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j u i n 2 0 1 5 C I N E M A LA COURSIVE SCENE NATIONALE LA ROCHELLE

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La Rochelle • Coursive

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C I N E M A

L A C O U R S I V ESCENE NATIONALE LA ROCHELLE

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C I N E M A

Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte MorissonImpression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Contes italiens de Paolo et Vittorio Taviani

Information 7 jours sur 7AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVEdu mardi au vendredi de 13 h à 20 h / samedi, dimanche et lundi de 14 h à 20 hPAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14 h à 18 h / 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège •TMVLa Rochelle • UBACTO

Tarifs cinémaTARIF NORMAL 7 €CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS 6 €LUNDI POUR TOUS 5 €MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI 5 €TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS 4 €TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS 3,50 €CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE10 séances (valable jusqu’au mercredi 24 juin 2015) 50 €

TARIFS CARTE LA COURSIVE• Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 €• Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 €

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche,à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche,à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma

Cinéma jeune publicTout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€).

POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA:05 46 51 54 00

«NEWSLETTER» CINÉMA, chaque mois, présentation des films, horaires…En vous inscrivant sur le site de La Coursive, recevez toutes les informations sur laprogrammation cinéma de la Salle Bleue. m inscription sur www.la-coursive.com

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L’Ombre des femmes / Philippe Garrel

France, 2015, 1 h 13, scope-noir et blanc

Scénario Jean-Claude CarrièreCaroline Deruas, Arlette LangmannPhilippe Garrel

Photo Renato Berta

Son François Musy

Musique Jean-Louis Aubert

Montage François Gédigier

Avec Clotilde Courau, Stanislas MerharLena Paugam, Vimala PonsLouis Garrel (voix off)…

DU 1er AU 9 JUIN

SORTIE NATIONALE

RÉALISATEURS

CANNES 2015 : QUINZAINE DES

La Sapienza / Eugène Green

France / Italie, 2014, 1 h 44, couleur, v.o.

Scénario Eugène Green

Avec Fabrizio Rongione, Ludovico SuccioChristelle Prot Landman…

MERCREDI 2 JUIN 19H

EN EXCLUSIVITE

SOUTIEN GNCR

Eugène Green, fidèle à son style baroque, fait voyager de l’autre côté des Alpes un coupleà bout de souffle, régénéré par la beauté des lieux et le charme de deux jeunes gens. Sousles auspices de Monteverdi, le film prend la forme d’un jeu de piste parmi les œuvres deFrancesco Borromini… […] Comme dans Voyage en Italie de Rossellini (1954), le périplen’est autre qu’un retour à l’origine, celle d’une passion que le couple étranger avait perdueen chemin et qui renaît par le biais d’une expérience esthétique. Green pousse leparadoxe encore plus loin, faisant de la jeunesse rencontrée la dépositaire d’uneexpérience pure, entière, dont l’âge mûr se trouvait désemparé, l’ayant remplacée parl’attirail du savoir et de l’expertise… […] La sapience, mot rabelaisien lui aussi tombé endésuétude, désigne avant tout une source : « A l’origine de la beauté, il y a l’amour ; àl’origine de la science, il y a la sapience.» Mathieu Macheret, Le Monde, 24 mars 2015

Ainsi que le suggère son titre plein de délicatesse, L’Ombre des femmes est un film quis’écrit par l’envers et le creux, l’un des plus retors de Philippe Garrel, sous les dehorstrompeurs d’un récit limpide, filant droit, à vitesse éclair. Une fable terriblement sensiblede la relation à l’autre aimé, qui ne s’entiche pourtant que de personnages en négociationseulement avec leurs représentations, en tête à tête avec eux-mêmes - voir cette séquenceoù Elisabeth, l’amante de Pierre, qui vient de surprendre Manon en situation d’adultère,va quêter la consolation à son dilemme moral dans l’exiguïté d’une cabine dePhotomaton. Le portrait d’un type un peu salaud, un peu sourd-muet, aveugle à tout, etsurtout à sa lâcheté pleine de contention virile, personnage impossible avec lequell’acteur qui l’incarne se débat avec grâce, et aux basques duquel le film se cramponnealors que son cœur fantôme, lui, bat ailleurs.Ce rôle-là, c’est Clotilde Courau qui l’endosse de sa superbe réapparition défardée, enprésence féminine la plus souveraine ayant traversé un plan garrelien depuis longtemps.Jusque dans ses absences, c’est elle qui dispense au film sa pulsation au gré dujaillissement de ses sanglots ou de ses souffles courts et longs. Elle, aussi, qui s’en révèlele centre de gravité, composant au creux de ce cinéma une figure qui jusque-là luidemeurait presque étrangère, celle d’une absolue pureté qui ne soit jamais virginale, ninaïve, mais armée d’une maturité très sûre et d’un idéal de vérité jusque dans lesconvulsions du grand mensonge amoureux. Julien Gester, Libération du 15 mai 2015

