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Offert par votre journal Cahier n°2 du mardi 30 octobre 2018 Ne peut être vendu séparément. MADE IN mayenne EHPAD Euphrasie Pelletier 9 rue Brault – 49100 Angers Avec le soutien de l’État - DRAC des Pays de la Loire À Château-Gontier, Laval, Angers et Paris, du 7 au 30 novembre. JEAN-MICHEL DELAGE Press’tiv@l questionne l’histoire du journalisme

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Offert par votre journalCahier n°2 du mardi 30 octobre 2018Ne peut être vendu séparément.

MADE INmayenne

EHPAD Euphrasie Pelletier9 rue Brault – 49100 Angers

Avec le soutien de l’État - DRAC des Pays de la Loire

À Château-Gontier, Laval, Angerset Paris, du 7 au 30 novembre.

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Press’tiv@l questionnel’histoire du journalisme

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2 Press'tiv@l 2018 Ouest-FranceMardi 30 octobre 2018

LE LIVREEN PAYS DE LA LOIREc’est créer, s’évader, s’enrichir,partager, transmettre.

Hervé Brusini : « Hier ressemble à aujourd’hui »Reporter pendant 25 ans, ex-rédacteur en chef du 20 h de France 2, Hervé Brusini s’occupe desrédactions web de France TV Info. Il vient présenter l’expo Histoire(s) d’éthique journalistique.

Entretien

Hervé Brusini, journaliste,prix Albert Londres 1991,directeur de France TV.Info.

En parallèle de Histoire(s) d’éthi-que journalistique, vous présen-tez les modules Retour vers lefutur de l’info, sur la chaine Fran-ce info. Comment est née cettedouble idée ?

Elle est née parce qu’en juillet 1918,certains journalistes se sont dit : « Onest dans une période de défianceépouvantable pour la presse (corrup-tion, scandales, accusations de bour-rage de crâne, pots-de-vin…), il faut sedoter d’une charte éthique, d’unedéontologie professionnelle ! » Ils ontconstitué le fameux SNJ (syndicatnational des journalistes) et rédigé lesdix commandements des journalis-tes.

Avec le Centenaire de cette créa-tion, et comme nous vivons nous-mê-mes une crise profonde, avec lenumérique ou les fausses nouvellesdevenues fausses informations, je me

suis dit que nous avions une sorte decousinage historique à travers letemps, entre la fin du XIXe siècle oùnait le journalisme et aujourd’hui. Hierressemble finalement à aujourd’hui.Les questions que l’on (se) pose, lesrapports de pouvoir, entre journalis-tes, politiques ou industriels, sontfinalement les mêmes qu’à l’époque.

Il faut donc expliquerle journalisme ?

Ce n’est pas important de l’expliquer,c’est essentiel ! Le journalisme est unélément de la démocratie. Le citoyeninformé peut prendre des décisionset élire des représentants qui pren-nent des décisions pour la cité.

Aujourd’hui, l’information est pro-duite par les citoyens eux-mêmes.Ce changement de dimension estcrucial, c’est ce qui fait – à titre per-sonnel – que je plaide pour un ensei-gnement dans les établissementsscolaires du journalisme. Je pensequ’il faut l’inclure dans les program-mes ! Les problématiques mondia-les, les réseaux sociaux et leursimpacts, les fake news : tout cela

reste de la société et qu’il faut faire ensorte que les jeunes générations nesoient pas « livrées à elles-mêmes» face à la multiplication de l’image.

Expliquer le journalismepar un journaliste,n’est-ce pas critiquable ?

Il faut simplement ne pas être ce jour-naliste doté d’œillères, il faut avoirl’esprit critique sur son propre travail,parce que la vérité est primordiale.Les mots sont tellement à doubletranchant, comme le dit ThomasLegrand (éditorialiste à FranceInter) : « Non pas que je ne sais rienmais je sais que le journalisme n’estpas une science exacte, il est unescience terriblement humaine. »

Le journalisme est un agent dudébat, pas une vérité définitive. C’estce mélange d’humilité et de nécessitéqui fait l’importance de cette exposi-tion : une société sans journalistes estune société totalitaire. Le journalismeest lié à la liberté.

Propos recueillis parTimothée GIGAN SANCHEZ.

importe du changement. Je crois queles journalistes doivent s’ouvrir sur le

Hervé Brusini sera présent, pour laGrande soirée du Press’tival, le 23novembre. NATHALIE GUYON

« C’est un partenariat qui durera. »Philippe Henry, maire de Château-Gontier et président de la commu-nauté de communes du Pays de Châ-teau-Gontier, assure le Press’tiv@l deson soutien. « La confiance, née avecle festival du Scoop, jusqu’en 2012,on l’a gardée avec l’indépendancedu Press’tival. Ce moment estimportant, avec des rencontres, desexpositions, des projections et desdébats, pour tous les publics. »

Toute une histoire

Pour le vice-président du Pays deChâteau-Gontier, Serge Guilaumé : «Le Press’tival permet de compren-dre les codes du journalisme. Si onprend le temps de les découvrir,alors on pourra mieux décrypterl’information et le travail des journa-listes.»

