulpicc. A (leuze heures trente, déjeuner au ministère des affairesétrangères. A deux heures quarante-einq, les souverains et te présidentde la Républiquese- rorit soienncllemsntregus iii'Hötelde Villo. Lc départ du roi ct de la reine des Beigesaura lieu ii ta finde l'après-midipar ta gare des Invalides. Uiie Démarche interalliée a Pékin Les ministres dos cinq puissances out faitla dé¬ marche par laquelie ils eonseillentd'aplanir le dilfé- reiul qui cxfsleentre te Nordot le Sud de la Chine. Une démarche identlque doit êtro faito par les consulsdes puissances aupris des autorités toiUlai- .183tsaflistes)de Cautea. LE PARLEMENT Impressions deSéance (DE NOTUSCOUnSSPONDANT PARTICULIER) Paris, 4 décembre. A. LA CHAMBRE Après une question sans importanceet saus inté- rêt, la Chambre,présidéopar Al.Groussier,a abor- dé la discussiondu projot de loi modifiantla loi du 21 avril lyiO sur les mines en co qui concerno Ia durée des concessionset la participation de l'Etat aux benefices. M.LéonPerrier, de l'Isère, donnocomme rappor¬ teur des indicationsgénéralessur le projet qui porto essentiellemcntsur deux points. 1!substituoau ré¬ gime actucl do concessionperpétuello celui d'uno concessiontemporairect admet l'Etat ii participer aux beneficesde 1' exploitation. M.LéonPerrier, au nom de la Commission dos mines, defendle projet dont il démontre les avanta- ges et qui faitdisparaltre les défectuositésdo la si¬ tuation actuello. L'orateur développetrés longuement cette tiièse qu'il n'est pas possible,;i celto heuro do renaissance nationale, do"nepas reehbrchoravec lo Gouverne¬ ment quoliedevrait être la politiqueminière. II exa¬ mine les conditionsdans lesquellesla question des charbonnagesdevra être abordéea Ia conférencede la paix. La durée des concessionspeut être liraitée a 99 ans. Quant a la participationdo IEtat aux benefices, elle no portera que sur les superbénéficeset le taux on sera uniforme pour toutes les concessions; i! sera determine par un barême progressifindiqué au cahier des charges. L'Etat interviendra au par- tage de l'actif net, après le remboursemenldu capi¬ tal, en cas de liquidationds Ia Socictéou d'expira- tion de la concession. M. Margainodéveloppeun contre-projetstipulant quo les minesfont partio intégrantodu domain»pu¬ blic et ne pourront êtro exploitéesqu'cn vertu d'un acte do concession délibérécn Conseil.L'Etat parti- ciperait aux benefices annuels de l'exploitation, soit par attribution d'actions, soit pai' tout autre mode. Aprcsune brève intervention de M. Cabrol, M. .Loucheur,ministro de la reconslitutionindustrtelle, monto ii la tribune et declare quo la réforme propo- see n'est qu'un premier pas du gouvernement. II demand»do la voter. Lo métier de chercheur do mines n'est pas toujours rose ; mais si les benefices vienneht iirécompenser les concessionnaires.si ces bénéficcssont considerables,ii fautquo l'Etal eu ait sa part. M.Loucheurindiquo qu'un des facteurs princi¬ paux de la rcconstitulion dconomiquo sera le cliar- iion.-il taut donedu charbon. <iNousdevons, ajoute-t-il,par des mesures ajus- técs, arriver a accroitre nolro production. Los mines du Nordsont dans l'état quo vous savez.Lo traité dc paix nous apporlera ii ce sujet les repara¬ tions necessaires dues par l'Allemagne.» (Approba¬ tion). Loministro promet une augmentationde la pro¬ duction du coke. Au besoin, une loi sera présentée au Parlement pour en défendre l'importation. SI.Loucheur,trés écouté, fait quelques réserves pour 1' Alsace-Lorrainequi se trouvedans unositua- fion spécialeet il termine en insistantpour l'adop- tion du projet. (Vifsapplaudisscmeuts.) La Chambredecide le passageii la discussiondes articles, malgré les socialislesqui trouvent lo projet insutlisant, et la suite du débat est renvoyée a de- main matin. TH. IIEXUY. B III!■ I. IN.IU1 LesConséqyencss de rSrmistice Si le délai n'est pas respecté Le Voruairls craint que lo maréclialFoch, si la clause de l'armistice relative a la remise des loco¬ motiveset des wagonsn'était pasexëcutéoen temps voulu, occupoIa totalitó du terriloire allcmaud et entre a Berlin.Cojournal pense que lo maréchal Foch est eu train de preparer la realisation de ce projet. Frontiére fermée D'aprèsie lol,at Anzdger, le maréchal a dor.né ordre que la frontiére 'entre l'Alsace-Lorralueet l'Allemagnesoitfermé«.Lei Allemandsprotesteat. LERETOUR DEH.CLESIEACEAU et du IViaréchaiFoeh Lo maréclial Foch, MM.Clemeneeau, Orlando, Sonnino,lord Derby, sir Arthur Slanley et lo per¬ sonneldes delegations fraugaiscs et italiennes ont ijuittó Londresa 8 h. io. Lo due do Connaugbtropréssntaitlo roi ii la gare. Unemusiquomilitaire a jouc les hymiies natio- nauXi La fouiosaluale maréchal Fochet M.Clemeneeau d'ovalions frénétiques. Lomaréchal Fochet ses eollèguosse sont rendns a la gare en automobiles fermées. Uno toute im¬ mense les a acclamés. Etaient présents a la gare : sir HenryWilson, sir RosslynWemyss,représentantM. Baltour, les am¬ bassadeurs frangaiset italien, leur personnelet les notabiiitésfrangaisesct italiennes. Lodue.de Connaugbta accompagnóles visiteurs illustres kleur coupé et les a salucs cordialement de la part du roi. Lo secrétaire de Af.Lloyd George accompagnera les visiteurs a Paris oü ii présidera aux arrange- mcnls do la visite prochainede M.LloydGeorge. k Lorsquo le maréchal Focli, raconte lo Daily Mail, a fait do ia fagonla plus cordialeses adJeuxa M.LloydGeorgedevant la porto du premier minis- tro, les cris dc : '« Vive Foch 1» rotentirent do tou¬ tes parts dans Downingstreet. « Lo maréchalFoeha travaillé jusqu'aprèsminuit pour répondrca l'immensocourrier quo lui avaient adressóles épouscs,los mères, les filset les lilies des soldatsbritanniques.Lo maréchala signé cha- cune do ses réponses. « Rien, déclaro son aide do camp, le capitaine Bardütix,ne l'a plus touchédans son séjour a Lon¬ dres que ce tribui d'admiration par'ant de tant dc cceurs.» Le DailyJl/oifest autorise a dire quo le maréchal Foch a été charméa tous les égards de la reception qui lui a été faito a Londres. Magnifique, tel est 1'adieclHqu'ilciapióiopour ia qualifier. Arrivée a Paris M. Clemeneeau est arrivé a 17 h. 53 en gare du Nord. Regupar Af. Pichon et la plupart des minis¬ tres, il accuoillitcn souriant les felicitationsdo ses eollèguospour la receptionchalcureusofait»a Lon¬ dres. Un groupe dc damesdc la Croix-Rougelui remit des Beurs, en lo rcmerciant do nous avoir rendu 1' Alsace-Lorraine. Af.Clemeneeause laissaembrasscrde bonnegrace et rendit 1' accoladecn répondantavec esprit : a II devrait y avoir d'autresAlsace-Lorrainea vous rendro pour avoir f occasion d'etre cmbrassé si agréablementI ». Desapplaudissemontsaecucillirontcette réponso. Le public, a ia sortie dc la gare, acciamale chef du gouvernement. Lo memotrain amenait MM.Orlandoet Sonnino qui furent regus par l'ambassadeur d'Haiie,les au¬ torités militaires italienneset les pcrsonnalités ita¬ liennes do Paris. Lss Princes de Hchenzollern ponrront quitter TAllemagne Le gouvernementde Berlina accordé a un cer¬ tain nombre do princes do la familie des Holienzol- lern 1'autorisatioude quitter i'Allcmagno,sous con¬ dition do no pas emportorlour fortuno dont l'Efat so chargcrad'assurcr la gestion, cn attendant d'en determiner l'omploi. Les princes ayant accept»cetto offrogagnorontles ur.s la Suisse, les autrcs le Dane-markou la Uoi- landc. Loprince Auguslo-Guillaume,quatrième fils de 1'ex-kaiser,partira pour la République Argentine dés qu'il lui sera possible. L'ex-imperatrics et Guillaume II On annonce, de source digne do foi, quo l'cx imperatricoa été pour beaucoupdans la decisiondo l'ex-crnporourdo signerson acto d'abdication. Los communicationsverbaleset confidentieliesdo cello- ci sur ia siluationintcrieure da I'Allemagnoet cn ce qui concernole tröno étaient des phis pessirais- Ics. Ou cspérait géncraioment au ciiateau jusqu'a l'arrivée dol'ex-impératricoqueGuillaumeII pour¬ rait remonter sur lo tróne. Le gouvernementholland?,: s Oil mande-do Rotterdam au Daily Telegraph : Le gouvernementhoilandais n'a pas encore adop- to uno lignedo conduitedefinitive relativementa la -siluation de l'ex-cmpereur cn attendant ta demando formelledes Alliés. Dansles milieux officicls, on croit généralement queGuillaumoII devrait justemcnt être considéré non pas coma» un officierinterné, ni comme un réfugié ordinaire, mais bien commoun criminclpo¬ litique dont les gouverncmcnts do l'Entento ont lo droit d'exiger1'extraditionpour lo fairecomparaitre en justice. On craint toutefois quo 1'extradition puisseêtre rendtie difficilepar suite de l'absencode tout précédentprécis ou do reglementinternational spécifique.Maisla diflicultésera tournee en faisant interven»-te gouvernementallemand. On suggèroquo le gouvernementallemand, peut- être sous la pressioudes gouverncmcntsdo l'Enten¬ to, pourrait demandcrlui-rnèrnequo rex-erapercur soit renvoyé cn Atlemagne,en vuode lui faire un procésdevant la cour internationale,qui recherche- ra sa culpabilitédans la gutrre, et si cclle-cï est prouvée, elle prononcerasa scntenco.Dans cc cas, lo gouvernementhollandaisdouneraitson consentc- ment, aussi bien dans l'intérêt do la justico interna¬ tionale que commoune méthodede résoudrole pro- blème qui, de par sa nature, est trés difficile. L'Ententova deman&er l'eztradition De Londres, on est cn mosure d'annoncer que les puissancesde l'Ententoout.décidédó charger lours représentants it La flayode demandcr 1'extradition immediatedo l'ex-kaiser ct do l'ex-kronprinz. Lo gouvernement des Pays-lias sera d'autant moinssurpris do cette démarchequ'il a, depuis huit jours, designéone commissiondotrois juristes hoi¬ landais pour ctudier.la question au poiot do vuo du droit international. Cettecommissiona demandéun délai do quinze jours pour dèposer sou rapport mais il est probableque la démarchedes puissances alliées aura pour rèsullat de hater ses Iravaux, une réponsocatégoriquóet immediateétant.demandée. Oileslimo quo la Hollande nc résistera pas sé- rieusement a la demandeformulaeen termes impé- ratils . EN BELGIQUE Que les réfugiés ne se hatent pas d'y rentrer AI.Brunei,dépuié beige,do retour d'un voyage au pays libéré, oü il avait été envoyé par Son'gou- vernement,uous a fait les déclaralionssuivantes : — IIfaut que les réfugiéssachent qu'il est de leur intérèt don» pas êtro immédiatemoutrapatriés. LesBeigesaiment la France, mais ils ont la nos¬ talgie do leur pays, dont ils sont éloignés depuis plus de quatroan's.lis sont 300,000encoreen Fran¬ co, qui tous voudraient immédiatemoutêtrorapa¬ triés. Ils ignorentles souffrancesqui les attendent. Unesettle voie ferrée existe do Paris ii Bruxelles; les ponts détruits laissent scut libre le passage par Brugesel Malines. Treule-six heures au minimum de voyage, dans des trains pas chaulfés. En Belgique,pasde travail, le chómage auquel . s'ajouto Ia cherté do la vie i Qu'ilsattcudent. D'loitrols semaines,quinze jours pcut-être,dgs fiausports par mer auront pu êüe or- i.gaaiséi. COHSEIL BIB Séancedu mercredi 4 décembre1918 Présidence-de M. Morgand, Maire Lo Conseilmunicipals'esl réuni mercredi,ito heu¬ res du soil-,souslaprésidencedoAI.Morgand, maire, L'appelnominaleonstatola presence do MM. Jen- nequin et Badoureau, adjoints; Bassetct Durand- Viel,déléguésadjoints; Ailan,Aubor,Beurricr, Bo> gouen-Demoaux,Bricka, do Grandnmison,Oeliot, Dero,Lang,Le Chapelaienet Meyer,couseiilers. Secrétaires. — AIM. Deroct Grenicr se voient re- nouveler les mandatsde secrétaire cl secrétaire ad¬ joint pour la session. ** Comaunications Lecture est donnécpar Af . le maire d'unc leltre du présidentdu Conseil, rcmerciant la municipalitéda 1' hommagea lui rendu ii l'occasionde la vieloire ; d'uno lettre de M.Coorcman, président du Conseil des ministres de Belgique, rcmerciant les autorités havraisosdo i'occueïlcbaleureuxfait aux exiles bei¬ ges ; ainsi quo des lettres de gratitude émanantdos maires de Liiloot do Bruges,des membresdu Corps diplomatique accrédité auprés du goureruemeni: beige, do l'amiral Varney, ancien gouverneur uu Havre. fieSresse eux filsasiens Lorrains A l'occasionde l'accueilfait par i'Alsacc-Lorraina ii nos soldats, le Conseilvote l'adressr suivauted'uf- rains, lequolincapneavec tant de dignitö'les senti- menls des Alsaciens-Lorrainsa l'égardde laFranco. Voicile textodc l'adrcsse : « Lo Conseilmunicipal,fidéleinterprèto des sen¬ timents de la populationhavraise, qui compto par¬ mi ses représentantsau I'arleraentl uu des meillcurs fiis do l'Alsaee,exprimoa ses frères d'Alsaeo-Lor- raino 1aliégressoque lui causeleur retour au foyer dc.la France. II leur adressósos souhaits de bieu- vcaue ct les pric d'agréorsesscnlimeutsd'affectu.u- scs sympathie». M.Langpropose, qu'indépewlammentde renvoi do l'adrcsse au Comité d'Alsacc-Lorraine,l'expédi- tion en soit fait directementaux maires des trois principalesvillesredevenuesfraugaiscs. AI.Begouen-Domeaux convio lo"Conseil è rxprl- mer ses felicitationsh l'un des doyens de 1' Alsace- Lorraine, Af. Siegfried, qui a a'tteinlu avec lant d'impaticnceio retour des chères provinces ii la France. 11en c-stainsidécidé. tdleux di ét. Benoisi. — Af.le sous prekl Be- noist, en quittant le Havre,a adressó a M.lc mairo une lettre pour le remerc'er persomieilcmenl,ainsi quo les conseillersdu Havre,pour ldfbonnes rela¬ tions qu'ils ont toujours entretenuéfjavec lui. Décèsd'employésCommunaux. — AI.le Afairofait part du décès de MM.Boisviüe, Rioult, Lefebvre, VasselinetDobledsemployésou anciens employés des servicesmunicipauxet adressósescondoléances a leur familio. Bonooiö Commission. —Diyorsesquestions con- ceruantde jiconciement progressif des aoxilbircs, retraités sont renvovés devant la Commission des finances. Crédi's. — Le Conseil ratiflo les crédils néces¬ saires ii la réceptiondu gouvernementbeige, ft des fournitures do bureau, et aussi la vents d'un lot dg vieux papiers, Fourniture des hercueils.—Af, Jennequin, entra- tient lo Conseildo la questionde fourniture dc oer- cueils ot lo prie de mottroa l'étude la rccliercbodes moyenspropres a permellre do se les procurer4 des prix abordables. M.doGrandmaisonsorait d'avis que la municipa¬ lité trailat avec un entrepreneur. Coloniesscoiaires.—Lesfrais occasionn.'s par Ig foragedu puits de Grosfys sont maintenanl rem- boursés. Viantledeboucherie. —Le Syndicat de la Bou- cherlo adressó une protestation au sujet dc l'aug- mcntaliondes droits d'octroi sur les viaudes do bouchoric. Celtoaugmentationn'ayant été votëe qu'a titra temporairopour faire faco 4 une situation financiè- ro difficile,lo Conseilappelé a examinera nouveau Ia siluatiou mainlicnt sa précédentodeliberation. Questions dioerses.— La Banquo Nationale do Créditaccordoun crédit de 1.500 francs pour une bourse 4 l'école coloniale ; diverses locations do terrains communaux,ventosdo bois et vieux maté- riaux sont radices. ttrennes aux rlgiments Itaorais.—Unesommedo 3.000francs c-stvoicepour renvoi d'étrcnnesa l'oc¬ casionde laNoélet du NouvelAn. aux regiments havrais sur lo front. Hest do plus décidéqu'uno somme de 1 fr. par tête, sera allouéo4 ['occasion du nouvel an, pour amóliorerl'ordinairodo tous les soldatsen garnisori au Havre.Les hommes du i;;7° territorial ct les troupes du front do mer qui n'apparlicnnent pas d'ordiuairo aux regiments du Havre, bénéficieront de celto libéralité.La dépensesera d'environ l.OOO francs. , tndemnitêde oie chère— Pour so conformer a desdispositionsdu projet de loidé-posépar lo gou¬ vernement,I'Administrationmunicipalepropose do fixer ainsi losindemuités4 dator du 1 ' juillet der- nier pour les employésmunicipaux: Ménages. — 1,120francsjusqu'a un traitoment do 3,300francsinclusivemont; 1,020francsd'uu trailc- mentdo3,301francs jusqu'4 celui de G,000francs inclusivement; 500francsau-dessusde 0,000francs. Céiibatairss. — 970francsjusqu'4 un traite-ment de 3,300francsinclusivement; 920francs pour les traitements de 3,301francs jusqu'a i ,300francs ; 870francs pour les traitements do 4,300francs a 0,000francs; 510francsau-dessusde 0,000francs. Lesallocationspour entantsserorit. a comp'.erdo la même dato,de 320francs pour chacun des deux premiers enfanlsügésde moins do 10ans et de -180 francs pour chacun des suivants, les enfants étant toujours cornplésdansl'ordre do leur naissance, MM. Ie commissairecentral et MM. les commissai- rosdc police,qui regoiventdes indemuitésdel'Etat, n'en recevront plus de Ia villo. AcetteoccasionAI.Allan,fait remarquer quo les ouvriers municipaux no sont pas toujours payés auxsalairc-suorraaux des ouvriers similaires da l'industrie. Af.le mairofait observer quo ceux-ci n'ont pas l'indemnitédo.vie chère, el quo si los ouvriers mu¬ nicipaux touehaient les salaires dos ouviers da l'inauslriieet l'indemnitédé vie chère, ils devien- draient des privilégiés. Al.doGrandmaisonexpliquoqu'il ne peut y avoir cumul et quo si des salaires municipaux,augmenté* do rindemnité se trouvent être inférieurs 4 ia nor¬ male, il faudrales rclcv.r. M.Morgandpromet d'apporter les remèdes nc-, cessaircs. AI.Meyerdéclarequ'il faut payeraux ouvriers les prix qu'ils pcuvent trouver ailleurs. Af.Begouon-Demeaux fait valoir quo si on a enlo- vé cerlaincsindemnitésde vie chère,on a maintemi lesindemuitésfamilialesqui avantageutles ouvriers municipaux. jM.Morgand, après avoir dé.elaréquesa sollicituda va aussi bien aux ouvriers en houreeronqn'aux em¬ ployésen paletot, et que nul n'a été déelassé, pro- pose quo la question revienno eulièro devant la Commission. ? II en est ainsi décidé. j Laques ion des Farinss-,— Af.Deliotenlrelientl® Conseilde la questiondes farincs. Ayantconstaté la mauvaisc quallté du pain, il a fait envoverdes échanlillousda farincs a ia Prefec¬ ture, qui a réponduqu'il a'y avait pas Houdc pour- suivre. j II eslirne quo les meuniers sont oulilléspour dou- ner dc bomiofariuo, mais quo, par esprit de lucre, ils negligentde soigncrleur fabrication. M.Dcliolproposede refuser la farino dëfeeiueusa fournie par ie ravitaiPomentcivil. Af.Morgan i rappelleses protestatious,mais craint d'ètred'-siu'iné. li prolgstera a

