MATHIEU SCHALK LE PETIT BULLETINÀ LA UNE PB n°66 FÉVRiER 2018 3 GIRLS IN HAWAII : POP VERS LES...

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PORTRAIT 15 MATHIEU SCHALK L’inimitable enfant du pays HUMOUR 08 HAROUN Le roi du « sarcasme gentil » MUSIQUE 12 AUDE EXTRÉMO La jeune mezzo qui ne cesse de monter LE MENSUEL GRATUIT DES SPECTACLES e mois-ci, il est question de renaissance. La première concerne un groupe belge de pop-rock qui a su re- bondir après le décès de son batteur en 2010. L’histoire d’une formation d’indie pop au doux nom de Girls in Hawaii, qui, tel le phénix, est revenue encore plus forte pour sortir un opus de très belle facture : Nocturne. Après Everest en 2013, album en forme de deuil, les six membres de cette formation ont su repartir de la meilleure manière et proposent un disque coloré, qui marque une lumière retrouvée et une ouverture vers de nouveaux horizons. Ensuite, nous avons choisi de consacrer un focus sur le festival des Arts Burlesques avec une interview du jeune humoriste Haroun et le portrait de l’imitateur stéphanois Mathieu Schalk en fin de journal. Rendez-vous humoristique annuel incontournable, ce festival, qui avait pour point névralgique le Nouveau Théâtre Beaulieu, a vu cette salle de spectacle partir en fumée en juin 2017. Cet incendie venant ainsi troubler la certitude d’une tenue complète de sa quinzième édition en 2018. Mais il n’en sera rien. Les grands noms de l’humour, ainsi que les têtes émergentes, seront bien sur les scènes stéphanoises en février. Tant mieux ! ÉDITO PAR NICOLAS BROS C À LA UNE POP : LES BELGES DE GIRLS IN HAWAII PRÉSENTENT LEUR CINQUIÈME ALBUM STUDIO NOCTURNE AU FIL DÉBUT MARS LE PETIT BULLETIN www.petit-bulletin.fr/saint-etienne FÉVRIER 2018 / N°66 © Olivier Donnet Girls in Hawaii éclaire la nuit Brunch tous les samedis de 11 h 30 à 14 h 30 au Coffee shop Comme A La Maison Sainté 25 rue du 11 novembre arrêt tram Tréfilerie Tél. réservation : 04 77 01 71 98

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PORTRAIT 15

MATHIEU SCHALKL’inimitable enfantdu pays

HUMOUR 08

HAROUNLe roi du« sarcasme gentil »

MUSIQUE 12

AUDE EXTRÉMOLa jeune mezzo qui ne cesse de monter

LE MENSUEL GRATUIT DES SPECTACLES

e mois-ci, il est question derenaissance. La premièreconcerne un groupe belgede pop-rock qui a su re -

bondir après le décès de son batteuren 2010. L’histoire d’une formationd’indie pop au doux nom de Girls inHawaii, qui, tel le phénix, est revenueencore plus forte pour sortir un opusde très belle facture : Nocturne. AprèsEverest en 2013, album en forme dedeuil, les six membres de cette

formation ont su repartir de lameilleure manière et proposent undisque coloré, qui marque une lumièreretrouvée et une ouverture vers denouveaux horizons. Ensuite, nousavons choisi de consacrer un focus surle festival des Arts Burlesques avecune interview du jeune humoristeHaroun et le portrait de l’imitateurstéphanois Mathieu Schalk en fin dejournal. Rendez-vous humoristiqueannuel incontournable, ce festival, qui

avait pour point névralgique leNouveau Théâtre Beaulieu, a vu cettesalle de spectacle partir en fumée enjuin 2017. Cet incendie venant ainsitroubler la certitude d’une tenuecomplète de sa quinzième édition en2018. Mais il n’en sera rien. Lesgrands noms de l’humour, ainsi queles têtes émer gentes, seront bien surles scènes stéphanoises en février.Tant mieux !

ÉDITOPAR NICOLAS BROS

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À LA UNE POP : LES BELGES DE GIRLS IN HAWAII PRÉSENTENT LEUR CINQUIÈME ALBUM STUDIO NOCTURNE AU FIL DÉBUT MARS

LE PETIT BULLETIN

www.petit-bulletin.fr/saint-etienne

FÉVRIER 2018 / N°66

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Girlsin Hawaii

éclaire la nuit

Brunch tous les samedis de 11 h 30 à 14 h 30 au Coffee shop

Comme A La Maison Sainté

25 rue du 11 novembrearrêt tram Tréfilerie

Tél. réservation : 04 77 01 71 98

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ACTU PB n°66 FÉVRiER 2018 2

NOUVELLE SALLE DE SPECTACLE

L’EX-FAMILY CINÉMA DEVIENT UNE SALLE DE SPECTACLE

La mairie de Saint-Just-Saint-Rambert a confirmé la réhabilitation des anciens locaux du Family Cinéma en une salle de spectacle

qui ouvrira ses portes dès septembre 2018.PAR NICOLAS BROS

inis les spectacles au Prieuré de Saint-Just-Saint-Rambert, salle ne répondantplus aux normes d’accessibilité PMR(Personne à mobilité réduite). La com-

mune ligérienne va désormais pouvoir s’appuyersur La Passerelle, nom donné au projet de réha-bilitation du bâtiment où se situait l’ancienFamily Cinéma jusqu’à son déménagement bou-levard Jean-Jaurès. Cette nouvelle infrastructuresera destinée à accueillir les spectacles et artistesde passage. Composée d’une salle pouvantaccueillir 240 places assises, d’un lieu de répéti-tion possédant un plateau de taille équivalente

à celui de la grande salle, ainsi que de plusieursespaces dédiés aux réunions et conférences, LaPasserelle accueillera également la maison desassociations de la commune. Avec une termino-logie qui suit la thématique déjà empruntée parles services municipaux pour d’autres bâtiments(L’Embarcadère ou Les P’tits Mariniers), ce nou-vel équipement vient combler un manque entermes de capacité d’accueil culturel pour la com-mune pontrambertoise. Selon le site Le PetitFurania, l’inauguration officielle devrait se dérou-ler les 13 et 14 septembre prochains avec une têted’affiche en attente de confirmation.

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ÉCOLEL’ESADSE S’EXPOSE EN CENTRE-VILLEL’ESADSE (École supérieure d’Art et de Designde Saint-Étienne), située à proximité de la Citédu design, ouvre un espace d’exposition en pleincentre-ville, du côté des arcades de l’Hôtel deVille, afin de montrer les travaux d’étudiants,de diplômés et d’enseignants de l’école.Expérimental, ce nouveau lieu, situé au 7/8 desarcades, sera consacré à présenter des œuvresd’art et de design et proposera sept expositionsde février à décembre 2018. La première d’entreelles, intitulée Sortie d’ateliers #1, présente unextrait des travaux produits lors d’une des deuxsemaines Pratique et Recherche organisées parl’ESADSE en décembre 2017. Pendant lespériodes d’exposition, L’Antenne sera ouverteles jeudis et vendredis de 16h à 19h et les same-dis de 15h à 19h.

Sortie d’ateliers #1, du 3 février au 2 mars 2018, à L’Antenne, 7/8 arcades de l’Hôtel de Ville à Saint-Étienne

TÊTE(S) DE CULTURELA DIRECTRICE DE LA CITÉ DU DESIGNDÉMISSIONNEMme Caroline Tisserand, nommée en juillet der-nier directrice de la Cité du design de Saint-Étienne suite au départ de M. Ludovic Noël débutmars 2017, a démissionné à la fin du mois de jan-vier 2018, et n’est donc pas allée au bout de sapériode d’essai.Du côté de la Cité du design, l’information estconfirmée mais on ne fait pas de commentairecomplémentaire concernant le lancement d’unnouveau processus de recrutement. D’après nosconfrères d’Activ Radio, « elle n’aurait pas sup-porté la mauvaise gestion de l’EPCC [Établisse-ment public de coopération culturel, Ndrl] quidure depuis quelques an nées. » Pour informa-tion, la prochaine Biennale du design aura lieuen début d’année 2019. Le thème de cette der-nière n’est, pour le moment, pas encore dévoilé.

DANSE & CINÉMADANSE, CINÉ ET ENGAGEMENTPour sa 8e saison, l’équipe de DesArts//DesCinéss’attaque, comme d’habitude, à une thématiqueforte : « Des mutations intimes aux grandes mi -grations collectives ». Entre danse et cinéma, demultiples projets jalonneront le début de 2018avec en ligne de mire le 8e festival éponyme enmai (avec notamment la venue des compagniesanglaises Gary Clarke et Candoco). En intégrantun maximum de profils différents, professionnelset amateurs, porteurs de handicap ou pas... l’or-ganisation parvient à monter une programma-tion ambitieuse qui questionne la société en pro-fondeur. La preuve cette année encore avec desprojections exclusives (Ziegfeld Follies, AmericanGraffiti...), des rencontres, un flashmob sur lethème de Grease...

Plus d’infos : www.desartsdescines.orgFestival DesArts//DesCinés #8 du 14 au 19 mai 2018

MUSÉEÀ BICYCLETTELa prochaine exposition temporaire du Muséed’art et d’industrie sera consacrée au vélo urbain.Intitulée Urbanus Cyclus, cet événement mettraen avant le renouveau de l’engouement pour ledeux-roues à travers les villes du monde entier.Divisé en quatre parties, le parcours d’expositionproposera une sélection d’une trentaine de cycles,accompagné de photos en noir & blanc réaliséespar Jean-Claude Martinez. Questionnementsautour de la place du vélo dans le mode de vieurbain, ses usages persos et pros, la présentationde différents types de vélos, d’architectures etaménagements adaptés à la pratique, composantsde la "culture vélo urbain"... Urbanus Cycluspro-met d’être large et de toucher toutes les problé-matiques liées à ce mode de transport qui revientà la mode. Notamment dans la capitale françaisedu cycle.

Urbanus Cyclus, du 3 mai 2018 au 7 janvier 2019 au Musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne

Caroline Tisserand, désormais ex-directrice de la Cité du design

Extrait du film TraverseL’École supérieure d’Art et de Design expose désormais sous les arcades de l’hôtel-de-ville

Concept bike DL121, vélo à pignon fixe réalisé par lePeugeot Design Lab. Collection particulière.

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À LA UNE PB n°66 FÉVRiER 2018 3

POP

GIRLS IN HAWAII : VERS LES LUEURS

Après quatre ans d’absence et un album, sublime, consacré à la douleur de la perte d’un de ses membres, le groupe belge Girls in Hawaii renaît une fois de plus à lui même et retrouve la lumière en se tournant vers l’électronique et un rien d’abstraction.

PAR STÉPHANE DUCHÊNE

ENTRETIEN

GIRLS IN HAWAII : « NOUS SOMMES DES ENFANTS DES ANNÉES 80 »

PROPOS RECUEILLIS PAR NICOLAS BROS

La dernière fois qu’on avait eu affaireà Girls in Hawaii, ceux-ci nous avaitlivré un album de deuil, celui du batteurdu groupe et frère du chanteur, Denis

Wielemans. À voir débarquer ce Nocturne on sedit, sur la foi de son titre, qu’il s’agit ici d’en pren-dre la suite. Surtout quand sur l’élégiaque ouver-ture du disque This Light, le groupe répète « Keepyour distance from this light », celle qu’on verrait,blanche, au bout du dernier tunnel.Et pourtant un autre genre de lumière vient rapi-dement contredire ce titre et celui d’un albumplein de couleurs. Le même genre de lumière quecelle de l’étoile filante qui éclaire la nuit sur la

peinture naïve (une toile du peintre britanniqueTom Hammick) qui orne la pochette du disque.À moins qu’il ne s’agisse, suivant l’interprétationqu’on en fait, d’un volcan en éruption.Dans les deux cas, une manière brute et poétiqued’éclairer la nuit, de l’embraser, et peut-êtremême de l’embrasser, d’en accepter l’augure. Dese livrer à une métamorphose aussi, d’accomplirun souhait comme on en fait au passage d’uneétoile filante, d’entrer en éruption, comme oncrèverait le toit de l’Everest (le titre du précédentalbum de deuil suscité). Car ce Girls in Hawaiique l’on récupère ici, n’est pas tout à fait celuique l’on a laissé il y a quatre ans.

AGGIORNAMENTOIl n’y a pas que la lumière qui entre ici à nouveaudans des compositions reconnaissables entremille par cette manière languide d’être à lamusique, ce geste toujours un peu hypnotique,et pourtant métamorphosée : il y a aussi cetteouverture totale à l’électronique, à ces claviersqui viennent napper les toujours scintillants(mais rares) arpèges du groupe belge (GuineaPig), à ces rythmiques têtues et assourdies.Un véritable aggiornamento esthétique qui voitle groupe tantôt convoquer un nouvel ordre élec-tro-pop plus dansant que jamais (Walk, très NewOrder), tantôt déambuler sur des terres autrefois

parcourues par Radiohead à l’entame de samarche vers l’abstraction, lorsque Thom Yorke,lui aussi, avait vu la lumière. Sur un titre commeCyclo, entre autre, le mimétisme vocal d’AntoineWielemans avec ce dernier est frappant.Le morceau porte, c’est sans doute une coïnci-dence, si telle chose existe, le titre du film quiavait ressuscité le Creep du groupe d’Oxford,relançant sa carrière. Quoi qu’il en soit avec ceNocturnequi s’achève sur une colline, Up on thehill, et sur le constat d’une société en vrac, Girlsin Hawaii s’offre, si ce n’est une résurrection, dumoins une belle transfiguration.

L

Nocturne est plus électroniqueque vos précédents albums, était-ce une volonté de départ ?LIONEL VANCAUWENBERGHE DE GIRLS INHAWAII :Oui, nous souhaitions ajouterde l’électronique dans l’habillage denos titres. Nous avions déjà touché àcela auparavant avec Luuk Cox, notreproducteur. Nous sommes des enfantsdes années 80. Pendant toute notrejeunesse, nous avons entendu lesDepeche Mode, Jacno, Kraftwerk...C’est une période à laquelle nous nousréférons beaucoup dans notre sonoritéet donc ce côté plus électronique enest issu. Dans les années 90, nousétions en totale rupture avec cettedécennie 80, nous étions très guitare,grunge... Nous en sommes revenus.C’est assez drôle que Nocturne soit, enquelque sorte, notre pacte de paix aveccette époque.

Dans une interview, vous expli-quiez que « plus vous aviez abordécet album de manière froide, plusl’émotion revenait de manière différente »...Avec le décès de notre batteur en 2010et les années qui ont suivi, nous avonsdécidé de "débrancher" pour ce nouvelalbum. Nous l’avons abordé sans émo-tion alors qu’elle fait d’habitude partieintégrante de notre travail. C’est aussiune des raisons de l’utilisation de l’élec-tronique et de synthétiseurs, pouravoir un côté immédiat, froid, sans but.Nous nous sommes rendus comptequ’en plaquant nos voix sur ces com-positions, cela les mettait davantageen avant. Étant donné que la structuremusicale gagne en précision avec cetype d’instruments, la fragilité de nosvoix ressort de manière plus percep-tible. Du coup, nous avons mixé les voixtrès fort, beaucoup plus que sur lesderniers disques. Il y a vraiment cecontraste dans cet album.

Avec Antoine Wielemans, l’autrecompositeur du groupe, il paraîtque vous vous êtes fixés commecontrainte de ne pas travailler lesmaquettes plus de 48 heures...Oui, tout à fait. C’était même parfois24 heures ! Je travaillais en Islandependant la composition et Antoine, lui,était resté à Bruxelles. Du coup, nouséchangions par Skype et nous nous lan-cions des défis de création en une jour-née. Nous avons entassé les composi-tions "brouillonnes" puis nous noussommes retrouvés en studio d’unemanière "très vierge". Au final, celaétait beaucoup plus marrant.

