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Het Belgisch Porselein Schilder Genootschap Het Belgisch Porselein Schilder Genootschap Het Belgisch Porselein Schilder Genootschap Het Belgisch Porselein Schilder Genootschap –––– AAAAsssssociation Belge des Peintres sur Porcelainesociation Belge des Peintres sur Porcelainesociation Belge des Peintres sur Porcelainesociation Belge des Peintres sur Porcelaine

KAOLIN

AVRIL / MAI / JUIN / 2006

bureau de dépôt 1300 WAVRE N°50

Editeur responsable P 405393 Marie-Jeanne Close 12, rue Nicaise Céroux - Mousty 1341

Toute copie d’un article doit être demandée à la rédaction.

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Het Belgisch Porselein Schilder Genootschap – Association Belge des Peintres sur Porcelaine

Bankrekening van het B.P.S.G - 635-2612001-36

Maatschappelijke zetel: 12, rue Nicaise 1341 Céroux-Mousty

Compte bancaire de l’ABPP - 635-2612001-36 Siège social : 12, rue Nicaise 1341 Céroux-Mousty

Bestuur - Administration

Voorzitster - Présidente : Marie-Jeanne Close 12 rue Nicaise

Tel 010 62 10 18

1341 Céroux-Mousty Fax 010 62 10 19 e-mail : mj.close@compaqnet.be GSM 0475 397 067

Onder-voorzitster - vice-Présidente : Marianne van der Mersch 63, Gouvernementsweg

1150 Brussel Penningmeester - Trésorier : Ghislaine Denis 56, Chemin au bois

1970 Wezembeek-Oppem Nederlandstalige Secretaresse –

secrétaire néerlandophone : Marijke Hillenaar

Clos du Bois des lapins, 7

1380 Lasne Secrétaire francophone –

franstalige-secretaresse : Anne-Marie Dans

10, rue de l’Abbaye

1 390 Bossut-Gottechain

Redactie- Rédaction :

Marie-Jeanne Close, Anne-Marie Dans, Yvonne Hanssens, Marijke Hillenaar, Marianne van der Mersch. Mise en page : Margaux Hoyois

APBB/PBSG Internet : http://users.compaqnet.be/porcelaine

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F.T. « Le COQ » par Mario Watanabe : Brésil/Japon (en une cuisson) Dessiner le coq en noir à la plume avec du médium à l’eau. Sécher la pièce à l’envers avec un sèche-cheveux. (arrière de l’assiette) Couleurs préparées à l’huile molle. Le médium à l’eau et l’huile molle ne sont pas compatibles donc ne se mélangent pas. Peindre la crête et le cou en rouge vif.

La poitrine en jaune et jaune-brun L’aile et la queue en noir. Pour la poitrine, tirer des petits coups de pinceau arrondis vers soi.

Pour l’aile et la queue, tirer de longs traits souples. Laver le pinceau (à l’huile molle) et tirer des traits de lumière dans l’aile et la queue. Peindre les pattes en ocre. Sécher 40 minutes et repeindre sur la couleur les ombres et les détails. Les ongles des pattes et les petites veines à la plume au médium à l’eau en noir. Les deux couches ne se mélangent pas. Cuire à 800°C.

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Décoration avec métaux précieux. Bord d’assiette à la feuille d’or. Putoiser le bord avec de la « laqua » + fondant. Mettre les feuilles d’or sur la laqua quand elle est presque sèche. Cuire à 780°C. Bord d’assiette en argent. Mélanger la poudre d’argent avec l’huile molle. Putoiser ou poser en épaisseur pour des effets reliefs. Mario Watanabe est peintre sur porcelaine né au japon, vivant à Sao-Paolo au Brésil. Bonne peinture.

