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Éditorial Un exemple d'audace et d'initiative AQTA Les grands projets Portrait Passport Hélico Poste-publication no. 40050783 PUBLIÉ DEPUIS 1985 circulair LE MAGAZINE QUÉBÉCOIS DU TRANSPORT AÉRIEN | VOLUME 24 | NUMÉRO 3 | AUTOMNE 2008

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ÉditorialUn exemple d'audace et d'initiative

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2 C I R C U L’ A I R VO L U M E 2 4 , N U M É R O 3

Sommaire

Un exemple d'audace et d'initiative

Éditorial

AQTA

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5 - 6 Mot du président-directeur général :Lac-à-la-Tortue : Dissidence de l’AQTA sur larecommandation du Comité sur le bruit et lesémissions des aéronefs

Formation

Droit18 Ces petits véhicules énervants qui

circulent sur les aires de trafic

Actualité16 - 17 Invitation à la cérémonie

d’intronisation 2008 du Panthéon del’air et de l’espace du Québec

Gestion19 Les avantages de la liberté

9 La formation continue des pilotes au CQFA

Dossier spécial10 Un vent de changement à l’Aviation civile

Quoi de neuf ?20 à 23

Notre couverture M. Yves Le Roux, président et propriétaire de Passport Hélico, photo Stefan Ruest Photographie

Éditeur John McKenna • Rédacteurs John McKenna, Diane Perron et Johanne Lemelin

Prépresse et infographie Diane Perron et Atlante Communication Graphique

Impression Graphiscan • Préparation postale PosteExpress

Distribution Société canadienne des postes, contrat 40050783 • Dépôts légaux BNC, ISSN 0832-6371 et BNQ, 2e trimestre 1986

Parutions trimestrielles, Abonnement, publicité, ou correspondance :

Magazine Circul'Air, Aéroport international Jean-Lesage, 600-6e avenue de l’Aéroport, Québec (Qc) G2G 2T5

Tél. : 418 871-4635, Téléc. : 418 871-8189, www.aqta.ca, [email protected]

© Circul'Air, 1985 Toute reproduction totale ou partielle est interdite sans l’approbation écrite de l’éditeur

7 Les grands projets de l’AQTA

8 Nouveaux membres de l’AQTA

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Depuis de nombreuses années, l'AQTA mène des actions en concertation avec différents intervenants, qu'ils soientgouvernementaux ou privés. Nous privilégions la coopération plutôt que la confrontation dans nos relations avec,entre autres, les diverses autorités, les intervenants non-membres ainsi que les autres associations de notre secteurd'activité. Cette attitude constructive nous a permis d'accroître le nombre et la qualité d’actions conjointes dansplusieurs dossiers.

Ceci a facilité nos rapports avec plusieurs clients importants de l'industrie,notamment,Hydro-Québec et la clientèlegouvernementale. Cette approche a permis à AéroNolisement de voir le jour suite à la signature de notre ententeavec le Service aérien gouvernemental. C'est aussi ce qui nous permet d'anticiper une collaboration à long termeavec ce dernier.

Ces collaborations permettent aujourd'hui à l'AQTA d'examiner, conjointement avec d'autres associations etorganismes, toutes les propositions d'étude relevant du périmètre de l'aviation et de définir les meilleures modalitésde coopération au profit de ses membres. Par exemple, l'étude commandée par l'AQTA sur la main-d'œuvre enaviation au Québec a été possible grâce à la volonté de notre communauté toute entière à s'attaquer ensemble à ceproblème. Les suites qui en découleront seront également le résultat d'une concertation cruciale et d’une démarchesolidaire de tous les secteurs de notre industrie.

L'AQTA a mené plusieurs initiatives au nom de l'industrie et aujourd'hui, c'est sa représentativité et son habilité àrallier les nombreux intervenants de l'aviation qui lui valent ses lettres de noblesse.Cette coopération est essentielleà la vitalité de l'association car c'est souvent de là qu'émergent de nouvelles idées et un plan d'action concerté etbien adapté aux besoins des membres.

L'AQTA s'est méritée une réputation sans pareil au Québec et son sérieux, sa représentativité et son initiative lui ontvalu le respect des autorités fédérales, provinciales et régionales ainsi que celui de nombreuses autres associationsquébécoises et canadiennes. Cette appréciation cependant est mesurée d'année en année puisqu'une association est évaluée pour ses réalisations mais surtout pour sa capacité à se renouveler, à demeurer sensible à sonenvironnement, pertinente dans ses interventions, et ferme dans ses positions tout en étant flexible lorsque lasituation le demande.

L'AQTA a beaucoup innové depuis quelques années et cela commence à porter fruit. Elle trouve son inspirationauprès de ses membres. Continuons tous à travailler ensemble à l'avancement de l'aviation au Québec.

Le président du conseil d’administration de l’Association québécoise du transport aérien,

Sylvain [email protected]

Un exemple d'audace et d'initiative

Éditorial

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Le 18 juillet dernier, l’AQTA faisait parvenir au Comité réglemen-taire de l’Aviation civile (CRAC) sa dissidence sur la recom-mandation du Comité sur le bruit et les émissions des aéronefs(CBEA) concernant le dossier du Lac-à la-Tortue.Les doléances decertains riverains sur le bruit généré par les vols touristiquescommerciaux (VTC) avaient incité les autorités de TransportsCanada à étudier le cas et à mandater le CBEA pour solliciter lescommentaires des parties intéressées afin de formuler unerecommandation formelle au CRAC sur la solution à favoriser.

La recommandation du CBEA était que le ministre restreigne, pararrêté ministériel, les vols touristiques commerciaux afin deréduire le bruit dans l’intérêt public. Le CBEA propose desrestrictions sévères quant au nombre d’appareils pouvant êtreutilisés pour les VTC,aux heures et aux jours auxquels ils doiventlimiter leurs activités commerciales ainsi qu’au nombre total demouvements que les exploitants pourraient faire par jour.

L’intention immédiate du CBEA se limite à régler le dossier duLac-à-la-Tortue, mais la décision du CRAC établira des balisesapplicables à l’échelle nationale et servira de précédentimportant à chaque fois que des citoyens voudront interdire lesVTC sur leur territoire.

Le Règlement de l’aviation canadien (RAC) ne prévoit pasactuellement de disposition qui permette à Transports Canada de limiter les opérations aériennes sur un plan d’eau. Unemodification au RAC impliquerait un délai minimum de 12 à 18 mois compte tenu des consultations nécessaires et despublications requises dans la Gazette officielle. C’est pourquoi leCBEA recommande l’intervention du ministre via l’article 601.18du RAC qui lui permet d’intervenir rapidement après publicationdans la Gazette officielle.

La question n’est pas de savoir si on doit restreindre les VTC surle Lac-à-la-Tortue,mais bien si on doit interdire les VTC au Canadaà chaque fois qu’un groupe de citoyens se plaint du bruit.D’interdire cette activité économique aboutirait à un imbroglioet une paralysie administrative devant le processus juridique quien résulterait. La seule question pertinente est la suivante : quelcompromis peut être développé et appliqué de bonne foi partous les groupes concernés ?

LE CBEA a formulé six suggestions qui limitent sérieusement lesVTC sur le Lac-à-la-Tortue. L’AQTA a émis 17 commentaires etrecommandations au CRAC qui ont pour objet de répondre enbonne partie aux doléances des riverains tout en protégeant ledroit légitime des entreprises à exploiter les VTC en toutelégalité, ce qu’elles font depuis de nombreuses années.

La position de l’AQTA dans ce dossier s’inspire de six grandsprincipes soit :

1. Le droit légitime des exploitants d’exercer leurs activitéscommerciales ;

2. Le droit des citoyens à une vie saine et paisible ;

3. La condamnation de mesures non applicables ;

4. Le fait de ne pas faire indirectement ce qu’on ne fait pasdirectement ;

5. Le respect de la juridiction exclusive du gouvernementfédéral dans le secteur de l’aviation, et ;

6. La recherche d’une solution réelle,permanente et applicablesur l’étendue du territoire.

Voici la liste des recommandations de l’AQTA. Les intéresséspeuvent lire le document complet qui explique en détail chaquerecommandation en visitant le site www.aqta.ca.

1. La saison des VTC soit divisée en deux périodes, soit du 1er mai au 15 août et du 16 août au 31 octobre ;

2. Des restrictions différentes pourraient s’appliquer pourchacune de ces deux périodes ;

3. Seuls les décollages soient visés par les restrictions puisqueles amerrissages sont peu bruyants ;

4. Les mesures d’atténuation du bruit soient obligatoires etapplicables pour tous les vols à partir du Lac-à-la-Tortue ;

5. Seuls les avions munis d’hélices à trois pales soient autorisésà offrir des excursions touristiques aériennes sur ce pland’eau ;

6. Le nombre de décollages pour les VTC à partir du Lac-à-la-Tortue soit limité à 60 par jour pendant la période du 1er mai au 15 août et à 80 pendant la période du 16 août au31 octobre ;

7. Le nombre d’aéronefs utilisés pour les excursions touris-tiques soit limité à six, incluant la sous-traitance ;

8. Les six aéronefs autorisés à faire des vols touristiquescommerciaux soient alloués également entre AviationMauricie et Bel Air Aviation ;

9. Transports Canada n’émette plus de nouveaux certificatsd’exploitation pour des excursions aériennes touristiques auLac-à-la-Tortue ;

10. Seuls les exploitants actuels, Aviation Mauricie et Bel AirAviation (ou leur sous-traitant), soient autorisés à offrir desVTC à partir du Lac-à-la-Tortue ;

Mot du président-directeur généralLac-à-la-Tortue : Dissidence de l’Association québécoise du transport aérien sur la recommandation du Comitésur le bruit et les émissions des aéronefs

AQTA

5C I R C U L’ A I RAU TO M N E 2 0 0 8

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11. Advenant qu’un des exploitants cesse d’offrir des servicesde VTC, aucun autre exploitant ne soit autorisé à offrir desVTC à partir du Lac-à-la-Tortue. Dans ce cas, la limite de sixaéronefs serait dorénavant applicable à l’exploitant toujoursen place ;

12. La pause du midi soit de 60 minutes, et que seulement lesdécollages de VTC soient interdits pendant celle-ci ;

13. Aucun décollage de VTC ne soit effectué le dimanche avant12 h pendant la période du 1er mai au 15 août ;

14. Le Comité de gestion du bruit doit avoir un mandat desurveillance et un pouvoir de recommandations en ce qui atrait au respect des mesures édictées par l’arrêté ministériel ;

15. Le Comité de gestion du bruit fasse rapport trimestrielle-ment ou annuellement à Transports Canada sur l’état de lasituation au Lac-à-la-Tortue ;

16. Le Comité de gestion du bruit du Lac-à-la-Tortue ne soit pasmandaté pour attribuer des quotas de VTC ;

17. Le Comité de gestion du bruit du Lac-à-la-Tortue soitcomposé de membres non intéressés tels que TransportsCanada et la municipalité. Les exploitants de VTC,l’exploitant de l’hydrobase et les riverains pourraient siégerà titre d’observateurs.

