1.LE METIER DE FORMATEUR ET LES TIC(E) Rapport enquête Emilie FIORI, Catherine JOURDAN, Sylvie...

1. Introduction page 1

2. Le Dispositif page 2-4

2.1. Généralités page 2-3

2.2. Le questionnaire page 3-4

2.3. La population contactée page 4

3. Présentation des résultats page 4-8

3.1 La population interrogée page 4-5

3.2. La pratique des TIC(E) page 5-7

3.3. Votre opinion sur le métier de Formateur/Enseignant page 7-8

3.4. Vos besoins/Vos attentes page 8

4. Les limites du dispositif d’enquête page 8-9

5. Analyse des résultats page 9-13

5.1. Qu’en est-il de l’utilisation des TIC(E) ? page 10

5.2. Quelle formation pour les formateurs/Enseignants ? page 10-11

5.3. Existe-t-il une influence pour inciter à l’utilisation des

TIC(E) ? page 11

5.4. Les TIC(E) et la pédagogie page 11-13

6. Conclusion page 13-14

Bibliographie page 15

Annexes

LE METIER DE FORMATEUR ET LES TIC(E)

Rapport enquête

Emilie FIORI, Catherine JOURDAN, Sylvie PALMIER MP2B1 en ligne 1

1. Introduction

L’intégration des technologies de l’information et de la communication, couramment

dénommés TIC (ou NTIC ou TICE dans l’enseignement), est un fait marquant dans notre

société. Il est indéniable de constater que, de nos jours, l’ordinateur, défini par Claudie Solar

(professeur au département de psychopédagogie de l’Université de Montréal) comme « l’outil

par excellence des TIC », s’est infiltré dans une grande partie des activités humaines. Dans le

grand public, une grande majorité des personnes semble aujourd’hui convaincue de la

nécessité de maîtriser les TIC à titre personnel (pour preuve l’augmentation de la

consommation des produits high-tech selon une enquête de l'Ademe en 2007 qui donne la

facture d'un foyer français, estimée à 300 euros environ, chiffre qui a quadruplé en dix ans).

Leur intégration dans le monde des entreprises a déjà fait l’objet de nombreuses enquêtes et

recherches à grande échelle depuis ces dernières années. Près de deux actifs occupés sur trois

les utilisent régulièrement dans les entreprises (enquête INSEE TIC 2010). La pratique des

technologies de l’information et de la communication est également de plus en plus abordée

dans les différents horizons de la formation. Les enseignants et les formateurs y sont donc

également confrontés. Comme la grande majorité des citoyens, ils se retrouvent pris dans une

logique de changement de pratiques dans leur quotidien liée à l’instauration de ces techniques.

Par cette enquête sur la place accordée aux TIC dans l’activité professionnelle des

formateurs/enseignants de ces deux milieux (les enseignants en milieu scolaire ou formateur

en centre de formation pour adultes et ceux du milieu infirmier), nous avons voulu rechercher

les facteurs qui pourraient être plus ou moins déterminants pour influer, dans l’avenir,

l’implication de ces formateurs.

De ce fait la question générale de cette enquête porte sur la place accordée aux TIC(E) dans

l’activité professionnelle des formateurs/enseignants. En effet, au-delà d’échanges informels

avec les formateurs, un état des lieux le plus exhaustif possible sera dressé en mesurant leur

niveau d’intégration des TIC(E).

Nous allons donc aborder le rapport d’enquête sous plusieurs aspects. Tout d’abord, nous

présenterons le dispositif mis en œuvre, les résultats récoltés, leurs limites et enfin l’analyse

de ces résultats en référence à l’aspect théorique et le contexte d’actualité.


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2. Le Dispositif

Le rapport présenté ici, qui traite de l’intégration des TIC(E), a pour objectif de décrire le plus

objectivement possible et d’expliquer les perceptions, les attitudes, de connaître des opinions,

d’identifier des comportements des personnels formateurs. Pour l’outil de l’enquête avait trois

orientations possibles : des entretiens semi-directifs, un questionnaire ou des observations.

Afin de quantifier et comparer les résultats sur la population de formateurs ou d’enseignants

(échantillon arrêté à une trentaine de personnes par la consigne de l’exercice) notre choix

s’est porté assez rapidement vers un le questionnaire. En effet, les conditions de travail en

groupe, le temps imparti et les moyens disponibles, justifiaient cette

méthodologie quantitative et collective, qui nous est apparue pertinente et réalisable.

Nous allons détailler la démarche de notre méthodologie, le questionnaire et la population

étudiée.

2.1. Généralités

Nous avons donc choisi de réaliser l’enquête auprès des personnels de l’enseignement et du

monde de la santé, sans envisager toutefois une étude comparative.

Pour définition des TIC(E), nous avons retenu l’ensemble de ressources nécessaires pour

traiter l’information, en particulier l’équipement informatique, les logiciels, les

télécommunications et les réseaux.

