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SOMMAIRE
RESUME ………………………………………………………………………………………………. …………………..P.2
EDITORIAL…………………………………………………………………………………………………………………... P.3
PROCESSUS DE FORMATION DES PRIX DES PRODUITS AVICOLES……………………………….P. 4
L’ACCROISSEMENT DES PRIX DES PRODUITS AVICOLES AUX
DIVERS STADES DES FILIERES…………………………………………………………………………………….P. 7
PRIX DES INTRANTS AVICOLES …………………………………………………………………………………P. 8
PREVISIONS DES PRIX DES PRODUITS AVICOLES POUR LE 2eme TRIMESTRE 2020……….P.10
INSTITUT TECHNIQUE DES ELEVAGES.
OBSERVATOIRE DES FILIERES AVICOLES ALGERIENNE.
ACTIVITÉ DE L’OBSERVATOIRE DES FILIERES AVICOLES
T.1 / 2020
I.T.ELV BP N° 3, Birtouta, Alger Tél. Fax: (023) 57.01.81
Tél. Standard : (023) 57.01.78
Site web : www.itelv.dz
Avril 2020
NOTE DE CONJONCTURE
PRODUITS ET INTRANTS
AVICOLES.
PREMIER TRIMESTRE 2020.
DEPARTEMENT SYSTÈME ET FILIÈRES D’ÉLEVAGES
مرصد شعبة الدواجن
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O.F.A.AL Page 2
Résumé
Tendances des prix des produits avicoles durant le premier trimestre 2020.
Des tendance à la baisse des prix du poulet de chair durant ce premier trimestre 2020 aux différents stades, de la production au détail . Une diminution des prix due principalement à une disponibilité et une offre très importante
du poulet au niveau des élevages et des marchés à travers plusieurs wilayas du pays.
A l’inverse, les œufs de consommation on a enregistré une certaine stabilité des prix durant ce premier trimestre 2020 due à un début de production des œufs au niveau des élevages ponte dont un grand nombre de bandes de
poules pondeuses ont été mises en place au début de l’année encours.
Quant aux intrants alimentaires: on a relevé une certaine stabilité des prix des matières premières sur le marché local , ce qui a influer positivement à un maintien des prix des aliments avicoles à des niveaux stables.
Concernant les intrants biologiques, les prix des poussins « chair » d’1 jour ont enregistrés durant ce trimestre une chute importante de 30 à 40 % par rapport au dernier trimestre 2019, une baisse due à l’entrée en production
d’un grand nombre de reproductrices « chair » et une disponibilité accrue d’Œufs à couver « chair ».
Prévisions des prix des produits avicoles pour le deuxième trimestre 2020.
Le poulet de chair : Le maintien des prix du poussin d’1 jour « chair » à des niveaux bas et la stabilité des prix des aliments à encourager certains éleveurs à poursuivre leurs élevages en mettant en place des bandes de poulets en pré-
vision du mois de Ramadan et profitant de la forte demande sur les viandes blanches dont les prix restent concurren-
tiels comparativement aux viandes rouges qui sont hors de portée pour un grand nombre de consommateurs. On pré-
voit une disponibilité et une offre encore importante du poulet durant le mois d’avril et début du mois de mai, mais
cette offre en poulet connaitra une légère baisse à partir de la deuxième quinzaine du mois de ramadan et tout le mois
de juin, ce qui influera peut être sur une légère hausse des prix des poulets aux différents stades.
Les œufs de consommation :
Les nouvelles bandes de poules pondeuses mises en place durant le mois de janvier / février 2020, sont actuelle-ment, en plein pic de production ( Avril 2020). On enregistre ainsi une reprise de la production et une disponibilité
importante d’œufs de consommation sur les marchés de différents calibres, ajouté à cela une baisse des ventes. Une
situation qui aura un effet et une répercussion importante sur les prix de vente qui enregistreront une baisse sensible
durant le deuxième trimestre 2020, étant donné qu’on aura une offre importante (la loi de l’offre et la demande).
Commercialisation des produits finis : Viandes blanches ( poulet de chair) : Au niveau de la commercialisation, les prix du poulet « vidé » enregistrent du-
rant le ( mois d’avril 2020) une certaine stabilité par rapport au mois de février / mars. On relèvera une baisse de
l’offre en poulet vif à partir de la deuxième quinzaine du mois de mai, et une probable hausse des prix des poulets de
l’ordre de 25 % à 30 % en moyenne aux différents stades (la loi de l’offre et la demande). Une situation qui durera
quelques semaines, le temps que le marché sera approvisionner en poulets pour voir une légère baisse des prix.