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STRASBOURG ...o—

Lc21 novembre,ö dis heures da matin,nn peloton de quarante hommes du 23"d'infanterie franchise, commandépar lecapitaine Muiier,entrait dansStrasbourg,par la rue de la llaute-Montéc.II vint s'aligner sur la placed'armes de¬vant la statue de Kléber et présenta lesarmes. La foule immense que la petitetroupe avait dü traverser pour arriverJusque la entonnad'un seul élan la plusenthousiastedesMarseillaise.Ce fut aïnsi que Strasbourg retrouva,pour la premièrefoisdepuis quarante-huitannécs d'csclavage, les héroïques soldatsdo la mère-patrio.LesStrasbourgeoisont vu, paria suite,desmanifestationsmilitaires plus impor-tantes : l'entréedu général Gouraud,celledu généralissimePétain, cellc dumaréchalFocli auxquelles nous avons assislé. lisn'en ont pas connu de plus émouvantesque celle du 21 novembre. Ëile marqueune date sacrée.Ce jour-la, d'innombrables coeursontbattu a se rompre,beaucotspde larmesontcoulé.Ungrand rêvevenait d'entrer dansle domainedes réalités.Aumomentmême oü le dernier soidatallemand-franchissaitle pontde Kehl, têtebasse, accablépar lepoidsdes crimesqu'onlui filcomrneltre,l'armée frangoisc venaitdire a sontour a la facedu glorieus ancê-trc : i Général,nous voiei! »>Et presque instantanémentles drapeaussurgirent.II en sortit de partout avecun joyeus etmeryciiieuxensemble.Les fières couleurssi longtempsproscrites,si compromettantespour l'Alsacienqui osaitmêmeles évoquerdans la dispositiond'on étalageou ia com¬positiond'un ehapeau, les fières couleursl'ri.ssonnaienta toutes les l'enêlres,a toutesles portes, au clocher de la Gathédrale.Elles chanlaient,elles aussi, l'hymnede lajoic et de la liberlé.Je me suis souvent demandé, devantcedépioiemeat itïoM dé drapeaux,coinmenttant de bleu, de'blanc et de rougeavaientbien pil sc cacher pendant tant d'annéespour être próts, au jour et a I'heure üxés,a lancer leur proclamation.—Noussavionsveillerderrière nosper¬siennes, m'a dit en souriant une dameal-sacieunea qui je posaiia question.Depuis des années,en elïet, Ia chèreAl¬sace attendait sans que sa confiancefüt uninstant ébranlée. Leshumiliationsde l'op-presseur, loin de l'abattre, la renforcèrentet la ürent plus ardenle. Ce jour devaitnaitre, commesous la pousséede puissan¬ces mystérieusesjaillies des coeurslong¬tempscomprimés,plus de deux cent mille amesdébordantdu patriotismele plur pur, le plus élevéont renouvelédevant la statue de Kléberleur accueil d'élernelle gratitude aux sol-dais de la République.Strasbourgavait vu surtout desBretonset desNormandsle jour de l'entrée du gé¬néral Gouraud. Lc 25 novembre,ellc vitdes Parisiens.des Picards et desBasques.Et si son cceur s'ouvrit è larges portespoui'laisser exhaler sa joie, ses yeuxvou-lurcnt se faire aussi grands que possiblepour ne rien perdrede ia beauté du spec¬tacle.Commea Melz, commek Colmar, il ycut ici desheurespathétiques qui laissentdans le souvenirdes trainées de lumière.Je revoisle maréchalPétain devantl'an-cien palaisimpérial,a pied, haut et droit,enlouré d'une galerie de généraux dontchacun porieun nomfleuri de lauriers, deGastelneau,Fayolle, Humbert, de Mais-tre...II a devantlui, lui faisantface, Gouraudimmobile,au port du sabre.Entre ces deuxgloiresmilitaires, parmiles fanfares,les éclats des musiques quifontentendreSambreet-M-euse,le Chant daDepart et Vousn'aurez pas I'Alsaceet laLorraine,que les coeurset les lèvrcsaccom-pagnentdeleur chant, passentnos soldatstriomphants: troupesafricaines,asiatiqueset de la rnétropolc,chasseurs, fantassins,cavaliers,artilleurs. Des tractours remor-quent d'imposantespiècesde siège.Devantet autour de nous,de l'autre cótédu pare, s'étendcntles palais:1aBibliothè-que, la ChambredesReprésentants, le Mi¬nistère. La silhouettede l'UniversitéformeIe fondd'un tableau de grande allure surlequel ie jour gris de novembre a dérouléses gazessaus rcfroidir l'enthousiasme.L'arméedéfilé, impeccableet martiale,les baionnettes parallèles, les rangs bienslignés. Lesmusiquesenlèventles troupesdaus un mouvementalerte d'urte eadenccsi nette, si vive, si frangaiseque les Alsa-ciens ne peuvenl s'empêcher d'applaudir,d'acelamer,et dese relrouver tout entiersdans ce pas décidé et souple, si loin, siloin de ia grotesque«Parade-Mursch».J'ai pu gagner, non sans peine,malgréIe coupefiles délivré par l'autorilé mili¬taire aux corrcspondantsde guerre accré-dités, la placeKléber.Les troupes se don-naient ia a la population,et j'ai mieuxnotédans cemilieu lesbattements ficvreux ducoeurde la cilé.La placeest noire de monde.Les anti¬ques maisons, d'une originalilé pitlores-ques, littéralementcouvcrtes de drapeauxfeangaiset alliés ; les petites fenêtres,lesba'cons de boisoü palpitent des nuéesdemoacboirsagités.d'oü s'élancentdes crépi-tementsdc viva's:1»flèehedc la Calhédialedontlafiue deuleUedc picneioae sehéfisse

d'un drapeautricoloretémérairementhisséau sommet,tout cela formeun ensemblesaisissantet rare.Et c'est déiicieuxd'écouter les motsquipartent a nos cölés,parmi la foule.11y atant de nouveautésqui se révèlent tout kcoup, tant d'étoiiaements,tant de surpriseheureuse I—Vojladoneceux qu'onpous disait dé-moraliséset manquantde tout !— lis ont desmines de gens de bonnenourrilure.— Avez-vousremarqué ? Les gendar¬mes, ils ressemblent aux autres soldatscommedes frères ; seulement, ils ont unpetit trait blanc au casque.Avez-vousvu !—Moi, je me rappelle les gendarmesavecun grand ehapeau bicoine de polichi-neiie. '— Et voyezles ariilleurs ! Voyezmain-tenant les 'hommes de la cavalerie... Etceux la qui passent sans armes,avec unevestede cuir sur eux. . .— Je sais, je sais.Un capitaine, avec lacroixde la Légion d honneur,me l'a dithier dans Griinebruehstrasse. G'esi deséquipesdc tanks '.-—'Ia ! Ia !... Jc sais..,. Vive laFrance!— Moi,je suis si contentqueje voudraisteut de suite sauler dans le cicl !Les uniformesbieu-horizon continuentdedéfiler, flotsazurés d'une mer qui con-tient désormais ses tempêtes, ondule ets'écouledans la taratata des batterieset lescuivreries triomphales, laissant une im¬pressionde forceet de beauté.

*L'art du pcinire et celui da graveur,après la notation documentaire du photo-graphe,s'attacheronta fixerceschoses.Enrendronl-ils jamais a la fois ia grüee et lagrandeur? Traduiront-ils Ia délicatessedei'archaïsmeunie k la sévériié des réalitésprésentes, le charme de Strasbourg sou-riant, dans1'elTasiond'une journée sanspareille. a la France victorieussqui ia re-goitdans ses bras?. , .Commecadre a ce spectacle, la vieilleplace oü vibra aux grandesheures la metoujoursfidélede la cité, aux heures lesplus douioureuses,les plus lourdes,quandles troupes impériales nqrguaient de leurmorguela foialsacienncen imposant a lavuepubliquelesmanifestationsmenagantesd'un militarisme tout puissant,mais aus¬si aux heures saintes oü l'cspoireommunvenait se retremperdans i'ombrede Iiléberet putserdans la legon des temps révolusune nouvelleraisond'espérer.Oui, nousavonsvécula des heures inou-bliables. Les mots, je le sens bien, nerendent point !a saveur dontcette émotionse rehausse.Les mots sont en dessous.Laplumeessaieen vaind'en extraire la ma¬gie, de leur emprunter le pouvoir secretqui fait évoquerau froid assemblagedeslettres des images rayounanteset despea-sées.Maisil faudraitdire I'ampleuret Ia signi¬ficationde l'apothéose.Et quelle plumeas-sezsubtile, assezmaitressede l'expressionpourrait traduire comme il conviendraiti'émolion intense qui s'est emparée denous,quand, ie défiléterminé, le maréchalPétain s'esl avancé vers le généralGou¬raud et que, les yeuxplrins de larmes.de¬vant l'assistaace empoignée,aussi trou-blée qu'cux-mêmcs, les deux soldats sesontembrassés.Des acclamations sans fin montèrent:dc Castelnau et Fayolle embrassaient èleur tour le glorieuxmutilé.Toutprés de nous, debout sur le péris¬tyle de i'ancienpalais du kaiser, parmi legroupe des journalistes, une jeune fille,portant ie béret et Ia veste de cuir fattvedesautomobiiistesde la Y. M. G.A. joi-gnailde toutes ses forces ses vivats auxnótres : Mile MargaretWilson, la fille duprésidentde la Républiquedes Elats-Unis.Journéed'apotiiéose,en effet.oülescojursè nu ont fraternisé dans la gratitude, oütoute cellc grande et belle viile, fonduedans le crcuset du patriotismeet de la li¬berie, nc formait plus qu'une seu'e drneadorable et vaillante, drapée de bleu, deblanc, de rouge, orgueilieusede ses gloi¬res anciennes associécs aux gloires nou-velles,radieused'une félicitéd'autant pluschère qu'elle füt lourdementet longuementpayee.Gette journée eut la majestésouve-raïne d'un symbole.Après la' Lorraine, après Meiz, aprèsGolmar, c'était toute l'Alsaee qui venaitremeltre son cceur a la Patrie retrouvée,relier le passéau présent.Ungrandfrissonnousenveloppatous et nous mit dans lesyeux des larmesbénies.Une autre fête se prépare, qui xserrak nouveaudes défilés d'hommesen armeset de jeunes et frais sourires sous lesailes des rubans noirs. La cité est prête kacclamerencore, et elle Ie fera avec unechaleur et un empressementfaciles è pré-voir.Maisellene saurait dépasser.je crois,dans la haute digniléet de sa tenue et l'ex¬pressiond'un sentimentqui avait la pieusesoieimitéd'unculte, ce qu'elle nousa per¬mis de voir en ce lundi 25 novembre, etquenousavonsemportéprécieusementdansle cofïreldes impérissablessouvenirs,« Derevancheallemandea causede l'Al-sace-Lorraine,nousne voulonsrien savoir,pareeque la volontéde tous les Alsaciens-Lorrainsest de reslcr ce que nos coeursont toujoursété et ce que les Alliés vien-nent de nouspermeltrc d'êüe aussi exté-rieuremeat : desFrangais.

LASITUATIONMILITAIRECommii9i!(iué amérioain4 décembre, soir. — La 3» armóe Rmóricnine,connnuant son avance au S'id da la Moselle, aattaint aujourd'hui la ligne générale Barncastel,Malborn. Otzenhwsen.Au -Nora Ouest da Derncastsl, noire lignereste la même.

