A R TE Magazinedownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull13.pdfMagazine géopolitique de...

13A RTE Magaz ine22 mars > 28 mars 2003

à mi-motsLe nouveau rendez-vous littérairevendredi 28 mars à 22.15

Pascal Quignard

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

13Semaine du 22 au 28 mars 2003

Samedi 22 Dimanche 2 3 Lundi 24 Mardi 25 Mercredi 26 Jeudi 27 Vendredi 28

14.00ARTE Europa

14.30Sylva

15.15À l’ombrede King Kong

16.15Les pêcheursdu Rio Negro

16.45Kaléidoscope

17.15L’amande

18.00Les sous-marinset leurs secre t s

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10Météo

20.15D’une rive à l’autre (4)

20.45L’aventurehumaine La place Saint-Marc

21.40Metropolis

22.35FictionAnomaliespassagères

00.00La lucarneTroisième âge,au septièmeciel

01.00L’ultime razzia

02.20Le perroquet a la parole

02.40Why are youcreative?

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15Brèvetraversée

16.35Bob et Margaret

17.00Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.10Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroLes quatresaisons

19.45ARTE Info /Météo

20.15DanseAnnonciation

20.45-00.35ThemaDevenirparents

20.45La vie en plus

22.30Le premier cri

23.40La grandedéchirure

00.35Pet Shop Boys&Télépopmusik

01.40Metropolis


02.40ARTE Scope

14.00Lola

14.30-16.50ThemaL’Amériquelatine dans la tourmente

14.30Venezuela : le présidentHugo Chavez

15.35L’Uruguaygagné par la crise

16.10Colombie : les enfants de la cocaïne

16.50Prêt-à-porter

19.00Flash Info

19.00NatureQuand les animauxsquattent en ville


20.15ARTE ReportageFamine au Malawi

20.45Ciné-lundiLulu on the bridge

22.25Grand formatLa vendettades bergers

23.45Court-circuit(le magazine)

00.352001 :l’odyssée de l’espace


14.00Cuisines des terroirs

14.30Les quatresaisons

15.15Amato…

16.25Opérationtunnel…

16.55Lola

17.25Court-circuit(le magazine)

19.00Flash Info

19.00Archimède

19.45ARTE Info

20.15A RTE Report a g e

20.45-23.00ThemaDe quoi j’me mêle !

La santé en danger

20.45Diagnosticinquiétant

21.35Maternités en crise

22.05Débat

22.25L’hôpital quirend malade

23.00Music Planet2NiteShivaree & Nada Surf

23.55Die Nacht / La nuit

00.50Lulu on thebridge

02.30Dix minutesavant demourir


14.00Album de famille

14.30Voyages,voyages

15.15La foi du siècle (3)

16.20Un pont vers l’Orient

16.50Sample

17.15Demain et tousles jours après

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceMon ami le dauphin


20.15ARTE ReportageLes milicesd’Anvers

20.45Les mercredisde l’histoireLa foi du siècle (4)

21.45MusicaMusique et poésie

23.00CinémaOrangemécanique

01.15Peau neuve


14.00Hippocrate


15.15Alinghi, au cœur du défi

16.15Les dernièressirènes

16.45Création(s)

17.25Peau neuve

19.00Flash Info

19.00Voyages,voyagesCopenhague


20.15ARTEReportage

20.45Ciné-jeudiBarry Lyndon

23.45Prêt-à-porter

01.55Je parle aux animaux


14.00Sample

14.30L’amande

15.15La place Saint-Marc

16.15Les pêcheursdu Rio Negro


17.20Motus

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageLes anges des animaux

20.45FictionL’amour au soleil

22.15à mi-motsPascalQuignard

22.45La vie en faceDavid, un crimeà perpétuité

23.40Le muet du moisL’aurore

01.30Yönden

Les grands rendez-vous

P. 6 et 25 Masculin/FémininAmbivalence sexuelle et femmes en liberté : suite du cycleMasculin/Féminin avec Anomalies passagères de Nadia Farèset l’Amour au soleil de Bruno Bontzolakis.Fiction

Samedi 22 mars à 22.35 et vendredi 28 mars à 20.45

P. 15 La santé en dangerEn Allemagne comme en France, le système de santé est en crise : qui a les clés d’une réforme aussi complexe que nécessaire ?De quoi j’me mêle !

Mardi 25 mars à 20.45

P. 17 Die Nacht / La nuitChaque dernier mardi du mois, le rendez-vous des noctambules et des curieux, amateurs d’imagesréjouissantes et décalées.Mardi 25 mars à 23.55

Les films de la semaine

L’ultime razzia de Stanley KubrickSamedi 22 mars à 01.00

La vie en plus de John HughesDimanche 23 mars à 20.45

Prêt-à-porter de Robert AltmanLundi 24 mars à 16.50 et jeudi 27 mars à 23.45

Lulu on the bridge de Paul AusterLundi 24 mars à 20.45 et mardi 25 mars à 00.50

2001 : l’odyssée de l’espacede Stanley KubrickLundi 24 mars à 00.35

Orange mécanique de Stanley KubrickMercredi 26 mars à 23.00

Peau neuve d’Émilie DeleuzeMercredi 26 mars à 01.15 et jeudi 27 mars à 17.25

Barry Lyndon de Stanley KubrickJeudi 27 mars à 20.45

L’aurore de Friedrich Wilhelm MurnauVendredi 28 mars à 23.40

<

P. 26à mi-mots

“à mi-mots”, le rendez-vouslittéraire d’ARTE : cette semaine, le réalisateur Jacques Malaterre

accompagne Pascal Quignard (Prix Goncourt 2002) au Japon.

Vendredi 28 mars à 22.15

> En couverture

La nuit, tous les chats sourient

(Die Nacht / La nuit, mardi 25 mars).

Barry Lyndon :

une grande épopée

en costumes pour clore

le cycle Kubrick.

14.00ARTE Europa

14.30Sylva(Rediffusion du 17 mars)

15.15À l’ombre de King Kong(Rediffusion du 16 mars)

16.15Les pêcheurs du Rio Negro(Rediffusion du 3 janvier 2002)

16.45Kaléidoscope(Rediffusion du 8 mars)

17.15L’amande(Rediffusion du 19 mars)

18.00Les sous-marins et leurs secrets(Rediffusion du 19 novembre 2000)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10Météo

20.15D’une rive à l’autre (4)

20.45

L’aventure humaine La place Saint-MarcDocumentaire d’Ebbo Demant

21.40Metropolis

22.35

FictionMasculin/FémininAnomalies passagèresTéléfilm de Nadia Farès

00.00

La lucarneTroisième âge, septième cielDocumentaire de Stefan Strandberg

01.00L’ultime razzia(Rediffusion du 12 mars)

02.20Le perroquet a la paroleCourt métrage d’Errol Morris(Rediffusion du jeudi 17 août 2000)

02.40Why are you creative?Lasse Hallström

4 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 22 mars > 28 mars 2003

19.00Le forum des Européens Rédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE(Déprogrammation du 15 mars)

Faut-il interdire ou réglementer

le clonage humain ?

Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermannreçoivent le généticien Axel Kahn.Quand on parle de clonage humain, il fautdistinguer le clonage re p roductif (la “fabrica-tion” d’un être humain à partir de cellulesprélevées sur l’homme) et le clonage théra-peutique (la “fabrication” de cellules-souches permettant des gre ffes de tissus oud ’ o rganes spécifiques). Le premier est inter-dit par la Charte des droits fondamentaux del’UE, et la France et l’Allemagne pro p o s e n tson interdiction absolue dans le cadre d’uneconvention mondiale. Le second fait l’objetde re c h e rches menées dans un total videjuridique. Au sein de l’UE, le Royaume-Unimène les re c h e rches les plus avancées surle clonage thérapeutique ; l’Allemagne inter-dit la fabrication de cellules-souches mais eni m p o rte de l’étranger ; en Italie, les labora-t o i res jouent à cache-cache avec la loi…

En partenariat avec

Rediffusion le 27 mars à 14.30

20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Lernoud (2003-10mn)ARTE FRANCE

L’élargissement de l’Europe (3/3)

Les cartes sont bienvenues pour réfléchiraux futures fro n t i è res de l’Union euro p é e n-ne. Une réflexion pro p rement géopolitiques’impose : quels liens conviendra-t-il d’avoiravec la Tu rquie, l’Ukraine, Kaliningrad (doncla Russie), la Suisse et la Norv è g e ? L’ U n i o ne u ropéenne sera-t-elle géographique, éco-nomique ? Ou aff i rmera-t-elle un projet poli-tique ?En partenariat avec

20.15D’une rive à l’autre (4)Le pont Alamillo, SévilleDocumentaire de Viktor Stauder(Allemagne 2002-26mn)ZDF

Du 1e r mars au 19 avril, découvrez huitcélèbres ouvrages d’art. Aujourd’hui : lepont Alamillo à Séville.Inauguré à l’occasion de l’Exposition univer-selle de Séville en 1992, le pont Alamillo, quisurplombe le Guadalquivir, est une synthè-se parfaite entre une arc h i t e c t u re audacieu-se et une ingénierie originale. D’une port é eprincipale de 250 mètres, il est supporté part reize câbles en acier reliés à un uniquepylône de 162 mètres de haut. C’est le seulpont à haubans qui n’ait pas d’ancrage àl ’ a rr i è re du pylône. Son “père”, le Va l e n c i e nSantiago Calatrava, a travaillé sur cettes t ru c t u re des années en amont de lac o n s t ruction, à partir d’études d’anatomie etd’expériences statiques sur des sculptures. ARTE diffuse un portrait de l’architecte

Santiago Calatrava le vendredi 11 avril à

23.30 dans “Profils”.

➤ www.arte-tv.com

s a m e d i 22 mars

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Fasciné par l’équilibre et le mouvement,

c’est dans le corps humain que Calatrava trouve

sa principale source d’inspiration.

D’une rive à l’autre :

huit rendez-vous

entre architecture

et poésie

A RTE MAGAZINE n° 13 - 22 mars > 28 mars 2003 - 5

de souvenirs, photographe, serv e u r, patro nde café. D’autres sont plus inattendus. Onpeut par exemple s’improviser marchand demaïs : les petits grains magiques font le bon-heur des touristes japonais ou sud-améri-cains, ravis de voir les pigeons se poser surleurs épaules. Ou encore se faire musiciendes rues : un groupe de Roumains poussela chansonnette pour les oisifs attablés auFlorian ou au Q u a d r i. Ils ont délaissé l’or-c h e s t re de Bucarest pour re j o i n d rel’Eldorado vénitien. Dans un autre film surVenise, Canal Grande ( d i ffusé sur ARTE en1996), Ebbo Demant témoignait déjà de sona p p roche très subjective du documentaire .Dans la même veine, la Place Saint-Marc e s tun subtil collage de scènes de la vie quoti-dienne et de portraits croqués sur le vif.

Documentaire d’Ebbo Demant(Allemagne, 1999-59mn)SWR(Rediffusion du 24 février 2001)

Aux antipodes d’une énième visite de labasilique Saint-Marc ou du palais desDoges, ce film nous fait découvrir cetteplace ultracélèbre à travers le re g a rd desVénitiens qui y habitent ou qui y travaillent :employés municipaux et membres du cler-gé, marchands de souvenirs et cafetiers,b i b l i o t h é c a i res et directeurs de musée.D e rr i è re la beauté du site se profilent lesd u res réalités du commerc e …

Eldorado vénitien

Ebbo Demant s’est posté sur la placeS a i n t - M a rc pendant plusieurs semaines eta rencontré ceux qui animent le cœur dela cité marchande. L’ a fflux de touristesaidant, les métiers lucratifs sont légion.C e rtains sont incontournables – marc h a n d

“En arrivant sur la place

Saint-Marc, je crus

perdre la raison. Car rien

au monde ne m’avait

jamais semblé aussi

magnifique.”