Les œufs de consommation : Le même constat sera observé pour les œufs de consommation, on prévoit une stabilité
des prix aux différents stades durant le deuxième trimestre. Des prix qui oscilleront entre 7,50 et 8,00 DA l’unité au
niveau de la production (sortie poulailler), et au niveau des prix au détail, ils varieront autour de 10,00 DA l’unité
en moyenne. On notera par contre une légère hausse des prix œufs, au niveau de la région Ouest.
Intrants alimentaires : Les prix des aliments avicoles finis vont se maintenir à des niveaux stables durant le deuxième trimestre 2020, idem
pour les prix des matières premières importées (maïs / tourteaux de soja) qui dépendent du marché boursier, toute
probable baisse ou hausse des prix aura une répercussion positive ou négative sur les prix au niveau du marché local
et sur les prix des produits finis.
Les intrants biologiques : La conjoncture sanitaire due à la pandémie du Corona virus (Covid 19), et le maintien à
des niveaux bas des prix du poussin d’1 jour « chair », va inciter de nombreux éleveurs reproducteurs « chair » pour
raisons économique à procéder à des réformes anticipées de leurs cheptels, ce qui créera une période de perturbation
de deux à trois semaines, en attendant la mise en place de nouvelles reproductrices "chair". Une situation qui aura un
effet sur un léger accroissement des prix des poussins d’1 « chair » durant les prochaines semaines, notamment à
l’approche de la saison estivale. On prévoit un prix des poussins qui oscilleront entre 40 et 50 DA le sujet en moyenne
selon la souche et en fonction de la demande.
NB : Il est important de signaler que ces prévisions peuvent changer si les éleveurs et acteurs concernés procèderont à des
réformes anticipées de leurs cheptels pour des raisons sanitaires (maladies) ou économiques (problèmes financiers) .
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Observatoire des Filières Avicoles Algériennes. Page 3
EDITORIAL
S’il fallait caractériser l’évolution conjoncturelle
des prix sur le marché des produits avicoles au cours du
premier trimestre 2020 (1.T. 2020), on relève un dys-
fonctionnement chronique fort préjudiciable au fonc-
tionnement des filières avicoles dans son ensemble. En
effet, les prix du poulet de chair ont enregistré des bais-
ses importantes durant ce premier trimestre, notamment
durant le mois de mars ou les prix des viandes blanches
ont chuté considérablement. A l’inverse, les prix des
œufs de consommation se sont maintenus à des niveaux
stables durant ce premier trimestre 2020.
En comparaison trimestrielle (T.1. 2020 / T.4
2019), les prix du poulet de chair ont enregistré des ten-
dances baissières aux différents stades de la filière, du
stade production jusqu’au stade de détail. La baisse
enregistrée est due principalement à une disponibilité et
une offre importante du poulet sur les marchés à travers
les différentes régions du pays. On a relevé ainsi une
baisse de l’ordre de 35 % au niveau de la production et
26 % au niveau du détail (la loi de l’offre et la deman-
de).
Quant aux œufs de consommation, ces derniers ont
enregistré une certaine stabilité des prix au stade de la
production et une légère baisse de l’ordre de 5 % au
niveau du détail due à une reprise de la production (pic
de production) et une chute des ventes (fermeture des
structures scolaires, universitaires et institutionnelles
pour cause de pandémie du virus (COVID 19) .
Le fait saillant enregistré durant ce premier trimestre
2020, c’est l’importante offre du poulet de chair au
niveau des élevages et une chute des prix au niveau des
élevages, une situation qui a affectée négativement le
pouvoir d’achat d’un grand nombre d’éleveurs, notam-
ment les petits aviculteurs et ceux de l’informel. On
estime durant ce trimestre une différence de l’ordre de
20 % à 25 % entre le coût de production et le prix à la
production. A l’inverse, les consommateurs ont trouvé
dans cette situation une opportunité très intéressante de
s’approvisionner en protéines animales, en optant pour
les viandes blanches vu la cherté des viandes rouges et
les produits de la mer.
