UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU
INS11TUT SUPERIEUR POLYTECHNIQUE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
Présenté en vue de l'Obtention du Diplôme d'Ingénieur du Développement Rural
OPTION: AGRONOMIE
Institut International de R.echerches sur les Cultures
des zones Tropicales - Semi - Arides
- ICRISAT/PNUD (Proiet GLO/74/005)
ETUDES DE POOPHILUS COSTALIS SUR SORGHO
Distribution - Biologie - Dynamique des Populations
Décembre 1981 ZAMPALEGRE Alassane
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE1. Sorgho: Importance - Production - Contraintes2. Les Principaux Ravageurs du Sorgho
ETUDES DE P. COSTALISIntroduction
CHAPITRE l - DONNEES SYSTEMATIOUES SUCCINTES DE L'INSECTE1. Position Systématique2. Principaux Caractères des Homoptères
2-1 Rostre ou Labium2-2 Nutrition2-3 Développement2-4 Ailes2-5 Caractères principaux de la famille des cercopidoe (Leach)
ou Aphrophora
CHAPITRE II - DISTRIBUTION DE P. COSTALIS1. Introduction2. Distribution Géographique
2-1 Objet2-2 Matériel et méthode2.3 Résultats et discussions
3. Distribution à l'Intérieur d'une Localité3-1 Objet3-2 Matériel et méthode3-3 Résultats et discussions3-4 Conclusion
4. Distribution à l'Intérieur d'une Parcelle4-1 Objet4-2 Matériel et méthode4-3 Résultats et conclusions
CHAPITRE 111- BIOLOGIE1. Généralités2. Plante Hôte Attaquée
2-1 v~gétaux sauvages2. ho 1 But
2.1.2 Méthode2.1.3 Résultats2.1.4 Conclusion
;2~ Plantes cultivées
1
1
2
4
4
6
6
6
6
6
6
7
7
8
8
8
8
8
9
15
15
15
15
21
22
2222
22
25252525252525
2
3. Relation avec la Plante Hôte3-1 Mode d'attaque3-2 Symptômes
4. Etude du Cycle Biologique de !:. Eostalis4-1 Objet4-2 Natériels de l'élevage4-3 Méthode
4.3 •1 Elevage des larves4.3.2 Elevage des adultes4.3.3 Incubation des oeufs4.3.4 Observations au champ
4-4 Résultats et conclusions4 .4 •1 Développement larvaire4.4.2 Durée de vie de l'adulte4.4.3 Observations diverses sur l'élevage
CHAPITRE IV - DYNAMIQUE DES POPULATIONS1. But2. Matériel3. Méthodologie
4. Résultats - Discussions - Conclusion4-1 Analyse de variance4-2 Effet variétal4-3 Effet date de semis4-4 Observation des-mousses
CONCLUSION GE~JERALE
BIBLIOGRAPHIE
AIft1EXI
26
26
2728
28
28
29
292930
30
30
30
30
31
32
32
32
3232
44
44
47
JiJtl49.
51
52
.'
AVANT PROPOS
Ce stage de fin d'étude s'est déroulé du 1er février au
30 Décembre 1981 à la Station agricole expérimentale de Kamboinsé à
l'Institut International de recherches sur les cultures des zones Tropicales
Semis-Arides (ICRISAT).
Au terme de ce stage je tiens à exprimer mes sincères remer
ciements à toutes les personnes qui ont permis la réalisation de ce stage
Notamment
MM.
- Pattanayak le Directeur de l'ICRISAT pour m'avoir accepter
dans son Institut et qui a bien voulu mettre à ma disposition le matériel
nécessaire à la réalisation des travaux.
- Nwanzé K.F. : entomologiste mon maître de stage qui a bien
voulu assumer la direction des travaux et pour les conseils fructueux
qui ont permis la réalisation des travaux.
Mme Dabiré C. entomologiste pour son assistance technique au
cours de la réalisation des travaux.
Monsieur Sérémé Paco phytopathologiste pour l'aide technique
qu'il m'a accordée.
Je ne saurai terminer sans remercier toute la section entomo
logie, la section agrométéorologie et le Sécrétariat qui ont contribué
chacune dans son domaine à la réalisation des travaux.
A tout le personnel de la Station j'exprime ma reconnaissance.
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
1. Sorgho, Importance, Production contraintes
Le sorgho et le mil représentent la réssource nutritive de
base dans l'alimentation voltaIque en assurant 90% de l'apport énergetique.
Les céréales constituent les 90% de la production agricole, le sorgho et
le mil couvrant les 92% de cette production céréalière, le maIs 5% et le
riz 3%. (CILSS 1978). De la même source on peut noter que le sorgho et le
mil occupent une superficie de 1.890.000 ha avec une production annuelle
de 1.079.12~ tonnes, le mais 150.000 ha avec une production de 54.000
tonnes. En 1971 on estimait la production du sorgho à 576.000 tonnes et
celle du mil à 397.000 tonnes.
Le sorgho est très largement distribué en Haute-Volta. Cette
distribution géographique s'explique par l'abondance des variétés locales
adaptées aux diverses zones écologiques. D'autre part le sorgho est moins
exigeant en eau et en éléments chimiques par rapport au mais et au riz.
Outre l'importance des céréales dans la population voltaïque,
un deficit chronique s'installe et prend des proportions inquiétantes au
fil des ans.
Pour des besoins s'élévant à 1,2 millions de tonnes pour une
population des 6 millions d'habitants la production de grains a été de
l'ordre de 500.000 à 700.000 tonnes lors des dernières années de seche
resse. (Programme Coopératif ICRISAT Haute-Volta 1979).
Les contraintes qui reduisent la production peuvent se resumer
en deux catégories bien distinotes.
Contraintes abiotiques :
. Aléas climatiques : Les caprices climatiques qui se manifestent
par une insuff1~ance quantitative de la pluviométrie et par l'irrégularité
de la répartition des pluies dans une zone donnée. Ces aléas climatiques
compromettent fortement le rendement qui démeure aléatoire.
. Corltraintes édaphigues elles se traduisent par une faible
teneur en éléments nutritifs.
Pratiques agricoles elles demeurent traditionnelles dans
l'ensemble.
- 2 -
· Contraintes économiques : Les exploitants des cultures,céréalières disposent de faibles revenus pour s'approvisionner en
matériel et facteurs de production.
Contraintes biotiques :
· maladies criptogamiques
maladies virales
· maladies bactériennes
contraintes génétiques liées à la variété
• oiseaux - rats - animaux
· insectes.
Ce mémoire étudiera particulièrement un homoptère de la famille
des Aphrophorfdae Po()philu~costalis courament appelé la "cicadelle"
du sorgho, ou "spitle bug" du fait que la larve vit dans une mousse
ressemblant au crachat. Cet insecte fut reconnu comme un énnemi en 1979
oà les symptômes de chloroses très sévères observés sur les feuilles de
sorgho ont été attribués à ses attaques.
Les insectes constituent un facteur certain de la chute de
rendement eu égard aux organes attaqués et à la nature des dégâts commis.
La lutte contre les insectes devient un impératif qu'il faut intégrer
dans les programmes de production agricole. La méthode de lutte doit
tenir compte du niveau technique et financier du producteur, de la renta
bilité de la culture, par conséquent elle doit être rationnelle pour ne
pas imputer de lourdes charges sur une céréale déjà peu rentable. Une
telle strategie s'inscrira dans le cadre de la lutte intégrée. C'est dans
le but de limiter les pertes de rendement et en tenant compte des impératifs
de la lutte contre les insectes que nous avons opté pour l'étude écologique
et biologique qui à notre avis sont des étapes primaires permettant de mieux
connaitre notre ravageur, et surtout ses relations avec la plante hôte dans
son biotope.
