PRESENTE / PRESENTEERT

ADORATION un film de / een film van Fabrice du Welz

avec / met Thomas Gioria, Fantine Harduin, Benoît Poelvoorde, Laurent Lucas, Peter Van den Begin, Charlotte Vandermeersch, Anaël Snoek, Gwendolyn Gourvenec

FESTIVAL DE LOCARNO 2019 – PIAZZA GRANDE

FIFF 2019 – COMPETITION : Prix d’interprétation pour Fantine Harduin & Thomas Gioria SITGES FESTIVAL 2019 - OFICIAL FANTÀSTIC COMPETICIÓN : Special Jury Prize -

Best Photography - Manu Dacosse - Special Mention of the Jury for Thomas Gioria & Fantine Harduin Méliès d'Argent (award given to the best European fantastic genre feature film)

FESTIVAL DU NOUVEAU CINEMA MONTREAL 2019 BFI LONDON 2019

© Kris Dewitte

Belgique, France / België, Frankrijk – 2019 – DCP – Couleur/Kleur – 2.35 – 5.1

VO FR avec ST NL / FR OV met NL OT - 98’

Distribution / Distributie : IMAGINE SORTIE NATIONALE RELEASE

15/01/2020 T : 02 331 64 31 / M Tinne Bral : 0499 25 25 43

photos / foto's : http://press.imaginefilm.be press : THE PR FACTORY

Marie-France Dupagne : mariefrance@theprfactory.com & Barbara Van Lombeek : barbara@theprfactory.com

SYNOPSIS

FR ADORATION, c’est l’histoire de Paul, un jeune garçon solitaire de 14 ans. Sa mère est femme de ménage dans une clinique psychiatrique. Son père les a quittés il y a déjà très longtemps. Une nouvelle patiente arrive à la clinique. Elle s’appelle Gloria, une adolescente trouble et solaire. Paul va en tomber amoureux fou et s’enfuir avec elle, loin du monde des adultes… NL ADORATION is het verhaal van Paul, een 14-jarige dromer. Zijn moeder is werkvrouw in een psychiatrisch ziekenhuis. Zijn vader is lang geleden uit hun leven verdwenen. Tijdens de zomervakantie wordt een nieuwe patiënte opgenomen, Gloria, een schizofreen tienermeisje. Paul wordt halsoverkop verliefd op haar en samen lopen ze weg van de wereld van de volwassenen… EN ADORATION, c’est l’histoire de Paul, un jeune garçon solitaire de 14 ans. Sa mère est femme de ménage dans une clinique psychiatrique. Son père les a quittés il y a déjà très longtemps. Une nouvelle patiente arrive à la clinique. Elle s’appelle Gloria, une adolescente trouble et solaire. Paul va en tomber amoureux fou et s’enfuir avec elle, loin du monde des adultes…

NOTE D’INTENTION DU REALISATEUR ADORATION est le dernier volet de la «trilogie ardennaise» entamée en 2004 avec CALVAIRE et ALLELUIA en 2014. Centrés sur le thème de l’amour fou, de l’amour monstre, ces trois films dissèquent différentes formes de pathologie. ADORATION est un conte cruel et poétique qui parle d’amour, de folie et de foi. Un voyage au cœur des ténèbres, le long d’un fleuve tantôt réel tantôt rêvé, dérive lente vers «un pays où l’on n’arrive jamais». C’est l’histoire de Paul, un jeune garçon qui va tomber fou d’amour pour Gloria, une adolescente troublée. Paul est un enfant doux et simple qui aime les oiseaux, son vélo et la forêt. C’est un « idiot » au sens dostoïevskien du mot. Ici, les personnages traversent les décors comme différents états mentaux dans lesquels ils finissent par se perdre. Pour Paul, la réalité du début se transforme lentement au contact de la maladie de Gloria. Dans ce sens, le dernier décor, le camping de Hinkel sera comme l’aboutissement de la quête de Paul. Un monde étrange dans lequel Paul rejoint la folie du vieil homme en qui il se reconnaît. L’espace révèle les personnages et leurs aliénations. Mais c’est avant tout un film de personnages. Les jeunes acteurs sont au centre du film. La caméra ne lâchera jamais Paul. Il est le regard du film, son âme et sa bonté. Ce film est la nouvelle exploration d’une union folle. Au sens poétique et pathologique. Une histoire d’amour malade et baroque entre deux jeunes adolescents. L’histoire d’une contamination aussi. Celle de Paul qui entre en adoration pour Gloria. Quelque part entre le rêve absolu et la réalité anodine. Entre sentimentalisme exacerbé et rugosité des pulsions, ADORATION est un film tumultueux, sensuel et violent qui s’achève dans un climat lumineux comme pour suggérer que l’amour est un acte de foi.

INTENTIENOTA VAN DE REGISSEUR ADORATION is het derde luik van de “Ardennentrilogie” die in 2004 werd ingezet met CALVAIRE en in 2014 werd voortgezet met ALLELUIA. Centraal thema van de trilogie is de ‘amour fou’, de ‘amour monstre’. In elke film wordt een ander type pathologie ontleed. ADORATION is een wreed én poëtisch sprookje over liefde, waanzin en geloof. Een reis naar het “heart of darkness” langs een nu eens echte, dan weer gedroomde rivier die traag afdrijft naar “een land waar je nooit zult aankomen”. Het is het verhaal van Paul, een jongen die waanzinnig verliefd wordt op Gloria, een schizofreen tienermeisje. Paul is zachtaardig en eenvoudig, nog een kind. Hij houdt van vogels, zijn fiets en het bos. Hij is, in de Dostojevskiaanse betekenis van het woord, een “idioot”. De decors die de jonge personages doorkruisen weerspiegelen de verschillende mentale toestanden waarin zij uiteindelijk verloren lopen. Voor Paul verandert de werkelijkheid geleidelijk doorheen het contact met de ziekte van Gloria. In die zin zal het laatste decor, de camping van Hinkel, een soort eindpunt van Pauls queeste worden. Een vreemde wereld waarin Paul de waanzin overneemt van de oude man in wie hij zichzelf herkent. Het landschap reveleert de personages en hun vervreemding. Maar het is in de eerste plaats een film over personages. De jonge acteurs staan in het middelpunt. De camera verliest Paul geen moment uit het oog. De film is zijn blik, zijn ziel en zijn goedheid. Deze film is andermaal een verkenning van een ‘union folle’, in de poëtische en pathologische zin van het woord. Een verhaal van een zieke, barokke liefde tussen twee pubers. Het is ook een verhaal van een besmetting: die van Paul die zichzelf verliest in zijn verafgoding van Gloria. Ergens tussen de absolute droom en de saaie werkelijkheid. ADORATION is een tumultueuze, sensuele en gewelddadige film over overdreven sentimentaliteit en de ruwe driften, die eindigt in een heldere sfeer, als wil hij suggereren dat liefde een geloofsdaad is.

