Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

8

description

Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

Transcript of Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

Page 1: Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l
Page 2: Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

2 16 Mars 2013No 820

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

16 431FANS

chansons et enregistré quatre albums qui sont recommandés par les experts de l’Education na-tionale suisse. Le samedi 16 mars, le chanteur sera en concert sur la place Saint-Pierre de Pétion-Ville dès 4 h pm. Il donnera aussi un concert à Fort-Jacques le dimanche 17 mars à partir de midi, puis à l’Ecole du Sacré-Cœur de Petit-Goâve le lundi 18 mars, avant de revenir à Port-au-Prince le mercredi 20 pour animer un ultime concert au Palais Munici-pal de Delmas.

« Emoticons », à Mr Grill Steak House

La jeune formation K-Zino donne rendez-vous au public à Mr Grill Steak House ce samedi. Une occasion pour les fans de véritablement savourer le répertoire du groupe qui ne sera accompagné que d’un Dj, Dj Xtassy, devant assurer l’entracte cette fois-ci. Pour le prix de US $10, les participants auront droit à leur ticket d’entrée et aussi à un T-Shirt Emoticons (thème de la soirée) frappé de message les uns plus hila-rants que les autres.

Admission : US $10

Vodoula : « Fam tam-bou vodou »

Appréciez toute la ri-chesse de l’héritage cultu-rel haïtien avec Vodoula

à Vert Galant ce samedi. L’admission est de 250 gourdes et cette somme inclut la consommation d’une bière Prestige.

Admission: 250 gour-des

Dimanche 17 mars 2013

« St-Patrick’s day », à The Irish village

Sortez vos vêtements verts et rejoignez la communauté irlandaise d’Haïti pour célébrer en grande pompe la fête de la St-Patrick, grand patron de l’Irlande. Au cours de cette journée placée sous le signe de la réunion familiale, profitez de la bonne musique et des mets et boissons offerts gratuitement.

L’AGENDAde

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse email suivante : [email protected]

Samedi 16 mars 2013

« Fun in the son », au Champ de Mars

La deuxième édition du festival évangélique « Fun in the son », avec le pasteur Andrew Palau, aura lieu au Champ de Mars cette année, le sa-medi 16 mars. Retrouvez les shows de cascadeurs qui vous avaient charmés l’an dernier. Mais surtout, profitez de l’animation musicale qui sera assurée par les artistes Ti Bob, Car-lene Davis, Laurore, Zoom et Yves et Yvan.

Admission : gratuite

« Feeling lucky? It’s St-Patrick’s day » à The Irish Village

A l’occasion de la St-Patrick, The Irish Vil-lage présente une foire à laquelle les participants pourront faire l’acquisition de nombreuses créations haïtiennes. On retrouvera donc la maroquinerie de la collection de Marjorie Alexis, les bijoux et autres accessoires de l’atelier Calla, les liqueurs de « Ivresses des tropiques » et les produits pour la peau de « Ayiti natives

co », entre autres. Cette foire continuera jusqu’au dimanche 17 mars, jour de la St-Patrick.

« Harlem Shake » à Garden Studio

Harlem Shake… Vous connaissez, non ? Cette nouvelle danse qui en un rien de temps a détrôné le célèbre « Gangnam style » de Psy… Garden Studio vous invite à venir la découvrir ou tout simplement à la pratiquer un peu ce samedi 16 mars dès 9 h pm au rythme de la musique des Dj K et Mike Toussaint.

Admission : US $ 10

Gaëtan en concert sur la place St-Pierre

Le chanteur suisse Gaëtan est en Haïti dans le cadre de la Quinzaine de la francophonie. Auteur-compositeur et interprète de renommée, l’artiste a déjà composé plus de 120

Préparé par: Daphney Valsaint MALANDRE

Le kiosque Occide Jeanty (Champ de Mars) s’apprête à accueillir ce samedi 17 mars le fes-tival évangélique “Fun in the son” qui réunira sur un seul podium plusieurs groupes du monde évangélique d’Haïti et de la dispora. Ce festival, qui est à sa deuxième édition, se donne pour mission de prêcher la parole de l’Evangile et d’apporter aux pauvres la paix dans l’âme et la tranquilité dans l’esprit.

Mais plus qu’un moment de prière et de prédication de la parole de Dieu, “Fun in the son” entend apporter sa pierre à la construction d’une société meilleure, selon ce qu’a indiqué le président du CEEH (Concile des églises évangéliques d’Haiti) et membre organisateur Jean Bilda Robert. Le festival, financé par Haiti Broilers (entreprise créée par le Jamaicain Chris Lévy, il y a trois ans) travaillant en Haïti dans le domaine de l’élevage des poussins et des poules, souhaite aider les membres des églises évangéliques à développer le vivre-ensemble, une autre façon de vivre et de se comporter, et à s’imprégner d’une nouvelle mentalité spirituelle, sociale et éthique dans la communauté, précise le pasteur Jean Robert Blida.

Rendue possible grâce au partenariat du CEEH, cette activité ouverte au grand public sera pour parents, amis et familles une occasion de se recréer, de se rencontrer et de partager des moments forts dans un cadre spirituel qui invite à la méditation. Le festival, selon le pasteur Bilda, sera un outil qu’utilise le Seigneur pour atteindre plus de gens qui ne reconnaissent pas encore Jésus comme leur sauveur personnel. Le format du show comprend non seulement un aspect culte, mais un aspect festif. Il y aura des shows de cascades de motocyclettes, de bicy-clettes, et bien d’autres surprises.

Plusieurs artistes évangéliques d’Haïti et d’ailleurs vont performer dont l’évangéliste inter-national Andrew Palau, la chanteuse jamaïcainw de style gospel et reggae Carlene Davis, notre Ti Bob, Laurore, Zoom, Yves et Yvan.

Tous sont invités à venir passer, dans ce festival, un moment d’évasion et de rafraîchisse-ment spirituel, lance le pasteur Bilda au terme d’un entretien accordé à Ticket Magazine.