Au départ, il nous est apparu normal de récolter toutes nos interrogations, puis nous avons

tenté de procéder à un regroupement logique de ces questions. Après la mesure de la présence

des TIC(E) dans nos secteurs professionnels, nous avons ciblé les comportements des

personnes par rapport à ces techniques. Pour cela, il nous est apparu primordial dans un

premier temps d’identifier les outils les plus utilisés et ceux qui ne le sont pas. Le cadre dans

lequel ils sont employés, dans quel but, à quelle fréquence, sont les questions qui s’imposent

ensuite. Nous tenterons d’appréhender comment les formateurs/enseignants se sont adaptés à

ces nouvelles technologies. Nous rajouterons à ces questions, ce qu’ils pensent de ces outils

multimédia et leur motivation à les utiliser.

Dans un deuxième temps, nous avons jugé opportun d’évoquer l’évolution du métier de

formateurs/enseignants. En effet en partant du constat que les nouvelles technologies ont

beaucoup évolué ces dernières années, est-ce que pour autant le métier de

formateur/enseignant dans nos milieux a également avancé ? En quel sens ? Dans quel


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domaine ? Y-a-t-il un environnement plus propice qu’un autre ? Et le e-learning ? Sont autant

de questions à poser.

Il s’agit d’aborder les besoins et les attentes des formateurs/enseignants, de visualiser plus

précisément les avantages et les limites ou contraintes des TIC(E). La cohérence entre les

moyens alloués et la tendance affichée de développement des TIC(E), tant dans le milieu de

l’enseignement que dans celui de la formation en santé, doit être appréciée. La formation aux

TIC(E) doit être interrogée. Les données recueillies doivent également nous apporter des

renseignements comme savoir si l’utilisation des TIC(E) est liée à l’âge ou encore au champ

d’activité. Les TIC(E) sont-ils exploitables dans tous les domaines ? N’y-a-t-il pas des outils

plus propices que d’autres selon le secteur d’activité, selon les apprenants ?

Les réponses devraient nous permettre de mieux comprendre la façon dont les TIC(E) se sont

introduits dans le domaine de la formation et de l’enseignement. L’utilisation de ces outils et

l’adaptation des personnes sont des points à approfondir.

Le questionnaire a été réalisé sous le logiciel Sphinx. (Annexe 1). L’enquête a été réalisée au

cours du mois de décembre 2013. Le questionnaire, initialement testé par 3 personnes, a fait

l’objet d’un envoi par mail pour une saisie en ligne.

2.2. Le questionnaire

Les questions sont centrées sur l’adoption des TIC(E) et leur usage. Il se compose de

questions ouvertes, fermées, à choix multiples et à échelles. La répartition du type de

questions est la suivante : 13 (dont 8 Autres) ouvertes, 31 fermées et 46 à échelle, soit un total

de 90 questions.

Notre choix s’est porté sur une majorité de questions fermées afin de récolter facilement un

nombre important de réponses à nos questionnements et ainsi identifier les réponses les plus

pertinentes et représentatives. La plupart d’entre elles sont construites afin de mesurer

l’accord ou le désaccord des personnes interrogées, ou pour qu’elles puissent donner leur

opinion. Les questions ouvertes permettent alors de donner des précisions aux questions

fermées ou des commentaires généraux. Le nombre de questions ouvertes est volontairement

restreint afin de faciliter l’analyse des résultats.


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Il est organisé en 4 parties (comme préconisé dans le module de formation sur Sphinx). Les 4

parties sont intitulées comme suit :

- Votre pratique des TIC(E)

- Votre opinion sur les TIC(E)

- Vos besoins et vos attentes par rapport au TIC(E)

- Pour mieux vous connaitre

2.3. La population contactée

Il s’agit d’un échantillonnage spontané. Trente-six formateurs/enseignants ont été contactés

par téléphone. Une seule personne a refusé. Les personnes démarchées ont été choisies sans

connaitre au préalable leur avis sur l’utilisation des TIC(E) en formation.

3. Présentation des résultats

Les questionnaires reçus via l’interface Sphinx sont au nombre de 27, soit un taux de retour de

77%. Chacune des questions a été traitée par l’ensemble des personnes avec un taux de

réponse sur la majorité des questions de 100% ou supérieure à 90% en ce qui concerne les

questions fermées ou à échelles. Quant aux questions ouvertes (hors catégorie « autres »), le

taux de réponse est bien inférieur, de 11% à 63%. Il s’agit de demande de précision (pourquoi,

précisez). L’exploitation de ces données sera donc limitée.

Le temps de réponse moyen atteint presque 20 minutes.

Nous allons tout d’abord présenter la population interrogée, des éléments sur leur pratique des

TIC(E), sur l’opinion du métier de formateur/enseignant et sur leurs besoins et attentes.

3.1 La population interrogée

Sur cet échantillon, la population est plutôt féminine (73% des personnes interrogées). Ces

personnes ont entre 30 et 59 ans avec presque un tiers de personnes entre 50 et 54 ans et une

minorité entre 30 et 34 ans (3,8%). Il s’agit de personnes dont l’expérience dans le poste est

variée (de moins de 5 ans à plus de 20 ans). A noter que les deux tiers des personnes

interrogées ont une expérience dans le métier de plus de 10 ans et presque 75% de plus de 5

ans. Les zones géographiques d’exercice sont la région de Montpelier, Manosque, Aix-en-

Provence, Martigues et l’Ardèche.