ENTRETIEN AVEC LE REALISATEUR Comment présenter Adoration, votre sixième long métrage ? C’est l’histoire d’un gamin un peu simple, un idiot, au sens Dostoïevskien. Il est naïf et vit en harmonie avec les éléments, seul à l’écart du monde. Sa maman travaille dans une clinique privée où on soigne des gens mentalement malades. Ce gamin cherche de l’affection même s’il vit avec sa maman, qui est quelqu’un de particulier. Un jour, débarque une adolescente. Visiblement troublée et troublante, dont il va tomber fou amoureux. Il va tomber amoureux d’elle jusqu’à s’oublier lui-même. C’est un amour total, un amour absolu. Quelle était le postulat de départ ? Réaliser un film très épuré. Une sorte de prière, de poème, de rite initiatique. En choisissant des adolescents, on a un regard qui n’est plus tout à fait le regard d’un enfant mais par encore complètement le regard d’un adulte. Tomber amoureux à quatorze ans, c’est dévastateur. C’est un sentiment tellement fort, puissant, destructeur mais aussi constructeur et bouleversant. Ce gamin va au bout de cet amour total. Je voulais éviter la mignonnerie, le côté moralisateur et plein de bons sentiments. J’avais envie d’un film qui soit à l’aune de la passion, du chamboulement de ce gamin. C’est comme Paul sur le chemin de Damas qui est envahi par l’Esprit Saint. Quand je réfléchis, j’ai voulu me mettre en danger. Je sais que ça fait cliché mais j’ai voulu sortir de ma zone de confort. Je veux aller autre part et autrement. Être déstabilisé. Aller au plus profond de moi-même. J’ai des barrières comme tout le monde ne fusse que par mon éducation mais je veux les détruire et aller à l’intime. Adoration me permet d’aller vers l’intime. En tout cas, c’est la direction que ça prend. Je voulais me faire danser sur un volcan. C’est tout ce que je cherche comme cinéaste. Le jeune Thomas Gioria (JUSQU’A LA GARDE de Xavier Legrand) et la plus expérimentée Fantine Harduin (HAPPY END de Michael Haneke) sont absolument bouleversants dans les rôles de Paul et Gloria. Vous avez trouvé facilement votre «couple» vedette ? J’ai d’abord rencontré Fantine la veille de son départ à Cannes pour HAPPY END; donc ça remonte à mai 2017. Finalement, nous avons tourné à l’été 2018, Fantine a grandi et a encore accumulé de l’expérience et de la maturité. Pour le personnage de Paul, j’ai vraiment cherché partout. J’ai vu quelque chose comme trois cents gamins. Lorsque j’ai rencontré Thomas, j’ai su immédiatement que c’était lui, Paul. Un coup de foudre. En fait, Eric Lavallée, d’Ioncinéma, m’envoie un message en me suggérant de voir JUSQU’A LA GARDE. Je rencontre ensuite Thomas - j’avais au préalable envoyé le scénario à sa maman- et lorsque je lui demande comment il se sent par rapport à son personnage, il me répond simplement : «Je vais écouter». Il avait compris qu’il devait se mettre en disponibilité et à l’écoute. Fantine a, de fait, plus d’expérience. Et Thomas, c’est une pureté de l’instant. Il ne sait pas tricher. Quand une situation lui résistait, c’est que la scène était mal écrite. Chaque fois que ça ne fonctionnait pas, c’était uniquement parce que la scène n’était pas bien écrite. Ca veut dire que sur le tournage, vous gardez une espèce de souplesse dans le scénario ?

Oui, parce que je me suis mis au service de Thomas sans altérer l’histoire. Je l’ai responsabilisé parce que le film, c’est son point de vue. Je n’avais pas d’autre choix que de me mettre à son niveau et traverser le film comme lui. Adoration clôture ce que vous appelez votre Trilogie des Ardennes. CALVAIRE, ALLELUIA et ADORATION sont aussi trois titres aux références christiques. Une réminiscence de votre éducation chez les Jésuites ? Oui, sans doute. Je n’ai pas de réponse à cela. Comme ce personnage de Gloria qui revient de film en film… J’aime les titres en un mot qui ont une dimension de transcendance. Je ne suis pas quelqu’un de catholique même si j’ai été élevé dans les dogmes catholiques, rigoureux et exigeants. J’ai été mis en pension chez les Jésuites très jeune, j’avais sept ans. J’adore l’idée de Dieu alors qu’elle est plurielle et que ça dépend ce qu’on en fait mais la quête d’absolu est quelque chose qui me parle. J’aime cette espèce d’unité entre les trois films. L’hiver avec CALVAIRE, une sorte d’automne avec ALLELUIA et aujourd’hui, l’été avec ADORATION. Il manque peut-être le printemps. Je vois bien que ce qui m’anime dans mon cinéma, c’est l’état amoureux, la toxicité de l’amour, la dépendance, la folie, la jalousie, la manipulation, la sexualité même si on est dans l’éveil avec ADORATION. En parlant d’éveil des sentiments, il y a une très jolie scène dans ADORATION où Gloria déshabille Paul dans la rivière. C’est une scène particulièrement difficile à tourner? C’était drôle parce que je parle beaucoup sur un tournage. Je donne des indications pendant les prises, je m’emballe et je finis par péter un câble. Du coup, on a ri énormément. Ils étaient de bonne humeur. En tout cas, c’était un tournage très joyeux. Lors de leur fuite, Paul et Gloria atterrissent chez un homme fatigué par la vie interprété par Benoît Poelvoorde, qu’on a rarement vu aussi émouvant… J’étais super heureux de faire ce film avec Benoît, j’en avais envie depuis des années. Il m’a fait confiance. Je pense qu’il a trouvé plus hyperkinétique que lui sur un plateau et que ça l’a déstabilisé. Je le poussais à jouer très bas, en lui mettant une pression physique très forte. Il est vraiment incroyable et très puissant. Une autre très belle scène est celle où le personnage de Benoît Poelvoorde propose à Paul «Le jeu des trois œufs» où vous utilisez plusieurs caméras. Pour plus de liberté ? C’est une idée de Romain Protat qui est toujours d’une grande efficacité dans les dialogues. Avec Vincent Tavier, on travaille la dramaturgie, l’histoire et Romain est plus investi dans les dialogues. J’adore cette scène. Je n’avais jamais fait ça par le passé : tourner avec plusieurs caméras. Jouer avec plusieurs caméras capte au mieux la spontanéité d’une scène. On retrouve aussi le fidèle Laurent Lucas, qui était déjà de l’aventure de CALVAIRE en 2004… Le mystère de Laurent me trouble. Je trouve que c’est l’un des comédiens qui a une duplicité, une errance, quelque chose de complètement mystérieux. Je ne comprends pas qu’un acteur de cette trempe ne tourne pas plus. Il est plein d’aspérités, il est trouble, magnétique, beau et laid, inquiétant.