2. Les principaux ravageurs du sorgho
On distingue :
Les borers qui se regroupent dans deux tamilles principales
Pyralidae Eldana Saccharina
Chilo diffusilineus
o Noctuidae
- 3 -
Busseola fusca
Sesamia calasmistia
- La cécidomyie : Contarinia sorghicola
- Les Homoptères :
o Aphides (pucerons)
o Dysdercus sp.
o Locris rubra
o Poophilus costa11s
ETUDES DE P. COSTALIS
- 4 -
ETUDES DE t:... COSTALIS
INTRODUCTION
La "cicade11e" du sorgho ou "spit1e bug n'est pas un énnemi
recent sur le sorgho et le mil en Haute-Volta. Il est connu du milieu
paysan mossi sous le nom de "Kimko1kodo" signifiant la salive du genie,
du fantôme ou du diable. Plusieurs espèces de Poophi1us ont été décrites
sur les céréales et le cacaoyer en Afrique de l'Ouest. En Haute-Volta
on rencontre deux espèces sur le sorgho et le mil : Poophi1us costa1is
et Poophi1us grisescens, ~ costa1is étant predominant.
Le peu d'intérêt accordé à cet insecte jusqu'en 1979 l'année
à laquelle on assista à une pullulation s'explique par sa faible popu
lation et par ses dégâts minimes et insignifiants. Par contre les pucerons
"kassido" en moré du même ordre sont mieux connus des agriculteurs par
leur dégât.
En 1979 juste après la sécheresse, la population de ~ costa1is
augmenta considérablement. Les pieds attaqués avaient un aspect morpho
logique chetif et laissaient apparaitre des taches et des bandes chlorotiques
sur la feuille. Les conclusions préliminaires tirées lient la dynamique de
P. costa1is à la pluviométrie et à l'humidité. A Kamboinsé en 1980 deux
générations ont été notées pendant la saison pluvieuse. Les pics de l'adulte
ont été notés le 8 août et le 19 septembre. (Wwanze, 1980).
Les symptômes observés dans les zones de fortes attaques lors de
la pullulation soulevèrent des questions et des hypothèses furent formulées.
Les symptômes observés étaient soit la conséquence directe de la nutrition
de P. costa1is soit l'action d'un parasite: bacterie, virus ou champignon
et P. costa1is jouerait le rôle d'un agent vecteur, soit des facteurs
indépendants de l'attaque de ~ costa1is : carrence nutritionnelle.
Le mode de nutrition de ~ costa1is qui est un insecte piqueur
suceur typique des Homoptères laisse supposer toutes ces hypothèses.
L'action combinée de la piqure et de la sucion à l'aide des stylets peut
entrainer des lésions sur les tissus végétaux. Cette lésion peut permettre
l'installation de plusieurs agents pathogènes. Le rôle d'agent vecteur
s'observe c~z certains insectes du même ordre que ~ costa1is, en parti
culiers che~ les cicade11es et Aphides. Aussi ~ costa1is peut injecter
des gènes pathogènœsur son hôte.
- 5 -
~ costalis est un insecte de développement paurométabolique
c'est à dire que les formes larvaires sont morphologiquement semblables
aux adultes. Les larves pour évoluer au stade supérieur effectuent des
mues au cours de laquelle on observe uniquement un agrandissement de
taille et un changement de coloration. Au dernier stade larvaire, P.
costalis est de couleur blanc sale, et laisse apparaître les ébauches
alaires. L'adulte est de couleur brun clair et se déplace par bond
brusque.
. L'importance économique de ~ costalis devient un impératif
à déterminer dès l'instant où ce ravageur vit sur nos cultures céréalièresy
de base et dont la larve/passe tout son cycle en aspirant sa ressource
nutritive .
. Dans notre étude au chapitre II nous essayerons de situer
P. costalis géographiquement, à l'intérieur de la Haute-Volta afin
d'apprécier ses fluctuations-sur un espace relativement plus grand. Au
niveau d'une zone donnée nous étudierons sa distribution et son importance
numérique, enfin nous étudierons sa répartition spatiale au niveau d'un
espace plus reduit dans une parcelle.
Au chapitre III notre étude portera sur la biologie de P. costalis.
Son cycle de développement, ses relations avec la plante hôte.
Au chapitre IV dans une parcelle nous étudierons les principaux
facteurs qui conditionnent sa distribution, sa biologie, ses fluctuations,
sa dynamique de population. Les principaux facteurs étudiés sont : la
pluviométrie, la plante hôte, et la date de semis.
Ces trois aspects à notre avis éclairerons la dimension écono
mique de ~ costalis ou celle qu'il pourrait prendre sous l'effet de
certains facteurs du milieu.
Nous donnerons dans le but de mettre en évidence les points
communs et les différences, des éléments de la biologie du Lo~ris ~.
Cet insecte est un cercopide du même ordre des Homoptères que ~ costalis.
La larve de cette espèce vit aussi dans la mousse qu'elle excrète. Elle
est de couleur grise. L'adulte est de couleur rouge terne et la femelle
porte deux tâches noires sur les élytres.
- CHAPITRE l -
DONREES SYSTEMATIQUES SUCCINTES DE L'INSECTE
- 6 -
1. - DONNEES SYSTEMATIQUES SUCCINTES DE L'INSECTE
1. Position systématique
La "cicadelle il du sorgho appartient à l'ordre des Homoptèr~s
à la famille des Aphrophoridae, au genre Poophilus et à l'espèce costalis.
Elle est classée par certains systématiciens dans la famille des cerco
pidae qui comporte le genre Locris. L'ordre des Homop!ères regroupe plus
de 23 000 espèces qui se repartissent en deux series :
"- Les Auchénorhynques : on distingue dans cette serie les cigales,
les Cercopides, les Jassi~es, les Membracides, et les Fulgorides.
- Les Sternorhyngues : cette serie regroupe les Psylles, les
Aleurodes, les AphidoIdes, les coccidies.
2. Principaux Caractères des Homoptères
2.1 Rostre ou labium
Cet organe si caractéristique des Homop~ères représente les
secondes maxilles fusionnées. Le rostre des Homoptères est un tube
creusé dorsalement diune gouttière qui reçoit les stylets. Les mandibules
et les machoires (1ères maxilles) sont représentées par 4 stylets chez
les Homoptères : 2 stylets mandibulaires et 2 stylets maxillaires. Ce
sont des sortes d'épines pointues à leur extrémité. Les stylets mandibulaires
perforent les tissus tandis que les stylets maxillaires servent à aspirer
les aliments liquides.
Le complexe buccal des Homopt~es est caractérisé par l'absence
des palpes labiaux.
2.2 Nutrition
Les Homoptères sont phytophages et généralement polyphages. Ils
se nourrissent de la sève des végétaux et parfois de la substance même
de leur cellule. Il peut en resulter une affectation entrainant le dépé
rissement de l'hôte.
2.3 Développement:
La majorité des Homootères a un développement paurométabolique.
Mais il existe des intermédiaires entre la paurométabolie et l'holométabolie
- 7 -
Homometabolie : Ce cas s'observe chez les chermesides et les
phylloxerides. Les ébauches alaires n'apparaissent qu'au dernier stade
larvaire. Ce stade des chermes et des phylloxera a été nommé nymphe. Chez
les psylles le dernier stade larvaire subit avant la mue imàginale d'impor
tantes transformations. La dernière mue revêt l'importance d'une métamorphose •.De même, chez les Aleurodes qui passent par 4 stades larvaires, l' apparition
de la forme imaginale est plus brusque. Au cours des 3 dern~pes mues elle
subit une atrophie des antenes, des pattes, son corps s'aplatit et il devient
aveugle. En outre aucune ebauche alaire n'apparait. La 4e mue donne l'adulte
pourvu de pattes, d'ailes, d'oeil. Une sorte de métamorphose s'effectue
entre le passage du 4e stade à l'adulte. Ce type de métamorphose a été
nommé allométabolie. Chez les coccides tandis que les femelles ont un
développement paurometaboligue, les males subissent des transformations
rappelant l'holométabolie. Ce processus est désigné sous le nom de
paramétabolie.
2.4 Ailes
La majorité des homoptères ont leun34 ailes d'une structure
uniformement membraneuse. Cependant certains fulgorides, cicadides,
cercopides ont les ailes anterieures nettement plus épaisses· plus
rigides que les postérieures stimulant les élytres.
2.5 Caractères principaux de la famille des cercopidae (Leach) ou
Aphrophora.
Ce sont des insectes de taille petite de 5 à 10 mm. Ils groupent
plus de 13.000 espèces repandues dans les contrées tropicales et tempérées.
La larve vit dans une sorte d'écume blanche abondante à l'aspect spumeux
appelée "crachat de coucou".