IMjwtdupréüdeatWiisonpoorI'EuropcHaw-York.— Lc steamer presidential George-Washingtona quitté New-York,Mor,a 10h. 13.Washington—Le président-Wilson, nccompa-gnédo,MmoWilson,a. commeirccmardi soir, sonvoyageü deslinatioado I'Europc.Lo"présidentestimoquoco voyagene so prolon-gora pas au dola do six somaines. II conforera,avant la conférence de la paix, avec MSI.LloydGeorge, Clemeneeauet Orlando ot probablemontaussi avec le rci Albertct discutera avec eux lesprincipaux points du traité do paix.Le président qui débarquera en France, a l'inten-tion de so rendro ensuitc en Angioterreet en Italic;i! est possiblequ'il aille a Uruxolles.II a cgalement1'intentiondovisitor queiqucs-unsdes champsde balaiücde France.UnellottiHoaméricaineira a ta rencontre de M.Wilsonau largodc Ia cöte frangaiseet cscoriera leGeorge-Washingtonjusqu'aü port destinatairo.A son depart dc Washington, le président a étéchateureusemontacclamópar la foule,MM.Lansinget HenryWile l'accompagnent.

LePrinceHenridePrusseveutsoutenirla Revolution... et proié,g®r>I'ex-KaSserBuis.—Le prince Henri de Prusse public, dans laGazettedela Croix,unodeclarationadressóauxmem¬bres de la maisouroyale de Prusse, dans laquelle,après avoir rappelélo rescrit du roi, du 20novem¬bre, il dit : >>Désormais,noil seulement il est per¬mis do se raettre, dans la mesurede ses forces, auservice do l'Etal; mais coladevient un devoir vis¬a-vis de la patrie qui nous a vu naitre, que nousavonssorvie jusqu'aujourd'hui, avec un dévoue-ment absolu. Agissons aussi eonformémentauxidéés de cotro roi qui, dans la rononciation autróne, mentionneCXpressémentlacoliaborationpourle bien du peuple.» Commemembredo la maison royalodePrusse,habitant actuellementen Prusse, jo declare,malgrele nouvel état de la Prusse dans I'cmpirc,quo. sousla pressiondes événementsjc suis contraint do re-connaitre, je m'cfforcoraid'aider lo gouvernementrégulier et legalpour arriver a un état de chosessupportable; mais que, d'un autre cóté, jo me con¬sider commelié, jusqu'a la mort, a la personnodonotre roi ; ie ferai tout ce aui est en mon pouvoic

pour qti'il ne tui soit fait aucun tori ; je le recon-nais, sans réserve, commele seul chef.a Faisant counaïtremonpoint de vue a tous lesmembresdo la maison royale, j'espère d'eux qu'iisauront les memosidéés. »

LA DICTATÜRE A N&MÖURGtontires.—Onmandede La Haveau Daily Mail,qu'un maitrod'équipage,nomméHeine,est 'a la têtodu mouvementpour l'établisseraentde la Républi¬que indépendantede l'Elbe inférieureet qu'il auraitetabii la dictature a Hambourg,

OesOflioiersaüenisndscontraiaRévelulicnBSIo.—Los intorvenlions d'officiers allemandsconlre les emblèmesróvolutionnairessomultiplient.AEssen, mardi, plusieurs officiers ont cssayó-d'arracher les drapeaux rougesaux monuments pu¬blics ; des coupsde feu ont été changes; il y aquelquesblcssés.

Uns demand© de poursulteseontre ['ex-kaiser*

Chicago.—MmeIJarlem, dc Chicago, a adressóaux autorités fcdérales,line requêiodemandant despoursuitescontro1'ex-kaiserpour I'assassiuatde sonpere, lors du torpiilagedu Lusilania.

Les Elections généralesdans le Royaume-üni

londres. -■Hier a eu lieu, dans lout loRoyaume-Uni, la designation-des candidats aux prochainesélectionsgénérales.M.AustenHarisson,rédacteur ii YEnglishReview,se présente dans l'arrendissemont db CarnavoncontroM. LloydGeorge.A 13h. 30, seizemembrosunionislos de la coali¬tion, sept libdrauxde la coalition,un nationalisteetsept sinn feiners on) été été proclamés élus sansopposition.M.Glynes,ministro de■l'alimenlation,iiManches¬ter ; M.AustenCbamberlin ii Birmingham; M.O.Conner,iiLiverpool; lochef travaillistoWillCrooksa Woolvifchor.t été egalemcntproclamésélus.A 10heures, 87candidats aux electionssont élussans opposition,se rcpartiss'ant aiiisi : Gipartisansdu gouvernementde coalition, dont M.Balfour; 0travaiilistcs,1 nationalisteet 13 sinn feiners.A la suite du relrait docandidaturesa ia dernièrehcuro, la tiste sera augmcnléea la fin de la jour¬née.

avAffai I'©Paris.—M.Joussslin a interrogé, bier, le séna-teur Humbertsur les révélationsdu traite Berthon.il a ontenducgalementM.Sébille, contrólcur (k-srecherchesa la sftrelégénérale,au sujet d»s dSattrrations qua lui a faites le inAmcReflBffitL

«NoiissommesheureuxpourrAllcmag-nede la voir libre, uous la féiicilons sincère-rnentd'avoirbrisé ses chalnes et d'avojrsuppriméles Ilobenzoilern,qui n'ont pasmêmesu disparaltre avechonneur...Quanta redevenirallemands: Jamais! »Ainsi s'exprime dans son premier nu¬méro de resurrection, i'ancien Journald'Alsaceet Courrier duBas-Min, devenuIe Journal dc l'Alsace-Lorraine.Geslignesdisent bien ce qu'eiles veuientdire,L'araourde l'Alsaeese livresans réserve.Avecune parfaiteioyauté, une belle fran¬chise,aveccettespontanéitéaiïectueuscquiconservemêmect surtout dans les grandeseirconstancesde la vicalsaeienneune sorted'inlimitéct d'austérité familiales, l'amourde nos chèresprovinces s'incorporca nou¬veaudans celui de la France materneïie.II reprend la placeque nous lui gardionsehaude,L'honneur et Ia joie me furent donnésd'assistcra cettefusion en desjours mémo-rabies que 1'émotionvient de tisser d'or.Le sang alsaeien qui coule dans mesveinesn'a jamais semi a ce point, avec iafiertédu douloureuxsacrificequi contribuaa payeri'heure tant attendue, le pouvoirdes affinitésancestrales qu'il charrie jus-qtt'aux repiis les plus insoupconnés denoire cceur.

Albert Herrenschmidt.(La suite dmanehc).

LESSOLYERAINSBELGESAPARISLe programmede la visile ties souverains beigesa Paris est définitivement arrêté.Le roi AlliertJ.", qu'accompagiierontIa reine Eli¬sabeth ei ieur fits ainé, le princeLéopold,due deBrabant, arrlvora aujourd'hui, a i heures, par iagare du Bois-de-Boulogne.11sera regupar lo présidentdo la RépubliqueetMmePoincaré, les secrétairesgénérauxde la prési-i'cncc ; les presidentsdu Sénat et de laChambredesd.'putés ; loprésident du Conseil,les ministresdesaffaires étrangéres. de la marine, do l'armoment,etc.; ie préiet do (a Seine, le prefet do police, lesprésidentsdu ConseilmunicipaldoParis et du Con¬seil général do la Seine.Locortègose rendra au palaisdes affaires éiran-gères par l'avenue du Bois-de-Boulogno,l'avcnuodes ChampsElysées, la place et le pont de la Con-cordo.A quatro heures, les souverains rendront visiteau présidentde la Républiqueet a MmePoincaréaupalaisde i'Elwée.Ensuite ils rcccrront, a 4 heures 13, la coloniebeigeau palaisdos affairesétrangères (arrivéo parla ruo de Constantine).A 5 heures 13, récepllonducorps diplomatique(entreepar lè quaid'Orsay).Afruitheures, le présidentct MmePoiucareoffri-ront un diner cxlelu' honneur.On illuminera lés edifices publics situés sur lsparcoursdu roi.Vendrcdimatin, ie roi ira visiter l'nsile be.lgodeCourbevoie,et le Foyer du soidat beige, quai dcValrny,107.Deson cóté, Ia reine se rendra a l'hó-pital Cochinoü ellevisiters uno saltodo blessésmi¬litaires. Elioira ensuitc visiter l'église Saint-Ger-vais, l'hópitalAlbert-I"ct i'OEuvre de secours doguerre, placeSaint-Sulpicc.A (leuze heures trente, déjeuner au ministère desaffairesétrangères. A deux heures quarante-einq,les souverains et te présidentde la Républiquese-rorit soienncllemsntregus ii i'Hötelde Villo.Lc départ du roi ct de la reine desBeigesauralieu ii ta finde l'après-midipar tagare desInvalides.

Uiie Démarcheinteralliée a PékinLesministres dos cinq puissancesout faitla dé¬marche par laquelie ils eonseillentd'aplanir le dilfé-reiul qui cxfsleentre te Nordot le Sud de la Chine.Une démarche identlque doit êtro faito par lesconsulsdes puissances aupris des autorités toiUlai-.183tsaflistes)de Cautea.

LE PARLEMENTImpressions deSéance(DE NOTUSCOUnSSPONDANTPARTICULIER)

Paris, 4 décembre.

A. LA CHAMBREAprèsune question sans importanceet saus inté-rêt, la Chambre,présidéopar Al.Groussier,a abor-dé la discussiondu projot de loi modifiantla loi du21 avril lyiO sur les mines en co qui concerno Iadurée des concessionset la participation de l'Etataux benefices.M.LéonPerrier, de l'Isère, donnocomme rappor¬teur des indicationsgénéralessur le projetqui portoessentiellemcntsur deux points.1!substituoau ré¬gime actucl do concessionperpétuello celui d'unoconcessiontemporaire ct admet l'Etat ii participeraux beneficesde 1'exploitation.M.LéonPerrier, au nomde la Commission dosmines, defendle projet dont il démontre les avanta-ges et qui faitdisparaltre les défectuositésdo la si¬tuation actuello.L'orateur développetrés longuement cette tiièsequ'il n'est pas possible,;i celtoheurodo renaissancenationale, do"nepas reehbrchoravec lo Gouverne¬ment quoliedevrait être la politiqueminière. II exa¬mine les conditionsdans lesquellesla question descharbonnagesdevra être abordéea Ia conférencedela paix.La durée des concessionspeut être liraitée a 99ans. Quanta la participationdo IEtat aux benefices,elle no portera que sur les superbénéficeset le tauxon sera uniforme pour toutes les concessions; i!sera determine par un barêmeprogressifindiquéau cahier des charges. L'Etat interviendra au par-tage de l'actif net, après le remboursemenldu capi¬tal, en cas de liquidationds Ia Socictéou d'expira-tion de la concession.M. Margainodéveloppeun contre-projetstipulantquo les minesfont partio intégrantodu domain»pu¬blic et ne pourront êtro exploitéesqu'cn vertu d'unacte doconcession délibérécn Conseil.L'Etat parti-ciperait aux benefices annuels de l'exploitation,soit par attribution d'actions, soit pai' tout autremode.Aprcsune brève intervention de M. Cabrol, M..Loucheur,ministrode la reconslitutionindustrtelle,monto ii la tribune et declarequo la réformepropo-see n'est qu'un premier pas du gouvernement. IIdemand»do la voter. Lo métier de chercheur dominesn'est pas toujours rose ; mais si les beneficesvienneht ii récompenser les concessionnaires.si cesbénéficcssont considerables,ii fautquo l'Etal eu aitsa part.M.Loucheurindiquo qu'un des facteurs princi¬paux de la rcconstitulion dconomiquo sera le cliar-iion.-il taut donedu charbon.<iNousdevons, ajoute-t-il,par des mesures ajus-técs, arriver a accroitre nolro production. Losmines du Nordsont dans l'état quo vous savez.Lotraité dc paixnous apporlera ii ce sujet les repara¬tions necessaires dues par l'Allemagne.» (Approba¬tion).Loministro promet une augmentationde la pro¬ductiondu coke. Au besoin, une loi sera présentéeau Parlement pour en défendre l'importation.SI.Loucheur,trés écouté, fait quelquesréservespour 1'Alsace-Lorrainequi se trouvedans uno situa-fion spécialeet il termine en insistantpour l'adop-tion du projet. (Vifsapplaudisscmeuts.)La Chambredecide le passageii la discussiondesarticles,malgré les socialislesqui trouvent lo projetinsutlisant, et la suite du débat est renvoyéea de-main matin.

TH. IIEXUY.

B III!■ I. IN.IU1

LesConséqyencssde rSrmisticeSi le délai n'est pas respectéLe Voruairls craint que lo maréclialFoch, si laclause de l'armistice relative a la remise des loco¬motiveset des wagonsn'était pasexëcutéoen tempsvoulu, occupoIa totalitódu terriloire allcmaud etentre a Berlin.Cojournal pense que lo maréchalFoch est eu train de preparer la realisation de ceprojet.

Frontiére ferméeD'aprèsie lol,at Anzdger, le maréchal a dor.néordre que la frontiére 'entre l'Alsace-Lorralueetl'Allemagnesoit fermé«.Lei Allemandsprotesteat.

LERETOURDEH.CLESIEACEAUet du IViaréchaiFoeh

Lo maréclial Foch, MM.Clemeneeau,Orlando,Sonnino,lord Derby,sir Arthur Slanley et lo per¬sonneldesdelegations fraugaiscs et italiennes ontijuittó Londresa 8 h. io.Lodue doConnaugbtropréssntaitlo roi ii la gare.Unemusiquomilitaire a jouc les hymiies natio-nauXiLa fouiosaluale maréchalFochet M.Clemeneeaud'ovalionsfrénétiques.LomaréchalFochet ses eollèguosse sont rendnsa la gare en automobiles fermées. Uno toute im¬mense les a acclamés.Etaientprésentsa la gare : sir HenryWilson, sirRosslynWemyss,représentantM. Baltour, les am¬bassadeursfrangaiset italien, leur personnelet lesnotabiiitésfrangaisesct italiennes.Lodue.de Connaugbta accompagnóles visiteursillustres kleur coupéet les a salucs cordialementde la part du roi.Lo secrétaire de Af.Lloyd George accompagnerales visiteurs a Paris oü ii présidera aux arrange-mcnlsdo la visite prochainede M.LloydGeorge.kLorsquo le maréchal Focli, raconte lo DailyMail,a fait doia fagonla plus cordialeses adJeuxaM.LloydGeorgedevant la porto du premierminis-tro, les cris dc : '« ViveFoch 1»rotentirent do tou¬tes parts dans Downingstreet.« LomaréchalFoeha travaillé jusqu'aprèsminuitpour répondrca l'immensocourrier quo lui avaientadressóles épouscs,losmères, les filset les liliesdes soldatsbritanniques.Lo maréchala signé cha-cune do ses réponses.« Rien,déclaro son aide do camp, le capitaineBardütix,ne l'a plus touchédans son séjour a Lon¬dres que ce tribui d'admiration par'ant de tant dccceurs.»LeDailyJl/oifest autorise a dire quo le maréchalFocha été charméa tous les égardsde la receptionqui lui a été faito a Londres.Magnifique, tel est1'adieclHqu'il ciapióiopour ia qualifier.

Arrivée a ParisM. Clemeneeauest arrivé a 17h. 53en gare duNord.Regupar Af.Pichonet la plupart des minis¬tres, il accuoillitcn souriant les felicitationsdo seseollèguospour la receptionchalcureusofait»a Lon¬dres.Ungroupedc damesdc la Croix-Rougelui remitdes Beurs, en lo rcmerciant do nous avoir rendu1'Alsace-Lorraine.Af.Clemeneeause laissa embrasscrde bonnegraceet rendit 1'accoladecn répondantavec esprit :a II devrait y avoir d'autres Alsace-Lorraineavous rendro pour avoir f occasion d'etre cmbrassési agréablementI ».Desapplaudissemontsaecucillirontcette réponso.Le public, a ia sortie dc la gare, acciamale chefdu gouvernement.Lomemotrain amenait MM.Orlandoet Sonninoqui furent regus par l'ambassadeur d'Haiie,les au¬torités militaires italienneset les pcrsonnalités ita¬liennesdoParis.

Lss PrincesdeHchenzollernponrront quitter TAllemagne

Legouvernementde Berlina accordé a un cer¬tain nombre doprincesdo la familie des Holienzol-lern 1'autorisatioude quitter i'Allcmagno,sous con¬dition do no pas emportorlour fortuno dont l'Efatso chargcrad'assurcr la gestion, cn attendant d'endeterminer l'omploi.Lesprincesayant accept»cetto offrogagnorontlesur.s la Suisse, les autrcs le Dane-markou la Uoi-landc.LoprinceAuguslo-Guillaume,quatrième fils de1'ex-kaiser,partira pour la République Argentinedés qu'il lui sera possible.