ADORATION n’est pas, comme ont pu l’être CALVAIRE ou ALLELUIA, sous influence américaine. Quelles influences revendiquez-vous ? Je voulais renouer avec un certain réalisme poétique français des années cinquante. Celui de Cocteau, Melville, Georges Franju, Carné ou Duvivier. C’est pour cette raison qu’ADORATION s’ouvre sur une citation de Boileau-Narcejac. Une citation qui provient du court- métrage de Franju, LA PREMIERE NUIT. Je voulais ancrer le film dans un réalisme poétique avec une vraie filiation. Comment décrire votre collaboration avec Vincent Cahay qui signe, une fois de plus, une bande originale de haute volée ? On se connaît depuis l’adolescence et je travaille avec lui quoiqu’il arrive. Je suis le parrain de son fils, c’est la famille. C’est un musicien brillant. Il a quelque chose à part. Depuis CALVAIRE, il n’arrête pas de me surprendre. Idem sur ALLELUIA où il arrive toujours avec une foule de thèmes. Quand je suis parti aux Etats-Unis pour MESSAGE FROM THE KING, je voulais utiliser la musique de Vincent mais les Américains n’ont pas été commodes et je n’ai pas réussi à l’imposer complètement. Du coup, il a retravaillé le thème de MESSAGE FROM THE KING sur ADORATION. Quand j’arrive au montage, j’ai énormément de choix. En fait, Vincent est à l’image de mon équipe. Un vrai collaborateur. Je pense à Manu Demelemester, à la direction artistique et aux décors. Nous avons tous une obsession pour les textures. Il faut que ce soit totalement atmosphérique. Anne-Laure Guéguan, la monteuse, défend la dramaturgie des personnages. Elle est aussi très vigilante sur la musique. C’est un mouvement de toute l’équipe qui contribue au bon aboutissement du film et c’est très riche. On en revient au corps d’ADORATION, à sa chair. Qu’est-ce que vous souhaitiez aborder ? L’innocence. La bonté. La réelle bonté. C’est presqu’un film Rossellinien dans cette idée d’abandon de soi et d’empathie totale. C’est pour cela que L’IDIOT de Dostoïevski était un référent très fort. Comme CANDIDE de Voltaire. L’idée du mysticisme m’interroge et me fascine. C’est ce basculement. Et puis l’amour, le don d’amour complet qui confine à une forme de folie. Il y a des films qui me bouleversent chez Rossellini comme EUROPE 51 ou SAINT-FRANCOIS D’ASSISE. Je voulais réaliser un film simple, presqu’un film pauvre. C’est dans ce sens-là que je revendique l’influence de Rossellini. ADORATION est aussi un «teen movie». Quelles sont vos références en la matière ? Forcément LA NUIT DU CHASSEUR, qui est mon film préféré. C’est un conte. Un récit initiatique. C’est un film où on commence à appréhender le mal. ADORATION n’est pas huilé. Il est d’une certaine manière fantomatique et éthéré. On vous pose la question à chaque film et c’est pourtant d’une telle évidence que le choix de la pellicule pour tourner. Parce que vous faites du vrai cinéma ? Je suis cinéaste. Bien sûr. Je ne dis pas que je ne tournerais jamais en digital si un jour le sujet le justifie mais aujourd’hui, je suis trop amoureux de l’alchimie du cinéma. L’argentique me surprend. Le digital est moins mystérieux, moins poétique, plus confortable. Et je ne suis pas nostalgique mais tourner en argentique donne plus de panache. Je suis tellement attaché à l’aspect physique du cinéma, qui est à mon sens un art physique que j’ai besoin de le traverser dans mon corps.

Quel est le plus beau compliment qu’on pourrait vous offrir après la vision d’ADORATION? J’ai en tout cas le sentiment qu’ADORATION est mon premier film de cinéaste mature. J’ai l’impression d’être libéré de certaines de mes expérimentations. J’ai un vrai propos et je le tiens tout au long. Je me cache moins derrière les scènes. Je voulais être en première ligne et prendre les balles. J’espère que le film touchera par ces grands questionnements que posent nos premiers amours d’adolescents.