La solution qui sera retenue par le CRAC et recommandée auministre aura des répercussions partout au Canada et sera citée àchaque fois qu’une situation similaire à celle du Lac-à-la-Tortue seproduira. Le recours à un arrêté ministériel ne peut pas devenirmonnaie courante. Il ne doit pas être utilisé à chaque fois quesurvient un cas pour lequel le RAC ne prévoit pas de directive.Il serait donc impératif que, parallèlement à la préparation d’unearrêté ministériel pour apporter une solution rapide dans le casprésent, des démarches soient entamées pour modifier le RACafin de prévoir une solution permanente et accessible pour gérerplus facilement d’autres circonstances semblables qui vontinvraisemblablement surgir au pays.

De plus,Transports Canada devra s’impliquer en tant que parte-naire de la solution retenue. Le ministère devra sévir dans le casde non-respect, car il peut déléguer le pouvoir de surveillance,mais dans ce cas-ci il ne peut pas déléguer son autorité dansl’application de la loi.

L’interdiction de vols touristiques au Lac St-Augustin, en 1998, aété une grave erreur de la part de Transports Canada et desautorités impliquées. La pression politique indue et exagérée aprévalu alors qu’un compromis aurait été préférable. Le résultatest un exemple malheureux de repli sur la facilité. Nous vousrappelons que des procédures légales sont toujours devant lestribunaux, dix ans plus tard.

Transports Canada a sa part de blâme dans la situation quiprévaut au Lac-à-la-Tortue. Depuis plusieurs années des plaintessont logées concernant les abus et irrégularités de certainsexploitants de VTC sur ce lac. Or, le ministère s’est abstenu d’agir

avant maintenant. Si Transports Canada avait initié des procé-dures pour modifier le RAC dès 1998, au moment du cas au LacSt-Augustin, nous n’en serions pas là aujourd’hui.

L’AQTA ne préconise pas une solution qui favorise un trans-porteur par rapport à un autre. Cela établirait un sérieuxprécédent et cette décision serait sûrement contestée devant lestribunaux. Nous épaulerons plutôt des mesures raisonnables quiferont appel au sens d’équité et de compromis de tous.

Les entreprises impliquées risquent beaucoup dans cette affaire.Elles opèrent en toute légalité et de façon légitime. Leurs droitset acquis doivent peser dans la recommandation du CRAC auministre, tout comme les droits des riverains.

Enfin, il ne faut surtout pas oublier que l’aviation représente uneactivité commerciale dynamique sur le Lac-à-la-Tortue depuispresque 90 ans, soit bien avant la construction de la très grandemajorité des chalets en bordure du lac. La viabilité de cetteactivité économique légitime ne doit pas être menacée par ladécision du CRAC.

La tenue d’élections générales le 14 octobre a pour effet deretarder toute solution fondée sur un arrêté ministériel. Lenouveau ministre des Transports aura beaucoup d’autres prioritéset ne risque pas de traiter ce dossier avant la fin de l’année. Deplus, la publication de la décision ministérielle dans la Gazetteofficielle imposera un retard additionnel de trente jours. Le toutaura pour effet qu’aucune décision ne sera formelle avant ledébut de 2009, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps auxtransporteurs pour s’y conformer, surtout si cette décisionimplique des modifications aux équipements utilisés. De plus, lescontrats avec les opérateurs de tours et les transporteurs offrantdes VTC se négocient bien avant la saison.

L’AQTA ne jette pas tout le blâme sur d’autres car il faut admettre que dans le cas du Lac-à-la-Tortue, tous les transporteursimpliqués n’ont pas toujours démontré une très grandepréoccupation pour l’impact que leurs activités pouvaient avoirsur la qualité de vie des riverains.Une plus grande attention à sonenvironnement aurait mieux servi l’équilibre fragile qui existeentre les affaires et la qualité de la vie,et ce particulièrement dansdes centres de villégiatures tels que des lacs entourés de chalets.Souhaitons que le cas du Lac-à-la-Tortue serve d’exemple deconflit à éviter ou, à tout le moindre, à régler à l’amiable entre lespersonnes concernées sans l’intervention forcée des autorités.Sinon, tout le monde en sort perdant.

John McKenna

6 C I R C U L’ A I R VO L U M E 2 4 , N U M É R O 3

Mot du président-directeur général (suite)

AQTA

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Le mandat de l’AQTA a plusieurs volets, les plus importants étantla veille stratégique, la promotion du transport aérien et ladéfense des intérêts de ses membres. L’identification des grandsenjeux de notre industrie et le rôle que doit assumer l’associationface à ces défis sont des éléments clés du mandat de l’AQTA.L’association doit planifier ses interventions à plus long terme ets’engager pleinement dans la direction approuvée par sesmembres. Le conseil d’administration a approuvé les projetssuivants comme étant prioritaires pour l’industrie qui ont ensuiteété transmis aux autorités du transport aérien tant au Québecqu’au niveau fédéral. Cette liste n’est pas exclusive en ce queplusieurs projets s’ajouteront en cours de route. L’AQTA ajusterases priorités selon les événements qui surviendront à court etmoyen terme.

Établissement d’un héliport au centre-ville de MontréalMontréal est une des rares villes d’importance en Amérique duNord à ne pas avoir d’héliport public dans son centre-ville. Suiteà une initiative de son directeur Hélicoptère, Yves Le Roux,l’AQTA s’est engagée à agir à titre de maître d’œuvre de cetambitieux projet. La première étape consiste à trouver un siteconvenable qui ne suscitera aucune controverse environnemen-tale, sera facilement accessible et situé le plus près possible ducentre-ville. Le deuxième volet du projet est l’élaboration d’unplan d’affaires qui sera présenté aux différentes communautésqui pourraient bénéficier d’un héliport. Ce plan d’affaires devrainclure l’aménagement, le financement, les budgets d’opérationsannuels et les prévisions d’achalandage pour les premièresannées d’exploitation.

Le projet se veut très simple afin d’éviter les coûts d’exploitationimportants. C’est donc dire que la construction d’une héligare etd’un centre de ravitaillement en carburant ne sera pas inclusedans la phase initiale. Quatre espaces de stationnementd’hélicoptères et une aire de décollage et d’atterrissage sontprévus. Le terrain offrira quelques espaces de stationnementpour les automobiles et l’aire de trafic sera accessible seulementavec une carte d’accès. L’éclairage sera activé par radio via lesystème ARCAL ; un système éprouvé. Ce projet vise à desservir àla fois les communautés d’affaires, touristique, gouvernementaleet sociosanitaire.

Une instance de concertation sectorielle de la main-d'œuvre en aviation au QuébecL’Étude sectorielle sur l’état de la main-d’œuvre en aviation auQuébec sera rendue publique le 21 octobre prochain. L’un desgrands constats de cette étude est le manque de concertation del’industrie dans la planification de la main-d’œuvre. Parmi lesrecommandations de cette étude on note la création d’un outilde promotion de la main-d’œuvre en aviation. L’AQTA est àl’origine de ce projet et continuera à agir à titre de maître d’œuvre dans la phase d’implantation d’une instance de concer-tation de la main-d’œuvre en aviation au Québec.

Programme d’aide à la formation en pilotage et le Fondsde soutien à la main-d’œuvreL’étude sur la main-d’œuvre en aviation au Québec confirme lesdifficultés qu’éprouvent les nouveaux pilotes commerciaux à setrouver des emplois étant donné le peu d’heures d’expérience devol cumulées. Les transporteurs n’embauchent pas ces pilotesparce qu’ils n’ont tout simplement pas assez d’heures pour serendre intéressants et admissibles au niveau des assurances. Lerésultat est qu’après une recherche infructueuse d’emploiplusieurs pilotes d’avion et d’hélicoptère abandonnent leursespoirs de travailler dans notre industrie, et ce, malgré uninvestissement de plusieurs dizaines de milliers de dollars pourleur formation commerciale.

L’AQTA est à élaborer un programme d’aide. Ce complément à laformation commerciale permettra aux pilotes les plus promet-teurs de poursuivre leur formation professionnelle dans le cadred’une entente avec un nouvel employeur. Ce programme feral’objet d’un contrat entre un transporteur approuvé et uncandidat qualifié pour une formation spécifique sur une périodenégociée.

Ce programme sera financé à même le Fonds de soutien à lamain-d’œuvre en pilotage. Les sources de revenus pour ce fondsproviendront de l’industrie via une ponction dont la nature faitprésentement l’objet de discussions. On demande à ce quel’industrie assume une grande part du financement de ce fonds,car c’est elle qui en bénéficiera le plus par l’accroissement dubassin de pilotes expérimentés.

