Kinshasa, Janvier 2013 - UNDP · 2020. 4. 2. · GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU...
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PLAN D’ACTION POUR LA MISE EN ŒUVRE DE PROGRAMMES PAYS
ENTRE LE
GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ET
LE PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT
2013-2017
Kinshasa, Janvier 2013
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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TABLE DES MATIÈRES
LISTE DES ACRONYMES ............................................................................................................. 3
Partie I. Fondement de la relation ............................................................................................ 6
Partie II. Analyse de la situation ............................................................................................... 7
Partie III. Coopération passée et leçons apprises ..................................................................... 11
Partie IV. Programme proposé ................................................................................................. 15
Partie V. Stratégie de partenariat ............................................................................................. 24
Partie VI. Gestion de programme ............................................................................................. 27
Partie VII. Suivi et évaluation .................................................................................................... 30
Partie VIII. Engagements du PNUD ........................................................................................... 30
Partie IX. Engagements du gouvernement ............................................................................... 31
Partie X. Autres dispositions ................................................................................................... 34
Annexe I : Cadre de résultats et ressources du Plan d'action pour la mise en œuvre de
programmes de pays ................................................................................................... 37
Annexe II. Plan d’évaluation du Programme Pays 2013-2017……………………………
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LISTE DES ACRONYMES
ALPC: Armes légères et de petit calibre
ASBL: Association sans but lucratif
BAD: Banque africaine de développement
BCC: Banque centrale du Congo
BCN : Bureau de coordination nationale
BCNUDH : Le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme
BIT : Bureau international du travail
BRICS: Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud
CDMT: Cadre de dépenses à moyen terme
CDSMT: Cadre de dépenses sectorielles à moyen terme
CENI: Commission Electorale Nationale Indépendante
CICR : Comité international de la Croix-Rouge
CNC: Congrès national de congolais
COOPEC: Coopérative d’épargne et de crédit
COREF : Comité d’Orientation de la Reforme des Finances Publiques
CPAP: Plan d’action pour la mise de programmes pays
CPD: Document de programme de pays
CSMOD: cadre stratégique de mise en œuvre de la décentralisation
CTAD : Cellule technique d’appui à la décentralisation
DFID: département pour le développement international du Royaume-Uni
DIM: Mise en œuvre directe
DPP : Document de programme de pays
DSCRP: Documents de la stratégie de croissance et réduction de la pauvreté
ECOFIN: Economie et finance
EUP: Etablissement d’utilité publique
ETD: Entités territoriales décentralisées
FACE: Rapport standard d'Autorisation de fonds et de Certification de dépenses
FAO: Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
FARDC: Forces armées de la République démocratique du Congo
FEC : Fédération des entreprises du Congo
FEM: Fonds pour l’Environnement Mondial
FENU : Fonds d'Équipement des Nations Unies
FIDA : Fonds international de développement agricole
GMS: Services de soutien général de gestion
GRD: Gestion Axée sur les Résultats de Développement
GRN: Gestion des ressources naturelles
HACT: Harmonized Approach to Cash Transfers
ICN: Instance de Coordination Nationale
IMF: Institut de micro-finance
INPP: Institut national de préparation professionnelle
INS : Institut national de statistiques
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ISSSS: Stratégie internationale de soutien à la sécurité et à la stabilisation
JICA: Agence japonaise de coopération internationale
MAG : Groupe de conseils sur les mines (Mines Advisory Group)
MONUSCO: Mission de l’organisation des nations unies pour la stabilisation en République
démocratique du Congo
MUSO: Mutuelle de Solidarité
NIM: Mise en œuvre nationale
NTIC: Nouvelles technologies de l’information et de la communication
OCC : Office congolais de contrôle
OCEP : observatoire de l'éthique professionnelle
OCHA : Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires
OIG: Organisation intergouvernementale
OMD: Objectifs du millénaire de développement
ONG: Organisation non gouvernementale
ONU: Organisation des Nations Unies
ONUDC : Office des Nations Unies contre la drogue et le crime
ONUDI : Organisation des Nations unies pour le développement industriel
ONUSIDA : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida
OSC: Organisation de la société civile
OXFAM GB: Comité sur la faim de Oxford (Oxford Commitee for Famine)
PADDL: Programme d’appui à la décentralisation et au développement local
PAM : Programme alimentaire mondial
PANA: Plan d'action national d'adaptation
PAP: Programme d’actions prioritaires
PCP: Programme de consolidation de la paix
PEFA: Évaluation de la Gestion des Finances Publiques
PGAI: Plateforme de gestion de l’aide et de l’investissement
PIB: Produit intérieur brut
PME: Petites et moyennes entreprises
PNMLS : Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH-SIDA
PNUAD: Programme-Cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (United
Nations Development Assistance Framework)
PNUD: Programme des Nations Unies pour le développement
PRODOC : Document de programme
PTA: Plan de travail annuel
PTT: Plan de travail trimestriel
RDC: République démocratique du Congo
REDD: Réduction des émissions des gaz à effet de serre liées à la déforestation et à la
dégradation forestière
RGPH: Recensement général de la population et de l’habitat
RMDH: Rapport mondial sur le développement humain
RTNC : Radio-Télévision nationale congolaise
SBAA: Accord de base type en matière d'assistance
S&E: Suivi-évaluation
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SGBV: Violences sexuelles et sexistes
SIDA: Syndrome d’immunodéficience acquise
SNDS: Stratégie nationale de développement de la statistique
SNU: Système des Nations Unies
STAREC: Programme de stabilisation et de reconstruction des zones sortant des conflits armés
VSLA : Associations villageoises d’épargne-crédit
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LE CADRE COMMUN
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo et le Programme des
Nations Unies pour le Développement conviennent mutuellement du contenu de ce document et
de leurs responsabilités dans la mise en œuvre du programme de pays.
Poursuivant leur accord et leur coopération mutuels afin de réaliser les Objectifs du
Millénaire pour le Développement, les Conventions des Nations Unies et les Sommets, à
l'accomplissement desquels ils sont engagés, y compris : ____________, _____________,
____________,
S'appuyant sur l'expérience acquise et les progrès enregistrés au cours de la mise en œuvre
du précédent Programme de pays 2008 à 2012,
Entamant une nouvelle période de coopération 2013 à 2017,
Déclarent que ces responsabilités seront honorées dans un esprit d’étroite coopération et ont
convenu ce qui suit :
Partie I. Fondement de la relation
1.1 ATTENDU QUE le Gouvernement de la République démocratique du Congo, ci-après
désigné « le Gouvernement » et le Programme des Nations Unies pour le développement, ci-
après désigné le PNUD, ont conclu un accord type pour régir l'assistance du PNUD au pays
(Accord de base type en matière d'assistance (SBAA), signé par les deux parties le 27 mai
1976. Sur la base de [Article I, paragraphe 2 du SBAA] [paragraphe 1 de l'Annexe type :
Dispositions supplémentaires aux documents de projet : le Contexte juridique (« Dispositions
supplémentaires »), joint et intégré au présent CPAP], l'assistance du PNUD au
Gouvernement sera fournie au Gouvernement en vue d'être reçue conformément aux
résolutions et décisions pertinentes et applicables des organes compétents du PNUD, sous
réserve de la mise à disposition des fonds nécessaires au PNUD. Il s'agit en particulier de la
décision 2005/1 du 28 janvier 2005 du Conseil d'administration du PNUD approuvant la
nouvelle version du Règlement financier et des règles de gestion financière et, partant, les
nouvelles définitions des termes « exécution » et « mise en œuvre », permettant au PNUD de
pleinement appliquer les nouvelles procédures de programmation commune de pays résultant
de l'initiative de simplification et d'harmonisation du PNUD.
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1.2 A la lumière de cette décision, le présent CPAP ainsi qu'un cadre des résultats et des
ressources (qui fait partie du présent CPAP) conclus aux termes des présentes constituent
ensemble un document de projet tel que visé au [SBAA] [ou autre accord régissant
l'assistance]. Toute référence à une « Agence d'exécution » dans le SBAA doit s'entendre
comme une référence à un « Partenaire de réalisation », selon la définition qui est donnée à ce
terme dans le CPAP et les Plans de travail annuels.
Partie II. Analyse de la situation
2.1 La République Démocratique du Congo (RDC) couvre une superficie de 2,3454 millions de
km² avec une population estimée à environ 65 millions d’habitants dont 10 millions à
Kinshasa. Sa population est caractérisée par sa jeunesse; ce qui représente à la foi un défi de
taille, mais aussi une opportunité riche de promesses. L’étendue de son territoire
géographique, ses nombreuses ressources minières encore inexplorées, ses énormes
potentialités agricoles ainsi que l’importance numérique de sa population sont autant d’autres
opportunités dont la maîtrise et l’exploitation judicieuse pourraient contribuer à aider la RDC
à faire face aux défis de la pauvreté, de la recherche d’une stabilité sociopolitique et du
développement.
2.2 Depuis 2006, année au cours de laquelle la RDC a initié un processus de démocratisation
avec l’adoption d’une nouvelle constitution et la tenue d’élections générales régulières,
l’économie nationale s’est repositionnée sur une trajectoire de croissance économique
soutenue et durable..
2.3 La situation économique et financière de la RDC au courant de la période 2011-2012 est
restée caractérisée par le maintien de l’activité économique à un niveau satisfaisant, attesté
par les estimations d’une croissance du PIB de 6.9 %, et ce, en dépit de l’instabilité de
l’économie mondiale. La croissance moyenne du PIB a atteint 5,6% sur la période 2006-2010
et le taux d’inflation est retombé au plus bas niveau de son histoire, passant de 54,3% en
2009 à 9,9% en 2010 et 2.51% en août 2012. Ces performances ont permis à la RDC
d’atteindre le point d’achèvement de l’Initiative PPTE en 2010 Cette croissance a été tirée
essentiellement par les industries extractives (cuivre, cobalt, diamant, or, étain, zinc, pétrole,
bois), le commerce de gros et de détail et les télécommunications. Le taux de change s’est
stabilisé, en 2011 et en 2012, autour de 925 Francs congolais pour un dollar américain, avec
toutefois des fluctuations à la hausse ou à la baisse marginales, dépassant rarement les 5%.
Sur le marché des biens et services, le niveau général des prix s’est établi à 15,5 % fin 2011
contre 9,9 % en 2010. . Cette situation serait attribuable à la conjugaison de la bonne tenue
des politiques monétaire, budgétaire et de change.
2.4 En dépit de ces performances macroéconomiques, la RDC demeure un Etat fragile avec de
réelles faiblesses au niveau de la justice, de la gouvernance démocratique, de la
décentralisation et de la restauration de l’autorité de l’Etat
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2.5 Aussi, la RDC continue-t-elle de souffrir des séquelles des conflits armés des années 1990 et
2000 qui ont ponctué sa récente histoire et qui ont anéanti le capital de progrès accumulés
pendant les années 70 et 80. Il s’agit notamment de :
La récurrence de l’action des groupes armés nationaux et étrangers qui engendre une
instabilité permanente et aggrave la situation humanitaire dans tout l’Est de la RDC. Cette
situation sécuritaire qui était déjà fragile, s’est rapidement détériorée au cours du
deuxième trimestre 2012, à la suite de l’apparition d’une nouvelle rébellion armée sous la
dénomination de M23, ainsi que la reprise des violences par les différentes branches des
Maï-Maï, avec comme conséquences, des déplacements massifs des populations, la
limitation d’accès aux populations vulnérables, l’aggravation de la situation humanitaire ;
La recrudescence des conflits communautaires notamment autour des questions foncières
avec le retour des populations déplacées. Les différents travaux d’analyse des conflits
menés dans le nord-est de la RDC ont confirmé que les principales causes structurelles de
ces conflits sont la problématique foncière, l’exploitation et le trafic plus ou moins illégal
des minerais, les tensions intercommunautaires, la corruption et l’impunité généralisée,
ainsi que la faiblesse de l’Etat notamment dans les domaines judiciaire et sécuritaire.
2.6 Les insuffisances de l’exercice de l’autorité de l’Etat dues à la mise en œuvre partielle des
réformes dans les secteurs de la sécurité et de la fonction publique Ainsi, La persistance de
l’insécurité à l’Est constitue une menace sérieuse pour les interventions des bailleurs de fonds
y compris le PNUD.. La stabilisation de l’Est sera un enjeu sécuritaire et politique très
important pour le prochain cycle de programmation.
2.7 En 2011, la RDC a adhéré au Partenariat de Busan pour une coopération efficace au service
du développement Ce nouveau partenariat mondial pour l’efficacité de l’aide intègre la
problématique du Développement durable dans les pays en situation de conflit et de fragilité
à travers le New Deal pour l’engagement international dans les Etats fragiles.
2.8 Il ressort du Rapport 2010 de Suivi des progrès vers la réalisation des OMD que si des
progrès vers la réalisation de certains OMD sont avérés, il reste que dans bien d’autres, le
pays est loin de gagner le pari de 2015 : le taux de pauvreté est de 71.3%; le taux
d’alphabétisation parmi les 15-24 ans est de 72% (hommes 86% et femmes 59%); le taux de
mortalité maternelle est estimé à 670 pour 100,000 naissances vivantes; (malgré la baisse
sensible de 34% de 1990 à 2008, la cible de cet objectif reste encore fort éloignée.); et la
prévalence de VIH s'élève à 1,3%. En outre, l’indice d’inégalité entre les sexes s’élève à
0,710 en 2011 plaçant la RDC à la 142e place sur 146 pays; la proportion de femmes au sein
de la nouvelle Assemblée nationale sortante était de 10,4% contre 5% au Sénat; et les
violences sexuelles et sexistes (SGBV) demeurent très élevées. Au regard de l’OMD 7, la
RDC est dotée de ressources exceptionnelles tant par sa couverture forestière (environ 50%)
que par sa biodiversité, un patrimoine toutefois sous pression en raison de la dépendance à la
biomasse pour la consommation énergétique (92%), des industries minières, des pratiques
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agricoles inadaptées et de l’érosion des sols, aggravés par l’impact du changement
climatique.
