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INTRODUCTION AU COURS DE BIOPHYSIQUE MEDICALE UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médicosanitaire (option radiologie). Présentation Au début des études et du cours de biophysique médicale, cette leçon définie la biophysique médicale en l’intégrant comme matière fondamentale dans les études médicale, médico – odontologique, pharmaceutique et biomédicales, (option radiologie). Ainsi l’étudiant est sensibilisé sur l’étendue de cette matière qui va bien au – delà du cours qu’il recevra compte tenu des impératifs horaires. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. définir étymologiquement le terme biophysique
2. Dégager l’importance de la biophysique pour la connaissance de la physiologie humaine.
3. Donner un aperçu général du contenu du cours de biophysique médicale dans les études en médecine et autre.
Plan : • Introduction • Définition de la Biophysique • Contenu exhaustif du cours
• Biophysique du milieu intérieur • Biophysique neuro – sensorielle • Biophysique des rayonnements
ionisants • Introduction à l’Imagerie médicale
Résumé : La Biophysique médicale est l’application des lois de la physique à la biologie humaine. Elle est indispensable pour comprendre aussi bien la Physiologie de l’homme (système cardiovasculaire, système nerveux, organes des sens, etc.) que les rayonnements ionisants utilisés en médecine. Bibliographie :
- Bouyssy A., Dvier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
- Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Médecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004
- Muncaster R. A. Level physics ELBS edition AVON (GB) 1987
Modalités d’évaluation : QCM et QROC
Conseils : Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers liens vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine françaises.
ANALYSE DIMENSIONNELLE EN PHYSIQUE UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologie, pharmaceutique et médicosanitaire, option radiologie. Présentation Ce cours introduit le système d’unités internationales (SI, MKSA), nécessaire pour définir les unités d’énergie indispensable pour exprimer les rayonnements ionisants et leurs interactions avec la matière. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. définir le système SI 2. citer les unités simples et dérivées de
ce système 3. définir les unités classiques et
modernes de l’énergie Plan :
• Introduction • Les Unités SI
o unités simples o unités dérivées
• les Unités d’énergie o le Joule o l’électron Volt
Résumé La Biophysique médicale étant l’application des lois physiques à la physiologie humaine, les unités en physique sont indispensables pour une expression universelle de ces lois. Les unités SI sont des unités adoptées en 1967 par la communauté internationale et qui sont divisées en unités simples et dérivées parmi lesquelles l’énergie. Celle – ci peut s’exprimer en Joules (physique classique), mais surtout en électron Volt (physique moderne). Cette dernière unité est celle qu’on utilise pour les rayonnements ionisants en médecine. Bibliographie
• Bouyssy A., Dvier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
• Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Médecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004
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• Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987
Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils Lire le chapitre : « système d’unité en physique » dans n’importe quel manuel de physique.
RAPPELS SUR LA NOTION DE RELATION MASSE/ENERGIE ET SUR CELLE DE RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médicosanitaire, option radiologie. Présentation La relation d’Einstein entre la masse et l’énergie intervient à plusieurs niveaux dans le processus d’interaction entre les rayonnements X et γ avec la matière. Ce cours permet à l’étudiant de s’approprier la physique des rayonnements électromagnétiques X et γ ainsi que l’annihilation ou la matérialisation des rayonnements ionisants tous les deux processus faisant intervenir la notion de relation masse/énergie. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. définir la relation de relativité restreinte d’Einstein
2. définir ce qu’on entend par annihilation des particules et par création des Pairs ou matérialisation
3. décrire la nature, les paramètres caractéristiques et la classification des rayonnements X et γ.
Plan : • Introduction • Expression de la relativité Restreinte
o Relation d’Einstein o Les limites de cette relation
• Quelques Energies équivalentes caractéristiques
Résumé : Les rayonnements X et γ les plus utilisés en médecine sont des rayonnements dits électromagnétiques. Leur caractéristique principale est l’énergie qu’ils transportent. Leur interaction avec la matière qui fonde leur utilisation en médecine est basée sur les échanges d’énergie qu’ils ont avec la matière.
Pendant ces échanges un X ou un γ peut apparaître ou disparaître pourvu qu’une masse équivalente disparaisse ou apparaisse. C’est l’équivalence masse/énergie qu’on retrouve en Imagerie Médicale et en Radiobiologie (Radiothérapie). Bibliographie :
• Bouyssy A., Dvier M., Gatty B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
• Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Médecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004
• Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987
Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Lire des ouvrages sur le sujet
STRUCTURE DE LA MATIERE : STRUCTURE DE L’ATOME UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médicosanitaire, (option radiologie). Présentation : A la suite des rappels sur les rayonnements X et γ, ce cours donne à l’étudiant des bases de la configuration structurelle d’un atome de la matière en insistant notamment sur la relation énergétique entre les électrons et le noyau. L’action du rayonnement se situe à ce niveau où il peut y avoir des excitations et des ionisations qui sont à la base de l’imagerie et du traitement par rayonnement ionisant en médecine. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. donner la structure globale de l’atome 2. donner et décrire les 2 postulats du
modèle atomique de Bohr 3. définir l’énergie d’excitation et l’énergie
d’ionisation d’un atome 4. définir un rayonnement ionisant.
Plan • Constitution d’un atome avant 1913 • Modèle atomique de BOHR (1913)
o 1er Postulat o 2e Postulat o Etat fondamental d’un électron o Etat excité d’un électron o Energie d’ionisation d’un électron
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Résumé Toute l’Imagerie médicale par les rayonnements ionisants, la Radiobiologie et la Radiothérapie sont basées sur l’interaction entre les rayonnements ionisants et la matière. Cette interaction qui est un échange d’énergie se situe au niveau atomique. L’électron atomique étant lié au noyau par une énergie de liaison d’après le modèle de Bohr absorbe cette énergie et peut soit s’ioniser, soit s’exciter. Les ionisations et les excitations entraînent des conséquences exploitées en Imagerie médicale et en Radiothérapie. Bibliographie
- Bouyssy A., Dvier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
- Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Médecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004
- Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987
Modalité d’évaluation QCM et QROC Conseils Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers liens vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine Françaises.
STRUCTURE DE LA MATIERE : STRUCTURE DU NOYAU UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours est complémentaire de celui sur la structure de l’atome et il permet à l’étudiant de connaître la composition des nucléons (protons, neutrons) d’un noyau atomique, de définir l’énergie de liaison par nucléons et par voie de conséquence la notion de stabilité et d’instabilité d’un noyau prélude à la radioactivité productrice de rayonnement γ. Par ailleurs le cours permet de définir les notions importantes d’Isotopie, d’Isobare et d’Isomérie nucléaire. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. décrire la constitution d’un Noyau Atomique
2. donner la notation symbolique d’un noyau et quelques noyaux
caractéristiques (noyaux Isotopes, Isobares, Isomères)
3. définir la notion d’énergie de liaison moyenne par nucléon comme facteur de stabilité nucléaire
Plan - Constitution d’un noyau atomique
Nombre de masse Nombre de charge
- Notation symbolique d’un noyau et quelques noyaux caractéristiques
- Noyaux : Isotopes Isobares Isomères
Résumé Un noyau atomique est composé de nucléons (protons et neutrons) dont l’ensemble forme le nombre de masse. Tout noyau atomique est représenté par son symbole chimique avec la mention du nombre de masse et des protons. Il existe des noyaux spéciaux très utiles en médecine comme les noyaux isotopes ayant des propriétés chimiques identiques ou les noyaux isomères producteurs de γ. Bibliographie Bouyssy A., Dvier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Médecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation QCM et QROC Conseils Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers liens vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine Françaises.
RADIOACTIVITÉ 1 : TRANSFORMATIONS RADIOACTIVES UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médicosanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours à la suite de celui sur la structure du noyau cherche à emmener l’étudiant à comprendre la notion d’instabilité nucléaire qui elle aboutit à la Radioactivité naturelle ou
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artificielle source à son tour de la production des rayonnements βeta moins et βeta plus et Gamma utilisés en médecine. OBJECTIFS : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. donner les 3 facteurs de stabilité d’un noyau en insistant sur le rapport Neutrons/Protons
2. décrire les types de Radioactivité en fonction de ce rapport
3. décrire particulièrement la transformation isomérique productrice des rayonnements γ
4. donner le principe d’utilisation des β+ : PET (“Positron Emission Tomography’’)
Plan : - Rappels sur les facteurs de stabilité - Stabilité nucléaire suivant le rapport N/Z
Ligne de stabilité β - Les Radioactivités
Radioactivité β‐ Radioactivité β+ Radioactivité par capture
électronique (CE) Radioactivité γ (Transformation
isomérique) Résumé Tout noyau instable recherche spontanément un état de stabilité en se transformant. Cette transformation peut se faire soit avec un nombre de masse qui reste constant : cas des transformations β‐, et β+ et capture électronique, ou alors A constant et Z constant : c’est la transformation isomérique. Les transformations β‐ et β+ produisent des particules du même nom, alors que la transformation isomérique produit les γ. Bibliographie
- Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
- Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004
- Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987
Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers liens vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine Françaises.
RADIOACTIVITE 2 : CINETIQUE DES TRANSFORMATIONS RADIOACTIVES UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologie, pharmaceutique et médicosanitaire, option radiologie. Présentation : Le cours précède sur les transformations radioactives, les a présentés sous forme qualitative. Celui‐ci vise à donner à l’étudiant la notion de quantification du phénomène radioactif en terme de paramètres de quantification tels que : le période radioactive, la constante radioactive et l’activité radioactive. Objectifs: A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. écrire et commenter la loi physique sous forme mathématique de la désintégration d’un noyau radioactif en fonction du temps.
2. définir la période et les constantes radioactives
3. définir l’activité radioactive d’un noyau et l’unité d’activité radioactive
Plan : • Etablissement de la loi de variation de N
(t) noyaux radioactifs en fonction du temps : N (t) = N (o) e‐λt
• Représentation graphique de cette loi o déduction de la Période
radioactive o déduction de la constante
radioactive • Définition de l’activité et de l’unité
radioactive Résumé Tout noyau instable producteur de rayonnements ionisants se désintègre suivant une loi qui est une loi en exponentielle décroissante, fonction du temps et de sa constante radioactive λ qui est une probabilité de désintégration. Le paramètre temps est pris en compte grâce à la période radioactive (T) encore appelée demi‐vie en secondes. L’activité radioactive d’une source en Becquerels ou en Curies est le nombre de désintégrations par unité de temps. Bibliographie
- Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
- Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM ;Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004
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- Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987
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INTERACTION DES RAYONNEMENTS AVEC LA MATIERE 1 : INTERACTION DE PARTICULES CHARGEES LEGERS (ELECTRONS) AVEC LA MATIERE UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours qui est centré sur l’interaction entre les particules type électrons avec la matière donne à l’étudiant les principes physiques qui prévalent quand la particule interagit avec les électrons et quand elle interagit avec les noyaux de l’atome. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. décrire le processus de transfert d’énergie entre particule et électron de la matière.
