RAPPORT ’ORI NTATION BUDGETAIRE · d’épargne assez élevé du 3ème trimestre 2016 (14,5%). La...
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RAPPORT D’ORIENTATION BUDGETAIRE
Conseil municipal du 26 janvier 2017
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SOMMAIRE
Introduction : ....................................................................................................................................3
I Les données du contexte européen et national .............................................................................4
A- Une année de transition avant une refonte globale ....................................................................4
B - Le maintien des mesures en faveur des collectivités ...................................................................5
II- Analyse de la situation financière de la collectivité .....................................................................6
A - Le fonctionnement.....................................................................................................................6
B- L’investissement ....................................................................................................................... 15
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INTRODUCTION :
Préalable au vote du budget, le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB), prévu par le Code
Général des Collectivités Territoriales, est obligatoire pour les communes de plus de 3500
habitants depuis la loi du 6 février 1992. Il doit se dérouler dans les deux mois précédant l'examen
du Budget Primitif. Bien que n’étant pas suivi d’un vote et n’ayant aucun caractère décisionnel,
une délibération prend acte de sa tenue, afin d’informer le représentant de l’Etat du respect de la
loi. Il est une formalité substantielle au vote du budget.
Le Débat d’Orientation Budgétaire est une discussion autour des actions menées et à venir
sur les composantes du budget communal. Il donne aussi une tendance sur les orientations tant
en termes de fonctionnement que d'investissement. Ainsi, il permet d’informer sur l’évolution de
la situation économique de la collectivité, de présenter une situation financière de l’exercice
écoulée, de mettre en lumière certains éléments bilanciels rétrospectifs et de discuter des
orientations budgétaires qui préfigurent les priorités qui seront affichées dans le prochain budget
primitif.
S’il participe à l’information de l’ensemble des élus de la commune afin d’éclairer leur
choix lors du vote du budget primitif, ce débat peut également jouer un rôle important en direction
des habitants. Il est un exercice de transparence envers tous les administrés.
La loi du 7 aout 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe)
a modifié les dispositions du Code général des collectivités territoriales en la matière. Un décret
d’application du 24 juin 2016 est venu précisé ces modifications en indiquant notamment que
désormais, le rapport sur lequel s’appuie le débat est mis à la disposition du public à l'hôtel de
ville, dans les quinze jours suivants la tenue de la séance du Conseil Municipal.
Pour l’année 2017, le vote du budget interviendra début mars pour un démarrage rapide
des engagements de l’année. Ce budget prévisionnel, pourra, comme habituellement, être ajusté
en cours d’année par voie de décisions modificatives. Le compte administratif sera adopté, avec le
compte de gestion, lors de la même séance du Conseil Municipal que le vote du budget pour une
reprise immédiatement les résultats antérieurs.
Afin de dresser une analyse prospective de la situation de la commune et de vous informer
sur les orientations générales du budget de l’exercice ainsi que sur les engagements pluriannuels,
le présent document présentera des éléments factuels qui permettront d'alimenter le débat du 26
janvier.
Ce document ayant été préparé avant la clôture définitive des paiements de l’année 2016,
les chiffres indiqués pour cet exercice pourront varier des chiffres présentés prochainement dans
le compte administratif.
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I LES DONNEES DU CONTEXTE EUROPEEN ET NATIONAL
Selon les analyses des cabinets ECOLOCALE et NATIXIS, la zone euro devrait bénéficier en
2017 de trois principaux facteurs : un environnement extérieur caractérisé par la faiblesse de
l’euro, une politique monétaire facilitant encore l’accès au crédit et des politiques budgétaires
neutres voire d’investissement dans certains pays.
Pour les experts, la croissance prévisionnelle de la zone euro est fixée à 1,2% en moyenne
en 2017 après 1,6% attendu en 2016. La question de la confiance reste la principale incertitude
pour permettre un décollage suffisant des investissements.