(Julien Green)

20.45 La place Saint-MarcCœur historique de Venise, la place Saint-Marc

est un gigantesque décor de théâtre. Ebbo Demant dévoile

ses coulisses fascinantes.

Un subtil collage de scènes de la vie quotidienne et de portraits croqués sur le vif.


21.40MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2003-52mn)WDR

Les anges gardiens

du temple d’Angkor Vat

Angkor Vat, c’est l’Atlantide de la jungle, lej a rdin de pierre du royaume céleste… Maisles temples du plus grand site religieux dumonde, situé au Cambodge, se désagrè-gent. Sous la houlette du professeur HansLeisen, une équipe de la Fachhochschulede Cologne tente de stopper le délabre-ment. Dotés d’appareils à ultrasons et d’or-dinateurs pour analyser la teneur en sel, lesscientifiques auscultent les vieilles pierre s .

I l s s ’ i n t é re s s e n t p a rt i c u l i è re m e n t aux a p s a r a s, ces statues de danseuses dont ilexiste 1 800 exemplaires, tous diff é re n t s .L’ a rchitecte attitrée de la cathédrale deCologne, Mm e S c h o c k - We rn e r, réfléchit à lam e i l l e u re m a n i è re de valoriser ce lieu ma-gique, patrimoine culturel de l’humanité.

Le musée du goulag de Perm

P e rm-36 est le dernier camp soviétique dehaute sécurité conservé en l’état. Des dissi-dents jugés part i c u l i è rement dangereux yont été internés, par exemple les traducteursde 1 9 8 4 en ukrainien et de l ’ A rchipel du gou-l a g en lituanien. Parmi les quelque 150 000d é p o rtés de ce goulag, peu ont surv é c u .Les derniers prisonniers n’ont été libérés etle camp n’a été fermé qu’en 1987. Vi c t o rC h m y ro v, professeur d’histoire anciennerusse, a eu l’idée de le conserver pour lapostérité. Il a collecté des fonds et convert iP e rm-36 en musée. Ce projet a été financépar des fondations américaines, notammentpar la fondation Memorial.Rediffusion le 23 mars à 01.40

Téléfilm de Nadia Farès(France, 2002-1h22mn)Scénario : Nadia Farès, Yves KropfAvec : Orran Farmer (Baron), Claire Nebout(France), Riton Liebman (Remy), GuilaineLondez (Carmen), Maria de Medeiros (Luisa),Ouassini Embarek (Nasser), Hajar Nouma(Mona), Éric Defosse (Chico), Éric Woreth(Fred), Olivier Bernard (Kamal)Image : Antoine RochMontage : Khadicha Bariha SimsoloMusique : Alex AttiasCoproduction : ARTE France, GMT Productions,Quo Vadis CinémaARTE FRANCE

À Paris, au moment des fêtes de fin d’année,naît dans un hôpital en grève un enfant desexe indéterminé. Avant de pouvoir se pro-noncer clairement, les médecins doiventp rocéder à plusieurs analyses. Tant que lesrésultats ne sont pas communiqués, lesp a rents sont censés considérer que leurenfant est du genre “neutre”. Autour de cebébé, trois couples traversent une crise quiles oblige à faire des choix. Sans sec o n n a î t re, ils vont tous se re t rouver le 31d é c e m b re dans cet hôpital paralysé par lagrève, où est improvisé un réveillon pour lemoins inhabituel. En attendant que l’identitédu bébé soit révélée, il vaut mieux trinquer àla nouvelle année qui commence…

samedi 22 mars

En partenariat avec

le magazine Elle, vingt

personnalités apportent

leur témoignage sur

l’évolution de la relation

masculin/féminin.

Ces mini-interviews sont

diffusées avant et après

chaque téléfilm de la

collection.

En partenariat

avec

➤ www.arte-tv.com/mf

Masculin

Féminin

Les temples d’Angkor Vat s’effritent dangereusement :

comment les préserver ?

En attendant de connaître

l’identité sexuelle du bébé, on

trinque à la nouvelle année…

Claire Nebout


Paris en suspens

En quelques plans seulement, Nadia Farèstraduit formidablement le climat étrange,quasi fantastique, de la période des fêtes defin d’année à Paris – une atmosphère d’irr é-solution où tout est en suspens, à l’image decet hôpital réduit à l’inactivité ou encore dubébé au sexe indéterminé. Extraord i n a i rem é t a p h o re de l’ambivalence sexuelle, cenouveau-né herm a p h rodite sert de cataly-seur aux tensions que traversent les tro i scouples du film, qui tous aboutissent à l’hô-pital comme s’ils venaient y soigner leurs dif-ficultés conjugales. Tissant une toile entreles diff é rents personnages, la réalisatrice faitde l’infirm i è re – merveilleuse Maria deM e d e i ros – une sorte d’ange gardien quiveille sur ce petit monde déboussolé. Ce quin’empêche pas la violence de faire parf o i si rruption, au moment où l’on s’y attend lemoins… Grâce au numérique, Nadia Farèsdonne aux séquences de nuit une belledimension onirique. Un conte modern ep o rté par des comédiens en grande form e ,C l a i re Nebout en tête.Rediffusion le 4 avril à 17.35

00.00 La lucarne.

Troisième âge, septième cielDocumentaire de Stefan Standberg(Norvège, 2002-55mn)ZDF

Il se peint le corps de toutes les couleurs,réalise d’étranges labyrinthes et, à 74 ans,prétend être une jeune fille de 23 ans !Portrait de l’artiste Lars ChristianGulbrandsen.

Lars Christian Gulbrandsen vit sur une peti-te île au large des côtes norvégiennes. À partir d’objets hétéroclites glanés un peup a rtout, il y a créé un étrange labyrinthe mul-t i c o l o re qui suscite en permanence l’ire deses voisins. De surc roît, l’homme est un ori-ginal invétéré : à 74 ans, il prétend être unejeune fille de 23 ans… s’habillant et semaquillant en conséquence. Il se peint aussir é g u l i è rement le corps aux couleurs de l’arc -en-ciel depuis qu’il a eu, un jour, la visiond’un autre monde. Ces bizarreries n’empê-chent pas Gulbrandsen d’être un art i s t ei n t e rnationalement reconnu, dont les œuvre ssont accrochées aussi bien à la cour ro y a l ede Norvège qu’au Vatican ou à laBibliothèque nationale de France…

Une collection de dix fictionsdu 14 mars au 15 avril

Brève traverséede Catherine BreillatVendredi 14 mars à 20.45

Motusde Laurence Ferreira BarbosaSamedi 15 mars à 22.35

Demain et tous les jours aprèsde Bernard StoraVendredi 21 mars à 20.45

Anomalies passagèresde Nadia FarèsSamedi 22 mars à 22.35

L’amour au soleilde Bruno BontzolakisVendredi 28 mars à 20.45

Des épaules solidesd’Ursula MeierVendredi 4 avril à 20.45

Sous mes yeuxde Virginie WagonMardi 8 avril à 00.00

Drôle de genrede Jean-Michel CarréVendredi 11 avril à 20.45

Une minute de soleil en moinsde Nabil AyouchMardi 15 avril à 23.00

La chose publiquede Mathieu AmalricDiffusion ultérieure

E n t re Noël et le nouvel an,

t rois couples au bord de la crise de nerf s

se re t rouvent dans un hôpital où vient

de naître un bébé de sexe inconnu…

Une fable d’aujourd’hui sur la fro n t i è re

ténue entre masculin et féminin.

22.35Anomalies passagères

Les œuvres de Lars Christian Gulbrandsen

sont même accrochées au Vatican !

Maria de Medeiros

14.00Création(s)( R e d i ffusion du 22 septembre 2002)

14.30Voyages, voyagesLe sud du Chili(Rediffusion du 20 mars)

15.15Brève traversée(Rediffusion du 14 mars)

16.35Bob et Margaret(Rediffusion du 14 mars)

17.00Cuisines des terroirsL’Écosse( R e d i ffusion du 15 septembre 2002)

17.30Les grands duels du sportF o rmule 1 : Ferrari / Merc e d e s(Rediffusion du 9 juin 2002)

18.10BiographieWinona LaDuke(Rediffusion du 9 mars)

19.00Flash Info

19.00

MaestroLes quatre saisons

19.45ARTE Info / Météo

20.15

DanseAnnonciation

20.45-00.35

ThemaDevenir parents

20.45 Film.

La vie en plusFilm de John Hughes

22.30Le premier criNaissances entre traditionet high-techDocumentaire de Gerold Hofmann

23.40La grande déchirureDocumentaire de Caitlin Shea

00.35Pet Shop Boys & Télépopmusik(Rediffusion du 7 mai 2002)

01.40 (PDC : 01.35)

Metropolis(Rediffusion du 22 mars)

02.35Why are you creative?Peter Gabriel

02.40 (PDC : 02.35)

ARTE Scope


19.00 Maestro.

Les quatre saisonsRéalisation : Mando Bernardinello(Suisse/Allemagne, 2002-42mn)Coproduction : ZDF/ARTE, RTSI, Renzo RotaZDF

Les Quatre Saisons comme vous ne lesavez jamais entendues…

L’ensemble italien I Barocchisti et le solisteDuilio Galfetto, placés sous la direction deDiego Fasolis, proposent une interprétationp a rt i c u l i è rement vivante des Q u a t re saisonsde Vivaldi. Comme l’avait fait Vivaldi lorsd’un concert à Dresde, le chef d’orc h e s t reutilise des instruments à vent en plus de l’en-semble traditionnel à cordes. C’est ainsi que“le Printemps” se voit enrichi de flûtes et dehautbois et “l’Automne” de cors et de haut-bois. Par ailleurs, dans le troisième mouve-ment du “Printemps”, Diego Fasolis fait jouerune vielle. Des sonnets humoristiques, pla-cés avant chaque mouvement et récités endialecte vénitien par un comédien, souli-gnent la gaieté de l’œuvre …Rediffusion le 25 mars à 14.30

19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2003-28mn) ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.

20.15 Danse.

AnnonciationChorégraphie, scénographie, réalisation :Angelin Preljocaj (France, 2002-23mn)Avec : Julie Bour, Claudia de SmetCoproduction : ARTE France, Telmondis, Ballet Preljocaj, Productions Autrement DitARTE FRANCE

Une pièce d’Angelin Preljocaj filmée par lechorégraphe à la Friche de la Belle de Mai àM a r s e i l l e .A n n o n c i a t i o n, pièce pour deux danseuses, aété créée en 1995 et interprétée par les dan-seurs de l’Opéra de Paris dès 1996. Cettere n c o n t re chorégraphique de la Vi e rge Marieet de l’ange Gabriel conjugue subtilementextase et douleur. Les corps s’approchent, seconnaissent puis se soumettent. Les dan-seuses passent des étreintes les plus char-nelles aux gestes les plus brusques, sur unemusique associant les harmonies angéliquesde Vivaldi et des sons plus durs du composi-teur canadien Stéphane Roy.