2. décrire le processus de perte d’énergie par la particule en interaction avec un noyau de la matière
3. donner les conséquences à chacune de ces interactions
Plan : - Le transfert d’énergie électron
(particule)/électrons de la matière Excitation Ionisation
- Freinage d’une particule électronique par un noyau
Production d’un X de freinage Résumé : Quand une particule de type électron interagit avec la matière, ceci se fait soit avec les électrons de l’atome, soit avec le noyau atomique. Si l’interaction a lieu avec un électron de l’atome, il y aura soit excitation, soit ionisation de ce dernier en fonction de l’énergie transférée.
Si l’interaction a lieu avec un noyau, il y aura freinage de la particule par le noyau et production d’un X dit de freinage tel que dans le tube à Rayon X. Bibliographie : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers lien vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine Françaises.
INTERACTION DES RAYONNEMENTS AVEC LA MATIERE 2 : INTERACTION DES RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES (X, Γ) AVEC LA MATIERE. UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible :
Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologie, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Faisant suite au cours sur l’interaction des particules chargées (électrons) avec la matière, ce cours aborde l’interaction des rayonnements X et γ avec la matière. Interaction dont la spécificité se trouve dans le fait que les rayonnements X et γ sont non corpusculaires, indirectement ionisant et les plus utilisés en médecine. Objectifs: A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. classer les rayonnements ionisants en rayonnements directement ionisants et indirectement ionisants
2. donner les différents principes d’interaction des rayonnements X et γ avec la matière.
3. en déduire les applications pratiques de ces interactions en Imagerie médicale et en Radiothérapie
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Plan: - Classification des
rayonnements ionisants en directement ionisants et indirectement ionisants
- Principaux mécanismes physiques d’interactions entre un rayonnement X ou γ avec la matière
Effet photoélectrique (absorption totale)
Effet Compton (absorption partielle)
Création des paires ou matérialisation
- Commentaires et discussions sur les conséquences des mécanismes physiques
D’interaction sur l’atténuation, l’absorption, la transmission et la diffusion des rayonnements X et γ par la matière. Résumé: Les rayonnements X et γ sont atténués, absorbés, transmis et diffusés par l’addition des effets photoélectrique (absorption totale),effet compton (absorption partielle),création des paires (matérialisation) ou alors diffusion Reileight etc… La sommation de ces processus permet soit d’obtenir une image,soit de traiter par les rayonnements ionisants Bibliographie : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers lien vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine Françaises.
DETECTION DES RAYONNEMENTS IONISANTS UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique,
pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours est destiné à donner à l’étudiant les principes de base de la détection d’un rayonnement ionisant, la classification des types de détecteurs possibles et la nomenclature des détecteurs les plus utilisés actuellement ainsi que ceux d’avenir. Objectifs: A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. définir les principes de fonctionnement des différents détecteurs des rayonnements ionisants.
2. classer les détecteurs actuellement connus suivant le principe de fonctionnement
3 donner quelques domaines d’utilisation de ces détecteurs en médecine
Plan: - Introduction
Généralités sur la détection des rayonnements ionisants
Principe de fonctionnement d’un détecteur à rayonnement ionisant et classification des détecteurs
- Principaux détecteurs de rayonnements ionisants
Détecteurs à ionisation + détecteur à ionisation d’un gaz + détecteur à ionisation d’un solide + détecteur à ionisation d’une émulsion photographique (le film radiologique) Détecteurs à excitation (les
scintillateurs) + scintillateurs solides + scintillateurs liquides
Résumé : La détection des rayonnements ionisants se fait soit par des détecteurs à ionisation, soit par des détecteurs à excitation. Les détecteurs à ionisation peuvent être des détecteurs à ionisation d’un gaz (chambre à ionisation, compteur proportionnel ou Geiger Müller), auxquels il faut ajouter le film radiologique qui est un détecteur à ionisation d’une émulsion photographique, le plus vieux détecteur. Les détecteurs à excitation sont les scintillateurs surtout solides utilisés dans la Gamma Caméra et le scanner X.
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Bibliographie : - Bouyssy A., Davier M., Gatty.B.
Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
- Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004
- Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987
Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers lien vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine Françaises.
PRODUCTION DES RAYONS X UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologie, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Faisant suite au cours sur l’interaction électrons/noyau atomique, qui a montré l’obtention théorique du RX de freinage. Ce cours étudie les aspects pratiques de la production des rayons X telle qu’elle se passe dans un tube à rayons X. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. définir les X de freinage et les X de transition électronique.
2. décrire les spectres théoriques et pratiques des rayons dans un tube à rayons X.
3. faire un schéma général d’un tube à rayons X.
4. décrire le fonctionnement d’un tube à rayons X, le rôle de chaque élément constitutif et les limites imposés par la technologie.
Plan : - Principes physiques qui génèrent les rayons X
RX de freinage RX de transition (X
caractéristiques) - Spectres des rayons X
Spectre théorique Spectre pratique
- Schéma annoté d’un tube à Rayons X
- Fonctionnement d’un tube à Rayons X
Résumé : Les Rayons X utilisés en Radiologie sont produits dans un tube à Rayons X dans lequel : des électrons émis par une cathode sont accélérés par une haute tension variable pour être freiné par les noyaux gros d’une cible généralement en Tungstène. Les rayons X issus de ce freinage prennent une direction privilégiée pour sortir du tube après filtrage. Bibliographie : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers lien vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine Françaises. Visiter un service de Radiologie
ANALYSE COMPARTIMENTALE 1 : INTRODUCTION A L’ANALYSE COMPARTIMENTALE UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, ‘option radiologie). Présentation : Ce cours introduit le concept de compartiment dans un organisme en Biologie animale en général et chez l’homme en particulier chez qui il existe des compartiments anatomiques, physiologiques et même métaboliques. Le cours est axé spécialement sur la position du problème et les définitions des termes et concepts. OBJECTIFS: A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. définir la notion de compartiment dans un organisme humain
2. donner les divers objectifs d’une analyse compartimentale en Biologie et en médecine
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3. donner les définitions de tous les termes liés à une analyse compartimentale
Plan : - Exemples de compartiments en :
Biochimie Pharmacologie Hormonologie Hématologie
- Définition compartiments autres définitions
Résumé : La physiologie du corps humain fonctionne sous forme de compartiments qui peuvent avoir une forme anatomique ou pas. Il peut s’agir d’un métabolisme, de la pharmaco cinétique d’un médicament, de la production de cellules sanguines etc. le contenu de chaque compartiment reste constant dans l’état normal alors qu’il y a des échanges perpétuels entre les divers compartiments. L’étude de cette homéostasie se fait par l’analyse compartimentale à l’aide des termes comme : substance tracée, substance traceuse, état stationnaire, constante de renouvellement. Bibliographie: Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers lien vers le site des enseignants de biophysique pour les divers programmes de biophysique des facultés de médecine Françaises.
ANALYSE COMPARTIMENTALE 2: ETUDES DE QUELQUES SYSTEMES COMPARTIMENTAUX UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours qui vient après celui sur l’introduction à l’analyse compartimentale se focalise sur l’étude théorique de quelques systèmes compartimentaux simples tels : le système compartimental à un
compartiment fermé, système à un compartiment ouvert et l’étude du système compartimental à deux compartiments ouverts ainsi que leur modélisation. Objectifs: A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. décrire l’étude par un modèle d’un compartiment fermé et son application à la détermination du volume globulaire sanguin
2. décrire l’étude pour un modèle d’un compartiment ouvert et son application à la détermination de la clearance rénale
3. décrire les paramètres intervenant dans l’étude par un modèle d’un système compartimentale à 2 compartiments ouverts.
Plan: A. Etude d’un compartiment fermé : équation de
détection B. Etude d’un système à un compartiment
ouvert : détermination de la clearance rénale C. Etude d’un système à 2 compartiments
ouverts Résumé : L’étude du comportement de n’importe quelle substance dans un compartiment donné se fait par l’utilisation de la même substance, mais qui possède un signal permettant de la suivre. Ainsi on évalue le volume globulaire sanguin en utilisant des globules rouges marqués à l’Indium 111 ou au Technétium 99m et en considérant l’organisme entier comme un compartiment fermé. Bibliographie : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet
ANALYSE COMPARTIMENTALE 3: LES COMPARTIMENTS LIQUIDIENS DE L’ORGANISME HUMAIN UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible :
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Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours est un exemple physiologique en analyse compartimentale. Il donne à l’étudiant un exemple pratique de compartiments avec leur contenu et les divers échanges entre ces compartiments liquidiens de l’organisme. Objectifs: A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. donner les divers compartiments liquidiens de l’organisme humain
2. décrire leur composition stock hydrique solutés (substances neutres
et ions) 3. décrire les divers échanges entre ces
compartiments Plan:
A. Compartiments hydriques de l’organisme humain
a. Classification B. Composition des compartiments liquidiens
de l’homme a. Stock hydrique b. Solutés neutres c. Ions
C. Mécanisme des échanges entre compartiments hydro – électrolytiques chez l’homme
Résumé : L’eau et les solutés de l’organisme de l’homme sont repartis en compartiment intracellulaire,et compartiment extracellulaire, lui – même divisé en compartiment plasmatique (vasculaire) et compartiment interstitiel. Chacun de ces compartiments contient une quantité déterminée de solutés qu’elles soient neutres ou ioniques. Cette homéostasie est primordiale pour la santé. BIBLIOGRAPHIE : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet
LES FONCTIONS SENSORIELLES ; SON EN AUDITION UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours est introductif à la biophysique sensorielle. Il présente en premier lieu l’aperçu général de toutes les fonctions sensorielles avec leur chaîne identique qui part du message physique à la sensation en passant par la transduction Ensuite il aborde la notion de son comme message physique en audition. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. donner la définition d’une chaîne sensorielle et ses divers maillons dans l’ordre
2. donner les maillons qui composent la chaîne sensorielle auditive
3. donner toutes les caractéristiques d’une vibration acoustique audible (son) d’importance à l’analyse d’un son par la chaîne auditive
Plan: • Introduction • La chaîne sensorielle générale
o message physique → recueil → transduction → interprétation
• La chaîne sensorielle auditive • La vibration acoustique (son)
o Notion d’ébranlement o Propriétés physiques du son o Propriétés physiologiques du son
Résumé: Toutes les fonctions sensorielles renseignent l’homme sur son environnement. Chacune d’entre elles part d’un message physique bien caractéristique passe par un organe de recueil, ensuite un organe transducteur qui génère un potentiel d’action qui à son tour est transmis au centre nerveux sensoriel concerné pour interprétation. La fonction auditive commence par une vibration acoustique audible, recueillie par l’oreille externe et moyenne, et transformée en potentiel d’action transmis pour interprétation par le nerf auditif aux aires 41, 42 de Brodman. Bibliographie : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
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Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet
AUDITION 2 : CHAINE AUDITIVE UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : A la suite du cours sur le message physique en audition, ce cours décrit schématiquement la chaîne sensorielle auditive. Après il passe en revue le cheminement du son à travers tous les maillons de la chaîne auditive en précisant le rôle joué par chaque maillon dans l’analyse, le codage, la transmission et l’interprétation du son. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. décrire à l’aide des schémas annotés tous les maillons de la chaîne auditive
2. donner le rôle joué par chaque maillon, jusqu’à l’interprétation cérébrale
Plan : Constitution de la chaîne auditive - Organe de recueil
oreille externe oreille moyenne
- Organe de transduction : oreille interne (cochlée)
- Organe de transmission : nerf auditif (VIIIe paire)
- Organe d’interprétation : aires 41,42 de Brodman
Rôle des maillons de la chaîne auditive - Oreille externe - Oreille moyenne - Oreille interne - Nerf auditif - Aires 41,42 de Brodman
Résumé : Dans l’audition humaine, une vibration acoustique audible est recueillie et amplifiée par l’oreille externe, transmis à l’oreille interne par l’oreille moyenne qui assure l’adaptation d’impédance et la protection de l’oreille interne contre les sons de grande intensité.
