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ANNE BERNARD LENOIR

LA PISTE DU LYNX

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www.hurtubisehmh.comwww.lauraberger.com

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12 ans et plus

�� Lecture intermédiaire

ISBN:978-2-89647-102-7

12,9

5$

Alors qu’une tempête de neige s’abat sur la ville de Québec,

Laura Berger reçoit un appel à l’aide de miss Andrews. Un lynx roux aurait échappé à la garde de la vieille dame

dans la cité fortifiée. Intriguée par les propos de son amie, la jeune femme se laisse dès lors entraîner dans une périlleuse enquête. De la Vieille Capitale à la Baie James, en passant par la Gaspésie, Laura devra déjouer les pièges de criminels sans scrupules pour faire la lumière sur cette étonnante affaire…

Une quatrième aventure haletante pour l’intrépide

Laura Berger dans le monde du braconnage.

Illustration de Josée Masse

Extrait de la publication

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Bernard Lenoir, Anne

La Piste du lynx

(Atout ; 124. Aventure)Pour les jeunes de 12 ans et plus.

ISBN 978-2-89647-102-7

I. Titre. II. Collection : Atout ; 124. III. Collection : Atout. Aventure.

PS8603.E72P57 2008 jC843’.6 C2008-941161-7PS9603.E72P57 2008

Les Éditions Hurtubise HMH bénéficient du soutien financier des institutions suivantes pour leurs activités d’édition :

– Conseil des Arts du Canada ;– Gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide

au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) ;– Société de développement des entreprises culturelles du Québec

(SODEC) ;– Gouvernement du Québec par l’entremise du programme de

crédit d’impôt pour l’édition de livres.

Éditrice jeunesse : Nathalie SavariaConception graphique : fig. communication graphiqueIllustration de la couverture : Josée MasseMise en page : Martel en-tête

© Copyright 2008Éditions Hurtubise HMH ltéeTéléphone : (514) 523-1523 • Télécopieur : (514) 523-9969www.hurtubisehmh.com

ISBN 978-2-89647-102-7

Distribution en FranceLibrairie du Québec/DNMTéléphone : 01 43 54 49 02 • Télécopieur : 01 43 54 39 15www.librairieduquebec.fr

Dépôt légal/3e trimestre 2008Bibliothèque et Archives nationales du QuébecBibliothèque et Archives du Canada

La Loi sur le droit d’auteur interdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autorisée – le « photocopillage » – s’est généralisée, provoquant une baisse des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer par des professionnels est menacée. Nous rappelons donc que toute reproduction, partielle ou totale, par quelque procédé que ce soit, du présent ouvrage est interdite sans l’autorisation écrite de l’Éditeur.

Imprimé au Canada en septembre 2008 chez Transcontinental-Gagné

Piste du lynx. 288 p final.indd 2 8/14/08 12:00:17 PM


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ANNE BERNARD LENOIR

LA PISTE DU LYNX



ANNE BERNARD LENOIR

Anne Bernard Lenoir est née en France mais vit au Québec depuis 1989. Géographe de formation, récipiendaire de plusieurs bourses d’excellence, elle a collaboré à la production de nombreux rapports scientifiques. Diplômée en musique et passionnée par la poésie dès son jeune âge, elle ne cessera jamais d’écrire. À vingt ans, elle parcourt le Canada seule et s’y découvre de réelles racines. Depuis, sa passion pour les voyages, l’océan et la mar-che lui a fait explorer des kilomètres de routes et de sentiers au Québec et au Canada. Sa création s’inspire de son amour de la nature, de l’aventure, de l’histoire et des sciences. Après À la recherche du Lucy-Jane, La Nuit du Viking et Le Tombeau des dinosaures, voici la quatrième enquête de l’intrépide Laura Berger.Pour en apprendre davantage sur Laura Berger (ou lui écrire), visitez son site Internet à www.lauraberger.com



