A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc93 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Vendredi 23 Janvier 2009

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE

Talat Pacha: Mémoires d'Outre-TombeInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le journal turc Ta-

raf, en date du 9 janvier 2009, l’intellectuel turc Murat Belge re-vient avec un humour grinçant sur l’interview de Murat Bardakci dans Milliyet http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=26066 , au sujet de la publication des cahiers de Talat Pa-cha, qui avait, jour après jour, consigné par écrit les déportations de ses victimes arméniennes et en était arrivé au chiffre de 972 246. Murat Belge ironise sur les conclusions négationnistes de Bardakci qui estime qu’il ne s’agit pas d’un génocide : « Nous sommes enfin éclairés. On ne peut pas parler de million car il en manque 28 000 et ils ne sont pas tous morts. ». Il poursuit : « Ca-cher le problème arménien a été encore plus difficile car au mo-ment des évènements, tout le monde était au courant et il a été caché seulement aux jeunes générations en Turquie. Et aujour-d’hui cette réalité refait surface. » Une traduction de Zaven Gud-suz pour le Collectif VAN.

De la part de Talat Pacha Murat Belge - 09.01.2009

Taraf

Ces jours-ci, il est difficile d’écrire autre chose que les gardes à vue effec-tuées dans le cadre de l’opération Ergenekon qui sont à la une des jour-naux. Mais je le ferai. D’ailleurs, j’ignore tout des chefs d’accusation et je n’aurai rien à ajouter, sauf mes impressions personnelles…

J’ai beaucoup à dire au sujet du livre de Murat Bardakci qui a un lien intime avec l’opération Ergenekon. L’auteur avait déjà commencé à publier ‘’Le Journal de Talat Pasa’’ sous forme de feuilleton qui a été interrompu dès ses debuts pour des raisons qu’on n’ignore pas, comme c’est courant en Turquie.

Donc, la publication sous forme de livre est un évènement heureux et im-portant. Le journal Milliyet lui a accordé une importance en relation avec le sujet. Le silence observé ailleurs, autour de la publication est très élo-quent.

Murat Bardakci n’est pas un auteur qui reconnaît ‘’le génocide’’ mais en tant qu’historien, il ne pouvait s’empêcher de publier des documents en sa possession.

Milliyet :’’D’après les documents, dans les 30 zones d’habitation, avant et après la déportation, la différence de la population arménienne est de 972 246. Bardakci nous rappelle que ceux qui prétendent [qu’il y a eu] 1.5 mil-lion de victimes, se trompent car le chiffre de 972 246 inclut des décès de raisons diverses ainsi que ceux qui ont quitté le territoire de l’Empire.’’

Nous sommes enfin éclairés.

On ne peut pas parler de million car il en manque 28 000 et ils ne sont pas tous morts.

A mon avis personnel, le nombre de victimes se situe entre six et sept cents mille et il est évident que toutes ne sont pas mortes; sinon comment expliquer l’existence de tant d’Arméniens en France et aux Etats-Unis.

Beaucoup de femmes ont été épargnées ou assimilées dans les popula-tions locales.

Considérons un problème techique : ce chiffre de 900 000, peut-être 100 000, même 50 000, et on peut réduire encore le nombre de morts. Mais dans le droit international, le terme de génocide ne s’applique pas seule-ment au fait de ‘’tuer, massacrer’’ mais aussi à une volonté déliberée de faire changer un mode de vie à une communauté. Pour cette raison, je considère le terme de genocide assez problématique. Si vous voulez avan-cer dans cette question, au lieu de clamer des slogans négationnistes peu ou pas plausibles, essayez de formuler des textes et des lois plus précis.

La parution des documents et du livre ne changent rien à ce que nous connaissions déjà, mais c’est une confirmation directe de Talat Pacha

même. D’ailleurs, lui-même n’a jamais nié les faits.

A son époque, personne n’ignorait les faits et tout le monde était au cou-rant. La défense de Talat n’était pas de nier les faits. Il avait déclaré que les Arméniens auraient fait la même chose si les Turcs ne l’avaient pas faite avant eux.

Et maintenant, quelles seront les réactions de ceux qui se sont tus tels les fondateurs de l’Association Talat Pacha ? Ils ne mettront pas en doute les connaissances mathématiques du Pacha.

Vous ne pouvez pas cacher une réalité pour l’éternité. Lincoln disait ’’Vous pouvez tromper certains pour un moment et d’autres pour toujours mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps‘’. Cacher le pro-blème arménien a été encore plus difficile car au moment des évène-ments, tout le monde était au courant et il a été caché seulement aux jeunes générations en Turquie.

Et aujourd’hui cette réalité refait surface.

La publication des intentions de Talat est opportune. Au même moment sont publiés les procès verbaux de la Cour martiale qui privent les négatio-nistes de la possibilité de déclarer que c’était un verdict prononcé sous la pression des forces de l’occupation. …Maintenant, ils ne peuvent pas dire que Talat a exécuté son plan sous pression.

Mais les arguments ne manquent pas aux négationistes, ils peuvent se re-saisir et déclarer que les documents en question sont des faux.

Traduction du turc : Zaven Gudsuz pour le Collectif VAN - 23 janvier 2009 - 09:30 - http://www.collectifvan.org

Titre original : Talat Paşa’nın ağzından

Lire aussi :

Le Hitler turc avait noté 972 246 victimes arméniennes

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=26066

http://www.taraf.com.tr/makale/3468.htm

Les auteurs de la pétition demandant pardon aux Ar-méniens, menacés par l’article 301

jeudi 22 janvier 2009

Le procureur, Nadi Türkaslan, chargé de relever les délits commis par les médias, a été saisi récemment par des plaintes, invoquant l’article 301 du code pénal à l’encontre de la fameuse pétition «Nous leur demandons par-don» (özürdiliyorüz).

Rappelons que cette pétition, lancée sur Internet, le 15 décembre 2008, par Ahmet Insel (photo), Ali Bayramoğlu, Baskın Oran, Cengiz Aktar et 200 intellectuels turcs (www.ozurdiliyoruz.com), demande pardon aux Armé-niens en ces termes : «Ma conscience refuse la négation et l’insensibilité vis-à-vis de la Grande Catastrophe qu’ont subie les Arméniens ottomans en 1915. Je refuse cette injustice, je partage les sentiments et la douleur de mes frères et soeurs arméniens et je leur demande pardon».

Rapidement ce texte a recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures et a provoqué une importante polémique. Suscitant un certain nombre de contre-pétitions, elle a surtout vu le premier ministre et le président de la République se diviser à son sujet. Alors que Recep Tayyip Erdoğan l’a condamnée en estimant qu’elle allait «provoquer des troubles et perturber la paix», Abdullah Gül a adopté un ton beaucoup plus nuancé et estimé que le fait que «la question soit débattue librement dans des cercles aca-démiques et publics était une preuve de la présence d'une discussion dé-mocratique en Turquie.»

Depuis l’initiative «özürdiliyorüz» a été commentée et saluée tant en Tur-quie et en Arménie que dans de nombreux pays du monde. Elle a sans doute contribué également au rapprochement en cours entre l’Arménie et la Turquie, qui pourrait déboucher sous peu sur l’établissement de rela-tions diplomatiques entre les deus pays.

Pourtant en Turquie, certains n’ont pas renoncé à user à son endroit d’une arme juridique qui s’est souvent avérée redoutable, par le passé. Le 9 jan-vier 2009, le procureur général d’Ankara a ouvert une enquête sur l’initia-tive des intellectuels turcs. Avec les plaintes s’appuyant sur l’article 301 du code pénal, enregistrées par le procureur Türkaslan, la menace se pré-cise.

On sait que cet article qui pénalise «le dénigrement public de la nation turque» a été régulièrement utilisé, au cours des dernières années, pour designer à la vindicte publique les intellectuels qui s’en prenaient aux ta-bous de l’histoire officielle turque. C’est pourquoi, suite aux protestations des défenseurs des droits de l’homme en Turquie soutenues par l’Union Européenne, le gouvernement turc a procédé à une réforme de l’article 301, après un débat difficile au parlement (cf. notre édition du 4 juillet 2008).

Seuls, en effet, les parlementaires de l’AKP ont voté un léger amendement du texte initial, qui consiste à transformer «le dénigrement de la turcité» en «dénigrement de la nation turque», à réduire les peines encourues et à

requérir l’autorisation du ministre de la justice avant l’engagement de toute procédure judiciaire à l’encontre d’une personne mise en cause. Les premiers résultats de cette réforme se sont donc révélés décevants.

Se basant sur une série de statistiques, le 11e rapport rendu par la Com-mission européenne pour évaluer la candidature de la Turquie, le 4 no-vembre dernier, montrait que le filtre constitué par la nécessaire autorisa-tion du ministre de la justice n’avait pas empêché l’engagement de pour-suites dans une cinquantaine de cas. Le feu vert donné par Mehmet Ali Şa-hin (le ministre de la justice actuel) à l’engagement de poursuites contre l’écrivain Temel Demirer, pour des propos sur le génocide arménien, avait d’ailleurs largement relancé les critiques à l’encontre de l’article 301, dès le mois de novembre 2008 (cf. notre édition du 19 novembre 2008).

Il reste que, dans le cas de «özürdiliyorüz», pour que les poursuites abou-tissent il faudra démontrer que la pétition en question constitue un déni-grement de la nation turque, ce qui risque, selon les experts, d’être d’au-tant plus difficile que le texte incriminé, pour éviter d’ouvrir une brèche à ses adversaires potentiels, a évité d’user du terme génocide. Mais si le procureur veut poursuivre, il finira probablement par trouver un moyen. Reste à savoir, dans ce cas, ce que fera Mehmet Ali Şahin. Certains espoirs sont permis à cet égard, car l’attitude du ministre de la justice a semblé beaucoup plus proche de celle du président de la République que de celle du premier ministre.

À l’issue de la réaction de Recep Tayyip Erdoğan condamnant la pétition «özürdiliyorüz», les auteurs de celle-ci avaient vivement réagi en s’éton-nant qu’un chef de gouvernement puisse s’en prendre de la sorte à une initiative de la société civile et avait renvoyé le premier ministre à la ré-forme toujours attendue de l’article 301 du code pénal. Ils ne croyaient sans doute pas si bien dire !

JM Publié par OVIPOT

http://ovipot.blogspot.com/2009/01/les-auteurs-de-la-ptition-deman-dant.html

Les manuels scolaires turcs traiteront différemment le génocide arménien...mais, rassurez-vous, rien ne change !

par Oskian Kendirian le 23 janvier 2009

Selon le Turkish Daily News en date du 22 janvier 2009, les étudiants de Turquie devraient voir un changement dans la manière dont le Génocide

arménien est enseigné dans leurs écoles, avec l’arrivée de manuels sco-laires qui, sur cette période, n’utiliseront plus de termes qui nient de ma-nière flagrante la réalité du génocide.

Les livres de classes de 8ème ne se référeront plus aux accusations "sans fondement" ou au "soit-disant" génocide rapporte également Hurriyet. A la place, ces livres de classes se contenteront d’évoquer pudiquement le gé-nocide sous l’appellation "d’évènements de 1915".

Ce changement dans le cursus survient après un audit réalisé conjointe-ment par le Bureau de Coordination de lutte contre les Accusations sans Fondement de Génocide (sic !), le Ministère turc de l’Education et le Conseil supérieur de l’Education et de la Moralité (re-sic !).

Au final, le cursus de 8ème pour le cours sur "l’Histoire de la Révolution et du Kémalisme" a été amendé dans son contenu et dans sa dénomination. La phrase décrivant le cours comme l’un de ceux qui enseigne aux élève de 8ème les "développements des relations arméno-turques et les alléga-tions arméniennes" a été remplacée par une phrase indiquant que le cours enseignera "les relations arméno-turques, les évènements de 1915 et les allégations arméniennes relatives".

Ou comment faire beaucoup de bruit pour rien. Ah, ces Turcs ! toujours les roi de la Comm’.

http://france-armenie.net/spip.php?article207

Négationnisme du génocide des Arméniens : Change-ments dans les programmes d’histoire en Turquievendredi23 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Les enseignants d’histoire des classes de 8 ème en Turquie devront em-ployer désormais le terme de « les événements de 1915 » au lieu de l’utili-sation des termes « le prétendu génocide arménien » ou « le génocide ar-ménien sans fondements » lorsqu’ils donneront des cours sur la question lors de leurs leçons d’histoire.

Selon le quotidien turc Milliyet c’est le ministère turc de l’Education Natio-nale (Milli Egitim Bakanligi (MEB)) qui a pris cette décision en lien avec le Conseil de Coordination pour la lutte contre les allégations de génocide (Asilsiz Soykirim Iddialari ile Mucadele Koordinasyon Kurulu (ASIMKK)) et la Direction de l’Education et de l’Enseignement (Talim ve Terbiye Kurulu (TTK)).

Le ministère turc de l’Education Nationale mettra en place ce changement avec le programme éducatif des cours d’histoire des classes de 8ème dans

les écoles primaires.

Ainsi conformément aux positions de l’ASIMKK, le programme scolaire inti-tulé « l’histoire de la révolution et le Kémalisme » a été modifié. Le cours sur la question arménienne enseigné dans la septième unité du livre sous le titre « La Turquie après Atatürk : Post Deuxième Guerre mondiale » a été réécrit.

La présentation de l’ancien programme scolaire qui était le suivant « l’en-seignement du développement historique des relations turco-arméniennes et des allégations arméniennes » a été remplacée par le nouveau texte suivant « l’enseignement des relations turco-arméniennes et des événe-ments de 1915 ».

Le contenu pédagogique quant au récit de la question arménienne est aus-si modifié et le quotidien Milliyet affirme que les cours sur la question in-cluront désormais des films documentaires.

Des fonctionnaires du ministère ont dit que ce changement est appliqué dés à présent dans les programme scolaires et que si les termes « le pré-tendu génocide arménien » ou « le génocide arménien sans fondements » existaient encore dans les livres ils ne seront pas employés par les profes-seurs.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48495

Une conférence négationnistevendredi23 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Yuksel Oktay*, négationniste notoire établi aux Etats Unis (NJ), relate sa vi-site à l’Université de Commerce d’Istanbul où s’est tenue lundi dernier une conférence-débat à l’occasion du lancement de la version turque du livre « Le Génocide de la Vérité » (700 pages) de Sukru Server Aya, un retraité de 78 ans. Le livre, qualifié, bien sûr, d’excellent par l’observateur sus-nom-mé « devrait être lu par tous ceux qui voudraient voir cette question réso-lue et que tous les Arméniens et les Turcs puissent se parler les uns et les autres, comme nous l’avons fait librement avec Ara Sarafian quand il a dis-cuté de la question Arménienne à Istanbul », écrit Oktay dans son com-mentaire.

Cette conférence, une de plus, avait pour objet de sensibiliser l’auditoire, composé d’ex-ambassadeurs, universitaires, écrivains, entrepreneurs et quelques turco-arméniens, dont l’avocat Kagam Karabetyan, note Yusul Oktay.

Kagam Karabetyan , originaire de Kastamonu, a signé la préface du livre et

épouse la thèse selon laquelle « certains arméniens ont été utilisés par les puissances occidentales à leurs propres fins, en particulier les Russes, les Français et les Britanniques, et qu’il est ici pour dire la vérité. » « Vérité » qui, selon l’auteur n’aurait pas reçu l’attention escomptée de la part des médias et du public.

S’étonnant de ces propos, la journaliste Ruhat Mengi, de « Vatan », mettra en avant son propre combat à titre d’exemple, notamment lorsqu’elle eût à affronter les tribunaux pour défendre ses écrits, en particulier face à Ha-lil Bektay. En outre, faisant référence à la campagne internet du « Pardon », Ruhat Mengi indiquera que les initiateurs de la pétition ont des liens étroits avec la diaspora arménienne.

Pour conclure son papier, publié sur un forum turc citant nombre de mili-tants arméniens de tous les pays dont certains de France, Yuksel Oktay, évoquant la position de Barak Obama vis-à-vis de la reconnaissance du Génocide des Arméniens, dira : » Je crains que le sénateur Obama ne sou-tienne la Résolution du génocide arménien. »

Jean Eckian

* Ingénieur, diplômé de l’ Ecole d’Architecture et ancien Président de la Fé-dération des Associations Turques d’Amérique, reconverti critique litté-raire, spécialiste de la Turquie et soi-disant de la question arménienne . http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48498

GENOCIDES

Le génocide, un crime à définition variableInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le portail de la communauté guinéenne mets en ligne un article intitulé "Le génocide, un crime à définition variable". L'auteur y rappelle très justement le génocide arménien en ces termes : "II) Le génocide arménien : 3 régimes ont, de 1894 à 1922, appliqué de différentes façons le même plan d'extermination des Arméniens avec son point culminant des années 1915-1917 ; ce sont successivement Abdul Hamid (1841-1918) ; les Jeunes-Turcs qui étaient un parti politique nationaliste officiellement connu sous le nom de Comité Union et Progrès (CUP) avec le fameux ministre de l'intérieur Talaat Pacha (1874-1921) ; et Mustafa Kemal Atatürk (1874-1921), le fondateur et premier président de la République turque. En 1915 et 1916, durant la première guerre mondiale, entre 1 200 000 et 1 500 000 d'Arméniens ont été tués sur place ou sont morts au cours de leur déportation, soit les deux tiers de la population arménienne vivant dans l'empire ottoman." Par contre, trompé par la propagande négationniste azérie et turque, il cède

à la désinformation récurrente des évènements de Khojalu. Un abonné de la Veille-Media du Collectif VAN lui a écrit pour l'éclairer (courrier à lire en fin d'article).

Le génocide, un crime à définition variable http://www.kababachir.com/autresinfosdetails.php?recordID=11766

Le terme « génocide » apparaît en 1944, à la fin de la deuxième guerre mondiale, comme un néologisme ; c’est Raphaël Lemkin (1900-1959), juif d’origine polonaise et professeur de droit aux Etats-Unis, qui aurait créé le mot génocide en associant la racine grecque « genos » ( naissance, genre, espèce) et « cide » suffixe d’origine latine qui implique l’idée de tuer.

Le génocide comme chef d’accusation ne recouvre pas tous les massacres ethniques ou religieux commis dans l’histoire et continue à faire l’objet d’interprétations divergentes et de revendications.

En droit, la notion se révèle flexible dans la mesure où c’est la jurisprudence qui détermine la reconnaissance en tant que génocide, crime le plus grave aux yeux du droit international, selon certains.

Des événements douloureux, des faits marquants ont, par ailleurs, marqué la conscience de la communauté internationale.

En Guinée, certains ont utilisé ce terme, à tort ou à raison, pour qualifier « l’ostracisme », la stigmatisation dont leur ethnie fut l’objet, la victime.

Le génocide en débat

Dans les dictionnaires, le « Petit Larousse illustré » le définit comme « crime contre l’humanité tendant à la destruction de tout ou partie d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». Ailleurs, c’est l’idée d’un crime « systématique et programmé ».

Pour le « Petit Robert », c’est la « destruction méthodique d’un groupe ethnique ».

Initialement, le mot « génocide » est associé à la Shoah avant que son acception ne s’élargisse dans les années 70. Toutefois entre 1946 et 1948, un flottement avait subsisté, notamment aux Nations unies où l’on avait commencé par intégrer « la destruction d’un groupe de nature politique » à la définition du génocide ; avant de reconsidérer, biffer cet aspect dans la définition onusiène de 1948. Cette suppression serait, selon certains historiens, le fruit de pressions de l’URSS sur l’ensemble des Nations unies.

En droit, c’est en 1948 avec la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide [cf. Résolution 260 A (III) du 9 décembre 1948] que l’Assemblée générale des Nations-Unies le reconnaît officiellement. Entré en vigueur en 1951, le texte précise : « Le génocide,

qu'il soit commis en temps de paix ou en temps de guerre, est un crime du droit des gens, qu'elles (les Nations-Unies) s'engagent à prévenir et à punir (…) condamne l’incitation directe et publique à commettre le génocide (…) s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

• Meurtre de membres du groupe. • Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe. • Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle. • Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe. • Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. ».

Au niveau national, un Etat peut décider de juger d’un génocide au regard de son droit propre. Mais c’est aussi la compétence de tribunaux supraétatiques qui, en prenant le génocide comme chef d’inculpation, entérinent de facto sa reconnaissance.

Longtemps, il n’y eût que des juridictions ponctuelles créées pour l’occasion. Ce fut le cas du :

• Tribunal de Nuremberg créé à Londres le 8 août 1945 et avec son procès organisé par les vainqueurs de l'Allemagne nazie du 20 novembre 1945 au 10 octobre 1946. 24 personnalités nazies y furent jugées, accusées de « crimes contre la paix », c'est-à-dire d'avoir décidé, préparé, organisé la guerre ; « crimes de guerre », c'est-à-dire d'avoir violé les règles de la guerre, en exécutant des prisonniers de guerre, par exemple, en ne respectant pas les Conventions de Genève ; « crimes contre l'humanité », c'est-à-dire d'avoir organisé la déportation et le massacre systématique de populations désarmées, en particulier dans des camps de concentration et d'extermination.

• Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) mis en place le 8 novembre 1994 par le Conseil de sécurité des Nations-Unies (cf. résolutions 955, 978 et 1165) dont le siège est à Arusha (Tanzanie).

• Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye institué le 25 mai 1993 par la résolution 827.

• Ces deux derniers TPI sont des juridictions ad hoc contrairement au Tribunal spécial pour la Sierra Leone qui siège de manière permanente : après avoir été incarcéré à La Haye (Pays-Bas) en juin 2006, Charles Taylor a été le premier chef d’Etat africain jugé par un TPI pour crimes contre l’humanité et 11 chefs d’accusation pour une période allant de novembre 1996 à début 2001. Le TSSL a été créé le 16 janvier 2002 (cf. résolution 1315).

•Mais, en juillet 1998, la première juridiction permanente a été créée avec la Cour pénale internationale (CPI). Elle siège à La Haye et juge des «

crimes les plus graves ayant une portée internationale, à savoir les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre ». Elle est compétente pour qualifier les génocides et a la particularité de n’intervenir que lorsque les tribunaux nationaux ne se sont pas saisis d’un cas ou que « les procédures ne sont pas menées de bonne foi ».

Comme tous les tribunaux internationaux nés depuis 1945, la CPI ne peut pas prononcer de peine de mort. Le délai d’emprisonnement maximum est de 30 ans, sauf pour les crimes « d’une extrême gravité » comme les génocides pour lesquels ses statuts autorisent la prison à perpétuité.

Reconnue par plus de 136 depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2002, la CPI a, depuis lors, enregistré des centaines de dépôts de plaintes.

Enfin, des instances dépendant de l’ONU peuvent aussi reconnaître certains génocides. C’est le cas de la Cour internationale de justice (CIJ) qui peut formuler des avis et reconnaître ainsi des événements historiques comme génocides. Elle siège aussi à La Haye, est établie par l'article 92 de la Charte des Nations-Unies ; elle a remplacé en 1946, après la seconde guerre mondiale, la Cour permanente de justice internationale (CPJI) instaurée par la Société des Nations (SDN) en 1922.

Dans les débats, le terme « génocide » reste cependant une notion élastique, extensive. Certains affirment parfois que l’ONU ne reconnaît que trois génocides. D’autres démentent l’existence d’une liste établie pour de bon et rappelle que le génocide reste sujet à interprétation.

D’autres revendications émergent dans une dimension mémorielle, par exemple la reconnaissance des massacres en Ukraine en 1932-33 qui ont fait 6 à 7 millions de morts, des Vendéens en 1793 ou des Arméniens.

Reste aussi l’utilisation du mot hors contexte juridique, de plus en plus courante. Par exemple le « génocide culturel » : Patrick Le Lay, alors PDG de la chaîne de télévision TF1, avait parlé dans le magazine « Bretons » à l’été 2005 de « génocide » pour dénoncer l’éradication de la langue bretonne. Cette revendication culturelle, à connotation politique parfois, est perceptible chez des autonomistes (Corse, Catalogne, Ecosse, Belgique, …).

Il est utile de rappeler que les « crimes contre l’humanité » ne peuvent être prescrites, échapper à toute limite temporelle ; que le « principe de compétence universelle » permet de poursuivre les auteurs de crimes contre l’humanité quelle que soit leur nationalité ou celle de leurs victimes.

Des faits marquants indélébiles

I) Les massacres de Vendée (1793-1794) avec notamment la bataille de Savenay qui aurait engendré environ 10 000 tués, une tuerie légalisée par la Convention.

II) Le génocide arménien : 3 régimes ont, de 1894 à 1922, appliqué de différentes façons le même plan d’extermination des Arméniens avec son point culminant des années 1915-1917 ; ce sont successivement Abdul Hamid (1841-1918) ; les Jeunes-Turcs qui étaient un parti politique nationaliste officiellement connu sous le nom de Comité Union et Progrès (CUP) avec le fameux ministre de l'intérieur Talaat Pacha (1874-1921) ; et Mustafa Kemal Atatürk (1874-1921), le fondateur et premier président de la République turque.

En 1915 et 1916, durant la première guerre mondiale, entre 1 200 000 et 1 500 000 d’Arméniens ont été tués sur place ou sont morts au cours de leur déportation, soit les deux tiers de la population arménienne vivant dans l'empire ottoman.

III) La Shoah (ou « judéocide ») signifie en hébreu catastrophe ou « Holocauste » en terme français ; c’est la « Solution finale à la question juive » pour les Nazis qui avaient une vision du monde, une division hiérarchique de l’espèce humaine en races, dont la « race allemande » était supposée être au sommet de cette hiérarchie.

Dès l'arrivé d’Adolf Hitler (1889-1945) au pouvoir, le 30 janvier 1933, les mesures antisémites vont en s'amplifiant : le boycott des magasins juifs le 1er avril 1933, les lois de Nüremberg interdisant aux juifs certaines professions, la fréquentation de certains lieux publics, les rapports sexuels et mariages avec des « sujets de sang aryen » en 1935 et la « nuit de cristal » en 1938. Les camps de la mort (Vernichtungslager) ne sont pas des camps de concentration : leur but n'est ni le travail forcé, ni l'emprisonnement mais la mort immédiate par gaz ; ils étaient le plus souvent situés sur des nœuds ferroviaires ( sauf Chelmno) afin de faciliter le transport des Juifs et Tziganes d'Europe ( cf. Auschwitz, Birkenau, Chelmno, de Belzec, de Sobibor et de Treblinka).

IV) Les Tziganes : leur génocide aurait fait au moins 200 000 morts ; ils furent persécutés pour des raisons raciales également et leur destin fut, en de nombreux points, parallèle à celui des Juifs. Les Einsatzgruppen (unités mobiles d’extermination), avec l’appoint de la Police de Sûreté (Sipo) et du Service de la sûreté (SD), en assassinèrent des dizaines de milliers et furent incarcérés aussi dans des camps de concentration (cf. Bergen-Belsen, Sachsenhausen, Buchenwald, Dachau, Mauthausen et Ravensbrück).

V) Le régime génocidaire de Pol Pot au Cambodge prendra fin le 7 janvier 1979 ; mais en 4 années de terreur, les « khmers rouges » tuèrent environ 2 millions d’individus. Il faudra attendre 2007 pour qu’on mette sur pied le premier tribunal international ayant pour but de juger les auteurs de ce crime contre l’humanité.

VI) Les génocides Kurdes :

a) Celui des kurdes d’Irak, connu sous le nom d'Anfal, a eu lieu de février à septembre 1988 ; il fut ordonné par le régime irakien de Saddam Hussein (1937-2006) et exécuté par pendaison pour crimes contre l'humanité conduisant à l'élimination de plus de 180 000 civils kurdes. L'épisode le plus célèbre de ce génocide est le bombardement aux gaz chimiques de la ville d'Halabja le 16 mars 1988, planifié par Ali Hassan Al-Madjid dit Ali le chimique (1941-2007), cousin de Saddam Hussein et qui fit entre 3 200 et 7 000 victimes.

b) Les kurdes de Turquie : en 1915, plus de 1 500 000 de victimes de massacres et les exactions perdurent.

VII) Les Palestiniens :

a) Sabra et Chatila : le nombre de victimes varie suivant les sources entre 700 et 3 500 dans ces deux camps de réfugiés de Beyrouth (Liban ), en septembre 1982 ; ce génocide a été perpétré par la milice chrétienne libanaise dirigée par Elie Hobeika (1956-2002) dans un secteur sécurisé par l’armée israélienne lors de l’opération « Paix en Galilée ».

La commission « Kahane », chargée par le gouvernement israélien d'enquêter sur le massacre, avait établi la responsabilité de certaines personnalités politiques israéliennes dont le ministre de la défense de l'époque Ariel Sharon.

b) Gaza : Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations-Unies, s'est dit « choqué » et « scandalisé » par le spectacle qu'il y a vu mardi 20 janvier 2009 après trois semaines de déluge de feu israélien ; l'offensive « Plomb durci » contre le Hamas a fait plus de 1300 morts, près de 6000 blessés, détruit 5000 maisons, 16 bâtiments du gouvernement, 20 mosquées, même des cimetières, occasionné des milliers de sans-abri et quelque 2 milliards de dollars de dégâts. Il demande une enquête approfondie. « Lui n'est juste qu’une image, pas une voix », déplore un ingénieur palestinien de 40 ans au sujet du secrétaire général de l'ONU, rappelant que les Nations unies n'ont jamais réussi à faire appliquer leurs résolutions par l'Etat juif.

« La bande de Gaza est maintenant comme une zone frappée par un tremblement de terre » a déclaré à Genève le responsable de la santé de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, Guido Sabatinelli. A Gaza, certains parlent déjà de « génocide à l’uranium appauvri » avec l’emploi par l’aviation israélienne de bombes GBU-39, une « arme intelligente » issue du « génie militaire » américain.

VIII) Le Génocide Azéri de 1992 orchestré par le gouvernement arménien avec le massacre perpétré le 25 février 1992 par ses troupes dans la ville de Khodjaly du Haut-Karabagh.

IX) Le massacre de Srebrenica du 2 août 2001 : Radovan Karadzic est détenu au centre de détention du Tribunal pénal international pour l’ex-

Yougoslavie (TPIY) de La Haye. L’ancien chef des Serbes de Bosnie, en fuite depuis plus de 12 ans, y est inculpé de « génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre » de 7 à 8 mille Bosniaques.

X) Le génocide rwandais : il eut lieu du 6 avril au 4 juillet 1994 au Rwanda, un pays d’Afrique de l’Est entre Hutu et Tutsi après la mort du président Juvénal Habyarimana (1937-1994) ; son avion s’écrasa dans des conditions étranges et non encore élucidées.

Il aurait fait 1 074 017 morts selon un bilan officiel publié par le ministère rwandais de l'administration du territoire, à l'issue d'un recensement effectué en juillet 2000. Cependant, seules 934 218 victimes ont été identifiées avec certitude.

Dans une interview réalisée en novembre 2008 et après la publication d’un livre préfacé par Pierre Péan, « Les secrets de la justice internationale » (Editions Duboiris, 2005), Charles Onana, un journaliste d'enquête et essayiste français, réfute la thèse de la planification d'un génocide par les Hutu et estime que le fax du général canadien, Roméo Dallaire, sur la planification du génocide est inexistant à l'ONU. « Oui, l'ensemble de la planète a été trompé et manipulé. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de morts au Rwanda mais je dis que ce qui s’est passé en 1994 est une guerre entre Hutu et Tutsi, que chaque groupe a tué et que chaque groupe a eu des victimes. Je publie les rapports des diplomates de l'ONU y compris les correspondances de l’ancien secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros Ghali qui décrivent exactement ce qui se passe sur le terrain au mois d’avril 1994. Le mensonge et la manipulation ont fait croire au monde entier que cela était un génocide planifié par les Hutu contre les Tutsi.

Aujourd'hui, j’apporte la preuve, à travers le tribunal pénal international, que c’est faux et que l’on condamne plusieurs personnes à perpétuité sur la base de faux et usage de faux. En 2000, le rapport d'experts de l'OUA sur le Rwanda disait ceci : A notre connaissance, il n'existe aucun document, aucun procès verbal de réunion et aucune autre preuve qui mette le doigt sur un moment précis où certains individus, dans le cadre d'un plan directeur, auraient décidé d’éliminer les Tutsi ».

XI) Au Darfour le génocide se poursuit. Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, a présenté son rapport sur le Soudan et formulé une requête pour un mandat d'arrêt contre le président Omar Al-Bachir pour 10 chefs d'accusation dont « crimes de guerre, crime contre l'humanité et génocide ».

Ce dernier a élaboré une politique consistant à détruire 3 groupes ethniques les « Four », les « Massalit » et les « Zaghawa ». Pour le procureur, sa responsabilité individuelle est exposée : « Al-Bachir a commis des crimes par l’intermédiaire de membres de l'appareil d'Etat, de l’armée et des milices Janjawids (forces supplétives de l’armée) (...) Il est le commandant en chef des forces armées (...) Il est au sommet de la

structure hiérarchique de l'Etat qu’il dirige personnellement et assure l’intégration des milices janjawids au sein de cette structure ». Depuis 2003, selon l'ONU, la guerre du Darfour a fait 200 000 morts et 2 millions de déplacés.

En ce qui concerne la « traite négrière transatlantique », la Loi du 21 mai 2001 dite «loi Taubira » sur l'esclavage, dispose dans son article 1er : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du 15ème siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité ».

Plus qu’un génocide c’est la qualification de « crime contre l’humanité » qui est retenue ici. Quant à la « traite négrière arabo-musulmane », l’enquête historique de l'anthropologue et économiste sénégalais Tidiane N'diaye [« Le génocide voilé » (Editions Gallimard, 2008)] évoque cette pratique du 7ème au 20ème siècle en dénonçant une vision partiale de l'histoire de l'esclavage en Afrique, car uniquement orientée sur le commerce occidental. Ceci, selon lui, à cause d'une solidarité de « coreligionnaire » en Afrique même, mais sans doute aussi pour des raisons politiques. « Un tel holocauste, explique-t-il, chose curieuse, très nombreux sont ceux qui souhaiteraient le voir recouvert à jamais du voile de l'oubli, souvent au nom d'une certaine solidarité religieuse voire politique. ». Les conditions furent absolument sinistres : « Sous l'avancée arabe, (…) des millions d'Africains furent razziées, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs à chair humaine de l'Afrique orientale. » Cette traite perdure mais à un degré moindre et sous d’autres aspects.

En Guinée, certains se basant sur la doctrine génocidaire de la « destruction méthodique d’un groupe ethnique » s’en sont pris, à tort ou à raison, aux deux défunts et précédents Présidents de la République :

Entre A. Sékou Touré et les Peuhls, certains ont allégrement franchi le pas et utilisé ce qualificatif dans leurs relations tumultueuses avant l’indépendance et dans les années 70, avec notamment le fameux « Complot peuhl » (cf. Les discours dans le journal officiel « Horoya » n° 2232 « La perfidie des ennemis du peuple », du 9 août 1976 et du 22 août 1976 de A.Sékou Touré). L'Association guinéenne des victimes du camp Boiro (AGVCB) évoque 50 000 victimes.

« L’incompréhension » entre Lansana Conté et les Malinkés avec l’exécution sommaire des caciques de la première République à la suite de l’avènement du Comité militaire pour le redressement national (CMRN); de même que les auteurs du « présumé » coup d’Etat de juillet 1985 imputé à Diarra Traoré, l’ancien premier ministre ainsi que la phrase offensante et

regrettable « Wo fatara » . Ils étaient tous issus de l’ethnie Malinkés. Est-ce un hasard ou une préméditation ? Doit-on retenir pour qualifier de génocide l’idée de s’en prendre à une ethnie, le discours et/ou le nombre d’exactions subies de victimes contre cette ethnie pour les qualifier de génocide ? La question reste posée ; quand aux réponses pertinentes, l’histoire jugera.

Toutefois, la frontière entre « crime contre l’humanité », « crime de guerre » et « génocide » me parait ténue, mince car il est toujours question de l’avilissement de la personne humaine. Le peuple martyr guinéen en a payé un lourd tribut pendant 50 ans d’indépendance.

Que Dieu préserve la Guinée !

Nabbie Ibrahim « Baby » SOUMAH Juriste et anthropologue guinéen nabbie_soumah@yahoo.fr Paris, le 21 janvier 2009 AUTEUR:Nabbie Ibrahim « Baby » SOUMAH 2009-01-21 18:27:51

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Réponse d'un internaute :

A Monsieur : Nabbie Ibrahim « Baby » SOUMAH Juriste et anthropologue guinéen =======================

Cher Monsieur,

Je voulais vous féliciter pour votre analyse des génocides que je viens de lire sur http://www.kababachir.com/autresinfosdetails.php?recordID=11766 mais je suis arrêté dans mon élan par le passage suivant :

VIII) Le Génocide Azéri de 1992 orchestré par le gouvernement arménien avec le massacre perpétré le 25 février 1992 par ses troupes dans la ville de Khodjaly du Haut-Karabagh

Quelques éléments pour approfondir vos informations :

L'ancien président d'Azerbaijan Ayaz Moutalibov a dénoncé cette mascarade dont le but était de désinformer les médias.

Ayaz Moutabilov, confirmait que les arméniens avaient bien ouvert un couloir humanitaire le long du fleuve Karkar, pour l'évacuation de la population civile de Khodjalou. Les autorités de Bakou ont empêché cette

évacuation entraînant la mort de civils azéris par les tirs arméniens.

Cette manœuvre a été dévoilée par Rahim Raziev un ex- ministre azerbaïdjanais, qui lors d'une interview déclara qu'on avait préparé un piège pour démettre Moutabilov du gouvernement. Ce ministre a passé 10 ans en prison pour trahison d'état après ces révélations.

Le massacre de la population azérie a été orchestré par le pouvoir azéri pour incriminer les arméniens et pour éviter de répondre aux accusations sur les massacres de Soumgaït et de Bakou.

Par ailleurs le dimanche 1er mars 1992 il y a eu un échange des cadavres entre arméniens et azéris à l'initiative du Croissant Rouge iranien. Des centaines de cadavres jonchaient le sol. Soudain un hélicoptère azerbaidjanais a survolé cette scène tragique avec à son bord des journalistes azéris et étrangers qui ont pris des photos durant le processus d'échange ».

Dés le lendemain la presse et la télévision turque a présentés un reportage qui utilisait les photos « du massacre de milliers d'azéris par les arméniens au cours de l'envahissement de Khodjalou ».

Cordiaux sentiments A.K.Une formation inédite d'Interpol à Lyon pour traquer les criminels de guerre

Il y a 1 jour

LYON (AFP) — Alors que la justice internationale poursuit de plus en plus de génocidaires et criminels de guerre sur la planète, Interpol organise jusqu'à vendredi un séminaire de formation sur le génocide, les crimes de guerre et crimes contre l'Humanité, à Lyon, siège de l'organisation.

"Interpol ne se mêle pas de politique. Or la recherche de criminels de guerre ou de responsables de génocides ou de crimes contre l'Humanité est très politique", explique à l'AFP Stefano Carvelli, un officier italien du renseignement criminel, spécialisé dans les enquêtes sur les fugitifs de l'organisation internationale de coopération policière.

Selon M. Carvelli, ce séminaire, une première pour Interpol, n'a d'autre utilité que de "donner aux pays qui en sont dépourvus les moyens de répondre aux demandes internationales" pour rechercher les personnes impliquées dans ce type de crime.

Des représentants de tribunaux pénaux internationaux, notamment de l'ONU, sont là pour répondre à la soixantaine d'officiers de police participants, originaires de 22 pays. "Ici, ce n'est pas le bureau du shérif, avec des affiches +wanted, dead or alive+ sur les murs", plaisante-t-il.

"Notre travail consiste à diffuser chez nos membres des +notices rouges+ (avis de recherche) concernant des gens accusés de crime de guerre et recherchés, dans le cadre juridique des résolutions de l'ONU, par des juridictions nationales, comme celles du Rwanda, ou des tribunaux internationaux comme pour le Sierra Leone, le Cambodge, l'ex-Yougoslavie, exactement comme pour des accusés de crimes de droit commun", ajoute-t-il, sans pouvoir donner d'exemples concrets.

Interpol compte 187 pays adhérents, autant dire presque tous les pays du monde, à quelques exceptions près comme la Corée du Nord. "Dans certains pays, la notice rouge sera suffisante pour procéder à l'interpellation de la personne recherchée. Dans d'autres, les autorités étudieront d'abord la demande avant de décider d'y donner suite ou non", poursuit M. Carvelli.

Ce séminaire vise à "former les enquêteurs de divers pays à travailler sur des événements vieux parfois de deux, dix ou quinze ans, ce qui n'est pas simple".

M. Carvelli refuse de se prononcer sur les pays les plus avancés en matière de traque des criminels de guerre. Il se borne à citer "un exemple parmi d'autres": l'arrestation, en février 2008, par la police tanzanienne, de l'ex-ministre rwandais de la Jeunesse, Calixte Nzabonimana, poursuivi par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).

Interpol a juste "informé" les autorités tanzaniennes, souligne M. Carvello: "Nous ne coopérons qu'indirectement avec les tribunaux internationaux, qui recherchent actuellement des gens comme Ratko Mladic, l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, ou treize personnes impliquées dans le génocide rwandais".

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jybApz1I3xjXTs-RU2AbhKK5fdTJQ

TURQUIE/ARMENIE

Les curieuses méthodes de la presse turqueInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - La presse turque est

coutumière de désinformations chroniques dès lors que le sujet traité fait référence au génocide arménien. Mais une de ses mani-pulations constantes consiste à présenter deux versions d'une même information. La version en anglais, présentant les faits d'un ton soft et policé, est destinée aux étrangers non turcophones, vi-vant en Turquie ou ailleurs (journalistes, diplomates, etc). Et la version turque, présentant les faits de manière à entretenir la

haine de l'Arménien au sein d'un large lectorat turc ou originaire de Turquie, est adressée directement à la population turcophone. A cette occasion, nous vous proposons de comparer les deux ver-sions d'une même information, concernant la concrétisation d'un rapprochement arméno-turc, parue sur le site anglophone de Hur-riyet et dans la version turque de ce même quotidien. La version anglaise met l'accent sur le côté positif de cette normalisation an-noncée. La version turque titre sur la déclaration d'Edouard Nal-bandian, Ministre des Affaires étrangères d'Arménie : "L'Arménie ne renoncera jamais à sa politique de reconnaissance du génocide arménien".