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Figure 1 : Caractéristiques principales de la population interviewée

Il s’agit d’enseignants dans des établissements scolaires (37%) soit en école maternelle ou en

lycée professionnel, des formateurs (56%) dont 31% dans le domaine de la santé. La catégorie

« Autre » est modifiée dans le sens où il s’agissait de personnes avec un double emploi (par

exemple formatrice et Infirmière). On dénombre deux responsables de formation sur

l’ensemble des personnes interrogées : un dans la santé et un dans l’enseignement. Les

matières enseignées (enseignant et formateurs autres que santé) sont principalement dans le

champ de la bureautique (23 ,1%) et d’ordre général plutôt dans le tertiaire.

3.2. La pratique des TIC(E)

Les institutions mettent à disposition des formateurs un grand nombre d’outils

informatiques : l’ordinateur et un accès internet sont disponibles pratiquement partout. A

noter que la tablette fait son apparition. En effet, l’ordinateur, Internet, le vidéoprojecteur et

les outils bureautiques sont sélectionnés à plus de 90% par notre échantillon de personnes.


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Figure 2 : les outils disponibles sur le lieu de travail

La totalité de personnes interrogées utilise les TIC(E). Huit personnes sur 10 disent les utiliser

de manière très régulière (quotidienne ou plusieurs fois par semaine). Toutefois les fonctions

attribuées aux TIC(E) sont diverses mais apparaissent plus pour une utilisation de type

bureautique que pour des fonctions spécifiques à la formation. Les TBI, CD-Rom, CD-Rom

pédagogique, Vidéo sont utilisés quelques fois dans l’année voire jamais. Par exemple, le TBI

n’est jamais utilisé pour plus de 55% des personnes ayant répondues (85,2% de réponses sur

cet item). Les outils sont utilisés pour des recherches Internet (85,2%), des recherches

d’informations (77,8%), la préparation des cours (74,1%) et l’utilisation de la messagerie

(63%).

Figure 3 : Buts de l’utilisation des TIC(E)

Cette pratique des TIC(E) est issue des propres convictions des personnes interrogées (96%).

On observe également que leur pratique dépend d’une incitation de leur institution (46,2%) et

que leur pratique dépend des pratiques des leurs collègues (45,8%).

En terme d’évaluation de leur niveau de formation, ces personnes considèrent avoir un bon

niveau dans ce qu’ils utilisent le plus souvent comme énoncé plus haut (Internet, messagerie,


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ordinateur) mais également le vidéoprojecteur et l’aspect bureautique. Par contre, ils

considèrent leur niveau de formation relativement faible pour les tablettes, TBI, Création site

Internet/blog et Base de données.

3.3. Votre opinion sur le métier de Formateur/Enseignant

Une évolution du métier est constatée par l’ensemble des personnes interrogées. 60% sont

plutôt satisfaits de cette évolution contre 40% plutôt insatisfaits. 17 personnes sur 25 ayant

répondu à cette question émettent des commentaires très divers par rapport à leur opinion.

Les aspects positifs concernent le public, les apprentissages à transmettre, les méthodes

d’apprentissages, l’intérêt des apprenants et les outils utilisés. Les aspects négatifs portent

plutôt sur la reconnaissance du métier et sur la rémunération. En ce qui concerne le niveau

général des apprenants, les avis sont partagés.

On s’aperçoit que pour l’item public, l’opinion change en fonction du métier. En effet, les

enseignants et les responsables de formation jugent cette évolution négative. De même, en ce

qui concerne les apprentissages à transmettre, la tendance est plutôt positive dans l’ensemble

alors que les responsables de formation pensent que l’évolution est plutôt négative.

Les TIC(E), en règle générale, se développent et les personnes interrogées sont concernées

voire très concernées avec plus de 90% des réponses. Elles voient l’intégration des TIC(E)

dans leur métier comme positif. En effet, les personnes interrogées expriment que les TIC(E)

sont indispensables, facilitateur dans le travail, ils modifient la façon d’apprendre et

d’enseigner et il s’agit d’une source de motivation pour l’apprenant et le

formateur/enseignant. On remarque qu’en ordonnant les réponses apportées, l’intérêt majeur

est pour « susciter l’intérêt de l’apprenant », « curiosité développée » et « aspect ludique »

(au-delà de 70% pour chacun de ces items)

En ce qui concerne plus précisément le e-learning, il semble pouvoir être appliqué pour les

formateurs/enseignants mais pas pour les apprenants dans la globalité de l’échantillon. En

étudiant les deux populations (domaine de la santé et de l’enseignement), nous constatons que

les formateurs considèrent tout de même que cela peut être adapté à leurs apprenants alors que

les enseignants ont un avis contraire. Il faut prendre en compte le fait que les enseignants ont

un public relativement jeune (maternelle et lycée professionnel) alors que les formateurs ont

un public adulte avec des diplômes à partir de Bac+2.


