2 Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009

FÉDÉRATION RÉGIONALE DES ASAVPAASAVPA HAUTE-GARONNEAvenue de l'Agrobiopôle BP 82256 Auzeville31322 CASTANET-TOLOSAN cedexTél. 05 61 75 41 49 - Fax 05 61 75 41 40

Animation : Anne-Cécile VERICELE-mail frasavpa.mp@free.fr

AVEYRONCarrefour de l’Agriculture12026 RODEZ cedex 9Tél. 05 65 73 77 36 - Fax 05 65 73 81 18

Animation : Bernard GAUVAINSecrétariat : Gény TEULIERE-mail asavpa-aveyron@orange.fr

Périodique semestrielédité par la Fé dé ra tionRé gionale des ASAVPAde Midi-Py ré néesavenue de l'AgrobiopôleBP 82256 - Auzeville31322 Castanet-TolosanCedexTél. 05 61 75 41 49ISSN 0981-4000 Di rec teur de la Publi ca tion : Alain CAZALSRédaction :Anne-Cécile VERICEL

Im pri me rie :Midi-Py ré néesIm pres sion (RC Toulouse B 337 745 160)Tél. 05 61 44 11 12

Dépôt lé gal :Décembre 2009.

GERSChambre d'Agricultureroute de Mirande - BP 16132003 AUCH cedexTél. 05 62 61 77 59

Animation : Joël SABATHIERE-mail j.sabathier@gers.chambagri.fr

LOTChambre d’Agricultureavenue Jean-Jaurès - BP n° 19946004 CAHORS cedexTél. 05 65 23 22 15 - Fax 05 65 23 22 95

Animation : Nathalie MANENCE-mail asavpa@lot.chambagri.fr

TARNMaison des AgriculteursBP n° 8981003 ALBI cedexTél. 05 63 48 83 83 - Fax 05 63 48 83 09

Animation : Jean-Marc SERINE-mail jm.serin@tarn.chambagri.fr

Dossier 3-815 octobre 2009 : journée mondialede la femme rurale- Place aux femmes salariées agricoles- Table ronde- Challenge de conduite- Les salariés agricoles à la SISQA- ils en ont parlé (revue de presse)

Vie des ASAVPA 9-13- Aveyron : Enquête sur lesvêtements de travail

- Haute-Garonne : Utilisation desproduits phytosanitaires- Gers : 2010 : état des lieux pourun nouveau cap- Lot : L’ASAVPA à l’heure des loisirs- Tarn : Enquête de lecteurs- Haute-tème

Vie du réseau 14-15- Rencontres Internationales desSalarié(e)s Agricoles- Le congrès national

Actualité 16- La MSA renouvelle son réseau d’élus

Sommaire

MIDI-PYRÉNÉES

ASAVPAAssociation des Salariés de l’Agriculturepour la Vulgarisation du Progrès Agricole

www.midipy-asavpa.fr

AGENDA23 janvier : Initiation à l'oenologie (Lot)

30 janvier : Concours de taille d'oliviers(Asavpa de l'Aude)

6 février : formation à la taille d'arbres fruitiers(Tarn)

20 février : Comité d'organisation régional des RISA

18-19-20 mars : Congrès national des Asavpa (Chartres)

27 mars : Assemblée Générale Asavpa du Tarn

Des témoignages marquantsLes expériences positives ne manquent pas.

La difficulté principale pour les femmes est detrouver un premier emploi, même si personnen'évoque directement le fait d'être une femmecomme un problème. Ce fut le cas pour unejeune salariée qui a dû batailler même aucours de sa formation pour trouver un stage.Elle a profité d’un manque de main-d’œuvre,d’une embauche par défaut et aujourd’huielle et son employeur sont très contents.

Quels choix ont présidé à cetteorientation ? Certaines femmes s'orientent vers les for-

mations agricoles par choix, souvent le fruitd'une passion pour le vivant, animal ouvégétal, et l'envie de travailler en extérieur.Pour d'autres, c’est par hasard. Ce peut-êtrelors d’une cueillette saisonnière qu’elles sesont décidées à en faire un emploi salarié.L’orientation est de manière générale assezmal maîtrisée. De plus l’agriculture souffre declichés, d’une image décalée par rapport à laréalité : moins noble qu’un emploi de bureau,un métier sale et peu qualifié… ce qui n’estpourtant plus du tout le cas aujourd’hui.

Karen Serres, agricultricedans le Lot, présidente de lacommission agricultrices dela FNSEA et présidente duComité Permanent sur lesFem mes en Agriculture de laFIPA, a ouvert cette journéeen sa luant cette initiativeintéressante et originale.Un film de 15 minutes réa-

lisé par les ASAVPA de Midi-Pyrénées aen suite mis en lumière et en images lesparcours de neuf femmes salariées agri-coles de la région : - Comment sont-elles arrivées dans

l'agriculture ? Ont-elles rencontrés des dif-ficultés particulières ? Quel conseil donne-raient-elles à une jeune femme qui vou -drait travailler dans l'agriculture ?Ces témoignages en images ont permis à

l'assistance de mieux appréhender la réalitéquotidienne des femmes salariées agricoles.Puis, avant de donner la parole à trois

femmes venues témoigner de leur par-cours, l'étude menée par la FRASAVPA aété présentée au public.

Les résultats de l'enquêteL'objectif de cette étude était de mieux

connaître la situation des femmes salariéesen agriculture. A cette fin, les ASAVPA onttravaillé à partir de deux enquêtes : unquestionnaire envoyé par courrier à prèsde 2 000 femmes salariées agricoles per-manentes (275 réponses) et des entretiensmenés auprès d'une cinquantaine de sala-riées agricoles, de demandeuses d'emploiet d'employeurs et diverses personnes-res-source.