L’oreille interne ou cochlée, transforme la vibration acoustique en potentiel d’action parfois codé qui est transmis aux aires 41,42 parasylviennes auditives de Brodman pour interprétation qui aboutit à la sensation auditive. Bibliographie :
- Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988
- Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004
- Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987
Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet
PRINCIPALES EXPLORATIONS FONCTIONNELLES DE L’AUDITION UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours le dernier pour l’étude de la fonction auditive introduit les différentes explorations fonctionnelles en cas de pathologie auditive. Objectifs: A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. citer les divers types de surdités ou d’hypoacousies en fonction de l’atteinte supposé d’un maillon de la chaîne auditive.
2. décrire succinctement les différentes méthodes biophysiques d’explorations subjectives et objectives de chaque maillon de la chaîne auditive.
Plan : - Introduction - Classification des surdités et des hypoacousies
surdité de perception surdité de transmission surdité rétro cochléaires surdité centrale
- Explorations fonctionnelles dans l’audition Explorations subjectives Explorations objectives
Résumé : Une hypoacousie ou surdité intervient dès lors qu’un maillon de la chaîne auditive est atteint.
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Suivant la position de ce maillon dans la chaîne auditive on distingue des surdités de perception (cochlée), de transmission (oreille externe et moyenne), rétro cochléaire (voies auditives) et centrales (centres nerveux). L’exploration en cas de surdité se fera en étudiant la conduction aérienne ou la conduction osseuse. L’exploration peut être objective ou subjective. Bibliographie : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Médecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet
VISION 1 : MESSAGE PHYSIQUE ; L’ONDE ELECTROMAGNETIQUE DU VISIBLE UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médico – sanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours sur la vision étudie le message physique qui est à l’origine de la vision c'est‐à‐dire le photon lumineux visible. Celui – ci doit être replacé dans l’ensemble des ondes électromagnétiques ou on retrouve : les ondes TV, les Infrarouges, les ultra violets et les rayons X et γ Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. décrire une onde électromagnétique en général
2. donner ses caractéristiques physiques 3. classer les ondes électromagnétiques
en fonction de leurs énergies et de leur longueur d’onde, en insistant sur la position du photon lumineux du visible dans cette classification.
Plan: • Introduction
o Rappel sur les phénomènes périodiques
• L’onde électromagnétique o définition o dualité onde/corpuscule
• Paramètres d’un photon
o l’énergie o la longueur d’onde
• classification des ondes électromagnétiques
Résumé: La chaîne sensorielle usuelle fonctionne grâce à son message physique qui est le photon lumineux visible de longueur d’onde λ compris entre 0,4μm et 0,8 μm, pour des énergies transportées variant entre 1,5 et 3 électron – volt environ. Contrairement aux autres ondes électromagnétiques. (Ondes Radio, infra rouge, ultra violet, RX et Rγ). L’homme peut voir grâce aux énergies des photons du visible qui ont des énergies capables d’être absorbées par les molécules des pigments visuels rétiniens (Rhodopsine, cyanolobe, erythrolobe etc.). Bibliographie : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Médecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet Utiliser le site www.sfbmn.org et ses divers lien vers le site des enseignants de biophysique pour les divers
TITRE: VISION 2 : CONSTITUTION ET FONCTIONNEMENT DE LA CHAINE SENSORIELLE VISUELLE UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médicosanitaire, option radiologie. Présentation : A la suite du cours sur le message physique de la vision, celui – ci donne à l’étudiant la constitution schématique de la chaîne visuelle à partir du globe oculaire jusqu’à l’aire visuelle occipital pour lui permettre de comprendre par la suite le rôle joué par chaque élément dans le processus visuel. Objectifs: A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. décrire à l’aide de schémas annotés, tous les éléments constitutifs de la chaîne visuelle : du globe oculaire à l’aire visuelle occipital.
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2. décrire tous les processus d’optique géométriques mis en jeu pour la formation de l’image sur la rétine
3. décrire le principe de transduction de l’énergie lumineuse de l’image en énergie chimique et en potentiel d’action par les cellules visuelles à bâtonnet et à cône.
4. donner tous les facteurs intervenant dans l’interprétation pour aboutir à la sensation de vision non colorée et de vision colorée.
Plan : - Constitution de la chaîne visuelle
Le globe oculaire et son système de lentilles La rétine : organe de transduction Le nerf optique et le centre visuel occipital
- Rôle des éléments de la chaîne visuelle - L’iris et son rôle de protection - Les lentilles ou dioptres de l’œil (optique
géométrique) - La rétine, les voies optiques et le centre visuel Résumé : Les rayons lumineux du visible qui réfléchissent sur un objet pénètrent dans le globe oculaire par la pupille qui joue le rôle de diaphragme. Le système des lentilles ou dioptres de l’œil (cornée, cristallin etc.) par un jeu d’optique géométrique dont l’accommodation cristalline projette l’image de l’objet sur la rétine. A ce niveau les cellules visuelles à bâtonnet pour la vision non colorée et les cellules visuelles à cône pour la vision colorée transforment l’énergie lumineuse en potentiel d’action qui sera transmis au centre occipital par le nerf optique. Bibliographie: Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet
BIOPHYSIQUE DE LA CIRCULATION SANGUINE : NOTION DE DYNAMIQUE DES FLUIDES PARFAITS UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie
Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologique, pharmaceutique et médicosanitaire, option radiologie. Présentation : Ce cours est le premier des deux cours sur l’application des lois physiques de la Rhéologie à la circulation sanguine chez l’homme. Il rappelle à l’étudiant des notions physiques d’intérêt comme la pression, la loi fondamentale de l’hydrostatique et la notion de débit. Ensuite les conséquences médicales de ces notions telles que la tension artérielle, la conservation du débit sanguin et l’équation de Bernoulli. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de : 1. définir :
- la Rhéologie - la pression et ses unités - la loi fondamentale de
l’hydrostatique - la notion de débit d’écoulement
2. établir les conséquences médicales des notions ci – dessus, notamment en ce qui concerne :
- la tension artérielle - la concentration du débit sanguin - les facteurs physiques intervenant
dans la circulation sanguine Résumé: Les lois physiques de la dynamique des fluides parfaits sont à la base de la circulation sanguine chez l’homme. Dans ces lois interviennent les notions de pression (tension artérielle), le principe fondamental de l’hydrostatique de Blaise Pascal sans oublier l’influence de la force de gravitation universelle et de la pression due à l’effet dynamique. La résultante de ces forces aboutit soit à un débit cardiaque, soit à un retour veineux physiologique ou pathologique. Bibliographie: Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet Pr Alain Georges Juimo, Service de radiologie HGY, Email : [email protected]
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BIOPHYSIQUE DE LA CIRCULATION SANGUINE : NOTION DE DYNAMIQUE DES FLUIDES VISQUEUX UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : Etudiants du niveau L1 des filières médicales, médico – odontologie, pharmaceutique et médicosanitaire, option radiologie. Présentation : A la suite du cours sur la dynamique des fluides parfaits, ce cours introduit la notion de viscosité car le sang n’est pas un fluide parfait. Le cours sera centré sur l’étude de la loi de Poiseuille et son application su r le débit sanguin, la régime d’écoulement. Objectifs : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de :
1. définir la notion de viscosité comme facteur de résistance à l’écoulement
2. énoncer la loi de Poiseuille et la perte de charge ou de pression qui en découle, ainsi que les facteurs qui y interviennent
3. définir les types de Régimes d’écoulement connus :
- régime laminaire - régime turbulent - quelques régions
physiologiques - la pression artérielle et les
bruits de Korotkov Résumé: Le sang est un fluide visqueux dans lequel l’écoulement fait intervenir des forces de frottement responsables d’une perte de pression au fur et à mesure qu’on s’éloigne du cœur dans les artères. Le débit sanguin en un point donné sera fonction de la pression, du diamètre vasculaire, de la situation de ce point par rapport au cœur et de la viscosité. Il existe 2 types de régime d’écoulement le régime laminaire physiologique et le régime turbulent. Bibliographie : Bouyssy A., Davier M., Gatty.B. Physique pour les Sciences de la vie, BELIN, DIA Université Paris 1988 Aurengo A., Petitclerc T., Gremy F. Biophysique au PCEM Medecine – sciences Flammarion Paris 3ed 2004 Muncaster R. A.level physics ELBS edition AVON (GB) 1987 Modalité d’évaluation : QCM et QROC Conseils : Consulter les ouvrages relatifs au sujet
FORMATION DE L’IMAGERIE RADIOLOGIQUE CONVENTIONNELLE (LOIS DE PROJECTION, AGRANDISSEMENT, DEFORMATION, CONTRAINTES) UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction : Cible : étudiants du niveau L1 des filières médecine, médecine dentaire, pharmacie, sciences biomédicales et médicosanitaires (option radiologie et imagerie médicale). Présentation : cette leçon qui fait suite aux enseignements de biophysique médicale, présente les notions de base (lois, concepts et éléments de physique technologique) indispensables à la compréhension des applications des rayons X dans la radiologie conventionnelle. Pré requis : connaissances de base de l’enseignement secondaire, enseignements de biophysique L1 Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. énoncer les lois, concepts et les éléments de physique technologique indispensables en radiologie conventionnelle.