Selon les modalités établies par le programme d’aide, l’argent seraversé conjointement aux nouveaux détenteurs de licence depilote professionnel d’avion ou d’hélicoptère et à son employeurpotentiel et servira à payer pour de la formation additionnellerequise pour l’emploi visé. Le budget annuel de ce fonds noncapitalisé sera de 400 000 $ et visera à aider au moins 30 à 40nouveaux pilotes québécois par année à se trouver un emploipermanent dans leur domaine de formation.

Code de déontologieLa mise en place du fonds de soutien et du programme d’aide àla main-d’œuvre en pilotage demande nécessairement que soientdéfinies des balises déontologiques applicables à la fois auxbénéficiaires du programme financé par le fonds et aux compa-gnies qui embaucheraient les nouveaux pilotes éligibles auprogramme. Ce code sera un contrat social et professionnel quiobligera le bénéficiaire du programme et l’employeur à seconformer à un certain encadrement et à des termes négociés àl’avance avec les gestionnaires du programme.

Campagne de promotion du transport aérien en région Une des recommandations de l’étude commandée par TransportsQuébec sur le Profil de la demande de transport aérien régionalde passagers au Québec et tendances, réalisée par le Dr IsabelleDostaler, était l’élaboration d’une stratégie de communicationpour mieux faire connaître l’ensemble des services de transport

AQTA

7C I R C U L’ A I RAU TO M N E 2 0 0 8

Les grands projets de l’AQTA

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aérien disponibles en région. Suite à une initiative de TransportsQuébec, l’AQTA propose d’orchestrer conjointement avec leministère une campagne qui ciblera à la fois les résidents desrégions et la clientèle voyageuse qui se déplace par affaires ouautres vers ces régions. Cette campagne sera élaborée en 2009 ets’étalera sur une période de deux ans, soit jusqu’au printemps2011. Elle sera ensuite réévaluée.

Le congrès annuel Le congrès annuel est la plus importante activité de l’AQTA.C’estl’occasion de réunir tous les intervenants de l’industrie dutransport aérien pour trois jours, pendant lesquels il y a desconférences, ateliers sectoriels et thématiques, rencontres avecTransports Canada et NAV CANADA, échanges avec les différentspaliers de gouvernement et autorités dans le domaine dutransport aérien. Les résolutions qui ressortent des ateliers déter-minent les priorités et le mandat de l’AQTA.

Depuis trois ans, l’AQTA a tenu son congrès annuel à Mont-Tremblant, La Malbaie et Gatineau. La planification descongrès jusqu’en 2014 est en cours et nous avons établi uncircuit de sites qui répondent le mieux à nos besoins et permet-tent aux participants de profiter pleinement des bons hôtels de

la province. Nous vous réservons quelque chose de très spécialpour 2011, année qui marquera le 35e anniversaire de l’AQTA.

Symposium sur l’aviationCes symposiums sont tenus dans le cadre de nos journées deréseautage. Nous sollicitons la participation de conférenciers etd’experts dans le cadre d’ateliers sectoriels. Ces rencontres onttoujours une thématique qui reflète une préoccupation majeurede notre industrie dont en :

2008 – Formation en pilotage et son financement2009 – La place des femmes dans une carrière en aviation2010 – Formation en maintenance et le recrutement

La journée de réseautage est une activité sociale spécifique à larégion métropolitaine de Montréal qui a pour but d’accroître lerayonnement de notre association et réunir les intervenants del’aviation québécoise afin, entre autres, de faire un suivi sur lesdiscussions souvent entamées lors du congrès annuel.

Nous vous invitons à nous faire parvenir vos commentaires etsuggestions sur ces projets.

Aero Toy Store9625, avenue RyanDorval (Québec) H9P 1A2Téléphone: 514 633-7000Télécopieur: 514 633-7394www.aerotoystore.comReprésentant : M. Pierre J. Morrissette

Directeur des [email protected]

Situé à l’aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau, Aero ToyStore est considéré comme l’un des plus prestigieux terminauxd’affaires au Canada (FBO). Ses installations offrent auxéquipages et aux passagers un luxueux lounge, une chambre derepos,une salle de conférence ainsi qu’une variété de services deconciergerie tels que la location de limousine, voiture, traiteur etbien plus, et ce, 24 heures sur 24, sept jours par semaine. Ceterminal d’aviation, à la fine pointe de la technologie en matièrede sécurité et d’équipement, totalise une superficie de plus de200 000 pieds carrés et dispose, entre autres, de vastes espaceschauffés de hangar. Aero Toy Store se consacre également à lavente d’avions et d’hélicoptères neufs et d’occasion.

Le Groupe de Voyage Sunwing7785, Côte de Liesse OuestSaint-Laurent (Québec) H4T 1G3Téléphone : 866 722-8066Télécopieur : 514 312-3706www.sunwing.caReprésentant : M. Sam Char

Directeur exécutif de Sunwing Qué[email protected]

Le Groupe de Voyage Sunwing (Sunwing Travel Group, STG), uneentreprise privée, familiale et 100 % canadienne a été fondée en1988 par M. Colin Hunter, un vétéran de l’industrie touristique.En 1999, Sunwing Charters fit l’acquisition de Red Seal Tours etfusionna les deux entreprises en 2002 sous le nom de VacancesSunwing. Il créa ensuite Sunwing Airlines qui effectua son volinaugural au départ de l’aéroport international Pearson à Torontole 17 novembre 2005. Le Groupe de Voyage Sunwing est devenu,en l’espace de seulement quelques années, un chef de file dansl’industrie du voyage au Canada. Le Groupe de Voyage Sunwingoffre plus de 35 destinations Soleil au départ de 29 villescanadiennes. Sa flotte, la plus moderne en Amérique du Nord, estconstituée de 15 appareils ultramodernes de la série nouvellegénération Boeing 737-800 composé de 189 sièges tout en cuir,un des avions ayant le meilleur rendement énergétique et le plusconfortable sur le marché actuellement.

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AQTALes grands projets de l’AQTA (suite)

Nouveaux membres de l’AQTA

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Formation

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Le Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) duCégep de Chicoutimi fête cette année son quarantième anniver-saire. Depuis 1968, un millier de gradué(e)s de cette école sillon-nent le ciel québécois, canadien et outremer et plusieurs sontdevenu(e)s pilotes vérificateurs, chefs pilotes, directeurs desopérations, inspecteurs de l’aviation civile ou occupentd’importants postes de gestion au sein de leur transporteur.Au Canada, le CQFA est également le seul collège canadiend’aviation à avoir mis sur pied un centre de formation continuepour les pilotes en entreprises.

Établie à Saint-Hubert depuis 1991, la formation continue duCQFA a innové en mettant sur pied le cours de Pilote vérificateuragréé en français d’abord, puis en anglais. Son Hawker PilotTrainer, le premier dispositif d’entrainement en vol (DEV) à êtrecertifié niveau 2 par Transports Canada, a servi à la formation decentaines de pilotes.Au début des années 2000, le CQFA est aussidevenu le premier collège d’aviation à offrir des cours à distancevia Internet et à ce jour, plus de 2000 cours ont été suivis par lespilotes au moyen de ce médium souple et rapide.

Pour son quarantième anniversaire et avec l’arrivée du nouveaudirecteur de la recherche et du développement aéronautique du CQFA,M.Jean LaRoche, le CQFA a entrepris de déménager soncentre de formation continue près de l’aéroport Pierre-ElliottTrudeau ; de doubler sa superficie et ses facilités d’ensei-gnement ; de procéder à l’achat d’un tout nouveau simulateur devol d’avions lourds à réaction, le Mechtronix Ascent XJ Trainersimulant des avions de la classe du B-737-800, CRJ-200 et Q-400 ;et d’augmenter le nombre de cours en ligne offerts aux pilotesvia l’Internet.

Le nouveau centre de formation, situé sur l’avenue Orly à Dorval,est configuré pour dispenser des cours en classe en lien audio-vidéo avec des intervenants à distance, au pays tout comme à l’étranger. Le nouveau simulateur de vol, élaboré par le CQFA en collaboration avec Mechtronix, est conçu spécifi-quement pour offrir une transition rapide et simple vers lepilotage d’avions lourds avec ailes en flèche afin de permettreaux transporteurs d’embaucher plus facilement des pilotes quin’ont pas encore piloté des avions à réaction.

Avec ce nouvel outil, on peut exposer les candidats à l’inertied’un gros porteur, aux caractéristiques de vol hautes perfor-mances, aux équipements modernes de navigation (EFIS, FMS) letout sans d’abord passer par une formation théorique desystèmes spécifiques à un modèle d’avion. L’emphase a été misesur la qualité du modèle de vol et des équipements de navigation,de façon à former rapidement et simplement les pilotes auxavions lourds et rapides, à très faibles coûts, avant qu’ils ne seprésentent à la formation sur type en entreprise.

Afin de mieux servir sa clientèle québécoise et internationale, leCQFA s’est muni de nouveaux serveurs de formation e-Learningplus performants et multilingues. Plusieurs nouveaux titres

seront offerts portant notamment sur les performances d’avionde ligne et sur le radar météo.

Le CQFA innove encore une fois en convertissant un importantsegment du cours de Pilote vérificateur agréé en e-Learning.Unique au Canada, cette approche permettra aux chefs pilotes etaux pilotes vérificateurs de limiter les absences prolongées, loinde leurs opérations, tout en se qualifiant pour la délégationministérielle PVA.

Depuis toujours, les gradué(e)s du CQFA souhaitaient unprogramme universitaire. Le CQFA est fier de voir ce beau projetdébuter dans ses locaux cet automne.En effet, le CQFA bonifie salongue collaboration avec l’Université du Québec à Chicoutimien accueillant le programme court en Gestion du transportaérien dans ses locaux de Dorval. Dispensé en cohortes de 28 candidats issus de l’industrie aéronautique, ce programmemènera à l’obtention d’un Certificat de l’Université du Québec.

Comme vous pouvez le constater, la quarantième année du CQFAen est une d’effervescence, d’innovation et d’expansion, toujoursà l’écoute des besoins de l’industrie.

