MARGOT LAURENS

PORTFOLIO

PRÉSENTATION

BIO

Née en 1992 à Toulouse, Margot Laurens développe au cours de ses études différentes approches de l’image. Elle se tourne dans un premier temps vers la pratique de l’audiovisuel au sein du BTS Audiovisuel de Roubaix,

en option Métiers de l’Image, puis entre en Licence 3 Cinéma à l’université Michel de Montaigne de Bordeaux. Ayant développé un intérêt pour la composition et la recherche de cadre, c’est tout naturellement qu’elle se dirige

ensuite vers le médium photographique et entre en 2013 à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie.

DÉMARCHE ARTISTIQUE

A travers mes projets photographiques, je cherche à inscrire une situation dans un environnement, dans un instant, à en souligner les détails, à construire quelque chose qui dépend de ce moment mais qui lui échappe également un peu. Dans une certaine mesure, j’agis dans ce que je pourrais qualifier de « second temps », un

temps à côté de celui d’une activité, un temps qui n’existe que par le biais de la photographie. J’insère également dans mon travail quelques portraits, réalisés dans ces même temps de prise de vue, mais gardant ici aussi l’idée

d’un lieu autour, de la lumière qui y pénètre ou qui révèle un visage.Un élément récurrent dans ma pratique photographique est l’utilisation du noir et blanc et plus encore du format

carré. L’appareil que j’utilise, un Rolleiflex, est une composante importante de la manière dont je choisis mon point de vue et de la distance que j’instaure entre mon sujet et moi. Cela induit, dans une certaine mesure, cette

idée de sélectionner des détails qui ont du sens pour mettre en place le portrait d’un temps et d’un lieu.J’essaie alors de donner à voir des moments qui seraient à mi-chemin entre le familier et ce qui l’entoure, des

moments qui ne se situent pas réellement dans le quotidien, et pourtant jamais trop éloignés de lui.

COMMANDES

Dans mon travail de commande, ma pratique photographique vient souvent à s’articuler différemment. Si il peut m’arriver de fonctionner de la même manière que pour mes projets personnels, il est des situations qui necéssitent de travailler en couleur et en numérique. Malgré tout, il reste important pour moi de couvrir un

évenement, de faire un reportage avec ce même soucis du détail, de donner un regard en profondeur d’un instant donné.

PARCOURS

2016• Reportage pour la soirée du 30ème anniversaire du satellite SPOT à la Cité de l’Espace. • Prises de vue pour la plaquette et la communication de l’Orchestre de Chambre de Toulouse. • Travail de commande sur le portrait avec Bacardi Martini sur leur site de Beaucaire.

2015• Médiatrice pour la Rentrée en Image des Rencontres de la Photographie d’Arles.• Partenariat avec l’INSERM et réalisation d’une pièce pour l’exposition La Recherche de l’Art #4• Travail collectif avec Luce Lebart de la SFP et 6 étudiants de l’ENSP autour de l’exposition Les Couleurs de l’oranger au festival Itinéraires des photographes voyageurs, à Bordeaux.

2013• Stage de photographie à Quai de l’Image, Studio de production d’images mode et textile.

2012• Assistante prise de vue pour le spectacle de ciné-théâtre ¿Con que sueñas Diego? avec Prodigima Collectif et Théâtre Extensible.

2011• Stage au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing.• Stage à Prodigima, Société de production audiovisuelle, Toulouse.

EXPÉRIENCE

FORMATION2013 - 2016Ecole Nationale Supérieure de Photographie, Arles.

2012 - 2013L3 Cinéma à l’université Michel de Montaigne, Bordeaux III.

2010-2012 BTS Audiovisuel Option Métiers de l’Image, Lycée Jean Rostand, Roubaix.

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2016Faire surface, Exposition des diplomés de l’ENSP - Galerie Agnès B., Paris.La Recherche de l’Art #4 - La Faïencerie de Creil.WIP 2016 - Eglise Saint Julien, Arles.

