Jean-Luc De Wachter

Clair de Lune Constant retour au Blanc

De Jean-Luc De Wachter

Au cœur du Silence, La Rosée éditions, 2013 Le Poète, l’Architecte et l’Initié, La Rosée éditions, 2014 2L (album de chanson française), La Rosée éditions, 2014

Perles d’Âmes, Premier Collier (musique sacrée), La Rosée éditions, 2014 Clair de Lune, La Rosée éditions, 2015

A Gabrielle, L’Avenir d’où Je viens,

A Marine, Le Reflet parfait de ce qui se reflète en Elle

A Christine & Serge, mes Autres quand la brume tombe, A la dame des contes de fées, éternelle en mon sein,

A l’Essoufflement,

Que vienne la chute, le doute et la faiblesse… Car depuis cette chute, IL S’élance, depuis ce doute, IL SE parle, depuis cette faiblesse, IL S’étreint. Ainsi, IL est toujours plus près de LUI dans ce semble, en surface, être la chute, le doute et la faiblesse. Epouser le Vinaigre pour que le Miel lui revienne. Epouser l’impossibilité de comprendre ou d’accepter pour que toute la compréhension et l’acceptation soit Sienne. Epouser et Sublimer, faire de Tout une Offrande sans personne qui offre. Accomplir, non dans une apothéose, mais dans l’asphyxie d’un Expir donnant naissance à l’Inspir suivant. Ce livre n’est pas un livre mais une prière. Une prière qui ne demande rien… pas même d’être entendue. Une prière qui n’espère rien, pas même d’être. Une prière qui n’a de cesse que de s’éteindre. Car c’est dans la dissolution qu’est l’accomplissement. Encore une fois, entends qui peut : « L’apothéose est fantasme, la dissolution est accomplissement ». Où est l’Être Réalisé ? Il n’y a pas d’Être Réalisé. Où est la Réalisation ? Dans le Nulle Part qui est l’Essence de Tout. Car, nul accomplissement sans extinction. Ainsi, aspiré vers ce Rien, l’étoile filante devient Silence et ce Silence est Plein. Au clair de la lune, Mon ami Pierrot Prête-moi ta plume Pour écrire un Mot… Voici l’exhortation du non-humain à ce que l’Homme se lève en chaque UN. Voici le temps que soit gravé sur papier ce qu’IL a gravé dans SA chair. Ce qui est hermétique est fait pour être ouvert ! Mais en aurez-vous le courage, et le Désir ? Soyons tranquille car il est évident que ceci s’écrit pour Toi et Toi seul. Ainsi, dans ce Monologue Eternel, une Respiration…

Premier Souffle

Revenir au Silence en Soi, Écouter le Murmure, Le laisser envahir le Geste, la Parole, le Quotidien.

*** D’abord quitter pour être trouvé. Ensuite Se quitter pour qu’IL SE trouve. Ceci est mystère tant que ceci ne s’est pas dévoilé dans l’Intimité.

*** Il n'y a que le UN. En profondeur, le Un. Au sommet, le UN. Dans la caresse, le UN. Dans le coup de poing, le UN.

La spiritualité c'est du bon sens !

*** Où est le bon sens dans un monde comme celui d'aujourd'hui ? Quand vous parlez et agissez avec bon sens alors il est.

*** N'attendez pas que le monde change. C'est lui qui vous attend pour changer.

*** Ne me dites pas que la paix entre les hommes est impossible... Dites-moi plutôt que nous ne la voulons, collectivement, pas encore assez fort.

L'Evidence de l'Âme est bien souvent le chemin le plus difficile pour la personne.

*** L'inquiétude naît lorsque nous croyons en un demain.

*** L'Aujourd'hui est la nourriture de l'Âme... Le demain et l'hier sont des concepts humains impossible à manger.

De l'intelligence rationnelle à l'intelligence du cœur... Et puis oser faire un pas dans l'intelligence organique. Ne plus seulement voir le vaste océan de la connaissance mais plonger dedans et fondre en lui comme un sucre dans le café.