2.9 C’est pour relever ces défis et en cohérence avec le DSCRP II, que le nouveau
Gouvernement a élaboré un ambitieux programme 2012 - 2016 articulé autour des six (06)
axes majeurs ci-après :
la poursuite et la finalisation des réformes institutionnelles en vue du renforcement de
l’efficacité de l’Etat ;
la consolidation de la stabilité macroéconomique et l’accélération de la croissance
économique et de la création d’emplois ;
la poursuite de la construction et de la modernisation des infrastructures de base ;
l’amélioration du cadre de vie et des conditions sociales des populations ;
le renforcement du capital humain et l’ambition de faire de la société congolaise un vivier
d’une nouvelle citoyenneté ;
le renforcement de la diplomatie et de la coopération au développement.
2.10 Le Gouvernement a engagé une série de réformes majeures, au niveau des finances
publiques, de l’approfondissement de la décentralisation, la lutte contre la corruption, la
restauration des capacités institutionnelles de l’Etat, la lutte contre la pauvreté, etc. Le
Documents de la Stratégie de Croissance et Réduction de la Pauvreté (DSCRP) II et un
programme de stabilisation et relèvement économique à l’est (STAREC) initié dans le cadre
de l’Initiative Internationale pour la stabilisation sont en cours de mise en œuvre ; un
Programme de Consolidation de la Paix (PCP) qui couvrira les provinces de l’ouest est en
préparation.
2.11 Dans cet allant, l’équipe pays des Nations Unies en RDC vient d’adopter d’accord parties
avec le Gouvernement, un nouveau Programme-Cadre des Nations Unies pour l’aide au
développement (PNUAD), qui régira sur la période 2013/2017, le cadre de partenariat et
d’appui au développement du pays. S’inspirant du DSCRP II et en cohérence avec le
programme du nouveau Gouvernement, le PNUAD a adopté six priorités
stratégiques relatives :
au renforcement du cadre institutionnel et des structures citoyennes en vue d’assurer la
promotion des droits humains et le développement ;
à l’appui aux institutions publiques pour la mise en œuvre efficace et concertée de
politiques et programmes d’accompagnement des acteurs-clés œuvrant dans les secteurs
porteurs susceptibles d’accélérer la création d’emplois et de revenus ;
à l’appui à apporter aux populations et en particulier aux femmes et aux autres groupes
vulnérables pour leur permettre de tirer profit d’une offre accrue de services sociaux de
base de qualité avec un intérêt particulier pour la résolution des conflits et la consolidation
de la paix ;
à l’amélioration et à l’élargissement de la réponse nationale à l’épidémie de VIH ;
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à l’appui à l’amélioration de la gestion des ressources naturelles (minières, énergétiques,
biodiversité et foncières) et à la promotion d’une économie verte ;
au raffermissement et à la consolidation des progrès significatifs en matière de protection
des civils, de respect des droits humains et de réduction des tensions et conflits.
2.12 L’examen de la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre les violences sexuelles a montré
que plusieurs aspects essentiels sont encore faiblement traités ou le sont d’une manière peu
structurée et qu’il devient urgent de revisiter cette stratégie, en la focalisant sur les causes des
violences sexuelles et les causes de toutes les violences basées sur le genre, et ainsi
contribuer à l’élaboration d’une véritable stratégie nationale « genre ». Les expertises déjà
développées par le PNUD dans les domaines d’accès à la justice et de la socio-économique
pour les survivants des violences sexuelles devraient servir d’opportunités.
2.13 En matière de Gouvernance Communautaire, les interventions dans le cadre du Relèvement
Communautaire, ainsi que les expériences ‘pilotes’ dans le domaine de l’Environnement, ont
démontré l’importance de renforcer les mécanismes inclusifs et participatifs et de promouvoir
les processus de dialogue et de planification au niveau des communautés de base. Cette
approche a eu le mérite d’impliquer les populations, les leaders communautaires, les autorités
et autres acteurs locaux dans les initiatives de traitement des causes de conflits, de
revitalisation des économies, de renforcement de la société civile, de promotion des
mutuelles de solidarités, de structuration organisation des producteurs, etc.
2.14 Sur le plan de l’appui à la revitalisation des économies locales, il s’est avéré important que
les populations des zones qui sortent des conflits bénéficient des dividendes de la paix
(‘peace dividends’) en vue de consolider la paix, et ainsi favoriser la transition d’une situation
d’urgence l’humanitaire vers un contexte favorable au développement. Au niveau local, des
paquets d’interventions ont été développés et testés, notamment dans des projets conjoints
FAO-PNUD-UNICEF, comprenant des aspects de la relance agricole (FAO), réhabilitation
des services sociaux à la base (UNICEF) et la relance économique locale (PNUD):
réhabilitation des marchés, dessertes agricoles, entreposage, formation professionnelle,
organisation des producteurs, accès aux services financiers.
2.15 Au niveau provincial, la relance de l’économie locale devrait idéalement s’appuyer sur le
développement des échanges économiques transfrontaliers avec les pays voisins, qui
constituent le maillon indispensable à l’accès des produits locaux au marché mondial et,
facteurs potentiels de pacification et de stabilisation dans cette région.
2.16 En ce qui concerne le secteur privé, des discussions ont été entamées avec les entreprises,
les ministères concernés ainsi que certains bailleurs de fonds, afin de susciter l’engagement
du secteur privé en faveur du pacte mondial et de la responsabilité sociétale des entreprises.
Cet engagement devra s’étendre sur la mise en œuvre des modèles favorisant le
développement des marchés inclusifs et l’appui aux chaines des valeurs.
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2.17 Face à la récurrence des problèmes de coordination des interventions des partenaires au
niveau provincial, le PNUD fournit aux provinces qui ont pu ainsi développer des PAP, dans
la cadre du DSCRPII, un appui à la planification simultanément avec l’élaboration des édits
provinciaux et leurs mesures d’application. Des approches différentes ont été développées
selon les provinces (Orientale : stratégies sectorielles ; Maniema : plan minimal de
développement ; Sud-Kivu : plan provincial de développement durable). Il est nécessaire
d’aboutir à une approche plus cohérente, basée sur la planification et la budgétisation du
développement au niveau provincial, d’une manière plus réaliste, concrète.
2.18 Compte tenu de l’impact des conflits armés dans l’est de la RDC et de la sensibilité des
bailleurs, les interventions du PNUD se sont surtout concentrées dans les provinces de l’Ituri,
Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Nord-Katanga. Mais les analyses des indicateurs de
développement ont démontré que les provinces les plus pauvres se trouvent à l’ouest
(Equateur, Bandundu) et que l’ampleur du phénomène de pauvreté en RDC est de plus en
plus important dans cette partie de la RDC où, la pauvreté avec d’autres facteurs de fragilité
sous-jacents, communs à l’ensemble du pays, pourraient déclencher des conflits, comme l’ont
montré les événements d’il y a quelques années dans la province de l’Equateur et dans le
Bas-Congo. La consolidation de la paix passe donc par la correction de ce déséquilibre.
2.19 Bien que son mandat ne le prédispose pas à jouer un rôle actif dans la réforme de l’armée, le
PNUD peut et devrait, par-delà les intérêts particuliers des bailleurs, jouer un rôle dans la
coordination des partenaires afin d’aider le gouvernement à engager une réforme réelle de
l’armée. La dispersion des appuis bilatéraux, notamment en matière de formation des
bataillons, n’a pas été efficace et n’a pas abouti pas à la formation d’une armée forte,
disciplinée et républicaine, condition sine qua non pour enrayer les conflits et la situation
d’insécurité et d’instabilité.
Partie III. Coopération passée et leçons apprises
3.1 Le CPD 2008-12 faisait suite aux élections réussies de 2006 et qui avaient suscité de fortes
attentes dans les domaines de la réduction de la pauvreté et de la bonne gouvernance, les
deux piliers du programme. Dans le domaine de la gouvernance, le PNUD a :
Assisté la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à travers l’acquisition
de kits pour l’enregistrement des électeurs et la formation de 32,000 agents électoraux
pour la révision du fichier électoral (31 millions d'électeurs), le recrutement et la
formation de 363,000 agents électoraux et le financement de 30,000 observateurs
nationaux, en vue de préparer les élections de 2011 ; Le soutien apporté par le PNUD au
Parlement a également permis l’amélioration du dialogue social direct entre élus et
population, la réduction du temps de transcription des débats et de production des
documents parlementaires et leur amélioration en qualité et en quantité ;
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Appuyé en conseil juridiques les commissions législatives du Parlement et des
Assemblées provinciales et renforcé les capacités des institutions parlementaires en
techniques de rédaction des textes de lois permettant l’adoption de lois fondamentales
dans les secteurs des élections, de la justice et de la sécurité.
Appuyé la restructuration des organisations de la Société civile en groupes thématiques et
leur redynamisation ;
Aidé à l’élaboration des règlements régissant les comptes publics, à la réorganisation des
structures et au développement des capacités de la Cour des Comptes ;
Participé à la formation et au recyclage de 3,527 policiers, la mise en place de la première
unité de police scientifique dans le Nord-Kivu, le renforcement des capacités de la police
spéciale pour la protection des femmes et des enfants dans le Nord et le Sud-Kivu et la
création de cliniques d'aide juridique ;
Mis en place des infrastructures au profit de deux brigades des FARDC ainsi que les
infrastructures pour le casernement de 7,000 militaires et environ 20,000 dépendants au
Sud-Kivu et en Ituri.
Le programme a en outre contribué à améliorer les conditions de travail des
administrations locales des entités ciblées avec la construction des bâtiments
administratifs équipés dont l’impact est la fonctionnalité des services et la restauration de
l’autorité de l’Etat à cette échelle locale. 16 bâtiments sont déjà achevés et opérationnels.
L’autre amélioration apportée, est l’amélioration du système de planification du
développement local grâce à la mise en place participative des outils de développement
local. Cette démarche a permis de promouvoir la participation des populations locales à la
gestion de la chose publique à travers les cadres de concertations mis en place, et toutes
les couches de la population y prennent part (notamment les jeunes, les femmes et les
pygmées). Grâce à ce processus, un système de gestion budgétaire est mis en place avec
des outils adaptés à cette échelle pour une gestion saine et transparente des ressources
mobilisées, ainsi qu’un système de reddition de comptes qui permet à la tutelle ainsi qu’à
la population de suivre la gestion des finances publiques locales. Le Pnud a également
appuyé les provinces à mettre en œuvre un programme de réforme des finances
publiques.
3.2 Dans le domaine de la réduction de la pauvreté, des résultats importants ont été enregistrés,
notamment :
Les contributions aux politiques de développement et de consolidation de la paix – par
exemple, le DSCRP2 et, en synergie avec la MONUSCO, le Programme de
Consolidation de la Paix (PCP) pour l'ouest de la RDC ;
La finalisation de la nouvelle loi sur la micro finance en attente de promulgation ;
Un meilleur accès aux services de base pour 30,000 dépendants d’ex-combattants et le
désenclavement de 40,000 personnes dans le Sud-Kivu suite à l’ouverture des routes;
La génération de revenus pour 2,600 victimes de violences sexuelles et basées sur le
genre ;
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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Comme bénéficiaire principal du Fonds Mondial, le dépistage de 208,000 personnes et la
fourniture de traitements antirétroviraux à plus de 40,000 personnes vivant avec le
VIH/sida ;
La formulation du Plan national préparatoire à l’UN-REDD, qui a permis de mobiliser
plus de USD 75 millions en 2010, permettant ainsi à la RDC de devenir l'un des 9 pays à
bénéficier de la phase « procédure accélérée» de la REDD.
3.3 Dans les projets conjoints mis en œuvre dans le cadre de la Stratégie Internationale d’appui
au STAREC (ISSSS), le PNUD a appuyé la réduction des tensions communautaires, la
revitalisation des économies locales et la réintégration communautaire des groupes
vulnérables, les autres agences (UNICEF, FAO) prenant en charge les activités
correspondant à leurs domaines de spécialisation. Des mécanismes conjoints de coordination
de la mise en œuvre ont été développés :
Concentration des interventions sur les mêmes zones et les mêmes cibles ;
Planification conjointe permettant d’orienter la mise en œuvre des activités ;
Suivi et évaluation conjoints.
3.4 Le PNUD a appuyé l’adoption d’édits provinciaux avec les mesures d’application (ASBL et
EUP), ainsi que l’élaboration et le suivi des DSCRP provinciaux. Il a, à travers le
Relèvement Communautaire, appuyé la gouvernance communautaire (niveau village), tandis
que le PADDL appuyait le niveau groupement/territoire (dans 2 territoires de certaines
provinces). Les interactions et les méthodologies n’ont pas toujours été cohérentes. Les
projets ont souvent des effets au niveau des communautés, mais le lien avec le niveau
provincial est encore à établir.
3.5 Les interventions menées dans le domaine du développement des économies locales et des
activités génératrices des revenus ont souffert de l’absence d’une politique nationale de
développement économique local. Une stratégie d’ensemble est désormais nécessaire en vue
d’orienter les communautés, les autorités provinciales locales et les acteurs de
développement vers des activités réellement rentables et économiquement viables.
3.6 Jusqu’ici, le PNUD a appuyé plusieurs centres de formation professionnelle et maisons
d’apprentissage professionnel, notamment sur les plans des infrastructures et équipements.