➤ www.arte-tv.com/preljocaj

d i m a n c h e 23 mars


Les danseuses évoluent dans

un espace composé de plans

différents : un sol rouge, de

l’eau, du sable.

À l’automne résonnent les cors.


ZDF

20.45 Film.

La vie en plus(She’s having a baby)

Film de John Hughes(États-Unis, 1988-1h42mn) - VFAvec : Kevin Bacon (Jake), Elizabeth McGovern(Kristy), Alec Baldwin (Davis), Isabel Lorca (la fille de la boîte de nuit), William Windom(Russ), Cathryn Damon (Gayle)Image : Don PetermanMontage : Alan HeimProduction : Paramount Pictures

Jake et Kristy sont jeunes mariés. Mais faut-il avoir un bébé tout de suite ? Une comé-die signée John Hughes, scénariste deMaman, j’ai raté l’avion et Beethoven.Jake et Kristy vont unir leurs destinées etsont un peu nerveux. Jake surtout, qui ne sesent pas très à l’aise dans son nouveau rôlede mari. Fini l’insouciance et la vie de coqen pâte ! Le jeune couple s’achète une mai-son, participe à la vie de quart i e r, reçoit lesp a rents. Mais Jake est titillé par l’irr é p re s-sible besoin de tromper Kristy…

22.30Le premier criNaissances entre traditionet high-techDocumentaire de Gerold Hofmann(Allemagne, 2002-1h09mn)

Où et comment accoucher ? Les examensprénataux sont-ils fiables ? Pourquoi y a-t-ilde plus en plus de césariennes ? Le pointsur l’accouchement.Actuellement, deux tendances s’opposent :l’une préconise l’accouchement à domicileen présence d’une sage-femme ; l’autreconseille l’accouchement en clinique dansun environnement ultramédicalisé et à la

pointe de la technique. Mais dans les deuxcas, les futures mères bénéficient désorm a i sd’examens prénataux de plus en plusfiables, qui permettent de préparer une nais-sance dans les meilleures conditions… Led o c u m e n t a i re se penche également sur lare c rudescence des césariennes.Rediffusion le 29 mars à 15.15

23.40La grande déchirureDocumentaire de Caitlin Shea(Australie, 2002-55mn)

Joanna et Darren ont “donné” leur cinquiè-me enfant à la sœur de Darren. Deux ansplus tard, ils regrettent…Joanna et Darren sont australiens et viventdans le Queensland. Lorsqu’un cinquièmeenfant s’annonce, ils craignent une dégra-dation de leur situation sociale. Or, Darren aune sœur qui ne parvient pas à avoir d’en-fant. Le couple songe alors à lui pro p o s e rson futur nouveau-né. Mais la séparation estplus dure que prévu et, deux ans plus tard ,les parents du petit Sydney souff rent de l’ab-sence de leur fils.

20.45-00.35 Devenir parentsFaut-il avoir des enfants pour être heureux ? Comment se prépare une

g rossesse ? Que signifie devenir parent ? De la pre m i è re échographie

aux premiers pas de bébé, récits d’une grande aventure .

➤ www.arte-tv.com

Maman, ma femme attend un bébé !

Le premier cri :

le début des nuits blanches ?

14.00Lola(Rediffusion du 10 mars)

14.30-16.50ThemaL’Amérique latine dans la tourmente(Rediffusion du 18 mars)

14.30Venezuela

15.35L’Uruguay gagné par la crise

16.10Colombie : les enfantsde la cocaïne

16.50Prêt-à-porter(Rediffusion du 9 mars)

19.00Flash Info

19.00

NatureQuand les animauxsquattent en ville


20.15

ARTE ReportageFamine au Malawi

20.45

Ciné-lundiLulu on the bridgeFilm de Paul Auster

22.25

Grand formatLa vendetta des bergersDocumentaire d’Ernst-AugustZurborn et Gabriella Angheleddu

23.45Court-circuit (le magazine) n° 113

00.35 (PDC : 00.30)

2001 : l’odyssée de l’espace(Rediffusion du 20 mars)

02.50Why are you creative?Joey Pytka


19.00 Nature.

Quand les animauxsquattent en villeDocumentaire de Michael Miersch et Gerd Weiss (Allemagne, 2002-41mn)WDR

Des faucons installés dans une usine, desrenards derrière un hangar… les animauxdes champs squattent la ville sans com-plexes !La vie en ville a du bon : il y a souvent beau-coup plus à se mettre sous la dent et lesabris sont plus sûrs. Michael Miersch et GerdWeiss ont observé les animaux qui se sontinstallés dans les centres-ville et les zonesindustrielles. Ils ont ainsi découvert une famil-le de faucons crécerelles dans le mur d’uneusine de Leverkusen (haut lieu de l’industriechimique et pharmaceutique), une colonied’oiseaux marins sur le toit de la poste prin-cipale de Kiel, des re n a rds derr i è re les han-gars d’un transporteur de Munich et des per-ruches à collier devant un foyer pourretraités. Quant aux grands zoos, ils attire n tchaque hiver un nombre incroyable de “clan-destins”, comme ces souris qui, à Cologne,s u rvivent entre les pattes des éléphants.

20.15 ARTE Reportage.

Famine au MalawiRéalisation : Lars Köhne et Simon Fountain(Allemagne, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, Real & FictionARTE G.E.I.E.

Comment la sécheresse et l’incurie ontmené le Malawi, petit État du sud-est del’Afrique, au bord de la catastrophe humani-taire.Selon le Programme alimentaire mondial,plus de 38 millions de personnes sonta u j o u rd’hui menacées de famine en Afrique.P a rmi les pays touchés de plein fouet, leMalawi, 11 millions d’habitants dont un tiersdans une situation désespérée. Les catas-t rophes naturelles et la sécheresse des der-n i è res années n’expliquent pas tout. Lesr é s e rves céréalières comme l’aide alimen-t a i re et financière de la communauté inter-nationale ont été pillées ou détourn é e s …

l u n d i 24 mars


Ce faucon crécerelle a installé

sa famille dans le mur

d’une usine chimique…


Film de Paul Auster(États-Unis, 1998-1h43mn) - VOSTFScénario : Paul AusterAvec : Harvey Keitel (Izzy Maurer), Mira Sorvino(Celia Burns), Gina Gershon (Hannah), Willem Dafoe (le Dr Van Horn), VanessaRedgrave (Catherine Moore), Mandy Patinkin(Philip Kleinman), Richard Edson (Dave Reilly),Victor Argo (Pierre), Kevin Corrigan (l’homme au revolver), Harold Perrineau (Bobby Perez)Image : Alik SakharovSon : Michael BaroskyDécors : Kalina IvanovMontage : Tim SquyresMusique : Graeme RevellProduction : Capitol Films, RedeemableFeaturesARDSélection officielle “Un certain regard”,

Cannes 1998

Izzy est saxophoniste de jazz. Lors d’unc o n c e rt dans un club de New York, il re ç o i tune balle perdue. Cet événement va boule-verser sa vie. Une fois remis, Izzy découvredans les rues de Manhattan le cadavre d’uninconnu et se re t rouve en possession de lamallette que portait l’homme avant d’êtreassassiné. À l’intérieur, il trouve une serv i e t-te sur laquelle est inscrit un numéro de télé-phone et une boîte contenant une mysté-rieuse pierre. Le numéro de téléphone leconduit à une jeune actrice, Celia. Sous l’in-fluence magique de la pierre, ils tombenté p e rdument amoureux l’un de l’autre. Maisde curieux individus sont également à lare c h e rche de la pierre …

New York stories

“ H i s t o i re d’un amour généreux, d’unerédemption faite homme, du pouvoir duh a s a rd, Lulu on the bridge est un film poi-gnant qui parle de cet endroit secret où noséchecs les moins avouables côtoient nosdésirs les plus lumineux. Qu’importent alors

les imperfections stylistiques de ce film, lesgangsters qui déboulent comme des lapinsdans un jeu de quilles ou le sentimentalismetouchant de certaines répliques. On s’enmoque d’autant plus que, magistralementinterprété par Harvey Keitel et Mira Sorv i n o ,le film est aussi magistralement filmé par unjeune directeur de la photographie d’originerusse. En filmant les passages du réel àl ’ i m a g i n a i re comme des clairs-obscurs, enchoisissant pour chaque personnage unegamme chromatique, en recourant au planfixe pour montrer la lente apparition des sen-timents sur le visage, AlikS a k h a rov restitue au plus justeles intentions du réalisateur. Il acompris que Paul Auster voulaitfilmer l’histoire d’une métamor-phose en donnant à voir l’invi-sible autant que le visible.”(Catherine Argand, L i re,o c t o b re 1998)

20.45 Lulu on the bridgeÀ Manhattan, un saxophoniste de jazz un peu raté découvre une pierre

qui rend amoureux… Le premier film réalisé par le romancier Paul Auster,

avec Harvey Keitel et Mira Sorv i n o .

Scénariste de Smoke

et de Brooklyn Boogie

(qu’il a coréalisé

avec Wayne Wang),

Paul Auster pensait

confier la réalisation

de Lulu on the bridge

à Wim Wenders.

Ce dernier l’a convaincu

d’en assurer lui-même

la mise en scène.

Mira Sorvino et Izzy Harvey Keitel.Le comédien fétiche de Paul Auster a joué dans les trois films

que le romancier a écrits et/ou réalisés.

Willem Dafoe

et Harvey Keitel.


Les familles interrogées

ont toutes connu un

ou plusieurs assassinats.

Au cœur de la Sardaigne,

Ernst-August Zurborn et Gabriella Angheleddu

tentent de briser la loi du silence.Documentaire d’Ernst-August Zurborn et Gabriella Angheleddu(Allemagne, 2002-1h20mn)NDR

Non loin de la ville de Nuoro dans larégion montagneusede Barbagian, au cœurde la Sardaigne, la ven-detta règne encoredans une douzaine devillages. Originaire dela région, GabriellaAngheleddu, coréalisa-trice du documentaire ,a enquêté pendantdeux ans et demi chez

les familles de la localité de Mamoiada tou-chées par les lois implacables de la ven-geance. Mamoiada a le triste privilèged’avoir été le théâtre de la vendetta la plussanglante de l’histoire de l’île. GabriellaAngheleddu a voulu remonter le cours dutemps et mieux compre n d re ce qui s’ypasse. Elle a entendu les versions des uns

et des autres – un exploit dans l’ambiancel o u rde de silence et de peur qui entoure lesc o m p o rtements mafieux. Dans cette zonede non-droit où les c a r a b i n i e r i n’ont pas plusleur place que les autorités civiles ou judi-c i a i res, les clans se livrent une guerre sansm e rc i , s a n s r é p i t … e t c e d e p u i s les années 50 ! À l’époque, les valeurs tradition-nelles de la société pastorale commençaientà être chahutées et certains ne l’acceptaientpas. Débutant la plupart du temps par desconflits autour de la terre, vengeances etreprésailles se sont succédé jusqu’à aujour-d’hui. À ce jour, cette guerre sans nom acoûté la vie à cinquante personnes. Lesfamilles des personnes interrogées onttoutes connu un ou plusieurs assassinats…Bien entendu, à entendre les témoins, ilsn’ont jamais tué quiconque. Mais s’il le fal-lait, chacun serait prêt à “sauver l’honneurde la famille”…

lundi 24 mars

22.25La vendetta des bergersHistoires de famille en SardaigneDans quelques villages des montagnes de Sardaigne, les clans

continuent à se livrer une vendetta d’un autre temps. Une guerre

s o u t e rraine dont les habitants n’aiment pas parler et qui a fait

cinquante victimes depuis les années 50…


23.45Court-circuit (Allemagne, 2003-45mn)ZDF

Tous les lundis vers minuit

Tous les mardis vers 17.30

sur le câble et le satellite

En liaison avec www.arte-tv.com

Mardi 25 mars sur le câble

et le satellite : le Pays du Levant ,

moyen métrage de Florian Iwersen

> François Le Vaillant

Court métrage d’animation de Carles Porta Garcia(France/Espagne, 2000-10mn)Production : FolimageARTE FRANCE(Rediffusion du lundi 3 juin 2002)

Un chevalier moyenâgeux voyage à traversles paysages ravagés par la guerre …

> Resfest

Le festival itinérant Resfest, créé à SanFrancisco au milieu des années 90, estconsacré au court métrage numérique.Chaque année, il parc o u rt le globe avece n v i ron 140 films. Entretien avec Holly Wi l l i s ,sa dire c t r i c e .