Vous avez également pratiquél’hypnose pour stimuler votre

travail de composition ?Oui, tout à fait. Comme je le disais, nousvoulions avancer dans le disque sansvraiment réfléchir. L’hypnose fut unchouette hasard, un truc très person-

nel. Antoine et moi, sans nous consul-ter, nous avons pratiqué l’hypnose cha-cun de notre côté. Sym boliquement,nous aimons dire que cela nous a per-

mis d’ouvrir "notre grande boîte" et dela vider. Cela a servi de thèmes à plu-sieurs titres de l’album. Nous avonségalement appelé le disque Nocturneen référence à cela, car il évoque le rêveet tout ce qu’il fait ressortir. Mais celareste un peu anecdotique car nousn’avons pas continué très longtemps.

Dans cet album, il y a des titres oùvous abordez des sujets plus socié-taux qu’auparavant. Pour quellesraisons ?Depuis le début du groupe, nous étionsun peu auto-centrés, avec un côté "car-net d’ados". Nous en avions un peumarre. Nous souhaitions parler de cequi se passe autour de nous, de parleren "tu", en "ils" et de sortir du "je". Petit

à petit, tu te rends compte que tuobserves davantage. De plus, les der-nières années ont été assez drama-tiques. Nous voulions évoquer ce côtéapocalyptique, les migrants, ces grandsflux, ce grand nombre de morts... Maiscela reste un peu complexe de travaillerces thèmes avec notre style pop. Celadonne des chansons telles que BlueShape. Elle évoque l’émotion suscitéepar l’histoire d’Aylan, ce petit Syriende 3 ans, retrouvé mort sur une plageturque... Mais la crise est tellementénorme que nous sommes incapablesde faire plus que cela.

Le fait d’aller en Islande 3 moistous les 2 ans a changé quelquechose dans votre travail ?Oui, clairement. Cela m’influencepour le côté "retraite". C’est un paystrès calme, qui flatte le côté contem-platif de mon travail. On a moins lespieds sur terre dans ce genre d’envi-ronnement.

Il sort de très nombreux artistesde rap ces derniers temps de Belgique tels que Damso, Caballero & JeanJass, RomeoElvis... Est-il encore aisé de fairedu rock en Belgique ?Il n’est malheureusement pas facile defaire du rock nulle part tout simple-ment (rires)... En 2017, les gens écou-tent majoritairement du hip hop, styleque j’adore aussi. Il suffit de regarderles tops dans les magazines tels que lesInrocks ou Pitchfork pour s’en rendrecompte. En Belgique, il y a encore beau-coup de groupes pop-rock très intéres-sants. On peut citer The Brains ouRobin Millions... Mais il y a simplementmoins de focus médiatiques sur eux.

GIRLS IN HAWAII [+ VOYOU]vendredi 9 mars à 20h30 au FiL à Saint-Étienne

« Nous souhaitionsparler de ce qui se

passe autour de nous,de parler en "tu", en "ils" et de sortir

du "je". »

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éjà affligé d’une longueur aussi inso-lite que variable, le mois de févriersubit en sus la malédiction du triplezonage des congés d’hiver, le recou-

vrant presque totalement. Par conséquent, ilcompte une inflation de films familiaux et/oujeune public, lesquels se ruent sur les écrans telsdes citadins pâles au tire-fesses. Heureusementpour les spectateurs et spectatrices, une franged’œuvres plus culottées résiste encore et tou-jours, jouant la contre-programmation.

QUESTIONS DE GENRE(S)Il faudra attendre pour revoir les plus barré•e•s,Les Garçons Sauvages de Bertrand Mandico (28 février), qui avaient fait une apparition enavant-première lors de Face à Face. Reprenantl’imaginaire de Jules Verne, de Cocteau, deFassbinder et de Genet, ce conte moderne jouede toutes les ficelles plastiques du cinéma pournarrer le parcours d’une petite bande de "fissa-papas" pervers et délinquants, expédiés en péni-tence sur une île extraordinaire, habitée parun•e scientifique travaillant sur les change-ments de sexe. Arty, élégant, un peu agaçant,mais d’un splendide noir et blanc et judicieuse-ment interprété par l’irremplaçable Vimala Ponset d’autres garçon•nes de son acabit – telle DianeRouxel.Auparavant, une jolie collection de courtmétrages montée en programme, 4 Histoiresfantastiques (14 février) offre un bel écrin etun joli écho à un carré d’auteurs hexagonaux

émergents ayant osé se frotter à ce registre.De ces quatre univers totalement indépendants(mais partageant l’excellence des SFX), on dis-tinguera surtout les deux derniers opus : lesérieusement cronenbergien Aurore de Maëlle Mée (où l’adolescente donnant son nom autitre se découvre la faculté de pénétrer les corpscomme de la glaise – troublant, érotique et fas-cinant, malgré une chute trop gentillette) etAcide de Just Philippot, à l’efficacité cuisante,donnant un avant-goût d’un cataclysme éco-logique, avec une humanité rongée par des pré-cipitations corrosives.

MÉTAMORPHOSES ORDINAIRESSi l’on y réfléchit cinq minutes, chacun a déjàvécu l’expérience de changer de corps – ne seraitce qu’en passant de l’enfance à l’âge adulte.Douloureuse ou délicieuse, la période de l’ado-lescence, avec ses troubles et modifications sur-naturelles, suscite toujours des films intrigants.Confirmation avec England is Mine de Mark Gill(7 février) retraçant la germination et la matu-ration du futur leader des Smiths, Steven PatrickMorrissey, et s’arrêtant au seuil de la notoriété.Un biopic new wave, plus abstrait et poétiqueque gavé d’anecdotes, sur un fond social marqué.

Que de résonances avec le Lady Bird de GretaGerwig (28 février), portrait d’une lycéenne deSacramento honteuse de sa basse extraction,ambitionnant d’étudier à New York. Entre men-songes et désillusions, cette chronique du tour-nant du siècle, sans doute parsemée d’autobio-graphie, repose sur Saoirse Ronan. Qui croiseTimothée Chalamet, l’interprète de Call Me ByYour Name de Luca Guadagnino (même date),son concurrent "indé" aux Oscars avec cette his-toire de séduction homosexuelle dans une Italieestivale de 1983, aux forts relents de Maurice,Chambre avec vue, Mort à Venise et autres filmsavec éphèbes et/ou James Ivory au génériqueet/ou Italie vrombissante de cigales. Joli, maislong comme une méridienne sans bain.Bon, et si vraiment vous devez vous cogner uneséance avec la marmaille, sachez à toutes finsutiles que Cro Man (7 février) de Nick Park parledavantage de football que de l’âge des cavernes(et, accessoirement, figure parmi les moins réus-sis produits par les studios Aardman, où l’onmaîtrise mieux le stop motion de plasticine quel’écriture du dialogue). Mais qu’en revanche – divine surprise – Belle et Sébastien 3 : le der-nier chapitre (14 février) s’éloigne des mièvre-ries canines à la neige pour s’aventurer dansune noirceur laughtonnesque : Clovis Cornillac(devant et derrière la caméra) y campe unméchant digne de Mitchum dans La Nuit duchasseur. Après l’avoir vu, votre progéniture setiendra à carreaux…

CINÉMA PB n°66 FÉVRiER 2018

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PANORAMA CINÉ FÉVRIER

ÉTRANGETÉS, CURIOSITÉS ET AUTRES EXOTISMESFévrier, c’est les vacances. Alors, comme dirait Audiard, « quand le tout-venant a été piraté par les mômes, qu’est-ce qu’on fait ? On se risque sur le bizarre ! »

Judicieux conseil.PAR VINCENT RAYMOND

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4.5

“JUSQU’À LA GARDE”

ENTRE LA MÈRE ET LE PIRE DE FAMILLE

Drame familial anxiogène, au réalisme brut et à l’interprétation terrifiante de vérisme, le premier long métrage de Xavier Legrand offre à Denis Ménochet

un rôle de monstre ordinaire le faisant voisiner avec le Nicholson de Shiningau rayon des pères perturbés.

PAR VINCENT RAYMOND

an dernier, il fallait en remontrer au juryde la Mostra pour se distinguer sur laLagune : la sélection vénitienne était en

effet aussi éclectique qu’éclatante, comptantnotamment Three Billboards..., Mother !, TheShape of Water, Downsizing et L’Insulte. Face àune telle concurrence, qui aurait misé sur le pre-mier long métrage de Xavier Legrand ? Qui auraitimaginé qu’il figurerait doublement au palmarès,meilleur réalisateur et meilleur premier film ?Au moins le public de son court métrage Avantque de tout perdre, prologue de ce film raisonnantaussi fort qu’un uppercut.Jusqu’à la garde s’ouvre dans l’intranquillité d’uneaudience de séparation entre les époux Besson.Elle, frêle, craintive mais décidée de s’éloigner delui, massif, menaçant au regard lourd. Entre eux,la garde de leurs enfants. Une fille bientôt majeureet un fils, revendiqué par chacun…

LEGRAND, COMME SON NOM L’INDIQUEXavier Legrand réussit à prolonger (et non adap-ter) l’argument d’un court métrage qui tenaitautant par l’intensité de la situation que par l’unitéde temps – on y voyait une femme et ses enfantssuivre avec fébrilité un plan depuis longtempspréparé, en l’occurrence quitter un mari-père vio-lent – en retrouvant une tension strictement com-parable. Son choix d’acteurs impeccable appuyaitle propos ; il le sublime ici. Le personnage de LéaDrucker semble avoir rebondi après des annéesà toucher le fond de la piscine ; quant à celui inter-prété par Denis Ménochet, on a rarement vu plus

terrifiant dans un registre réaliste. Caractériel,manipulateur, jaloux, violent, sans doute un brinpervers narcissique, sans opposant (la justice nises propres parents n’ont aucun pouvoir sur lui),il dégage un tel potentiel d’agressivité froide quele seul fait d’envisager sa présence dans une scènecontribue à la rendre inquiétante… et totalementimprévisible. Legrand récrée l’ogre des contes etplace les spectateurs dans la position de l’enfantballotté un week-end sur deux entre ses parents.À la fois messager mutique et monnaie d’échange,le pauvre gosse se trouve sans défense lorsquecette figure d’autorité monstrueuse s’emploie àlui extorquer des secrets.Térébrant drame psychologique, Jusqu’à la gardeoblique vers la violence du thriller avec une forceet une maestria estomaquantes, montrant au pas-sage que Xavier Legrand possède déjà ces troisqualités que Delon tenait pour cardinales chezun cinéaste : être un metteur en scène, un réali-sateur et un directeur d’acteurs. Le meilleur luiest promis.

JUSQU’À LA GARDE de Xavier Legrand (Fr., 1h33) avec Denis Ménochet, Léa Drucker, Mathilde Auneveux… (7 février)

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“LA FORME DE L’EAU - THE SHAPE OF WATER”

SOLUTION AMOUREUSE EN MILIEU AQUEUX

Synthèse entre "La Belle et la Bête" et un mélo de Douglas Sirk, ce conte moderne marque le triomphe de Guillermo del Toro, Lion d’Or 2017

qui signe son film le plus consensuel, sans renoncer à ses maroּמes arty-trashy.Une transgression homéopathique mais un spectacle impeccable.

PAR VINCENT RAYMOND

tats-Unis, début des an -nées 1960. Jeune femmemuette menant une exis-

tence monotone, à peine égayéepar ses caresses matinales et sesvisites à son voisin homosexuel,Elisa travaille comme agent d’en-tretien dans un labo du gouver-nement. Un jour, elle entre encontact avec un sujet d’expé-rience : un étrange être amphibieaux pouvoirs phénoménaux…Une créature que seuls lesexclus et/ou les marginaux – les"âmes" innocentes bibliques –ont les ressources affectives pouraccueillir et aider ; un méchant(irremplaçable Michael Shan -non) ruisselant de cruauté, por-tant la haine sur son visage et la

pourriture au creux du corps…rien de bien nouveau sous lalune, mais on retrouve l’excita-tion de l’enfant aimant entendrepour la millième fois la mêmehistoire avant de sombrer dansles bras de Morphée.

MÉMOIRE DE L’EAUGuillermo del Toro possède l’artde conter, et cette faculté de syn-thétiser des objets cinématogra-phiques d’une remarquablerotondité : le moindre détail –qu’il soit plastique, narratif ouartistique – est toujours à saplace, et l’on suppose qu’il nemanque aucun bouton de guê-tre entre l’idée de son film et saréalisation. Revers de cette

minutie virtuose, le classicismedu récit, et sa sage linéarité. Sesfilms évoquent d’autres œuvresen les reformulant, en les hybri-dant pour obtenir des alliagessinguliers : The Shape of Watercroise ainsi le merveilleux d’unconte universel avec le fait poli-tique de l’histoire immédiate ;une pure histoire pour rêverdans des décors joliment patinésquand d’autres (farceurs ouconspirationnistes) ont pu fabri-quer des créatures de Roswell.Toutes qualités formelles (etaquatiques) mises à part, l’en-thousiasme déployé autour deThe Shape of Water continuede marquer ce goût pour l’auto-célébration régressive del’Usine à rêves. Pas sûr qu’in-vestir les valeurs sûres du passésoit la meilleure manière d’en-courager l’émergence de nou-velles avant-gardes…

LA FORME DE L’EAU -THE SHAPE OF WATER de Guillermo del Toro (E.U., 2h03)avec Sally Hawkins, Michael Shan-non, Richard Jenkins… (21 février)

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usqu’en septem-bre, les Archivesmunicipales de la

Ville de Saint-Étiennelaissent s’exprimer leurfonds d’affiches. Avecprès de 4 000 piècesexposées dans le cadrede Remarquables ! Affi -ches archivées, archivesaffichées, l’institutionstéphanoise ouvre sariche caverne consacréeà l’histoire de la commu-nication publique, régle-mentaire, culturelle ouinstitutionnelle. Aprèsavoir mené un large tra-vail de restauration et denumérisation de ces ico-nographies d’originesdiverses, un parcoursd’exposition a été penséen trois temps, s’étalant entrel’espace intérieur, les allées laté-

rales et le jardin situé derrièrele bâtiment jouxtant le cours

Fauriel. Un véritablepanel d’images qui ontcolorié le quotidien sté-phanois pendant de nom-breuses années sur les"sucettes", les vitrines oules murs de la ville. Auprogramme, une présen-tation de documents ori-ginaux à l’aspect surranédélectable, ainsi que descartes blanches laisséestous les 3/4 mois à unacteur de la com’ diffé-rent. Enfin, de nombreuxateliers pour petits etgrands permettent àtoutes et tous de testerses capacités en commu-nication visuelle.

REMARQUABLES !jusqu’au 16 septembre 2018

aux Archives municipales de la Villede Saint-Étienne

6EXPOS PB n°66 FÉVRiER 2018

MUSÉES

pUITS COURIOT pARC-MUSÉe De LA MINe3 boulevard Maréchal Franchet d’Esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)

TRAVAIL QUAND TU NOUS TIENS !Jusqu’au 1er mars 2018, tous les jours sauf lelundi matin de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30.VISITE PERMANENTE : PUITS COURIOT - PARC/MUSÉE DE LA MINEUnivers mystérieux de cette mine qui afondé la richesse industrielle de Saint-Étienne, en tant que principal sièged’extractionJusqu’au 31 déc 2018, Tlj (sf lun matin et01/01, 01/05, 14/07, 15/08, 01/11 et 25/12)de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, en juillet et août tlj (sf lun matin) de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30 ;dernier départ vis. guid. 1h15 avant lafermeture

LA MAISON DU pASSeMeNTIeR20 rue Victor Hugo, Saint-Jean-Bonnefonds (04 77 95 09 82)

ATELIER BRODERIE SUR SACMer 7 fév 14h30/18h ; 20€

FIBRESExpo ludique, technique et artistique deréal. textiles anciennes et actuelles

ne exposition qui montre demanière originale l’utilisation

possible des fibres animales,végétales et synthétiques.