Combien de femmes sontsalariées agricoles ? Dans toute la région, sur

60 000 salariés, 20 000 sont desfemmes. Elles représentent 40 %du total des effectifs salariés dansles ex ploi tations agricoles, avecquel ques variantes selon les dé -par tements, mais seulement 21%des salariés permanents. Nous les

re trou vons bien sûr dans les filières qui em -bau chent le plus comme l’arboriculture, laviticulture ou l'horticulture. Dans la fromage-rie, la vente directe, l'élevage de volailles, ellessont très présentes. Elles se font progressive-ment leur place dans les élevages ovin,caprin, porcin... mais elles restent encorepeu présentes dans l’élevage bovin ou engrandes cultures.

À quels défis sont confrontéesles salariées agricoles ? Il y a ceux qui appartiennent à toute filière

essentiellement masculine. Il faut se faireaccepter, et gagner la confiance de son em -ployeur. Même si ces métiers nécessitent del'endurance, la mécanisation a considéra-blement réduit la pénibilité et les difficultésphysiques de ces métiers. Mais la conduitedu tracteur, outil symbolique, est souventréservée aux hommes. Les em ployeurs nesouhaitent pas toujours confier le matériel àune salariée mais de leur côté les salariéesn’osent pas demander à leur employeur,manquent parfois de formation et elles ontaussi des réticences à se lancer.

Anne-Cécile VÉRICELAnimatrice FRASAVPA

En début d'année, les ASAVPA de Midi-Pyrénées et leur Fédérationrégionale publiaient une étude, fruit d'un vaste travail d'enquête auprès des femmes salariées travaillant dans la production agricole, donnant ainsi pour la première fois une visibilité à unecatégorie qui n'avait jamais été jusqu'à présent étudiée. Le 15 octobre dernier, cette étude a été présentée à un large public,à l'occasion de la journée mondiale de la femme rurale, lors d'une journée de témoignages et de débat sur la place desfemmes dans le salariat agricole.

Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009 3 Dossier

Journée mondiale de la femme rurale :Place aux femmes salariées agricoles !

15 octobre 2009

4 Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009Dossier

Sabrina DahacheSociologue

Travaille sur la féminisation des établisse-ments de l'enseignement agricole. Elle aconstaté une évolution du nombre de filles,notamment dans les filières de la produc-tion. Aujour d'hui sur 10 élèves en établisse-ment agricole, 4 sont des filles. « Seule mentles filles ne sont guère encouragées par leurentourage ainsi que par les prescripteurs del'orientation ou de la formation à se tournervers l'agriculture. Du coup elles ont souventrecours par la suite à la formation adulte ».Ce parcours du combattant, dans la forma-tion, elles le retrouvent aussi plus tard, pourrentrer dans la profession, selon la socio-logue, qui rejoint ainsi le constat fait par lesAsavpa dans l'enquête régionale.

Pierre AtReprésentant la Chambre d'Agriculture

C'est le métier de salarié agricole dansson ensemble qu'il faut mettre en avant. Etau delà des métiers au féminin, il remarquequ'« en tant qu'agriculteur exploitant, sidemain j'ai besoin d'embaucher un salarié,que ce soit un homme ou une femme, il fautaller vers plus de rigueur sur l'organisationde son travail : mieux définir ses missions,aménager les horaires et le mettre par écritavant l'embauche. »

Christine MatignonChargée de mission départementaleaux droits des femmes et à l'égalitéde l'Aveyron

Rappelle que les questions des préjugés etdes inégalités entre les femmes et les hom -mes sont toujours d'actualité et ne sont paspropres au monde agricole et présente briè-vement les grands axes de la politique del'Etat en la matière. « Le premier axe est celuide l'accès des femmes aux responsabilités età la prise de décision dans la vie politique,économique et sociale. Dans l’univers profes-sionnel, qui est notre second axe de progrès,les questions de la formation, de l’emploi desfemmes et des hommes se posent. Le troi-sième axe sur le quel nous intervenons estcelui du respect des droits des femmes et ledernier axe est celui de l'articulation entre lavie professionnelle, familiale et personnelle. »Elle souligne aussi que « devenir agricul-

trice ou salariée agricole représente mainte-nant un choix pour certaines femmes, elles ontacquis les qualifications nécessaires pourexercer leur métier et au delà de celui-ci,elles portent une grande part de la dynami -que du monde rural. »

Table ronde :Élu(e)s et Expertes s’exprimentA l'invitation de la Fédération Régionale des ASAVPA, plus de 200 personnes étaient présentes le 15 octobre dernier au lycéeLa Roque à Rodez pour assister à la restitution de l'étude régionale sur les femmes salariées agricoles. A l'issue de cette pré-sentation, Audrey, Denise et Eden ont témoigné de leur parcours en tant que salariées agricoles puis élus et experts ont alorspris la parole lors d'une table-ronde.

15 octobre 2009

« Femmes et sal

ariées agricoles

»

Retrouvez le film

réalisé par les A

SAVPA sur intern

et sur notre site :

http://www.mid

ipy-asavpa.fr

Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009 5 Dossier

Anne-MarieEscoffier

Sénatrice de l'Aveyron

Amis l'accent sur la nécessité de donnerun statut aux femmes dans l'agriculture etde revoir la problématique des retraites agri-coles.

Françoise Laborde Sénatrice de la Haute-Garonne

A témoigné de tout l'intérêt qu'elle portaitau travail réalisé par les Asavpa et auxtémoignages présentés. Elle a aussi évoquél'action de la Délégation aux droits desfemmes et à l'égalité des chances entre leshommes et les femmes au Sénat, dont elleassure la vice-présidence.

Régis CailholConseiller régional

A rappelé l'accompagnement de la Ré gionauprès des ASAVPA notamment à traverscette étude sur le salariat agricole au fémi-nin. Il a réaffirmé l'importance des salariésagricoles sur les expoitations agricoles deMidi-Pyrénées et leur place qui sera grandis-sante dans l'avenir. L'agriculture avec l'agro-alimentaire, a-t-il rappelé, est le premieremployeur de Midi-Pyrénées et qui proposedes emplois bien répartis sur tout le terri-toire.ice FRASAVPA

En collaboration avec l'ASAVPAde l'Aveyron, le Lycée la Roque,le Conseil Régional, un film aété réalisé par Daniel Vigne etMichel Debatz sur le statut desfemmes rurales aujourd'hui.« Femmes en campagne » fait

écho au documentaire qu'ilsavaient réalisé il y a 30 ans sur lemême thème.

