Saint-Cathérine / Sint-Katelijne

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SINT-KATELIJNE / SAINT-CATHERINE

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Transcript of Saint-Cathérine / Sint-Katelijne

SINT-KATELIJNE / SAINT-CATHERINE

Laat de mensen vrij, laat ze doen, en dan kunt gij leven

Ik heb met Christian Boone

afgesproken in het ‘Vlaams-

Nederlands Huis’, waar hij op dat

moment een lezing over respect

bijwoont. “Ik heb veel respect voor

jongeren.” Hij vertelt mij dat hij dat

van thuis heeft meegekregen. Hij

begroet steevast de jongeren. Het

is dan ook niet verwonderlijk dat ze

hem ondertussen goed kennen in

de wijk.

Christian voelt zicht thuis in het

centrum van Brussel. Hij is naar

hier verhuisd voor de studies van

zijn dochters. Hij woont nu in de

buurt van het Klein Kasteeltje,

waar asielzoekers verblijven. “Ik zeg

soms tegen de jonge gasten dat

ik er ook drie dagen heb gezeten.

Dan bekijken ze me wel eens met

gefronste wenkbrauwen.” Hijzelf

is echter niet geïmmigreerd, maar

heeft er destijds zijn legeropleiding

gevolgd.

Christian is graag gezien door de

‘jongeren van ‘s werelds oorsprong’,

zoals hij ze wel eens noemt. Ze

nodigen hem zelfs uit voor hun

feestjes en familierecepties, zoals

een paar jaar geleden voor de

opening van een nieuw café. “En ik

blijf er nog steeds naartoe gaan, het

is een leuke plaats in de buurt.” Het is

natuurlijk handig dat hij vlakbij woont

en weinig slaap nodig heeft.

Het wijkfeest is illustratief voor de

diversiteit. Iedereen is er te vinden. Het

besef drong pas echt door wanneer

hij er eens een tafereel fotografeerde.

Kinderen speelden in het zand, een

moeder in bikini praatte met een in

het zwart gesluierde moeder. “Laat de

mensen vrij, laat ze doen, en dan kunt

gij leven.” Op het Sint-Katelijneplein

zelf wonen volgens Christian minder

‘nieuwe Belgen’, daar wonen oude

Belgen en restaurateurs.

Christian heeft zijn auto een tijdje

geleden weggedaan. “Ik reed ergens

naartoe, maar ik moest hem bijna

altijd parkeren op de plaats waar

ik vertrokken was. Er zijn trouwens

genoeg trams, bussen en metro’s in

Brussel. ‘‘

Plots komt de geschiedenisleraar

in hem naar boven. ‘‘Waar nu

de metro is, was vroeger de

Zenne, die ze overkapt hebben. Er

stonden 12 watermolens langs de

rivier.’’ Hij vindt dat mensen meer

rondleidingen in Brussel zouden

moeten krijgen. “Er zijn veel zaken

die je niet ziet als je het niet weet.

Eens je het weet dan zie je het ook

elders opduiken.” Vervolgens vertelt

hij mij over de Begijnhofkerk, de

mooiste kerk van Brussel. De barokke

kerk is bovenop een afgebrande

gotische kerk gebouwd.’’ Enigszins

beschaamd vertel ik hem dat ik in

de 6 jaren Brussel nog nooit daar

geweest ben. Hij zegt dat ik er zeker

eens een kijkje moet nemen.

«Laissez les gens libres, laissez-les faire, puis vous pouvez vivre»

J’ai pris rendez-vous avec Christian

Boone à la «Vlaams-Nederlands

huis» lorsqu’il assistait à une

conférence sur le respect. «J’ai

beaucoup de respect pour les

jeunes.» Et il ajoute tout de suite

qu’il s’agit de quelque chose qu’il

a appris chez lui. Il salue toujours

gentiment les jeunes. C’est donc

tout à fait normal qu’on le connaisse

bien entretemps.

Il adore vivre à Bruxelles. Ce sont les

études de ses deux filles qui l’ont

amené à s’installer ici. Maintenant,

il vit à deux rues du Petit Château, là

où habitent des demandeurs d’asile.

«Parfois je dis à ces jeunes gens que,

moi aussi, j’y ai été pendant trois

jours, et alors ils me dévisagent...»

Pourtant, il n’était pas demandeur

d’asile, mais jeune recrue de l’armée.

Christian est apprécié par ‘ces jeunes

aux origines mondiales’, comme il

aime bien les appeler. Ils l’invitent

parfois à leurs fêtes et réceptions

familiales. Il y a quelques années,

un nouveau bar a été ouvert par

quelques jeunes gens. «Je continue

d’y aller, c’est vraiment chouette.»

Le plus pratique, c’est qu’il habite

tout prêt. Encore bien qu’il n’a pas

besoin de beaucoup de sommeil!

Ce qu’il adore, c’est la fête de

quartier. Tout le monde s’y retrouve.

Il raconte qu’il s’en est vraiment

rendu compte de la diversité au

moment où il a pris une photo des

quais. Les enfants jouaient dans

le sable, il y avait une maman en

bikini qui parlait avec une maman

voilée en noire. «Laissez les gens

libres, laissez-les faire, puis vous

pouvez vivre.» La place Sainte-

Catherine elle-même abrite moins

de «nouveaux Belges», c’est là

qu’habitent les Belges de souche

ou les restaurateurs.

Christian n’a plus de voiture. Il s’en

est débarrassé. «On allait quelque

part, mais il fallait presque se garer là

d’où on venait. Il y a assez de trams,

de bus et de métros à Bruxelles, et il

y a même De Lijn.»

C’est alors que le professeur

d’histoire fait surface. «Là où on

voit maintenant le métro, il y avait

la Senne avant qu’elle n’ait été

voûtée. Il y avait 12 moulins à eau

aux bords de la rivière.» Il trouve que

plus de gens devraient suivre des

visites guidées à Bruxelles: «Parce

qu’il y a beaucoup de choses qu’on

ne voit pas si on ne les connaît pas.