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10 C I R C U L’ A I R VO L U M E 2 4 , N U M É R O 3

Dossier spécial

Comme vous le savez,Transports Canada - Aviation civile (TCAC)a connu de nombreux changements depuis sa restructuration de1995. De nouveaux concepts et de nouvelles approches ont étémis en œuvre afin d’intégrer et de promouvoir les objectifs et lesinitiatives du gouvernement du Canada, particulièrement en cequi concerne la sûreté et la sécurité dans les transports.

Afin que TCAC puisse poursuivre l’élaboration, la mise en œuvreet le soutien de ces changements, notamment le cadre desurveillance du Système de gestion de la sécurité (SGS) et sonpropre Système de gestion intégré (SGI), le pendant interne duSGS,TCAC doit s’assurer que les différentes composantes de sonorganisation soient structurées adéquatement pour mener à biences programmes. Voici la raison pour laquelle l’Aviation civiledéveloppe présentement un nouveau modèle organisationnel quidevrait être en place en 2010. Entre temps, toutes les directionsde l'Aviation civile de Transports Canada saisissent les occasionsqui se présentent à elles pour instaurer des transitions qui nousrapprochent de notre modèle organisationnel final.

Le Comité régional de gestion de la région du Québec est d’avis qu’il était temps d’entamer l’une de ces transitions. Celle-ci nous permettra de nous adapter progressivement auxdifférents besoins organisationnels et à l'environnementchangeant, tant externe qu'interne et ce, dans le but de mieuxservir nos clients.

Notre nouveau modèle organisationnel préconise le modèled’entreprise, c’est-à-dire un inspecteur qui gère la surveillance del’ensemble des certificats d’une entreprise. Cet inspecteur estévidemment épaulé par une équipe d’inspecteurs spécialisésdans chacun des secteurs d’activité de l’entreprise, favorisantainsi une meilleure compréhension des activités de l’ensemblede l’entreprise.

Afin de continuer à mettre en place ce principe, nousapporterons les changements suivants à notre structure organisa-tionnelle, vers la fin octobre 2008 :

• les employés de la section « Unité de formation aupilotage » (NART) se rapporteront au gestionnaire de ladivision de l'Aviation commerciale et d'affaires (NAX) ;

• les employés de la section « Immatriculation » (NARB)se rapporteront au gestionnaire de la divisionMaintenance (NAH) ;

• Jean Desjardins, gestionnaire - Aviation générale (NAR),deviendra gestionnaire - Aérodromes et navigationaérienne (NAD) ;

• Justin Bourgault, gestionnaire - Aérodromes et naviga-tion aérienne (NAD) deviendra gestionnaire desLicences (NARL) et s'occupera également des projetsopérationnels spéciaux.

Nous savons que toute forme de changements peut générer del’inconfort, voire de l’inquiétude. Néanmoins, nous tenons à vousassurer que nous déploierons les énergies et ferons les effortsnécessaires pour que ces changements donnent des résultatstangibles à court terme, tout en assurant le meilleur niveau deservice possible. Peu importe la structure en place, nousmaintiendrons à votre service le même nombre d’inspecteursspécialistes dans leur domaine respectif.

Certains réaménagements surviendront dans les locaux del’édifice de Dorval au courant de l’automne.Les inspecteurs viséspar ce changement garderont le même numéro de téléphone,mais leurs bureaux pourraient être relocalisés dans l’édifice. Sivous avez une rencontre au bureau régional, nous vous invitonsdonc à confirmer le numéro de local où se trouve votreinspecteur au moment de la prise de rendez-vous ou auprès ducommissionnaire à votre arrivée.

Diane DesmaraisDirectrice régionale – Aviation civile

Un vent de changement à l’Aviation civile

L’AQTA est très préoccupée par ce qui nous

apparaît comme l’intégration de l’Aviation

générale au sein de l’Aviation commerciale, et

ce, surtout en vue de l’absence d’information

du milieu sur l’impact de la réorganisation

proposée, notamment, sur le niveau de service

offert aux écoles (examens écrits, licences et

annotations, inspections règlementaires, etc.).

Nous vous invitons donc à une séance

d’information avec les autorités de Transports

Canada le mardi 21 octobre, à 16 h, à l’hôtel

Gouverneur Place Dupuis de Montréal. Cette

rencontre, qui vous permettra de faire part de

vos préoccupations à Transports Canada, se

tiendra dans le cadre de la Journée Réseautage

2008 de l’AQTA et sera suivie d’un cocktail

de 17 h à 19 h 30. L’entrée est libre mais

l’inscription est obligatoire. Vous trouverez le

formulaire d’inscription sur notre site au

www.aqta.ca

Note

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Portrait

C I R C U L’ A I R

Monsieur Yves Le Roux,président

et propriétaire de Passport

Hélico, est fier de nous présenter son

équipe et ses bases d’exploitation,

l’une située à Mascouche (CSK3) et

l’autre à St-Mathieu-de-Beloeil (CSB3).

Privilégié par un soleil radieux le jour

de notre visite, le 18 août dernier,

M. Le Roux suggère de nous diriger

avant tout de la base située sur la

Rive-Nord vers celle du Sud et ce, à

ma grande joie, en hélicoptère. Quoi

de mieux pour se tremper dans ce

monde héliporté que de nous faire

goûter,entre autres,au plaisir de voler

à bord d’un Robinson R44, dont le

type d’hélicoptère constitue la majo-

rité de la flotte de l’entreprise.

Après les vérifications et les

consignes de sécurité d’usage effec-

tuées par le commandant de bord, en

l’occurrence le président lui-même,

nous mettons donc le cap sur l’aéro-

port de St-Mathieu-de-Beloeil pour y

rencontrer une partie de son équipe

et visiter les lieux. L’envolée nous

permet certes d’apprécier la mania-

bilité et la polyvalence de l’hélicop-

tère, mais également la beauté des

deux rives qu’il nous décrit habile-

ment. À l’horizon, et ce, à peine

quinze minutes après le décollage, se

pointe la piste 15-33 facilement

reconnaissable, notamment, à sa

rangée parallèle de bâtiments aux

toits orange dont font partie les

installations de Passport Hélico.

Texte : Diane PerronPhotos : Stefan Ruest Photographie

L’équipe de Mascouche, de gauche à droite :Mathieu Boudrias, Nicolas Marcotte, Guy Lambert,Yves Le Roux,

Patrick Lafleur, Edith Laliberté,Valery Fuzeau, Jérôme Trécu,Jérôme Bouchy. (Brigitte Pruneau et David Godment sont absents de la photo).

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Des bases solides Pour certains, Passport Hélico est considérée comme une jeune entreprise, puisqu’elle est connue sous cette dénominationcommerciale depuis l’an 2000.Le nom Passport vient de la combinaison des mots passion et sport,ce qui la représente très bien.Toutefois, son histoire remonte à 1989 sous la raison sociale de Québec Hélicoptères Inc. Son fondateur, M. Steve Jaksi, associéà M. Marcel Boutin (Hélico.-Store), en ont fait une compagnie de choix. En 1993, elle se démarque déjà en introduisant unnouveau modèle d’hélicoptère au Québec, le Robinson R22, conçu pour lemarché des écoles de pilotage. Elle innove et se classe alors entant que premier centre de formation québécois à exploiterce type d’aéronef. Elle offre de plus divers créneaux,entre autres, le nolisement, le travail aérien, laphotographie, le cinéma, la vente et les servicesd’entretien d’hélicoptères. Cependant, on ydéveloppe particulièrement celui de la forma-tion, dont la vocation principale demeure tou-jours celle de Passport Hélico. À cette époque,on exploite uniquement la base de St-Mathieu-de-Beloeil. Il ne faudra que quelques années de pluspour conquérir le marché de la Rive-Nord et accroîtrela popularité du Robinson R44 au Québec.

C’est en 2001 que M. Le Roux entre chez PassportHélico, tout d’abord en tant qu’élève. Il obtiendra salicence de pilote privé la même année.On pourrait sepermettre d’affirmer qu’il a tellement aimé leproduit qu’il a acheté la compagnie. « Je venais deconclure la vente de mes entreprises dans le domaine del’automobile et je cherchais à investir dans un modèle d’affaires dif-férent. À part mes notions de pilotage, j’en connaissais peu dans le domainede l’aviation mais ce type d’exploitation me fascinait depuis longtemps. Jecroyais en son potentiel. En février 2002, j’ai donc offert au propriétaire dem’associer et d’acheter 70 % des parts de la compagnie pour finalement enacquérir la totalité peu de temps après », explique Yves Le Roux.

Rive-Nord, Rive-SudSous la gouverne de M. Le Roux et avec le dynamisme de son équipe, Passport Hélicoconnaît une forte croissance, notamment, dans le développement de cette nouvelle nichecommerciale du côté de la Rive-Nord. En 2005, grâce à un plan marketing soutenu, l’entreprise, quiœuvre depuis 2000 à Mascouche, s’installe dans des locaux modernes d’une superficie de 9 000 pi2, et oùl’agrandissement demeure fort possible. On y regroupe des bureaux administratifs, des salles de cours, desespaces de hangar et un centre de services d’entretien dédié presqu’exclusivement aux appareils RobinsonR22 et R44. Ce centre de formation et base principale répond, entre autres, aux besoins spécifiques del’aviation d’affaires et des propriétaires de ce type d’hélicoptère.

Les installations de St-Mathieu-de-Beloeil, de 4 500 pi2, ont pignon sur piste depuis 1989. Ses locaux sontaccueillants et très bien aménagés. Environ 80 % de ses activités sont consacrées à la formation. On y accueillesurtout des élèves de l’étranger. En moyenne, 1 500 heures de vol y sont effectuées annuellement.