L'ex-imperatricsetGuillaumeIIOnannonce, de source digne do foi, quo l'cximperatricoa été pour beaucoupdans la decisiondol'ex-crnporourdo signerson acto d'abdication. Loscommunicationsverbales et confidentieliesdo cello-ci sur ia siluationintcrieure da I'Allemagnoet cnce qui concernole tröno étaient des phis pessirais-Ics. Oucspérait géncraioment au ciiateau jusqu'al'arrivée do l'ex-impératricoqueGuillaumeII pour¬rait remonter sur lo tróne.

Le gouvernementholland?,:sOilmande-do Rotterdam au Daily Telegraph :Le gouvernementhoilandais n'a pas encore adop-to uno lignedo conduitedefinitive relativementa la-siluationde l'ex-cmpereurcn attendant ta demandoformelledes Alliés.Danslesmilieuxofficicls, on croit généralementque GuillaumoII devrait justemcnt être considérénon pas coma» un officierinterné, ni comme unréfugiéordinaire,mais biencommoun criminclpo¬litiquedont lesgouverncmcnts do l'Entento ont lodroit d'exiger1'extraditionpour lo faire comparaitreen justice. On craint toutefois quo 1'extraditionpuisseêtre rendtie difficilepar suite de l'absencodetout précédentprécis ou doreglementinternationalspécifique.Maisla diflicultésera tournee en faisantinterven»-te gouvernementallemand.On suggèroquo le gouvernementallemand, peut-être sous la pressioudes gouverncmcntsdo l'Enten¬to, pourrait demandcrlui-rnèrnequo rex-erapercursoit renvoyé cn Atlemagne,en vuode lui faire unprocésdevant la cour internationale,qui recherche-ra sa culpabilitédans la gutrre, et si cclle-cï estprouvée, elle prononcerasa scntenco.Dans cc cas,lo gouvernementhollandaisdouneraitson consentc-ment, aussi bien dans l'intérêtdo la justico interna¬tionale que commouneméthodede résoudrolepro-blèmequi, de par sa nature, est trés difficile.L'Ententova deman&erl'eztraditionDeLondres,on est cn mosured'annoncerque lespuissancesde l'Ententoout.décidédó charger loursreprésentantsit La flayode demandcr 1'extraditionimmediatedo l'ex-kaiserct do l'ex-kronprinz.Lo gouvernement des Pays-lias sera d'autantmoinssurpris do cette démarchequ'il a, depuis huitjours, designéone commissiondo trois juristes hoi¬landaispour ctudier.la questionau poiot do vuo dudroit international.Cettecommissiona demandéundélai do quinze jours pour dèposer sou rapportmais il est probableque la démarchedes puissancesalliéesaura pour rèsullat de hater ses Iravaux, uneréponsocatégoriquóet immediateétant.demandée.Oileslimoquo la Hollande nc résistera pas sé-rieusementa la demandeformulaeen termes impé-ratils .

EN BELGIQUEQue les réfugiés ne se hatent pas d'y

rentrerAI.Brunei, dépuié beige,do retour d'un voyageau pays libéré, oü il avait été envoyé par Son'gou-vernement,uous a fait les déclaralionssuivantes :— IIfaut que les réfugiéssachentqu'il est de leurintérèt do n» pas êtro immédiatemoutrapatriés.LesBeigesaiment la France,mais ils ont la nos¬talgiedo leur pays, dont ils sont éloignés depuisplus de quatroan's.lis sont 300,000encoreen Fran¬co, qui tous voudraient immédiatemoutêtro rapa¬triés. Ils ignorentles souffrancesqui les attendent.Unesettle voie ferréeexistedoParis iiBruxelles;les pontsdétruits laissent scut libre le passage parBrugesel Malines. Treule-six heures au minimumde voyage,dans des trains pas chaulfés.En Belgique,pasde travail, le chómage auquel. s'ajoutoIa cherté do la viei Qu'ilsattcudent.D'loitrols semaines,quinze jourspcut-être,dgs fiausportspar mer auront pu êüe or-i.gaaiséi.

COHSEILBIBSéancedu mercredi 4 décembre1918Présidence-de M.Morgand, Maire

LoConseilmunicipals'esl réuni mercredi,ito heu¬res du soil-,sous la présidencedoAI.Morgand,maire,L'appelnominaleonstatola presence do MM.Jen-nequin et Badoureau, adjoints; Bassetct Durand-Viel,déléguésadjoints; Ailan,Aubor,Beurricr, Bo>gouen-Demoaux,Bricka, do Grandnmison,Oeliot,Dero,Lang,Le ChapelaienetMeyer,couseiilers.Secrétaires.— AIM.Deroct Grenicrse voient re-nouveler lesmandatsde secrétaire cl secrétaire ad¬joint pour la session.

* *

ComaunicationsLecture est donnécpar Af. le maire d'unc leltreduprésidentdu Conseil, rcmerciant la municipalitéda1'hommagea lui rendu ii l'occasionde la vieloire ;d'uno lettre de M.Coorcman,présidentdu Conseildes ministresde Belgique, rcmerciant les autoritéshavraisosdo i'occueïlcbaleureuxfait aux exiles bei¬ges ; ainsi quo des lettres de gratitude émanantdosmaires de Liiloot doBruges,des membresdu Corpsdiplomatique accrédité auprés du goureruemeni:beige, do l'amiral Varney, ancien gouverneur uuHavre.fieSresse eux filsasiens LorrainsA l'occasionde l'accueilfait par i'Alsacc-Lorrainaii nos soldats, le Conseilvote l'adressr suivauted'uf-

rains, lequolincapneavec tant de dignitö'les senti-menls desAlsaciens-Lorrainsa l'égardde laFranco.Voicile textodc l'adrcsse:«LoConseilmunicipal,fidéleinterprèto des sen¬timents de la populationhavraise, qui compto par¬mi ses représentantsau I'arleraentluu desmeillcursfiis do l'Alsaee,exprimoa ses frères d'Alsaeo-Lor-raino 1aliégressoque lui cause leur retour au foyerdc.la France. II leur adressósos souhaits de bieu-vcaue ct les pric d'agréorses scnlimeutsd'affectu.u-scs sympathie».M.Langpropose, qu'indépewlammentde renvoido l'adrcsseau Comité d'Alsacc-Lorraine,l'expédi-tion en soit fait directementaux maires des troisprincipalesvilles redevenuesfraugaiscs.AI.Begouen-Domeauxconvio lo"Conseil è rxprl-mer ses felicitationsh l'un des doyens de 1'Alsace-Lorraine, Af. Siegfried, qui a a'tteinlu avec lantd'impaticnceio retour des chères provinces ii laFrance.11en c-stainsi décidé.tdleux di ét. Benoisi. — Af.le sousprekl Be-noist, en quittant le Havre,a adressóa M.lc mairoune lettrepour le remerc'er persomieilcmenl,ainsiquo les conseillersdu Havre,pour ldfbonnes rela¬tionsqu'ils ont toujours entretenuéfjavec lui.Décèsd'employésCommunaux.— AI.le Afairofaitpart du décèsde MM.Boisviüe, Rioult, Lefebvre,Vasselinet Dobledsemployésou anciens employésdes servicesmunicipauxet adressósescondoléancesa leur familio.Bonooiö Commission.—Diyorsesquestions con-ceruantde jiconciement progressif des aoxilbircs,retraités sont renvovésdevant la Commissiondesfinances.Crédi's. — Le Conseil ratiflo les crédils néces¬saires ii la réceptiondu gouvernementbeige, ft desfournitures do bureau, et aussi la vents d'un lot dgvieux papiers,Fournituredeshercueils.—Af, Jennequin, entra-tient lo Conseildo la questionde fourniture dc oer-cueils ot lo prie de mottroa l'étude la rccliercbodesmoyenspropresa permellredo se les procurer4 desprix abordables.M.doGrandmaisonsorait d'avis que la municipa¬lité trailat avec un entrepreneur.Coloniesscoiaires.—Les frais occasionn.'s par Igforagedu puits de Grosfys sont maintenanl rem-boursés.Viantlede boucherie. —Le Syndicat de la Bou-cherloadressóune protestation au sujet dc l'aug-mcntaliondes droits d'octroi sur les viaudes dobouchoric.Celtoaugmentationn'ayant été votëe qu'a titratemporairopour faire faco4 une situation financiè-ro difficile,loConseilappeléa examinera nouveauIa siluatioumainlicnt sa précédentodeliberation.Questions dioerses.—La Banquo Nationale doCréditaccordoun crédit de 1.500 francs pour unebourse4 l'écolecoloniale ; diverses locations doterrains communaux,ventosdo bois et vieux maté-riaux sont radices.ttrennes aux rlgiments Itaorais.—Unesommedo3.000francs c-stvoicepour renvoi d'étrcnnesa l'oc¬casionde laNoélet du NouvelAn. aux regimentshavrais sur lo front.Hest do plus décidéqu'unosomme de 1 fr. partête, sera allouéo4 ['occasion du nouvel an, pouramóliorerl'ordinairodo tous les soldatsen garnisoriau Havre.Leshommes du i;;7° territorial ct lestroupes du front do mer qui n'apparlicnnent pasd'ordiuairoaux regiments du Havre, bénéficierontde celto libéralité.La dépensesera d'environ l.OOOfrancs. ,tndemnitêde oie chère— Pour so conformer ades dispositionsdu projet de loi dé-posépar lo gou¬vernement,I'Administrationmunicipalepropose dofixer ainsi losindemuités4 dator du 1 ' juillet der-nier pour les employésmunicipaux:Ménages.— 1,120francsjusqu'a un traitomentdo3,300francs inclusivemont; 1,020francsd'uu trailc-ment do3,301francs jusqu'4 celui de G,000francsinclusivement; 500francsau-dessusde 0,000francs.Céiibatairss. — 970francsjusqu'4 un traite-mentde 3,300francsinclusivement; 920francs pour lestraitements de 3,301francs jusqu'a i ,300francs ;870francs pour les traitements do 4,300francs a0,000francs ; 510francsau-dessusde 0,000francs.Les allocationspour entantsserorit. a comp'.erdola mêmedato,de 320francs pour chacundesdeuxpremiersenfanlsügésde moins do 10ans et de -180francspour chacundes suivants, les enfants étanttoujours cornplésdans l'ordre do leur naissance,MM.Ie commissairecentralet MM.les commissai-rosdc police,qui regoiventdes indemuitésdel'Etat,n'en recevront plusde Ia villo.Acette occasionAI.Allan,fait remarquer quo lesouvriers municipaux no sont pas toujours payésaux salairc-suorraaux des ouvriers similaires dal'industrie.Af.le mairofait observer quo ceux-ci n'ont pasl'indemnitédo.vie chère, el quosi losouvriers mu¬nicipaux touehaient les salaires dos ouviers dal'inauslriie et l'indemnitédé vie chère, ils devien-draient des privilégiés.Al.doGrandmaisonexpliquoqu'il ne peut y avoircumulet quosi des salairesmunicipaux,augmenté*do rindemnité se trouventêtre inférieurs 4 ia nor¬male, il faudrales rclcv.r.M.Morgandpromet d'apporter les remèdes nc-,cessaircs.AI.Meyerdéclarequ'il faut payer aux ouvriers lesprix qu'ilspcuvent trouver ailleurs.Af.Begouon-Demeauxfait valoir quo si on a enlo-vé cerlaincsindemnitésde vie chère,on a maintemiles indemuitésfamilialesqui avantageutles ouvriersmunicipaux.jM.Morgand,après avoir dé.elaréquesa sollicitudava aussibienaux ouvriers en houreeronqn'aux em¬ployésen paletot,et que nul n'a été déelassé, pro-posequo la question revienno eulièro devant laCommission. ?II en est ainsi décidé. jLaques iondes Farinss-,— Af.Deliotenlrelientl®Conseilde la questiondes farincs.Ayantconstaté la mauvaisc quallté du pain, il afait envoverdes échanlillousda farincs a ia Prefec¬ture, qui a réponduqu'il a'y avait pas Houdc pour-suivre. jII eslirnequo lesmeuniers sont oulilléspour dou-ner dc bomiofariuo,mais quo, par esprit de lucre,ils negligentde soigncrleur fabrication.M.Dcliolproposede refuser la farino dëfeeiueusafournie par ie ravitaiPomentcivil.Af.Morgani rappelleses protestatious,mais craintd'ètred'-siu'iné.liprolgsteraa

Page 2: Centimes-*IMTIOWDUilTW—I«Centimes Pages ......ZrAnnee—N 13,«31 (ggBggJ| Administratear-Déléfrné-Gérao*