Jusqu’au 31 mai, mer, jeu, ven, 1er et 3edim du mois 14h/18h ; jusqu’à 4€

MUSÉe D’ART eT D’INDUSTRIe2 place Louis-Comte, Saint-Étienne (04 77 49 73 00)

VISITES GUIDÉES : TROIS COLLECTIONSArmes, Cycles, Textile, Arts décoratifs,Patrimoine industriel et commercialstéphanoisTous les samedis et dimanches à 14h30 et à16h15 ; 5€/7€

VISITE DES COLLECTIONS Jusqu’au 31 déc 2018, Tlj 10h/18h sf mar etles 01/01, 01/05, 14/07, 15/08, 01/11 et25/12.Horaires visites guidées sur www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr

MUSÉe JeAN-BApTISTe D’ALLARDDe MONTBRISON13 boulevard de la Préfecture , Montbrison (04 77 96 39 15)

VISITE EN LANGUE DES SIGNESFRANÇAISE (LSF)Sam 17 fév à 10h ; 4€

VISITE EN LSF DE L’EXPOTHÉODORE LÉVIGNESam 17 fév à 10h ; 4€

THÉODORE LÉVIGNE, EN TOUSGENRES...Jusqu’au 30 avril, ouvert tous les jours de 14h à 18h (sauf les mardis)

MAISON De LA CULTURe De FIRMINyFirminy Vert, Firminy (04 77 39 28 18)

SITE LE CORBUSIERMaison de la Culture + Stade + Unitéd’Habitation + église Saint-PierreJusqu’au 31 août 2018, lun au dim 10h/12h30 et 13h30/18h, sf mar / de nov àfev, ouv du ven au dim

MUSÉe DeS veRTSStade Geoffroy Guichard - 14 rue Paul & Pierre Guichard,Saint-Étienne (04 77 92 31 80)

HISTOIRES DE DERBYSJusqu’au 30 sept 2018, Tlj sf lun de 14h à 18hsauf les 1er mai, 14 juilletMatch vendredi à 20h30 : ouv 14h à 20h /Match samedi à 17h : ouv 10h à 16h30/Matchsamedi à 20h : ouv 10h à 19h30/Matchdimanche à 15h : ouv 10h à 14h30 et de 17hà 19h/Match dimanche à 17h : ouv 10h à16h30/Match dimanche 21h : ouv 10h à20h30/ Ouvert également de 10h à 12h leslendemains de matchs). ; de 5€ à 7€

MUSÉe D’ART MODeRNe eT CONTeMpORAIN De SAINT-ÉTIeNNe MÉTROpOLeRue Fernand Léger, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 79 52 41)

VISITES EN FAMILLE AU MAMCSam 10 fév ; mer 14 fév ; sam 17 fév ; mer 21 fév ; sam 24 fév. 16hVISITES COMMENTÉES ENFANTS AU MAMCDim 4 mars à 14h30 et 16hANISH KAPOOR"My Red Homeland"

xposition immanquable decette "star" mondiale de l’art

contemporain.Jusqu’au 8 avril 2018, De 10 h à 18 h tous lesjours sauf le mardi ; 4,50€/6€

CONSIDÉRER LE MONDECollections du Musée

Une abondante sélectiond’œuvres puisée dans les

propres collections de l’institutionmuséale. Une expo à ne pasmanquer !

Jusqu’au 16 sept 2018, De 10 h à 18 h tousles jours sauf le mardi ; 4,50€/6€

MUSÉe JOSepH DÉCHeLeTTe22 rue Anatole France, Roanne (04 77 23 68 77)

VISITES DES COLLECTIONSJusqu’au 31 déc 2018, lun, mer, jeu et ven 10h/12h et 14h/18h, sam 10h/18h et dim 14h/18h ; 2,60€/4,70€

MAISON DU pATRIMOINe eT De LA MeSUReRue du Stade - Parc public, La Talaudière (04 77 01 06 63)

LES CARTES CASSINI - L’HISTOIRED’UNE EXTRAORDINAIRE ÉPOPÉE

la Maison du patrimoine et dela mesure de La Talaudière,

l’exposition Les cartes de Cassini,l’histoire d’une fantastique épopéepropose de plonger dans les carteset leur parcours de création.

Jusqu’au 31 mai 2018, Vis. libre jeudi, vendredi,les 1er et le 3e dim de chaque mois 14h/18hvis. guidée sur RDV ; 0,80€/1,50€/2,30€

ARCHIveS MUNICIpALeS De SAINT-ÉTIeNNe164 cours Fauriel, Saint-Étienne (04 77 34 40 41)

REMARQUABLES ! Fonds d’affiches stéphanoisesJusqu’au 16 sept 2018, Lundi : 10h à 17h30Mardi au vendredi : 8h45 à 17h30+ ARTICLE CI-DESSUS

GALERIESKHATARINE COOPERPhotosCAVEAU DES ARTSPlace de La Devise, Saint-Galmier (04 77 54 05 06)Jusqu’au 11 fév, tous les vendredis, samediset dimanches de 10h30 à 18h30LAURA BOTTEREAU & MARINE FIQUET"L’aube des rigueurs molles", sculptures,installations et dessins

aura Bottereau et Marine Fiquetfont dialoguer dessins et

installations dans le hors-champd’un décor fantasmagorique quiévoque la complexité douce-amèrede l’enfance, entre naïveté etcruauté latente.

LES LIMBES - ESPACE ARTS PLASTIQUES7 rue Henri Barbusse, Saint-Étienne (06 89 68 66 58)Jusqu’au 16 fév, mer, jeu et ven 15h/18h30,sam 14h/18h ; entrée libreCHRISTOPHE GIRERDToiles et collagesCAVEAU DES ARTSPlace de La Devise, Saint-Galmier (04 77 54 05 06)Du 16 février au 4 mars, tous les vendredis,samedis et dimanches de 10h30 à 18h30+ ARTICLE CI-CONTRECLAIRE LACOUT"Liberté(s) itinérante(s)", photographiesGALERIE NOIR & BLANC15 rue Brossard, Saint-Étienne (06 27 52 42 15)Jusqu’au 17 fév, mer, ven et sam 14h/19h ;entrée libre+ ARTICLE CI-DESSUS

MARIE-PIERRE VINCENTExpo photosGALERIE UNE IMAGE...14, rue Honoré de Balzac, Saint-ÉtienneJusqu’au 24 fév, ven et sam 15h30/18h30 ;entrée libreCÉLINE WINDECK & GEORGES ARCHER"Univers improbables", peinture, sculpturesur boisLA VITRINE19 rue de La République, La Talaudière (04 77 53 49 93)Jusqu’au 2 mars, mar, ven, sam 9h/12h + ven 15h/19h ; entrée libreEXPOSITION SCULPTURES ET MOBILIER DESIGNPhilippe Buil + Gilbert Frizon + Paris Magini+ Loren P. et Régis MartinGALERIE RIVE DROITE27 rue de la république, Saint-Étienne (06 77 53 99 60)Jusqu’au 3 mars, mar à sam 14h/19h ;entrée libreEXPO COLLECTIVEAppaloosa + P. Buil + E. Delalande + D. Flandrois + G. Frizon + J.-Y. Le Breton + P. Magini + Loren P. + R. Martin + n. Pfund + V. Remillieux + i. Riffard + L. M. Rivero GarciaGALERIE RIVE DROITE27 rue de la république, Saint-Étienne (06 77 53 99 60)Jusqu’au 3 mars, mar au sam 14h/19h ;entrée libre+ ARTICLE CI-CONTRE

LUMA"Painting break"GALERIE MINES D’ART 14 rue Sainte Catherine, Saint-Étienne (04 77 33 00 04 )Jusqu’au 3 mars, mar 16h/20h; mer 14h/16h; ven 15h/19h. Présence del’artiste le samedi de 15h à 18h / Vern. :samedi 10 février à partir de 17h ; entrée libreDIDIER TERME20 œuvres uniques sur le thème de lafilmographie de Quentin TarantinoL’ART DEMEURE6 rue de la Condition, Saint-Étienne (06 83 54 94 76)Du 1er au 14 mars, mar à jeu 14h/19h et ven et sam 10h30/19h ; entrée libreRENCONTRES ORIENTÉES VERS LE JAPONŒuvres de Miki Kaneko (peintures - Japon)+ Vincent Tournebize (sculptures sur terre)+ Meriadec Leclainche (sculptures sur acier)CHRYSALIVE GALERIE D’ART4 montée de Vourlat / Bergson, Saint-ÉtienneDu 28 fév au 24 mars, mer 12h/19h, ven 12h/19h et sam 9h/13h; vern. le 02/03à 19h ; entrée libreDIALA TANNOUS CHAHINE & FRÉDÉRIQUE CHILLET"Au-delà des mots... Des mondes", peintureset poèmesLA VITRINE19 rue de La République, La Talaudière (04 77 53 49 93)Du 3 au 30 mars, mar et sam 9h/12h et ven 9h/12h et 15h/19h ; entrée libre

CENTRES D’ARTLE CORBUSIER, HOMMES DELETTRES, HOMME DE LIVRESCollection inédite d’ouvrages fondateurs dela pensée corbuséenneMAISON DE LA CULTURE DE FIRMINYFirminy Vert, Firminy (04 77 39 28 18)Jusqu’au 25 fév 2018FRÉDÉRIC HOUVERT"Anthurium" peintures avec pochoirsLA SERRE15 rue Henri Gonnard, Saint-Étienne (04 77 48 76 29)Jusqu’au 3 mars, jeu au sam 15h/19h ; entrée libreSORTIE D’ATELIERS #1ESPACE D’EXPO DE L’ESADSE7-9 arcades de l’Hôtel de Ville, Saint-ÉtienneJusqu’au 3 mars, jeu et ven 16h/19h et sam 15h/19h ; entrée libreMANU ADAM"Révolution"CHOK THÉÂTRE24 rue Bernard Palissy, Saint-Étienne (04 77 25 39 32)Jusqu’au 31 mars ; entrée libre+ ARTICLE CI-CONTRELES BÊTISES DE BERLINGOTParcours d’éveil à propos de l’alimentationdans l’ambiance d’une arrière-boutique deconfiserie

xposition qui permet dedécouvrir la force du goût, de

l’odorat et du toucher tout ensensibilisant à l’importance du "bienmanger". Pour petits et aussi pour les grands.

CCSTI LA ROTONDE158 cours Fauriel, Saint-Étienne (04 77 42 02 78)Jusqu’au 27 juin, En période scolaire : mer 14h/17h30En période de vacances scolaires : lun au ven14h/17h30Résa. obligatoires ; 4€

PERFORMANCESNIETOLYSONS ÉDITIONS16 rue Louis Braille, Centre Commercial Dorian, Saint-Étienne (06 18 32 11 09)Sam 10 fév à 16h ; entrée libre

BIBLIOTHÈQUESBERNARD FARJATPeinturesMÉDIATHÈQUE DE VILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)Du 13 fév au 3 mars ; entrée libreBIENNALE DES ARTS SINGULIERSET INNOVANTSMÉDIATHÈQUE DE VILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)Du 6 au 31 mars ; entrée libre

AUTRES LIEUXLOUP, Y ES-TU ?MAISON DE LA RÉSERVE NATURELLE DESGORGES DE LA LOIRECondamines, Saint-Victor-sur-Loire (04 77 90 86 83)Jusqu’au 9 fév, tous les mercredis, jeudis,vendredis et dimanches de 14h à 18h ;entrée libreMAISON DE LA RÉSERVE NATURELLE DESGORGES DE LA LOIRECondamines, Saint-Victor-sur-Loire (04 77 90 86 83)Du 10 au 25 fév, mercredis, jeudis, vendredis,samedis et dimanches de 14h à 18h ; entrée libre

PATRICIA SOUQUES + PASCALEMASSARD + FAWZIA MEKIDICHE + CÉCILE FOURNIER"4 Couleurs en lumière" en collaborationavec la chromothérapeuthe Calogéro CignaANCIENNE PÂTISSERIE35 rue Antoine Durafour, Saint-ÉtienneSam 24 fév 15h30/19h ; entrée libreANCIENNE PÂTISSERIE35 rue Antoine Durafour, Saint-ÉtienneSam 3 mars 15h30/19h ; entrée libreNADINE BOURGNEL’ART DEMEURE6 rue de la Condition, Saint-Étienne (06 83 54 94 76)Jusqu’au 1er mars ; entrée libreJULIETTE VOUTELE MURRue du Frère Maras, Saint-ÉtienneJusqu’au 2 mars ; entrée libreGUILLAUME VIZA

treet artiste stéphanois etpochoiriste surdoué, Guillaume

Vazille alias ViZa vient habiller le Filde ses collages tout-terrain toujoursaussi colorés que surprenants.

LE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Jusqu’au 2 mars, vern à 19h ; entrée libreCÉLIA BRISOTEstampes et gravuresMJC SAINT-CHAMOND (ESPACE JOSÉ CUADROS)2A avenue de la Libération, Saint-Chamond (04 77 31 71 15)Jusqu’au 2 mars ; entrée libreELTONOLE MURRue du Frère Maras, Saint-ÉtienneDu 2 mars au 6 avril ; entrée libre

ARCHIVES MUNICIPALES

AFFICHEZ-VOUSPAR NICOLAS BROS

GALERIE

C’EST BYZANCE !PAR NIKO RODAMEL

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our quelques semaines encore les imagesde la discrète photographe Claire Lacouthabitent les murs de la galerie Noir &

Blanc. Depuis un premier séjour à Istanbul à l’au-

tomne 2014, Claire retourne régulièrement dansla cité turque, y prend ses marques, y noue desamitiés et bien entendu y photographie le quo-tidien des Stambouliotes. Avec sa situation géo-graphique si particulière (la ville est à cheval depart et d’autre du Bosphore entre l’Europe etl’Asie depuis pas moins de vingt-sept siècles),Istanbul est plurielle, grouillante, coincée entreun passé millénaire et la modernité balbutianted’un présent complexe. La photographe en a déjàparcouru nombre de recoins, équipée d’un appa-reil discret (un Fuji X100) et d’un objectif 35 mmqui la contraint à s’approcher des gens.S’entremêlent scènes de rue, tramways et chats,drapeaux à l’effigie d’Atatürk (fondateur de laRépublique de Turquie) et omniprésence desminarets au second plan… L’accrochage de l’ex-position est audacieux, osant la rencontre de lacouleur et du monochrome cher à la galerie, avecdes images qui s’étirent en diptyques et au-delà.

LIBERTÉ(S) ITINÉRANTE(S), EXPOSITION DE CLAIRE LACOUTjusqu’au 17 février, galerie noir & Blanc à Saint-Étienne

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GALERIEBRUTDu 16 février au 4 mars, laGalerie du Caveau des Artsde Saint-Galmier accueilleles toiles et les collages deChristophe Girerd. L’artisteretranscrit sans calcul sesémotions dans un stylefoisonnant et hyper coloré, à la fois ethnique et urbain,quelque part entre Jean-Michel Basquiat etKeith Haring. NR

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EXPO AUTHÉÂTREPAUMES D’ADAMManu Adam ne se refuseaucune matière ni aucunetechnique, entre dessin,peinture, installations,peintographie etphotograture. Le plasticienfait naître de ses mains ununivers à géométrie variableoù l’étrange se taille unchemin sinueux dans uneréalité multiple. Révolution,une exposition à voirjusqu’en mars au ChokThéâtre. NR

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RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PROGRAMMES ET DES ARTICLES SUR PETIT-BULLETIN.FR

Page 7: MATHIEU SCHALK LE PETIT BULLETINÀ LA UNE PB n°66 FÉVRiER 2018 3 GIRLS IN HAWAII : POP VERS LES LUEURS Après quatre ans d’absence et un album, sublime, consacré à la douleur
Page 8: MATHIEU SCHALK LE PETIT BULLETINÀ LA UNE PB n°66 FÉVRiER 2018 3 GIRLS IN HAWAII : POP VERS LES LUEURS Après quatre ans d’absence et un album, sublime, consacré à la douleur

8THÉÂTRE DANSE PB n°66 FÉVRiER 2018

THÉÂTRE

L’ÉCHAppÉ17 avenue Charles de Gaulle, Sorbiers (04 77 01 11 42)

NAISSANCESCréation de Gilles Granouillet, par la compagnie Travelling théâtre

alerie de personnages qui secroisent autour du berceau ou

de la machine à café, momentssuspendus de bonheur, fou rire oularmes étouffées. Cetteextraordinaire banalité que la plumede Gilles Granouillet arrive à brosseravec tendresse et subtilité.