> Berlinale Talent Campus

Le premier “Berlinale Talent Campus” s’esttenu du 10 au 14 février, parallèlement auFestival de Berlin, avec cinq cents jeunesréalisateurs, scénaristes, producteurs venusde soixante et un pays. Au programme : ate-liers, projections, tables ro n d e s …

> Touch

Court métrage de Jeremy Podeswa(Canada, 2001-29mn) - VOSTFAvec : Brendon Fletcher (le garçon), RandyHughson (l’amant), Linda Griffiths (la mère),Milo Puerta (l’autre garçon), Daniel MacIvor (le médecin)Image : Gregory MiddletonProduction : Sherrie JohnsonMeilleur court métrage, New Festival,

New York 2002

Pendant des années, un jeune garçon este n f e rmé dans une cave et maltraité. Il par-vient à s’enfuir mais n’arrive pas à trouver saplace dans le monde “norm a l ” .

Maltraitance

To u c h a b o rde sans détour le cycle infernal dela maltraitance. Dans ce film émouvant,J e remy Podeswa, réalisateur du long métra-ge les Cinq Sens, crée un langage visuelinsolite, en accord avec le monologue inté-rieur du jeune garçon. Ce parcours tragiqued’un adolescent abusé moralement et physi-quement a été applaudi dans de nombre u xfestivals (Édimbourg, Rotterdam, Sundance).

Sur art e - t v. c o m

2 3e Salon du livre

● “à mi-mots” : comment vivent les écrivainsa u j o u rd ’ h u i ? w w w. a rt e - t v. c o m / a - m i - m o t s

● Vladimir Nabokov : les tourments, l’écriture et L o l i t a

● Concours européen de BD : votre premier albumédité par ARTE et Glénat !w w w. a rt e - t v. c o m / c o m i c s

Cinéma et fiction

● Stanley Kubrick : re g a rds critiques sur le cinéasteaux treize chefs-d’œuvre .w w w. a rt e - t v. c o m / k u b r i c k

● M a s c u l i n / F é m i n i n :i n t e rviews, forum, jeux, m i c ro - t rottoirs… w w w. a rt e - t v. c o m / m f

● C u l t u res électro n i q u e s :re p o rtages sur l’exposition“ F u t u re Cinema” à Karlsru h e

Musique et danse

● A n n o n c i a t i o n d ’ A n g e l i nP re l j o c a j : i n t e rviews inéditeset making-of du tourn a g e .w w w. a rt e - t v. c o m / p re l j o c a j

● P ro k o v i e v : p o rtrait, journal intime… et des disques à gagner

Sur arteradio.com

● Boxeurs, robots et lolitas : sept créations sonores e n hommage à StanleyK u b r i c k

● La guerre vidéo, les sourds, la prostitution, Chris Marker… et 170 autres re p o rt a g e sé p a t a n t s.

ARTE sur le weben mars

Court-circuit (le magazine) n° 113

François Le Vaillant.

traitements, notamment chez les bovins etles porcs. Des équipes de chercheurs alle-mands et suisses ont ainsi décidé, depuisquelques années, de tester sur les bovinsdes médecines plus douces : l’homéopathiea déjà donné des résultats très intére s s a n t s .Ceux qui la décrient en parlant de son eff e tplacebo n’ont pas encore réussi à pro u v e rque la vache connaît à l’avance la nature dup roduit qui lui est administré…



14.00Cuisines des terroirsL’Écosse(Rediffusion du 23 mars)

14.30Les quatre saisons(Rediffusion du 23 mars)

15.15Amato ou l’amour de l’opéra(Rediffusion du 19 mars)

16.25Opération tunnel du Saint-Gothard(Rediffusion du 9 avril 2001)

16.55Lola(Rediffusion du 10 mars)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 113avec le moyen métrage le Pays du Levant, de Florian Iwersen

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15ARTE ReportageProgramme communiqué ultérieurement

20.45-23.00

ThemaDe quoi j’me mêle !La santé en danger

20.45Diagnostic inquiétantDocumentaire de Monika Hoffmann

21.35Maternités en criseDocumentaire de Gaëlle Royer

22.05Débat

22.25L’hôpital qui rend maladeDocumentaire d’Anja Braunwarth

23.00 (PDC : 23.05)

Music Planet 2NiteShivaree & Nada Surf

23.55 (PDC : 00.00)

Die Nacht / La nuit

00.50 (PDC : 00.55)

Lulu on the bridge(Rediffusion du 24 mars)

02.30 (PDC : 02.35)

Dix minutes avant de mourir(Rediffusion du 17 mars)

02.35Why are you creative?David Hockney


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

> Superordinateurs d’hier

et d’aujourd’hui

Depuis quelques décennies, le cinéma nousé m e rveille ou nous fait peur en mettant enscène des ordinateurs : Colossus, Hal eta u t res Skynet. Aujourd’hui, le meilleur joueurd’échecs reste un certain Deep Blue. Untemps en sommeil, la re c h e rche sur less u p e ro rdinateurs bat à nouveau son plein.De nouveaux processeurs sont à l’étude, quip o u rraient avoir une capacité de calcul d’unmillion de milliards d’opérations par secon-de… Du génie génétique à l’industrien u c l é a i re, les clients potentiels sont légion.A rc h i m è d e tente de compre n d re le degréd’autonomie de ces supermachines, les lienssusceptibles d’être mis en œuvre avec nosmodestes PC et les perspectives d’avenir.

> Vache, cochon et homéopathie

Si les citoyens des pays développés ont ten-dance à consommer trop d’antibiotiques,c’est encore pire chez les animauxd’élevage auxquels les vétéri-n a i res administrent des dosesde cheval. À tel point que den o m b reuses souches demaladies deviennentrésistantes à ces

m a rd i 25 mars

Le mythe de la machine qui s’affranchit de l’homme :

Hal, le superodinateur de 2001 : l’odyssée de l’espace .


ZDF(Déprogrammation du 11 mars)

20.45Diagnostic inquiétantDocumentaire de Monika Hoffmann (Allemagne, 2002-45mn)

Chacun d’entre nous risque-t-il un jourd’être victime d’une erreur thérapeutiquedue au surmenage des médecins et à ladésorganisation des services hospitaliers ?Les médecins hospitaliers dénoncentdepuis longtemps la durée excessive desh e u res de présence qui leur sont impo-sées, notamment lors des gardes. S’ilsdemandent de meilleures conditions de tra-vail, ce n’est pas, disent-ils, uniquementdans leur pro p re intérêt. Le surmenage dumédecin est la pre m i è re cause d’erre u r sthérapeutiques et donc un risque majeurpour les patients. Mais comment en faire lapreuve, le cas échéant, devant un tribunal ?D’ailleurs, aucun médecin n’avouera jamaisqu’une erreur de traitement est due à unefatigue excessive. Car s’il le faisait, il neserait plus couvert par son assurance.Ainsi, le système de responsabilité tel qu’ilest aujourd’hui inscrit dans le droit entre-tient-il la tactique des médecins et deshôpitaux qui consiste à camoufler ou à nierl’existence de l’erreur médicale. Commentlutter contre ces dysfonctionnements ? Si lerisque zéro n’existe pas plus en médecinequ’ailleurs, on peut tout de même poser laq u e s t i o n : combien d’erreurs seraient évi-t a b l e s ? Le patient est-il bien au cœur dudébat lorsque médecins et caisses d’assu-rance maladie réclament une réforme dusystème de santé ?

21.35M a t e rnités en criseDocumentaire de Gaëlle Royer(France, 2003-30mn)

En France, la crise chez les gynécologues-obstétriciens est exemplaire de l’état préoc-cupant du système de santé. Manque de médecins, impossibilité de res-pecter la semaine de 35 heures (la moyen-ne serait plutôt de 48 à 70 heures de travailhebdomadaire), augmentation du taux d’er-reurs thérapeutiques : ces problèmes quitouchent tous les secteurs de la médecine( h o s p i t a l i è re, surtout) sont part i c u l i è re m e n texacerbés dans le domaine de la gynéco-logie et de l’obstétrique. Car le malthusia-nisme en matière de formation de méde-cins a ici des conséquences encore plusl o u rdes qu’ailleurs en raison du nouveaubaby-boom : les praticiens, déjà pas assezn o m b reux, rechignent à travailler dans leshôpitaux publics en raison des mauvaises

Soirée présentée

par

Tita von Hardenberg

20.45-23.00 De quoi j’me mêle !

La santé en dangerEn Allemagne comme en France, le système de santé est en crise : déficit cro i s s a n t

des caisses d’assurance maladie, difficultés de re c rutement en milieu hospitalier,

malaise croissant des médecins et des patients devant les risques d’erre u r s

thérapeutiques. Qui a les clefs d’une réforme aussi complexe que nécessaire ?

Bilan de part et d’autre du Rhin.

•••

Le surmenage des médecins

est la première cause d’erreurs

thérapeutiques.


m a rdi 25 mars

conditions qui leur sontfaites, ce qui contraint lesfemmes à accoucher loin dechez elles, dans des éta-blissements qui pratiquentles accouchements à lachaîne et où le risque d’ac-cidents est donc accru. Eno u t re, plus qu’ailleurs làaussi, la multiplication des

procédures judiciaires a amené les compa-gnies à dénoncer les contrats d’assurancedes médecins, des cliniques et des hôpi-taux, et à réévaluer les primes dans desproportions parfois exorbitantes. La profes-sion, en émoi, menace de réagir bru t a l e-ment. Comment sortir de l’impasse ?

22.05Débat(25mn)Les noms des invités seront communiquésultérieurement.

22.25L’hôpital qui rend maladeDocumentaire d’Anja Braunwarth(Allemagne, 2003-35mn)

L’hôpital, incarnation par excellence desoins médicaux de haut niveau, est-il deve-nu le lieu de tous les dangers ? L’ e x e m p l etristement célèbre de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris pourrait le faire craindre.Les infections nosocomiales, celles qui sontspécifiques à l’hôpital, qui s’y développentet y pro s p è rent, sont connues de longuedate. De nombreux agents pathogènes sonten effet introduits en milieu hospitalier nonseulement par le personnel médical et lesvisiteurs, mais aussi par les patients eux-mêmes. Sans danger pour les personnesbien portantes, ils peuvent déclencher degraves infections chez des malades au sys-tème immunitaire affaibli. À cela s’est ajoutédans les dern i è res décennies un emploimassif d’antibiotiques qui a favorisé ledéveloppement de germes résistants. Leso rganes le plus fréquemment exposés sontla peau, spécialement autour des plaieso p é r a t o i res, et les poumons. Le documen-t a i re montre les problèmes infectieux quitouchent des centaines de milliers depatients hospitalisés et en tuent chaqueannée un nombre non négligeable.