3 Le Petit Havre — Jeudi5 Ddeernnre1948Question financiers. — En vue do so procurer lesdisponibilités budgétafrcs ct indisponsables poureouvrir I'accroisscment des charges commimalesrésullant de la guerre, lo Consell sollicite ia dësaf-lection do la parlie do I'emprunl dc 3 millions dofrancs que la Villc du Havre a été autorisée a con¬tractei' par dëcrct du * novembre i°17, relative aJ'achat de dcurées ct a la constitution de stocks, soil1,300,000francs et i'aifeetation aux dépenses géné¬rales du budget communal.Subocntion aux arpheiinais ct aux families tiemobilises. — L'Administration demands au Coiiscildo voter unc somme supplémentairo do 6,000 francapour permettre au Bureau dc Bienfalsance de eonliiiuer I'atlributlon de secours aux oi'plielins el auxfamilies ndeessiteuses de mobilises.Hölct ties Société.".— M. Guiliard, propriétaire dedeux immeiiblc-scontigus. 0 et 14, rue Lord-Kitche¬ner, avant de rcpondre a dps propositions d'achatqui lui étaient falies, a elfert dc céder ces immcu-liles, comportant notamment IHdlei des Sociétés etson matérie!, a la vilie. moyennant 4!0,000 francs.T.a(Commissionplémère propose de faire l'acqui-sition moyennant 400,OGüfrancs, prix basé sur lavaleur d'avant guerre.On estime nu'acluellemenl ccs immeublcs vau-draiont lc double : mais li. (tuillard, désireux ö'as-lurer a la villi; la conservation d'une salie dc fétcsvl de réunions, aecepterait la cession moyennant100,000francs.Ho mode dc paiement est également ftaé duneomiiüin accord.En Commission, M.Lang, n'élatt pas favorable ii^acquisition de i'immcuble : mais comrne ii a Fes-pc.ir quo !olocal servira de tien do reunion pour lesenfants des ceoics qu'il faul soustraire aux dangersdc la rue. pour les Petites A, laïques, pour les ceu-vres postseolaircs, ils votera 1'acquisition.M.Morgand, rassuro M. Lar.g ii cc sujet. Plus tardun reglement fixera 1'affectation de la salie ct le la-. rif de location.L'acquisition est voiéc; sou! 11.Deliot, cstimant feprix trop clcvé, émet un avis contraire.Monumentde l'amitié franso-anglaise. — Un mo¬nument commémoratif en l'honneur de i'armée amc-ricaine doit ètre élevó a Bordeaux. La Ifunicipalitédu Havre, qui a vu dèbarquer, en aoüt 1914, la« méprisable petite arméc » qui devait jouer un sigrand röle dans les baiaillos et a si puissamment«ontribué a la Victoire, a pensé qu'un hommage pu¬blic pourrait ètre rendu ii I'armée brilanniquo par3'érection d un moiuiincnt de i'amitié franco-britau-Eiquo.1,'initiative de cetlc érection peul-ètro priso Jtarsolre vflie qui. grace a la ilotte biltannique, actöpréservéo d'un' bombardement.M. Mever s'iiiquiètc do remplacement qu'il faudra«hoisir et parte du monument do Pamirs! Mouehez.M. lo Mairo répond qu'en co qui coiicerue ce der¬nier la question esLlranehéo ct que dés qu'on pourraavoir les pierres nécessaires au soubassement, lestravaux seront effectués.Pour lo nouveau monument on choisira i'emplaee-Bient aprés avoir cboisi la maquette.Le Conseil, approuvant eelte proposition, offrc unfoncours financier de 50.000francs.Assistance cux families nombreuses. —Le bureau«('assistance aux families nombreuses et aux femmesen couches, a décidé de prendre pour bases desressources nécessaires aux chefs de familie pourclever ses enfants 2 Ir. 50 par jour et par per¬sonne pour les ménages, et 3 fr. pour les femmessettles et les hommes seuts.Eurcau ito Bienfaisanco. — Lc Conseil appr.ouveles supplements de crédil et le budget de eet établis¬sement pour 1919.ffont-de Pióiê. — II on est de mème pour le bud¬get do cello institution.Entretien nes bailments et de ta ooiris. — Dansrimpossibitité.oö l'on se trouve do renouveter lesadjudications pour lïntreiien de la voirio et les ba¬ilments mimiripaux, le Conseil decide de demanderdiverses modifications an cahier des charges.Hospices. — Retraites. — La Commission admi-nistrativo des; Hospices propose de supprimcr lomaximum de 3,000 fr. prévu a la cafeso des retrai¬tes et de fixer le monlant do la retraite, aprés 30ans de service et (10ansd'age, d'après la moyennelies trailementsHospices. -*iAoanees. —L'administralion des Hos¬pices a décidé de porter a 30,000 fr. les avances de,51. lc Recoveur do ces elabiissements pour laeilitcrJ'achat des pommes a eidrc.Conseil ües Fruit' hemmes. — Le Conseil appronvole budget du Conseil des prud'hommes et met a lacharge de la vitte les dépenscs facultatives.Suboention.—•Lo Conseil renouvcllo sa subven¬tion do 3.000 fr. a l'Ecolc supérieure de commerce,-- 100.1.. a i.. c -■»j •des divcrscs, sa subvention de 100 fr. 0 l'Association stenographic unitaire.I! alloué lino soranie de 100 fr.a la société «La Re¬naissance », de 230 fr. « aux Enfants du Havre ».Post s. — M. le rcceveur des l'ostes, demandePaulorisation d'installei' sur lc terre-plein situé auSud du cours do la Républiquc, .un baraquementdans icquel serail insiallé le service du depart dubureau principal du Havre,La parlie du bureau central ainsi libéréo permet-trait d'étabür plusieurs nouveaux guichets. Lc pu¬blic serail ainsi mieux servi.Lo Conseil decide dc faire droit a cctte demandect fixe a 200 fr. !o raoniant do la redevance it payerpour l'occupation du terreplein.Pasage rue Juics-Leeesne. —- Le Conseil ratiiielino soumission présenté© par M.Daniel, qui s'engage a exccuter la demolition do la chausséo cm-pierréo do la ruo Jules-Leccsne, entro la ruo desFortifications et la place de i'Hötel-de-Yi!le au prixde ü fr. 80 lc mètre cube.Caacielabre annonce, place Gambetta — La conces¬sion d'nn candélabre placé sur la place Gambctia,ct servant a la réclame aux Folies-Bergère, est re-uouvelée aux conditions preccdentes.Camion automobile.— M. Leprout, cavrossier,été chargé de transformer un camion automobilepour lc transpórt du ebarbon. Cc travail a été cffec-tué moyennant un prix de 2.000 francs. 11 s'agild'une carrosserie quo l'on pourra enk-ver u volenïé.Le cor.scil ratiiie cello dépense.Lycéc de fifes — Lo pavilion servant do logementa Mme la Directrice du Lycée do lilies a besoiu doréparaiiotis, évaluées a 4.869 francs. L'Etat paierata moilié de la dépense.II en est ainsi decide.La Baes.'te du Théütre : M. Allan s'élève controi'installation d'une burette au Tlicatre, et signalequ'on y abu le,champagne è l'cxcès.M.Jemicqtiin dit que to fail,a pu so produire nnjour de liesso nationale et fut tout a fait exceptionnelLa ncccssHo d'uno buvetto s'expliquc par le fait dola suppression des confiseries ct ia fermeiure descafés du voisinagc du Theatre. Lorsquc M.!e gouver¬neur aura prolongé l'ouveriurc des cafés, l'utililé dela buvette sera njoins grsnde. ct les hatiitu<;s duThéafro la délaisseront. (juant a la bonne tenue duTheatre, M. Jenrioquiu assure qu'olle sera mainto-nueAf.Moyer se montrc partisan dc la buvette. maiseompte que l'on réprimera les abus.Le transport des corps des mititaires. — M.Meyer attire Fattcntion du Conseil sur Ja fa?ou tréslantaisiste dout les enlreprejieurs dn pornpes funé-Cres des dlverses villes de France lixent lo prix detransport des corps des soldats quo les families dé-sirent ramener prés d'eltes.Les plaintes sont nomlireuscs, aussi demandc-i-ilquo le Conseil examine la situation, en mic de don¬nar mie legitime satisfaction aux families peu fortu-Bées .M. Durand-Viel dotme quclques explications et prioie Conseil d'émettre le va:u quo i'Elat paie tout ouparlie des frais do transports.MM.Begouen-Demeaux ct dc Grandmaison deman-dent que les prix soient aiténués.Le Conseil decide d'examiner Ia question et seforme ensuite en Comité secret

A. P.

MedaLeeaie

douiourcusemcnt blessé par des projections corrosi¬ves d'un obes a gaa.« A été dëeoré de Ia croix de gnerro au front, le3 novembre 1918. »ïf. Marcel ftoussel habile chez scs parents, 77, rueThiers.

A I'Ordre da Greupe :Lo sotdat Eugéne-Victor Le Afonriior,soldat de 2'classe du 3° B. A., a été cite a i'ordre du groupepour le motif suivant :« 'J'éiéphcnisto trés couvageux. a, malgré de trésviolents bombardements, assuré fe service dc repa¬ration des ligncs téléphoniqucs ct a ainsi permis aucommandememt d'etre en liaison avec les différentspostes ».1^ soldat Eugene Lc Monnier élait, avant la guerre,domiciiië chez ses parents, ö, rue Saint-Jacques.

ftJawageHler a été eéléhré le raariage do All'oThérösePresclicz, lille de M«Prescliez, avouë, avce Al.Ro¬bert Lees.Les témoins étaient : Pour !o marié, MM.LouisDeiamare, courtier assermenté au Havre, son arni,etJack Frédéric Lees, son frèro, ct pour la nia-riéé, MAI.Adrien-Constant Mare, noiaire honoraire,son grand-onclo, et Louis-Alexandre Benoist.nctajrc,son cousin, tous deux domicilies a Paris,M. F. Badouroau, adjoint au maire, faisaut fonc-tious d'officier de l'éiat civil, a prononcé 1allocutionsuivaiito« Madame,

« Elevée par line mere dëvouée qu'une mort pró-maturée vous a ravie lorsque vous étiea encore Menjeune, Monsieur voire pèrc, qui jouit dans noire cite,non seuleroent par sa notoriété, mais par son carac-téro et son amabilité, do Festiino unanimo de sosconcitoyens, a continué a vous entouror d'affectiouet de soins qui out fait do vofts la jeune fillo accora-plle qui a, dés ie commencement tie !a guerre, eon-saeré la majeure parlie de son temps a soigner nosblessés et soulager bicn des souffraiices et des mi¬sères,« Votre frére, qui, depots ie début des liostilités,a montré une bravoure inlassaiile que ses nombreu¬ses citations et la croix de la Legion d'honneur sontvenues recompense!', a été pour vous un modèle quovous avioz constarament sous les yeux c-tdaus unesphere plus modeste vous avez également accomplivotre devoir. Ces qualités de co;ur ct d 'esprit sontun sür garant de i'avenir qui vous sourii aujour-dTiui.« Monsieur,

« Bicn que n'ayant pas l'honneur do counaitre nivotre familie ni vous-mëme,je saispar undo vos ho-norables témoins, mon ami Af. Deiamare, ce quevous avez souffert coinme prisonnicr do ccs mist'rabies Allemands qui, depuis le début de ta guerre,out pris commo etages des civils inoffensifs qui,d'aprcs les lois do la guerre, devaient ètre respectéset taissés dans leurs' foyers. Votro familie a 'égale¬ment souffert de l'invasion ct de l'occupation de cescnncmis déloyaux. A ce double titre,vous avez droitii la sympathie do tous les Francais et l'officier dof'état civil se fait un plaisir dc célébrei' une unionqui vous fera oublier le passé.« Aux voïux de bonhcur dc vos families, de vostémoins et dc tous vos amis, permottez-moi d'yjoindre ies miens bien sincères. »

KOSPIGES DU HAVRE

Etrennesaiis Enfantset &mVieillardsDésireuso do taire bénéiicier commo d'usage lesenfants ct les vieiüards de scs établissements, do ladistribution de vètements, de jouets et de friandises,qui teur est t'aite chaque amiéo ii l'occasion des fetesde Koel et du Jour do l'An, Ia Commission Adminis¬trative des Hospices a l'honneur de venir faire appela la bienveillante soliicitude ct a la génerosRé iné-puisable des persour.es eharitables qui se préoccu-pi .it du sort des déshéritcs do la fortune, i»ur lesprior de réserver a ceux-ci, dans la plus largo me-sure possible, leurs olfrandes en natnro et en ar¬gent.La Commission Administrative, convaincue quesa demande sera prise en considération, adresso al'avanee, l'iiominagc de tout.e sa gratitude aux bien-faitours qui y répondront favorafclement cn remet-tant a rencaisseur qu'olle leur adressera, on auxjournaux dc ia localiSéqui, en parcilio eirconstanco,ne lui on! jamais ménagé leur concours, l'oboloquïls vöudroiit bien réserver a ees si intéressantshospitalises.

Dsns pour Ia RécrplioRties PrisosaicpsrapaüiésauHavre,parvoiedefiie?!>•'Diste de Souscrip tien

Mme Edgard Lamotte, 200 fr.; Magasins Aiérinos,-100fr.; AfmoPezoril, 20 fr. ; 51.Alfred Btcmpourslri,300 fr.; Mme Poxvilewiez, 20 ; MileGosselin, 00 fr ;MmeL. Courant, 50 fr.; 51.Gartner, 200 fr.; AI.If.Du Pasquiei', 200 fr. ; la baronne Didelot, 100 fr.; Iavieomtesse de Courtivron, 100 fr.; Af.Pépin, 20 Ir.;M.Augustc TrëncJ, 30 fr. ; 51.Robinson, 23 fr.; Mai-son Collet, 100fr. ; 5f. Poupel, 50 fr. ; AutomaticBar, 20 fr.; Anonvine, 5 ii'.; 51.el Mme 11.LeGrand,60 fr.; Personnel du Crédit Lyonnais, 25 fr.: Ai.Po-tier, 5 fr.; Jf. Félix Cormier, 200 fr.; Mme Vcyrin,100 fi\; M.Guillermon, 100 fr.; Ecole des fillesrueGustavo-Brindeaa, 40 fr.; Auonyrue, 50 fr.; Anony-ïno, 3 fr.; Anonyme, 3 fr.; Anonyme, 50 fr.; Af.Pa-blo Diets(Riaison Manuel Misa), ï,000 fr.; MlloVai-lois, 5 fr.; 51.Lecanu, 40 fr. ; Patronage Saint-Tho-masd'Aquin (Caisse des prisonniors), 100 fr.; M. 5f.Du Pasquier, 250 fr.

Total de la l" lisle.. .F. 3.783 —Dons en Nature

Les Foyers nu Soldat, 41, ruo do Provence, Paris:1 lot im|ibrtant d'articies pour correspondance, 30kilos do chocolat, 1 caisse de lait Ncstlé ; 5111edeMalmaiii : 1 tot de livres ; 51.Romain : 1 lot impor¬tant de saueissons.

N'etbseetBlanchitLINGE et T1SSUS

SÜPFRIMESAVONetLESSIVES

SaisonL. DELKOTTE,34, rue duGa,-Gal!iéuiFOUSEUBSSskuag, opossum,pékang,etc,..

"■ ■ -CSt- —

JLe CföïxteasaOn se rappello que le 1" dccemfcre, le sergentDe Coninck. uo I'armée bolge, étaiit intervenu, rued'EslimauviRe, pour dëgager un marin ivre que desgamins importuiiaient, avail été frappé d'un coup decoutean dans !c dos.L'cnquète onverte a collo occasion a amencl'arvcs-tation de Pierre Savidan, agé de 17 ans.Co jeune hommc, qui a reconnu les fails qui luisont imputés, a été envoyö au parquet.

~«a?-Pour vos C31i4£a.'ULSSXTL3?<esLE PHfsT NOIR !

m .«ja

G.CAILUBD,PIIMH-KITKR,If, rislarie-T»-=S8«-

«Jissvpp « Paus' taoss SoDlats »Voic-iIa liste des numéros gagnants de Ia GrandeVente-Kermessc du 1" dëcerabro 1918 :

Tombola des Billets d'entrée6.434 6.635 6.848 7.078 7.328

6.8836.8626.8766.9036 9466.9027.086

6 2556 2896.2906 3086.3306.3896.4196.443

0.3186.5226.5236 5296.5826.5336.611

7,1.127.-1577.2037.2147.2277.3097.327

7.4367 4497.8087.5847.5927.0ÜÜ7.665

7.0937.7000 687

6 0896.6996.7386 7646 7940.803Loterics des Compioirs

Tableaux — Kuméro 115.Pai'Iumerie-papelevie. — Piuméros 153, 2C0,430.496Fantaisics. — Karaéros 57, 77, 108, 118.Porceiaincs, articles do ménage — Euméros 105,192, 243.Lingerie — Numéro 323.Alimentation. — Numéros 130, 132.ï. 51. C. A.— Numéros 41, 47.

Lc-spersonnos possëdant des numéros sorlis autirage sont informées que les lots doivent ètre ré¬clamés dans lo délai de hmt jours ii l'OEuvre « Pournos Soldats », salon Ouost, -1" étage, a ï'Rétel deVille.Les lots qui no seraient pas réclamés dans ledélai iudiqué seront acquis défiuitivement a KjEu-vre.

FAITS LOCAUXLe service de la sttreté a dressé procés-verbalcontro MineGuérin, èg'c dc 28'ans, bouiangérc, de-meurant ruo de Paris, 88,Cettc dame a comm'is une infraction aux règlo-ïaciHs concernant ia vente du pain, enfabriquant dospains de fantaisio ayant un poids ct une dimensionnon régiementaires.— Pour avoir vendu des pommes dc terre è. un

Dors et SowsciiptionsNous avons reju dans nos bureaux, de MM.Augus-tin Lepage ct Ris, la sommc de 50 francs pour nossoldats.Do5f. le doctcur Sorct, la soiurae do 2Dfrancs, etde L D. F , 10 francs pour l'aido du Havre auxRegions dévastées.Nos remcrciemeuts. aux généreux donateurs.

LA SOCIÉTÉ

NESTLÉinforme

ses Clients détaillantsqu'elle appliquedepuis le 3 Novembreles prix de la taxepoin ses laits concentrés(Dêereldu6 nozmhref918)

THÉaTHES_5GÖ|GEPVTSGr an d- Th ëü ireM. Belaas dans « Faiist »

ï,e Laryion Note ilsns « l'Africainc »Dimanehe 8 décembre, en matiuée, Fernet, avec5f. Dcimas, dc i'Opéra, daus lordlede Méphisiophéfcs;M. Scrrèzc, do l'Opcra--Comiquc. dans lo roio dudoctcur Faust f Mme Hilda Roosevelt, niece de ('an¬cien président des Etats-ünis, ciuuitera Marguerite.En soirée, i'Africaine. avec le barytoii Noté, deI'Opéra. dar.s le role de Nélnsko ; 5f. Darmcl, pre¬mier ténor de I'Opéra, ct 5ïlie Slesda, du Graud-Théètro do Lyon.Ouverture du bureau dc- location Je vendredi6 décembrc.

Pet u is de la BourseMntinée dlc BieaiaissBrc

Un grand concert au profit "dol'Orphelinat et de laMaisou da retraite des médailles mititaires, auralieu au Palais de la Bourse !c dimaiieho 8 décembre.è 14 b. 30.L'cxoelleiite musiqus augtaisc « Roval GarrisonArtillery tPortsmoutli Divfaonn1, si conniie et si hau-temenl apprceiéo du public havrais, quo son chef,51.Leo, dirigo avec tant d'uutorilé, prètera son con¬cours a cctte oeuvre de bicufaisaaee.M.Léon Duty, pianiste compositeur, dont Pélogen'cst plus a faire, a bien voulu se cliargcr de i'or-ganisalion de la parlie concertante, e'est' dire a !'a-vence son succes .Nous aurons ravantage de publier inccsssmmc»!le programme de cc-tte iète a laqueilc nous invitonsle public bavrais, persuades qu'il voudra réoondre anotrc appel pour participer a unc ceuvre aibsi utileet aussi intéressante.Les prix sont fixés coramo suit : cnti'ée, 50 cent.;chaises, 60cent. -Les sociótaircs sont priés do vcaloir bien se mn-nir de lour carle quïis devront, pour entrer eraUa-tement, prtscuier au controle.

