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Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricoles de Chambéry-La Motte-Servolex Domaine Reinach 73290 – LA MOTTE-SERVOLEX Tél. 04.79.25.41.80 – Fax 04.79.25.19.82 [email protected] www.reinach-formations.educagri.fr NOUVEAU PROJET D’ETABLISSEMENT 2004-2005*2005-2006*2006-2007*2007-2008 POUR UN SERVICE PUBLIC DEDUCATION ET DE FORMATION ENCORE PLUS EFFICACE ET VERS UN PROJET HUMANISTE

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Etablissement Public Local d’Enseignementet de Formation Professionnelle Agricoles

de Chambéry-La Motte-ServolexDomaine Reinach

73290 – LA MOTTE-SERVOLEX

Tél. 04.79.25.41.80 – Fax 04.79.25.19.82 [email protected]

www.reinach-formations.educagri.fr

NOUVEAU PROJET D’ETABLISSEMENT2004-2005*2005-2006*2006-2007*2007-2008

POUR UN SERVICE PUBLIC D’EDUCATION ET DE FORMATIONENCORE PLUS EFFICACE ET VERS UN PROJET HUMANISTE

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REINACH FORMATIONS,

UN ÉTABLISSEMENT PUBLIC LOCAL AUX FORMATIONS DIVERSIFIÉES ET MONTAGNARDES,RESSOURCE ET ACTEUR

POUR SES TERRITOIRES D’ACTIONS.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION page 5

A) LE CADRE GÉNÉRAL ET NOTRE VOLONTÉ LOCALE page 8

AI) LE CONTEXTE NATIONAL, AGRICOLE ET EDUCATIF page 8

AII) LA MISE EN PLACE DU NOUVEAU PROJET D’ ETABLISSEMENT page 10

B) LE CONSTAT 2003-2004 page 11

BI) NOTRE ENVIRONNEMENT LOCAL ET REGIONAL page 11

BII) LE BILAN DU PREMIER PROJET D’ ETABLISSEMENT DE 1997 page 12

BIII) LE BILAN DE LA CONSULTATION DU PERSONNEL page 13

C) LES QUATRE AXES STRATÉGIQUES DU NOUVEAU PROJET D’ÉTABLISSEMENT page 14

CI) DES FORMATIONS AYANT DU SENS ET INSCRITES DANS UN MOUVEMENT DE DEVELOPPEMENT page 14

CII) DES TERRITOIRES PLURIELS DEFINIS SELON LES MISSIONS DE L’ ETABLISSEMENT PUBLIC page 21

CIII) MIEUX VIVRE ET TRAVAILLER ENSEMBLE DANS L’ ETABLISSEMENT PUBLIC page 25

CIV) REPONDRE DE FACON PERTINENTE A L’ ENSEMBLE DES MISSIONS DE L’ ETABLISSEMENT PUBLIC page 30

LE MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ ADMINISTRATION ET DE LA PROFESSION AGRICOLE DE LA SAVOIE page 33

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ANNEXES page 35

N°1 : QUALIFICATION ET CARACTERISATION DE L’ENVIRONNEMENT TERRITORIAL, LÉGISLATIF, RÉGLEMENTAIRE ET ADMINISTRATIF DE L’ÉTABLISSEMENTPUBLIC page 36

N°2 : BILAN PROJET D’ÉTABLISSEMENT 1997 page 40

N°3 : CONSULTATION DU PERSONNEL, EN VUE DE LA RÉVISION DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT : RÉSULTAT DU QUESTIONNAIRE page 48

N°4 : Axe stratégique N°1 : DES FORMATIONS AYANT DU SENS ET INSCRITES DANS UN MOUVEMENT DE DEVELOPPEMENT page 54

N° 5 : Axe stratégique N°2 : DES TERRITOIRES PLURIELS POUR LES DIFFERENTES MISSIONS DE L’ETABLISSEMENT PUBLIC page 57

N° 6 : Axe stratégique N°3 : MIEUX VIVRE ET TRAVAILLER ENSEMBLE DANS L’ ETABLISSEMENT PUBLIC page 59

N° 7 : Axe stratégique N°4 : REPONDRE DE FACON PERTINENTE A L’ENSEMBLE DES MISSIONS DE L’ETABLISSEMENT PUBLIC page 62

GLOSSAIRE page 65

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INTRODUCTION

Lors de la réunion du conseil d’administration du mardi 10 juin 2003 la délibération concernant la réalisation en 2003-2004 d’unnouveau projet d’établissement a été adoptée à l’unanimité.

L’actuel projet d’établissement avait été délibéré lors de la réunion du conseil d’administration du 11 avril 1997.

Ainsi à la fin de l’année scolaire prochaine, il aura donc une durée de vie de 7 années.

Au moment où la DGER relance le projet d’établissement (circulaire à paraître prochainement) suite à la LOA du 9 juillet 1999 qui avait réaffirmé soncaractère obligatoire, où le gouvernement doit promulguer la nouvelle loi sur les affaires rurales il semblait opportun, aussi bien pour la cohésion interne dell’établissement que pour ses relations avec ses partenaires, de construire le nouveau projet d’établissement de REINACH FORMATIONS.

La méthode de travail suivante présentée lors de la réunion de prérentrée a été suivie avec quelques aménagements :

*Phase I : phase d’expression, de la rentrée scolaire aux vacances de Noël.

Au départ 4 forums intranet étaient à la disposition du personnel et des publics en formation :

*A : Quel positionnement de REINACH FORMATIONS en matière de formations ?

*B : Quel est notre territoire d’actions et ses caractéristiques ?

*C : Comment mieux vivre ensemble dans l’établissement public ?

*D : Comment mieux exercer l’ensemble des missions de Reinach Formations ?

avec la présence d’un modérateur dont le rôle était de lire les contributions, les collecter, apporter éventuellement des explications, supprimer celles horssujet avec explication.

Devant l’insuffisance de consultation des forums Intranet nous avons choisi de réaliser un questionnaire à destination des personnels et de banaliserla matinée du lundi 15 décembre 2003 (délibération adoptée lors de la réunion du conseil d’administration du 6 novembre 2003) pour effectuer après uneréunion plénière un travail (personnel, délégués des élèves, étudiants et parents d’élèves) par ateliers rattachés aux quatre questions posées ci-dessus.

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Treize ateliers étaient prévus, douze ont fonctionné véritablement (seules 2 personnes étaient présentes pour l’atelier D1) :

*thème A1 : quelle évolution et quelles actions pour les formations du Pôle élevage et équipement ?*thème A 2 : quelle évolution et quelles actions pour les formations du Pôle Paysage-Environnement et Territoire ?*thème A 3 : quelle évolution et quelles actions pour les formations du Pôle Ski et montagne ?*thème A 4 : quelle évolution et quelles actions pour les formations du Pôle enseignement général et technologique agricole (SGT, S et STAE) ?*thème A 5 : quelles pratiques pédagogiques pour une réussite globale (scolaire, professionnelle et sociale) des élèves, étudiants, apprentis et

stagiaires.*thème B1 : Comment renforcer la présence de l’établissement dans son territoire environnant ?*thème B2 : Comment faire du Domaine Reinach un espace ouvert, animé, entretenu et reconnu ?*thème C 1 : Vers une meilleure reconnaissance et une meilleure évaluation du travail de chacun.*thème C 2 : Vers une meilleure concertation entres les membres de la communauté éducative pour améliorer la prise de décisions.*thème C 3 : De nouveaux règlements intérieurs pour les centres avec une « constitution commune » à l’établissement public.*thème C 4 : Une organisation spatiale à réfléchir dans le cadre des restructurations engagées pour le lycée et l’exploitation agricole.*thème C 5 : Vers une meilleure information-communication grâce à l’aide des TIC et une meilleure mutualisation des moyens au service de la

formation à l’intérieur de l’établissement public.*thème D 1 : Quelles articulations entre les missions pour enrichir et renforcer la formation ?

Concomitamment le bilan sur les réalisations effectuées depuis l’adoption du projet d’établissement de 1997 et une description de l’environnementterritorial, législatif, réglementaire et administratif de l’établissement public ont été rédigés.

*Phase II : phase de réflexion et de concertation, du retour des vacances de Noël au départ en vacances de printemps :

Cette phase a été conduite par le comité de pilotage « nouveau projet d’établissement » structuré de façon à refléter l’ensemble des métiers présentsdans l’établissement public qui présentera ses conclusions aux élus des personnels, publics en formation et parents d’élèves.

Hors la réunion d’installation, 4 autres réunions portant sur les quatre questions initiales se sont tenues.

Les comptes rendus des 11 ateliers du 15/12/2003 et des 5 réunions du comité de pilotage ne sont pas annexés au projet d’établissement mais sontconsultables auprès de l’établissement et peuvent être envoyés sous forme numérique.

*Phase III : phase de rédaction par le directeur de l’établissement public avec présentation d’une ébauche de rédaction avec invitation àl’ensemble des personnels, des délégués des élèves – étudiants – stagiaires et apprentis, des délégués des parents d’élèves et des membres du conseild’administration le mercredi 28 avril 2004.

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*Délibération lors de la réunion du conseil d’administration du printemps 2004.

Comme expliqué dans la partie AII, notre volonté est de faire de ce nouveau projet d’établissement un « outil » au service de l’établissement enprojet pour les quatre années scolaires à venir.

Les 4 tableaux réalisés pour chacun des axes stratégiques qui déclinent pour chacune des orientations, les actions à mettre en œuvre selon desmodalités à définir et des indicateurs à arrêter constitueront « la feuille de route » de l’établissement public et donc son nouveau départ.

Les réunions de fin d’année, les réflexions des différents groupes de travail seront à même d’enrichir son contenu et de débattre sur les modalités demise en œuvre des actions.

Dès maintenant que l’ensemble des participants à cette longue démarche du nouveau projet d’établissement soient remerciés de leur contributiontoujours active et riche qui démontre une nouvelle fois, s’il était utile de le rappeler, que nous sommes plus intelligents à plusieurs que seuls.

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A) LE CADRE GÉNÉRAL ET LA VOLONTÉ LOCALE.

AI) LE CONTEXTE NATIONAL, AGRICOLE ET EDUCATIF

*La France est la première puissance agricole en Europe et représente 22, 70 % de la production de la branche agricole de l’Union Européenne,ensuite vient en n°2 Italie 15, 2% et en n°3 Allemagne 15 %, source Eurostat 2002.

Elle est également une grande exportatrice de produits agroalimentaires avec un excédent de 9 Md d’€ en 2003, identique à 2002 alors que l’excédentdu commerce extérieur de la France a été divisé par 2 dans le même temps.

*Cependant le doute et morosité s’installent chez les agriculteurs français, « Que faut-il faire des agriculteurs français » titre d’un article du cahierEconomie du Monde à l’occasion de la dernière édition du salon international de l’agriculture.

Un contexte de morosité due au revenu qui plafonne depuis 1998, à la baisse des prix à la production dans de nombreux secteurs, à l’effet 35 heureset surtout à la réforme de la PAC.

De nombreuses interrogations diverses sur les aides européennes à l’agriculture : peu lisibles et complexes, concurrentes des agricultures noneuropéennes et également sur les systèmes de production eux-mêmes : responsables de dégradation de l’environnement, industrialisation des production etuniformisation des goûts des produits et même insécurité alimentaire (ESB).

*Plusieurs scénarios possibles de l’agriculture française à l’horizon 2015, étude demandée par le Ministère de l’environnement en 2000 :*adaptation à la PAC *évolution libérale : libre-échangisme et avènement de l’ordre industriel *qualité d’origine, développement des AOC et *agriculture desservices offerts aux citadins en matière d’environnement et de loisirs.

*En même temps de nouveaux aspects de la campagne, à 3 visages selon rapport DATAR : zones semi rurales (35 % des agriculteurs, pressionfoncière), les campagnes en léthargie, fragiles : peu d’habitants, spécialités agricoles voire industrielles en déclin, population vieillissante et aux revenusmodestes et les nouvelles campagnes actives : augmentation des populations, de l’emploi, nouvelles demandes d’équipements collectifs et perte depouvoir des agriculteurs.

*L’enseignement et la formation professionnelle en France se cherchent, quelle suite au grand débat national sur l’Ecole ?

Quelques éléments cependant : l’évaluation de la performance des établissements de plus en plus présente, faite par la DEP pour les lycéesde l’éducation nationale elle compare les résultats réels (taux de réussite au bac, taux d’accès des secondes et premières au bac, proportion de bacheliersparmi les sortants) aux résultats attendus en fonction de l’âge et de l’origine sociale des élèves.

D’autre part l’évaluation est faite par les familles qui n’hésitent plus hors engagement personnel à choisir le privé.

A côté d’autres facteurs le fonctionnement et la stratégie des lycées pèsent sur les résultats des élèves.