Ven 9 fév à 20hMERDRE, REVOILÀ UBU ! D’après les textes d’Alfred Jarry, par la Cie Graine de Malice/Malgraine, texte Marc Owitch, ms Philippe Zarch, avec Fabien Grenon, Danielle Pasquier, ...Mar 27 fév à 20h

THÉâTRe LIBRe48 rue Désiré Claude, Saint-Étienne (04 77 25 46 99 )

LE PAQUETSam 10 fév à 20h15

THÉâTRe DU pARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)

LA CURIOSITÉ DES ANGESPar la compagnie François CervantesLun 19 fév à 19hIVANOVD’après Tchekov, par la compagnie Émilie CharriotJeu 1er et ven 2 mars à 20hBRIN DE POULETTESPar la compagnie EPA - Élevés en plain airMer 7 mars à 17h, de 3 à 6 ans

OpÉRA De SAINT-eTIeNNeJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)

L’OPÉRA DE LA LUNEThéâtre musical par la Cie de la CommuneVen 23 et sam 24 fév ven à 15h et sam à 17h ; 16,30€

LA COMÉDIe De SAINT-ÉTIeNNePlace Jean Dasté, Saint-Étienne (04 77 25 14 14)

FORE !De Aledhea Harris, ms Arnaud Meunier,avec Preston Butler iii, Valentin Clerc...Du 27 fév au 2 mars, mar mer jeu ven à 20h+ ARTICLE PAGE 10VERTIGESTxt et ms nasser Djemaï, avec Fatima Aibout, Clémence Azincourt...Du 6 au 8 mars, tlj à 20h

SALLe ANDRÉ pINATeLRue Eugene Bonnardel, Saint-Genest-Lerpt (04 77 50 57 30)

APRÈS MOI LE DÉLUGE,TRIBULATIONS D’UN UTOPISTEPar la Cie avec des géraniumsVen 2 mars à 20h30, gratuit - 12 ans ;7€/12€

NOUveL eSpACe CULTUReL (NeC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)

MARIE CURIE OU LA SCIENCE FAITE FEMME...Par Pierrette DupoyetVen 2 mars à 20h

THÉâTRe DeS pÉNITeNTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)

T.I.N.A."Une brève histoire de la crise"Ven 2 mars à 20h30 ; 17,90€ / 21€

MÉDIATHèqUe De vILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)

"SOIF ET MORT OU L’ITÉRATIONINVERSE" ET "RENCONTRE SOUTERRAINE"Par la Cie Par nos lèvresSam 3 mars à 20h30 ; 5€ / 9€

CeNTRe CULTUReL L’OpSISPlace Jean Jaurès, Roche-la-Molière (04 77 53 93 60)

LES VIEILLES FRIPOUILLESDim 4 mars à 15h ; de 8€ à 17€

TRAveLLING THÉâTRe Le veRSO61 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (04 77 47 01 31)

ASSOIFFÉS De Wajdi Mouawad,

par la Cie LalalachamadeDu 1er au 6 mars, jeu et ven à 20h30, dim à 16h30, lun à 19h30 et mar à 20h30 ;dès 13 ans+ ARTICLE PAGE 10

THÉâTRe MUNICIpAL De ROANNe1 rue Molière, Roanne

QUITTER LA TERRETexte et mise en scène Joël MaillardMer 7 mars à 20h

CHOK THÉâTRe24 rue Bernard Palissy, Saint-Étienne (04 77 25 39 32)

ARROMANCHESDe Daniel Besnehard, par la Cie Ah !Du 7 au 9 mars, mer au ven à 20h30

DANSE

THÉâTRe DU pARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)

AMORDe Josette Baïz, par la compagnie Grenade

‘est un spectacle très fort enémotion que Josette Baïz de la

compagnie Grenade, bien connuepour son talent à faire cohabiter descréateurs emblématiques et denouveaux venus, a concocté autourdu thème intemporel et inépuisablede l’amour. Un patchworkchorégraphique haletant du début à la fin.

Ven 9 fév à 20h

OpÉRA De SAINT-ÉTIeNNeJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)

LACPar les Ballets de Monte-Carlo, chor. J.-C. Maillot, d’après Le Lac des Cygnes

ette pièce exubérante estremarquablement servie par

l’extrême beauté des effetslumineux, les magnifiques costumesde Philippe Guillotel, les admirablesdécors d’Ernest Pignon-Ernest etd’excellents danseurs.

Ven 9 et sam 10 fév ven et sam à 20h ; de 10€ à 41€

+ ARTICLE PAGE 10SEEDSDe la Carolyne Carlson CompanyDu 7 au 10 mars, mer à 15h et 19h, sam à17h ; 16,30€

LA COMÉDIe De SAINT-ÉTIeNNePlace Jean Dasté, Saint-Étienne (04 77 25 14 14)

FORME SIMPLEChoré. Loïc Touzé, avec Madeleine Fournier,David Marques...Du 26 au 28 fév, lun, mar et mer 20h+ ARTICLE PAGE 10

eSpACe CULTUReL ALBeRT CAMUSAllée des Pyrénées, Le Chambon-Feugerolles (04 77 36 00 30)

LES COLORIÉSPar la compagnie Ballet 21Ven 2 mars à 20h30 ; de 5€ à 14€

+ ARTICLE PAGE 10

CAFÉ-THÉÂTRE /HUMOUR

KAFÉ-THÉâTRe De SAINT-GALMIeR (KFT)15 boulevard Cousin, Saint-Galmier (06 03 03 71 99)

J’ME SENS PAS BELLEAvec Fabienne Louin et Thomas LempireMer 7 et jeu 8 fév mer et jeu à 21hBONS À RIEN, PRÊTS À TOUTAvec Philippe Urbain, Emmanuel Carlier etMarie MontchatreJusqu’au 18 fév, Les vendredis et samedis à 21hLes dimanches à 17h30Mercredi 14 et jeudi 15 février 2018 à 21hSELLIG "Episode 5"Mer 28 et jeu 1er fév mer et jeu à 21hCAMILLE ET SIMON FÊTENT LEUR DIVORCED’Alain Chapuis, avec Marie Blanche et Alain ChapuisDu 23 fév au 11 mars, Les vendredis et samedis à 21h ; Les dimanches à 17h30

NOUveL eSpACe CULTUReL (NeC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)

OLIVIA MOORE"Mère indigne"Ven 9 fév à 20h

L’eSCALe 96 rue du Gabion , Veauche (04 77 02 07 94)

L’AMOUR C’EST MIEUX À TROISAuteur : Simon LeblondArtistes : Simon Leblond, Alice GaulonMer 14 fév à 21h

SALLe ARISTIDe BRIANDAvenue Antoine Pinay - Parc nelson Mandela, Saint-Chamond(04 77 31 04 41)

FRANÇOIS-XAVIER DEMAISONJeu 22 fév à 20h30 ; de 15€ à 36€

CHâTeAU DU ROzIeR1 rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)

QUENTIN JAFFRÈS + BEN TURJMANSam 24 fév à 20h30 ; de 9€ à 12€

THÉÂTREDEVOIR DEMÉMOIREVingt ans après sadéportation, une rescapéedes camps de la mortrencontre un universitaireallemand qui a servi commeofficier sous le régime nazi.À travers leur dialogue, quioscille entre confrontation etséduction, Ceux qui avaientchoisi interroge la mémoirede la Seconde Guerremondiale et, avec elle, laresponsabilité individuelle etcollective face à l’une despages les plus sombres denotre Histoire. HEB

Mercredi 28 février 2018 à 20h30 au Chok Théâtre.

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Vous avez débuté par l’impro et ladanse hip-hop. Comment en êtes-vous arrivé à l’humour ?HAROUN : J’ai toujours voulu faire del’humour. L’idée a germé assez tôtdans ma tête. Un jour, un ami m’a ins-crit en secret à un festival de café-théâ-tre étudiant. J’ai eu un mois pourécrire un sketch, je l’ai fait et cela a trèsbien marché. J’ai eu envie de poursui-vre sur le format "seul-sur-scène", enstand-up. Le stand-up correspond à lacontrainte de devoir jouer dans diffé-rentes scènes ouvertes, avec seulementun micro. Cette simplicité m’a plu etj’ai commencé à me produire dans cessalles presque tous les soirs au coursde l’année 2015.

Vous êtes passé par le Jamel Comedy Club et d’autres scènes.Qu’est-ce que cela apporte ?Le Jamel Comedy Club correspond àun moment où j’avais déjà une expé-rience scénique avancée. C’est en faisantdes scènes ouvertes, avec très peu despectateurs, que l’expérience se forge.Il faut essayer de capter un public quine vous attend pas forcément, enquelques minutes, au milieu d’une listed’humoristes qui se succèdent. C’est làque l’on apprend à jouer avec lessilences, avec son rythme, avec le faitde ne parfois pas faire rire... C’est d’ail-leurs à ce moment-là qu’est né ce gim-mick qui revient régulièrement chezmoi, à savoir « on rigole bien » ou le petitrire sur des blagues un peu gênantes.

Quand vous décrivez votre humour, vous parlez de « sarcasme gentil ». Ce style était

présent dès le début ou il s’estforgé avec l’expérience ?Le fond est resté le même. J’ai toujoursété dans le sarcasme, mais en abordantdes sujets sociétaux ou généraux sansaucune méchanceté. Je ne souhaitepas parler de moi sur scène. C’est lepersonnage de mec à lunettes, propresur lui, que j’ai travaillé avec la scèneouverte. Il correspond assez à ce queje suis dans la vie mais disons que celapermet de mieux se connaître et derendre spectaculaire ce qu’on est auquotidien. Je ne suis pas particulière-ment le "drôle de service" dans la vieet j’ai voulu retranscrire cela sur scène,avec un personnage qui n’est pas for-

cément marrant mais qui dit deschoses drôles.

Vous écrivez assez facilement vossketchs ?Je n’ai pas testé le spectacle en scèneouverte comme beaucoup peuvent lefaire à Paris. J’habitais à Toulouse àl’époque où je l’écrivais. Donc il s’estconstruit aussi au fur et à mesure au

gré de l’actualité. Il a changé à 95%depuis le début. J’ai fait un autre spec-tacle sur les élections présidentielleset un que je vais sortir à proposd’Internet. Ces deux créations, je lesai écrites d’une traite et je les ai testéespartie par partie. Pour répondre à laquestion, je ne mets pas beaucoup detemps pour écrire mais le temps deretouche est plus long. Il y a tellementde précisions sur le rythme qu’il estnécessaire de faire des allers-retoursréguliers entre la scène et le texte.

La mise en scène du spectacle esttrès minimaliste. Vous ne vous déplacez pas beaucoup. Était-ce

un postulat choisi dès le départ ?À l’origine, je bougeais beaucoup surscène. J’ai un metteur en scène avecqui je faisais de la danse et avec qui j’aiune sensibilité sur les mouvements.Progressivement, nous avons éliminéles gestes superflus. Le but est d’êtreefficace et de ne pas en faire trop.

Vous ne vous mettez pas de limitedans votre humour mais vouscontrôlez la manière de faire et lebut est de faire rire la personnequi est touchée par votre pique.Faire rire sans faire mal ?Exactement ! L’idée est de ne pas accu-ser les gens mais de les responsabiliser.Si je les accuse, ils se ferment. Si je leurdis « vous êtes responsables de cela,aidez-nous à progresser là-dessus »peut-être que la personne va s’ouvrir.Vexer les gens n’est pas la meilleuremanière de les mettre de son côté.L’humour ne doit pas vexer, sinon onretourne dans la cour de récréation etcela devient de la moquerie. Dans l’hu-mour actuel, il y a une recherche pouraller sur des sujets plus profonds, pluspersonnels, plus viscéraux. Aujour -d’hui, on essaie de faire rire davantagepar les idées que par le burlesque ou ladémonstration. C’est une autremanière de faire de l’humour en enri-chissant le propos et qui oblige à secreuser la tête pour écrire avec du sens.

HAROUNjeudi 22 février à 21h, au Centre desCongrès de Saint-Étienne, dans le cadre du 15e festival des Arts Burlesques

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ENTRETIEN SUR PETIT-BULLETIN.FR

HUMOUR

HAROUN : « L’HUMOUR NE DOIT PAS VEXER »Incontournable sur youTube où il a successivement "cassé la télé", organisé une "tournée des barbeuks" et mis en ligne des sketchs et spectacles inédits,

le jeune humoriste Haroun est désormais en tournée. Il passera au Centre des Congrès pour le festival des Arts Burlesques avec un seul mot d’ordre :#OnRigoleBienSaintetienne !

PROPOS RECUEILLIS PAR NICOLAS BROS

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RREVUE FANTAISIES AU PARADISPour oublier l’interminablegrisaille ambiante, la revueDivines offre un remèdesouverain. Des fillessuperbes, parées de plumes,de strass, de paillettes, deschanteurs, des danseurs etun saxophoniste nousemmènent dans un universde rêve, de fantaisie et deplaisir. MB

Le 9 février à 20h30 à lasalle Dorian à Fraisses.

