Romantisme, réalisme et impression

La Renaissance, avec la naissance de l’humanisme, puis les Lumières vont placer au centre des interrogations, comme nous l’avons vu avec Léonard de Vinci, l’Homme. L’autre celui vers lequel tend l’interrogation, n’est plus Dieu, mais le sujet humain. Deux directions vont s’obsrever après les Lumières, dès le XIX ème sicle. Soit celle de la conscience rationnelle qui explique le monde, soit, au contraire, celle d’un repli au-delà de la conscience, de façon plus profonde….

Passons la seconde dimension Si l’on reconnaît là ce qui va annoncer l’exploration d’une part de la conscience et d’autre part de l’inconscient (on pense à GC Friedrich, très lié à cg carus, premier philosophe de l’ics)

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Passons au grand mouvement artistique qui domina la première moitié du XIXe siècle. Pour ceci, je propose de regarder l’oeuvre d’un amateur (affranchi des contraintes professionnelles et commerciales) Dia4

Impressions ?Lavis, profondeur par couches d’encre partiellement enlevéesRêve, pas de traits avec des certitudes, moins il y a de précision, plus le spectateur peut rêver, plonger dans son propre univers onirique, dans sa propre intériorité

Plonger dans sa propre intériorité ; tel est le sens de cette oeuvre

Victor Hugo Ancien paysage à St Sampson, 1852, période de l’exil à Jersay

Nous sommes dans le romantismeIl s’agit de se retirer de la réalité externe, de se replier sur son âme interne la plus profonde, dans une sorte de méditation transcendantale avec comme seul et ultime repli l’essenece obscure de son être….

C’est précisément la situation que connaît Hugo, alors en exil, où il a tout perdu , contraint de se retirer, mais où il médite sur l’essence même de son être

Tel est le poème Paroles sur la dune

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Mais au-delà de ce « noir verrou de la porte humaine, au-dedans de moi, , où plonge la méditation de v hugo, surgit, à la fin du poème, une essence vitale, au fond du gouffre, une essence qui dévoile la volonté même de vivre, le cycle de la vie, l’énergie indestructible de la vie, ce que le philosophe A Schopenhauer nomme « le vouloir vivre » ou la « volonté »

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Se replier par la méditation dans le gouffre de son âme, y plonger « au-dedans de moi » de façon introspective pour, au-delà des plis infranchissables et du noir verrou de la porte humaine, dévoiler l’essence même de l’être du monde, de la volonté de vivre : renouer avec une énergie primordiale au plus profond, où fleurit le chardon bleu des sables : telle est l’attitude de préconise la métaphysique de Schopenhauer (Le monde comme volonté et comme représentation, 1818) qui se développe alors.

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Donc, deux instances : la volonté, force obscure et la réprésentation

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Et c’est en fonction de ceci que schopenhauer fait un système des arts

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La musique comme volonté, l’idée ne pourra que séduire wagner et Nietzsche qui sont de grands lecteurs de schopenhauer.

Mais avant écoutons l’œuvre d’un amateur…. Médiation de manfred amateur

Ainsi Wagner, dans ses écrits sur la musique, ira-t-il jusqu’à recopier le texte de Schopenhauer dur la musique en le signant « r Wagner », en « faisant sienne la parole de Schopenhauer » comme le disait Nietzsche. Ce dernier reprendra dans sa Naissance de la tragédie la couple monde comme volonté et comme repérsenation sous les traits de Dionysos et D’apollon

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Audio : walkiPrélude lohengrinMédiation de manfred amateur

Mais finissons avec nieztsche et une devinette Dionysos prendra ensuite dans l’œuvre nietzschéenne les traits de Zarathoustra qui descend de ses collines bavaroises et prône aux hommes la grand message : repliez-vous vers votre volonté et vous vous transcenderez à vous-mêmes, vous serez votre propre surhomme….

Ainsi parlait Zarathoustra, rayonnant et fort comme un soleil du matin Venu des montagnes sombresCa, le prétendant de la vérité….Mais z finit tragiquement, après avoir prôné la parole schopenhauérienne wagnérienne, se replier sur sa force vitale interne, z remonte vers ses montagnes sombres et se trouve confronté à une impasse . Il s’effondre

« Ca le prétendant de la véritéC’est ainsi que je sombrais moi-mêmeTombant du haut de ma vérité-folieÖ que je sois banni de toute véritéRien qu’un fou rien qu’un poète Ca

Qu’a vu zarathoustra ?Nietzsche précise sa pensée dans l’Ecce Homo, et peu après Nietsche s’effondre lui-même dans la folie….

Ainsi l’Ecce Homo« M’a-t-on compris, Dionysos face au crucifié »

Comme interpréter cette énigme : le crucifié reprérsentait tout ce que N haïssait, mais aussi l’institution religieuse, la morale, les contraintes de ce que freud nommera le principe de réalité.Se replier, c’est aussi nier ce principe de réalité sans lequel on ne peut vivre…

Contre la métaphysique, une réaction va se dresser, en France

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Nous évoquerons ensuite le positivisme, mais cette réaction contre la métaphysique de Schopenhauer, à qui j’ai associé le romantisme, se retrouve aussi sur la terrain des arts.

Regardons ce tableauDia 12

Commentons ce tableau !: précision extrême, perspective en diagonale parfaite, vie du terroir et non des nuages, symbolisme derrière ; laboure tout champ, tout va bein….

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Tel sera l » réalisme qui est déjà apparu en littérature

.Des auteurs vont de façon prémonitoire ou contemporaine au positivisme revendiquer l’adoption d’une attitude scientifique pour leurs personnages. Il ne s’agit plus de mettre en scène un héros romantique avec qui le lecteur communie, mais de dépeindre les comportements sur un registre voulu « scientifique »

Ceci commence avec Flaubert qui empoisonne le romantisme.

Le romancier se veut scientifique.

La fin du romantisme, en littérature, c’est l’empoisonnement d’Emma

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Quelques mots sur le positivisme : Pour Comte, la connaissance de l’homme était prise en charge par la théologie, puis par les spéculations métaphysiques. Celle-ci seraient dépassées car le progrès a conduit la société à un nouvel état : l’état scientifique.

Telle est la loi des 3 états

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Il s’agit d’appliquer à l’homme, à la connaissance de l’homme, la méthode des sciences « dures » (physique, biologie) qui trouvent leur avènement à la même époque. Pour Compte, le propre de l’homme est la société qu’il faut étudier : la « physique sociale » en appliquant la démarche des sciences expérimentales (venues de la médecine)

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On pourrait dire que ce soit pour le réalisme ou le positivisme : Dia 17 :

Mais livrons-nous à petit exercice : les objets sont-ils structurés en lois qu’il suffirait de découvrir… La vérité n’est-elle pas dans la perception donnée par la conscience que nous avons de l’objet, dans sa représentation que nous construisons alors.

Quelle est cette perception, supposons que nous soyons dans un couloir sombre. Nous entrons d’un seul coup dans une pièce baignée de lumière. Il y aura toujours un moment « flou », syncrétique, avant que les choses perçus ne se stabilisent. Ce moment est celui où la conscience travaille à ordonner ce qu’elle perçoit dans une impression première. Ce moment est celui de l’impression. Tel est ce que mettra en scène le peintre turner

On pourrait alors dire que :