GESPREK MET DE REGISSEUR Wat kunt u ons vertellen over ADORATION, uw zesde langspeelfilm ? Het is het verhaal van een wat simpele jongen, een “idioot” in de Dostojevskiaanse zin van het woord. Hij is naïef en leeft in zijn eentje in harmonie met de elementen, ver van de wereld. Zijn moeder werkt in een privé-ziekenhuis voor geesteszieken. De jongen zoekt affectie, ook al woont hij bij zijn moeder, die hem dierbaar is. Op een dag daagt een pubermeisje op. Zij is zichtbaar in de war én verwarrend. Hij wordt smoorverliefd op haar en raakt zodanig in haar ban dat hij zichzelf verliest in een totale, alomvattende, absolute liefde. Wat was uw uitgangspunt voor deze film ? Ik wilde een heel zuivere film maken, een soort gebed, een gedicht, een initiatieritus. Ik koos voor pubers omdat hun blik niet meer die van een kind is, maar ook nog niet die van een volwassene. Verliefd worden op je veertiende, daar ben je kapot van. Het is een heel sterk, krachtig en verwoestend gevoel, maar je wordt er ingrijpend door gevormd. En deze jongen gaat in deze totale liefde tot het uiterste. Ik wilde zeemzoeterigheid vermijden of vol goede bedoelingen prekerig klinken. Ik wilde een film waaruit de passie en de verwarring van deze jongen spreekt. Zoals Paulus die op weg naar Damascus bezocht wordt door de Heilige Geest… Nu ik erover nadenk: ik bracht mijzelf in gevaar. Het klinkt als een cliché, ik weet het, maar ik wilde weg uit mijn comfortzone. Ik wil ergens anders naartoe en de dingen op een andere manier aanpakken. De grond onder mijn voeten weghalen, diep in mijzelf afdalen. Ik heb grenzen en remmingen zoals iedereen, al was het maar door mijn opvoeding, maar ik wil die doorbreken en tot mijn diepe zelf doordringen. ADORATION gaf mij de kans om dat te doen. Dat is alleszins de richting die ik uit wil. Ik wilde dansen op een vulkaan. Dat is wat ik als cineast probeer te doen. De jonge Thomas Gioria (JUSQU’A LA GARDE van Xavier Legrand) en de meer ervaren Fantine Harduin (HAPPY END van Michael Haneke) zijn gewoonweg verbluffend in hun rol als Paul en Gloria. Hebt u uw ideale “koppel” gemakkelijk gevonden ? Ik ontmoette eerst Fantine. Dat was op de vooravond van haar vertrek naar Cannes voor HAPPY END, in mei 2017 dus. We deden de opnamen voor de film tijdens de zomer van 2018. Fantine was dus een jaar ouder en volwassener geworden. Zij had ondertussen ook meer ervaring opgedaan. Voor het personage van Paul heb ik zowat overal gezocht. Ik heb een driehonderdtal jongens gescreend, geloof ik . Maar toen ik Thomas zag, wist ik onmiddellijk dat hij het was. Het was liefde op het eerste gezicht. Eigenlijk was het Eric Lavallée van Ioncinéma die mij een berichtje stuurde dat ik eens naar JUSQU’A LA GARDE moest kijken. Ik maakte nadien kennis met Thomas – ik had het scenario vooraf naar zijn moeder gestuurd – en toen ik hem vroeg wat zijn gevoel was over het personage, antwoordde hij gewoon: “Ik zal luisteren”. Hij had begrepen dat hij open moest staan en luisterbereid zijn. Fantine heeft de facto meer ervaring. Thomas is de onschuld van het moment : hij kan niet vals spelen. Als hij problemen had met een situatie, dan was het omdat de scene slecht geschreven was. Als het niet wilde vlotten, dan was dat uitsluitend te wijten aan het feit dat de scene niet goed geschreven was.

Tijdens de opnamen ging u dus tamelijk vrij om met het scenario ? Inderdaad, omdat ik mij helemaal op Thomas afstemde, zonder evenwel het verhaal te veranderen. Ik gaf hem verantwoordelijkheid omdat de film helemaal vanuit zijn standpunt verteld wordt. Ik had geen andere keuze dan mij op zijn niveau te verplaatsen en de film te beleven zoals hij. ADORATION is het sluitstuk van wat u uw Ardennentrilogie noemt. CALVAIRE, ALLELUIA en ADORATION zijn drie titels met christelijke verwijzingen. Herinneringen aan uw opvoeding bij de Jezuieten ? Zeker, ongetwijfeld... Ik heb daar geen verklaring voor. Die samenhang tussen de drie films bevalt mij wel: de winter in CALVAIRE, een soort herfst in ALLELUIA en nu dus de zomer in ADORATION. Misschien ontbreekt de lente. Ik zie duidelijk wat mij in mijn films drijft: het verliefd zijn, de kwelling en de bedwelming van de liefde, de verslaving, de waanzin, de jaloezie, de manipulatie en de seks, al gaat ADORATION over het ontluiken van dat alles. Nu je het over het ontluiken van gevoelens hebt: er is een heel mooie scène in ADORATION waarin Gloria Paul in de rivier uitkleedt. Was dat een moeilijke scène om te draaien? Het was plezierig. Ik praat veel op de set en geef aanwijzingen terwijl we draaien. Ik raak op dreef en uiteindelijk slaan de stoppen door. Wij hebben ons dus rot gelachen. Zij waren in opperbeste stemming. Het was in elk geval een plezierige opname. Tijdens hun vlucht belanden Paul en Gloria bij een levensmoeë man gespeeld door Benoît Poelvoorde, die we nog maar zelden zo aandoenlijk gezien hebben… Ik was heel erg blij deze film met Benoît te kunnen maken. Ik had daar al jaren zin in. Hij schonk mij vertrouwen. Ik denk dat hij de set hyperkinetischer vond dan hijzelf is en dat bracht hem uit zijn evenwicht. Ik dwong hem heel beheerst te spelen door hem fysiek sterk onder druk te zetten. Maar hij is echt ongelooflijk en héél sterk. Een andere, heel mooie scène is die waarin het personage van Benoît Poelvoorde Paul voorstelt “Le jeu des trois œufs (Het spel met de drie eieren)” te spelen. U gebruikt daar verscheidene camera’s. Is dat om meer vrijheid te hebben ? Dat was een idee van Romain Protat, die altijd heel efficiënt is met dialoogscenes. We werkten het verhaal en de dramaturgie uit met Vincent Tavier. Romain is meer bezig met de dialoogscenes. Ik ben dol op deze scène. Ik had nooit eerder met verscheidene camera’s gedraaid. Met meer dan één camera kun je de spontaneïteit van een scène beter vastleggen. Er is ook de trouwe Laurent Lucas, die er in 2004 al bij was voor CALVAIRE… Ik raak niet wijs uit het mysterie Laurent Lucas... Ik vind hem een van die acteurs die iets dubbelzinnigs hebben, iets onbestemds, iets geheimzinnigs. Ik begrijp niet hoe een acteur van zijn slag niet meer films draait. Hij is dwars, verward, onweerstaanbaar, mooi én lelijk, verontrustend.