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Los Hongos / Oscar Ruiz Navia

[…] Une vision audacieuse de Cali, la ville natale de Oscar Ruiz Navia, qu’il explore defaçon transversale en suivant les déambulations de deux jeunes graffeurs, Calvin et Ras.L’un à vélo, l’autre en skate, ils sont accompagnés par des travellings qui les montrent telsdes rois de l’asphalte, salués par une nuée de klaxons sur le périphérique comme pourcélébrer les noces de la jeunesse et du mouvement. Les rues et les routes leurappartiennent, ils prennent possession d’un espace qui est aussi celui dont le films’empare : une ville dans toute sa diversité sociale, culturelle, politique et géographique.« Le pont des mille jours » que Calvin et Ras vont recouvrir d’une fresque géante avecd’autres amis graffeurs s’apparente au film qui, lui aussi, se dessine à travers une mêmeforme patchwork, agençant plusieurs blocs de réalité de tailles, de couleurs et de formesdifférentes. Toutes les personnes rencontrées par les deux protagonistes portent en ellesun univers et une couleur bien particuliers, représentatifs d’une facette de la ville. La mèrede Ras, déplacée du Pacifique par la guerre, se réfugie dans la religion, le père de Calvin,chanteur d’opérette, défend des thèses marxistes auprès de ses amis au moment desélections, sa grand-mère qui se remet d’un cancer vit dans un appartement envahi deplantes qui font de lui une véritable jungle. Chacun à leur manière, tous les personnagesdu film se battent et luttent pour leur vie en dépit des difficultés et des obstacles qu’ilsrencontrent, comme ces champignons (« los hongos » du titre) qui poussent sur de lamoisissure… […] Les relations pleines de respect qui unissent Ras à sa mère et celles pleines detendresse qui unissent Calvin à sa grand-mère irradient d’une rare douceur un film parailleurs empreint de Street art et de musique punk. Contraste qui n’est qu’apparent tantla véritable rébellion passe aujourd’hui davantage par une relation privilégiée avec lesAnciens plutôt que par une rupture avec eux. A contre-courant d’une nouvelle générationqui fait du concept de la table rase un facteur d’innovation, le film de Ruiz Navia s’inscritclairement dans la réception d’un héritage, dans l’acceptation d’une filiation… […] Ce sont, à n’en point douter, ces mêmes racines qui nourrissent cet Arbre de la vie,magnifique et majestueux, qui clôt de manière féérique ce film libre et généreux.

Nicolas Azalbert, Cahiers du cinéma, mai 2015

Colombie / Argentine / France / Allemagne2014, 1 h 43, couleur, v.o.

Scénario O. R. Navia, César A. Acevedo

Photo Sofia Oggioni Hatty

Son Leandro De Loredo, César Salazar…

Musique La Llegada Del Dios RataZalama Crew, Sebastian Escofet

Montage Felipe Guerrero

Avec Jovan Alexis Marquinez Angulo«Ras», Calvin Buenaventura Tascón…

DU 1er AU 9 JUIN

PRIX DU JURY / ROTTERDAM

FESTIVALS 2014 : LOCARNO,

SORTIE NATIONALE

EN EXCLUSIVITE

Zaneta / Petr Vaclav

Dépassant les constats de circonstance, misérabilistes et / ou bien pensants, cettehistoire de battante aux prises avec les vicissitudes administratives et familiales, frôlantla délinquance, et se régénérant constamment à travers ses problèmes successifs, estce qu’on a vu, paradoxalement, de plus réjouissant et encourageant sur ce thème rebattu.La vraie force du film et du cinéaste réside dans une évidente connivence avec lacommunauté tzigane (sédentarisée) d’Europe de l’Est (dont Petr Vaclav est proche, maissans lui appartenir). Se gardant de tout angélisme et autres complaisances, le cinéaste semaintient à une distance juste, composant un portrait nuancé de l’un des peuples lesplus ostracisés de l’histoire. Il met en avant leur dignité à travers son héroïne, animée d’unfarouche désir de survie mais aussi d’intégration…

Vincent Ostria, Les Inrockuptibles, 6 mai 2015

Fr./ Rép. Tchèque, 2014, 1 h 42, coul., v.o.

