Rencontres Cinéma États généraux du Film documentaire ... · v L’affaire Espagne, mars 1974....

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États généraux du Film documentaire Lussas 2013 Rencontres Cinéma de Gindou 2013 Festival International du Film Grolandais de Toulouse 2013 Festival Cinespaña 2013 Escales Documentaires de La Rochelle 2013 Festival Itinérance Alès 2014 Bobines Sociales Paris 2014 Terra-Nostra Sainte-Croix 2014 Festival Bobines Rebelles Liévin-Villaes 2014

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États généraux du Film documentaire

Lussas 2013

Rencontres Cinéma

de Gindou 2013

Festival International du Film Grolandais

de Toulouse 2013Festival Cinespaña 2013 Escales Documentaires

de La Rochelle 2013

Festival Itinérance

Alès 2014

Bobines Sociales

Paris 2014

Terra-Nostra

Sainte-Croix 2014

Festival Bobines Rebelles

Liévin-Villaes 2014

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¡ G.A.R.I !documentaire de Nicolas Réglat

Sortie nationale le 15 octobre 2014France - 1h23 - 2012

Format : 16/9 - Support : DCP - Langue : françaisNuméro de visa : 136.262

Presse :Jean-Bernard Emery

[email protected] 55 79 03 43 - 06 03 45 41 84

Production déléguée :Le-loKal Production - Philippe Aussel

[email protected] 61 42 70 54

Distribution :A-PARTS Distribution

[email protected] 19 70 38 48

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L’affaireEspagne, mars 1974. Alors que le franquisme exécute sans pitié les opposants, que des centaines de prisonniers politiques sont menacés de mort en Espagne, plusieurs membres du M.I.L. (Mouvement Ibérique de Libération) risquent d’être condamnés à la peine capitale par la justice franquiste. Pour leur éviter le garrot, quatre groupes d’activistes, à Paris et à Toulouse, décident d’unir leurs forces dans un réseau appelé les G.A.R.I. (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationalistes). Ils organisent l’enlèvement de Balthazar Suarez, directeur de la banque de Bilbao à Paris, en échange de la libération de leurs camarades du M.I.L et d’une centaine de prisonniers politiques.

40 ans plus tard, le réalisateur, qui a grandi dans le secret de cette aventure, profite de la fin du délai de prescription pour donner la parole à des membres de sa famille et d’autresanciens des G.A.R.I. : ils nous parlent de cette époque, de l’enlèvement du banquier, des actions mises en œuvre pour lutter contre la dictature et des conséquences de leurs actes...

Ce film retrace une histoire incroyable racontée par ses «acteurs»... qui ne cuisinent pas que du lapin !

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« Pour faire bouger l’opinion publique, il fallait faire quelque chose qui soit plus

médiatique. (...) C’était pas pour créer un nouveau groupe qui allait faire des actions

pour transformer ou libérer l’Espagne. C’était un objectif concret de solidarité avec les gens qui avaient été arrêtés

et risquaient d’être assassinés. » Octavio Alberolla

« Il fallait le faire, il fallait montrer qu’il y avait des gens qui étaient capables,

par solidarité, de s’engager autrement qu’à travers de simples manifs ou pétitions,

parce qu’il y en a eu des centaines qui n’ont rien donné malheureusement. »

Raymond Delgado

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« J’étais plutôt trouillard, je n’avais absolument pas le culte du martyr. Les grandes idoles qui meurent au

peloton d’exécution, c’est joli dans les chansons, mais enfin si je peux éviter

que ce soit moi, c’est pas mal. »Georges Rivière

« On s’est dit, on va frapper jusqu’à ce qu’on soit averti officiellement que nos

revendications sont acceptées par le gouvernement Espagnol...