La création d’opportunités pour les diplômés d’exercer les métiers appris nécessite une
collaboration en amont avec l’INPP et la JICA pour un appui aux institutions de formation
en matière de qualité de l’enseignement et avec les institutions de micro-finance pour l’accès
au financement.
3.7 Dans un environnement marqué par les difficultés d’accès au financement pour les
populations rurales pauvres et vulnérables, le PNUD a adopté depuis 2010, la Mutuelle de
Solidarité (MUSO) en tant que forme d’entraide et de solidarité pour le financement de
groupe, basé sur des relations de proximité et de confiance et développée comme un moyen
alternatif d’intermédiation financière dans les milieux reculés confrontés à une offre
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inexistante et/ou inadaptée aux besoins. Le défi consiste à assurer le lien entre les MUSO
ayant atteint un niveau de maturation suffisant et les institutions de micro-finance.
3.8 Plusieurs leçons ont été tirées tant sur les questions programmatiques et qu’opérationnelles.
Il s’agit de combiner les connaissances et la crédibilité du PNUD pour :
Le plaidoyer et la promotion du dialogue afin de créer une demande et faire avancer des
réformes importantes et la coordination de l'aide au développement ;
La forte implication de la Mission et l'équipe de pays dans la prise en compte des
questions clés telles que la décentralisation, les relations interinstitutionnelles, les
élections, la protection des civils, la justice et SGBV ;
L’établissement de liens entre les conseils sur les politiques et le développement des
capacités pour un nombre limité d'institutions ;
L’atteinte d’un meilleur équilibre entre les niveaux national et provincial ;
Assurer une transition progressive de DIM à NIM ;
L’amélioration de la qualité technique de la Gestion Axée sur les Résultats de
Développement (GRD) et la communication sur les résultats ;
Le renforcement de la planification conjointe et le suivi-évaluation (S&E) avec le
gouvernement, les bénéficiaires et les partenaires aux niveaux central et provincial ;
Le maintien d’une présence active sur le terrain étant donné la taille du pays et les
communications limitées ;
La réduction de la fragmentation interne et l’amélioration de la qualité et la rapidité de
production et soumission de rapports.
3.9 Par ailleurs, d’une manière spécifique, plusieurs leçons sont à retenir :
Les lenteurs constatées dans la réforme du secteur de sécurité notamment au niveau de
l’armée et de la justice constituent des entraves dans la mise en mise en œuvre des
programmes à l’Est et fragilisent les résultats obtenus ;
Pour pérenniser l’appropriation nationale, il faut mettre l’accent sur les capacités de
pilotage des politiques et programmes par la partie nationale ;
Le succès des expériences-pilote de décentralisation et de développement local dans le
Nord Kivu sont dus au renforcement des capacités de pilotage et de gestion des
compétences transférées des ETD, de planification des structures locales et de la
participation des populations au processus de planification ;
L’accès à la justice ne doit pas se limiter uniquement à la lutte contre les violences
sexuelles, il doit également prendre en considération le renforcement des capacités des
institutions judiciaires et des magistrats ;
La restauration de l’autorité de l’Etat est un prérequis pour la stabilisation et le
développement, les résultats tangibles dans le cadre du STAREC l’ont été dans des
localités où les services administratifs de base et la police fonctionnent ;
L’appui-conseil permanent apporté aux assemblées provinciales à l’Est de la RDC par le
PNUD a permis leur bon fonctionnement.
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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3.10 Au total, le comportement des indicateurs macroéconomiques et de gouvernance
s’améliorent peu à peu mais n’en demeurent pas moins, autant que la prévalence de la
pauvreté, des sujets de préoccupation. Le présent plan d’action du cadre de coopération, en
s’inspirant des principaux documents de référence autant que des leçons apprises de la
coopération passée, tente d’offrir dans une dynamique partenariale, une contribution à
l’effort fourni au développement de la RDC.
Partie IV. Programme proposé
4.1 Partant des acquis du programme passé et des recommandations issues des évaluations
réalisées pour le cycle qui s’achève, le présent Programme de Pays est articulé autour de trois
domaines d’intervention, à savoir :
Consolidation de la Paix et renforcement de la Démocratie ;
Planification du développement et Croissance Inclusive ;
Changement Climatique et Gestion des Ressources Naturelles.
Il est entièrement compatible avec «la vision » des autorités nationales pour le
développement et l’émergence de la RDC à l’horizon 2035 », le DSCRP II 2011-2015 et le
PNUAD 2013-2017.
4.2 Il est aligné sur les priorités nationales de la RDC identifiées dans le nouveau programme du
Gouvernement qui s’inspire du DSCRP II, notamment en ses axes relatifs à :
Poursuivre et finaliser les réformes institutionnelles en vue de renforcer l’efficacité de
l’Etat ;
Consolider la stabilité du cadre macroéconomique et accélérer la croissance et la création
d’emplois ;
Améliorer le cadre de vie et les conditions sociales de la population ;
Renforcer le Capital Humain et l’Eduction Citoyenne.
4.3 Le programme de coopération contribuera à l’atteinte de 3 effets PNUAD suivants :
Effet PNUAD/Programme de Pays N°. 1: « Le cadre institutionnel et les structures
citoyennes sont renforcés en vue d’assurer la promotion des droits humains et le
développement en RDC » ;
Effet PNUAD/Programme de Pays N°. 2: « Les institutions publiques mettent en œuvre
efficacement des politiques et des programmes concertés d’appui aux acteurs clés œuvrant
dans les secteurs porteurs susceptibles d’accélérer la création d’emploi et de générer des
revenus » ;
Effet PNUAD/Programme de Pays N°. 3: « L’État congolais améliore la gestion de ses
ressources naturelles et des bénéfices associés ainsi que les mécanismes de gestion des
catastrophes et s’engage dans l’économie verte ».
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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4.4 Le Programme sera concentré dans les domaines où le PNUD a des avantages comparatifs,
l'expérience et les capacités pour apporter une valeur ajoutée significative au processus de
relèvement et de développement de la RDC. Par conséquent, afin de contribuer à
l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises, le PNUD entend intervenir
d’une part au niveau stratégique pour appuyer l’élaboration de politiques et la mise en œuvre
d’actions ciblées en vue de l’amélioration des performances nationales, et d’autre part à
travers des initiatives pilotes ou standards qui mobiliseront les partenariats au profit des
investissements nécessaires à la promotion du bien-être des populations et de la participation
accrue de tous à la croissance.
4.5 Aussi, le renforcement des capacités constituera-t-il un élément central du cadre de
coopération. Les questions liées à la jeunesse et aux droits humains ainsi qu’aux questions
transversales telles que le genre et le VIH Sida feront partie intégrante des interventions qui
sont déclinées dans le présent CPAP. Il s’agira à la fois de cibler les actions spécifiques et de
veiller à l’intégration de ces thématiques dans la formulation et la mise en œuvre des
programmes d’appui.
4.6 Chaque Effet du Programme de Pays est articulé en plusieurs produits. Le but étant de
contribuer au renforcement du cadre institutionnel et des structures citoyennes en vue
d’assurer la promotion des droits humains et le développement durable et inclusif en RDC.
L’accent sera mis sur les domaines d’intervention suivants:
A. Domaines d’intervention N° 1 : Consolidation de la Paix et renforcement de la
Démocratie.
1. La combinaison de politiques nationales, le PNUAD, les leçons apprises et le «New Deal»
pour l’élaboration d’une stratégie de programme repose sur trois principes directeurs:
permettre le passage de l’humanitaire au développement par la consolidation de la paix et
le renforcement de l’Etat de droit sur le long terme; assurer un meilleur équilibre dans la
programmation entre les cinq paramètres cruciaux - national-provincial-local, Est-Ouest,
Etat-non-Etat, politiques publiques-communautés, et résultats à moyen et long terme; et
enfin, reconnaître l'avantage comparatif du PNUD, qui se situe dans les connaissances et
les relations nécessaires pour aborder les questions sensibles, la capacité de combiner
l'engagement politique avec le développement des capacités, une forte présence
opérationnelle dans le domaine et son rôle au sein du Bureau intégré qui lui permettra de
bénéficier à la fois d’une division claire du travail et des possibilités de collaboration à
travers le système des Nations Unies. Ces principes directeurs se traduisent par les quatre
grands axes de coopération suivants :
a Appui au Parlement, aux assemblées provinciales et à la CENI
i. L’effet visé par ce volet est le renforcement des capacités techniques et
matérielles du parlement, des Assemblées provinciales et de la Commission
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour assurer une gestion réussie des
élections.
ii. Dans l’appui au Parlement et aux Assemblées Provinciales, le programme
utilisera les foyers thématiques comme points d’entrée pour développer des
processus parlementaires, les compétences du personnel et des commissions,
ainsi que la qualité du processus législatif et du dialogue interinstitutionnel,
intégrant les capacités des femmes (personnel et parlementaires) ainsi que les
questions de genre et autres disparités. L’appui du programme portera également
sur un meilleur accès des acteurs politiques aux médias.
iii. En ce qui concerne la CENI, le programme articulera son appui sur la planification, la logistique, le
renforcement des compétences du personnel, la sensibilisation des partis politiques, la confection de
la liste électorale, l'éducation civique et la participation des femmes. Le programme assurera
également un investissement continu dans le cycle électoral par le maintien et la révision
périodique du fichier électoral, des actions de sensibilisation du public, le renforcement des normes,
des systèmes, des procédures et des compétences de la Cour Constitutionnelle dans le traitement et
la résolution des contentieux électoraux, le financement et des appuis conseils à la société civile .
b Appui au secteur judiciaire et sécuritaire et à la restauration de l’autorité de l’Etat
i. En matière de restauration de l’autorité de l’Etat, le programme fournira un
appui holistique (formation, appui-conseil et dotation en matériel et outils de
pilotage) aux administrations jugées prioritaires dans la vie des populations. Le
résultat escompté est qu’elles délivrent des services de base de qualité aux
populations : état civil, finances locales, planification, etc.
ii. Dans ce domaine, le PNUD a un avantage comparatif indéniable dans le cadre
du STAREC. En effet, plusieurs services administratifs dans les provinces de
l’Est ont bénéficié de cet appui holistique.
iii. Le programme s’appuiera sur les acquis du Programme STAREC en ce qui
concerne la restauration de l’autorité de l’Etat, la stabilisation et la consolidation
de la paix, mais aussi sur les acquis des interventions du cycle programmatique
2008 – 2012 en ce qui concerne la lutte contre l’impunité des violences sexuelles
et la réduction de la violence armée. Pour ce faire, le Programme apportera un
appui conseil et établira des partenariats pour accélérer les réformes dans les
secteurs de la justice et de la sécurité, et le renforcement de la lutte contre
l’impunité, en ciblant la chaine pénale (police-justice-prisons), la police de
proximité, le contrôle des armes légères et le contrôle citoyen et l’accès à la
justice pour les plus vulnérables en ce compris les femmes et les filles. Le
programme réalisera une initiative soutenue constituée d'analyse, de plaidoyer et
de dialogue politique à haut niveau entre le gouvernement et les partenaires,
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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concernant les réformes nécessaires dans les secteurs de la sécurité et de la
justice.
c Appui aux organes de contrôle, à la lutte contre la corruption et à la reddition des
comptes
i. En tant qu’institution participant à une meilleure gestion des finances publiques
et contribuant au contrôle parlementaire de ces dernières, le PNUD entend
apporter un appui au renforcement technique et institutionnel des organes de
contrôle interne et externe des finances publiques afin qu’ils puissent exercer
une meilleure fonction critique sur l’intégrité des comptes publics, favoriser la
transparence et lutter contre la corruption.
ii. Pour ce qui concerne le contrôle interne, le PNUD entend accompagner
l’Inspection Générale des Finances dans la mise en œuvre de son plan
stratégique de développement afin qu’elle soit à même de relever les nouveaux
défis imposés par la nouvelle loi relative au finances publiques. A cet égard le
PNUD participera à :
L’amélioration de ses capacités opérationnelles (système d’archivage,
centre de documentation, etc.);
La mise en œuvre d’un plan de renforcement et de recyclage de ses
ressources humaines ;
Au développement d’outils d’aide au contrôle interne et de mises aux
normes de son personnel.
iii. Pour ce qui concerne le contrôle externe, le PNUD entend poursuivre son appui
au renforcement de la Cour des comptes, par :
Un accompagnement à l’adoption et à l’opérationnalisation d’un cadre
juridique consacrant son indépendance, ainsi que sa déconcentration en
matière de contrôle des finances publiques ;
le renforcement de ses capacités professionnelles afin de lui permettre
d’exercer un contrôle efficace de la gestion des finances publiques dans le
respect des normes internationales et des meilleures pratiques ;
la mise en œuvre d’actions de promotion de la transparence, de la
responsabilité et de l’imputabilité dans la gestion des finances publiques au
niveau central, provincial et local ;
le renforcement de ses liens fonctionnels et communicationnels avec toutes
les parties prenantes participant à la reddition des comptes (parlement,
organisation de la société civile, médias, partenaires financiers).
iv. En complément aux actions précitées et dans la perspective de promouvoir le
fonctionnement de la chaîne de la reddition des comptes, le PNUD entend
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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Promouvoir la veille citoyenne et médiatique de la gestion des finances
publiques exercée par la société civile afin d’améliorer la transparence
des politiques publiques ;
Stimuler le contrôle législatif de la gestion des finances publiques par un
appui au renforcement des capacités d’analyse des parlementaires
membres des commissions ECOFIN (Economie et finances).