Scénario Petr Vaclav

Avec Klaudia Dudova, David IstokMilan Cifra, Maria Zajacova-Ferencova…

LUNDI 1er JUIN 16H30

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Loin de la foule déchaînéeThomas Vinterberg

Angleterre, fin du XIXe siècle. Bathsheba Everdene dirige d’une main de maître la ferme léguéepar son oncle. Elle entend bien s’assumer seule, déterminée à se marier par amour plutôt quepar convention. Sa force, son indépendance et sa beauté séduisent le noble et honnête bergerGabriel Oak, le riche propriétaire terrien William Boldwood et le séduisant et effronté SergentTroy. Elle se trouve bientôt tiraillée entre ses trois prétendants et aussi libre qu’indépendante,elle décide de n’écouter que ses sentiments.

Des personnages extraordinaires, et d’une grande profondeur, qui appartiennent à une époquecaractéristique. Mon but était d’évoquer l’ampleur romanesque du livre, de manière crédible, et demettre en lumière la fragilité des personnages, sans négliger pour autant la beauté des décors. On a séjourné dans les lieux mêmes qui ont inspiré Thomas Hardy (le comté de Wessex, le Dorset),on s’est imprégné du paysage ambiant et on s’est totalement laissé porter par cet univers. Pourmoi, il s’agissait de raconter l’une des plus belles histoires jamais imaginées, en rendant compte dupoint de vue de Hardy sur l’amour et le destin. Thomas Vinterberg in Dossier de presse

Je me suis toujours passionné pour les grands textes de Thomas Hardy. Contrairement à JaneAusten, ou aux sœurs Brontë, Hardy n’a pas été adapté au cinéma depuis très longtemps, si bienqu’on avait le sentiment que c’était le bon moment pour s’emparer de nouveau de cette histoirehors du commun. Certes, il s’agit d’un roman profondément victorien, mais il n’existe guère depersonnages comme Bathsheba, aussi fougueuse et déterminée, coûte que coûte, à rester libre. Lesquestions qu’elle se pose sont toujours d’actualité : comment une femme peut-elle resterindépendante et forte dans un monde où, contrairement aux hommes, ses mérites ne sont pastoujours reconnus ? L’essentiel des éléments dramatiques – et comiques – du livre est lié auxquestionnements autour de ce qu’on considère, ou pas, comme un bon mariage. Bathsheba est-elle attirée par Troy sexuellement ? Est-ce le statut social qui la pousse dans les bras de Boldwood ?Ou est-ce la complicité, la confiance et l’amitié qui la séduisent chez Gabriel ? Je voulais placer cesquestions au coeur du script et construire la dramaturgie autour de l’histoire d’amour, d’uneimportance croissante, entre Bathsheba et Gabriel. Bathsheba est l’une de ces grandes héroïnes dela littérature destinée à choquer et bousculer le lecteur de l’époque. Voilà une femme qui peuts’avérer capricieuse, égoïste et orgueilleuse, mais aussi d’une force incroyable, séduisante etfascinante. Elle a influencé bon nombre de personnages féminins de la littérature et du cinéma, àcommencer par Scarlett O’Hara. David Nicholls in Dossier de presse

Far from theMadding CrowdUSA / G.-B., 2015, 1 h 58, couleur, v.o.

ScénarioDavid Nicholls d’après le roman de Thomas Hardy

PhotoCharlotte Bruus Christensen

SonGlenn Freemantle

MontageClaire Simpson

AvecCarey Mulligan, Matthias SchoenaertsMichael Sheen, Tom SturridgeJuno Temple, Jessica Barden…

DU 3 AU 23 JUIN

SORTIE NATIONALE

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Contes italiens / Paolo et Vittorio Taviani

Florence, XIVe : la peste fait rage. Dix jeunes gens fuient la ville pour se réfugier dans une villa àla campagne et parler du sentiment le plus élevé qui existe, l’amour, dans toutes ses nuances.

LES CINQ NOUVELLESCatalina et Gentile : quand l’amour est un antidote à la mort.Calandrino : à quel point un mari peut-il être monstrueux et cruel?Ghismunda et le Duc Tancredi : un despote sans une once de cœur.Usimbalda et Isabetta: «Nous sommes coupables car le seigneur nous a aussi faites de chair.»Federico et Giovanna : une erreur faite par amour doit être pardonnée.

Une merveille pure, célébration de l’amour intemporel dans la Toscane médiévale, parles Taviani (chacun âgé de plus de quatre-vingt-trois ans) qui, en adaptant cinq récits issusdu Décaméron de Boccace, semblent avoir retrouvé la force d’un Fiorile. Des chapitreslittéraires et éminemment cinématographiques, tour à tour sombres, tragiques, fantastiques,drôles et fantasques également, intrinsèquement romantiques. avoir-alire.com

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Maravaglioso BoccaccioItalie, 2015, 1 h 55,couleur, v.o.