Toutes bases confondues, 60 % de l’exploitation de l’entreprise est consacrée à la formation de la licence de piloteprivée, vol récréatif, et sa clientèle est pour la plupart locale. Le volet commercial occupe l’autre part de son marché. Ilest réparti entre la formation pour l’obtention de licences professionnelles, majoritairement composée de clients européens,et le nolisement divers.

Le succès de Passport Hélico est étroitement lié au professionnalisme des 25 employés passionnés. Globalement, 6 000 heuresde vol y sont effectuées par année par une vingtaine de pilotes et instructeurs. Sa flotte, comptant 21 hélicoptères de typesRobinson et Eurocopter, est moderne et méticuleusement entretenue.

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Un programme de formation uniqueLa réputation de Passport Hélico va au-delà des frontières du Canada. Son programme d’instruction est reconnu internationale-ment et se distingue en plusieurs points. Il est tout d’abord assuré par une équipe d’instructeurs chevronnés dont six en vol etdeux au sol. Il est régi par un manuel d’exploitation d’unité de formation au pilotage, approuvé par Transports Canada, qui a étéélaboré par M. Patrick Lafleur, chef instructeur et chef pilote. « J’ai investi beaucoup de temps à créer ce manuel qui est uniqueen son genre en matière de formation sur hélicoptère. C’est un excellent complément à notre manuel d’exploitation de travail

et taxi aérien. Il assure, entre autres, une uniformité dans le processus d’enseignement, que ce soit avec l’un ou l’autre desformateurs. Il est parfaitement adapté aux besoins de l’industrie et vise particulièrement à préparer les candidats au

marché du travail », mentionne Patrick.

Dans cette optique, Passport Hélico est la seule unité de formation à garantir 400 heures de vol à six de ses finissantssélectionnés, en plus d’une qualification sur hélicoptère EC-30. « Il est essentiel pour notre entreprise de former de

plus en plus de pilotes professionnels afin de répondre aux besoins sans cesse croissants del’industrie, raison pour laquelle nous favorisons l’embauche de nos meilleurs finissants. Nousformons,en moyenne,une quarantaine de pilotes par année dont 15 à 20 commerciaux.Nousconsidérons avoir réussi notre mission lorsque nos étudiants atteignent le marché du travail »,

explique M. Le Roux.

Plus populaire que jamaisAujourd’hui, il n’est pas surprenant d’apercevoir de plus en plus

d’hélicoptères R22 et R44 dans le ciel du Québec. Il va sans dire quePassport Hélico contribue largement à cette popularité. Par le biaisd’Hélico.-Store, dépositaire autorisé Robinson et de ses produitsdérivés pour le Québec et les Maritimes, M. Marcel Boutin, M. LeRoux et Mme Louise Dupuis, préposée à l’importation, accompa-

gnent le client dans tout le processus d’acquisition de leur rêve

qui devient vite réalité. Passport Hélico se classe parmi les chefs de filepour vous former et vous guider dans l’achat d’hélicoptères. « D’ici 2009-

2010, nous serons en mesure d’introduire sur le marché un autre produit dela famille Robinson, soit le R66. Celui-ci est présentement en phase decertification aux États-Unis », nous annonce M. Le Roux.

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Base de St-Mathieu-de-Beloeil (CSB3)2343, rue de l’AéroportSt-Mathieu-de-Beloeil (Québec) J3G 0C9Téléphone : 450 464-5290Télécopieur : 450 464-9462

Base de Mascouche (CSK3)3320, rue Blériot, bureau 10Mascouche (Québec) J7K 3C1Téléphone : 450 474-4888 ou 888 810-5290Télécopieur : 450 474-6323

www.passport-helico.com

L’équipe de St-Mathieu-de-Beloeil,de gauche à droite : Yves Le Roux, Louise Dupuis, Stéphan Grenier et

Jean-François Ostiguy. (Olivier Lacombe est absent de la photo).

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Portrait des gens de Passport Hélico

15C I R C U L’ A I RAU TO M N E 2 0 0 8

Yves Le Roux est président et propriétaire dePassport Hélico depuis février 2002. Il possèdeplus de 25 années d’expérience en gestiond’entreprises.Avant son entrée dans le mondede l’aviation, il a été copropriétaire et dirigeantde diverses compagnies dans le milieu auto-mobile, de 1983 à 2005, secteur où il conserveencore certains intérêts.

Dans l’essor de Passport Hélico, son leadership et ses qualités degestionnaire ont vite été mis à profit. Sa décision d’ouvrir unedeuxième base était mesurée. Il connaît bien le potentiel de laRive-Nord de Montréal, faisant lui-même partie de cette commu-nauté d’affaires. Dans son plan de développement, il a su faireconfiance aux employés expérimentés déjà en place à St-Mathieu-de-Beloeil auxquels s’est greffée, par la suite, unenouvelle équipe tout aussi dynamique et qualifiée, et ce, pourl’exploitation de Mascouche.De plus, son expertise en marketings’est assurément avérée un atout à l’égard de la croissance desventes d’hélicoptères Robinson qui ont connu une augmentationphénoménale depuis 2002.

M. Le Roux ne se limite pas seulement à la gestion de PassportHélico. Il est très impliqué dans sa communauté d’affaires et estsensible au progrès du transport aérien québécois. Depuis déjàsept ans, il siège sur le conseil d’administration du Centre desanté et de services sociaux du Sud de Lanaudière où les défissont grands mais les objectifs sont toutefois atteints. Il est passé àla présidence de ce conseil en 2006. Membre de l’Associationquébécoise du transport aérien, il siège également sur ce conseild’administration à titre de directeur du secteur des hélicoptères,et ce, depuis 2007. Il est aussi membre du conseil d’administra-tion des Aviateurs et pilotes de brousse de Québec. « Je crois qu’ilest important de redonner à la collectivité et aussi loin que je merappelle, j’ai travaillé au sein de plusieurs organismes communau-taires et fait du bénévolat », nous confie M. Le Roux.

Louise Dupuis fait partie de l’équipePassport Hélico depuis maintenant 15 ans.Dire qu’à l’origine, son emploi ne devait durerque le temps d’un remplacement de congé dematernité.

Son aéroport d’attache est celui de St-Mathieu-de-Beloeil. Elle est principalement attitrée à lacomptabilité et préposée à l’importation des

hélicoptères Robinson mais son travail va bien au-delà de sesfonctions officielles.Avec ses collègues instructeurs, elle est trèsengagée dans l’exploitation de cette base dont la vocationprincipale consiste à la formation. C’est une personne-ressourceà tout point de vue,qu’il soit question d’accueil,d’information,deformation, de nolisement et surtout d’importation. « Assister leclient dans le processus d’acquisition de son hélicoptèreRobinson, c’est un réel plaisir bien plus qu’un travail. Nousprenons soin des moindres détails administratifs, techniques etnous le conseillons également dans le choix des couleurs et deséquipements », explique Louise.

Au fil des années, Mme Dupuis a assisté à la croissance de cettebase et a participé à la prolifération des hélicoptères Robinson.Sa collaboration et son professionnalisme ont certainementcontribué au succès des opérations de St-Mathieu-de-Beloeil.

Depuis 2004, Patrick Lafleur occupe lesfonctions de chef instructeur et chef pilote del’entreprise et il y est parvenu en franchissantchacune des étapes nécessaires à de tellesresponsabilités. Son arrivée chez PassportHélico date de 1999. C’est auprès de cetteunité de formation qu’il a obtenu sa licence depilote en 1997. On lui offre également sonpremier emploi. Sa passion pour l’aviation

jumelée à sa volonté de réussir et à ses aptitudes de formateur luivalent d’obtenir successivement les fonctions de pilote commer-cial, d’instructeur au sol et en vol, jusqu’aux postes qu’il détientaujourd’hui. Responsable de la formation des instructeurs depuis2005, il a formé plusieurs membres de son équipe actuelle. Soncarnet de vol cumule 4 300 heures totales. « Avant même dedevenir pilote d’hélicoptère, j’étais instructeur en plongée sous-marine et j’ai gradué jusqu’à l’échelon de maître-instructeur.C’estd’ailleurs cette expérience qui m’a permis de structurer laformation et d’élaborer une multitude de documents pourl’enseignement du pilotage d’hélicoptère. Si telle structure existepour la formation en plongée,celle pour le pilotage d’hélicoptèrea certainement toute sa raison d’être », mentionne Patrick. Il esttrès fier d’avoir participé activement au développement dumarché de la Rive-Nord et bien sûr,à l’élaboration d’une structurepédagogique solide, à laquelle s’est ajouté, dernièrement, sonmanuel d’exploitation.

Conjointement avec M.Le Roux, il veille rigoureusement au main-tien des hauts standards d’exploitation de chacune des bases.Ainsi, il s’assure que les instructeurs et pilotes reçoivent annuelle-ment des formations à l’interne et qu’ils assistent aux séminairesde perfectionnement de Transports Canada. Chacun de sesinstructeurs a suivi le Safety Course de Robinson.

Guy Lambert s’est joint à l’équipe de Passport Hélico en 2003 àtitre de directeur de la maintenance. Fortd’une expérience de plus de 28 ans dans ledomaine de l’entretien des aéronefs à voiluretournante, il détient les licences M1 et M2.Puisque la majorité de la flotte de l’entreprisese compose de R22 et R44 et qu’il voit aussi àl’entretien de ceux des particuliers, c’estdirectement auprès du manufacturier àTorrance en Californie, qu’il a suivi une

formation spécifique sur type et a obtenu sa certification. Il n’y acertes plus de secrets pour lui sur le Robinson, que ce soit pourl’entretien ou l’installation d’équipement optionnel. Deuxtechniciens d’entretien sont sous sa responsabilité pour l’assisterau maintien de toute la flotte.