2015La Recherche de l’Art #4 - Galerie Haute, ENSP, Arles.WIP 2016 - Eglise Saint Julien, Arles.

PUBLICATIONS COLLECTIVES

2016Echappées Belles 2016, Catalogue des diplômés de l’ENSP, Editions Diaphane.

2015Les Rencontres de la Photographies, Arles 2016, Editions Actes Sud, pour l’exposition La Recherche de l’Art #4.

PORTFOLIO

DANS L’INSTANTEXTRAIT

Cette série s’inscrit dans la continuité directe de ma démarche artistique. S’articulant autour de lieux et de temps familiers, il en émerge des photographies alternant entre portraits, intérieurs et extérieurs plutôt ruraux, et paysages. Il en découle un intérêt pour le détail, une attention portée aux choses et aux autres.Fonctionnants parfois seules, parfois par blocs, elles s’articulent autour d’une temporalité commune, celle d’un temps suspendu.

DANS L’INSTANT - LAPPIEXTRAIT

Cette série, sous-partie de la série Dans l’instant, s’articule autour d’un temps et d’un lieu unique mais non défini. Il s’agit de dépeindre une atmosphère, un lieu par le détail. En effet, cette série évoque une cabane que l’on n’aperçoit jamais dans son entièreté, qui n’existe que par la suggestion et par son environnement. Il s’agit plutôt de mettre en place une relation entre un intérieur et un extérieur, comment la lumière entre dans un intérieur, comment l’extérieur rentre dans l’intérieur. L’ombre et la lumière vont permettre de modeler cet espace, et le livre L’Éloge de l’ombre de Junichirô Tanizaki tient une place importante dans la sélection opérée pour ce travail, notamment à travers son approche de l’ombre comme révélateur de l’habitat japonais.L’intérieur n’apparaît que furtivement, par le fragment et par la lumière, l’extérieur lui, traverse différentes échelles de prises de vue. Dans sa relation à ces deux espaces, cette série navigue donc du plus intime au plus grandiose, du plus proche au plus loin.

VUES D’EXPOSITION

INSERM / ENSP : LA RECHERCHE DE L’ART #4

Il s’agit d’une installation dans laquelle je propose de rejouer l’expérience de l’IRM.Cette expérience me semble avant tout une question d’espace et de son : c’est un lieu étroit, où le son peut apparaître comme intrusif, à l’image de la captation qui est réalisée un peu malgré soi par la machine. Le «malgré soi» me paraît un point important de l’IRM, car le patient n’a pas toujours les bonnes perceptions pour comprendre ce qui est opéré sur lui. L’image obtenue peut également sembler lui échapper, surtout lorsqu’il s’agit du cerveau, puisqu’il pourrait avoir l’inquiétude de ce que le médecin pourrait y trouver d’intime.

Les prises de son que j’ai effectué au LIB de la Pitié-Salpêtrière, m’a ainsi permit de proposer un montage accentuant cet effet inquiétant, qui joue avec nos perceptions temporelles, ainsi qu’avec le contact humain qu’on redoute de perdre derrière la machine. De plus, le son est un matériau qui permet de creéer, suggérer de l’image à l’intéreur de l’esprit du patient / spectateur, image qui peut s’avérer finalement plus forte en terme d’expérience que l’image redoutée du cerveau produite par la machine.

Cette installation, sous forme d’une cabine circulaire, semble alors pouvoir, dans le cadre de l’exposition, rejouer cet environnement clos ; et le son peut y enccercler complètement le visiteur. Par un jeu de flashs et de miroir, le spectateur y verra son reflet comme seule image de cette expérience, car il n’y a finalement dans cet espace que ce que l’on y projette soi-même.

Son sur : http://margot-laurens.fr/index.php?/commandes/inserm--la-recherche-de-lart-4/

PARTENARIAT

COMMANDES

ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE

CNES : 30 ANS DE LA FILIÈRE SPOT

MARGOT LAURENS

margot-laurens.frmargot.laurens@laposte.net

+33681604403