François Goffinet,

gynécologue-obstétricien au CHU

de Port-Royal, à Paris.

L’hôpital Georges-Pompidou, à Paris.

La santé en danger

•••

➤ www.arte-tv.com


23.00 Music Planet 2Nite.

Shivaree & Nada SurfRéalisation : Richard Valverde (France, 2002-1h)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCE

Shivaree & Nada Surf : deux trios améri-cains découverts par les Européens quinous emmènent au paradis en interprétantensemble “Heaven” des Talking Heads.L’envoûtante Ambrosia Parsley, le guitaristeDuke McVinnie et Danny McGough (cla-viers) forment S h i v a r e e, transcription améri-canisée de “charivari”. La musique qu’ilsp roduisent est en fait constituée de sons éla-borés, aux influences pop, rock, folk, jazz etbossa nova. Le trio interprète “All BecauseYou Told Me So”, “After The Prince And TheShowgirl” et “Stealing Home”, qui figure n tsur l’album Rough Dre a m s (EMI), sorti enjuin 2002, ainsi que “Bossa Nova” et lesuperbe “Goodnight Moon”.À entendre aussi sur la scène du Réservoir :“Popular”, tube absolu de Nada Surf e n1996. Après The Proximity Eff e c t, deuxièmealbum sorti en 1998, le trio new-yorkaisrevient en force avec Let Go, paru en sep-

t e m b re 2002 (Vi rgin), dont il interprète“Inside Of Love” et “The Way You Wear Yo u rHead”. Avec leurs arrangements soignés etleurs belles mélodies mâtinées de ro c kabrasif, Matthew Caws, Daniel Lorca et IraElliot confirment qu’ils font partie des poin-t u res de la pop.Nada Surf sera en tournée en France

fin avril.

En partenariat avec

les Inrockuptibles

Soirée

présentée

par Ray

Cokes

00.00Die Nacht / La nuitUne émission proposée par l’Atelier de recherche d’ARTE France Imaginée par Paul Ouazan (France, 2003-52mn)ARTE FRANCE

Un moment de télévision de nuit, un moment ludique, un moment d’impertinence…

“Ici, c’est un monde idéal.

Ici, pas de bruit ni de fureur ;

on apprécie le calme

et le silence.

Ici, on ne souffre

ni de la chaleur ni du froid.

Ici, on ne connaît

ni la fatigue ni la faim.

Ici, l’antilope côtoie le lion

sans trembler et l’agneau

n’a rien à craindre du loup.

Ici, tout n’est que sourires

et amabilités.

Ici, chacun a sa place.”

Shivaree et Nada Surf.


14.30Voyages, voyagesLe sud du Chili(Rediffusion du 20 mars)

15.15La foi du siècle (3)(Rediffusion du 19 mars)

16.20Un pont vers l’Orient(Rediffusion du 10 avril 2001)

16.50Sample

17.15Demain et tous les jours après(Rediffusion du 21 mars)

19.00Flash Info

19.00

ConnaissanceMon ami le dauphin


20.15

ARTE ReportageLes milices d’Anvers

20.45

Les mercredis de l’histoireLa foi du siècle (4)Série documentaire de PatrickRotman et Patrick Barbéris 4. Une fin sans fins (1953-1993)

21.45

MusicaMusique et poésieDocumentaire de Sabine Glon

23.00

CinémaOrange mécaniqueFilm de Stanley Kubrick

01.15 (PDC : 01.10)

Peau neuve(Rediffusion du 17 mars)

02.45Why are you creative?Bob Geldof


14.00 Câble et satellite.

Album de familleL’éducation au civismeRédactrice en chef : Laure Siaud(France, 2002-26 mn)Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammesARTE FRANCE

En Europe, l’éducation au civisme à l’écoleoccupe une place variable. En S u è d e, lesvaleurs démocratiques sont enseignées toutau long de la scolarité. En A n g l e t e r r e, le gou-v e rnement a lancé un vaste pro g r a m m ed’éducation au civisme et de connaissancedes institutions. En A l l e m a g n e, surtout dansl’ex-Allemagne de l’Est, les collèges ouvre n tleurs portes à des associations qui luttentc o n t re l’extrême dro i t e …Rediffusion le 28 mars à 16.45


SampleSous surveillanceMagazine(Allemagne, 2003-26mn)ZDF

Sommes-nous tous des voyeurs ? S a m p l e acollé son œil à toutes ces caméras qui nouss u rveillent, à l’intérieur comme à l’extérieur,dans les administrations et dans la rue. Enprime : les témoignages d’une détectivefrançaise et d’une ancienne militante desd roits de l’homme en RDA, qui était espion-née par son pro p re mari…Rediffusion le 28 mars à 14.00

19.00 Connaissance.

Mon ami

le dauphinDocumentaire de Juan Pablo Enis(Espagne, 2003-41mn)ARTE/TVE

Avec leur air hilare, ils attirent la sympathieet amusent : se pourrait-il que les dauphinspuissent aussi soigner ?Des chercheurs ont imaginé d’utiliser lestalents d’amuseurs des dauphins à des finsthérapeutiques. Deux centres de “delphino-thérapie” existent à ce jour : en Allemagne,le directeur du delphinarium de Nure m b e rga lancé un programme de thérapie altern a t i-ve. À Ténériffe, un couple d’Allemands traiteses patients – souvent des enfants – dire c t e-ment dans la mer…Rediffusion le 29 mars à 17.20

et le 4 avril à 14.30


Les milices d’AnversRéalisation : Richard Puech (France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, CapaARTE G.E.I.E.

À Anvers, tandis que l’extrême droite fait leplein de voix, les musulmans créent descomités de vigilance et les juifs s’inquiètent.Un peu partout en Europe, l’extrême dro i t efait une poussée électorale, le conflit israélo-palestinien avive les tensions entre juifs etmusulmans, le réflexe communautaire sedéveloppe. Une ville réunit tous les ingré-dients de ce mélange explosif : Anvers, enBelgique. La mairie a été re m p o rtée parLéona De Tiège grâce à l’union des part i straditionnels contre l’extrême droite dePhilippe Dewinter. Mais le parti de ce dern i e rest devenu le premier de la ville…

m e rc re d i 26 mars


Souriez, vous êtes surveillé…


Série documentaire en quatre parties de Patrick Rotman et Patrick Barbéris (France, 1999-4x1h)Montage image : Françoise BernardCommentaire dit par Patrice ChéreauMusique originale : Marc PerroneCoproduction : Kuiv Productions, ARTE France,ArkéionARTE FRANCE

4. Une fin sans fins (1953-1993)

La mort de Staline suscite une émotion uni-verselle. L’idée communiste trouve en elle-même la force de se re n o u v e l e r. En 1956, ler a p p o rt Khrouchtchev provoque un ouraganpolitique. Même limité et partial, le documentest explosif par son existence même : c’estle premier communiste qui dénonce lesméfaits du communisme. Un pan entier dela croyance s’eff o n d re. Un temps, lePrintemps de Prague entretient l’illusion d’unsocialisme à visage humain.L’ i n t e rvention des chars russes à Prague –les mêmes qui avaient libéré la ville en 1945 –sonne le glas d’une espérance. Il n’y a pasde réforme possible du système communis-te de l’intérieur. D’autres révolutions pre n-nent le relais, ravivent l’enthousiasme, rani-ment la passion révolutionnaire à Pékin, La Havane, Hanoi. L’ e ff o n d rement de larévolution tiers-mondiste, les boat-peoplevietnamiens, le génocide cambodgien,annoncent le collapsus du messianismer é v o l u t i o n n a i re. Traumatisés par l’écrase-ment du Printemps de Prague, contestéspar le gauchisme radical et tiers-mondiste,les grands partis communistes d’Occidenta b o rdent les années 70 déboussolés. Ils ont

p e rdu leurs références et se tro u v e n tc o n f rontés à des questions sans réponse :comment se dire révolutionnaires sans prô-ner la révolution ? Comment définir unesociété alternative alors que celle qui serv a i tde modèle depuis des décennies est deve-nue un repoussoir ? C’est en Pologne quesonnent les trois coups de l’eff o n d re m e n tfinal. Les ouvriers du chantier naval deGdansk, en se mettant en grève pendantl’été 1980, ignorent qu’ils viennent de lancerun mouvement irréversible. Cette fois, il nes’agit plus d’une poignée d’intellectuels,comme à Moscou ou à Prague, mais de laclasse ouvrière elle-même…

20.45La foi du siècle (4)Sur tous les continents, pendant sept décennies, le communisme a suscité

l’engagement fraternel et généreux de centaines de millions d’hommes et de

femmes qui ont servi l’un des systèmes les plus injustes et les plus sanglants

de l’histoire. À travers des archives souvent inédites et des films de pro p a g a n d e ,

cette série documentaire explore le mystère d’une machine totalitaire et tente

de compre n d re l’adhésion à cette religion terre s t re .

Présenté par

Alexandre Adler

Le livre la Foi du siècle

est coédité par ARTE Éditions

et les Éditions du Félin.

L’intégrale de la série est éditée en

coffret par ARTE Vidéo.

En 1993, Vaclav Havel porte

un toast à la liberté.En partenariat avec

S c h u b e rt et Goethe, Francis Poulenc et Guillaume Apollinaire, Kurt Weill et

B e rtolt Brecht… “Musica” célèbre les multiples re n c o n t res entre compositeurs

et écrivains, musiciens et poètes, à l’occasion du 23e Salon du livre à Paris et

dans le sillage de la 5e édition du Printemps des poètes.

21.45 Musique et poésie


Le Concert Impromptu :

cinq musiciens dans le vent.

Documentaire de Sabine Glon(France, 2003-55mn)Production : ARTE FranceARTE FRANCE

Une émission spéciale pour écouter lespoètes en musique. Grâce à des imagesd ’ a rchives de toutes époques, on entendAnne Sofie von Otter chanter un texte deGoethe, Hélène Martin interpréter du JeanGenet, Paco Ibanez prêter sa voix àFederico Garcia Lorca, Ute Lemper donnercorps à Brecht… En contrepoint, le quintet-te à vent le Concert Impromptu interprètedes extraits de Opus Number Zoo d eLuciano Berio (texte de Rhoda Levine), deVenu des sept jours de KarlheinzStockhausen (texte de Stockhausen) et dela Maison dans l’allée de Jean-MichelBossini (poème de Jean-François Manier).

