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BULLETIN DE

SANTE DU VEGETAL

RHONE-ALPES

Cultures fruitières n°11 du 27 avril 2011

Ce BSV est réalisé à partir des observations effectuées le mardi 26 avril par les

membres du réseau BSV sur les parcelles de référence.

ABRICOTIER

STADES PHENOLOGIQUES

Stade J pour toutes variétés en Moyenne Vallée du Rhône, Nyonsais Baronnies et sec-

teur Rhône-Loire. Le durcissement du noyau est proche pour les variétés précoces.

BACTERIOSES à PSEUDOMONAS

On continue d’observer des symptômes de bactérioses à Pseudomonas (suintements de

gomme et dépérissement) sur les parcelles de référence de Moyenne Vallée du Rhône

et du secteur Rhône-Loire. Le niveau de présence est faible (1 arbre sur 10 concerné),

à fort (plus de 6 arbres concernés sur 10) en fonction des parcelles. Dans le cas de

symptômes de dépérissement, il est important d’assainir en coupant largement en

dessous de la zone attaquée, et en brûlant les parties malades en dehors du ver-

ger. Les plaies de taille doivent être protégées : elles constituent des portes d’en-

trée à la bactérie. Les conditions de températures actuelles ne sont pas favorables

au développement de ces bactéries.

OIDIUM —PODOSPHAERA TRIDACTYLA OU SPHAEROTHECA PANNOSA

La période de sensibilité de l’abricotier qui débute à la chute des pétales, s’étend jusqu’au durcissement du noyau. Deux

champignons peuvent être responsables des symptômes d’oïdium sur abricotier : Podosphaera Tridactyla ou Oïdium de

l’abricotier, ou bien Sphaerotheca pannosa, l’oïdium du pêcher. Les attaques sur fruit puis sur feuille entrainent l’appa-

rition de taches blanchâtres duveteuses à contour diffus. La pression de la maladie a augmenté dans le secteur de

Moyenne vallée du Rhône : des symptômes sur fruit ont été observés sur 5 parcelles sur 7 cette semaine. Cepen-

dant le niveau de présence reste faible (moins de 10 fruits atteints sur 100 fruits observés) sur les parcelles

concernées. Dans le secteur Nyonsais Baronnies, des taches sur fruit ont également été repérées sur une parcelle

le 26 avril, avec un niveau de présence faible. Aucun symptôme n’a été observé à ce jour sur les parcelles de réfé-

rence du secteur Rhône-Loire. Les températures actuelles accompagnées d’une forte hygrométrie peuvent entrai-

ner de nouvelles contaminations, pour les variétés en période de sensibilité.

MALADIE CRIBLEE—CORYNEUM BEIJERINCKII

Cette maladie est due à un champignon qui attaque les feuilles, les rameaux et les fruits de plusieurs espèces. Sur feuille,

les symptômes se présentent sous forme de petites taches d’1 mm de diamètre présentant une nécrose au centre, et un

pourtour pourpre. Le centre nécrosé se détache progressivement entrainant une perforation circulaire. Sur fruit, des ta-

ches arrondies apparaissent, elles présentent souvent un centre brun clair et une marge violet sombre auréolée de rouge.

Nous n’avons pas observé de symptôme de ce champignon le 26 avril sur les parcelles de référence. Les tempéra-

tures comprises entre 16 et 20°C et une humidité prolongée due à une pluie ou à la rosée sont des facteurs très

favorables au champignon. Les conditions climatiques de fin de semaine (chaleur et averses) pourraient être fa-

vorables aux contaminations.

MALADIE DES TACHES BACTERIENNES—XANTHOMONAS ARBORICOLA PV. PRUNI

Cf. PECHERS– maladies des taches bactériennes

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CACOPSYLLA PRUNI - ECA

L’Enroulement Chlorotique de l’Abricotier est du à un phytoplasme qui attaque principalement l’abricotier mais aussi le

pêcher et le prunier (Cf BSV n°4 du 8 mars 2011). Cacopsylla pruni est le seul vecteur identifié de l’ECA. Le vol qui a

débuté le 4 avril en Moyenne Vallée du Rhône se poursuit avec des prises en diminution : 7 cacopsylla pruni ont

été capturés sur prunelliers sauvages le 26 avril à Etoile sur Rhône (26).