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Face à l’enseignement « massif » la réussite des élèves passe très certainement par un accompagnement fort de ces derniers, à l’entrée ettout au long de la formation.

*Quant à l’enseignement agricole il subit une décroissance des effectifs élèves dans ses secteurs « originels » : la production (% deseffectifs < à 40 % pour la première fois) et la transformation, respectivement – 1477 et – 532 à la rentrée scolaire de septembre 2003 par rapport à 2002.

Les secteurs de l’aménagement et des services (hormis commercialisation et services aux entreprises) progressent : respectivement + 400 élèves et+ 1681 élèves.

Les effectifs apprentis qui avaient explosé depuis le début des années 1990 sont en légère décroissance depuis la rentrée scolaire 2001, 77,70 % desapprentis sont accueillis dans les CFA gérés par les EPLEFPA.

Les effectifs des stagiaires de la formation continue ont également fortement augmenté durant la décennie 1990 avec cependant une très légèrediminution en 2001 et 2002 qui est en revanche beaucoup plus marquée pour le nombre d’heures stagiaires depuis 1998.

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AII) LA MISE EN PLACE DU NOUVEAU PROJET D’ ETABLISSEMENT

Exercice de plus en plus répandu, il allie mouvement prospectif et introspectif. L’aboutissement du mouvement prospectif serait de définir desscénarios d’évolution pour l’établissement public.

Or vu le contexte national et régional marqué par les réalisations prochaines du nouveau schéma prévisionnel national des formations del’enseignement agricole (SPNFEA) et du projet régional pour l’enseignement agricole (PREA) il semble plus sage de reporter le travail sur la définition desscénarios d’évolution.

Nous avons choisi à partir d’un diagnostic, résultat de l’état de réalisation du premier projet d’établissement et de la qualification del’environnement au sens large de l’établissement, et pour les quatre axes stratégiques retenus, de définir des orientations et actions.

L’ambition est bien de mieux mettre en projet l’établissement à l’aide du Nouveau Projet d’Etablissement (NPE) pour une durée de 4 annéesscolaires : 2004-2005, 2005-2006, 2006-2007, 2007-2008.

Donc pour sa réalisation, le chantier de cette année se poursuivra par la transformation du comité de pilotage en un comité de suivi du NPE ayantcomme tâche, à partir de tableaux de bord et pour chaque axe stratégique :

*de définir les modalités de mise en œuvre des actions et des indicateurs d’évaluation.

*éventuellement de les corriger et/ou amender.

*et surtout d’en évaluer la réalisation à l’aide d’indicateurs mis en place.

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B) LE CONSTAT 2003-2004.

BI) NOTRE ENVIRONNEMENT LOCAL ET REGIONAL

Voir annexe n°I

La Savoie et les Alpes du Nord : un environnement géographique, économique et éducatif exceptionnel.

Toutefois notons les éléments suivants :

a) une population totale départementale peu importante (l’avant dernière de Rhône-Alpes) cependant très dynamique du point de vuedémographique,b) un faible nombre d’exploitations agricolesc) et une concurrence en matière d’enseignement et de formation professionnelle agricoles qui vient plutôt des établissements privés de la Haute-Savoie.

La cluse de Chambéry et plus largement Métropole Savoie, syndicat mixte pour le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de la Combe deSavoie, de Chambéry et du lac du Bourget constituent un espace contraint et convoité.

Les repères législatifs, réglementaires ou administratifs (Lois, décrets, arrêtés, décisions) montrent un mouvement vers davantage d’autonomie etde responsabilité du niveau local avec toutefois de nombreux contrôles et une multiplicité des acteurs (Département (spécifiquement pournotre établissement), Région, Etat, Union européenne,) d’où une certaine complexification.

Nous entrons dans une perspective qui doit se traduire par le désengagement de l’Etat quant à certaines de ses compétences.

En effet, dans ses attributions l’Etat continue d’exercer sa responsabilité incontournable de mettre un enseignant en face de chaque heure de coursreconnu par les référentiels nationaux. En revanche les autres activités et/ou missions souffrent de la faiblesse des moyens: sections sportives,expérimentation développement, coopération internationale, restauration et d’entretien.

De là la nécessité à propos des projets retenus de mettre en place pour les partenariats arrêtés un conventionnement qui garantisse une certainepérennité.

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BII) LE BILAN DU PREMIER PROJET D’ ETABLISSEMENT DE 1997

Voir annexe n°II

La mise en œuvre du projet d’établissement de 1997 a souffert pour la partie matérielle du non démarrage de la restructuration généraledu lycée dans un contexte de croissance des élèves et apprentis, en revanche les « petites restructurations » voulues dans le projet eteffectuées (administration localisée au lycée, bureau du directeur d’exploitation déplacé) ont amélioré le fonctionnement quotidien enattente des travaux d’ensemble.

Nous constatons avec une grande satisfaction le démarrage effectif de la restructuration de l’exploitation agricole.

Par ailleurs et élément très encourageant les complétude et cohérence de formations au sein de l’établissement public se sont développé,le lien avec l’Université de Savoie s’est concrétisé avec la mise en place de la Licence Professionnelle Universitaire Valorisation des Produits et des EspacesMontagnards.

Toutefois l’objectif « devenir la référence nationale voire européenne en matière de développement rural adapté aux zones de montagne » n’est pasentièrement atteint et demande un investissement fort aussi bien dans les formations que les actions techniques.

La réalisation de cet objectif doit constituer notre priorité.

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BIII) LE BILAN DE LA CONSULTATION DU PERSONNEL

Voir annexe n°III

Thèmes Réponses et commentaires

Les formationsLa diversité est acceptée comme un fait, la suppression de formations n’est pas voulue.Le renforcement de formations présentes est souhaité avec cependant beaucoup d’incertitudes, la montagne et lesagroéquipements sont les plus souvent cités.Peu d’enthousiasme pour l’ouverture de formations dans des secteurs nouveaux.

Le territoire Chambéry, Savoie et Alpes du Nord à favoriser pour le recrutementChambéry et Savoie pour les actions.

Vivre ensemble Réponses partagées sur la nécessité de refaire un nouveau règlement intérieur.En revanche, une charte commune à l’ensemble de l’établissement public est nécessaire.

Les autres missions L’insertion est privilégiée.L’animation du milieu rural qui vient en second, est liée au périurbain et à la valorisation du patrimoine, quant au développement, lerôle de l’exploitation agricole doit être central.La coopération internationale est jugée intéressante mais non primordiale.

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C) LES QUATRE AXES STRATÉGIQUES DU NOUVEAU PROJET D’ÉTABLISSEMENT.

CI) DES FORMATIONS AYANT DU SENS ET INSCRITES DANS UN MOUVEMENT DE DEVELOPPEMENT.

Constat : Diversité et montagne sont les deux orientations structurantes de l’établissement choisies et précisées dans le Projet d’établissement de1997 et validées depuis.

La diversification des formations de l’établissement est très forte, c’est un fait accepté comme tel par le personnel, voire apprécié. Cette diversification estcertainement anachronique puisque aujourd’hui les maîtres mots pour les entreprises et même les administrations sont « cœ ur de métiers », « pôled’excellence », « lycée des métiers »…Cette diversification est cependant source de richesses, elle est aussi un gage de prudence vu l’évolution incertaine du recrutement « ne pas mettre tousses œufs dans le même panier », néanmoins elle rend le pilotage de l’établissement mal aisé et fragilise la crédibilité professionnelle.

La montagne est omniprésente à Chambéry, ville dont l’ambition est d’être le carrefour alpin, ville siège de nombreuses organisations professionnelles :syndicat des guides de haute montagne, des accompagnateurs en moyenne montagne, Nordique France… ; du Festival International des Métiers deMontagne ; de Montanéa ; de la FACIM, et bien sûr, des pôles montagne de l’Université de Savoie et bientôt du futur Institut de la Montagne.

L’établissement doit une bonne partie de sa renommée à « l’agrimontagne », en tout cas c’est sa spécificité.

Par ailleurs l’évolution des effectifs élèves, étudiants et apprentis ces dernières années est très inégale, l’augmentation globale des élèves et apprentis cachedes situations difficiles.Certaines formations ont fermé : CAPA Productions Horticoles en apprentissage, formation bûcheron en forêt, d’autres formations ou cycles d’enseignementsont menacés dans leur existence du fait d’effectifs faibles : BTSA voie scolaire, cycle S, BEPA agroéquipement en tant que classe.

Du point de vue qualitatif la réussite des élèves et apprentis accueillis nécessite pour certains un vrai travail de remédiation scolaire (CAPA et BEPA) et pourtous un accompagnement scolaire (enseignement et vie scolaire) fort.

Devant ce constat trois orientations marquées du double sceau de la qualité et de la quantité, une sur le sens du projet pédagogique : professionnalismeet humanisme, l’autre sur la pertinence et la qualité des formations pour une qualité des effectifs et enfin une troisième sur les modificationsdes structures de formation.

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Orientation n°1 : PROFESSIONNALISME ET HUMANISME, pour avoir l’ambition de former des professionnels cultivés et responsables.

L’acquisition d’une formation professionnelle est une condition nécessaire à la réussite mais elle n’est pas suffisante, le niveau culturel permettra ledéveloppement personnel, la mobilité en particulier vers les cultures étrangères. Enfin la responsabilité s’entend envers autrui, envers l’environnement, elleest donc économique, sociale et environnementale pour reprendre les composantes du concept de développement durable.

Instruire – Eduquer - Former pour une insertion scolaire, sociale et professionnelle.

Instruire : acquisition de savoirs

Eduquer : acquisition de savoirs et de comportements individuels et collectifs

Former : acquisitions de savoirs, de savoir-faire et de faire-savoir

Professionnalisme : comportement individuel consistant à bien faire ce que l’on a à faire, à faire preuve d’initiative, de réactivité, de ténacité et de capacitéde travail en équipe, aptitude à l’auto-formation.

Humanisme : mettre la personne et son épanouissement au centre des préoccupations.

D’un point de vue qualitatif, le projet pédagogique des équipes par filière, mais également pour l’ensemble de l’établissement, doit se concentrer sur ces deuxaspects en favorisant les apprentissages générateurs des qualités attendues.

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Orientation n°2 : des formations pertinentes et de qualité, connues et reconnues pour un recrutement équilibré.

SECTEURS ACTIONS

ENSEMBLE -Favoriser la mixité des publics accueillis-Rassembler les maîtres de stage et d’apprentissage-Mettre en place des enseignements communs à l’établissement public-Etudier et si possible mettre en place le bac professionnel en 3 ans-Réaliser des enquêtes pour le devenir des élèves, étudiants, apprentis et stagiaires.

PRODUCTION ELEVAGE -orientation agri-montagne-dimension internationale en particulier transfrontalière niveau III-envisager un fonctionnement plus durable de la LPU « valpesmont » dans le cadre du partenariat avec l’Universitéde Savoie.

PRODUCTION HORTICULTURE -poursuite du travail de remédiation pour la voie scolaire

EQUIPEMENTSPOUR L’AGRICULTURE

- orientation montagne-parcours international en BTSA

AMENAGEMENT DEL’ESPACE Y COMPRIS FORET

- spécificités montagne- travailler le positionnement du baccalauréat STAE spécialités technologies des aménagements vis-à -vis des troisaménagements abordés- dimensionner correctement le réseau des maîtres de stage pour les élèves STAE TA et assurer le suivi desproblématiques

SKI ET METIERS SPORTIFS DE LAMONTAGNE

-promotion de la section SHN (collèges et lycées)-mettre en place un groupe de travail professeurs parents d’élèves - élèves et représentants du milieu sportif pourle STAE ski-lier l’enseignement des TSP en STAE ski et en STAE classique

ENSEIGNEMENT GENERAL ETTECHNOLOGIQUE

- médiatiser le travail pédagogique fait en EATC, ATC et TPE-équilibrer le flux d’élèves TA et TSP en STAE classique

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Orientation n°3 : des compétences professionnelles bien identifiées en cohérence et synergie entre les centres constitutifs avec unenseignement général et technologique de qualité.

Le choix est fait de conserver le scénario adopté en juin 2000 lors de la réflexion « structures pédagogiques » en favorisant davantage le développement desliens entre les formations scolaire, universitaire, continue et l’apprentissage.

Ce scénario nous permettra de rester crédibles en matière de formation professionnelle. La poursuite des liens à créer entre les voies de formation et lescentres constitutifs sera de nature à favoriser le recrutement pour parvenir à des effectifs dynamiques et compatibles avec l’élaboration didactique : entre 16et 24 en formation initiale, variable en formation continue où le face à face pédagogique ne dominera plus.

SECTEURS EVOLUTION SOUHAITEE DES STRUCTURES DE FORMATION EVOLUTION PASSEE

PRODUCTION ELEVAGE *Formation scolaire-création d’une section de BTSA PA dans le cycleACSE (PE1).