Marie-Jeanne Close

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RAYNAUD, une histoire de famille. Martial Raynaud se porte acquéreur de Montjovis en 1919. L’entreprise s’agrandit dès 1925 et devient Raynaud &C), elle affirme ses ambitions par ce sigle désormais reconnaissable : un R à branche de Laurier. Bien qu’attaché au développement international de l’entreprise, il n’en demeure pas moins sensible aux grands courants artistiques. On lui doit la fameuse tasse de la Tsarine, toujours en collection. En succédant à son père en 1952, André Raynaud enrichit son entreprise des multiples facettes de sa personnalité. Héritier d’un savoir-faire séculaire, ses innovations industrielles lui permettent de développer de nouvelles techniques pour enrichir la création et rééditer des pièces anciennes. Par ses efforts industriels, André Raynaud peut multiplier à loisir ses centres d’intérêts : la réédition de « compagnies des Indes », la création de formes, l’édition de grands artistes, Dali, Cocteau,… Par sa curiosité, par ses créations audacieuses, par sa perspicacité industrielle, André Raynaud a donné à son entreprise les moyens d’une politique commerciale internationale. En 1985, Bertrand Raynaud intègre l’entreprise et en 1989 devient Directeur Général. Il s’attache alors à développer une nouvelle politique commerciale et s’engage dans un travail de fond sur l’image de la maison. En 1992, lors de la prise de participation du groupe Ercuis dans le capital de Raynaud, Bertrand Raynaud est nommé Président du Directoire. Il s’agit pour lui de diriger l’entreprise par un management participatif et de confirmer la politique industrielle et créative de son père et de son grand-père. Bertrand Raynaud se tourne résolument vers le XXIe siècle. Un siècle qu’il souhaite être celui du respect de la tradition, d’une qualité intrinsèque, d’une création intemporelle, d’une marque perçue et reconnue comme une référence de renommée internationale. Aujourd’hui la maison Raynaud est fière de réaliser, à Limoges, une porcelaine unique, des formes à relief et des décors généreux en couleurs et en or. Des références depuis 150 ans. Du service du Président Harrisson en 1892 au service de Lady Diana ou de Dustin Hoffmann, Raynaud peut s’enorgueillir, depuis l’origine, d’avoir fourni beaucoup de Présidents, de « Têtes d’affiches », équipé des lieux prestigieux et travaillé avec bon nombre d’artistes. Fournisseur officiel ou partenaire confidentiel, Raynaud étudie et personnalise sur demande des services sur mesure à simple filet ou à large bordure d’incrustation avec un chiffre, un blason, une couronne, un logo…

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En souvenir de l’époque de Nicolas II, où le grand-père de Bertrand Raynaud, parcourait le monde, une partie de la collection destinée à la Tsarine fut reconstituée pour les amateurs de belles porcelaines. Les six tasses proposées aujourd’hui sont strictement conformes aux originaux et réalisées entièrement à la main par un Meilleur Ouvrier de France et son élève, dessinés au noir de fumée sous poncif, dorées à l’or fin en relief, poudrées et cuites aux feux de moufles. La réalisation d’une tasse nécessite l’application d’une vingtaine de couleurs posées au pinceau les unes après les autres, des temps de séchage intermédiaires importants et six cuissons différentes, soit une semaine et demie de travail. Un savoir-faire unique hérité d’artistes hongrois venus à Limoges et qui surent faire d’une tasse, un véritable joyau au décor serti de véritables pierres précieuses. Pour obtenir une porcelaine fine et blanche, une multitude d’étapes sont nécessaires. La matière passe d’un état friable et fragile à cette matière sonnante, translucide et vitrifiée que l’on connaît. La réalisation d’un objet commence par la fabrication d’un moule original sculpté dans le plâtre. Chez Raynaud, un moule ne sert que pour la fabrication d’une quarantaine de pièces, ce qui permet à l’objet produit de rester fidèle au modèle original. Avant la première cuisson, les pièces sont extrêmement fragiles et doivent être manipulées par des mains expertes, notamment au stade du « garnissage » ou de « l’ébarbage » qui permet d’enlever la couture des moules. Ces opérations sont particulièrement délicates car la porcelaine a de la mémoire et chaque pression trop forte de la main reste inscrite à jamais au cœur de la matière. Au cours de la deuxième cuisson, après émaillage, la matière se transforme et perd toute porosité pour devenir sonnante et translucide. Ensuite les pièces sont triées, choisies. De petites différences dans l’épaisseur, le diamètre et l’aspect des pièces sont inévitables. Caractéristiques des traditionnels « Arts du Feu », ces légères irrégularités ne font que souligner l’aspect unique de chaque pièce. La pièce choisie peut ensuite aller dans l’atelier du décor et subir les dernières finitions de polissage avant d’être habillées sur les tables des décalqueuses ou les banquettes des peintres. Une ou plusieurs cuissons permettront de fixer le décor « inaltérablement ». Texte pris dans le livre « Passion de porcelaine de Raynaud

Marie-Jeanne Close

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Fiche Technique « LE BLANC » par Catherine Bergoin Bassens France. Suite à des questions sur l’utilisation du blanc dans la porcelaine blanche, voici la réponse donnée par un professeur de peinture sur porcelaine. Blanc, blanc à mélanger, blanc pastellisé, blanc couvrant, blanc relief, blanc mat, blanc fixe, …et pourtant on entend parfois dire que sur porcelaine on n’utilise pas la peinture blanche.