Le Press’tiv@l Info poursuit son che-min, du 7 au 30 novembre, avec une7e édition « courageuse, selon Jean-Marie Mulon, délégué général du fes-tival de journalisme. Qu’une collecti-

vité porte ce rendez-vous, c’est uni-que en France. Mais on reste à notredimension, même si on accueilledes journalistes nationaux, syriensou colombiens. » Surtout, le Pres-s’tiv@l a su s’entourer, avec de nou-veaux partenariats, constuits sur letemps : France TV, Premières Lignes,Ouest-France, l’ECPAD ou l’AFP ensont.

Après l’investigation, thématiquetraitée en 2017, le Press’tiv@l s’inté-resse au « Journalisme, toute une His-toire ». « On va évoquer l’évolution dujournalisme, à travers son histoire,et se rendre compte des similitudesentre la propagande d’il y a 150 anset les fake news d’aujourd’hui »,annonce Jean-Marie Mulon.

Deux nouveaux temps forts sontégalement prévus, cette année, les14 et 22 novembre : les Presstivalien-nes. « Comme une méridienne, ons’installe, on profite et on se faitbronzer l’esprit », conclut le déléguégénéral.

T. G. S.

Un festival en constante évolution«On fait partie d’un des rares paysà avoir la capitale et tout le reste quin’est que province. Ce truc « provin-ce/capitale », c’est vraiment la mala-die française. Et les Français ne s’enrendent pas compte, ils sont fascinéspar cette idée que tout est pyramidal.

Il est là le vrai combat, il est dansl’unité, que vous dessiniez pour vousou pour le premier quotidien de Fran-ce. Ouest-France est idéal pour tou-cher le plus grand monde car ons’adresse à plein de catégories socia-les… Sauf les jeunes.

Arriver à parler du métier de journa-liste, de l’actualité, de l’information :c’est primordial. Que le Press’tival sepasse à Château-Gontier, dans uneville intermédiaire, dans un départe-ment avec une identité assez forte,c’est vraiment bien. Ce festival est unlaboratoire, avec des choses don-nées au grand public, des personnali-tés qui viennent et un vrai travailderéflexion. Avec le Press’tivà@l, on estdans l’anti métropole. Ce festival estun laboratoire, avec des choses don-

Chaunu : « Le vrai combat, il est dans l’unité »

nées au grand public, des personnali-tés qui viennent et un vrai travail deréflexion. Avec le Press’tival, on estdans l’anti métropole. C’est le grandcombat politique des prochainesannées. Sans faire du Jean-PierrePernaut, il faut reprendre les idéauxde la Révolution. Parce que c’est unpays qui a raté son aventure, ungrand pays qui a une espèce demaladie psychiatrique par rapport àson territoire. Peu de gens l’analy-sent… Car les élites sont à Paris. LePress’tival, lui, tente d’analyser. »

Recueilli par T. G. S.

Chaunu sera au Press’tiv@l, vendredi23 novembre. | CRÉDIT PHOTO : VINCENT AMIOT

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Ouest-FranceMardi 30 octobre 2018 Press'tiv@l 2018 3

à (re)voir sur

©Nathalie

GUYO

N

Lemagazine d’investigationPrésenté par Jacques CardozeLe jeudi à 22.55

Complément d’enquête

Quand la protection de l’enfance « déraille »Le journaliste et réalisateur Pierre Chassagnieux sera au Presst’iv@l, le 16 novembre. AvecStéphanie Thomas il présentera un film sur la dérive de la protection de l’enfance en Angleterre.

L’histoire

Comment des enfants peuvent-ilsêtre enlevés à leurs parents ? C’est laquestion posée en toile de fond dudocumentaire Les enfants volésd’Angleterre. Dans ce film, diffusépour la première fois le 15 novembre2016, sur France 5, les journalistesStéphanie Thomas et Pierre Chas-sagnieux s’interrogent sur « le soup-çon de maltraitance future ».

« L’Angleterre a pour ambition deprotéger les plus faibles, notam-ment les enfants, présente PierreChassagnieux. Mais depuis le Chil-dren Act de 1989, le pays protège lesenfants en dépit du bon sens. Il lesprotège de leurs parents ! » Les tra-vailleurs sociaux anglais ont le droitd’enlever des enfants, au sein de lacellule familiale, s’ils estiments qu’ilscourent un risque… futur. « Evidem-ment, à la base, ça a été fait pour lebien de l’enfant. Mais il arrive parfoisque le système déraille », résume leréalisateur. Associé à son amie Sté-phanie Thomas pour la deuxièmefois, Pierre Chassagnieux explique : «On aurait pu faire parler les servicessociaux. Notre point de vue était

qu’il y a une injustice bien réelle etque, même si les travailleurs sociauxessayent d’être fidèles à leurs enga-gements professionnels, il y a unsystème qui ne va plus.»