*Apprentissage

*FC-développement d’un pôle diversification autour del’héliciculture et de la transformation fermière(PE2)-création de formations spécifiques montagne dumême type que « berger d’alpage » (PE3)-module d’accompagnement de porteurs de projetsvers des systèmes diversifiés (PE4)

*FUniversitaireRentréeuniversitaire 2002-2003: licenceprofessionnellevalorisation desproduits et desespacesmontagnards.

*FCAvril2000 : bergerd’alpage bovinslait.Eté 2004 : bergerd’alpage ovins etbovins

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PRODUCTIONHORTICULTURE

*Formation scolaire

*Apprentissage- étudier poursuites d’études pour nos lycéens(PH1).

*FC- pérenniser les formations continues (PH2)

Non ouverture duCAPA PH depuisseptembre 2002.

EQUIPEMENTSPOUR L’AGRICULTURE

*FS-APPRENTISSAGE-FC-ouvertures de LPU(EQ1)

*FS

*Apprentissage

*FC-formations machinisme pour neige (EQ2)- formations spécifiques : matériel parcs et jardins,équipements horticoles, forêt et énergiesrenouvelables (EQ3)

*FSSept2000 :sections BEPA etBAC PROAgroéquipement.Sept 2001 et2002 : BEPA 1 et 2AE

*FCOct 2002 :habilitation pourle CS RTC AE

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AMENAGEMENT DEL’ESPACE Y COMPRISFORET

*FSvoir Ski-Montagne

*Apprentissage

*FC- entretien parcs et jardins historiques(AM1)

*ApprentissageSept2001 :ouverture BTSAAménagementsPaysagers

*FC : fermeture de laformation bûcheronà l’automne 2002.

SKI ET METIERSSPORTIFS DE LAMONTAGNE

*FS-ouverture de formations adaptées (contenu etformat) à la biqualification en montagne : BTSA oulicence professionnelle universitaire (SM1)-élargir la biqualification à d’autres sports liés auterritoire : fond, escalade, voile (SM2).-lier l’enseignement des TSP en STAE ski et enSTAE classique (SM3)

*Apprentissage

*FC

*FSSept 1999 : SKI 2FM-SHN

Sept 2000 : SKI 1FM-SHN

Sept 2000 :Technologiesanimales en SKI 2

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ENSEIGNEMENTGENERAL ETTECHNOLOGIQUE

- ouvrir une division supplémentaire de SGT pouravoir 3 divisions « classiques » à 24 élèves (GT1).-partenariat avec l’EN pour l’affectation en SGT surle choix d’un enseignement de détermination autrequ’EATC (GT2)

Septembre 2002 :dédoublement ducycle STAE classePremièreen 2 ans (2x24élèves).

Septembre 2003 :dédoublement ducycle STAE classeTerminale

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CII) DES TERRITOIRES PLURIELS POUR LES DIFFERENTES MISSIONS DE L’ETABLISSEMENT PUBLIC.

Constat : l’émergence du territoire défini comme lieu de projets (voir définition complète infra) est certainement le fait marquant des analyses et réflexionsconcernant le développement ces dernières années. Comme acteurs du territoire les EPLEFPA sont concernés par cette dimension au sujet de leurdéveloppement futur.Or pour notre établissement cette notion de territoire est difficile à appréhender du fait de la multiplicité des entrées et des champs d’investigation et de notreprésence dans un département hautement montagnard mais avec un établissement localisé dans « le bas » de la Savoie.

L’indice de notoriété de l’établissement en Savoie est satisfaisant :

*en matière de recrutement, notons cependant la mauvaise connaissance du bac S et l’image très (trop ?) élevage au détriment du pôle horticulture -paysage.

*en matière pédagogique : interventions extérieures nombreuses, séances sur le terrain fréquentes, réalisations de projets, lien avec les maîtres de stage etd’apprentissage. Le réseau d’ancien n’est toutefois pas structuré.

*en matière professionnelle : fort accueil de réunions professionnelles, invitation dans presque toutes les instances, participation aux manifestationsprofessionnelles…Les sollicitations et opportunités sont telles que nous avons du mal à répondre présent et de façon performante.

Les orientations choisies concernent 1) la définition de territoires pertinents pour chaque pôle de formation, 2) des actions-réalisations au service desterritoires et 3) une coopération internationale qui élargit notre horizon à partir de préoccupations communes.

Définition du territoire : un territoire est un espace organisé d’où émergent une identité, des enjeux et des projets collectifs portés par un groupe d’hommeset de femmes qui en constituent les acteurs.

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Orientation n°1 : des formations connues et reconnues dans leur territoire.

Secteurs de formation Espaces etterritoires derecrutement àprivilégier

Espaces et territoiresd’actions à privilégier

Actions

SGT et Baccalauréat S Cluse deChambéry

Commune de La Motte-Servolex et ponctuellementplus large.

médiatiser le travail pédagogique fait enEATC, ATC et TPE

Baccalauréat STAE Départementsalpins deRhône-Alpes etzoneslimitrophes

Domaine Reinach dontexploitation agricole

Aménagements dans le parc

Elevage dont LPU Valpesmont Idem ci-dessus Pays de Savoie etmontagnes de Rhône-Alpes

Concours jugement de bétailParticipation SARA, SIAParticipation au développement local

Agroéquipements National Savoie Travail avec les concessionnaires locaux etfabricants.

Travaux Paysagers et Horticulture Pays de Savoie Domaine Reinach dontexploitation agricole etCluse de Chambéry

Aménagements paysagers pour la JPO.Aménagements paysagers dans entreprisesdont commerces locales.Aménagements paysagers pérennes dans leDomaine Reinach

Formation montagne et ski de haut niveau Massifsmontagneux

Massifs montagneux Participation aux championnats UNSS etFNSU et autres trophées spécifiques

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Orientation n°2 : des actions d’animation, de développement et d’expérimentation au service des territoires avec une valorisation desressources locales dont l’inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques du domaine Reinach.

a) La Valorisation du domaine Reinach :

*construire un modèle de gestion concertée dans le cadre de Grand Lac avec le domaine Reinach, espace phare de l’opération parcset jardins remarquables.

*accueil de groupes au sein du domaine, visite pédagogique de l’exploitation agricole, hébergement de festivaliers.*valoriser le patrimoine remarquable*développer les chantiers pédagogiques.

b) La contribution à des actions de développement local :

*développer les études pédagogiques sur les territoires proches.*développer un partenariat avec les Parcs (3 en Savoie).*engager des actions partenariales sur l’agriculture périurbaine

c) La valorisation – diffusion de travaux scientifiques :

*contractualiser le partenariat avec le GIS Alpes du Nord.

d) L’établissement public ressources pour les agriculteurs et les relations urbains – ruraux :

*développer les services aux agriculteurs sur le modèle de l’héliciculture : formateur partagé entre l’association des éleveurs etl’établissement, atelier de transformation hélicicole mis à disposition des éleveurs.*travail en réseau avec la profession : tarine, Thônes et Marthod, week-end de l’Epine.*assurer une présence forte de l’établissement dans les réunions et/ou groupes professionnels des secteurs de formation présents*travailler à la mise en place d’un centre d’interprétation et de ressources sur l’agriculture locale dans le cadre de l’ouverture dudomaine Reinach au public et en lien avec le projet du centre exploitation agricole.

Orientation n°3 : la coopération internationale, élargir notre horizon sur la base de préoccupations communes (développement agricole,territoires de montagne..)

*Bâtir les actions sur une triple légitimité : besoins, objectifs et financements.

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Les besoins sont à définir par les équipes pédagogiques pour les cycles concernés, bien préciser les objectifs (linguistique, technique,culturel) et améliorer l’efficacité dans la recherche de financement par le développement d’une expertise.

La coopération internationale ne se limite pas aux échanges mais sont incluses les actions comme Alimenterre, l’intervention de M.Mazoyer.

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CIII) MIEUX VIVRE ET TRAVAILLER ENSEMBLE DANS L’ ETABLISSEMENT PUBLIC

Constat : Malgré une nette amélioration ces dernières années, l’établissement n’est toutefois pas un modèle du vivre et travailler ensemble.L’établissement public pourtant monosite (hormis l’antenne de Belley du CFPPA) est encore trop éclaté entre ses 3 centres constitutifs, d’où une ignorancemutuelle entre les personnels et les publics en formation souvent source de méfiance et même de dénigrement. Cet éclatement est préjudiciable aufonctionnement matériel et pédagogique.A l’intérieur des centres, les publics en formation engagés dans des cursus très différents sont également en proie à des différends et oppositions culturelles(ruraux-citadins, agricoles-non agricoles).Enfin le personnel n’est pas à l’abri de conflits internes, exprimés ou non qui nuisent au nécessaire travail d’équipe (clivage professeurs techniques et autrespar exemple).Parallèlement les personnels expriment souvent un manque de reconnaissance, se plaignent du cloisonnement des secteurs, de l’opacité de la notationadministrative et du manque de moyens humains dans certains secteurs.La prise de décision fait l’objet de critiques ayant trait au manque d’investissement des acteurs dans son processus, à l’absence de prise en compte depositions (en particulier celles des publics en formation mais pas seulement), au champ incertain de la concertation et des limites du pouvoir local.

D’où les 4 orientations ci-dessous 1) la définition de valeurs communes, 2) Une constitution commune à l’établissement public, 3)l’organisation interne et 4) le tutorat au projet et leur intégration dans une dynamique collective.

Orientation n°1 : définition de valeurs partagées par l’ensemble des membres de la communauté éducative.

Partie prenante du service public d’enseignement et de formation les missions de l’établissement sont dispensées dans le respect des principes de laïcité,de liberté de conscience et d’égal accès à tous au service public.

Le principe de laïcité, questionné continuellement et dernièrement à propos du sujet du voile islamique est bien illustré par la conclusion de la circulaire du12 décembre 1989 du Ministre de l’Eduction Nationale :

« L’école publique ne privilégie aucune doctrine. Elle ne s’interdit l’étude d’aucun champ du savoir. Guidée par l’esprit de libre examen, elle a pour devoir detransmettre à l’élève les connaissances et les méthodes lui permettant d’exercer librement ses choix »

La deuxième partie, paragraphe I du projet pour l’enseignement agricole public en Rhône-Alpes, 1999-2002, explicitait bien ce principe de laïcité.

S’identifiant à la démocratie, les valeurs de la République : Liberté – Egalité - Fraternité s’appliquent bien sûr avec les ambitions de former à la liberté,construire l’égalité et de vivre la fraternité.

A côté de ces principes et valeurs nationales, voire universelles, la définition de valeurs locales à même de favoriser le vivre et travailler ensemble estnécessaire aussi bien pour les relations entre les membres de la communauté éducative, c'est-à-dire entre le personnel, les parents d’élèves et d’apprentis et

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les élèves – étudiants – apprentis et stagiaires, qu’à l’intérieur des membres de la communauté éducative entre les différentes catégories, par exemple depersonnel : direction, enseignement et formation, éducation et surveillance, administration - service - santé et exploitation.

Pour l’établissement public les valeurs suivantes devront être notre point de mire :

Rigueur

Vocables proches : exigence / expertise / efficacité / précision / réserve /autoritéContre valeurs : improvisation / contradiction / laxisme / incohérence

Concertation

Vocables proches : travail d’équipe / partage / écoute / confianceContre valeurs : autoritarisme / secret / isolement / suspicion

Ouverture

Vocables proches : communication / convivialité / rayonnement / adaptabilité /toléranceContre valeurs : dogmatisme / exclusion / cloisonnement / rigidité

Reconnaissance

Vocables proches : respect / confiance / accueil /Contre valeurs : méconnaissance mutuelle / indifférence

Equité

Vocables proches : transparence /justiceContre valeurs : inégalité /privilège

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Illustrations, actions et commentaires

RIGUEUR PonctualitéFaire bien ce que l’on a à faireRendre compte de ses difficultésInterpeller et solliciter la hiérarchieAnticiper les tâchesVérification des informationsPrésence aux réunionsRespect des horaires qui doit concerner tout le mondeRespect des non-fumeurs et de la sécurité routièreProcéduresExpliquer la dimension positive de la rigueur en particulier aux élèves pour qu’elle ne fasse plus peurDéfinition de procédures très clairesDéfinir les tâches de travail précisément : généralisation des fiches de posteApplication stricte et bien comprise du règlement intérieurFaire une charte de bonne conduite pour les réunionsConcertation sur la date de remise des notes scolairesLes parents doivent être à côté des équipes pédagogiques : pas d’abandon de l’élève à l’institutionPlacer la barre haute collectivement et individuellement

CONCERTATION Union des intelligencesAcceptation du résultat quel que soit celui-ciTemps et implication nécessairesPas de parti prisLevier pour la mise en place de projetsFormation interne à mettre en place sur le travail collectif.Définir le champ de la concertationNécessité lors de la mise en place d’un projet de définir la liste des tâches à réaliserConsommatrice de temps mais garante d’un bon fonctionnement futurObjectif d’éviter les dysfonctionnements, 2 réunions avec le personnel dont une en début d’année.Manque de plages informelles, la pause scolaire de la matinée est trop courte.