Et c’est ce qui c’est passé ! »Jean-Marc Rouillan

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«On savait pas tout, c’est un peu comme dans tous les mouvements de résistance, comme en Algérie. Il fallait pas qu’on

sache tout, parce que sinon, si on craque trop facilement devant les flics, on déballe tout. Donc moi je suis pour ça aussi, pour

pas tout savoir…»Françoise Bouyer

« On faisait notre allure de petites jeunes filles, qui allaient faire des courses. On se

retrouvait dans des magasins, aux Galeries Lafayette, des choses comme ça, on rentrait

par une porte, on sortait par l’autre, on faisait bien attention de pas être suivies. »

Marie-Thérèse Taillefer

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« A chaque fois qu’on a fait des attentats, dans la presse c’était fabuleux, on était tous des grands spécialistes. Une fois, totalement par hasard, on a fait un attentat à

Bruxelles devant la compagnie Iberia, et on avait peut-être un peu “chargé”... le moteur s’est retrouvé sur le balcon du directeur d’Ibéria. Alors ils en ont fait un truc ! On était les rois de la balistique. Même les militaires ne savaient pas comment on avait

fait. Il se trouve que c’était le hasard le plus complet. » Michel Camilleri

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« Vécés lo Mâs intelligemente es hacerse el tonto »( Dans la vie pour s’en sortir intelligemment, il faut savoir passer pour un couillon)

L’idée du film a émergé entre ma sortie des Beaux-Arts et ma sortie de l’ESAV. Enfin... l’idée... plutôt le « besoin » de raconter cette histoire. J’en parle à Jean-Louis Dufour, mon prof à l’époque, qui me conseille de réunir des archives personnelles. Des archives personnelles ? Forcément clandestines, ils n’ont pas dû prendre beaucoup de photos… Mais il y a cette BD, « Rapto en Paris », créée par les ravisseurs en 1976 pour expliquer leur action, et avec laquelle j’ai grandi.Je commence à réunir les archives.

Je prépare extrêmement prudemment ma mère à l’idée, puis je l’implique de plus en plus dans l’écriture. Je n’en parle que très peu à mon père et aux autres « protagonistes ». J’en discute avec Guillaume Brault, qui signe la photo du film, et Chantal Teyssier, ma directrice de production. Ils m’aident à écrire, réécrire, reréécrire… Quelques années plus tard, mon père est atteint d’un cancer. Je dois en être à la 7e version de la note d’intention…

L’histoire du film

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Tandis que nous recherchons des financements, le cancer de mon père avance. Troisième chimio. Echec… Il sait désormais que j’aimerais faire un film sur l’affaire Suarez. Je lui en ai très peu parlé, mais il me dit que si je veux faire un entretien avec lui, il ne faut pas traîner… Grâce à l’aide à l’écriture de la Région Midi-Pyrénées, je peux sauver la parole de Bernard, mon Papa, un «G.A.R.I.». Je le filme dans son bureau, avec la carabine Manufrance de maman.

Il meurt un mois après cette « discussion ». Avoir une équipe de proches collaborateurs et une caméra ; pouvoir tourner avec mon « vieux », sauver un fragment de sa mémoire… J’aurais tout donné. Faire un film n’était plus vraiment le problème à ce moment-là.

Jusque-là mon problème a été avant tout de sauver l’image et la mémoire de ma famille, et de sauver les G.A.R.I. des poubelles de l’Histoire, sans croire une seconde que les historiens politiques allaient sauter au plafond. Faire un film n’a finalement été une préoccupation que plus tard.

Comment transmettre des actions illégales, sans que cela soit surinterprété ?

Comment transmettre le plus simplement, le plus sincèrement possible, les enjeux de l’engagement dans cette résistance au franquisme et à ses complices hypocrites, ses voisins, les régimes « démocratiques » ? Comment ne pas tomber dans le pamphlet, la doctrine politique ?

En s’amusant, malgré le contexte. L’idée de mon personnage et de la mise en abyme commence à germer.