CHAPITRE II - DISTRIBUTION DE P. COSTALIS
- 8 -
II - DISTRIBUTION DE P. COSTALIS
1. Introduction
L10bjet de cette étude est d'estimer l'importance et les
variations de P. costalis dans les localités retenues et sur la
distance separffi1t Kamboinsé des localités choisies. A Kamboinsé on
ptudiera la distribution de P. costalis dans une parcelle de sorgho afin
de localiser les larves sur les pieds attaqués. Les comptages ont été
effectués lors des prospections dans les champs de paysans sur les
variétés locales de sorgho blanc. Les dates de semis s'étalaient de Mai à
Juillet et les sorghos échantillonnés étaient au stade phenologique montaison.
Les graphiques PI, PlI exprimant la pluviométrie mensuelle seront
exposés en annexe.
2. Distribution Géographique
2.1. Objet: étude des fluctuations de P. costalis le long des axes
separant les localités, de Kamboinsé.
2.2. Materiel et Methode
• sites choisis : Pô, Léo, Tenkodogo, Koupéla, Koudougou.
• deux visites prévues par site : en août et en septembre du
du 5 au 15.
dans chaque site : choix de deux cha~ps au minimum, orientés
N.S. ou E.O, ou NE-NO ou SE-NE etc.
• prendre des champs situés sur des bas de pente et sur haut
de pente.
choix de deux champs à chaque 20 ou 40 km sur la distance
séparant Kamboinsé des sites.
dans chaque champ échantillonnage de 500 pieds pris au
hasard.
• comptage dans chaque champ
- nombre de pieds contenant une mousse au moins
- nombre total de mousses'
- nombre d'adultes de P. costalis
- nombre d'adultes de Locris rubra
• observations diverses
- nombre de mousses à l'aisselles
- nombre de mousses au cornet
- estimation de la population larv4ire dans les champs.
NB. site = localité
- 9 -
2.3. Résultats et discussions
• Les figures l, II, III, representent les pics de la
population larvaire estimée par la mousse dans les localités prospectées.
• Les tableaux 1, 2, 3, représentent les %moyens d'attaques
et les nombres moyens d'adultes de Poophilus et de Locris dans les
localit~s prospectées.
~. costalis est présent dans toutes les localités retenues.
Il est présent sur l'étendue de l'axe séparant Kamboinsé des localités
choisies. Sur un axe donné l'importance de sa population varie: Elle
demeure faible dans certaines localités et nulle dans d'autres champs.
Entre les axes des variations s'observent. La distribution géographique
de P. costalis au mois d'Août n'est pas uniforme. Dans les champs
échantillonnés les %moyens d'attaques larvaires ont été notés sur les
axes suivants :
• Axe Kamboinsé-Nobéré-Pô (Fig. Il : ~'."( (compris entre 0 et 38).
Sur la figure l nous constatons que les attaques sont faibles dans les
localités prospectées où un pic de 38 %a été observé à Pô.
• Axe Linoghin-Koupéla-Seguedega-Liguidi Malgen-Tenkodogo (fig. II)
30,6 (compris entre 0 et 84). Sur la Fig. II les fluctuations de population
de t. costalis s'expriment plus clairement en Août. On note que cette
population croit entre Koupéla et Tenkodogo.
• Axe Kokologo-Ralé-Koudougou-Sabou-Léo-Sapuy-Rakay (Fig. III)
13,4 (compris entre 0 et 45). Sur la fig. III en Août on constate des
fluctuations sur l'axe Kokologo-Ralé-Koudougou-Sabou-Léo. L'axe commence
par un pic à Kokologo et le second pic apparait à Léo. De léo à Ouagadougou
elle decroit à Sapuy et présente un pic réduit à Rakay. Les fluctuations
observées en Août traduisent l'influence des facteurs écologiques sur la
population de ~. costalis les principaux sont la pluviométrie, le matérielnutritif, la date de semis.
L'apparition de E. costalis semble être liée à la pluviométrie et
à la date de semis. Nous pensons que les localités qui ont été irriguées
et semées plus tôt ont vu l'apparition de ~. costalis precocement. A
Kamboinsé les premières larves de~. costalis ont été observées le 4 Juillet.
La première pluie utile a été reçue le 4 Juin et les semis ont eu lieu le
5 Juin dans la majorité des parcelles. Par contre à Kokologo localité située
à 45 Km de Ouagadougou les premières larves sont apparues au plus tard dans la
.0
7/8/81 16/9/t>1
KombissiriNobéréPôPourcentage des piedattaqués.
123'10
il' ~I'
0
0
0- 79"1000 71%0, 62%0
0
000
O·38%
,
.~
~
'"- 5%. 3,
1
46
44
4240383634
32300
282624
22200rsolbO140
120100806u
4020
2 3 1 2 3
Fig. l : Distribution larvaire de1. çostalis sur l'axeOuagadougou-Kombissiri-Pô enAoüt et en Septembre.
1.
8/81/ 1 4-5/YJ81
." •,.
·ft40 84%
2Q
00~Q 74%604Q20
54%OQ8060
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4
4
4383
33
32
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1
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5z
CI)-0Q)·ri0.
S11)
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CI)C)CI)
~oS
1 2 3 4 5 6 1 7 2 4 5
Fig. II : Distribution larvaire'de P. costalis sur l'axeOuagadougou-KoupelaTenkodogo en Août et enSeptembre.
1 Linoghin2 Koupéla3 Zeguedega4 Liguidi-Malgen5 Tenkodogo6 Dassasogo7 Mogtedo% Pourcentage d'attaque
,~.34G
-1J} 320-g 300-riCl. 280
s 260-l!'I 2liOs,~ 220{/J 200'(l)
(1) 1~0'CIl:::l 100oEl 140~ lLO
~ 100§ 80z 60
"+020.
A 19-20/8/81
14%
2%1
J%
28%
22%
B 21-22/9/tl1
••
3b%
2 3 4 6 7 9 10 11 6 5
l"ig. III : Distribution larvaire deP. costalis
A : Axe Ouagadougou-KoudougouLéo
B Axe uuagadougou-Léo
-, Kokologo2 Halé3 Koudougou4 Sabou5 Léo6 Sapuy7 Rakay8 ::laponé9 Léké
10 Garango (route Léo)11 Yala
'3Tableau 1. Comptage effectué sur champ de paysans au mois de Juillet.
Nbre moyen Nbre moyen%moyen d'attaque d'adultes d'adultes
Localités Dates larvaire P. costalis/ de Locris/500 plantes 500 plantes
Zagtouli 4/07/81 2 0 0
Tangin 4/07/81 2 0 0
Kokologo 4/07/81 16,33 0 0
Pabre 23/07/81 4 12 0,5
Kamboinsé 16/07/81 8 0 0
29/07/81 0 18
Tableau 2. Comptage effectué sur champ de paysans au mois d'Août
Localités
Kombissiri
Nobéré
PôLinoghin
Koupéla
Liguidi Nalgen
Zeguedéga
Tenkodogo
Kokologo
Koudougou
Sabou
Léo
Sapuy
Rakay
Dates
7/08/81Il
"17/08/81
""""
19/08/81
"""
20/08/81
"
%moyen d'attaquelarvaire
1,33
5
17,33
2
1,33
54
20
56,25
17,33
0,75
8
24,66
14
28
Nbre moyentotal deP. costalis
1,33
o10
oooo
116,50
10,55
o25
23,66
23
62
Nbre d'adultesde Lccris
ooooooooooo1
2
o
Tableau 3. Comptage effectué sur champ de paysans en Septembre.
Localités
DassasgoLinoghinMogtedo!(oupélaLiguidi HalgenTenkodogoKombiss:i.riNobéréPôsaponéLékéGarangoYalaLéo
Dates
4/09/81
"""
5/09/81Il
16/09/81
"17/09/8121/09/81
"""
22/09/81
%moyen d'attaquelarvaire
17,516,59
21,332148,75575745 725
15,50252529,5025,5o :
Nbre moyend'adultesP. costalis/'500 pieds
517,56,5
54107228,547,6632,5057,25
1146618,524
Nbre moyend'adultesde Locris/500 pieds
1,52ooo1o1,51,5o11oo
- 14 ~
deuxième decade de Juin, dans cette localité les semis ont eu lieu en
début Mai. Nous constatons aussi que les localités (Pô, Tenkodogo, Léo)
qui ont montré les plus fortes attaques en Août étaient irriguées et
semées plua tôt (fig. l, II, III, PI, PlI). Les variations de lasur
population de ~. costalis en Août/les axes ct entre les axes peuvent
s'expliquer par les caprices de la pluviométrie. Ces caprices se tra
duisent par des éc~rts entre les dates de semis qui déterminent le
stade végétatif de la plante à un moment donné. Les conditions edaph1ques
du sol peuvent provoquer aussi des resemis qui se traduisent par des
écarts du cycle végétatif auquel t. costalis semble observ~rune préférence.