ÜL11SFIA

fica Casnêis'ïalcïsE'SLe brigadier cycliste Deiamare. qu'accompagnaicntos agents Harnoh ct Legoy, se trouvant mercredivers -1hcurc 1/2 du malie, dc ronde dans lo quar-ticr des Halles-Centrales, rcmarquèrent des indivi-dus dont l'atlitudo leur parut équivoque. Les ayantsurvcillcs, ils les surprirent au moment cü ils tcn-■taientdc s'introduire dans les magasins de M.Le-brcton, broeanteur, situês au n* 28 de ia ruoDicquc-marc.Déja les malfaitcurs étaient parvenus a brrser ieverrou intérieur d'une petite fenfire du sous-scf,par laqucllo iis allaient penétrer lorsqu'ils iurenisppréhendés.Ces individus out déclaré se nommer : Juies Lo-brasseur, ügé de 17 ans, jounialicr, rue Thiers, -138,et Théodore Ulf, ügé dc 17 ans, journalier, domicilieruo Touchavdj 4, ü Sanvic,M.ie commissaire de police du 1" arrondissement,chargé dc l'cnquète, va s'eiforeer d'étabür si co sontles meines individus qui out pénclré lö 20 novembredans lc même local en passant par la mème ou¬verture.

AMES DE FOUSEpisode

COLETTEComèdieinterprètèe pa*

, NegriPouckt14,m El-IsmeL«secrettesoes-ieria■»■— « Coinique,cte.I6$»Ssiiéc ik :ï iiS h.

kïauy PICKFOÏtl»dans la BÈTS EiMCHAiiMÉE

-aumool LA MORTDES PIRATES (4')■" " "• RtASCAHIORi«F)SaUêsöesFrasgaisa

LSP.ESiSEDESSOüS-SIARIttSfeLUKlAüDS

(^onfémiceset §oursSoelcté de VUnselgitemcnt

KeieMêSMesss© pssx* I'Aspa®4La Société, contrairement a ce qui ctait prévu,est heüreuse d'annoncer que M. le doctcur GeorgesDumas (era la conference du 6 courant avec projec¬tion.

unicaüönsgivmesAvis aux Débitants, rtesJauratenvs,etc. — Le service de la police américaino met a ladisposition des débitants, restaurateurs, etc., despaiicartes indiquant les licures d'accès des mititairesaméricains dans les établissements publics et quisont ainsi fixées : de 12 lieures ii 14 heures, do 18heures a 21 heures.Ccs pancartes peuveut ètre réclamécs A FA.M.P.asuéricain, 53, ruo Lord-Kitchencr.Les établissements. qui n'ont pas do pancartessont ccmsidérés commo consignes aux troupes.

§ nilstin des(SociétéT.a Frater nolle Laïqac. — Perception descotisations aujourd'hui jcudi 5, do 10 heures a11 h. 1/2, a I'école ruc Jcan-Macó,

I,a Renaissance. — Repetition vendredi 6courant, a 8 li. 1/2 precises. Etude do morceauxpour la fOtodu 15décembre. Presence indispensable.

Société de Secoars Mutucls des Oa-vriers de la Mareatentloii «Ie la Coiapa-gsiie Générale Trausatlantiqne. — La per¬ception des cotisations aura iieu le dimanche 8 dé¬cembre, Hotel de Viilo, salie B, do 9 heures ii 10heures.Vour faciliter réiablissement dc-s cemptes de tind'année, MM.ies soeiétaires sent priés de vouloirbion régler le montant de leurs cotisations jusqu'afin 1918.

Syiïdieat des Gsücierffi-Méeanieïens-IVavigateurs Commerce. — 5fM.les 5Iem-bres sont priés d'assister a ia reunion de ce jour 5courant, qui aura lieu a 18 heures, au sicge, 34, ruedu Chillou,

,Bulletindes(SportsTéeo^ïiaïl Asigoelatlffls»Challenge Hantpois

Settlor. d'Entrainement Physique. — I. — ComptOrendu du dimanche 1" décembre :•1"Série : Yigilants bat Lycea du Havre, par4 huts a 1 .PLG hat Enfants du Havre, par 4 buts a 0.U S Mayvilie bat A S E S C, par 3 buts a 0.2' Série -.E A S-bat Volontaires Havrais, par unbut a 0.PLU bat Tréfileries, par 3 buis is I.A S Emüe-Zola bat A S Augustin-Normand, par3 buls a 0.II.— Note du Bureau : Les clubs disputant loSballenge Haulpois sont pries de bien vouloir four-iiir è la Commission de ce Challenge, ia photogra¬phic do ['équipe, avec scs remplacants cvèalueis,avail! lc 20 (Iceéiiilno. Tenue itc sport;

USPS A. — (Comité Maritime).— Les membresdu Comité ainsi que les membres do la Commission(bp football association sont priés d'assister a Iareunion qui aura lieu jcudi 5 courant, au bureau de51.Argentin, 25, quai d'Orléaus. Oi'di'o du jour im¬portant.

Association Sportles Augustin-Normand. — Rësul-tat nu dimanche ie' décembro -. Ecole Emile-Zolabat Augustin-Normand par 3 a 0. A remarquer au'iimanquait 4 joueurs a Augustin-Normand.Le dimanche 8 décembre, l'équipe rcncontreracello dos Mécaniciens de ITScole Pratique dTridus-irie. Reunion ii 1 heuro sur lo terrain du H A G(Eglise). .Pas 00 séance anjourd bni jeudi, ii cause du dëcèsde 5111eFrancino Normand.

€»yataa mil t%ss«?les Volontaires Havrais.— Domain vendredi, a20 h. 4/2, gymnasljque sous le préau de i'école dela rue Jean-Macé.

Eïsrcaei tïc E'EBSts'RÏsieiïïCïï®

Cartes d'idenfitê. — Les sociét's qui mar.quentpeur leurs joueurs de football, do cartes d'identitöréglementaire, pourrent faire prendre, dès aujour¬d'hui, le complément qui leur est nécessaire, au bu¬reau de FEnirainement Physique, 32, rue de laBourso (4" étage).Grenades vides.— Les groupements ou établisse¬ments qui n'ont pas encore fait prendre les grena¬des d'exercice, sont priés de ies faire prendre auplus töt.Cross-Couniry.— La section ö'Education phvsiqueorganise pour Ie diinancho 29 courant, une cpreuvede Cross-Country pour faire disputer ene coupe of¬fer!? par M.Mallet.Adrcssor les olfrandes a l'adjadant Berlin, bureaudo.' E.P., 32, rue de Ia Bourse, Lo Havre.-Votede la Cómmission tic Challenge.— Les diffé¬rents clubs sont informés qu'ils doivent adréssertoutcs leurs demandes ou reclamations a l'adjudantLeminoux ou au caporai Anès, bureau «c l'E.P., 32,rue de Ja Bourse.

Uilafiitn» a ï'Didie du JsurDe la Brigade :

Lc mai'ëchal des logis André Cottard, du 108' d'ar-Öllerie lourde, a été cite a I'ordre do la division :« Sous-officier reroarquahle. Adioint au coinman-flant du greupe. Toujours volontaire pour les mis¬sions délieates, s'c-st fait remarquer par sou calme etson sang-froid ie 8 novembre, alors qu'un obus ve-nait de biesser griêvement ii ses cótes son cominandanl de groupo ct deux sous-officiers. Au front de-puis P. 2 aoüt 1914. Déja cité ».Al.André Coltard, est lo fils dc notre -regretté con.rère Pierre Coltard, de La liève.

Du Régiment :Le 2' servant canonnier Xfarccl Roussei, du 283*fégiment d'artillerie lourde, a été cite a l'ordrc dufégiment :- Canonnier modèle, excellent conducteur d'arlil-ferie a traclour. A particlpé 5 de nonihreux ravi-tailleiacnls en muuilions soys ia feu eaiicail, a été ; ouvert jusqu a midi,

LoDermitrendraitjoïicune femmelaide.Lesjei'IcsHavraisesle sout davnnlagc,jolies,gracea cettcmervciüeusecrèmequi supprimcla pou-dre dc riz,

F'elicsr-BergèrèAujourd'hui jcudi, matinee a 2 h. 1/2. Grandta'a en l'honneur dc i'arrivéc cn Franco do Sa Ma-estó Albert 1", roi des Belees. Revue C.*a va tvs» Z Soiréo-a 8 h. 1/2. Revue.Location de 11h. a midi ct dc 1 h. 1/2 a 5 heures.

On demande un premier ct un secondpiston et un violoncello.S'adresscr au bureau dc location.

ComHHsnicaFonsde!aMairieCartes «Falinicntation pouiLes pevsonncs qui n'ont pas

iïtlO. , ... encore remis, com-

pictcmem remplios, leurs declarations pour la carted aiimeniation qui sera cn application a partir du•1"janvier prociiain, sont priëes dc les déposer sansdélai au bureau du Ravitaiiloment.

Fermeiure «les bureaux «Ie la MairieEn raison des dispositions prises par le gouveme-menl a l'égard des administrations pnbiiques det'Elat, les bureaux de la Mairie seront fornuis au-jourd'hui 5 «técembro courant, touto la journee, ar exception du bureau du ravitidilcasent qui reslpra

ThëMrc-Clrquc OmniaCïnéina Oranla-Fatké

Aujourd'hui, a 3 heures, matinee, a 8 h. 4/2soiree : Le Pare National de Yosanlte ; Dentin*Acluatités de ta Gutrre : Entree des troupes aMulhouse, etc.. Enlrée des Souverains beiges ii Gand.öéelu anee, plèco moderne ; Chanson filméc :Les Mams dc Femmes, chantée par M. Daleet. At¬traction : MontvUlc, recordman du monde dc !aforce des mains. Herpin! in a lort de .mirre les fem-. mes, comédio interprétéo par lc célèbre comiouofrancais Marcel Lc.esque.Location ouverte. La saile est cliauffée.

AI5?!5«=4S«5iiïsHalléropjiile Club du Havre (33, ruo Jutos-Leccs-116)..— Mercredi et vendredi do chaque scroame, en-trainenient pour tous les soeiétaires novices et ama¬teurs cu vue des cbampionnats de hoxe, Jutte, poidset lioilères do fin janvier 1919. Les amateurs ;ïe ccsspcris peuvent se faire inscrire au siègo de la so-ciclé ies jQiirs.d'eiitrainement, a partir do 20 ii- -1/2.

-«59»

S elect- PalaceAujourd'hui, matinée a 3 h. et soiree h 8 h. 1.2.Dcruièro representation uu beau programme com-prciiant : Clatr«tl«, coraédie dramaiique ssuti-mentalc ; Paysage de Franehe-Comtè (plein air) ;Les Plans du Moteur Victoire, mise en scène

Association des Anciens Elèees de l'écolcrue Emile-Zola. (Section d'entrainement physique), — Résui-tals des matches pendant lo mois écouié :I.e 28 octobro 1918, l'éqtiipo bat Gruehet-le-Va-iasse, 4 a 3.Le 3 novembre, l'équipe bal Ecole Aug.-Norman,d,7 3 0.Le 10 novembre (coupe Hautpois) l'équipe batEcole Aug.-Normand, 10 3 0.^ I.c( 17 novembre, l'équipe bat le P. L. II. (2),

. Lc 34 novembre (coupe Hautpois), "l'ëquipo batE P S. , 2 a 0.ire 1" décembro (coupe Hautpois), l'ëquipo batAteliers Aug.-Normand, 3 a 0.

TRIBUN AUXTribunalCorrcctiomieldn HavreAudience du i décembrePi'csidence dc M. IIkxriut, jugeï*es elsclies euv»lée«

Par ïugements dn 30 juin et 23 juillet 4915,jeune y . E.... aiors a; é de 13 ans. coupable do v«ie.ebarbon, ctait conliee par ie tribunal-è la maison '«lu Bon Pasteur jusqu'a sa majorité, afin de 1soustraire aux faclieuses promiscuités familiales.

disciplinée,

laTont d'abord etle sc montra

entree des Souverains Beigesu Gar,d ; I.es délégütsallemands viennent ii Nancy ; Ventere des troupes

e ;par 51.

franfaises ó Mulhouse, etc , etc.' — Chanson filinéeEn passant boulevard Saint-}-Martin, cbantipassantDalcetLasalieestchauflée.—Locationconuned'i!«•ge.

pie a scs coiiipagnes.! Le 27 avril dernier, elle s'enfuyait de I'clahlisse-ment, «picrllodevait réiutégrer lo 3 raai. Lc 13 iuibIet, etic prenail ia fnite el ctait ramenée le 14 110vcmbre. Qustro jours plus tard, nou veile évasfon ;: mais cello fois son iacouduitc oblige if 1afaire en-i faeraudispensaire.

JjCTribunal, en presence do eelte indiscipline no¬toire dceido que la fille L. . . sera envovée dans unocolonic pénitentiaire jusqtfii sa majorité.— Ia même peine est infligée ii une de ses eom-pagncs, M.L— flgée seulement de 14 ans, qui, con-fiée1par le Tribunal leö juin 1918, fu Bon Pasteur,a déserté eet établissement sur ie conseli de sa fa¬milie.

Ui» A'oïc?5s'H y a quelques mois, MmeLeeauilé, habitant Gra-vi.Ie, confiait 5 Mme Lefcbvre, domiciliée me desAcacias, trois draps de iit. Mais Eugène Lefebvro,iigéde 49 ans, infirmier, s'empara des draps et, de¬puis lors, n'a pas vouiu indiquer ce qu i! en avaltfait.Certain soir, commo ii était ivre et menafait safille d'un mauvais revolver, i! fut arrêté, non sanspeine, par le sous-brigadier Mailiart.Peur ces faits, Lefebvro est condamné ii 3 mois et4 jour de prison, plus 5 francs d'amende pour le dé-lit d'ivresso.

Vous tous qui voulez aider h soigner les blesses,a bospitaliser les malades et ii secourir nos régionscnvabies. — Employez lo TIMBRE de laGroïx-Rouee, «©fr. 3 El pour affran. «> fr.OJS.— Ea vento POSTS et TABAG.

FD 20.5 »— (5371)

OHBOIIQQBR1I0MLBRlöntivfiiieus

Acis aux bênéilciaires d'allocations militairesmajoréss. —La loi du 15 novembre a élevó cn fa¬veur des femmes do mobilisés, des ainés de veufsmobilises, des meres veuves de mobiiisés dont lomari, père ou un fds est présent 3ii corps, cu dis¬para, ou prisonnier ou décédé aux armöes, lo tauxdes allocations militaires et des majorations.Les intéressés doivent présenter une demandoéerite.La mairie recevra les demandes le vendredi 6 dii-cembro, do nciil heures a midi ct de deux heures asix heures, Les intéressés y trouveront a leur dispo¬sition des formules Imprimées. Ils sont instammentpriés de so munir de leur livrei do famiüo, do leureertificat d'admission et do l'adresso exacte du mili¬taire leur donnant droit aux allocations.Riz. — Uno vento de riz aura lieu ii la Mairie, lojeudi 5 décembro a 2 heures, sur presentation derancienne carte de suere, au prix do 2 fr. ic kilo.

ÉTATCIVILDUHAVRENAISSANCES

Dit 4 décembrc. — Roger CAUBR1ÈRE, rua duPerroy, 13G ; Yves RUFENACHT, boulevard Al-bert-I", 104 ; Simonne TACHENION,cours do fa Ré-pubiique, 119 ; Gaston DELAUN01S,rue :Ii!aireX:o-lombel, 36 ; Vincent HUBERT, cours do la Républi¬quc, 119 ; Cyrille DEMARÉS,ruo du Général-Faid-herbe, 49 ; Eugène BOTT, rue Fulton, 20 ; SimonneMARION,me de Normandie, 68 ; Charles CUILLIER,boulevard Amiral-Mouchcz, 227 : Frédéric VANDO-RlNpC, ruo Frangois-Arago (foyer beige) ; RaymondVERDIER, boulevard Amiral-Monch.cz, 28 ; LiüaneARGENTIN, ruo Dauphino, 11 ; /.:■■■■■IG'LONifEL,rue Lcsueur, 24.