ScénarioPaolo et Vittorio Tavianid’après Le Décaméron de Boccace

PhotoSimone Zampagni

SonBenito Alchimede, Maurizio Grassi

MusiqueGiuliano Taviani et Carmelo Travia

MontageRoberto Perpignani

AvecLello Arena, Paola Cortellesi,Carolina Crescentini, Flavio ParentiVittoria Puccini, Michele Riondino,Kim Rossi Stuart, Riccardo Scamarcio…

DU 10 AU 23 JUIN

SORTIE NATIONALE

ENTRETIEN AVEC PAOLO ET VITTORIO TAVIANIVous vous êtes inspirés d’une grande œuvre, « Le Décaméron » de Boccace, composée de cent nouvellesrassemblées dans un même recueil. En quoi ce texte du XIVe siècle vous semble-t-il d’actualité aujourd’hui ?PAOLO et VITTORIO TAVIANI : Nous avions envie de nous rapprocher des jeunes d’aujourd’hui et duprésent difficile qui est le leur –nous les côtoyons, dans nos familles, nos rues, lors de nos voyages.C’est alors qu’un projet abandonné est réapparu, avec force : dans la ville de Florence du XIVe siècle,dévastée par la peste, dix jeunes, sept femmes et trois hommes, refusent de céder à la noirceur quiles mine de l’intérieur et qui leur ôte toute envie de vivre. Ils quittent la ville et s’en remettent auxforces de la nature et de l’imagination, avec obstination, effroi, passion et allégresse…Hier comme aujourd’hui, en effet, la peste peut prendre mille visages. Mais aujourd’hui, en particulierpour nous deux, le moment d’une rencontre avec Boccace et son Décaméron était enfin arrivé. Unerencontre qui nous a émus et dont nous lui sommes reconnaissants.Nous avons à présent envie que ce soit notre Contes italiens qui soit raconté à son tour, avec notrelangage. Tout ce que nous pouvons répondre à votre question, c’est cela : la peste, les jeunes qui serebellent et les histoires fabuleuses qui sont évoquées battent d’un même cœur.A quel point avez-vous tenu compte des versions précédentes du « Décaméron », en particulier celle dePasolini ? Dans quelle mesure « Contes italiens » s’en éloigne-t-il, quelle est son identité ?P. et V. TAVIANI : Nous l’avons dit : une œuvre littéraire peut offrir des histoires différentes au cinéma.Il y a des réalisateurs qui trouvent du plaisir à les illustrer et d’autres non. Nous, non. Nous aimons–bien sûr– les œuvres dont nous nous inspirons, mais nous les considérons comme un élémentpour parler de nous, de nos angoisses et de nos désirs. Boccace nous a prêté ses nouvelles et leurinépuisable richesse inventive. Il les a prêtées à de nombreux réalisateurs. Y compris à Pasolini. Sonfilm est une représentation violente et poétique de l’éros. Son film a été censuré, d’autant plus qu’ils’inscrivait dans la lutte pour la libération sexuelle de ces années-là.Nous préférons ne pas parler des autres adaptations. Contes italiens est un enfant de notre époqueet, en tant que Toscans nous en sommes sûrs, il ne ressemble qu’à lui-même. En tout et égalementdans la sexualité, discrète et souvent souterraine, qui est partout : dans les personnages desnouvelles aussi bien que dans les rapports des jeunes entre eux.La musique a-t-elle un rôle déterminant ? En plus de souligner et d’accompagner les situations, a-t-elleune fonction narrative ?P. et V. TAVIANI : Chacun de nos dix jeunes a eu un espace sonore bien à lui, dans lequel se mouvoir etse reconnaître : liberté de rythmes et des instrumentations contemporaines, inquiétudesélectroniques. Avec les pieds bien ancrés dans le son d’aujourd’hui, le défi a été possible : passer dela dimension quotidienne à la dimension fantastique des récits, en évoquant un autre universmusical, celui du mélodrame. Les deux musiciens du film ont assumé ce télescopage. Avec lacomplicité de Rossini, de Verdi et de Puccini, cela a été émouvant pour eux, et pour nous, d’opposerdes rugosités acoustiques à des vagues mélodiques, le présent au passé : comme toujours, lamusique est l’un des acteurs principaux de notre film.Les femmes sont le moteur de l’histoire…P. et V. TAVIANI : Pour nous, ce film est un hommage à la femme. Ce sont les femmes qui décident departir et ce sont elles qui vont raconter les cinq nouvelles en faisant appel à l’art et à l’imagination.La morale? Il n’y en a pas, si ce n’est que l’amour est possible. Et cela toujours grâce aux femmes quivivent avec une grande liberté tous les sentiments, y compris les sentiments amoureux.