Rosny Ladouceur

Fun in the son Des médecins haïtiens à Harvard University

Sept médecins haïtiens, résidents à la maternité Isaie Jeanty et Léon Audain (Chan-cerelles) séjourneront à Harvard University du 17 au 22 mars dans le cadre d’une semaine de mise à niveau. Cette formation rentre dans le cadre des activités entreprises par la nouvelle administration de l’hôpital afin de mieux servir la population haïtienne.

Raymond Fleurimon est arrivé à la tête de la maternité Isaie Jeanty il y a quelques mois avec des idées innovatrices. L’hôpital qu’il dirige s’oc-cupe uniquement des maladies de la femme et de grossesse. Il reçoit en moyenne cent soixante femmes par jour dont vingt mettront un enfant au monde durant la journée. Pour le médecin, il est impératif que le personnel médical puisse répondre ‘‘convenablement’’ aux besoins des patientes.

Dans cet hôpital, il y a trente-sept médecins résidents qui passeront trois années de forma-tion afin de sortir avec une spécialisation. Parmi les quinze médecins en deuxième année obsté-trique et gynécologique, sept sont choisis pour une formation aux USA. De ce fait, Guillaume Esdras, Ulysse Fred, Fernadel Michel, Collin Dieumaitre, Régine Marseille, Ronald Chéry et Elinsa Gay suivront un séminaire de mise à niveau clinique à la Harvard University dans leur domaine de spécialisation. Ils partiront le 17 de ce mois et rentreront au pays le 22.

Selon ces médecins sélectionnés, cette formation à l’étranger leur permettra de revoir de nouvelles données, de s’informer sur les nou-velles pathologies afin d’améliorer la situation sanitaire dans le pays. L’institution médicale où ils professent offre, à leur avis, les meilleurs services de soins, de chirurgie et de sonogra-phie aux femmes enceintes. Ces médecins remercient le ministère de la Santé publique, le FNUAP, Pharmatrix, l’Université Lumière, la Faculté de médecine et de pharmacie de l’UEH et le directeur de l’hôpital, le dynamique docteur Raymond Fleurimon.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)

Page 3: Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

316 Mars 2013No 820

« Oui, c’est vrai. Je vais aux élections le mardi 14 mai 2013. Je me suis portée candidate pour le poste de Magistrat de la ville du nord de Miami », confirme Anna Pierre. Pour l’heure, la candidate est en pleine campagne et a déjà visité plusieurs institutions au niveau de la Floride. Des artistes dont Georgy Métel-lus, ancienne chanteuse et danseuse du groupe Zin, supportent la candidature de leur compatriote, l’interprète du tube « Mete suk sou bonbon m ».

Née en Haïti un 6 juillet, troisième en-fant d’une famille de neuf frères et sœurs, Anna Pierre immigre aux États-Unis en 1981, dans le sud de la Floride. Au Lind-sey Hopkins Center (enseignement tech-nique), elle obtient son diplôme d’études secondaires et acquiert les bases en soins infirmiers auxiliaires (1982-1984). Tout en travaillant chez Home Miami et un hôpi-tal pour personnes âgées, elle continue au Miami Dade Community College et devient infirmière autorisée en mai 1987. Par la suite, Anna Pierre décroche un bac-calauréat en administration des services de santé à la Barry University (décembre 1995), une maîtrise en santé publique de l’Université internationale de Floride (décembre 1999) et des certifications de diverses disciplines dans son domaine notamment. Actuellement, elle est cer-tifiée ‘’VIH/sida Counselor’’, Instructrice Sein Touch Triple de la American Cancer Society ; et elle est en formation pour devenir coordinatrice de transplantation infirmière avec une spécialisation dans le foie et de transplantation GI.

Selon ce qu’on peut lire sur son site, pour rendre les soins accessibles aux membres non assurés ou mal desservis de la communauté haïtienne du sud de la Floride, Anna Pierre, artiste-chanteuse populaire, fonde en 1990 la APHEC International, Inc., connue sous le nom de « Anna Pierre Centre de santé de l’Éducation ». Là, par le biais d’émissions

de radio et de télévision, elle commence à offrir une éducation sanitaire orientée vers la promotion de la santé et préven-tion des maladies. Grâce à ses contacts avec des collègues professionnels du Jackson Memorial Hospital, où elle a travaillé comme infirmière, Anna obtient des conseils professionnels, organise de grandes foires sur la santé et ouvre le premier emplacement physique de la APHEC en 2001. Rapidement, le centre offre des examens de santé gratuits pour le diabète, l’hypertension artérielle, le VIH/sida Counseling et dépistage, le dé-pistage du cancer, ainsi que des référen-ces à des cliniques et des hôpitaux pour la région de soins de suivi.

En 2003, constatant que les patients qu’elle a visés continuent de revenir à elle avec leurs maladies non traitées – problème relatif à l’absence d’assurance santé –, Anna Pierre, avec ses propres fonds, ouvre une Clinique du Peuple dans le nord de Miami. Ce centre de soins de santé primaires est équipé d’installations Dessin Lab et est disponi-ble pour les compatriotes de l’infirmière et les autres résidents de North Miami. Malheureusement, en raison de manque de fonds de fonctionnement, la clinique est maintenant fermée. Mais grâce à ses compétences en leadership et ses capacités à communiquer avec d’autres centres, Anna Pierre poursuit son projet en soignant ses patients par le biais de son service de référence, de foires et de grands réseaux de fournisseurs de soins de santé.

Pour financer ses initiatives, la profes-sionnelle utilise une partie de son salaire d’infirmière, investit les bénéfices de ses enregistrements musicaux, fabrique des sacs à dos scolaires qu’elle vend à prix réduits. Ainsi, elle amasse des fonds pour aider les non-assurés et offrir l’accès aux

soins de santé aux indigents de sa com-munauté. De plus, afin de promouvoir la cohésion familiale et les valeurs familia-les dans la communauté, depuis vingt-et-un ans, Anna Pierre organise chaque année « Concert de fête des Pères », où elle honore les pères méritants et cou-ronne l’un d’eux «Père de l’année». Grâce aux initiatives de l’artiste, beaucoup de familles se sont réunies ; nombreux sont ceux qui bénéficient de la prise en charge précoce et qui sont épargnés des coûts élevés d’hospitalisation ; beaucoup de vies ont été ainsi sauvées.