« La situation de ces parentsest fixée, terminée »

Ce système, le duo a choisi de le met-tre en lumière, inspiré de travaux de lajournaliste Florence Bellone. Tournéen 2016, le film a été diffusé outre-Manche, via les réseaux sociaux. « Il aété vu par les familles mais les chaî-nes anglaises ne l’ont pas acheté,regrette Pierre Chassagnieux. Nousn’avons pas la certitude que lesautorités l’aient vu mais on sait quecertains travailleurs sociaux réflé-chissent là-dessus.» Un rapport desNations-Unies a d’ailleurs alerté lespouvoirs publics britanniques, lesquestionnant sur cette politique deprotection de l’enfant. Pour donnersuite à ce premier volet qui s’intéresseà ces parents, sous le coup du Chil-dren Act, qui se voient arbitrairementenlever leurs enfants, selon la loi, leduo travaille sur une suite. « Malheu-reusement, la situation de cesparents est fixée, terminée, statue le

réalisateur. Leurs enfants sont enle-vés et placés à l’adoption. Ils n’ontune chance de les revoir qu’à leurmajorité, les autres sont trop jeunespour revenir vers leurs parents biolo-giques. » Avec Stéphanie Thomas, lejournaliste s’est donc « intéressé àces enfants placés, pour savoir com-ment ils avaient été protégés, con-naître leurs parcours et, bien évi-

demment, vous vous en doutez, cen’est pas reluisant ! »

Avant cette suite (titrée provisoire-ment Les enfants perdus d’Angleter-re), le Press’tiv@l met à l’honneur cepremier volet, vendredi 16 novembre,à 20 h, au cinéma Le Palace de Châ-teau-Gontier.

Timothée GIGAN SANCHEZ.

Dans le film, on découvre l'histoire de Colin Racey (34 ans en 2016, dépendantdes aides sociales) et Claire Fox (24 ans, qui souffre d'épilepsie). Le couple aperdu sa fille, retirée par les services sociaux trois jours après sa naissance.

DREAM WAY PRODUCTIONS

Reportage

Quatorze. C’est le nombre d’élèvesprésents, le 1er octobre, dans la sallede documentation du collège LeGrand Champ, à Grez-en-Bouère.Midi approchant, Jean-Marie Mulon,délégué général du Press’tiv@l, rap-pelle aux élèves présents de 5e, 4e et3e que « pour savoir où l’on va, il fautforcément savoir d’où l’on est ».

Ce message, il le délivre devant unhabitué du festival : Arnaud Roiné. Luisait bien que l’éducation et l’accès àla culture peuvent donner envied’aller plus loin. Pendant dix ans, leLavallois a été photographe officiel del’Elysée, avant de se rendre sur les ter-rains de guerre. « Là, les élèves peu-vent voir des photographies prisesen 2002, à l’intérieur du Palais del’Elysée, présente le photojournaliste.Comme pour toutes mes exposi-tions, j’ai pensé mon travail pour ce

d’EPS). « Avec mes collègues, onorganise des ateliers, entre 12 h et14 h, note cette dernière. Cetteannée, on s’intéresse à la photo et lavidéo, et on alimente la page Face-book du collège, en parlant de toutce qu’il se passe dans ce grouped’élèves volontaires. »

Pour la venue d’Arnaud Roiné, desvolontaires ont fait « une présentationde l’exposition, où on voit plein delieux de l’Elysée, les chambres, lessalons, les jardins, commencent Ali-cia et Chloé, élèves de 3e. On expli-que combien il y a de photos, qui estle photographe.» Lisa et Emma pour-suivent : « On a eu des informationsécrites, on a été voir sur plusieurssites.» Et à la question "Comment fai-tes-vous pour déceler le vrai du faux?", elles rétorquent que « ce qui estfaux, c’est souvent évident mais ilfaut faire attention.»

T. G. S.

Arnaud Roiné : « C’est aux jeunes qu’il faut qu’on s’adresse »

public-là. C’est aux jeunes qu’il fautqu’on s’adresse si on veut faire bou-ger les choses sur le travail des jour-nalistes.» Le Press’tiv@l « conduitdes actions en direction de 25 éta-blissements scolaires des Pays-de-la-Loire, toutes axées sur l’éduca-

tion aux médias », rappelle Jean-Ma-rie Mulon. À Grez-en-Bouère, le festi-val se repose, notamment, sur letravail de Corinne Châtelain (profes-seure-documentaliste), qui enseignel’éducation aux medias et à l’informa-tion, et d’Estelle Rabeau (professeure

À Grez-en-Bouère, grâce au Press’tiv@l, quatorze élèves ont pu rencontrer ArnaudRoiné, à l’origine des clichés sur l’Elysée. TIMOTHÉE GIGAN SANCHEZ

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4 Press'tiv@l 2018 Ouest-FranceMardi 30 octobre 2018

©CharlesHermand

« On va vous raconter une histoire complète »Récent partenaire du Press’tiv@l, l’Agence France Presse met le football à l’honneur via l’expoLes Bleus dans les yeux des photojournalistes de l’AFP, du 7 au 30 novembre.

Entretien

Pierre Fernandez, responsablede la valorisation des contenusmultimédias à l’AFP.

Comment est née cetteexposition sur l’équipede France ?

On l’a d’abord montée en partenariatavec les Assises internationales dujournalisme de Tours. En mars 2018,Jérôme Bouvier, son directeur, estvenu nous dire qu’il serait opportunde retracer l’aventure de l’équipe deFrance de football, depuis la premièreédition de la Coupe du monde, en1930, à Montevideo (Uruguay). Cetteexpo permet de vivre et suivre tout leparcours de cette équipe. Et, parchance, de raconter la deuxième étoi-le et cette folle aventure de l’été der-nier, en Russie, avec la désormaisfameuse image de Kylian Mbappésous la pluie battante.