Il sera diffusé sur France 3le 8 mars 2010.

Une lettre deMadame Lacombe

Ne pouvant être présentephysiquement, Marie-ThérèseLacombe avait écrit pour l'occa-sion un message qui a été lu parune femme.

L'auteur du livre « Pionnières »,paru début novembre, retra -çant l'histoire des femmes enagriculture dans le départementde l'Aveyron, y conclut :

« Les filles salariées agricolessont aujourd'hui les doubleshéritières de ce grand travaild'évolution de la condition fé mi -nine et de l'évolution des métiersde l'agriculture. Nous sommesfières d'avoir contribué à relan-cer ce défi. »

6 Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009Dossier

A l'occasion de la journée régionale organisée le 15octobre au lycée La Roque à Rodez, les étudianteset étudiants des lycées agricoles se sont affrontéslors d'un challenge amical autour de la conduite dematériel agricole.

Les élèves prennent le volant !

Après la table-ronde et les échanges de lamatinée, l'après-midi s'adressait plus spéci-fiquement aux étudiant(e)s des lycées agri-coles avec ce challenge autour de laconduite de matériel agricole. L'épreuve aréuni une dizaine d'équipes venues des

lycées agricoles de La Roque (Rodez), LaCazotte (Saint-Affrique), La Vinadie (Figeac)et de l'ITEP de Greyzes (Séverac).L'objectif était d'aller chercher un ballon

posé en équilibre sur un fût au travers d'un

parcours balisé puis d'aller le déposer sur unautre fût à l'autre bout du terrain.L'équipe mixte (une fille / un garçon)

devait se répartir la conduite et le guidagesur les deux parties du parcours : les filles sesont montrées à la hauteur du défi !Un jury composé de professionnels (sala-

riés agricoles et formateur en machinisme) aapprécié l'habileté et la dextérité des jeunesà manipuler le télescopique sur le parcoursdans le respect des consignes de sécurité,l'installation et la sortie du poste deconduite étant particulièrement observées !Au-delà de l'aspect ludique de ce chal-

lenge, il s'agissait aussi de rappeler l'utilitéde la formation à la conduite des tracteurs,condition indispensable pour l'accès à l'em-ploi sur un grand nombre d'exploitationsagricoles.

Anne-Cécile VERICELAnimatrice FRASAVPA

15 octobre 2009

Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009 7 Dossier

a ainsi pu découvrir la diversité des métiersde l'agriculture et l'importance du salariatagricole.

La SISQA a été inaugurée le 10 décem -bre par Martin Malvy, président du ConseilRégional de Midi-Pyrénées, en présencede Marc Carballido, président de la com-mission agricole du Conseil ré gio nal, deJean-Louis Cazaubon, pré si dent de laChambre régionale d'Agri cul tu re de Midi-Pyrénées ou encore Michel Sallenave di-recteur de la DRAAF...

Lors de leur arrêt sur le stand desASAVPA, Alain Cazals, président desASAVPA de Midi-Pyrénées et son équipe

Pour la première fois, les salariés agricoles ont été représentés à la SISQA, le Salonde la Qualité Alimentaire. Pour la 7e édition, ce salon a ouvert ses portes du 10 au 13décembre au Parc des expositions de Toulouse.

Inaugurationde la SISQA

Martin Malvy salue le travail des ASAVPA

leur ont fait découvrir l'exposition et le dé-pliant des ASAVPA sur les femmes sa la -riées agricoles de Midi-Pyrénées. MartinMalvy a réaffirmé l'importance des salariésagricoles sur les exploitations agricoles deMidi-Pyrénées et leur place qui sera gran-dissante dans l'avenir. « L'agriculture, avecl'agro-alimentaire - a-t-il plus tard rappelé- est le premier em ployeur de Midi-Pyré-nées et qui propose des emplois bien ré-partis sur tout le territoire. »

Anne-Cécile VERICEL

Les salariés agricoles étaient présents etles ASAVPA de Midi-Pyrénées ont pré sen -té l'exposition sur les femmes salariéesagri coles, qui met en avant les résultats desétudes menées depuis deux ans au tour duthème de « l'égalité des chan ces hom -mes/femmes dans le salariat agricole ».

Cette exposition, sous la forme de pan -neaux en couleurs, met en valeur le tra vaildes femmes dans leur envi ron ne ment quo-tidien des métiers agricoles. Chaque pan-neau a été pensé avec des mots forts quicorrespondent à l'état d'es prit des fem mesque les ASAVPA ont rencontrées dansl'exercice de leur mé tier. Le grand public

Alain Cazals et Jean-Pierre Cervinoprésentent le travail des ASAVPA àMartin Malvy.

De gauche à droite sur la photo : Jean-Louis Cazaubon, Président de la Cham -bre Régionale d'Agriculture ; MichelSallenave, Directeur de la DRAAF ;Martin Malvy, Président du ConseilRégional ; Marc Carballido, vice-prési-dent du Conseil Régional ; Alain Cazals,Président de la FRASAVPA ; Jean-PierreCervino, Trésorier de la FRASAVPA.

Ils en ont parlé...8 Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009Dossier

La Volonté Paysanne, La Dépêche, La Défense Paysanne,Le Paysan Tarnais, Midi-Pyrénées Infos,Travaux et Innovations, Radio Lacaune, Totem,Le Midi Libre, France 3, R d'Autan, Le Tarn Libre,Le Trait d'Union Paysan, CFM, Ariège News,Toul'emploi, Plein Champs, Entraid'Oc..

Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009 9 Vie des asavpa

Aveyron

Les vêtements de travail ont leur importance dans la vie quoti-dienne du salarié : sont-ils à la charge de ce dernier ou mis à dis-position par l’employeur ? Lorsqu’un vêtement est acheté par l’en-treprise, celle-ci peut récupérer la TVA et mettre la dépense dansses charges : le salarié en profite-t-il ?

Sécurité et équipements de protectionLes Équipements de Protection Individuels (EPI) sont en

principe fournis par l’employeur. Mais dans la réalité est-ce bienle cas ? Si oui, sont-ils adaptés ? Le salarié est-il informé de la dan-gerosité de telle ou telle tâche, produit ou matériel qu’il utilise ?Tous ces aspects sont évoqués dans l’enquête.Le partenariat technique avec les services de prévention de la

MSA a mis en évidence l’exigence de réponses précises. Elles sontnécessaires à l’exploitation du résultat de l’enquête. Mettre unmasque pour manipuler des produits phyto, c’est bien… mais àcondition que la protection utilisée soit adaptée. La contrainte n’ade sens que si elle apporte une réelle protection.Il semble que les salariés agricoles aient aujourd’hui d’avantage

conscience de la nécessité de protéger sa santé, mais se sentent-ils informés ? La sécurité leur apparaît primordiale ou accessoire ?La parole leur est donnée ! Un espace de libre expression leur

est également proposé. Les salariés qui n’auraient pas reçu lequestionnaire peuvent également le télécharger* sur le siteInternet de l’ASAVPA.

Bernard GAUVAINAnimateur ASAVPA Aveyron

* À télécharger sur : aveyron.asso.fr / rubrique « bulletin »(pages intérieures du bulletin de décembre 2009).

À lire aussi dans ce bulletin toutes les infos sur lesMutuelles obligatoires concernant les salariés agricoles del’Aveyron et une interview de Michel Marcoul, vice-présidentde la MSA Tarn-Aveyron-Lot, en lien avec les prochaines élec-tions des représentants de la MSA.

Les vêtements de travailet équipements de sécurité

Cette enquête a été proposée par l’ASAVPA de l’Aveyron, àl’initiative de demandes exprimées par plusieurs salariés. Elle seveut concrète et pratique et concerne leur qualité de vie quoti-dienne mais aussi leur santé et leur sécurité au travail, sans négli-ger les aspects financiers. Elle vise à déboucher sur des proposi-tions concrètes en 2010. Le taux de retour servira également àmesurer le taux d’attachement des salariés à leur association.

Hygiène et conditions de travail« Disposez-vous d’un vestiaire ou de WC sur votre lieu de travail ?

D’un lavabo avec eau chaude ou même de douche ? Ou encored’une pièce pour le repas ? »Voici quelques exemples de ques-tions posées dans l’enquête. Tous ces éléments d’hygiène, maisaussi de confort, sont encore loin d’être présents sur tous les lieuxde travail. La dimension familiale des exploitations fait qu’unepersonne extérieure peut manquer d’équipements de base, pour-tant parfois simples et peu onéreux à installer.

1 200 salariés agricoles de l’Aveyron sont concernés par l’enquête sur les vêtements de travail et équipements de sécurité quevient de lancer l’ASAVPA.

Enquête sur...

Utilisation

10 Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009Vie des asavpa

Haute-Garonne

des produits phytosanitaireset nouvel étiquetage sur les emballages

nouvel étiquetage avec lequelentreprises et salariés vont devoirse familiariser.

Qu'est-ce qui va changeren ce qui concerne l'étiquetage des produitschimiques ? Les principales nouveautés

pour l’étiquette de sécurité sontl'apparition de nouveaux picto-

grammes de danger, de forme losange et composés d'un symbolenoir sur un fond blanc bordé de rouge, et l'ajout de mentiond'avertissement indiquant la gravité du danger ("DANGER", pourles produits les plus dangereux, et "ATTENTION"). Les étiquettescomporteront également des mentions de danger (ex: "Mortel parinhalation") en remplacement des phrases de risque (phrases R) etdes nouveaux conseils de prudence (ex: "Éviter tout contact avecles yeux, la peau ou les vêtements").

Y-a-t-il une correspondance systématique entrel'ancien et le nouveau système ? Non. Le règlement CLP a défini des tableaux de conversion qui

permettent de passer de la classification préexistante à lanouvelle. Mais ces tableaux ne couvrent pas tous les dangers.

Quand le règlement entre-t-il en vigueuren France ? Le règlement CLP est entré en vigueur le 20 janvier 2009. Il pré-

voit néanmoins une période de transition durant laquelle l'ancienet le nouveau système de classification et d’étiquetage coexiste-ront. Sauf dispositions particulières prévues par le texte, la mise enapplication du nouveau règlement deviendra obligatoire à partirdu 1er décembre 2010 pour les substances et du 1er juin 2015 pourles mélanges. Les fournisseurs peuvent néanmoins décider d'an-ticiper ce changement et d'adopter le nouveau dispositif dès àprésent. Il est à souligner que, pour éviter toute confusion, les pro-duits ne peuvent porter de double étiquetage. Au 1er juin 2015, lesystème préexistant sera définitivement abrogé et la nouvelleréglementation sera la seule en vigueur.

Samedi 21 novembre, à l'invitation de l'ASAVPA et de la MSA, une quinzaine de personnes se sont retrouvées à Saint-Jorypour s'informer et échanger sur l'utilisation des produits phytosanitaires.

Vous pouvez retrouver cet article ainsi que des liens utiles sur le site www.midipy-asavpa.fr en page Haute-Garonne.