CARTE DU QUÉBEC



À Olivier C., Caroline, Marine, Fanny, Margo, Florian, Thibaud et Anaëlle.Et aux petits et grands de toutes les espècesqui luttent sans relâche pour survivre…


9

1

UNE VIEILLE CONNAISSANCE

Les bourrasques de vent et de neige fouettaient les vitres de sa fenêtre. Aménagée avec confort sous les combles de la maison familiale, la chambre de Laura était très chaleureuse. Entre ses murs couverts d’éta-gères, d’affiches colorées et de photographies de paysages marins, elle abritait un lit dou-ble, un bureau, deux chaises, une minuscule table et un joli pouf en cuir. Concentrée sur ses travaux universitaires en cette fin d’après-midi de février, la jeune femme paraissait insensible au vacarme de la tempête qui tourbillonnait dans le ciel mauve. Plus de trois cents centimètres de neige s’étaient déjà abattus sur la ville de Québec depuis le début de l’hiver…

Laura pianotait sur son ordinateur lorsque la sonnerie de son cellulaire retentit. Elle retrouva son téléphone sous les papiers et répondit.

— Bonsoir, Laura ! Ici Mary Andrews ! Vous vous souvenez de moi ?



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— Miss Andrews ? ? ! fit Laura, ahurie. Quelle surprise !

Comment Laura aurait-elle pu oublier miss Andrews, sa vieille amie des Îles-de-la-Madeleine, cette septuagénaire au cœur d’or qu’elle avait cherchée sur l’Île d’Entrée et délivrée d’une infâme grotte, sur la falaise ? Comment aurait-elle pu oublier cet été mémo-rable au cours duquel elles avaient vécu l’étonnante aventure du Lucy-Jane1 ?

— Comme je suis heureuse de vous entendre, Laura ! dit miss Andrews à l’autre bout du fil. Comment allez-vous ?

— Bien, merci ! Et vous ? Avez-vous des nouvelles de votre oncle, le vieux John ?

— Il vit toujours dans sa maison de la baie de Penobscot2 et sa santé est bonne, Dieu merci ! Quant à moi… J’aimerais pouvoir dire que tout est parfait…

— Que se passe-t-il ?— Vous devez penser que ce n’est pas très

aimable d’appeler ses amis seulement lorsqu’on a des problèmes, n’est-ce pas ?

— Les amis sont aussi faits pour ça, Mary ! Je vous écoute. Qu’est-ce qui vous arrive ?

1. Voir À la recherche du Lucy-Jane, Atout aventure.2. La baie de Penobscot est située en bordure de l’océan

Atlantique, dans l’État du Maine, aux États-Unis.



11

— C’est un peu compliqué… Je passe des vacances en Gaspésie et j’avais affaire à Québec ces jours-ci. Bref, j’ai pris le train depuis Gaspé, hier, et il s’est produit quelque chose de grave au moment où nous sommes arrivés en gare, ce matin.

Miss Andrews interrompit son récit. — Êtes-vous en danger, Mary ? demanda

Laura, soudain anxieuse.— Non, pas moi. Je n’ai pensé à vous télé-

phoner qu’il y a quelques minutes et j’ignore par où commencer mon histoire…

— Vous dites qu’il s’est produit quelque chose de grave au moment où vous êtes arrivés en gare, reprit Laura qui percevait la nervosité de son amie. Que s’est-il passé, exactement ?

— On nous a volé un animal.— Un animal ? ? ? répéta Laura, sans com-

prendre.— Oui, on nous a volé un lynx, laissa

tomber miss Andrews.



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2

DRÔLE D’HISTOIRE !

— On vous a volé un lynx à Québec ? répéta Laura en détachant chacune de ses syllabes. Qu’est-ce que vous me racontez, Mary ? ? !

— Nous en avions la garde et l’avions amené ici pour qu’il soit examiné par un spécialiste.

— Qui ça, nous ? Et puis, est-ce que vous parlez d’un lynx vivant ?