TORDEUSE ORIENTALE DU PECHER—CYDIA MOLESTA Cf. Paragraphe PECHER-TORDEUSE ORIENTALE

FORFICULES—FORFICULA AURICULARIA

Cet insecte peut causer d’importants dégâts sur abricot, et pêche. Il attaque principalement les fruits à l’approche de la

maturité, par morsures (de 3 à 10 mm de diamètre). A ce jour, l’insecte n’a pas été repéré sur les parcelles de réfé-

rence du réseau. La pose de barrière engluée au niveau des troncs, peut permettre d’empêcher la remontée des

adultes vers les fruits en développement. En complément, il est important d’éliminer les branches touchant le sol,

et les rejets qui constituent des ponts de passage pour les forficules, pour contourner l’anneau de glue.

PECHERS

STADES PHENOLOGIQUES

Stade J pour toutes les variétés en Moyenne Vallée du Rhône (Sud Valence).

Stage I pour toutes les variétés dans le secteur Rhône-Loire.

MONILIOSES

Cf paragraphe ABRICOTIER—Monilioses

Aucun symptôme de moniliose n’a été observé sur les parcelles suivies le 26 avril dans les différents secteurs de produc-

tion. La période de sensibilité du pêcher aux monilioses est terminée.

MALADIE DES TACHES BACTERIENNES—XANTHOMONAS ARBORICOLA PV. PRUNI

La bactérie responsable de cette maladie s’attaque aux Prunus, et en particulier aux pêchers, abricotiers et pruniers. Les

symptômes se présentent généralement sous forme de taches verdâtres vitreuses sur la face inférieure des feuilles au

printemps. Ces taches évoluent vers le brun foncé, et sont souvent entourées d’un halo jaune à contours anguleux. Sur

fruits, des taches d’abord vert clair apparaissent, brunissent et finissent par se craqueler. Les symptômes se présentent

cependant différemment en fonction de l’espèce attaquée. Des averses sont possibles en fin de semaine : les condi-

tions pourraient être favorables aux contaminations primaires sur feuille.

Symptôme sur feuille d’abricotier

Symptôme sur abricot Symptôme sur pêche

Symptôme sur feuilles de pêcher Symptôme sur feuilles

de prunier japonais

Symptôme sur prune

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OIDIUM DU PECHER —SPHAEROTHECA PANNOSA

La période de sensibilité du pêcher a débuté à la chute des pétales, et s’étend jusqu’au durcissement du noyau. Les pre-

miers symptômes sur fruit ont été repérés sur une parcelle de Moyenne Vallée du Rhône (1 parcelle concernée

sur 6 suivies). Le niveau de présence était faible sur la parcelle (moins de 10 fruits attaqués sur 100 observés). La

présence de la maladie n’a pas été détectée à ce jour sur les parcelles du réseau dans le secteur Rhône-Loire.

TORDEUSE ORIENTALE DU PECHER—CYDIA MOLESTA

La Tordeuse orientale du pêcher est un lépidoptère dont la chenille s’attaque principalement au pêcher et abricotier. Des

pièges (cabane avec plaque engluée et phéromone spécifique qui attire les mâles) permettent de suivre le vol des popula-

tions de tordeuses orientales. Le suivi des pièges se poursuit dans les différents secteurs de production, avec des

prises faibles, et en diminution par rapport à la semaine dernière.

Le modèle Tordeuse Orientale du Pêcher (modèle PV) permet d’estimer le pourcentage des populations, et de prévoir

l’évolution des pontes et des éclosions. Pour le secteur Moyenne Vallée du Rhône, selon le modèle, 93% du vol des

adultes de première génération, 84% des pontes, et 39% des éclosions ont été atteints le 27 avril. Selon le modèle,

le pic de ponte est terminé dans ce secteur, et le pic d’éclosions est en cours.