« L’idée est de ne pas accuser

les gens mais de lesresponsabiliser »

Page 9: MATHIEU SCHALK LE PETIT BULLETINÀ LA UNE PB n°66 FÉVRiER 2018 3 GIRLS IN HAWAII : POP VERS LES LUEURS Après quatre ans d’absence et un album, sublime, consacré à la douleur
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THÉÂTRE DANSE PB n°66 FÉVRiER 2018 10

CAFÉ-THÉATRe De SAINT-ÉTIeNNe(LA RICANe)7 rue Camille Pelletan, Saint-Étienne (06 44 11 28 42)

LE JEAN MA MÈRE 2Avec Lili Barbier, Marc Feuillet & JérômeChevoppeDu 2 au 31 mars, ven et sam à 20h30

IMPROVISATION

COMÉDIe TRIOMpHe4 square Violette, Saint-Étienne (07 83 97 63 60)

LISA IMPROVISATIONLun 19 fév à 20h30

KAFÉ-THÉâTRe De SAINT-GALMIeR(KFT)15 boulevard Cousin, Saint-Galmier (06 03 03 71 99)

CÉCILE GIROUD ET SELENAHERNANDEZ Mer 21 fév à 21h

JEUNE PUBLIC

OpÉRA De SAINT-ÉTIeNNeJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)

DARK CIRCUSPar la Cie Stereoptik

Mar 6 et mer 7 fév mar à 19h et mer à 15h et 19h ; 16,30€

CHâTeAU DU ROzIeR1 rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)

ROBOT BOXDuo de clown musicien par la CompagnieMaintes et une Fois, avec Marlène Raynaudet Jean-Christophe LacroixMer 7 fév à 14h30, dès 6 ans

TRAveLLING THÉâTRe Le veRSO61 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (04 77 47 01 31)

IN EXTREMISPar la Cie Fleur Lemercier; théâtre d’ombreambulant pour lieux clos et obscursSam 10 fév à 10hMer 14 fév à 15h

SALLe ARISTIDe BRIANDAvenue Antoine Pinay - Parc nelson Mandela, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)

PAPA EST EN BASPar la Cie La ClinquailleMer 28 fév à 15h ; 3€ / 5,50€ / 7€

LA GRANDE FABRIQUE DE MOTSPar la Cie ito itaMer 7 mars à 15h ; 3€ / 5,50€ / 7€

CIRQUE

eSpACe CULTUReL LA BUIRe Place Lanet, L\’Horme (04 77 22 12 09)

APOTHÉOSE DU FAIT DIVERSCréation marionnettes par Emilie Valantin,auteur : Pierre BellemareVen 9 fév à 20h30 ; de 5€ à 25€

Le FIRMAMeNT2 rue Dorian, Firminy (04 77 39 28 18)

LE CABARET EXTRAORDINAIREVen 9 fév à 20h30 ; de 9€ à 23€

SPECTACLESDIVERS

LA TRAMeRue de la Mairie, Saint-Jean-Bonnefonds (04 77 01 11 42)

AD LIBEATUMThéâtre, musique, humour de et avec P. Lazon, A. Lefevre et n. MulnetJeu 15 fév à 15h

Le MONTO’ zARMontravel, Saint-Genest-Malifaux (04 77 56 08 58)

CA TOURNE AU VINAIGREPar la Cie La nef Ailée, ovni culturo-culinaireVen 2 mars à 19h30, dîner-spec. ; 35€

À LA RENCONTREDE LA RÉSISTANTECHARLOTTE DELBOFocus sur la femme de lettres et la résistantedu 28 février au 2 mars

VALENTINE GOBYAutour de son ouvrage "Je me prometsd’éclatantes revanches"LIBRAIRIE LUNE ET L’AUTRE19 rue Pierre Bérard, Saint-Étienne (04 77 32 58 49)Mer 28 fév à 18hCEUX QUI AVAIT CHOISIDe C. Delbo, par la Cie Chok Théâtre, ms A. BessetCHOK THÉÂTRE24 rue Bernard Palissy, Saint-Étienne (04 77 25 39 32)Mer 28 fév à 20h30+ ARTICLE PAGE 10ITINÉRAIRE D’UNE RÉSISTANTE :PARCOURS DE VIE DE CHARLOTTEDELBOVisite du Mémorial de la Résistance et de laDéportation de la LoireMÉMORIAL DE LA RÉSISTANCE ET DE LADÉPORTATION DE LA LOIRE9 rue du Théâtre - Plateau des Ursules, Saint-Étienne (04 77 34 03 69)Ven 2 marsCES RÊVES QU’ON PIÉTINELecture spectacle par la Cie Elektro Chok suivid’un échange avec l’auteur Sébastien SpitzerCHOK THÉÂTRE24 rue Bernard Palissy, Saint-Étienne (04 77 25 39 32)

remier roman et granderéussite pour le journaliste

Sébastien Spitzer.Ven 2 mars à 20h30

FESTIVAL DES ARTSBURLESQUES

XVe festival organisé par le Nouveau Théâtrede Beaulieu du 15 février au 24 février 2018,info et billetterie au 04 77 46 31 66 ouwww.ntbeaulieu.fr

ANNE-SOPHIE GIRARD + SANAKA + FARID CHAMEKH + MATHIEU SCHALK "Génération Beaulieu"SALLE JEANNE D’ARC16 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 25 01 13)Jeu 15 fév à 20h ; 12€ / 14€

+ ARTICLE PAGE 15

CAROLINE VIGNEAUXCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)Ven 16 fév à 21h ; 18€ / 22€

LA FRAMBOISE FRIVOLEESPACE CULTUREL ALBERT CAMUSAllée des Pyrénées, Le Chambon-Feugerolles (04 77 36 00 30)Ven 16 fév à 20h ; 20€ / 23€

TREMPLIN NOUVEAUX TALENTSD’HUMOURSALLE JEANNE D’ARC16 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 25 01 13)Ven 16 fév à 20h (finale) ; entrée libreAUDREY VERNONMAISON DE L’UNIVERSITÉ10 rue Tréfilerie, Saint-Étienne (04 77 42 18 45)Sam 17 fév à 19h ; 18€ / 22€

CINQ DE CŒURSALLE JEANNE D’ARC16 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 25 01 13)Sam 17 fév à 20h30 ; 18€ / 22€

ARTUSCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)Sam 17 fév à 21h ; 26€ / 30€

LES ACROSTICHESSALLE JEANNE D’ARC16 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 25 01 13)Dim 18 fév à 17h ; 12€ / 14€

LES INSOLENTSPierre-Emmanuel Barré + Blanche Gardin + Aymeric Lompret + Antoine Schoumsky + DédoCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)

n joli plateau où l’humour noiraura la part belle.

Dim 18 fév à 20h30 ; 18€ / 22€

OLDELAF & ALAIN BERTHIERMAISON DE L’UNIVERSITÉ10 rue Tréfilerie, Saint-Étienne (04 77 42 18 45)Lun 19 fév à 20h30 ; 15€ / 18€

MATHIEU MADÉNIANCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)Lun 19 fév à 21h ; 28€ / 32€

GUILLERMO GUIZMAISON DE L’UNIVERSITÉ10 rue Tréfilerie, Saint-Étienne (04 77 42 18 45)Mar 20 fév à 20h ; 18€ / 22€

SUGAR SAMMYSALLE JEANNE D’ARC16 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 25 01 13)Mar 20 fév à 20h30 ; 19€ / 22€

JEANFI JANSSENCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)Mar 20 fév à 21h ; 21€ / 25€

CAMILLE LELLOUCHE

CENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)Mer 21 fév à 20h30

AMELLE CHAHBISALLE JEANNE D’ARC16 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 25 01 13)Mer 21 fév à 21hMONSIEUR FRAIZEMAISON DE L’UNIVERSITÉ10 rue Tréfilerie, Saint-Étienne (04 77 42 18 45)Mer 21 fév à 20h ; 15€ / 18€

LES GOGUETTES"En trio mais à quatre"MAISON DE L’UNIVERSITÉ10 rue Tréfilerie, Saint-Étienne (04 77 42 18 45)Jeu 22 fév à 19h ; 15€ / 18€

HAROUNCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)

u "sarcasme gentil" qui faitmouche à tous les coups. Issu

du stand up, Haroun assure.Jeu 22 fév à 21h ; 18€ / 22€

+ ARTICLE PAGE 8DANY MAUROMAISON DE L’UNIVERSITÉ10 rue Tréfilerie, Saint-Étienne (04 77 42 18 45)Ven 23 fév à 20h30 ; 15€ / 18€

BIYOUNA"Mon cabaret !"CENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)Ven 23 fév à 21h ; 24€/28€

ANTONIA"Moi jeu"SALLE DE L’EMBARCADÈREAvenue des Barques, Saint-Just-Saint-RambertVen 23 fév à 20h30 ; 18€ / 22€

NORA HAMZAWICENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)Sam 24 fév à 20h30 ; 18€/22€

ne pièce écrite par une slameuse afro-américaine, jouée – in english please –par une équipe mixte d’étudiants dela Comédie de Saint-Étienne et de

l’École CalArts de Los Angeles, dans un melting-pot des origines et des couleurs digne d’une pubBenetton… Arnaud Meunier a fait Fore !, ou lecri qu’on pousse au golf pour avertir les impru-dents qu’une balle risque de leur fracasser la tête.Le directeur de la Comédie de Saint-Étienne nousavait habitués à dénicher de nouveaux talentsvenus d’ailleurs. Que ce soit avec Stefano Massini,l’auteur italien qu’il a révélé avec Les Chapitresde la Chuteen 2013, ou avec l’auteure néerlandaiseLot Vekemans et son truculent Truckstop la saisondernière. Cette fois-ci, il pousse l’exercice un peuplus loin avec cette première création franco-amé-ricaine, sous la plume de la jeune Aleshea Harris.

UNE GRANDE ORESTIE CONTEMPORAINEPerformeuse de "spoken word" (un équivalentdu slam), l’auteure afro-américaine composedans Fore ! une grandeOrestie contemporaine.La pièce met en parallèle le destin de deuxfamilles dont les pères sont de grands hommesde pouvoir : les Halburton, dirigeants du pays,retranchés dans la plus haute salle d’une tour (laTrump Tower ?) et menacés par le soulèvementde leur peuple affamé, et les Atrides, une famillede la classe moyenne supérieure. Ces deuxmondes, en apparence hermétiques, s’entrecroi-sent, se mêlent et se chevauchent. « Ce projet aété nourri de temps de recherche autour de cettequestion fil rouge : qu’est-ce qui fait de nous unesociété ? », résume Arnaud Meunier qui décritle résultat de ces "workshops" réguliers entreLos Angeles et Saint-Étienne à la fois comme unecomédie acide à l’humour noir, et une fable mystérieuse. Question raciale, dominationhomme/femme, oppression capitaliste : un cock-tail détonnant alimenté par l’actualité des deuxdernières années : attentats, mouvement des"Black lives matter", élections américaines… Dequoi enflammer – à nouveau – la Trump Tower.

FORE !du 27 fév au 2 mars, à 20h à la Comédie de Saint-Étienne

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Blan

geroBALLET

UN NOUVEAULAC POUR LESCYGNESEn faisant danser comme onl’a toujours dansé depuisplus d’un siècle Le lac descygnes, quelque chose peutse déconnecter de la réalitédu spectateur dans unmonde qui a changé. Pourgarder vivant ce monumentdu répertoire J-ChristopheMaillot nous donne unemagnifique recréation quiréunit contemporain etclassique. MB

Les 9 et 10 février à 20h à l’Opéra de Saint-Étienne

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RTHÉÂTRE SOIF D’IDÉAL ?La compagnie stéphanoiseLalalaChamade adapte lapièce de l’auteur et metteuren scène libano-québécoisWajdi Mouawad. Assoiffésmêle réalité et fiction,humour et drame dans ununivers empruntant aufantastique. Un spectaclepercutant qui aborde desthèmes riches : le sens de lavie, l’inquiétude par rapportà l’avenir, mais surtout lasoif de vivre. HEB

Du 1er au 6 mars auTravelling Théâtre Le Verso

es photographes, cinéastes, choré-graphes... tous les pro-

fessionnels des arts visuelsconnaissent bien l’impor-tance du regard dansl’échange qui s’établit avec lemodèle. Changer un élément,la prise, l’angle de vue modifiela perception initiale et larenouvelle. C’est cette notionde "variation" qui a amenéLoïc Touzé, dans FormeSimple, à s’emparer d’uneœuvre immense appartenantau panthéon de la musiqueclassique : les VariationsGoldberg de Bach, remarqua-blement interprétées par la

prestigieuse clavecinisteBlandine Rannou. Pour Loïc

Touzé, cette œuvre offre « uninépuisable territoire d’inves-tigation pour le mouvement ».Le danseur et chorégraphedonne à voir ce qui, dans lemême geste reproduit autre-ment, va créer un mouvementinédit et ouvrir de nouvellesperceptions. Ce spectacle pro-pose une riche explorationvisuelle tout en réconciliantgeste et musique. On voudraitainsi arrêter l’instant et laligne au moment de la plushaute perfection.

FORME SIMPLEdu lundi 26 au mercredi 28 février, à La Comédie de Saint-Étienne

Y’a d’la joie partout y’a d’la joie » chantaitCharles Trenet et on était alors frappé

par le rayonnement qui émanait de toute sapersonne. La joie n’est certainement pas par-tout mais elle est au cœur du spectacle LesColoriés, création de Toufik Maadi et ManonContrino à la tête de la jeune compagnie stépha-

noise Ballet 21. Les Coloriés parlent d’un peu-ple – qui pourrait être un peuple d’enfants – quise retrouve dans un pays lointain. Les membresne se connaissent pas et doivent ensembleconstruire un monde nouveau. Ce qui va cimen-ter leur union, c’est la joie. Pour FrédéricLenoir, la joie, comme il l’explique dans sonlivre Le Miracle Spinoza, est « la manifestationde notre puissance vitale ». Cette puissanceanime dans cette pièce les corps des cinq dan-seurs, tendus dans des efforts communs,vibrant d’une exaltation collective grandissante.Oui, il y aura d’la joie au Chambon-Feugerolles.

LES COLORIÉSle vendredi 2 mars à 20h30, à l’Espace Albert Camus au Chambon-Feugerolles

THÉÂTRE

DE SAINTÉ À L.A, MÊME COMBATArnaud Meunier remixe l’Orestie dans une version "tour de Babel à l’américaine"

pour questionner le vivre ensemble. Alors, pub Beneּמon ou comédie fracassante ?PAR HOUDA EL BOUDRARI

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Page 11: MATHIEU SCHALK LE PETIT BULLETINÀ LA UNE PB n°66 FÉVRiER 2018 3 GIRLS IN HAWAII : POP VERS LES LUEURS Après quatre ans d’absence et un album, sublime, consacré à la douleur

ANIMATIONS PB n°66 FÉVRiER 2018

CULTURE SCIENTIFIQUE

HÉLIX, VESTIGES D’UNE ÉTOILEPAR LAURENT ASSELIN (MÉDIATEUR SCIENTIFIQUE AU PLANÉTARIUM DE SAINT-ÉTIENNE)

orsque le cœur d’une étoile semblable ausoleil (0, 6 à 8 fois sa masse) n’a plus suf-fisamment d’hydrogène (suite aux réac-

tions de fusion nucléaire qui s’y déroulent),l’étoile se transforme en étoile géante rouge.Quand celle-ci a brûlé ses réserves d’hydrogèneet d’hélium, son noyau se contracte (naineblanche) et ses couches de gaz externes sont ex-pulsées formant une nébuleuse planétaire. Lanébuleuse Hélix, photographiée par un téles-cope de l’observatoire de la Silla (Chili), pré-sente des teintes bleutées dues aux atomesd’oxygène. La couleur rouge, en périphérie dela nébuleuse, marque la présence d’azote etd’hydrogène. ©

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CONTES1, 2, 3, 4 CONTES Par En bonne compagnie CENTRE CULTUREL DE LA RICAMARIESalle Louis Daquin - Avenue Maurice Thorez, La Ricamarie (04 77 80 30 59)Mar 13 fév à 15h, de 4 à 8 ans ; 7€

LECTURESLECTURE DE CHRISTIAN CHAVASSIEUXPUITS COURIOT PARC-MUSÉE DE LA MINE3 boulevard Maréchal Franchet d’Esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)Mar 27 fév à 19hANI-MOTSLectures de poésie "animalière" par Gérard Gâcon + accordéon diatonique de Daniel BurelierMUSÉE JEAN-BAPTISTE D’ALLARD DEMONTBRISON13 boulevard de la Préfecture , Montbrison (04 77 96 39 15)Dim 4 mars à 15h et 16h30 ; 4€

MARCHÉ, FOIRE ET SALONS

LA BROCANTE DU THÉÂTRE LIBRECostumes vintage (hommes, femmes etenfants), des chapeaux (melons, haut-de-forme, en feutre), des accessoiresd’habillement (cols, plastrons, etc.) ouencore une multitude de bagages et desacs !

ente originale pour dénichercostumes, accessoires ou autre

trouvailles dont regorge ce lieuunique à Saint-Étienne.