Hurriyet

Version anglaise :http://www.hurriyet.com.tr/english/domestic/10836258.asp?gid=243

Traduction de la version anglaise :

Erevan - L'Arménie a dit mercredi qu'on était très près de la normalisation des relations avec la Turquie voisine après un siècle d'hostilité, a annoncé Reuters.

Les commentaires du ministre des Affaires étrangères arménien Edouard Nalbandian ont été suivis la semaine dernière, des remarques optimistes du même genre, de la part de son homologue turc. Les deux pays n'ont aucun lien diplomatique et en 1993 Ankara avait fermé leur frontière ter-restre en signe de solidarité avec son allié l'Azerbaïdjan à propos du conflit dans la région du Nagorno-Karabakh.

Les relations ont été hantées par les incidents de 1915, que l'Arménie ex-soviétique considère comme un "génocide". Ankara nie qu'il s'agissait d'un génocide. Mais il y a eu une avancée diplomatique ces derniers mois, avec la visite du Président turc Abdullah Gül à Erevan en septembre pour suivre un match de football entre les deux pays. "Nous sommes très près de la normalisation des relations arméno-turques," a dit Nalbandian lors d'une conférence de presse, a annoncé Reuters.

"Nous pouvons passer à l'étape suivante et résoudre la question, si la Tur-quie, comme l'Arménie, s'en approche sans conditions préalables et ouvre la frontière," a-t-il dit. "Après que la frontière s'ouvre, nous sommes prêts à former une commission dans laquelle nous pouvons discuter des questions concernant les deux pays." Puisque sa guerre avec la Russie l'année der-nière a soulevé la question du rôle de la Géorgie comme itinéraire de tran-sit sûr pour des exportations pétrolières et du gaz de la Mer Caspienne, l'Arménie est en train d'être vue comme une potentielle alternative.

De meilleures relations avec ses voisins favorisera aussi la candidature

d'Ankara à l'Union européenne. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan, a déclaré lors d'une interview télévisée vendredi dernier que la normalisation des relations entre l'Arménie et la Turquie n'était plus désor-mais « un rêve ». « Je peux facilement dire que nous n'avons jamais été aussi proches du but concernant la normalisation finale des relations avec l'Arménie » a-t-il dit.

Traduction Collectif VAN - 23 janvier 2009 - 14:20 - http://collectifvan.org/

Lire le texte original dans la rubrique Anglais==================

Hurriyet

Version turque : http://www.hurriyet.com.tr/dunya/10826858.asp

Traduction de la version turque :

Nalbandian a ajouté : "L'Arménie ne renoncera jamais à sa politique de reconnaissance du génocide arménien". S'exprimant lors de la conférence de presse, Nalbandian a dit que l'Armé-nie acceptera la formation d'une commission intergouvernementale [sur les événements de 1915] seulement si la Turquie ouvre ses frontières et établit des relations diplomatiques avec l'Arménie sans conditions préa-lables. Selon la presse arménienne, Nalbandian a dit lors de la conférence de presse que "la Turquie ne nous fait pas de faveurs en normalisant nos relations." Il a aussi dit à la même conférence de presse :

" Yerevan ne fera pas de sacrifices pour normaliser les relations avec Ankara."

Nalbandian a continué :" l'Arménie ne renoncera jamais à sa politique de reconnaissance du Génocide arménien par la communauté internationale. Les pages sombres de l'histoire doivent être tournées mais les leçons du passé ne doivent pas être oubliées. L'Arménie ne mettra jamais en doute la réalité du Génocide arménien."

'D'accord avec Babacan'

Le ministre des Affaires Etrangères arménien a dit aussi qu'il était d'accord avec son homologue turc, Ali Babacan, selon lequel les deux pays s'appro-cheraient de la réconciliation. Il a ajouté cependant :" les problèmes peuvent être résolus seulement si la Turquie consent à établir des relations diplomatiques avec l'Arménie sans conditions."

Nalbandian a aussi dit qu'il suivra la rencontre planifiée de la Plateforme pour la Stabilité et la Coopération du Caucase (CSCP)., sous l'égide de la

Turquie.

Traduction Collectif VAN - 23 janvier 2009 - 14:20 - http://collectifvan.org/

Lire le texte original dans la rubrique Turc

Relations Arménie – Turquie : Des hauts et des bas

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais des journaux arméniens Radio Publique d'Arménie et Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 22 janvier 2009.

22 janvier 2009

***

Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

A ce jour la Turquie n’a toujours pas retiré ses pré-conditions, toujours au nombre de trois, à une normalisation des relations avec son voisin, et les mises en garde qu’elle profère envers les Etats-Unis en sont la preuve.

Concernant son alliée orientale, et malgré l’optimisme souvent réitéré des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, force est de constater que les divergences entre les Arméniens et les Azerbaidjanais sont de taille.

Et quand de surcroît le président Ilham Aliev jette de l’huile sur le feu par ses discours martiaux, voire ses fausses accusations, on comprend aisément que la signature d’un accord risque de prendre encore du retard. Et ce, même s’il est probable qu’une rencontre ait lieu en marge du Forum économique de Davos de la semaine prochaine, entre les Présidents Aliev et Sarkissian.

***

* Edouard Nalbandian : ‘on progresse, mais…’

Faisant écho aux déclarations de son homologue turc, le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian a déclaré mercredi que l’Arménie et la Turquie sont proches d’une normalisation de leurs relations, tendues depuis de longue date. Il a également rejeté les mises en garde faites par

Ankara à la nouvelle administration américaine que qualifier de génocide le massacre des Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman, retarderait le processus de réconciliation entre les deux pays.

Les deux voisins ont entrepris un rapprochement spectaculaire l’année dernière, avec le voyage historique à Erevan du président turc Abdullah Gül en Septembre. Ont suivi une série de négociations, dans lesquelles Nalbandian et son homologue turc Ali Babacan auraient fait de nouveaux progrès en vue d’établir des relations diplomatiques et d’ouvrir la frontière turco-arménienne.

"La Turquie et l’Arménie n’ont jamais été aussi proches d’un plan sur la normalisation de leurs relations", a déclaré Babacan, en fin de semaine dernière.

Commentant cette déclaration, Nalbandian a indiqué que Erevan comptait continuer pour une normalisation inconditionnelle des liens bilatéraux. "Notre position est inchangée et nous espérons la même approche venant de la Turquie. Nous sommes vraiment très proches de résoudre cette question. En ce sens, je partage l’avis de Babacan sur le fait que nous sommes très proches de la normalisation des relations", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Mais il a également souligné que Ankara devrait renoncer à ses conditions préalables pour l’établissement de relations diplomatiques et pour l’ouverture de la frontière si l’on veut que le processus aboutisse à une conclusion couronnée de succès. La résolution du conflit du Haut-Karabakh, acceptable pour l’Azerbaïdjan, est l’une de ces conditions préalables.

Une autre des conditions, est que la Turquie veut que l’Arménie mette fin à des décennies de campagne pour la reconnaissance internationale du génocide de 1915. Babacan a averti que le président américain, Barack Obama, "ne doit pas nuire à la procédure de réconciliation" en honorant sa promesse de campagne électorale, par l’utilisation du mot ‘génocide’ pour qualifier les massacres d’Arméniens.

Nalbandian ne partage pas ce point de vue. "S’il existe un réel désir de normaliser les relations entre la Turquie et l’Arménie, alors rien ne doit l’empêcher", a-t-il souligné.

Le ministre a aussi mis un bémol à propos de médiateurs internationaux "qui espèrent" déboucher sur un accord-cadre concernant le Haut-Karabakh au cours du premier semestre de cette année. Matthew Bryza, le coprésident américain du Groupe de Minsk de l’OSCE, a déclaré mardi à RFE/RL, que les médiateurs "s’emploierons à le faire signer au début de l’été". Il a ajouté que ces efforts ne dépendent pas seulement des présidents Arménien et Azerbaïdjanais, mais surtout du soutien de la population des deux pays, et qui s’appuieraient sur les principes de base pour le règlement du conflit du Karabakh.

"Les accords seront présentés avec les principes qui ont été agréés. Les négociations se poursuivent sur la base des principes proposés par les coprésidents, mais il n’y a pas d’accord entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan".

"Si on arrive à s’accorder, alors on pourra les présenter à la population en Arménie et au Karabakh. Et s’il y a soutien de la population, le gouvernement sera en mesure de prendre des décisions. Mais je ne puis fixer de délais", a-t-il déclaré.

Ruben Meloyan – armenialiberty http://www.armenialiberty.org/armeniareport/report/en/2009/01/B4AF0679-C380-4F55-BD87-98FCD1483EC8.ASP

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Ruben Safrastian : ‘Pas de changements fondamentaux’

Le directeur de l’Institut d’Etudes Orientales de l’Académie Nationale des Sciences d’Arménie, Ruben Safrastian a commenté l’état des relations arméno-turques et les perspectives de développement.

S’agissant de la "diplomatie du football", il est fort probable que les relations établies entre les présidents des deux pays seront suivies par l’établissement de relations diplomatiques.

"Pour évaluer l’état actuel des relations arméno-turque, il est nécessaire de les comparer avec la situation d’il y a quelques années. Il n’y a pas eu de changements fondamentaux, il n’y a toujours pas de relations diplomatiques à ce jour. Il existe, cependant, certaines mesures positives liées à la diplomatie du football", a indiqué l’expert et notamment des contacts directs entre les deux Présidents ; selon lui, ces relations continueront.

Lilit Mouradian - Radio Publique d’Arméniehttp://www.armenialiberty.org/armeniareport/report/en/2009/01/B4AF0679-C380-4F55-BD87-98FCD1483EC8.ASP

http://eafjd.eu/spip.php?breve1758

TURQUIE

Revue de la presse turque du 23 janvier 2009Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cette revue de la presse turque du 23 janvier 2009 résu-

mée par le Collectif VAN d'après le site de NAM (Nouvelles d'Armé-nie Magazine).

Turquie: Changements dans les programmes d'histoire Le quotidien turc Milliyet a annoncé que le ministère turc de l'Education Nationale (Milli Egitim Bakanligi (MEB)) en collaboration avec le Conseil de Coordination pour la lutte contre les allégations de génocide (Asilsiz Soyki-rim Iddialari ile Mucadele Koordinasyon Kurulu (ASIMKK)) et la Direction de l'Education et de l'Enseignement (Talim ve Terbiye Kurulu (TTK)) a décidé de faire des modifications dans le programme éducatif des cours d'histoire intitulés « L'histoire de la révolution et le Kémalisme ». L'ancien programme scolaire dont le but était « L'enseignement du déve-loppement historique des relations turco-arméniennes et des allégations arméniennes » a été remplacé par un nouveau programme qui prévoit « L'enseignement des relations turco-arméniennes et des événements de 1915 ». Le ministère turc de l'Education a déclaré que désormais, pendant les cours d'histoire dans les classes de 8ème, les enseignants d'histoire de-vraient utiliser le terme « les événements de 1915 », au lieu de dire « le prétendu génocide arménien » ou « le génocide arménien sans fonde-ments ». Selon Milliyet, du fait de ces changements, il y aura des projections de films documentaires lors des cours d'histoire consacrés à la question armé-nienne.

Mémoire de Hrant Dink

Le 19 janvier 2009, plus de 10 000 personnes se sont réunies devant les locaux du journal bilingue Agos suite à l'appel du groupe « Les Amis de Hrant », pour commémorer le deuxième anniversaire de l'assassinat du journaliste arménien de Turquie. Les manifestants étaient réunis sous le slogan: « Pour Hrant, pour la jus-tice ». Le président de l'association « Les Amis de Hrant » a déclaré: « Nous nous réunissons comme des citoyens qui croient en la fraternité des peuples in-dépendamment de n'importe quelle différence de religion, de langue, de race, de genre et de points de vue politiques ». Plusieurs organisations des droits de l'homme ont exprimé leur méconten-tement sur le fait que l'enquête sur le meurtre avançait lentement et que ça n'avait donné aucun résultat précis depuis la mort du journaliste. Ertugrul Günay, le ministre turc de la Culture et du Tourisme, a estimé que d'après les indices découverts après la mort de Hrant Dink, il a abouti à la conclusion que l'assassinat faisait partie d'une série de pièges dont le but était de troubler la démocratie en Turquie.

Ergenekon : Nouvelles arrestations

La police turque a mené une nouvelle opération contre le réseau ultrana-tionaliste Ergenekon et a arrêté encore 26 personnes. L'agence Anatolia a annoncé que plusieurs militaires d'active et policiers étaient parmi les suspects. Selon la même agence, six personnes ont été transférées à Ankara pour un interrogatoire. Parmi eux, figuraient le chef du syndicat de la métallurgie, le propriétaire d'un institut de sondages et un journaliste. Rappelons que le but du réseau Ergenekon était de renverser le gouverne-ment islamiste du PM turc et de déstabiliser le pays.

Revue de la presse turque résumée par le Collectif VAN d'après le site de NAMhttp://www.armenews.com/ – 23 janvier 2009 – 14:30 – http://collectif-van.org/

Je n’interviens pas aux processus judiciaires a déclaré le ministre turc de la Justice Mehmet Ali Sahin

vendredi23 janvier 2009, par Stéphane/armenews

"Je n’interviens pas aux processus judiciaires", a déclaré lundi le ministre de la Justice Mehmet Ali Sahin, en répondant aux questions de la presse.

"Le jugement est l’affaire de nos organes judiciaires indépendantes et en tant que ministre de la Justice, ni moi et ni toute autre personne, ne pouvons pas nous ingérer dans le processus juridique", a-t-il indiqué, en réaction aux propos du président de l’Union des magistrats et procureur de Turquie (YARSAV), Omer Faruk Eminagaoglu.

"YARSAV est devenue YARSAP, c’est-à-dire le "parti de l’Union des magistrats et procureur de Turquie. Nous entendions ces propos (ceux d’Eminagaoglu) du leader de l’opposition Deniz baykal, maintenant nous venons de les entendre du président de YARSAV", a-t-il ajouté.

"La Turquie n’est pas un Etat policier et ne le deviendra jamais", avait déclaré Eminagaoglu, lors d’une conférence de presse et précisé que "M. Sahin devait retirer sa main de la magistrature".

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48378

Recep Tayyip Erdogan : Nous n’agissons pas par vengeance

vendredi23 janvier 2009, par Stéphane/armenews

"Notre lutte contre les gangs mafieux n’est nullement basée sur un esprit de vengeance", a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan devant le groupe parlementaire de son parti de la Justice et du Développement.

M. Erdogan a ainsi répondu aux accusations de l’opposition reprochant au pouvoir de "règler ses comptes avec les valeurs républicaines par le biais d’Ergenekon".

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48365

Turquie : nombreuses interpellations contre un complot présumé[ 23/01/09 ]

Une trentaine de personnes, dont un responsable syndical et un journaliste, ont été interpellées, hier, par la police dans le cadre d'une enquête visant un réseau nationaliste accusé de comploter contre le gouvernement islamo-conservateur turc.

Des officiers de l'armée et des membres de la police spéciale ont également été arrêtés dans cette nouvelle rafle à travers la Turquie dans le cadre de l'affaire sur le réseau putschiste présumé baptisé « Ergenekon ». L'enquête sur cette affaire a visé des journalistes, des universitaires et des généraux à la retraite connus pour leur opposition au parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002.

http://www.lesechos.fr/info/inter/4822474-turquie-nombreuses-interpellations-contre-un-complot-presume.htm

Nouvelles interpellations dans l'affaire ErgenekonArticle publié le 23/01/2009 Dernière mise à jour le 23/01/2009 à 04:54 TU

Trente nouveaux suspects ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête sur le réseau nationaliste Ergenekon. Parmi eux huit cadres militaires, un officier et huit agents de police, selon la presse locale. 86 prévenus, dont plu-sieurs officiers, des hommes politiques et des avocats sont jugés depuis octobre dans le cadre de cette affaire. Ils sont soupçonnés d'avoir préparé des assassinats et des attentats afin de provoquer le renversement du gouvernement.

Avec notre correspondante à Istanbul, Fatma Kizilboga

La liste des interpellations n’est décidément pas prête de se terminer. En moins de 24 heures, ce sont près d’une quarantaine de personnes qui ont été placées en garde à vue.

Parmi les suspects figurent une fois de plus des militaires, des agents des forces spéciales de la police et des journalistes, mais également le respon-sable du syndicat de la métallurgie, un farouche opposant du parti islamo-conservateur au pouvoir.

Bras de fer

Soupçonnés d’avoir contribué au financement du réseau Ergenekon, tous auraient été en contact avec Ibrahim Sahin, l’ancien chef des forces spé-ciales arrêté il y a près de deux semaines. Des documents perquisitionnés à son domicile ont notamment permis, ces derniers jours, à la police de mettre la main sur des caches d’armes aux alentours de la capitale, desti-nées à créer un climat propice à un coup d’Etat.

La tension est encore montée d’un cran. Le principal parti de l’opposition, le CHP (parti républicain du peuple), accuse le gouvernement de faire la chasse aux laïcs. Plus inquiétant, le chef de l’état-major, Ilker Basbug s’est entretenu avec le Premier ministre Recep Tayipp Erdogan deux heures du-rant cet après-midi.

Et si Erdogan s’est efforcé de rappeler le principe de présomption d’inno-cence, le gouvernement ne semble pas prêt de céder aux pressions. Un bras de fer qui tient toute la Turquie en haleine.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/109/article_77654.asp

Ergenekon : Baykal dénonce un processus politiquevendredi23 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Le chef de l’opposition, Deniz Baykal, a qualifié le dossier Ergenekon de "processus politique".

"Désormais, nous ne sommes plus face à un processus juridique mais un "processus politique"", a déclaré aux journalistes M. Baykal à l’issue de la réunion du Comité directeur de son parti Républicain du Peuple (CHP).

M. Baykal a dénoncé les interpellations simultanées effectuées mercerdi dans six provinces qui ont conduit à la mise en garde à vue de plus de 30 personnes dans le cadre de l’"affaire Ergenekon".

Selon le leader du CHP, ceux qui instruisent cette affaire "n’agissent pas

selon des préoccupations de justice mais dans un esprit de vengeance à l’égard de ceux qui ont protégé ou veulent protéger les valeurs républi-caines laïques".

"C’est une tentative de règlement de compte avec les valeurs de base de la République", a-t-il ajouté.

Parmi les personnes interpellées mercredi figurent notamment un universi-taire renommé Yalcin Kucuk, le général à la retraite Tuncer Kilinc ainsi que Kemal Guruz, ex-président du Haut Conseil de l’Enseignement (YOK).

La déclaration de M. Baykal fait suite à celle du ministre de la Justice, Meh-met Ali Sahin, qui avait déclaré dans la journée que les "magistrats char-gés de l’affaire agissaient selon les preuves qu’ils avaient obtenu".

"La justice en Turquie est indépendante et l’affaire (Ergenekon) est un pro-cessus totalement juridique et non politique", avait-il indiqué.

Quatre-vingt-six personnes, parmi lesquelles figurent deux officiers à la re-traite, des journalistes, et le dirigeant du parti Ouvrier (IP, gauche), Dogu Perincek, sont actuellement jugés à Silivri (nord-ouest), dans le cadre de cette affaire.

Ils sont accusés d’appartenir à une "organisation terroriste s’étant fixé pour objectif de déstabiliser le gouvernement".

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48379

Un gardien de prison turc reconnaît qu'un détenu décédé a été battu22.01.09 | 21h41

Un gardien de prison turc, jugé pour torture présumée d'un détenu ayant entraîné la mort, a reconnu jeudi au cours de son procès que la victime avait été battue, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

A la deuxième audience du procès, l'accusé a témoigné avoir vu des gardiens de prison frapper au visage et à la tête Engin Ceber, mort le 10 octobre à l'âge de 29 ans à la prison de Metris à Istanbul.

L'affaire qui a provoqué une profonde indignation en Turquie, est suivie de près par les défenseurs des droits de l'Homme, qui affirment avoir constaté une recrudescence de la torture et des mauvais traitements en Turquie, pays candidat à l'entrée dans l'Union européenne.

Lors de l'ouverture du procès mercredi, les six accusés qui risquent les

plus lourdes peines ont nié toute responsabilité, affirmant que Ceber semblait malade, qu'il avait refusé de se lever et qu'il était tombé par terre en se cognant la tête contre un mur lorsque les gardiens avaient tenté de le soulever.

Mais un gardien de la prison, Yilmaz Aydogdu, a déclaré devant le tribunal qu'il avait vu Ceber être battu les 6 et 7 octobre après avoir refusé de se lever pour l'appel. Il a assuré qu'il avait tenté de stopper ses collègues.

Yilmaz Aydogdu a dénoncé quatre gardiens qui auraient frappé à la tête Engin Ceber dans la cour de la prison, avant de le traîner à coups de pied et de poing, selon l'agence Anatolie.