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La formation par « e-learning » est peu répandue dans notre échantillon de personnes. Il ne

l’applique pas réellement (3 personnes sur 27). D’après les commentaires de la question

« Précisez », les raisons principales de la non utilisation des formations en e-learning sont par

rapport à l’autonomie du public, le fait que la mise en place soit difficile (compétence pour les

formateurs, structure de l’entité et coût de mise en place) et le manque de contact.

3.4. Vos besoins/Vos attentes

En ce qui concerne la formation aux TIC(E), l’enquête montre que les personnes interrogées

s’auto-forment (43,7%) sur Internet, la messagerie, ou les ordinateurs voire n’ont jamais été

formés (36,6%) sur Tablette, TBI, logiciels spécifiques professionnels.

D’un ordre général, peu de personnes ont été formés sur les TIC(E) lors de leur formation

initiale. 77% de la population étudiée à plus de 40 ans. Leur formation initiale date donc de

plus de 15 ans voire même beaucoup plus pour les personnes de plus de 50 ans (46,2%).

On constate que l’accès aux TIC(E) est facile (97,3% de réponses), le développement des

TIC(E) est inscrit dans 77,7% des institutions. Par contre, les formations ne sont pas

organisées, ni en présentiel, ni en e-learning (ni apprenants, ni formateurs).

Les obstacles principaux à ceci est à valeur égale le manque de budget et de temps et le

manque de connaissance du dispositif.

4. Les limites du dispositif d’enquête

Dans un premier temps, nous pouvons dire que le dispositif utilisé (le questionnaire) fournit

seulement une image simplifiée de leur pratique sans toutefois permettre une exploration

détaillée de leurs propos. Dans un second temps, certaines limites portent sur le questionnaire

et l’exploitation des résultats.

4.1. Sur le questionnaire, les questions ouvertes sont peu exploitables (trop

d’informations qui n’apportent pas de plus-value ou du fait de l’ambiguïté sur lieu d’exercice

par exemple).

4.2. Même si le taux de réponse est bon, les données recueillies restent limitées pour

généraliser dans le métier.


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4.3. Nous n’avons que très peu d’éléments sur l’utilisation des TIC(E) en situation

pédagogique. Plus de questions auraient pu être posées dans ce sens-là. Par exemple pensez-

vous que le recours aux technologies permet ou permettra d’atteindre de manière plus

satisfaisante les objectifs pédagogiques fixés par les formateurs/enseignants ?

4.4. Certaines échelles de mesure étaient programmées dans Sphinx de la variable

positive à la variable négative et d’autres à l’inverse. En raison d’une lecture linéaire de

gauche à droite, il serait plus logique de partir du négatif vers le positif pour l’ensemble.

Cependant, sur le plan méthodologique, l’alternance du sens peut être justifiée afin de ne pas

automatiser les réponses.

5. Analyse des résultats

Les recherches qui portent sur l’intégration des TIC(E) sont déjà nombreuses. Il serait

illusoire de penser apporter des éléments nouveaux par cette enquête… Nous tenons à insister

sur la prudence quant aux résultats récoltés, que l’on ne peut pas généraliser aux métiers de la

population étudiée (enseignants en collège, formateurs en enseignement supérieur tertiaire et

formateur infirmier). Cependant le taux de participation permet de juger de l’état des lieux de

cette population. De plus, du fait de leur expérience, les données sont significatives dans le

sens où il apparait un certain recul sur le métier et les pratiques.

La littérature énonce les caractéristiques communes quant à l’approche du mot « intégration »

des TIC(E). Pour Barrette (2004), l’intégration est comprise de manière précise à partir de

l’intégration minimum (présentiel avec ajout des TIC) à l’intégration maximum

(autoformation à l’aide des TIC). D’autres modèles, plus ou moins complexes existent

également. Dans un premier temps, le modèle expérientiel global d’Yves Morin (2010) nous

est apparu plus facile d’accès. Il propose une progression de l’intégration dans le temps, qu’il

décrit en six étapes distinctes : la connaissance technologique, les TIC pour la didactique, les

TIC pour la prestation en classe, les TIC pour communiquer, les TIC pour la

collaboration, les TIC pour l’apprentissage/Intégration ». Le modèle du processus

d’intégration des TIC de Raby (2004) est très proche du modèle expérientiel de Morin.

Proposé selon un cheminement progressif entre une sensibilisation et une intention

d’utilisation pédagogique, cette chercheure nous suggère une intégration en quatre stades : (1)

sensibilisation ; (2) utilisation personnelle ; (3) utilisation professionnelle et ; (4) utilisation

pédagogique. D’autres modèles plus anciens, sont souvent cités en référence dans plusieurs


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articles. Dans celui de Depover et Strebelle (1997) l’intégration des TIC est approchée comme

une innovation alliant des aspects technologiques et pédagogiques. Il définit trois niveaux

d'intégration d'une innovation: l’adoption, l’implantation, et la routinisation en y décrivant à la

fois des caractéristiques pédagogiques, technologiques, psychologiques et sociales. Dans un

autre écrit, des travaux de recherche de Cradler et Bridgforth (1996) mentionnent, parmi les

conditions minimales permettant une application efficace de la technologie à l’enseignement,

l’accès facilité aux techniques, la formation des enseignants, et un soutien technique organisé.