En France, les années 2015 et 2016 ont vu la reprise d’une faible croissance. Les taux
d’intérêts très bas ont profité à l’investissement des ménages, notamment dans le domaine
immobilier. Cette consommation des ménages devrait également permettre une croissance
modérée en 2017, impactée toutefois par la reprise de l’inflation. La baisse du chômage constitue
un véritable enjeu car elle conditionne la prudence des ménages comme en témoigne le taux
d’épargne assez élevé du 3ème trimestre 2016 (14,5%).
La loi de finance pour 2017 (LFI 2017) a été adopté le 20 décembre 2016 par l’assemblée
nationale en lecture définitive. Les objectifs affichés sont : une réduction du déficit public à 2.7 %
du PIB en 2017 et une dette publique stabilisée à 96.1% du PIB. Les priorités gouvernementales,
la sécurité, l’éducation et l’emploi, bénéficieront de financements renforcés. La LFI 2017 présente
également des mesures concernant notre collectivité.
A- Une année de transition avant une refonte globale
Dans son 4e rapport relatif aux finances publiques locales publié en octobre 2016, la Cour
des comptes souligne le mouvement d’amélioration de la situation financière des collectivités
locales, notamment des communes. Celles-ci ont pu bénéficier du dynamisme des recettes fiscales
malgré la forte baisse des dotations.
Contrairement à ce qui avait été annoncé en 2015 et malgré l’insistance de l’association
des maires de France et de la Cour des Comptes sur sa nécessité, la réforme de la Dotation Globale
de Fonctionnement (DGF) ne figure pas dans le texte de la loi de finances 2017 et a été repoussé
à 2018, au plus tôt. Une réforme des mécanismes de péréquation sera également prochainement
mise en place. Les collectivités devront donc patienter encore pour avoir une loi de finances
dédiée.
Dans la LFI 2017, le bloc communal poursuit sa participation au redressement des finances
publiques engagée depuis 2014. Compte tenu de la réduction de moitié de la contribution des
communes et groupements, le bloc communal fait un effort de 725 millions d'euros. Il s’agit
normalement de la dernière tranche de contribution des collectivités à l’effort national.
Pour l’ensemble des collectivités territoriales, les prélèvements opérés sur les ressources
de l’Etat sont de 44,4 milliards d’euros, soit -6,2% par rapport à la LFI 2016. Cette diminution se
manifeste principalement par la baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) de 2.6
milliards d’euros, soit un milliard de moins que la baisse des années précédentes.
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Pour les communes, la dotation de solidarité urbaine (DSU) et la dotation de solidarité rurale
(DSR) augmentent chacune de 180 millions d’euros. Parallèlement, la dotation nationale de
péréquation est, elle, maintenue à son niveau de 2016 et ses modalités de répartition identiques.
B - Le maintien des mesures en faveur des collectivités
Le fonds de soutien à l’investissement local (FSIL) est reconduit pour 2017 et porté à 1,2
millions d’euros, divisé en 2 enveloppes. La première enveloppe est une dotation de soutien à
l’investissement local de 600 millions d’euros répartie entre •450 millions d’euros à destination
des communes et EPCI, consacrés à de grandes priorités d’investissement et •150 millions d’euros
spécifiquement dédiés aux métropoles créées avant le 1er janvier 2017, pour le financement de
leur développement. La seconde enveloppe est dédiée au développement des territoires ruraux à
hauteur de 600 millions d’euros en 2017. Elle est à destination des communes de moins de 50 000
habitants et de leurs EPCI de rattachement soit : •216 millions d’euros pour financer les contrats
de ruralité (création annoncéeenmai2016), •384 millions d’euros pour abonder la DETR qui
représente donc 1 milliard d’euros en 2017.
Le fonds de soutien au rythme scolaire est maintenu, les conditions d’attribution de l’aide
sont inchangées. Pérennisé depuis la LFI 2015, ce fonds peut bénéficier à toutes les communes.
Comme créée par la LFI 2016, l’assiette des remboursements de TVA, dont bénéficient les
collectivités, reste augmentée des dépenses d’entretien des bâtiments publics et de la voirie.