Sa carrière de technicien (TEA) débute dans sa région natale, soitl’Abitibi, tout d’abord chez Héli Voyageur pour ensuite joindrel’équipe des Hélicoptères Abitibi de La Sarre. Il y travaillerapendant dix ans. Son parcours professionnel le mène par la suitechez Bell Helicopter Textron en tant que superviseur pre-flightdes modèles Bell 212 et 412. « Après mon emploi chez Bell, j’aioccupé un poste chez Bombardier mais j’ai vite réalisé que mapassion était vraiment pour les hélicoptères c’est pourquoi j’airapidement saisi l’occasion offerte par Passport Hélico. C’est unmilieu stimulant et j’adore mon travail », explique M. Lambert.

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16 C I R C U L’ A I R VO L U M E 2 4 , N U M É R O 3

Actualité

Dans le cadre de ses activités de préservation et de promotion dupatrimoine aéronautique québécois, la Fondation AérovisionQuébec organise la sixième soirée d’intronisation du Panthéonde l’air et de l’espace du Québec.

Le théâtre de la ville à Longueuil accueillera, le 13 novembre2008, cette cérémonie chargée d’émotion sous la présidencehonoraire de John McKenna, président-directeur général del’Association québécoise du transport aérien (AQTA).

À cette occasion, la salle Jean-Louis Millette verra, le temps d’unecérémonie, passer sur sa scène des pionniers qui ont contribué àfaire de l’aéronautique québécoise ce qu’elle est aujourd’hui.Deshommages posthumes seront aussi rendus en présence desfamilles des intronisés défunts.

Les lauréats de cette année seront : les frères Adrien, Gaby, Paul etValmont Blanchette ; Gilles Boulanger ; Thomas Fecteau ; WilfridGrenier ; George C. Keefer ; Laurence J. Lesh ; Albert Mah etGhislaine Richard.Voici une courte biographie sur chacun d’eux.

Adrien (1925- ) Gaby (1928-96) Paul (1914-97) Valmont (1922-2000) Blanchette. Pionniers de l’aviation sur la Côte-Nord.Mécaniciens à Hollinger Ungava Transport et aux Ailes du Nord(Adrien, Gaby, Paul). Propriétaires du Restaurant Cessna et deAirline Food Ltée (Valmont). Ils fondèrent en 1958 Sept-Îles AirService, opérateur de brousse reconnu pour l’entretienexemplaire de ses avions. Distributeurs des produits Shell auxaéroports de Québec, Sept-Îles, Mont-Joli, Baie-Comeau, Wabushet à Labrador City.

Gilbert [Gilles] Boulanger DFC(1922- ). Mitrailleur durant laDeuxième Guerre mondialedans l’escadrille 425. Fondateuren 1946 de Montmagny AirServices. Membre fondateur duClub de l’aéronef expérimentalde Sherbrooke (CAES) et duClub de vol à voile appalachien.Président fondateur du rallye« Les Faucheurs de Marguerites ».Cofondateur de la compagnieDédalius aviation (kits d’ailespour avion léger).Auteur du livre« L’Alouette affolée ».

Thomas Fecteau (1925- ). Pilote debrousse de 1948 à 1955 en Abitibi pourla compagnie A. Fecteau TransportAérien. Pilote de ligne chez Québecairentre 1955 et 1960. De 1961 jusqu’à saretraite en 1988, il fut chef pilote duService aérien du gouvernement duQuébec. À ce titre, il contribua active-ment à la mise en service des avions-pompiers de type Canso et CL-215. Undes pilotes les plus respectés de sagénération.

Wilfrid Grenier (1904-1992). Ingénieur forestier pionnier de laphotographie aérienne. Fondateur à Québec en 1947 de lacompagnie Photo Air Laurentide. Précurseur de l’utilisation duradar altimétrique synchronisé à la caméra aérienne. En 1960, ilétablissait le Groupe Hauts-Monts Inc. Cette firme, aujourd’huiGroupe Alta, est actuellement la plus grosse entreprise de photoaérienne au Canada et une des plus importantes au monde.

George C. Keefer DSO*,DFC*, CG* (1921-1985). Undes pilotes de chasse lesplus décorés de l’Aviationroyale canadienne durant laDeuxième Guerre mondia-le. De 1947 à 1951, il fut àl’emploi de CAE. En 1951 ilse joignit à Canadair dont ildevint vice-président. En1968, il fit l’acquisition de lafirme Plastal de Granby.Cette compagnie, aujour-d’hui Avior propriété de Avcorp Industries, devint un leadermondial dans la fabrication de pièces d’aéronefs en matériauxcomposites.

Invitation à la cérémonie d’intronisation 2008 duPanthéon de l’air et de l’espace du Québec.

Adrien, Valmont et Gaby Blanchette

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Actualité

17C I R C U L’ A I RAU TO M N E 2 0 0 8

Laurence J. Lesh (1892-1965). Natif de l’Iowa, il réalisa àMontréal en août 1907, à l’âge de 14 ans, les premiers vols auCanada dans un planeur de sa fabrication… tiré par uncheval au galop! Il établissait ensuite une marque mondialeen réussissant une envolée d’une dizaine de kilomètres quidura 24 minutes au-dessus du fleuve Saint-Laurent, tiré parun bateau. Premier à introduire l’usage d’ailerons enAmérique du Nord. Protégé d’Octave Chanute.

Albert Mah DFC[US] AM[US] (1920-2005). Montréalais d’origine chinoise,il s’illustra durant la Deuxième Guerremondiale en réussissant 420 missionsde transport entre l’Inde et la Chinepar la dangereuse route de l’Himalaya.Après la guerre, il vola pour diversesorganisations de lutte anticommunistechinoises. Il organisa en 1954 deuxescadrilles de chasse à Taiwan, futinstructeur de vol à Cartierville auMontreal Flying Club, pilota pourWondel Aviation, forma des pilotes del’OTAN à Gimli, fut chef pilote dans leGrand Nord, etc.

Ghislaine Richard (1943- ).Détentrice d’une maîtrise en droit aérienet spatial de l'Université McGill. Participa à la révision de la Loi surl’aéronautique. Vice-présidente puis présidente du Tribunal del'aviation civile (1985-1996). Première femme nommée représentantpermanent du Canada au conseil de l'OACI (1996-2001). À titre device-présidente, elle mit sur pied l'Administration canadienne de lasûreté du transport aérien (ACSTA), de sa fondation en 2002 jusqu’àsa retraite en 2004.

La cérémonie sera également l’occasion de remettre le Trophée Robert-Piché, octroyépour souligner un exploit de pilotage. Le trophée de cette année sera remis à Gian Piero Ciambella pour son atterrissage forcé réalisé sur l’avenue du Parc à Montréal, le 10 septembre 2006.

La cérémonie débutera à 19 h 30 le 13 novembre. Les portes ouvriront une heureauparavant. Des hors-d’œuvre seront servis avant la cérémonie. La salle Jean-LouisMillette se trouve au 180 rue de Gentilly Est à Longueuil, adjacente au Collège Édouard-Montpetit.

Les billets sont en vente depuis le mois de septembre. On peut se les procurer encommuniquant avec le secrétariat de la Fondation Aérovision Québec aux coordonnéesindiquées ci-après.Tous sont conviés à cet hommage émouvant.

Fondation Aérovision Québec5430, chemin de ChamblySaint-Hubert (Québec) J3Y 3P1Tél: 450 678-1720Courriel: [email protected]

Invitation... (suite)

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18 C I R C U L’ A I R VO L U M E 2 4 , N U M É R O 3

Droit

Par : Me Robert BergeronCain Lamarre Casgrain Wells, Tél. : 418 [email protected]

Les pilotes ont tous un incident à raconter impliquant unvéhicule de service sur une rampe quelque part. Qu’il s’agissedes bagagistes, des ravitailleurs en carburant, des véhicules decuisine pour les repas, les sanitaires communément appelés« LAV », sécurité, urgence, pompiers ou la poste. Ces petitsvéhicules énervants qui circulent sur les aires de traficd’aéroports, traduction libre de : those pesky little vehicules thatjump in front of you on the airport ramp.

Les commandants de bord doivent se conformer à la réglementa-tion aérienne, RAC, Loi sur l’aéronautique, Code criminel, loisdiverses sur les communications, sécurité aéroportuaire et bienplus encore. À tout cela s’ajoute les très importants règlementsinternes des compagnies qui leur servent de guide et qui leurrendent la vie tellement plus simple.

Quant aux autres usagers de l’aéroport circulant sur les aires detrafic, la rampe et les voies de circulation entre les pistes, ilsdoivent respecter le Règlement sur la circulation aux aéroportsadopté sous l’autorité de la Loi relative à la circulation sur lesterrains de l’État. Il s’agit d’une réglementation fédérale.

Votre humble serviteur, qui gravite depuis plus de vingt ans surnos trop peu nombreux aéroports publics du Canada, n’avaitjamais entendu parler d’une condamnation en vertu de cette loiavant de lire la récente décision du directeur des poursuitescriminelles et pénales c. Danielle Bérubé, rendue le 28 maidernier à Montréal.

Dans cette affaire, Mme Bérubé conduisait une camionnette rougede Postes Canada à l’Aéroport Montréal-Trudeau et a été accuséede conduire un véhicule à moteur sur une aire de trafic d’unefaçon qui puisse mettre en danger des personnes, des aéronefs,des véhicules ou du matériel, compte tenu de toutes lescirconstances, notamment, du trafic s’y trouvant ou qu’on peuts’attendre à y trouver. Cette dame a mis en danger l’aéronef ducommandant McGuire en circulant entre l’agent de rampeDuncan et le Dash-8 dudit commandant. L’agent de rampedéclare qu’il croyait une collision comme imminente et il a alorscroisé ses bâtons lumineux afin d’avertir le pilote d’immobiliserl’avion. La cause de la conductrice ne s’est pas améliorée lorsquesa vitesse a été estimée à 30 km/h et qu’elle a été observée entrain de tenir un téléphone cellulaire à l’oreille. La preuve d’uneréelle collision ni dommage n’est pas nécessaire pour prouverl’infraction selon le magistrat. Seule la démonstration d’unecrainte objective de danger suffit.