J’entends parler des personnages du film depuis que je suis tout petit. Chacune de ces rencontres est magique ! Ils savent très bien ce qu’est une caméra, ils ont chacun une vraie culture cinématographique. Ma démarche est de faire ce film ensemble. Même si j’ai déjà quelques idées de mise en scène, tout se construit avec eux. Jean-Marc veut un travelling. Raymond, le cinéphile, des plans de sa campagne biterroise, etc. Ariane, la copine d’Octavio, ne veut pas apparaître à l’image et ne veut pas qu’on tourne chez elle. Du coup, on tourne à la CNT 66 et c’est Octavio qui se charge de transmettre la pensée d’Ariane. Ça crée une relation vraiment marrante entre nous, pas très agréable pour lui, mais bon…

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J’ai travaillé en totale confiance avec chacun des personnages. On a réfléchi ensemble à ce qu’on allait faire, même avec les plus méfiants comme Octavio et Michel Camilleri. J’ai essayé d’être le plus honnête possible... Sauf avec ma mère. Elle avait tellement d’appréhension que je lui ai fait croire que je ne garderais que Raymond dans la cuisine, et qu’elle, je la filmerais plus tard, à Paris. C’est pas bien de mentir à sa maman…

Cette histoire des G.A.R.I., c’est mon histoire, mais le film, on l’a fait ensemble avec Fabien Daguerre, le monteur. C’est vraiment un travail d’équipe. Nous voulions faire un « documentaire d’aventure ». On avait quelques photos, une vidéo VHS complètement loufoque... Et puis la BD, « Rapto en Paris ». Elle raconte l’affaire en détails et de l’intérieur, mais n’a jamais été publiée. S’appuyer dessus nous permettait de répondre à nos premières intentions : le fantasme, l’action, le cartoon. Il fallait que le film soit raconté « au présent ». Petit à petit, on s’est rendu compte que dans ce film, tout faisait BD : La 22 LR à lunette que mon père a offerte à ma mère pour son anniversaire, la glacière, la bagnole de Jean-Marc, le concierge de Neuilly et l’entraînement des policiers de l’antigang... La première séquence, réalisée par Jean Vergé en animation, fait écho à « Rapto en Paris » et projette le spectateur dans le film.

Notre souci, c’était d’arriver à faire revivre ce « polar » de l’intérieur, tout en racontant une histoire vraie. C’était galère, parce que quand on cherchait à forcer les enjeux dramatiques, on s’éloignait très vite de la réalité. Mais quand on travaillait les « faits historiques » en essayant de dédramatiser et d’analyser pour être fidèles à l’histoire, on trahissait des souvenirs fantasmés avec le temps, qui sont pourtant bien réels, tant l’implication et l’engagement des protagonistes étaient importants. C’est à ce moment qu’on a eu l’idée de mon personnage et de ce train de banlieue qui partirait des Pyrénées catalanes pour terminer à la Gare d’Austerlitz. Sorte de « Machine à accélérer le temps du film » qui permettait de découper, de rythmer, sans trahir. J’aime beaucoup

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la naïveté de ce personnage, même si mon jeu est amateur et maladroit, c’est pas mon métier. Mais j’ai quand même cherché le côté un peu couillon, comme le journaliste qui fait l’interview du vieil indien dans “Little Big Man”.

Du coup, on se retrouve dans un entre-deux entre un film chargé d’émotion et un témoignage historique, un peu comme quand on m’a raconté cette histoire, quand j’étais ado et que je ressentais à la fois l’émotion d’une aventure familiale et la transmission de la mémoire résistante.

Nicolas Réglat

Après un bac d’Arts Appliqués et trois ans d’études aux Beaux-Arts, Nicolas Réglat suit

des études de cinéma à l’École supérieure d’audiovisuel de Toulouse, l’ESAV.

Durant les quatre années de formation, il réalise plusieurs courts-métrages et documentaires. Le

principal étant : « Le gros Pépin », l’histoire d’un ouvrier qui ne veut pas retourner travailler sur

les paquebots à St-Nazaire.