Toutefois, le montant inscrit dans le budget 2017 est en baisse de 9% sur le fonds de compensation
de la valeur ajoutée (FCTVA) pour prendre en compte la réduction de 25% de l’investissement des
communes et de leurs groupements en 2014 et 2015.
La LFI 2017 fixe une revalorisation forfaitaire des valeurs locatives des locaux d’habitation
à hauteur de 0.4% pour 2017, taux d'inflation constaté sur les douze mois précédant le vote de la
mesure et non au taux de l'inflation prévisionnelle, qui était utilisé jusque-là pour la revalorisation
annuelle forfaitaire (+0.8%) contre 0.9% en 2016. Pour rappel, expérimentée depuis 2011, la
réforme sur les valeurs locatives des locaux professionnels, devrait voir le jour à l’automne 2017.
Enfin, le projet de loi de finances pour 2017, instaure également le prélèvement à la source
de l’impôt sur le revenu à compter du 1er janvier 2018. Les employeurs cherchent à ce que cette
réforme soit blanche et que l’Etat prenne en charge l’achat de matériels et de logiciels éventuels.
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II- ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIERE DE LA COLLECTIVITE
Strate : communes de 5 000 à 10 000 hab. appartenant à un groupement fiscalisé (FPU)
Population INSEE : 5930 Potentiel financier par habitant : 663.6€ (potentiel fiscal + DGF) permet ainsi de prendre en compte l'ensemble des ressources stables d'une collectivité. Revenu moyen par habitant : 16 530.79€ / revenu moyen de la strate : 14 280.22€ Sauf indication contraire les chiffres sont exprimés en millions d’euros. Pour une meilleure compréhension, ne seront étudiées que les dépenses et recettes réelles.
Les couleurs claires des graphiques représentent les éléments de prospective jusqu’à la fin du
mandat.
A - Le fonctionnement
Les dépenses réelles de fonctionnement comprennent les charges à caractères général, les
charges de personnel et frais assimilés compris notamment dans les autres charges de gestion
courante, les charges financières des intérêts d’emprunt et les charges exceptionnelles.
A l’inverse, appartiennent aux opérations d’ordre les écritures de cessions de biens de la
commune, la dotation aux amortissements et les régularisations de comptes demandées par le
Percepteur, ...
3,934,12
4,544,72 4,83 4,86 4,94 4,97 M€ 5,00 M€
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Evolution des dépenses réelles de fonctionnement
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Le compte « charges à caractère général » a diminué par rapport à l’exercice 2015. Cela a été
possible par la recherche d’économies, notamment au niveau des marchés publics. De plus, l’adhésion
de la commune à de nombreux groupements de commande mis en place par la communauté de
communes Pévèle Carembault devrait permettre de nombreuses économies pour 2017. Pour exemple,
la renégociation des contrats d’assurance de la commune par le biais de la CCPC permet d’anticiper
une économie de près de 40 K€ sur ce poste. De même, des actions vont être menées en 2017 au
niveau des systèmes d’impression ou encore des vérifications extincteurs et des vérifications des
Etablissements Recevant du Public.
Les « charges financières » représentent les intérêts remboursés par la collectivité
annuellement, pour les emprunts souscrits. En 2016, la commune a profité de la faiblesse des taux
d’intérêts pour renégocier ses emprunts. Ce refinancement a permis le passage d’un taux variable
d’environ 4% à un emprunt à taux fixe de 0.86%. Dès 2017, les intérêts d’emprunts vont donc diminuer
d’environ 30 K€ par an.
Le poste « Charges de personnel » a augmenté en 2016. Cela s’explique notamment par la
reprise au sein de la commune du personnel de l’ancienne halte-garderie, anciennement pris en charge
par le CCAS. Le montage financier établi avec la société Rigolo comme la vie pour l’ouverture de la
crèche, permettra de bénéficier de la refacturation des salaires des agents communaux sur le compte
de recette 7478 Participation autres organismes (52.7K€).