Pour n’en citer que quelques-uns, Anna Pierre a été le récipiendaire de plusieurs prix et distinctions de certaines institutions prestigieuses pour son travail exceptionnel à la collectivité. Notez :

- Proclamations de plusieurs maires de la ville de North Miami, Miami Dade County, Conseil des commissaires et des maires.

- Prix ‘’Mère d’Haïti’’ (1990), décerné par la SOAP (pour l’amour maternel en-vers les patients infectés par le VIH).

- Prix ‘’Exceptionnelle Artiste féminine de l’année’’ (1996), décerné par le Groupe De Discussion Haïti (pour l’utilisation de son talent et de sa profession pour aider les membres de la communauté à avoir accès aux soins de santé).

- Prix de l’Action communautaire ex-ceptionnelle (2001) du système de santé Jackson.

- Nomination à La Salle Floride fémi-nine de la renommée en 2008 (dans le top 20).

- Coup de chapeau à la réussite des Caraïbes (2009)

- La Belle Top Model Agency événe-ments, modèle de la résilience.

- Prix Femmes d’Haïti (2010) - Prix « Les enfants et les familles », par

le Global Development Fund, Inc.

- Hommage spécial de Tallahassee, Chambre des représentants (2012), en reconnaissance pour le travail effectué pour le compte des Floridiens du Sud.

Femme de courage et d’intégrité, avec cette vaste expérience, Anna Pierre est prête à mettre la ville de North Miami à des hauteurs plus élevées, à restaurer la confiance et à faire confiance aux citadins.

Gilles Freslet ([email protected])

Anna Pierretoujou gen suk sou bonbon l

Anna Pierretoujou gen suk sou bonbon l

Au cours des années 1990, Anna Pierre a connu d’énor-mes succès avec notamment la chanson « Mete suk sou bonbon m ». Un chanteur haïtien, pour défendre les hommes, avait même donné une réplique à ce morceau qui a fait le bonheur de tant de femmes. Depuis, Anna n’avait pas arrêté de produire des disques dont « Pa vi’n rete kè m » (Don’t give me hearta-che), « Pa fè’m sa konsa » et « Papa’m se wa ». Résidente de North Miami depuis des années, l’artiste, malgré ses débordantes activités pro-fessionnelles, n’a pas aban-donné la musique. Toutefois, elle a préféré chanter dans un autre registre, pour rendre gloire à Dieu. Très active dans le domaine de la santé et de la radiodiffusion, fondatrice de APHEC International, Inc., la chanteuse et infirmière Anna Pierre souhaite devenir ma-gistrate de la ville du North Miami (Mayor of the city of North Miami). Dans une entrevue accordée à Ticket Magazine, l’artiste confirme sa participation aux prochai-nes élections.

Anna Pierre-Education- Master en Santé Publique - Uni-

versité Internationale de Floride - Bachelier en santé Service admi-

nistratif - Barry University - Associée en Sciences (Licence en

Soins Infirmiers) - Miami Dade College - Licensed Practical Nurse - Lindsey

Hopkins Technique Education Center - 22 ans comme infirmière auto-

risée / Transplant Coordonnatrice au Jackson Memorial Hospital

Anna Pierre-Filiation- Membre de l’Association amé-

ricaine des infirmières et infirmiers haïtiens (HANA)

- Membre de la Floride Nurses Association (FNA)

- Ancien membre du Conseil de Borinquen Centre de santé

Anna Pierre- Approbation- Le sénateur Paul B. Steinberg - Miss Haïti International, Hermanie

Pierre - Association Pères de la Floride - Teresa Wakefield-Sheffield, MRS

FLORIDA 2013

Page 4: Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

4 16 Mars 2013No 820

« Haïti a une culture tellement riche que n’importe quel étranger peut venir y puiser. C’est dommage que certains de nos artistes choisissent les rues de New York, les autoroutes américaines ou les plages de Miami comme cadres pour leurs vidéoclips qui sont censés donner vie à leurs mélodies. Stevy Mahy, qui vient des Antilles, prend le chemin à l’inverse. Elle vient chez nous, elle adopte notre culture. La chanteuse ne manque pas de rappeler n’importe quelle belle femme haïtienne avec son chapeau paille, sa robe karabela, ses bijoux. Elle chante avec une telle assurance, de la mélancolie dans la voix, un manque d’amour... On l’adore. Ses clips dénotent une personne modeste, sympathique. Je lui dis compliments. Merci du fond du coeur d’accepter d’entrer dans la peau des filles de chez nous. Merci de faire ce clin d’œil à notre culture. »

Harry Lafond

« Son style est ethnique. Elle n’est pas née sur notre sol, cependant elle peut se faire passer pour une native d’Haïti. Sa musique transcende. Elle impose du respect. Elle vient chez nous et s’identifie à notre culture. Stevy ose les pieds nus sur scène. C’est une autre preuve qu’elle les a sur terre. Pour le compte de son clip

dans lequel apparaît James Germain, elle est venue me voir personnellement. Elle a insisté pour avoir des bijoux, des accessoires qui font très haïtiens. Contrai-rement à certains de nos artistes qui font la promotion pour les designers italiens, français ou américains qui les ignorent, elle-même, elle est venue ici et rend hommage à nos créations. Je l’encourage à rester sur cette voie ! »

Phélicia Dell

« C’est une fille très “native”. Ancrée dans notre culture. La première fois que j’ai vu son clip, j’ai eu le coup de foudre. Je me rappelle que j’étais en train de per-ler une chaussure. Soudain ma mère me dit de venir regarder le clip. Quand j’ai aperçu cette fille, j’étais touchée autant par sa grâce et sa classe. »

Stéphanie Gazenard

« Je pense qu’elle a un style qui va avec elle. Elle s’habille comme elle est. Elle ne sombre pas dans la mode. Elle est à l’écoute de sa personnalité. Stevy Mahy est une fille avec une âme. »

Miu

Propos recueillis par Chancy Victorin

[email protected]

Stevy Mahyune des nôtres

Boukman, Trouble Soul & Eud à Havanale 14-03-2013

Boukman Eksperyans, comme à l’accoutumée, a créé une animation d’enfer

La princesse Eud a rendu ses fans heureux

Tribe Soul pour la partie raggae...