Les participants ont été accueil -lis par Marc Costamagna, agricul-teur et entrepreneur de travauxagricoles, qui nous recevait surson exploitation agricole. Philip peCastelle, conseiller prévention à laMSA et Françoise Mirabel, expertphyto pour la coopérative Arterrisont ensuite animé les échanges. La journée a commencé par la

visite d'un « aménagement phyto »sur l'exploitation, avec le local de stockage des produits et l'airede remplissage. Puis, Philippe Castelle et Françoise Mirabel ontprésenté les évolutions concernant les produits et la mise en placeprogressive du nouvel étiquetage sur les emballages. Les salariés présents ont ensuite pu regarder et essayer différents

équipements de protection (gants, masques, combinaisons, cas -ques anti-bruit...). Les questions ont été nombreuses et les échanges nourris se

sont poursuivis autour d'un repas convivial.

Zoomsur la mise en place du nouvel étiquetageDans les prochains mois, vous allez voir apparaître à votre poste

de travail des produits chimiques avec de nouvelles étiquettes : nou-veaux pictogrammes de danger, nouvelles phrases types… Afin d'utiliser les produits chimiques en toute sécurité, de pré-

server votre santé, celle de votre entourage et de protéger l'envi-ronnement, il est important que vous soyez familiarisé avec cesnouvelles informations.

Quels sont les principaux changements induitspar le nouveau règlement ?Le règlement redéfinit les dangers et les répartit en 28 classes.

De plus, les règles de classification des produits changent ainsique les informations figurant sur les étiquettes. Les étiquettesactuelles vont progressivement disparaître pour laisser place à un

2010

Un peu d’histoireL’ASAVAPA du Gers a été créée en février 1972, par un petit

groupe de salariés déterminés pour mettre en place des actionsde développement en direction de tous les salariés ; à l’instardes GDA (Groupe de développement Agricole) créés pour lesagriculteurs. Après des débuts difficiles, un partenariat s’est éta-bli avec la chambre d’agriculture qui a embauché un ani ma -teur en 1984.Objectif : S’inscrire dans le Programme Pluriannuel de Dé -

ve loppement Agricole, à travers deux volets :� Un volet à dimension humaine : regroupement, sen sibi lis a -tion et information des salariés dans le cadre de l’ASAVAPA� Un volet formation professionnelle continue dans le cadre duFAFSEA (Fonds National d’Assurance Formation des Sa la riésd’Exploitations et Entreprises Agricoles)La mise à disposition du technicien par la chambre d’agri cul tu -re a permis d’atteindre les objectifs affichés, mais depuisquelques années les activités de l'Asavpa ont connu un certainralentissement.

Les grands chantiers menésde 1984 à ce jour� 1984-1995 : relance de l’association, 80 adhérents , mise enplace et développement de la formation professionnelle conti-nue : plus de 6 000 heures de formation pour la période. Miseen place de la formation permis poids lourds et super lourdspour les salarié(e)s d’exploitations agricoles.� 1995-2001 : qualité de emploi et 35 heures : 300 salariésd’exploitations informés sur ce sujet.� 2001-2009 :Valorisation des métiers de la production.

�Organisation des Rencontres Régionales des Salariés Agri-coles de Midi-Pyrénées le 27/01/01, à Montréal du Gers plusde 1 000 personnes réunies sur le site : salariés, étudiants, em-ployeurs agricoles, professeurs, agriculteurs, visiteurs.

� 10 salariés agricoles adhérents à l’ASAVPA formés pourtémoigner sur leur métier. Plus de 1 500 jeunes étudiants agri-coles concernés par cette action sur la période. 40 pres crip teursde la formation et de l’orientation sensibilisés.

� Foires, salon et forum divers.

Le constat� Diminution des crédits et des temps d’animation alloués auréseau ASAVPA.� Les profils et les attentes du public salariés d’exploitations nesont plus les mêmes, avec notamment le développement desmoyens de communications via le numérique.� Diminution du nombre d’adhérents et besoin de renouvel le -ment du conseil d'administration.

Une démarche volontaristePour faire face à ces problématiques et à ces changements,

dans une démarche volontariste, l’équipe Gersoise veut recons-truire une vision à moyen terme de la structure pour : passer lerelais, et renouveler les équipes ; sensibiliser et mo ti ver de nou-veaux salariés et salariées ; consolider et ou renfor cer les parte-nariats humains et financiers et s'ouvrir à de nou veauxpartenaires.

Une démarche en trois étapes� État des lieux du fonctionnement et de l’organisation de l’as-sociation, ses liens avec son environnement socio profes sionnel,les atouts et les contraintes� Diagnostic : identifier les vrais problèmes, trouver les bonsleviers pour accompagner le changement nécessaire� Plan d’action : définition du projet de changement de l’or ga -ni sation et mise en œuvre

TRAME accompagnera cette action sur une dizaine de joursfonction des besoins au deuxième trimestre 2010. Toutes vosidées et ou propositions seront bienvenues.

Joël SABATHIERAnimateur ASAVPA Gers

Contacts :Président :René Dauriac - Hillat - 32230 Juillac - �Tél. 05 62 09 33 82Animateur :Joël Sabathier - Chambre d’Agriculture - BP 7016132003 AUCH Cedex - �Tél. 05 62 61 77 59 - 05 62 61 77 07

Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009 11 Vie des asavpa

Le conseil d’administration se mobilise autour de l’action « Moderniser l’action collective » proposée par le réseau TRAME, ledossier déposé en septembre 2009 a été validé. L’objectif de cette action est d’aider l’équipe Gersoise à repartir sur de nouvellesbases. Nous comptons sur l’implication de tous pour la réussite de ce projet, il en va de l’avenir de notre association.

Le rendez-vous à ne pas manquerétat des lieux pour un nouveau cap

Gers

Lot

12 Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009Vie des asavpa

Nos premiers services se mettent en place :

Les tickets de cinémaBénéficiez de tarifs de cinéma à prix réduits à l'ABC de Ca-

hors, l'Atalante de Gourdon et le Paris à Souillac. 2 € de réduc-tion par ticket. Les tickets sont à demander à l'ASAVPA.