2. Expliquer la formation d’une image radiographique (IR)
3. Énoncer la loi d’agrandissement d’une IR 4. Expliquer le principe du flou des contours
d’une IR 5. Énoncer les facteurs de tonalité d’une IR
Plan : Généralités 1. Formation géométrique de l’IR 2. Tonalités et flous de l’IR 3. Facteurs et contraintes dans la formation
de l’IR Résumé et points clés: La formation physique de l’IR résulte de la propagation rectiligne des RX et de l’atténuation différentielle de l’intensité du rayonnement par les organes traversés. La formation de l’image est une projection par un faisceau de RX d’un volume de forme et de structure complexes; elle est régie par des lois connues comme les « lois de l’optique radiologique ». L’IR d’un objet placé dans un faisceau de RX est la base d’un cône passant par l’objet dont la source est le sommet.
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L’IR est constituée par les ombres portées des organes de structure et de transparence différentes d’où la superposition sur le plan du récepteur. Le faisceau de RX, traverse l’objet et après avoir subi l’atténuation sélective avant d’atteindre le récepteur et se propage en ligne droite. L’image est porteuse de 4 types de flous : géométrique, cinétique, de réception et du rayonnement diffusé. La tonalité de l’IR est liée aux facteurs anatomiques et les tonalités de base sont celles de l’air, l’eau, du squelette et de la graisse. Les autres facteurs de tonalité sont d’ordre physique, photographique et électronique. Les principaux facteurs et contraintes de l’IR sont la source de RX, le faisceau de RX, l’objet et le détecteur. Bibliographie : Utiliser les sites suivants : www.vikipédia.org pour les définitions et applications ; www.sfbmn.org et ses liens vers les enseignements de biophysique ; www.sfrnet.org et ses liens vers le site www.edicerf.org pour les bases physiques de l’imagerie médicale Modalités d’évaluation : QCM, QROC Conseils : Utiliser les sites suivants : www.vikipédia.org pour les définitions et applications ; www.sfbmn.org et ses liens vers les enseignements de biophysique ; www.sfrnet.org et ses liens vers le site www.edicerf.org pour les bases physiques de l’imagerie médicale
FORMATION DE L’IMAGERIE RADIOLOGIQUE CONVENTIONNELLE – LES DETECTEURS (FILMS, AMPLIFICATEUR DE BRILLANCE) UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : étudiants du niveau L1 des filières médecine, médecine dentaire, pharmacie et sciences biomédicales (option radiologie et imagerie médicale) Présentation : cette leçon qui fait suite aux enseignements de biophysique médicale, présente les notions de base (lois, concepts et éléments de physique technologique) indispensables à la compréhension des applications des rayons X dans la radiologie conventionnelle. Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. énoncer les lois, concepts et les éléments de physique technologique indispensables en radiologie conventionnelle.
2. Citer deux types de détecteur de l’image radiographique
3. Énoncer les caractéristiques d’un détecteur
4. Expliquer les éléments déterminant le choix d’un détecteur
Plan : Généralités 1. Détection de l’image radiante 2. Image dynamique
Résumé : Les différents types de détecteurs de l’image radiante sont décrits et analysés selon leurs principes, avantages et limites. L’image radiante, résultat de l’atténuation différentielle du faisceau RX par le sujet doit être rendue visible à l’observateur, de façon fugitive ou de façon permanente. Le médecin a besoin d’un document pour analyse et exploitation diagnostique. Ce document doit être communicable et/ou archivable. Les détecteurs ou récepteurs transforment l’image radiante, de manière directe ou indirecte, en image physique visible pour l’œil humain. Les trois principaux types de détecteurs sont l’écran de radioscopie, le film radiographique ou couple écran‐film et l’amplificateur de brillance (AL) avec ses détecteurs associés. L’amplificateur de brillance est un tube image (électronique) permettant de multiplier d’un facteur 5 à 15000 l’énergie lumineuse visible pour une même dose de RX incidents % radioscopie classique. Il permet une diminution de la dose utile de 3 à 4 fois tout en permettant d’accroître la luminance de 5 à 15000 fois). Un AL est caractérisé par son gain, son facteur de conversion, son champ d’entrée nominal, sa résolution (définie comme la dimension du plus petit détail qu’il est possible de discerner dans l’image de l’écran secondaire et exprimée en paires de lignes/cm), sa sensibilité de détection, ses facteurs de contraste, ses facteurs de bruit – efficacité de détection quantique, sa rémanence et sa fonction de transfert de modulation (FTM). La FTM traduit la variation en % du contraste de l’image de deux détails distincts en fonction de leur fréquence spatiale (en pl/cm) ou de la dimension des détails; deux points de référence: point d’inflexion A: le transfert de contraste ne se fait plus à 100% ; point d’inflexion B ou fréquence de coupure qui correspond au plus petit objet identifiable. Bibliographie : Utiliser les sites suivants : www.vikipédia.org pour les définitions et applications ; www.sfbmn.org et
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ses liens vers les enseignements de biophysique ; www.sfrnet.org et ses liens vers le site www.edicerf.org pour les bases physiques de l’imagerie médicale Modalités d’évaluation : QCM, QROC Conseils : Utiliser les sites suivants : www.vikipédia.org pour les définitions et applications ; www.sfbmn.org et ses liens vers les enseignements de biophysique ; www.sfrnet.org et ses liens vers le site www.edicerf.org pour les bases physiques de l’imagerie médicale
ASPECTS MATÉRIELS DU TRAITEMENT DE L'INFORMATION UE : INF 112
Introduction Cible : étudiants du niveau L1, L2 ou L3 de la filière études médicales, pharmaceutiques, dentaires ou médicosanitaires Présentation : Depuis plusieurs années, l’on note à la FMSB une prise en charge médiocre des étudiants due à des effectifs en augmentation croissante, contrastant avec des ressources limitées en termes de capacités d’accueil, ressources documentaires, enseignants de qualité. La pédagogie numérique est une bonne réponse à ces problèmes. Pour cela, tous les étudiants doivent être familiarisés avec l’usage des NTIC. Le premier de cette série de cours vise à initier l’étudiant aux aspects matériels Objectifs À la fin du cours, l’étudiant doit être capable de :
1. Expliquer les trois fonctions d l’ordinateur 2. Décrire la structure et le fonctionnement
des principaux composants des ordinateurs
3. citer et indiquer l’usage des différents périphériques
Plan A. Les fonctions d'un ordinateur B. Structure d’un ordinateur
1. Unité de base 2. périphériques
Résumé • Un ordinateur est un ensemble de circuits
électroniques permettant de manipuler des données sous forme binaire. Ses fonctions principales sont : calculer, gérer des données, communiquer.
• Un ordinateur est constitué de 2 parties : le « hardware » ou ensemble des éléments matériels de l'ordinateur et le « software » ou ensemble de programmes
et logiciels qui permettent à l’ordinateur de fonctionner.
• L’ordinateur manipule une information digitale alternative appelée bit ou digit : il y a ou il n'y a pas de courant dans un fil électrique. Conventionnellement ces états sont notés 1 et 0. Les informations complexes se ramènent à un ensemble de bits grâce aux techniques de codage
• L’ordinateur est en règle composé d’une unité centrale (ensemble composé du boîtier et des éléments qu'il contient) et de périphériques (éléments externes à l'unité centrale).
• L’unité centrale est composée d’un châssis avec une alimentation électrique. À l’intérieur du châssis se trouve le circuit électronique principal appelé carte mère sur laquelle sont branchés différents composants comme : le processeur, les bus, le chipset, les cartes mémoires et les connecteurs d’entrée sortie.
• Les périphériques sont des composants physiques qui ne font pas partie du cœur, mais qui permettent de réaliser les deux autres fonctions de l'ordinateur : la gestion des données et la communication. Certains périphériques sont internes (cartes réseau ou graphiques intégrées) et d’autres externes (clavier, souris, écran...).
• Les périphériques (appelés interfaces réseau) qui permettent la communication avec d'autres ordinateurs sont : le modem, la carte réseau filaire, la carte réseau sans fil.
• D’autres périphériques appelés périphériques d'entrée/sortie permettent la communication avec l'utilisateur : clavier, souris, écran, imprimante, microphone, hauts parleurs, appareil photo,….
• Les périphériques de gestion des données ont pour fonction le stockage des données non en cours d’utilisation. Il y en a trois catégories : les mémoires de masse (disque dur), accessibles en lecture et écriture ; les mémoires de stockage (lecteur ou graveur de CD et de DVD, lecteur de bandes magnétiques), uniquement destinés à des archivages durables et les périphériques de stockage sur supports moins fiables, mais qui permettent de transférer des données d'un ordinateur à un autre (clé USB, lecteur de disquettes).