Militant de gauche, Ceber avait été arrêté le 28 septembre 2008 avec trois autres militants alors qu'ils manifestaient contre l'impunité dont avait, selon eux, bénéficié un policier ayant fait feu un an plus tôt sur un de leurs camarades aujourd'hui paralysé.

Selon le rapport d'autopsie, Ceber qui avait été hospitalisé dans le coma, a reçu des "coups violents" ayant entraîné une hémorragie cérébrale mortelle.

Soixante fonctionnaires turcs comparaissent depuis mercredi devant un tribunal d'Istabul, parmi lesquels trois directeurs du centre pénitentiaire de Metris, 39 gardiens de prison, 13 policiers, quatre gendarmes et un médecin.

Le ministère public a inculpé quatre gardiens de prison pour actes de torture aggravés, un crime passible de l'emprisonnement à vie. Dix-sept prévenus encourent de deux à cinq ans de prison pour maltraitance et six autres risquent de quatre mois à un an de prison pour coups et blessures volontaires.

Les autres accusés doivent répondre de délits moindres comme négligence, abus de pouvoir, non-dénonciation d'un crime commis par un agent public et rédaction par un agent de santé d'un faux rapport.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38230072@7-60,0.html

Le nom d'Appelmans utilisé pour une escroquerie en TurquieDes centaines de Belges qui rêvaient d'un bel appartement dans les envi-

rons d'Antalya, en Turquie, risquent de devoir faire une croix sur leur ap-partement mais aussi sur leur argent, rapportent vendredi les quotidiens Het Nieuwsblad, Het Laatste Nieuws, De Morgen, Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg, citant le site internet du P-Magazine.

Appelmans aussi escroquée

Les vendeurs, des agents immobiliers du Limbourg, ont utilisé l'ancienne star du tennis Sabine Appelmans pour attirer les acheteurs. Elle aurait donné des stages sur de beaux terrains situés à côté des appartements, mais l'ancienne joueuse a également été escroquée.

Une centaine de Belges

Les appartements auraient été vendus une deuxième fois à l'insu des acheteurs ou risquent tout simplement de ne jamais être achevés. Les acheteurs craignent que le seconde résidence de rêve ne voie jamais le jour et qu'ils ne revoient non plus jamais leur argent. Selon les personnes dupées, quelques centaines de Belges seraient concernés.

"Je trouve ça terrible"

Sabine Appelmans - qui en 2006 affirmait avoir été impliquée dès le lance-ment du projet - a déclaré jeudi soir dans une réaction "savoir qu'il y a des problèmes". "Je trouve ça terrible, car j'ai associé mon nom à ce projet". (belga/chds) 23/01/09 10h15

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/636013/2009/01/23/Le-nom-d-Appelmans-utilisee-pour-une-escroquerie-en-Turquie.dhtml

Un pirate informatique condamné à 30 ans de prison en Turquie23/01/2009 SECURITE

PUBLINET

Selon la presse, Maksym Yastremsky, alias ‘’Maksik’’, un jeune Ukrainien âgé de 25 ans, a revendu des centaines de milliers de numéros de cartes de crédit, et causé des pertes de plusieurs dizaines de millions de dollars dans le monde entier. Arrêté en juillet 2007 à la suite d’une opération menée par les services secrets, il vient d’être condamné en Turquie à une peine exceptionnelle de 30 de prison. Il est considéré comme membre d’un groupe criminel inculpé en août 2008 pour avoir dérobé des données clients à plusieurs chaînes de grands magasins anglo-saxons (dont Barnes and Noble, OfficeMax, T.J.Maxx, Boston market, etc.).

« Les pirates informatiques ont tendance à estimer que leurs activités

criminelles sont très rentables, tout en courant des risques minimes grâce à la mondialisation d’Internet », commente Michel Lanaspèze, Directeur Marketing et Communication de Sophos France et Europe du Sud. « Mais les condamnations pour piratage informatique se multiplient dans le monde, avec des peines de plus en plus lourdes, comme le montre ce dernier exemple. Cela est dû en particulier à une coopération internationale de plus en plus efficace entre les autorités du monde entier dans leur chasse aux cybercriminels. »

http://www.publi-news.fr/data/23012009/23012009-094809.html

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 23.01.2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le néga-tionnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union eu-ropéenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

Talat Pacha : Mémoires d'Outre-Tombe Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le journal turc Taraf, en date du 9 janvier 2009, l’intellectuel turc Murat Belge revient avec un hu-mour grinçant sur l’interview de Murat Bardakci dans Milliyet, au sujet de la publication des cahiers de Talat Pacha, qui avait, jour après jour, consi-gné par écrit les déportations de ses victimes arméniennes et en était arri-vé au chiffre de 972 246. Murat Belge ironise sur les conclusions négation-nistes de Bardakci qui estime qu’il ne s’agit pas d’un génocide : « Nous sommes enfin éclairés. On ne peut pas parler de million car il en manque 28 000 et ils ne sont pas tous morts. ». Il poursuit : « Cacher le problème arménien a été encore plus difficile car au moment des évènements, tout le monde était au courant et il a été caché seulement aux jeunes généra-tions en Turquie. Et aujourd’hui cette réalité refait surface. » Une traduc-tion de Zaven Gudsuz pour le Collectif VAN. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26185

Le génocide, un crime à définition variable Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le portail de la communauté gui-néenne mets en ligne un article intitulé "Le génocide, un crime à définition variable". L'auteur y rappelle très justement le génocide arménien en ces termes : "II) Le génocide arménien : 3 régimes ont, de 1894 à 1922, appli-qué de différentes façons le même plan d'extermination des Arméniens avec son point culminant des années 1915-1917 ; ce sont successivement Abdul Hamid (1841-1918) ; les Jeunes-Turcs qui étaient un parti politique

nationaliste officiellement connu sous le nom de Comité Union et Progrès (CUP) avec le fameux ministre de l'intérieur Talaat Pacha (1874-1921) ; et Mustafa Kemal Atatürk (1874-1921), le fondateur et premier président de la République turque. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26265

Visite régionale des coprésidents du Groupe de Minsk Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la Ré-publique du Haut-Karabagh en France. Les médiateurs internationaux du Groupe de Minsk, Youri Merzliakov (Russie), Matthew Bryza (États-Unis) et Bernard Fassier (France) qui négocient le règlement du conflit du Karabagh sont arrivés à Erevan mardi Groupe de Minsk20 janvier dernier, dans le cadre d'une visite régionale. Ils s'étaient entretenus la veille à Bakou avec le Président Aliev et son ministre des Affaires étrangères. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26237

Presse arménienne : Revue du 22 janvier 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Ar-ménie le 22 janvier 2009. A l’issue de son entretien avec le ministre azer-baïdjanais des AE E. Mamedyarov, la Commissaire chargée des relations extérieures et de la politique de voisinage B. Ferrero-Waldner a déclaré à Bakou que l’Arménie et l’Azerbaïdjan doivent régler le conflit du HK une fois pour toute de façon pacifique. «Il revient à l’Arménie et à l’Azerbaïdjan de trouver des compromis raisonnables », a telle précisé, soulignant que cela favoriserait le développement régional. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26251

Relations Arménie – Turquie : Des hauts et des bas Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais des journaux arméniens Radio Publique d'Arménie et Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Armé-nienne pour la Justice et la Démocratie le 22 janvier 2009. Faisant écho aux déclarations de son homologue turc, le ministre des Affaires étran-gères Edouard Nalbandian a déclaré mercredi que l’Arménie et la Turquie sont proches d’une normalisation de leurs relations, tendues depuis de longue date. Il a également rejeté les mises en garde faites par Ankara à la nouvelle administration américaine que qualifier de génocide le mas-sacre des Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman, retarderait le proces-sus de réconciliation entre les deux pays. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26231

Ambassade de France en Azerbaïdjan : Revues de presse du 10 au 16 janvier 2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Azer-baïdjan. Les tentatives d’union de l’opposition en vue du référendum constitutionnel focalisent l’attention des journaux d’opposition. Les jour-naux indépendants « Zerkalo », « Ekspress », « Ekho », « 525-ci gazet » relèguent ce sujet dans leurs pages intérieures et privilégient la couver-ture de la crise du gaz ou de l’affaire des livraisons d’armes russes à l’Ar-ménie. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26240

Un négationniste réhabilité par le Vatican? Mgr Richard Williamson, l'un des quatre évêques intégristes dont l'excom-munication aurait été levée par le pape Benoît XVI, a nié l'existence des chambres à gaz dans un entretien diffusé par la télévision suédoise. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26266

Les relations greco-turques et la situation à Gaza au menu du KY-SEA Les relations greco-turques après les dernières provocations de la Turquie en Egée orientale, les développements du conflit israélo-palestinien à Gaza et la force grecque en Afghanistan étaient au menu de la réunion du Conseil gouvernemental de Politique étrangère et de Défense (KYSEA), qui s'est réuni lundi sous la présidence du premier ministre, Costas Caraman-lis. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26264

Erdogan retrouve le chemin de Bruxelles Depuis 2004 et l’ouverture des négociations de la Turquie pour l’adhésion à l’Union européenne, le 1er ministre turc Recep Tayyip Erdogan ne s’était pas rendu dans la capitale européenne. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26263

Une conférence négationniste Yuksel Oktay*, négationniste notoire établi aux Etats Unis (NJ), relate sa vi-site à l’Université de Commerce d’Istanbul où s’est tenue lundi dernier une conférence-débat à l’occasion du lancement de la version turque du livre « Le Génocide de la Vérité » (700 pages) de Sukru Server Aya, un retraité de 78 ans. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26262

Le pape aurait réhabilité Richard Williamson, évêque négation-niste Mgr Richard Williamson, l’un des quatre évêques intégristes dont l’excom-munication aurait été levée par le pape Benoît XVI, avait nié l’existence

des chambres à gaz. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26261

Bijoutier arménien abattu: le suspect numéro un arrêté L’ADN du tueur à gages présumé a été retrouvé sur les lieux du crime. Ce dernier a été extradé depuis la France. L’homme suspecté d’avoir tiré sur un bijoutier arménien le 5 octobre 2007 à Champel, est sous les verrous. Selon nos informations, il a été arrêté à la fin du mois dernier à Clermont-Ferrant (France) puis extradé récemment à Genève. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26260

Congo-Kinshasa: arrestation par les forces rwandaises du chef re-belle congolais Laurent Nkunda L'armée rwandaise a arrêté le chef rebelle congolais Laurent Nkunda après qu'il a résisté à son interpellation par des forces conjointes rwando-congo-laises, a annoncé un porte-parole militaire congolais, vendredi. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26257

Suite des cérémonies commémorant Hrant Dink Le deuxième anniversaire du meurtre de Hrant Dink a été commémoré en Turquie. Un groupe s’appelant « les Amis de Hrant » a réuni plus de 10000 personnes devant le journal Agos là où Hrant Dink a été tué. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26258

L'Arménie demande à Moscou un crédit de stabilisation L'Arménie a demandé à la Russie un crédit de stabilisation afin d'atténuer les conséquences de la crise mondiale, des négociations sont en cours, a déclaré jeudi à RIA Novosti le vice-premier ministre et ministre russe des Finances Alexeï Koudrine. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26259

RDC: le chef rebelle Laurent Nkunda arrêté et détenu au Rwanda Le chef tutsi de la rébellion de République démocratique du Congo (RDC) Laurent Nkunda, qui a été arrêté jeudi soir au Rwanda, est détenu dans un "endroit secret", a assuré vendredi sous couvert d'anonymat un respon-sable de l'armée rwandaise. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26256

L'Iran reprend ses exportations de gaz vers la Turquie L'Iran a repris jeudi ses exportations de gaz vers la Turquie après les avoir interrompues pendant deux jours en raison de travaux de maintenance sur le gazoduc reliant les deux pays, a annoncé l'agence officielle Irna. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26255

Négationnisme du génocide des Arméniens : Changements dans les programmes d’histoire en Turquie Les enseignants d’histoire des classes de 8 ème en Turquie devront em-ployer désormais le terme de « les événements de 1915 » au lieu de l’utili-sation des termes « le prétendu génocide arménien » ou « le génocide ar-ménien sans fondements » lorsqu’ils donneront des cours sur la question lors de leurs leçons d’histoire. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26254

Un gardien de prison turc reconnaît qu'un détenu décédé a été battu Un gardien de prison turc, jugé pour torture présumée d'un détenu ayant entraîné la mort, a reconnu jeudi au cours de son procès que la victime avait été battue, a rapporté l'agence de presse Anatolie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26253

Turquie : nombreuses interpellations contre un complot présumé Une trentaine de personnes, dont un responsable syndical et un journa-liste, ont été interpellées, hier, par la police dans le cadre d'une enquête visant un réseau nationaliste accusé de comploter contre le gouvernement islamo-conservateur turc. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26250

MINUTE PAR MINUTE - Obama réclame l'ouverture des frontières vers Gaza L'armée israélienne a achevé mercredi son retrait de la bande de Gaza, après sa vaste offensive terrestre lancée le 27 décembre pour contraindre le Hamas à mettre fin aux tirs de roquettes sur Israël. Retrouvez point par point les événements marquants du vendredi 23 janvier. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26249

Recep Tayyip Erdogan : Nous n’agissons pas par vengeance "Notre lutte contre les gangs mafieux n’est nullement basée sur un esprit de vengeance", a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan devant le groupe parlementaire de son parti de la Justice et du Développement. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26248

Les manuels scolaires turcs traiteront différemment le génocide arménien Selon le Turkish Daily News en date du 22 janvier 2009, les étudiants de Turquie devraient voir un changement dans la manière dont le Génocide arménien est enseigné dans leurs écoles, avec l’arrivée de manuels sco-laires qui, sur cette période, n’utiliseront plus de termes qui nient de ma-

nière flagrante la réalité du génocide. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26244

Quatre fenêtres sur Ie conflit israélo-palestinien Documentaires ou fiction, contemporains ou historiques, réalisés par des Israéliens ou par des Européens, les quatre œuvres présentées aujourd’hui au Fipa sur le conflit israéliens ont, chacune, des qualités et des défauts. Trop de partialité, souvent. Mais leur nombre même prouve à quel point ce problème ronge le monde. Revue de projections. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26245

Je n’interviens pas aux processus judiciaires a déclaré le ministre turc de la Justice Mehmet Ali Sahin "Je n’interviens pas aux processus judiciaires", a déclaré lundi le ministre de la Justice Mehmet Ali Sahin, en répondant aux questions de la presse. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26243

Le Hamas demande l'instauration d'un dialogue entre factions ri-vales palestiniennes Huit groupes palestiniens basés à Damas, dont le Hamas et le Djihad isla-mique, ont appelé jeudi à un dialogue entre factions rivales palestiniennes, tout en soulignant qu'ils ne renonceraient pas à la lutte contre Israël. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26242

Les auteurs de la pétition demandant pardon aux Arméniens, me-nacés par l’article 301 Le procureur, Nadi Türkaslan, chargé de relever les délits commis par les médias, a été saisi récemment par des plaintes, invoquant l’article 301 du code pénal à l’encontre de la fameuse pétition «Nous leur demandons par-don» (özürdiliyorüz). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26236

"Une histoire qui me hante" Après un récit, Un crime en 1942 (1995), une chronique, L'Imparfait (1996), et des mentions dans L'Ogre (Grasset, 1973) et dans Pardon, mère (Grasset, 2008), c'est la cinquième fois que vous revenez sur ce crime. Pourquoi ? Parce que c'est une histoire que je porte en moi depuis l'âge de 8 ans, avec une sorte de culpabilité enfantine. Elle me hante et a sans doute cultivé chez moi un sentiment tragique de l'existence, auquel s'est ajouté plus tard le suicide de mon père. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26233

Une formation inédite d'Interpol à Lyon pour traquer les criminels de guerre

Alors que la justice internationale poursuit de plus en plus de génocidaires et criminels de guerre sur la planète, Interpol organise jusqu'à vendredi un séminaire de formation sur le génocide, les crimes de guerre et crimes contre l'Humanité, à Lyon, siège de l'organisation. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26232

"Obama aura beaucoup de choses à faire en dehors de l'Afrique" Le statu quo. La situation internationale est telle que l'administration Oba-ma aura beaucoup de choses à faire en dehors de l'Afrique et ne traitera des dossiers africains que dans la mesure où ils s'imposent ou qu'ils cor-respondent à de véritables exigences des mouvements d'opinion aux Etats-Unis, comme c'est le cas sur le Darfour.

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26230

Les curieuses méthodes de la presse turque Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La presse turque est coutumière de désinformations chroniques dès lors que le sujet traité fait référence au génocide arménien. Mais une de ses manipulations constantes consiste à présenter deux versions d'une même information. La version en anglais, présentant les faits d'un ton soft et policé, est destinée aux étrangers non turcophones, vivant en Turquie ou ailleurs (journalistes, diplomates, etc). Et la version turque, présentant les faits de manière à entretenir la haine de l'Arménien au sein d'un large lectorat turc ou originaire de Turquie, est adressée directement à la population turcophone. A cette occasion, nous vous proposons de comparer les deux versions d'une même information, concernant la concrétisation d'un rapprochement arméno-turc, parue sur le site anglophone de Hurriyet et dans la version turque de ce même quo-tidien. La version anglaise met l'accent sur le côté positif de cette normali-sation annoncée. La version turque titre sur la déclaration d'Edouard Nal-bandian, Ministre des Affaires étrangères d'Arménie : "L'Arménie ne renon-cera jamais à sa politique de reconnaissance du génocide arménien". http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26287

Revue de la presse turque du 23 janvier 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette revue de la presse turque du 23 janvier 2009 résumée par le Collectif VAN d'après le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine). Le quotidien turc Milliyet a annoncé que le ministère turc de l'Education Nationale (Milli Egitim Bakanligi (MEB)) en collaboration avec le Conseil de Coordination pour la lutte contre les allégations de génocide (Asilsiz Soykirim Iddialari ile Mucadele Koordinasyon Kurulu (ASIMKK)) et la Direction de l'Education et de l'Enseignement (Talim ve Terbiye Kurulu (TTK)) a décidé de faire des modifications dans le programme éducatif des cours d'histoire intitulés « L'histoire de la révolution et le Kémalisme ». http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26288

Journée de réflexion sur la pénalisation paneuropéenne du néga-tionnisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire ce Communiqué de Presse publié sur le site de la Fédération Euro-Armé-nienne pour la Justice et la Démocratie le 23 janvier 2009. Des citoyens al-lemands, autrichiens, belges, britanniques, espagnols, français, hollandais, luxembourgeois, slovaques et suisses ont pris part à la journée de ré-flexion organisée par la Fédération euro-arménienne. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26290

Exposition itinérante à la mémoire des victimes de l’Holocauste Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette annonce d'une exposition à la mémoire des victimes de l’Holocauste pu-bliée sur le site de l'ONU le 22 janvier 2009. « Médecine mortelle: Créer une race supérieure », l’exposition itinérante du Musée Mémorial de l’Holo-causte des États-Unis s’arrêtera aux Nations Unies, le 26 janvier prochain, dans le cadre des activités organisées pendant toute la semaine pour com-mémorer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, proclamée le 27 janvier. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26269

Ils ont dit non à l'antisémitisme A l'appel du consistoire israélite, entre 400 et 600 personnes se sont ras-semblées hier midi place de la République. Munies pour certaines de pan-cartes « Nous sommes tous des citoyens français », elles dénonçaient « la multiplication des agressions contre des personnes et des institutions juives ». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26289

Ramzan Kadyrov s’exprime sur le conflit du Karabagh Le président de la République de Tchetchénie Ramzan Kadyrov s’est expri-mé dans les médias azéris sur le conflit du Karabagh. Il a notamment dé-claré que le peuple Tchetchenne savait ce que représentait la guerre et donc qu’il ne soutenait pas les conflits militaires. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26284

Un évêque négationniste va être réhabilité "Je ne crois pas que six millions de Juifs aient été gazés", affirme Mgr Ri-chard Williamson, l'un des quatre évêques intégristes dont l'excommunica-tion serait sur le point d'être levée par le pape Benoît XVI. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26286

Appartements en Turquie: des Belges escroqués Quelques centaines de Belges auraient été escroqués par des agents im-

mobiliers limbourgeois. Ils auraient acheté des appartements en Turquie dont ils ne pourront jamais prendre possession. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26285

Ergenekon : Baykal dénonce un processus politique Le chef de l’opposition, Deniz Baykal, a qualifié le dossier Ergenekon de "processus politique". "Désormais, nous ne sommes plus face à un proces-sus juridique mais un "processus politique"", a déclaré aux journalistes M. Baykal à l’issue de la réunion du Comité directeur de son parti Républicain du Peuple (CHP). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26283

La nouvelle alliance Congo-Rwanda marque la fin d'une guerre de douze ans Il avait fait trembler l'armée congolaise, s'était rêvé un destin de chef d'Etat. Laurent Nkunda, le chef rebelle congolais, a été arrêté par les auto-rités rwandaises et assigné à résidence dans la ville frontalière de Gisenyi, jeudi 22 janvier au soir. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26280