Une fois qu’on sait, alors on les voit

ailleurs aussi, ces choses.» Puis il me

parle de l’église du Béguinage, la

plus belle église de Bruxelles. Cette

église baroque a été construite sur

les cendres d’une église gothique.

Un peu gênée, je lui raconte que je

n’y ai jamais mis les pieds quoique

ayant étudié six ans à Bruxelles. Il

me conseille d’y jeter un coup d’œil.

Interview: Elsbeth Boonen Foto/Photo: Alicia Griffiths

Formé par Le Petit Château

Conny Cole travaille déjà dans Le

Petit Château depuis 1986, à partir

du jour où le plus grand centre

d’accueil pour demandeurs d’asile

en Belgique a ouvert ses portes.

Il est vrai que la situation était

chaotique lors de l’ouverture

du Petit Château comme centre

d’accueil, raconte Conny. «Dans un

ancien bâtiment vide de l’armée

belge, le premier personnel et les

réfugiés sont arrivés, pour ainsi dire,

au même moment que les peintres

et les électriciens.» Aujourd’hui,

le Petit Château ne ressemble

plus depuis longtemps au centre

d’accueil établi en ‘86.

Le centre a été agrandi énormément.

«Entre-temps, notre centre compte

déjà trois étages et plusieurs

bâtiments. Pendant les premières

années, seul un étage d’un seul

bâtiment était utilisé.» En outre,

l’organisation était plus limitée

qu’aujourd’hui. «En ‘86, il n’y avait

aucun service», affirme Conny, sans

ambages.

Mais, à ce moment-là, ce n’était pas

la chose la plus importante. «La

principale question était de savoir

s’il y avait assez de nourriture et de

lits disponibles pour les réfugiés. En

réalité, nous n’étions rien d’autre

qu’un centre d’accueil d’urgence

mal organisé.» Au fil des années,

plusieurs services ont été créés,

comme le service d’animation pour

les enfants, et toutes les affaires ont

été gérées et réglées de manière

plus professionnelle.

Conny fait toujours son boulot avec

énormément de plaisir. «Chaque

jour, vous allez un peu à la rencontre

du monde. J’ai aussi fait des amis

pour la vie ici: des collègues comme

des refugiés.» Le Petit Château est

devenu une partie importante de la

vie de Conny. Ce n’est pas étonnant

parce qu’entre-temps, elle y travaille

depuis déjà 26 ans et, en fait, elle a

grandi avec le centre d’accueil. Et la

professionnalisation est en soi une

bonne chose, estime-t-elle.

Cependant, il y a un revers à la

médaille: tout se passe d’une façon

plus anonyme et plus réservée.

«Nous avons commencé comme

un petit centre avec une centaine

d’habitants. Aujourd’hui, déjà 800

personnes résident ici. Autrefois,

je connaissais tout le monde.

Aujourd’hui, il est possible que je

rencontre un habitant qui habite déjà

depuis six mois ici, tandis que je ne

sais pas qui est cette personne.»

Elle sait mieux que quiconque que

les petits désordres forment une

partie de l’histoire du centre. «Ce

sont des gens ayant beaucoup de

stress et de problèmes qui habitent

sur une surface relativement petite.

Les réfugiés se ne comprennent

parfois pas les uns les autres ou ils se

comprennent mal, ce qui est encore

plus grave.» Mais, tout compte fait,

elle trouve que l’atmosphère est

relativement calme. «Surtout si vous

tenez compte du fait que résident

ici 800 personnes de nationalité,

de couleur de peau ou de religion

différentes.»

Conny elle-même a un job très varié.

«Mon travail consiste à organiser

des activités culturelles et sportives

et, bien sûr, les activités habituelles

de formation. En d’autres mots, je

fais de l’animation, j’élabore des

projets, j’organise des activités pour

les enfants et les femmes et je donne

des cours de langues.» Elle attache

une grande importance aux relations

étroites avec les habitants et ses

collègues. «Mon grand rêve est de

fonder mon propre centre qui serait

à tout le moins un centre plus petit.

Je prône le retour aux sources!»

Interview: Bernd Strauven Foto/Photo: Johnatan Somirs

Gevormd door Het Klein Kasteeltje

Conny Cole werkt al sinds 1986

in Het Klein Kasteeltje, vanaf de

dag dat het grootste Belgische

opvangcentrum voor asielzoekers

zijn deuren opende.

‘‘Bij de opening van Het Klein

Kasteeltje als opvangcentrum was

er sprake van grote chaos’’, vertelt

Conny. “In een leegstaand oud

gebouw van het Belgische leger

kwamen het eerste personeel en de

vluchtelingen aan, samen met de

schilders en elektriciens.” Vandaag

lijkt het Klein Kasteeltje al lang niet

meer op het opvangcentrum dat in

’86 werd opgericht.

Het centrum is sindsdien enorm

uitgebreid. “Ondertussen telt ons

centrum al drie verdiepingen

en meerdere gebouwen. In de

beginjaren werd er maar één

verdieping van één gebouw

gebruikt.” Ook de organisatie was

toen veel beperkter dan nu. “In ’86

was er geen enkele dienst”, stelt

Conny zonder omwegen.

Maar op dat moment was dat

ook niet het belangrijkste. “De

hoofdvraag was of er genoeg voedsel

en bedden beschikbaar waren voor

de vluchtelingen. Eigenlijk waren we

niet meer dan een ongeorganiseerde

noodopvang.” In de loop der jaren

werden verschillende diensten

opgericht, zoals de kinder- en

animatiedienst, en werd alles

professioneler aangepakt. “Er zijn

nu ook meer richtlijnen van Fedasil

en de wetgeving is veranderd. Je

kan dus niet meer zomaar je eigen

goesting doen.”