Lorsque je peins un sujet blanc, suivant son aspect, je vais utiliser soit le blanc d’émail, soit les différentes peintures blanches mises à ma disposition. Lorsque le blanc est très brillant, comme un champ de neige par exemple, je laisse le blanc de la porcelaine, et si je dois peindre quelques ombres, j’ajouterai beaucoup de fondant à la couleur choisie pour ombrer. Ceci afin d’obtenir un brillant d’une intensité comparable à celle de l’émail. Lorsque je veux travailler un volume sur un objet, l’endroit où frappe la lumière doit être blanc brillant, donc pour faire apparaître correctement ce reflet de lumière, là aussi, je laisse le blanc de l’émail sans peinture. Lorsque je peins une fleur blanche, je vais poser de la couleur blanche. Si la fleur a un pétale épais, comme un lys, ou un nénuphar, je prends le BLANC. Je travaille cette couleur un peu plus liquide qu’habituellement et je n’oublie pas de bien écraser les grains en spatulant correctement. Cette couleur a une présence qui donnera plus de matière à vos pétales. De même, si je peins un oiseau, plumes ou duvets, j’utilise ce BLANC. Lorsque je peins une fleur blanche diaphane, comme une églantine, j’utilise le BLANC PASTELLISE. Cette couleur est plus légère d’aspect que la précédente, et le pétale paraîtra plus fin et plus aérien. Lorsque je peins un sujet coloré que je veux dégrader jusqu’au blanc, j’utilise le BLANC MELANGE. Je choisis ma couleur la plus soutenue, par exemple le rose framboise, pour une rose, puis je vais faire de nombreux mélanges, de plus en plus pâles, grâce à ce blanc mélange qui ne dénature absolument pas la teinte.

Lorsque je veux peindre du blanc sur un émail teinté, j’utilise le BLANC COUVRANT. On trouve quelques porcelaines dont l’émail est ivoire, céladon, gris-bleu.. Les faïences et les grès sont souvent légèrement colorés. Le seul moyen d’obtenir un blanc sur ces pièces est d’utiliser ce blanc opaque. Il est d’une texture pâteuse, ceci est probablement dû à l’agent opacifiant. Lorsque vous voulez obtenir des couleurs pastels sur ces pièces, il faut créer vous-mêmes vos teintes en mélangeant le BLANC COUVRANT aux coloris choisis, si vous utilisez directement un bleu pâle, vert pâle, rose pâle, jaune

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pâle…votre couleur sera différente après cuisson, car la couleur de base de l’émail ressortira, en effet, je vous le rappelle, toutes les peintures utilisées pour la porcelaine sont transparentes. Si l’émail est vraiment d’une teinte soutenue, il faut parfois deux à trois couches de BLANC COUVRANT avec des cuissons intermédiaires pour obtenir du blanc. Sur un émail noir, on n’obtient jamais du blanc pur. Lorsque je veux créer du relief dans mes décors, j’utilise le BLANC RELIEF. Vous le trouverez aussi sous l’appellation Blanc fixe ou Blanc chinois. Je crée un mélange pâteux avec du médium. Si votre volume s’affaisse en séchant, c’est que votre mélange est trop liquide, vous devez faire une pâte et non une peinture. Je le pose grâce à un pinceau en martre pure, n° 74.2 recommandé pour sculpter les reliefs. Si je veux faire des petits points en relief d’une « dentelle », j’utilise l’embout des pointes à décalquer. Si vous voulez le colorer dans la masse, il ne faut pas dépasser 5% d’ajout de couleur dans ce BLANC RELIEF, donc vous ne pouvez obtenir que des teintes pastel. Je laisse sécher parfaitement mon relief, minimum deux jours à l’air libre et je le cuis lentement à 820°C. En trois à quatre heures. Je tiens à vous rappeler que ce relief est relativement fragile ; il ne faut pas dépasser 1 mm de hauteur. Ce relief doit être posé à la dernière ou avant dernière cuisson, car il s’affaisse un peu plus à chaque cuisson. Si vous voulez obtenir une couleur intense ou un relief en métaux précieux, après sa cuisson à 820°C, recouvrez-le et cuisez à 750°C maximum.