Cholet : une Arménienne de 62 ans placée en garde à vue Elle a fui son pays sous la pression en 2007. Hier, une Arménienne de 62 ans a été placée en garde à vue au commissariat de Cholet. Sans papier, elle a initié une demande de réexamen de sa situation. "C'est une femme seule, à la santé fragile", alerte le Comité Diallo. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26279

Le nom d'Appelmans utilisé pour une escroquerie en Turquie Des centaines de Belges qui rêvaient d'un bel appartement dans les envi-rons d'Antalya, en Turquie, risquent de devoir faire une croix sur leur ap-partement mais aussi sur leur argent, rapportent vendredi les quotidiens Het Nieuwsblad, Het Laatste Nieuws, De Morgen, Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg, citant le site internet du P-Magazine. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26278

Khartoum invite Obama à se mettre à l’écoute du Soudan Le Soudan a appelé le nouveau président américain, Barack Obama, à prendre en compte la position de Khartoum au sujet du Darfour et d’autres questions. L’administration Obama a besoin de se mettre à l’écoute du Soudan et d’autres voix du monde musulman si elle souhaite améliorer l’image des Etats-Unis à l’étranger, a déclaré Mutafa Osmal Ismail, un conseil présidentiel soudanais. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26277

Londres célèbre l'avant-gardisme du créateur Hussein Chalayan Réputé pour son éclectisme et sa démarche artistique expérimentale, le styliste britannique Hussein Chalayan fait l'objet d'une première rétrospec-tive en Grande-Bretagne sur ses 15 années de création, qui s'est ouverte jeudi au musée du Design à Londres. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26276

Un pirate informatique condamné à 30 ans de prison en Turquie Selon la presse, Maksym Yastremsky, alias ‘’Maksik’’, un jeune Ukrainien âgé de 25 ans, a revendu des centaines de milliers de numéros de cartes de crédit, et causé des pertes de plusieurs dizaines de millions de dollars dans le monde entier. Arrêté en juillet 2007 à la suite d’une opération me-née par les services secrets, il vient d’être condamné en Turquie à une peine exceptionnelle de 30 de prison. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26282

Nouvelles interpellations dans l'affaire Ergenekon Trente nouveaux suspects ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête sur le réseau nationaliste Ergenekon. Parmi eux huit cadres militaires, un officier et huit agents de police, selon la presse locale. 86 prévenus, dont plu-sieurs officiers, des hommes politiques et des avocats sont jugés depuis octobre dans le cadre de cette affaire. Ils sont soupçonnés d'avoir préparé des assassinats et des attentats afin de provoquer le renversement du gouvernement. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26274

Des ONG juives américaines s'inquiètent des actes antisémites en Turquie Un collectif de cinq organisations juives américaines ont appelé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à agir contre la montée de l'antisémi-tisme en Turquie, notamment après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, rapporte vendredi la presse turque. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26275

Prochain référendum à Berlin sur l'enseignement religieux L'instruction religieuse va-t-elle être inscrite au programme des écoles pu-bliques berlinoises ? Soutenue par les Eglises protestante et catholique de la capitale allemande, l'association Pro Reli en a fait son cheval de bataille. Elle réclame que les élèves puissent avoir le choix entre des leçons d'éthique, les seules obligatoires actuellement, ou des cours de religion, organisés séparément pour chaque confession. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26273

MEMOIRE DE HRANT DINK

Suite des cérémonies commémorant Hrant Dinkvendredi23 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Le deuxième anniversaire du meurtre de Hrant Dink a été commémoré en Turquie. Un groupe s’appelant « les Amis de Hrant » a réuni plus de 10000 personnes devant le journal Agos là où Hrant Dink a été tué.

« Nous nous réunissons comme des citoyens qui croient en la fraternité des peuples indépendamment de n’importe quelles différences de religion, de langue, de race, de genre et de points de vues politiques » a affirmé le président de l’association.

Le groupe s’est réuni à 14h30 sous le slogan : « Pour Hrant, pour la justice ».

Le chanteur Sevval Sam a participé à un concert pour la Paix le 22 janvier au Ghetto Taksim en mémoire de Hrant Dink.

Sevval Sam a exécuté des chansons en plusieurs langues dont l’arménien, le turc, le kurde et le syriaque.

Par ailleurs 100 personnes dans la province centrale Anatolienne d’Eskise-hir s sont réunies samedi pour commémorer la mort de Hrant Dink et a procédé à un lacher de pigeons blancs. Le groupe s’est réuni dans l’Ave-nue Porsuk.

« Chaque mort est trop tôt, mais le vôtre est beaucoup trop tôt pour nous » a dit Zeynep Ekici, le porte-parole de l’Assemblée de la Paix d’Eskisehir.

Plusieurs organisations et militants des droits de l’homme ont exprimé leur frustration quant au fait que l’enquête sur le meurtre semble être dans une impasse, n’ayant donné aucun résultat concret depuis l’assassinat de Hrant Dink.

« Nous croyons qu’il y a une campagne organisée pour retarder la dissipa-tion du linceul de brume entourant le meurtre de Dink. Son assassinat n’est certainement pas le travail de seulement 20 suspects. La police doit examiner très soigneusement comment le plan d’assassinat a été inventé, comment Dink a été pris pour cible et comment le meurtre a été effectué. Les officiers de la police d’Istanbul et de Trabzon liés au meurtre doivent être appelés pour s’exprimer . Nous, en tant qu’amis de Hrant, continue-rons à lever nos voix tant que le jour n’a pas été fait sur son meurtre » a déclaré Ozlem Dalkirande l’Assemblée des Citoyens d’Helsinki.

Le ministre turc de la Culture et du Tourisme Ertugrul Günay a déclaré que les indices découverts après la mort de Dink font penser que l’assassinat

n’a pas été inventé par un unique individu mais qu’il faisait partie d’une série de pièges aspirant à ternir la Turquie et sa démocratie.

Mehmet Altan dans le journal turc Star a noté qu’une chaîne de négligence a mené au meurtre de Dink. “ Quand Dink a-t-il été tué en premier ? Au moment où Coskun Igci a informé le directeur des services de renseigne-ment Metin Yildiz du projet d’assassinat contre Dink ? Ou quand l’avertis-sement est arrivé dans les oreilles sourdes du Colonel Ali Oz ? » a-t-il de-mandé.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48496

UE/TURQUIE

Erdogan retrouve le chemin de Bruxellespar Paul Adjamian le 23 janvier 2009

Depuis 2004 et l’ouverture des négociations de la Turquie pour l’adhésion à l’Union européenne, le 1er ministre turc Recep Tayyip Erdogan ne s’était pas rendu dans la capitale européenne.

"L’adhésion à l’Union Européenne est une priorité pour la Turquie. J’espère qu’il y aura un bond en 2009," : Recep Erdogan le 1er ministre turc a précisé ses intentions dès son arrivée à Bruxelles lors d’une conférence donnée à l’European Policy Centre.

Car après ces quatre premières années le bilan des "avancées" reste faible, et même très médiocre pour 2008, au regard les critères d’adhésion fixés en 2004. En conséquence, les déclarations et les avertissements commencent à se multiplier au sein de la maison européenne où la confiance est atteinte.

La visite d’Erdogan à Bruxelles en ce début d’année est donc bien nourrie par ces inquiétudes et motivée par la relance du plan d’adhésion avec, entre autre, des rencontres avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le chef de la politique étrangère de l’UE Javier Solana, et le commissaire européen à l’élargissement Olli Rehn.

Présent pour affirmer l’engagement de son gouvernement à exécuter de nouvelles réformes, le Premier ministre a également souligné le manque de coopération des partis de l’opposition au Parlement. Erdogan a mis en avant les réformes engagées comme le lancement d’une chaîne en langue kurde sur la télévision d’Etat.

Erdogan a également émis certaines critiques sur la lenteur du processus d’adhésion avec l’ouverture de seulement deux chapitres tous les six mois. Seuls 10 chapitres sont ouverts (sur les 35) depuis 2005 et 8 chapitres sont actuellement "gelés" en raison du refus d’Ankara d’ouvrir

ses ports et ses aéroports aux bateaux et avions chypriotes grecs.

Après quatre années de piétinement turque, Ankara veut marquer son retour sur la scène européenne en optant pour une posture victimaire.

Comme le dit si bien son 1er Ministre : "Nous ne demandons pas de privilèges, ce que nous demandons, c’est un traitement juste et équitable ».

2009 sera un tournant important pour la politique et peut-être pour l’histoire turque, une histoire qui se gravera, souhaitons-le, en avril du côté de Washington avec la possible reconnaissance du Génocide des Arméniens par les Etats-Unis.

D’ici là, la Turquie montrera à nouveau patte blanche, avec Erdogan comme ambassadeur !

http://france-armenie.net/spip.php?article206 BELGIQUE

Journée de réflexion sur la pénalisation paneuropéenne du négationnismeInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire ce Communiqué de Presse publié sur le site de la Fédé-ration Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 23 jan-vier 2009.

23 janvier 2009

Des citoyens allemands, autrichiens, belges, britanniques, espagnols, fran-çais, hollandais, luxembourgeois, slovaques et suisses ont pris part à la journée de réflexion organisée par la Fédération euro-arménienne

La journée de travail et de réflexion organisée par la Fédération Euro-Ar-ménienne pour la Justice et la Démocratie ce mercredi 21 janvier a suscité un grand intérêt dans plusieurs pays européens. Placée sous la Présidence d’Honneur de Mme Martine Roure, vice présidente du Parlement européen, la journée était centrée sur la Décision Cadre récemment adoptée par le Conseil afin d’aboutir à une pénalisation paneuropéenne des négation-nismes.

Dans une salle comble, un nombre impressionnant de militants, respon-sables d’organisations de droits de l’homme ou experts juridiques sont ve-nus d’une dizaine de pays européens prendre connaissance de cette nou-velle disposition pénale européenne et des modalités selon lesquelles elle

pourra être transposée dans leurs pays respectifs.

Dans son allocution de bienvenue, Mme Roure a souligné qu’en tant que rapporteur du Parlement européen de la Décision Cadre, elle resterait à l’écoute des conclusions de cette journée de réflexion. M. Csonka, respon-sable de l’unité « droit pénal » de la Commission européenne a ensuite présenté le texte de la Décision Cadre mais également les limitations que les Etats membres ont ménagé à son champ d’application. M. Csonka a ex-pliqué que cette Décision Cadre avait le mérite d’exister, soulignant les difficultés qui ont pavé le chemin du consensus entre les 27 membres de l’Union. Il a notamment insisté sur le rapport d’étape que devra remettre la Commission à l’issue de la phase de deux ans accordée à l’implémenta-tion de la Décision Cadre. Il a aussi expliqué qu’en cas d’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, les prérogatives de cette disposition se verraient renforcées .

Des praticiens du droit de sept pays européens (Allemagne, Belgique, Es-pagne, France, Pays-Bas, Slovaquie, Suisse) ont par la suite présenté la ju-risprudence et les instruments afférents à la lutte contre le négationnisme dans leurs pays respectifs. Ils ont également tenté d’extrapoler ce qu’ap-portera à l’existant la transposition de la Décision Cadre dans leur droit po-sitif.

Me Krenc (Belgique), avocat et secrétaire général de l’Institut des Droits de l’Homme du barreau de Bruxelles, s’est livré à une analyse fouillée des dispositions de ce nouveau texte et s’est notamment demandé s’il ne conduisait pas plutôt à une régression juridique au regard des engage-ments précédents des Etats membres, notamment au regard de la Convention Internationale sur l’Elimination de toutes les formes de Discri-mination Raciale.

Rebondissant sur le problème spécifique du génocide arménien – un géno-cide survenu avant l’existence des juridictions internationales adéquates et qui a précisément provoqué leur mise en place – Me Bezelgues (Alle-magne) a milité pour la définition de « listes ouvertes » et révisables de « génocides avérés » ou de « génocides incontestables » afin d’asseoir sur des facteurs objectifs les négationnismes à punir. Il a été soutenu par le Sénateur Roelants du Vivier, initiateur d’un projet de loi belge visant à ré-primer la négation des génocides arménien et tutsi. Me Lagarde (France) a quant à lui fustigé le lobby des historiens qui « veulent – pour des raisons lucratives – écrire des livres sur l’histoire immédiate » tout en s’exemptant des législations ordinaires sur l’insulte, la diffamation, la diffusion de fausses informations ou le négationnisme.

Les résumés des interventions et leurs enregistrements audio intégraux seront publiés sur le site de la Fédération Euro-Arménienne. La journée s’est terminée par un dialogue nourri de nombreuses questions de la part d’un public averti.

La réunion a constaté que dans plusieurs pays européens, nous nous trou-

vons tout près de la promulgation d’une loi pénalisant le négationnisme du génocide des Arméniens ; paradoxalement, la Décision- Cadre donne cette possibilité aux législations nationales, mais leur donne également la possi-bilité d’y échapper.

« Après l’adoption de la Décision cadre européenne, il serait incompréhen-sible que les pays qui ont déjà reconnu le génocide des Arméniens ex-cluent la négation de ce même génocide du cadre de la pénalisation » a déclaré Hilda Tchoboian, la présidente de la Fédération Euro-Arménienne. « Nous avions vaincu les raisons de la Realpolitik lors de ces reconnais-sances en Europe ; nos pays ont aujourd’hui une obligation de résultat dans la lutte européenne contre ce fléau raciste qu’est le négationnisme, et pour cela ils doivent encore une fois renoncer à leur logique de Realpoli-tik » a conclu Hilda Tchoboian.

http://eafjd.eu/spip.php?article517

TURQUIE/ANTISEMITISME

Des ONG juives américaines s'inquiètent des actes antisémites en Turquie

23/01/2009 10:44ANKARA, 23 jan 2009 (AFP) - (presse)

Un collectif de cinq organisations juives américaines ont appelé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à agir contre la montée de l'antisémitisme en Turquie, notamment après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, rapporte vendredi la presse turque.

Dans une lettre adressée au chef du gouvernement turc, ces organisations, dont le Comité juif américain (AJC, American Jewish Committe), la Ligue anti-diffamation (Anti-Defamation League - ADL) et l'Institut juif pour les affaires de sécurité nationale (Jewish Institute for National Security Affairs - JINSA), s'"inquiètent" de récentes manifestations anti-juives en Turquie, selon le journal Milliyet.

Plusieurs manifestations ont été organisées ces dernières semaines dans les villes de Turquie, officiellement à 99% musulmane mais au régime laïque, pour dénoncer les attaques israéliennes contre Gaza.

"De nombreux événements provoquent malaise et consternation de notre part", écrivent ces organisations, qui citent les manifestations tenues devant le consulat d'Israël à Istanbul et les bannières anti-israéliennes déployées lors de ces rassemblements.

La lettre met aussi l'accent sur les déclarations anti-israéliennes de M. Erdogan et affirme "qu'il y a un lien entre les violentes déclarations des

dirigeants (turcs) et la montée de l'antisémitisme" dans le pays.

M. Erdogan, un ancien militant islamiste arrivé au pouvoir en 2002, a vivement condamné l'offensive israélienne, dénonçant un "massacre d'enfants innocents" à Gaza, au point d'être accusé par la presse libérale turque d'être en faveur du Hamas.

La Turquie n'a cependant pas renoncé à son alliance avec Israël, concrétisée en 1996 par la signature d'un accord de coopération militaire.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090123094206.uqy6om8v.htm

NEGATIONNISME

Un négationniste réhabilité par le Vatican?

23.01.2009 10:22

Mgr Richard Williamson, l'un des quatre évêques intégristes dont l'excommunication aurait été levée par le pape Benoît XVI, a nié l'existence des chambres à gaz dans un entretien diffusé par la télévision suédoise.

De nationalité britannique, Mgr Williamson appartient à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, dont le siège est à Ecône, en Valais. Cette organisation catholique intégriste avait été excommuniée, mais sa réhabilitation serait en cours, selon des journaux italiens. Agé de 68 ans, il avait été ordonné évêque par Mgr Marcel Lefebvre en 1988, provoquant son excommunication et celle des autres évêques "schismatiques".

"Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200'000 à 300'000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz", a-t-il déclaré au cours de l'émission "Uppdrag gransning" (mission investigation), programme hebdomadaire de la télévision publique suédoise SVT. Négantionniste avéré

"Il y a certainement eu une grande exploitation (de ces faits). L'Allemagne a payé des milliards et des milliards de deutschemarks et à présent d'euros parce que les Allemands souffrent d'un complexe de culpabilité pour avoir gazé six millions de Juifs, mais je ne crois pas que six millions de Juifs aient été gazés", a-t-il encore dit, au cours de cet entretien diffusé en différé mercredi soir.

L'évêque a fait ces commentaires après que le journaliste l'eut interrogé sur les propos négationnistes suivants tenus au Canada: "Pas un seul Juif n'a été tué dans les chambres à gaz. Ce sont des mensonges". "Vous faites allusion à des citations au Canada il y a de nombreuses années", a-t-il

encore relevé.

On estime à six millions le nombre de Juifs qui ont péri sous le IIIe Reich, notamment dans des camps de la mort ou au cours d'exécutions massives. Excommunication annulée

Le quotidien italien "Il Giornale" affirme jeudi que le pape a décidé d'annuler l'excommunication prononcée en 1988 par Jean Paul II contre les évêques traditionalistes adeptes de Mgr Marcel Lefebvre.

Le décret déjà signé par le pape doit être rendu public d'ici à la fin de la semaine, selon le vaticaniste d'"Il Giornale" Andrea Tornielli, généralement bien informé. L'information n'a été ni démentie ni confirmée par le Vatican.

AFP/st

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=10233948

Le pape aurait réhabilité Richard Williamson, évêque négationniste

22 janv. 20h05

Mgr Richard Williamson, l’un des quatre évêques intégristes dont l’excommunication aurait été levée par le pape Benoît XVI, avait nié l’existence des chambres à gaz.

Mgr Richard Williamson, l’un des quatre évêques intégristes dont l’excommunication aurait été levée par le pape Benoît XVI, a nié l’existence des chambres à gaz dans un entretien diffusé par la télévision suédoise.

«Je crois qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz (…) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz», a-t-il déclaré au cours de l’émission «Uppdrag gransning» (mission investigation), programme hebdomadaire de la télévision publique suédoise SVT.

De nationalité britannique, Mgr Williamson appartient à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, organisation catholique intégriste dont, selon des journaux italiens se fondant sur des indiscrétions au Vatican, Benoît XVI a décidé de lever l’excommunication.

Agé de 68 ans, il avait été ordonné évêque par Mgr Marcel Lefebvre en 1988, provoquant son excommunication et celle des autres évêques

«schismatiques».

«Il y a certainement eu une grande exploitation (de ces faits). L’Allemagne a payé des milliards et des milliards de deutschemarks et à présent d’euros parce que les Allemands souffrent d’un complexe de culpabilité pour avoir gazé six millions de Juifs, mais je ne crois pas que six millions de Juifs aient été gazés», a-t-il encore dit, au cours de cet entretien diffusé en différé mercredi soir.

L’évêque a fait ces commentaires après que le journaliste l’eut interrogé sur les propos négationnistes suivants tenus au Canada: «pas un seul Juif n’a été tué dans les chambres à gaz. Ce sont des mensonges».

«Vous faites allusion à des citations au Canada il y a de nombreuses années», a-t-il encore relevé.

On estime à six millions le nombre de Juifs qui ont péri sous le IIIe Reich, notamment dans des camps de la mort ou au cours d’exécutions massives.

Le producteur de l’émission Uppdrag gransning, Lars-Göran Svensson, a expliqué à l’AFP que la diffusion de cet entretien était une «pure coïncidence» avec les informations de la presse italienne.

«Notre journaliste est allé enregistrer l’émission en Allemagne en novembre dernier. L’évêque était d’accord avec cet entretien et nous n’avions pas connaissance hier de décision du pape», a-t-il dit.

A la fin de l’entretien, Mgr Williamson s’inquiète: «attention, c’est contre la loi allemande, si quelqu’un se trouvait ici, on me jetterait en prison avant que je ne quitte le pays, j’espère que ce n’est pas votre intention».

Le quotidien italien Il Giornale affirme jeudi que le pape a décidé d’annuler l’excommunication prononcée en 1988 par Jean Paul II contre les évêques traditionalistes adeptes de Mgr Marcel Lefebvre.

Le décret déjà signé par le pape doit être rendu public d’ici à la fin de la semaine, selon le vaticaniste d’Il Giornale Andrea Tornielli, généralement bien informé.

L’information n’a été ni démentie ni confirmée par le Vatican.

(Source AFP)

http://www.liberation.fr/monde/0101314001-le-pape-aurait-rehabilite-richard-williamson-eveque-negationniste

Un évêque négationniste va être réhabilité

NOUVELOBS.COM | 23.01.2009 | 07:54

"Je ne crois pas que six millions de Juifs aient été gazés", affirme Mgr Richard Williamson, l'un des quatre évêques intégristes dont l'excommunication serait sur le point d'être levée par le pape Benoît XVI.

L'un des quatre évêques intégristes dont l'ex- commu- nication serait sur le point d'être levée par le pape Benoît XVI, Mgr Richard Williamson, a nié l'existence des chambres à gaz dans un entretien diffusé par la télévision suédoise.

"Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz", a-t-il déclaré au cours de l'émission "Uppdrag gransning" (mission investigation), programme hebdomadaire de la télévision publique suédoise SVT.

Mgr Williamson, de nationalité britannique, appartient à la fraternité sacerdotale Saint-Pie X, organisation catholique intégriste dont, selon des journaux italiens se fondant sur des indiscrétions au Vatican, Benoît XVI a décidé de lever l'excommunication.

"Complexe de culpabilité"

Agé de 68 ans, il avait été ordonné évêque par Mgr Marcel Lefebvre en 1988, provoquant son excommunication et celle des autres évêques "schismatiques".

"Il y a certainement eu une grande exploitation (de ces faits). L'Allemagne a payé des milliards et des milliards de deutschemarks et à présent d'euros parce que les Allemands souffrent d'un complexe de culpabilité pour avoir gazé six millions de Juifs mais je ne crois pas que six millions de Juifs aient été gazés", a-t-il encore dit, au cours de cet entretien diffusé en différé mercredi soir.On estime à six millions le nombre de Juifs qui sont morts sous le IIIè Reich, notamment dans des camps de la mort ou au cours d'exécutions massives.

Interrogée par l'AFP, SVT a précisé que l'entretien avait été enregistré en Allemagne mais n'était pas en mesure de dire à quelle date.

Le quotidien italien Il Giornale affirme jeudi que le pape a décidé d'annuler l'excommunication prononcée en 1988 par Jean Paul II contre les évêques traditionalistes adeptes de Mgr Marcel Lefebvre.

Le décret déjà signé par le pape doit être rendu public d'ici à la fin de la semaine, selon le vaticaniste d'Il Giornale Andrea Tornielli, généralement bien informé.

L'information n'a été ni démentie ni confirmée par le Vatican. (avec AFP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090122.OBS1063/un_eveque_negationniste_va_etre_rehabilite.html

SHOAH

Exposition itinérante à la mémoire des victimes de l’HolocausteInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

livre cette annonce d'une exposition à la mémoire des victimes de l’Holocauste publiée sur le site de l'ONU le 22 janvier 2009.

MÉMOIRE DES VICTIMES DE L’HOLOCAUSTE: L’EXPOSI-TION ITINÉRANTE « MÉDECINE MORTELLE: CRÉER UNE RACE SUPÉRIEURE »

S’ARRÊTE AUX NATIONS UNIES LE 26 JANVIER 2009

(Adapté de l’anglais)

« Médecine mortelle: Créer une race supérieure », l’exposition itinérante du Musée Mémorial de l’Holocauste des États-Unis s’arrêtera aux Nations Unies, le 26 janvier prochain, dans le cadre des activités organisées pen-dant toute la semaine pour commémorer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, proclamée le 27 janvier.

L’exposition relate la manière dont les dirigeants nazis, avec la complicité de professionnels de la santé et du bien-être public, ont manipulé la science pour légitimer la persécution, les meurtres et finalement, le géno-cide, avec pour objectif de modifier la génétique des populations au nom de la « pureté raciale » ou « eugénisme ».

L’exposition, a estimé la conservatrice de l’exposition, Susan Bachrach, touche à des questions complexes d’éthique auquel le monde fait face au-jourd’hui, comme l’acquisition et l’utilisation des connaissances scienti-fiques par la société, et la manière de préserver l’équilibre entre les droits de l’individu et les besoins de la communauté.

Une visite sera organisée pour la presse le 26 janvier, de 9 h 30 à 11 h 30. L’exposition sera officiellement inaugurée à 19 heures dans le hall des visi-teurs.

Pour s’inscrire à la visite réservée à la presse ou obtenir un entretien avec la conservatrice, prière de contacter Jackie Berkowitz au 1 (202) 408-2637. Pour de plus amples informations sur le Programme des Nations Unies sur

l’Holocauste, prière de contacter Kimberly Mann à l’adresse de courriel mann@un.org ou visiter le site http://www.un.org/holocaustremembrance/.

Pour plus d’information sur les expositions à l’ONU, prière de contacter Jan Arnesen au 1 (212) 963-8531 ou par l’adresse de courriel arnesen@un.org, ou Liza Wichmann au 1 (212) 963-0089, ou à l’adresse de courriel wich-mann@un.org.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2009/Note_No._6189.doc.htm

Jacques Chessex : "Une histoire qui me hante"

LE MONDE DES LIVRES | 22.01.09 | 11h17 • Mis à jour le 22.01.09 | 16h30

Après un récit, Un crime en 1942 (1995), une chronique, L'Imparfait (1996), et des mentions dans L'Ogre (Grasset, 1973) et dans Pardon, mère (Grasset, 2008), c'est la cinquième fois que vous revenez sur ce crime. Pourquoi ?Parce que c'est une histoire que je porte en moi depuis l'âge de 8 ans, avec une sorte de culpabilité enfantine. Elle me hante et a sans doute cultivé chez moi un sentiment tragique de l'existence, auquel s'est ajouté plus tard le suicide de mon père. Cette culpabilité s'est nourrie de films comme Nuit et brouillard et Shoah, des livres du philosophe Vladimir Jankélévitch, ainsi que des Bienveillantes de Jonathan Littell. Ce roman m'a horrifié car il se sert coupablement de la Shoah pour en faire une oeuvre brillante et dévoyée.

Pourquoi ce livre rencontre-t-il plus d'échos que vos précédents sur le sujet ?

Je crois que le monde a besoin de plus en plus de mémoire car nous ressentons cette culpabilité collective et individuelle. Les films et les livres sont des épiphénomènes de cette culpabilité. Et puis les tensions au Moyen-Orient ont dû aussi créer quelque chose...

Quelles furent vos appréhensions en écrivant votre livre ?

J'ai ressenti très fort le danger souligné par Jankélévitch : celui de me faire valoir comme écrivain sur le dos d'Arthur Bloch, et plus largement sur la Shoah. Quand le roman a commencé à trouver sa forme, je me suis reproché de prendre trop de plaisir à réussir quelque chose en me servant d'un drame immonde. Mais on n'est pas coupable si on prend le parti des victimes. Si l'oeuvre d'art consiste à dire les choses sous l'aspect de la judaïté et non sous l'aspect du nazisme, il est évident que la finalité change complètement la nature du travail.

Quel sentiment avez-vous éprouvé en mettant le point final ?

Une sorte de libération. J'ai écrit le livre que je rêvais d'écrire depuis longtemps. Je me devais de le faire, sans quoi je ne pouvais plus vivre avec ma littérature. A l'endroit de la communauté juive, d'Arthur Bloch, je n'avais pas le droit de rater cet ouvrage. Il me fallait une espèce de sûreté, d'oeil, de patte et de jugement. C'est donc une vraie libération d'y être parvenu. Pour autant, le véritable point final ne sera jamais mis. Car l'incroyable rumeur que j'ai en moi demeurera jusqu'à la fin de ma vie. On ne fait le deuil de rien, ni de personne. Les disparus vivent avec nous.

Propos recueillis par Ch. R.Article paru dans l'édition du 23.01.09.

http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/01/22/jacques-chessex-une-histoire-qui-me-hante_1144983_3260.html

CONGO

La nouvelle alliance Congo-Rwanda marque la fin d'une guerre de douze ansLEMONDE.FR | 23.01.09 | 11h37 • Mis à jour le 23.01.09 | 13h15

Nairobi, correspondant régional

Il avait fait trembler l'armée congolaise, s'était rêvé un destin de chef d'Etat. Laurent Nkunda, le chef rebelle congolais, a été arrêté par les auto-rités rwandaises et assigné à résidence dans la ville frontalière de Gisenyi, jeudi 22 janvier au soir. La plupart de ses hommes, au cours des semaines précédentes, avaient déjà fait défection à l'appel du pouvoir rwandais, in-défectible soutien jusqu'ici de sa rébellion tutsie, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Le lâchage de Nkunda est un événement in-édit. Le pouvoir rwandais a constamment soutenu une rébellion "amie" en RDC depuis que s'est ouvert le cycle des guerres du Congo, en 1996. La dernière de ces rébellions vient d'être détruite en vol, revirement qui s'ex-plique par un basculement d'alliances régionales.

Les forces rwandaises, qui ont mené deux guerres meurtrières et destruc-trices au Congo (ex-Zaïre), y sont entrées pour la première fois à l'invita-tion du pouvoir de Kinshasa mardi. Ensemble, les armées du Congo et du Rwanda doivent s'attaquer aux bases arrière des rebelles hutus rwandais installés dans l'est congolais, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Depuis plus de dix ans, Kigali insistait pour que ces re-belles, qui menacent directement le Rwanda, soient neutralisés. Pendant des années, ils ont bénéficié du soutien direct de Kinshasa ou de sa com-plaisance. Des rebelles hutus ont porté l'uniforme congolais aux moments où l'armée nationale vacillait. Leurs combattants bénéficient d'une réputa-tion d'ardeur au combat, fondée par les plus âgés d'entre eux, qui avaient

pris part au génocide rwandais de 1994.

MENACES DE GUERRE RÉGIONALE

Pendant des années, rien n'a changé. Les rebelles hutus étaient trop utiles au Congo pour êtres chassés. Les rebelles tutsis étaient trop utiles à leur communauté et à l'influence rwandaise à l'est pour être arrêtés par leurs parrains. La population, elle, a enduré un martyre, en raison des exactions de tous ces groupes armés.

Pour en finir avec ce blocage, il a fallu la percée de Laurent Nkunda, fin 2008, menaçant d'entraîner une guerre régionale. A Kigali comme à Kin-shasa, on a soupesé les risques de cet embrasement, et opté pour un ren-versement d'alliances destiné à sauver à fois la réputation et la stabilité des deux capitales. Un ennemi commun a été trouvé pour sceller cette union de circonstance, les FDLR. En dépit de leur discours "propre", anti-génocide, les chefs militaires hutus dans l'est congolais, espèrent encore revenir au Rwanda les armes à la main et "terminer le travail" d'extermi-nation. Kigali se refuse à toute négociation avec leur mouvement.

Avec de forts encouragements internationaux (les Etats-Unis fournissent des écoutes électroniques destinées à localiser une liste de vingt respon-sables des FDLR considérés comme les plus extrémistes), le Rwanda et le Congo ont donc monté une opération conjointe contre les rebelles hutus, commencée mardi, qui devrait avoir aussi l'avantage d'être salutaire pour leur réputation.

En décembre, un rapport des Nations unies avait mis en évidence l'appui du Rwanda à la rébellion de Laurent Nkunda, tout en montrant l'étendue des trafics de ressources minières du Congo opérés par l'ensemble des groupes armés, à commencer par les forces gouvernementales congo-laises. Kigali a rejeté avec force les conclusions de ce rapport. Mais deux bailleurs de fond parmi les plus fidèles du Rwanda ont jugé indispensables d'interrompre leur aide directe budgétaire, tandis qu'un troisième allié de Kigali, la Grande Bretagne, affirmait se poser des questions.

Jean-Philippe Rémy

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/01/23/la-nouvelle-alliance-congo-rwanda-marque-la-fin-d-une-guerre-de-12-ans_1145475_3212.html

Congo-Kinshasa: arrestation par les forces rwan-daises du chef rebelle congolais Laurent Nkunda AP | 23.01.2009 | 07:57

L'armée rwandaise a arrêté le chef rebelle congolais Laurent Nkunda après

qu'il a résisté à son interpellation par des forces conjointes rwando-congo-laises, a annoncé un porte-parole militaire congolais, vendredi.

Jeudi, les forces congolaises et rwandaises convergeaient vers le fief de Nkunda dans la ville de Bunagana à la frontière ougandaise. Mais il a résis-té à son arrestation et a pris la fuite vers le sud, repassant la frontière du Rwanda, a précisé le capitaine Olivier Hamuli, un porte-parole des forces conjointes.

Hamuli n'a pas donné d'explication sur l'arrestation du chef rebelle tutsi et les autorités rwandaises n'étaient pas joignables dans l'immédiat.

Le 8 janvier dernier, alors que des négociations avec le gouvernement congolais se tenaient à Nairobi, au Kenya, des membres du Congrès natio-nal pour la défense du peuple (CNDP) avaient affirmé avoir démis de ses fonctions le fondateur du mouvement rebelle Laurent Nkunda, une scission menée à l'initiative du général Bosco Ntaganda.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné fin décembre la récente offen-sive rebelle dans l'est du Congo-Kinshasa, qui a entraîné le déplacement de plus de 250.000 personnes, et a donné l'ordre à la MONUC de faire de la protection des civils sa principale priorité.

Dans une résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil a modifié le mandat de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC) afin qu'elle se concentre dans l'année à venir sur la crise dans les provinces orientales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Le Conseil a prorogé le mandat de la MONUC, autorisée à disposer de 22.000 soldats et policiers jusqu'au 31 décembre 2009.

Les rebelles de l'ex-général tutsi, qui avait claqué la porte de l'armée congolaise en 2004, ont relancé fin août une offensive de grande enver-gure au Nord-Kivu. Les combats entre rebelles, armée de Kinshasa et mi-lices pro-gouvernementales ont chassé sur les routes quelque 250.000 personnes.

Les deux camps en présence sont accusés de nombreuses atrocités contre les populations civiles du Nord-Kivu, ballotées depuis de longues années de conflit et une nouvelle fois jetées sur les routes.

Le CNDP affirme avoir pris les armes pour protéger les tutsis et pour refou-ler hors de RDC les miliciens hutus rwandais qui s'y sont réfugiés après le génocide de 1994. Mais les détracteurs de Nkunda l'accusent de vouloir surtout mettre la main sur les richesses minières de l'est congolais. Et de servir les intérêts de Kigali en RDC.

La présence dans l'Est congolais de ces réfugiés hutus est un des facteurs déterminants dans les mauvaises relations entre Kinshasa et Kigali. Les in-terventions rwandaises ont plongé l'immense ex-Zaïre dans un sanglant

conflit entre 1998 et 2003, impliquant les armées de six pays de la région. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/afrique/20090123.FAP0241/congokinshasa_arrestation_par_les_forces_rwandaises_du_.html

RDC: le chef rebelle Laurent Nkunda arrêté et détenu au Rwanda

Il y a 1 heure

KIGALI (AFP) — Le chef tutsi de la rébellion de République démocratique du Congo (RDC) Laurent Nkunda, qui a été arrêté jeudi soir au Rwanda, est détenu dans un "endroit secret", a assuré vendredi sous couvert d'anony-mat un responsable de l'armée rwandaise.

Laurent Nkunda est aux arrêts depuis jeudi soir dans un endroit "resté se-cret" au Rwanda, a déclaré à l'AFP ce responsable miliaire sans fournir dans l'immédiat d'indications sur les circonstances de l'arrestation du chef rebelle.

"Le général Nkunda a été arrêté et la suite sur son sort sera annoncée dans les prochains jours", a ajouté cette source sans autre précision.

(Laurent Nkunda serait "en résidence surveillée à Gisenyi", localité rwan-daise située en face de Goma, capitale du Nord-Kivu, a indiqué pour sa part une source proche de la rébellion en RDC).

Un communiqué officiel du chef de la police de RDC avait annoncé son ar-restation un peu plus tôt vendredi.

"L'état-major conjoint FARDC (armée congolaise) et éléments RDF (armée rwandaise) informe l'opinion publique de l'arrestation du général déchu Laurent Nkunda jeudi à 22h30 (21h30 GMT) en cavale sur le territoire rwandais après avoir opposé une brève résistance à nos militaires à Buna-gana", selon un communiqué de l'inspecteur général de la police de RDC, John Numbi (bien: Numbi).

Les forces rwandaises et congolaises étaient arrivées jeudi soir aux portes de la localité congolaise de Bunagana, fief du chef de la rébellion du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP), dans la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo).

Les principaux commandants du CNDP, dont le chef d'état-major Bosco Ntaganda, avaient rallié le 16 janvier la coalition FARDC-armée rwandaise, affaiblissant considérablement Nkunda.

Jeudi, un journaliste de l'AFP avait vu dans Bunagana quelques éléments CNDP marcher dans la ville mais aucun préparatif de résistance armée.

Laurent Nkunda ne s'exprimait plus publiquement depuis l'entrée en RDC mardi 20 janvier de ses anciens alliés rwandais, qui ont enlevé peu à peu ses positions.

Une offensive conjointe de soldats rwandais et congolais a commencé le 20 janvier pour traquer les rebelles hutu rwandais, réfugiés en RDC depuis le génocide au Rwanda de 1994.

Elle avait aussi visiblement pour objectif de chasser Nkunda des territoires qu'il occupait dans la région du Rutshuru (Nord-Kivu) depuis son offensive fin octobre 2008 contre les FARDC qui s'était arrêtée aux portes de Goma, la capitale provinciale.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iGbrvUCYiTLcg4Ow6-0UTXTJSE6g

DARFOUR/USA

Khartoum invite Obama à se mettre à l’écoute du Soudanjeudi 22 janvier 2009

Le Soudan a appelé le nouveau président américain, Barack Obama, à prendre en compte la position de Khartoum au sujet du Darfour et d’autres questions. L’administration Obama a besoin de se mettre à l’écoute du Soudan et d’autres voix du monde musulman si elle souhaite améliorer l’image des Etats-Unis à l’étranger, a déclaré Mutafa Osmal Ismail, un conseil présidentiel soudanais.

M. Ismail, que citent les médias soudanais, a aussi averti que le parti au pouvoir au Soudan est prêt à confronter tous « les complots et défis » si la Cour pénale internationale lançait un mandat d’arrêt contre le président Omar al-Bashir.

Les Nations Unies estiment à plus de 200 000 morts le bilan de six ans de conflit au Darfour entre le gouvernement soudanais et divers groupes re-belles. Khartoum parle, de son côté, de 10 000 morts. L’ancien président américain George Bush avait qualifié de génocide la situation au Darfour, une accusation rejetée par le gouvernement soudanais.

http://journalchretien.net/breve15776.html

FRANCE

Bijoutier arménien abattu: le suspect numéro un arrêtéJUSTICE | L’ADN du tueur à gages présumé a été retrouvé sur les lieux du

crime. Ce dernier a été extradé depuis la France.

FEDELE MENDICINO | 22.01.2009 | 23:45

L’homme suspecté d’avoir tiré sur un bijoutier arménien le 5 octobre 2007 à Champel, est sous les verrous. Selon nos informations, il a été arrêté à la fin du mois dernier à Clermont-Ferrant (France) puis extradé récemment à Genève.

Le suspect numéro un n’est pas un inconnu pour la justice: condamné à une dizaine de reprises dans le canton pour des affaires de vol, ce ressor-tissant arménien avait été expulsé de Suisse en 2006. Il est revenu ensuite demander l’asile en France sous une fausse identité.

Il conteste les faits

A ce jour, le prévenu, souffrant de toxicomanie, conteste les accusations pesant sur lui. Mais des traces de son ADN ont été retrouvées sur les lieux du crime et plusieurs témoignages le désignent comme le tueur à gages. L’enquête, menée par la juge d’instruction Gaëlle Van Hove, devra mainte-nant définir qui a mandaté le tueur, si ce dernier a été payé pour cela ou s’il a agi gratuitement pour des questions d’honneur. L’homme a été incul-pé de tentative d’assassinat.

Rappelons que la balle, tirée dans le cou de la victime, n’est pas passée loin du cœur. Après le premier coup de feu, le pistolet s’est enrayé. Agé de 73 ans, le retraité est resté durant des semaines entre la vie et la mort. Son gendre, âgé de 36 ans, est suspecté d’avoir commandité ce meurtre auprès de compatriotes. Depuis le début de la procédure, il clame son in-nocence. Seule certitude, il en veut à son beau-père condamné l’an der-nier par la Cour d’assises pour avoir tiré sur sa fille en 2004. Cette der-nière, mère de famille, se retrouve désormais paralysée et doit se déplacer en fauteuil roulant.

Trois ans de prison dont six mois ferme et le reste avec sursis, c’est la peine que la Cour d’assises avait infligée en juin au bijoutier arménien pour avoir tiré sur sa fille. Le jury a également reconnu le vieil homme cou-pable de «délit impossible de meurtre» puisque ce jour-là, il avait aussi vi-sé son gendre, mais il n’y avait plus de munitions dans son arme.

A noter que quatre hommes avaient déjà été arrêtés à la fin de l’année dernière (lire nos éditions du 8 décembre). Ils sont suspectés d’avoir parti-cipé à l’attentat contre le bijoutier. Trois d’entre eux, nés en 1976, 1978 et

1964, viennent d’Arménie. Le dernier, âgé de 48 ans, est originaire d’Azer-baïdjan. «Ils connaissaient le tueur présumé et l’ont même vu peu avant l’attentat», précise la juge.

http://www.tdg.ch/geneve/actu/bijoutier-armenien-abattu-suspect-numero-arrete-2009-01-22

Cholet : une Arménienne de 62 ans placée en garde à vue11:42 - jeudi 22 janvier 2009

Elle a fui son pays sous la pression en 2007. Hier, une Arménienne de 62 ans a été placée en garde à vue au commissariat de Cholet. Sans papier, elle a initié une demande de réexamen de sa situation. "C'est une femme seule, à la santé fragile", alerte le Comité Diallo.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Cholet-une-Armenienne-de-62-ans-placee-en-garde-a-vue_-803321--BKN_actu.Htm

USA/AFRIQUE

"Obama aura beaucoup de choses à faire en dehors de l'Afrique"LEMONDE.FR | 21.01.09 | 17h40 • Mis à jour le 21.01.09 | 18h21

Rouetos : Est-ce qu'il y a une doctrine Obama déjà explicite concernant les relations avec l'Afrique ?