*** Pleure-t-on la coquille au moment de l'éclosion ? Pleure-t-on le blanc de l'œuf consommé par l'oisillon ? Ainsi ne pleurez pas les croyances qui se détachent, les habitudes qui se dissolvent, les liens affectifs qui perdent leur importance... Il est temps de tourner votre regard vers Ce Qui EST.

L'Amour c'est le désir, mais pas seulement. L'Amour c'est l'amitié, mais pas seulement. L'Amour c'est aimer sans condition, mais pas seulement. L'Amour c'est la compassion, mais pas seulement. L'Amour c'est le don de soi, mais pas seulement. L'Amour c'est avant tout la toile invisible qui unit tout.

***

Que ton doute soit l’appel que tu lances pour que la certitude vienne. Qu’il soit profond car plus total il sera, plus grande sera la certitude.

*** Lorsque ta pensée sera dépouillée de toute personnalité, alors elle sera digne de confiance. Lorsque ton geste sera dénudé de tout possible de gain, alors ton geste sera pur et Gratuit. Alors ton geste sera devenu Son Geste. Lorsque ta présence sera vierge de tout compromis humain, alors cette présence sera Ultime.

Emmène la vérité de la Solitude dans tes relations. Alors tes relations seront pures.

*** Si on te frappe sur la joue droite et que tu t'effondres dans la claque. Si tu laisses la sensation physique, le choc psychique s'effondrer et retourner au Rien dont ils sont issus. Alors qui t'a frappé ? Peux-tu seulement encore être sur que cela s'est produit ?

*** Ne pas embrasser tout ce qui se présente c'est tout de même avoir son lot de difficultés mais y rajouter un enfer personnel par dessus. La Vie n'est ni simple, ni compliquée, ni belle ni laide, ni heureuse ni malheureuse, ni juste ni injuste... La Vie EST.

Si nous enlevons le désir, le besoin, l’envie… reste-t-il une raison de faire les choses ? Le mouvement naît de nous ou avant nous ? Faites votre expérience.

*** Ne cherche pas à diffuser quoi que ce soit autour de toi, cherche à t'infuser dans le monde. L'Amour ne se diffuse pas, il s'infuse.

***

Tu es la Graine et c'est Toi qui Te plante. En Toi, sont tous les hommes d'hier et de demain.

Si tu as un maitre à « l'extérieur »... qu'il soit celui que le Maitre Intérieur a choisi. Car sinon, qui choisirait ce maître ?

***

Qui dit « ceci est erreur, ceci est vérité » ? Comment l’erreur pourrait-elle reconnaître la vérité et vice versa ? En réalité, la vérité reconnaît la vérité… Et l’erreur cherche à se faufiler en y ajoutant le doute. Sois sans doute, sois dans le Vrai.

*** Lève-toi, ÂME... Prends la personnalité psychique, (ton grabat) et MARCHE. (Relecture entendue auprès de Serge Simonotti)

Nous ne sommes que la nécessité de ce qui se présente à nous, qui est notre nécessité. En réalité, il n'y a qu'un système global, un mouvement...

*** Le maitre est l’Ultime attendant la question ultime pour se donner à lui-même. Le Disciple est l’Ultime. Si tout est Dieu, où sommes-nous ? Nulle part !

*** L'Eternel dans la matière est force tranquille. Votre agitation vous trahit.

Soyez sans contour... et il n'y aura pas de limite à la Grandeur qui s'exprimera.

*** Ce que vous percevez, n’est pas Vous. Ce vous-là n’est que la partie émergée.

*** L’Inconnaissable ne sera pas connu… mais il peut traverser ce qui n’est pas.

*** Reste sur la Question jusqu'à ce qu'elle s'épuise. Alors la Réponse envahira le geste, la parole, la présence, le quotidien.

Parenthèse Vivante

Pourquoi donc cherches-tu à penser par dessus Ma Pensée ? (paroles du Petit)

*** Ne cherche pas à contenir, Sois !

*** Ce qui t’es donné, tu n’en es pas la destination… Tout se donne… Pas de destination, pas d’arrêt.

*** Je suis Toi depuis toujours... Quand seras-tu enfin Moi ?

Second Souffle

Prends un mot... Dénude-le de son concept, de la sensation qu'il provoque en toi, des images, sons, goût, parfum qu'il suscite... Enfin, enlève-lui ses lettres... Maintenant tu connais sa Nature.