DÉCÈSDit 5 décembre.— Germalnc CIIOUQUET,17 ans,bans profession, rue Emile-Renouf, 8 ; William C0-YEY, 22 ans, soidat amëricain, HOpital américain ;Jean DEN TANDT, 41 ans, graisscur, ruo Massiilon,17 ; Julia DENOUETTE,épouse LANGLOIS, 5i ans,journaiière, cours do la Rópublique, 59 ; EdmondVENANGE, 15 ans, sans profession, lïospice ;Alexandre SAVOURAY,GOans, sans profession, iiGraviilo ; kimonno MESGUY,. 1 an, ruo Emi!c-Re-UOlIt,44 Madeleine MEKAHL»,10 ane, cooturiève,ruo des Drapiers, 44 ; Canaille MENET,27 ans, sol¬dat beige, IlOpilal militaire beige ; J. CLARKE, 43ans, R.WESTON,21 ans, caporaux anglais, W TUR.NER, 29 arts, soldat anglais, A. BREDER, 20 ans,H. KOirtvKE, 23 ans, KARL1C2EK,23 ans, soldatsallemands, P. ZAHN, 29 ans, caporai allemaud, quaid'Escale ; Georges GOSSELIN, 12 jours, ruo Mar-tonne, 16 ; Virginie VARNIER, 73 ans, sans profes¬sion, ruo Begouen, 46.

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LesAVISdeDÉCESsonttarifés5.fr. iaiigr.e

ËERI5ATÏJMmation de Monsieur HOUEL, lire: *SiC■National©, GraviHc. (1603)

Mortpourla Franco/If. Alexandre FfUILLQLEY(MaisonCorblel&G)et Madame, ses père et mère ;rv Lucienne t CHILIOLEY•0. Jean FtüiLLOLCY,du 41"d'-artffleric colo-niale ;M'" Faymar.de FEU/Ll.OLEY;óP' Dettiss FEUILLOLEY,scs frèro et sneurs ;

id. Ernest ËELLEHGEil,scs Enfants et Petits-Enfants ;M" Eugénie FEIHUOLEYet sss Fliies ;té'" Alfred ROUSSELst s:i Fitte ;M. ct M" Gusiaos FEUIL!.OLEYet isur Fitte,scs grand-père, onclcs. tantes et cousir.es ;Teute ia Familie et les Amis ;MM.ORRELL,HEDGERWiCK,de la Maison Alcx.Sprunt & Son, et te Personnel,Out la douleur do vous faire part de la pertocrualle qu'ils viennent a'éprouvcr en la porsonuodeftloFtsieuyMaurice FEülLLOLEYCaporai mitrai'dir.r au tISS'régiment d'infanterieDécorcdc la Croix de Gucrrc

tombé au champ d'honneur, lc 20 octobre 1918,au bols de Rucbancourt, a l'age de 24 ans, ctinhumé provisoirement .i Amifontaine (Alsne).Et vous prier.t de bien voulier assister ou ser¬vice religie ux qui sera célébrë pour le repos doson aine, lc vendredi sis décembre, è neuf heu¬res du matin, cn 1'égUse Sainte-Amie, sa pa-roisse.

Pries Sieu pour Lui !4, roe d'Après-MaraicviHette, LoHavre.Le px-ésent avis tiendra lieu de lettredo faire-part. 4.5 (1504)

Vous ètes prig do bien vouloir assister auxeonvoi, service ct inhumation doMadarrta veuve HURELnóe Kcnriette AUBEPiT

décéd(5elo 2 décembre 1918, a l'age do CSar.s,munle des Saereracuts de l'Eglise.Qui auront lieu ie vendredi 6 courant, h unebeu ro un quart du soir, en l'église Notre-Dame,sa pifroisse.On se réunira au domicile mortuaire, -H, ruodes Viviers.PriezDieupoerIe reposde sonArno!De la part do :

IH. et tl"' Ctcois GOUJARD,nés LEMARCHARD,ses enfants ; M. Henri GOUJARO,IS"" HenriettaSuzanne, Marie, Marguerite. Madeleine 6DL'JA' D,scs petits-enfants; des Families AUBtRT, LE-MARCHAND HAMEUN.n ne sera pas enveyé de lettres d'ia- Ivitation, le present avis en tenant lieu.

rr-rrrnmrrinnwi (mil}

Mortpourla FranceE£" Ju/es CAYELIER,son ëponse ;scfLursf ''£H' SamèrC 5 "genie,

BUSSAUX, racbiiisé aux armöesJJM tlfj, ƒ ' n™r%es OUSSAUX.mobilisesui !o front, Madame et leur Fitte ■ M Chnr'esOUSSAUX; M.BARTHÈS mobiïltó' aux améeset Madame, née OUSSAUX, scs beaux-frèves,belles-seems, neveux ct méees ; les FamiliesCAYELIER,MARAIS,MARTIN,GOSSET,MORSSEfmtVa<ee-uze'dussaux>euEST>MM.les 'Directeurs de la Société d'AiTrètement.le Personnel ct ies Amis, ', Out la douleur do vous faire part de la portocruello qu'ils viennent d'éprouver cn la ner-I sosnc de

Jiiles-Lêon-AristideCAVEÜEBCaporai au 24' d'infanterie TerritorialCotnptabk d la Société d'Affrètentent

i décédé des suites do matadic contraetée aufront, le 21 octobre 1918, dans sa 42*année, in-j bume provisoirement a Epcrnay.Et vous prient do bien vouloir assister all| service religieus qui aura lieu le samedi 7 cou¬rant, a dix heures du matin, en l'église de| banvie, sa parpisse.PriezDieupearle reposdosonAme!

(13692)

UnionAmicaisdgsEmpioyésGotoitniers•Havrais

, Messieurs les soeiétaires sont priés de bien: vouloir assister au service religfeutx qui sera II célébré le samedi 7 décembre, a 10 heures du Imatin, cn l'église de Sanvic, a la mémoire du I! socictai remonsieur üules CAVELIER

décédé lc 21 octobre, a Epernay, des suitesd'une maladie contraetée au front.Prièrc de se munir de l'insigne dc la Sociéic.

Le Vice-President,(IGOiZ) G , MELLOXCLE.

M" Jules LEPiCARD,snn épouse, née ROSNEY;ff. et bi"" Nicolas LEPiCARD:ff*' VettoeJuies ROSNEY, sa Fille et Petitc-Fille ;fit" VcuoeAlbert ROSNEYet ses Enfants ;ff"" VeuoeGsorges ROSNEY;ff. LéonPATÉ;ff. et NI»'Henri PATÉ iff. et ff" Entile PATÉ;scs frére, befie-soeurs, ncveux, nièce ctpetite-niéce ;FA.l'Abbé PERIER,chanoinc do Péglfse Métro-politaine do Rouen, son cousin ;Les Famiiles LEPiCARD,ROSNEY, PATÉ, deCAHTELOU,PERIERet les Airfis.Ont la douleur de vous faire psp-t de Ia perlecruello qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne doMonsieurJuSss-EdouardLEPICARDdécédé accidentellement le 30 novembre 1018,1 a Epinay (S. et 0.).3 Et vous prient de bien vouloir assister a ses>eonvoi, service et inhumation, qui auront lieuj le vendredi 6 décembre 191S, a trois heures ctj demie du soir, cn i'église de Saiute-Adrcsso.

Priez Dieu poui*le repos de san Ame !i On so réunira ii l'égliso.| Priére de n'epxoycr que des[leurs naturelles.j Le présent avis tiendra iieu de lettresi d'invitation! Sainte-Adresso, 8, ruc Mario-Talbot.

(1610)

ff. Re/té RENOUF,ff" Rer.ê RENOUF,née TALFliiliiÈRE,ff- Théodore BRL'NET,liUissier-audiencier" " .... K présesca-le Tribunal civil de Caen, adjudant audron du train,f" Théodore RRUNET, nés TALFUffiÈRt,sosenfants ;ffv" Antoinette, Simonne et Renée RENOUF,NP" Paulette , Armando et ffadeleint DRUNET,ses petites-filles ;_ ff " tieuoe LECHANTER,ses Enfan s ei Petits-tnfaats, sa sow, ses neveux et nieces, fa Familieei les Amis,Out la douleur do vous faire part de Ia perteeruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne do

Madameveuveloafs-EugèneTALFUSHÊRENée Maria DE8TIGNY

décëdée en son domicile,!, ruo Eeuvère, aCaen,Ie 29 novembre, a -16 heures, muniö des Saero-inents dc l'Eg'iso.L inhumation a cu lieu le 3 décembre, ii dixheures du matin, en l'égliseNotre-Dame, a Caen.

TWVous étc-s prié de bien vouloir assister auxeonvoi, service ct inhumation do

MonsieurDésiré-fHexandre-AlfredRAULTAjusteur, Médaille du Travail

décédé le lundi 2décembro 1918,a l'age dc 72 ans,muui des saorements de l'Eglise.Qui auront lieu Ie vendredi 0 courant, ;i troi3heures et quart du soir, cn l'égliso Sainl-Léon,sa parcisse.On se réunira au domicile mortuaire, 1, ruoFëueton.PriezDieupour !e reposSesoa Ame!De la.part de :ff"" RAULT,née MÊNARD,sa veuve ;M.ettö"" Casirnir RAULT et leur Fille, scsenfants ;La Familie et les Amis.Suivant la volante du défunt, on est prié den'cnro ijer ni fieurs ni couronnes.Havre, !e 4 décembre 1918. (I542z)

Vous ètes prié de bien vouloir assister auxeonvoi, service ct inhumation do

filadams QÜETTfERNée Charlotte VAUSSARD

('ëcédéc ie 2 décembre 1918,a l'age de 37 ans,muiiicdes Sacrernents dc l'Eglise.Qui auront lieu detnain vendredi 6 décembre,a ncuf heures du malin, cn l'égliso Saint-Joseph,sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire. lOJis.rueGustave-Cazavan.

Priez Diespon? le repos de son .'.Ee.

Dola part de :.èf.Joseph QUETTiER,maréebal des logis-chef !aux armécs, son époux ;fif. et ftV Alfred VAUSSARD,scs père et mère;ff. Adoiehe QUETTIER;ff. Raymond QUETTIER,maréebal des logis auxarmées ;ff. et .«»' Léon CAZENAVE, née QUETTiER.etleur Fits ;f>1.Francis VAUSSARD,Ses beaux-frères, belle-sneuvct neveux ;ff'"' neuoe LFFORT, ff. et M"' Francois jVAUSSARD,leurs tnfahts et Petits-Enfants, sesoncle, tantes et cousins ; !ff" osudb Alfred VAUSSARD,sa grand'tanle,et la Familie.II ne sera pan cnvoyê dedettres d'invi-tation, le présent avis en tenant lieu.■ui '■ I linn iiii i i i mil immuun»

(1597)

A/®'Veuoe PiCARD, d'Octeville-sur-Mer. a ladouleur de faire part de la mort de son Ills

Georges PICARDDu 104' Régiment d'infanterie Territorialügé de 37 ans, décédé des suites de maladies comtractóes au front, ii l'hópital dc Poissy (Seine-et-Oi5e), le 30 novembre 1918. '?

Page 3: Centimes-*IMTIOWDUilTW—I«Centimes Pages ......ZrAnnee—N 13,«31 (ggBggJ| Administratear-Déléfrné-Gérao*

f

Le Petit Havre — Jfudi 5 f91S 3M. Georges LORMIER,conseiiler gémteal de laSeinc-Inférieurc, et M»' Georges LORM/ER;M'" Marguerite LORMIER;M. Jean LORMIER,mobilisé ;fff™'MARIE•M.Georges 'PORTAL, awué honoraire prés laCour d'appcl, et M" PORTA.LyM.Eugéns PORTAL;,<ƒ,Frangois BOUSSELIN,lieutenant nu I70'régiment (t'intanterie, armeo (l'Or'ient, IK" Fran¬cois P.CUSSELiNet leurs Enfants ;M. et M<"Charles LEROY; „ ,III. Jean LEROY,prisaumev dc guerre, #"• JeanLEROYet leurs Enfants ; _ , ,M. NOYELLE.raohilisé, M" NOYELLEet tearsEnfants ; r , ,M<"HUTAHT,ses Enfar.ts et Refits Enfants ;Les Families LESPWASSEsi GUET1EV/LLE;/!;•"•RAULINE,Ont la douleur do . vous faivo part d©la perte eruc'.lc qu'ils vienncnt (1éprouver eala personne deMonsieur Charles LORffHERSous-Lieutenant ait AOS'Régiment d InfanterieChevalier de la Legion d'honnew

Dicoré dc la Croix de Gacrre, 'Frois Citationsmort pour la Franco lo 28 octobre 1818, a 1'igcdo 29 ans.

sa paroisse.dssa sfl«- !is»ö5B35*rBznsznaörr:

ï 4.5 (4489)'

Vocs ftes priés do vouloir Men assistcr aux |convoi,service ct inhumationdoMadams Veuve LEHARANGER

née BREDELdécédéelo 2 déecmbrc1918, a l'ago de 71 ans, |muniodesSacrcmcntsde l'Eglise,Qui auronl lieu le vendvedi0 courant, a sept Ihourosct demio du matin, on l'église Saint-1Nicolas,sa paroisse.On so réunira au domicile mortualre, rue j!Paul-Marion,15.

Fries Dies sour le Reposde sonAmeIDo la part de :M. et M"' Léon DUPRAYet leurs Enfants ;M. et SI"' Ernest OUPP.AYet tears Enfants : M.Henri BREOEL; NT" Raymonds LEHARANGER;les Families BPEDEL, LEHARANGER,ANGOTetties Amis.II na sera pas eravoyé de lettres d'invi-tation, le présent avis en tenant lieu.

BRRT' "ft fc(1533)

IK.EmileOUPOURQiiE,capitaincdo frégateen !retraite, sou Iréro, et MadameEmileOUPOUPQUÊiet leurs Enfants;/!)'!'FlaoieDUPOUilQUÊ,sa scour;La diamine Syndicale ties N'égcciar.ts en |Chorions,et les Amis.Remercientles personncsqui ent Menvouluassistcr aux convoiet inhumation-doMonsieurCharles-HenryDOPÖURQUÉ

Courtier en Cl'.arbom

fit.et M"'Mo'iseLEBASet isur'sEnfants, la Fa¬mine et les Amis,Romereientles personncs qui ont Menvoulnassistcrau servicereligieuxcélébréa la mémoiredoMonsseuï' Henri LEBAS

ft"' ceuoeAlbertDL'FOUR-YOlSAROet son Fits,la Familieet les Amis,Remercientles.personncsqui ont Men vonlaassistcr au service religieux celeb®a la mé- jmoire do 1Albert DÜFGÜR-VOI3ARDSo'dat an 48' Regiment d'Infanterie

£B0MSna33SEaSa9BBB8mnKBSBHBnan9DBMBHB}BHBHgEB9£BBESF^| M. Henri BLESTEL; M. FernandSLESTELella FamiUe,Remercientlos personncs qui ontMenvouluassistcr auxconvoi,service ct inhumationdoMadame Henri BLESTELnse Augristino LELION

SI.LéonDUHOC: IS.HonrsPESSOH; M'-'y>sr-RPESSON; M.et BS*'AugustsSUSOCet teute la IFamttie,Remercientlespersonncs qui ont Menvoulu Iassistcr aux convoi, service et inhumationdcMadame Lécm DUBOGNée Jeanne PESSON

M. Auguste MOOARO;ST"MartheMOOARO;LaFamineei les Amis,Remercientles personncsqui ont Menvouluassisicr atix couvoi, service et inhumationtieMadame Auguste MOOARONée Berth© SAMSON

ST"GÉHAHNEet son Ftls ;Ma>LEFEBVREet sa Fitte, ia Familieet lesAmis,Remercient les personncsqui ent bien vouluassisicrau sci'viccreligieuxcélébrca lamcmoiredcEttgèns-Caïnills-Augusts GÉHANNESc'dat au S74°d'Tafanterie

et deEdmond-Ernest lEFEBVRESoldat au SOI' d'Artilkrie

Val Sokil, Sanvic. (1428z)B2&GSSS5X3G32

M. VlotorFOUACRE;M.et M" LECANUet la Familie,Remercient Ics personncsqui ont Menvoulu Iassistcr aux convoi, service ct inhumationdeMadame Victor FOUACHENée Henriette LECANU

M. et IK"' CharlesORENGE;La Familieet les Amis,Remercient les personncsqui out Menvouluassister au convoi, service et inhumationdeMadameVeuveFerdinandCEENGE

Feuilletondn PETITHAVP.E 71

LaMandolinistePAR

Pierre DAS.