Roland Marchal : Non, il n'y a pas de doctrine, et d'une certaine façon, on attend avec beaucoup d'intérêt la nomination des responsables pour l'Afrique au département d'Etat et au département de la défense, car ces nominations donneront une indication assez claire sur la volonté de remise en cause des politiques de l'administration Bush et peut-être une plus grande attention au processus démocratique que ne l'avaient fait l'admi-nistration Bush et ses alliés européens.

cerrumios : Pouvez-vous nous rappeler les actions de M. Bush en Afrique ? Roland Marchal : Fondamentalement, les actions de la présidence Bush en Afrique ont été concentrées sur quelques grands thèmes, assez simples à décrire. Le premier a été le maintien d'une priorité de l'administration Clin-ton à travers l'African Growth Opportunities Act (Agoa), traité qui permet un accès privilégié de produits africains sur le marché américain.

Le deuxième aspect, c'est la croissance de l'approvisionnement pétrolier

d'Afrique vers les Etats-Unis afin de diminuer la dépendance vis-à-vis du Golfe. On estime qu'aujourd'hui les Etats-Unis importent 15 % de leur pé-trole d'Afrique, et que cette proportion devrait atteindre 25 % d'ici à 2015. Cela explique en particulier la très grande attention des autorités améri-caines vis-à-vis des pays du golfe de Guinée.

La troisième priorité demeure la question des conflits armés. Evidemment cela relève notamment des suites de la crise soudanaise, les accords de paix au Soudan, dont les négociations ont commencé en juin 2002 et s'achèvent par la signature d'un accord en janvier 2005 pour le conflit Nord-Sud. Et évidemment, depuis la fin 2003, une intervention remarquée dans la gestion internationale de la crise du Darfour. Les deux autres points sont la lutte contre le terrorisme, qui a fait dire à certains qu'on as-sistait à une militarisation de la politique américaine sur le continent afri-cain, et un effort remarquable et très important et coûteux financièrement pour la lutte contre le sida.

Noplace : La politique africaine n'est-elle pas LE succès de l'administration Bush ? Obama fera-t-il plus, ou autrement ?

Roland Marchal : L'administration Bush peut se féliciter d'un effort impres-sionnant sur la question du VIH/sida et sur les accords de paix Nord-Sud au Soudan. Même si ces deux réalisations prêtent évidemment à discussion. Pour le reste, le bilan est éminemment discutable et est très souvent né-gatif.

jinardo : Le programme du président Bush consacré à la lutte contre le VIH-sida en Afrique, qui prônait l'abstinence au sein des populations, cor-respond-il aux référentiels d'Obama ou bien risque-t-il d'être modifié voire même supprimé ?

Roland Marchal : La place des mouvements évangéliques dans le soutien à Obama est moindre, donc on peut penser qu'un certain nombre de verrous idéologiques vont être levés très rapidement. Par contre, il n'est pas sûr que le Congrès accepte dans un moment aussi difficile de l'économie amé-ricaine de poursuivre un effort extraordinaire, comme le président Bush l'avait voulu.

ratamahata : Les mesures protectionnistes annoncées par Obama ne sont-elles pas un risque pour l'économie africaine ?

Roland Marchal : Dans la mesure où l'Agoa concerne malgré tout des pro-duits primaires, on peut penser que les économies africaines souffrent da-vantage des conditions globales que de la politique américaine. De plus, l'administration Obama va être confrontée, comme d'ailleurs les autres membres du G8, aux promesses non tenues du doublement de l'aide vis-à-vis du continent africain et à l'échec des buts de développement du Mille-nium, qui prévoyait de réduire de moitié la pauvreté d'ici à 2015. Il faudra donc qu'Obama rebondisse politiquement vis-à-vis du continent, comme les grandes puissances européennes.

slimjar_1 : Que sera la position de l'administration Obama face à la pré-sence de plus en plus forte de la Chine en Afrique ?

Roland Marchal : La philosophie politique de l'aide au continent africain reste très ancrée dans le libéralisme économique, et donc les Etats-Unis multiplieront sans doute les pressions pour obtenir une libéralisation plus grande des marchés africains, espérant à terme gommer certains avan-tages comparatifs des firmes chinoises. Mais les Etats-Unis restent un ac-teur économique déterminant sur le continent africain, aujourd'hui encore devant la Chine.

placedeclichy : Est-ce qu'Obama pourrait montrer plus d'intérêt que Bush sur les conflits du Kivu ?

Roland Marchal : La crise dans l'est de la RDC a donné lieu depuis 2003 à une convergence de plus en plus marquée des politiques des grandes puissances (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, etc.). On peut penser que sur cette question, l'attitude américaine sera, avec Obama, d'une vo-lonté de coordination plus forte avec les acteurs européens pour agir. Mais je doute que l'administration américaine se saisisse de ce dossier comme un dossier prioritaire pour l'Afrique.

yassine : Pensez-vous que la nouvelle présidence va trouver une solution au problème du Sahara oriental ou ça sera le statu quo comme pendant la présidence Bush ?

Roland Marchal : Le statu quo. La situation internationale est telle que l'ad-ministration Obama aura beaucoup de choses à faire en dehors de l'Afrique et ne traitera des dossiers africains que dans la mesure où ils s'imposent ou qu'ils correspondent à de véritables exigences des mouve-ments d'opinion aux Etats-Unis, comme c'est le cas sur le Darfour.

Lena : On dit l'acteur George Clooney, très engagé pour le Darfour, très proche d'Obama. Peut-on attendre une intervention / décision / prise de position / du nouveau président sur le drame qui se joue dans cette région ?

Roland Marchal : De façon générale, les signaux envoyés par la nouvelle administration montrent une volonté de reconstruire un cadre bipartisan (démocrate-républicain) sur les axes importants de la politique étrangère américaine. Le Darfour a fait l'objet d'une déclaration commune de tous les candidats à l'élection présidentielle à l'automne 2008. Susan Rice, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, a elle-même fait des déclarations extrêmement fortes contre le régime soudanais et pour l'imposition d'une solution, éventuellement par la force, au Darfour. Au-de-là de George Clooney, il est donc évident que la nouvelle équipe Obama réservera une attention spécifique aux crises soudanaises.

Paul : Son lien avec le Kenya peut-il le rapprocher de ce pays récemment

en crise, et plus généralement de l'Afrique ?

Roland Marchal : Je crois fondamentalement qu'Obama a une connais-sance du monde au-delà des frontières américaines. Cela est certainement un avantage pour l'Afrique, mais aussi pour d'autres continents.

Mais Obama sera très prudent vis-à-vis du Kenya pour ne pas prêter le flanc à des critiques africaines sur son éventuel "néocolonialisme" s'il s'in-téressait trop au pays de son père, et également pour faire taire des cri-tiques au niveau intérieur américain sur un trop grand intérêt vis-à-vis de questions qui ne touchent pas immédiatement la population américaine.

Philippe : J'ai pu lire sur certains blogs que George W. Bush était apprécié dans le Maghreb pour sa politique qui a poussé vers la démocratie. Est-ce vrai ?

Roland Marchal : Je crois que fort heureusement, au Maghreb comme ailleurs, les opinions sont multiples. Elles ne peuvent pas toujours s'expri-mer publiquement. Mais il n'est pas impossible que certains retiennent de l'administration Bush le désir exprimé à un certain moment d'une évolu-tion vers la démocratie. Cette façon de procéder a-t-elle été efficace ? La réponse se trouve sur d'autres blogs, et mon sentiment est qu'on aurait pu mieux faire.

jinardo : Dans quelle mesure l'arrivée d'Obama peut-elle infléchir la gou-vernance et les lignes directrices de la Banque mondiale et du FMI à l'égard de l'Afrique ?

Roland Marchal : Je crois que la nouvelle équipe Obama peut effectivement peser dans le sens d'une évolution des grandes institutions internationales de Bretton Woods, et peut-être suivre les indications d'experts comme Jo-seph Stiglitz, Prix Nobel d'économie. Mais encore une fois, ces réformes nécessitent du temps et de l'énergie. Il ne faut pas exclure que d'autres priorités seront adoptées et que ces réformes se déroulent un peu plus tard au cours de la présidence Obama, mais certainement pas aujourd'hui.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/01/21/obama-aura-beau-coup-de-choses-a-faire-en-dehors-de-l-afrique_1144857_3222.html

GRANDE BRETAGNE

Londres célèbre l'avant-gardisme du créateur Hus-sein Chalayan11:36

Réputé pour son éclectisme et sa démarche artistique expérimentale, le styliste britannique Hussein Chalayan fait l'objet d'une première rétrospec-

tive en Grande-Bretagne sur ses 15 années de création, qui s'est ouverte jeudi au musée du Design à Londres.

La collaboration avec le "Design Museum" traduit les influences de ce Chy-priote-turc d'origine, et son intérêt pour d'autres formes d'art contempo-rain, comme l'architecture et le design, mais aussi la philosophie ou les nouvelles technologies.

"Cette exposition s'intéresse davantage à mon univers artistique qu'à une exposition de mode", expliquait ce diplômé du célèbre Saint Martin's Col-lege of Art and Design lors de la présentation à la presse mercredi.

L'exposition présente 37 de ses vêtements avant-gardistes et des installa-tions vidéo. Son emblématique "Airborne" (2007) réunit mode et technolo-gie: l'unique passagère d'un avion porte une robe ornée de cristaux Swa-rovski, fabriquée en tissu blanc pour laisser transparaître plus de 15.000 diodes électroluminescentes.

Celui qui a été deux fois élu "meilleur créateur britannique" s'intéresse aussi à la vidéo. "Absent Présence", court-métrage avec lequel il a repré-senté la Turquie à la 51ème Biennale de Venise en 2005, met en scène l'actrice Tilda Swinton. Dans "La tasse de café", Chalayan honore ses ori-gines chypriotes-turques et explore la tradition du café turc et des di-seuses de bonne aventure.

A 38 ans, Hussein Chalayan est considéré comme l'un des couturiers les plus innovants du moment. Il a révolutionné l'univers de la mode par ses vêtements futuristes et le décloisonnement des disciplines.

La rétrospective Hussein Chalayan se tient jusqu'au 17 mai 2009 au mu-sée du Design à Londres.

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/212937/--Londres+c%C3%A9l%C3%A8bre+lavant-gardisme+du+cr%C3%A9ateur+Hussein+Chalayan

ALLEMAGNE

Prochain référendum à Berlin sur l'enseignement religieuxLE MONDE | 22.01.09 | 14h51 • Mis à jour le 22.01.09 | 14h51

BERLIN CORRRESPONDANTE

L'instruction religieuse va-t-elle être inscrite au programme des écoles pu-bliques berlinoises ? Soutenue par les Eglises protestante et catholique de la capitale allemande, l'association Pro Reli en a fait son cheval de bataille. Elle réclame que les élèves puissent avoir le choix entre des leçons d'éthique, les seules obligatoires actuellement, ou des cours de religion,

organisés séparément pour chaque confession.

Les Berlinois seront appelés aux urnes pour trancher cette question. Pro Reli est parvenue à recueillir plus de 180 000 signatures à sa pétition. Ce nombre est suffisant pour contraindre le Sénat de Berlin à convoquer un référendum local. Les militants de l'association n'ont pas ménagé leur peine : pendant près de quatre mois, ils ont multiplié les distributions de tracts, les spots à la radio et les envois massifs de courriels. Leur dé-marche a reçu le soutien d'organisations juives et musulmanes et de cer-taines personnalités politiques.

25 % DES INSCRITS

Le débat a largement gagné l'opinion en Allemagne, où les Eglises chré-tiennes sont des acteurs de poids de la vie sociale et politique. Dans la quasi-totalité des Länder, l'enseignement religieux est d'ailleurs une ma-tière officielle, incluse dans le système de notation au même titre que l'his-toire ou les mathématiques. Berlin fait exception. Les cours de religion y sont facultatifs depuis la fin de la guerre.

Gouvernée par une coalition de gauche, la ville-Etat a choisi d'imposer au collège un cours d'éthique, plus proche de l'instruction civique. Elle a ren-du cet enseignement obligatoire en 2006, quelques mois après la décou-verte d'un terrible fait divers : un "crime d'honneur" commis par un jeune Turc à l'encontre de sa soeur. "L'objectif du cours d'éthique est de rassem-bler des élèves de différentes origines pour réfléchir sur des thèmes tels que l'identité et l'amitié, la violence et la tolérance", explique Jens Stiller, porte-parole de la municipalité.

Pour les autorités berlinoises, il s'agit d'une solution adaptée au caractère multiculturel et multiconfessionnel de la capitale. Plus de la moitié de ses 3,4 millions d'habitants se revendiquent sans confession. Pour le reste, la métropole compte plus de 20 % de protestants, quelque 10 % de catho-liques, à peu près autant de musulmans et une petite minorité juive.

Pro Reli n'entend pas se laisser faire sur ce terrain-là. "Seule la liberté de choix laissée aux élèves respecte la diversité culturelle de Berlin. Chacun doit être pris en compte avec ses racines culturelles et religieuses", a dé-claré le président de l'association, Christoph Lehmann. Cet avocat catho-lique affirme que l'introduction des leçons d'éthique dans un emploi du temps déjà chargé a découragé nombre d'adolescents de fréquenter les cours de religion facultatifs. La municipalité confirme une baisse de l'ordre de 25 % à 30 % depuis 2006.

Le Sénat de Berlin doit désormais fixer une date pour la tenue du référen-dum. L'évêque évangélique de la capitale, Wolfgang Huber, s'est prononcé pour le 7 juin, jour des élections européennes. Il espère ainsi une plus forte mobilisation. Car la bataille est loin d'être gagnée : au moins 25 % des ins-crits sur les listes doivent se prononcer en faveur de l'initiative de Pro Reli pour pouvoir l'emporter. Soit 600 000 votants, bien au-delà des 180 000 si-

gnataires de la pétition.

Marie de Vergès Article paru dans l'édition du 23.01.09.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/01/22/prochain-referendum-a-berlin-sur-l-enseignement-religieux_1145113_3214.html

PROCH-MOYEN ORIENT

Le Hamas demande l'instauration d'un dialogue entre factions rivales palestiniennesAP | 22.01.2009 | 19:51

Huit groupes palestiniens basés à Damas, dont le Hamas et le Djihad isla-mique, ont appelé jeudi à un dialogue entre factions rivales palestiniennes, tout en soulignant qu'ils ne renonceraient pas à la lutte contre Israël.

Un communiqué diffusé dans la journée par ces groupes suggère que les discussions de réconciliation soient parrainées par l'Egypte, le Qatar, la Sy-rie et la Turquie. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/proche_moyenorient/20090122.FAP0155/le_hamas_demande_linstauration_dun_dialogue_entre_facti.html

Quatre fenêtres sur le conflit israélo-palestinienLe 22 janvier 2009 à 21h30 Réagissez réagissez Envoyez à un ami en-

voyez à un ami Imprimez imprimez

LE FIL TéLéVISION - Documentaires ou fiction, contemporains ou histo-riques, réalisés par des Israéliens ou par des Européens, les quatre œuvres présentées aujourd’hui au Fipa sur le conflit israéliens ont, chacune, des qualités et des défauts. Trop de partialité, souvent. Mais leur nombre même prouve à quel point ce problème ronge le monde. Revue de projec-tions.

C'est la grande richesse du Fipa que d'ouvrir chaque année de nouvelles fenêtres sur le monde, et de proposer, sur un même sujet, plusieurs éclai-rages radicalement différents. Deux documentaires et deux fictions four-nissent ainsi quatre points de vue bien distincts sur le feu qui ronge le Moyen-Orient autour du conflit israélo-palestinien. Autant vous prévenir tout de suite (mais vous vous en doutiez), ils n'apportent pas de réponse, et laissent peu de raisons de penser que les choses vont s'arranger. Quand on entend Dalal Mouazzi, jeune veuve d'un commandant du Hezbollah

(mort en 2006 pendant la guerre du Liban), dire à propos d'Ali, son gamin de 10 ans, « J'espère offrir mon fils unique en martyr, comme son père », on en a froid dans le dos, et plus encore quand on réalise que tout un ré-seau social encourage et stimule, via un soutien moral et financier aux fa-milles chiites démunies, la diffusion d'une mortifère « culture du jihad et du martyr ».

Daisy Mohr, l'auteur néerlandaise du documentaire Papa est un martyr, a manifestement su gagner la confiance de Dalal, et n'en a pas profité pour diaboliser sa famille ; elle montre, au contraire, et sans s'autoriser le moindre commentaire, les contradictions qui agitent la jeune femme, et le raisonnement pervers qui conduit à faire valider par toute une société, même par les psychologues chargés de soutenir les orphelins de « martyrs », l'idée selon laquelle une vie pleinement réussie suppose d'accepter, et même de désirer une mort violente et prématurée.

Le réalisateur Yigal Niddam a trouvé, lui, une autre raison de s'inquiéter : dans Brothers, téléfilm narrativement imparfait mais au fond passionnant, il met en scène la fracture de la société israélienne entre juifs laïcs et juifs religieux. A travers les retrouvailles de deux frères, l'un berger dans un kibboutz et père anxieux d'un fils soldat, l'autre avocat et théologien spé-cialiste de la Torah, venu de New York défendre la cause d'une yeshiva (école talmudique) dont les élèves refusent d'intégrer l'armée, c'est une guerre civile potentielle qu'il met en lumière. Si la relation des deux frères est mal et trop tardivement exploitée par le scénario, le débat sous-jacent autour des liaisons dangereuses entre politique et religion est, lui, constamment captivant.

Nous étions déjà bien minés quand nous sommes partis pour la projection de La Terre parle arabe, un documentaire de Maryse Gargour. Ce film a un grand mérite : il rend la parole à de vieux messieurs et dames très dignes, derniers survivants de la Palestine arabe d'avant 1948, qui racontent d'une manière poignante comment leur vie s'est brisée quand ils se sont retrouvé chassés des terres que leurs familles occupaient et cultivaient de-puis des siècles. Ce film a un grand défaut : il instruit totalement à charge le procès du sionisme, sans jamais donner la parole à ses représentants (autrement que par des extraits d'archives), ni mentionner l'événement fondamental que fut la Shoah, autrement dit la destruction des juifs d'Eu-rope, dans la création de l'Etat d'Israël. A la fin du générique, un specta-teur qui avait pourri la projection de ses voisins en leur imposant un flux incessant de commentaires et de ricanements, a crié que c'était un film « scandaleux », « un film de propagande ». Mais c'est bien plutôt un film in-complet, où les accusations portées sont si terribles (les colons y sont pré-sentés comme les champions avant l'heure de la « purification ethnique ») que l'on ne peut qu'être profondément gêné par la non-convocation du coupable présumé.

Hasard ou pas de la programmation, les absents de La Terre arabe ont ré-apparu ce matin dans Revivre, une fiction historique en six épisodes du réalisateur israélien Haïm Bouzaglo : on y embarque, avec des rescapés de

la Shoah et des immigrants du Maghreb, sur un bateau qui tente de ga-gner la Palestine dans l'immédiat après-guerre, malgré l'opposition des Bri-tanniques. Les séfarades et les ashkénazes ont du mal à s'entendre, la tra-versée est meurtrière pour les plus faibles, un traître a embarqué et donne des informations aux Britanniques. Dans les épisodes que nous avons vus pour l'instant, il n'est question que de la Terre promise, et pas du tout des Palestiniens. Haïm Bouzaglo réussira-t-il à n'oublier personne dans son évocation de la naissance de l'Etat d'Israël ? Réponse en mai sur Arte.

Sophie Bourdais

http://television.telerama.fr/television/quatre-fenetres-sur-ie-conflit-israelo-palestinien,38400.php

MINUTE PAR MINUTE - Obama réclame l'ouverture des frontières vers GazaVendredi 23 janvier 2009

Publié le 23/01/2009 à 07:53 Le Point.fr

L'armée israélienne a achevé mercredi son retrait de la bande de Gaza, après sa vaste offensive terrestre lancée le 27 décembre pour contraindre le Hamas à mettre fin aux tirs de roquettes sur Israël. Retrouvez point par point les événements marquants du vendredi 23 janvier.

Obama entre en scène. Le président des États-Unis demande l'ouverture des frontières et des points de passage vers la bande de Gaza pour per-mettre l'acheminement de l'aide internationale et les échanges commer-ciaux. Une ouverture qui se ferait "avec les observateurs appropriés et la participation de l'Autorité palestinienne et de la communauté internatio-nale", poursuit Barack Obama depuis Washington, précisant que "les se-cours devraient pouvoir atteindre les Palestiniens innocents qui en dé-pendent".