*** Si tu ne sais rien, alors le Mystère te touche… Laisse-le donc t’envahir.

*** La Pureté est Patience.

*** Non, tout ne s'ouvre pas sous les pas de celui qui voit. Simplement il voit où il doit marcher. L'Evidence Ultime lui est révélée mais cela ne transforme pas le chemin en partie de plaisir pour autant. La spiritualité ne provoque aucun confort de vie. La spiritualité, c’est simplement du bon sens ! Le bon sens de l’Esprit.

Parfois Dieu frappe pour forger son outil, parfois il frappe avec son outil. Réjouis-toi de Souffrir car cette souffrance-là est Offrande. Mais écarte la souffrance artificielle de la superficialité. La Véritable Souffrance est Cadeau. La souffrance minuscule et sa considération fait la médiocrité de l'homme ordinaire.

*** L’Amour s’élance depuis tes Souffrances Majuscules. La Tendresse naît de tes Souffrances Majuscules. La Vision Majuscule naît de la Souffrance.

*** Parce qu'il y a des hommes qui n'écoutent pas, il y a des hommes qui en souffrent. Parce qu'il y a des hommes qui vont à l'envers de ce qui murmure en eux, il y a la torture, le viol et la pédophilie.

Nous ne pouvons mesurer la portée de nos actes... Alors VIGILANCE. Non pas tension ou tentative... VIGILANCE. Non pas culpabilité ni méfiance mais VIGILANCE. Comme un peintre est attentif au moment de poser le pinceau, comme un horloger est attentif quand il pose le dernier rouage, comme une mère est attentive avec son nouveau-né, comme un athlète olympique est présent avant son saut. VIGILANCE.

*** Si Dieu a besoin d’un chemin de fer, il appellera son serviteur et lui dira creuse… Comme dit Bouddha : « Il ne te sera jamais demandé de porter poids plus lourd que celui que tu peux… » Mais il n’a pas dit poids plus lourd que cela ne t’es confortable.

*** Pensons à Helen Keller. N'a-t-elle pas sublimé son poids ? Est-ce que cela n'a pas été nourriture pour tous ? Là où est notre poids, là est Sa demande et là où est Sa demande, est l'Offrande Ultime. Notre souci de confort est la tiédeur de l'imposteur en nous.

JOURNAL INTIME D'UN ARTISAN DE LA PAIX Dimanche 18 Août 2013 Ce journal naît spontanément de la compréhension que tout ce qui est ressenti, vécu accompli intérieurement... n'est pas perçu, vu, entendu par d'autres que moi. Hors, ce qui s'élève en moi ne m'est en rien personnel mais quelque chose me porte à croire qu'il y a dans les questions plantées en moi quelque chose d'universel. "Dieu plante les questions en nous pour que nous devenions la Réponse, une Réponse Originale, reflet de l'Originel". La Dame des Contes de Fées, auprès de qui certaines choses ont été entendues et dévoilées, proposait de tenir les contraires en tension, donc de rester sur la question. La question étant séparée de la réponse (par nous), le climat intérieur est alors à la tempête et la tension monte... jusqu'à ce que, soit nous nous laissions distraire, soit nous nous 'abandonnions', nous lâchions et que la réponse jaillisse 'de nulle part'. Ainsi Dieu façonne ses outils. Comme un forgeron... par le feu intime, la pression, les coups. Ainsi nous sommes façonnés. Cette Justice-là nous est incompréhensible. Parfois cependant, tout semble aligné et une certaine fluidité s'invite. Pour ma part, c'est quand j'écris. Pas quand j'écris des chansons, des sites internet... mais quand j'écris comme maintenant, en toute complicité avec le moment, en ne retenant rien de ce qui souhaite s'écrire et que je découvre. Ce moment de communion est un moment où Je est d'accord avec Dieu. D'accord dans le sens musical du terme. Ainsi, je suis bien obligé de reconnaître à cet instant, qu'une certaine Evidence peut s'installer mais... ce n'est jamais pour un quelconque bénéfice 'humain'. Ni bénéfice, ni plaisir... Mais une communion qui comme son nom l'indique ne laisse aucune place à autre chose que l'UN. Mais soyons également honnête puisqu'il s'agit d'un journal intime. Lorsqu'il s'agit de gagner sa vie, pour subvenir aux besoins de sa famille... je suis un