d Renforcement de la décentralisation et de la gouvernance locale
i. Le programme accompagnera le processus de mise en œuvre de la
Décentralisation et de la gouvernance locale dans des provinces sélectionnées
en travaillant avec les ministères provinciaux et les autorités provinciales et
locales en vue d’améliorer la planification, d’établir des partenariats susceptibles
de promouvoir le développement local (et communautaire), et de renforcer la
participation citoyenne en générale et celle des femmes et des jeunes en
particulier. L’appui du programme contribuera également à créer des
perspectives socio-économiques et à renforcer les mécanismes de gestion de
conflits et de dialogue intercommunautaire.
ii. Dans ce cadre, le renforcement des capacités de pilotage de la décentralisation
par les provinces et les ETD sera renforcé. En effet, les leçons apprises
montrent que pour que la décentralisation puisse avancer il faut un minimum de
services publics qui fonctionnent. Mieux, pour gérer les compétences transférées
aux ETD et aux provinces, il faut des administrations décentralisées et
déconcentrées. Or, dans la plupart des ETD, ces administrations sont inefficaces
ou inexistantes. Il importe dès lors de mettre l’accent sur le renforcement des
capacités opérationnelles des services administratifs de base comme pré requis à
la décentralisation et comme un accompagnement aux réformes en cours.
iii. Le programme fournira un appui à la stabilisation et réconciliation pacifique des
communautés sortant de conflits, à travers une analyse participative des conflits,
un appui –conseil aux comités locaux de paix et de développement et le soutien
à des initiatives clés (centres communautaires polyvalents, radios
communautaires, conseils locaux de la jeunesse, etc.) Pour ces éléments, une
articulation cohérente entre le niveau local et ceux des collectivités, territoires et
province sera établie en appui aux autorités locales et sectorielles, et en
complémentarité avec les initiatives existantes.
iv. Le programme mettra un accent particulier sur la construction d’un mécanisme
réaliste et transparent de gestion budgétaire à travers l’appui à la réforme des
finances publiques locales en se basant sur la plateforme minimale pour la mise
en œuvre de la réforme des finances publiques en provinces et dans les ETD. Le
programme accompagnera le niveau national (notamment le Ministère ayant en
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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charge de la décentralisation) dans la coordination des appuis des partenaires et
dans la mise en œuvre des réformes. Le Cadre stratégique de mise en œuvre
(CSMOD) est l’outil de base pour cet appui.
v. En outre, une attention particulière sera accordée au plaidoyer et au dialogue de
haut niveau. Une concertation permanente entre le programme et les autorités
nationales à Kinshasa et provinciales sera établie pour éviter la récurrence des
goulots d’étranglement, notamment au niveau de la justice et de la police. En
plus, elle permettra d’attirer l’attention des autorités nationales sur les questions
suivantes:
Parachever les réformes majeures dans le secteur de sécurité ;
Procéder à l’affectation des magistrats et du personnel judiciaire dans les
localités qui bénéficient de l’appui du programme ;
Finaliser la réforme du statut de la fonction publique ;
Mettre en œuvre le processus de décentralisation, notamment l’organisation
des élections provinciales et locales ;
Assurer la maintenance des ouvrages et infrastructures construits dans le
cadre du STAREC et d’autres programmes.
B. Domaine d’intervention N° 2 : Planification du développement et Croissance Inclusive:
1. Pour cette deuxième composante programmatique, l’effet recherché est la mise en
œuvre efficace par les institutions publiques et le secteur privé des politiques et
programmes concertés d’appui aux acteurs clés œuvrant dans les secteurs porteurs
susceptibles d’accélérer la création d’emploi et de générer des revenus.
2. L’objectif visé à travers son effet est d’améliorer la croissance inclusive, le
développement statistique, la coordination de l’aide et la promotion de l’emploi. Pour
ce faire, le PNUD entend contribuer à renforcer les institutions clés de gestion de la
formation professionnelle, de conception des curricula, etc. et d’appuyer le
développement de politiques publiques de promotion d’une croissance économique
basée sur l’accroissement de l’élasticité de l’emploi décent par rapport à la croissance
économique en mettant l’accent sur des activités intensives en main d’œuvre et en
développant les opportunités d’accès aux sources de financements d’activités
génératrices de revenus, notamment au profit des jeunes et des femmes. Il s’agira
précisément de :
i. promouvoir une meilleure employabilité par l’amélioration de la qualité des
curricula de formation professionnelle de façon à les rendre plus conformes aux
besoins du marché, accroitre la chance des jeunes pour une insertion grâce à une
planification réaliste des politiques de développement ; renforcer les capacités de
l’Institut National de Préparation Professionnelle, développer des opportunités
d’emploi en zone rurale en faisant de l’agriculture une option suffisamment
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attractive pour les jeunes, appuyer l’élaboration de stratégies de développement
des économies locales qui mettent l’accent sur l’amélioration de la productivité à
la faveur des mutations technologiques et du soutien des infrastructures et de
filières économiques prometteuses. Le PNUD entend également travailler avec
d'autres agences des Nations Unies pour contribuer au développement d’un
ensemble de mesures destinées à stimuler l'emploi, centrées autour de la
promotion de la PME, orientées vers des améliorations prioritaires dans les
secteurs des affaires, le développement des compétences et l’accès à la micro
finance et à la technologie à travers la fourniture de modèles et une offre de
services adaptée au contexte national et aux besoins des jeunes et des femmes. Un
accent particulier sera mis sur la promotion des programmes de volontariat
national et des mécanismes de mobilisation bénévole de la jeunesse. Grace à la
valeur ajoutée et l’expertise dans la mobilisation sociale et la promotion du
volontariat local du programme VNU (Volontaires des Nations Unies), le PNUD
envisage d’appuyer le Gouvernement de la RDC dans la formulation d’un Service
de Volontariat National. Un mécanisme d’engagement citoyen qui contribuerait à
la participation active de la société civile, notamment des jeunes femmes et
hommes au développement du pays en tant que volontaires.
ii. renforcer les capacités du système national de production des données statistiques
par l’appui à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement de la
statistique (SNDS) de manière à mettre à disposition des données de qualité. Dans
cette perspective, des efforts conjoints avec les autres Agences du Système des
Nations Unies et d’autres partenaires seront promus pour aider à développer la
capacité nationale en statistique aux niveaux central et provincial (structures
organisationnelles, outils analytiques et compétences techniques), de manière à
produire des séries de données chronologiques fiables, désagrégées et
comparables sur des questions fondamentales comme la pauvreté, l’inégalité entre
les sexes, la production et la main d’œuvre. A terme, le PNUD assurera le
plaidoyer auprès des décideurs nationaux et des partenaires techniques et
financiers de la RD Congo pour faciliter l’organisation du recensement général de
la population et de l’habitat (RGPH2) après celui organisé en 1984 ;
iii. renforcer les capacités du Gouvernement en matière de coordination de l’aide,
notamment en lien avec la mise en œuvre du New Deal par l’appui à l’élaboration
de la matrice de fragilité, du compact de gouvernance etc. En outre, le programme
appuiera la mise à l’échelle du travail sur la coordination de l’aide, en lien avec le
« New Deal », pour soutenir le Gouvernement en développant davantage les
arrangements, systèmes et compétences institutionnels requis pour aligner
l’assistance au développement avec les besoins et priorités nationaux. Enfin le
PNUD contribuera à développer les capacités nationales en matière
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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de prospective, de planification et de programmation du développement, y
compris les OMD ;
iv. appuyer les institutions de promotion de l’environnement des affaires ; renforcer
les capacités des institutions chargées de la promotion de la bonne gouvernance ;
aussi, le PNUD entend développer un plaidoyer fort et le cas échéant, appuyer la
formulation d’un cadre holistique cohérent et fédérateur de toutes les initiatives
visant la promotion de la bonne gouvernance ;
v. appuyer les collectivités locales dans la promotion de la gouvernance locale et
dans l’élaboration de cadres stratégiques et programmatiques locaux de
développement qui mettent l’accent sur le développement d’opportunités
d’emplois. Des microprojets seront mis en place à titre pilote sur la construction
des équipements marchands et autres, pour faciliter la promotion des activités
productrices et génératrices de revenus des femmes et des jeunes. Les
communautés locales seront également exercées à la maitrise d’ouvrage en
mettant à contribution le secteur privé afin de créer des opportunités d’emploi ;
vi. promouvoir des modes de structuration des bénéficiaires sur le plan
économique (MUSO/VSLA) par :
La sensibilisation à la diffusion de mutuelles de solidarités (MUSO) ou
associations villageoises d’épargne-crédit (en anglais VSLA) ;
L’autonomisation des bénéficiaires accompagnés dans les projets de
réintégration socio-économique ;
La création de réseaux de MUSO sur base géographique permettra de
mutualiser à moyen-long terme le coût de l’accompagnement de première ligne
via le paiement de cotisation des MUSO au réseau. Ces organisations
permettent de créer une demande solvable de produits de micro-finance auprès
des coopératives agréées par la Banque centrale pour des produits innovants
adaptés aux MUSO/VSLA (crédit leasing, crédit agricole, refinancement avec
caution solidaire, etc.
vii. Développer une offre de micro-finance en milieu rural, par :
la mise en place continue du cadre légal et règlementaire et le renforcement du
contrôle et de la supervision du secteur ;
le renforcement des capacités des associations professionnelles et autres
prestataires des services ;
l’appui à l’ouverture de points de service d’institutions de micro-finance
agréées dans les zones de concentration du programme (subventionnement de
démarrage sur base d’un plan d’affaire spécifique) ;
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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l’appui au développement de produits de micro-finance adaptés aux
bénéficiaires/clients accompagnés dans les projets de réintégration et
permettant de développer des activités économiques rentables et innovantes ;
la prise de risque de ces institutions de micro-finance peut être mutualisée par
l’introduction d’outils novateurs (fonds de garantie, fonds d’assurance,
ressources affectées).
viii. Développer l’offre de formation professionnelle pour la promotion de l’emploi
des jeunes par :
l’affinement du modèle et déploiement de centres d’apprentissage
professionnel ;
l’établissement des liens avec des activités de cohésion sociale, promotion
socioculturelle, et appui aux conseils locaux de la jeunesse ;
la mise en place de cellules locales de promotion de l’emploi permettant
d’offrir des services d’appui-conseil à l’entreprenariat complémentaires à
l’offre de micro-finance, et à mettre en relation les jeunes avec les opportunités
de financement ;
les subventions de démarrage aux projets novateurs de micro-entreprises
proposés par les jeunes après formation sur base de concours d’innovation ;
la mise en réseau des artisans dans les filières porteuses et capitalisation de
leurs expériences dans le cadre des programmes de formation.
ix. Le développement des marchés inclusifs pour la création d’emploi et des revenus
par :
Le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises et celles du
monde rural en particulier afin d’être des acteurs clés de création d’emplois et
de revenus aux cotés des grandes multinationales ;
La facilitation à l’intégration des chaines des valeurs pro pauvres aux marchés
locaux et régionaux ainsi que la mise en place des politiques susceptibles de
promouvoir des partenariats publics-privés;
La mise en œuvre de la responsabilité sociale des entreprises et l’adhésion aux
principes du pacte mondial en appui à la réalisation des objectifs du
développement durable
3. Aussi, la stratégie du PNUD consistera à mettre l’accent sur le renforcement des
partenariats avec les organisations de la société civile, les fondations et institutions des pays
du Sud et les autres bailleurs ; dans cette optique, le PNUD plaidera en faveur de la mise en
œuvre d’un programme national pluriannuel et pluri partenaires pour le renforcement des
statistiques, du lancement d’initiatives conjointes ciblant le développement des capacités de
formulation, des gestion et suivi des politiques économiques, financières et sociales
(politiques d’emploi, d'aide ; établir des systèmes de suivi pour la gestion de l’aide, appuyer
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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l’évaluation de la chaine des valeurs, la conception de systèmes de services/fournitures et
partenariats en place pour les phases de lancement et de test des modèles couronnés de
succès de micro PME, etc.)
C. Domaine d’intervention N° 3 : Changement Climatique et Gestion des Ressources
Naturelles
1. L’effet recherché par ce volet est l’amélioration par l’État congolais de la gestion de
ses ressources naturelles et des bénéfices associés, le développement des mécanismes
de gestion des catastrophes et la mise en œuvre d’une politique nationale de
l’économie verte.
2. L’accent sera mis sur quatre volets:
i. UN-REDD : études techniques, préparation et suivi des propositions de réforme
politique et réglementaire ainsi que le développement institutionnel et de
partenariat pour déployer à plus grande échelle l’initiative UN-REDD de manière
à créer des alternatives de production, d’emplois et de revenus capables de
contenir la pression sur les ressources forestières et de sauvegarder la biodiversité;
ii. PANA : Le programme appuiera l'avancement de la phase expérimentale du plan
d'action national d'adaptation (PANA) visant le développement des politiques,
stratégies et un programme initial des investissements à travers des études
techniques, le travail de conseil, et le renforcement ciblé d'un dispositif
institutionnel aux niveaux national et provincial ;
iii. Accès à l’énergie : Les interventions cibleront essentiellement le développement
de modèles de production à base de ressources naturelles, l'efficacité énergétique
et l'accès à l'énergie, en particulier à partir de sources renouvelables qui favorisent
la création d'emplois avec la participation active des femmes, et la durabilité dans
le cadre des stratégies sectorielles sur l'agriculture et l'énergie ;
iv. Gestion des ressources naturelle : la gestion des recettes tirées des ressources
naturelles, par exemple, préparation des inventaires des ressources, les
compétences en matière de négociation de contrat, et le déploiement du système
de suivi, particulièrement au niveau provincial, et prenant en considération le
travail des autres partenaires.