Conny doet haar job nog steeds

enorm graag. “Je ontmoet elke

dag een beetje de wereld. Ik heb

hier ook vrienden voor het leven

gemaakt, zowel collega’s als

vluchtelingen.” Het Klein Kasteeltje

is voor Conny een belangrijk deel

van haar leven geworden. Geen

wonder: ze werkt er intussen al 26

jaar en is eigenlijk samen met het

opvangcentrum groot geworden.

‘‘En de professionalisering is op

zich een goeie zaak’’, vindt ze.

Toch zit er ook een keerzijde aan de

medaille: alles wordt anoniemer en

afstandelijker. “We zijn begonnen

als een klein centrum met een

honderdtal bewoners. Vandaag

zitten we al aan 800 bewoners.

Vroeger kende ik iedereen. Vandaag

kan ik een bewoner tegenkomen die

hier al zes maanden woont, terwijl

ik niet weet wie het is.”

Opstootjes in Het Klein Kasteeltje

zijn onderdeel van het verhaal, dat

weet Conny als geen ander. “Je zit

hier op een vrij kleine oppervlakte

met mensen die veel stress en

problemen hebben. Vluchtelingen

verstaan elkaar soms niet of -nog

erger- verkeerd.” Maar al bij al vindt

ze de sfeer relatief rustig. “Zeker als

je bedenkt dat hier 800 personen

met een verschillende nationaliteit,

huidskleur of godsdienst zitten.”

Zelf heeft ze een job met enorm

veel variatie. “Animatie, kinder-

en vrouwenwerking, projecten

opstellen, taallessen. Het zijn

culturele sport- en andere

vormingsactiviteiten die allemaal

tot mijn takenpakket behoren.”

Conny hecht veel belang aan goede

relaties met de bewoners en haar

collega’s. “Mijn grote droom is een

eigen centrum beginnen. Alleszins

een kleiner centrum. Terug naar de

roots!”

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Koni

nklij

k C

ircu

s vi

nd j

e ‘L

e Bi

er C

ircu

s’

(Ond

erri

chts

traa

t 57

). Je

kan

er

mee

r da

n

100

Bel

gis

che

bie

ren

pro

even

. O

p d

e

kaar

t st

aan

ook

gere

chte

n op

bas

is v

an

bie

r. G

eop

end

van

din

sdag

to

t en

met

zate

rdag

.

De

Vrijh

eids

plaa

ts is

een

war

e oa

se te

mid

den

van

kant

oorg

ebou

wen

en

druk

ke

verk

eers

asse

n. H

et p

lein

tje is

om

ring

d m

et

café

s, r

esta

ura

ntje

s en

wo

nin

gen

. Ee

ns

de z

on e

r do

orbr

eekt

zit

ten

de t

erra

sjes

vol

zake

nm

ense

n,

stu

den

ten

en

lo

kale

bew

oner

s. In

caf

é Le

Lib

erty

kan

je te

rech

t

voo

r ee

n k

offi

e va

n B

réso

r en

een

du

ik

in d

e ge

schi

eden

is v

an v

oetb

alcl

ub R

SC

And

erle

cht.

Aan

m

etro

K

un

st-W

et

rijd

je

d

e

Bru

ssel

se

vijf

ho

ek

bin

nen

(r

ich

tin

g

War

and

epar

k)

of

bu

iten

(r

ich

tin

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Jube

lpar

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e m

idde

leeu

wse

vijf

hoek

ige

stad

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wal

ling

hee

ft v

and

aag

pla

ats

gem

aakt

voo

r ee

n st

adsa

utos

nelw

eg e

n

met

rolij

nen

2 en

6.

Caf

é W

alvi

s lig

t aan

de

Vla

amse

poor

t,

één

van

de

voo

rmal

ige

mid

del

eeu

wse

toeg

ang

spo

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en t

ot

het

cen

tru

m v

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Brus

sel.

Laat

je

fiets

ach

ter

in d

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allin

g

en g

enie

t va

n e

en d

ran

kje

en s

nel

le

hap

. H

et g

ewel

dig

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teri

eur

dra

agt

de

hand

teke

ning

van

de

Brus

sels

e ca

fégo

eroe

Fréd

éric

Nic

olay

(°19

69).

Sup

ertr

end

y, b

ruis

end

en

hip

zijn

enke

le b

egri

pp

en o

m d

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alag

es o

p

de

Dan

saer

tstr

aat

te b

esch

rijv

en.

Dez

e

bu

urt

is

de

voo

rbije

15

jare

n e

no

rm

vera

nder

d. T

heeh

uize

n, b

eenh

ouw

erije

n

en

voed

ing

swin

kels

ve

rdw

ijn

en,

desi

gner

win

kels

kom

en in

de

plaa

ts.

Op

de

Vla

amse

stee

nweg

85

vin

d

je C

yclo

. O

pen

van

din

sdag

to

t en

met

zate

rdag

voo

r een

ond

erho

ud, h

erst

ellin

g

of t

echn

isch

e co

ntro

le v

an je

fiet

s.

In

Bru

ssel

w

ord

en

du

iven

n

iet

alle

en

verv

loek

t m

aar

oo

k g

epre

zen

.

Get

uig

e h

ierv

an i

s d

it M

on

um

ent

van

de

Oo

rlo

gsd

uif

aan

de

Stee

nko

olk

aai.

Post

du

iven

w

erd

en

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ens

de

Eers

te

Wer

eld

oo

rlo

g

mas

saal

in

gez

et

als

bood

scha

pper

. Ach

ter h

et m

onum

ent l

igt

een

park

je m

et s

peel

tuin

.

Stee

nkoo

lkaa

i num

mer

9 is

een

war

e

ho

tsp

ot

voo

r m

ense

n

met

g

oes

tin

g.

Je v

ind

t er

on

der

mee

r ee

n t

oer

isti

sch

info

pu

nt

van

U

SE

IT,

de

crea

tiev

e

onde

rnem

ersm

arkt

Mic

ro M

arch

é en

Het

Punt

, ste

unpu

nt v

oor m

ense

n/or

gani

satie

s

met

inte

ress

e in

vri

jwill

iger

swer

k.