handicapé de première. Je n'ai aucune facilité à gagner de l'argent, je n'éprouve aussi aucune envie d'en gagner. Pourtant, cela doit être fait aussi mais là pas de fluidité. Parfois il y a confiance, parfois il y a inquiétude. Parfois il y a inconscience des épouvantails que l'imposteur dresse devant moi pour créer l'inquiétude et la chute. Parfois il y a un élan de force intime qui dissout l'illusion. Aussi, mon constat ce matin est qu'Il façonne encore son outil tellement imparfait. Tout ce que je peux faire est de faire le moins possible obstacle à son œuvre... Car je suis sa matière première, qu'Il taille pour l'émerveillement de Celui qui pourra contempler Son Œuvre. Et je crois que c'est ce que nous sommes tous. J'écris comme on lance des bouteilles à la mer, sans savoir si ce sera lu. En réalité, tout ce que j'écris est lu. Le reste est du domaine des hommes et du corps physique. Ecrire comme ceci suffirait. Tout le reste est fait pour des raisons absurdes. Pour la survivance d'un corps le plus longtemps possible, pour une femme et un enfant... Si je suis vraiment honnête et que je plonge dans cette question : "Si tout est enlevé, que reste-t-il " Je me dois de répondre : « Il reste des livres prisonniers, des chansons dans des cages et je me dois d'en libérer autant qu'il m'est possible » Quand je regarde le quotidien actuel, je me dis que j'en suis bien loin... Que de temps gaspillé à des choses humaines ! Je prie aujourd'hui pour qu'Il simplifie tout cela. Afin de ne laisser entre ses mains qu'un crayon vert. Et que jaillisse Son Œuvre. Une des phrases fétiches de Yannis résonne 'Qu'est-ce qu'on peut faire ?' Bonne question que je m'en vais mâcher longuement. Même si c'est Lui qui tient le crayon, lui qui accomplit l'Œuvre... Il m'incombe de retirer les obstacles sur Son chemin. N'Être plus qu'un crayon et le laisser écrire.

Jamais nous n'aimons car l'Amour nous précède Nous cessons simplement à certains moments D'Être un obstacle.

*** Ce qui est impossible à dire, voilà l’essentiel. Voilà ce qu’il ne faut ne jamais quitter des yeux et des viscères.

*** Quand on me demande qui je suis, j'ai toutes sortes de réponses... En réalité, en répondant, je ne fais que donner des contours à ce qui n'en a pas, et entretenir l'illusion chez celui qui pose la question que pouvant comprendre ce que je suis, il peut comprendre ce qu'il est... Quelle bêtise ! Il y a UN mouvement...

Vous avez toujours l'impression qu'il vous manque quelque chose... Alors qu'il ne manque rien... C'est vous qui êtes de trop.

*** Je ne suis pas un homme…

*** N’étant plus un homme… tout devient possible.

*** Que Dieu se prenne pour l'homme est déjà une aberration... Mais que l'homme se prenne pour l'homme, c'est une véritable folie.

Il convient de payer la dette... de rendre tout à Celui qui a tout donné.

*** Celui qui est le plus petit devant le Mystère est la graine qui contient tous les arbres.

*** Si vous pouviez vous voir à travers le Regard, vous ne seriez plus jamais les mêmes... Alors qu'attendez-vous pour plonger dans LE Regard.

C'est par Nécessité que ceci se passe.

*** Ces paroles sont enfants de votre souffrance. Ces mots sont Sa caresse.

*** Nous ne déplacerons pas des montagnes avec des pensées, des croyances ou des décisions... Nous la déplacerons animé par le feu ardent qui ne s'éteint jamais.