De ces observation~ en Août on note que t. costalis est très
sensible aux caractéristiques du milieu et à ses variations.
En Septembre nous constatons qu'à l'intérieur des axes les
écarts se reduisent et une tendance à l'uniformisation des populations
apparaît.
Sur les axes nous notons les %mOY61s d'attaques larvaires
suivants
• axe Kombissiri-Nobéré-Pô (fig. 1) 53 ,08 (compris entre 9 et
79). Nous constatons que la moyenne des attaques est plus
élevée qu'en Août.
• axe Dassasgo-Linoghin-Mogtédo-Koupéla-Liguidi Malgen-Tenkodogo
(fig. II) 22,34 (compris entre 9 et 36). La moyenne des
attaques est plus faible sur cet axe qu'en Août.
axe Saponé-Leké-Garango-Yala-Léo (fig. III) 23,58 compris entre
9 et 36). La moyenne des attaques est plus faible qu'en Août.
En Septembre la majorité des champs de paysans étaient en
épiaison. Sur W1 axe donné les champs de sorgho en montaison étaient assez
réduits. La tendance à l'homogéneité de la population sur les axes peut
être liée au faible nombre des champs en montaison ; nous constatons des
variations de l'importance numérique de P. costalis en Août et en Septembre.L d
axes -, ,es eux cas apparaissent: Les/et les localites qui ont montre des
attaques larvaires faibles en Août ont présenté des attaques plus élevées
en Septembre. Ce cas s'observe sur la Fig. l, XI, et sur la fig. III auniveau de la localité 6, fig. VIII, IX à Kombissiri.
Le même cas s'observe aussi dans notre parcelle de dynamique de
population: fig.XXII (effet date de semis). Par contre sur la fig. II et
Illon observe que les champs qui ont été attaqués fortement en Août
ont montré relativement des populations larvaires moins importantes enSeptembre.
~ 15 -
Des études approfondies pemettl'ont de savoir si ces deux cas
observés sont liés aux facteurs du milieu ou sont dus au décalage des
attaques, comme cela à été observé au Nord à Tenkodogo dans un champ
(fig. VI).
Les populations adultes de Poophilus sont plus élevées en
Septembre. (Tableaux 2 et 3). Les populations de Locris rubra demeurent
faibles en Août et en Septembre.
3. Distribution à l'Intérieur d'une Localité
3.1. Objet distribution de P. costalis dans les diverses zones d'w1e
localité.
3.2. Hatériel et méthode
• Prospection des champs de paysans
• Au minimun 2 champs prospectés en tenant compte des
critères suivants
orii;.~-ltation N et S, E et 0 ou NE et SE etc
· champ situé sur bas de pente, bas-fonds, pente
supérieur~.
• 500 plantes échantillonnées au harsard/champ comptage
• des mousses de P. costalis
· des adulte~ de P. costalis
• des adultes de L. rubra
3.3. Résultats et discussion
• Résultats: Figures IV, V, VI, VII VIII, IX, X, XI, tableaux
1,2,3.
A l'intérieur d'une localité donr.ée la distribution de P. costalis
n'est pas uniforme. On y rencontre des cha~ps fortement attaqués tandis que
d'autres sont faiblement attaqués ou indemnes d'attaque.
Les attaques maximalcs ont été observées dans les champs de
sorgho implantés sur des sols sableaux, sablo-argileux, sablo gravillonnaircs
situés pour la majorité en bas de pente ou sur la partie inférieure de la
pente. Ces observations ont été notées à Tenkodogo, Koupéla, Pô, Léo.
A, Pô et à Tenkodogo où l'on a pû avoir des champs situés sur
la pente supérieure, on a enrégistré des %d'attaques faibles, 9% à Pô par
rapport à un pic de 79% en bas de pente dans la même localité, et 36% à
Tenkodogo par rapport à un pic de 74% (fig. V et fig. VI). Sur la figure VI
·0.
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SudFig. IV
Ouest t:stDistribution de P. costalis .larves et adultes à PO en Août.
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.g} 380~ 3600-o 340~ 320~ 300g 280
~ 260~ 240.g 220Ils-'0 200
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adultes
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~ 140-~ 120~ 100
~ 80(1) 00s,.0
ÔZ
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-mousses
adultes
Est Est Nord Ouest
Fig. VI: Distribution de P. costalisen Septembre à Tenkodogo.
larves et adultes
o larves
Il adultes
84%
Est Ouest
Distribution de P. costalis :larves et dadultes à Tenkodogoen Août.
440
42a:I 40'0(1)
JeO-ri0-
0 3600
340Ln
s, 320::JII) 300(1)
280(1)4-l 260.-1::s"0 240m'0 2~O
4-l 20043%
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0'} tts(1)
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~ 140!I)
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O_-'---'--_.l--.l----JL.....o_L---..1 2 3
Fig. VIII Distribution de P. costalis ~arves etadultes a Kombissiri en Aoüt dans 3champs de sorgho.
36~34
320300
28260242220
tso160-
140120'
10080bO4(}20
o
> 71'10
Est Ouest Nord
Fig. IX Distribution larvaire et adulte de P. costalisà Kombissiri en Septembre dans J champs.
ri)"0(1) ~,
-ria. 340
0a 320.1"1
s, 300::lri) 280ri) 2bOCl>+'
240.-t::l 220urou 200+' 180Cl> 160rJ)Q) 140rJ)
120(1)
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1008Cl) 80'0
cv 60 8%s,..a qO ~E ,j%0 20z n0
1 2 3
FJ.g. X Distribution de P. costalislarves et adultes à Kokologo en Aoüt.
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11/8/81 tt/9/81
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Fig. XI Distributic)ll larvaire àKoupéla dans b champs à deuxdates diffèrentes.
.. ,
- 21 -
le 3è cha~p prospecté au Nord à Tenkodogo présente une particularité par
rapport aux autres champs. La population adulte soit 334, dépasse la
population larvaire estimée par la. mousse dont le nombre était de 63. Les
attaques peuvent donc être décalées et certains champs sont attaqués plus
tôt.
Les attaques minimales et nulles ont été observées sur des
champs situés sur la partie supérieure des pentes et les champs situés
sur les bas de pente sur des sols lourds à prédominance argileux ;
argilo-sableux, argilo humifère. Cette constation a été notée à Koupéla
et à Kamboinsé.
A Koupéla en Août ~fig. XI) la prospection d'un champ situé
près d'un bas-fond comportant des parcelles où la culture du sorgho
était liée à celle du riz nous a donné un pourcentage d'attaque nul.
Dans ce champ le sol était très lourd,de structure argilo-sableux et
humide. De même les deux autres champs prospectés à la même date l'un au
centre et l'autre au sud étaient très faiblement attaqués.
La deuxième visite à Koupéla effectuée au mois de Septembre
sur des champs différents nous a donné des résultats nettement supérieurs.
La structure de ces sols était sablo-argileusGet sablo gravillonnaire
(fig. XI i,
A Kamboinsé dans notre parcelle de contresaison située près de
la nappe d'eau où le sorgho se trouve en permanence durant toute l'année
sur un sol argileux, aucune mousse de Poophilus n'a été enregistrée, par
contre la mousse de Locr1s a été observée sur des pieds de mil agés.
Dans les régions prospectées en général le sorgho est cultivé
sur les zones inférieures de la pente, mettant constamment dans les terres
basses de la matière nutrive à la portée de ~. costalis qui semble
observer une préférence pour cette céréale. Ce facteur peut jouer sur la
présence de P. costalis.
Par cœ1tre les zones supérieures des pentes sont reservées à
la culture du mil, le sorgho s'y rencontre de façon sporadique; dans
ces zones la population de P. costalis est faible.