Dit

ple

in i

s o

ok

wel

gek

end

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de

‘Vis

mar

kt’

die

hie

r o

oit

ges

itue

erd

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.

De

kaai

en i

n de

ze b

uurt

ver

wijz

en n

aar

de

have

n d

ie h

ier

tot

het

beg

in v

an d

e

20e

eeuw

ges

itue

erd

was

. Het

is z

eer

de

vraa

g of

de

jaar

lijks

e ke

rstm

arkt

ooi

t ee

n

even

gro

te s

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pel

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kunn

en d

rukk

en

op d

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esch

ied

enis

. N

abijg

eleg

en c

afés

met

ro

nke

nd

e n

amen

al

s La

bo

ure

ur,

Dar

ingm

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erlo

, Ros

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La P

énic

he

zijn

een

bez

oek

waa

rd.

Dit

p

lein

tje

en

de

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ijgel

egen

stra

ten

van

het

Beg

ijnh

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vorm

en e

en

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van

rus

t in

het

cen

trum

van

Bru

ssel

.

Gem

eens

chap

scen

trum

De

Mar

kten

is g

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en a

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e ve

rkee

rsvr

ije O

ud

e

Gra

anm

arkt

. Je

kan

er

tere

cht

voor

een

uitg

ebre

id c

ultu

uraa

nbod

of

een

terr

asje

in d

e zo

n.

In d

e st

rate

n r

on

do

m d

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Cet

te p

lace

ain

si q

ue le

s ru

es d

onna

nt

sur

le b

égu

inag

e fo

rmen

t u

ne

oas

is d

e

paix

au

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de

Brux

elle

s.

Le

cen

tre

com

mu

nau

tair

e «D

e

Mar

kten

» es

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rue

du V

ieux

Mar

ché

aux

Gra

ins.

Vo

us

y tr

ou

vere

z u

ne

rich

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cul

ture

lle e

t p

ourr

ez v

ous

inst

alle

r

sur

une

peti

te t

erra

sse

enso

leill

ée.

La p

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dél

imit

ée p

ar l

e th

éâtr

e de

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Mo

nn

aie,

M

un

tpu

nt

(bib

lioth

èqu

e

flam

and

e) e

t le

Cen

tre

Mo

nn

aie

po

rte

bie

n s

on

no

m:

pla

ce d

e la

Mo

nn

aie.

L’ar

chit

ectu

re f

onct

ionn

alis

te e

t qu

elqu

e

peu

som

bre

du C

entr

e M

onna

ie (

Jacq

ues

Cui

sini

er, 1

971)

con

tras

te a

vec

les

autr

es

bâti

men

ts.

No

yée

entr

e le

s im

meu

ble

s d

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bu

reau

x à

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hit

ectu

re c

ont

esta

ble

, la

cath

édra

le c

élèb

re le

s pa

tron

s de

la v

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sain

t Mic

hel e

t sai

nte

Gud

ule.

La

prem

ière

men

tion

d’u

ne é

glis

e en

ce

lieu

rem

onte

à 10

47. L

a pe

lous

e qu

i la

préc

ède

atti

re d

e

plus

en

plus

d’a

mat

eurs

de

piqu

e-ni

que.

Sur

le b

ou

leva

rd d

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mp

érat

rice

,

vou

s su

rplo

mb

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a jo

nct

ion

fer

rovi

aire

qui r

elie

la g

are

du N

ord

à ce

lle d

u M

idi.

La

cons

truc

tion

du

tunn

el (1

952)

a d

uré

près

de 4

0 an

s et

néc

essi

té l

a de

stru

ctio

n de

plus

ieur

s qu

arti

ers.

Si v

ous

vous

arr

êtez

un

mom

ent,

vous

sen

tire

z pe

ut-ê

tre

un t

rain

pass

er e

n-de

ssou

s de

vou

s à

gran

d fr

acas

.

La

gal

erie

B

ort

ier,

un

e g

aler

ie

couv

erte

sit

uée

au n

umér

o 55

de

la ru

e de

la M

adel

eine

, est

déc

orée

pri

ncip

alem

ent

de m

arbr

e, d

e bo

is, d

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r for

gé e

t de

verr

e.

Vous

vou

s tr

ouve

z en

tre

une

gale

rie

d’ar

t

et d

es b

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tiq

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déb

ord

ant

de

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s,

de p

ério

diqu

es e

t de

car

tes

post

ales

de

seco

nde

mai

n.

Rue

de l

a M

adel

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tou

jour

s, v

ous

tro

uve

rez

le p

oin

t vé

lo d

e B

ruxe

lles-

Cen

tral

. N’h

ésit

ez p

as à

y a

ller s

i vou

s av

ez

beso

in d

’acc

esso

ires,

d’u

ne ré

para

tion

ou

sim

plem

ent

d’un

end

roit

lais

ser

votr

e

vélo

. O

uver

t le

s jo

urs

ouvr

able

s de

7h

à

19h.

L’«O

reill

e to

urbi

llonn

ante

» (A

lexa

nder

Cal

der

, 19

57)

est

un m

obile

, un

e œ

uvre

d’ar

t qui

bou

ge a

u gr

é du

ven

t. C

’est

aus

si

un v

esti

ge d

e l’e

xpos

itio

n un

iver

selle

de

1958

. D

u b

ord

de

la p

ièce

d’e

au,

vou

s

déc

ou

vrez

un

pan

ora

ma

de

cou

po

les,

cloc

her

s et

im

meu

ble

s à

app

arte

men

ts,

sur

lequ

el s

e dé

tach

e la

tour

de

l’hôt

el d

e

ville

de

Brux

elle

s.

Le m

usée

BEL

vue

(pla

ce d

es P

alai

s)

est e

ntiè

rem

ent c

onsa

cré

à l’h

isto

ire d

e la

Belg

ique

. La

cour

inté

rieu

re p

ossè

de u

ne

terr

asse

tra

nqui

lle d

ans

l’om

bre

du p

alai

s

roya

l. Es

pace

pou

r ran

ger l

es v

élos

dev

ant

la p

orte

.