in Dossier de presse

LE DÉCAMÉRON de Giovanni Boccaccio dit BoccaceD’une extrême variété de thèmes, les cent contes exaltent le triomphe de l’instinct, la passion de réussir etl’intelligence pratique. A la satire plaisante des travers humains succèdent parfois des scènes délicates ou desévocations d’une tragique grandeur ; et c’est en fait sous les apparences de légèreté, une vaste satire de lasociété florentine du XIVe siècle, voire de la société occidentale en général (cf. la revendication de l’égalité dela femme dans les rapports amoureux). Peinture réaliste et colorée, animée de personnages d’une infinievariété et toujours hauts en couleur, Le Décaméron, par sa précision descriptive, demeure « le premier modèleen prose pour l’exactitude et pour la pureté du style, ainsi que pour le naturel de la narration» (Voltaire).L’œuvre inspira Chaucer, Shakespeare, Marguerite de Navarre, La Fontaine… in Le Petit Robert

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La Belle Promise / Suha Arraf

Dès mon plus jeune âge, j’ai entendu parler de la beauté de Ramallah, cette ville où les couples serendaient pour leur lune de miel. Dans mon esprit, Ramallah était une ville magique. Mais quand j’ysuis allée la première fois en 1990, je l’ai trouvée assez laide avec ses rues vétustes, ses graffitispolitiques et ses affiches de martyrs disséminées partout. Ça m’a fait un choc. Où était passé leRamallah dont on m’avait parlé?En me promenant dans les rues étroites, j’ai compris que c’est par les anciennes villas de pierrestaillées, qui rappellent la grandeur passée, que s’exprimait la beauté de la ville. J’ai pu, aussi, trouverles derniers endroits où se réunit l’aristocratie qui n’a pas quitté le pays. Beaucoup de femmes quej’ai rencontrées sont semblables aux personnages de mon film, qui vivent dans leurs souvenirs etne quittent pas leurs maisons afin de ne pas être confrontées à la réalité difficile de leur ville sousl’occupation. Ces maisons finissent par ressembler à des mausolées!Ce sont ces images et ces souvenirs qui m’ont poussée à faire ce film. Je voulais m’intéresser au sortde l’aristocratie palestinienne après la guerre de 1967; c’est un sujet peu abordé en Palestine. Onpréfère plutôt s’intéresser aux camps de réfugiés, au mur, à la rivalité entre le Hamas et le Fatah,tout en ignorant cette partie de la population qui est sur le point de disparaître…[…] Avec La Belle Promise, je veux mettre en avant la réalité de la vie palestinienne, et montrer queles problèmes en Palestine, tels qu’ils sont montrés aujourd’hui, mettent trop souvent de côté laquestion de l’humain.Ce n’est pas qu’une question de morts, de territoires ou de martyrs mais plutôt d’êtres humainsavec leurs forces et faiblesses, leur compassion ou leur entêtement. J’avais l’impression que celamanquait aux films palestiniens où nous sommes dépeints soit comme héros soit comme victimes,sans jamais parler des êtres en tant que personne. C’est précisément le sens de ma démarche.

Suha Arraf in Dossier de presse

FESTIVALS 2014 : VENISE

TORONTO

Villa ToumaPalestine, 2014, 1 h 25, couleur, v.o.

ScénarioSuha Arraf

PhotoYaron Scharf

MusiqueBoaz Schory

MontageArik Lahav-Leibovich

AvecNisreen Faour, Ula TabariCherien Dabis, Maria Zreik…

DU 10 AU 16 JUIN

SORTIE NATIONALE

Scénariste des « Citronniers » et de « La Fiancée syrienne » de Eran Riklis, « La Belle Promise » estle premier long métrage de Suha Arraf en tant que réalisatrice.En Palestine, trois sœurs issues de l’aristocratie chrétienne ont perdu leur terre et leur statutsocial après la guerre des Six Jours de 1967 avec Israël. Incapables de faire face à leur nouvelleréalité, elles s’isolent du reste du monde en s’enfermant dans leur villa pour se raccrocher à leurvie passée. L’arrivée de leur jeune nièce, Badia, ne tarde pas à bousculer leur routine et d’autantplus lorsqu’elles se mettent en tête de lui trouver un mari.