Partie V. Stratégie de partenariat
5.1 Le réseau du PNUD permet de mettre à profit les connaissances, les expériences et l’expertise
disponibles au niveau mondial, en matière de réduction de la pauvreté, gouvernance
démocratique, égalité des sexes, environnement durable, renforcement des capacités,
prévention des crises et relèvement. Ce capital est véhiculé à travers le Centre de Services
régional du PNUD, le Bureau Régional pour l’Afrique, les services du siège tels le Bureau de
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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la Prévention des Crises et du Relèvement (BCPR), la politique de développement et les
partenariats du PNUD au niveau mondial. Le PNUD continuera à travailler en étroite
collaboration avec les autorités nationales et internationales en gérant les Volontaires des
Nations Unies pour la mise en œuvre de leurs projets. Il facilitera aussi la mise en œuvre
d’initiatives d’organisations régionales.
5.2 Le PNUD apportera également un appui financier avec ses ressources propres et conduira des
actions de mobilisation de ressources pour le programme. Il élaborera et transmettra au
Gouvernement, aux partenaires et à ses contributeurs, les rapports d’avancement du
programme selon les modalités de gestion et appuiera l’organisation des audits du
programme.
5.1 Des partenariats stratégiques et solides seront noués avec des institutions décisionnelles clés
du gouvernement, du parlement, de la société civile et des ONG nationales et internationales,
des agences du système des Nations Unies, du secteur privé et bailleurs de fonds
internationaux pour favoriser l’application effective des mesures adoptées, particulièrement
dans les domaines du relèvement, des secteurs sociaux, du renforcement des institutions
démocratiques et de gouvernance et de l’approfondissement de la décentralisation et du
développement local.
5.2 Une attention particulière sera portée d’une part, aux processus de mise en place de ces
partenariats et à la manière dont ceux-ci vont contribuer à l’atteinte des résultats du
programme, notamment en vue de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD) et d’autre part, aux modalités retenues pour assurer le développement
des capacités en vue de l’appropriation nationale et la pérennisation, la responsabilité et la
transparence avec l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie, qui mettra l’accent
principalement sur les capacités de pilotage des politiques publiques et programmes par la
partie nationale dans le cadre du passage du DIM au NIM.
5.3 La concentration des activités du programme dans les zones déterminées pour éviter les
dispersions et favoriser les effets-levier, qui contribuent à l’atteinte des effets. Dans ce cadre,
le PNUD travaillera en synergie avec la MONUSCO et les agences du SNU pour élaborer et
mettre en œuvre des projets conjoints.
5.4 La mobilisation et la dynamisation de ces partenariats se fera à travers : (i) la participation et
formation des groupes thématiques ou sectoriels de travail, en ce qui concerne l’appui
apporté à l’élaboration des cadres stratégiques ou d’outils spécifiques de gestion du
développement ; (ii) des rencontres techniques spécifiques avec des partenaires cibles pour
exposer et discuter sur des propositions d’action d’axes du programme en vue de susciter
l’échange d’informations et l’adhésion; (iii) des revues périodiques ou occasionnelles
diverses tout au long de la mise en œuvre du Plan d’action du Programme de Pays.
5.5 Institutions Gouvernementales et locales : Le Ministère en charge des Affaires Etrangères, de
la Coopération Internationale et de la Francophonie assurera, au nom du Gouvernement de la
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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RDC, la coordination des actions à l’endroit des différents départements ministériels ou
sectoriels dans le cadre des programmes menés conjointement avec le PNUD et veillera à
garantir la synergie avec les autres appuis des différents partenaires au développement. Le
Gouvernement produira et fournira les informations financières, économiques et sociales de
base nécessaires à la formulation des politiques. Une attention particulière sera portée sur la
production d’informations relatives au progrès accomplis dans l’atteinte des OMD.
5.6 Le Ministère en charge des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la
Francophonie, avec la collaboration des différents départements sectoriels, assurera le suivi et
l’évaluation des programmes/projets, de concert avec le PNUD et suivant les plans de travail
établis. Le Gouvernement facilitera ou conduira les missions de mobilisation des ressources.
De même, il contribuera à la prise en charge des coûts financiers et logistiques de réalisation
du Programme de pays. Les institutions publiques locales appuieront les initiatives de
développement local et communautaire par l’appui à la mobilisation sociale, l’apport de
facilités logistiques dans l’implantation des projets au niveau local et communautaire, et
éventuellement des apports financiers.
5.7 Organisations de la société civile (OSC) : Avec l’appui du PNUD, les OSC mèneront un
plaidoyer auprès du Gouvernement et des partenaires au développement pour une prise en
compte des questions cruciales de développement du pays (promotion de la bonne
gouvernance, lutte contre la pauvreté, le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose,
l’environnement, etc.). De manière spécifique, les OSC inciteront, par une bonne analyse des
politiques publiques, la prise de décisions favorables à l’accélération des OMD.
5.8 Ces organisations contribueront à la mobilisation communautaire dans le cadre de
l’élaboration et de la mise en œuvre des projets de développement à la base, en particulier
ceux contribuant au renforcement des capacités et/ou générateurs de revenus au niveau local
et communautaire.
5.9 PNUD : Etant donné son rôle essentiel dans la promotion de partenariats pour le
développement dans le monde, son expérience avérée dans la coordination du système des
Nations Unies ainsi que son mandat dans la coordination des initiatives en vue d’atteindre les
OMD, le PNUD apportera son expertise technique à travers son Bureau Pays, ses Bureaux
d’appui sous régionaux et son Bureau Régional. Le PNUD continuera à travailler en étroite
collaboration avec les autorités nationales et internationales en gérant les Volontaires des
Nations Unies pour la mise en œuvre de leurs projets.
5.10 Le PNUD apportera également un appui financier dans le cadre de ses ressources propres et
conduira des actions de mobilisation de ressources pour le programme. De même, de concert
avec le Gouvernement et les partenaires impliqués, le PNUD organisera le suivi et
l’évaluation du Programme. Il élaborera et transmettra au Gouvernement et aux partenaires
concernés les rapports d’avancement du programme et appuiera l’organisation des audits du
programme.
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 27 sur 45
5.11 Agences des Nations Unies y compris MONUSCO : Les Agences du système des Nations
Unies contribueront à la réalisation du programme dans le cadre de le PNUAD pour la
réalisation des OMD, notamment dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et du relèvement
communautaire, de la promotion de l’emploi, et de la promotion de la gouvernance. Dans les
domaines retenus par le PNUD, des programmes conjoints en cours seront consolidés et de
nouveaux seront développés avec les autres agences du Système des Nations Unies et la
MONUSCO pour garantir l’efficacité et la portée des interventions.
5.12 Les Partenaires Techniques Financiers multilatéraux et bilatéraux: Les donateurs et les
bailleurs interviendront en tant que partenaires extérieurs prioritaires et/ou associés dans la
mise en œuvre et le financement du Programme. Ces partenaires seront impliqués dans
l’appui conseil dans le cadre de la formulation autant que dans la validation des stratégies,
politiques et programmes de développement et contribueront à développer des synergies pour
assurer le maximum d’efficacité et d’impact dans la réalisation du présent programme et
particulièrement dans la réalisation des OMD. La coopération décentralisée sera développée
notamment dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des programmes de
développement local et communautaire. Dans le cadre de la coordination et de
l’harmonisation de l’aide, le mécanisme de coordination des bailleurs et donateurs, déjà
opérationnel, sera renforcé afin de promouvoir une concertation plus efficace entre le
Gouvernement et ses partenaires au développement. Dans le cadre de la mobilisation des
ressources, les liens seront renforcés avec les bailleurs qui se sont montrés coopératifs et
actifs au cours du précédent programme, notamment dans le cadre de la promotion de la
gouvernance, la préservation de l’environnement, la lutte contre la pauvreté et la promotion
du développement local et communautaire (BAD, Union Européenne, Fonds pour
l’Environnement Mondial – FEM, Banque Mondiale, Japon, France, Canada, USAID, DFID,
etc.).
5.13 De même, le partenariat Sud-Sud, notamment avec les pays de la sous-région Afrique
centrale et australe, le groupe des pays émergents « BRICS, Brésil, Russie, Inde, la Chine et
la République Sud-Africaine » sera mis à contribution pour le développement d’initiatives
novatrices et porteuses d’enseignements et de progrès économiques et sociaux. Le PNUD
poursuivra également une stratégie de partenariats guidée par l'ouverture créée par le «New
Deal», en développant des opportunités de coopération Sud-Sud et des partenariats avec des
entreprises socialement responsables en matière d'emploi et de gestion des ressources
naturelles, tout en veillant à assurer une sensibilisation et une communication efficace axée
sur les résultats.
5.14 Secteur privé : Le partenariat avec le secteur privé sera développé dans le domaine du
développement local et communautaire. Le secteur privé apportera un appui financier et
logistique à la mise en œuvre de microprojets de développement. Egalement, le secteur privé
participera à la promotion du Partenariat public privé.
Partie VI. Gestion de programme
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 28 sur 45
6.1 Le Programme de pays sera exécuté au niveau national sous la coordination du Ministère en
charge de la Coopération Internationale, (Agence de coordination du Gouvernement). Les
Ministères, les OSC, les OIG, les agences des Nations Unies dont le PNUD mettront en
œuvre les activités du programme. L'Agence de coordination du Gouvernement désignera
l’Agence coopérant du Gouvernement qui assurera la responsabilité directe de la participation
du Gouvernement dans la préparation des documents de projets (PRODOC) et plans de
travail annuels (PTA) d’assistance du PNUD. Les PTA décrivent les résultats spécifiques à
atteindre et constitueront l'accord de base entre le PNUD et chaque partenaire d'exécution sur
l'utilisation des ressources. La référence au «partenaire d'exécution» signifie «agence
d'exécution» tel qu'utilisé dans l’Accord de base type en matière d’assistance (le SBAA).
6.2 Dans la conception du programme et sa mise en œuvre, le PNUD travaille en étroite
collaboration avec des partenaires clés. Le programme de pays s'appuie sur les principes de la
réforme des Nations Unies, en particulier la simplification et l'harmonisation, en opérant en
conformité avec les normes harmonisées des instruments communs de programmation par
pays tels que la matrice des résultats PNUAD, le suivi et l'évaluation conjoints, les cadres de
programmation des ressources du CPAP, les PRODOC et les PTA.
6.3 Vue la situation particulière de la RDC, la gestion du programme se fera sur la base des deux
principales modalités de gestion du PNUD que sont : DIM à NIM, avec toutefois, un accent
particulier qui sera mis sur la nécessaire transition de DIM à NIM. Cette dernière option sera
conditionnée par la réalisation de certaines actions préalables liée à des appuis ciblés et
priorités en termes de renforcement des capacités au profit des experts nationaux. En
attendant, le PNUD conviendra d’accord partie avec le Gouvernement de faire usage d’une
flexibilité, et dans un certain laps de temps, de la modalité du DIM, ainsi que d'autres
modalités (les procédures liées aux ONG, agences et procédures accélérées (Fast Track).
6.4 Des efforts consistants seront réalisés pendant toute la durée du programme afin de
progresser systématiquement vers la modalité NIM, et ce, conformément à la Déclaration de
Paris sur l'efficacité de l'aide, rappelée à Busan et dans l’Agenda de Kinshasa. Ces efforts
seront orientés par l’évaluation systématique des capacités de gestion programmatique et
opérationnelle et accompagnés d’un plan de renforcement. Tous les programmes auront une
composante substantielle de renforcement de capacité incluse au budget. Dans le cadre du
HACT une évaluation du niveau de risque de chaque entité sera réalisée pour adapter les
conditions opérationnelles. Le PNUD pourra aussi ponctuellement utiliser la modalité
d’exécution par les ONG, les agences du SNU, ainsi que Procédures accélérées (Fast Track),
en accord avec le Gouvernement.
6.5 Dans la mesure du possible, le PNUD et ses partenaires utiliseront les documents nécessaires
au minimum, à savoir le CPAP signé et les PTA signés pour mettre en œuvre des initiatives
programmatiques. Cependant, comme nécessaire et approprié, les documents de projet seront
préparés en utilisant, entre autres, les textes pertinents du CPAP et des plans de travail. Le
PNUD signera les documents de projet avec les partenaires, conformément aux procédures
internes et aux exigences locales. En ligne avec la note d'orientation de programmation
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 29 sur 45
conjointe d’UNDG, la coopération inter-agences est renforcée par des programmes communs
et la convergence géographique.
6.6 Tous les transferts en espèces à un partenaire d'exécution (Institutions publiques ou ONG)
sont basés sur les plans de travail annuels convenus entre le partenaire d'exécution et le
PNUD.
6.7 Les transferts en espèces pour les activités détaillées dans les PTA peuvent être faits par le
PNUD selon les modalités suivantes liées à HACT :
Cash transféré directement à l'agence de mise en œuvre :
Avant le début des activités (transfert direct d'argent comptant), ou
Après que des activités aient été accomplies (remboursement)
Le paiement direct aux fournisseurs ou aux tiers pour des engagements encourus par les
agences de mise en œuvre sur la base des demandes signées par le fonctionnaire désigné
de mise en œuvre.
Les paiements directs aux fournisseurs ou aux tiers pour des engagements encourus par
des agences du SNU en support aux activités convenues avec l’agence de mise en œuvre.
6.8 Des transferts directs de cash seront demandés et libérés pendant des périodes d'exécution de
programme ne dépassant pas trois mois. Des remboursements des dépenses déjà autorisées
seront demandés et libérés trimestriellement ou après l'accomplissement des activités. Le
PNUD ne sera pas obligé de rembourser la dépense faite par l’agence de mise en œuvre au-
delà des montants autorisés. Après l'accomplissement d’une activité, tout disponible de fonds
sera reprogrammé d'un commun accord entre l'agence de mise en œuvre et le PNUD, ou
remboursé.