Je l'affirme haut et fort. Christ est la véritable nature de l’Êtreté. Aucun de ce que nous nommons nos gestes, nos paroles ou notre présence ne naît d’une autre source.

*** Peu de ceux qui liront ceci entendront... Mais celui qui boira à la source de ces paroles. Celui-là sera rassasié à jamais.

*** Celui qui se laissera embraser, celui-là sera ce que je suis.

*** Nous sommes déjà morts. Cessons d'avoir peur et laissons la Vie Danser avec elle-même.

Tout se passe en même temps et rien ne se touche.

*** Tout ce qui n’est pas fait dans le feu de l’enthousiasme, complètement, au-delà des apparentes limites humaines a un goût amer dans la bouche de Dieu.

*** Si tu ne te consacres pas à l’impensable, à quel moment l’impossible pourrait-il prendre le relais ?

*** Si tu as en toi l'appel... Il te reste simplement à creuser pour en trouver la source. Si tu n'as pas l'appel, creuse aussi... les trésors sont en profondeur.

Quand tu es monté au sommet de la montagne, parlé avec les anges, été touché au cœur de toi par l'absolu... Il est temps de redescendre dans la plaine et de te retrousser les manches. Au-delà de la compassion, redresser ce qui n'est pas droit, rendre justice mais pas celle des hommes, aimer mais sans affect... Alors seulement tu mérites le titre d'Homme. Car tu t'es souvenu de ta véritable nature et ta véritable nature est d'être l'offrande de l'immobilité à la mobilité. Si tu n'entends pas ceci, tu es un ver rampant à la surface. Va en profondeur, ne cherche que la profondeur inlassablement. Alors, je te le dis, tu trouveras plus que tu ne peux l'espérer ou l'imaginer. Car ton plus fol imaginaire n'est qu'un vague écho du mystère. C'est par amour que s'écrit ceci mais mon amour contient de la colère car il est entier. Et mon amour n'est pas à moi... mais pourtant, il est ce qui anime le corps, la parole et le geste. Celui qui est de l'Amour saura discerner le Geste du geste et la Parole de la parole. Tu es l'enfant des étoiles. Dégaine donc ta Lucidité... et Vois ! Il fut un temps où je voulais sauver le monde, puis changer le monde... Puis le monde a disparu à mon regard. Pour que je puisse voir tout ce qui avait été rajouté à l'impulsion de fond qui animait tout cela. Et bien... En réalité, le Menteur ne fait que rajouter quelque chose de minuscule sur l'Impulsion Juste mais cela suffit amplement à faire dévier la flèche loin en dehors de la cible. C'est au microscope qu'il faut faire des fouilles en soi pour retirer peu à peu l'Erreur et l'Illusion. Alors vierge est Son Instrument et Il peut jouer Sa Symphonie.

Le menteur en toi te fait croire que tu n'as rien mais qu'un jour tu auras. Alors qu'en Vérité Tout est constamment donné à Toi et tu le rejette pour courir après 'quelque chose'.

*** L'Enthousiasme accompagne le Mouvement qui naît de Lui-Même. Le Mouvement Pur, dépouillé de tous les désirs humains. Qu'y a-t-il de plus beau qu'un geste, qu'une parole, qu'une présence dans cette expression Vivante ? Ainsi tout ce qui n'est pas fait avec Enthousiasme ou plutôt tout ce qui est fait avec la rajoute des désirs et des peurs humains, tout cela est inaccompli. Une fausse note, un assaisonnement raté... Réveille-toi ! Il n'y a pas une minute à perdre. Retrouve ce qui a été perdu et Œuvre.

*** L'Eternité n'est rien à côté du Présent. Car tout se passe en même temps dans ce Présent. Et ce n'est pas un concept mathématique. Je vous parle de quelque chose qui a été ressenti, éprouvé, après avoir été intuitionné. Tout se passe en même temps et rien ne se touche. Un seul mouvement, une seule source, de nombreux échos, de nombreux reflets.

La gourmandise de l'offrande est une urgence sans but.