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Mustang / Deniz Gamze Ergüven

Turquie, 2015, 1 h 34, scope-couleur, v.o.

ScénarioDeniz Gamze Ergüven, Alice Winocour

PhotoDavid Chizallet, Ersin Gök

SonIbrahim Gök

MusiqueWarren Ellis

MontageMathilde Van de Moortel

AvecGunes Sensoy, Dogba DogusluTugba Sunguroglu, Elit IscanIlayda Akdogan, Nihal Koldas…

DU 17 AU 23 JUIN

SORTIE NATIONALE

DES RÉALISATEURS

CANNES 2015 : QUINZAINE

Vous avez surtout vécu en France. Pourquoi avoir tourné en Turquie votre premier film ?DENIZ GAMZE ERGÜVEN: La majeure partie de ma famille réside toujours en Turquie et j’ai passé mavie à faire des allers-retours entre les deux pays… Depuis quelques temps, le pays a pris unetournure plus conservatrice mais on y ressent toujours une force, une fougue. On a le sentimentd’être au cœur de quelque chose, que tout peut vriller à tout moment, partir dans n’importe quelledirection. C’est aussi un réservoir à fiction incroyable.« Mustang » est le récit d’une émancipation. Quelle est la genèse de cette histoire ?D. G. E. : Je voulais raconter ce que c’est que d’être une fille, une femme dans la Turquie contemporaine.Un pays où la condition féminine est plus que jamais au centre du débat public… Tout ce qui a traità la féminité est sans cesse ramené à la sexualité. C’est comme si chaque geste des femmes, etmême des jeunes filles, avait une charge sexuelle… Et on voit émerger une idée de société quipositionne les femmes comme des machines à faire des enfants, bonnes à rester à la maison…Pourquoi ce titre à la sonorité anglo-saxonne « Mustang » ?D. G. E. : Le mustang est un cheval sauvage qui symbolise parfaitement mes cinq héroïnes, leurtempérament indomptable, fougueux. Et même visuellement, leurs chevelures ressemblent à descrinières, leurs cavales à travers le village ont tout d’une troupe de mustangs… Et l’histoire avancevite, parfois à tambours battants. C’est cette énergie qui est pour moi le cœur du film… Qui y-a-t-il de vous dans le film ?D. G. E. : Le petit scandale que les filles déclenchent en grimpant sur les épaules des garçons avantde se faire violemment réprimander au début du film m’est réellement arrivé à l’adolescence. Saufque moi, ma réaction à l’époque n’a pas du tout été de répondre aux remontrances qui m’étaientfaites. J’ai commencé par baisser les yeux, honteuse. Ça m’a pris des années pour commencer àm’indigner un peu… Je vois ces cinq filles comme un monstre à cinq têtes qui perdrait desmorceaux de lui-même… Mais le dernier morceau subsisterait et réussirait à s’en sortir. C’est parceque ses ainées sont tombées dans des pièges que Lale, la cadette, n’a pas envie du même destin. Elleest un condensé de tout ce que je rêve d’être. in Dossier de presse

Un film qui fait passer par toutes les émotions, comme le cinéma devrait le faire.Edouard Waintrop

C’est le début de l’été. Dans un village au nord de la Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrentde l’école en jouant innocemment avec des garçons. La débauche supposée de leurs jeuxsuscite un scandale aux conséquences inattendues. La maison familiale se transformeprogressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et lesmariages commencent à s’arranger. Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté,détournent les limites qui leur sont imposées.