6.9 Des efforts de mobilisation de ressource seront intensifiés par rapport au cadre de ressources
afin d'assurer la durabilité du programme. La mobilisation d'autres ressources sous forme de
partage des coûts, de fonds fiduciaires ou de contributions de contreparties du Gouvernement
sera entreprise pour sécuriser le financement du programme.
6.10 Au cours du CPAP 2012-2017, le PNUD compte faire un usage optimal de ses outils de
partage, de recherche d’innovation et de ses publications d’analyse stratégique de politique et
de programme de développement, d’abord pour permettre à son personnel d’être à la pointe
des connaissances, des techniques, des innovations, des réflexions et des meilleurs pratiques
thématiques, politiques et programmatiques au niveau mondiale, et ensuite, pour que le
personnel ainsi renforcé, puisse appuyer le Gouvernement, les populations locales, le SNU et
ses partenaires à mieux coordonner, concevoir et mettre en œuvre des politiques et des
programmes de développement durable efficaces inspirés des meilleurs pratiques et alignés
sur les thématiques prioritaires inscrits dans le DSCRP (2011-2015), le Programme d’Action
du Gouvernement 2012-2016, le PNUAD (2013-2017) ainsi que le nouveau « Agenda de
Changement Transformationnel » du PNUD initié en avril 2011.
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 30 sur 45
Partie VII. Suivi et évaluation
7.1 Le suivi et l'évaluation du CPAP seront entrepris conformément à la matrice de résultats du
PNUD et du plan de suivi et d'évaluation du PNUD. Un cadre/plan de S&E plus
spécifiquement focalisé sur le suivi et la supervision des résultats directement appuyés par le
PNUD sera préparé et mis en œuvre dans le cadre des processus de S&E du PNUD et des
processus de S&E nationaux. Le Gouvernement et le PNUD seront responsables de la mise
en place des mécanismes de S&E nécessaires (y compris ceux de constatation des résultats),
des outils pertinents et de la poursuite de réexamens pour veiller au suivi et à l'évaluation
continus du CPAP, ceci dans le but de garantir l'utilisation efficace des ressources du
programme ainsi que le respect des exigences de responsabilité, transparence et intégrité. Les
partenaires de réalisation soumettront des rapports périodiques sur les progrès, réalisations et
résultats de leurs projets, décrivant les problèmes rencontrés au cours de la mise en œuvre
ainsi que l'utilisation de ressources telle que prévue par le Plan de travail annuel. Le
processus de compte rendu cadrera avec les procédures des Nations Unies et sera harmonisé
autant que possible avec les pratiques des agences de l'ONU.
7.2 Enfin, le recours systématique, sous le leadership du gouvernement, au mécanisme des revues
trimestrielles et annuelles comme instrument de suivi de la mise en œuvre du programme,
retenu par le Gouvernement, le PNUD, le système des Nations Unies (SNU) et les partenaires
hors du SNU est une innovation de taille dont il faut respecter la régularité. L’accroissement
des investissements dans la GRD, mettant l'accent sur les compétences du personnel, les
normes améliorées de conception de projets/programmes et la collecte ainsi que l'assurance
qualité des données se fera progressivement. Ces modalités feront nécessairement appel à des
ajustements organisationnels internes portés par une présence élargie sur le terrain dans l'est et
l'ouest de la RDC soutenue par des systèmes et des pratiques appropriées. Ainsi, l’introduction
d'outils et les modalités de planification, de coordination et de suivi en facilitant l’articulation
entre les unités du programme et l’unité de S&E, contribuera au renforcement et à l’ancrage de
l'application de la GRD, de l’usage des modalités de suivi des projets et des évaluations des
résultats et la préparation sans retard de rapports de qualité.
Partie VIII. Engagements du PNUD
8.1 Le PNUD assurera une cohérence entre le CPAP/PRODOC/PTA, la matrice des résultats du
PNUAD et les OMD, y compris les rapports de suivi et d’évaluation. Des contrôles annuels et
la publication d’états d’avancement périodiques permettront de souligner la répartition des
responsabilités entre le PNUD, le Gouvernement et les partenaires de réalisation.
8.2 Dans le cas d’un transfert direct de fonds ou d’un remboursement, le PNUD informera le
partenaire de réalisation du montant approuvé par le PNUD et décaissera des fonds au profit
du partenaire de réalisation.
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 31 sur 45
8.3 Dans le cas d’un versement direct à des fournisseurs ou à des tiers relativement à des
obligations contractées par les partenaires de réalisation selon des requêtes signées par le
représentant officiel désigné du partenaire de réalisation ; ou à des fournisseurs ou à des tiers
relativement à des obligations contractées par le PNUD dans le cadre du financement des
activités convenues avec les partenaires de réalisation, le PNUD effectuera le versement.
8.4 La responsabilité directe du PNUD ne sera pas engagée sur la base des ententes
contractuelles passées entre le partenaire de réalisation et un fournisseur tiers.
8.5 Si une Agence des Nations Unies met des fonds à la disposition du même partenaire de
réalisation, le suivi du programme, le suivi financier et la vérification des comptes seront
réalisés conjointement ou coordonnés avec l’agence des Nations Unies concernée.
Partie IX. Engagements du gouvernement
9.1 Le Gouvernement honorera ses engagements conformément aux dispositions de l'Accord de
base type en matière d'assistance (SBAA) [ou autre accord dans un pays non SBAA] du 27
mai 1976. Le Gouvernement appliquera les dispositions de la Convention sur les privilèges et
les immunités des Nations Unies aux biens immobiliers, fonds et actifs du PNUD ainsi qu'à
ses fonctionnaires et consultants. En outre, le Gouvernement accordera au PNUD et à ses
fonctionnaires, et aux autres personnes assurant des services pour le compte du PNUD, les
privilèges, immunités et facilités prévus par le SBAA (ou autre accord dans des pays non
SBAA).
9.2 Le Gouvernement reconnaît que le PNUD, en tant que agence d’exécution pour le fonds
commun humanitaire, à la demande du coordonnateur humanitaire, gérera les activités des
ONG comme indiqué dans ce plan d’action, conformément à sa modalité d'exécution des
ONG.
9.3 Le Gouvernement reconnait également que son acceptation de ce plan d’actions et du rôle du
PNUD entant que gestionnaire des activités des ONG constituent la signature du
gouvernement sur les documents de projets du PNUD couvrant ces activités qui sont réalisées
pleinement en vertu de l’accord standard d’assistance du PNUD avec le Gouvernement de la
RDC
9.4 Dans le cas où un partage des coûts par le Gouvernement est prévu au CPAP, les clauses
suivantes devraient être ajoutées :
i. L'échéancier des paiements et les coordonnées bancaires du PNUD.
ii. La valeur des paiements, si effectués dans une monnaie autre que le dollar des
États-Unis, sera déterminée en appliquant le taux de change opérationnel des Nations
Unies en vigueur à la date du paiement. Au cas où le taux de change opérationnel des
Nations Unies venait à changer avant la pleine utilisation du paiement par le PNUD, la
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 32 sur 45
valeur du solde des fonds détenus à ce moment-là sera ajustée en conséquence. Si, dans
une telle situation, une perte était enregistrée dans la valeur du solde des fonds, le PNUD
en informera le Gouvernement dans le but de savoir si un financement supplémentaire
pourrait être fourni par le Gouvernement. Dans le cas où un tel financement ne serait pas
disponible, l'assistance à fournir au CPAP pourrait être réduite, suspendue ou supprimée
par le PNUD.
iii. L'échéancier de paiement susvisé tient compte de l'exigence prévoyant que les paiements
soient effectués avant la mise en œuvre des activités programmées. Il peut être modifié
afin de cadrer avec l'état d'avancement du CPAP.
iv. Le PNUD recevra et administrera les paiements conformément aux règlements, règles et
directives du PNUD.
v. Tous les comptes et états financiers seront exprimés en dollars des États-Unis.
vi. Si des augmentations imprévues de dépenses ou d'engagements sont attendues ou
réalisées (qu'elles soient causées par l'inflation, des fluctuations de change ou des
imprévus), le PNUD soumettra au Gouvernement, en temps utile, un devis
supplémentaire indiquant les financements additionnels qui seront nécessaires. Le
Gouvernement s'efforcera d'obtenir les fonds additionnels requis.
vii. Si les paiements visés ci-dessus ne sont pas reçus conformément à l'échéancier des
paiements, ou si le financement additionnel requis suivant le paragraphe [vi] n'est pas
proposé par le Gouvernement ou d'autres sources, l'assistance à fournir au CPAP aux
termes du présent Accord pourra être réduite, suspendue ou supprimée par le PNUD.
viii. Tout revenu d'intérêt attribuable à la contribution sera porté sur le compte du PNUD et
utilisé conformément aux procédures établies du PNUD.
ix. Conformément aux décisions et directives du Conseil exécutif du PNUD, telles que
reflétées dans sa Politique sur la récupération de coûts à partir de ressources non
régulières, la Contribution fera l'objet de la récupération de coûts pour les frais indirects
encourus par les sièges et bureaux de pays du PNUD en prestations de services de
soutien général de gestion (GMS). Pour couvrir ces frais de soutien général de gestion, la
contribution sera frappée d'un droit de 3 %. De plus, tant qu'ils seront liés de manière
non-équivoque à un projet spécifique, tous les coûts directs de mise en œuvre, y compris
les frais de l'entité d'exécution ou du partenaire de réalisation, seront identifiés dans le
budget du projet par un poste distinct, et supportés par le projet.
x. Les équipements, fournitures ou autres biens financés par la contribution appartiendront
au PNUD. Les questions touchant au transfert de propriété par le PNUD seront
déterminées en accord avec les politiques et procédures pertinentes du PNUD.
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 33 sur 45
xi. La contribution sera l'objet uniquement des procédures d'audit interne et d'audit externe
prévues par le règlement financier, les règles de gestion financière, et les directives du
PNUD.
9.5 Les mécanismes de planifications, suivi et évaluation participatifs des progrès du programme
de pays impliquant la société civile et d'autres partenaires au développement seront
appliqués. Le Gouvernement s'engage également à organiser des réunions périodiques de
passage en revue de programme, de planification, et de stratégie conjointe et, si approprié, à
coordonner des groupes sectoriels ou thématiques de partenaires au développement afin de
faciliter la participation de donateurs, de la société civile, du secteur privé et des agences de
l'ONU. En outre, le Gouvernement facilitera les visites de suivi périodiques de fonctionnaires
du PNUD et/ou représentants désignés à des fins de suivi, de rencontre des bénéficiaires,
d'appréciation des progrès et d'évaluation de l'impact de l'usage des ressources du
programme. Le Gouvernement communiquera au PNUD, en temps utile, toute information
concernant des changements de politique ou de législation pendant la mise en œuvre du
CPAP qui pourraient impacter la coopération.
9.6 Un rapport standard d'Autorisation de fonds et de Certification de dépenses (rapport FACE)
reflétant les catégories d'activité du Plan de travail annuel sera utilisé par les partenaires de
réalisation pour demander le décaissement de fonds ou pour obtenir du PNUD un accord de
remboursement ou de règlement direct de dépenses programmées. Les partenaires de
réalisation utiliseront le FACE pour rendre compte de l'utilisation de l'argent reçu. Chaque
partenaire de réalisation identifiera le(s) officiel(s) autorisé(s) à communiquer ses détails de
compte, présenter des demandes de décaissement, et certifier l'emploi de l'argent reçu. Le
FACE sera certifiée par le(s) officiel(s) désigné(s) du partenaire de réalisation.
9.7 Les fonds transférés aux partenaires de réalisation ne devront être dépensés qu'aux fins des
activités convenues par les Plans de travail annuels.
9.8 Les fonds reçus par le Gouvernement et les ONG nationales partenaires de réalisation seront
utilisés en conformité avec des réglementations, politiques et procédures nationales
conformes à des normes internationales, garantissant notamment l'affectation de fonds aux
activités prévues par les Plans de travail annuels et la présentation de rapports sur la pleine
utilisation de tous les fonds reçus au PNUD dans les six mois de la réception de ces fonds.
Dans le cas où les réglementations, politiques et procédures nationales ne seraient pas
conformes à des normes internationales, les règlementations, politiques et procédures de
l'agence des Nations Unies seront appliquées.
9.9 Dans le cas où les partenaires de réalisation seraient des ONG internationales ou des OIG,
les fonds reçus seront utilisés en conformité avec des réglementations, politiques et
procédures nationales conformes à des normes internationales, garantissant notamment
l'affectation de fonds aux activités prévues par les Plans de travail annuels et la présentation
de rapports sur la pleine utilisation de tous les fonds reçus au PNUD dans les six mois de la
réception de ces fonds.
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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9.10 Afin de faciliter l'exécution d'audits programmés et spéciaux, chaque partenaire de réalisation
recevant des fonds de la part du PNUD donnera au PNUD ou à ses représentants, en temps
utile, un accès à :
Tous les dossiers financiers enregistrant les transferts de fonds en provenance du PNUD ;
Toute la documentation pertinente et tout le personnel associé au fonctionnement des
contrôles internes du partenaire de réalisation ayant géré desdits transferts de fonds.
9.11 Les constatations de chaque audit seront rapportées au partenaire de réalisation et au PNUD.
De plus, chaque partenaire de réalisation:
Recevra et passera en revue le rapport d'audit émis par les auditeurs.
Déclarera en temps utile aux auditeurs et au PNUD s'il accepte ou rejette toute
recommandation d'audit afin que les auditeurs puissent inclure cette déclaration dans leur
rapport d'audit et la soumettre au PNUD.
Prendra dans les meilleurs délais des mesures pour donner suite aux recommandations
d'audit acceptées.
Rendra compte au PNUD tous les trois mois (ou suivant toute autre périodicité convenue
localement) des actions entreprises pour appliquer les recommandations acceptées.