*** Tout est maître authentique pour le disciple authentique en vous.

*** Vous tendez toujours vers quelque chose… Gardez juste le fait de tendre et enlevez l’objet.

*** Celui qui va au bout du geste, s'épuise dedans, meurt dedans, le rend ultime, le glorifie.

La vie n'est pas une rivière, ou même un fleuve. Elle est Torrent s'engouffrant.

*** Que se relèvent en vous la Dignité, l’Enthousiasme et la Puissance. Soyez Fils/Fille de la Source.

*** Maintenant s’écroule le passé, le futur. Sur quoi allez-vous poser votre pensée ?

*** Chaque UN est invité. Mais sachez que personne n'entre.

La source d'Eau vive est inépuisable... Venez puiser ici autant qu'il vous est nécessaire. Le Feu qui embrase ne s'éteint jamais, venez renforcer votre flamme.

*** Ne cherchez pas à rendre l’impur, pur. Séparer-les. Discerner-les. Ensuite viendra le moment du sacrifice. L’un sera pris et l’autre laissé.

*** C'est à vous qu'il incombe de redresser ce que vous voyez tordu... Qui d'autre le ferait ? Soyez simplement vigilant de redresser le regard car si le regard est tordu, tout ce que vous ferez aussi.

L'évidence, c'est le vide qui danse.

*** Les vices sont l’engrais qui permet à la pureté de s’épanouir, de gagner en force et en assertivité. A chaque fois que la tentation se présente, elle vient vous révéler le degré de maturité et d’implication. Ainsi la chute permet l’envol jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un Rien s’élançant dans Rien pour Rien.

*** Si nous sommes humains, qu'au moins nous en vivions la vastitude autant que les limites.

Nous nous mangeons les uns les autres, nous nous buvons les uns les autres. Cessons donc de nous empoisonner et soyons frais et pur pour nous offrir à l'autre.

*** L’Autre est plus important que toi car tu es Sa Nécessité. Dans l’accomplissement de cette Nécessité, vous êtes UN.

*** Prends conscience que la pierre te regarde, que l'arbre te goûte, que l'océan te respire...

La Liberté c'est ôter les frontières... Mais lorsque plus rien ne contient, où est donc le contenu ? L'esclavage vous rassure car il vous définit. La Liberté vous annihile. Voilà pourquoi le monde est peuplé d'humains à genoux. Voilà pourquoi les Humains Debouts sont si rares.

*** Choisis l’immensité entre les étoiles, le silence entre les notes, l’absence entre deux présences. Sois donc ce rien d’où tout émane.

*** Embrasser le monde est une chose, embraser le monde en est une autre.

Voyez la vastitude présente, voyez les limites présentes... alors le geste juste naîtra.

*** Si vous aimez l’Âme, soignez donc sa terrible migraine. Soyez son aspirine effervescente et fondez en Elle.

*** Là où est Dieu, est toujours un messager et là où est un messager, est le monde entier.

Beaucoup connaissent maintenant leurs chaussures par cœur, il serait temps qu’ils lèvent le regard et embrasse l’horizon.

*** Les oiseaux chantent... Bien souvent, ce n'est qu'un son. Pourtant... UN OISEAU CHANTE !

Chaque battement de cœur qui n'est pas Offrande est perdu.

Les larmes ont plusieurs couleurs. Certaines sont pleines de rires, d'autres d'émotion, d'autres encore de lourdeur. Certaines sont celles d'une personne, d'autres celles d'une âme, d'autres encore celle de l'Âme.

*** Oui, ceci est vrai. Il y a de la Beauté dans la laideur. C’est inexplicable, pourtant c’est vrai.

*** Il n'y a que Beauté et cette Beauté est moins et beaucoup plus que la beauté. Moins sucrée, moins mielleuse... Remplie d'aigre et de miel, de piquant et d'onctueux, rugueuse et souple. La Beauté, c'est l'Harmonie et l'Harmonie c'est ce que vous voyez si vous regardez en profondeur.

Être moins exalté... et entrer dans l'exultation, dans l'épanouissement de l'Âme dans le geste, la parole, le quotidien.