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Un film après l’autre, le petit monde d’Hong Sangsoo nous ramène à une géographiefamilière et mélancolique, et plus obliquement peut-être, à une manière de négociationavec le journal intime et l'autobiographie que le cinéaste détournerait au profit de sesfictions. Nos retrouvailles avec ce monde, alimentées par une cadence régulière d'un oudeux films par an, n’ordonne d’autre forme de connivence que le plaisir réitéré que nousprenons à ces miniatures géniales de la vie ordinaire… […] L’anglais sert de passerelleentre les personnages du film et si tous parlent avec un certain aplomb cette même languedans une version simplifiée, elle n’en devient pas moins ironiquement source de quelquesincompréhensions. Mais avant d'être un film parlé, Hill of Freedom consiste en un paquetde lettres envoyées par Mori à Kwon. C’est le désordre provoqué par leur chute au sol quiordonne à Kwon un nouvel ordre de lecture et au film sa chronologie accidentée. ChezHong Sangsoo, on sait que le hasard a toutes les manières de bien faire les choses.On a régulièrement et avec justesse souligné l'affinité reliant Hong Sangsoo à Rohmer, etsans doute aussi à Ozu (pour l’épure) et Eustache (pour ses glissements subtils entre trivialet morale). Mais la manière des derniers films, dont Hill of Freedom signe un nouvelaccomplissement, incite à regarder un peu ailleurs, tant du côté de la peinture que de lamusique où les tonalités dramatiques jouent des couleurs de saison et du temps commede la réalité incertaine des sentiments. Entre la palette et la partition, le montage et lezoom redoubleraient les gestes de la baguette et du pinceau impressionniste, et le cinémad’Hong Sangsoo déposerait l’idée de synthèse entre les arts pour lui substituer lesbeautés troublantes du côtoiement, du frôlement ou de la rencontre comme elles seréalisent dans ces vies ordinaires filmées entre plein air et musique de chambre. Sunhiavait des airs de pop song douce amère, Hill of Freedom emprunte peut-être à l’art de lafugue tant Mori venu renouer avec Kwon semble vouloir la chercher plutôt que la trouver.Et si nous savons comme disait l’autre que « le bonheur n’est pas gai», les films d’HongSangsoo ont de grâce essentielle et salutaire qu’ils chuchotent élégamment dans le creuxde notre oreille que ce n’est pas bien grave de faire du cinéma. On comprendra de suitepourquoi il nous importe autant de voir cette colline de la liberté s’élever, depuis sessoixante-six minutes seulement, aussi haut. Jérôme Baron, Délégué général

et directeur artistique du Festival des 3 Continents de Nantes

Hill of Freedom/ Hong Sangsoo

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Corée du sud, 2014, 1 h 06, couleur, v.o.

ScénarioHong Sangsoo

PhotoPark Hongyeol

SonKim Mir

MusiqueJeong Yongjin

MontageHahm Sungwon

AvecRyo Kase, Moon Sori, Seo YounghwaKim Euisung…

séance unique:MERCREDI 24 JUIN 21H

NANTES, MONTGOLFIÈRE D’OR

FESTIVALS 2014 : VENISE /

SOUTIEN GNCR

Mori, un jeune Japonais, se rend à Séoul afin de retrouver la femme qu’il aime. Mais celle-ci estabsente. Attendant son retour, il s’installe dans une chambre d’hôtes et y fait différentes rencontres.

EN AVANT-PREMIÈRE

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20000 Days on EarthRoyaume-Uni, 2014, 1 h 37, scope-coul., v.o.

Scénario Iain Forsyth, Jane Pollard,Nick Cave

Photo Erik Wilson

Son Joakim Sundström

Musique Nick Cave & Warren Ellis

Montage Jonathan Amos A.C.E.

Avec Nick Cave, Darian LeaderKylie Minogue, Ray WinstoneBlixa Bargeld…

MER 24 JUIN 14H et 17H15

EN EXCLUSIVITE

FESTIVALS 2014 : SUNDANCE / BERLIN

Arménie, 1968, 1 h 19, couleur, v.o.

Scénario Serguei Paradjanov

Photo Suren Shakhbazian

Son Yuri Sayadyan

Musique Tigran Mansurian

Montage Maria Ponomarenko

Avec Sofiko Chiaureli, Melkon AlekianVilen Galustian, Georgi GegechkoriHovhannes, Spartak Bagashvili…

MER 24 JUIN 15H45 et 19H15

VERSION ORIGINALE RESTAURÉE

CANNES CLASSICS 2014

Sayat Nova. La Couleur de la grenade /Serguei Paradjanov

C’est un film stupéfiant et à nul autre pareil. «Serguei Paradjanov est de ceux –et ils se fonttrès rares– qui font comme si personne avant eux n’avait filmé», notait le grand critiqueSerge Daney. Suite de tableaux édifiants évoquant aussi bien la miniature persane que lapeinture surréaliste, Sayat Nova raconte la vie du célèbre poète-troubadour éponymearménien du XVIIIe siècle. Un achough qui chantait aussi bien en arménien qu’en géorgienet en azéri. C’est donc un symbole commun de la culture caucasienne que filma, en 1969,Serguei Paradjanov, cinéaste de génie flirtant avec la dissidence soviétique. Moscou,jugeant le film «formaliste», imposa une version remontée et raccourcie par le cinéasteSerguei Ioutkevitch, qui fut la seule diffusée dans le reste du pays, puis en Occident. Pourla première fois, il est enfin possible de voir la version originale de ce chef-d’œuvre, danstoute sa longueur et en langue arménienne, restaurée par la cinémathèque de Bologne.