«The

Seq

uenc

e» (A

rne

Qui

nze,

200

8)

est

bie

n c

ach

ée e

ntre

les

bât

imen

ts d

u

Parl

emen

t fl

aman

d e

t la

«H

uis

van

de

Vla

amse

V

olk

sver

teg

enw

oo

rdig

ers»

(mai

son

des

par

lem

enta

ires

flam

and

s)

sur

la c

haus

sée

de L

ouva

in. C

ette

éno

rme

inst

alla

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se

com

pose

de

bois

, de

béto

n

et

de

pei

ntu

re

flu

ore

scen

te.

L’œ

uvr

e

ente

nd

jet

er u

n p

on

t n

on

seu

lem

ent

entr

e le

s p

erso

nn

alit

és p

olit

iqu

es m

ais

auss

i ent

re le

s pe

rson

nalit

és p

olit

ique

s et

les

cito

yens

.

La s

alle

des

gu

ich

ets

de

la m

aiso

n

des

p

arle

men

tair

es

flam

and

s n’

a p

as

volé

son

nom

. Cet

anc

ien

bâti

men

t de

la

post

e si

tué

rue

de la

Cro

ix d

e fe

r acc

ueill

e

des

expo

siti

ons,

de

peti

ts c

once

rts

ains

i

que

des

acti

vité

s lit

téra

ires

. La

sal

le d

es

guic

hets

est

ouv

erte

en

sem

aine

de

10h

à 17

h.

En f

ace

du

Cir

qu

e ro

yal,

bie

n q

ue

lég

èrem

ent

déc

alé,

se

tro

uve

le

«Bie

r

Cir

cus»

(au

nu

mér

o 5

7 d

e la

ru

e d

e

l’En

seig

nem

ent)

. Vo

us

po

uve

z y

go

ûte

r

plus

de

100

bièr

es b

elge

s. O

uver

t du

mar

di

au s

amed

i.

La p

lace

de

la L

iber

té e

st u

ne v

érit

able

oasi

s p

erd

ue a

u m

ilieu

d’im

meu

ble

s d

e

bu

reau

x et

d’a

xes

rou

tier

s en

com

bré

s.

Cet

te p

etit

e pl

ace

est

cein

turé

e de

caf

és,

de

rest

aura

nts

et d

e lo

gem

ents

. Q

uand

le s

olei

l bri

lle, l

es t

erra

sses

se

rem

plis

sent

d’h

om

mes

d’a

ffai

res,

d’é

tud

iant

s et

de

rive

rain

s. C

omm

ande

z un

caf

é Br

ésor

au

«Lib

erty

» et

plo

ngez

-vou

s da

ns l’

hist

oire

du R

SC A

nder

lech

t.

À l

a st

atio

n d

e m

étro

Art

s-Lo

i, so

it

vous

ent

rez

dans

le p

enta

gone

bru

xello

is

(dir

ecti

on

par

c d

e B

ruxe

lles)

, so

it v

ou

s

vou

s en

él

oig

nez

(d

irec

tio

n

par

c d

u

Cin

quan

tena

ire).

Les

mur

s qu

i ent

oura

ient

la v

ille

au M

oyen

-Âg

e o

nt a

ujo

urd

’hu

i

cédé

la p

lace

à u

ne a

utor

oute

et a

ux li

gnes

de m

étro

2 e

t 6.

Le c

afé

«Wal

vis»

a é

lu d

omic

ile P

orte

de F

land

re, l

’un

des

anci

ens

accè

s ve

rs le

cent

re d

e Br

uxel

les

au M

oyen

-Âge

. Lai

ssez

votr

e vé

lo à

l’ar

rièr

e, d

ans

l’abr

i pré

vu à

cet

effet

, et

com

man

dez

une

bois

son

et u

n

peti

t en-

cas.

À l’

inté

rieu

r, le

déc

or p

orte

la

sign

atur

e du

gou

rou

brux

ello

is d

es c

afés

,

Fréd

éric

Nic

olay

(né

en 1

969)

.

Hyp

erb

ran

chés

, b

ou

illo

nn

ants

et

très

ten

danc

e: c

es q

uelq

ues

qual

ifica

tifs

déc

rive

nt

bie

n l

es é

tala

ges

de

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ue

Dan

saer

t. C

e q

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a é

no

rmém

ent

chan

au c

ou

rs d

es q

uin

ze d

ern

ière

s

ann

ées.

Sal

on

s d

e th

é, b

ou

cher

ies

et

mag

asin

s d

’alim

enta

tio

n d

isp

arai

ssen

t

pou

r cé

der

la p

lace

à d

es b

outi

que

s de

créa

teur

s.

Au

num

éro

85 d

e la

rue

de

Flan

dre

se t

rouv

e l’a

telie

r vé

lo d

e C

yclo

. O

uver

t

du m

ardi

au

sam

edi,

pour

un

entr

etie

n,

une

répa

rati

on o

u un

con

trôl

e te

chni

que

de v

otre

vél

o.

À B

ruxe

lles,

les

pig

eon

s so

nt h

aïs,

mai

s au

ssi

glo

rifi

és.

En

tém

oig

ne

le

mon

umen

t au

Pig

eon-

sold

at s

ur l

e qu

ai

à la

Hou

ille.

Lor

s d

e la

Pre

miè

re G

uerr

e

mo

nd

iale

, le

s p

igeo

ns

voya

geu

rs o

nt

beau

coup

été

uti

lisés

com

me

mes

sage

rs.

Der

rièr

e le

mon

umen

t se

cac

he u

n pa

rc

doté

d’u

ne p

lain

e de

jeux

.

Le n

umér

o 9

du q

uai à

la H

ouill

e es

t

en q

uelq

ue s

orte

un

pass

age

oblig

é po

ur

ceux

qui

ont

des

env

ies

de

déc

ouve

rte.