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Bibliographie 1. C2I NIVEAU 1 Modalités de l’évaluation QCM et QROC Conseils Faire l’autoformation du C2I Niveau 1
INFORMATIQUE ET IMAGERIE MEDICALEIMAGE NUMERIQUE (MATRICE, RESOLUTION SPATIALE, CONTRASTE, ARCHIVAGE) UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : étudiants du niveau L1 des filières médecine, médecine dentaire, pharmacie et sciences biomédicales (option radiologie et imagerie médicale) Présentation : cette leçon qui fait suite aux enseignements de biophysique médicale, présente les notions de base (lois, concepts et éléments de physique technologique) indispensables à la compréhension des applications de l’informatique en imagerie médicale. Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Définir une matrice image 2. Énoncer les notions élémentaires de
traitement de l’image numérique 3. Expliquer le lien entre matrice image,
résolution spatiale et contraste d’une image numérique
Plan : Rappels Informatique 1. Numérisation de l’image 2. Traitement de l’image numérique 3. Conservation des images numériques
Résumé : Les notions générales d’image analogique et numérique sont décrites. L’image numérique est la représentation matricielle sous forme d’éléments images (pixel) correspondant à une caractéristique physique d’un élément de volume (voxel). La conservation des données sous forme matricielle rend possible des opérations mathématiques connes comme « traitement d’images » qui permettent des additions, des soustractions d’images. La résolution de l’image est variable selon la taille de la matrice. Les images numériques peuvent être conservées, archivées sur divers supports et/ou échangées via Internet avec ou sans compression. Dans les services d’imagerie médicale, les images produites par différentes
sources sont stockées, analysées et échangées grâce à des réseaux d’images qui rendent possible le télédiagnostic. Les notions de base de la qualité d’une image numérique sont décrites ainsi que sont données des explications sur la liaison entre résolution spatiale, image matricielle, résolution en densité. Bibliographie : Utiliser les sites suivants : www.vikipédia.org pour les définitions et applications ; www.sfbmn.org et ses liens vers les enseignements de biophysique ; www.sfrnet.org et ses liens vers le site www.edicerf.org pour les bases physiques de l’imagerie médicale Modalités d’évaluation : QCM, QROC Conseils : Utiliser les sites suivants : www.vikipédia.org pour les définitions et applications ; www.sfbmn.org et ses liens vers les enseignements de biophysique ; www.sfrnet.org et ses liens vers le site www.edicerf.org pour les bases physiques de l’imagerie médicale
IMAGERIE ULTRASONORE (PHYSIQUE DES US, PROPRIETES, PRINCIPES DE PRODUCTION, ACTIONS BIOLOGIQUES DES US, TRANSDUCTEURS, AVANTAGES, EFFET DOPPLER) UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Cible : étudiants du niveau L1 des filières médecine, médecine dentaire, pharmacie et sciences biomédicales (option radiologie et imagerie médicale) Présentation : cette leçon qui fait suite aux enseignements de biophysique médicale, présente les notions de base indispensables à la compréhension des applications des US en médecine et en échographie. Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Décrire le mode de production des ultrasons (effet piézoélectrique)
2. Caractériser les utilisations des US en imagerie médicale
3. Décrire les interactions des US avec la matière
4. Énoncer le principe de formation de l’image échographique
5. Énoncer le principe de l’effet Doppler
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Plan : Généralités 1. Physique des US 2. Production des US 3. Interaction des US avec la matière 4. Effet Doppler
Résumé : Les US produits par effet piézoélectrique (inverse) sont utilisés en médecine et imagerie médicale. L’échographie est une technique d'imagerie utilisant le phénomène de réflexion des US par les tissus pour former une image de la région examinée. Ces ondes réfléchies sont recueillies par la même sonde puis numérisées, traitées, adressées et visualisées sur un moniteur. Un cristal piézo‐électrique soumis à un champ d'US convertit cette énergie en courant électrique. Soumis à un courant électrique, il émet des US. Cette propriété est due à un déplacement des charges électriques en réponse à une compression. Le cristal et son environnement constituent la sonde (ou transducteur). Les US sont des ondes mécaniques vibratoires, dont la fréquence est supérieure à 20 000 Hz. Leur comportement est dû à leurs interactions avec le milieu de propagation. L’US, onde sonore ou acoustique, onde de pression se propage dans un milieu élastique. Il s’agit d’un mode de propagation de l'énergie dans un milieu matériel sans transport de matière ; elle ne peut se faire dans le vide (à la différence des ondes électromagnétiques). Les caractéristiques de l’onde, son amplitude de déplacement [a(x, t) (m)], sa vitesse de déplacement [u(x, t) (m/s)] et sa pression acoustique [p(x, t)(Pa)] sont liées : p=Z u; I=po/2Z où Z est l’impédance. La célérité de l'onde acoustique est sa vitesse de propagation qui dépend uniquement du milieu. Le comportement d'un milieu matériel vis‐à‐vis des US est exprimé par une constante appelée impédance acoustique, Z qui dépend de la masse volumique et de la compressibilité du milieu i.e. son aptitude à reprendre sa forme originale après déformation. En chaque point, la pression acoustique varie selon la fréquence de l'onde US. L'énergie délivrée au tissu dépend de ces variations de pression qui soumettent les particules du milieu à des mouvements vibratoires. L’intensité ultrasonore (I) est l'énergie qui traverse perpendiculairement l'unité de surface pendant l'unité de temps et est reliée à la pression acoustique. La sonde conditionne la qualité de l'image en étant à la fois un émetteur et un récepteur : elle transforme l'impulsion électrique en onde US puis convertit les informations US en signaux électriques. Les interactions des US avec les tissus biologiques qui concourent à la production de ces
images sont la réflexion spéculaire, la réfraction, la diffusion. Les modes d’imagerie sont A, B, TM, Doppler et Duplex. L’effet Doppler se définit comme la capacité de particules en déplacement de réfléchir une onde US en modifiant la fréquence de l’onde réfléchie de manière proportionnelle à sa vitesse et à l’angle d’incidence. Tout système d'échographie est formé de 3 éléments essentiels : unité de base, sondes, système de reproduction de l'image sur papier ou film. Bibliographie : (1) Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition ; (2) EDICERF 2003 ; (3) Echographie Collection Abrégés Masson, P. Bonnin et coll Modalités de l’évaluation : QCM et QROC Conseils : Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org pour les ressources d’enseignement du Collège des Enseignants de Radiologie de France. Visiter un service de radiologie pour voir les appareils et la réalisation des examens
Pré requis : connaissances de base de l’enseignement secondaire, enseignements de biophysique L1
IMAGERIE SCANOGRAPHIQUE (PRINCIPES, DENSITE TISSULAIRE, DETECTEURS, MODE SPIRALE, MULTI BARRETTES, PARAMETRES TECHNIQUES) UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Cible : étudiants du niveau L1 des filières médecine, médecine dentaire, pharmacie et sciences biomédicales (option radiologie et imagerie médicale) Présentation : cette leçon qui fait suite aux enseignements de biophysique médicale, présente les notions de base (lois, concepts et éléments de physique technologique) indispensables à la compréhension des applications des rayons X dans la tomodensitométrie X. Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Énoncer les principes généraux de la tomodensitométrie
2. Décrire de manière synoptique les éléments constitutifs d’un scanographe X
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3. Définir les différents modes d’acquisition en tomodensitométrique
Plan : Introduction 1. Principes Généraux 2. Éléments constitutifs 3. Notions Pratiques
Résumé : La tomodensitométrie introduit deux avancées: une haute résolution en contraste (0,5‐1%), une présentation en coupes transverses qui permet de s’affranchir des phénomènes de superposition et de sommation La tomographie par rayons X assistée par ordinateur (encore appelé tomodensitométrie ou scanographie) fut développée par G.M. Hounsfield et la première machine (scanner) utilisable sur site clinique fut installée en 1971 à Londres. Tête puis "corps entier" à partir de 1974. La scanographie= découverte la plus importante en radiologie depuis celle des rayons X par W.C. Roentgen en 1895. La tomographie axiale assistée par ordinateur (C.T.), ou scanographie, est basée sur la détection d'un faisceau de rayons X tournant autour du patient. Contrairement à la radiologie classique où le faisceau transmis est détecté et visualisé à l'aide d'un film ou d'un amplificateur de luminance, il est détecté électroniquement puis numérisé. L'image est ensuite reconstruite à l'aide d'un calculateur et visualisée. L'acquisition de plusieurs coupes adjacentes conduit à l'information tridimensionnelle. Pour un objet plus complexe composé de petits éléments de volume identiques mais de densités différentes on peut écrire : Σµi = (1/L).ln (Io/I) où µi est le coefficient d'atténuation linéique de l'élément i et L est la largeur de chaque élément volumique. La somme des coefficients d'atténuation linéique le long de cet objet peut‐être calculée. Ce processus constitue la mesure élémentaire en scanographie. Il nécessite un ensemble composé d'un tube à rayons X, d'un détecteur de référence pour la mesure de Io et d'un détecteur de mesure pour I. Les éléments constitutifs sont les systèmes de production détection des RX, le statif, le calculateur fait de processeurs et de logiciels permettant la reconstruction, la visualisation, le traitement et la reprographie des images. Les images sont acquises en modes séquentiel et/ou spiralé encore appelé hélicoïdal. Lorsque le système de détecteurs comporte plusieurs couronnes, on parle de scanner multicoupes. Après acquisition, les données brutes (valeurs de nombre scanographique Hounsfield par voxel) sont transformées en images visualisées selon un fenêtrage particulier. Les mêmes images
peuvent être reconstruites en trois dimensions (MIP, MPR, SSD). Les notions générales de tomodensitométrie, mesure de la densité des éléments de volume avec reconstruction en coupes anatomiques sont décrits. Les composants d’un tomodensitomètre sont décrits ainsi que leurs fonctions. Les notions telles que données brutes, visualisation, traitement d’images sont également expliquées. Bibliographie : Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et ses liens vers le site www.edicerf.org Modalités d’évaluation : QCM, QROC Conseils : Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et ses liens vers le site www.edicerf.org
IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE (PRINCIPES, MAGNETISME, RADIOFREQUENCE, RELAXATION, CARACTERISTIQUES DU SIGNAL) UE : PHY 111 ‐ Biophysique – Technologie Introduction Cible : étudiants du niveau L1 des filières médecine, médecine dentaire, pharmacie et sciences biomédicales (option radiologie et imagerie médicale) Présentation : cette leçon qui fait suite aux enseignements de biophysique médicale, présente les notions de base indispensables à la compréhension des applications de la résonance magnétique nucléaire en imagerie médicale. Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Énoncer le principe de l’IRM 2. Définir les temps de relaxation
longitudinale et transversale 3. Décrire le signal RMN 4. Définir les notions de T1, T2, densité de
protons Plan :
Rappels sur le magnétisme 1. Le signal RMN 2. Les séquences de base 3. Les applications médicales de la RMN
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Résumé : L’enregistrement du signal de précession d’un proton d’hydrogène placé dans un champ magnétique B0 et soumis à une onde de radiofréquence constitue la base de l’imagerie par résonance magnétique. Les notions de relaxation longitudinale et transversale sont décrites à partir d’explication sur les séquences d’imagerie dite en écho de spin. Les bases physiques du signal d’un tissu biologique sont expliquées. Bibliographie : Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org Modalité d’évaluation : QCM, QROC Conseils : Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org
INTRODUCTION A LA SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE Cible : étudiants du niveau L3 des filières médecine Présentation : cet enseignement constitue un rappel des principes généraux qui guide la démarche diagnostique en imagerie médicale. UE : SEM 315 ‐ Sémiologie radiologique 1 Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 Objectifs : 1. Comprendre et savoir décrire les étapes de la
formation de l’image selon les différentes techniques et leurs conséquences
2. Connaître la radio anatomie de chaque appareil selon les différentes techniques d’imagerie employées.
3. Savoir décrire les circonstances de réalisation et de préparation, les risques, les contraintes et les indications de chaque type d’examen.
4. A partir de la sémantique, usuelle des comptes‐rendus d’imagerie, savoir reconnaître et comprendre la signification des éléments sémiologiques couramment utilisés.
Plan : Généralités
1. les méthodes d’imagerie médicale 2. la radio anatomie générale 3. la démarche diagnostique clinique et
l’imagerie médicale 4. la démarche diagnostique en imagerie
médicale
Résumé : La radiologie conventionnelle avec et sans contraste, l’échographie, le Doppler, la scanographie, l’IRM et la Médecine Nucléaire constituent la gamme des technologies disponibles. A chacune de ces technologies correspond un aspect normal de l’anatomie. L’imagerie médicale constitue une discipline para clinique qui concourt de manière significative au diagnostic en pratique médicale. Le radio diagnostic est construit sur la reconnaissance de signes élémentaires dont le regroupement en syndromes associé aux données cliniques permet de formuler des hypothèses diagnostiques (positif, différentiel, gravité…). L’évolution technologique dans les domaines de l’information et de la communication a fait de l’imagerie médicale un terrain d’application de nombreuses innovations notamment les réseaux d’images, la télé radiologie. Bibliographie :
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
• Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org
Modalité d’évaluation : QCM, QROC Conseils :
• Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org .
• Visiter un service de radiologie pour voir les appareils et la réalisation des examens.