— Évidemment !Un silence gênant s’installa entre les deux

amies. — Vous ne me croyez pas, c’est cela ? fit

Mary d’une voix fluette.— J’ai tellement de questions à vous

poser que je ne sais plus quoi dire…— Je préférerais vous expliquer tout ça de

vive voix, Laura. Je vous appelle d’un café et ce n’est vraiment pas pratique ! De plus, j’attends quelqu’un…

— Où êtes-vous exactement ?— À la Brûlerie Kafeo, dans le Vieux-

Québec.


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— Je connais cet endroit. Je peux vous y rejoindre dès maintenant, si vous le voulez.

— Ce serait si gentil !— OK ! Je serai là dans une demi-heure

environ. À bientôt, Mary !— Merci et à très bientôt, chère Laura !

répondit miss Andrews avant de raccrocher.Laura se souvenait de la passion de la

vieille dame pour les animaux, mais son récit ne tenait pas debout ! À moins que Mary n’ait perdu la tête, Laura ne tarderait pas à décou-vrir une explication logique à cette drôle d’histoire…

La jeune femme se hâta de s’habiller et sortit affronter la tempête. Des vents furieux soulevaient la neige tombée au sol s’ajoutant aux flocons qui dégringolaient du ciel. La poudrerie fouettait les arbres et cinglait le visage ! Des dunes blanches sillonnaient les trottoirs dans une logique qui n’appartenait qu’à elles… La tête baissée, les yeux mi-clos, luttant sans relâche contre les violentes rafales qui tentaient de la déloger de sa trajectoire, Laura progressait comme si elle avait été en pleine expédition polaire !

Elle marcha sur Grande-Allée jusqu’à la porte Saint-Louis marquant la limite des anciens remparts et le début de la vieille ville. Sur sa droite, dans le parc des Champs-


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de-Bataille, les vestiges géants des sculptures de glace du dernier Carnaval jonchaient le sol gelé. Les plaines d’Abraham ressem-blaient à un véritable territoire sauvage ! Sur sa gauche, face à l’hôtel du Parlement, il n’y avait déjà plus trace du palais de Bonhomme, cet imposant château de neige compactée qui trônait au cœur des festivités d’hiver… La jeune femme suivit la rue Saint-Louis qui menait au pied du Château Frontenac, dont les tourelles se perdaient dans les cieux. Puis elle obliqua vers le nord jusqu’à la rue Saint-Jean, où se trouvait le café.

Exhalant des arômes enivrants, l’endroit abritait de jolies petites tables et une déco-ration soignée dans les tons de brun et de noir. Il faisait bon quitter la rue et ses bour-rasques inhospitalières pour pénétrer dans cette atmosphère accueillante et conviviale ! Mary Andrews l’attendait, seule, attablée au fond de la pièce devant un bol de chocolat à demi plein. Laura reconnut ses grands yeux bleu clair, ses beaux cheveux blancs bouclés ramenés en chignon, la douceur de ses traits… En la voyant arriver, la vieille dame lui adressa un large sourire.

— Laura, quel plaisir de vous retrouver ! s’exclama-t-elle. Vous êtes encore plus belle qu’avant !



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— Je suis si heureuse de vous revoir, moi aussi ! lui répondit la jeune femme qui tâcha de ne pas rougir et embrassa son amie.

Laura se libéra de son harnachement hivernal tout en s’installant face à Mary. Elles échangèrent quelques nouvelles et une serveuse vint prendre la commande de la nouvelle cliente.

— Alors, qu’est-ce qui vous arrive ? demanda enfin Laura. Parce que, pour être franche avec vous, je trouve que cette histoire de lynx est vraiment bizarre !