Muses pas sectaires

Orphée était à la fois poète et musicien, etles muses antiques, pas trop sectaires, por-taient volontiers plusieurs casquettes. Lap roximité d’inspiration entre musique et poé-sie a donné naissance à une grande variétéde formes musicales (madrigaux, chansons,

L i e d e r, Sprechgesang…). Leur re l a t i o nconflictuelle et féconde traverse l’histoire dela musique, avec tour à tour des époquesd ’ é p a n o u i s s e m e n t e t d e b ro u i l l e .A u j o u rd’hui, il existe d’une part un copieuxet prestigieux corpus de musique “savante”,légué par la cohorte des compositeurs ayantécrit pour ou d’après des poètes ; et d’autrep a rt, plus près de nous, les “chansons depoète”, terme générique pour désigner lesœ u v res de chanteurs-compositeurs ayantmis en musique leurs poètes favoris. Ceg e n re, plus proche du grand public, a connuson heure de gloire des années 50 auxannées 70 – l’époque étant également richeen voix contestataires, la chanson poétiquese faisait alors volontiers politique…

Le Concert Impromptu est actuellement

en tournée avec la Maison dans l’allée,

spectacle musical et poétique également

édité en CD. Plus d’informations sur :

www.le-concert-impromptu.com

m e rc redi 26 mars


23.00 Cinéma.

Orange mécanique(A Clockwork Orange)

Film de Stanley Kubrick(Royaume-Uni, 1971-2h11mn) - VOSTFScénario : Stanley Kubrick, d’après le roman d’Anthony BurgessAvec : Malcolm McDowell (Alex), Patrick Magee(Mr. Alexander), Michael Bates (le gardien-chef),Warren Clarke (Dim), John Clive (l’acteur),Adrienne Corri (Mrs. Alexander), Carl Duering (le Dr Brodsky)Image : John AlcottMontage : Bill ButlerDécors : John BarryMusique : Purcell, Rossini, Beethoven, Rimski-Korsakov, Walter CarlosProduction : Stanley Kubrick, Bernard Williams,Warner Bros., Polaris ProductionsARTE FRANCE

Alex, adolescent pervers et meurtrier,accepte de suivre un traitement qui élimine-ra ses pulsions agressives… Une plongéedans la violence où se débattent jeunesvoyous et instances d’État. Kubrick dressele tableau du monde futur aussi noir et terri-fiant qu’un tableau de Jérôme Bosch.Réunis au Korova Milk-Bar, Alex et sa bandes ’ a b reuvent de drogues avant de partir pourune virée ultraviolente. Après avoir battu àm o rt un clochard ivre, ils pénètrent dans unemaison, y violent la femme et blessent gra-vement le mari. Le lendemain, Alex est cap-turé par la police après avoir tué, sans lev o u l o i r, une nouvelle victime. Incarc é r é ,l ’ a d o l e s c e n t s o l l i c i t e l e t r a i t e m e n t“Ludovico”, une thérapie expérimentale des-tinée à éliminer les pulsions agre s s i v e s .Guéri, dégoûté de toute violence et de toutesexualité, Alex est re l â c h é …

L’art de la feinte

Depuis l’Ultime Razzia, Stanley Kubrickexcelle dans la description du désastre. Ildéploie ici des scènes extraord i n a i res : lebar très seventies où le lait est tiré desmamelles des femmes, les combats commedes ballets rythmés par la musique…Orange mécanique est un film terrible etbeau, à la musique obsédante et sublime,aux lumières bleutées et rasantes.C a rnavalesque et sauvage dans la pre m i è-re partie, la violence est acte de jouissance.Encadrée par la prison et le traitementLudovico dans la deuxième partie, elle estl’apanage du pouvoir. Recyclée, elle est fina-

lement mise au service d’un système cor-rompu. Jeunesse délinquante, parents, ins-tances gouvernementales, l’art lui-même…tout semble entrer dans le cercle infern a ltracé par Kubrick. Pourtant, le cinéaste nes’attaque sérieusement qu’à la violencedéployée par le pouvoir. Symbole d’unesociété oppressive qui vise à éradiquer lesélans les plus féconds de l’être humain, letraitement Ludovico est le sommet de saconspiration civilisatrice. Le sourire innocentet l’ironie de Malcolm McDowell contribuentl a rgement au prodige d’Orange mécanique,qui ne cesse de nous terrifier et de nouse n t h o u s i a s m e r.Rediffusion le 31 mars à 00.25


● Sur www.arte-tv.com : interviews

et regards croisés franco-allemands.

● À écouter sur www.arteradio.com :

sept créations sonores en hommage

à Stanley Kubrick.

Alex, le chef des Droogs,

aime la violence

et la musique de Ludwig van.

Cycle

StanleyKubrick

du 5 au 27 mars

2003

14.00Hippocrate

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 22 mars)

15.15Alinghi, au cœur du défi(Rediffusion du 21 mars)

16.15Les dernières sirènes(Rediffusion du 11 avril 2001)

16.45Création(s)(Rediffusion du 23 mars)

17.25Peau neuve(Rediffusion du 17 mars)

19.00Flash Info

19.00

Voyages, voyagesCopenhague


20.15ARTE ReportageProgramme communiqué ultérieurement

20.45

Ciné-jeudiBarry LyndonFilm de Stanley Kubrick

23.45Prêt-à-porter(Rediffusion du 9 mars)

01.55 (PDC : 01.50)

Je parle aux animauxDocumentaire de Peter Friedman(Rediffusion du 17 août 2000)

02.50Why are you creative?Zaha Hadid



Hippocrate(Allemagne, 2003-26mn)ZDF

> Cybersanté

On ne compte plus les portails sur Intern e tconsacrés à la santé, mais leurs inform a-tions sont-elles fiables ?> Opérations de la hanche

Les méthodes d’intervention chiru rgicale, lapose et la forme des prothèses varientconsidérablement d’un chiru rgien à l’autre .Comment s’y re t rouver ? > Hippothérapie

P roblèmes de motricité, épilepsie, dépre s-sion… parlez-en à votre cheval ! Le contactthérapeutique avec un cheval fait en eff e tdes merveilles chez des enfants atteints det roubles du comport e m e n t .

19.00 Voyages, voyages.

CopenhagueDocumentaire de Wilma Pradetto(Allemagne, 2002-41mn)SFB

Copenhague aujourd’hui : une ville qui voitfleurir les constructions modernes sansperdre son charme traditionnel…

La capitale du Danemark connaît depuisquelque années un formidable essor arc h i-tectural. Parmi les dern i è res réalisations endate : l’élégant pont d’Øresund qui relie leDanemark à la Suède, les nouveaux bâti-ments du port avec l’impre s s i o n n a n t eBibliothèque royale, le nouvel aéro p o rt. Lesmaisons anciennes continuent toutefois àf a i re le charme de la vieille ville, peu éten-due et où l’on se re p è re facilement. Tout iciest h y g g e l i g, comme disent les Danois : inti-me, confortable, à dimension humaine…R e d i ffusion le 30 mars et le 2 avril à 14.30

Film de Stanley Kubrick(Royaume-Uni, 1975-2h57mn) - VOSTFScénario : Stanley Kubrick, d’après lesMémoires de Barry Lyndon de WilliamMakepeace ThackerayAvec : Ryan O’Neal (Barry Lyndon), Marisa Berenson (Lady Lyndon), Patrick Magee(le chevalier de Balibari), Hardy Kruger (le capitaine Potzdorf), Steven Berkoff(lord Ludd), Gay Hamilton (Nora Brady)Image : John AlcottDécors : Ken Adam, Roy WalkerMontage : Tony LawsonCostumes : Ulla Soderlund, Milena CanoneroAdaptation musicale : Leonard RosenmanProduction : Jan Harlan, Stanley Kubrick (Hawk Films), Peregrine, Warner Bros.ARTE FRANCEQuatre Oscars en 1976 : meilleurs

décors, meilleure photographie, meilleurs

costumes et meilleure musique

Au XVIIIe siècle. Fuyant sa province irlandai-se natale suite à un duel, le jeune RedmondB a rry, sans rang et sans fortune, s’engagedans l’armée britannique. Après une violen-te bataille, il déserte le service et traversel ’ E u rope sous une fausse identité.Démasqué, il est enrôlé de force dans lesrangs des Prussiens. Paresseux et sanss c rupules, Barry gagne pourtant l’amitiéd’un off i c i e r, le capitaine Podzdorf, qui l’en-voie en mission à Berlin afin d’espionner un

j e u d i 27 mars


En partenariat

avec

Châteaux et musées témoignent du glorieux passé

de grande nation marchande du Danemark.


chevalier de la cour. Auprès de ce nouveaup ro t e c t e u r, Barry devient joueur pro f e s s i o n-n e l ; les cartes et la tromperie, le libert i n a g eet les usages du monde lui deviennent fami-l i e r s …

Kubrick et le siècle libertin

B a rry Ly n d o n est un de ces films qui re s t e n tgravés dans la mémoire. Grâce à samusique tout d’abord, finement empru n t é eau répert o i re baroque, qui scande les évé-nements et les imprègne ; elle joue desdécalages, annonce les succès, accom-pagne les drames et fonctionne comme unleitmotiv pour souligner la destinée tragiquedu héros (la S a r a b a n d e de Haendel, jouéeq u a t re fois). Grâce aux paysages et auxl u m i è res ensuite, sublimes comme ceux desgrandes peintures du siècle : vastes cam-pagnes plongées dans la brume, tablées denobles blafards éclairés à la bougie, duelsdans des lumières crues ou bleutées, com-bats des armées en habit écarlate ; B a rry

Ly n d o n est une succession de tableaux oùse distinguent l’harmonie, la beauté desvisages et la richesse des couleurs. Grâceenfin à la véracité de tous les personnageset en premier lieu celui de Barry. Son tem-pérament faible, opportuniste et brutal, fas-cine et désoriente. Son épopée à traversl ’ E u rope est un spectacle grandiose. Il nousfait découvrir la cruauté et les raff i n e m e n t sd’une société en constante re p r é s e n t a t i o n .Lady Lyndon, qui préfigure le ro m a n t i s m e ,est quant à elle d’une beauté blanche etgrave. Hors des conventionnelles sucre r i e slivrées avec le siècle baroque, Kubrick ad ressé un somptueux portrait de tous sesp e r s o n n a g e s .Rediffusion le 1er avril à 00.00

● Sur www.arte-tv.com : interviews

et regards croisés franco-allemands.

● À écouter sur www.arteradio.com :

sept créations sonores en hommage

à Stanley Kubrick.

20.45 Barry LyndonL’ e x t r a o rd i n a i re beauté des images, la musique, la dimension romanesque

et tragique font de B a rry Ly n d o n un chef-d’œuvre du film historique

et, à l’instar de 2001 : l’odyssée de l’espace, une somptueuse épopée.

Cycle

Stanley Kubrick

> Le baiser du tueurMercredi 5 mars à 22.40

> Les sentiers de la gloire“Thema” Stanley KubrickJeudi 6 mars à 20.45

> L’ultime razziaMercredi 12 mars à 22.45

> Lolita“Thema” NabokovJeudi 13 mars à 20.45

> 2001 : l’odyssée de l’espaceJeudi 20 mars à 20.45

> Orange mécaniqueMercredi 26 mars à 23.00

> Barry LyndonJeudi 27 mars à 20.45

Les duels rythment la vie de Barry, les passions et le cynisme la détruisent.