IMAGERIE ECHOGRAPHIQUE : FORMATION DE L’IMAGE, ECHOGRAPHIE INTERPRETATION ET SEMIOLOGIE ECHOGRAPHIQUE DE BASE Présentation : UE : SEM 315 ‐ Sémiologie radiologique 1 Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 Cible : étudiants du niveau L3 du cycle des études médicales Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant devra être capable de :
1. décrire le mode de production des ultrasons et de manière synoptique un échographe
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2. énoncer le principe de formation de l’image échographique et des modes d’image A, B, M, TM et Doppler
3. citer les indications et les modalités de réalisation d’une échographie en pratique courante
4. décrire les éléments séméiologiques de base
Plan du cours 1. Généralités sur les ultrasons (Définition,
Mécanisme de production, Interactions des US avec la matière, Facteurs de l’atténuation des US)
2. Appareillage échographique 3. Principe de production de l’image
échographique (Modes A, B, TM, Doppler, Duplex et Triplex)
4. Images élémentaires en échographie 5. Pratique d’un examen échographique
(Données cliniques, Choix de la sonde, Réglage de l’électronique associée, Acquisition des coupes, Iconographie, Libellé du compte rendu)
Résumé : La composition synoptique d’un échographe est décrite. Les modes d’imagerie échographique A, B, TM, Doppler sont expliqués ainsi que leurs conditions de réalisation et place dans la démarche diagnostique. Sur la base des rappels de biophysique, les images élémentaires en échographie sont expliquées de même que la sémantique. La démarche de prescription, de préparation, de réalisation et d’interprétation d’un examen échographique est décrite. Bibliographie :
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
• Abrégé d’échographie, Collection Masson Ed – Bonnin et al
Modalité d’évaluation : QCM, QROC Conseils :
• Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org.
• Visiter un service d’imagerie médicale pour voir comment sont réalisées les échographies.
IMAGERIE SCANOGRAPHIQUE ET IRM: FORMATION DE L’IMAGE, INTERPRETATION ET SEMIOLOGIE DE BASE UE : SEM 315 ‐ Sémiologie radiologique 1 Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 Introduction Cible : étudiants du niveau L3 des filières médecine Présentation : à la suite des précédents enseignements, les modalités pratiques de réalisation, les indications et les éléments séméiologiques sont présentés. Objectifs : 1. Comprendre et savoir décrire les étapes de la
formation de l’image selon les différentes techniques et leurs conséquences
2. Connaître la radio anatomie de chaque appareil selon les différentes techniques d’imagerie employées.
3. Savoir décrire les circonstances de réalisation et de préparation, les risques, les contraintes et les indications de chaque type d’examen.
4. A partir de la sémantique, usuelle des comptes‐rendus d’imagerie, savoir reconnaître et comprendre la signification des éléments sémiologiques couramment utilisés.
Plan : Généralités
1. méthodes d’exploration TDM et IRM 2. éléments séméiologiques 3. principes d’interprétation
Résumé : Après des rappels sur les principes généraux de la tomodensitométrie et de l’IRM, les images élémentaires et la sémantique en scanographie et IRM sont décrits et expliqués. Les conditions de préparation et de réalisation d’un examen scanographique et IRM sont présentées avec 3 modèles, la réalisation d’un scanner cérébral et d’un scanner abdominal et une IRM cérébrale. Les notions de signal et densité en unités Hounsfield, de prise de contraste iodé et paramagnétique, de scanner en mode spiralé et d’imagerie multi détecteurs sont décrites. Les principales indications du scanner X et de l’IRM en pratique médico chirurgicale courante sont abordées. Bibliographie :
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
• Abrégé de Tomodensitométrie, Collection Masson Ed – Doyon P et al
Modalité d’évaluation : QCM, QROC
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Conseils : • Utiliser le site www.vikipédia.org pour les
définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org
• Visiter un service d’imagerie médicale pour voir comment se déroule un examen scanographique
TITRE: PRODUITS DE CONTRASTE : PRINCIPAUX PRODUITS DE CONTRASTE EN RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE, TOMODENSITOMETRIE, IRM, ECHOGRAPHIE ; INCIDENTS ET ACCIDENTS, PREVENTION ET TRAITEMENT Cible : étudiants du niveau L3 des filières médecine Présentation : UE : SEM 315 ‐ Sémiologie radiologique 1 Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 Objectifs : 1. Comprendre et savoir décrire les bases de
contraste de l’image radiographique 2. Connaître les principes de pharmacologie des
agents de contraste artificiel. 3. Savoir décrire les circonstances de réalisation
et de préparation, les risques, les contraintes et les indications du recours à chaque type de produit de contraste.
Plan : 1. Notions générales de chimie,
pharmacodynamie et pharmacocinétique
2. Produits de contraste iodé 3. Produits de contraste baryté 4. Produits de contraste
paramagnétique 5. Indications 6. Précautions d’utilisation
Résumé : Les produits de contraste iodés et les substances paramagnétiques sont des modificateurs artificiels de contraste qui s’injectent par voie vasculaire (artérielle ou veineuse) et permettent l’analyse de la vascularisation et du tissu interstitiel des différents organes. Les produits de contraste iodés utilisés en radiologie conventionnelle et en TDM sont de plusieurs types en fonction de leur osmolarité (concentration en iode). Les agents paramagnétiques sont utilisés en IRM. Leur structure biochimique est décrite. Les principes de pharmacodynamie et de pharmacocinétique
notamment les espaces de diffusion et d’élimination sont expliqués. Les conditions d’utilisation (préparation, précautions avant usage), les modalités d’utilisation (dosage, voies d’administration) ainsi que les effets secondaires sont expliquées. Les principaux risques liés à l’utilisation de produits de contraste par voie intra vasculaire sont les réactions allergiques, la détérioration de la fonction rénale, la décompensation d’une insuffisance viscérale (rénale, cardiaque), les troubles hydro électriques. Leur utilisation exige une enquête clinique pour déterminer les facteurs de risques et un bilan biologique rénal. Les produits barytés sont utilisés pour l’opacification du tube digestif, il s’agit de produits non absorbables. Bibliographie : Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org Modalité d’évaluation : QCM, QROC Conseils :
• Visiter un service d’imagerie médicale pour observer la réalisation d’un examen avec injection de contraste iodé et lire la notice d’information d’un flacon de produit de contraste iodé
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DU SYSTEME LOCOMOTEUR Introduction UE : SEM 315 ‐ Sémiologie radiologique 1 Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 Cible : étudiant du niveau L3 du cycle des études médicales Présentation : cet enseignement intervient à la suite de l’enseignement sur les généralités en imagerie médicale au cours duquel l’étudiant a acquis des connaissances sur la formation de l’image radiologique, la sémiologie élémentaire en radiologie, échographie, TDM et IRM. Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Comprendre et savoir décrire les étapes de la formation de l’image selon les différentes techniques et leurs conséquences
2. Connaître la radio anatomie du système locomoteur selon les différentes techniques d’imagerie employées.
3. Savoir décrire les circonstances de réalisation et de préparation, les risques,
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les contraintes et les indications de chaque type d’examen.
4. A partir de la sémantique usuelle des comptes‐rendus d’imagerie, savoir reconnaître et comprendre la signification des éléments sémiologiques couramment utilisés en pathologie ostéo articulaire courante (fractures, infections, tumeurs, arthrose et maladies métaboliques)
Plan : Technique d’exploration, résultats normaux, sémiologie élémentaire 1. Radiographie standard : différentes
incidences pour explorer, les membres supérieurs, inférieurs
2. Arthrographie du genou et de l’épaule. 3. Echographie musculaire, coxo‐fémorale et
scapulo humérale. 4. TDM : indications, techniques
d’exploration, sémiologie élémentaire, principales pathologies.
5. IRM : indications, techniques d’exploration, sémiologie élémentaire, principales pathologies.
Résumé : L’exploration du système locomoteur est basée sur la radiologie conventionnelle (clichés standard, opacifications) ; le scanner X, en permettant une analyse en coupes permet de mieux apprécier les modifications de densité du système musculo squelettique, est d’un grand apport dans certaines pathologies telles que les tumeurs ; l’IRM constitue une avancée incontestable dans l’approche diagnostique et est devenue la meilleure alternative pour de multiples pathologies en radiologie ostéo‐articulaire (lésions ligamentaires et tendineuses, tumeurs des parties molles). L’échographie dans notre contexte permet de mieux diagnostiquer les lésions musculaires (myosites, hématomes) et les ruptures tendineuses. Les aspects séméiologiques des fractures chez l’enfant et l’adulte ; les lésions dégénératives et les arthropathies métaboliques ainsi que des infections et tumeurs sont décrits présentés. La démarche diagnostique se fonde sur les données anamnestiques, les modifications de taille de l’interligne articulaire, les modifications de densité des pièces osseuses. Bibliographie :
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
Modalités d’évaluation : QCM, QROC Conseils :
• Visiter un service d’imagerie médicale afin d’assister à la réalisation de radiographies
ostéo articulaire et à une séance d’interprétation pour comprendre la radio‐anatomie et les éléments séméiologiques des fractures, de l’arthrose et des infections ostéo articulaires.
• Visiter les sites www.e‐anatomy, www.edicerf.org, www.sfrnet.org
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DU SYSTEME UROGENITAL UE : SEM 314 Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315 Introduction : Cible : étudiant du niveau L3 du cycle des études médicales Présentation : cet enseignement intervient à la suite de celui sur les généralités en imagerie médicale au cours duquel l’étudiant a acquis des connaissances sur la formation de l’image radiologique, la sémiologie élémentaire en radiologie, échographie, TDM et IRM. Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Comprendre et savoir décrire les étapes de la formation de l’image selon les différentes techniques et leurs conséquences
2. Connaître la radio anatomie de du système urogénital selon les différentes techniques d’imagerie employées.
3. Savoir décrire les circonstances de réalisation et de préparation, les risques, les contraintes et les indications de chaque type d’examen.