— Je vais vous raconter, commença Mary en prenant les mains de Laura entre les siennes. Chaque hiver, je passe quelques semaines de vacances chez une amie, qui habite en Gaspésie. Thérèse m’est très chère. Avec le temps, nous avons tissé des liens serrés, surtout depuis la mort de son mari survenue il y a une dizaine d’années. J’ai notamment gardé son fils durant de longs mois… Mathieu est comme mon propre enfant…

La serveuse vint déposer une tasse de chocolat chaud devant Laura, interrompant un bref instant le récit de miss Andrews.

— Thérèse a dû s’absenter quelque temps de façon imprévue, reprit-elle. Une affaire d’héritage l’a appelée dans la région de



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Montréal. Je poursuivais donc mes vacances chez elle, à Gaspé, en compagnie de son fils. Mathieu a dix-neuf ans. Il est apprenti cuisi-nier dans une crêperie. C’est un garçon doux et dynamique avec lequel je partage un goût immodéré pour la nature et les animaux ! Il m’invite souvent pour des activités de plein air, d’ailleurs. Dans la limite de mes capacités physiques ! Alors, voilà. Il y a six jours, nous sommes partis en forêt pour une randonnée en raquettes, pas loin de Gaspé. Le paysage était magnifique et nous étions tout seuls ! Au cours de cette promenade, nous avons fait une découverte extraordinaire !

Mary Andrews baissa le ton de sa voix. Laura l’écoutait attentivement, réchauffant ses mains contre la tasse.

— Une découverte étonnante… continua sans tarder la vieille dame. Au pied d’un sapin, nous avons trouvé une cage à demi ensevelie sous la neige ! Nous avons pensé qu’il s’agissait d’un piège déposé par un chasseur-trappeur. Mathieu s’en est approché prudemment. Il l’a touchée avec un bâton pour faire tomber la neige et nous permettre de voir ce qui se trouvait à l’intérieur… C’est là que nous l’avons vu. Il était allongé, le poil recouvert de cristaux de glace. C’était un lynx ! Un superbe lynx !



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— Wow ! s’exclama Laura, impression-née.

— Nous avons d’abord cru qu’il était mort ! Mathieu a avancé son bâton à l’inté-rieur de la cage pour l’effleurer. L’animal a aussitôt bougé l’une de ses grosses pattes et a poussé un râle ! Il était bien vivant, Laura !

— Génial… murmura la jeune femme.— Nous avons appelé un agent de pro-

tection de la faune et une équipe est venue le récupérer. On nous a dit qu’il s’agissait d’un splendide spécimen de lynx roux ! Nous avons pu l’observer par la suite… Ce mâle pesait plus de quinze kilos et mesurait près d’un mètre de long ! Imaginez, Laura… Une belle tête de félin avec de jolis favoris brun-gris, des oreilles rondes terminées par de fins pinceaux de poils, un remarquable pelage gris, roux et brun tacheté de noir, des pattes hautes et massives… Un museau en trom-pette et des yeux d’une beauté sans pareille ! Cet animal avait dans son regard quelque chose d’amical et d’inaccessible. Je ne saurais comment dire… Un sentiment mêlé de force, d’impuissance et de grâce se dégageait de ce petit fauve privé de liberté.

Miss Andrews ne parvenait pas à dissi-muler son émotion et se tut.



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Laura avait bu ses paroles, émerveillée. Elle avait eu la chance de voir un couple de lynx du Canada, un jour. C’était au Biodôme de Montréal. Elle se souvenait d’être restée longtemps devant ces animaux hors du com-mun, à la fois vifs et nonchalants… Leur pelage clair se confondait avec la roche et leurs yeux en amande semblaient implorer les visiteurs de les ramener au cœur de la forêt de conifères…



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3

LE VOL

Laura sortit de ses souvenirs qui l’avaient replongée dans les décors enchanteurs du Biodôme et remarqua que miss Andrews avait les larmes aux yeux.

— Qu’est-ce que les agents de protection de la faune ont pensé de cette cage trouvée en pleine nature avec un lynx vivant dedans ? lui demanda-t-elle avec douceur.