Cette instabilité des prix montre une fois encore l’ab-
sence d’organisation des acteurs des filières avicoles à
tous les niveaux. La spécificité de ces filières (filières
intégrées) nécessite la collaboration et la coordination
de l’ensemble des acteurs. L’interprofession avicole
représentée par les différents acteurs accuse un retard
dans la réorganisation du secteur en amont et en aval.
L’initiative par exemple de la création des coopératives
intégrées ou des groupements d’intérêt communs
(G.I.C) lancer en 2012, tarde à voir le jour.
Toujours dans le cadre de la structuration du secteur
avicole, aujourd’hui, il est impératif de mettre en place
une stratégie pour lutter contre l’aspect spéculatif et in-
formel qui domine ce secteur depuis plusieurs années et
entrave son développement et sa professionnalisation.
Revoir le modèle des élevages actuelles, en encoura-
geant les éleveurs à investir dans la mise en place des
bâtiments d’élevages de capacité moyenne de 8000 su-
jets et plus. D’ailleurs, on commence à voir ce type de
structure dans certaines régions du pays, une initiative à
encourager qui aura un impact positive sur le dévelop-
pement rapide de la filière « chair », l’accroissement de
la production et la baisse des coûts de production.
Sur un autre registre, non moins important puisqu’il
concerne la santé publique et la protection des consom-
mateurs, il faudra dénoncer :
Les risques d’utilisation abusive par certains
éleveurs des médicaments et autres antibiotiques
comme facteurs de croissance dans l’aliment pour
obtenir des gains de poids rapide.
La pratique aussi des abattages clandestins qui se
font encore au niveau de certaines tueries informelles,
non agréés, dans des conditions de salubrité qui laissent
à désirer constituant un danger réel. La multiplication de
ces tueries de manière générale est un signe inquiétant
quant à la santé des consommateurs et la traçabilité des
produits finis, un problème important que l’interprofes-
sion et les autorités compétentes ne doivent pas négliger
et le prendre très au sérieux afin de l’éradiquer.
K.L
L’O.F.A.AL
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O.F.A.AL . Page 4
I / PROCESSUS DE FORMATION DES PRIX DES PRODUITS AVICOLES
POUR LE PREMIER TRIMESTRE 2020.
P.D.C : poulet de chair. Source : Nos calculs, 2020.
O.C : Œufs de consommation.
Commentaire : Les prix sortie poulailler.
Les prix à la production du poulet vif sortie poulailler ont enregistré
une baisse importante durant ce premier trimestre 2020. On a relevé une
diminution significative de l’ordre de 19 % entre les mois de janvier et
mars 2020 (Cf. Tableau 1 et Graphe 1).
La baisse des prix est due à une disponibilité importante du poulet vif
au niveau des poulaillers durant cette période. On a enregistré un nom-
bre important des mises en place des bandes de poulets effectuées durant
ce trimestre, une situation encouragée par la stabilité des prix des ali-
ments avicoles et la chute des prix du matériel biologique (poussins d’1
j) dont les prix enregistrent une baisse depuis plusieurs semaines. Ajouté
à cela, une demande constante sur ce produit, et une conjoncture écono-
mique qui s’y prête pour mettre en place des élevages de poulet en pré-
vision du mois de Ramadan (Avril/ 2020).
A l’inverse pour les œufs de consom-
mation, on a relevé une stabilité cons-
tante des prix durant ce premier trimes-
tre 2020. Dans l’ensemble les prix au
niveau des poulaillers n’ont pas connus
de changement depuis plusieurs semai-
nes (Cf. Tableau 1 et Graphe 1).
Une stabilité des prix liée principale-
ment aux renouvellement du cheptel
réformé et la mise en place de nouvelles
bandes de poules pondeuses au début de
ce trimestre (janvier / février 2020),
dont le pic de production a été atteint à
la fin du mois de mars début avril. .
Les prix enregistrés proviennent des différents points d’observation de l’O.F.A AL, répartis à travers
diverses régions du pays. On considère les valeurs ci-dessous comme une moyenne nationale.
Tableau 1 : Prix à la production des produits avicoles (poulets vifs
et œufs de consommation (T 1. 2020).
Mois Janv. Fév. Mars Moyenne
trimestre
Accroiss.