Er is in ADORATION, in tegenstelling tot CALVAIRE of ALLELUIA, waar die wèl mogelijk was, geen Amerikaanse invloed te bespeuren. Waardoor hebt u zich laten beïnvloeden ? Ik wilde aansluiting zoeken bij een bepaald soort Frans poëtisch realisme van de jaren vijftig. Het realisme van Cocteau, Melville, Georges Franju, Carné of Duvivier. Daarom opent ADOARION met een citaat van Boileau-Narcejac. Een citaat afkomstig uit LA PREMIERE NUIT, een kortfilm van Franju. Ik wilde een film die recht in de lijn van dat poëtisch realisme ligt. Hoe omschrijft u de samenwerking met Vincent Cahay, die andermaal zorgde voor een soundtrack van formaat ? Wij kennen elkaar al van in onze jeugd en ik werk met hem, wat er ook gebeurt. Ik ben de peetvader van zijn zoon. Wij zijn familie. Hij is een briljant muzikant en hij heeft iets aparts. Sinds CALVAIRE blijft hij mij verrassen. Idem voor ALLELUIA, waarvoor hij mij overstelpte met een massa thema’s. Toen ik naar de USA vertrok voor MESSAGE FROM THE KING, wilde ik muziek van Vincent gebruiken, maar de Amerikanen waren niet inschikkelijk en ik kreeg mijn zin niet. Dus heeft hij het thema dat hij voor MESSAGE FROM THE KING geschreven had, herwerkt voor ADORATION. Toen we aan de montage begonnen had ik ruime keuze. Vincent is eigenlijk exemplarisch voor heel mijn crew: hij is een echte méde-werker. Ik denk daarbij ook aan Manu Demeulemeester, aan de artistieke leiding en de decors. Wij zijn allemaal geobsedeerd door de textuur. Die moet de sfeer volledig ondersteunen. Anne-Laure Guéguan, die de montage doet, houdt de dramaturgie van de personages goed in het oog en kijkt nauwlettend toe op de muziek. Zo werkt de hele crew mee om de film tot een goed einde te brengen en dat is heel verrijkend. Laten we het weer hebben over de essentie van ADORATION. Waar is het voor u uiteindelijk om te doen ? Om onschuld. Goedheid, echte goedheid. In de idee van de totale zelfverloochening en empathie zou het bijna een film van Rossellini kunnen zijn. Daarom was Dostojevski’s DE IDIOOT ook een belangrijke referentie. En Voltaires CANDIDE. Ik word afwisselend geïntrigeerd of gefascineerd door mystiek. En dan is er natuurlijk de liefde, de gave van de totale liefde die aan de waanzin grenst. Rossellini maakte een paar films die mij erg aangrepen, zoals EUROPA 51 of FRANCESCO, GIULLARE DI DIO. Ik wilde een eenvoudige, bijna rudimentaire film maken. In die zin voel ik mij beïnvloed door Rossellini. ADORATION is ook een “teen movie”. Welke zijn daarin uw referenties ? THE NIGHT OF THE HUNTER, uiteraard. Mijn favoriete film. Het is een sprookje. Een Bildungsverhaal. Het is een film waarin je het kwaad begint te duchten. ADORATION is geen geoliede, gladde film. Op een of andere manier is hij veeleer spookachtig en etherisch. Men stelt u die vraag telkens opnieuw bij elke film, terwijl het zo voor de hand ligt waarom u voor pellicule kiest. Is het omdat u échte cinema wil maken ? Ik ben een filmmaker, uiteraard. Ik zeg niet dat ik op een dag niet digitaal zou gaan, als het onderwerp zich daartoe leent, maar vandaag ben ik nog teveel gehecht aan de alchemie van de cinema. Het zilver verrast mij. Ik vind digitaal beeld minder mysterieus, minder poëtisch, gemakkelijker ook. Het is niet uit heimwee dat ik pellicule verkies, maar omdat het meer allure heeft. Ik ben erg gehecht aan het

fysieke aspect van cinema, die volgens mij een fysieke kunstvorm is die ik in heel mijn lijf wil voelen. Wat is het mooiste compliment dat iemand u zou kunnen maken na ADORATION gezien te hebben ? Ik heb alleszins het gevoel dat ADORATION mijn eerste volwassen film is. Het lijkt of ik mij nu heb kunnen losmaken van mijn vroegere geëxperimenteer. Ik heb een echt verhaal en houd dat vol tot het einde. Ik verberg mij minder achter de scènes. Ik wilde in de frontlinie staan en de kogels opvangen. Ik hoop dus dat de film met zijn grote vragen over kalverliefde bij de kijker aanslaat.

BIO – FILMO REALISATEUR / REGISSEUR FABRICE du WELZ

Après des études au Conservatoire de Liège en Art Dramatique, dans la classe de Jacques Delcuvellerie, du Welz poursuit sa formation à l’INSAS, l’école de cinéma de Bruxelles. En 1999, le court métrage QUAND ON EST AMOUREUX, C’EST MERVEUILLEUX, Grand Prix au Festival de Gerardmer, laisse présager d’un cinéaste à l’univers singulier. En 2004, CALVAIRE, avec Laurent Lucas et Jackie Berroyer, l’impose comme une des figures du jeune cinéma belge, le film est présenté à Cannes (Semaine de la critique). Entre 2008 et 2013, il réalise VINYAN (en sélection officielle à la Mostra de Venise 2008), avec Emmanuelle Béart et Rufus Sewell, et un film de commande COLT 45 produit par Thomas Langmann. En 2014, il retrouve Laurent Lucas pour ALLELUIA, second volet de sa trilogie ardennaise entamée avec CALVAIRE présenté à La Quinzaine des Réalisateurs de Cannes. En 2015, il tourney MESSAGE FROM THE KING produit par David Lancaster (DRIVE, WHIPLASH, NIGHTCRAWLER) et Stephen Cornwell (A MOST WANTED MAN) à Los Angeles, avec Chadwick Boseman, Luke Evans, Teresa Palmer, Alfred Molina and Natalie Martinez. La première du film a lieu au Festival de Toronto en septembre 2016 et celui-ci sera acheté dans la foulée par Netflix. En 2018, il tourne ADORATION avec Benoît Poelvoorde, Fantine Hartuin, Thomas Gioria qui sortira fin 2019. Il est aujourd’hui en préparation de son prochain film INEXORABLE, produit par Jean-Yves Roubin de Frakas et Manuel Chiche de The Jokers dont le tournage débutera en février 2020. Na zijn studie dramatische kunsten aan het Luikse conservatorium bij Jacques Delcuvellerie, vervolledigde du Welz zijn opleiding aan het INSAS, de Brusselse filmschool. In 1999 won hij met zijn kortfilm QUAND ON EST AMOUREUX, C’EST MERVEILLEUX de Grand Prix van het Festival van Gerardmer en trok hij de aandacht als een veelbelovend filmmaker met een heel eigen universum. In 2004 bevestigt hij zich met CALVAIRE, met Laurent Lucas en Jackie Berroyer, als een van de grote beloften van de Belgische cinema. De film werd geselecteerd voor de Semaine de la critique in Cannes. Tussen 2008 en 2013 maakt hij VINYAN (officiële selectie Mostra del Cinema Venetië 2008), met Emmanuelle Béart en Rufus Sewell, en de opdrachtfilm COLT 45, een productie van Thomas Langmann. In 2014 werkt hij opnieuw samen met Laurent Lucas voor ALLELUIA, het tweede luik van zijn Ardennentrilogie (na CALVAIRE). De film werd geselecteerd voor de Quinzaine des Réalisateurs in Cannes. In 2015 draait hij in Los Angeles MESSAGE FROM THE KING, in een productie van David Lancaster (DRIVE, WHIPLASH, NIGHTCRAWLER) en Stephen Cornwell (A