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OUVERTURE TransparenceDisponibilitéNon cloisonnement des services et des tâches.Favoriser la communication orale qui bonifie l’écrit

RECONNAISSANCE Gratification non financièreDire lorsque le travail est bien faitDire que les locaux sont propres par exemple aux personnels d’entretienOrganiser une journée sur un territoire rural et agricole pour le personnelConnaissance des postes de travail Définir des objectifs et les suivreLors de la médiatisation d’événements mettre en avant les « chevilles ouvrières »Intervenir auprès des publics en formation pour les sensibiliser au travail des personnels d’entretienValorisation des temps forts de début et fin d’année.Définir une journée par trimestre pour moitié travail, moitié détente.Méconnaissance mutuelle entre les centres

EQUITE Ne pas accorder de privilège ou de passe-droitsEcrire les règles et les appliquerPrendre les propositions des conseils de classe à la majorité et revoir leur animation.

Orientation n°2 : écrire une constitution commune à l’ensemble de l’établissement public en s’appuyant sur le projet de nouveaurèglement intérieur du lycée proposé par le comité de pilotage pour une nouvelle politique éducative.

Orientation n°3 : mettre en place une organisation matérielle responsable, transparente, performante et favorable au fonctionnement enétablissement public.

*action 1 : procédures écrites et communes à l’établissement public (transports, moyens audiovisuels..) qui doivent faciliter au quotidien le travail dechacun ainsi que celui des équipes.

*action n°2 : être exemplaires du point de vue de l’utilisation des ressources (énergie, papier, tri sélectif des déchets..) en travaillant sur l’empreinteécologique de l’établissement.

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*action 3 : repenser l’affectation des locaux à la faveur de la restructuration générale du lycée pour aller vers plus de cohérence et une meilleurecohabitation, pôle enseignements post-bac et rapprochement élèves apprentis niveau IV et V.

*action 4 : grâce aux TIC mettre en place un système d’information performant et dématérialisé.

*action 5 : maintenir et mieux faire fonctionner la commission développement durable, lieu de concertation entre les trois volets concernés pour lamise en œuvre du développement durable au sein de l’établissement public : *la valorisation du patrimoine, *l’activité agricole, *la pédagogie en lien avec ledéveloppement durable.

*action 6 : conventionner entre les centres constitutifs les échanges physiques et/ou financiers.

*action 7 : mettre en œuvre les moyens matériels et humains permettant de faciliter le travail collectif, la concertation, les échanges formels etinformels.

Orientation n°4 : encourager et accompagner les projets en veillant bien à la bonne inscription des dynamiques individuelles dans le projetcollectif.

Action 1 : communiquer largement les appels d’offres et engager une concertation pour une meilleure synergie entre les différentes initiatives.

Action 2 : désigner des personnes ressources selon les projets pour le montage de dossier.

Action 3 : prendre en compte les projets lors de la réalisation du budget en exigeant la sincérité sur les moyens nécessaires pour la durée du projet.

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CIV) REPONDRE DE FACON PERTINENTE A L’ENSEMBLE DES MISSIONS DE L’ETABLISSEMENT PUBLIC.

Constat : actuellement, hors la mission d’insertion, nouvelle mais évidente et directement reliée à la mission formation (voir premier axe stratégique),l’exercice des autres missions que la formation est plus le résultat d’opportunités liées à des individus qu’à une réflexion d’ensemble.Le lien avec la formation n’est pas toujours présent, or l’implication des élèves doit être favorisée.D’autre part leur mise en œuvre faute de moyens institutionnalisés relève plus du numéro d’équilibriste que d’une saine gestion.Notre volonté est donc de trouver un lien entre ces missions par l’ancrage local, la participation des élèves, étudiants, apprentis et stagiaires et laprofessionnalisation de leur mise en place et réalisation.

Orientation n°1 : par l’ancrage local

Missions Actions

Développement-Expérimentation

- Travail sur la race tarine : pour valoriser une race locale et à plus long terme, aider à faire connaître et à mieux vendre des produitslocaux.- Atelier « Thônes et Marthod » et atelier hélicicole = activités de terrain qui offrent un service aux agriculteurs- Actions liées au programme expérimental régional en agriculture durable : accueil, valorisation des produits en réseau avec lesproducteurs locaux dont la mise en place d’un point de vente collectif et gestion concertée de l’espace.- Développer l’expérimentation - démonstration entre l’exploitation agricole et les organismes de recherche-développement (INRA -CEMAGREF - GIS SUACI Alpes du Nord - GVA- et coopératives agricoles) : essais prairies, techniques et pratiques agro-environnementales (effluents, épandages, traitements, désherbinage, compostage, gestion et valorisation des déchets, …)Le Système de Management Environnemental (SME) en train de se mettre en place sur l’exploitation en lien avec la profession, lesinstituts, Etat ,Région, Europe peut contribuer à mieux assurer la mission expérimentation – développement.- Valoriser l’outil de production qu’est la fromagerie comme support d’actions de transformation fermière.- Créer une plateforme technologique d’expérimentation en agroéquipements.

Animation- Soutenir/appuyer la dynamique agricole locale : « week-end de l’Epine », CUMA…- Poursuivre le jumelage avec l’Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie- Organiser et/ou participer à des manifestations culturelles en partenariat, exemples : opération George Sand avec l’IA 73 et laFACIM, « mémoires, terroirs et créations » avec la DRAF et les parcs naturels régionaux de la Savoie.- Participer au festival du cinéma rural de La Biole.- Participer comme maître d’œuvre au Festival International des Métiers de la Montagne lorsqu’il se déroule à Chambéry.- Accueillir des manifestations départementales sportives avec les services de l’UNSS- Poursuivre et développer les chantiers de jeunes (type Concordia) sur le domaine avec la ville de La Motte-Servolex et ledépartement de la Savoie.

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Coopérationinternationale

- Favoriser l’apprentissage linguistique vu la dimension éminemment touristique de la Savoie.- Définir des échanges véritables entre centres de formation en lien avec les collectivités de Rhône-Alpes et en définissant bienl’objectif : apport linguistique et culturel ou développement rural et/ou agricole.- Favoriser les stages supports des épreuves professionnelles à l’étranger- Poursuivre et développer les chantiers Concordia sur le domaine avec la ville de La Motte-Servolex et le département de la Savoie.

Insertion scolaire,sociale etprofessionnelle

- Réactiver l’association des anciens élèves et l’étendre aux anciens de Reinach.- Faire venir témoigner des anciens dans les classes.- Prendre en compte l’individu et non le groupe.- Maintenir la présence d’un « conseiller d’orientation-psychologue » qui ne se substitue pas aux acteurs de l’orientation (professeursprincipaux, CPE, Proviseur adjoint et Proviseur) mais qui apporte du mieux et du plus.

Orientation n°2 : par la participation des publics en formation.

Les établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles disposent d’une incontestable autonomie pédagogique même siles référentiels de formation et pédagogiques sont définis nationalement.

Action 1 : profiter des MIL, MAR et autres choix d’enseignement pour faire le lien avec les sujets travaillés à l’intérieur des missions concernées, exemple leMAR ovin en BEPA CPA.

Action 2 : mener des projets pédagogiques en synergie avec les actions conduites dans le cadre des différentes missions de l’établissement public : PUS,PIC, TPE, étude de territoire, stage de développement local, stage de rentrée…

Action 3 : participation effective des élèves, étudiants, apprentis et stagiaires aux différentes actions. Ex : participation lors des mini-stages sur l’exploitationà l’accueil pédagogique, analyse de l’empreinte écologique de l’établissement, organisation de conférence….

Orientation n°3 : par la professionnalisation de leur mise en place et réalisation.

Action 1 : réussir la pérennisation des emplois jeunes concernés par ces missions : accueil pédagogique, gestion et valorisation du domaine Reinach.

Action 2 : communiquer efficacement sur ces actions selon des modalités bien définies et bâtir un plan de communication d’ensemble.

Action 3 : viser l’efficacité en désignant des personnes ressources pour l’acquisition de financements originaires des programmes et actions ou de fondationseuropéens (Socrates, Leonardo…) et/ou français (PRDN, Fondation de France…) voire régionaux et locaux. Les décharges de service éventuelles despersonnes ressources seraient compensées par l’acquisition de financement prenant en compte leur remplacement.

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Action 4 : mieux utiliser les différentes sections du CRIPT Rhône-Alpes.

Action 5 : répondre à l’appel à projets « ingénieurs chargés de projet en EPLEFPA » qui peut permettre la mise à la disposition de l’établissement public d’uningénieur sortant pour une durée de 3 à 5 ans

Action 6 : gérer en toute transparence la Dotation Globale Horaire attribuée au lycée.

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LE MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ ADMINISTRATION ET DE LA PROFESSION AGRICOLE DE LA SAVOIE.

Je voudrais tout d’abord en tant que président du Conseil d’administration et au nom des Organisations agricoles de Savoie, remercier trèssincèrement tous celles et tous ceux – et en particulier Gilles Collet- qui ont préparé ce projet d’établissement que nous trouvons ambitieux et qui se veutconquérant.

Comme toute entreprise, l’Etablissement Public Local de Chambéry - La Motte - Servolex se doit de progresser et d’être à la hauteur des défis qu’il sepropose de relever … Qui plus est dans ce monde de concurrence.

Comme le fait ressortir votre projet d’Etablissement, l’évaluation de la performance des établissements est de plus en plus présente, surtoutl’évaluation faite par les familles qui n’hésitent plus à privilégier l’enseignement privé, si nous ne réussissons pas à être à la hauteur.

L’Etablissement Public Local de Chambéry - La Motte - Servolex a de multiples atouts qu’il convient de faire fructifier :

Un espace à valoriser.

La volonté des Pouvoirs Publics et de nos partenaires financiers de développer et de privilégier sur notre domaine l’élevage de la race Tarine et lemaintien et la préservation de la race ovine Thônes et Marthod.

L’agriculture savoyarde riche de ses produits de qualité et possédant de nombreuses productions en AOC ou IGP.

Une double activité qui, par le succès des sports d’hiver et du tourisme en Savoie et de notre position en Rhône Alpes, assure à nos formationsskieurs ou accompagnateurs, d’importantes possibilités de développement.

La montagne aura aussi besoin demain de vrais agriculteurs avec une formation d’élevage bien sûr, mais aussi de diversification, transformation à laferme, accueil et entretien du paysage. C’est la richesse de Reinach Formations que de posséder demain les équipements nécessaires à ces formations.

La construction du nouveau bâtiment d’exploitation qui, je l’espère, entrera en fonction à la prochaine rentrée scolaire, associée au projet derestructuration du lycée qui est en préparation, seront des outils très performants, permettant de remplir pleinement notre fonction de formation.

Notre mission est en effet de former des jeunes qui seront capables de relever tous les défis d’une agriculture toujours plus performante et qui elleaussi est menacée de concurrence.

Nos sections vers l’horticulture et les métiers de l’environnement, l’entretien du paysage et de la forêt, le machinisme agricole auront aussi à fournirdes jeunes compétents dans des domaines très demandeurs d’emploi.

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L’héliciculture avec son laboratoire dispose d’un outil très performant destiné à des agriculteurs recherchant un complément de revenu indispensableà certaines petites structures d’exploitation.

Le Projet Grand Lac, le Projet Global de Développement Durable initié par le Département de la Savoie avec aujourd’hui l’Etat et la Région partenaire,dans lequel le Domaine Reinach s’inscrit comme parc et jardin remarquable, permet d’envisager l’ouverture au public de nos sentiers balisés et sécurisés etaussi la possibilité d’ouverture d’un point de vente directe de nos produits avec à la clé la valorisation de notre production et de notre domaine.

L’addition de tous ces atouts, et il y en a certainement beaucoup d’autres à découvrir, font que l’Etablissement Public Local de Chambéry - La Motte -Servolex ne doit pas avoir peur de l’avenir.

Ce projet d’établissement, tel que présenté, ne vise pas à l’exhaustivité mais a au moins le mérite d’exister. Il ouvre également une porte vers l’aveniret permet une évolution pour les quatre années à vivre. Tout en gardant la possibilité de l’amender au fil de l’eau et d’en vérifier et évaluer son application.

Enfin, le Président de Conseil d’Administration, au nom des Organisations agricoles départementales, se doit d’exprimer la reconnaissance de ses pairspour l’équipe d’hommes et de femmes, présents pour certains depuis de nombreuses années – et sous la direction dynamique de Gilles Collet- qui a suapporter et entretenir la « valeur humaine » de cet établissement. C’est bien sur cette dimension qu’est fondée la formation de nos jeunes, quelle que soitleur destination technique ou professionnelle ainsi que le choix des diverses filières.