14.00Sample(Rediffusion du 26 mars)

14.30L’amande(Rediffusion du 19 mars)

15.15La place Saint-Marc(Rediffusion du 22 mars)

16.15Les pêcheurs du Rio Negro(Rediffusion du 22 mars)

16.45Album de famille(Rediffusion du 26 mars)

17.20Motus(Rediffusion du 15 mars)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15

ARTE ReportageLes anges des animaux

20.45

FictionMasculin/FémininL’amour au soleilTéléfilm de Bruno Bontzolakis

22.15à mi-motsPascal QuignardDocumentaire de Jacques Malaterre

22.45

La vie en faceDavid, un crime à perpétuitéDocumentaire de Stella Tinbergen

23.40 (PDC : 23.35)

Le muet du moisL’auroreFilm de Friedrich Wilhelm Murnau

01.30 (PDC : 01.25)

Yönden(Rediffusion du 17 mars)


19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2003-45mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

En partenariat avec

Metal algérien

En Algérie, les moins de 25 ans re p r é s e n-tent 60 % de la population et sont touchés à80 % par le chômage. À l’occasion de l’an-née de l’Algérie en France, Tr a c k s est part ià la re n c o n t re d’une jeunesse qui étouff ee n t re pouvoir militaire et intégrisme re l i g i e u x .Dans un paysage musical dominé par lesm i è v reries sucrées du raï, la scène d e a t h,d a r k ou heavy metal algérienne (avec desg roupes comme Wo rth, Azariass, DarkWishes ou Utopia) exprime les re v e n d i c a-tions d’une jeunesse qui refuse de se taire .Une flopée de groupes étudiants emboîte lepas aux formations historiques commeAtakor ou Litham. Sur des scènes impro v i-sées, ils puisent leur révolte dans le rock leplus radical et le plus sombre qui soit.

Jay-Z

De son vrai nom Shawn Cart e r, le rappeurJay-Z fréquente depuis plus de sept ans lesommet des hit-parades (sept albums deplatine à son actif). Il a fondé le label Roc-A-Fella, créé les vêtements Roc-A-Wear et ilp roduit des films. Ce jeune Noir américainqui a grandi à Brooklyn a redonné un sensau rêve américain et redynamisé la scènehip-hop internationale, de Paris à New Yo r k .




Les anges des animauxRéalisation : Kathrin Kammer(Allemagne, 2003-26mn)Coproduction : A RTE, ECO Media T V- P r o d u k t i o nARTE G.E.I.E.

Les animaux transportés dans de mau-vaises conditions ont désormais leursdéfenseurs : les militants d’Animals’Angels.En Allemagne, l’association de protection dela nature Animals’Angels s’est trouvé un nou-veau terrain de bataille : les autoro u t e s .Constatant que beaucoup d’animaux sontt r a n s p o rtés dans des conditions désas-t reuses et que les services de police laissentf a i re, ses militants ont décidé de sillonner leréseau autoroutier et de poursuivre lesc o n t revenants. Europe oblige, ils n’hésitentà patrouiller aussi en Belgique et en France.Dès qu’un transport litigieux est repéré, lachasse s’organise, le camion est pisté, sur-veillé de près. Un vrai travail de détectivepour animaux en détre s s e …

v e n d re d i 28 mars


En Algérie, Litham pratique un heavy/dark metal

truffé de solos et de riffs saignants.


Téléfilm de Bruno Bontzolakis(France, 2001-1h31mn)Scénario : Bruno Bontzolakis, Frédéric VideauAvec : Romain Longuepe (Benjamin), EmelineBecuwe (Fanny), Bernard Ballet (Lucien), Claire Wauthion (Suzanne), Luc Leclerc duSablon (Frédéric), Stéphane Varupenne (Julien),Pia Waeghemacker (Marion)Image : Katell DjianMontage : Matyas VeressMusique : Éric ThomasCoproduction : ARTE France, GMT ProductionsARTE FRANCE

F a n n y, 15 ans, n’a pas froid aux yeux : biendécidée à perd re sa virginité pendant lesvacances d’été, elle jette son dévolu surBenjamin, 17 ans, qu’elle emmène chez sesg r a n d s - p a rents, Lucien et Suzanne, sur lacôte d’Opale. Mais le garçon, décontenan-cé par la détermination de la jeune fille, nep a rvient pas à passer à l’acte. Tandis queFanny commence à se demander si elle afait le bon choix, ses grands-parents sed é c h i rent : Lucien est de plus en plus re n-f e rmé sur lui-même, et Suzanne multiplie lesa v e n t u res. La confrontation des générationset la période estivale, propice aux re n-c o n t res, vont redistribuer les cart e s …

Éducation sentimentale

Comme dans Familles, je vous hais e tChacun pour soi, qu’il a tournés pour lecinéma, Bruno Bontzolakis poursuit sonexploration passionnelle des liens familiaux.Il choisit cette fois de mettre face à facedeux générations que tout sépare : celle dess e x a g é n a i res et celle des adolescents.P o u rtant, quels que soient l’âge et l’expé-rience, les hommes se re t rouvent totalement

désemparés face à desfemmes qui ont pris lepouvoir : il faut voir lejeune Benjamin dépassépar le culot de Fanny, lep a u v re Lucien qui nec o m p rend plus rien à sonépouse… Avec beau-coup d’humour, lecinéaste renvoie lesmisogynes aux oubliettes de l’histoire etsigne l’un des films les plus ouvert e m e n tféministes de la collection “Masculin/Féminin”. Surtout, très attentif à l’air dutemps, il brosse le portrait d’un couple deg r a n d s - p a rents – ceux-là mêmes qui ontp a rticipé à la libération sexuelle – qui n’in-fantilise pas les jeunes : Suzanne n’hésitepas à parler de plaisir féminin, et Luciendevient le confident de Benjamin. Aussi àl’aise dans les scènes d’intimité que dansles séquences de groupe, Bru n oBontzolakis fait mouche avec cette comédieensoleillée très en phase avec son é p o q u e .Rediffusion le 2 avril à 17.25


20.45L’amour au soleilQuand les femmes prennent le pouvoir de décision, les hommes en sonttout déboussolés… Deux couples diamétralement opposés en âge –deux retraités et deux ados – aux prises avec l’amour et la sexualité.

Une collection de dix fictionsdu 14 mars au 15 avril

En partenariat avec

le magazine Elle, vingt

personnalités apportent

leur témoignage sur

l’évolution de la relation

masculin/féminin.

Ces mini-interviews sont

diffusées avant et après

chaque téléfilm de la

collection.

En partenariat

avec

➤ www.arte-tv.com/mf

Masculin

Féminin

Fanny n’en fait qu’à sa tête,

avec la bénédiction

de sa grand-mère.


v e n d redi 28 mars

Documentaire de Jacques Malaterre(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE(Rediffusion du 2 novembre 2002)

Les aéro p o rts, les avions, les trains, autantde lieux d’écriture pour un écrivain qui re f u-se l’enracinement et désire vivre nulle part :“À chaque fois, il m’est difficile d’être dansle lieu où se passe ce que j’écris. Il faut quece lieu soit loin, soit perdu. À Paris, je peuxé c r i re sur le Japon, sur le Wu rt e m b e rg. EnIslande, je peux écrire sur Paris. Au Japon,j’aime bien écrire sur Rome.” C’est au cours

22.15 à mi-mots

Pascal QuignardPrix Goncourt 2002 pour les Ombres err a n t e s, auteur de romans

à succès (Tous les matins du monde), d’essais érudits (le Sexe

et l’Eff ro i), musicien et scénariste, l’écrivain français aime avant

tout se définir comme lecteur : “L i re, c’est erre r.” Le réalisateur

Jacques Malaterre l’a accompagné au bout du monde.

Prochains numéros

de la collection :

Ahmadou Kourouma

par Joël Calmettes ;

António Lobo Antunes

par Évelyne Ragot ;

Edna O’Brien

par Jérôme de Missolz.

En partenariat

avec

“à mi-mots” se propose d’aborder la littéra-ture contemporaine en toute liberté pourfaire connaître au grand public des auteurs– écrivains confirmés ou jeunes auteurs –pressentis comme ceux qui compterontdans les années à venir. Chaque docu-mentaire est consacré à un auteur ayantpublié plusieurs romans, notamment enpoche, et chez qui l’écriture tient une placeprépondérante. Priorité est donnée auxécrivains européens, sans exclure desa u t e u r s d ’ a u t r e s r é g i o n s d u monde.

Une émotion part a g é e

“Le problème ce n’est pas de

partir, c’est le retour…”

(Pascal Quignard,

citant un chaman)


d’un voyage au Japon que Pascal Quignardrépond aux questions de son ami JacquesM a l a t e rre, sur fond d’extraits de livres lus parlui-même. Dans les jardins publics, à l’hôtelou dans la rue, l’auteur de Te rrasse à Romeet du Salon du Wu rt e m b e rg parle de seshabitudes d’écrivain, évoque son parc o u r ssocial et sa décision de ro m p re avec unec e rtaine mondanité. “Le lieu où demeure unhomme libéré est toujours un lieu sublime.”Tokyo, ville où il a aimé vivre, est-il ce lieusublime ? Se promenant sur un rivage souillépar la pollution urbaine, il se dit fasciné parl’époque où il vit et se livre à des réflexionssur le temps, la mort, le monde des origines.“Il y a quelque chose de plus fort dans lan a t u re, qui reste originaire (…). Là, on estdevant la splendeur et la richesse de To k y oet dans la nature devenue presque divine àf o rce d’être devenue sordide.” La re c h e rc h ede l’originel par le recours aux contes ou auxmythes, tel est justement l’un des thèmes deson œuvre en cours, D e rnier Royaume, dontle premier tome, les Ombres err a n t e s, a étéc o u ronné par le Prix Goncourt. Mais cettepuissance de l’originel, cette perm a n e n c edu temps, ce sont aussi les artistes oubliésou méconnus (comme Sainte-Colombe,m a î t re de la viole, dans Tous les matins du

m o n d e, ou encore le jeune graveur JacquesEsprit dans Te rrasse à Rome) qui les possè-dent, et qu’il convient de ressusciter grâceà la littérature. Tout comme les écrivains dis-p a rus que Pascal Quignard admire et qui len o u rrissent : “Ceux qui lisent doivent rani-mer la flamme des mort s ”, aff i rme-t-il en serecueillant devant la tombe du grand poèteBashô. Dans le dédale des rues de To k y o ,en compagnie de son traducteur japonais, ilse rend ensuite au siège de son éditeur –une visite de courtoisie dans laquelle trans-paraît un véritable amour du livre. Puis c’estla re n c o n t re avec la jeune écrivaine Yo k oOgawa qui, dans son livre le Réfectoire unsoir et une piscine sous la pluie, sembleexprimer la même idée du roman quePascal Quignard : n’y est-il pas question,dès les pre m i è res lignes, d’un déménage-ment ? Une re n c o n t re digne et complicepour l’écrivain du dépouillement et de l’er-rance intime, qui achève son voyage à l’ex-trême de l’orient, au “lit de l’aube”, là où lesoleil se lève…

➤ www.arte-tv.com/a-mi-mots

Retrouvez Pascal Quignard dans

le guide de la Fnac 10 ans de littératures

en 200 livres et les documentaires

de la collection “à mi-mots” dans

les magasins Fnac le lendemain de leur

diffusion sur ARTE. Plus d’informations

sur www.arte-tv.com/a-mi-mots

et www.fnac.com

“à mi-mots”, le rendez-vous

littéraire d’ARTE, une collection

de portraits de romanciers

contemporains

FaxARTE au Fespaco

Cette année, ARTE est partenairedu Fespaco,qui se tient jusqu’au 1er

mars, avec une programmationspéciale au Centre culturel françaisGeorges-Méliès de Ouagadougou.

Plusieurs films coproduits par ARTE sont sélectionnés dansles différentes sections du festival,dont trois en compétition :

● Heremakono (photo)d’Abderrahmane Sissako● Abouna

de Mahamat Saleh Haroun● Madame Brouette

de Moussa Sene Absa

En tout, une trentaine de films et documentaires d’ARTE seront présentés au Fespaco.La participation d’ARTE au principalfestival de cinéma du continentafricain est une nouvelle occasiond’approfondir les échanges avec lesprofessionnels et le public. À cettefin, une rencontre sur “ARTE etl’Afrique” a été organisée le 24février en présence de Baba Hama,délégué général du Fespaco.