MOST WANTED MAN), met in de hoofdrollen Chadwick Boseman, Luke Evans, Teresa Palmer, Alfred Molina en Natalie Martinez. De film ging in september 2016 in première op het Festival van Toronto en werd naderhand aangekocht door Netflix. Op dit ogenblik is hij al bezig met zijn volgende film: INEXORABLE, een productie van Jean-Yves Roubin de Frakas en Manuel Chiche van The Jokers. De opnamen starten in februari 2020. LONG METRAGES/ LANGSPEELFILMS

2019 ADORATION 2018 DES COWBOYS ET DES INDIENS : LE CINEMA DE PATAR ET AUBIER 2016 MESSAGE FROM THE KING 2014 COLT 45 2014 ALLELUIA 2008 VINYAN 2004 CALVAIRE 1999 QUAND ON EST AMOUREUX, C’EST MERVEILLEUX

LES ACTEURS / CAST THOMAS GIORIA Thomas Gioria a 9 ans lorsqu’il monte à la suite de ses deux frères sur les planches du petit théâtre de son village situé à une soixantaine de kilomètres de Paris. Il exprime d’emblée son désir de jouer derrière une caméra et est repéré dès les premiers castings soigneusement choisis. Pour son premier long métrage tourné l’été de ses 13 ans, il incarne Julien dans JUSQU’À LA GARDE, sous la direction de Xavier Legrand - Lion d’Argent et Lion du Futur à Venise et sorti en France en 2018 ( 5 César - 10 nominations). Le film et sa prestation lui valent d’être nominé dans la catégorie Meilleur Espoir Masculin et le prix d’interprétation masculine au Festival de Macao.

Thomas Gioria was 9 jaar oud toen hij, in navolging van zijn twee broers, het podium van het kleine dorpstheater op zo’n zestig kilometer van Parijs beklom. Al van in het begin zei hij dat hij voor een camera wil spelen en hij kiest zijn eerste rollen zorgvuldig uit. In zijn eerste langspeelfilm, JUSQU’A LA GARDE, in een regie van Xavier Legrand, gedraaid toen hij 13 was, speelt hij de rol van Julien. De film won een Zilveren Leeuw en een Lion du Futur in Venetië en werd in 2018 uitgebracht in de Franse zalen. Hij kreeg 10 nominaties voor de Césars en won er vijf. De film leverde hem een nominatie voor Beste Mannelijke Belofte en de prijs voor de Beste Mannelijke Vertolking op het festival van Macao. LONG METRAGES / LANGSPEELFILMS :

2019 ADORATION - Fabrice du Welz - Paul (rôle principal / hoofdrol) 2016 JUSQU'A LA GARDE - Xavier Legrand

FANTINE HARDUIN Fantine est née à Mouscron, en Belgique, le 23 janvier 2005. Très tôt initiée aux joies de la scène, elle foule déjà les planches dès son plus jeune âge. A six ans, elle assure la présentation auprès de son père des plus grands artistes qui se présentent sur la scène du Centre Culturel de sa Ville... Elle se révélera au grand public sous la houlette de Michael Haneke. Deux projets de longs métrages avec deux premiers rôles à la clef –LILLI ET LE FANTOME de Buno Mercier et C’EST DE FAMILLE d’Elodie Lélu (avec Bouli Lanners) -sont d’ores et déjà fixés pour Fantine pour l’hiver et le printemps 2019/2020… Fantine werd geboren in Moeskroen op 23 januari 2005. Zij stond al van jongsaf aan op de planken. Als zesjarige kondigt zij naast haar vader de grootste artiesten aan die het podium van het Cultureel Centrum van haar stad betraden... Zij maakt haar eerste verschijning voor een groot publiek onder de hoede van Michael Haneke. Voor de winter en lente van 2019-2020 heeft zij twee langspeelfilms in het vooruitzicht – LILLI ET LE FANTOME van Buno Mercier en C’EST DE FAMILLE van Elodie Lélu (met Bouli Lanners)…

LONG METRAGES / LANGSPEELFILMS: 2019 VALSES DE VIENNE - Marc Fitoussi 2019 ADORATION - Fabrice du Welz - Gloria (rôle principal / hoofdrol) 2017 AMIN - Philippe Faucon - Célia 2017 DANS LA BRUME - Daniel Roby - Sarah 2016 HAPPY END – Officiële competitie 70e Festival van Cannes - Michael Haneke - Eve 2015 LE VOYAGE DE FANNY - Lola Doillon - Erika 2014 LES NOUVELLES AVENTURES D'ALADIN - Arthur Benzaquen 2014 LES AMOUREUSES (middellange speelfilm) - Catherine Cosme en Eve Martin - Mouche (rôle principal / hoofdrol)

BENOÎT POELVOORDE C'est durant son année de terminale que Benoît Poelvoorde rencontre Rémy Belvaux et André Bonzel, deux amis avec qui il réalisera un premier court métrage intitulé PAS DE C4 POUR DANIEL DANIEL. Mais c'est avec le caustique C'EST ARRIVE PRES DE CHEZ VOUS que le comédien se fait connaître du grand public. Il restera ensuite célèbre pour ses rôles dans LES RANDONNEURS, LE BOULET, PODIUM, ENTRE SES MAINS, LES EMOTIFS ANONYMES, RIEN A DECLARER, MON PIRE CAUCHEMAR, LE GRAND SOIR, UNE PLACE SUR LA TERRE, LA RANCON DE LA GLOIRE, LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT, SAINT AMOUR, AU POSTE, LE GRAND BAIN, 2 FILS. Sont sorties récemment RAOUL TABURIN et VENISE N’EST PAS EN ITALIE. Tijdens zijn laatste jaar als student leert Benoît Poelvoorde Rémy Belvaux en André Bonzel kennen. Samen met deze twee vrienden realiseert hij een eerste kortfilm, PAS DE C4 POUR DANIEL DANIEL. Maar het is met het bijtende C'EST ARRIVE PRES DE CHEZ VOUS dat Poelvoorde bekend raakt bij het grote publiek. Hij zette sedertdien tal van beroemde rollen neer, waaronder LES RANDONNEURS, LE BOULET, PODIUM, ENTRE SES MAINS, LES EMOTIFS ANONYMES, RIEN A DECLARER, MON PIRE CAUCHEMAR, LE GRAND SOIR, UNE PLACE SUR LA TERRE, LA RANCON DE LA GLOIRE, LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT, SAINT AMOUR, AU POSTE, LE GRAND BAIN en DEUX FILS. Zijn recentste films zijn RAOUL TABURIN en VENISE N’EST PAS EN ITALIE. LONG METRAGES / LANGSPEELFILMS