3.4. Conclusion
A l'intérieur d'une locnlité donnée la repartition de ~. costalis
n'est pas unifonne dans les zones compQsant la localité ; des études
- 22 -
approfondies devront permettre d'apprécier:
• L'influence du sol (sa structure et sa toposequence)
• L'influence du milieu nutritif: (la densité du sorgho
dans une zone d'une localité et sa date de sernis)
• L'influence de l'interaction entre le sol le milieu
nutritif sur l'attaque de ~. costalis.
4. Distribution à l'Intérieur d1une Parcelle
4.1. Objet: établissement d'une carte permettant de localiser les
attaqueBde ~. cos talis à l'intérieur d'une parcelle.
4.2. Matériel et méthod~ :
.Cette étude a été menée dans notre parcelle de dynamique des
populations.
• Etablir le scheuv~ complet de la parcelle.
• Noter pour chaque pied attaqué: la date de semis, la
répétition, la variété, le nO de la ligne, le nO du poquet.
4.3. Résultats et conclusion
Le schema A représente lQ localisation larvaire de f. costalis
en date du 24/8/81 surIes variétés de sorgho de la 2° date de semis.
Il représente un exemple pris au h~~ard lors de nos comptages hebdomadiares
des attaques.
Pour les autres comptages nO',.::'
avons étudié la distribution spatial? en tenant compte des critères
suivants (précis d'écologie R. DAJOS)
S2/X = 0
S2/X> 1
S2 IX = 1
répartition uniforme
répartition contagieuse
répartition au hasard
• Sur le schema A quoique le %d'attaque est faible sur l'en
semble de la parcelle, on note néanmoins que la distribution est
contagieuse.
• L'analyse au niveau de chaque variété nous indique aussi quela distribution est contagieuse.
Cette caractéristique de la distribution contagieuse s'observe
mieux dans les champs paysans où il apparait des parties fortement attaquées
relativement à d'autres moins attaquées.
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Distribution spatiale larvaire de P.parcelle Dynamique de population 2° date~e sem~s
1~ r,e.cû Q.\t~W ' • r'e~ ~CM Q,"'-cy~.1 ....."'",.,,.0 " -~t.f.. ,. '" """"_<i''''''!''''!'''"'_>f.,L''''''".........''''!''~.,.,~ ...~~........,..~''''..''''''~~~~~;".-.... ,,.,.'''"'
Schema A
- 24 -
La distribution contagieuse est due à des variations souvent
faibles mais importantes pour l'être vivant dans les caractéristiques
du mili.e~.
Nous savons par l'élevage et par nos observations que les
ll'\rves se déplacent peu de leur mousse à. fortiori d'un pied à un autre.
La bibliographie rcvèle que les oeufs sont pondus à l'intérieur de la
tige donc peu sujets au déplacement par un agent extérieur. Il s'en suit
que l'emplacement de la mousse dépend du choix de la femelle pour
déposer ses oeufs. Ce choix ne se fait pas au hasard et est influencé par
les facteurs du milieu dont nous analyserons certains dans l'étude de la
dynamique des populations (chapitre IV).
CHAPITRE III - BIOLOGIE
III BIOLOGIE
1. Généralités
Très peu de travaux ont été éffectués sur ~ costalis. Dans
les rappo~ts IRAT 1979 et 1980 Bonzi avait signalé la présence de deux
nouvelles "oicadelles" du sorgho : ~ costal;l,s Qu'il classait dans la
famille des Aphrophoridae et 19oris rubra ~u'il classait dans la famille
des cercopidae. Dr. K.F. Nwanzé dans le rapport ICRISAT 1980 évalue la
durée du cycle larvaire à 33 jours, la dur~e de vie de l'adulte à 3,5
jours, le nombre de stade larvaire à 5. Enfin le papport du projet
protection des végétaux Ouest Volta (P.P.V.O.V Bobo D1oulasso) 1980 situe
la présence de P. costalis sur le sorgho et le mil en montaison.
Notre étude présente, e8sayera de vérifier ~'une part l'état
de l'avancement des travaux de ces différents institutsd'autre part
d'effectuer des observations complementaires afin de donner des précisions
sur certains points. Nous donnerons en vue de comparaison certains éléments
de la biologie de Locris rubra.
2. Plantes Hôtes Attaquées
2.1. Les végétaux sauvages
2.1.1. but: recherche des plantes hôtes sauvages susoeptibles d'héberger-~ costalis et Locris rubra en saison sèche et humide.
2.1.2. méthode: observation surdivers sites de la station dans les
bas-tonds (zone humide) et dans les terrains plus élevés des larves et
adultes de P. costalis et Locris rubra sur les végétaux saUKages.- ..............0.=.;;.
2.1.3. Résultats: Nous avons débuté les observations en février àKamboinsé dans les zones humides et sur.les térrains plus ~levés. Durant
toute la période de la saison sèche nous n'avons observé Poophilus ni sur
les végétaux :lauvages ni dans nos paroelles de contr~saison sur le sorgho
et le mil. Il a tallu attendre la 8aison pluvieuse pour observer les
larves de ~ Rostalis sur les végéta~ sauvages précisemant sur des grami
nées et sur une cyperaoée. Par contre dans la zone humide on a pu observer
en saison sèche (première semaine de mai), le8 mousses avec des exuvies du
dernier stade et des ad~ltea de ·~gCis sur les végétaux sauyages. Ces mousses
- 26 -
.we des ~viiN ~ Looris OAt été <' &aèofod MQQM'~a aux ~t1as. supé
rieures des herbes et sur des arbustes. Des observations plus précises
nous ont permis de voir les mousses avec des larves de Locris sur les
parties inférieures des plants, touchant le sol. Les mousses se trouvaient
sous un couvert végétal relativement épais constituant un écran au rayon
nement solaire. Une observation sur le sorgho en fin mai, dans notre
parcelle semée en contre-saison, nous a donné 12 adultes et dans la zone
humide le même jour on a pu compter 145 adultes sur une superficie
d'environ 100 m2•
2.1.4. Conclusion
• Aucune mousse ni aucun adulte de P. costalis n'ont été observés
en saison sèche sur les végétaux sauvages et sur les plantes cultivées.
Cet insecte semble apparaitre seulement en saison pluvieuse.
• Les larves de Locris apparaissent dès mai ou l'on observe
un pic des populations adultes.
• La mousse de Locris rubra contenant des larves s'observent
sous les pieds des graminées sauvages, à même le sol.
• Aucune préférence des végétaux sauvages n'a été observée
quand à l'attaque de Locris rubra.
2.2. Les Plantes Cultivées.
~ costalis attaque en saison pluvieuse le sorgho, le mil. Le
sorgho semble être la plante préférée. Nous avons néanmoins observé à
Kamboinsé des larves de P. costalis sur le mals. Les larves de Locris
sont très rareBsur les plantes cultivées. Néanmoins nous avons rencontré
en début août des mousses de Locris sous les pieds de petit mil, à un
stade âgé (après la récolte) et les exuvies du dernier stade aux parties
supérieures (tiges, feuilles).
Les larves de Locris rubra dans la même zone n'ont jamais été
observées sur le sorgho et dans tous les sites que nous avons prospectés.
3. Relation avec la Plante Hôte
3.1. Mode d'attaque:
~ costalis vit sur le sorgho au ~liveau du cornet, de l'aisselle,
des épis et très rarement sur la tige. Nos comptages dans notre parcelle,
- 27 -
dans les champs des paysans lors de nos prospections nous montrent que la
presque totalité des mousses contenant des larves, se rencontrent au niveau
du cornet du sorgho. La majorité des adultes se rencontre aussi au cornet
lorsque le sorgho est en montaison.
En faible proportion elles se rencontrent sur l'aisselle et
les épis comme ça été observé sur le VS 702. De même la fréquence des
mousses à l'aisselle était élévée par rapport aux autresvariétés.
C'est au niveau de ces diverses zones que l'insecte se nourrit
par piqure et par suoion la tête dirigée vers le bas, la larve se déplaoe
peu de la mousse. Elle n'en sort que pour muer et y retourne généralement.
La mousse qui est exoretée par des mouvements d'étirement et de contrac
tions abdominaux et qui s'écoule de l'anus, est un liquide visqueux.