Pour le secteur Rhône-Loire, selon le modèle, 55% du vol des adultes, et 22% des pontes ont été atteints le 26

avril en zones précoces. Nous entrons dans une période d’intensification des éclosions. Le pic d’éclosions devrait

se produire d’ici au 9 mai selon le modèle.

PUCERONS VERTS—MYZUS PERSICAE

Des foyers de pucerons verts ont été observés sur une parcelle de Moyenne Vallée du Rhône. Le niveau de présence est

faible (1 arbre concerné sur 10).

CERISIER

STADES PHENOLOGIQUES

Stade J dans tous les secteurs de production

MALADIE CRIBLEE—CORYNEUM BEIJERINCKII

Cf Paragraphe ABRICOTIER-MALADIE CRIBLEE. On continue d’observer des symptômes sur feuille sur une parcel-

le du secteur Rhône-Loire, avec un niveau de présence fort (plus de 2 arbres sur 10 concernés). Aucun symptôme n’a été

repéré en Moyenne Vallée du Rhône.

CYLINDROSPORIOSE OU ANTHRACNOSE DU CERISIER -

CYLINDROSPORIUM PADI

Cette maladie est régulièrement présente en verger de cerisiers. Le cham-

pignon pathogène hiverne dans les feuilles atteintes tombées au sol. La

libération des spores et les contaminations se produisent au cours des pé-

riodes pluvieuses. Une humidité prolongée de 20 heures et des températu-

res comprises entre 16°C et 20°C constituent des conditions optimales

pour entrainer des contaminations. Les symptômes se présentent sous for-

me de taches violettes anguleuses sur la face supérieures des feuilles qui ne

se perforent pas. Les feuilles atteintes deviennent rouges et chlorotiques, et

tombent prématurément. Les conditions climatiques annoncées cette se-

maine pourraient être favorables aux contaminations en cas d’humec-

tation prolongée.

GNOMONIA OU MALADIE DES TACHES ROUGES—

GNOMONIA ERYTHROSTOMA

Cette maladie se développe sur cerisier en situation humide. Le champignon hiverne sur

les feuilles atteintes au sol ou restées sur l’arbre. Les spores apparaissent à partir du mois de

mars, et entrainent les infections primaires sur jeune feuille à l’occasion des pluies d’avril à

fin mai. Les symptômes dus aux infections primaires se présentent sous forme de grandes

taches diffuses jaunâtres. Les taches rougissent, et sur la face inférieure des feuilles, se for-

ment des minuscules cratères noires. Les feuilles finissent par se dessécher, et restent ensui-

te fixées à l’arbre tout l’hiver. Les conditions climatiques de la fin de semaine pour-

raient être favorables aux contaminations en cas de pluie.

fSymptômes précoces sur cerisier (CEFEL)

Premiers symptômes (Minodier)

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PUCERONS NOIRS DU CERISIER—MYZUS CERASI

Les températures actuelles restent favorables au développement des foyers, qui entrainent l’enroulement en paquets den-

ses des feuilles aux extrémités des pousses. L’insecte n’a pas été observé sur les parcelles de référence le 26 avril.

PRUNIER

STADES PHENOLOGIQUES

Stade J pour toutes les variétés en Moyenne Vallée du Rhône (Sud Valence) et Nyonsais Baronnies

Stade I à J en fonction des variétés dans le secteur Rhône-Loire

MALADIE CRIBLEE—CORYNEUM BEIJERINCKII

Cf Paragraphe ABRICOTIER-MALADIE CRIBLEE. Aucun symptôme n’a été observé sur les parcelles de référence

suivies le 26 avril.

CACOPSYLLA PRUNI - ECA Cf ABRICOTIER-CACOPSYLLA PRUNI et ECA

BACTERIOSES à PSEUDOMONAS

Cf paragraphe ABRICOTIER– BACTERIOSES à PSEUDOMONAS. Aucun symptôme n’a été observé le 26 avril sur

les parcelles de référence suivies.