THÉÂTRE LIBRE48 rue Désiré Claude, Saint-Étienne (04 77 25 46 99 )Sam 17 et dim 18 fév 10h à 18h ; entrée libre

JEUXBOUGEOTHÈQUEpour les 0-4 ansSALLE DES FÊTES DE SAINT-JULIEN-MOLIN-MOLETTELe bourg, Saint-Julien-Molin-MoletteMer 7 fév 10h à 11h30 ; entrée libreSALLE DES FÊTES DE SAINT-JULIEN-MOLIN-MOLETTELe bourg, Saint-Julien-Molin-MoletteMer 7 mars 10h à 11h30 ; entrée libreMERCREDIS APREM POUR TOU.TESJeux de société variés et pour tous lesâges. Traditionnels ou récents, pour jouerseul•e, à 2 ou en groupeSALLE DES FÊTES DE SAINT-JULIEN-MOLIN-MOLETTELe bourg, Saint-Julien-Molin-MoletteMer 7 fév 16h30 à 18h30 ; entrée libreSALLE DES FÊTES DE SAINT-JULIEN-MOLIN-MOLETTELe bourg, Saint-Julien-Molin-MoletteMer 7 mars 16h30 à 18h30 ; entrée libre

ATELIERSATELIER CRÉATIF BRODERIELA MAISON DU PASSEMENTIER20 rue Victor Hugo, Saint-Jean-Bonnefonds (04 77 95 09 82)Mer 7 fév 14h30/18h ; 20€

ATELIER ENLUMINUREActivité privilégiée des moines chartreuxCHARTREUSE DE SAINTE-CROIX-EN-JAREZLe Bourg, Sainte-Croix-en-Jarez (04 77 20 20 81)Mer 21 fév 15h/17h, dès 8 ans ; 9€

DÎNER SPECTACLESDÎNERS TRANSFORMISTES 80’SAmbiance cabaretLE QUAI D’EUX19 rue du 11 novembre, Saint-Étienne (04 77 90 18 13)Jusqu’au 31 déc 2018, ts les ven et sam à19h30 ; 35€

DIVERSSOIRÉE NORDIQUESoirée sur le thème des aurores boréalesavec photos (sur grand écran),commentaires et réponses à toutes vosquestionsLA MAISON ROUGE - BACKPACKER HOSTEL7 rue Paul Appel, Saint-Étienne (07 83 95 27 66)Jeu 8 fév dès 19hDIVINES FANTAISIESSALLE DORIANRue de l’Ondaine, Fraisses (04 77 40 56 40)Ven 9 fév à 20h30 ; de 5€ à 14€

+ ARTICLE PAGE 8

CONFÉRENCESLE GRAND SCHISMEPar le Père Bruno MartinMÉDIATHÈQUE DE VILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)Mer 7 fév à 20h30LES FILMS TOURNÉS À SAINT-ÉTIENNEPar Jean-Claude Pical-CapreMUSÉE DU VIEUX SAINT-ETIENNE - HÔTEL DE VILLENEUVE11-13 bis rue Gambetta, Saint-Étienne (04 77 25 74 32)Jeu 8 fév à 14h30 ; entrée libre"DU POURPU POUR LAPICHORGNE", SOUVENIR DEJEUNESSE ET PARLER GAGAPar Gérard BauxMUSÉE DU VIEUX SAINT-ETIENNE - HÔTEL DEVILLENEUVE11-13 bis rue Gambetta, Saint-Étienne (04 77 25 74 32)Sam 17 fév à 14h30 ; prix libreLES MYTHES DE LA CRÉATION ET DU DÉLUGEPar Hervé Llory; 1ère partie "Mythes etMésopotamie : Une histoire d’eaux - iiie millénaire av. JC"MAISON PAROISSIALE SAINT-CHARLES8 rue du 4 septembre, Saint-ÉtienneJeu 1er mars à 18h30; parking privé mis àdisposition ; entrée libreLES PERFORMANCES DE LA MACHINE HUMAINEPar Alain Belli, prof. des Univ.L’ÉCHAPPÉ17 avenue Charles de Gaulle, Sorbiers (04 77 01 11 42)Mar 6 mars à 14h30/16h30 ; 5€

RENCONTRESLES LIVRES DE MA VIEAvec Christian ChavassieuxMÉDIATHÈQUE DE CARNOT3 boulevard Augustin Thierry, Saint-Étienne (04 77 43 35 20)Ven 9 fév à 19hJEAN-PIERRE MONTALAutour de son ouvrage "Les leçons duVertige", renc. animée par Jacques PlainePÔLE DE SERVICES DE ROCHE-LA-MOLIÈRE12 rue du Prof. Calmette, Roche-la-MolièreVen 16 fév à 15h ; entrée libre

DOCUMENTAIRES ET CINÉ

JUSQU’À LA GARDEDe Xavier Legrand (Fr, 2017) avec Denis Ménchet, Léa Drucker...

CINÉMA LE MÉLIÈS JEAN JAURÈS10 place Jean Jaurès, Saint-Étienne (04 77 32 32 01)Jeu 8 fév à 20h15 + débat animé par SOS Violences Conjugales+ ARTICLE PAGE 5DIMANCHE EN CHINEProj. "The Lady in the Portrait" de Charlesde Meaux et "Le rire de Madame Lin" deZhang Tao + buffet asiatique + tombolaCINÉMA LE MÉLIÈS SAINT-FRANÇOIS8 rue de la Valse, Saint-Étienne (04 77 32 76 96)Dim 18 fév de 11h à 16h, inscriptions [email protected] ; 15€

FRÈRES DES ARBRESPar Lato Sensu – Muriel BarraTHÉÂTRE LIBRE48 rue Désiré Claude, Saint-Étienne (04 77 25 46 99 )Ven 23 fév à 20h15 + débat

LE DANUBE, VOIE IMPÉRIALEDe Michel Drachoussoff

CINÉMA ALHAMBRA2 rue Praire, Saint-Étienne (04 77 32 38 47)Mar 27 fév à 14h30, 17h30 et 20h30THÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Mer 28 fév à 15h et 19h ; de 4€ à 9,50€

AUDITORIUM DES FORÉZIALESAvenue des Sources, Montrond-les-Bains (04 77 06 91 91)Jeu 1er mars à 14h30DO THE RIGHT THINGDe Spike LeeCINÉMATHÈQUE DE TARENTAIZE20-24 rue Jo Gouttebarge, Saint-Étienne (04 77 43 09 53)Jeu 1er mars à 14h30"LADYBIRD" + AFTERAu profit de l’association Rêves

CINÉMA LE MÉLIÈS JEAN JAURÈS10 place Jean Jaurès, Saint-Étienne (04 77 32 32 01)Jeu 1er mars à 20h ; 6€/8€

VISITES ET SORTIES

JOURNÉE PORTES OUVERTES DE L’UNIVERSITÉ JEAN MONNETUNIVERSITÉ JEAN MONNET - CAMPUSTRÉFILERIE35 rue du 11 novembre, Saint-Étienne (04 77 42 16 52)Mer 7 fév 9h à 18h ; entrée librePAUSE PATRIMOINE : LA GRAND’EGLISEGRAND’ÉGLISEPlace Boivin, Saint-ÉtienneVen 9 fév à 12h30 ; 2€

PAUSE PATRIMOINE : DE LA PLACE MARENGO À LA PLACE JEAN JAURÈSKIOSQUE À MUSIQUEPlace Jean Jaurès, Saint-ÉtienneDim 11 fév à 15h ; 2€

VISITE DE LA SOURCE BADOITESPACE MUSÉE BADOITAvenue des Sources, Saint-Galmier (04 77 54 06 08)Mar 13 fév à 14h, Jeu 15 fév à 14h, Ven 16 févà 10h, Mar 20 fév à 10h, Jeu 22 fév à 14h,Ven 23 fév à 10h et 14h, réservation obl. ; 4€/6€

TOUS EN SCÈNE Prolongeons Mardi-gras et ressortons lescostumes. Parents et enfants, vous êtesinvités à vous costumer pour deveniracteurs de votre visite.CHARTREUSE DE SAINTE-CROIX-EN-JAREZLe Bourg, Sainte-Croix-en-Jarez (04 77 20 20 81)Mer 14 fév à 15h, costumes fournis, dès 4 ans ;3€/6€

PAUSE PATRIMOINE : LA MAISON FRANÇOIS 1ERPLACE BOIVINCœur de Ville, Saint-ÉtienneVen 16 fév à 12h30, sur inscriptionsuniquement ; 2€

PAUSE PATRIMOINE : LES BRASSERIES DE FEMMES FIN XIXE SIÈCLESQUARE WALDECK ROUSSEAUCœur de ville, Saint-ÉtienneDim 18 fév à 15h ; 2€

PAUSE PATRIMOINE : LA BOURSE DU TRAVAILBOURSE DU TRAVAIL10 cours Victor Hugo, Saint-Étienne (04 77 48 71 07)Ven 23 fév à 12h30 ; 2€

BEAULIEU ET SON APPARTEMENTTÉMOIN DES ANNÉES 50APPARTEMENT-TÉMOIN DE BEAULIEU29A rue Georges Clémenceau, Saint-Étienne (04 77 48 76 27 )Sam 24 fév à 15h ; 5€/6€

PAUSE PATRIMOINE : L’AVENUE DE LA LIBÉRATIONPLACE JEAN MOULINCœur de ville, Saint-ÉtienneDim 25 fév à 15h ; 2€

LA VISITE FOOTING #9Du côté de la Cité du design, de Montaudet du golfPLACE D’ARMESEsplanade située devant la Cité du design, Saint-ÉtienneSam 3 mars à 9h30; avec Driss Maazouzi ; 5€/6€

SAINT-ÉTIENNE AU FIL DES SIÈCLESPLACE BOIVINCœur de Ville, Saint-ÉtienneDim 4 mars à 15h ; 5€/6€

CHÂTEAU DE LA BÂTIE D’URFÉagnifique bâtiment auxtrésors Renaissance bien

conservés telles la chapelle, larampe d’accès gardée par un sphinxou encore la grotte de rocaillesabsolument inédite !

CHÂTEAU DE LA BÂTIE D’URFÉLa Bâtie d’Urfé, Saint-Étienne-le-Molard (04 77 97 54 68)Jusqu’au 15 mars 18, sam et dim 10h/13h et14h/17hVISITE GUIDÉE DE LA CHARTREUSEPar l’Office de TourismeCHARTREUSE DE SAINTE-CROIX-EN-JAREZLe Bourg, Sainte-Croix-en-Jarez (04 77 20 20 81)Jusqu’au 31 mars 2018, sam et dim à 14h +ouv. tlj pendant les vacances de NoëlLE PRIEURÉ DE POMMIERSPRIEURÉ DE POMMIERSLe Bourg, Pommiers (04 77 65 46 22)Jusqu’au 31 mars 2018, sam, dim et jrs fériés10h/13h et 14h/17hVISITE DE LA DIANASALLE HÉRALDIQUE DE LA DIANA7 rue Florimond Robertet, MontbrisonJusqu’au 31 déc 2018, Visite de la Sallehéraldique: mar 14h-17h, mer 9h-12h et 14h-17h, ven 14h-17h, sam 9h-12h et 14h-17hBibliothèque: mer et sam 9h-12h et 14h-17h

PLANÉTARIUM DE SAINT-ÉTIENNE

Tlj sf lun, réservation conseillée au 04 77 33 43 01, tarifs séances 2D (5.70€

et 6.80€) et 3D (8.20€ à 10.30€)28 rue Pierre & Dominique Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 33 43 01)

L’AVEUGLE AUX YEUX D’ÉTOILES2DConte sur un Tyran qui pensait gagner plus de puissance en comptant les étoiles, dès 4 ansMer 7 fév à 15h30, Lun 12 fév à 14h15, Mar 13 fév à 11h, Mer 14 fév à 14h15, Jeu 15 fév à 14h15, Ven 16 fév à 16h45, Lun 19 fév à 14h15, Mar 20 fév à 11h, Mer 21 fév à 14h15, Jeu 22 fév à 14h15, en 23 fév à 16h45 ; 6€ / 7,10€

LES SECRETS DE LA GRAVITATIONProjection en 3D + goûter

Sam 10 fév à 14h15, Dim 11 fév à 16h45, Lun 12 fév à 16h45, Mar 13 fév à 14h15, Mer 14 fév à 16h45, Jeu 15 fév à 11h, Ven 16 fév à 14h15, Sam 17 fév à 14h15, Dim 18 fév à 16h45, Lun 19 fév à 16h45, Mar 20 fév à 14h15, Mer 21 fév à 16h45, Jeu 22 fév à 11h, Ven 23 fév à 14h15, Sam 24 fév à 14h15, Dim 25 fév à 16h45 ;8,20€ / 9,30€ / 10,30€

DREAM TO FLY 3DFilm sur les machines volantes dessinéespar Léonard de VinciDim 11 fév à 15h30, Lun 12 fév à 15h30, Mer 14 fév à 11h, Ven 16 fév à 15h30, Dim 18 fév à 15h30, Lun 19 fév à 15h30, Mer 21 fév à 11h, Ven 23 fév à 15h30, Dim 25 fév à 15h30 ; 8,20€ /9,30€ / 10,30€

POLARIS 3D"Le sous-marin spatial et le mystère de lanuit polaire" - à partir de 7 ans, durée 1hSam 10 fév à 15h30, Dim 11 fév à 14h15, Lun 12 fév à 11h, Mar 13 fév à 15h30, Jeu 15 fév à 16h45, Sam 17 fév à 15h30, Dim 18 fév à 14h15, Lun 19 fév à 11h, Mar 20 fév à 15h30, Jeu 22 fév à 16h45, Sam 24 fév à 15h30, Dim 25 fév à 14h15 ;8,20€ / 9,30€ / 10,30€

DE LA TERRE AUX ÉTOILES 3DUn voyage entre la Terre et les étoiles denotre galaxie sur les thématiques del’exploration spatiale et des distances del’Univers.Mer 14 fév à 15h30, Mer 21 fév à 15h30 ;8,20€ / 9,30€ / 10,30€

PLANÈTES 3DVoyage dans le système solaire, dès 9 ansSam 10 fév à 16h45, Mar 13 fév à 16h45, Jeu 15 fév à 15h30, Ven 16 fév à 11h, Sam 17 fév à 16h45, Mar 20 fév à 16h45, Jeu 22 fév à 15h30, Ven 23 fév à 11h, Sam 24 fév à 16h45 8,20€ / 9,30€ /10,30€

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Page 12: MATHIEU SCHALK LE PETIT BULLETINÀ LA UNE PB n°66 FÉVRiER 2018 3 GIRLS IN HAWAII : POP VERS LES LUEURS Après quatre ans d’absence et un album, sublime, consacré à la douleur

MUSIQUE PB n°66 FÉVRiER 2018

CLASSIQUE & LYRIQUE

PAS SI CLASSIQUEAvec le comédien Jean Manifacier et leQuatuor Anches HantéesTHÉÂTRE MUNICIPAL DE ROANNE1 rue Molière, RoanneJeu 8 fév à 20hCONFÉRENCE SUR SÉMIRAMIDEPar Jean-Luc PerrotCONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONALMASSENET32 rue des Francs-maçons, Saint-Étienne (04 77 49 65 30)Mar 27 fév 18/20h ; entrée libreCONCERTO POUR DEUX CLOWNSPar Les Rois VagabondsOPÉRA DE SAINT-ÉTIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Jeu 1er mars à 20h ; 19,40€

OPÉRA DE SAINT-ÉTIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Sam 3 mars à 20h ; 19,40€

VIENNE ! Conférence, récital & concert : "Vienne1900" conf. d’A. du Closel + "An die Musik"lieder et airs de Schubert, Brahms... + "Vienne fin de siècle" lieder avec orch. de Mahler, Schreker...OPÉRA-THÉÂTRE DE CLERMONT-FERRAND22 boulevard Desaix, Clermont-Ferrand (04 73 29 23 44)Sam 3 mars à 16h ; 40€

CHŒUR UBI CANTUS + CHŒUR DES MARAIS DEVILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE"Le visage de la paix", création sur destextes de Paul Eluard et GuillaumeAppolinaire, compo. : Mathieu Burgard, dir. : Yves CayrolÉGLISE DE LA TERRASSE7 avenue de Verdun, Saint-ÉtienneSam 3 mars à 20h30SÉMIRAMIDEDe Rossini, dir. musical de GiuseppeGrazioli, ms nicola Raab, par l’OSSEL, avec Karine Deshayes, Aude Extrêmo,Daniele Antonangeli... et le Chœur lyr. St-Étienne LoireOPÉRA DE SAINT-ÉTIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Du 2 au 6 mars, ven à 20h, dim à 15h et mar à 20h ; de 10€ à 56€

+ ARTICLE CI-DESSUS

FOLK

TOM JAMES, SURFEUR FOLKPAR NICOLAS BROS

om James est encore jeune, mais lui etsa guitare possèdent déjà une très belleexpérience. Le folk soyeux du jeune

homme berce l’oreille et ses techniques detapping abonde ses sets à chaque apparition.Avec un style de surfeur tout droit sorti des plusbeaux rouleaux de Cornwall, cet artiste anglaisest sans conteste une des valeurs sûres de la scènepop-folk actuelle. À situer entre Ben Howard etEd Sheeran, la musique de Tom James est uncondensé d’émotions. Après Green and White,son premier EP sorti en 2011, et le succèsprometteur de Blood to Gold en 2014, il estressorti de ses côtes anglaises en 2017 pourdélivrer Limbo. Enregistré entre Francfort, LeCap et sa ville de Cornwall, ce disque montrel’évolution de son univers musical et de son gainen assurance. Influences variées et productionssoignées sont condensées dans ce 6 titres qu’il

viendra présenter pour deux dates consécutives,d’abord au Château du Rozier de Feurs, puis auPax lors d’un des désormais fameux concerts dudimanche soir 17h.