Partie X. Autres dispositions
10.1 Quand une entité gouvernementale est le partenaire de réalisation d'un projet donné dans le
cadre du présent CPAP, en concordance avec [l'Article III de l'Accord de base type en
matière d'assistance (SBAA)] [les Dispositions supplémentaires], le partenaire de réalisation
est responsable de la sécurité et de la sûreté de son personnel et de ses biens, ainsi que de
celles des biens du PNUD placés sous la garde du partenaire de réalisation. A cette fin,
chaque partenaire de réalisation :
1. mettra en place et maintiendra un plan de sécurité approprié, tenant compte de la
situation sécuritaire du pays dans lequel le projet est entrepris ;
2. assume l'ensemble des risques et obligations liés à la sécurité du Partenaire de
réalisation, ainsi que la pleine mise en œuvre du plan de sécurité.
10.2 Le PNUD se réserve le droit de vérifier si un tel plan est en place et de suggérer toute
modification au plan qu'il jugerait nécessaire. Le fait de ne pas mettre en œuvre et maintenir
un plan de sécurité approprié tel que prévu sous la présente clause sera réputé constituer une
infraction aux obligations du Partenaire de réalisation dans le cadre du présent CPAP et des
Plans de travail annuels y afférents.
10.3 Chaque partenaire de réalisation entreprendra tous les efforts raisonnables pour s'assurer que
des fonds reçus de la part du PNUD en application du Document de projet (CPAP et Plans de
travail annuels) ne seront jamais utilisés en soutien d'individus ou d'entités associés au
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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terrorisme et que les récipiendaires de tous montants fournis par le PNUD dans le cadre des
présentes ne figurent pas sur la liste maintenue par le Comité du Conseil de sécurité établi
aux termes de la résolution 1267 (1999). Cette liste est accessible via
http://www.un.org/Docs/sc/committees/1267/1267ListEng.htm. La présente disposition doit
être incluse dans tout contrat de sous-traitance ou toute sous-convention conclue aux termes
de chaque « Document de projet ».
10.4 Ce qui précède s'appliquera également à des projets dans le cadre du présent CPAP pour
lesquels le partenaire de réalisation est une organisation intergouvernementale ayant signé un
accord de base d'agence d'exécution avec le PNUD.
10.5 Lorsque le PNUD ou d'autres agences des Nations unies font office de partenaires de
réalisation, ils (a) se plieront aux politiques, procédures et pratiques du système de sécurité et
de sûreté des Nations Unies, et (b) feront tout ce qui est raisonnablement nécessaire pour que
nulle partie des fonds de projet/fonds du PNUD reçus aux termes d'un Document de projet ne
soit utilisée pour soutenir des individus ou entités associés au terrorisme et que les
récipiendaires de tous montants fournis par le PNUD dans le cadre des présentes ne figurent
pas sur la liste maintenue par le Comité du Conseil de sécurité établi aux termes de la
résolution 1267 (1999). Cette liste est accessible via
http://www.un.org/Docs/sc/committees/1267/1267ListEng.htm. La présente disposition sera
incluse dans tout contrat de sous-traitance ou toute sous-convention conclue aux termes de
chaque Document de projet.
10.6 Le présent CPAP entre en vigueur à la date de sa signature par les deux Parties et, au cas où il
serait signé à des dates différentes, il entrera en vigueur à la date de signature la plus tardive.
Le CPAP restera en vigueur jusqu'au 30 décembre 2017.
10.7 Le présent CPAP remplace tout CPAP qui aurait été signé antérieurement entre le
Gouvernement de la République démocratique du Congo et le PNUD en RDC et peut être
modifié par consentement mutuel des deux parties sur la recommandation de la réunion de
stratégie conjointe.
EN FOI DE QUOI les soussignés, étant dûment autorisés, ont signé le présent Plan d'action pour la
mise en œuvre de programmes de pays à la date d'aujourd'hui, le … novembre 2012, à Kinshasa,
République démocratique du Congo.
Pour le Gouvernement de République
démocratique du Congo (RDC)
Pour le Programme des Nations Unies pour le
développement en RDC
Signature : _________________
Signature : _________________
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
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Nom : _________________
Nom : _________________
Titre: _________________ Titre: _________________
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Annexe I : Cadre de résultats et ressources du Plan d'action pour la mise en œuvre de programmes de pays
Priorité ou Objectif National : Gouvernance et développement des institutions - Consolidation de la paix et Renforcement de la démocratie
Effet PNUAD/Programme de Pays No.1: le cadre institutionnel et les structures citoyennes sont renforcés en vue d’assurer la promotion des droits humains et le
développement en RDC. Indicateurs d’effet: Taux de satisfaction de la population pour les services publics; pourcentage des institutions mises en place et
fonctionnelles conformément à la constitution de 2006; pourcentage du budget national alloué et décaissé en faveur des services sociaux de base. Domaines
d’intervention prioritaires associés au plan stratégique: Gouvernance démocratique
Indicateurs de niveau de résultat, lignes de base, et cibles pour la
contribution du PNUD aux résultats du CPD
Produits de
programme de
pays
Modalité(s) de mise
en œuvre et
Partenaire(s) de
réalisation
Ressources indicatives par résultat (par année, USD)
Total Ressources régulières : 34.798.200
Total Autres ressources : 346.826.160
Année Année Année Année Année Total
1. Nombre de textes législatifs et règlementaires essentiels aux réformes
dans les secteurs politiques, socioéconomiques et environnementaux
adoptés. Baseline 79 lois dont 14 organiques et 33 essentielles aux
reformes – Cible : (cumulative) : 55 lois essentielles dont 9 nouvelles
lois organiques et 17 autres lois essentielles aux réformes ;
2. Nombre de lois spécifiques à la protection des femmes et des couches
défavorisées. Baseline : 0 - Cible : 10
3. Taux de réalisation des recommandations issues des actions de
contrôle du gouvernement. Baseline 2012 : 10% - Cible 2017 : 35%
4. Nombre d’outils de communication parlementaires opérationnels et
accessibles au public. Baseline: 3 (chaine télé, site web Sénat et
Annales parlementaires) – Cible : (cumulative): 6 (Annales
parlementaires, site web Assemblée Nationale, Journal) - Cible:
100% ;
5. Nombre de politique élaborée de façon concertée entre l’Etat et la
société civile au niveau national, provincial et local. Baseline: 7 à
lister) - Cible: 17 ;
6. Nombre des cadres de concertation entre les autorités et la société
civile mis en place et opérationnels au niveau central, provincial et
local. Baseline: 24 - Cible: 40 ;
7. Pourcentage des organisations de la société civile partenaires ayant
conduit au moins une action de contrôle par an dans leur domaine
d’intervention. Baseline: 0% - Cible: 50%.
Résultat 1 :
La législation
essentielle aux
reformes est
adoptée, le
contrôle de
l’action
gouvernemental
e, la
responsabilité
des élus et la
communication
avec les
organisations
de la société
civile sont
effectifs.
Parlement Senat,
Assemblées
Provinciales,
Ministère Jeunesse,
Ministère Intérieur
Ministère provincial
de la jeunesse,
Conseil National de
la Jeunesse et
Organes de
régulations des
médias
Unicef, UNESCO,
UNFPA, MONUSCO
CAS
Comité national de
suivi du symposium
de la société civile
Ressources régulières
Autres ressources
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 38 sur 45
1. Existence d’un fichier électoral permanent et fiable. Baseline: 01
fichier électoral non fiable et non permanent - Cible: 01 fichier
électoral permanent et fiable ;
2. Pourcentage des antennes de la CENI équipées et fonctionnelles.
Baseline: (189 antennes existent à ce jour) - Cible: 100% ;
3. Pourcentage des femmes enrôlées dans le fichier électoral. Baseline:
49% - Cible : 51%
4. Pourcentage de femmes candidates aux élections provinciales et
locales – Baseline : 12% - Cible : 15%
Résultat 2 :
L’appropriation
nationale en
matière
d’organisation et
de gestion du
processus électoral
assurée.
CENI, Parlements,
Cour suprême,
conseil de
l’audiovisuel, la
monusco/division
electorale, OSC et
Partis politiques
1. Pourcentage des territoires dans les provinces cibles couverts par des
unités de la police nationale opérationnelles selon les normes et
disposant des structures fonctionnelles engagées dans la lutte contre la
prolifération des ALPC. Baseline: 15% (sur 22 territoires) pour les
unités de police et 7 sur 11 provinces disposent d’une antenne CNC-
ALPC opérationnelle - Cible: 45% des territoires et 11 provinces ;
2. Nombre des structures intervenant dans la chaine pénale (police, cours,
tribunaux, prison) dans les provinces cibles qui disposent des capacités
humaines et matérielles et assurent un meilleurs accès à la justice et la
lutte contre l’impunité. Baseline: 52 cours et tribunaux, 3 unités de
police, 5 prisons - Cible: 52 cours et tribunaux, 3 unités de police, 5
prisons ;
3. Nombre d’entités territoriales dans les provinces cibles qui assurent
efficacement les services administratifs à la population. Baseline: 22
(appuis en infrastructures, formation et équipements) - Cible: 22
assurent efficacement les services ;
4. Existence d’un cadre de dialogue entre le gouvernement et les
partenaires sur la réforme de l’armée. Baseline: 0 - Cible: 1;
5. Taux de prévalence des violences sexuelles basées sur le genre dans les
provinces ciblées. Baseline 2011 : Ituri : 1826 cas Sud-Kivu 2713 Nord
Kivu 5543 Kinshasa 405 Bandundu 349 - Cibles 2017: Diminution de
30%
6. Ratio des conflits résolus par rapport à ceux identifiés. Baseline: 1.213
conflits relatifs aux conflits fonciers, contrôle du pouvoir coutumier,
contrôle des ressources naturelles, rivalités politico-ethniques et
politico-administratives (Affaires Civiles - juin 2011) - Cible:
Réduction de 25% des conflits /tensions soit 300 conflits ;
7. Nombre de plans provinciaux de prévention du VIH ciblant les groupes
à haut risque élaborés et mis en œuvre par et avec les groupes concernés
et de communautés qui se sont appropriés du programme de prévention
de VIH et de lutte contre le SIDA. Baseline: 0 plan et 1 communauté -
Cible: 5 plans et 15 communautés.
Résultat 3 :
L’autorité de l’Etat
est
progressivement
restaurée et des
réponses
structurelles sont
formulées et
appliquées au
niveau
communautaire
dans les domaines
de la gestion et
prévention des
conflits, la lutte
contre les violences
basées sur le genre
et le VIH/SIDA
dans les provinces
cible.
Ministère de la
Justice, Inspections
générales de police,
Ministères de
l’intérieur/défenses
Conseil Supérieur
de Magistrature,
service de
documentation et
d’études, Comité
national des armes
légères, comité de
suivi des réformes
de la police,
Monusco, UNPOL,
BCN,UDH,
UNICEF,
UNESCO/UNFPA/
ONUDC,
MAG/NRC/OSC
Ministère
développement
rural,
Unicef/FAO/ONUH
ABITAT/MONUS
CO/InternationalAl
ert/NRC/CARE/U
WAKI/Radios
communautaires –
Entreprises
Ministère de la
santé/PNMLS/Mini
stère genre-
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 39 sur 45
justice/ONUSIDA/
Equipe Conjointe
Nations
Unies/MONUSCO/
BCNUDH/OSC
1. Nombre structures administratives publiques au niveau central et
provincial disposant de cadre organique revus et rendu fonctionnel au
regard de leur mission et attributions. Baseline: 0 (les études sur la
rationalisation de certains ministères ont été conduites : Plan, PTT,
Agriculture et Primature) - Cible: 41 (16 au niveau central et 25 au
niveau provincial) ;
2. Nombre de structures administratives disposant de personnel qualifié,
d’un cadre et outils de travail améliorés et intégrant et utilisant les NTIC
dans leur fonctionnement quotidien. Baseline: La définition des profils
par rapport au poste non réalisée ; les structures administratives n’ont
pas encore intégré les NTIC dans leurs fonctionnement quotidien. -
Cible: Structures avec personnel qualifié et un cadre et outils de travail
améliorés 20 ; administratives publiques intégrant et utilisant les NTIC
dans leur fonctionnement quotidien 10 ;
3. Nombre de structures administratives ayant intégré et mise en œuvre la
stratégie et le plan de communication sur les valeurs éthiques
professionnelles. Baseline: 0 - Cible: 41 (16 au niveau central et 25 au
niveau provincial) ;
4. Etendue, nature et suivi de la vérification externe selon la méthodologie
PEFA ; Efficacité du système de vérification interne selon la
méthodologie PEFA. Baseline: Etendue, nature et suivi de la
vérification externe D+ ; Efficacité du système de vérification interne
D+ - Cible : Etendue, nature et suivi de la vérification externe B ;
Efficacité du système de vérification interne B+ ;
5. Pourcentage des comptables publics faisant l’objet d’un contrôle
juridictionnel. Baseline: 0% - Cible: 20%;
6. Pourcentage des gouvernements provinciaux ayant pris des Edits portant
reddition des comptes. Baseline: 0% - Cible : 100%
Résultat 4 :
L’administration
publique est
restructurée et
capable de rendre
des services
Publics de base, le
contrôle des
politiques
publiques par les
institutions
nationales est plus
effectif et participe
à la lutte contre la
corruption.