Nous aborderons donc cette analyse d’après plusieurs modèles théoriques et à travers leur

utilisation, la formation des formateurs/enseignants, les influences éventuelles pour cette

utilisation des TIC(E) et son aspect pédagogique.

5.1. Qu’en est-il de l’utilisation des TIC(E) ?

Avec ces différents indicateurs d’usage des TIC(E) nous pouvons dire que suivant le modèle

de Depover et Strebelle l’intégration des TIC(E) se place au premier niveau de l’adoption.

Suivant le modèle de Morin, les personnes interrogées se situent entre l’étape numéro 2 (les

TIC pour la didactique) et l’étape numéro 4 (les TIC pour communiquer). Quant au modèle de

Raby, nous ne pouvons pas l’utiliser du fait de l’absence de questions de l’usage de TIC(E) à

titre personnel.

5.2. Quelle formation pour les formateurs/Enseignants ?

A partir de ces éléments de synthèse de travaux de recherche dans le domaine, et en les

croisant avec les données de l’enquête, la « culture technique » semble acquise, et ce malgré

une formation initiale ancienne (étant donné l’évolution rapide des techniques, on comprend

aisément que leur formation initiale ne soit plus en adéquation avec les TIC(E)

d’aujourd’hui). Pour ceux qui ont pu bénéficier de formation continue sur les outils

Multimédia, cette formation date de 3 ans en moyenne. Mais la plupart des personnes

précisent être formées par leurs propres moyens, alors qu’ils déclarent une politique de

développement des TIC(E) dans les trois quart des institutions. Certes l’accès au TIC(E) est

facilité (97,3% de réponses), mais tout laisse à penser que les moyens de formation font

défaut et le e-learning n’est que rarement expérimenté (deux réponses dans le domaine de la

santé). Le champ de la pédagogie collaborative à l’aide des TIC(E) avec les apprenants est

complétement inexploré.


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Pour faire le point sur l’analyse de ce travail ; le questionnaire a permis de prendre en compte

les caractéristiques personnelles des formateurs/enseignants, le contexte technologique dans

lequel ils travaillent, leur utilisation des TIC(E) et leur avis. Mais au regard de l’utilisation

faite, on ne peut pas mesurer comment les TIC(E) influencent leur dynamique en situation

pédagogique. La mise en lien d’informations sur l’utilisation des TIC(E), par l’intermédiaire

de la formation, parait bien entendu fondamentale.

5.3. Existe-t-il une influence pour inciter à l’utilisation des TIC(E) ?

Cependant, la seule mise en lien de forums accessibles sur les intranets pourrait aider pour

faire prendre conscience que les TIC(E) font partie intégrante de la conception pédagogique

de l’enseignement de demain. Et quand nous lisons que l’impact de l’incitation par les

collègues compte pour près de la moitié des personnes interrogées, nous prenons un peu plus

conscience de l’importance et de la démonstration de l’utilisation des TIC(E) à visée

pédagogique.

Il est à noter que d’après Bruillard et Baron (1996) « Pour que l’ensemble des acteurs

acceptent l’usage d’outils dans des situations standards et que ces décisions soient possibles, il

ne doit plus y avoir de problème d’accès à ceux-ci ». L’accès aux TIC(E) dans les institutions

de l’enseignement, comme dans le monde hospitalier, est facilité et une politique encourage

leur utilisation. Nous pouvons donc dire qu’il s’agit d’éléments facilitateurs pour les

démarches à venir dans ce domaine.

5.4. Les TIC(E) et la pédagogie

Nous avons bien noté que l’usage des TICE était limité en terme pédagogique. Les

formateurs/enseignants s’attachent à faire des recherches ou préparer leur cours. Deux

questions à ce propos ont été posées (Si vous utilisez les TIC(E), le faites-vous pour ? Il

s’agissait de choisir 4 réponses et de les ordonner. L’item « visio-conférences » et « forums de

discussion avec les apprenants » apparaissent une fois chacun alors que l’item « Recherche

sur Internet pour préparer mes cours » apparait 21 fois et « Recherches d’informations sur

internet pour les apprenants » est mentionné 21 fois.

Pour reprendre les références théoriques, quel que soit le modèle utilisé, cela reflète la même

chose. A savoir que si l’adhésion à l’utilisation de « l’objet numérique » semble bien


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implantée, les usages effectifs en pédagogie de la technologie sont beaucoup moins palpables.

A ce jour, certaines activités ne sont pas intégrées par les formateurs/enseignants. Ils

privilégient les outils pour préparer et diversifier leurs supports et vise une amélioration

de leur didactique. Une vision trop technique des TIC(E) dans les questions peut être mise en

avant, et l’exploration des TIC(E) sous l’aspect apprentissage des apprenants et des

formateurs/enseignants est peu exploré. En effet, des précisions au travers des questions

ouvertes auraient pu aller dans ce sens mais elles ne sont pas en grande partie renseignées.