Cette image est si marquante ?À Bayeux, nous avons une opérationnommée Regard des jeunes de 15ans (12 000 élèves de 3e, en Franceet à l’international, votent pour unedes vingt photos proposées, NDLR).C’est cette photo pour l’AFP signéeFranck Fife qui a été primée. C’estdrôle car notre photographe suivaitles Bleus, à Clairfontaine, quand il aappris la nouvelle. Les gens de l’équi-pe de France étaient très heureux duchoix des collégiens.

Comment se fait le choixdes photos exposées ?

Chronologiquement, avec des aléasde qualité, de distance par rapport auterrain et aux joueurs. Montrer lesévolutions technologiques est mer-veilleux. On conte une histoire et on

JEWEL SAMAD / AFPGABRIEL BOUYS / AFPAFP PHOTO

rend compte de l’évolution du maté-riel et des prises de vue. Par exemple,on a vécu en 1998 un moment char-nière : on a décidé de basculer autout numérique. C’était l’édition avecla première stabilisation du matérielsur une compétition, couverte debout en bout. En 2018, on n’était plussur la question numérique mais sur lavariété des angles. Maintenant, onphotographie au-dessus du toit desstades (avec des robots télécomman-dés et des photographes en haut). EnRussie, on a donc eu des clichés à vold’oiseau qui venaient s’ajouter auxboitiers télécommandés et aux pho-tographes derrière les buts, ou dansles tribunes.

Quelles photosvous ont marquées ?

Je crois incontestablement que lecoup de tête de Zidane, en 2006, m’amarqué. On avait demandé à JohnMacDougall, l’auteur, de ne paslâcher Zinédine Zidane, pendant cet-te finale de Coupe du monde. Lejoueur était au sommet de son art,personne ne s’attendait à pareil scé-nario ! Il y a aussi une photo mer-veilleuse d’un autre temps : Just Fon-taine (ci-dessus, à gauche), porté surles épaules de ses camarades. Si onveut se projeter vers l’avant, il y a Plati-ni et sa bicyclette. Platini, Zidane etMbappé, voilà trois très grandsjoueurs par la photo, le talent et la

renommée. Puis, le football est danset en dehors du stade, avec les sup-porters, sur les regards de l’entrai-neur et des remplaçants, dans lesyeux des téléspectateurs, dans les vil-les qui réagissent aux matchs. Neparlons même pas des personnalités,comme Maradona et ses grands ges-tes lors de la dernière Coupe du mon-de. Le photographe doit être sur

tout. Ce qui différencie l’histoire d’hieret d’aujourd’hui, c’est que, désor-mais, on va vous raconter une histoirecomplète.

Propos recueillis parTimothée GIGAN SANCHEZ.

Du 7 au 30 novembre, au jardin dessenteurs de Château-Gontier.

Pierre Fernandez était rédacteur en chef du département photo de l'AFP, lors dela coupe du monde 1998. MARTIN BUREAU / AFP

«Quand je suis entré dans cette agence, en 1985, un reportage consistait àdévelopper des films et à en faire des tirages. Aujourd’hui, on n’investit pas surune pellicule et tout le monde fait vraiment ce qu’il veut. Mais il n’y a pas plusde grandes photos ! La qualité de regard et l’excellence des photographes,c’est ce qui fait la différence, pas le matériel. »

Pierre Fernandez.

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Ouest-FranceMardi 30 octobre 2018 Press'tiv@l 2018 5

Les Bleus dans les yeuxdes photojournalistes de l’AFPDu mercredi 7 au vendredi 30 novembre 2018Jardins des senteurs à Château-Gontier

« Ramallah, ville normale », de Jean-Michel Delage, montre un quotidien banaldans un contexte anormal. Exposition visible à l’Hôtel de Ville et de Pays de Châ-teau-Gontier, du 7 au 30 novembre. JEAN-MICHEL DELAGE

L’une des photos d’Arnaud Roiné, prise le 27 mars 2017 dans le désert deTimétrine (Mali). Elle fait partie de l’exposition « Des aires de solitudes » visibleà la médiathèque de Pontmain, jusqu’au 30 novembre. ARNAUD ROINÉ

Cette photo, montrant « une cuisine roulante capturée aux Allemands », fait partiede l'expo « Nourrir au front », présentée après le Press'tival, du 3 au 21 décembre,au Musée d'art et d'histoire, à Château-Gontier. ARCHIVES NATONALES

« Harbonières (Somme), août 1916 : sortie de l'obus du wagon à munitions.» Avec« Images interdites de la Grande guerre », l'ECPAD s'ouvre au public, tout au longdu festival, dans et à l'extérieur de la chapelle Saint-Julien. PIERRE PANSIER/ECPAD

« Noël 1916, à Beaulevrier.» L'une des superbes photographies de l'exposition« Louis Vallet : les yeux de la Grande guerre », à découvrir dans la chapelleSaint-Julien du centre hospitalier du Haut-Anjou. ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE LA MAYENNE

« Une choc du 24 septembre 1869 sur le massacre de Pantin.» Visible dans « His-toire(s) d'éthique journalistique », l'histoire du journalisme, d'hier à aujourd'hui, du7 au 30 novembre, à la médiathèque du Pays de Château-Gontier. BNF

Des expositions pour se souvenir

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6 Press'tiv@l 2018 Ouest-FranceMardi 30 octobre 2018

La Grande Guerre comme on ne l'a jamais vueL'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) revientavec un film rare, le 8 novembre, puis avec une exposition photographique, du 7 au 30 novembre.