De plus, sont à prendre en compte les augmentations annuelles des charges patronales ainsi
que l’augmentation de la rémunération des agents publics calculée sur la base des indices, décidé en
mai 2016, de +0.6% depuis le 1er juillet dernier. En 2017, une seconde augmentation de +0.6%
interviendra à compter du 1er février. L’évolution de la carrière des agents et les nouvelles
augmentations des cotisations patronales seront à prendre en compte pour le budget 2017. Enfin, il
1,61 M€
0,28
2,4
0,51
0,04
charges à caractèregénéral
charges financières dépenses du personnel autres chargescourantes
charges exceptionnelles
Evolution de la répartition des dépenses réelles de fonctionnement
2012 2013 2014 2015 2016
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est prévu d’effectuer au cours de l’année 2017, le recrutement d’une personne en charge de la future
médiathèque pour identifier en amont les besoins en mobilier, collections, …
Le compte « autres charges de gestion courante » comprend les subventions versées aux
associations, SDIS, CCAS, classes transplantées ou encore aux projets éducatifs, ainsi que les
indemnités versées aux élus. La baisse de ce compte s’explique par la diminution de la subvention au
CCAS, suite au transfert de la halte-garderie de ce dernier à la commune. De plus, une nouvelle
convention a été signée en 2016 avec l’OGEC de l’école Saint Martin pour remplir les obligations de la
commune au plus près des dispositions légales sur la participation de la commune aux frais de
fonctionnement de l’école privé.
Le compte « charges exceptionnelles » désigne principalement les bourses et prix attribués,
notamment pour les médailles du travail et les noces d’or, ainsi que l’annulation des titres émis sur les
années antérieures.
1,36 1,37 1,55 1,66 1,61 1,75 1,79 1,79 1,79
0,20 0,26 0,31 0,29 0,28 0,20 0,19 0,17 0,15
1,81 1,96
2,07 2,20 2,39 2,41 2,46 2,51 2,56
0,56 0,53
0,59 0,57 0,51 0,50 0,50 0,50 0,50
0,00 0,00
0,02 0,00
0,04 0,00 0,00 0,00 0,00
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Mill
ion
s
Evolution des dépenses réelles de fonctionnement
charges à caractère général charges financières dépenses du personnel
autres charges courantes charges exceptionnelles
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En 2016, les charges à caractère général étaient réparties comme suit :
Figure 1: (dépenses de personnel + intérêts d'emprunts) / recettes réelles de fonctionnement
Le taux de rigidité permet d’analyser les dépenses obligatoires qui contraignent le reste du budget de
fonctionnement de la collectivité.
21%
11%
4%
7%
1%1%
4%4%
47%
Répartition des principaux postes de dépenses du 011réseaux (eau, elec, gaz, carburants,télécom): 21%
alimentation 11%
assurances 4%
entretien batiment 7%
produits d'entretien 1%
fournitures scolaires 1%
entretien espaces verts 4%
entretien voirie 4%
autre (affranchissement, annonces, taxes foncières, prestations de services, formations, transports, vetements de travail …) 47%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Evolution du taux de rigidité
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Evolution des recettes réelles de fonctionnement
Les recettes de fonctionnement comprennent les atténuations de charges c’est-à-dire les
remboursements d’assurance en cas de personnels absents, les produits des services, domaines et
ventes diverses, les impôts et taxes, les dotations et participations, les autres produits de gestion
courante et les produits exceptionnels.