(%)
P.D.C (DA/Kg)
154 128 125 136 - 19
O.C
(DA/OC) 10,00 10,00 10,00 10,00 0
0
2
4
6
8
10
12
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
DA
/ O
euf.
DA
/ K
g V
if.
Mois.
Graphe 1 : Prix à la production des produits avicolespour le premier trimestre 2020.
Poulet vif
O.C
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Observatoire des Filières Avicoles Algériennes. Page 5
Source : Nos calculs, 2020.
Commentaire : Prix sortie « abattoirs / tueries ».
La tendance enregistrée au niveau des prix à la production s’est réper-cutée sur les prix du poulet de chair sortie abattoirs/ tueries. On a enregis-
tré ainsi entre le mois de janvier et mars 2020 une baisse des prix de
l’ordre de 14 % pour le poulet (vidé) (Cf. Tableau 2 et Graphe 2).
Il y’a lieu de rappeler que la majorité des petits éleveurs qui travaillent
la plupart du temps de manière informelle au niveau de certains élevages
« sous serres », préfèrent plutôt les abattages au niveau des tueries
« clandestines », non agréées et non contrôlées (évasion fiscale) qui ne
répondent pas aux normes de salubrité et d’hygiène, une situation qui
dure depuis des années et qui n’a pas encore été éradiquée.
Pour un meilleur suivi et une traçabilité des animaux , Il est impor-
tant de sensibiliser plus les éleveurs à travailler dans un cadre organiser
avec les abattoirs en instaurant par exemple une prime incitative, symbo-
lique que l’abattoir octroie en plus du coût de production pour les poulets
livrés afin de fidéliser l’éleveur et pour qu’il évite les tueries clandestines.
Ce n’est qu’une proposition qui peut aider à régler le problème de l’infor-
mel qui domine cette filière depuis des années.
En parallèle, les services concer-
nées (DSV, du ministère des finances,
du ministère du commerce et ministè-
re de l’intérieur et gendarmerie) doi-
vent intervenir de manière systémati-
que sur le terrain pour éradiquer les
abattages et tueries clandestines
(poulets et dindes) qui constituent un
danger réel pour la santé des consom-
mateurs.
Les pouvoirs public doivent encou-
rager aussi les propriétaires des tue-
ries agrées en leurs facilitant l’accès
aux crédits à des taux bonifiés afin
qu’ils investissent dans la construc-
tion d’abattoirs de capacité moyenne
équipés de couloirs de congélation et
des salles de stockages, de découpe /
transformation.
Tableau 2 : Prix sortie (abattoirs / et ou tueries ) du
poulet de chair (T 1. 2020).
Mois Janv. Fév. Mars Moyenne
trimestre
Accroiss. (%)
P.D.C (DA/Kg)
(Vidé)
197 160 169 175 - 14
0
50
100
150
200
250
DA
/ K
g.
Graphe 2 : Prix sortie (abattoirs /tueries) du poulet de chair pour le premier trimestre 2020.
Poulet "vidé"
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O.F.A.AL Page 6
Source : Nos calculs, 2020.
Commentaire : Prix à la consommation.
Durant ce premier trimestre 2020, les prix au détail du poulet ont enre-gistrés des tendances baissières . En effet, on a enregistré une diminution
de 10 % des prix du poulet « vidé » entre les mois de janvier et mars 2020
(Cf. Tableau 3 et Graphe 3).
La baisse des prix constatée durant les mois de février et mars est due principalement à une disponibilité et une offre importante des poulets sur
les marchés (la loi de l’offre et la demande). Il y’a aussi la cherté des prix
des viandes rouges et les produits de la mer, obligeant les consommateurs à
se rabattent sur les viandes blanches comme source de protéine animale.
Sur le plan commercialisation, il y’a lieu de signaler une amélioration
dans la vente des poulets. En effet, ces derniers sont livrés vidés aux mar-
chands de volailles par nombre de 8 à 10 poulets dans des caisses en plas-
tiques ou des filets. Les marchands procèdent eux mêmes à la vente en
poulet entier ou découpé en morceaux, ou les différentes parties sont ven-
dues séparément (Cuisses, Ailes, filets et foie).