Vou

s y

tro

uve

rez

no

tam

men

t le

po

int

d’in

form

atio

n t

ou

rist

iqu

e d

e U

SE I

T, l

e

Mic

roM

arch

é de

s cr

éate

urs

et H

et P

unt,

un c

entr

e né

erla

ndop

hone

qui

s’a

dres

se

aux

pers

onne

s et

ass

ocia

tion

s in

tére

ssée

s

par

le v

olon

tari

at.

Cet

te p

lace

est

ég

alem

ent

app

elée

«mar

ché

aux

po

isso

ns»

, u

n r

app

el d

es

acti

vité

s q

ui

s’y

ten

aien

t au

tref

ois

. Le

s

qu

ais

de

ce q

uar

tier

so

nt

les

reliq

ues

du

po

rt q

ui

a o

ccu

les

lieu

x ju

squ’

au

déb

ut

du

vi

ng

tièm

e si

ècle

. O

n

ne

peu

t s’

emp

êch

er d

e se

dem

and

er s

i le

mar

ché

de

No

ël q

ui s

’y t

ient

to

us

les

ans

lais

sera

un

jou

r u

ne

trac

e au

ssi p

rofo

nd

e

dan

s l’h

isto

ire

de

la

ville

. Le

s ca

fés

envi

ron

nan

ts,

aux

no

ms

auss

i ro

nfla

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182 centimètres de classiques

Steven Van Ammel travaille pour

Passa Porta depuis trois ans et demi,

mais le magasin a ouvert ses portes

il y a presque huit ans. C’est son

premier emploi à Bruxelles.

«Je fais le trajet en train d’Anvers à

Bruxelles tous les jours. Je prends le

train à 9h30 pour arriver ici avant

11h00. Je pars vers 21h00. Il faut

vraiment être accro aux livres pour

faire ça», lance Steven. Il a toujours

aimé lire. C’est une des plus belles

choses qu’il puisse s’imaginer faire.

Steven trouve qu’il a de la chance

de pouvoir faire quelque chose qu’il

aime vraiment. Il faut dire qu’il ne

court pas vraiment après les week-

ends ou les vacances.

Passa Porta est une grande librairie

qui vend principalement des

ouvrages dans quatre langues. Selon

lui, il est très important qu’un libraire

s’implique dans la communauté

locale. Il y a une école secondaire

juste à côté de la boutique. Les

enseignants viennent souvent

juste pour feuilleter les livres. Ici, ils

peuvent aussi décider quels ouvrages

ils vont placer sur la liste des livres

à étudier l’année suivante. Une fois

que les élèves viennent au magasin

pour leurs lectures obligatoires, vous

remarquez qu’ils reviennent aussi

pour leurs lectures personnelles.

Ces derniers mois, le déclin des

petites librairies indépendantes a

souvent fait l’actualité. Passa Porta,

de son côté, va pourtant de mieux

en mieux. Un succès à attribuer entre

autres à une meilleure collaboration

avec la communauté locale et à sa

visibilité dans les médias sociaux

comme Facebook.

Passa Porta promeut ses coups

de cœur. Pas de «best-sellers» ici.

«Avez-vous déjà vécu des situations

insolites dans le magasin?» Steven

me répond: «Voyons… Oui, il y a

bien une anecdote à raconter. Il y

a eu cette dame qui voulait offrir

beaucoup de livres à son fils pour

son 18e anniversaire, histoire qu’il

s’en souvienne toute sa vie. Elle

a alors eu l’idée d’acheter une

pile de classiques de la littérature

correspondant à sa taille exacte. Son

fils fait 1,82 m. Résultat: nous avons

empilé autant de classiques que

possible jusqu’à atteindre la hauteur

de 182 centimètres. Et la dame a tout

acheté!»

Interview: Sabina Gautam Foto/Photo: Eva Beazar

182 centimeter klassiekers

Steven Van Ammel werkt al

drieëneenhalf jaar voor Passa Porta,

maar de winkel zelf bestaat al bijna

acht jaar. Het is een grote boekhandel

waar voornamelijk boeken in vier

talen worden verkocht. Dit is zijn

eerste baan in Brussel.

‘‘Ik pendel elke dag met de trein

tussen Antwerpen en Brussel.

Ik neem de trein om halftien ‘s

morgens om hier vóór elf uur toe te

komen. Rond negen uur ‘s avonds

vertrek ik. Je moet echt wel van

boeken houden om dit te doen’’,

zegt Steven. Hij heeft altijd graag

boeken gelezen. Het is een van de

plezierigste dingen die hij zich kan

inbeelden. Steven vindt dat hij geluk

heeft dat hij een baan heeft waar

hij echt van geniet. Verlangen naar

weekends of vakanties doet hij niet

echt.

Volgens Steven is het voor een

boekenverkoper heel belangrijk

om betrokken te zijn bij de lokale

gemeenschap. Er is een middelbare

school net om de hoek van de

boekhandel. De leraars komen hier

vaak in de boeken bladeren. Hier

beslissen ze ook welke boeken er

op de boekenlijst van het volgende

schooljaar zullen staan. “Zodra de

leerlingen naar je winkel komen

voor hun verplichte lectuur, merk je

dat ze de weg terugvinden voor hun

persoonlijke boeken.”

De laatste maanden is de neergang

van de kleine onafhankelijke

boekhandel vaak in het nieuws

geweest. Nochtans doet Passa

Porta het steeds beter. Dat heeft

ook te maken met de aanwezigheid

in de lokale gemeenschap en de

zichtbaarheid op sociale media

zoals Facebook.

Passa Porta promoot waar het zelf

het meest van houdt. Hier vind je

geen ‘best sellers’. Is er in deze winkel

ooit iets speciaals gebeurd? Steven

antwoordt: ‘‘Er is wel een verhaal.

Op een dag kwam hier een dame die

een hoop boeken wilde kopen voor

de achttiende verjaardag van haar

zoon. Het geschenk moest hem zijn

hele leven bijblijven. Ze had het idee

om een stapel literatuurklassiekers

te kopen die even hoog was als zijn

lengte: 182 cm. We haalden dus

zoveel mogelijk klassiekers aan tot

we de hoogte van 182 cm bereikten.