Séjour à la montagneL'ASAVPA a décidé de vous aider à partir en vacances. Vous

êtes salarié(e) agricole adhérent(e) et à jour de votre cotisation,l'ASAVPA vous propose une participation financière sur vos sé-jours d'une semaine à la montagne sur la saison 2009-2010 (àsavoir entre le 1er décembre 2009 et le 31 mars 2010). Sur pré-sentation de votre justificatif, à savoir, le contrat de loca tion, etdans la limite des 20 premières demandes déposées àl'ASAVPA, l'association vous offre 50 € par personne salariéeagricole et adhérente et 25 € par enfant de 3 à 10 ans.

Week-end en France au printempsL'ASAVPA souhaite organiser un voyage d'un week-end au prin-

temps 2010 à tarif préférentiel pour ses adhérents. Nous vous de-mandons votre avis, quelle destination vous intéresserait :- Le Futuroscope- Le Puy du fou - Le Marine land d'Antibes.

Le prix par adulte sera compris entre 120 et 200 € en fonctiondu séjour et du nombre de participants. L'ASAVPA prendra encharge une participation qui n'a pas été encore définie. Donnez-nous votre avis, cela ne vous engagera en rien.

Les renseignements et les inscriptions se font auprès del'ASAVPA du Lot au 05 65 23 22 15. Les tarifs réduits sur cesactivités sont réservés aux adhérents de l'ASAVPA. Pour êtreadhérent, il faut être à jour de sa cotisation annuelle qui estde 10 €.

Nathalie MANENCAnimatrice ASAVPA Lot

L'ASAVPA vous invite à une initiation à la dégustation desvins. Au chai de la « ferme les campagnes » à Ro ca ma dour.

Après Cahors et Glanes, l'ASAVPA a souhaité que la nou -velle séance d'initiation de dégustation des vins ait lieusur les terres de Rocamadour qui accueillent de nouveau,et depuis 2003, des vignes qui ont donné leur 1er vin en2006.

Cette séance, animée par Jean-Luc Meurisse, œno lo gue,s'adresse plus particulièrement aux débutants, il s’agit devous faire découvrir les aspects de base de l’œnologie.Une dégustation de produits du terroir clôtu rera cetteséance.

Les thèmes abordés : � Vin de pays de Rocamadour, AOC Cahors, Coteaux duQuercy, Coteaux de Glanes.� La couleur du vin, les arômes, les constituants et lesgoûts élémentaires d’un vin, le service du vin à table, lecarafage…

Adhérents à l’ASAVPA : Gratuit - Non adhérents : 10 €.

Les inscriptions se fontauprès de Mme Escudié-Manenc aux coordon néesci-dessous aux heu res debureau ou auprès d'ÉricPelrat au 06 71 92 35 48,le plus tôt possible et le20 janvier au plus tard.

Initiation œnologie Samedi 23 janvier 2010de 9 h 30 à 12 h à Rocamadour

L'ASAVPA

à l'heure des loisirsDepuis quelques mois l'ASAVPA travaille à l'élaboration d'activités axées sur le service. Notre objectif est d'apporter un plusaux salariés agricoles à la manière, mais de façon plus modeste, d'un comité d'entreprise.

Enquête de lecteurs

Il parais-sait intéres-sant après 4a n n é e sd’existencede faire uneenquê te del e c t e u rp o u rconnaîtrele point devue dessa l a r i é sagricolessur le ma -

gazine, aussi bien sur la formeque sur le contenu... Faut-il changer ou améliorer des choses ?Ajouter de nouvelles rubriques ? En abandonner certaines ? Au-tant de questions que se posait l'ASAVPA du Tarn.

Un partenariat avecun centre de formation

Partant de ces questionnements, l’ASAVPA du Tarn s’estalors rapprochée d'un centre de formation pour solliciter desétudiants qui mèneront ce travail d'enquête de lecteur. Un par-tenariat a donc été mis en place avec le CFP de Brens et uneclasse de BTS ACSE.

Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une « recherche action »que tout étudiant en BTS ACSE doit réaliser. L’intérêt pour lesétudiants étant de mener une action et être en contact avec desprofessionnels, dans le cas présent avec des salariés agricoles.

La rencontre avec les étudiantsDans un 1er temps toute la classe BTS a rencontré le Présidentet l’animateur de l’ASAVPA, pour connaître le rôle et les mis-sions de l’association. Est venue ensuite la présentation du ma-gazine « Force & Passion ». Après de nombreux échanges, ilétait temps de préciser aux étudiants la demande de l'ASAVPA,d'en définir les modalités pratiques et l’engagement de chacunet de convenir d'un calendrier de réalisation. Trois étudiants ontchoisi de porter le projet.

Le déroulé du projetLe projet se déclinera en plusieurs étapes. Tout d'abord, en

début d'année l’ASAVPA fournira les noms et adresses d’unesoixantaine de salariés agricoles travaillant dans différentes pro-ductions. Un courrier co-signé par le Président du CFP de Brenset le Président de l’ASAVPA sera envoyé à ces salariés.Parallèlement, début janvier, les 3 étudiants élaboreront un

questionnaire, qui sera soumis à l'ASAVPA. Une fois ce ques-tionnaire validé, les étudiants entreront dans la phase d'enquêteet iront à la rencontre des salariés agricoles. La prise en chargedes frais kilométriques engagés par les étudiants sera assuréepar l'ASAVPA.Enfin, une fois les enquêtes réalisées, et après un temps d’ana -

lyse et le montage d’un document, les étudiants vien dront res-tituer leur travail devant le Conseil d’administration.

L’ASAVPA du Tarn remercie l’équipe pédagogique de Brensqui a permis ce partenariat, les trois étudiants qui vont s'investirdans le projet, sans oublier l’ensemble des salariés qui serontsollicités. Prendre le temps de faire le point, et pourquoi pasdonner ensuite un nouvel élan au magazine ?