Concernant les œufs de consomma-
tion, on a relevé une stabilité des prix
au détail durant ce trimestre(Cf. Ta-
bleau 3 et Graphe 3).
une situation traduite par une offre
constante de ce produit d’où cette sta-
bilité des prix (la loi de l’offre et la
demande). Les prix connaitront une
chute sensible après que les élevages
atteindront les pics de production
(mois d’Avril), ajouté à cela, une
baisse des ventes enregistrée due à la
fermeture des différentes structures
scolaires / universitaires et autres ins-
titutions de l’Etat pour cause du Virus
COVID 19.
Tableau 3 : Prix au détail des produits avicoles (poulets et
œufs de consommation) (T 1. 2020).
Mois Janv. Fév. Mars Moyenne
trimestre
Accroiss. (%)
PDC (Vidé) (DA/Kg)
239 212 214 222 - 10
O.C (DA/OC)
12,00 13,00 12,00 12,33 0
11,4011,6011,8012,0012,2012,4012,6012,8013,0013,20
195200205210215220225230235240245
DA
/ O
eu
f.
DA
/ K
g .
Graphe 3 : Prix au détail des produits avicoles pour le premier trimestre 2020.
Poulet Vidé
O.C
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Observatoire des Filières Avicoles Algériennes. Page 7
II / L’ACCROISSEMENT DES PRIX DES PRODUITS AVICOLES
AUX DIVERS STADES DES FILIERES.
(P) : Plein (V) : Vidé Source : calculs élaborés à partir des données de l’OFA.AL (2020).
Commentaire :
1 / Selon la comparaison trimestrielle (1. T. 2020 / 4. T. 2019) : Nous relevons en comparaison trimestrielle des tendances à la baisse des prix du poulet de chair aux
différents stades, de la production jusqu'aux prix de détail. On a enregistré ainsi une diminution de l’ordre de
35 % au niveau de la production, 33 % au niveau de l’abattage et 26 % au détail . A l’inverse, pour l’œuf de consommation les prix sont restés stables au niveau de la production et ont
enregistrés une légère baisse de 5 % au niveau des prix au détail (Cf. Tableau 4).
.
2 / Selon la comparaison annuelle (1. T. 2020 / 1. T. 2019 ) : Le même constat est observé quant à la comparaison annuelle, on a enregistré une tendance à la baisse des prix du poulet de chair aux différents stades. On a relevé respectivement une diminution de 24 % au
stade de la production , 22 % au niveau de l’abattage et 16 % au stade du détail .
Concernant les œufs de consommation, ces derniers ont enregistrés des tendances à la hausse aux
stade de la production et du détail, respectivement 13 % et 2 % Cf. Tableau 4).
.
Tableau 4 : Taux d’accroissement des prix des produits avicoles.
(1.T. 2020 / 4.T. 2019 ) et (1.T. 2020 / 1 T. 2019 ).
Rubrique Stades 4. T. 2019 1. T. 2020 1. T. 2020 /
4. T. 2019 (%)
1. T. 2019 1.T. 2020 /
1.T. 2019 (%)
Poulet de chair (DA / Kg)
Production
Abattage (V) Détail (V)
209
261
302
136
175
222
- 35
- 33
- 26
178
225
265
- 24
- 22
- 16
Œuf de
consommation (DA / unité)
Production
Détail
9,98
12,98
10,00
12,33
0
- 5
8,87
12,10
13
2
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FLASH INFOS
ofal
O.F.A.AL Page 8
III / PRIX DES INTRANTS AVICOLES .
Source : Données des UAB Privés, 2020.
Commentaire :
Par rapport au quatrième trimestre 2019, les prix des aliments avicoles ont enregistré une certaine stabi-
lité constante durant ce premier trimestre 2020, une stabilité des prix due à une disponibilité et une stabilité
des prix des matières premières importées (maïs et tourteaux de soja) sur le marché local (Cf. Tableau 5).
Concernant les cours des matières premières (maïs et tourteaux de soja) , sur les marchés boursiers, on a
enregistré durant ce trimestre une baisse sensible des prix du maïs qui ont chutés de plus 10 % , des chutés
des prix causées par la pandémie du virus COVID 19 qui a provoqué un ralentissement ou un arrêt des activités
commerciales.
Sur le marché local les prix des matières premières sont restées stables sans changement , notamment
pour le maïs qui est toujours exonéré de taxe. Selon nos points d’observations , les prix varient en moyenne
entre 26 000 - 28 000 DA la tonne pour le maïs et entre 58 000 et 60 000 DA la tonne pour les tourteaux
de soja.