— Ils ont émis plusieurs hypothèses. Comme la chasse au lynx roux est interdite au Québec, ils ont dit qu’il était possible que cet animal ait été capturé accidentellement par des chasseurs-trappeurs et qu’ils aient voulu le remettre en liberté, en oubliant d’ouvrir la cage… En inspectant les alen-tours, les agents ont découvert un piège illégal. Ils ont alors envisagé la possibilité que des braconniers aient oublié leur prise. Ces hypothèses ne semblent pas les avoir convaincus et ils poursuivent leur enquête pour comprendre ce qui est arrivé.

— Des braconniers… répéta Laura, l’air songeur. Que s’est-il passé ensuite ?


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— Le lynx a été soigné dans une clinique vétérinaire, à Gaspé. Avant de le remettre en liberté, étant donné qu’il s’agissait d’une espèce rare et d’un spécimen de toute beauté, ils ont décidé de l’envoyer pour examen au Centre d’étude des mammifères forestiers du Québec, un centre de recherche dirigé par un biologiste de l’Université Laval, le professeur Dufresne. J’ai demandé l’autorisation de me joindre à ce voyage et on me l’a accordée… C’est ainsi que j’ai pris le train hier après-midi de Gaspé jusqu’à Québec avec deux agents de la faune chargés d’escorter une lourde cage renfermant un beau lynx roux sous sédatif !

— Et à votre arrivée en gare, on vous a volé la cage ! compléta Laura.

— Oui…— Racontez-moi tout en détail, Mary.

Vous n’étiez donc que trois, vous et deux agents de la faune, c’est cela ?

— Oui, enfin non. Le professeur Dufresne nous attendait avec deux de ses étudiants et une fourgonnette. Ils devaient transférer le lynx dans leur laboratoire dès son débarque-ment. Lorsque le train est arrivé en gare de Québec, les deux agents et moi-même avons quitté nos places, situées près du wagon spé-cial réservé au transport des marchandises


TABLE DES MATIÈRES

Carte du Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 1. Une vieille connaissance . . . . . . . . . . 9 2. Drôle d’histoire ! . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 3. Le vol. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 4. Une nouvelle singulière . . . . . . . . . . . 26 5. Sur les plaines… . . . . . . . . . . . . . . . . 31 6. Mission Gaspésie ! . . . . . . . . . . . . . . . . 34 7. Lynx rufus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 8. Panique en la demeure ! . . . . . . . . . . . 49 9. L’agression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5310. Un témoignage accablant . . . . . . . . . . 6211. Passé trouble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6712. Un matin pas comme les autres . . . . 7513. En partance pour Murdochville . . . . 8414. Exploration forestière . . . . . . . . . . . . . 8915. La chute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9416. Barbarie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9517. Un triste souper. . . . . . . . . . . . . . . . . . 10218. L’expédition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10919. La cabane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11620. Inspection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12121. Le cri . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127



22. Secret d’alcôve… . . . . . . . . . . . . . . . . 13023. Le souffle du danger . . . . . . . . . . . . . 13424. Lever de rideau ! . . . . . . . . . . . . . . . . . 13625. La déposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14326. Le retour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15027. Chez Audrey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16028. L’appel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16829. Une proposition. . . . . . . . . . . . . . . . . . 17330. Départ pour le Grand Nord . . . . . . . 17831. Les fourrures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18432. La maison mobile . . . . . . . . . . . . . . . . 18933. Wapusk. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19634. Wachiya ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20135. Des pièces de collection . . . . . . . . . . . 20736. La centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21237. La bête insolite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21638. L’indiscrétion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21839. Des promesses… . . . . . . . . . . . . . . . . 22340. La compagnie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22841. Un plan d’action ! . . . . . . . . . . . . . . . . 23442. Au lapin qui trotte. . . . . . . . . . . . . . . . . 24043. La place. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24644. L’escalier de pierre . . . . . . . . . . . . . . . 25345. Les louves. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25846. Panache. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266Épilogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277Note de l’auteure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283



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