Trois questions à...

Gilles Ciment, directeur-adjointde l’ECPAD.

Vous venez présenter le filmFragments de la Grande guerre.Quel est-il ?

Il a été réalisé par François Borot àpartir de nos archives. Docteur enHistoire, François Borot est entré àl’ECPAD comme documentaliste, en1979. Depuis une quinzained’années, il a signé plusieurs films,souvent commandés. Là, il s’agitd’une initiative de l’établissement, àl’occasion du Centenaire. Beaucoupde productions ont exhumé nombred’images de nos archives. Mais cer-taines restaient dans l’ombre. Frag-ments... est une déambulation dansles archives photographiques et filmi-ques de la SPCA (Section photogra-phique et cinématographique del’Armée). Il ne s’agit pas de retracerl’histoire de 14-18, mais de l’évoquerà travers des thèmes : les femmes, lesanimaux, le moral des troupes...

Comment s’est fait le choix

des images ?François Borot et les documentalis-tes, responsables des fonds de14-18, ont choisi des images assezrares pour leur intérêt et parce quebeaucoup n’avaient jamais été mon-trées. Car, souvent, les réalisateurs etproducteurs viennent chercher cequ’ils connaissent déjà. Avec ce film,même ici on a découvert des visagesqu’on ne connaissait pas du tout.

L’ECPAD présente égalementl’exposition Images interdites dela Grande guerre, 52 imagesjamais vues car censurées...

On pense toujours à cette « censure »,quel que soit le conflit. Il est évidentqu'il y a un enjeu stratégique à mon-trer ou pas certaines choses. Là, on avoulu voir ces images, interdites àl’époque, en se demandant pourquoielles l’étaient. Par exemple, on mon-trait plus facilement des cadavresd’Allemands que de Français car ilfallait montrer qu’on mettait « la pâté àl’ennemi ». On faisait des images detout, puis on décidait de les diffuserou pas. On ne voulait pas non plusfragiliser l’intérieur de la France ou les

relations diplomatiques avec les paysnon engagés. On voulait garder lemoral général. Autre exemple : dansces fonds censurés, on trouve beau-coup d’images de blessés, d’ampu-tés, d’internés mais on a aussi desmilitaires, aptes au combat, dont l’atti-tude n’était pas conforme à l’imagequ’on voulait donner des poilus. Onne les montrait pas car ça pouvait ali-menter des polémiques sur d’éven-tuels « planqués ». La mission du ser-

vice cinématographique était pluriel-le. Il s’agissait de faire de la propagan-de, de constituer des images commepreuves pour l’après-conflit, de don-ner du crédit et de garder la mémoiredu conflit. Aujourd’hui encore, il fautmontrer l’information, faire de la com-munication, constituer des preuves etétablir une mémoire visuelle del’engagement des forces armées.

Propos recueillis par TimothéeGIGAN SANCHEZ.

« Fragments de la Grande guerre » sera projeté jeudi 8 novembre, à 20 h,au cinéma Le Palace de Château-Gontier. SPCA / ECPAD

L'histoire

Louis Vallet : les yeux de la Grandeguerre est l'exposition proposée parles Archives départementales de laMayenne. Apparue pour la premièrefois en mai 2018 au festival Ménil'Ima-ge, elle sera de nouveau visible avecle Press'tival, du 7 au 30 novembre,dans et à l'extérieur de la chapelleSaint-Julien du centre hospitalier duHaut-Anjou.

« Un fonds de photographies com-me celui-là, c'est vraiment génial »,s'enthousiasme Benoit Morant, encharge de la conception scientifiqueet culturelle de l'exposition. « Avantnotre arrivée, le fonds Louis Valletavait déjà été ouvert, poursuit CyrilDaydé, directeur des Archives. C'estson petit-fils, Dominique Vallet, quinous a permis de numériser un nom-bre impressionnant de clichés et dedocuments, à partir de l'automne2013, appartenant tous à son grand-

des lieux emblématiques, notam-ment à l'est du pays. »

Soldat de la classe 1907, Louis Val-let n'avait aucun droit de photogra-phier, il était en contravention avec lesréglements militaires « mais enmême temps, on ne lui a rien dit,indique Benoit Daydé. Surtout, iln'était pas un passionné de la photoet pourtant ses clichés sont d'unequalité rare et permettent de docu-menter sur tous les aspects de la vieau front.» Pour le soldat, le conflits'est arrêté le 18 juillet 1918. « Il a étécapturé puis détenu, notamment àStettin, en Allemagne, relève BenoitMorant. Il n'en reviendra qu'en 1919.» Avec cette exposition labellisée Mis-sion Centenaire, les Archives lui ren-dent hommage et dévoilent 30 tira-ges photographiques « à destinationdu grand public mais aussi de cher-cheurs spécialisés dans la photo-graphie des tranchées ».