Un public étranger en majeure partie

Comme Mamina, elle nous vient des Antilles et s’intègre à merveille dans notre paysage culturel. Nos créateurs, nos stylistes apprécient autant sa voix que son look créole.

Page 5: Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

516 Mars 2013No 820

Ainsi, les bretelles et les décolletés qui mettent en exergue la naissance des seins ne conviennent pas sur un lieu de travail.

Les robes moulantes, les bermudas ne sont non plus pas permis.

Il en est de même des espadrilles et des sandales à tons chiquets.

Il est aussi important d’harmoniser les sous-vêtements avec le type de tissu AFIN DE GARDER UN CACHET. Souvent on est bien mis et un simple sous vête-ment détone. Deviner l’auréole des seins sous une blouse malgré son soutien gorge est de mauvais goût.

Remarque : Les tenues originales ou colorées sont portées dans les domaines artistiques et publicitaires, etc.

Les interdits vestimentaires du Friday wear

Les interdits vestimentaires de bureau ne sont pas une atteinte à la liberté personnelle. C’est une contrainte profes-sionnelle pour mieux gérer son appa-rence qui est déterminante et qui doit s’accorder à l’image de l’entreprise que l’on représente. Dans le secteur formel on évite :

- Les jeans - Les pantalons de coton (ils se frois-

sent et donnent une apparence négli-gée)

- Les jupes trop courtes - Les chaussures qui claquent - Les bijoux voyants - Les sandales, camisoles ou chemi-

siers sans manches - Les chemises très imprimées - Les couleurs criardes - Les vêtements défraîchis - Les camisoles et pantalons moulants - Les bretelles spaghettis (qui laissent

voir ou non les bretelles du soutien- gorge)

- Les minijupes, etc.

Convenances• Lacoiffure,lemaquillageetle

parfum sont naturels et discrets.• Êtrepropre,biencoiffé,bien

rasé ou une barbe bien en condition. • Desonglesavecunvernisdis-

cret.• Lescouleursneutres,desbijoux

de qualité et discrets : les femmes se limitent à une montre, un collier et une bague par main. Les hommes portent une montre et leur alliance.

• Leschemisesuniesouàfinesrayures

• Desvêtementscommodespastrop serrés

• Dessoulierssemi-fermésdecouleur neutre en évitant les talons aiguilles et stilletos qui ne s’adaptent pour le bureau.

LE SAVIEZ-VOUS ?Selon le type d’emploi, si le port d’un

jean est permis, on l’associe à des chaus-sures. On ne porte pas de chaussures de sport au bureau.

Pour contacter l’auteur :[email protected] Twitter : dismoicommentrecevoir

Article 33

LE FRIDAY WEARLe Friday wear est un principe ves-

timentaire qui autorise une tenue plus décontractée le vendredi. Chez nous, c’est le samedi.

Cette mode, née dans les années 80, à Silicon Valley en Californie, ne s’est rendue effective qu’au début des années 90, quand les grandes compa-gnies américaines l’ont adoptée afin de donner un stimulus de fin de semaine aux employés.

Le Friday wear, synonyme de casual (chic et relax), signifie un port vestimen-taire qui reflète l’image d’un profession-nel décontracté, mais élégant et surtout décent. ON EST ENCORE AU BUREAU. Ce principe prévaut aussi pour « le code vestimentaire estival ».

Selon son type d’emploi on saura s’agencer.

Comme dans les secteurs du type banque, finance, justice, etc., la tenue classique la plus recommandée pour les femmes est le tailleur de couleur plus ou moins sombre, les escarpins et les bijoux fins, celle du friday reste un semi-classi-que.

Et pour les hommes qui portent le costume, c’est l’occasion de laisser tom-ber la cravate.

Dans une moindre mesure, la cravate et la chemise blanche avec des man-ches longues peuvent être remplacées par la guayabera, nommée chez nous « royabelle ».

Selon le type de l’emploi, on s’arme de bon sens et de discernement afin de se vêtir et rester dans les marges. Ce qui signifie que dans un secteur formel comme le juridique et le financier, on évite lors du Friday wear de sombrer dans un style sport (T-shirt sans col) qui serait nettement inapproprié.

Comme parfois le bon sens n’est pas un guide pour le convenable, pour éviter tout dérapage à cet effet, certaines compagnies offrent des polos au logo de l’entreprise et de la sorte, uniformisent l’aspect général de la boîte tout en proje-tant une image décontractée.

Conseils En règle générale, plus la fonction

occupée est élevée, plus on s’écarte du Friday wear, surtout si le poste requiert des déplacements et des contacts avec les clients. On garde à ce niveau une présentation soignée et encline au for-malisme.

Une tenue décontractée pour le travail (quel que soit le secteur) inclut des vêtements de bonne qualité qui ne soient ni trop habillés, ni trop originaux.

Au bureau on porte des vêtements à manches afin de se cacher les aisselles.

Friday wear

Friday wear

Friday wear

Page 6: Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

Samedi 16 mars 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Avec ou sans cahier de charges

Ils ont dit

Ils étaient tous là jeudi : prési-dents de fédérations et d’associa-tions sportives, Comité olympique haïtien, pour une prise de contact avec la ministre des Sports Maga-lie Adolphe Racine.

Viendra bientôt, on le souhai-te vivement, la rencontre formelle avec chaque représentant de fé-dération pour formaliser un parte-nariat (incluant un appui financier) entre le ministère des Sports et les entités sportives, chuchote-t-on dans les coulisses.