Marc Semo, Libération, 21 avril 2015

20000 jours sur TerreIain Forsyth / Jane Pollard

Faut-il être familier du rock tourmenté de Nick Cave pour apprécier ce film? Objectivement,non, parole de fan! Depuis Some Kind of Monster (2004), sur Metallica, ou Year of the Horse(1996), sur Neil Young, on n’avait rien vu d’aussi vibrant, d’aussi incarné, et surtout d’aussiélégant. Car trop souvent le «rockumentaire» se réduit à capter l’énergie d’un groupe surscène et en coulisses, dans un style débraillé.Venus de l’art contemporain, le couple d’artistes derrière la caméra signe son premierfilm «de fiction», en quelque sorte : il s’agit d'une journée imaginaire dans la vie de la rockstar australienne relocalisée à Brighton, où la plupart des scènes sont scénarisées. D’où uneffet romanesque inédit pour ce genre, renforcé par la voix off, littéraire et caverneuse, duchanteur, qui se livre à la première personne.Toujours tiré à quatre épingles, Nick Cave se révèle un «acteur» magnétique, qu'il évoqueson enfance (face au célèbre psychanalyste Darian Leader), le charisme de Nina Simone ouses fructueuses et narcotiques années berlinoises. Inspiré, fourmillant d'idées de mise enscène (les «apparitions» des compagnons de route, la chanteuse et actrice australienne KylieMinogue ou le musicien allemand Blixa Bargeld, sur la banquette arrière de la voiture conduitepar le héros), ce documenteur distille aussi avec parcimonie les moments musicaux, décuplantainsi leur puissance. Et notre émotion. Jérémie Couston, Télérama, 24 décembre 2014

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LUNDI 1er, MARDI 2 JUINL’OMBRE DES FEMMES de Philippe GarrelFrance, 2015, 1h13, scope-noir et blancZANETA de Petr VaclavFrance/ République Tchèque, 2014, 1h42, couleur, v.o. LOS HONGOS de Oscar Ruiz NaviaColombie/Argentine/Fr. /Allemagne, 2014, 1h43, couleur, v.o. LA SAPIENZA de Eugène GreenFrance/ Italie, 2014, 1h44, couleur, v.o.

DU 3 AU 9 JUINLOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE de Thomas VinterbergUSA/Grande-Bretagne, 2015, 1h58, couleur, v.o.L’OMBRE DES FEMMES de Philippe Garrel

LOS HONGOS de Oscar Ruiz Navia

DU 10 AU 16 JUINCONTES ITALIENS de Paolo et Vittorio TavianiItalie, 2015, 1h55, couleur, v.o. LA BELLE PROMISE de Suha ArrafPalestine, 2014, 1h25, couleur, v.o. LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE de Thomas Vinterberg

DU 17 AU 23 JUINMUSTANG de Deniz Gamze ErgüvenTurquie, 2015, 1h34, scope-couleur, v.o. CONTES ITALIENS de Paolo et Vittorio Taviani

LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE de Thomas Vinterberg

MERCREDI 24 JUIN20000 JOURS SUR TERRE de Iain Forsyth et Jane PollardRoyaume-Uni, 2014, 1h37, scope-couleur, v.o.SAYAT NOVA. LA COULEUR DE LA GRENADE de Serguei ParadjanovArménie, 1968, 1h19, couleur,v.o. HILL OF FREEDOM de Hong SangsooCorée du sud, 2014, 1h06, couleur, v.o.

DIM 31

19H

14H30

2

MER 314H21H

16H1519H4517H45

MER 1014H

20H1518H30

16H15

MER 1714H

20H3016H

18H15

MER 2414H

17H1515H4519H15

AVANT-PREMIÈRE

21H

DIM 31

19H

14H30

21H

SAM 614H3020H1516H45

18H15

SAM 1314H3020H45

19H

16H45

SAM 2016H4520H4518H30

14H30

MAR 214H

17H30

15H3021H19H

MAR 915H1518H45

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MAR 1615H45

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18H

MAR 2314H

18H1520H15

16H

LA COURSIVE SCENE NATIONALE / 4, RUE ST-JEAN-DU-PEROT / 17000 LA ROCHELLE / 05 46 51 54 00 / www.la-coursive.com

J U I N 2 0 1 5

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19H

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VEN 517H30

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VEN 1215H45

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VEN 1914H

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JEU 1116H15

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JEU 1816H15

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LUN 1er

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LUN 816H3020H1518H45

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DIM 718H

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DIM 2116H45

14H30

20H30

‡ 43e Festival International du Film de La Rochelle, du vendredi 26 juin au dimanche 5 juillet 2015

‡ A partir du mercredi 26 août: reprise des séances cinéma

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