T. G. S.

Louis Vallet, le poilu mayennais qui photographiait

père. » Dans le cadre de la Grandecollecte, les Archives ont notammentrécupéré six albums de photogra-phies, prises par Louis Vallet lui-mê-me. « Le soldat Vallet du 124e Régi-ment d'infanterie de Laval, Sarthoisd'origine, a vécu l'essentiel de sa vieen Mayenne, présente BenoitMorant. Il était issu d'une famille de

tisserands et a géré une filature, àLaval, jusqu'en 1954.»

Mort à Laval en 1972, à l'âge de 85ans, Louis Vallet a laissé 1 200 cli-chés, tous numérisés, pris pendantles quatre années de guerre. « Il nouspermet de voir la guerre telle qu'il lavit et telle qu'il la voit, reprend BenoitMorant. Ses clichés ont été pris dans

Aux Archives départementales de la Mayenne, Cyril Daydé et Benoit Morantannoncent « une exposition extraordinaire ». TIMOTHÉE GIGAN SANCHEZ

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Ouest-FranceMardi 30 octobre 2018 Press'tiv@l 2018 7

Harmonie Mutuelle,mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité, immatriculée au répertoire Sirene sous le numéro Siren 538 518 473,numéro LEI 969500JLU5ZH89G4TD57. Siège social : 143, rue Blomet - 75015 Paris.

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PortraitJean-Michel Delage est photogra-

phe. À 54 ans, l'homme s'est frayé unchemin dans une profession qui nelui tendait pas forcément les bras. «Je vis à Angers, depuis 2008. J’habi-tais à Saint-Denis. Quand mon fils aeu 2 ans, on est partis pour unmeilleur cadre de vie, en Maine-et-Loire.» Fils de maçon et de secrétaire,Jean-Michel Delage a deux passions« depuis gamin : le voyage et la pho-to. Jeune, je faisais les 3x8 dans unegrosse imprimerie, se souvient-il. Unjour, on a imprimé un magazine enarabe. Je n’y comprenais rien mais ily avait des photos du nord de l’Inde.Je voulais y aller !»

Doté d'un CAP d'ouvrier-imprimeur,le jeune homme a une propositiond'embauche mais décide, en 1985,de partir trois mois au Sri-Lanka, enInde et au Népal. « J'avais déjà voya-gé mais je n’étais pas photographeencore. À 22 ans, je voulais le deve-nir.» Trois ans plus tard, après avoirsillonné l'Asie pendant 18 mois, iltombera dans un magasin de photo-graphie... en Australie. « J’ai entenduun mec avec un accent français, ilm’a mis en contact avec un autreFrançais qui avait monté son agen-ce. Je lui ai vendu quelques photospuis j’ai travaillé pour eux, je faisaisdu people, des starlettes locales», se souvient Jean-Michel Delage. Ledébut d'une carrière ? « Quand jesuis rentré en France, je ne me sen-

en 2002 par le joueur de violon alto etde bouzouq, Ramzi Aburedwan,l'association aide des écoles de musi-que en Cisjordanie, notamment à tra-vers l’envoi d’instruments récupérés.« Ramzi est d'ailleurs un anciengamin des camps de réfugiés deRamallah, à l’époque de la premièreintifada (1987-1992), qui, après avoirjoué un jour sur un violon, a étésélectionné pour venir au conserva-toire d’Angers.»

En 2014, Al Kamandjâti a permis àShehada Shelaldeh, 24 ans, deséjourner six semaines auprès dePatrick Robin, maître luthier auxPonts-de-Cé (49), pour fabriquer sonpremier violon d’art.

Depuis, il est devenu le premierluthier palestinien spécialisé dans lesviolons et violoncelles. « J’en ai faitune histoire, j’ai suivi la fabrication etça devait s’arrêter là, continue Jean-Michel Delage. Mais je voulais allerjusqu’au bout. Patrick Robin partaitdans l’école de musique de Ramal-lah, je l’ai accompagné, j’avais trou-vé une autre histoire à faire. Justeavant Noël, ils ont terminé les fini-tions du violon, dans le local de She-hada. L'instrument était destiné àservir à de très bons musiciens.mais la première à en jouer… futAlla, la sœur de Shehada. » C'est cet-te image qui fait l'affiche duPress'tiv@l.

Timothée GIGAN SANCHEZ.

tais pas encore prêt, pondère l'Ange-vin. Puis un jour, en 1991, j’ai lu parhasard une offre de stage en photo-journalisme, avec Yan Morvan (pho-tographe de guerre). C’était peut-être ma dernière chance.»

L'homme y gagnera connaissanceset confiance. Il deviendra freelance,dès 1994, et s’installe à Paris. « Desrencontres m’ont facilité latâche, explique-t-il. Un jour de 1996,je passais l’aspirateur et j’ai entenduà la télé la voix d’un gamin de 14 ans: Faudel.» Jean-Michel Delage appel-

le l’émission et « deux jours après,j’étais dans un studio avec lui. J'aisuivi Faudel pendant longtemps, çam’a permis de vendre beaucoup dephotos.»