4. A partir de la sémantique, usuelle des comptes‐rendus d’imagerie, savoir reconnaître et comprendre la signification des éléments sémiologiques couramment utilisés
Plan : Généralités : anatomie et produits de contraste iodés hydrosolubles
1. Appareil urinaire : techniques d’exploration et résultats normaux, sémiologie
2. Appareil génital féminin : techniques d’exploration et résultats normaux, sémiologie
3. Appareil génital masculin : techniques d’exploration et résultats normaux, sémiologie
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Résumé : L’exploration du système urogénital se fonde sur diverses modalités d’imagerie selon les indications et la pathologie recherchée. Il s’agit de l’échographie, la radiologie conventionnelle avec ou sans opacification, la TDM, l’IRM ou la Médecine Nucléaire. L’urographie intraveineuse (UIV) est une méthode qui permet une étude anatomique et physiologique de l’arbre urinaire après injection intra veineuse d’un produit de contraste iodé. L’hystérosalpingographie (HSG) est une opacification de l’utérus et des trompes par injection intra cervicale d’un produit de contraste iodé. Les opacifications rétrogrades (cystographies et uréthrographies) permettent l’analyse du bas appareil urinaire à l’aide des produits de contraste iodés hydrosolubles. La démarche diagnostique incluant l’échographie première avant les méthodes invasives avec recours aux produits de contraste iodé est expliquée ainsi que les précautions à prendre afin la réalisation de ces différentes explorations. La mammographie et l’échographie constituent la base de l’exploration des seins. Les aspects séméiologiques des lithiases urinaires, des sténoses urétrales, des obstructions tubaires, des tumeurs rénales, mammaires et pelviennes sont décrits. Bibliographie :
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
• Visiter les sites www.e‐anatomy, www.edicerf.org, www.sfrnet.org
Modalités d’évaluation : QCM, QROC Conseils :
• Visiter un service d ‘imagerie afin d’assister à l’interprétation d’une UIV, HSG, UCRM, Uroscanner
• Visiter les sites www.e‐anatomy, www.edicerf.org, www.sfrnet.org
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DU SYSTEME RESPIRATOIRE UE : SEM 315 et SEM 316 Prérequis: UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315
Introduction Cible : étudiants du niveau L3 de la filière études médicales et dentaires Présentation : il s’agit d’un cours de sémiologie radiographique qui introduit l’étudiant aux stages hospitaliers.
Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Connaître la radio anatomie du système respiratoire selon les différentes techniques d’imagerie employées.
2. Savoir décrire les circonstances de réalisation et de préparation, les risques, les contraintes et les indications de chaque type d’examen.
3. A partir de la sémantique usuelle des comptes‐rendus d’imagerie, savoir reconnaître et comprendre la signification des éléments sémiologiques notamment les syndromes suivants : pleural, alvéolaire, atélectasique, médiastinal, vasculaire
4. décrire la technique de réalisation d’un cliché pulmonaire standard
5. discuter le plan de lecture d’un cliché pulmonaire
Plan 1. Techniques d’étude
a. Radiologie conventionnelle : standard, numérique, opacifications
b. Imagerie en coupes : scanner, IRM, Échographie
c. Imagerie fonctionnelle : Scintigraphie de perfusion ou de ventilation
2. Radiographie pulmonaire standard a. Indications b. technique c. schéma de lecture et radio anatomie
normale 3. Principaux syndromes
a. Syndrome pleural, syndromes parenchymateux (alvéolaire, interstitiel), syndrome médiastinal, syndrome bronchique et atélectasies, syndrome vasculaire
Résumé La radiographie standard thoracique de face est l’examen de première intention dans le bilan d’une pathologie thoracique. Le scanner thoracique vient souvent en complément. Les autres examens d’imagerie sont demandés en fonction de la pathologie et sont du domaine de la spécialité : La radio standard de face se fait sujet debout, de face, en inspiration profonde, omoplates dégagées, avec des rayons postéro‐antérieurs en haute tension et à une distance foyer‐film > 1.5 m L’analyse est systématique et commence par l’identification et la date ; puis l’étude du contenant (parties molles, squelette : épaules, côtes et rachis, diaphragme et zones de réflexion pleurale) et enfin l’étude du contenu (champs
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pulmonaires et scissures ; Médiastin : cœur, bronches, hiles) Bibliographie :
1. Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
2. EDICERF, COUSSEMENT Conseils :
• Visiter un service d’imagerie médicale afin d’assister à l’interprétation de radiographies du thorax et d’examens scanographiques thoraciques.
• Visiter les sites www.e‐anatomy, www.edicerf.org, www.sfrnet.org
• Lors du stage au CHU, visiter la banque d’images des radiographies thoraciques
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DU SYSTEME RESPIRATOIRE : LE PNEUMOTHORAX Durée : une heure UE : SEM 315 et SEM 316 Prérequis: UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315
Introduction Cible : étudiants du niveau L3 de la filière études médicales et dentaires Présentation : il s’agit d’un cours de sémiologie radiographique qui introduit l’étudiant aux stages hospitaliers. Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Énumérer et reconnaitre sur un cliché standard l’épanchement pleural liquidien et le pneumothorax
2. Identifier un pneumothorax compressif et expliquer la conduite à tenir
3. Lister les principales étiologies des épanchements pleuraux
Plan 1. Rappel anatomique 2. Signes fondamentaux du pneumothorax 3. Pneumothorax simple et pneumothorax
compressif 4. Étiologies des pneumothorax
Résumé La plèvre est constituée de deux feuillets:
le feuillet pariétal et le feuillet viscéral. La cavité pleurale normale contient quelques millilitres de liquide, jamais de gaz. La plèvre viscérale est solidaire du poumon et se déplace avec lui.
Le pneumothorax de petit volume est mieux visible sur le cliché expiratoire. Les 3 signes de base du pneumothorax sont l’hyperclarté du champ pulmonaire, la visibilité de la ligne pleurale viscérale et l’absence de vaisseaux au delà de la ligne. Mais le sine qua non est le liseré dense pleural. Le pli cutané est un bord, le liseré pleural est une ligne. Il n y a jamais d’attraction du poumon vers un pneumothorax. Chez le sujet couché en soins intensifs, le pneumothorax prend des aspects particuliers.
le pneumothorax est dit compressif s’il y a refoulement médiastinal. Il s’agit d’une urgence thérapeutique qui demande un drainage immédiat.
Le pneumothorax peut être spontané, traumatique, secondaire à des maladies qui diminuent la compliance pulmonaire (fibrose) ou secondaire à une rupture alvéolaire par hyperpression comme dans l’asthme.
Le scanner est l’examen le plus fiable pour affirmer ou exclure un pneumothorax
Bibliographie : 3. Abrégé de Radiodiagnostic, Collection
Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
4. EDICERF, COUSSEMENT Modalités de l’évaluation QCM et QROC Conseils :
• Visiter un service d’imagerie médicale afin d’assister à l’interprétation de radiographies du thorax et d’examens scanographiques thoraciques.
• Visiter les sites www.e‐anatomy, www.edicerf.org, www.sfrnet.org
• Lors du stage au CHU, visiter la banque d’images des radiographies thoraciques
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DU SYSTEME DIGESTIF UE : SEM 314 ‐ Sémiologie radiologique 2 Introduction Cible : étudiant du niveau III du cycle des études médicales Présentation : cet enseignement intervient à la suite de l’enseignement sur les généralités en imagerie médicale au cours duquel l’étudiant a acquis des connaissances sur la formation de l’image radiologique, la sémiologie élémentaire en radiologie, échographie et TDM.
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Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315 Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de :
1. Comprendre et savoir décrire les étapes de la formation de l’image selon les différentes techniques et leurs conséquences
2. Connaître la radio anatomie de l’appareil digestif selon les différentes techniques d’imagerie employées.
3. Savoir décrire les circonstances de réalisation et de préparation, les risques, les contraintes et les indications de chaque type d’examen.
4. A partir de la sémantique, usuelle des comptes‐rendus d’imagerie, savoir reconnaître et comprendre la signification des éléments sémiologiques couramment utilisés
Plan : 1. Imagerie du tube digestif (œsophage,
estomac, intestin grêle et colon) : techniques d’exploration et résultats normaux, sémiologie (ASP)
2. Imagerie du foie, des voies biliaires, de la rate et du pancréas : technique et résultats normaux, sémiologie
Résumé : La radiologie digestive repose sur l’exploration échographique première en tant que technique de débrouillage qu’il s’agisse des viscères pleins ou du tube digestif. Les opacifications digestives à l’aide de produit radio opaque (à la baryte ou à l’iode) permettent d’analyser la morphologie et la motilité oeso gastrique et duodénale (TOGD), de l’intestin grêle (transit du grêle) ou du colon (lavement baryté ou lavement aux hydrosolubles). Il est possible de diagnostiquer des ulcérations, des sténoses et des diverticules du tube digestif. La tomodensitométrie effectuée avant, pendant et après injection intra veineuse de produit de contraste iodé permet une meilleure analyse des viscères pleins (foie, rate et pancréas). De plus en plus l’acquisition scanographique spiralée remplace le couple échographie et ASP dans le bilan des urgences abdominales. Bibliographie :
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
Modalités d’évaluation : QCM, QROC Conseils :
• Analyser plusieurs explorations digestives afin de comprendre la radio‐anatomie et
s’exercer à la sémiologie radiologique en imagerie du système digestif.
• Visiter les sites www.e‐anatomy, www.edicerf.org, www.sfrnet.org
Sémiologie radiologique 2 Méthodes d’enseignement: CM : 20H ; TP : 15 H UE : SEM 315 et SEM 316
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DU SYSTEME CARDIOVASCULAIRE Introduction Cible : étudiants du niveau L3 de la filière études médicales et dentaires Présentation : il s’agit d’un cours de sémiologie radiologique qui introduit l’étudiant aux stages hospitaliers. Prérequis: UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315 Objectifs
A la fin du cours, l’étudiant pourra : 1. Énumérer les différentes techniques
d'exploration du cœur et des vaisseaux et les comparer en termes d’indications
2. Reconnaître sur un cliché standard les principales anomalies de la silhouette cardiaque
3. Reconnaître sur un cliché standard les principales anomalies de la vascularisation pulmonaire
4. Expliquer la stratégie diagnostique radiologique devant quelques grands syndromes cliniques cardiovasculaires
Plan 1. Techniques d’étude 2. Le cliché thoracique standard en
cardiologie 3. Stratégies d'exploration
Résumé Les méthodes d’étude du cœur sont cliniques, électrocardiographiques, biologiques, radiologiques avec éventuellement cathétérisme et prise des pressions En cardiologie, le cliché standard est correct pour le diagnostic de l’insuffisance cardiaque gauche et l’estimation de la pression veineuse pulmonaire ainsi que pour celui de la dilatation des cavités cardiaques (OG). Il est utile pour l’étude du volume du cœur et des valvulopathies (calcification). Il a un intérêt limité dans l’ischémie myocardique et l’hypertrophie musculaire. Dans l’idéal, la radio standard de face se fait sujet debout, de face, en inspiration profonde, omoplates dégagées, avec
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des rayons postéro‐antérieurs en haute tension et à une distance foyer‐film > 1.5 m ; un cliché de profil peut éventuellement être indiqué. L’analyse est systématique et commence par l’identification et la date ; puis elle apprécie les critères de qualité. Par la suite l’on calcule le rapport cardio thoracique et on termine par l’étude de la morphologie cardiaque et de la vascularisation pulmonaire. Les principales anomalies à connaitre sont la dilation de l’oreillette gauche, du ventricule droit et du ventricule gauche. La vascularisation pulmonaire normale a les caractères suivants ; les vx sont plus nombreux et plus gros aux bases ; ils diminuent progressivement de calibre depuis le hile jusqu'à la périphérie et il y a une bande avasculaire périphérique de 1‐2 cm. L’échographie cardiaque s’est imposée de par ses qualités comme un examen princeps (débrouillage. Elle est correcte pour l’étude du péricarde (épanchement péricardique; péricardite constrictive), de la cinétique pariétale et valvulaire, des malformations ainsi que pour la pathologie des oreillettes et des gros vaisseaux Le scanner s’impose de plus en plus dans l’analyse morphologique cardiaque et l’étude des coronaires. La scintigraphie est essentiellement utilisée pour l’étude de l’ischémie myocardique Bibliographie
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
• EDICERF, cardiologie, Modalités de l’évaluation QCM et QROC Conseils Lors du stage au CHU, visiter la banque d’images des radiographies thoraciques
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DU SYSTEME CARDIOVASCULAIRE : LA CARDIOMEGALIE UE : SEM 315 et SEM 316
Introduction Cible : étudiants du niveau L3 de la filière études médicales et dentaires Présentation : il s’agit d’un cours de sémiologie radiologique qui introduit l’étudiant aux stages hospitaliers. Prérequis: UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315 Objectifs
A la fin du cours, l’étudiant pourra :
1. Affirmer une cardiomégalie sur un cliché standard et discuter les causes d’erreur
2. Décrire et reconnaître les principales anomalies segmentaires de la silhouette cardiaque
3. Énumérer les principales causes de dilatation des cavités cardiaques.