CARPOCAPSE DES PRUNES—CYDIA FUNEBRANA

Le carpocapse des prunes est un ravageur important des vergers de pruniers par les dégâts qu’il occasionne sur fruits.

Des pièges de type Delta à plaque engluée et phéromone spécifique, ont été installés sur les parcelles de référence pour

suivre le vol des adultes. Les premières captures ont été observées le 11 avril en Moyenne vallée du Rhône, et dans

le Nyonsais-Baronnies. Le vol se poursuit avec des prises en augmentation dans les pièges du Nyonsais Baronnies.

Le vol a débuté le 22 avril dans le secteur Rhône-Loire.

PUCERONS

Aucun foyer de puceron n’a été observé le 26 avril sur les parcelles du réseau.

HOPLOCAMPE DU PRUNIER

L’hoplocampe est un ravageur occasionnel du prunier. Deux espèces peuvent s’attaquer aux pruniers : Hoplocampa fla-

va L., et Hoplocampa minuta. Ces insectes ont une odeur caractéristique de punaise des bois. Les larves pénètrent dans

les jeunes fruits et dévorent l’amande provoquant leur chute : les dégâts sont notables lorsque la charge des fruits est

faible. Le 26 avril, aucun dégât n’a été repéré sur fruit sur les parcelles aux variétés les plus avancées.

POMMIER

STADES PHENOLOGIQUES

Stade J pour toutes les variétés en Moyenne Vallée du Rhône (secteur sud).

Stade H à I dans les secteurs Rhône-Loire et Savoie/Haute-Savoie en fonction des variétés et des zones.

TAVELURE DU POMMIER—VENTURIA INAEQUALIS

Nous sommes actuellement dans la période à risque Tavelure. Le modèle Tavelure Melchior est utilisé dès la maturité du

champignon. Il estime la quantité de spores projetées lors d’une pluie, et par les courbes de Mills (risque Mills) indique

si les conditions sont favorables à la réalisation d’une contamination. Ces deux informations complémentaires permet-

tent d’estimer le risque réel associé à une pluie.

Les averses du 22 et 23 avril ont entrainé des contaminations Mills nulles à Légères dans le secteur Moyenne Val-

lée du Rhône (Sud Valence), et de très fortes projections. Le risque réel était nul à moyen dans ce secteur après

les pluies. Les averses du 22 avril ont entrainé des contaminations Mills nulles à Légères dans le secteur Rhône-

Loire, et des très fortes projections. Le risque réel était nul à moyen dans ce secteur après les pluies.

Dans le secteur Savoie/Haute-Savoie, les pluies du 22 avril ont entrainé des contaminations Mills Légères à Gra-

ves en fonction des secteurs selon le modèle Cimet, et de fortes projections. Le risque réel était Moyen à Fort dans

ce secteur.

Des averses sont possibles en fin de semaine. Elles pourraient entrainer de nouvelles projections et contamina-

tions. Cependant, nous entrons dans une phase de ralentissement de la maturation des spores. Le risque sera fai-

ble à moyen cette semaine, en fonction de la durée d’humectation après les pluies.

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OIDIUM-PODOSPHAERA LEUCOTRICHIA

Les conditions connues la semaine dernière ont été favorables au développement du champignon. La pression de la ma-

ladie continue d’augmenter sur les variétés sensibles. On observe des symptômes dans tous les secteurs. Le niveau de

présence est faible (moins de 5 pousses attaquées sur 50 observées) à fort (plus de 10 pousses attaquées sur 50 obser-

vées), en fonction des parcelles. Les conditions annoncées cette semaine restent favorables au développement du

champignon.

PUCERONS

On continue d’observer des foyers de pucerons cendrés dans le secteur Savoie/Haute-Savoie (3 parcelles concernées sur

8) avec des niveaux de présence faible (1 arbre concerné sur 10). On observe des foyers également dans le secteur de

Moyenne Vallée du Rhône (3 parcelles concernées sur 6 suivies), avec un niveau de présence faible à fort suivant les

parcelles. Dans le secteur Rhône-Loire, la présence faible de foyers a été repérée sur une parcelle.