TOM JAMES [+ VESPERLAND]vendredi 2 mars à 20h30 au Château du Rozier à Feursdimanche 4 mars à 17h au Pax à Saint-Étienne

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JAZZ & BLUESNINA VAN HORNBlues électrique - hommage à nina SimoneHALL BLUES CLUBRue de la Tour - Virieu, Pélussin (06 28 28 53 64)Ven 9 fév à 20h30TINY LEGS TIMBluesHALL BLUES CLUBRue de la Tour - Virieu, Pélussin (06 28 28 53 64)Ven 23 fév à 20h30

DAVID PATROIS & PIERRE MARCAULT QUINTETWild PoetryLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Dim 4 mars à 18h ; de 8€ à 15€

ROCK & POPSTRAY BLACK CATLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Mer 7 fév à 18h ; entrée libre

KROEGHER + MICHELIN + BOSCHCHÂTEAU DU ROZIER1 rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)Sam 10 fév à 20h30 ; de 9€ à 12€

CRADLE OF FILTH + MOONSPELLMetalLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Mer 14 fév à 19h30 ; de 19€ à 25€

LYRIQUE

TALENT EXTRÊME, AUDEFini le temps où la jeune Bordelaise vérifiait sa messagerie dix fois par jour. Aujourd’hui, radieuse et sereine, la jeune mezzo, Aude extrémo, brûle les planches

par les deux bouts. Travailleuse acharnée, invitée des plus grandes scènes lyriques, elle reste humble, lucide et toujours aussi drôle. À Saint-Étienne, elle tiendra en mars, le redoutable rôle d’Arsace, dans "Sémiramide" de Rossini.

PAR ALAIN KOENIG

e retour de Salzbourg (ehoui !) où, de sa maquilleuseau chauffeur de taxi, elles’est frottée à l’épineux dos-

sier de la langue de Goethe, Auderevient "énergisée" par le foisonnementmusical de la ville du grand Wolfgang.Au Landstheater, elle fut Jocaste dansOedipus Rex de Stravinsky, pour neufreprésentations, sous la baguette deDennis Russell Davies. « J’étais folle delui ! (Rires) C’est un chef génial, unhomme bon. Avec lui, le travail n’estque bénéfice. Il est très attentif, il sou-tient vraiment les chanteurs, dans unebonne humeur permanente, avec unetrès grande modestie ». Elle estimeavoir eu la chance jusqu’à présent detravailler avec des chefs bienveillants :« quand ça se passe bien entre le met-teur en scène et le chef, c’est formidable,mais parfois ça ne se passe pas bien !Ce sont des batailles artistiques quel’on peut comprendre. Si, dans la miseen scène, les chanteurs sont placés àdes endroits pas possibles, si on ne lesentend pas, c’est frustrant pour le chef.Il faut essayer de gérer. Je n’ai pas étévictime personnellement de ce type debatailles, mais j’ai connu des ambiancesvraiment pourries. Heureusement, engénéral, entre chanteurs, on s’entendbien. »

AUDE ET LA JOIEDepuis quelques années, les projets etles partenariats pullulent. Aude vientde signer avec une nouvelle agenceinternationale, et déjà son calepin senoircit à la vitesse de l’éclair. « C’estune nouvelle collaboration qui se passebien et qui porte ses fruits. Je n’ai pasle droit de parler des saisons pro-

chaines (2019-2020-2021). Je doisrefaire une télé en juin, mais... » Horsmicro, Aude évoque les projets dontelle n’est pas autorisée à parler, et ons’en lèche déjà les babines ! Ques -tionnée sur son impressionnanteaisance à habiter vocalement les rôlesrossiniens, et sur les risques d’un cata-logage hâtif, voire simpliste par le petitmicrocosme lyrico-médiatique, elledéclare : « J’adore vocaliser. Rossinic’est très bel cantiste. Par exemple,Bellini n’a pas écrit grand chose pourles mezzo, donc techniquement, c’esttrès intéressant de travailler Rossini :le souffle, les piqués, les vocalises, lajustesse, le phrasé. Mais je ne voudraispas être coincée dans une image ros-sinienne, parce que je pense que l’onpeut faire Rossini et d’autres choses,c’est même plutôt sain ! J’imagine

qu’avec le temps ça va se dessiner, etque les choses vont se faire. Charlottepar exemple, c’est quelque chose quime va très bien ! », suggère-t-elle mali-cieusement.

UN CRI, UNE URGENCEQuel chemin parcouru, depuis ses débutsavec Opéra-Bastide à Bordeaux ! Quandon lui demande ce qui la motive, ellerépond dans un sourire : «Parfois, j’ai

voulu lutter contre des gens qui necroyaient pas en moi, mais cela a ses

limites. En revanche, cette façon d’êtreau monde qui m’est venue de manière

un peu mystérieuse m’appartient. Jeressens que je dois chanter. Je me sensà ma place aujourd’hui, ce qui n’a pastoujours été le cas. Et puis cette urgencede vivre, d’être sur scène et d’exprimerquelque chose de très humain. Tu voisdes gens naître, des gens mourir, et tuas envie de crier. Moi, je crie au senspropre, avec un vibrato. Je travaille lecri d’incompréhension général, de sur-prise, d’émerveillement de tout ce quiexiste. Certains dessinent, composentou écrivent. Nous sommes tous aucontact de ça. Après, on veut le voir oupas, on peut, on veut le vivre ou pas.Pour moi chanter, c’est surtout ça. ».À Saint-Étienne, elle donnera dansSémira mide, la réplique, dans le rôled’Arsace, à une autre grande voix fran-çaise, Karine Deshayes : « C’est un rôlemagnifique. Encore une histoire d’in-ceste (rires). Bref, je suis très heureusede travailler avec Karine, car on n’ajamais chanté ensemble. C’est un rôletrès long, et il faut des interprètes quisoient à la hauteur. Et puis j’interpré-terai un homme. Je ne sais pas com-ment je vais incarner ce jeune guerrier,ce sera intéressant physiquement etthéâtralement ». Le public amoureuxde belles voix, sera, lui, évidemmentau rendez-vous de cet exquis duo, etl’on ronge son frein d’entendre leredoutable air d’Arsace (« Eccomialfine in Babilonia ») par une si rayon-nante interprète.

SÉMIRAMIDE de Rossinidu 2 au 6 mars à l’Opéra de Saint-Étienneven à 20 h, dim à 15 h et mar à 20 h

« Quand ça se passebien entre

le metteur en scène et le chef,

c’est formidable, mais parfois ça ne sepasse pas bien ! »

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DARKENHOLD + EVIL ERUPTION + CATUBODUABlack metalTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneSam 17 fév à 21h ; 8€

LUGH + LA SALLE DES PENDUS + LE HUITIÈME PASSAGERMetalTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneSam 24 fév à 21h ; 5€

TOM JAMES + VESPERLANDFolk

om James c’est de la folk quinavigue entre Ben Howard et

Ed Sheeran.CHÂTEAU DU ROZIER1, rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)Ven 2 mars à 20h30 ; de 7€ à 10€

+ ARTICLE CI-CONTRETOM JAMESFolk UK

om James c’est de la folk quinavigue entre Ben Howard et

Ed Sheeran.LE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (07 82 74 18 60)Dim 4 mars à 17h ; 5€

+ ARTICLE CI-CONTRECANNIBAL CORPSE + BLACKDAHLIA MURDER + IN ARKADIAMetalLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Mer 7 mars à 20h ; de 16€ à 22€

CHANSONJAHKEN ROSE

ortie de son EP "Génial etAuthentique" pour Jahken Rose et

son réalisme musical à tout épreuve.LE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (07 82 74 18 60)Ven 9 fév à 20h30LA 100E NUITPar les 3 becs (Christopher Murray, Claire Guerrieri et Robert Bianchi),chansons d’Anne SylvestreCHOK THÉÂTRE24 rue Bernard Palissy, Saint-Étienne (04 77 25 39 32)Ven 9 fév à 20h30L’EMPIRE DE PAPIERHKLA FORGE92 rue de la République, Chambon-Feugerolles(04 77 40 30 20)Sam 10 fév à 20h30 ; de 8€ à 17€

JASMINELIBRAIRIE FORUM5 rue Michel Rondet, Saint-Étienne (04 77 32 36 59)Sam 10 fév à 16h ; entrée libre

LES TIT’NASSELS + LE CHEMIN DE LOLACHÂTEAU DU ROZIER1 rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)Dim 11 fév à 17h, au profit de l’asso. Le Chemin de Lola ; 15€

CÔME (PIERRICK VIVARÈS) + MICHEL BRUNON

ôme, nouveau projet pour letalentueux Pierrick Vivarès,

entre légèreté, émotions et chansonbien dans son temps.

CHÂTEAU DU ROZIER1 rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)Sam 17 fév à 20h30 ; de 9€ à 12€

+ ARTICLE CI-DESSUSGIL CHOVET"Les chanson du Grand Coissou" dès 8 ansLE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (07 82 74 18 60)Dim 18 fév à 17h ; 5€

LES CHANSONS DU GRANDCOISSOUPar Gil Chovet et Jean-Christophe TreilleESPACE CULTUREL LA BUIRE Place Lanet, L’Horme (04 77 22 12 09)Mar 20 fév à 15h ; 5€

ZIMLE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (07 82 74 18 60)Dim 25 fév à 17h ; 5€

SONO MONDIALENEW GYPSIESAUDITORIUM DES FORÉZIALESAvenue des Sources, Montrond-les-Bains (04 77 06 91 91)Ven 9 fév à 20h30BONBON VODOULE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (07 82 74 18 60)Dim 11 fév à 17h ; 5€

LES CORDE’SMusique irlandaise acoustiqueCOFFEE SHOP COMME À LA MAISON25 rue du 11 novembre, Saint-ÉtienneSam 24 fév à 17h30 ; entrée libre

REGGAENAKSOOKHAWDub, showcase album "Optimise"LE CLAPIER2 avenue Pierre Mendès-France, Saint-ÉtienneJeu 8 fév à 20h30I WOKS & REGGAE MYLITIS BAND+ PATKOLE CLAPIER2 avenue Pierre Mendès-France, Saint-ÉtienneVen 9 fév 19h/2h

HIP-HOP & R’N’BJOSMAN + ISHA + NOBISSRap

osman est un des gros espoirsde la scène rap française. Avec

"Matrix"et "Zero Dollar", deuxmixtapes sorties en 2016 et 2017, il a mis un grand coup de pied dansle "rap game".

LE CLAPIER2 avenue Pierre Mendès-France, Saint-ÉtienneSam 24 févKALASH + LMKLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Ven 2 mars à 20h30 ; de 20€ à 26€

SOUL & FUNKBRING THE BEAT BACKCHÂTEAU DU ROZIER1 rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)Ven 23 fév à 20h30 ; entrée libre

ÉLECTROMANDIDEXTROUS + STEFAN ZMK + NASTY BINARIES + BURNINGBREAKER + DESCH + GUEST"in bass we trust", bass music, hardtechnoLE CLAPIER2 avenue Pierre Mendès-France, Saint-ÉtienneSam 10 fév 22/5h ; 10€/12€/14€

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CHANSON

COME UNE RENAISSANCEpassé par la Maîtrise de la Loire, l’auteur-compositeur-interprète pierrick vivarèss’est lancé dans un nouveau défi avec Come, sa nouvelle formation musicale aveclaquelle il sort un nouvel album en mars point Némo et fait quelques dates dont

une au Château du Rozier de Feurs.PAR NICOLAS BROS

l possède cette finesse de ton et d’écriturequi caractérise les productions de plusieursnoms de la scène de chanson française

actuelle. À l’instar de Ben Mazué, MathieuBoogaerts ou Albin de la Simone, Pierrick Vivarèsest un artiste qui adore partager et créer samusique avec le cœur. Après avoir débuté ensolo, avec un premier album Transports encommun en 2013. Même si le succès escomptén’est pas totalement au rendez-vous, PierrickVivarès persévère et accumule une grandeexpérience de scène jusqu’à sortir un EP en 2016,avec un titre en forme de renaissance : Ph[o]enix.L’artiste, toujours déterminé, avance et entameune métamorphose musicale qui le mènera vers

le projet Come qui se concrétise aujourd’hui avecla sortie de l’album Point Némo.