La conductrice a été reconnue coupable de l’infractionreprochée et condamnée à 400 $ d’amende ce qui, en l’absence

de réels blessures ou dommages, est une condamnation qui feraréfléchir certains conducteurs de petits véhicules de service quirôdent parfois autour de nos avions comme s’ils étaient seuls aumonde.

La prochaine fois que vos pilotes ou vous-même constaterez quel’un de ces conducteurs joue avec la sécurité de vos passagers ouvos avions, plaignez-vous, un constat pourra alors être remis aucontrevenant et le message sera bien vite compris.

Ces petits véhicules énervants qui circulent sur les aires de trafic

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Gestion

19C I R C U L’ A I RAU TO M N E 2 0 0 8

Par : Isabelle Dostaler, professeurMBA Aviation, Université Concordia

Lorsque l’industrie du transport aérien fait la manchette - commece fût le cas récemment suite aux problèmes causés parl’augmentation des prix du carburant - c’est toujours de grandesentreprises cotées en bourse dont il est question. Beaucoupd’encre a coulé au sujet des mises à pied auxquelles Air Canada a dû procéder au printemps. Les mariages probables entre les sixgrands transporteurs américains (les majors) font égalementl’objet de commentaires réguliers dans les médias nord-améri-cains. Du côté de l’Europe ce sont les problèmes de BritishAirways, d’Iberia et d’Alitalia qui attiraient l’attention au momentd’écrire ces lignes.

Pendant que ces grandes entreprises font la une, le public oubliesouvent que l’industrie aérienne, comme beaucoup d’autressecteurs, est composée de grands et de petits joueurs. L’industriequébécoise de l’aviation ne fait pas exception et plusieursignorent qu’on retrouve au Québec, en marge d’Air Canada etd’Air Transat, bon nombre de petites entreprises familiales. Cecidémontre d’ailleurs la capacité entrepreneuriale du Québec enmatière d’aviation.

Il est en fait dommage que l’attention porte davantage sur lesgrandes entreprises, car les petites possèdent de nombreuxavantages. Un de ceux-ci est la liberté. Les propriétaires uniquesde petites et moyennes entreprises gardent le parfait contrôledes organisations qu’ils possèdent et peuvent agir à leur guise. Àl’opposé, dans le cas des grandes entreprises cotées en bourse, lapropriété et le contrôle sont séparés. Le PDG mis en poste par leconseil d’administration jouit du pouvoir décisionnel (il contrôlel’entreprise) mais il n’en est pas le propriétaire. La propriété del’entreprise est dispersée entre plusieurs actionnaires parfoisdisséminés aux quatre coins du globe et chacun ne possèdantqu’une infime partie de l’entreprise.

Cette structure de gouvernance produit des effets pervers. Lesentreprises cotées en bourse sont souvent obsédées par lesrésultats trimestriels au détriment du développement d’unevision à long terme. Elles craignent parfois d’innover et onttendance à adopter le comportement stratégique que lesmarchés boursiers s’attendent à ce qu’elles adoptent.Ainsi, aprèsla déréglementation du transport aérien au début des années1980, le modèle d’affaires typique des grands transporteursaériens s’articulaient autour du réseau en étoile, des alliancesstratégiques et du code commun. La supériorité stratégique decette façon de faire était une croyance communément admise ettout transporteur aérien coté en bourse qui en dérogeait pouvaits’attendre à ce que le cours de son action diminue. Il n’est doncpas étonnant que le modèle du transport aérien à bas coûts basésur des vols de point à point, l’utilisation de flottes uniformes etd’aéroports secondaires – un modèle révolutionnaire à l’époque– ait été mis de l’avant par des compagnies entrepreneurialesdont les propriétaires avaient les coudées franches et n’avaientpas de compte à rendre à des actionnaires1.

Au cours des dernières années, les comptes à rendre auxactionnaires sont devenus de plus en plus fréquents et détailléset ce, dans plusieurs secteurs industriels. En effet, les scandalesboursiers à la Enron ont rendu nécessaire le resserrement desmécanismes de gouvernance. Les actionnaires sont devenus deplus en plus activistes, questionnant les faits et gestes desdirigeants au point où ceux-ci passent le plus clair de leur tempsà se justifier. Les conseils d’administration ne se contentent pasde surveiller et d’approuver les décisions, mais se mêlent de lagestion presque au quotidien. Un PDG d’entreprise cotée enbourse qui doit constamment se justifier auprès des actionnairesa moins de temps et d’énergie pour élaborer un plan créatif etoriginal afin de remettre une entreprise défaillante sur la bonnevoie. Un tel dirigeant doit parfois envier les propriétaires depetites entreprises privées, même si ceux-ci bénéficient deressources financières limitées.

Les petites entreprises privées ont l’avantage de la liberté.L’auteur américain Bo Burlingham fait référence à certainesd’entre elles comme étant de « petits géants »2. Dans son livre fortremarqué publié en 2005, cet auteur a scruté à la loupe 14 entre-prises privées œuvrant dans des domaines divers et dont la taillevariait de 2 à 1 900 employés. Les propriétaires de ces entrepri-ses avaient choisi à un moment ou à une autre d’en limiter lacroissance. Ils ont été libres de définir à leur guise la notion desuccès en affaires et ont pu construire les organisations dont ilsrêvaient plutôt que de laisser celles-ci être façonnées par desforces extérieures. De plus, les quatorze entreprises examinéesdans cet ouvrage avaient des relations particulièrement intimesavec les communautés locales desquelles elles faisaient partie.Defaçon intéressante, Burlingham explique que ces relationsn’étaient pas à sens unique; les communautés où elles étaientimplantées ont contribué à modeler le caractère de cesentreprises, de la même façon que ces entreprises jouaient unrôle important dans leurs communautés locales.

Cette forme d’intimité caractérisait également les relations queces petites et moyennes entreprises privées entretenaient avecleurs clients et leurs fournisseurs, soient des relations avec uneforte dimension humaine qui favorisait l’impression d’unedestinée commune pour les entreprises et leurs partenairesd’affaires.De plus, les quatorze entreprises examinées par l’auteurétaient parvenues à créer un milieu de travail où les besoinscréatifs, émotionnels, spirituels et sociaux des employés étaientsatisfaits. Enfin, ces quatorze petites et moyennes entreprisesaméricaines avaient toutes à leur tête des leaders passionnés parleur domaine d’activité.

Les caractéristiques décrites ci-dessus seraient évidemmentdifficiles, voire impossibles, à émuler pour les grands transpor-teurs aériens cotés en bourse. Cependant, peut-être y a-t-il certai-nes petites entreprises de l’industrie québécoise du transportaérien qui mériteraient elles aussi cette épithète de « petit géant ».

Les avantages de la liberté

1 Pour plus de détails, voir: Carney, M.; Dostaler, I., (2006), « Airline ownership and control:A corporate governance perspective », Journal of Air Transport Management, 12(2), 63-75.

2 Burlingham, B. (2005). Small Giants, Portfolio, Penguin Group.

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Aéroports de Montréal seréjouit de l’annonce du lancement de la CSeries deBombardier

Aéroports de Montréal a exprimé sa joieet son enthousiasme relativement au pro-gramme d’avions CSeries de Bombardier,dont le lancement a été annoncé le 14 juillet dernier à Farnborough, auRoyaume-Uni.

«Nous sommes doublement heureuxpuisque l’industrie aéronautique mon-tréalaise héritera de deux volets de cetimportant programme. Notre client,Bombardier, a en effet confirmé que lesinstallations d’assemblage final du nouvelappareil seront implantées à Montréal-Mirabel. La Société a de plus annoncé quela fabrication du fuselage arrière et duposte de pilotage se fera à son usine deSaint-Laurent, à proximité de Montréal-Trudeau. C’est une excellente nouvellepour Aéroports de Montréal et la granderégion métropolitaine de Montréal, et nuldoute que l’industrie aéronautique

montréalaise saura relever le défi de laCSeries avec brio », a déclaré M. JeanTeasdale, vice-président Services immo-biliers et commerciaux.

Votre licence va changer

Les autorités de Transports Canada onttravaillé dur en vue de l’arrivée dunouveau carnet de documents d’aviation,lequel regroupera l’ensemble de voslicences, permis et certificats médicauxdans un seul document. Les carnets sontprésentement à l’étape de production etle système devrait être en mesure defonctionner à plein rendement au plustard à la fin de 2008. Les demandeurs denouvelles licences et de nouveauxpermis, toutes catégories, recevront leursdocuments dans le nouveau format.

Les licences de pilotes (ATPL) et de piloteprofessionnel (CPL) seront les premièresà être remplacées par le nouveau format,et ce, d’ici au 31 mars 2009 au plus tard.Pour éviter toute interruption de validité,les titulaires doivent soumettre une

demande de carnet de documentsd’aviation pour remplacer leurs licencesdans l’ancien format. Seulement lesdemandes pour les licences ATPL et CPLpour les catégories hélicoptère et avionpeuvent maintenant être soumises. Lecarnet ne sera pas délivré immédiate-ment, mais bien vers la fin 2008.

Toutes les licences de contrôleur de lacirculation aérienne (ATC), de mécani-cien navigant, de pilote privé et de pilotede planeur dans l’ancien format devraientêtre remplacées d’ici au 31 décembre2009. Les demandes de remplacementpour ces licences ne seront acceptéesqu’après le 1er janvier 2009. Les licenceset permis de toutes autres catégoriesdevraient être remplacés d’ici au 31décembre 2010. Les demandes de rem-placement ne seront acceptées qu’aprèsle 1er janvier 2010.

Les titulaires actuels de licences devrontsoumettre le formulaire intitulé Demandede carnet de documents d’aviation, ainsiqu’une photo spécifications à un bureaurégional de délivrance des licences deTransports Canada.

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Quoi de neuf ?