Rappelons nous aussi que la Savoie a bénéficié pour son enseignement agricole du consensus, basé sur l’intelligence des hommes, qui préside depuisde nombreuses années dans ce département aux relations entre tous les partenaires locaux.

Nous pensons très sincèrement, qu’avec le soutien et le concours de tous, le Domaine Reinach de La Motte - Servolex sera toujours demain l’un desfleurons de l’agriculture et de notre département.

Merci et bon courage à tous.

Le Président du Conseil d’Administration

Joseph VUILLERMET

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ANNEXES

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ANNEXE N°1

QUALIFICATION ET CARACTERISATION DE L’ENVIRONNEMENT TERRITORIAL, LÉGISLATIF, RÉGLEMENTAIRE ET ADMINISTRATIF DE L’ÉTABLISSEMENT PUBLIC

A) LE TERRITOIRE

La Savoie et les Alpes du Nord : un environnement géographique, économique et éducatif exceptionnel

Les Alpes du Nord françaises et en particulier les départements de Savoie, Haute-Savoie, Isère et Ain, à la lisière de « la banane bleue » bénéficientd’une situation privilégiée dans l’ensemble européen : le tissu économique grâce à la présence de nombreuses PME est très dynamique, le tourisme offred’immenses possibilités, les études démographiques font état d’une progression de la population dans l’avenir.

La population scolaire des classes de 3éme du département de la Savoie est passée de 3746 élèves à la rentrée 1998 à 4160 à la rentrée 2003, soitune augmentation de 11 % avec une prévision de 4540 élèves pour la rentrée 2005 (source Inspection Académique 73).

L’accès autoroutier est d’une grande qualité, le transport ferroviaire devrait se développer rapidement, avec la mise en projet de l’axe Lyon-Turin.

L’environnement éducatif est riche de la proximité de nombreux centres universitaires et scientifiques, Lyon et Grenoble principalement, et de laprésence de l’Université de Savoie avec Annecy et Chambéry dont le site de Technolac sur la commune du Bourget du Lac.

Pour l’enseignement agricole dans le département le maître mot est l’équilibre entre le public et le privé, uniquement temps plein confessionnel.La concurrence vient principalement de la Haute-Savoie avec l’important lycée de Poisy pour la formation initiale, le centre d’élevage Lucien Bizet

également à Poisy pour la formation continue et les très nombreuses maisons familiales et rurales.Le récent positionnement du LPA de Contamine sur Arve sur le secteur de l’élevage bovin rendra certainement difficile le maintien de deux cycles

scolaires de formation (BEPA CPA et Bac Pro CGEA).

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L'agriculture savoyarde, riche de produits de qualité avec un très beau « plateau de fromages » des vins et des fruits réputés mais concurrencée pard’autres secteurs économiques plus attractifs se caractérise :

a) par un nombre relativement peu important d’exploitations agricoles : 1740 exploitations professionnelles ( 2160 en Haute-savoie, 4790 pour l’Isère,29 250 en Rhône-Alpes source RGA 2000 ).

b) la faiblesse du nombre d’installations en agriculture (de l’ordre de trente installations aidées chaque année)

c) l’importance de la pluriactivité du chef d’exploitation : 35 % des chefs d’exploitation sont pluriactifs, 22 % pour le national.

D’autre part l’agriculture savoyarde n’est pas uniforme, le modèle montagnard domine avec cependant d’autres systèmes d ‘exploitation d’où unedifficulté de positionnement pour le lycée, l’histoire de notre exploitation l’atteste avec en particulier son troupeau de vaches laitières.

Le paysage politique est dominé par la droite, tendance démocratie chrétienne comme dans une bonne partie des Alpes, avec cependant desenclaves de gauche. Le fait savoyard est une réalité, car si la ligue savoisienne compte peu, en revanche, le renforcement du poids des Savoie est réel aussibien dans les tentatives de rapprochement des deux départements que de la constitution d’une région politique.

La cluse de Chambéry : un espace contraint et convoité.

Situé dans la commune de La Motte-Servolex, 4ème ville du département de la Savoie avec 11 500 motterains au dernier recensement général de lapopulation, le domaine Reinach constitue un espace naturel remarquable dans le contexte de forte urbanisation de l’ensemble de la cluse de Chambéry.

Du point de vue de l’espace deux contraintes guettent néanmoins la cluse de Chambéry : la poursuite de l’urbanisation avec des constructionsconsommatrices de foncier, l’extension des réseaux routier et ferroviaire (ligne TGV et contournement autoroutier de Chambéry) déjà développés avec laprésence d’infrastructures de transport (route, rail et air).

Le projet Grand Lac, projet global de développement durable du territoire du lac du Bourget, initié par le département de la Savoie avec aujourd’huil’Etat et la Région partenaires (dont le domaine Reinach a été repéré comme parc et jardin remarquable) et la réflexion agriculture périurbaine initiée parl’établissement puis reprise par la chambre d’agriculture et les collectivités territoriales locales (villes de Chambéry et La Motte-Servolex, ChambéryMétropole, Métropole Savoie) sont certainement capables d’apporter une prise de conscience et éventuellement de modifier les politiques d’aménagement.

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B) L’ENVIRONNEMENT LÉGISLATIF, RÉGLEMENTAIRE ET ADMINISTRATIF :

Quelques repères législatifs, réglementaires ou administratifs :

* l’EPLEFPA est une création des lois de décentralisation du début des années 80, lois du 2 mars 1982 Droits et libertés des communes, desdépartements et des régions et du 22 juillet 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l’Etat.

Le souhait du législateur à l’intérieur de ce grand mouvement décentralisateur fut de créer à côté des collectivités territoriales une collectivitéspécifique administrée par un conseil d’administration et présidé pour les EPLEFPA par un membre extérieur à la structure (contrairement à l’EducationNationale où le directeur préside le conseil d’administration).

La Région a la charge des lycées. Elle en assure la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et lefonctionnement à l’exception d’une part des dépenses pédagogiques à la charge de l’Etat dont la liste est arrêtée par décret et d’autre part, des dépenses depersonnels.

* la loi du 9 juillet 1984 portant rénovation de l’enseignement agricole public puis le décret du 29 novembre 1985 relatif à l’organisation administrativeet financière des EPLEFPA.

La loi précise l’objet et les missions de l’enseignement et la formation professionnelle agricoles publics: - formation initiale, -formation continue, -participation à l’animation du milieu rural et – contribution à la liaison entre les activités de développement, l’expérimentation et la recherche agricoles et para-agricoles et - participation à la coopération internationale notamment par l’accueil des stagiaires étrangers et par l’envoi d’enseignants à l’étranger.

Le terme projet pédagogique élaboré par l’établissement apparaît également pour la première fois.

* depuis ces grands textes fondateurs de l’enseignement et la formation professionnelle agricoles publics modernes, la loi d’orientation agricole du 9juillet 1999 a ajouté une nouvelle mission : - la contribution à l’insertion scolaire des jeunes, sociale et professionnelle de ces derniers et des adultes, précisela composition d’un EPLEFPA (plusieurs centres) et annonce la transformation des LEGTA et LPA en LEGTPA.

Le décret du 16 janvier 2001 relatif à l’organisation administrative et financière des EPLEFPA modifie certaines dispositions d’ordre organisationnel,ainsi les exploitations agricoles ou ateliers technologiques deviennent des centres constitutifs.

* Parallèlement la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989 est promulguée avec la présence pour la première fois dans un texte législatif del’expression projet d’établissement qui définit les modalités particulières de mise en œuvre des objectifs et des programmes nationaux et précise les activitésscolaires et périscolaires prévues à cette fin.

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L’ensemble de ce cadre législatif, réglementaire et administratif dote les EPLEFPA d’une autonomie d’actions qui s’exerce bien sûr dans le respectdes directives nationales et fait l’objet pour les actes de l’établissement et du directeur d’un contrôle par les trois autorités : Préfecture de Région (contrôle delégalité), Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt, autorité académique et Région.

La chambre régionale des comptes juge les comptes des établissements publics locaux.

Enfin l’inspection de l’enseignement agricole peut être sollicitée par l’autorité académique ou par la Région via cette dernière pour des enquêtes,évaluations et avis.

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ANNEXE N°2

BILAN PROJET D’ÉTABLISSEMENT 1997

INTRODUCTION : LA DÉMARCHE

2 entrées : a) quels blocages lever ? et b) quelle méthode de travail ?

a)

- Formations : complétude en formation scolaire et cohérence Lycée-CFPPA recherchées- Locaux : trop dispersés, vieillissants, trop imbriqués pour CFPPA et exploitation

Du point de vue de la complétude de la formation le secteur machinisme s’est beaucoup développé (cycle Bepa AE installé en septembre2001 et cycle Bac Pro AE sous la forme de sections installées en septembre 2000, CS RTC AE en projet), le secteur des travaux Paysagerségalement avec l’ouverture du BTSA AP, en revanche le secteur horticole n’a pas connu de développement en formation initiale et même unerégression avec la fermeture du CAPA par UC Productions horticoles, le conventionnement des BP et BPA en horticulture étant toujours difficile.

La cohérence entre les voies de formation n’a pas été mise à mal, bien au contraire, avec l’ouverture en septembre 2001 du BTSA APdébouchés pour les élèves du cycle STAE voire S du lycée et le projet du CS RTC AE.

La dispersion des locaux a été atténuée avec l’installation de l’ensemble de l’administration du lycée dans les bâtiments du lycée, lesrestructurations de l’exploitation agricole et du lycée sont lancées avec un démarrage effectif pour l’exploitation agricole. Quant au CFPPA la toituredes pans Est et Sud sera refaite courant 2004 avec comme maître d’ouvrage la Région. L’imbrication des locaux ferme-CFPPA est moindre avec lanouvelle localisation du bureau du directeur d’exploitation mais à poursuivre (local bûcheron).

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b)

Le constat était très négatif : l’epl n’a pas de projet d’établissement. Or il y a urgence : dysfonctionnements accumulés, structures deformation manquant de cohérence, patrimoine paysager et architectural proche de l’implosion, ferme à la veille d’investissements incontournables.

L’efficacité de la réalisation par le personnel est souligné du fait parce qu'il y a de nombreuses années que des membres du personnelréfléchissent à l'avenir de l'E.P.L. et à son fonctionnement.

A- L’ENVIRONNEMENT ET LES STRUCTURES DE FORMATION

A1-L’EPL ET SON ENVIRONNEMENT

Vocations de l’EPL :

1 - comme un centre de formation technique et professionnelle axé sur l'agriculture diversifiée, la pluriactivité, la qualité des produits dans uncadre de montagne;

objectif : devenir la référence nationale voire européenne en matière de développement rural adapté aux zones de montagne.

Son Projet s'inscrit dans le Projet Agricole Départemental de la Savoie.

2 - comme un centre de formation scientifique et technologique orienté vers la biologie, l'écologie, l'agronomie, permettant à des jeunes de seformer dans un cadre différent de celui offert par l'éducation Nationale;

objectif : conforter notre image scientifique en développant des liens avec l'Université de Chambéry, en particulier avec Technolac afin d`unirnos compétences respectives dans le domaine de l'environnement toujours en relation avec la montagne.

Ces deux grandes vocations de l’établissement public ont été sinon concrétisées développées avec en particulier l’ouverture en octobre 2003 de laLPU valorisation des produits et des espaces montagnards qui fait le lien entre les points 1 et 2 ci-dessus.

L’objectif de devenir la référence nationale voire européenne en matière de développement rural adapté aux zones de montagnes n’est certainementpas entièrement atteint, le volet formation aux métiers du sport en montagne a connu certes un développement (formation montagne BEES ski alpin préparéen 4 ans) en revanche il reste à renforcer la présence de l’établissement public dans l’espace montagnard avec des formations spécifiques non sportivescomme celle de berger d’alpage du CFPPA et en mettant en place des actions techniques en faveur du développement des territoires montagnards(conduite de troupeau, de prairies, traite mobile, transformation fermière…) ce sont ces éléments qui ferons de nous la référence ambitionnée ci-dessus.

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A2-DEUX ORIENTATIONS STRUCTURANTES ET A3-LES GRANDS AXES DE FORMATION

21 - La diversité.22 - La montagne.31 - Axe formation technique et professionnelle.32 - Axe formation aux métiers sportifs de la montagne et sport étude.33 - Axe formation scientifique et technologique.

Les deux orientations structurantes et les 3 axes de formation ont été validés au cours de la période post-1997 en particulier à travers la réflexionstructures pédagogiques.

Les commentaires faits en A1 peuvent être repris pour les 22 et 31.