Plan 1. Diagnostic positif d’une cardiomégalie et
causes d’erreur 2. Principales causes de cardiomégalie
globale et segmentaire Résumé Le volume cardiaque est apprécié par le rapport cardiothoracique. Il y a cardiomégalie quand il est > 0.5. Toutefois, grossesse, obésité, ascite peuvent limiter l’inspiration et expliquer la fausse cardiomégalie. Ainsi que le dos plat, le pectus excavatus ou un cliché antéropostérieur en position couchée ou non. Mais en général, si le bord du cœur atteint la paroi, il y a cardiomégalie. Devant une cardiomégalie radiologique, il peut s’agir d’épanchement péricardique, de dilatation isolée ou globale des cavités ou d’autres lésions comme les tumeurs. En cas de péricardite, si le liquide est absent ou peu abondant, la radio est normale. Si le liquide est abondant, l’on a une cardiomégalie globale, de topographie centrale en calebasse avec des pédicules petits et recouverts par l’ombre cardiaque. La dilatation de l’oreillette gauche se reconnait aux signes suivants : double contour droit, élargissement de la carène, bombement de l’arc moyen gauche, refoulement postérieur œsophagien et signes liés à la cause (pathologie valvulaire mitrale, malformations, tumeur oreillette gauche – myxome).en cas d’hypertrophie ventriculaire droite (HVD), le cœur peut être de volume normal, mais l’on note surtout un soulèvement de l’apex (cœur en sabot), un comblement de l’espace clair rétrosternal et des signes liés à la cause (hypo vascularisation, grosse artère pulmonaire). L’HVD est due en général à un obstacle sur la voie droite (sténose pulmonaire ou à une hypertension artérielle pulmonaire). La dilatation du ventricule gauche provoque un allongement de l’arc inférieur gauche et est secondaire à toutes es surcharges volumétriques du cœur gauche et aux cardiomyopathies. La dilatation de l’oreillette droite se caractérise par un
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bombement de l’arc inférieur droit. Elle est due à des malformations congénitales en général tricuspidiennes. L’exploration d’une cardiomégalie est au mieux complétée par l’imagerie en coupes, notamment l’échographie. Bibliographie
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
• EDICERF, cardiologie, Modalités de l’évaluation QCM et QROC Conseils Lors du stage au CHU, visiter la banque d’images des radiographies thoraciques
SEMEIOLOGIE RADIOLOGIQUE DES VAISSEAUX UE : SEM 314 ‐ Sémiologie radiologique 2 Présentation : Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315 Cible : étudiants du niveau L3 du cycle des études médicales Objectifs : à la fin de cet enseignement, l’étudiant devra être capable de :
1. décrire le mode de production des ultrasons
2. énoncer le principe de formation de l’image échographique
3. décrire de manière synoptique un échographe
4. décrire les modes d’image A, B, M, TM et Doppler
5. les éléments séméiologiques de base Plan : 1. Généralités (Rappels anatomiques, ultrasons,
produits de contraste en radiologie, Notions sur les produits de contraste iodés)
2. Modalités d’exploration vasculaire - Echographie et Doppler - Angiographie - Angioscanner et Angio RM
3. Indications - Pathologie artérielle - Pathologie veineuse
4. Séméiologie (Echographie Doppler, Angiographie, Angioscanner)
Résumé : Le système vasculaire comporte des artères et des veines dont la composition et le régime circulatoire
sont distincts. Les artères possèdent une paroi faite de 3 couches dont la média élastique et l’intima sur laquelle peuvent se constituer des plaques d’athérome. Les produits de contraste iodés hydrosolubles permettent d’accroitre la densité du sang circulant dans les vaisseaux les rendant ainsi mieux visibles en radiographie. Les amplificateurs de brillance permettent une numérisation des images dont la manipulation devient possible. L’échographie couplée au Doppler permet d’apprécier la morphologie pariétale et le contenu vasculaire en même temps que les vitesses circulatoires peuvent être estimées. Il existe 3 modes Doppler, continu, pulsé et couleur. L’imagerie scanographique en mode spiralé mono ou multi barrettes permet la réalisation d’image vasculaire grâce aux logiciels de traitement d’image et de reconstructions 3D. Bibliographie :
• Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition
• Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org
Modalité d’évaluation : QCM, QROC Conseils :
• Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org
• Visiter un service d’imagerie médicale pour assister à une échographie doppler artérielle et veineuse
SEMIOLOGIE DU SYSTEME ENDOCRINIEN: TECHNIQUES D’EXPLORATION ET RESULTATS NORMAUX, SEMIOLOGIE UE : SEM 314 ‐ Sémiologie radiologique 2 Présentation : Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315 Cible : étudiants du niveau L3 du cycle des études médicales Objectifs : À la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de:
1. Énoncer le principe des différentes méthodes d’imagerie
2. Décrire les modalités de réalisation pratique
3. Citer les indications des différentes techniques d’imagerie du système endocrinien
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4. Énoncer les principes de la démarche diagnostique radiologique
5. Énoncer les signes élémentaires des principales pathologies de la thyroïde, l’hypophyse et les surrénales
Plan du Cours 1. Modalités d’exploration :
a. Radiographies standard et scanner de la selle turcique
b. Echographie de la thyroïde et des surrénales
c. Scanner des surrénales d. IRM et scintigraphie
2. Eléments séméiologiques : Généralités ; Radiographie standard ; Echographie; Scanographie ; IRM
3. Démarche diagnostique : CAT devant un syndrome aménorrhée galactorrhée ; CAT devant un goitre ou un nodule thyroïdien ; CAT devant une suspicion de nodule surrénalien
Résumé L’exploration du système endocrinien s’effectue généralement à la suite d’une découverte d’une anomalie biologique hormonale avec le but d’évaluer morphologiquement la glande en cause à la recherche d’un nodule (adénome), d’une hypertrophie ou d’une atrophie. Le scanner et au mieux l’IRM hypophysaire avec injection de contraste permettent de diagnostiquer les adénomes hypophysaires y compris les microadénomes (<5mm) alors que la radio de la selle turcique ne sera pathologique que rarement dans les macroadénomes en montrant une inclinaison ou un dédoublement du plancher sellaire. Dans les cas de goitres, l’échographie thyroïdienne permet d’apprécier le caractère multi nodulaire et/ou kystique alors que la scintigraphie à l’iode 131 permet de rechercher les nodules hyperfixants en cas d’hyperthyroïdie. L’exploration échographique et au mieux scanographique des surrénales permet de diagnostiquer les hyperplasies et les localisations métastatiques des tumeurs malignes. Bibliographie Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition Modalité d’évaluation : QCM, QROC Conseils Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org
SEMIOLOGIE DU SYSTEME NEUROLOGIQUE : TECHNIQUES D’EXPLORATION ET RESULTATS NORMAUX, SEMIOLOGIE UE : SEM 314 ‐ Sémiologie radiologique 2 Présentation : Cible : étudiants du niveau L3 du cycle des études médicales Pré requis : UE fondamentales du niveau L1 et L2 et SEM 315 Objectifs : À la fin de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de: 1. Énoncer le principe des différentes méthodes
de neuroimagerie 2. Décrire les modalités de réalisation pratique 3. Citer les indications des différentes techniques
d’imagerie du système nerveux 4. Énoncer les principes de la démarche
diagnostique neuroradiologique 5. Énoncer les signes élémentaires des
principales pathologies Plan du Cours 1. Modalités d’exploration :
a. Radiographies standard crâne et rachis
b. Artériographie des troncs supra aortiques et médullaire
c. Cisternographie, Myélographie, Saccoradiculographie
d. Scanner RX e. Modalités à Ultrasons : ETF,
Echographie doppler des TSA, Doppler transcrânien
f. IRM ; Scintigraphie. 2. Eléments séméiologiques : Généralités ;
Radiographie standard ; Myélographies ; Scanographie
3. Démarche diagnostique : CAT devant un traumatisme crânien ; CAT devant un AVC ; CAT devant une suspicion de tumeur intracrânienne ; CAT devant une crise convulsive ; CAT devant une suspicion de méningo encéphalite
4. Syndromes scanographiques : HTIC, PEIC, atrophies, hydrocéphalies
Résumé L’exploration du système nerveux s’effectue à l’aide de radiographies conventionnelles sans et avec contraste, de l’échographie transfontanellaire chez les enfants de moins de 18 mois, la tomodensitométrie et l’IRM. Les radiographies du crâne et du massif facial permettent le bilan des traumatismes crânio faciaux et de la pathologie inflammatoire des sinus de la face. Les
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radiographies du rachis constituent la première étape du bilan diagnostique de la pathologie dégénérative, traumatique, infectieuse et tumorale. Elles peuvent être utilement complétées par les opacifications intrathécales (Saccoradiculographie et myélographie) dans le diagnostic des compressions radiculaires et/ou médullaires. Le scanner constitue le meilleur rapport efficacité/prix dans notre contexte pour le diagnostic de la pathologie du système nerveux central. Il est effectué en première intention dans la recherche des AVC et des lésions post traumatique crânio cérébrales. Dans le bilan de la pathologie infectieuse, inflammatoire et tumorale il est effectué sans et avec injection de produit de contraste iodé. L’IRM, meilleure technique pour explorer le système nerveux central demeure onéreuse dans notre contexte. Bibliographie Abrégé de Radiodiagnostic, Collection Masson Ed – Monnier JP, Tubiana JM et al, 5e édition Modalité d’évaluation : QCM, QROC Conseils Utiliser le site www.vikipédia.org pour les définitions et applications et les sites www.sfrnet.org et www.edicerf.org