Entre-temps, les fédérations devront mettre à jour leur cahier de charges. Comme les législateurs n’ont toujours pas mis en route une loi sur le fonctionnement et le développement du sport dans notre pays, les-dites fédérations et associations demeurent léthar-giques.

Donc, si cahier de charges il y a, c’est probablement et seule-ment dans la tête des dirigeants chaque fois qu’il s’agit de qué-mander une aide pour mettre sur pied une compétition ou respecter une échéance internationale.

On se pose toujours la ques-tion : à quand le vote d’une légis-lation sportive par le Parlement? Sans l’existence de celle-ci, le sport haïtien restera toujours au bas de l’échelle..

Peguero Jean-Philippe : attaquant du Don Bosco de Pétiton-Ville

« C’est une victoire très impor-tante pour nous. Je remercie Dieu de nous avoir permis de battre l’Aigle, et ce, malgré deux joueurs expulsés. Oui, j’ai fini la rencontre comme gar-dien, et j’ai encaissé un but mais je pense que ce n’est pas mauvais dans la mesure où j’avais inscrit un doublé. On vient tout juste de commencer, je suis persuadé que le meilleur reste à venir dans la compétition ».

Wedson « Suker » Anselme, : attaquant de l’Aigle Noir AC

« On est passé tout près d’ar-racher le point du match nul. Selon

Après l’ouverture du traditionnel championnat de la Ligue de volley-ball de la région ouest (LVBRO), le président de cette

entité régionale, Markens Armony a procédé le week-end dernier au col-lège Saint-Pierre, à l’inauguration de la coupe de la Ligue, à laquelle pren-dront part des équipes de 1ère et de 2e division affiliées à la LVBRO.

Cette inauguration a été marquée par la victoire des Tigresses aux dé-pens de la formation de Magic 3 sets à 2 soit 25-21, 22-25, 17-25, 25-18 et 15-11 (tie-break). Score qui reflète assez bien la physionomie d’une par-tie âprement disputée entre les deux équipes.

Encouragées par leurs supporters, les tigresses après leur défaite face à cette même formation de Magic en championnat, se sont d’ailleurs rachetées à l’occasion de la coupe de la Ligue avant de prendre leur revanche sur les « flamengo et noir », entraînées par la Cubaine Sylvia Samiento.

Tel n’est pas d’ailleurs le cas pour les Tigers malmenés par la bande des « Malfinis rouges » (IHECE), 3 sets à 1, 25-19, 25-13, 27-29 et 25-12. Les « jaune et noir » (Tigers), n’ont vu que du noir face aux assauts répétés de leurs adversaires qui entendent faire tout leur possible pour conserver l’élan d’autant plus qu’ils caressent le grand désir de jouer la saison pro-chaine en 1ère division.

Quant aux autres résultats en-registrés après deux journées de compétition dans le cadre de la coupe

de la Ligue, la défaite d’UNASMOH 0-3 face à Estudiantes (catégorie masculine), 25-23, 25-13 et 25-19 alors que chez les filles, UNASMOH a battu l’équipe de 2e division de Magic par 3 sets à 1, 25-22, 22-25, 25-22

et 25-22.IHECE, le vent en poupe a réalisé

face à Atlanta 3 sets à 2, 25-17, 22-25, 25-14, 18-25 et 15-8 (tie-break), ENTS victorieux de JVC 3 sets à 1, 25-10, 25-17, 19-25 et 25-13 et pour

Démarrage en fanfare de la Coupe de la Ligue

LVBRO / champiOnnats

finir, un renversement de situation de la part de Tigers face à Atlanta, 3 sets à 0, 25-11, 25-16 et 25-20.

Selon les propos du président de la LVBRO, Markens Armony, seize formations réparties dans les catégo-ries masculine et féminine, disputent cette coupe de la Ligue qui, comme pour le championnat, se joue au col-lège Saint-Pierre chaque week-end.

Si pour ce samedi 17 mars le rendez-vous est donné au collège Saint-Pierre dans le cadre des com-pétitions de la LVBRO, par contre le lendemain 18 mars au centre sportif de Carrefour, cette entité, question de rendre beaucoup plus compétitifs volleyeurs et volleyeuses, procèdera à l’organisation d’un super marathon où les meilleurs dans chaque catégorie seront récompensés.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

moi, ce serait juste dans la mesure où l’Aigle ne méritait pas de perdre cette rencontre. Le mal est déjà fait, il nous faut concentrer sur le reste du championnat avant de fixer notre vrai objectif ».

Hérold Junior Charles : milieu de terrain du Tempête FC

« C’est une victoire amplement méritée, car nous étions plus déter-minés que l’adversaire du jour. Vous pouvez constater que c’est une jeune, mais très jeune équipe du Tempête qui a pris le meilleur aux dépens du Fica. Nous étions privés d’Eliphène, Changler Cadet, Vaniel, Paul Elie, Thompson, Jackson et j’en passe…Petit à petit, on va travailler pour retrouver la grande forme et de voir dans quelle mesure nous pouvons jouer pour s’adjuger le titre suprême qui est notre objectif de toujours ».

Propos recueillis par Légupeterson Alexandre /

Dans le cadre du championnat national de première division, le Ra-cing Club Haïtien a battu le Victory par 1 but à 0.

Le but du Racing a été marqué par Fritnel Louis ex joueur du Baltimore

Au championnat national de D1de Saint-Marc

Le Tempête a pris l’avantage sur le FICA 3-0 tandis que le Cavaly et le Baltimore ont fait match nul 0-0.

Fritnel Louis (à gauche) (photo : Yonel Louis)

Une phase de jeu de la rencontre tigresses-magic

FOOtBaLL

Page 7: Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

Samedi 16 mars 2013 7

Victor Valdés ne rejouera pas avant le quart de finale aller de Ligue des champions contre

le PSG. La Fédération espagnole a rejeté, vendredi, l’appel du FC Bar-celone concernant la suspension de 4 matches de son gardien de but. L’in-ternational espagnol avait été exclu pour contestations envers l’arbitre lors de la défaite face au Real Madrid, en Liga, il y a 2 semaines. Miguel Perez Lasa a expliqué dans son rapport que Valdés a continuer à protester dans le couloir.