N’apparaissent donc pas les opérations d’ordre composées des écritures de passation des
travaux en régie (en 2016, 38.6K€), de l’amortissement des subventions, …
5,17 5,165,43 5,42
7,09
5,52 M€ 5,71 M€ 5,71 M€ 5,91 M€
5,59 M€
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Recettes réelles de fonctionnement
réalisées /prospective
niveau hors vente depatrimoine
2.51
1.78
0.230.39
3,13
1,66 1,61
0,060,24
0,4
impots et taxes dotations produitsexceptionnels
atténuations decharges
produits des services autres produits degestion courante
Evolution des recettes réelles de fonctionnement
2012 2013 2014 2015 2016
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Les impôts et taxes perçus par la commune augmentent par la création de nouveaux logements
sur le territoire et la réévaluation annuelle de la valeur locative par l’application d’un coefficient
départemental d’actualisation. De plus, l’augmentation du taux de la taxe d’habitation en 2016 a
rapproché la commune du taux moyen des communes de sa strate dans le département, dont le taux
moyen de taxe d’habitation est de 23.87%. Pour 2017, les taux d’imposition resteront identiques. La
commune devrait bénéficier d’une légère augmentation de ses recettes fiscales par l’arrivée de
nouveaux templeuvois.
Les dotations comprennent l’ensemble des participations reçues de l’Etat et des différents
échelons territoriaux. Outre les dotations, on y trouve les versements pour le fonds d’amorçage des
rythmes scolaires, les participations du département pour les emplois d’avenir et contrats uniques
d’insertion, le fonds départemental de compensation de la taxe professionnelle…
Depuis le début de la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement engagée par le
gouvernement à partir de 2014, la commune a vu celle-ci baisser de 7.5%. Pour 2017, la commune se
verra appliquer la dernière tranche de baisse prévue, bien que l’effort demandé devrait être inférieur
aux années précédentes. En 2016, la commune a également bénéficié d’un remboursement par la
CCPC de 565 240€ au titre de l’attribution de compensation des charges transférées. Pour 2017, ce
montant sera prochainement voté par l’intercommunalité, et adapté aux nouveaux transferts de
charges adoptés.
Les produits exceptionnels comprennent principalement les produits des cessions
d’immobilisation et les produits exceptionnels divers. En 2016, la vente du terrain d’Anchin, a permis
à la commune d’émettre un titre de 1.5 millions d’euros. En 2017, la commune enregistrera plusieurs
ventes de son patrimoine dont celle du magasin 4 place de la gare et celle de l’ancien logement de
fonction de l’école Jules Verne.
Les atténuations de charges sont des remboursements d’assurance, assurance statutaire ou
Caisse Primaire d’Assurance Maladie, en cas de personnels absents.
Les produits des services sont les redevances versées par les usagers directement ou via les
régies municipales pour les services mis en place par la collectivité, comme les services périscolaires,
l’achat de concessions au cimetière. La commune bénéficie également du remboursement des repas
des centres de loisir par la CCPC, à hauteur de 23 710€ pour une année.
Les « autres produits de gestion courante » sont composés de l’encaissement des loyers ou
remboursements de charges perçus par la collectivité pour le louage de ses biens immobiliers ou
mobiliers.
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Evolution de la fiscalité entre 2011 et 2015 par l’étude des 3 taxes votées
3 taxes votées Templeuve en Pévèle 2011 -habitation
-foncier bâti -foncier non bâti
22.37% 18.04% 57.94%
2012 -habitation -foncier bâti -foncier non bâti
22.37% 18.04% 57.94%
2013 -habitation -foncier bâti -foncier non bâti
23.49% 18.94% 60.84%
2014 -habitation -foncier bâti -foncier non bâti
23.49% 18.94% 60.84%
2015 -habitation -foncier bâti -foncier non bâti
23.49% 18.94% 60.84%
2016 -habitation -foncier bâti -foncier non bâti
23.49% 21.94% 60.84%
Pour information, les moyennes des taux des communes de la strate de notre département en
2014 étaient de 23,87% pour la TH, de 26,08% pour la TFB, et de 62,90% pour la TFNB.