De dame kocht ze allemaal!’’

Tout est dans un mouchoir de poche

Burghart Doempke m’invite au

centre communautaire flamand «De

Markten», rue du Vieux Marché aux

Grains. Rien ne pouvait l’empêcher

de prendre son vélo, pas même la

pluie qui tombe ce jour-là. Savourant

un café, il hoche la tête pour me

confirmer qu’il est bien la personne

que je cherche au moment où

j’entre dans le café. D’entrée de

jeu s’installe une atmosphère bon

enfant, le fil rouge de toute sa vie.

Burghart a étudié à Londres

notamment. Il a rencontré celle qui

allait devenir sa femme en 1968.

Cette rencontre semble provenir en

droite ligne d’un scénario de film

romantique. Il suivait des cours du

soir d’anglais. Elle, alors jeune fille

au pair, se trouvait dans une autre

classe. «Puis, vous savez comment

les choses se passent», dit Burghart

en riant.

Le couple se marie, un mariage

scellé par l’arrivée d’une petite fille,

Helena. Celle-ci naît à Bruxelles,

alors que son père a la nationalité

allemande et que sa mère est

d’origine tchèque. Dans cette

famille, les langues se mélangent.

Burghart et Helena se parlent en

allemand, alors qu’Helena et sa

mère se parlent en tchèque. De leur

côté, Burghart et son épouse parlent

anglais entre eux, et Helena parle

généralement français dans sa vie

quotidienne.

La famille a toujours habité dans le

centre de Bruxelles. Elle a déménagé

à quatre reprises mais elle est restée

fidèle au centre-ville: elle a toujours

porté ses pénates deux rues plus loin

maximum. «Habiter au centre est

assurément un choix pris en toute

conscience», explique Burghart.

Les Doempke ne possédant pas de

voiture, ils s’arrangent pour trouver

ce dont ils ont besoin dans les

environs. «Dans le centre, rien n’est

jamais loin», confirme Burghart. «Je

vais toujours chercher mes fruits et

légumes à Molenbeek.»

Bien qu’il ne soit pas né dans la

capitale, Burghart est un véritable

Bruxellois. Il aime la ville comme nul

autre. «Bruxelles est suffisamment

grande pour être une belle ville,

mais sans être trop grande comme

Paris ou Londres. Cette ville, c’est

tout dans un mouchoir de poche»,

résume-t-il joliment. De même, le

fait de n’avoir que quelques pas à

faire pour arriver dans un quartier

totalement différent lui plaît

énormément. «Franchissez le canal

et vous arriverez à Molenbeek. Qui

oserait nier qu’il s’agit d’un tout

autre univers?»

Burghart est convaincu que sa

femme et lui passeront leurs vieux

jours au cœur de Bruxelles. C’est là

que se trouvent sa maison, ses amis.

«L’une des premières personnes à

qui j’ai adressé la parole lorsque

nous sommes arrivés était membre

du comité de quartier. Lorsque

j’ai entendu dire qu’ils voulaient

démolir les alentours du Béguinage,

j’ai décidé de rejoindre le comité.»

Et à ce jour, le quartier autour du

Béguinage est toujours debout.

Alles in een notendop

Burghart Doempke nodigt me

uit in het gemeenschapscentrum

De Markten gelegen op de Oude

Graanmarkt. Niets hield hem tegen

om ook op deze regenachtige

dag de fiets te nemen. Genietend

van een koffie geeft hij me een

bevestigende knik wanneer ik het

café binnen kom. Er hangt meteen

een gemoedelijke sfeer, de rode

draad doorheen zijn leven.

Burghart studeerde ondermeer

in Londen. In 1968 leert hij er zijn

toekomstige vrouw kennen. De

ontmoeting komt recht uit het script

van een romantische film. Hij volgt

er avondles Engels. Zij, werkzaam als

aupair, zit in een andere klas. “En je

weet hoe zo’n dingen gaan”, lacht

Burghart.

Het koppel trouwt en het huwelijk

wordt bezegeld met een dochter,

Helena. Zij wordt geboren in

Brussel, terwijl haar vader de Duitse

nationaliteit heeft en haar moeder

van Tsjechische afkomst is. In het

gezin hoor je dan ook verschillende

talen. Burghart en Helena spreken

Duits met elkaar, terwijl Helena

met haar moeder Tsjechisch praat.

Burghart en zijn vrouw spreken

dan weer Engels samen en Helena

spreekt in het dagelijkse leven

meestal Frans.

Het gezin is altijd in het hartje van

Brussel blijven wonen. Hoewel ze

viermaal verhuizen, blijven ze trouw

aan de binnenstad: ze verhuizen

nooit verder dan twee straten.

“Het is zeker en vast een bewuste

keuze om in het centrum te wonen”,

vertelt Burghart. Aangezien het

gezin geen auto heeft, gaan ze

naar activiteiten en winkels in de

buurt. “In het centrum vind je alles

dichtbij”, bevestigt Burghart. “Ik ga

altijd om mijn groenten en fruit in

Molenbeek.”

Hoewel hij niet in Brussel geboren

is, lijkt hij een echte Brusselaar. Hij

houdt als geen ander van de stad.

“Brussel is groot genoeg om een

mooie stad te zijn, maar het is niet

té groot, zoals Parijs of Londen. Deze

stad heeft alles in een notendop”, vat

hij mooi samen. Ook het feit dat je

slechts enkele passen moet zetten

om in een totaal andere wijk terecht

te komen, bekoort hem. “Steek het

kanaal over en je komt in Molenbeek

terecht. Niemand kan ontkennen dat

het meteen een andere wereld is”.