P. Lioent (1912) pense que les tubes de Malpighi sécretent une substance
voisine de la soie qui melée au liquide intestinal faoilite l'émulsion
et assure à celle-ci sa persistance.
K. SuIe (1912) pense que le liquide anal contient une enzyme
partioulière (cerotinase) qui hydrolyserait la cire, est produit ~ar
les glandes tégumentaires situés en plaques localisées sur les faces
tergales du 7e et 8e anneau.
P. Person a observé recemment que la région proximale des tubes
de Malpighi sécréte la mucine qui pourrait expliquer les aptitudes du
liquide anal à donner une mousse persistante.
La mousse est indispensable à la vie des larves qui ne résistent
pas en atmosphère seo. Les larves à l'intérieur de la mousse sont protégées
contre les prédateurs, les parasites et les agents extérieurs.
Au niveau de la mousse de Poophilus on peut rencontré plusieurs
larves à différents stades. (Tableau 4 et 5 annexe). Un pied peut porter
plus d'une mousse. L'attaque peut donc être intense au niveau d'un pied.
A Tenkodogo on a rencontré sur un pied une mousse contenant 55
larves.
3.2. Symptômes
Un pied attaqué se reconnait par la mousse que seorète les
larves. Dans tout le texte nous avons estimé les populations larvaires
et les attaques larvaires par la mousse.
- 28 -
Aucun symptômes visible ne peut être directement lié à
P. costalis lorsque la population larvaire est faible à l'intérieur de
la mousse (1-6). Lessymptômesde chlorose qu'on attribue à ses attaques n'ont
pas été visibles à Kamboinsé, même sur les pieds attaqués où la
mousse heberge plus de 6 larves, la plante continue son cycle végétatif.
Dans les zones où l'attaque est intense comme à Tenkodogo où
nous avons observé dans un champ 84% des pieds attaqués (estimé par la
mousse) et une moyenne de la larves par mousses, on a constaté que les
pieds de sorgho étaient rabougris, chetifs fanés et déperis. Une deuxième
visite en septembre dans le même champ nous a permis de voir que la grande
majorité ne parviendra pas à l'épiaison. Le rendement prévisible serait
très faible. Dans ce champ et sur un autre champ situé a proximité (Fig.VI
les deux champs situés à l'Est) les symptômes de chlorose étaient visibles
sur certaines feuilles. D'autres feuilles s'assechaient progressivement
des bords extérieurs vers le centre rappelant les maladies de carrence.
Nous précisons que la structure du sol dans ces champs était sablelsede
faible capacité de retention en eau et en éléments fertilisants. De plus
aucune application d'engrais organique et minerale n'a été effectué dans
ces champs. L'aspect général que présentait ces deux champs peut être
causé par la conjugaison de plusieurs facteurs limitants.
La connaissance parfaite des symptômes dus aux attaques de
P. costalis dépasse le cadre des simples observations. Des études plus
approfondies sont nécessaires.
4. Etude du Cycle Biologique de P. costalis.
4.1. Objet: Cette étude nous permettra de déterminer le nombre de
stades larvaires, la durée de chaque stade larvaire la durée larvaire,
la durée de vie de l'adulte et le temps d'incubation de l'oeuf.
4.2. Matériels de l'élevage.
L'élevage a été mené dans trois cages disposées dans une
serre
dimensions de la serre
Longueur = 20 m
Largeur = 6 m 25
Hauteur = 4 m 50
- 29 -
dimension des cages
1ère case :
Longueur = 2 In
Largeur = 2 m
Hauteur = 2 m
2e cage ..Longueur = 1 m 25
Largeur = 95 cm
Hauteur = 1 m
3e cage :
Longueur = 80 cm
Largeur = 65 cm
Hauteur = 70 cm
• Le matériel biologique était constitué de pots comportant...
des pieds de sorgho sur IGsquelsnous mettons une larve par pied.
· Les larves proviennent des parcelles de sorgho.
• Les adultes provenaient de notre propre élevage et de nos
parcelles de sorgho.
4.3. Méthode:
4.3.1. Elevage des Larves:
• 2 répétitions de 12 pots de sorgho
· 1 larve par pot.
• Observation quotidienne lors de laquelle sont minutieusement
notées les dates d'apparition des exuvies et des adultes.
· L'élevage des larves a été mené dans la 1ère cage.
4.3.2~· Elevage des adultes:
· L'élevage des adultes a été mené dans la 3e cage paer l'étude
de la durée de vie.
· Observation quotidienne.
• Notation de la dernière mue larvaire
· Notation de la date de mort de l'adulte
• Les adultes provenaient en majorité de l'élevage des larves.
· Pour la copulation l'élevage a été mené dans la 2e cage.
• Les adultes sont lachés dans les cages comportant des pieds de
sorgho.
- 30 -
4.3 .-j. Incubation des oeufs.
- les oeufs sont suivis au Labor-atoLr-e jusqu'à l'éclosion.
4.3.4. Observations au champ:
- repérer les pieds contenant les jeunes larves
- noter la date d'observation de la larve et la date d'appari-
tion de l'adulte.
4.4. Résultats et conclusions
4.4.1. Développement larvaire
• Nous obtenons les résultats moyens suivants
1er stade -
2e stade 2 jours
3e stade 2,4 jours
4e stade 3,4 jours
5e stade 5,5 jours
soit une durée moyenne de 13,3 jours pour les 4 stades.
· Au champ 5 larves suivies ont montré une durée moyenne de
13.16 jours.
· Pour la détermination du nombre de stades larvaires nous
sommes partis de la dernière exuvie larvaire comme d~rnier stade larvaire.
Au cours de l'élevage nous avons rencontré 5 exuvies. En ajoutant le
stade auquel les larves ont été prélevées nous pouvons affirmer qu'au
Ininimum il existe 5 stades larvaires. La difficulté que nous avons
rencontrée dans notre étude de cycle de développement résidait dans
l'obtention des oeufs. Malgré nos efforts au champ et au laboratoire
nous n'avons pas pu récolter un oeuf. d'où la difficulté de déterminer
la durée d'incubation de l'oeuf et la durée du 1er stade. Notre biblio
graphie nous a revelé que la femelle introduit son ovipositeur à
l'intérieur de la tige pour déposer l'oeuf. La larve émerge de la tige
après l'éclosion.
4.4.2. Durée de vie de l?adulte
Nous avons méné au total 5 élevages pour déterminer la durée
de vie de l'adulte. Nous obtenons une durée moyenne de 3.5 jours.
,•
- 31 -
Les résultats des 5 élevages sont les suivants.:
1er élevage 4,5 jours
2e élevage 4,8 jours
3e élevage 3 jours
4e élevage 3 jours
5e élevage 2,3 jours.
4.4.3. Observations diverses sur l'élevage:
· Les mues et l'éclosion de l'adulte se font tard dans la nuit
ou très tôt le matin.
• L'adulte après l'éclosion reste immobile dans la mousse
pendant quelques heures. La capture de l'adulte est assez aisée en ce
moment.
• Les cas de parasitismes sont rares dans l'élevage. Par contre
les pucerons envahissent souvent les pieds de sorgho.
· Les larves de 3e, 4e et 50 stade s'adaptent facilement au
changement de milieu. Elles parviennent à excrèter très rapidement la
mousse pour se loger.
Les cas de mortalités sont plus élevés au niveau des premiers
stades larvaires.
CHAPITRE IV - DYNAMIQUE DES POPULATIONS
- 32 -
1. But
Déterminer les fluctuations des populations de P. costalis
en fonction de la variété e t de la date de semis.
2. l-1atériel
• Essai factoriel à bloc randomisé (voir schema B et c i
3 variétés : E 35-1 cycle 125 joursVS 702 cyclo 105 jours variét{, naine
Local Kamboinsé : variét~ géante cycle (130-140>
• Deux dates de semis : 5 Juin et 14 Juillet
• 4 répétitions: RI, RII, RIII, RIV.
• Démariage à un pied/poquet
3. Héthodologie
Comptage hebdomadaire
· Nombre de mousses/variété/parcelle
• Nombre total de moussés/variété/parcelle
• (c~ptagc de toutüs les mousses rencontrées)
· nombre d 'J.dultc~/va.ri6tt:/p::1rcdle
• Nombre de mousses observées à 1 'aisselle/variété/parcelle
· Nombre de mousses observées au cornet/variété/parcelle
• Observation de 5 mousses/variété/parcelle
(population larvaire>.