Sinon devant le constat de la non liaison BEPA PH et Bac Pro AE une inflexion a été introduite avec comme concrétisation l’ouverture d’un cyclecomplet aux niveaux V et IV pour l’agroéquipement.

Le bac techno STAE en 4 ans SSSHN et BEES ski alpin s’est mis en place en atteignant les objectifs assignés, l’un d’augmenter les effectifs, ce qui apermis ces dernières rentrées de maintenir la SSSHN, et l’autre d’offrir un parcours biqualifiant beaucoup plus complet dans les étapes du BEES moniteur deski alpin préparées. Il reste et ce n’est pas l’élément moindre à améliorer le taux de réussite à l’examen, médiocre pour les deux premières sessions. Laformation BTSA ACSE - Brevet d’Etat Accompagnateur en Moyenne Montagne s’est maintenue.

Annexe A 1 : voir ci-dessus remarque lien BEPA PH et BTSA GDEA via le bac pro agroéquipement. Les LV2 ont été introduites à nouveau dans leSSSHN.

Annexe A 2 : ouverture de la section du Bac Pro agroéquipement mais également du cycle BEPA agroéquipement sous la forme d’une section duBEPA CPA puis d’une classe.

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A3-LE CFPPA

Depuis 1997 la CFPPA est certainement le centre de l’établissement public qui a connu la situation la plus délicate avec en particulier la très fortediminution de l’activité de formation continue, les difficultés financières des années 2000 et 2001, la séparation avec Contamine sur Arve mais dontl’apprentissage a connu un fort développement aussi bien quantitatif que qualitatif.

Tous les diplômes prévus dans les tableaux 1, 2 et 3 n’ont pas été ouverts, certaines formations ont même fermé (pépinières, forêt), d’autresmentionnaient des certificats de spécialisation inexistants, en revanche le cycle BTSA AP non prévu dans les ouvertures, puisque présent en formationscolaire dans l’environnement proche de l’établissement, a ouvert avec succès pour ses recrutement et résultats scolaires.

Une question : pourquoi l’ouverture du Bac Pro PH prévue en 1997 par apprentissage n’a-t-elle pas eu lieu ?

B- EPL À VIVRE

OBJECTIF 1 : UN MAXIMUM D'ATOUTS POUR REUSSIROBJECTIF 2 : DES LOCAUX ET DES MOYENS FONCTIONNELSOBJECTIF 3 : SUIVI DES ELEVESOBJECTIF 4 : FAVORISER L'ACCUEIL A L'EPLEOBJECTIF 5 : REPONDRE AUX BESOINS DES ADOLESCENTS(TES)

Objectif 1 : le suivi et l’accompagnement du travail personnel des jeunes n’a pas fait l’objet d’un plan pluriannuel mais trouve une réponse ponctuelledans la mise en place d’actions périscolaires dans le cadre du Permis de Réussir de la Région Rhône-Alpes.

Des études surveillées pour les élèves internes de seconde générale et technologique et seconde professionnelle ont été mises en place à la rentréescolaire 2002 à la place de la chambre études.

Objectif 2 : l’inscription de la restructuration du lycée dans le plan prévisionnel d’investissements de Rhône-Alpes a permis la réalisation du shémadirecteur, des programmes fonctionnel, architectural et technique et aujourd’hui la Région s’apprête à choisir le maître d’ œuvre de la restructuration.

Chaque document (schéma directeur, programme fonctionnel, programme architectural et technique) a fait l’objet d’une large concertation aveccomme support le comité de pilotage interne de la restructuration, le schéma directeur a été délibéré en conseil d’administration.

Certaines dispositions prévues dans le projet d’établissement ont été abandonnées, soit pour des raisons d’organisation fonctionnelle (CDR auchâteau), soit pour des raisons de contingences régionales (pôle BTSA).

L’absence de restructuration générale des bâtiments a engendré des difficultés matérielles supplémentaires vu l’augmentation du nombre de classeset d’élèves : suppression des salles spécialisées d’ESC et d’Histoire-Géographie, internat garçon saturé.

Objectif 3 : voir la remarque ci-dessus objectif 1, sur les emplois du temps, la présence des heures de cours sur une plage hebdomadaire concentrénuit aux avancées pédagogiques.

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Objectif 4 : notre volonté est de prendre le temps nécessaire pour l’accueil des nouveaux élèves, pour les nouveaux personnels le livret d’accueil avecréunion courant du premier trimestre sont installés.

Objectif 5 : on notera la mise en place en 2001-2002 et 2002-2003 d’un groupe adultes relais (GAR) et de nombreuses interventions sur lesconduites à risques.

Pour ces 3 derniers objectifs de nombreuses actions se sont déroulées, toutefois on doit regretter l’absence de la mise en place d’un pland’ensemble comprenant des pratiques et actions pérennes.

C- UN EPL OUVERT À TOUS

CI- VALORISER LE PATRIMOINE PAYSAGER ET LE CHÂTEAU REINACH.

Hormis la localisation nouvelle des services administratifs dans les locaux du lycée le constat est toujours d’actualité.

L’inscription du domaine Reinach à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques demandée dans le projet d’établissement a fait l’objet d’unarrêté du préfet de Région en, date du 9 octobre 2003, l’arrêté du 16 janvier 2003 étant erroné dans le nombre de parcelles protégées et dans l’exclusion decertains bâtiments modernes. La commission régionale du patrimoine et des sites avait donné un avis favorable le 29 octobre 1999.

L’ouverture du CS « jardins historiques, anciens à l’anglaise » en formation adulte comme solution pour l’entretien du parc ne s’est pas faite, maisétait-ce une solution pour l’entretien ?

La valorisation du château par la location à des fins de séminaire ne s’est pas développée.

En revanche l’accueil pédagogique sur l’exploitation agricole et le parc s’est développé grâce à l’action de deux personnels employés sous le statutd’emploi jeune et avec l’aide d’enseignants.

Pour la localisation dans le château de salles spécialisées (CDI, salles multimédia et de langues) voir ci-dessus B-Objectif 2.

La vidéocassette sur le domaine Reinach a été réalisée par l’assistant activités socio-culturelles à caractère audiovisuel.

C II-OUVERTURE CULTURELLE SUR LE SPECTACLE VIVANT.

Les sorties culturelles de nos élèves encadrés par du personnel du lycée se sont poursuivies avec comme support principal la convention avecl’Espace Malraux à Chambéry mais également l’aide financière de Rhône-Alpes.

Des représentations dans le château et/ou le parc ont eu lieu : apéritif chorégraphique des élèves skieurs puis extrait de spectacle de danse dans leGrand Salon, balade contée dans le parc.

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D-L’EPL ET L’UNION EUROPÉENNE

La plupart des anlyses fondées sur les programmes européens de coopération scolaire ou autres ou les actions de la DGER sont obsolètes ouprofondément modifiées (Lingua, Pygmalion, Objectif 5 B).

Un échange scolaire avec réussite pendant 3 années s’est mis en place avec la Pologne, région de Cracovie. Cette année scolaire un échange avecl’Allemagne, lander de Bade-Wurtemberg, a eu lieu.

E-L’EPL ET SA MISSION DE DÉVELOPPEMENT CAS CONCRET.

L’établissement a participé à l’opération pilote nationale Système d’Information Géographique.Certains objectifs ont été atteints comme la mise en place d’un MIL dans le BTSA ACSE, l’enseignement des SIG est prévu également dans la LPU

Valpesmont.

En revanche du fait du départ de l’informaticien qui épaulait l’ingénieur responsable de l’expérimentation tous les objectifs n’ont pas été réalisés.

F-L’EPL ET SON EXPLOITATION.

Vu l’opportunité d’engager parallèlement à la restructuration du lycée la restructuration de l’exploitation agricole et à la demande de la Région, undossier spécifique a été réalisé : « L’exploitation agricole de l’Etablissement Public Local d’Enseignement Agricole de Savoie : quels objectifs ? quellestructure ? quel fonctionnement ? » avec une délibération lors de la réunion du conseil d’administration du 3 décembre 2001.

En notant en préalable que le laboratoire de transformation hélicicole avait été construit en 1998 la phase I de la restructuration de l’exploitationagricole comprend la mise en sécurité des serres existantes et la construction de nouvelles surfaces (effectuées en 2003), la réalisation d’une nouvelle étableVL (le chantier à débuté mi-janvier 2004), l’aménagement d’une salle de cours et d’accueil, de bureaux de techniciens et de vestiaires élèves-personnels(permis de construire en attente) et la création de places de stationnement.

D’autre part nous sollicitons auprés du Ministère la reconnaissance de l’activité de transformation comme atelier technologique.

La phase II de la restructuration quant à elle, s’intégre dans le projet d’ouverture du domaine Reinach au public en lien avec le département de laSavoie, la ville de La Motte-Servolex et Grand Lac.

La place de l’atelier ovin qui faisait l’objet d’interrogation principalement du fait de la succession de C.Chatel s’est éclaircie avec la mise en place ducentre de béliers de la race ovine Thônes et Marthod en partenariat avec l’association des éleveurs de la race et l’aide financière du Département et de laRégion pour la construction du tunnel d’élevage et le maintien d’un troupeau d’une trentaine de brebis.

Pour le travail nécessaire au suivi des élevages une convention a été faite avec l’association des éleveurs et une autre avec le salarié d’élevage,Thierry Castellani.

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G-LES LOCAUX-RÉCAPITULATIF : QUE FAIRE ?

Pour les points 1 à 7 :

1 - L'exploitation2 - Le Château3 - Le CFPPA4 - Les installations Sportives5 -Le bâtiment externat du Lycée6 - Le bâtiment internat du Lycée7 - Les logements

Les aménagements prévus sont bien sûr modifiés par les restructurations générales de l’exploitation agricole et du lycée.

Cependant nous pouvons noter les éléments suivants réalisés totalement ou partiellement :

- implantation dans une tour d'entrée du bureau du Chef d'exploitation- serres : remise à niveau pédagogique- réhabilitation patrimoniale de l'allée des platanes- extension des locaux par récupération de l'actuel bureau du Chef d'exploitation et de l'appartement du vacher- réhabilitation du gymnase- construction d'un plateau de sports en plein air (athlétisme- pelouse...)- extension de l'internat par suppression des appartements encore existants

Pour le parc le mur d’enceinte a fait l’objet d’interventions préventives et de reconstructions partielles dont la dernière pour la partie Nord-Est abattuepour raison de sécurité.

Les 3 chantiers Concordia réalisés avec la ville de La Motte-Servolex et le département de la Savoie ont permis d’améliorer certaines zones : nant duVillard, salon de thé… de même que les interventions pédagogiques. D’autre part, l’établissement rénumère sur son budget une partie d’un emploi de maîtreouvrier travaux paysagers et un emploi jeune valorisation du patrimoine.

Un groupe de projet REINACH FORMATIONS-Ville de La Motte-Servolex-Département de la SAVOIE et GIP Grand Lac s’est mis en place cetautomne pour définir concrètement les modalités d’ouverture du domaine Reinach au public.

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H-FORMATION DU PERSONNEL

Le premier plan local de formation du personnel de l’établissement public a été délibéré par le conseil d’administration de décembre 1999, deuxavenants ont été ensuite rédigés en novembre 2000 et novembre 2001.

CONCLUSION SUR LE BILAN

Les membres du comité s’accordent pour affirmer que la mise en œuvre du projet d’établissement de 1997 a souffert pour la partie matérielle du nondémarrage de la restructuration générale du lycée dans un contexte de croissance des élèves et apprentis. En revanche les « petites restructurations »voulues dans le projet et effectuées (administration localisée au lycée, bureau du directeur d’exploitation déplacé) ont amélioré le fonctionnement quotidien enattente des travaux d’ensemble. D’autre part le comité constate avec une grande satisfaction le démarrage effectif de la restructuration de l’exploitationagricole.

Par ailleurs et élément très encourageant les complétude et cohérence de formations au sein de l’établissement public se sont développées, le lienavec l’Université de Savoie s’est concrétisé avec la mise en place de la Licence Professionnelle Universitaire Valorisation des Produits et des EspacesMontagnards. Toutefois l’objectif « devenir la référence nationale voire européenne en matière de développement rural adapté aux zones de montagne »n’est certainement pas entièrement atteint et demande un investissement fort aussi bien dans les formations que les actions techniques.

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ANNEXE N°3

Consultation du personnel, en vue de la révision du projet d’établissement

Résultat du questionnaire42 réponses dont 2 « anonymes »

LYCEE – CFPPA – EXPLOITATION 30 lycée

10 CFPPA

2 anonymes

Fonction : 34 enseignants-formateurs

3 ATOSS

3 Education-surveillance

Nombre d’années passées dans l’établissement : 1/ 3/ 5/ 10/ 15/ et plus… 1 an : 6

1 à 5 : 10

5 à 10 : 8

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10 à 15 : 6

+ de 15 : 10

Les formations actuelles proposées par l’EPLEA (lycée +CFPPA) sont nombreuses et diverses (voir la plaquette de présentation de l’établissement).