Appel rejeté pour Valdés

Insuffisamment remis de sa blessure à la main, Iker Casillas n’a pas été retenu par Vicente del Bosque pour

les deux rencontres de qualification de l’Espagne, contre la Finlande puis en France, les 22 et 26 mars. David De Gea (Manchester United) et Isco (Malaga) ont en revanche été inclus dans une liste où ne figurent pas Carles Puyol, Javi Martinez ou encore Fernando Torres. La sélection espa-gnole: Reina, Valdés, De Gea - Azpi-licueta, Arbeloa, Piqué, Ramos, Albiol, Jordi Alba, Monreal - Busquets, Xabi Alonso, Xavi, Javi Garcia, Fabregas, Iniesta, Cazorla, Isco, Jesus Navas, David Silva - Pedro, Mata, Negredo, Villa.

Casillas absent contre les Bleus

Victime d’une petite crise d’hypo-glycémie lors du dernier match du Real Madrid face au Celta

Vigo en championnat, Cristiano Ronaldo avait suscité l’inquiétude au Portugal à l’heure où la sélection nationale doit affronter Israël puis l’Azerbaïdjan en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Mais Paulo Bento n’est absolument pas angoissé au sujet de sa star. “J’imagine que je peux demander au médecin de l’équipe nationale d’apporter un supplément de sucre, a ainsi noté le patron de la Selecçao. Mais je ne suis pas inquiet, il traverse une bonne période et nous espérons qu’il nous aidera à atteindre nos objectifs”.

Six mois de suspension pour Bendtner !

Nicklas Bendtner a été suspendu par la Fédération danoise de football (DBU) pour les six

prochains mois. L’attaquant interna-tional, prêté cette saison par Arsenal à la Juventus Turin, a été arrêté pour conduite en état d’ivresse dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu’il roulait en contre-sens dans le centre de Copenhague.

Pas d’inquiétude pour Ronaldo

Vice-champion de la dernière édition du championnat na-tional de D1, le Football inter club association (Fica) était

qualifié automatiquement pour dis-puter le tour préliminaire de la Ligue des champions de la Concacaf 2013. Contre toute attente, le président de l’équipe cinq étoiles a fait savoir jeudi 14 mars sur les ondes de radio Ibo que: « Le Fica ne participera pas à cette compétition ». Ainsi, ce sont les équipes du Valencia FC de Léogâne, champion en titre et du Baltimore SC (Saint-Marc), 3e qui représenteront le football haïtien dans la plus pres-tigieuse compétition au niveau des clubs dans la zone.

Après avoir pris part au tour préli-minaire de la Ligue des champions de la Concacaf, appelée alors Concacaf des clubs champions et vice-champion en 1991, le Fica avait la possibilité de repré-senter à nouveau le football haïtien dans cette compétition suite à la deuxième place acquise au terme de la dernière saison de la compétition reine du pays.

A la surprise quasi générale, le président de l’équipe cinq étoiles a clairement expliqué que son équipe fera l’impasse sur cette compétition. « La Ligue des Champions de la Conca-

Le Fica fait l’impasse surla Ligue des Champions

caf est une compétition dans laquelle participent des équipes à caractère professionnel. Alors qu’en revanche, le Fica est une équipe amateur », a précisé Robert Dugué avant d’ajouter : « Nous avons écrit officiellement à la Fédération haïtienne de football, lui indiquant que nous ne pouvons pas participer à cette compétition. Contrainte économique oblige », a poursuivi l’homme fort du Football inter club association (Fica).

Par ailleurs, Bob Dugué a plaidé pour qu’il y ait d’autres sponsors que la Digicel à financer le football natio-nal. « La Digicel peut être le sponsor officiel du football. Ainsi, elle mettrait ses panneaux publicitaires dans tous les stades du pays. Il est inconcevable qu’elle ait son nom inscrit dans les maillots des douze équipes participant dans la compétition reine du pays. Il serait compréhensible si elle avait ciblé un ou deux clubs, mais tous les clubs, c’est inadmissible. Il faut que les équipes puissent être en mesure de négocier avec d’autres sponsors dans le monde de la communication ou autres. Ainsi, elles porteraient le nom ou le logo de l’éventuel sponsor en question », a conclu Robert Dugué.

En effet, ce sont les équipes du

Valencia FC de Léogâne, vainqueur de la dernière édition du championnat national de D1, et du Baltimore de Saint-Marc, qui avait pris la dernière place au podium qui vont devoir re-présenter Haïti au tour préliminaire de la plus lucrative compétition au niveau de club dans la zone Concacaf.

Reste à savoir si les Saint-Marcois de Baltimore SC seront en mesure d’y prendre part, si l’on considère qu’ils avaient dû déclarer forfait au second tour des qualifications de cette com-pétition, il y a environ trois ans pour raison économique.

Signalons que seules les équipes du Racing Club Haïtien en 1963 et du Violette AC en 1984 avaient remporté la Ligue des champions de la Concacaf, appelée alors Concacaf des clubs champions et vice-champions. En revanche, les équipes du Baltimore SC, du Cavaly AS, du Victory SC ont tenté récemment en vain d’obtenir une place dans la phase de poule de cette compétition. Le Tempête FC était proche de la victoire l’an dernier mais il avait été éliminé par l’équipe de Monarcas de Morelia (Mexique) en barrage.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

LigUe des champiOns de La caRaiBe

Mercredi soir, les catholiques ont célébré le nouveau pape François Ier. Cardinal argen-tin, Jorge Mario Bergoglio

est avant tout un inconditionnel du club de football de San Lorenzo.