3.1 / LES ALIMENTS AVICOLES.
Tableau 5 : Prix des aliments avicoles.
Espèces
Prix moyen
DA / quintal
Gammes
Aliments
T.4 / 2019
T.1 / 2020
T.1 / 2019
Poulet de chair
Démarrage Croissance
Finition
4950
4850
4750
5200 5000 4950
5000
4900
4750
Poule pondeuse
Ponte
Normale
4650 4600 4400
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Page 9 Observatoire des Filières Avicoles Algériennes. Page 9
Source : Données transmises par les différents points d’observations OFA AL, 2020.
Tableau 6 : Prix du matériel biologique.
Premier trimestre 2020.
Unité : DA / sujet
DA/ œuf
Désignation Office Coopératives Opérateurs privés
Poussin « chair » D’1 jour
35 - 40 25 - 30
25 - 35 20 - 30
20– 25 25 - 30
Poulette démarrée
450 - 500 500 - 550 500 - 550
Œuf à couver « chair »
— 40 35 - 40
3.2 / PRIX DES INTRANTS BIOLOGIQUES.
Durant ce premier trimestre de l’année 2020, les prix du poussin d’1 jour « chair »
ont enregistrés des chutes importantes pour atteindre des niveau très bas durant le mois de mars .
Une situation qui a obligée de nombreux éleveurs de repro.chair et accouveurs à diminuer les
nombres d’incubations et à procéder à des réformes anticipées de certains élevages reproducteurs
chair pour raisons économiques.
La baisse des prix enregistrée diffère selon les souches proposées, ainsi les prix de la souche
Cobb et Arbor coutent un peu plus chère que la souche Hubbard proposée (la loi de l’offre et la
demande). C’est le choix des éleveurs qui optent le plus souvent pour les deux premières, en atten-
dant l’entrée en production de la nouvelle souche Hubbard ( Efficiency plus) introduite en
Algérie durant le deuxième semestre de l’année 2019.
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Observatoire des Filières Avicoles Algériennes. Page 10
PREVISIONS DES PRIX DES PRODUITS AVICOLES POUR LE
2éme
TRIMESTRE 2020.
Il est difficile de recueillir des informations crédibles et de faire des prévisions des prix des produits avicoles
tant que le secteur avicole reste désorganisé en amont et en aval et le marché des produits avicoles reste imprévisi-
ble. Néanmoins, au niveau de l’observatoire, on a essayé à partir des recoupements des informations de terrain et
les avis de certaines personnes qui ont bien voulu nous communiquer leurs points de vue sur la situation des filières,
on a pu faire une analyse de la situation et faire une approche des prévisions des prix des produits avicoles pour le
deuxième trimestre 2020 qui peuvent changer selon la disponibilité de l’offre sur les marchés .
1 / LES VIANDES BLANCHE : le poulet de chair.
Situation de la filière « chair » : Le maintien des prix du poussin d’1 jour « chair » à des niveaux bas et la stabilité
des prix des aliments à encourager certains éleveurs à poursuivre leurs élevages en mettant en place des bandes
de poulets en prévision du mois de Ramadan et profitant de la forte demande sur les viandes blanches dont les prix
restent concurrentiels comparativement aux viandes rouges qui sont hors de portée pour un grand nombre de
consommateurs. On prévoit une disponibilité et une offre encore importante du poulet durant le mois d’avril et
début du mois de mai, mais cette offre en poulet connaitra une légère baisse à partir de la deuxième quinzaine du
mois de ramadan et tout le mois de juin, ce qui influera peut être sur une légère hausse des prix des poulets aux
différents stades.
Les intrants biologiques: La conjoncture sanitaire due à la pandémie du Corona virus (Covid 19), et le maintien à
des niveaux bas des prix du poussin d’1 jour « chair », va inciter de nombreux éleveurs reproducteurs « chair »
pour raisons économique à procéder à des réformes anticipées de leurs cheptels, ce qui créera une période de per-
turbation de deux à trois semaines, en attendant la mise en place de nouvelles reproductrices "chair". Une situation
qui aura un effet sur un léger accroissement des prix des poussins d’1 « chair » durant les prochaines semaines,
notamment à l’approche de la saison estivale. On prévoit un prix des poussins ne dépassant pas les 50 DA le sujet
en moyenne selon la souche et en fonction de la demande.