44%
23%
23%
1%
3%
6%
9%
Répartition des recettes réelles de fonctionnement 2016
impots et taxes dotations
produits exceptionnels atténuations de charges
produits des services autres produits de gestion courante
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Evolution dotations de fonctionnement
Dotation Forfaitaire
Dotation de Solidarité Rurale **
Dotation Nationale de Péréquation
Total annuel
2016 706 008 € 433 859 € 207 280 € 1 347 147 €
2015 800 535 € 387 410 € 203 379 € 1 391 324 €
2014 893 661 € 347 546 € 204 188 € 1 445 395 €
2013 927 058 € 332 571 € 196 567 € 1 456 196 € % d'évolution -23.84% 30.46% 5.45% - 8.09%
**bourg centre + péréquation +cible
Entre 2015 et 2016, Templeuve-en-Pévèle a donc enregistré une baisse de ses dotations de plus de
3.1%. Une baisse de plus faible intensité est à prévoir pour 2017.
Répartition des recettes réelles de fonctionnement par habitant
(en € par habitant)
2011 2012 2013 2014 2015 2016
RRF/habitants 787
883 869 919 915
1189 / 937**
Moyenne nationale strate de 5000 à 10 000
1157 1164 1167 1159 1159 1174*
*dernier chiffre disponible
**valeur hors vente de patrimoine
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Conclusions
Pas d’effet « ciseau » malgré la baisse de la participation de l’Etat et autres échelons territoriaux
L'excédent dégagé en fonctionnement (Capacité d’Autofinancement : CAF brute) doit
permettre de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes)
s’ajoute aux recettes d'investissement (dotations, subventions ; plus-values de cession) pour financer
les dépenses d'équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune, soit le
total des ressources (hors emprunts) dont dispose la collectivité pour investir, après avoir payé ses
charges et remboursé ses dettes.
En 2016, la maitrise des dépenses de fonctionnement combinée à la réalisation de la vente des
terres d’Anchin a permis de dégager une capacité d’autofinancement « exceptionnelle », déconnectée
de la tendance.
En 2017, ce ratio devrait revenir aux proportions antérieures à environ 800 000€.
3,93 M€ 4,12 M€ 4,54 M€ 4,72 M€
4,83 M€
7,09 M€
5,17 M€ 5,16 M€ 5,43 M€ 5,42 M€
5,59 M€
2012 2013 2014 2015 2016
Progression des dépenses et des recettes de fonctionnement
DRF
RRF avecvente depatrimoineRRF
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Autofinancement brut
CAF brute
CAF brute horsvente dupatrimoine
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B- L’investissement
Les dépenses d’investissement comprennent essentiellement des opérations qui se traduisent par
une modification de la consistance ou de la valeur du patrimoine de la collectivité territoriale : achats
de matériels durables, construction ou aménagement de bâtiments, travaux d’infrastructure, et
acquisition de biens immobiliers. Elles comprennent également le montant du remboursement en
capital des emprunts et diverses dépenses ayant pour effet de réduire les fonds propres.
Parmi les recettes d'investissement, on trouve les recettes destinées au financement des
dépenses d'investissement, comme par exemple les subventions d'investissement, la dotation globale
d'équipement (DGE), les emprunts, le produit de la vente du patrimoine…
300000
281630
52258
90708
1783
26082
26874
7665
45746
18032
18543
83549
7337
24610
14941739 10440 6225
Répartition des dépenses d'investissements par opérations d'équipement 2016 hors réserves foncières
médiathèque
VRD
écoles
travaux divers
cimetière
espaces socio-culturel
salle polyvalente
batimens divers
ateliers municipaux
château baratte
skate park
éclairage public
materiels divers
eglise
adaptabilité batiments
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L’opération Réserve foncière représente en 2016 1 208 222€ dont 1 200 948€ de remboursement à l’EPF. En 2017, un nouveau remboursement est prévu à hauteur de 898 000€.
Pour la médiathèque, l’AP/CP (autorisation de programme/ crédit de paiement) votée par le Conseil Municipal en juillet dernier, sera ajusté lors du vote du prochain budget, pour atteindre certainement 1.4M€ en 2017 et 1.07M€ en 2018.