On observe le début de la migration du puceron lanigère des plaies de taille vers les branches, dans le secteur Savoie/

Haute-Savoie. Les conditions actuelles restent favorables au développement des foyers de pucerons, et notamment

à la remontée du puceron lanigère sur les branches.

ACARIENS ROUGES-PANONYCHUS ULMI

On continue d’observer des acariens rouges sur deux parcelles situées dans les secteurs Savoie/Haute-Savoie, et

Rhône-Loire. Les températures actuelles restent favorables aux éclosions.

POIRIER STADES PHENOLOGIQUES

J pour toutes les variétés en Moyenne Vallée du Rhône (sud Valence).

I à J dans les secteurs Rhône-Loire et Savoie/Haute-Savoie en fonction des variétés et des zones.

TAVELURE DU POIRIER—VENTURIA PIRINA

Cf. paragraphe POMMIER-Tavelure du pommier. Aucun symptôme sur feuille n’a été observé à ce jour.

PSYLLE DU POIRIER—CACOPSYLLA PYRI

Nous observons actuellement en Moyenne Vallée du Rhône et dans le secteur Rhône-Loire, la présence des adultes de la

deuxième génération sur les parcelles, et les pontes de la deuxième génération. Dans le secteur Savoie/Haute-Savoie, on

observe actuellement les premiers adultes de la deuxième génération. Les conditions climatiques actuelles sont favo-

rables à la sortie des adultes et à la poursuite de la ponte.

PUCERONS

Aucun foyer de pucerons mauves n’a été observé le 26 avril sur les parcelles du réseau. Une parcelle était concernée

cette semaine par des foyers de pucerons verts dans le secteur Moyenne Vallée du Rhône, avec une présence moyenne

(2 à 5 arbres concernés sur 10).

ACARIENS ROUGES-PANONYCHUS ULMI

Des foyers d’acariens rouges sont toujours observés sur une parcelle de poirier du secteur Savoie/Haute-Savoie. Les

températures annoncées cette semaine restent favorables aux éclosions, et au développement des foyers.

PHYTOPTE DES GALLES ROUGES—PHYTOPTUS PYRI

On continue d’observer des dégâts de cet acarien sur des parcelles de Savoie/Haute-Savoie avec un niveau de présence

faible (1 arbre sur 10 concernés). Aucune nouvelle attaque n’a été observé sur les parcelles du réseau. Les femelles de

phytoptes hivernent dans les écailles des bourgeons, et viennent piquer au printemps les jeunes feuilles. Des galles rou-

ges se développent (ponctuations vertes qui deviennent rouges et forment des petites protubérances), dans lesquelles se

succèdent plusieurs générations.. Les tissus attaqués se nécrosent et en cas de fortes attaques, une défoliation peut se

produire. Les températures actuelles restent favorables à l’activité de ces acariens.

POMMIER-POIRIER CARPOCAPSE DU POMMIER ET POIRIER-CYDIA POMONELLA

Des pièges Delta à plaque engluée et phéromone spécifique sont suivis chaque semaine dans les différents secteurs afin

de déterminer le début du vol, et de suivre le vol des populations de carpocapse sur les parcelles de références BSV.

Le vol a débuté dans le secteur Rhône-Loire avec des prises faibles. Le vol a débuté le 26 avril dans le secteur Savoie/

Haute-Savoie. Des prises faibles ont été observées en Moyenne Vallée du Rhône sur une parcelle de piégeage du réseau.

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RHONE-ALPES

Le modèle Carpocapse des pommes (modèle PV) permet d’estimer le pourcentage des populations, et de prévoir

l’évolution des pontes et des éclosions.

Pour le secteur Moyenne vallée du Rhône (Sud Valence), le modèle estime que 19% du vol des adultes, 3% des

pontes ont été atteints le 27 avril. Le modèle prévoit le début des éclosions le 9 mai.