Voyages en Palestine

Puis vint la photo à l'affiche duPress'tiv@l. « Cette photo, elle estnée d’une histoire qui naît d’un pre-mier voyage à Ramallah (Palestine),en 2010, avec l'association angevineAl Kamandjâti ("le violoniste" en ara-be) », explique le photographe. Créée

Dans l'exposition « Ramallah, ville normale », Jean-Michel Delage présente 28photos « faites avec mon téléphone portable, en 2013, 2016 et 2017 ».

| CRÉDIT PHOTO : JEAN-MICHEL DELAGE

Jean-Michel Delage signe l'affiche du festival. Il raconte l’histoire de cette photo, en margede Ramallah, ville normale, exposition visible à l'hôtel de Pays, du 7 au 30 novembre.

La photo de l’affiche « est née d’une histoire »

« J’ai un parcours atypique maisassez cohérent, dans le fond. » Voilàcomment Loïc Méjean définit sa car-rière, en une phrase. « J’ai commen-cé par le théâtre, puis j’ai obtenu undiplôme d’éducateur spécialisé(1987) puis j’ai fait 30 ans de théâtrenon-stop », introduit l’homme de58 ans. Trente années en tant quecomédien et metteur en scène qui lemèneront de Cholet à Paris, en pas-sant par Laval. « J’ai beaucoup joué,continue-t-il, mais chaque année, jefaisais au moins une interventiondans des lieux plus ou moins com-pliqués. »

Loïc Méjean multiplie les créationsde spectacles auprès de jeunesdélinquants récidivistes ou détenus

longue peine, de toxicomanes, d’ado-lescents en foyer d’accueil ou d’adul-tes en situation de handicap mental.« Le théâtre est un outil de libérationde la parole pour ceux qui n’osentpas la prendre ou en sont privés »,juge-t-il. Ainsi, le néo-Castrogontériena passé un master Culture et Socié-té (2011) avant d’engager une thèsede doctorat (2013), se demandant« en quoi la pratique artistique favo-rise-t-elle la requalification socialede personnes en situation de préca-rité ».

Désormais chercheur en scienceshumaines et sociales, Loïc Méjean nejoue plus mais crée et met en scène.« Mes pratiques ont formé un fil con-ducteur autour du social, résume-t-il.

Cela m’a amené à créer le Festivaldes 37, dans le Pays de Craon (festi-val de cinéma avec et pour les habi-tants, N.D.L.R.), porté par l’associa-tion L’Autre vie du papillon. »

Il sera présent au Press’tiv@l, mer-credi 14 novembre, de 14 h 30 à16 h 30, au collège Paul-Emile-Victorde Château-Gontier. « On diffuseraParoles de Wresinski, annonce leco-réalisateur dudit film avec Thier-ry Charrier et Marc Chevalier. Undocumentaire sur la parole deJoseph Wresinski, né à Angers en1917, mort en 1988, et ce qu’il en res-te ». Il poursuit : « Ce prêtre hyper laï-que a juste mis des mots sur la pau-vreté et les moyens de la vaincre. Àmon sens, sa parole était beaucoup

Loïc Méjean redonne la parole à Joseph Wresinski, l’Angevin

plus puissante que l’Abbé Pierre. »Débat ouvert, pour la première Pres-stivalienne.

T. G. S.

Le 14 novembre, LoÏc Méjean évoque-ra aussi « Histoire de café », réalisé parla Lavalloise Ãnanda Safo.

TIMOTHÉE GIGAN SANCHEZ

Page 8: Ne peut être venduséparément. Press’tiv@lquestionne l ... · Offertparvotrejournal Cahier n°2 du mardi 30 octobre2018 Ne peut être venduséparément. MADE IN mayenne EHPAD

8 Press'tiv@l 2018 Ouest-FranceMardi 30 octobre 2018

Louis ValletLes yeux de la grande guerre

jusqu’au 30 novembre à la Chapelle Saint-Juliendu Centre hospitalier du Haut-Anjou (Château-Gontier)

et sur les grilles extérieures

Exposition proposée parlesArchivesdépartementalesdela mayenne

L

Depuis le 3 octobre, Arnaud Roinéprésente sa nouvelle exposition. Desaires de solitudes donne notammentun visage à des militaires françaisbien loin de chez eux, engagés auMali ou en Centrafrique, chargés desurveiller des territoires immenses etde maintenir la stabilité, en 2013.

À Pontmain, à la médiathèque, jus-qu’au 30 novembre. Gratuit.

Du 7 au 30 novembreJean-Michel Delage présente l’expo-sition Ramallah, ville normale, regardsur un quotidien banal qui n’a pasobjet d’occulter l’occupation et lesdéboires de tout le peuple palesti-nien.

À Château-Gontier, à l’hôtel de villeet de Pays (1er étage). Gratuit.

■ L’Établissement de communica-tion et de production audiovisuelle dela Défense (ECPAD) présente l’expo-sition d’Images interdites de la Gran-de Guerre, dévoilées pour la premièrefois. Parallèlement, les Archivesdépartementales présentent LouisVallet : les yeux de la Grande Guerre,des clichés uniques pris au front parun poilu mayennais.

À Château-Gontier, à la chapelleSaint-Julien du centre hospitalier duHaut-Anjou. Gratuit.

■ Histoire(s) d’éthique journalisti-que revient sur l’histoire du journalis-me, d’hier à aujourd’hui. Une exposi-tion proposée par France TV et le sitede presse de la Bibliothèque nationa-le de France.

À Château-Gontier, à la médiathè-que. Gratuit.