UNE HISTOIRE D’ÉQUIPELorsque l’on évoque son parcours avec PierrickVivarès, on se rend bien compte de l’évolutionmusicale et du virage artistique négocié avecferveur et maîtrise par le jeune homme. Passantde l’orientation pop/swing de ses débuts à unechanson française plus "actuelle", celui qui estentré un peu "par hasard" dans la musique détailleune mutation. « J’ai commencé tout seul avec maguitare,explique le chanteur. Puis Clément Faure,un ami de lycée, m’a rejoint et j’ai tourné avec luipendant deux ans. En janvier 2015, nous avonseffectué une résidence au Théâtre des Pénitentsà Montbrison. À cette occasion, nous avons intégréDavid Marzuel, notre bassiste. Depuis cet épisode-là, nous avons structuré notre démarche avec unlabel, un distributeur, une équipe de vidéastes,de photographes... » De cette nouvelleorganisation découle également une scissiondevenue nécessaire entre son "personnageartistique" et sa personne privée. « J’avaiségalement besoin de couper entre ce que je suissur scène et dans la vie. Cela s’est fait asseznaturellement et depuis une année, en travaillantsur le nom, en pesant le pour et le contre pour nepas déconstruire tout ce que j’avais pu créer sousmon nom propre. Finalement, Come est un projettrès récent mais qui correspond à une évolutionlogique dans mon parcours musical. »

COMEsamedi 17 février à 20h30 au Château du Rozier

¡ ESPAÑA PORFAVOR !Le festival Montrond’n Dièseinvite au Casino JOA le filsspirituel d’Alexandre Lagoya,Eric Franceries. Accompagnédes solistes du SyLF, ilréunifiera de nouveau lescouronnes d’Aragon etCastille, tandis qu’AinhoaRubira et Rémy Jousselmedévoileront leur tortilla lyriquetrès spéciale : une "Carmen-cuisine" irrésistible ! AKSoirée espagnole jeudi 8 mars 2018à 20h au Joa Casino de Montrond

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Éric Franceries

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MUSIQUE PB n°66 FÉVRiER 2018

Le peTIT BULLeTINÉdition de Saint-ÉtienneSARL de presse au capital de 5000 €n° SiRET : 750 119 448 000 17 RCSSaint-Étienne - APE 5813Z3 rue de la Résistance - 42000 Saint-Étienne Tél. : 04 77 53 49 30 | Fax : 09 55 35 28 60www.petit-bulletin.fr/Saint-Étienne

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DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Baptiste RolletRÉDACTEUR EN CHEF nicolas Bros ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Monique Bonnefond, Stéphane Duchêne, Houda El Boudrari, Alain Koenig, Vincent Raymond, niko Rodamel.COMMERCIAUX Anne PauletASSISTANTE DE DIRECTION Patricia Brustel CONCEPTION MAQUETTE Morgan CastilloMAQUETTISTE/INFOGRAPHISTE Véronique MartinWEBMASTER Gary KaDÉVELOPPEMENT WEB Frédéric GechterPÔLE VIDÉO Ophélie Gimbert

DIVERSCARTE BLANCHE MUSIQUESACTUELLES DU CONSERVATOIREMASSENETCHÂTEAU DE BOUTHÉON Rue Mathieu de Bourbon, Andrézieux-Bouthéon(04 77 55 78 00 )Jeu 8 fév à 20hLA FRAMBOISE FRIVOLEESPACE CULTUREL ALBERT CAMUSAllée des Pyrénées, Le Chambon-Feugerolles (04 77 36 00 30)Ven 16 fév à 20h30 ; de 20€ à 23€

TOTOF ET LE GRAND ORCHESTRE

CHÂTEAU DU ROZIER1, rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)Mer 28 fév à 14h30; spectacle dès 4 ans ;6,50€/7€/8€

"OPEN TOUR" 2E SESSIONLE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (07 82 74 18 60)Mer 28 fév à 20h30

LE COIN DE LA REINE + JVD + EDERZAMOpen Tour 2018 impliquant lesconservatoires de Lyon, du Puy-en-Velay et de Saint-ÉtienneLE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (07 82 74 18 60)Mer 28 fév à 20h30 ; entrée libre

SOIRÉESYANSADj set jazz, soul, trip-hop, rap, chanson...CHÂTEAU DU ROZIER1, rue d’Assier, Feurs (04 77 28 66 09)Ven 9 fév dès 20h30 ; entrée libre

JAZZERIES D’HIVER8e édition du festival de jazz de Gaga Jazz du5 au 11 février 2018

JEAN-PHILIPPE SCALI FEAT. GLENN FERRISLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Jeu 8 fév à 18h ; de 8€ à 15€

MININO GARAY 4TET + OPSOLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Ven 9 fév à 20h30 ; de 19€ à 25€

DAVID BRESSAT QUINTETLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)

e pianiste lyonnais DavidBressat viendra défendre sur

scène son nouvel album, Alive, avecun quintet de choc composé defidèles amis : Florent Nisse(contrebasse), Charles Clayette(batterie), Eric Prost (sax) etAurélien Joly (trompette).

Dim 11 fév à 18h ; de 8€ à 15€

LES POLY’SONS DE MONTBRISON

XIVe festival organisé du 9 janvier au 15 février 2018 par le Théâtre des Pénitents de Montbrison, infos et billetterie au 04 77 96 39 15

BISCOTTE + SCÈNE OUVERTEDîner-concertBOURG DE CHALMAZELCentre, ChalmazelMer 14 fév dès 15h ; 8,50€/10€

KENT"La Grande illusion"

THÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Jeu 15 fév à 20h30 ; 22,10€/26€

ILIADETexte S. Grangeat, adapt. P Bayle, av. C. van Bervesselès, F. Dorin...THÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Mar 6 mars à 20h30 ; 17,90€/21€

SEUL EN SCÈNEFestival se déroulant du 7 au 11 mars 2018.

THE BLUE BISCUIT BOX + WOODENBEAVER + LUCILE + OPALEENESoirée émergenceLE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (07 82 74 18 60)Mer 7 mars à 20h30 ; entrée libre

avid Patrois faitpartie de ces "fren-chies" qui ont eu la

chance et la bonne idée depasser par la prestigieuseécole américaine BerkleeCollege of Music, en com-plément de leur formationhexagonale. Dès son re -tour en Europe (on estalors en 1989), le percus-sionniste n’aura de cessede multiplier les collabo-rations avec les plus bril-lants musiciens euro-péens, glanant au passagequelques prix encoura-geants, puis gravant en1997 un premier CD entant que leader. Suivront d’autres aventuresavec diverses formations, dont le 360° degreesproject en 2003 (avec les saxophonistes RaviColtrane et Mark Turner) ou le projet Trio + 2avec Jean-Charles Richard, que l’on retrouverad’ailleurs en 2015 sur Flux Tendu, magnifiquealbum du David Patrois Trio. En 2017, le vibra-phoniste revisitait les Variations Goldberg deJean-Sébastien Bach dans un étonnant dialogueavec la pianiste classique Remi Masunaga, invi-tant l’auditeur à un voyage dans le temps deBach aux musiques du vingtième siècle.

OUT OF AFRICAMais c’est en 1998 que Patrois fera la rencontre

d’un autre percussion-niste, Pierre Marcault, à lasuite d’une commande deRadio France. Avec legroupe Another Trio,David et Pierre mettent enrésonnancevibraphone,marimba, djembé et n’goni.Cerise sur le baobab : lecontrebassiste du groupe,Jean-Jacques Avenel, joueégalement de la kora.L’inspiration de la tripletteest donc ouvertement afri-caine. Le quintet qui dé -barquera au Fil le 4 marsprochain se place dans unenaturelle continuité avecle projet initial. Voilà donc

bientôt vingt ans que David Patrois et PierreMarcault se connaissent et travaillent réguliè-rement ensemble, autant dire que leur compli-cité transpire encore sur scène dans une osmosemusicale qui fait plaisir aux tympans. Avec BorisBlanchet au saxophone, Géraud Portal à lacontrebasse et Philippe Gleizes à la batterie,Patrois et Marcault mêlent avec brio la musiqueafricaine à la transe coltranienne, interrogeantles racines du jazz dans un numéro de hautevoltige.

DAVID PATROIS ET PIERREMARCAULT QUINTETdimanche 4 mars à 18h, le Fil à Saint-Étienne

JAZZ

PATROIS SE MET EN CINQLe vibraphoniste David patrois retrouve son complice pierre Marcault pour de

nouvelles aventures musicales au sein d’un quintet de haute volée, aux confins dujazz et de ses racines africaines.

PAR NIKO RODAMEL

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PORTRAIT PB n°66 FÉVRiER 2018

L’INIMITABLEMathieu Schalk

Des hauteurs du pilat aux studios parisiens, d’ACTIv radio à Canal+, Mathieu Schalk a déjà fait un sacré bout de chemin. Comédien et imitateur tous azimuts, l’enfant du pays revient sur son parcours à l’occasion de son passage au Festival des Arts Burlesques.

PAR NIKO RODAMEL

l imite aujourd’hui près de cent voix d’ar-tistes, de personnalités politiques ou desportifs pour la télé, la radio ou le web.Pourtant, le parcours de ce caméléon n’apas été un long fleuve tranquille... Mathieu

a passé son enfance et le début de son adolescencesur les hauteurs du Pilat, à Saint-Genest-Malifaux.Il n’est alors qu’un gamin plutôt réservé, voiretimide. Vers l’âge de dix ans, il s’amuse à fairequelques imitations, sans plus. Après l’école pri-maire et le collège, il descend à Saint-Étienne. « J’ai fait mon lycée à Honoré d’Urfé, j’ai com-mencé à me décoincer, à me révéler. Quand ils’agissait de faire le con, j’étais là ! » Dans lafamille Schalk, aucun artiste. Néanmoins l’adopressent quelque chose, il ne rate pas un rendez-vous avec les Guignols de l’Info. « En voyant leregard d’enfant dans les yeux de mes parentsdevant Mister Bean, je me disais qu’il est sansdoute possible de rester un enfant même dansle monde des adultes. » Et c’est en observantLaurent Gerra sur scène que l’envie de devenirimitateur apparait au jeune homme comme uneévidence. Mais le principe de réalité s’imposant,Mathieu se dirige sagement vers un BTS banque,sans grande conviction. « Au bout de quelquesstages, j’ai vite ressenti le caractère austère dumilieu bancaire. Je sentais bien que ça ne mecorrespondait pas. »

PANAMEÀ vingt ans, Mathieu fait donc LE pas décisif demonter à la capitale dans l’espoir d’y faire saplace mais avant tout de se former. Nous sommesalors en 2004. Il suivra deux années de cours decomédie avec Oscar Sisto. « J’ai ensuite com-mencé à écrire des sketches pour développermon premier one man show mais ce n’est qu’àpartir de 2008 que j’ai commencé à me produiresur des plateaux d’humoristes. » Mathieu trouvepeu à peu son style et peaufine la recette de sonstand-up. En trois ans l’humoriste écrit troisspectacles. Après Premiers Symptômes en 2009,suivront Work Hard Have Fun, portant un regarddécalé sur le monde cruellement drôle du travail,puis l’année suivante, Parodisiaque, un spectaclelaissant plus de place à la musique. « Ces troiscréations m’ont permis de faire un peu de bruitautour de moi, j’ai été régulièrement programméau cabaret La Main au Panier, avec pour la pre-mière fois un statut d’intermittent. J’ai aussidécroché plusieurs participations à l’émissionde Michel Field, Rendez-Vous à l’Hôtel, surEurope 1. » En 2010, Mathieu remporte le trem-plin Nouveaux Talents lors du Festival des ArtsBurlesques dans sa ville natale. « Passer aprèsRoumanoff et Alévêque, c’est le genre de rayonde soleil qui tombe à pic quand tu débutes et quetu traverses des moments de doute. »

DE LA BANDE FM AUX GUIGNOLSParallèlement au one-man-show, Mathieu mul-tiplie les expériences radiophoniques, terrain dejeu idéal pour les imitateurs. Il rejoint RadioCampus Paris en 2012 pour une saison entière.En 2013, il passe brillamment un casting pourFrance Inter. Mathieu fera des voix dans les chro-niques de Daniel Morin puis aux côtés de Frédéric

Lopez. Il débarque en 2014 sur la radio ligé-rienne Activ Radio pour une chroniquehebdomadaire qu’il tiendra jusqu’à l’été2016. « J’ai vécu avec Activ une belleaventure de deux ans. C’était un peucompliqué de faire chaque fois troisheures de TGV dans un sens puis troisheures dans l’autre sens pour uneémission ! » En 2015, il intègrel’équipe des Guignols sur Canal+.« J’étais comme un dingue de meretrouver à côté de Sandrine Alexi etsurtout d’Yves Lecoq, moi qui jerejouais ses personnages à la récré !»Mathieu trouve ses marques, on luicommande de nouvelles imitations : KevAdams, Michel Cymes, Cyril Hanouna,Cristiano Ronaldo, Karim Benzema,Emmanuel Macron, Brad Pitt ou MichelHouellebecq. « L’imitation sur commanden’est pas toujours facile, si certaines voix s’at-trapent facilement, d’autres demandent pasmal de travail. Il faut aussi respecter le texte desauteurs. Mais je crois que j’aime ce stress-là ! »Alessandra Sublet lui fera une place, deux foispar semaine, dans son émission La cour desgrands sur Europe 1. « C’était chouette mais çan’a pas duré car c’était un peu compliqué pourla radio de garder deux imitateurs en mêmetemps. Ils ont préféré garder Nicolas Canteloup,c’est comme ça... »

Mathieu avoue que le fait de travailler pour lesGuignols lui a octroyé une certaine reconnais-sance et ouvert quelquesportes. Il joue un mardi surdeux au Théâtre du gymnasepour le Process Comedy, unconcept plutôt originalmêlant humour et coaching.En 2017, l’imitateur s’estlancé sur les réseaux sociauxdans l’aventure des Détrakéset assure les voix masculinesdes Minikeums sur France 4.« Je fais aussi régulièrementdes voix pour l’émission On n’est pas couché deLaurent Ruquier sur France 2. » Comblé par lefait de vivre aujourd’hui enfin certains de sesrêves de gosse, Mathieu se souvient aussi qu’ila connu quelques années de galère. « Je suisarrivé à Paris en 2004 et c’est seulement en 2012

que j’ai commencé à vivre de mesimitations. » Pendant ses deux annéesavec Oscar Sisto, il a fallu enchaînerquelques jobs alimentaires, vendre des bur-gers ou des articles de sport. Les débuts surscène furent tout autant laborieux, assurer despremières parties, accepter de se produire dansdes fêtes patronales, entre un défilé de charsfleuris et une paella géante. « Il ne faut surtoutrien lâcher, savoir être patient et continuer decroire à son rêve car rien n’est jamais facile. »

Et comme souvent, ce sontdes rencontres qui changentle destin. C’est fin 2007 queMathieu croise la route deSanaka, humoriste égalementd’origine ligérienne. « On estdevenus les meilleurs amisdu monde et depuis dix ansnous travaillons beaucoupensemble. » Mathieu évoqueaussi sa précieuse rencontreavec Bruno Gaccio, avec qui

il se verrait bien travailler. « Bruno fait partiedes personnes qui ont porté les Guignols à leurapogée, il reste donc pour moi une vraie réfé-rence. C’est un homme très touchant, très cul-tivé, un auteur de génie que je respecte infini-ment. »

HOME STUDIOLes semaines de Mathieu se suivent sans se res-sembler. « Il y a des périodes où je ne toucheplus terre car tout tombe en même temps. Parexemple, pour les Minikeums nous regrou-pons beaucoup d’enregistrements, un peu àla manière des jeux télé. » Lors des périodes

plus calmes, Mathieu prend le temps detravailler sur des projets plus per-sonnels, dont une nouvelle versionde son one man show. Chez lui ils’est installé une cabine, un home

studio dans lequel il fait des voixpour des publicités à la demande de

diverses marques. Le comédien ne se reconnaitpas vraiment dans telle ou telle famille d’humo-ristes. « Je me sens à la croisée de plusieursinfluences, je fais les choses à ma manière. Mesgrandes références restent Coluche, Laurent Gerraou encore Dieudonné avant qu’il ne dérape. »Depuis son premier spectacle et jusqu’au der-nier en date, Délit d’imiter, Mathieu tente derenouveler le genre en sélectionnant des voixpeu imitées (Julien Doré, Philippe Katerine,Stéphane Guillon, Bénabar, Delerm, PhilippeManœuvre, Benoît Poelvoorde...), proposantaussi des angles nouveaux, mixant des person-nages hybrides tels Claude François Hollandeou Eddy Mitchell Drucker. « Je ne m’interdispas grand chose, seulement ce que je ne trouvepas drôle ! Les imitateurs ont l’avantage de pou-voir se cacher derrière le masque du personnagequ’ils font parler à leur place. Je peux sans doutedire plus de choses avec une voix qui n’est pasla mienne. » Aux côtés de Sanaka, David Azencotet Quentin Jaffrès, Mathieu Schalk ouvrira lequinzième Festival des Arts Burlesques lors dela nuit des Stéphanois, le 15 février à la salleJeanne d’Arc.

« Il ne faut surtout rien lâcher,

savoir être patient et continuer de croire

à son rêve car rien n’est jamais

facile. »

QUELQUES DATES

1983 : naissance à Saint-Étienne

2004 : il débarque à Paris dans lescours d’Oscar Sisto

2007 : il rencontre l’humoriste Sanaka

2009 : spectacle Premiers Symptômes

2010 : spectacle Work Hard Have Fun

2011 : spectacle Parodisiaque

2012 : il entre au cabaret La Main auPanier

2013 : il intègre l’émission Tout Près DeVous sur Radio Campus

2014 : il débute ses chroniqueshebdomadaires sur Activ Radio

2015 : spectacle Délit d’imiter, rejointl’équipe des Guignols sur Canal+

2016 : il intègre la team du ProcessComedy

2017 : il lance les Détrakés sur lesréseaux sociaux et devient l’imitateurdes voix masculines des Minikeums surFrance 4

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