Toutefois ce qui parait le plus intéressant est que les personnes interrogées disent repérer le

potentiel des TIC(E). En effet on sait que les « représentations sociales » joueront un rôle non

négligeable dans l’avenir. Autre élément intéressant : pour envisager un accompagnement

dans l’intégration des TIC(E) en situation pédagogique, ce qui nous semble à développer

n’est pas tant une question de la maîtrise de la technique, au sens manipulation de l’outil,

mais bien l’utilisation élargie à la pédagogie. La création de forums d’échanges entre

formateurs et apprenants pourrait être le premier moyen à mettre en place, d’autant plus qu’il

est peu coûteux.

Dans la conclusion de l’ouvrage « Psychologie des apprentissages et multimédia », il est fait

le point sur la question des différents champs d’utilisation des TIC en milieu scolaire.

« Deux résultats transversaux apparaissent fondamentaux :

- S’il y a un effet réel des TIC sur les apprentissages, c’est lorsque que l’outil est

intégré par l’enseignant dans des situations pédagogiques pertinentes

- La généralisation de cet effet implique le développement de la culture technique

des enseignants ainsi qu’une transformation de leurs pratiques pédagogiques, ce

qui ne peut se produire que dans un contexte institutionnel favorable à cette

transformation …… les utilisations des TIC qui se révèlent aujourd’hui les plus

efficaces sont celles qui sont associées à des pédagogies actives et collaboratives,

c’est-à-dire celles dans lesquelles les élèves sont engagés dans un travail commun

de production de connaissances [où] ils apprennent à comprendre et à construire

ensemble des connaissances ». (Legros & Crinon, 2002)

En 2002, il était déjà question de l’aspect pédagogique. D’après cette enquête, nous

constatons que l’usage des TIC(E) au niveau pédagogique est encore limité auprès de la

population étudiée. Nous ne pouvons pas énoncer une généralité sur l’ensemble des

formateurs/enseignants car il ne s’agit pas en effet d’un échantillon représentatif. Toutefois,


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les éléments recueillis nous incitent à penser pour les travaux à venir à l’aspect de partage et

de collaboration. Cela est d’ores et déjà possible, par des échanges via les TIC(E) de

formateurs à formateurs, de formateurs à apprenants, mais également d’apprenants entre eux.

6. Conclusion

Dans ce travail d’enquête, il s’agissait non seulement d’étudier comment le

formateur/enseignant utilise les TIC(E), mais également avec notre travail de recherches et

d’analyse de mettre en évidence les facteurs qui pourraient être plus ou moins déterminants

pour orienter des travaux à venir. Pour mieux comprendre comment les choses se passent pour

les formateurs/enseignants, enquêter sur l’existant est fondamental, le but étant de cerner plus

précisément comment agir avec eux et face aux apprenants.

Ce travail a mis en évidence une utilisation des TIC(E) encore limitée en situation

pédagogique. D’un recours massif pour l’élaboration des supports de cours, à l’utilisation des

TIC(E) en situation réelle d’apprentissage, il reste un chemin encore difficile. De la même

manière, la formation en e-learning demande une grande implication des

formateurs/enseignants et le développement des comportements reste à observer dans ce

domaine.

A partir de ce questionnaire, il est difficile de dégager le cheminement des

enseignants/formateurs dans leur intégration des TIC(E) sur le plan pédagogique. Mais les

éléments recueillis nous orientent d’ores et déjà. Imaginer un recours aux TIC(E) ne semble

pas dépendre de la maîtrise informatique mais plus des représentations et des postures

pédagogiques qu’il faudra interroger et partager. En effet, l’intégration des TIC(E) ne peut

être envisagée comme un processus « mécanique », mais le facteur du partage reste le

maillon essentiel.

A partir de ce travail, de nouvelles questions se posent. Si l’on se place du côté

formateurs/enseignants, quelles sont les nouvelles compétences à acquérir, quel est l’impact

sur les pratiques ? Comment l’adapter aux apprenants ? Peut-on envisager le e-learning

comme un développement certain pour la formation initiale et pour la formation continue ?

Sous quelles conditions ? Comment améliorer l’utilisation des TIC(E) dans un souci

d’efficacité vis-à-vis des apprentissages. ? Autant de questions qui suscitent encore beaucoup

de réflexions en tant que formateur/enseignant.


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L’enjeu sera d’organiser la transmission sur les innovations susceptibles de produire une

plus-value, c'est-à-dire une augmentation des connaissances sur les TIC(E) qui ne se limitera

pas uniquement au volet équipement en matériel, mais sur l’enrichissement par le partage des

approches de l'acte d'enseignement-apprentissage. Mais comme le dit la citation suivante,

attribué à Victor Hugo « Il n’est rien de plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue »…


Rapport enquête


BIBLIOGRAPHIE / SITOGRAPHIE

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pédagogique et évolution du métier de formateur. Centre Info. [http://www.pratiques-

de-la-formation.fr/Mutations-technologiques.html]

- (2010) Enquête INSEE sur la satisfaction de l’usage des TIC en entreprise Source :

INSEE, enquête TIC 2010, statistique publique.