*** L’Âme qui a soif crée le maître. Car oui quand le disciple est prêt le maître arrive… Mais ce disciple n’est personne ! Juste l’Âme arrivée à un certain degré de maturité.

*** Chacun, c'est chaque UN.

Essoufflement

Connaître la vastitude et connaître les limites des choses et des gens. Alors on peut construire dans le 'monde' ce qui n'est pas du monde.

*** Quand on regarde du bas vers le haut, Dieu semble exister. Mais si le Regard est porté depuis ce qui est avant Dieu… n’y aura-t-il pas une autre perception ? Ne croyons pas trop ce que nous croyons. Car une croyance n’est que la solidification d’une analyse d’une perception. Mesurez bien qu’à chaque étape, il y a eu perte. Ainsi ce qui est en bas… doutez-en !

*** Pas de problème à avoir des pensées impures. Du moment qu'elles ne sont pas concrétisées. Laisser vivre en soi l'impur pour qu'il s'exprime et s'épuise. Ainsi se vide ce que nous appelons 'moi' et ainsi ne reste que 'Soi'.

Laisser tout monter, Voir la totalité, constater la vastitude et les limites, tout élever sur l'autel de l'offrande afin que soit glorifié toutes choses. Ce que nous rejetons de manière réactive doit être porté plus haut. Tout accueillir, tout glorifier.

*** Ne vivre que l’inconnaissance. De cela émane la connaissance.

*** Si vous avez une idée étrange, mettez-la en œuvre. Si vous avez une pensée étrange, Suivez le fil. Dieu est étrange.

*** Même ce qui est petit est rempli de vastitude.

Nous sommes des étoiles qui ont refroidi. Nostalgie de la chaleur première. (inspiré par S. Simonotti, premier theokosmogame)

*** Regarder désormais tout comme un symbole, une porte menant à la mise en lumière et donc à la transformation de soi en Soi.

Oui le terme utilisé par Paulo Coelho est bien juste. Tout CONSPIRE. Tout ce qui arrive est notre nécessité profonde, le chemin le plus court pour la conscience de s'éveiller à elle-même. Il n'y a que la part humaine, aveugle, sourde qui continue à croire qu'il lui arrive des choses, choses qu'il va ensuite cataloguer bonne ou mauvaise... Se faisant ainsi arrogant au point de se prendre pour Dieu.

*** À partir de cet instant, une attention constante pour décrypter le langage du quotidien, et permettre à la profondeur inconnue de s'exprimer à travers un corps.

Nous ne sommes pas seuls... Nous ne sommes pas Seul. En réalité nous ne sommes pas. Juste un écho flirtant avec lui-même, une sensation de conscience. Dieu pense, alors la nature dont nous sommes un écho Est. Cette nature est ce que nous sommes. Ainsi, tout ce que nous percevons est très exactement le reflet nécessaire à un dépouillement qui mène à la reconnaissance de ce qui est par ce qui est.

*** Que dire à celui qui me suit ? Suis les pas de celui qui te précède et enfonce ton pas profondément pour celui qui te suit. Ainsi à chaque pas tu respectes ton maître et ton disciple. En réalité tu es le maître et tu es le disciple, tu es tout ce que tu rencontres car il n'y a que Toi, un Toi qui ne demande qu'à se reconnaître et qui se reconnaît au fur et à mesure de ta disparition.

Oui, en effet, le bouddha avait raison. Le monde est illusoire en tant que réalité... Car il est le reflet de la Vérité, il est l'écho du visage de Dieu. Mais si tu es en relation avec quoi que ce soit du domaine des perceptions sensorielles ou des pensées... Comme étant vraies, réelles... Alors tu te trompes. Le fruit de tes perceptions est un symbole, un reflet... Pas une réalité.

*** Il reste à entrer progressivement dans l’évaporation.

Ce qui s'éveille en Soi (en l'Âme au fond de soi) se présente pour s'accomplir. Alors l'Âme accomplit, finit, achève ce qui est né et le fait par le geste, la parole, la présence.

Clair de Lune

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