L’Afrique tient une place importantedans les choix artistiques et stratégiques d’ARTE. Depuis le 2 avril 2002, la chaîneest diffusée en intégralité et ensimultané sur le SAT, le bouquet de chaînes francophones destiné à vingt pays d’Afriquesubsaharienne.

Contact : ARTE France,

relations internationales,

André de Margerie, 01 55 00 71 01

“à mi-mots” traite du quotidien de l’auteur :les lieux où il vit, où il écrit, les objets del’écriture, ses rapports au texte, à l’édi-teur… Comment concilie-t-il la vie de tousles jours et la nécessité de la création ?Comment naît l’idée d’un roman ?Comment travaille-t-il les mots, le style ?L’écrivain aborde aussi les œuvres d’autresauteurs dans lesquelles il puise ou dont onpeut sentir l’influence dans ses livres. Ilnous emmène dans des lieux qui corres-pondent à son univers, va à la rencontre

d’un de ses contemporains dont il apprécieles qualités humaines et artistiques.Chaque film associe un écrivain et un réa-lisateur qui déterminent ensemble les lieuxet les moments du tournage. L’ e s s e n t i e létant de trouver un style filmique qui cor-responde à chaque fois à l’écriture. “à mi-mots” repose ainsi sur une émotion parta-gée : émotion de la rencontre avec unécrivain dans son intimité, émotion del’écrivain lui-même lorsqu’il parle de sonœuvre ou des histoires qu’il aime…

Avec son traducteur, l’écrivain cherche l’adresse

de son éditeur à Tokyo…


22.45 La vie en face.

David, un crime à perpétuitéDocumentaire de Stella Tinbergen(Allemagne, 2002-55mn)ZDF

David H., ancien GI, a purgé dix-sept ansde prison en Allemagne pour viol et meurtre.Comment vit-il aujourd’hui ? Commentréagit-il lorsqu’il est confronté au récit ducalvaire de ses victimes ?Le 9 février 1980, David H., GI dans uneunité de l’armée américaine stationnée enAllemagne, a “la rage au ventre”. Sa femme,sur le point d’accoucher, passe son temps àlui donner des ord res peu amènes. Il part sedéfouler – comme il en a l’habitude – au bis-t rot du coin. Sur le chemin du re t o u r, il pre n ddeux jeunes filles en stop. Il simule unepanne, arrête sa voiture et viole les deuxjeunes filles sous la menace de son arm e .Puis il tire. En “faisant la morte”, l’une desdeux réussira à surv i v re. Dès le lendemain,David est arrêté à son domicile. Son pro c è sa lieu en janvier 1981 et il est condamné àdix-sept ans de prison. Une fois sa peinep u rgée, il est expulsé vers les États-Unis,son pays d’origine. Il y vit aujourd’hui avecsa seconde femme, Sylvia. Installé non loinde sa ville natale, il est un “honnête citoyen”,et son entourage ignore tout de son crime etde ses années de détention. David se livreà la caméra de Stella Ti n b e rgen : il parle decette soirée où tout a dérapé, de son crimeet de sa vie actuelle. Au-delà de la confes-sion, des re m o rds et des pleurs, c’est par-fois un David beaucoup plus ambigu et sûrde lui qui apparaît, notamment lorsque laréalisatrice le confronte au récit du calvairede Rosi et de la famille de sa victime.

(Sunrise - A song of two humans)

Film de Friedrich Wilhelm Murnau(États-Unis, 1926/1927-1h46mn) Noir et blanc, muetScénario : Carl Mayer, d’après Die Reise nach Tilsit de Hermann SudermannAvec : George O’Brien (le mari), Janet Gaynor(son épouse), Margaret Livingston (la femme de la ville), Bodil Rosing (la servante), J. FarrelMacDonald (le photographe), Ralph Sipperly (le coiffeur), Jane Winton (la manucure), ArthurHousman (l’homme pressant), Eddie Boland(l’homme galant), Barry Norton (le danseur)Image : Charles Rosher, Karl StrussMontage : Katherine Hilliker, H.H. CaldwellDécors : Rochus Gliese Musique originale : Hugo RiesenfeldProduction : Fox Film CorporationZDFVersion restaurée (2002)

par la Twentieth Century Fox

v e n d redi 28 mars

L’ancien GI vit

aujourd’hui près

de sa ville natale

aux États-Unis.

Son entourage ne

sait rien de son

passé en Allemagne.

23.40 L’aurore

Un couple de

c a m p a g n a rds découvre

le monde fascinant de la

grande ville et ses

mirages…

Le premier film tourn é

par Murnau aux

États-Unis, dans une

version re s t a u r é e .


Une élégante de la ville a tourné la tête d’unhomme marié qui habite à la campagne. Ellele convainc de noyer sa femme lors d’unes o rtie en bateau et de maquiller le meurt reen accident. Au dernier moment, l’hommerenonce au funeste projet. Mais son épou-se, qui se méfie, prend la fuite en tramway.L’homme la suit, et le couple arrive en ville.Ils découvrent alors ensemble le monde fas-cinant de la grande cité et de ses mirages –et re d é c o u v rent pro g ressivement leur amourl’un pour l’autre. Mais, rentrant chez eux, ils doivent traverser le lac et essuient unet e m p ê t e …

Période américaine

M u rnau a signé en 1926 un contrat deq u a t re ans avec William Fox, et l ’ A u ro re e s tle premier film qu’il tourne aux États-Unis. Ils’agit d’une adaptation du récit de l’auteurlituanien Hermann Sudermann, transposéen Amérique. Le village reconstitué évoqueceux de la Westphalie natale de Murnau. Lecôté un peu mièvre et sentimental de l’his-t o i re est transcendé par la qualité de la pho-

tographie. La beauté des paysages s’éten-dant à perte de vue, puis l’atmosphère de lagrande ville, sont rendues par une paletteextrêmement subtile de gris – on re t i e n d r anotamment la scène de séduction au borddu marécage, sous la pleine lune. “ To u t e sles qualités que Murnau avait révélées danssa période allemande : la subtilité descadrages, des mouvements de caméra etdes éclairages, la richesse des nuances, lerythme et la composition des images ainsique son approche pertinente desambiances et des réactions de l’âme, sere t rouvent également dans son premier filmaméricain. Et même si la trop grande riches-se des moyens que la Fox avait mis à sa dis-position l’a conduit à des dérives et à desexagérations inhabituelles et que les gagsp rennent plus de place que le propos tra-gique ne devrait l’autoriser, on oublie cesi m p e rfections face à la cohérence del ’ œ u v re dans sa totalité”, estime Lotte Eisnerdans son livre sur Murn a u .

Rediffusion le 3 avril à 17.10

Trilogie

Friedrich Wilhelm Murnau

Faustvendredi 28 février à 23.05

L’aurorevendredi 28 mars à 23.35

Le dernier des hommesvendredi 25 avril à 23.15

“Presque chaque plan

de l’Aurore suscite

l’étonnement ou

provoque la réflexion –

de par sa construction,

son intensité

émotionnelle

et la richesse

des associations

qu’il fait naître.”

(Thomas Koebner)

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

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D i recteur du développement

et de la coord i n a t i o n

H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

P resse et relations publiques

Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45

Responsable marketing et sponsoring

Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes et photos

Sabrina Nennstiel 03 88 14 22 45

M u l t i m é d i a

A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61

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Téléphone (49) 7221/93690

Communication et marketing

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RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

Communication

Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

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01 55 00 70 56

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S e c r é t a i re de rédaction

A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste

Garance de Galzain 01 55 00 70 55

s - g u n d u z @ a rt e f r a n c e . f r

Scanneriste

A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ a rt e f r a n c e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,

Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,

Josie Mély, Esther Lehoczky, Quentin

Pinoteau, Ruth Legrand, Franck Garbarz

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : DE LA POTE MIQUET GRENELLE

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 13 jeudi 27 février 2003

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f rC h a rgée de la coord i n a t i o nFrançoise Landesque 01 55 00 70 63

f - l a n d e s q u e @ a rt e f r a n c e . f rP u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44

c - b r a u n @ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rMyriam Harleaux ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

s - k h a l d i @ a rt e f r a n c e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f rF l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48

f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteIsabelle Courty 01 55 00 72 90

i - c o u rt y @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rFichier pre s s eMyriam Harleaux 01 55 00 70 37

s - k h a l d i @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

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S e rvice téléspectateurs

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I n t e rnet

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des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (14)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 29mars

19.00 Le forum des Européens

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.10 ARTE Météo

20.15 D’une rive à l’autre (5)

20.45 L’aventure humaine :

Vivre au bord du cratère

21.35 Metropolis

22.30 Fiction : À fond la caisse

00.00 La lucarne : Absolitude

01.30 L’art du combat

02.20 Human remains (r)

02.50 Why are you creative?

Dimanche 30 mars

19.00 Maestro : Le quatuor Borodine

interprète Chostakovitch

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Danse : Bésame el cactus

20.45 Thema : Devins et prophéties,

avec le film Hanussen d’Istvan Szabo

00.35 Signes de singes,

balades de baleines

01.30 Metropolis (r)


02.30 ARTE Scope

Lundi 31 mars

19.00 Nature


20.15 ARTE Reportage

20.45 Ciné-lundi : À ma sœur,

de Catherine Breillat

22.05 Grand format : Le tube

23.35 Court-circuit (le magazine) n° 114

00.25 Orange mécanique (r)

02.40 François Le Vaillant (r)


Mardi 1er avril

19.00 Archimède



20.45 Thema : L’ennemi à mes côtés

23.00 Music Planet 2Nite :

Norah Jones & Gordon Haskell

00.00 Barry Lyndon (r)

Mercredi 2 avril

19.00 Connaissance



20.45 Les mercredis de l’histoire :

Les veuves du Vietnam

21.45 Musica : Maïa Plissetskaïa Assoluta

22.45 Ciné-découverte : Le labyrinthe

des rêves, de Sogo Ishii

00.10 2001 : l’odyssée de l’espace (r)

02.25 Loverfilm

Jeudi 3 avril

19.00 Voyages, voyages : Provence



20.45 Ciné-jeudi : Vulcano, de William Dieterle

22.20 Comedia : Le révizor

00.45 Sur les traces de la reine de Saba

02.25 Muakah

Vendredi 4 avril

19.00 Tracks



20.45 Fiction : Masculin/Féminin

Des épaules solides

22.20 à mi-mots : Ahmadou Kourouma

22.50 La vie en face :

Saya et Mira, rêves perdus

23.45 Profils : Jacques Dupuis

00.45 À ma sœur (r)

02.10 Quand les animaux squattent en ville (r)


Vous regardeztrop la téléLa télévision est-elle

dangereuse pour le cerveau ?

Est-elle un outil de contrôle

des esprits ? Que nous

cache-t-on de l’autre côté

des écrans ? Une équipe de

télévision (!) mène l’enquête,

de Tokyo à Boston et de Paris

à Toronto, dans le Tube.

Un vrai polar à la X-Files,

lundi 31 mars à 22.05 dans

“Grand format”.

13

ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie

67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

NPS (Pays-Bas)

Postbus 290001202MA Hilversum

Tél. 00 31 35 677 93 33

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