- (2010) Tableau de bord des TIC dans les entreprises

http://eduveille.hypotheses.org/1536

http://eduveille.hypotheses.org/1561

http://www.educavox.fr/formation/usages-26/article/que-signifie-vraiment-integrer-les

http://www.educavox.fr/formation/usages-26/article/que-signifie-vraiment-integrer-les

http://www.pratiques-de-la-formation.fr/Mutations-technologiques.html

http://www.pratiques-de-la-formation.fr/Mutations-technologiques.html


Rapport enquête


LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Le questionnaire

Annexe 2 : Les résultats

ANNEXE 1

ANNEXE 1

Madame, Monsieur,

Nous nous permettons de vous solliciter afin de répondre aux questions ci-dessous. Ce questionnaire, qui

vous prendra une quinzaine de minutes environ, est réalisé dans le cadre d'un exercice (noté) lors de notre

enseignement de Master 2 en Sciences de l’Education à l’Université de Lambesc.

L’idée est de recueillir vos réflexions sur l’utilisation des TIC(E) (Technologies de l'Information et de la

Communication pour l'enseignement) et sur votre adaptation à ces nouvelles technologies dans le cadre de

votre activité professionnelle.

Nous vous sommes d'ores et déjà très reconnaissants pour l’attention portée à notre questionnaire et nous

vous remercions infiniment pour votre disponibilité.

ANNEXE 1

VOTRE PRATIQUE DES TIC(E)

Parmi cette liste, quels outils Multimédia avez-vous à votre disposition sur votre lieu de travail ?

Ordinateur Internet Autre

Tablette Vidéo-projecteur

Tableau Blanc Interactif (TBI) Outils bureautiques (traitement de

texte, diaporama, tableurs, etc)

Si 'Autre' précisez :

Utilisez-vous les TIC(E) dans le cadre de votre activité ?

Jamais Parfois

Rarement Souvent

Si vous utilisez les outils Multimédia, le faites-vous pour ?

Recherches Internet pour

préparer mes cours Préparation de cours Votre agenda électronique

Recherches d'informations sur

Internet pour les apprenants Visio-conférence Autre

Diffusion du cours Forum de discussion avec les

apprenants

Utilisation de la messagerie

(consignes, informations, etc) Forum d'échanges avec des

pairs


Ordonner les réponses, le plus utilisé en n°1 et le moins utilisé en n°4

ANNEXE 1

A quelle fréquence utilisez-vous les outils suivants ?

Jamais Tous les jours

Recherche

Internet

Messagerie

Traitement de

texte (Word ou

autres)

Tableur (Excel

ou autres)

Diaporama

(Powerpoint ou

autres)

Tableau Blanc

Interactif (TBI)

Vidéo-

projecteur

CD-ROM

pédagogique

CD-ROM, Vidéo

Logiciels

internes

Logiciels

professionnels

ANNEXE 1

Votre pratique des TIC(E) dépend-elle ?

Oui Non

D'une incitation par votre institution

De la pratique de vos collègues

De votre propre conviction

Comment évaluez-vous votre niveau de formation par rapport aux outils suivants ?

0 10

Formation

globale sur les

TIC(E)

Connaissance

des

fonctionnalités

des outils

Ordinateur

Tablette

Appropriation

des outils en

général

Messagerie

Recherche sur

Internet

Traitement de

texte (Word

ou autre)

Tableur (Excel

ou autre)

Logiciel de

présentation

(Powerpoint,

Prezi ou autre)

Base de

données

(Access ou

autre)

Création de

site

Internet/Blog

Tableau Blanc

Interactif (TBI)

Vidéo-

Projecteur

Sur une échelle de 0 à 10, 0 étant le degré le plus faible

ANNEXE 1

VOTRE OPINION SUR LE METIER DE FORMATEUR/ENSEIGNANT

Vous avez constaté des évolutions sur le métier de Formateur / Enseignant

Pas d'accord du tout Plutôt d'accord

Plutôt pas d'accord Tout à fait d'accord

D'après-vous, ces domaines ont-ils évolués dans un sens ?

Plutôt positif Plutôt négatif

Le public

La reconnaissance du métier

Les apprentissages à transmettre

La rémunération

Les méthodes d'apprentissage

L'intérêt des apprenants

Les outils utilisés (Multimédia)

Le niveau général des apprenants

Globalement, êtes-vous satisfait de l'évolution du métier ?

Très satisfait Insatisfait

Satisfait Très insatisfait

Pourquoi ?

ANNEXE 1

Aujourd'hui, les TIC(E) se développent. Vous vous sentez...

Très concerné Peu Concerné

Concerné Pas du tout concerné

Quel est votre avis sur l'intégration des TIC(E) dans votre métier de Formateur/Enseignant

Pas d'accord du tout Tout à fait d'accord

C'est indispensable

C'est un facteur

facilitateur dans votre

travail

C'est une contrainte

Cela vous effraie

Cela modifie la façon

d'apprendre

C'est une source de

motivation pour

l'apprenant

Cela modifie la façon

d'enseigner

C'est une source de

motivation pour le

Formateur/Enseignant

Parmi les items suivants, votre utilisation des outils Multimédia vous permet ?