Les intrants alimentaires : Les prix des aliments avicoles finis vont se maintenir à des niveaux stables durant le
deuxième trimestre 2020, idem pour les prix des matières premières importées (maïs / tourteaux de soja). Il y’a
lieu de rappeler que les prix des matières importés dépendent du marché boursier, toute probable baisse ou hausse
des prix aura une répercussion positive ou négative sur les prix au niveau du marché local et sur les prix des pro-
duits finis.
Commercialisation des produits finis : Au niveau de la commercialisation, les prix du poulet « vidé » enregis-
trent durant le ( mois d’avril 2020) une certaine stabilité par rapport au mois de février / mars. On relèvera une
baisse de l’offre en poulet vif à partir de la deuxième quinzaine du mois de mai, et une probable hausse des prix des
poulets de l’ordre de 25 % à 30 % en moyenne aux différents stades (la loi de l’offre et la demande). Une situa-
tion qui durera quelques semaines, le temps que le marché sera approvisionner en poulets pour voir une légère
baisse des prix.
2 / LES ŒUFS DE COSOMMATION :
Situation de la filière « ponte » : Les nouvelles bandes de poules pondeuses mises en place durant le mois de janvier / février 2020, sont actuellement, en plein pic de production ( Avril 2020). On enregistre ainsi une re-
prise de la production et une disponibilité importante d’œufs de consommation sur les marchés de différents cali-
bres. Une situation qui aura en effet une répercussion importante sur les prix de vente qui enregistreront des bais-
ses sensibles qui vont se poursuivre durant le deuxième trimestre 2020 (la loi de l’offre et la demande).
Commercialisation des produits fins: Le même constat sera enregistré pour les œufs de consommation, on pré-voit une stabilité des prix aux différents stades durant le deuxième trimestre. Des prix qui oscilleront entre 7,50 et
8,00 DA l’unité au niveau de la production (sorti poulailler), et au niveau des prix au détail varieront autour de
10,00 DA l’unité en moyenne On notera par contre une légère hausse des prix œufs, au niveau de la région Ouest
par rapport aux régions Centre et Est.
L’aliment ponte: Même tendance que l’aliment « chair », les prix sont stables et vont se maintenir durant les
mois à venir , sauf s’il y’aura une hausse des prix sur les marchés internationaux du maïs et soja ou bien une
perturbation au niveau de l’approvisionnement des élevages ponte .
NB : Il est important de signaler que ces prévisions peuvent changer si les éleveurs et acteurs concernés procèderont des réformes anticipées de leurs cheptels pour des raisons sanitaires (maladies) ou économiques (problèmes financiers) .
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L’observatoire des filières avicoles Algérienne :
crée en 1996 au niveau du département « Economie » de l’institut spécialisé des petits élevages (ITPE).
Aujourd'hui institut Technique des Élevages (ITELV), Organisme public depuis 1999, issu de la fusion de deux instituts de l’éleva-ge (L’ITPE) et (L’ITEBO).
Les activités de l’O.F.A.AL, reposent sur :
un réseau de collecte des informations constitué des :
Stations régionales: Alger (Baba Ali), Sidi Bel Abbes, Tiaret, Tlem-cen, Saida, Constantine, Annaba (Skikda et El Taraf), Oum El Bouaghi. ( Ain Mlila)
Antennes: Chlef, Ain Defla, et Mostaganem.
Les principales missions de l’observatoire :
- Le suivi du processus de formation des prix des produits avicoles aux différents stades de la filière.
- La cotation et l’analyse des intrants avicoles importés et produit localement.
- L’élaboration d’une banque de données relative aux filières avicoles Algérienne.
- L’analyse de la conjoncture et la tendance (prévisions) des marchés avicoles au niveau national.
BP N° 3, Birtouta, Alger Tél. Fax: (023) 57.01.81
Tél. Standard : (023) 57.01.78
Site web : www.itelv.dz
CITATION DU JOUR
Dans la vie on ne fait pas ce
que l'on veut mais on est
responsable de ce que l'on est.
Jean Paul Sartre.
Artiste, écrivain, Philosophe, Roman-
cier ( 1905 - 1980) .
O.F.A.AL . Page 11
https://citation-celebre.leparisien.fr/citations/2304