4. Résultats - Discussion - Conclusion
Fig. : XII, XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, XIX.
Les fig. : XII, XIII, XIV, XVI, XVII, XVIII représentent les
résultats des comptages hebdomadaires sur chaque variété.
Les fig. : XV et XIX représentent la somme des résultats des
comptages hebd~~dQirvs des 3 variétés.
P. costalis apparait en saison pluvieuse. On observe deux pics
larvnires le 17 Août et le 23 Septembre (Fig. XX, XXI), respectivement
pour ln 1ère date et la 2ème date. DE même il apparait deux pics d'adultes
le 24/8 et le 7/9. (fig. : XV, XIX). La pluviométrie semble déterminer
l'importance de la population de P. ccstalis.
N.B. lè date et 2è date représentent les dates de semis dans le texte etsur les graphiques.
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Fig. XII: Population hebdomadaire de Poophilus costalis et Locris rubra sur'E 35-1 à Kamboinsé.Date de semis: 5 Juin 19~1.
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Fig. XIII : Population hebdomadaire de Poophilus costalis et Locris rubrasur VS '(02 à Kambo insè ,Date de semis : 5 Juin 1981
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Fig. XIV : Population hebdomadiare de Pooehilus costalis et Locris rubrasur local à Kamboinsé.Date de semis: 5 Juin 1981.
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Fig. XV : Dynamique de population de Poophilus costalis et Locris rubraDate de semis: 5 Juin 1981.
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Fig. XVl : Population hebdomadaire de P. costalis et L. rubra sur E 35-1à Kamboinsé. -Date de semis: 14 Ju~11et '9P 1 •
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Fig. XVII: Population hebdomadaire de P. costalis et de L. rubrasur VS 702 à Kamboînsé. -Date de semis 14 Juillet 1981.
90
P. costalis :larves
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Fig. XVIII: Population hebdomadaire de p. costalis et de L. rubrasur local à Kamboinsè. -
Date de semis: 14 Juillet 1~81.
180.0.
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F1g. XIX: Dynamique de population de P. costalis et L. rubra2° date de semis Q
120Pluviométrie
en mm 110
100
90
80
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60 •
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Larves de P. costalis
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- - - - - Pluviométrie
Nombre de cicadellesl1800 pieds
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Fig. XX : Fluctuations hebdomadaire de P. costalis sur sorgho (1ère date de semis)en fonction de la pluviométrie-à Kamboinsé.
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Nombre de cicadelles/1800 pieds Larves de P. costalis
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- - - - - - - Pluviométrie
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Fig. XXI: Fluctuations hel iomadaires de P. costalis sur sorgho (2ère da e de semis)en fonction de' pluviométrie-X Kamboinsé.
- ijij -
4. 1. !IDalyse de variance
Tableau 6 : Analyse de variance
-Nature de lavariation S.C.E. d, d , 1 Variance Fc FO,05 FO,01 S?
Général 11 059,625 23
Bloc 621, 46 3 207,15 0,95 3,29 5,42 NS
Traitements 1 191, 88 5 1 438,31 6,64 2,90 5,46 HS
Variété 4 195,75 2 2 097,87 9,69 3,68 6,36 HS
Date de semis 2 542,04 1 2 542,04 11,14 4,54 8,68 HS
Inter date x
variété 454,09 2 227,045 1,04 3,66 6,36 NS
Résiduel 3 246,28 15 216,41
4..2. Effet vari':tcl.
P. costalis manifeste très hautement un choix variétal dans
l'ordre de préférence suivante: E 35-1, VS 702 et Local. (fig. :
:=~III ,-,t ::':::e.'. On cons tnt.e sur les différentes figures
qui r-eprésent ent L ..;;, i~';~ul ta ta des co.ipt.ages que l population larvaire
et adulte de P. costalis est plus élevée sur la variété E 35-1. L'analyse
~tatistique confirme que les différences variétales observées qual t à l'attaque
de ~. ~ostalis sont significatives à 99%. E35-1 et VS 702 sont des
va~dméJiar.ées. La préférence pour E 35-1 est certainement liée à la
valeur nutr5. tive de la tige.
Nous const.at-ms à la 1ère date de semis que l'apparition de
P. ~~alis s'est éffectuée en sens inverse de la préférence. La locale
trouvant attaquée plus tôt fig. XIV et la E 35-1 plus tard fig. XII. Notre
parcelle d'étude était implantée sur un sol sablo-gravillonnaire un peu
argileux de faible capacité de retention d'eau. Juste après la levée les
semis du 5 Juin ont souffe rt d'une sécheresse de 21 jours dans la station
à Kamboinsé. Seule "la locale" supportait cette sécheresse et présentaitune végétation relativement plus luxuriante et plus vigoureuse. Par contre
la E 35-1 était fané et souffrait de ce goulot d'étranglement. Cet état
de fait explique l'apparition plus tôt de.!:.. costalis sur "la locale" qui
devrait être la plus nutritive en ce moment précis. Les 1ères attaques sont
apparues sur "la locale" à la 4è répétition et à la première ligne. Sur
la mêm3 colonne (voir schema B), la 6è ligne de la 3è répétition la VS 702 ~
1
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E35-1
-------- vs 702--x--x-- Local
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Fig. XXIII: Effet varietal sur l'attaque de P. ~lis 1èr e date
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<l)s,DEl0z
Fig. XXIV Effet varietal sur l'attaque de P. costalis : 2ème da~e
- 47 -
vu l'apparition de t. costalis en seconde position. D'où l'effet de l~
distriùution contagiQuse car il faut noter que la VS 702 a aussi souffert
de la courte séch.resse. Il en ressort que t. costalis qui manifeste un
choix variétal préfère les pieds plus sains.
Avec l'installation de la pluviomét~ie et la reprise végétative
de E 35~1 on note
un pic larvaire de 40 mousses le 6/8 sur cette variété (fig. XII).
De même le long de toutes nos observations à partir de la reprise végéta
tive de E 35-1 la population de P. costalis sur cette variété s'est montrée
supérieure.
Ceci confirme notre analyse et nous indique que l'attaque de
P. costalis ne se fait pas au hasard. Elle tient compte de la variété d'une
part et de sa valeur nutritive.
4.3. Effet date de semis
Les attaques sont plus élevées à la 2è date (fig. XXII). Les
analyses statistiques confirment que les différences observées sont
Si~1ificatives à 99%. Les populations larvaires de la 1ère et la 2ème date
s'équilibrent le 24/8. Ensuite les écarts se creusent et le 23/9 lorsque
la 2È:me date atteind le pic larvaire, la population de la 1ère date chute
à 2. De même la population adulte de la 2ème date dépasse celle de la
1ère le 23/9.
L'effet date de semis Sé traduit au niveau des deux parcelles
par une différence de stade phenologique. La variété VS 702 de la 1ère
date avait déjà épié à 100 %. La E 35-1 à plus de 60 %et "la locale ll
de 5 %.
• Au stade épiaison la populatio~ de t. costalis tend vers O•
• P. costalis préfère les pieds en montaison.
Les autres analyses effectuées nous montrent que l'interaction
variété date de semis n'est pas significative et que l'effet bloc n'est
pas Si~1ificatif.
4.4. Observation des mousses
A la 1ère date de semis l'observation des mousses nous donne
une moyenne larvaire par mousse de 2,06 pour la VS 702, 2,58 pour la
E 35-1 et 1,20 pour la "Local, Kambotnsé", A la 2ème date de semis l10US
obtenons 1,81 pour la VS 702, 2,41 peur la E 35-1 et 1,23 pour la "Local,fi.
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~ 56....s... 52~ 48
2 44:::1 40œ"0 j6Cl1'~ 32o 28.g 24(J) 20s....0 165z 12
8
Fig.XXII : Dynamique de Population de P. costalis : 1èr e oate et 2ème
date.