Oui Non NSP Votre avis, vos propositions…..

1 C’est une caractéristique :forte, locale, incontournable 31 1 10

Trop diversifiéTrop de formations

2 Il faut supprimer desformations :Si oui, lesquelles ? Quel(s)niveau(x) ?

2 28 12Fusionner Bepa 2 et Bac ProCycle S

3 Il faut renforcer certainesformations :Si oui, lesquelles ? Comment ?

21 2 19BTSA GDEAPaysage et montagneBepa et Bac Pro AES-Bepa AE-SGTJardins historiquesSoutien scolaire SkiBac S et BTSAProductions horticolesFormations spécifiques et localesAspect montagne, produits fermiersHorticulture ouverte vers l’espace montagnardAgroéquipementsBac pro horticoleACSE + PAS+BTSA+BEPA PHPôle montagneFormations supérieuresCycle S, Bepa AECycle SBepa AE

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Communication nationaleBepa PHAgroéquipement en formation continueSpécificité montagneSpécificité montagneFilière production agricole du Bepa au BTSA avec BTSAPA

4 Il faut ouvrir des secteursprofessionnels nouveaux :Si oui, lesquels ?

9 10 23STPAAgrotourismeGestion de l’eau, des déchets, énergies renouvelables.Forêt-boisAutre BTSASki de fondBTSA PACapacité d’accueil saturéeGPN, énergies renouvelablesNon en formation initiale possible en formation continueOuverture pour demande ciblée et ponctuelle.

Les territoires (zones géographiques) présents ci-dessous sont-ils satisfaisants pour l’établissement public vis-à-vis de notre recrutement et de nos actions ?

Pour leRECRUTEMENT

Oui Non NSP Votre avis, vos propositions….:

1 Cluse de Chambéry 23 5 14

2 Savoie 25 1 16

3 Alpes du nord 23 4 15

4 Arc alpin 16 5 21 « intéressant pour BTSA et LPU, idem ci-dessous»« non accueil à l’internat le dimanche soir et pasd’hébergement BTSA »

5 Massifs montagneuxfrançais

12 6 24 « trop ambitieux idem pour France et Europe »

6 France 14 6 22 « plus grande diversité des étudiants souhaitée en BTSA »« pour héliciculture et bergers d’alpage »

7 Europe 6 8 28

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Pour les ACTIONS Oui Non NSP Votre avis, vos propositions….:

1 Cluse de Chambéry 17 1 24 « 1 et 2 prioritaires avec une meilleure valorisation de ce que l’onfait »

2 Savoie 18 1 23

3 Alpes du nord 13 0 29

4 Arc alpin 7 2 33

5 Massifs montagneuxfrançais

8 2 32

6 France 8 1 33 « 6 et 7 non prioritaires, nécessité de spécialisation »

7 Europe 6 3 33 « intérêt actuel actions coopération internationale »

« La pertinence des réponses dépend des formations et actions »« Questions à traiter plutôt dans le cadre quel territoire pour quelles actions ? »

Mieux vivre ensemble dans l’établissement public :Un nouveau règlement intérieur est-il nécessaire ?

Oui Non NSP Vos suggestions….

16 17 9 « aménager l’existant et le simplifier »« on ne vit pas par l’intermédiaire d’un RI »« référence à travail 2002-2003 avec quelques aménagements »« le plus important est de s’assurer du respect strict de l’existant »« se donner les moyens de le faire appliquer »« revoir certaines parties de la version travaillée en 2002-2003 »« il n’est plus adapté au fonctionnement réel »

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« principes d’éducation déterminants »« le simplifier, développer son application au quotidien »« il faut plutôt réfléchir à son appropriation par chacun »« oui mais insuffisant besoin d’un projet de vie »« en fonction de l’évolution : téléphone portable par exemple »« RI n’est pas un contrat mais un cadre légal »

Doit-il concerner l’ensemble de l’établissement public ou être spécifique à chaque centre ?

Oui Non NSP Vos suggestions….

15 06 21 « un règlement pour la halle avec un responsable pour le faire appliquer »« rubriques communes et parties spécifiques »XXXXX« un pour chaque centre »« il doit y avoir une base commune »« constitution commune »« l’epl gère les fondamentaux, les centres le quotidien »

En plus de la mission de formation initiale et de la formation continue, un EPLEFPA au sein du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche doit remplir les missionssuivantes.

Selon vous quel pourrait être leur ordre de priorité au sein de l’EPLEFPA ?Donnez leur un numéro de 1 à 4.

Les 4 autres missions d’unEPLEFPA :

1 2 3 4

Participation à l’animationdu milieu rural, 4 18 16 3

« périurbain »XXX« valorisation domaine, château »« il faut être inséré dans son milieu pour sedévelopper »« elle dépasse le cadre de l’ESC »« l’epl acteur du milieu y compris ci-après »

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Contribution à la liaisonentre les activités dedéveloppement,expérimentation etrecherche agricoles et paraagricoles,

8 16 14 2« par l’intermédiaire d’une exploitationagricole dynamique dans ses filières etlocalement »« besoin d’une formation continue desenseignants »« essentiel pour assurer pérennité etlégitimité à l’enseignement agricole, rôle del’exploitation à renforcer »

Participation à lacoopération internationale 0 1 8 31

« contexte de la mondialisation »« qu’entend-on par coopération »« intéressante mais pas primordiale »

Insertion scolaire des jeunes,sociales et professionnelles 30 6 2 3

« réseau anciens élèves »« de fait, évident, naturel »XXXX« pouvoir mieux accompagner les jeunesdans leur projet »

« chaque mission pourrait être modulée selon demandes internes et externes de l’établissement »« attention à ne pas courir plusieurs lièvres à la fois »« pas de priorités, chaque mission nourrit les autres. Elles ne se juxtaposent pas mais doivent être complémentaires »« toutes ces actions sont prioritaires »

DIVERSES REMARQUES concernant le projet d’établissement :

« un PE est l’affaire de tous et passe par la reconnaissance du travail de chacun »« un PE doit vivre grâce aux moyens que l’on voudra lui accorder » « mener en parallèle PE et restructuration lycée et exploitation »« il faut arrêter la guéguerre patrimoine, ne pas revenir 10 ans en arrière »« j’espère que les plus jeunes personnels se sentiront concernés »« faire surgir l’idéal recherché »« le PE un début de dialogue qui permet une évolution à chaque établissement »« bien s’attacher à dresser un bilan objectif de l’existant avant le nouveau »« à mon échelle il me parait difficile d’avoir une réflexion globale pour répondre à ce questionnaire »

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ANNEXE N°4

Axe stratégique N°1 : DES FORMATIONS AYANT DU SENS ET INSCRITES DANS UN MOUVEMENT DE DEVELOPPEMENT

Orientations ActionsObjectifs

Modalitésde réalisation

Indicateurs Responsa-bles

04-05

05-06

06-07

07-08

PROFESSIONNALISME ETHUMANISME, pour avoirl’ambition de former desprofessionnels cultivés etresponsables

201-Favoriser la mixité des publics accueillis

202-Rassembler les maîtres de stage etd’apprentissage203-Mettre en place des enseignementscommuns à l’établissement public204-Etudier et si possible mettre en place le bacprofessionnel en 3 ans205-Réaliser des enquêtes pour le devenir desélèves, étudiants, apprentis et stagiaires206-Orientation agri-montagne (PE et EQ)207-Dimension internationale en particuliertransfrontalière niveau III(PE)208-Envisager un fonctionnement plus durable dela LPU « valpesmont » dans le cadre dupartenariat avec l’Université de Savoie(PE)209-Poursuite du travail de remédiation pour lavoie scolaire(PH)210-Parcours international en BTSA(AE)

II- DES FORMATIONSPERTINENTES ET DE QUALITÉ,CONNUES ET RECONNUES POUR

UN RECRUTEMENT ÉQUILIBRÉ

211-Spécificités montagne(AM)

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212-Travailler le positionnement du baccalauréatSTAE spécialités technologies des aménagementsvis-à-vis des trois aménagements abordés (AM)213-Dimensionner correctement le réseau desmaîtres de stage pour les élèves STAE TA etassurer le suivi des problématiques (AM)214-Promotion de la section SHN (collèges etlycées)(SM)215-Mettre en place un groupe de travailprofesseurs parents d’élèves - élèves etreprésentants du milieu sportif pour le STAE ski(SM)216-Lier l’enseignement des TSP en STAE ski eten STAE classique (SM)217-Médiatiser le travail pédagogique fait enEATC, ATC et TPE (EGT)218-Equilibrer le flux d’élèves TA et TSP en STAEclassique (EGT)

301-Création d’une section de BTSA PA dans lecycle ACSE (PE1)302-Développement d’un pôle diversificationautour de l’héliciculture et de la transformationfermière (PE2)

III-DES COMPÉTENCESPROFESSIONNELLES BIEN

IDENTIFIÉES EN COHÉRENCE ETSYNERGIE ENTRE LES CENTRESCONSTITUTIFS AVEC UNENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET

TECHNOLOGIQUE DE QUALITÉ 303-Création de formations spécifiquesmontagne du même type que « berger d’alpage »(PE3)

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304-Module d’accompagnement de porteurs deprojets vers des systèmes diversifiés (PE4)305-Etudier poursuites d’études pour nos lycéens(PH1)306-Pérenniser les formations continues (PH2)307-Ouvertures de LPU(EQ1)308-Formations machinisme pour neige (EQ2)309-Formations spécifiques : matériel parcs etjardins, équipements horticoles, forêt et énergiesrenouvelables (EQ3)310-Entretien parcs et jardins historiques(AM1)311-Ouverture de formations adaptées (contenuet format) à la biqualification en montagne : BTSAou licence professionnelle universitaire (SM1)312-Elargir la biqualification à d’autres sports liésau territoire montagnard : fond, escalade, voile(SM2)313-Lier l’enseignement des TSP en STAE ski et enSTAE classique (SM3)314-Ouvrir une division supplémentaire de SGTpour avoir 3 divisions « classiques » à 24 élèves(GT1)315-Partenariat avec l’EN pour l’affectation enSGT sur le choix d’un enseignement dedétermination autre qu’EATC (GT2)

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ANNEXE N°5Axe stratégique N°2 : DES TERRITOIRES PLURIELS POUR LES DIFFERENTES MISSIONS DE L’ETABLISSEMENT PUBLIC

Orientations ActionsObjectifs

Modalitésde réalisation

Indicateurs Responsa-bles

04-05

05-06

06-07

07-08

101-Médiatiser le travail pédagogique fait en EATC, ATCet TPE

102- Réalisation d’aménagements dans le parc par lecycle STAE103-Participation au concours départemental dejugement de bétail, au SARA, SIA pour l’élevage, audéveloppement local (enquête territoriales,relations avec organismes)104-Travailler avec les concessionnaires locaux etfabricants pour l’agroéquipements105- Réalisation d’aménagements paysagers pour lajournée portes ouvertes, d’aménagements paysagersdans entreprises dont commerces locales,d’aménagements paysagers pérennes dans le DomaineReinach pour les filières aménagements

I- DES FORMATIONS CONNUES ET

RECONNUES DANS LEUR TERRITOIRE

106- Participer aux championnats UNSS et FNSU etautres trophées spécifiques pour le cycle STAE ski

201- Construire un modèle de gestion concertée dans lecadre de Grand Lac avec le domaine Reinach, espacephare de l’opération parcs et jardins remarquables202- Accueillir de groupes au sein du domaine, visitepédagogique de l’exploitation agricole, hébergement defestivaliers

II- DES ACTIONS D’ANIMATION, DE

DÉVELOPPEMENT ET

D’EXPÉRIMENTATION AU SERVICE DES

TERRITOIRES AVEC UNE

VALORISATION DE L’INSCRIPTION À

L’INVENTAIRE SUPPLÉMENTAIRES DES

MONUMENTS HISTORIQUES DU

DOMAINE REINACH.203- Valoriser le patrimoine remarquable

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204- Développer les chantiers pédagogiquesdévelopper les études pédagogiques sur les territoiresproches205- Développer un partenariat avec les Parcs (3 enSavoie)206- Engager des actions partenariales sur l’agriculturepériurbaine207- Contractualiser le partenariat avec le GIS Alpes duNord208- Développer les services aux agriculteurs sur lemodèle de l’héliciculture : formateur partagé entrel’association des éleveurs et l’établissement, atelier detransformation hélicicole mis à disposition des éleveurs209- Poursuivre le travail en réseau avec la profession :tarine, Thônes et Marthod, week-end de l’Epine210- Assurer une présence forte de l’établissementdans les réunions et/ou groupes professionnels dessecteurs de formation présents211- Travailler à la mise en place d’un centred’interprétation et de ressources sur l’agriculture localedans le cadre de l’ouverture du domaine Reinach aupublic et en lien avec le projet du centre exploitationagricole

III- LA COOPÉRATION

INTERNATIONALE, ÉLARGIR NOTRE

HORIZON SUR LA BASE DE

PRÉOCCUPATIONS COMMUNES

(DÉVELOPPEMENT AGRICOLE,TERRITOIRES DE MONTAGNE..)