En dehors de l’opération de la médiathèque, les autres investissements seront contenus à une cible approximative de 500K€ par an. Volume d'investissement et capital d’emprunt à rembourser comparé à la capacité
d’autofinancement brute : Soit l’effort d’équipement de la collectivité au regard de sa richesse.
Analyse de l’endettement de la collectivité :
0
1 000 000
2 000 000
3 000 000
4 000 000
5 000 000
6 000 000
7 000 000
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020CAF brute CAF brute hors vente de patrimoine capital de la dette dépenses d'équipements
0 €
1 000 000 €
2 000 000 €
3 000 000 €
4 000 000 €
5 000 000 €
6 000 000 €
7 000 000 €
Dette au1/1/N
capital dû àl'échéance
échéancesannuelles(K+î)
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Analyse de la structure des emprunts
CAISSE D'EPARGNE
11/05/2002 300 000 € 5,39% 15 ans 07/05/2017
CREDIT LOCAL DE France
19/12/2007 1 000 000 € 4,05% 15 ans 01/11/2022
CAISSE D'EPARGNE
01/11/2011 1 000 000 € 4,29% 15 ans 01/11/2026
CAISSE D'EPARGNE
01/01/2011 1 000 000 € 4,51% 15 ans 01/06/2027
CAISSE D'EPARGNE
15/05/2013 3 000 000 € 3,99% 20 ans 20/08/2033
BANQUE POSTALE
07/12/2016 1 510 664 € 0,86% 9 ans 01/01/2026
Capacité de désendettement (Encours de la dette/épargne brute) : Ratio universel permettant d’apprécier la solvabilité d’une collectivité
Moins de 5 ans = Très bien
– Moins de 10 ans = Moyen - Moins de 15 = Vigilance -
Plus 15 ans = Danger – La commune tend à se désendetter depuis plusieurs années. La dégradation de la capacité d’emprunt entre 2016 et 2018 provient de la baisse de l’épargne brute prévue pendant ces exercices.
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2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
ann
ées
Capacité de désendettement
avec vente depatrimoine
hors vente depatrimoine
18/18
Suite aux investissements réalisés en N-1, la commune peut récupérer, de la part de l’Etat,
une partie de la TVA par le biais du fonds de compensation de la TVA. Ce taux pour 2016 était de
16.404%. On note une baisse importante de ces recettes corrélativement à la baisse du niveau
d’investissement de la commune. En 2017, le taux restera identique et les dépenses d’entretien
des bâtiments et de la voirie resteront éligibles.
Depuis la réforme de la fiscalité de l’urbanisme, la taxe locale d’équipement (TLE) a été
remplacée par la taxe d’aménagement. Parallèlement, depuis 2007, les communes ont la
possibilité d’instaurer une taxe communale forfaitaire sur les cessions à titre onéreux de terrains
nus devenus constructibles. Le fait générateur de cette taxe est constitué par la première cession
à titre onéreux du terrain nu. Les cessions à titre onéreux ultérieures ne donnent pas lieu à
imposition à la taxe. Cette taxe a été instituée en 2008 par le conseil municipal.
Enfin, par le Conseil Départemental, le Conseil Régional, le produit des amendes de police,
ou encore les parlementaires par le biais de leur réserve, la collectivité peut obtenir des
subventions pour accompagner ses projets, selon les priorités soutenues par les financeurs. Dans
tous les cas, la participation extérieure ne peut jamais dépasser 80% du montant du projet. En
2016, la commune a obtenu les soldes de plusieurs subventions au titre du nouveau groupe
scolaire, ainsi qu’une subvention pour l’achat de gilets pare-balle pour les policiers municipaux
ou encore pour les travaux de réfections de la sacristie de l’église Saint Martin. Un acompte a
également été perçu au titre de la subvention sur les travaux de la future médiathèque. En 2017,
la commune présentera plusieurs autres demandes d’acomptes sur ce projet.
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2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Evolutions des subventions et participations d'investissements perçues
FCTVA TLE subventions d'investissement taxe sur les terrains devenus constructibles