CONCLUSION GENERALE
- 49 -
CONCLU3IOM GENERALE
Nos travaux qui ont porté sur 3 aspects de la vie de P. costalis
nous pennettent de dégager les points suivants :
• P. costalis demeure un ravageur occasionnel presentant un
danger potentiel permanent. Son impact économique se détermine par deux'.<
critères: d'une part, il faut que l'attaque soit élevée estim~e par be
%de pieds attaqués, d'autre pnrt il faut que l'attaque soit intense au
niveau d'un pied, la mousse beberge2nt plusieurs larves. Ces deux
critères qui caractérisent l'importr.nc0 de la population ont été observés
dans des champs entre Koupéla et Tenkodogo. Pour notre part l'importance
numérique d'un ravageur est susceptible de profondes varations de telle
sorte qu'une espèce économiquement négligeable peut constituer un fleau
en occurence une espèce comme t. costalis qui manifeste une haute
sensibili té vis à vis des facteurs du milieu.
La dynamique de f. costalis est liée à la pluviométrie, ~ la
variété et au stade phénologique de la plante hôte.
• Deux génération apparaissent en saison pluvieuse une en
Août et llile en Septembre.
Dans les champs de paysans sur le plateau central les
caprices de la pluviométrie implique nt des dates de semis variés dans
une localité donnée. Les conditions édaphiques mauvaises jouent aussi
sur l'étalement des semis. Cee multiples dates de semis et resemis ont
pour conséquence dans une localité donnée ct pour une même variété
d'avoir des pieds de stades phénologiques différents selon les écartn
observés sur la levée des pieds. Cette hétérogeneité de stade phenolo
giyue au niveau du même champ ct au niveau des champs d'une même localité
jouent favorablement sur la population de!. costalis.
Il apparait donc que le maintien de sa population à un niveau
négligeable nécessite l'adoption d'une date unâf'orme de semis dans une
localité et l'adoption des variétés de même cycle.
Vis à vis de la variété P. costalis est hautement sensible. Les
variétés améliorées ont montré le plus d'attaques dans nos parcelles.
Les impératifs de la production visant une amélioration de la quantité et
de la qualité des variétés de sor@lo favorisent l'expansion numérique
et économique de P. costalis.
- 50 -
Dans l'objectif d'ill1e lUtt2 rationnelle, la recherche d'une
résista~ce variétale semble être mieux indiquée pour la reduction de la
populatIon de ~. ~~talis.
Nous avons constaté que les c~s de mortalités naturelles sont
rares en Août, et en Septembre. De plus aucun cas de parasitisme naturel
n'a été observé. La larve semble êtr-e bien protégée par la mousse qu1elle
excrète. La lutte biologique sorait plus dlfficile •
• La population de Locris n l 2. jamais été rencontrée sur le
sorgho et le mil en montaison. Donc il est économiquement négligeable.
L'up- des facteurs sur lequel l'action de l'agrioulteur est
Hmitéc demeure la pluviométrie, ct vue que ce facteur semble être à
l'orisine de l'apparition de!. costalis il en ressort que son
importance économique demeurera'," fluctuante.
- 51 -
BIBLIOGRAPHIE
Brénière J. Résistance variétale aux insectes dans le cadre de l'IRAT
1973.
CILLS Haute-Volta - DRAFT 20 Janvier 1978. Recherche et développement
de la lutte intégrée des ennemis des principales cultures
vivrières dans les pays du Sahel.
Dr. Guido N. et Eckebil J. Agronomie Tropicale (1970) 25 (12) 1041-1043.
L'utilisation de la sélection dans la recherche d'une
solution à un problème Entomologique.
· Faculté des Sciences - Brest Zoobiologie
Insectes -
Pierre P. GRASSE : Traité de Zoologie - ANATOMIE - Systématique
Biologie - T.X. - Fa,cicule II - Insectes Supérieurs et
Hemiptèroide. Page 1385.
• Rapport ICRISAT - Section Entomologie 1980.
Rapport IRAT Défense des cultures Entomologie 1979-1980.
· Rapport P.P. 0 V Bobo-Dioulasso Entomologie 1980.
Roger DAJOZ. Precis d'Ecologie.
ANNEXE
- 52 -
Tableau 4 No~bre Inoyen de larves par mousse dans les localités
échantillonnées.
% Pieds at.taqués Nombre moyenLocalité par la larve de larves/mousses
Zagtouli 2 2pA 38 5.0
Tenkodogo 43 3
Te~:!dogo 84 10
Liguidi ~1algen 54 7,5
Kokologo 45 3
Léo 43 5
Kombissiri 71 7
Pô 62 5
Saponé 9 2
Léké 25 2
Garango 25 3
Yala 23 2
Yala 36 3
Tableau 5 Composition larvaire de 10 mousses a Tenkodogo
N° Mousses 1° Stade 2° Stade 3° Stade 4° Stade 5° Stade
1 0 0 5 7 6
2 0 0 4 0 1
3 0 0 5 0 0
LI 0 1 12 22 20
5 0 0 0 0 2
6 0 0 4 0 1
7 0 0 0 0 6
8 0 0 15 2 1
9 0 0 8 0 2
10 0 5 8 5 6
- 53 -
Tableau 7 Résultats détaillés
Résultats détaillés
(3 variétés I:' 35-1 VS 702 Local,.
( A B C
Trai tement (( (A1 B1 C1(2 dates (A2 B2 C2
Traitement :: variétés x dates de semis TotalRépétition
A1 B1 C1 A2 B2 C2 Variétés
1 32 43 36 98 60 37 306
2 79 20 '7 66 59 34 265,3 31 37 26 63 45 46 248
4 39 21 26 77 43 16 222
Totaux traite. 181 121 95 304 207 133 1041
Tableau 8 Récaputulatif
Variétés de sorgho
E 35-1 VS 102 Local Totaux Moyenne
Date 1 181 121 95 391 132,33
2 304 201 133 644 214,66
Total 485 328 228 1041
Moyenne 242,50 164 114
- 54 -
Tableau 9 Ccrnptage des larves et adultes de P. ~~ sur 100 pieds
de sorgho à Samandeni.
Larves Adultes Locris
1517/80 13 2 a3117/80 8 6 a1218/80 12 1 a28/8/80 23 a a11/9/80 4 2 a25/9/80 2 a a9110/80 0 a a
Tableau la Comptage des larves et adultes de ~. costalis et des
adultes de Locris sur 100 pieds de sorgho à Peni.
Larves Adultes Locris
2217/80 0 a a1118/80 présence présence
26/8/80 2 a a919180 a a
2319/80 a a
- 55 -
Tableau 11 Comptage des larves et adultes de P. costalis sur 300
pieds de mil à Samanden i ,
Dates Larves Adultes
15/7/80 3 4
31/7/80 18 6
12/8/80 .., 01
28/8/80 14 0
11/9/80 8 0
25/9/80 0 6
9/10/80 4 0
23/10/80 0 2
Tableau 12 Comptage des larves et adultes de P. costal1s et des
aoultes de L. rubra sur 300 pieds de mil à Peni.
Dates Larves Adultes
11/8/80 4 0
26/8/80 1 0
9/9/80 1 4
23/9/80 1 0----
Locris
ooo
Tableau 13: Comptage des larves et adultes de P. costalis et des adultes
de L. rubra sur 300 pieds de mil à Serrossarasso.
Dates Larves Adultes Locris
21/8/80 24 4 0
2/9/80 22 8 1
16/9/80 11 3 030/9/80 3 0
14/10/80 0 0 0
200
180
160
140
ê 120~Q)
Q) 100.r-!s,
...:>'Q) 80E0
.r-!>:1 60ri
P-.
LfO
20
0
200
180
160
140
ê 120
cQ) 100(1)
-rir.... 80.,j...)
.(1)80.r-! bO>::l
..-1.a,
40
20
0
(A)-
....-
.-
-
.--
- 1J
n 1Avril Mai • Juin Juillet Août Septembre Octobre
(8)-
.--
,.-.
- -.
..- .--
1,1.
Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre
Fig. PIA = Kamboinsé
Pluviométrie mensuelle : B = Pô
220 -Pluviométrie à LEO
200
180
160
'140§c 120Q)
(1)
'ris, 100+>'CPs-,; 80?::srip...
bO .
40
20
0Avril ~1ai Juin Juillet Août Septembre Octobre
200
j 0 KOUPELA
180~ TENKODOGO
160
140
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œ-ris, 100
+.:J'(j)E0
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Avril l'-1ai Juin .Juillet Août Septembre Octobre
Fig. PlI Pluviométrie mensuelle.
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