Ministère de la
fonction
publique/Parlement/
Ministère
Finances/Cour des
comptes et
OCEP/Observatoire
de la dépense
publique/OSC/Jour
nalistes et Radio
Communautaires
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 40 sur 45
1. Nombre de provinces et ETD qui adoptent et utilisent un mécanisme de
gestion transparente des ressources budgétaires. Baseline: 0 - province
et 0 ETD - Cible: 3 provinces et 11 ETD ;
2. Nombre de provinces et ETD dotées de mécanismes de planification et
de suivi et évaluation permanent et fonctionnels. Baseline: mécanismes
de planification dans 3 provinces et 21 ETD, dans 3 provinces les édits
provinciaux concernant les ONG sont adoptés ; mécanismes de S&E
inexistants dans les provinces et ETD - Cible: Mécanismes de
planification dans 3 provinces et 27 ETD, les édits/textes provinciaux
sont adoptés dans 5 provinces; mécanismes de S&E existants dans les
provinces et ETD, dans les 5 provinces avec leurs édits, les mécanismes
de coordination et de suivi sont fonctionnel ;
3. Nombre de provinces et ETD disposant de budget annuel aligné sur une
planification. Baseline: 2 provinces et 2 ETD - Cible: 3 provinces et 11
ETD ;
4. Nombre de provinces et ETD qui réalisent au moins 10% de leur budget
d’investissement. Baseline: 0 province et 0 ETD - Cible: 3 provinces et
11 ETD ;
5. Nombre de cadre de concertation et de coordination de la mise en œuvre
de la décentralisation redynamisés et fonctionnels. Baseline: 3 - Cible: 6
Résultat 5 :
La planification du
développement, la
programmation et
les mécanismes de
gestion des
ressources sont
opérationnels et
performants dans
les provinces et les
ETD
Ministère de la
décentralisation/CT
AD/COREF/MON
USCO/UNICEF/O
KAPI/RTNC
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 41 sur 45
Priorité ou Objectif National: Croissance inclusive et créatrice d’emplois - Planification du développement et croissance inclusive
Effet PNUAD/Programme de Pays No.2: les institutions publiques mettent en œuvre efficacement des politiques et des programmes concertés d’appui aux
acteurs clés œuvrant dans les secteurs porteurs susceptibles d’accélérer la création d’emploi et de générer des revenus. Indicateurs d’effet: nombre de
politiques et de programmes pro pauvres créateurs d’emplois et de revenus mis en œuvre; pourcentage d’augmentation des emplois décents et des revenus dans
les secteurs porteurs de croissance. Domaines d’intervention prioritaires associe au plan stratégique: Réduction de la pauvreté et réalisation des OMD.
Indicateurs de niveau de résultat, lignes de base, et cibles pour la
contribution du PNUD aux résultats du CPD
Produits de
programme de
pays
Modalité(s) de
mise en œuvre et
Partenaire(s) de
réalisation
Ressources indicatives par résultat (par année,
USD)
Total Ressources régulières : 13.991.280
Total Autres ressources : 72.255.450
Année Année Année Année Année Total
1. Les statistiques socio-économiques désagrégées et de qualité produites
régulièrement et disséminées au niveau local, provincial et central sur une
base régulière. Baseline : Insuffisance des données fiables de suivi des
politiques et du développement - Cible : Disponibilité des statistiques de
qualité pour le suivi et évaluation des programmes et des différentes
politiques socio-économiques. Augmentation de 70% du nombre de rapports
d’activités sur la production statistique et de bases de données mixtes aux
niveaux sectoriel, provincial et central ;
2. Nombre des politiques et programmes bien orientés sur la base des
statistiques disponibles. Baseline : 1 - Cible : 10 ;
3. Nombre de filières porteuses identifiées, analysées et développées. Baseline :
Un premier inventaire des filières porteuses est en cours au Nord- et Sud-
Kivu - Cible : 10 filières développées ;
4. Nombre d’emplois créés à travers les filières porteuses développées.
Baseline : Taux de chômage global trop élevé et avoisine le 40% - Cible :
5000 nouveaux emplois créés grâce au renforcement des filières.
Résultat 1 :
Les politiques
et programmes
publiques sont
mieux
orientées au
niveau central
et provincial et
les chaines de
valeur sont
développées et
pourvoyeuses
d’emplois
Ministère
décentralisation/
CTAD/COREF/
FENU/FIDA/
ONUDI/
ONUHABITAT/
OSC
1. Vision à long terme développée et orientant les actions de développement.
Baseline : Absence de visions de développement à long terme et de Politique
de New Deal - Cible : Vision Prospective RDC 2035 élaborée et adoptée
ainsi que la Politique de New Deal mise en œuvre ;
2. Stratégie pro-pauvre, intégrant les besoins spécifiques des hommes et des
femmes, développée et appliquée au niveau national et provincial. Baseline :
Insuffisance de prise en compte de l’équité genre dans les stratégies macro-
économiques et des programmes sectoriels - Cible : Stratégie nationale de
budgétisation des services publics selon le genre élaborée et mise en œuvre ;
3. Budgets sensibles au genre basés sur les CDMT et CDSMT élaborés et mis
en œuvre au niveau central et provincial. Baseline : Absence de perspectives
Résultat 2 :
L’économie
nationale et les
actions de
développement
sont orientées
par une vision
stratégique
Ministère du
Plan/INS/
Ministères du
Portefeuille/
Finances/
Economie
UNFPA/UNICEF/
FEC/
ENTREPRISE
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 42 sur 45
pluriannuelles dans la programmation et la budgétisation des dépenses
publiques et faible intégration des aspects genre dans le budget - Cible :
CDMT et CDSMT sensibles en genre élaborés et opérationnels au niveau
national et provincial
1. Mécanismes de coordination sectoriels et intersectoriels des interventions mis
en place et fonctionnel au niveau central et provincial. Baseline : Dans trois
provinces (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Oriental, l’édit provincial est adopte et
les mécanismes de coordination sont en cours d’être mise en place - Cible :
Mécanismes et cadre de coordination et de concertation avec les partenaires
mis en place et opérationnels au niveau national et provincial ;
2. Une base de données désagrégées de l’aide opérationnelle et régulièrement
mise à jour. Baseline : Une base de données de PGAI existe, mais pas encore
complète. Le processus dans les 3 provinces doit aboutir à une base de
données pour ces provinces, qui doit être alignée avec le PGAI - Cible :
Extension de la mise en place et de l’utilisation de la base de données sur
l’aide au niveau sectoriel et provincial ;
3. Budget national sensible au genre intégrant l’aide élaboré et publié.
Baseline : Non prise en compte de l’équité genre dans l’allocation de l’aide
intégrée au budget - Cible : Equité genre effective dans l’allocation de l’aide
et dans l’élaboration du budget ;
4. Plan d’actions de mise en œuvre du New Deal et du Nouveau Partenariat
Mondial de Busan sur l’efficacité de l’aide et du développement du pays
sont mises en œuvre. Baseline : Absence de plan d’action de mis en œuvre du
New Deal et du Partenariat Mondial de Busan - Cible : Plan d’action de mise
en œuvre du New Deal et de Partenariat Mondial de Busan élaborés et
opérationnels.
Résultat 3: L’aide est
intégralement
retracée et
intégrée au
budget et aux
comptes de la
nation
MINISTERE DU
PLAN/MIN
FINANCES/BUD
GET/COOPERAT
ION
INTERNATIONA
LE/MONUSCO/
OCHA
1. Revenu des hommes et des femmes en milieu rural développées. Baseline :
Des revenus annuels moyens en milieu rural d’environ 100 USD et une
contribution au PIB de 30% - Cible : atteindre la moyenne du revenu
national en faveur des paysans et atteindre une contribution de 50% au PIB ;
2. Volume des transactions économiques transfrontalières et régional formels.
Baseline : faible niveau d’échange aux niveaux transfrontaliers et régionaux.
Nombre réduits des projets transfrontaliers et régionaux - Cible : 5 projets
transfrontaliers et régionaux développés ;
3. Nombre des IMF et COOPEC fonctionnels. Baseline : près de 163
institutions répertoriés et seulement 15% sont crédibles - Cible : atteindre
50% d’institutions renforcés ;
4. Nombre de bénéficiaires (hommes, femmes et opérateurs) ayant accès aux
services financiers. Baseline : près de 1 705 000 comptes ouverts soit une
couverture bancaire d’environ 2.5% - Cible : atteindre la moyenne d’Afrique
Résultat 4:
Le climat des
affaires est
amélioré et
l’accès des
bénéficiaires à
des
services/mécan
ismes
financiers
viables est
adapté et
accru
MIN FINANCES/
BANQUE
CENTRALE DU
CONGO/
MIN
AGRICULTURE/
PME/OCC/Obser
vatoire congolais
pour la création
d’emploi et de
revenu/UNCDF/O
NUDI/BIT/FAO/
GLOBAL
CONTACT/OSC
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 43 sur 45
subsaharienne, soit 16% ;
5. Nombre de bénéficiaires ayant accès aux mécanismes d’entraide
communautaire créés / renforcés. Baseline : près de 100000 ménages
regroupés dans les MUSO/VSLA dans les deux Kivu, le Bas Congo et le
Bandundu - Cible : atteindre 200 000 ménages et dans les provinces et sites
faiblement couverts pars les IMF
6. Qualité du contrôle des IMF réalisé. Baseline : environ 70 institutions sont
supervisés et contrôlés par la BCC dans 4 provinces : les deux Kivu, le Bas
Congo et Kinshasa - Cible : systématisation du contrôle et de supervision par
la BCC dans toutes les provinces et atteindre la totalité d’institution.
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 44 sur 45
Priorité ou Objectif National: Changement climatique et gestion durable des ressources naturelles - Changement Climatique et Gestion des
Ressources Naturelles (GRN)
Effet PNUAD/Programme de Pays No.3: L’État congolais améliore la gestion de ses ressources naturelles et des bénéfices associés ainsi que les mécanismes de
gestion des catastrophes et s’engage dans l’économie verte. Indicateurs d’effet: 1) Taux de dégradation nette des forêts; 2) Part des fonds verts dans le budget de
l’état Domaines d’intervention prioritaires associe au plan stratégique: Environnement et développement durable.
Indicateurs de niveau de résultat, lignes de base, et cibles pour la
contribution du PNUD aux résultats du CPD
Produits de
programme de
pays
Modalité(s) de mise
en œuvre et
Partenaire(s) de
réalisation
Ressources indicatives par résultat (par année,
USD)
Total Ressources régulières : 9.327.520
Total Autres ressources : 72.255.450
Année Année Année Année Année Total
1. Nombre d’outils standards de planification, d’analyse et de gestion des
ressources naturelles et de gestion des terres de qualité (partage des
bénéfices et Co-bénéfices, impact environnemental, modèle de
valorisation des choix) disponibles. Baseline : la RDC ne dispose pas
encore des déterminants pour la prise de décision dans le domaine de
l’utilisation des ressources pour soutenir le développement durable : les
standards nationaux. Ces standards se rapportent aussi bien à l’utilisation
des terres qu’à la répartition des bénéfices au profit des communautés et
populations bénéficiaires. Ces sont ces standards qui devront alimenter la
stratégie nationale REDD+ - Cible : xxx ;
2. Nombre de standards appliqués en matière de gestions des ressources
naturelles. Baseline : Il n’existe pas encore de standards applicables -
Cible : tous les standards nationaux élaborés s’arriment avec la stratégie
nationale REDD+ ;
3. Proportion des femmes impliquées dans les mécanismes de prise de
décision sur la gestion des ressources naturelles. Baseline : xxx - Cible:
xxx
Résultat 1 :
La RDC dispose des
capacités d’opérer
et de mettre en
œuvre des choix
pertinents en
matière de gestion
des ressources
naturelles et
d’utilisation des
terres
Ministère de
l’envrionnement/Agri
culture/FAO/UNESC
O/PNUE
Reseau des
Ressources
Naturelles, UICN,
WWF et ICN
1. Part du budget national alloué à la gestion des ressources naturelles.
Baseline : 0% - Cible : au moins 5% ;
2. Hauteur des fonds climats mobilisés. Baseline : 0 USD - Cible : 2
Milliards ;
3. Taux d’investissement du secteur privé dans l’économie verte. Baseline :
Presque nul - Cible : les interventions du secteur privé dans le cadre des
projets et processus de transition à l’économie verte représentent 10 à 20
% des montants globaux de projets et programmes identifiés comme
Résultat 2:
La RDC investit
progressivement
dans l’économie
verte.
Min
Environnement/Plan/F
AO/UNESCO/PNUE
Groupe de Travail
Climat
Ressources
Naturelles, UICN,
WWF et ICN
Plan d’action du programme de pays 2013-2017
Version: octobre 2012 Page 45 sur 45
faisant partie du processus de transition à l’économie verte ;
4. Une politique énergétique compatible avec les objectifs de développement
durables est disponible. Baseline : pas de politique sectorielle intégrée sur
les questions énergétiques - Cible : le secteur dispose d’un code de
l’électricité et des mesures d’applications opérationnelles.
1. Nombre de provinces disposant de plan de contingence. Baseline: 3
provinces. - Cible : 6 provinces ;
2. Nombre de provinces disposant d’une coordination provinciale
opérationnelle sur la gestion et prévention de risque de catastrophe
naturelle. Baseline: 0 provinces - Cible: 11 provinces
Résultat 3:
Le pays développe
des mécanismes de
prévention et de
réponse aux
catastrophes
naturelles
Min Affaires Sociales
et Action Humanitaire
MIN
ENVIRONNEMENT/
INTERIEUR/FAO/U
NESCO/PNUE/PAM
UNOPS/CICR/CROI
X ROUGE/CARITAS
ET OXFAMGB
1. Pourcentage des populations rurales ayant accès à l’énergie renouvelable.
Baseline : 1% - Cible : 18%
Résultat 4 :
L’accès des
populations rurales
à l’hydro-électricité
et aux autres
sources d’énergies
propres est accru
MIN
ENERGIE/ENVIRON
NEMENT/FAO/UNE
SCO/PNUE/ONUDI