2019 PROFESSION DU PERE - Jean-Pierre Ameris 2019 COMMENT JE SUIS DEVENU SUPER HEROS - Douglas Attal 2019 ADORATION - Fabrice du Welz 2019 VENISE N'EST PAS EN ITALIE - Ivan Calberac 2019 RAOUL TABURIN - Pierre Godeau 2019 BLANCHE COMME NEIGE - Anne Fontaine 2018 DEUX FILS - Félix Moati 2018 LE GRAND BAIN - Gilles Lellouche 2018 AU POSTE - Quentin Dupieux 2017 7 JOURS PAS PLUS - Hector Cabello Reyer 2016 SAINT-AMOUR - Benoît Delépine, Gustave Kervern

2015 UNE FAMILLE À LOUER - Jean-Pierre Ameris 2015 LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - Jaco Van Dormael 2014 3 COEURS - Benoît Jacquot 2014 LES RAYURES DU ZÈBRE - Benoît Mariage 2013 LA RANÇON DE LA GLOIRE - Xavier Beauvois 2013 UNE PLACE SUR LA TERRE - Fabienne Godet 2013 LE GRAND MÉCHANT LOUP - Nicolas Charlet, Bruno Lavaine 2012 UNE HISTOIRE D'AMOUR - Hélène Fillieres 2012 LE GRAND SOIR - Benoît Delépine, Gustave Kervern - Prix Spécial

du Jury Un Certain Regard - Festival de Cannes 2012 2012 QUAND JE SERAI PETIT - Jean-Paul Rouve 2011 MON PIRE CAUCHEMAR - Anne Fontaine 2011 RIEN À DÉCLARER - Dany Boon 2010 LES ÉMOTIFS ANONYMES - Jean-Pierre Ameris 2010 KILL ME PLEASE - Olias Barco 2010 MAMMUTH - Benoît Delépine, Gustave Kervern 2010 L'AUTRE DUMAS - Safy Nebbou 2009 COCO AVANT CHANEL - Anne Fontaine 2009 BANCS PUBLICS - Bruno Podalydes 2009 LA GUERRE DES MISS - Patrice Leconte 2008 LOUISE-MICHEL - Benoît Delépine, Gustave Kervern 2008 LES RANDONNEURS À SAINT-TROPEZ - Philippe Harel 2008 ASTÉRIX AUX JEUX OLYMPIQUES - Frédéric Forrestier, Thomas

Langmann 2007 COW-BOY - Benoît Mariage 2007 LES DEUX MONDES - Daniel Cohen 2006 SELON CHARLIE... - Nicole Garcia 2006 JEAN-PHILIPPE - Laurent Tuel 2006 DU JOUR AU LENDEMAIN - Philippe Le Guay 2005 ENTRE SES MAINS - Anne Fontaine 2005 PODIUM - Yann Moix 2005 AKOIBON - Edouard Baer 2005 TU VAS RIRE MAIS JE TE QUITTE - Philippe Harel 2004 NARCO - Gilles Lellouche, Tristan Aurouet 2004 ATOMIK CIRCUS - Didier et Thierry Poiraud 2003 RIRE ET CHATIMENT - Isabelle Doval 2002 LE BOULET - Alain Berberian 2001 LE VÉLO DE GHISLAIN LAMBERT - Philippe Harel - 2001 Prix du Meilleur

scénario au Festival de San Sebastien en Espagne 2002 Prix Jean Gabin 2001 LES PORTES DE LA GLOIRE - Christian Merret Palmair 1999 LES CONVOYEURS ATTENDENT - Benoît Mariage - 1999 Prix d'interprétation

Masculine au Festival de Chicago - 2000 Prix Joseph Plateau- Meilleur acteur de l'année en Belgique

1997 LES RANDONNEURS - Philippe Harel 1992 C'EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS - Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoit

Poelvoorde 1992 Prix de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 1992 Prix de la Critique International au Festival de Cannes

1992 Prix de la jeunesse au Festival de Cannes 1993 Prix d'interprétation Masculine au Festival de Sitges en Espagne 1993 Prix d'interprétation Masculine à Yubari au Japon 1993 Prix Cavens, Meilleur Film Belges 1993 Prix d'interprétation Masculine au Festival de la Baule

LAURENT LUCAS D'abord comédien de théâtre, il commence une carrière au cinéma en 1997 et obtient une nomination au César du meilleur espoir masculin en 2000 pour HAUT LES CŒURS ! Mais c'est son rôle dans HARRY, UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN qui le fait connaitre du grand public. Lucas begon als theateracteur en stapte over naar de cinema in 1997. Hij werd met HAUT LES CŒURS ! in 2000 genomineerd voor de César voor beste jonge mannelijke belofte. Maar het was vooral met zijn rol in HARRY, UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN dat hij bekend werd bij het grote publiek. FILMOGRAPHIE SELECTIVE/ SELECTIEVE FILMOGRAFIE

2019 ADORATION - Fabrice du Welz 2016 GRAVE - Julia Ducourneau 2016 L’ODYSSÉE - Jérôme Salle 2013 ALLELUIA - Fabrice du Welz 2008 DE LA GUERRE - Bertrand Bonello 2006 CONTRE-ENQUÊTE - Franck Mancuso 2004 CALVAIRE - Fabrice du Welz 1997 POLA X - Leos Carax

LA PHOTO / DoP MANU DACOSSE Apres avoir fait son premier long-métrage AMER, il travaille sur d’autres long-métrages. Sa premiere collaboration avec Fabrice Du Welz sur ALLELUIA puis avec Lucile Hadzihallilovic sur EVOLUTION. Et par après il travaille avec Francois Ozon sur AMANT DOUBLE et GRACE A DIEU et Jean Francois Richet sur L’EMPEREUR DE PARIS. Apres ce petit detour par la France , il revient sur ADORATION avec Fabrice Du Welz. Pour l’instant il termine le tournage de SILENCING au Canada et après il enchainera sur le biopic de Simone Veil. Na zijn eerste langspeelfilm AMER werkte hij als directeur fotografie voor tal van langspeelfilms. Hij werkte voor het eerst samen met du Welz voor ALLELUIA. Daarna werkte hij met Lucile Hadzihallilovic aan EVOLUTION. Volgden Francois Ozon met L’AMANT DOUBLE en GRACE A DIEU en Jean Francois Richet met L’EMPEREUR DE PARIS. Na deze kleine zijsprong naar Frankrijk keert hij terug voor Fabrice du Welz’ ADORATION. Op dit ogenblik voltooit hij de opnamen van SILENCING in Canada en daarna is het de beurt aan een biopic over Simone Veil.