Mercredi soir, aux alentours de 19 heures, la fumée blanche s’est échappée du Vatican. Le conclave a élu un nouveau Pape après la démis-sion de Benoît XVI. A 20h13 précise, Jorge Mario Bergoglio s’est présenté à la foule venue en masse sur la place Saint-Pierre. François Ier est devenu le premier pape sud-américain de l’histoire. Et qui dit Amérique du Sud dit forcément football.

88235N-0Gracié par la main de Dieu de

Diego Maradona lors de la Coupe du monde 1986, le football argentin vit actuellement au rythme du Messi. Il a désormais son Pape. Car la seconde religion du 266e pape de l’histoire est le club de football de San Lorenzo. Mercredi soir, le club de Buenos Aires a partagé sur son compte Twitter la carte d’abonné numéro 88235N-0, celle de Jorge Mario Bergoglio.

Le club aux 14 titres de champion d’Argentine a tenu à rendre hommage à leur fidèle supporteur sur leur site

internet : “Le club de San Lorenzo de Almagro, ainsi que ses membres et supporteurs félicitent Jorge Ber-goglio élu pape aujourd’hui. C’est un grand sentiment de fierté pour notre institution”

“Le pape Corbeau” de San Lorenzo

Il est coutume de dire qu’on ne choisit pas son club de coeur. Souvent imposé par le biais d’un évènement sportif particulier, du premier pas au sein d’un stade, Jorge Mario Bergo-glio doit son amour de San Lorenzo à son cercle familial. En effet, son père pratiquait le basket au sein du club

des Gauchos de Boedo. Né en 1936, François Ier aura vécu avec des yeux d’enfants la divine saison du club lors de la saison 1945-1946 qui fut sacré champion d’Argentine pour la cinquième fois de son histoire sans perdre un seul match.

Un club de San Lorenzo, créé en 1908 par le prête catholique, Lorenzo Massa, qui sonne les cloches de l’évi-dence pour Jorge Mario Bergoglio. François Ier est déjà surnommée en Argentine “le pape Cuervo” (le pape corbeau), en hommage à la soutane noire que portait le fondateur du club de Buenos Aires. Sans oublier les origines italo-argentines de la famille Bergoglio qui sont un appel à l’amour du football. Car quoi de plus romantique qu’un joueur “oriundi” ? A l’image du mythique attaquant de San Lorenzo (1941-1948), Rinaldo Martino, qui connut des sélections pour les deux pays.

Actuellement dans le ventre mou du championnat argentin (10e sur 20), San Lorenzo est en quête de son lustre d’antan. Avec la nomination de Jorge Mario Bergoglio à la tête de l’Eglise catholique, les supporteurs peuvent déjà compter sur le soutien du Seigneur.

Le Pape François, un véritable fan de foot

Page 8: Anna Pierre toujou gen suk sou bonbon l

8 16 Mars 2013No 820

L’édition 2013 de la Caravane Fran-cophone est à son septième site depuis qu’elle est lancée à l’espace commu-nautaire de l’Association des Artistes et Artisans de la Croix-des-Bouquets situé au Ranch. Tournant autour de BIC, Jean Jean Roosevelt, et Belo, les concerts sont devenus un vrai podium où de nouvelles voix se font entendre. A l’instar de Co-teaux et Camp-Coq, Aquin et Petit-Goâve ont profité de l’occasion pour mettre en valeur des jeunes pleins de ressources.

L’idée d’inviter un artiste chaque semaine à performer auprès des ambas-sadeurs de la francophonie est super. Elle permet à ces invités de parcourir des contrées reculées et de se faire découvrir ou s’approcher par un public en manque d’émotions fortes.

Rodyoume Dieujuste a été bien accueilli dans les villes du Grand Nord. Les habitants ont été heureux de revoir l’image du jeune et talentueux artiste depuis sa victoire à Digicel Stars. Pour certains, c’était un chanteur qu’ils décou-

La Caravane un podium pourde nouveaux talents

Alors qu’il est en pleine tournée francophone avec l’OIF, Belo lance un nouveau single. Sorti le 13 mars, cette chanson coproduite par Andy Barrow et Fabrice Rouzier est la concrétisation d’un rêve longtemps caressé par l’ar-tiste. Si le morceau n’annonce aucun album sur le court terme, il est en revanche la preuve que l’artiste a de nouveaux frissons ces temps-ci.

Jean Belony est un perfectionniste, un jeune chanteur qui, depuis son prix RFI Découvertes obtenu en 2006, ne cesse de puiser dans les rythmes des pays qu’il visite pour en faire des mélanges qui suscitent l’apprécia-tion des mélomanes. Son dernier né, ‘’Banm’ nouvèl ou’’ est une composi-tion qui réunit les deux producteurs avec qui il a travaillé sur ses trois albums. « Je réalise enfin un rêve que je caressais depuis fort longtemps. Réunir les deux producteurs avec lesquels j’ai eu mes albums sur un même projet », nous dit Belo, l’air satisfait. Fabrice Rouzier, avec qui il a fait le chemin de Douala, ses premières scènes européennes et l’album Lakou Trankil, s’est donc associé à Andy Barrow, producteur des albums Référence et Haïti Debout, le tout dernier de l’artiste, pour cette nouvelle chanson. « C’est une chanson simple, explique Belo quelques heures avant de monter sur scène à Petit-Goâve. On a mélangé le reggae, le pop, des éléments du compas direct au niveau de la guitare, et un peu de West african pour la percussion. C’est un son nouveau, qui me donne de nouvelles idées pour mon prochain album.»

‘’Banm’ nouvèl ou’’ est l’histoire d’un amoureux qui cherche la femme qui l’a quitté. Il se sent perdu sans elle et remue ciel et terre pour la retrouver. Le texte met aussi en évidence un amour pur, se reposant sur des valeurs. L’amoureux éconduit ne cherche pas seulement son amante qui est partie, mais aussi cette sœur, cette amie, cette mère qu’elle représentait.