Burghart is ervan overtuigd dat

hij samen met zijn vrouw oud zal

worden in het kloppende hart van

Brussel. Daar staat zijn huis en heeft

hij zijn vrienden. “Een van de eerste

personen die ik hier aansprak toen

we hier kwamen wonen, bleek lid

te zijn van het buurtcomité. Toen

ik te horen kreeg dat men de buurt

rond het Begijnhof plat wou leggen,

heb ik beslist mee te werken aan dit

project.” Tot op heden blijft de buurt

rond het Begijnhof staande.

Interview: Anne-Helena Degandt Foto/Photo: Pieter Verhaert

Metrolijn 5 anders bekeken

Gebruikers van het openbaar

vervoer, en zeker reizigers met de

metro, beschouwen hun traject vaak

als louter functioneel. Men stapt op

de metro zo dicht mogelijk bij de

vertrekplaats om er pas uit te gaan

bij de eindbestemming.

Brussel is nochtans een stad die

telkens opnieuw kan ontdekt worden

en telt enorm veel interessante en

toffe plaatsen. Waarom niet eens

een halte vroeger op- of afstappen

en een stuk van het overblijvende

traject per fiets of te voet afleggen?

De vraag klinkt eenvoudig, maar

voor velen is de drempel groot.

Ik ondersteun ten volle dit project

dat de bruisende, vaak ondergrondse

wereld van metrolijn 5 in contact

wil brengen met de wijken die zich

rond de 28 metrostations situeren.

Dankzij getuigenissen en foto’s van

de Brusselaars die wonen langsheen

het traject van metrolijn 5, krijgen

buurten een gezicht. Wijken worden

vermenselijkt en nodigen uit om

ontdekt te worden. Uiteraard niet

Un autre regard sur la ligne de métro 5

Les usagers des transports publics,

et en particulier les voyageurs

dans le métro, considèrent leur

trajet uniquement d’un point de

vue fonctionnel. On monte dans

le métro au plus près de l’endroit

de départ pour en descendre à sa

destination.

Bruxelles est pourtant une ville

que l’on peut redécouvrir à chaque

promenade et qui compte de

nombreux endroits agréables

et intéressants. Pourquoi ne pas

descendre ou monter à un arrêt plus

tôt et effectuer une partie du trajet

à pied ou à vélo? Cette question

semble simple, mais de nombreuses

personnes redoutent de faire le pas.

Je soutiens pleinement ce projet

qui a pour objectif de faire entrer

en contact ce monde, trépidant et

souvent souterrain de la ligne de

métro 5, avec les quartiers situés

autour des 28 stations de métro.

Les témoignages et photos des

Bruxellois qui habitent le long de la

ligne de métro 5 confèrent une iden-

tité aux quartiers. Les quartiers sont

humanisés et invitent à leur décou-

verte, et ce non seulement par les

visiteurs de notre ville, mais aussi

par les Bruxellois.

Je vous invite à commencer votre

expédition à l’aide de ce journal

ou de l’application sur votre

smartphone. Quittez cette station

de métro et entrez dans le monde

captivant de Bruxelles à pied ou à

vélo. Les histoires, photos et activités

qui vous sont proposées vous en

donnent déjà un bel aperçu. Mais

partez surtout à la découverte des

quartiers de la manière dont vous le

souhaitez: votre excursion n’en sera

que plus instructive.

Ministre bruxelloise des Travaux

Publics et des Transports

Metro 5: Moving People, Moving Stories

Metrolijn 5 doorsnijdt Brussel van

west naar oost, en heeft precies

28 haltes nodig voor zijn tocht

door een bonte mengeling wijken

en buurten. Tussen september en

december 2013 krijgt elke halte

een eigen krant, gemaakt door een

ploeg enthousiaste gelegenheids-

journalisten. Studenten en

medewerkers van de HUBrussel

en Luca namen de metro naar

een hun onbekende ‘Brusselaar’.

Deze inspirerende ontmoetingen

resulteerden in 112 unieke

portretten. Studenten van ISFC

gaven het geheel mee vorm. Om

metrolijn 5 verder in de bloemetjes

alleen door bezoekers van onze stad,

maar zeker ook door de Brusselaars

zelf.

Ik nodig u uit om met deze krant

in de hand of met de App op uw

smartphone uw ontdekkingstocht

aan te vatten. Verlaat dit metro-

station en stap of fiets de boeiende

wereld van Brussel in. De verhalen,

foto’s en activiteiten die men

aanbiedt zetten u al een flink eind

op weg.

Brussels minister van Openbare

Werken en Vervoer

te zetten zijn bij een aantal stations

leuke activiteiten gepland. Cactus

& Co gidst al wie wil gratis met de

fiets langs het metrolijn 5 parcours

en directe omgeving, met uitstapjes

naar de plekjes die in de interviews

aan bod komen.

Meer info via: www.facebook.com/

metro5be

Metro 5: Moving People, Moving Stories

La ligne de métro 5 traverse Bruxelles

d’ouest en est, et pas moins de 28

stations lui sont nécessaires pour

relier tous ces quartiers très bigarrés.

De septembre à décembre 2013,

chaque station aura son propre

journal, réalisé par une équipe de

journalistes occasionnels débordant

d’enthousiasme. Des étudiants et des

collaborateurs de la HUB et de Luca

ont pris le métro à la rencontre d’un

«Bruxellois» inconnu. Ces rencontres

inspiratrices ont débouché sur 112

portraits exceptionnels, que des

étudiants de l’ISFC ont mis en pages.

Pour garder les projecteurs braqués

sur la ligne 5, une série d’activités

seront organisées dans plusieurs

stations. Cactus & Co se fera un

plaisir de guider gratuitement tous

ceux qui souhaitent découvrir le

parcours de la ligne 5 et ses environs

à vélo et organisera des promenades

vers les lieux évoqués dans les

interviews.

Toutes les informations se trouvent

sur www.facebook.com/metro5be

Verantwoordelijke uitgever / editeur responsable: Dirk De Ceulaer, Warmoesberg 26, 1000 Brussel. Contact: [email protected] - 02 210 12 57. Ne pas jeter sur la voie publique. Niet op de openbare weg gooien.

Met de steun van de