Pour le secteur Rhône-Loire, le modèle estime que 7% du vol d’adultes a été atteint le 26 avril en zones précoces.

Le début des pontes est annoncé pour le 30 avril.

TORDEUSE ORIENTALE DU PECHER—CYDIA MOLESTA Cf. paragraphe ABRICOTIER-Tordeuse orientale du pêcher

Le suivi des pièges installés en vergers de pommiers et poiriers se poursuit en Savoie/Haute-Savoie, en Moyenne vallée

du Rhône et dans le secteur Rhône-Loire. Les prises sont en augmentation dans le secteur Savoie/Haute-Savoie. Elles se

maintiennent par rapport à la semaine dernière dans les secteurs de Moyenne Vallée du Rhône et Rhône-Loire.

TORDEUSES DE LA PELURE—CAPUA ET PANDEMIS HEPARANA

Des pièges Delta à plaque engluée et phéromone spécifique sont observés chaque semaine pour suivre le vol des Tor-

deuses de la pelure Capua et Pandémis, dans les différents secteurs de production. Les premières prises (faibles) ont

été observées le 18 avril dans les différents secteurs. Le vol se poursuit avec des prises en augmentation.

FEU BACTERIEN-ERWINIA AMYLOVORA

L’hôte principal de la bactérie Erwinia Amylovora, est le poirier, mais s’attaque également au pommier, au cognassier et

à plusieurs espèces ornementales (cotonéasters, pyracantha, stranvaesia, chaenomeles...).

La bactérie contamine l'arbre ou la plante essentiellement par la fleur mais aussi par l'extrémité des pousses en croissan-

ce, par des ouvertures naturelles ou des blessures. La bactérie progresse dans les rameaux puis les branches fruitières, les

charpentières, et passe dans le tronc et le système racinaire. Sur les parties atteintes, les feuilles brunissent (poirier) ou

roussissent (pommier), et prennent un aspect brûlé. Ces bactéries sont disséminées par l'eau, le vent, les insectes, l'hom-

me, ... Erwinia amylovora atteint son développement optimum vers 24-27°C. La progression d'Erwinia amylovora dans un verger peut être favorisée par:

- un excès d'humidité : irrigation excessive et mauvais drainage des sols,

- l'arrosage par aspersion,

- une taille sévère,

- les rejets des porte-greffes qui permettent un accès rapide aux racines,

- un excès d'azote

- une floraison secondaire abondante (il est important de supprimer les floraisons secondaires) Les conditions climatiques annoncées en fin de semaine (chaleur et humidité) pourraient être favorables à la bac-

térie.

KIWI

STADES PHENOLOGIQUES

E (Boutons floraux dégagés) sur les parcelles d’observation situées en Drôme.

BACTERIOSE DU KIWI—PSEUDOMONAS SYRINGAE PV. SYRINGAE

Des mesures de précautions sont à prendre pour éviter la propagation de la bactérie. (Cf. BSV

RA ARBO n°10 du 19 avril 2011).

NOIX

STADES PHENOLOGIQUES

- Serr : Début Gf le 26 avril à Saint Bonnet de Chavagne et à Chatte

- Chandler : Ff2 le 26 avril à Chatte

- Lara : Ff2 le 26 avril à Chatte

- Fernor : Ef-Ff le 27 avril à Chevrière

- Franquette : Ff le 26 avril en vallée. Ef-Ff à Morette-Cras-Chantesse. Df2-Ef à Saint Appolinard.

Cf2-Df en zone tardive.

Noix

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BACTERIOSE—XANTHOMONAS ARBORICOLA PV. JUGLANDIS

La période de sensibilité du noyau à la bactériose s’étend du stade Df2 au stade Gf.