Belo affirme que la sortie de ce nouveau single n’annonce pas pour autant un album pour bientôt. Il se situe dans le contexte d’un créateur qui fait passer ses émotions. « Je suis plus intéressé à ma carrière qu’à la sortie d’un album. Je re-pose mon avenir musical sur mon « feeling » avant tout. Je peux me réveiller un matin et décider de faire le clip d’une chanson gravée sur mon premier album. Tout dépend du feeling du moment. »

Concernant les risques qu’encourt sa carrière avec ses nouveaux rythmes, qui portent certains observateurs à dire qu’il ne fait de la musique que pour les étrangers - les Européens en particulier -, Belo répond : « Il n’est pas permis à tout le monde de faire de la musique qui n’est pas de chez lui. Je ne me mets jamais à la place du public quand je compose une chanson. Je suis un aventurier, j’aime prendre des risques, trouver d’autres sons, faire passer mon feeling avant tout. »

Plésius Junior LOUIS (JPL [email protected]

“Banm nouvel ou’’Belo

vraient pour la première fois. Même cas de figure pour Renette Désir, qui travaille sur son deuxième album. La virevoltante bête de scène s’est adaptée si vite et si bien qu’elle a volé la vedette aux ambas-sadeurs à Port-Salut et à Coteaux. Dans la majorité des concerts produits dans le Sud, ses chansons sont inconnues du public, mais son talent lui vaut toujours une appréciation méritée.

Il n’y a pas qu’à Renette et Rodyoume que le podium de la caravane francopho-ne, réalisé dans le cadre des activités de la quinzaine de la francophonie par l’OIF, a été profitable. Les jeunes des zones ciblées se sont introduits dans la pro-grammation. Ils ont participé au specta-cle pour l’honneur de leur zone d’origine, mais aussi pour ce qu’ils sont : des talents qui n’ont pas de grandes occasions pour se faire découvrir.

A Camp-Coq, Faboulous a magni-fiquement interprété une chanson de Belo. Des danseuses de cette même section communale du Limbé ont épaté

mourir en paix, s’est exclamée Renette en prenant Farah dans ses bras, la relève est assurée. »

Petit-Goâve, non plus, n’a pas laissé filer l’occasion. La ville de Faustin Sou-louque a présenté dans un autre registre Betshnaïda Loiseau, quatorze ans et pas-sionnée d’écriture : une future Emmelie Prophète, ou Kettly Mars, découverte grâce à la Caravane Francophone.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

plus d’un dans une attrayante chorégra-phie.

Coteaux a dévoilé son potentiel artis-tique dans la danse ; les danseuses sont encore novices, mais l’harmonie de leur gestuelle a mérité les applaudissements de la salle. Aquin a offert le gros lot.

Venant des Cayes et présentée par Jean Jean Roosevelt, Farah Noël a fait vibrer l’espace d’accueil. La starlette a même impressionné Renette Désir en reprenant la chanson ‘’Yanvalou’’ avant d’interpréter « Dyalòg moun fou (Lè m wè w) » en duo avec BIC. « Je peux

Le rappeur Claudel Bosman, plus connu sous le sobriquet de Killa Boss, a recouvré sa liberté le mardi 12 mars 2013. Tombé dans les filets de la justice et incarcéré au Pénitencier National depuis le 11 avril 2012, Killa Boss faisait l’objet de nombreux chefs d’accusation. Malgré l’aide de ses avocats Newton St-Juste, Osner Févry, Kedma Dorival et Andé Michel, les démarches judiciaires entamées par sa famille et ses proches dans la perspective de prouver son in-nocence se sont échelonnées sur onze mois. Onze mois derrière les barreaux sans livrer une prestation avec son groupe, RockFam Lame-a. Onze mois dans une jungle impitoyable où les plus faibles doivent se plier aux moindres caprices des plus forts. Onze mois sans dormir, manger, se laver, se vêtir et se divertir à sa guise. Onze mois loin de l’affection, de la chaleur, de l’amour de son fils aîné et de sa femme. Onze mois qui ont marqué sa vie et qui resteront à jamais accrochés sur les murs de sa pensée.

Durant l’incarcération de Killa Boss, son infatigable femme, Dalie Bosman, a mis au monde leur deuxième enfant : Samantha Lindy Bosman. Killa mourait d’envie de voir sa fille et de la prendre dans ses bras, mais l’artiste se noyait dans ses illusions puisqu’il ne pouvait se payer ce luxe. Face à ce dilemme, le rappeur a dû se résigner à affronter sa nouvelle condition de vie à l’espoir que sa femme, ses proches et ses avocats parviendraient à trouver un moyen de le faire sortir de l’espace infernal dans lequel il vivait.

« J’avais foi dans les démarches de mes proches, et je savais que je redevien-drais libre, car je suis innocent. A l’instar de tant d’autres personnes, j’aurais pu prendre la fuite, l’occasion de le faire ne manquant pas. Mais je suis resté pour me présenter devant la justice, pour laver mon honneur et sauver ma réputa-tion, celle de ma famille et de mon groupe. Je ne cesserai jamais de m’incliner devant les efforts de ma femme, mon père, Germain Louis Denel (surveillant gé-néral du Lycée Toussaint Louverture), ma famille et mes proches. Ils n’ont jamais cessé de croire à mon innocence et ne m’ont jamais abandonné.

« J’aimerais par ailleurs que les autorités concernées pensent aux prison-niers. Ils sont livrés à eux-mêmes, et les prisons ne disposent pas de bibliothè-que, de jeux de société ou d’autres moyens permettant de chasser le stress et les frustrations. Les détenus purgent leur peine dans des conditions atroces et ne peuvent même pas apprendre un métier pendant leur incarcération. C’est affreux ! », dixit Killa Boss.

A présent, Killa Boss compte accorder plus de temps à sa famille avant de se livrer à fond dans ses projets qui sont de renouer avec RockFam, sortir une musique sur cette aventure, entre autres. Le rappeur nous confie que ses remer-ciements s’orientent vers sa famille, particulièrement sa femme, ses fans, son groupe Rockfam Lame-a et ses avocats : Newton St-Juste, Osner Févry, Kedma Dorival et Andé Michel.

Wendy Simon

Killa Bossest enfin libre