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LES POURPRES

Un autre sujet souvent remis en question les pourpres. Catherine Bergoin vous explique leur spécificité et comment bien les utiliser. En peinture sur porcelaine, toutes les couleurs fabriquées à base d’or sont appelées POUPRES. Cette catégorie comprend les roses, bien sûr, également les violets et même certains bleus sombres tournant vers le mauve Pour faciliter la compréhension de notre palette, nous leur avons donné le nom se rapprochant le plus de leur couleur cuite, le bleu de Sèvres, par exemple est classé par le fabricant dans les pourpres.

• L’ÉPAISSEUR Toutes ces couleurs doivent être spatulées longuement, avec le plus grand soin. Lorsqu’on les peint, il ne faut pas les mettre en couche trop épaisse car elles perdraient leur luminosité. Le blanc de l’émail doit toujours se sentir à travers la couleur, afin de l’éclairer. En voulant obtenir une teinte très colorée grâce à l’épaisseur, vous risquez d’obtenir le contraire. Les essais sont réalisés en pourpre framboise.

• CUISSON Ces couleurs sont celles qui changent le plus à la cuisson. Il est important d’avoir un nuancier des pourpres après cuisson. Avant cuisson, ils sont généralement beaucoup plus éteints et marrons. C’est la cuisson qui va révéler leur intensité. Une température élevée développe toute la splendeur de ces couleurs. Ce sont les couleurs qui peuvent cuire le plus haut, elles n’en sont que plus belles.

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Je vous recommande des cuissons rapides, en moins de deux heures de 950° à 980°C.

• CUISSON TROP FAIBLE Les roses tournent vers la couleur carotte, les violets vers le verdâtre. Vous n’avez pas cuit assez haut votre pièce. Pas de panique ! Recommencez une cuisson plus élevée.

• LE FONDANT et LES POUPRES Il existait, il y a quelques années, un fondant spécifique pour les pourpres. A cette époque, le fondant ordinaire ne leur convenait pas et provoquait des altérations de la couleur. A l’époque actuelle le fondant est universel et va aussi bien dans les jaunes, les verts, les bleus que dans les pourpres. Vous pouvez mélanger le fondant et le pourpre en toutes proportions. Après cuisson, si nécessaire, vous pouvez également recouvrir un pourpre par une couche de fondant ou de fondant de couverture, sans aucun problème. Dans ce dernier cas, il faut recuire la pièce soit à la même température, soit 10° à 20° plus haut. Si vous cuisez à une température inférieure, la couche de fondant va mal se

mélanger à la couleur et donnera l’effet d’une retouche.

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ACTIVITES 2006-2007 Date : 25 et 26 septembre 2006 : Thème : Art déco Technique sur biscuit. Professeur: Federica Zana Crema Italie Prix : €200,00 Lieu : siège social Céroux-Mousty _______________________________________________________________ ATTENTION !!! Prolongation du séminaire au 23 octobre 2006. Il y aura 2 séminaires de 4 jours chacun. date : 16/ 17/18/19 et 20/21/22/23 Octobre 2006 Thème : apprentissage professionnel de la peinture sur porcelaine Professeur: Andreas Knobl Lengries Allemagne Prix : €400,00 Lieu : siège social Céroux-Mousty _______________________________________________________________ 2007 Date : 7 au 12 mai 2007 à Gand et à Céroux-Mousty Thème : OISEAUX et sujets Favoris Professeur: Karin WALDIS Zurich Suisse Lieu: siège social et Gand

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Date : 18 au 21 juin 2007 (date provisioire) Thème : Impressionnisme : Fleurs ou animaux Professeur: Felipe Pereira Portugal _______________

Date : 12/13/14 septembre 2007 Thème: « Secrets d’un vieux papier peint »: fleurs en techniques nouvelles. Professeur : Danièle GASTON _______________

Date : du 15 au 17 octobre 2007 et du 18 au 19 octobre 2007 Thème : Marine (Céroux-Mousty) Paysage d’hiver ( Gand) Professeur: Edouardo Reis