■ Les Bleus dans les yeux des pho-tojournalistes de l’AFP. L’expositionretrace, en 80 photographies, le par-cours de l’équipe de France de foot-ball en Coupe du monde, avec qua-torze participations depuis 1930 etdeux étoiles. En partenariat avec lesAssises internationales du journalis-me de Tours et l’Agence France Pres-se.

À Château-Gontier, aux jardins dela Source et des Senteurs. Gratuit.

■ La photographe Mélanie Challeprésente son exposition Vision inté-rieure, réalisée dans huit pays et qua-tre continents (Asie, Afrique, Améri-que, Europe), sur la question de larencontre.

À Segré, au Pôle Santé. Gratuit.

maltraitance future.À Château-Gontier, à 20 h, au ciné-

ma Le Palace. Entrée gratuite sansréservation dans la limite des placesdisponibles.

Lundi 19 novembreSoirée spéciale autour de l’émissionVert de Rage. Journaliste à CashInvestigation pendant cinq ans, Mar-tin Boudot anime désormais unesérie d’enquêtes sur de grands scan-dales environnementaux, sur France5. Le lauréat du Grand prix vidéo Gil-les Jacquier (Press’tiv@l 2015) vien-dra expliquer sa démarche.

À Laval, à 20 h, à L’Avant Scène.Entrée gratuite sans réservation dansla limite des places disponibles.

Jeudi 22 novembrePresstivalienne #2. Projection du filmAviation : l’héritage de 14-18, duMayennais Nicolas Jallot et Jean-Baptiste Lucchini. Ou comment laGrande Guerre a transformé l’enginvolant en véritable arme redoutable.

À Laval, de 14 h 30 à 16 h 30, auxArchives départementales de laMayenne. Entrée libre et gratuite.

Vendredi 23 novembreGrande soirée du Press’tiv@l 2018.Son thème : « Journalisme : toute uneHistoire ». Jacques Cardoze (journa-liste de France 2) est l’invité d’hon-neur. D’autres invités sont attendus :Bastien Hugues (France Info), HervéBrusini et Amel Cogard (France Télé-visions). Le dessinateur de presseChaunu croquera les interventions,en direct et avec humour.

À Château-Gontier, à 20 h, au théâ-tre des Ursulines. Entrée gratuite.Ouverture des portes à 19 h 15. Piè-ce d’identité obligatoire. Réservationà l’office de tourisme :02 43 70 42 74 ou [email protected]

Du 3 au 21 décembreAvec l’exposition Nourrir au front,l’association Comme en 14 et leministère de l’Économie évoquent laGrande Guerre, en 250 images, à tra-vers les questions de ravitaillement etd’alimentation des soldats.

À Château-Gontier, au Musée d’artet d’histoire. Renseignements au02 43 70 42 74. Gratuit.

Mercredi 7 novembrePré-lancement du Press’tiv@l, avec letémoignage du journaliste d’investi-gation Laurent Richard sur l’associa-tion Forbidden Stories, qui protége etpoursuit les sujets de journalistes quisont ou pourraient être menacés.

À Paris, à 18 h 45, au Press Club deFrance.

Jeudi 8 novembreProjection inédite du film Fragmentsde la Grande Guerre, une déambula-tion dans les archives de la SPCA(Section photographique et filmiquede l’Armée) pour évoquer 14-18. Enprésence du réalisateur, FrançoisBodot, et des responsables del’ECPAD.

À Château-Gontier, à 20 h, au ciné-ma Le Palace. Entrée gratuite sansréservation dans la limite des placesdisponibles.

Mardi 13 novembreProjection de Les réfugiés de Saint-Jouin, présentant un petit village nor-mand qui choisit, en septembre2015, d’accueillir une famille demigrants. En présence d’Ariane Dou-blet (réalisatrice), de Muaoya

Hamoud (protagoniste du film et jour-naliste syrien) et Julia Pascual (jour-naliste du Monde).

À Angers, à 20 h 15, au cinéma 400coups. Entrée gratuite sans réserva-tion dans la limite des places disponi-bles.

Mercredi 14 novembrePresstivalienne #1. Projection deParoles de Wresinski, qui met enlumière la parole laïque importantesur la pauvreté du prêtre angevinJoseph Wresinski, disparu en 1988.Le comédien ligérien Loïc Méjean,co-réalisateur du film, sera présent. Ilévoquera aussi sa participation aufilm de la Lavalloise Ãnanda Safo :Histoire de café.

À Château-Gontier, de 14 h 30 à16 h 30, au collège Paul-Emile Victor.Entrée libre et gratuite.

Vendredi 16 novembreProjection du film Les enfants volésd’Angleterre, en présence de Stépha-nie Thomas et Pierre Chassagnieux.Un documentaire poignant sur ladérive de la protection de l’enfanceoutre-Manche, avec des enfants enle-vés à leurs parents pour soupçon de

La grande soirée du Press'tiv@l devrait à nouveau faire salle comble.| CRÉDIT PHOTO : ARCHIVES PRESS’TIV@L

Le festival de journalisme du Pays de Château-Gontier étend sa présence. Conférences, débats,rencontres, et expositions sont prévus à Château-Gontier, Laval, Pontmain, Segré, Angers et Paris.

Tout le programme du Press’tiv@l Info 2018