Gain de temps Aspect ludique Meilleure compréhension

Convivialité Motivation de l'apprenant Autre

Susciter l'intérêt de l'apprenant Curiosité développée

Réactivité de l'information Intérêt accru


Ordonner les réponses, du plus important en 1 au moins important en 10 / Tous les items ne sont pas obligatoires

ANNEXE 1

Aujourd'hui, le e-learning (formation en ligne) se développe, pensez-vous pouvoir l'appliquer ?

Pas d'accord du tout Tout à fait d'accord

Pour vous

Pour vos apprenants

L'appliquez-vous actuellement ?

Oui Non

Précisez ?

ANNEXE 1

VOS BESOINS / VOS ATTENTES

Quand avez-vous suivi une formation sur les domaines suivants ?

En formation initiale En formation continue Par mes propres

moyens Jamais

Recherches sur

Internet

Utilisation de la

messagerie

Ordinateur

Tablette

Tableau Blanc

Interactif (TBI)

Autre

ANNEXE 1

Si Autre, précisez

Les formations les plus récentes auxquelles vous avez assisté datent ?

De moins d'un

an

De plus de 15

ans

Pour la

formation

initiale

Pour la

formation

continue

Par vos propres

moyens

ANNEXE 1

Dans votre institution...

Pas du tout d'accord Plutôt pas d'accord Plutôt d'accord Tout à fait d'accord

L'accès aux

ordinateurs est facile

Le matériel

informatique est

récent

Le développement

des TIC(E) est inscrit

dans la politique de

votre établissement

Des formations TIC(E)

sont organisées

Des formations en e-

learning existent pour

les formateurs

Des formations en e-

learning existent pour

les apprenants

Quels sont les obstacles à votre formation aux TIC(E) dans votre institution ?

Pas de budget Manque de temps Manque de connaissance des

dispositifs

Aucune politique de formation

continue Absence de besoins Autre


Ordonner les réponses / Le plus important étant le 1

ANNEXE 1

POUR MIEUX VOUS CONNAITRE

Etes-vous...

Un homme Une femme

Dans quelle tranche d'âge vous situez vous ?

Moins de 25 ans 40 à 44 ans 60 à 64 ans

25 à 29 ans 45 à 49 ans 65 ou plus

30 à 34 ans 50 à 54 ans

35 à 39 ans 55 à 59 ans

Quelle est votre profession actuelle ?

Formateur Responsable de formation

Enseignant Autre


Quel est votre champ d'activité ?

Par exemple bureautique, santé, mathématiques, français etc

Précisez votre lieu d'exercice

ANNEXE 1

Quelle est votre ancienneté dans le métier de Formateur/Enseignant ?

Moins de 5 ans De 10 à 15 ans Plus de 20 ans

De 5 à 10 ans De 15 à 20 ans

Dans quelle structure exercez-vous votre métier de formateur ?

Etablissement scolaire Entreprise individuelle Autre

Centre de formation pour adultes Collectivité

Entreprise Association


Si établissement scolaire, précisez

Ecole maternelle Lycée général Université

Ecole primaire Lycée technologique

Collège Lycée professionnel

Quel est le niveau de diplôme de vos apprenants ?

Aucun Bac Bac+4

CEP BEPC Bac+2 Bac+5

CAP BEP Bac+3 Autre


ANNEXE 1

Vos remarques...

Si vous souhaitez connaitre les résultats de l'enquête, merci de vous rapprocher de la personne qui vous a proposé ce questionnaire afin de conserver l'anonymat de vos réponses.

Nous vous remercions de votre participation et vous souhaitons une bonne journée

ANNEXE 2

ANNEXE 2

Croisement de la question "Le public" avec la question "Profession"

Profession Formateur Enseignant Responsable

de formation Autre Total

Le public

Moyenne 1,15 'Plutôt

positif' 1,78 'Plutôt

négatif' 1,5 'Plutôt

négatif'

1,42 'Plutôt

positif'

Ecart-type 0,38 0,44 0,71

0,5

Médiane 1 2 1,5

1

Min - Max 1 - 2 1 - 2 1 - 2

1 - 2

Somme 15 16 3 0 34

Effectif 13 9 2 0 24

Valeurs supplémentaires

Profession Formateur Enseignant Responsable

de formation Autre Total

Le public

Etendue 1 1 1

1

Variance 0,14 0,19 0,5

0,25

Coefficient de variation 0,33 0,25 0,47

0,36

Concentration 1 1 1

1

Skewness 32,13 -13,06 0

2,48

Kurtosis 197,58 55,22 -2

12,91

Normalité 0,15 0,22 0,5

0,42

Quartiles (25-75) 1 - 1 - 1 2 - 2 - 2 1,25 - 1,5 -

1,75 1 - 1 - 2

Moyenne corrigée (10-90) 1 1,78

1,42

Réponses effectives : 24 Non-réponse(s) : 2 Taux de réponse : 92,3%

p-value = < 0,01 ; Fisher = 5,46 (La relation est très significative)

Valeurs supplémentaires

V de Cramer : 0,6

Variance inter : 1,04

Variance intra : 0,19

ANNEXE 2

1.LE METIER DE FORMATEUR ET LES TIC(E) Rapport enquête Emilie FIORI, Catherine JOURDAN, Sylvie...

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