LA MUSIQUE / MUZIEK VINCENT CAHAY Vincent Cahay est né en 1973 à Bruxelles. Après des études au conservatoire de Liège en art dramatique, il joue dans différentes productions théâtrales. A partir des années 2000, parallèlement au théâtre, il compose des musiques pour la scène et pour le cinéma. En 2015, il crée la musique du spectacle GOING HOME de Vincent Hennebicq en collaboration avec François Sauveur, et en 2016 la musique du spectacle TRISTESSES D’Anne-Cécile Vandalem, avec Pierre Kissling. Il vient de terminer la musique du prochain film de Fabrice du Welz ADORATION ainsi que le dernier film de Frederic Fonteyne FILLES DE JOIE. Vincent Cahay werd geboren in Brussel in 1973. Na zijn studie dramatische kunst aan het conservatorium van Luik speelde hij in diverse theaterproducties. Sedert begin 2000 componeert hij, behalve muziek voor theater, filmmuziek. In 2015 creëert hij de muziek voor de voorstelling GOING HOME van Vincent Hennebicq in samenwerking met François Sauveur, en in 2016 verzorgde hij de muziek voor TRISTESSES van Anne–Cécile Vandalem, met Pierre Kissling. Na ADORATION maakte hij ook de muziek voor de nieuwste film van Frederic Fonteyne FILLES DE JOIE.

LES DECORS EMMANUEL DE MEULEMEESTER Né à Maaseik (Limbourg) en 1958. Il obtient un master à l’ESAPV à Mons dans l’atelier de G. Belgeonne. Ensuite, il réalise des travaux sous la direction d’artistes internationaux : Antonio Segui, Fausta Squatriti, Kate Van Houten, Takesada Matsutani et Stanislaw Fijalkowsky. Il participe à de nombreuses expositions, collectives et individuelles en Belgique et à l’étranger. En 2001, il co-fonde avec Sabine Dupont, Mr & Mme - Atelier de création pluridsciplinaire - qui est actif dans les domaines de la scénographie, du design graphique, de la conception de livre et du décor de cinéma. Il organise des workshops de conception et de réalisation de livres d'artistes en Belgique et à l'étranger, notamment au Rencontres photographiques d'Arles, aux Beaux-Arts de Lorient, en République Tchèque et en Haïti. Membre du Prix Fernand Baudin, il a enseigné le livre d'artiste dans l'atelier Images plurielles à l'ESA Le 75 à Bruxelles de 1989 à 2018. Il pratique aussi la peinture. Geboren in Maaseik in 1958. Hij behaalde een master aan het ESAPV (Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels) in Mons bij Gabriel Belgeonne. Vervolgens werkte hij onder leiding van internationale kunstenaars: Antonio Segui, Fausta Squatriti, Kate Van Houten, Takesada Matsutani en Stanislaw Fijalkowsky. Hij nam deel aan tal van collectieve tentoonstellingen in en buiten België en stelde ook individueel tentoon.

Samen met Sabine Dupont richtte hij in 2001 « Mr & Mme - Atelier de création pluridsciplinaire » op, een atelier dat actief is op gebied van scenografie, grafisch ontwerp, boekontwerp en filmdecor. Hij organiseert workshops rond ontwerp en realisatie van kunstboeken in België en daarbuiten, meer bepaald tijdens de Rencontres photographiques in Arles, in Beaux-Arts te Lorient, in de Tsjechische Republiek en in Haïti. Als lid van de Prix Fernand Baudin gaf hij van 1989 tot 2018 les in kunstboekontwerp in het atelier Images plurielles aan de ESA Le 75 in Brussel. Emmanuel beoefent ook de schilderkunst. LONG METRAGES/ LANGSPEELSFILMS

1997 LES CARNETS DE MONSIEUR MANATANE 2002 25° EN HIVER - Stéphane Vuillet 2004 CALVAIRE - Fabrice du Welz 2006 OU EST LA MAIN DE L’HOMME SANS TETE - Guillaume et Stéphane Malandrin 2009 KILL ME PLEASE - Olias Barco 2012 JE SUIS SUPPORTER DU STANDARD - Riton Liebman 2013 ALLELUIA - Fabrice du Wels - Magritte du meilleur décor 2013 TOUS LES CHATS SONT GRIS - Savina Delicour 2019 ADORATION - Fabrice du Welz

LISTE ARTISTIQUE / CAST Thomas GIORIA Fantine HARDUIN Benoît POELVOORDE Anaël SNOEK Gwendolyn GOURVENEC Peter VAN DEN BEGIN Charlotte VANDERMEERSCH Avec la participation de Laurent LUCAS dans le rôle du père de Gloria Met de medewerking van Laurent LUCAS als de vader van Gloria Martha CANGA ANTONIO Sandor FUNTEK Pierre NISSE Piero BRICHESE Maïté LORAND Avec les participations de Jean-Luc COUCHARD et Renaud RUTTEN dans le rôle des enquêteurs Met de medewerking van Jean-Luc COUCHARD en Renaud RUTTEN in de rol van rechercheurs.

LISTE TECHNIQUE / CREW Réalisateur / Director Fabrice du WELZ

Scénario / Script Fabrice du WELZ Romain PROTAT Vincent TAVIER

Une coproduction de A Co-Production of

PANIQUE ! Vincent TAVIER THE JOKERS FILMS Manuel CHICHE Violaine BARBAROUX

Premier assistant réalisateur / First Assistant Director Freddy VERHOEVEN

Musique originale / Original Music Vincent CAHAY

Chef opérateur / DoP 1er / 1st assistant camera

Manu DACOSSE Colin LEVEQUE

Chefs décors / Heads of Background Manu DEMEULEMEESTER

Chef costumière / Head Costumes Chef costumier / Head Costumes Habilleuse

Florence SCHOLTES Christophe PIDRE Mathilde DE WIT

Cheffe Montage image / Head EditingImage Assistants

Anne-Laure GUEGAN Thijs VAN NUFFEL François LE CANN Nathanaël HAVEZ

Chef Montage son / Head Editing Sound Monteuses son / Editors Sound

Fred MEERT Sabrina CALMELS Valérie LE DOCTE Helena REVEILLERE Pierre-Nicolas BLANDIN

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