Michel MARCOULPrésident ASAVPATarn

Agri d’Oc n° 86 -Décembre 2009 13 Vie des asavpa

Voila 4 ans que l’ASAVPA du Tarn a fait le choix de créer « Force & Passion », lemagazine des salariés agricoles tarnais, né de la volonté de ces administrateursde l'Asavpa, avec l’appui financier de nos partenaires. Aujourd’hui le magazinearrive chez 1 600 salariés tarnais, dans les organisations professionnelles agri-coles, les établissements scolaires agricoles et toutes les structures qui ont un lienavec l’emploi .

pour le magazine« Force & Passion »

Tarn

Midi-Pyrénées, région haute en couleurs ! Ces Rencontres internationales des salariés agricoles seront

l’occasion de découvrir la région Midi-Pyrénées, par des visitestechniques et culturelles, mais aussi des dégustations de spé-cialités culinaires. Le Sud-Ouest est réputé pour sa qualité d'ac-cueil, la Fédération régionale des ASAVPA de Midi-Pyrénéessera à la hauteur de cette réputation.

Prenez part à l'organisationdes Rencontres ! Le travail d'organisation de cet événement a déjà com men cé,

à Paris comme en région. Et, au fil des mois, l'équipe or ga -nisatrice cherchera du renfort et fera appel à de nombreux béné -voles. Vous souhaitez nous rejoindre et participer vous aussi àce projet exceptionnel ? N'hésitez pas à nous contacter !

14 Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009Vie du réseau

Rencontresinternationales

Le compte à rebours des prochaines Rencontres internationales des salariés agricoles est lancé. L’édition 2011 se tiendradans notre région : 800 salariés de l’agriculture sont attendus à Gaillac et Albi.

des salariés agricoles de 2011dans les starting-blocks !!

National

Réalisées avec l'appui de nombreux partenaires pro fes sion nelset techniques, ces Rencontres constituent un temps fort du réseaudes ASAVPA et ont pour objectif de faire connaître au plus grandnombre les métiers de salariés agricoles. Elles sont l’occasiond’échanges sur les actions et projets des ASAVPA (par des stands,des expositions, des présentations d'initiatives...).

Ouverture à l’international !Pour cette seconde édition une quinzaine de délégations

étran gè res (Argentine, États-Unis, Italie, Pologne, Afrique duSud, Turquie, Nouvelle-Zélande…) est attendue pour échangersur les mé tiers de salariés agricoles et connaître les techniquesviticoles de Gaillac. Ce sera aussi l’occasion de leur faire dé-couvrir les trésors touristiques du Tarn et de Midi-Pyrénées.

Deux concours : taille de vigne et conduite de matériel pour valoriserles savoir faire des salariés

Le concours de taille de vigne « Les Sécateurs d’Or » réunira300 concurrents autour d'épreuves pratiques et théoriques.Chaque tailleur pourra confronter ses connaissances et son sa-voir-faire à ses collègues d’autres régions françaises.

Un concours de conduite de matériel et d'agilité sera pro-posé aux départements des régions d'élevage et de grandes cul-tures. Avis aux chauffeurs lauréats en 2007 : les épreuves serontde plus en plus techniques, chacun devra faire preuve de maî-trise et d’adresse.

Un programme riche et varié Démonstrations de matériel (matériels de vendange et de vi-

ticulture, sécateurs…), stands techniques et professionnels (or-ganismes de mutuelle et de prévoyance, de formation…), tempsd'échanges à travers d'ateliers-débats, visites culturelles et tech-niques, marché de producteurs animeront également ces Ren-contres internationales des salariés agricoles.

Visite du site des RISA : la délégationASAVPA au Parc des Expositions d'Albi

Rencontre avecles responsables

de la filière viticole

Un comité régional aura lieu

dans le Tarn le samedi 20 février,

auquel vous pouvez

également assister.

Congrès 2010

Jeudi 8 octobre, le Sénat a voté le projet de loi « portant en -ga gement national pour l'environnement » ou Grenelle 2. Cetexte a pour objectif de concrétiser les orientations prises dansla loi Grenelle 1. Parmi les mesures annoncées pour l’agri -culture, on peut noter : un meilleur encadrement des pes ti cides,le développement d’une certification agricole, une tra me verteet bleue et milieu marin.On parle très souvent au sein de ces réformes d’agriculture

et d’agriculteurs. Jamais le salarié agricole est pris en consi dé -ra tion. Or, il est un acteur incontournable de la lutte pour lapré ser va tion de l’environnement et doit être pris en comptedans les politiques au même titre que les exploitants agricoles.Les personnalités qui interviendront, sont : Karen Serres, Pré-

sidente de Trame ; Philippe Lirochon, Président de la Cham bred'agriculture d'Eure-et-Loir et Dominique Lefebvre, Présidentde Crédit Agricole Val de France.Ces interventions seront animées par Eric Young, Directeur

du journal Horizons Centre.

« Des ASAVPA vivantes pour un réseaudynamique »Également au programme de ce congrès, l'Assemblée Gé né ra -le extraordinaire permettra de modifier les statuts et le mode decalcul des cotisations. Suite au « tour des régions » effectué cetautomne par Michel Marcoul, le président national, il apparaîtvital de mobiliser toutes les énergies pour moderniser le réseauASAVPA. Le congrès 2010 sera le début d'un nouvel épisode dans l'his -toi re du mouvement ASAVPA. « Si nous voulons donner unenouvelle image de notre réseau, nous devons impulser unenouvelle dynamique, valoriser nos savoir-faire et construireune stratégie. » souligne Michel Marcoul. « Nous devons atti-rer les jeunes vers les Asavpa et leur transmettre toutes les va-leurs de notre mouvement. S'il existe de puis 50 ans, ce n'estpas un hasard ! Nous avons la volonté de faire bouger notremouvement. Mais nous ne pourrons pas le faire sans vous.C'est collectivement que nous réussirons ce challenge et nousavons besoin de toutes les ASAVPA. »

Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009 15 Vie du réseau

Pour son prochain congrès, qui se tiendra du jeudi 18 au samedi 20 mars à Chartres (Eure et Loire), la FNAsavpa a retenucomme thème « Grenelle de l'environnement : les salariés agricoles ont aussi leur rôle à jouer ! ».

