Frankrijks Moderne Letterkunde (1900–1934)

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304 Aankondig;.ng van r werk. Dr. J. W. MARMELSTEIN, Frankrijks Moderne Letterkunde (1900--1934), Dichtkunst, Romankunst en Toneelkunst. Ruys' Uitgevers-Mij, Zutphen. 325 pag., 2 Gld. 90. Her werk bestaat uit twee stukken: 1. een, uiteraard beknopt, over- zicht; 2. een aantal monographien. Het eerste stuk, dat 122 pag. telt, behelst een Inleiding, met een alge- mene karakteristiek van de moderne fr. letterkunde, en behandelt ver- volgens de dichtkunst, de romankunst en bet toneel. Val~ry, Claudel, P6guy, l'Abbaye de Cr6teil, de allernieuwste richtingen in de po~zie, de invloed van Proust en Gide, de voor- en na-oorlogse romansehrijvers, Duhamel, Green, Chardonne, Schlumberger, Lacretelle, Maurois, Mauriac, Estauni6, Chateaubriant, Morand, Hamp, de Saint-Exup6ry, Gh6on, Copeau, worden betrekkelijk uitvoerig behandeld. De Stanzen van Mor6as, Duhamel, Her Huwelijk in de Contemporaine franse romankunst v.ormen de onderwerpen tier belangrijkste monographi~n, die te zamen 200 pag. in beslag nemen. BI. M. KORTE AANKONDIGINGEN. .]. FRAPPIER, La mort le roi Artu, roman du XIII si6cle; Etude sur La mort le roi Artu, Paris, E. Droz, 1936. Le roman m6dibval en prose forme la conclusion de ce qu'on appelle le Lancelot en prose, qui se subdivise en Lancelot propre, la Queste du Graal et la Mort Artu; la question de savoir dans quelle mesure ces trois r6cits forment une unit6, est controvers6e. Contrairement ~ ses pr6d@esseurs, M. Lot consid~re le Lancelot en prose comme l'~euvre d'un seul auteur; M. Frappier, darts l'Etude p6n6trante que nous recommandons ici/: l'attention de nos lecteurs, ne va pas aussi loin: tout en consid6rent l'ensemble comme sorti d'une seule inspiration, il est d'avis que les trois parties sont trop diff6rentes entre elles pour 6tre dues/t la m6me plume; La Queste et La Mort Artu auraient 6t6 compos6es par des auteurs particuliers, mais darts le cadre d'un plan g6n6ral 6tabli d'avance, et il compare le Lancelot en prose ~ une cath6drale du moyen age, con~ue par un cerveau unique, mais exdcut~e par des artistes qui, malgr6 leur fid~lit6 ~ l'oeuvre collective, avaient chacun leurs conceptions d'art et refl~taient l'esprit de l'@oque ~ laquelle ils travail- laient. M. Frappier se rend compte que, dans ces discussions, on a jusqu'~ pr6sent trop peu tenu compte de la langue des diff~rentes parties; il le dit, comme en passant (p. 373, n. 1), mais l'observation m6riterait d'etre raise en relief. En dormant de La Mort Artu une ~dition critique, il a, de m~me que M. Pauphilet, ~ qui nous devons un texte excellent de La Queste, rendu cet examen possible. Lui-mdme a amorc6 l'6tude de la langue du r6cit qu'il publie. Un des tr~s grands m6rites de son Etude, c'est qu'il ne discute pas uni- quement, avec sagacit6 et pond~ration, tes problbmes ext6rieurs que nous

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304 Aankondig;.ng van r werk.

Dr. J . W. MARMELSTEIN, Frankrijks Moderne Letterkunde (1900--1934), Dichtkunst, Romankunst en Toneelkunst. Ruys' Uitgevers-Mij, Zutphen. 325 pag., 2 Gld. 90.

Her werk bestaat uit twee stukken: 1. een, uiteraard beknopt, over- zicht; 2. een aantal monographien.

Het eerste stuk, dat 122 pag. telt, behelst een Inleiding, met een alge- mene karakteristiek van de moderne fr. letterkunde, en behandelt ver- volgens de dichtkunst, de romankunst en bet toneel. Val~ry, Claudel, P6guy, l 'Abbaye de Cr6teil, de allernieuwste richtingen in de po~zie, de invloed van Proust en Gide, de voor- en na-oorlogse romansehrijvers, Duhamel, Green, Chardonne, Schlumberger, Lacretelle, Maurois, Mauriac, Estauni6, Chateaubriant, Morand, Hamp, de Saint-Exup6ry, Gh6on, Copeau, worden betrekkelijk uitvoerig behandeld.

De Stanzen van Mor6as, Duhamel, Her Huwelijk in de Contemporaine franse romankunst v.ormen de onderwerpen tier belangrijkste monographi~n, die te zamen 200 pag. in beslag nemen.

BI. M.

KORTE A A N K O N D I G I N G E N .

.]. FRAPPIER, La mort le roi Artu, roman du XIII si6cle; Etude sur La mort le roi Artu, Paris, E. Droz, 1936.

Le roman m6dibval en prose forme la conclusion de ce qu'on appelle le Lancelot en prose, qui se subdivise en Lancelot propre, la Queste du Graal et la Mort Artu; la question de savoir dans quelle mesure ces trois r6cits forment une unit6, est controvers6e. Contrairement ~ ses pr6d@esseurs, M. Lot consid~re le Lancelot en prose comme l'~euvre d'un seul auteur; M. Frappier, darts l'Etude p6n6trante que nous recommandons ici/: l 'at tention de nos lecteurs, ne va pas aussi loin: tout en consid6rent l 'ensemble comme sorti d 'une seule inspiration, il est d'avis que les trois parties sont trop diff6rentes entre elles pour 6tre dues/ t la m6me plume; La Queste et La Mort Artu auraient 6t6 compos6es par des auteurs particuliers, mais darts le cadre d 'un plan g6n6ral 6tabli d'avance, et il compare le Lancelot en prose ~ une cath6drale du moyen age, con~ue par un cerveau unique, mais exdcut~e par des artistes qui, malgr6 leur fid~lit6 ~ l'oeuvre collective, avaient chacun leurs conceptions d'art et refl~taient l 'esprit de l '@oque ~ laquelle ils travail- laient. M. Frappier se rend compte que, dans ces discussions, on a jusqu'~ pr6sent trop peu tenu compte de la langue des diff~rentes parties; il le dit, comme en passant (p. 373, n. 1), mais l 'observation m6riterait d'etre raise en relief. En dormant de La Mort Artu une ~dition critique, il a, de m~me que M. Pauphilet, ~ qui nous devons un texte excellent de La Queste, rendu cet examen possible. Lui-mdme a amorc6 l'6tude de la langue du r6cit qu'il publie.

Un des tr~s grands m6rites de son Etude, c'est qu'il ne discute pas uni- quement, avec sagacit6 et pond~ration, tes problbmes ext6rieurs que nous