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Le 7 août dernier,Air Transat a été admiscomme membre officiel de l’Associationdu transport aérien international (IATA),devenant ainsi le deuxième transporteuraérien de passagers au Canada à faireprésentement partie de cette organisa-tion. L’IATA regroupe et représente lesintérêts des transporteurs aériens faisantpreuve des plus hauts standards enmatière de sécurité aérienne.

Sur la photo, on aperçoit à gauche M. Doug Lavin, vice-président de l’IATApour l’Amérique du Nord et à droite M. Gunther Matschnigg, vice-président del’IATA, Sécurité, opérations et infrastruc-ture, qui ont remis le certificat d’adhésioncomme membre officiel à M. Allen B.Graham, président-directeur général d’Air

Transat. L’IATA compte 230 membresrépartis dans 125 pays qui assurent 93 %du trafic aérien international.

Rappelons que plus tôt cette année, AirTransat a obtenu l’accréditation IOSA(IATA Operational Safety Audit) del’IATA, un programme qui s'appuie surplus de 900 normes reconnues interna-tionalement en matière de gestion,d’opérations aériennes, de contrôle desopérations, d'entretien des appareils, desopérations en cabine, d'assistance au sol,de transport de fret et de sécurité.L'inscription au registre IOSA signifiequ'une compagnie aérienne respectetoutes les normes IOSA et confirme sonengagement envers la sécurité.

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Quoi de neuf ?

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Courriel : [email protected] • Site Internet : www.airpraisal.com

Air Transat devient membre de l’Association du transport aérien international (IATA)

Changements à la direction desassociations canadiennes

Le 11 août dernier,la Helicopter Associa-tion of Canada annon-çait la venue le 1er sep-tembre de M. Fred L.Jones à titre de nouveauprésident et chef de ladirection. Avocat de for-mation et cumulant plus de 4 500 heuresde vol sur avion et hélicoptère, Fred estbien connu du milieu, ayant été vice-président à l’Association canadienne dutransport aérien (ATAC) pendant douzeans et plus récemment vice-président duConseil des aéroports du Canada (CAC).

Le 25 août dernier,M. Sam Barone devenaitle nouveau président etchef de la direction de l’Association cana-dienne d’aviation d’af-faires, succédant à M.Rich Gage. Gradué en

économie et en administration, il compte28 ans d’expérience dans le monde dutransport à titre de consultant incluant 16 années auprès du gouvernementfédéral (Transports Canada, Office destransports du Canada, Bureau de laconcurrence). Sam était tout récemmentprésident et chef de la direction del’Association canadienne du transportaérien (ATAC).

Lors de son congrès annuel en novembreprochain, l’ATAC présentera vraisem-blablement son nouveau président et chefde la direction, poste libéré avec le départde Sam Barone.

L’équipe de l’AQTA se fera un devoir et unplaisir de travailler en étroite collabora-tion avec ces nouveaux dirigeants.

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Exact Air/Air Satellite – un anplus tard

Il y a maintenant un an, Exact Air seportait acquéreur de la compagnie AirSatellite. Cette transaction faisait alorspasser le nombre de ses appareils de 29 à35. Au cours de cette dernière année,la compagnie a acheté quatre autresaéronefs, ce qui porte le compte à 39 appareils : cinq King Air 100, troisCessna 402, deux Piper Navajo, troisCessna 310,deux Piper Seneca,un Cessna206, seize Cessna 182RG, trois Cessna 172et quatre Cessna 152.

À Baie-Comeau, un nouveau hangar,beaucoup plus spacieux, a été construit àcôté de l’ancien et les bureaux y ont étéaménagés. L’ancien hangar servira pour leremisage d’avions.

De plus, depuis le 1er septembre, uneécole satellite à ouvert ses portes à Baie-Comeau. Les gens intéressés peuvent ysuivre des cours de pilote de loisirs etprivé. Toutefois, les formations profes-sionnelles, multimoteurs et IFR se don-neront uniquement à l’unité de formationde St-Honoré.

La croissance d’Exact Air a permis decréer plusieurs nouveaux emplois en tantque pilotes, techniciens d’aéronefs etpersonnel administratif.

Départ à la retraite

Après 41 ans de loyaux services (29 avec Transports Canada et 12 avecNAV CANADA), M. Arthur Andreassen,vice-président adjoint – Recettes et indi-cateurs de rendement, a pris sa retraite le22 août dernier. Il a quitté ses fonctionsavec un sentiment d’accomplissement etde reconnaissance d’avoir eu l’opportu-nité de jouer un rôle dans la transforma-tion des services de navigation aériennequi comptent aujourd’hui parmi les plusrespectés au monde. Au nom de seslecteurs, le Circul’Air souhaite à Arthurune merveilleuse retraite. Suite à sondépart, M. Raymond Bohn a été nommédans ce poste, et ce, depuis le 23 août.

NAV CANADA rapporte lesdonnées du trafic de juillet

NAV CANADA a rapporté, le 3 septembredernier, les statistiques du trafic aérienpour juillet 2008, tel qu’il est mesuré enunités de redevance pondérées pour lesservices de navigation aérienne en route,terminaux et océaniques, par rapport aumême mois en 2007.

Pour le mois de juillet 2008, le trafic a aug-menté en moyenne de 2,6 % par rapportau même mois en 2007.

Depuis le début de l’exercice, le trafic aaugmenté de 5,9 % par rapport à l’exer-cice 2007. L’exercice financier de NAVCANADA s’échelonne du 1er septembre au31 août.

Les unités de redevance pondéréesreprésentent une mesure du trafic aérienqui reflète le nombre de vols, la taille desaéronefs et la distance parcourue dansl’espace aérien du Canada.

Les statistiques sur le trafic sont aussidisponibles sous forme graphique dans le site Internet de NAV CANADA à www.navcanada.ca

Quoi de neuf ?

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Publicité nocturne en altitude

Vous croyez avoir vu un OVNI dans le cieldernièrement ? Eh bien, détrompez-vous!Grondair, compagnie aérienne de St-Frédéric, en affaires depuis 1978, estfière d’annoncer qu’un tout nouveauservice de publicité aérienne de nuit estmaintenant disponible : Publicit-Air MD.

Ce service exclusif au Québec depuis juinseulement, donne la possibilité d’impres-sionner vos clients lors de spectaclesextérieurs, de festivals, de rassemble-

ments et d’activités de plein air. C’est le seul système de publicité aérienne de nuitdisponible dans tout l’est du Canada!

Ce système, fixé sous les ailes d’un Cessna 172, comprend 252 ampoules au xénon et estentièrement programmable en temps réel. Finies les campagnes dispendieuses, lourdesen matériels et aux préparatifs définitifs. Publicit-Air MD diffuse votre message ens’adaptant rapidement à vos besoins.

Publicit-Air MD permet d’annoncer un commerce, de faire connaître des promotions, desouligner des anniversaires et plus encore! Il faut réserver tôt afin de s’assurer de ladisponibilité de l’appareil au 1 800 575-2313. Pour en connaître davantage sur cettenouvelle technologie, veuillez visiter le www.publicit-air.ca

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Pratt & Whitney Canada dirigeun projet de recherche révolu-tionnaire sur les biocarburants

Le 13 juillet 2008 - Pratt & Whitney Canada(P&WC) mène, avec des associés del'industrie aérospatiale et du mondeuniversitaire, un projet de recherche révo-lutionnaire sur l'utilisation éventuelle desbiocarburants dans les moteurs d'avionsde petite et moyenne puissance.

P&WC évalue la faisabilité d'utiliser desbiocarburants de « seconde génération »provenant de sources ne faisant pas con-currence aux produits alimentaires, parexemple des biocarburants dérivés dejatropha et d'algues ainsi que du biobu-tanol, dans les moteurs d'avion.

« Nous sommes déjà un leader des tech-nologies vertes pour les petits moteursd'avion, mais nous voulons maintenantcréer un moteur acceptant différentscarburants et développer des technologiesqui nous permettront d'offrir aux avion-neurs des solutions de propulsion novatri-

ces et écologiques », déclare Walter DiBartolomeo, vice-président - Ingénierie deP&WC. Le projet de quatre ans consisteraprincipalement à identifier et à évaluer lesbiocarburants appropriés, à étudier leurseffets sur les composants de moteurcomme les chambres de combustion et lescircuits de carburant, à mettre au point lestechnologies et les changements de laconception nécessaires pour les utiliser,et à mener des essais comparatifs descarburéacteurs actuels et de l'éthanol depremière génération, ainsi que des biocar-burants de seconde génération.

Le projet de carburants de remplacementn'est que l'une de plusieurs initiativesannoncées récemment par les gouverne-ments du Canada et de l'Inde dans le cadred'un accord de coopération scientifique ettechnologique. La partie canadienne estfinancée par le Programme de partenariatsinternationaux en science et technologie.

P&WC dirige le projet et y consacre desressources à ses centres de recherche deLongueuil, Québec et Mississauga(Ontario) pour étudier les changements

des composants de moteur et desmatériaux. Infotech Enterprises Ltd. etdeux grandes sociétés pétrolières indien-nes se joindront à cet effort. Quatreinstitutions canadiennes, soit l'UniversitéMcGill, l'Université Laval, l'UniversitéRyerson et le Conseil national derecherches du Canada,y participent égale-ment, de même que les Indian Institute ofTechnology, Indian Institute of Science etIndian Institute of Petroleum. P&WC adéjà entrepris des recherches pousséessur les mélanges de carburants deremplacement pour les moteurs àréaction, avec des produits dérivés del'huile de schiste et de l'huile de sablebitumineux, ainsi que de l'hydrogène.

« Nous sommes très heureux de lancercette étude des biocarburants pour petitsmoteurs d'avion. Notre but consiste àmettre au point des technologies pour desturbines à gaz capables de fonctionneravec différents biocarburants et mélangessans modification du matériel », déclareSam Sampath,directeur et fellow principal- Ingénierie de la combustion et contrôledes émissions, P&WC, qui dirige le projet.

Quoi de neuf ?

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