A l'honneur : le Grenellede l'environnement

National

Jeudi 18 mars

Assemblée Générale Extraordina

ire

14 h - Accueil par le président natio

nal

et le président de l'Asavpa d'Eure-et

-Loire

14 h 30 - Assemblée Générale extraordinaire

17 h 30 - Appel à candidatures au

conseil d'administration national

19 h 30 - Dîner

Samedi20 mars

8 h 30 - Réunion du nouveau conseil

d'administration

9 h 30 - Rapport d'orientation

10 h 30 - Définir ou redéfinir son projet associa

tif pour

créer ou relancer une nouvelle dyna

mique avec

les témoignages de 3 ASAVPA

12 h - Clôture du congrès

Vendredi 19 marsAssemblée Générale Ordinaire

8 h 30 - Assemblée Générale Ordinaire- les ASAVPA de la région Centre- Trame : un programme, un budget- 2006-2009 : 4 ans d'actions et de vieen réseau

10 h 30 - Grenelle de l'environnement, les salariésagricoles ont un rôle à jouer

12 h - Vin d'honneur

14 h 30 - Élection du conseil d'administration

16 h - Visites techniques et culturelles

19 h 30 - Soirée au « Perche Gourmand »

Renseignements

et inscriptions

auprès de la

FRASAVPA05 61 75 41 49

Janvier 2010Une Complémentaire santé obligatoirese met en place pour les salariés agricoles

au 1er janvier 2010.

Un accord national signé par les partenaires sociaux (syndi-cats) le 10 juin 2008 a donné lieu à des accords différents selonles départements ou les régions selon les conventions obliga-toires.Les syndicats salariés, signataires de cet accord, sont à mê -

me de vous renseigner sur les conséquences concrètes pourvous.

Vous pouvez aussi contacter les ASAVPAou consulter notre site :

http://www.midipy-asavpa.fr

16 Agri d’Oc n° 86 - Décembre 2009Actualité

En 2010 et comme tous les 5 ans, tous les ressortissants du régime agricole sont appelés à élire leursreprésentants au sein de la MSA.Yves Rauzy, vice-président de la MSA Midi-Pyrénées Sud nous parle du rôle de ces représentants etde l'enjeu de ces élections professionnelles.

la MSA renouvelleson réseau d'élus

Pouvez-vous vousprésenter brièvement ?

Cela fait 20 ans que je suis élu à laMSA. Je fais partie du 2e collège, puisque j'étais salarié dansune chambre d'agri cul tu re, je suis maintenant retraité. J'aiexercé la fonction de premier vice-président à la MSA del'Ariège puis, avec la fu sion des caisses, je suis actuellementvice-président de la MSA Midi-Pyrénées Sud qui rassemble lesdépartements de l'Ariège, la Haute-Garonne, du Gers et desHautes-Pyrénées.

Élire des délégués MSA, à quoi ça sert ?Quel est le rôle d'un élu MSA ?

Il fait le lien entre les ressortissants agricoles et la caisse ; ilperçoit et fait remonter les besoins des gens. Les élus ont unrôle d'avertisseur, de veille. En représentant la population lo-cale, ils assurent une proximité dans le milieu rural ; ils alertentla MSA sur les difficultés émergentes. Ils permettent de conser-ver un ancrage local tout en étant dans une grande région, cequi est de venu d'autant plus important avec le regroupementdes caisses.

Mais un élu MSA sent-il qu'il a un pouvoirsur les décisions ? Bien sûr, j'aimerais en tant qu'élu avoir davantage de capacité

d'action ! Mais même s'il y a des actions nationales, nous avonsdes possibilités d'actions ou d'initiatives locales, en particulierdans les domaines de l'action sociale ou la pré ven tion desrisques professionnels.Pour vous donner un exemple concret, nous travaillons beau-

coup dans le domaine social pour les personnes âgées ou pourla petite enfance. Nous avons soutenu des initiatives et avonsacquis une expérience intéressante dans la mise en place demicro-crèches

Pourquoi est-il important pour les salariésagricoles de voter pour ces élections ? La MSA est le seul régime de protection sociale avec un fonc-

tionnement mutualiste, le seul qui a des élus, où l'utili sa teur,par son vote, peut s'exprimer.Il est important que chacun se mobilise pour voter pour mon-

trer aux pouvoirs publics son attachement à la MSA et son sou-hait que soit pris en compte l'ensemble du monde rural, qui ades problématiques, des souhaits et des attentes spé ci fi ques. Cevote c'est une façon de faire entendre « une voix rurale ».Si nous ne nous mobilisons pas globalement, la tentation sera

plus grande de nous intégrer au régime général et nous aurionsbeaucoup à perdre : quid des commissions ? Quid du guichetunique ? Quid de notre ancrage dans les territoires ruraux ? Car,même avec la fusion des caisses, la MSA conser ve une présencerurale forte : sur la région, les permanences lo cales ont étémaintenues ou même renforcées et des bornes « points infosservices » ont été installées dans certains lieux plus isolés. Descomités départementaux ont été également mis en place pourmaintenir le lien de proximité avec les ressortissants

Que pourriez-vous dire de plus pouren cou rager les salariés agricoles à voter ? Aujourd'hui il y a ces enjeux-là. Le monde agricole possède

ses spécificités, ses problématiques que la MSA peut prendreen compte : l'adhérent a un certain nombre de recours à tra versles commissions, notamment lorsque l'agriculture traverse despériodes de crises, cela a encore plus de raison d'être. C'est unargument supplémentaire pour dire qu'il nous faut un régimesocial le plus fort et le plus écouté possible.

Propos recueillis par

Anne-Cécile VERICELAnimatrice FRASAVPA