La bactérie Xanthomonas arboricola pv. Juglandis survit dans les bourgeons et les chatons et se développe sur les jeunes

feuilles au printemps. Sur fruit, elle démarre à partir des stigmates. La maladie est favorisée par des temps humides

particulièrement pendant la floraison. Le pollen des chatons contaminés est une source importante de dissémina-

tion de la maladie.

ANTHRACNOSE DU NOYER-GNOMONIA LEPTOSTYLA

Le champignon responsable de l’anthracnose du noyer se conserve dans des périthèces, formes hivernantes de la mala-

die, sur les feuilles mortes tombées au sol. Une fois à maturité au printemps, les spores du champignon peuvent être pro-

jetées lors des pluies, et infecter les jeunes organes. Le stade de sensibilité du noyer a été atteint. Nous sommes ac-

tuellement dans la période à haut risque. Les prochaines pluies pourraient entrainer des contaminations.

CHATAIGNES

STADES PHENOLOGIQUES

Observation des châtons mâles (Dm) pour Bouche de Bétizac à Vernoux (Nord Ardèche), pour Bouche de Bétizac à

Joannas (Centre Ardèche), pour Précoce des Vans à Malarce sur la Thines (Sud Ardèche), et pour Marigoule à Chateau-

neuf-sur-Isère (26).

Source INRA/Ctifl

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Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d’Agriculture de Rhône-Alpes. Directeur de publication : Gérard SEIGLE VATTE, Président du Comité Régional d'Epidémiosurveillance

Animation : Anne-Lise Chaussabel, Chambre d’agriculture de la Drôme Analyse de risque et Rédaction : Manuela Dagba, FREDON Rhône-Alpes Comité de validation : Chambres d’agriculture de la Drôme, de l’Ardèche, du Rhône, de la Loire, de Savoie, de

Haute-Savoie, et de l’Isère, SCAN A partir des observations réalisées par : Chambres d’agriculture de la Drôme, de l’Ardèche, du Rhône, de la Loire, de Savoie, de Haute-Savoie, et de l’Isère, Agrisudest SA, Naturapro, Lorifruit, Terres dioises, Ets Payre, SCAN, Groupe

Dauphinoise, Valsoleil, Inovappro, Agrodia, Coopérative du Pilat, FDGDON26, FDGDON73, FREDON Rhône-Alpes, Adabio, Verger Expérimental de Poisy

Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRARA dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base d’observations qu’ils auront eux-

mêmes réalisées sur leurs parcelles et/ou en s’appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.

CYNIPS DU CHATAIGNIERS-DYOCOSMUS KURIPHILUS

Originaire de Chine, le Dryocosmus kuriphilus ou cynips du châtaignier est présent en France depuis 2007. En 2010,

d’importants foyers ont été repérés en région Rhône-Alpes. La larve du cynips se développe dans les bourgeons, entrai-

nant la formation de galles, au dépend de la production des fruits. Les galles sont bien visibles actuellement et facile-

ment repérables.

TOUTES ESPECES

DROSOPHILA SUZUKII

Drosophila Suzukii a été repérée pour la première fois en Rhône-Alpes en 2010 (Cf. BSV RA ARBO n° 01 du

07/09/2010). Une surveillance est mis en place en 2011 dans le cadre du BSV.

Des pièges ont été posés sous serre en framboisier le 2 mars 2011, et sous serre en fraisier à la même date à Chanas (38).

Le suivi de ces deux pièges a débuté le 9 mars, et aucune capture n’a été observée à ce jour dans ces pièges. Le 8 avril,

un piège a été installé sur une parcelle de cerisier dans le Rhône. Le suivi de ce piège a débuté le 15 avril et aucune cap-

ture n’a été observée dans ce piège à ce jour.

CHARANCONS PHYLLOPHAGES

On note la présence importante de charançons sur cerisier, pommier et poirier actuellement. Ces insectes dévorent les

feuilles, à partir de la bordure du limbe, et peuvent causer des dégâts notables au feuillage. Cependant, ces insectes ne

s’attaquent pas aux fruits

Galle de Cynips du Châtaignier

(observation sur Marigoule à

Chateauneuf-sur-Isère)