Depuis, Nicolas a travaillé sur différents tournages de documentaires et de fiction,

essentiellement comme électricien.

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Equipe TechniqueÉcriture et réalisation : Nicolas Réglat

Scénario adapté de la BD «Rapto en Paris», écrite et illustrée par les G.A.R.I.

Directrice de production : Chantal Teyssier

Image : Guillaume Brault

Son : Cyril Legrain Samuel Mittelman Bérénice Rouch

Electricité / machinerie : Matthias Guénard Julien Sans

Régie : Jean Lenormand

Cascades : Gérard Fabre

Montage : Fabien Daguerre

Stagiaire montage : Sandrine Robin

Infographiste Animation 2D : Jean VergéMixage son : Cyril Legrain

Étalonnage : Laurent Azéma

Musique originale : Ernesto Galacho, Cyril Legrain

Paroles de « Como Tu » : Leon Felipe

Chant et voix des G.A.R.I. : Julie Taillefer

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Philippe Aussel a fondé Le-loKal en 2003 à Toulouse après avoir exercé pendant quinze ans le métier de monteur-truquiste et de responsable des effets spéciaux. Il constitue sa société autour du film de commande, puis choisit de développer de façon plus significative la production de documentaires de création, de films de fiction et d’animation.

Pour répondre à cette nouvelle orientation, l’équipe s’est agrandie et depuis 2012 de nouvelles compétences sont venues la composer, avec Cindy Cornic, chargée de production et Maurane Cugny, assistante de production, en charge de la promotion et diffusion.

Animés par une passion commune pour le cinéma et les arts visuels, nous cherchons à mettre à profit la variété de nos profils et de nos expériences, offrant de riches échanges autour des projets.

Chaque nouveau film est pour notre équipe une aventure unique, que nous envisageons comme un compagnonnage. Au Lokal, nous aimons soutenir des auteurs - réalisateurs de générations différentes, dans la diversité de leurs désirs, de leurs talents et de leurs compétences. Nous aimons croiser et partager avec eux des interrogations et des visions du monde sur des thématiques variées : sociétales, culturelles, artistiques, historiques, scientifiques, avec à chaque fois la conviction de devoir mettre en oeuvre les moyens humains et techniques les plus pertinents dans une approche cinématographique ambitieuse et respectueuse de chaque sensibilité artistique.

Des techniciens très compétents, un équipement performant, nous permettent de répondre de manière adaptée à l’ambition et la spécificité de chacun des projets.

www.lelokalproduction.com

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A-PARTS Distribution est une structure nouvelle dédiée à la distribution de films d’auteurs, de documentaires de création et des films de la diversité qui véhiculent des valeurs contribuant directement à l’avancement de l’égalité femme-homme et à la lutte contre les discriminations.

Elle met en place une plateforme d’accompagnement et de visibilité pour promouvoir des œuvres produites sans le concours des distributeurs ou diffuseurs les plus proéminents, mais qui ont bénéficié d’aides publiques en région ou au niveau national.

Œuvrant pour l’accès à la culture pour tous, sur des valeurs d’égalité, de tolérance et du vivre ensemble, A-PARTS a une vocation transrégionale et européenne. Elle est présidée par Carole Tongue, ex-parlementaire Européenne (1984 à 1999), Présidente de l’intergroupe Cinéma et Audiovisuel du Parlement Européen de 1997 à 1999, et actuellement Présidente du Independent Film Parliament (UK) et Présidente de la Coalition pour la Diversité Culturelle (UK).

http://a-parts-distribution.com/

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14, avenue de l’Europe - 31520 Ramonville Saint Agnetél : 05 61 42 70 54 fax : 05 62 21 01 94

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2bis rue Montbrun - 75014 Paristéll : 01 43 07 13 [email protected] - www.a-parts-distribution.com

ÉLÉMENTS DE COMMUNICATION : http://a-parts-distribution.com/gari

BANDE ANNONCE : https://vimeo.com/60548869

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