— II y a évidemmenton pointa éclair-ölr, dit Raould'une voix basse qui prou-vait que Ia penséene restait pas inactive.— Je croisqu'il y en aura plus d'un,ripostaNérondould!an air narquois.— En attendantque la lumière se fasse,voudriez-vousme dire si cctte photogra¬phic répond a la personne qui nous oc-enpe?line photographie.Joséphinesourit.Elle était sürc de n'avoir jamais donnéson portrait d personne.— Permeltez... jc vnis assujeltir monlorgnon... La petite histoire one vonsbrodezvaut la peine quejc la suivc ave^attention. Ea vérité, je ue suis pas trop

CEHGOKÉM2de i'Abbaye de Graville

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Qtiartier Noire-Dame. — Epieerics : Lcbas,59, rne de Paris ; Morice, 9, rue Raz.an ; Le-gouailie, 18, place du Vleux-Kavché : Donnet,19, ruo des Remparis -.Gallais, 3. ruo Razan ;Carle, -19,ruo Saint-.lulien ; Lolobvre, 43, ruede ia Halle ; David, 19, rue Saint-Iacques ; Re-monnier, I'X rue des Remparts ; Hermabes-siere, 25, rue Reauvergcr ; Merpe, 33, rue desViviers • Tcsnière, S3, rue de la tlallo ; Letra-dce, 25, rue do la Halle.Quartier Saint-Frangois. — Epieerics : Rou-geux, .159, ruo Victor-Hugo ; Morel, 32, rucdela Criquo : Jetz, 2 bis, rue Marie-Thcrése ; An-

Fontaine ; Maurice,"?, quai Casimir-Delavigne.Quartier Saint-Joseph. — Epieerics : Buday-roii , 90, rue Augustiti-Normand : Raudlct, 29,roc Racine ; 3dsns, 50. rue Voltaire ; Rufcose,15, rue Molière ; Rcscliamps, 10, rue Molifte ;Lemoigne, 17, rue Molière Hartin, 31, ruoBicqucinare -,Vautliier, 27, rue do la Comédic;Lecacheux, 30, rue de Fecamp; Perrus, 19,rueEmi!e-Zo!a.Qunrtisr Saint- Vincent.—Epieerics : Samson,30, rue do Salrile-Adresse ; Lion. 33, ruo Jo-seph-Moricnt ; Meuly, 111, rue d iitretat ; ltou-vier, rue Mogador ; Desgrippcs, 2, place Rt-Viccent de-Paut ; Lchourg, 55, ruo Joseph Mor-ler.t ; Mullier, 24. rue-Joseph-Morleut Colom-bol, 70,rue Frédiiric-Rollanger ; Levant. 19, ruoRard ; Liard, 20 bis, rue Mogador; Boulhecque,39, rue Louis-Pliilippo ; Papy, 21, ruede Toul;Paycn, 40, rue do Sainto Adresse ; Martin, rueFrédcfie-BeiSangcr.Quartier Sain'-Michoi. — Epieeries : Bnncl,39, rue Gustavo-Flaubert ; Bertreaux, 12. placóSaint-Michel ; Devin, 33, ruo Lemaisire.Quartier Sair.te Anne.—Epieerics: Clia!ot,R3,rue Casimir-Delavigne ; Delahayc, 7'J, rue Ca¬simir-Delavigne; Hazard, 19, ruo deTcurville ;Lcridel, 52, rue Lesucur ; Montfort, 118, rueThiers : Rodros, 24, rue de Phalsbourg ; Pabfrav, 18, rue Suftreu ; Schwartz, 3-2, rueLesucur ; Lcprevost, -101,rue Micheiet.Quartier Seinte Maris.— Epieeries: Maillard,■174,cours de la Républiquo ; Pcrrot, Hi, rueFranpois-Mazeline ; Mancel, 25, rue Massiiion ;Dudout, 112, cours de la Républiquo : Karles,243, rno de'Normandie ; Neveu, 151, rue doNormandic ; Capelle, 205, rue de Normandie :Brede!, 88, rue Demiucll : Guillemette, 51, rueHéléno ; Crevel, 38, run tie Fontenov ; Loyon,21 bis, ruo Washington ; Coquelet, 14, ruoL'hat-lemagne; Plaisant, 7, rue Robert-ic-Dia-ble ; Ilameury, 13, rue Robert-lc-Diahie ; Zota-relli, 9, rue Leièvroville ; Gosselin, 225, ruo doNormandic ; Sebire, Hi, rue Hélène ; 'Gouget,rue Francois-Mazeiiufi.Quartier Seint-Nieoias. — Epieeries : Lefeu,12, boulevard Amiral-Mouchoz; Goarin.51, ruode l'Eglise ; Falaiso, 9, ruo Robert-Surcouf ;Febvre, 7, rue du Four ; Lecourt, 10,rue Saint-Nicolas ; Rfgnicr, 24, ruo Amiral-Courbet :Duval, 4, rue Amiral-Courbet ; Rolland, 5, ruedu Gencral-Lasaile : Morin, 93, rue do Saint-Pvomain; Doubrernel, -102, rue de l'Eglise ;Edouard, 177, boulevard Amiral-Mouchcz ;Peupoiij :i9, rue de Mulhouse ; Masoero, 8, bou¬levard AmiraMdouchez ; Eudelino, 34, rue duGênéral-Lasallo ; Louis, 7, rue Saint-Nicolas ;Bonnion, 3, rue Dumorit-d'Urvillo.Graoille-Salnte-h'onorine. — Epieeries : Pea-pel, 28, route Nationale ; Lemcsic, 10, routeRationale ; Tabaiiet, -258, boulevard dc Gra-villo ; Grenet,8a route Nationale ; Brede!, 510,boulevard de Graville ; Vauchel, rue des Prés-Colorabel ; Isseu, 193,route Nationale ; Richard,30, rue Armand-Agasso ; Coulon, 323, boule¬vard do Graville.Droguerie Landy, 21, route Nationale.Satwis — Epieeries ; Vauchel,30,rue Thiers ;Friboulct, 25, ruo Narcisse-Derouvois ; Bollet,63, rue de fa RépuMique: Lecomtc, 85, ruode la Republic,ue : Talbot, S3, rue Albert !" ;Tudel, 34, ruo de Cronstadt.GR03 DÉPOT GÉNÉRAL

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CessiondoFondsdeCommercefi" Avis

Suivant acte s. s. p. en date du 3 déeembre '918XI. Léon HAVGER et M«" Mario I,E-JEUNE, sonêpouse, dc lui autorisco, demcuramensemble au Hawe, rus du Doctenr-Fauvel, n" 20,ont vendu a M. William AGBEL, demeurar.iau Havre, quai do Southampton, n° 17, lo lends decommerce d'Epicsrie-Debit qu'lls exploited au Havre,rue du Dosteur Fauvel, n" 26.Domicile élu au Cabinet «le MM. Rivièrcet Marcadey, oii les oppositions, s'ii y a lieu,sei-ont rey.ues jusqu'a l'expiration des'dix jours quisilivront la deuxième insertion. (-1586)

Par aeto s. s. p. M" BIEBRUYA'E demeu-rant boulevard Sadi-Carnot, a Graviiie, a cede aM. Charles LEÏ5AIS,, lo fonds do Csfe-DObit,qu clle cxploitait a «-tie adresse.Prise de possession lo 15 déeembre.Pour oppositions, election dc domicile au fondè'Cüdu. 25.5 (941z)

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a le noi,Secrétaire des Syndicate havrms,

28.8.12(1123) 75, ruo Guillemard.

AGENCECOiiEBCilLE68, rue Victor-Kugo, 68. — LB HAVRE

Cessioad'aaellaisoa«I;üblée31, rue öe la Coméöie. — Le HavreSuivant acte sous signatures privécs,M.Eng&nc-Ferdinand MAOEC, commer(;ant, dsmeurantau Havre, 31, rue de la Corctcdie, a vendu a deuxpersonncs dénommécs audit acto son fonds do com¬merce do Maison Meubiée qu'il exploito au Havre,rue do la Goroédie, n' 31, ensemble la clientèle, 1'en-seigne, le droit au bail et autres éiéments incorpo-rels, ainsi que le materiel. Cetto vente a cu lieumoyennant les prix, clauses et conditions sttpulésaudit acto. La prise* do possession a été fixéc au25 déccmhro 1918. Les parties out fait election dodomicile au Havre, 68, rue Victor-Hugo, au Cabinetdo TAejonce CoKimsii-eialo, oil !es oppositions,s'ii y a lieu, seront recuos dans los dix jours dc ladeuxième insertion. (Premier Avis.)

Cf&sioBfi'üoCafé-Débit150, rue d'Etretat. — Le HavreSuivant acto sous signatures privées, MIIoHenriette t'ï 41. !,ES, débitante, demeurant auHavre, -J.50,rue d'Etretat, a vendu a une personne ydénominée son fonds de commerce de Café Dibit,qu'elle exploito au Havre, rue d'Etretat, n* 150, en¬semble ia clientèle, i'euseignc, !c droit au bail etautres elements incorporcis, ainsi quo 1cmalérielet les marrtiandiscs. Cette vcnlo a eu lieu moyen¬nant les prix, clauses et conditions stipules auditacte. La prise de possession a été fixce au 7 dé-cembroluis. L^s parties ont fait élcclion dc domi¬cile au Havre, 68, rue Victor-Hugo, au Cabinet dei'Agcnee Commerciale, oil les oppositions,s'ii y a lieu, seront rentes dans les dix ioui's dela deuxicme insertion.— Premier avis-.

Cessiond'nneMaisoaHieüblée3 i , ruo Bazan — Le Havre

Suivant acie sous signatures privées, MmeCharlotte PËLLAU», sans profession, de¬meurant au Havre, 31, ruo Bazan, veuve de Si.Georges .«ÏÏII.ÏJEIM, a vendu a une pcrsoimo ydénomrcée, son fonds de commerce de Maison msu-hfóa ««'oiln c-vnlniln on Uouua mm Drnrnn ««o *>» (5JJ-

et

C-.-ttevente a eu lieu moyennant les prix, clauseset conditionsstipulesaudit acto. La prise de posses¬sion a été fixéc au 30 novembro-1918.Les partiesont fait election de domicile, au Havre, 68, ruoVictor-Hugo,auCabinet de TAgcnee Losnacr-cia!e,oii lesoppositions,s'ii y a lieu, seront requesdans les dix jours dc la deuxièmeinsertion. (Pre¬mierAvis.)

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Mont-de-PiétédnHavreLeJwt'Ji 12 «lécemhre 1 0 18, vente dosNan-tissements deposes du /" an ISenoeemhre 1017. por-tant les numéros 27,656 a 2l;,S5S;:i eta 2 7,038.Le Jeadl2G déccmbre ïï>ïtf,ventedcs?fan-tisscments déposés du IS ou SOnooomsrc 1917. por-tanties numcros 28,9119 a 99,i89ct 77.«:JSa 70,1 at. (1546)

snrnris, je mesuis dit : « Nous ne nousquitteronspasbons amis. »Raoui%!émit.— Vousferiezhien, dit-il, de mettre laraillerie de cóté, ee n'est pas moi qui, jecrois,vaisavoir a rire jaune.— En sornme,mon getidre, reprit Né¬rondoul,vesé, si je ne coupepascourt auxinsanitésdont vous vous efforeez de memarteler le cerveau, e'est par pure cour¬toisie... Je suis d'age a me diriger moi-même.. . Personne, entendez-vous, per¬sonnen'a voixau cliapitrepour tracer mavie qui, du reste, est tracée ct bien traeée,je vousle garantis. . . Veuiiiczle compren-drc et ne pasmedonnerla peinede vouslerépéter.Sonbinocleplacé, i! tenJit la main pourprendrela carte.— Eh bien, cette femme est-elle celleque vous oecupez?. . . Faites la part dutemps; Uy a des années que cette photo¬graphic existe.Nérondoulmit la carte sousses veux.II la rapproeha,i'éioigna.II recoauaissait les traits de Joséphine.

Les yeux noirs, vifs,commepasd'autres,empèchaienttoute méprise.— Quest-ee que celaprouve? marmnra-t-il.— Reconnaissez-vousce portrait pourcelui de Joséphine Geoffrin, comme vousdites ?— II y a queique ressemblance.. .maïs. . .— Pardon, veuillez ótre loyal... Pas defaux fuyant. . . Groyez-vous, "encore unefois. que la photographicest eeiie de cettelemme?— Et quandmêmece serait ?Nérondouls'éuit rapprochéde la fenfire.Raoull'avait suivi.*La portederrière laquelle sc tenait José¬phine se trouvait présd'eux.— AlIons,fitRaoul, il n'y a pas a discu-ter avec un hommequi ne veut pas êtrefranc. . . Saehezdoneqae le nom de l'au-dacienseest MarieLenoiret non JoséphineGeoflrin., . Eile-mêmeneniera pas. Prenezvos rcGseignementsen son absence. Jepourrais vouscn fournir, mais vous Laxericz sans doutemes phrasesd'exagération.

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—Savez-vousde qui vous parlez? ré-pétaNérondoul,la têteeongestionnée.—Jeie sais, d'une musicienne ambu¬lante que l'astucea conduitejusqu'a vous...d'une femmequi n'a pas eu ia pudeur dcvivre dans la solitude, d'une femmequi aplacéde force, auprès (Belle,unc innocentequi, aujourd'hui se rendcomptedesdramesqui se jouaient dans son ombre.lis étaient è deux pas I'un de l'autre,résolus, ni i'un ni l'autre, è cesser ladiscussion.— Savez-vousde qui vousparlez? reditNérondoul,la voix parcheminée.— Oui, je ie sais, vous drs-je, d'uneaventurière qui se jouera de vous commeelle s'est jouée d'autres. . . d'une infdmequi a essayé de troubler mon intérieuravant de forcervotreporte, d'une cyniqueque la justice va poursuivre?—Misérable! fulmina !e vielüard. Je nem'avilirai pasau point de vous souifleter.—Mcfrapper? reprit Raoul cn redres-sant son torse vigoureux. Mais que vousest donecettc creature pourque vous pre-niez ainsi sa défense?

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la plupart des maladcs, ils vous diront qu'ils ont tout fait sans résultat, et pourtant nousne cesserons de leur répéter qu'ils n'ont pas le droit dc désespérer et qu'ils n'ont pasencore été soignés s'ils n'ont pas fait usage du

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AnnonceJodiciaireEtude de M' Albert SOUQUE,avouêau Urn-re. 6',place Gamot (Sue-ccsscur de M° TAJLLEUX).DSVOBGE

D'un jugement rendu par lc Tri¬bunal civil du Harre, lo dix-buitavril mil neuf cent dix-buit, eitve-gislré,oxpédié, signifié ct transcritcont/adictolrement dans la caused'chtro fMadame Aléa-Alixè laemont,épouso do MonsieurCarolus-Amau-dus Dewilde. avec lcqtiel elle étaitdoiuiciliée de droit, ayant résklóet demeurant actuollemcnt au Ha¬vre, 10), quai d'Oriéans, dcmandc-resse comparant et concluaut parM°Souque, avöuè,

D'une part,Et Monsieur Carolus-AmaiKiUsdewilde, marinier, demcurautau Havre, précéderïimeiit rue duChillou, 0, et actuellement mèmevitte, rue do Paris, 10, defendcurcomparant et concluaut par M*Prcschcz, avouö.

D'autrepart,II appert :Quo lo divorce a été prononcèd'entro lesdits époux ii lours tortsréciproques.Fait et redigé par ravouc sous-signé.Au Havre, lo miatre dccembramil neuf cent dix-huit.

Pour extratt :(1578) Signé ; Albert SOUQUE.

.a^3KI»atHAVRE

Iniprimerie du journal LE IIA VIIE35, ruo Fontcnelle,

L'Administrateur-Délégné-Géraat,0. RANDOLETj

Vupar nous,maire de la VilleduHavre',• pnnr la legalisation de la signatureQ.IlAtSfUQ.LEïj(wjwsèeai-coair