301- Bâtir les actions sur une triple légitimité : besoins,objectifs et financements

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ANNEXE N°6

Axe stratégique N°3 : MIEUX VIVRE ET TRAVAILLER ENSEMBLE DANS L’ ETABLISSEMENT PUBLIC

Orientations ActionsObjectifs

Modalitésde réalisation

Indicateurs Responsa-bles

04-05

05-06

06-07

07-08

RIGUEUR

CONCERTATION

OUVERTURE

RECONNAISSANCE

EQUITÉ

101- Définition de procédures très claires102- Définir les tâches de travail précisément :généralisation des fiches de poste103- Application stricte et bien comprise desrèglements intérieurs des centres104- Faire une charte de bonne conduite pour lesréunions105- Se Concerter pour définir une date de remise desnotes scolaires106- Mettre en place une formation interne sur letravail collectif107- Définir le champ de la concertation108- Définir lors de la mise en place d’un projet la listedes tâches à réaliser109- Favoriser la communication orale qui bonifie l’écrit110- Définir des objectifs et les suivre

I- DES VALEURS PARTAGÉES PAR

L’ENSEMBLE DES MEMBRES DE LA

COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE :

111- Mettre en avant les « chevilles ouvrières » lors dela médiatisation d’événements

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112- Intervenir auprès des publics en formationpour les sensibiliser au travail des personnels112- Valoriser des temps forts de début et find’année113- Définir une journée par trimestre pour moitiétravail, moitié détente,114- Ecrire les règles et les appliquer115- Prendre les propositions des conseils declasse à la majorité et revoir leur animation

II- UNE CONSTITUTIONCOMMUNE À L’ENSEMBLE DEL’ÉTABLISSEMENT PUBLIC EN

S’APPUYANT SUR LE PROJET DENOUVEAU RÈGLEMENT INTÉRIEURDU LYCÉE PROPOSÉ PAR LECOMITÉ DE PILOTAGE POUR UNE

NOUVELLE POLITIQUE ÉDUCATIVE

201-Ecrire cette constitution

301- Définir des procédures écrites et communesà l’établissement public (transports, moyensaudiovisuels..) qui doivent faciliter au quotidien letravail de chacun ainsi que celui des équipes

III- METTRE EN PLACE UNEORGANISATION MATÉRIELLERESPONSABLE, TRANSPARENTE,PERFORMANTE ET FAVORABLE AUFONCTIONNEMENT DEL’ÉTABLISSEMENT PUBLIC

302- Etre exemplaires du point de vue del’utilisation des ressources (énergie, papier, trisélectif des déchets..) en travaillant surl’empreinte écologique de l’établissement

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303- Repenser l’affectation des locaux à la faveurde la restructuration générale du lycée pour allervers plus de cohérence et une meilleurecohabitation, pôle enseignements post-bac etrapprochement élèves apprentis niveau IV et V304- Mettre en place grâce aux TIC un systèmed’information performant et dématérialisé305- Maintenir et mieux faire fonctionner lacommission développement durable, lieu deconcertation entre les trois volets concernées : *lavalorisation du patrimoine bâti et naturel,*l’activité agricole de production et detransformation, *la pédagogie306- Conventionner entre les centres constitutifsles échanges physiques et/ou financiers307- Mettre en œuvre les moyens matériels ethumains permettant de faciliter le travail collectif,la concertation, les échanges formels et informels

401- Communiquer largement les appels d’offreset engager une concertation pour une meilleuresynergie entre les différentes initiatives402- Désigner des personnes ressources selon lesprojets pour le montage de dossier

IV- ENCOURAGER ET

ACCOMPAGNER LES PROJETS ENVEILLANT BIEN À LA BONNEINSCRIPTION DES DYNAMIQUESINDIVIDUELLES DANS LE PROJET

COLLECTIF 403- Prendre en compte les projets lors de laréalisation du budget en exigeant la sincérité surles moyens nécessaires pour la durée du projet

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ANNEXE N°7Axe stratégique N°4 : REPONDRE DE FACON PERTINENTE A L’ENSEMBLE DES MISSIONS DE L’ETABLISSEMENT PUBLIC

Orientations ActionsObjectifs

Modalitésde réalisation

Indicateurs Responsa-bles

04-05

05-06

06-07

07-08

DÉVELOPPEMENT-EXPÉRIMENTATION

101- Poursuivre le travail sur la race tarine102- Mener à bien les actions liées au programmeexpérimental régional en agriculture durable : accueil,valorisation des produits en réseau avec lesproducteurs locaux dont la mise en place d’un point devente collectif et gestion concertée de l’espace103-Valoriser l’outil de production qu’est la fromageriecomme support d’actions de transformation fermière104-Créer une plateforme technologiqued’expérimentation en agroéquipementsANIMATION

105- Soutenir/appuyer la dynamique agricolelocale : « week-end de l’Epine », CUMA…106- Poursuivre le jumelage avec l’Espace Malraux,scène nationale de Chambéry et de la Savoie107- Organiser et/ou participer à des manifestationsculturelles en partenariat, exemples : opération GeorgeSand avec l’IA 73 et la FACIM, « mémoires, terroirs etcréations » avec la DRAF et les parcs naturelsrégionaux de la Savoie108- Participer au festival du cinéma rural de La Biole.109- Participer comme maître d’œ uvre au FestivalInternational des Métiers de la Montagne lorsqu’il sedéroule à Chambéry.

I- L’ANCRAGE LOCAL

110- Accueillir des manifestations départementalessportives avec les services de l’UNSS

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111- Poursuivre et développer les chantiers de jeunes(type Concordia) sur le domaine avec la ville de LaMotte-Servolex et le département de la SavoieCOOPÉRATION INTERNATIONALE

112- Favoriser l’apprentissage linguistique vu ladimension éminemment touristique de la Savoie113- Définir des échanges véritables entre centres deformation en lien avec les collectivités de Rhône-Alpeset en définissant bien l’objectif : apport linguistique etculturel ou développement rural et/ou agricole114- Favoriser les stages supports des épreuvesprofessionnelles à l’étranger115- Poursuivre et développer les chantiers Concordiasur le domaine avec la ville de La Motte-Servolex et ledépartement de la SavoieINSERTION SCOLAIRE, SOCIALE ET PROFESSIONNELLE

116-Réactiver l’association des anciens élèves etl’étendre aux anciens de Reinach117-Faire venir témoigner des anciens dans les classes118-Prendre en compte l’individu et non le groupe119-Maintenir la présence d’un « conseillerd’orientation-psychologue » qui ne se substitue pas auxacteurs de l’orientation

201- Profiter des MIL, MAR et autres choixd’enseignement pour faire le lien avec les sujetstravaillés à l’intérieur des missions concernées202- Mener des projets pédagogiques en synergie avecles actions conduites dans le cadre des différentesmissions de l’établissement public : PUS, PIC, TPE,étude de territoire, stage de développement local, stagede rentrée…

II- LA PARTICIPATION DES PUBLICS

EN FORMATION

203-Participation effective des élèves, étudiants,apprentis et stagiaires aux différentes actions

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301- Réussir la pérennisation des emplois jeunesconcernés par ces missions : accueil pédagogique,gestion et valorisation du domaine Reinach302- Communiquer efficacement sur ces actions selondes modalités bien définies et bâtir un plan decommunication d’ensemble303- Viser l’efficacité en désignant des personnesressources pour l’acquisition de financementoriginaires des programmes et actions ou de fondationseuropéens (Socrates, Leonardo…) et/ou français(PDRN, Fondation de France…) voire régionaux etlocaux304- Mieux utiliser les différentes sections du CRIPTRhône-Alpes305- Répondre à l’appel à projets « ingénieurs chargésde projet en EPLEFPA » qui peut permettre la mise à ladisposition de l’établissement public d’un ingénieursortant pour une durée de 3 à 5 ans

III- LA PROFESSIONNALISATION DE

LEUR MISE EN PLACE ET RÉALISATION

306- Agir en toute transparence sur la Dotation GlobaleHoraire attribuée au lycée et le SCA pour dégager desmarges de manœ uvre

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GLOSSAIRE

AOC Appellation d’Origine ContrôléeATC Agronomie Territoire et CitoyennetéATOSS Administratif, Technicien, Ouvrier, de Service et de SantéBAC PRO Baccalauréat ProfessionnelBAC PRO AE Baccalauréat ProfessionnelBAC PRO CGEA Baccalauréat Professionnel Conduite et Gestion de l’Exploitation AgricoleBEES Brevet d’Etat d’Educateur SportifBEPA Brevet d’Etudes Professionnelles AgricolesBEPA AE Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles AgroéquipementsBEPA CPA Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles Conduite de Productions AgricolesBEPA PH Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles Productions HorticolesBTSA Brevet de Technicien Supérieur AgricoleBTSA ACSE Brevet de Technicien Supérieur Agricole Analyse et Conduite des Systèmes d’ExploitationBTSA AP Brevet de Technicien Supérieur Agricole Aménagements PaysagersBTSA PA Brevet de Technicien Supérieur Agricole Productions AnimalesCAPA Certificat d’Aptitude Professionnelle AgricoleCDI Centre de Documentation et d’InformationCDR Cendre De RessourcesCEMAGREF Centre National du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et ForêtsCFA Centre de Formations d’ApprentisCFPPA Centre de Formation et de Promotion Pour l’AgricultureCPA Conduite de Productions AgricolesCPE Conseiller Principal d’EducationCRIPT Complexe Régional d’innovation Pédagogique et TechnologiqueCS RTC AE Certificat de Spécialisation Responsable Technico - Commercial en AgroéquipementsDATAR Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action RégionaleDEP Direction de l’Evaluation et de la Prospective (EN)DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la RechercheDRAF Direction Régionale de l’Agriculture et de la ForêtEATC Ecologie Agronomie Territoire et CitoyennetéEN Education NationaleEPL Etablissement Public Local

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EPLEFPA Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnel AgricolesESB Encéphalopathie Spongiforme BovineESC Education Socio-CulturelleFACIM Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en MontagneFC Formation ContinueFM Formation MontagneFNSU Fédération Nationale du Sport UniversitaireFS Formation ScolaireFU Formation UniversitaireGAR Groupe Adultes RelaisGDEA Génie des Equipements AgricolesGIP Groupement d’Intérêt PublicGIS Groupement d’Intérêt ScientifiqueGPN Gestion et Protection de la NatureGVA Groupement de Vulgarisation AgricoleIA Inspection AcadémiqueIGP Indication géographique ProtégéeINRA Institut National de la Recherche AgronomiqueJPO Journée Portes OuvertesLEGTA Lycée d’Enseignement Général et Technologique AgricoleLEGTPA Lycée d’Enseignement Général, Technologique et Professionnel AgricoleLOA Loi d’Orientation AgricoleLPA Lycée Professionnel AgricoleLPU Licence Professionnelle UniversitaireLV 2 Langue Vivante étrangèreMAR Module d’Action RégionaleMIL Module d’Initiative LocaleNPE Nouveau Projet d’EtablissementPAC Politique d’Agriculture CommunePDRN Programme de Développement Rural NationalPE Projet d’EtablissementPIC Projet Initiative et CommunicationPME Petites et Moyennes EntreprisesPREA Projet Régional de l’Enseignement AgricolePUS Projet d’Utilité SocialeRGA Recensement Général Agricole

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RI Règlement IntérieurSARA Salon de l’Agriculture Rhône-AlpesSCA Suivi-Concertation-AutresSCOT Schéma de Cohérence TerritorialeSGT Seconde Générale et TechnologiqueSHN Ski de Haut NiveauSIA Salon International AgricoleSIG Systèmes d’Information GéographiqueSME Système de Management EnvironnementalSPNFEA Schéma Prévisionnel National des Formations de l’Enseignement AgricoleSSSHN Section Sportive Ski de Haut NiveauSTAE Sciences et Technologies de l’Agronomie et de l’EnvironnementSTAE TA Sciences et Technologies de l’Agronomie et de l’Environnement Spécialité Technologies des AménagementsSTAE TSP Techniques des Systèmes de ProductionSUACI Service d’utilité Agricole à Compétence Interdépartementale montagne Alpes du NordTIC Technologies de l’Information et de la CommunicationTPE Travaux Pratiques EncadrésUC Unités CapitalisablesUNSS Union Nationale du Sport Scolaire