Gaza, le coût pharaonique de la reconstruction. Le coordinateur humani-taire de l'ONU présent à Gaza, John Holmes, tente de "dresser un bilan de l'ampleur des dégâts", avant de lancer un appel à des fonds internatio-naux pour la reconstruction du territoire contrôlé par les islamistes du Ha-mas. D'après une estimation provisoire du Bureau central palestinien des statistiques, les pertes causées par l'offensive s'élèvent à 1,9 milliard de dollars, dont 476 millions pour les destructions des habitations et des in-frastructures. À Ramallah, en Cisjordanie, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad annonce qu'une conférence de donateurs aura lieu à la mi-février en Égypte, pour recueillir des fonds dédiés à la reconstruction de Gaza, insistant pour que celle-ci se fasse sous sa houlette et non sous celle du Hamas.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/minute-par-minute-obama-reclame-l-ouverture-des-frontieres-vers/924/0/309852

TURQUIE/BELGIQUE

Appartements en Turquie: des Belges escroqués

23.01.09 - 11:33

Quelques centaines de Belges auraient été escroqués par des agents im-mobiliers limbourgeois. Ils auraient acheté des appartements en Turquie dont ils ne pourront jamais prendre possession.

Des centaines de Belges qui rêvaient d'un bel appartement dans les envi-rons d'Antalya, en Turquie, risquent de devoir faire une croix sur leur ap-partement mais aussi sur leur argent, rapportent vendredi la presse fla-mande.

Les appartements auraient été vendus une deuxième fois à l'insu des acheteurs ou risquent tout simplement de ne jamais être achevés. Les acheteurs craignent que le seconde résidence de rêve ne voie jamais le jour et qu'ils ne revoient non plus jamais leur argent. Selon les personnes dupées, quelques centaines de Belges seraient concernés.

Les vendeurs, des agents immobiliers du Limbourg, ont utilisé l'ancienne star du tennis Sabine Appelmans pour attirer les acheteurs. Ils affirmaient qu'elle viendrait donner des stages sur de beaux terrains situés à côté des appartements, mais l'ancienne joueuse a également été escroquée.

Sabine Appelmans, qui en 2006 affirmait avoir été impliquée dès le lance-ment du projet, a déclaré jeudi soir dans une réaction "savoir qu'il y a des problèmes". "Je trouve ça terrible, car j'ai associé mon nom à ce projet".

(Belga)

http://www.rtbf.be/info/belges-peuvent-mettre-une-croix-sur-leur-appart-en-turquie-presse-73801

TURQUIE/GRECE

Les relations greco-turques et la situation à Gaza au menu du KYSEA[infogrece] • Publié le 12 janvier 2009 à 23:55:10 UTC

Les relations greco-turques après les dernières provocations de la Turquie

en Egée orientale, les développements du conflit israélo-palestinien à Gaza et la force grecque en Afghanistan étaient au menu de la réunion du Conseil gouvernemental de Politique étrangère et de Défense (KYSEA), qui s'est réuni lundi sous la présidence du premier ministre, Costas Caraman-lis.

Répondant aux questions de la presse sur l'attitude provocante de la Tur-quie, le ministre de la Défense, Vanghelis Meïmarakis, a affirmé que la Grèce est vigilante et suit de très près les développements.

La semaine dernière, et au lendemain de la visite du président de la Répu-blique, Carolos Papoulias, pour les fêtes de l'Epiphanie, sur l'île grecque d'Agathonisi, en Egée orientale, une vedette et deux F-16 turcs avaient gê-né une l'opération grecque de recherche et de sauvetage en mer d'immi-grés clandestins, au large de l'île.

Depuis, d'autres vols d'avions militaires turcs à basse altitude ont eu lieu au-dessus de Agathonissi. M. Meïmarakis a indiqué que la Grèce a procédé à toutes les démarches de protestation nécessaires et "nous tentons d'ex-pliquer à la partie turque que l'escalade de la tension ne contribue pas aux efforts d'amélioration du climat, qui reste stationnaire de par leur respon-sabilité".

En ce qui concerne les autres manoeuvres turques en cours en Egée, M. Meïmarakis a observé que cet exercice est programmé et a lieu 3 à 4 fois par an et "ne nous crée aucun problème".

De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a réaf-firmé que la position de la Turquie fait l'objet d'une analyse sérieuse par les ministères des AE et de la Défense, ainsi que par l'état-major général des forces armées grecque.

Passant au chapitre des, Mme Bakoyannis a indiqué que les relations gre-co-turques avaient été analysées sur la base des derniers événements en Egée.

Le ministre a dit que les relations gréco-turques restent stationnaires et déploré les violations turques de ces dernières années, lesquelles sont prises en compte par la Grèce, de même qu'est évaluée la volonté de la Turquie de devenir membre de l'UE. A ce sujet, Mme Bakoyannis a rappelé que deux gouvernements grecs successifs ont soutenu Ankara dans son orientation européenne, et qu'une des conditions majeures de son adhé-sion à l'UE est celle du bon voisinage.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsa-kos, a, par ailleurs, démenti des informations de presse selon lesquelles la Turquie aurait procédé à des "démarches de protestation" au sujet de la vi-site du président de la République, Carolos Papoulias, à Agathonissi.

"Cela ne diminue pas l'importance du fait que cette visite a été suivie par

des provocations turques auxquelles la Grèce a répondu comme il le fal-lait", a-t-il souligné.

Dans l'opposition, le principal parti le PASOK (socialiste) a fait savoir qu'il suivait de très près l'évolution de la situation en Egée jugée "très préoccu-pante" bien qu'il estime qu'elle est due essentiellement aux affaires inté-rieures en Turquie (rôle des militaires), a déclaré lundi le porte-parole du PASOK, Georgios Papaconstantinou. Athènes dément un ravitaillement de l'armée israélienne à partir du port d'Astakos

Concernant les autres points de la réunion du KYSEA, le ministre des Af-faires étrangères, Dora Bakoyannis, a indiqué qu'on été discutés les déve-loppements à Gaza et les initiatives de la diplomatie grecque, ainsi que des difficultés rencontrées dans la promotion de l'aide humanitaire. Le mi-nistère a entrepris les initiatives afférentes pour que 50 tonnes d'aide hu-manitaire puissent être mises à la disposition des organismes et organisa-tions humanitaires.

Mme Bakoyannis a également évoqué l'initiative de la Grèce et de la Bel-gique pour le transfert d'enfants blessés depuis Gaza dans des hôpitaux pour y recevoir les soins nécessaires.

Interrogée si la Grèce participera à une force de pacification de l'UE à Gaza, Mme Bakoyannis a mentionné qu'aucune éventualité de trêve n'est prévue jusqu'ici, de sorte que toute discussion sur cette question est pré-maturée.

La veille, le porte-parole du ministère avait démenti catégoriquement les informations de presse concernant le ravitaillement de l'armée israélienne par les Etats-Unis via le port d'Astakos en Grèce continentale.

Enfin, concernant la force grecque en Afghanistan, Mme Bakoyannis a sou-ligné que la Grèce continuera à être présente dans la lutte contre le le ter-rorisme sous l'égide de l'ONU sur la base des conditions fixées par le mi-nistère de la Défense et l'état-major général des forces armées.

i-GR/ANA-MPA

http://www.info-grece.com/modules.php?name=News&file=article&sid=4660

TURQUIE/IRAN

L'Iran reprend ses exportations de gaz vers la Tur-quie

TEHERAN - L'Iran a repris jeudi ses exportations de gaz vers la Turquie après les avoir interrompues pendant deux jours en raison de travaux de maintenance sur le gazoduc reliant les deux pays, a annoncé l'agence offi-cielle Irna.

"Les exportations vers la Turquie ont repris aujourd'hui (jeudi), a annoncé le directeur de la compagnie nationale iranienne de gaz, chargé des expor-tations, Mahmoud Loghmani, cité par l'agence.

La Turquie reçoit entre 15 et 18 milliards de mètres cubes de gaz par jour du gazoduc iranien, qui relie la ville iranienne de Tabriz (nord-ouest) à An-kara.

La Turquie, dont le premier fournisseur de gaz naturel est la Russie, a été relativement peu affectée par la récente crise survenue entre Moscou et Kiev grâce au gazoduc iranien et à un accroissement des livraisons russes via un gazoduc passant sous la mer Noire.

(©AFP / 22 janvier 2009 17h56)

http://www.romandie.com/infos/news2/090122165653.zh1byzdq.asp

ARMENIE

Presse arménienne : Revue du 22 janvier 2009Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 22 janvier 2009.

Revue de la presse arménienne du 22 janvier Conflit du Haut-Karabagh

A l’issue de son entretien avec le ministre azerbaïdjanais des AE E. Mame-dyarov, la Commissaire chargée des relations extérieures et de la politique de voisinage B. Ferrero-Waldner a déclaré à Bakou que l’Arménie et l’Azer-baïdjan doivent régler le conflit du HK une fois pour toute de façon paci-fique. «Il revient à l’Arménie et à l’Azerbaïdjan de trouver des compromis raisonnables », a telle précisé, soulignant que cela favoriserait le dévelop-pement régional.

La Commissaire a rappelé l’utilité du format du GDM : « Nous allons de notre coté soutenir la mise en œuvre du règlement dans le cadre de ce for-mat. Nous soutiendrons également les travaux de reconstruction et le re-tour des personnes déplacées à l’issue du règlement du conflit ». /Hayas-

tani Hanrapetoutioun , 168 Jam, Jamanak

Affaires intérieures

Hayastani Hanrapetoutioun reproduit le bilan de l’année 2008 en matière de politique extérieure présenté par le ministre des AE E. Nalbandian. Les efforts ont porté prioritairement en 2008 sur : (1) le règlement du conflit du HK ;

2) l’initiative arménienne de normalisation des relations avec la Turquie supposant l’établissement de relations diplomatiques sans préalable;

3) le développement des relations Arménie-APCE ; selon le chef de la di-plomatie arménienne, les évolutions censées avoir lieu en janvier permet-tront la Commission de suivi de l’APCE de reconsidérer la décision prise en décembre dernier ;

4) le développement des relations diplomatiques avec les pays de la ré-gion et ceux des autres continents;

5) la poursuite de l’amarrage à l’Union européenne (visite présidentielle en France assurant la Présidence de l’UE, et à Bruxelles) ;

6) le renforcement des composantes sécuritaires (présidence par l’Armé-nie de l’OTSC, développement du partenariat avec l’OTAN dans le cadre IPAP/OTAN);

7) la présidence arménienne de l’Organisation économique des pays rive-rains de la Mer Noire;

8) l’approfondissement des relations avec la Géorgie et l’Iran mais aussi avec la Chine ;

9) la normalisation de la situation post-électorale du pays en collaboration étroite avec les institutions européennes;

10) les défis liés à la crise financière mondiale;

11) la réduction des conséquences de la crise géorgienne;

12) l’établissement de la sécurité dans le Caucase du Sud;

13) la participation de l’Arménie au maintien de la paix et à la lutte contre le terrorisme et les autres défis;

14) le développement et l’approfondissement des relations économiques avec certains pays et les structures ;

15) la poursuite de la diplomatie culturelle (plusieurs manifestations en Ar-ménie et à l’étranger). Actuellement l’Arménie a des relations diploma-

tiques avec 153 pays, et en 2009 le ministère prévoit l’ouverture des mis-sions diplomatiques au Brésil, au Japon, en Finlande et en Lettonie.

Ghégham Gharibdjanian, ancien ministre adjoint des AE, est nommé au poste de chef de Cabinet du Président de l’Assemblée nationale. Tatoul Manassérian, ancien député et économiste, le remplace comme ministre adjoint des AE. /Arminfo, Hayastani Hanrapetoutioun/

Le chef du parti « République » Aram Sarkissian a déclaré qu’il ne croit pas aux promesses des autorités de procéder à des modifications du code pé-nal en vue de libérer les prisonniers politiques, rapporte Aravot.

Relations avec la France

Hayastani Hanrapetoutioun fait état de la signature d’un accord de coopé-ration scientifique entre le Ministère arménien de l’Education et des sciences et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le 20 janvier à Paris.

http://www.ambafrance-am.org/Revue/20090122.pdf

ARMENIE/RUSSIE

L'Arménie demande à Moscou un crédit de stabilisa-tion(Koudrine)

19:41 | 22/ 01/ 2009

MOSCOU, 22 janvier - RIA Novosti. L'Arménie a demandé à la Russie un crédit de stabilisation afin d'atténuer les conséquences de la crise mon-diale, des négociations sont en cours, a déclaré jeudi à RIA Novosti le vice-premier ministre et ministre russe des Finances Alexeï Koudrine.

M.Koudrine s'est refusé à citer le montant du prêt et ni les conditions aux-quelles il pourrait être accordé à Erevan, se contentant d'indiquer que "nous sommes en négociations avec l'Arménie".

L'Arménie n'est pas le premier pays de la CEI à demander un crédit anti-crise à la Russie. Moscou est actuellement en négociations avec le Kir-ghizstan et la Biélorussie. Minsk a déjà obtenu la première tranche d'un crédit promis par Moscou, à hauteur de 1 milliard de dollars.

La croissance arménienne, selon le Service national de statistiques, s'est élevée à 6,8% en 2008 contre les 10% prévus et 13,8% en 2007, le résul-tat le plus mauvais depuis 2001. Le secteur du bâtiment qui, comme en Russie, était la "locomotive" du développement économique arménien, a affiché une croissance de 1,7% seulement, contre 35% en moyenne an-

nuelle entre 2002 et 2007. http://fr.rian.ru/business/20090122/119758645.html

KARABAKH/GROUPE DE MINSK

Visite régionale des coprésidents du Groupe de MinskInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, écono-mique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.

2009-01-21 12:36

Les médiateurs internationaux du Groupe de Minsk, Youri Merzliakov (Rus-sie), Matthew Bryza (États-Unis) et Bernard Fassier (France) qui négocient le règlement du conflit du Karabagh sont arrivés à Erevan mardi Groupe de Minsk20 janvier dernier, dans le cadre d'une visite régionale. Ils s'étaient entretenus la veille à Bakou avec le Président Aliev et son ministre des Af-faires étrangères.

Leurs rencontres à Erevan comme à Bakou ont essentiellement porté sur l'organisation d'une éventuelle rencontre des Présidents azéri et arménien en Suisse qui pourrait avoir lieu le 28 janvier.

Ce tour régional a comme objectif de relancer les pourparlers de paix ar-méno-azerbaïdjanais, suite à l'engagement pris par les dirigeants des deux États à trouver un accord de paix définitif.

Les émissaires du groupe de Minsk estiment que ces négociations jouent un rôle considérable pour la formation d'une atmosphère d'entente entre les parties en conflit. Ils trouvent, par ailleurs, que les deux présidents sont déterminés à poursuivre le dialogue ce qui pourrait aboutir, dans un proche avenir, à un résultat positif.

http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=42

Ramzan Kadyrov s’exprime sur le conflit du Karabaghvendredi23 janvier 2009, par Stéphane/armenews

Le président de la République de Tchetchénie Ramzan Kadyrov s’est expri-mé dans les médias azéris sur le conflit du Karabagh. Il a notamment dé-claré que le peuple Tchetchenne savait ce que représentait la guerre et

donc qu’il ne soutenait pas les conflits militaires.

« Quant à la situation autour du Nagorno Karabakh, je considère qu’une « mauvaise paix est meilleur qu’une bonne guerre ». Je pense que les ten-sions ne doivent pas être élevées. Les chefs des deux pays doivent sou-vent se rencontrer devant une table de négociation. Tôt ou tard cela rap-portera quelques fruits. Il me semble que chaque partie doit chercher à trouver une solution de compromis sans heurter ses citoyens » a noté Ramzan Kadyrov.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48047

AZERBAIDJAN

Ambassade de France en Azerbaïdjan : Revues de presse du 10 au 16 janvier 2009Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Azerbaïdjan.

Revue de la presse azerbaïdjanaise du 10 au 16 janvier 2009

Politique intérieure

Les tentatives d’union de l’opposition en vue du référendum constitution-nel focalisent l’attention des journaux d’opposition. Les journaux indépen-dants « Zerkalo », « Ekspress », « Ekho », « 525-ci gazet » relèguent ce su-jet dans leurs pages intérieures et privilégient la couverture de la crise du gaz ou de l’affaire des livraisons d’armes russes à l’Arménie (cf infra). La presse gouvernementale et les journaux télévisés annoncent les prépara-tifs entrepris par la Commission Electorale Centrale en vue du référendum du 18 mars.

Le journal « Yeni Musavat » reprend une information d’« Hurriyet », le jour-nal du Parti du citoyen et du développement, selon laquelle Ali KERIMLI, le dirigeant du Parti du Front Populaire, aurait rencontré discrètement dans un café Gulamhuseyn ALIBEYLI, ancien membre du PFP qui a depuis fondé son propre Parti des Intellectuels.

Ali KERIMLI a démenti cette information, basée sur des allégations, et indi-qué qu’il participait ce jour-là à une cérémonie de deuil en l’honneur du père des frères ZAHIDOV. Revenant sur ce sujet dans ses éditions sui-vantes, « Yeni Musavat » estime que cette fausse rumeur pourrait être un piège du gouvernement pour contrer l’unification de l’opposition à la veille du référendum, en laissant entendre qu’Ali KERIMLI négocierait avec le pouvoir par l’entremise de G. ALIBEYLI. Elle a toutefois semé le trouble et

suscité une demande d’explication de la part de la dirigeante du Parti Libé-ral Lala SHOVKET. Depuis, les journaux « Yeni Musavat » et « Hurriyyet » s’accusent mutuellement de travailler pour le compte du gouvernement. (« Yeni Musavat » 13-16.01.2008)

Selon le directeur de l’agence de presse « Turan », Mehman ALIEV, « si les Etats-Unis le souhaitaient, ils pourraient obtenir le rétablissement de la diffusion des radios étrangères en Azerbaïdjan. Mais ils ne le souhaitent pas » car ils seraient plus intéressés par la stabilité politique intérieure de l’Azerbaïdjan. (« Yeni Musavat »-15.01.2009) Le journal « Azadliq » fait état de problèmes survenus le 13 janvier dernier dans la diffusion sur ondes courtes de la « Voix de l’Amérique ». Selon le président du Forum Internet Osman GUNDUZ, ces problèmes auraient été générés par l’intervention « de structures dotées des moyens techniques requis ». (« Azadliq »-16.01.2009)

Les journaux d’opposition « Yeni Musavat » et « Azadliq » considèrent que le Ministre des Situations d’Urgence Kemaladdin HEYDAROV et son col-lègue des Transports Ziya MAMMADOV sont parmi les hauts responsables les plus tolérants envers les critiques des médias. (« Yeni Musavat »-13.01.2008)

Selon « Yeni Musavat », Heydar BABAYEV, l’ancien Ministre du Développe-ment économique, aurait été nommé à un poste très élevé dans la société russe « Gazprom ». (« Yeni Musavat »-14.01.2009)

Politique étrangère

Les journaux couvrent abondamment la crise actuelle du gaz entre l’Ukraine et la Russie. L’ambassadeur d’Ukraine à Bakou Boris KLYMTCHUK a accordé le 14 janvier dernier une interview au site www.day.az dans la-quelle il vante la politique énergétique de Bakou. Lors d’une conférence de presse organisée le 16 janvier, l’Ambassadeur KLYMTCHUK a souligné le rôle nouveau acquis par l’UE à l’occasion de la dispute gazière entre l’Ukraine et la Russie.

Relations arméno-azerbaïdjanaises

Les médias reprennent des informations sur un transfert d’armes qui au-rait été réalisé pour un montant de 800 millions de dollars entre la base militaire russe de Gumri et les forces armées arméniennes. L’Ambassadeur de Russie à Bakou Vassiliy ISTRATOV a été convoqué au MAE azerbaïdja-nais. Le journal télévisé de la chaîne ANS a diffusé le 15 janvier les propos du Premier secrétaire du Service de Presse du MAE azerbaïdjanais jugeant insuffisantes les informations présentées par l’Ambassadeur de Russie à ce sujet. Selon ANS, par cet acte Moscou a cherché à envoyer un message à Ankara. « Zerkalo » dans son édition du 16 janvier y voit une possible ré-ponse de Moscou au projet NABUCCO.

Image de la France

Le portail d’information www.day.az rend compte de l’entretien qu’a eu le 14 janvier dernier l’Ambassadeur de France en Azerbaïdjan Gabriel KELLER avec le Ministre de la Santé Oqtay SHIRALIYEV. La chaîne « Space TV » couvre l’intervention de l’Ambassadeur de France lors de l’ouverture de la conférence organisée le 15 janvier dernier par la firme française « Servier Laboratoires ».

« Yeni Musavat » dans son édition du 13 janvier rapporte que le journaliste Agil KHALIL a décidé de prolonger son séjour à Paris. Selon le directeur du journal « Azadliq » Azer AHMADOV, un retour du journaliste serait toujours dangereux, car ses agresseurs sont restés à leurs postes.

Le journal anglophone « Baku Sun » reprend en Une une dépêche d’« As-sociated Press » intitulée « Des dirigeants appellent à un nouveau capita-lisme ». Y sont présentées les interventions du Président SARKOZY, de la Chancelière allemande Angela MERKEL et de Tony BLAIR lors de la confé-rence du 8 janvier sur la crise financière. (« Baku Sun »-10.01.2008)

Plusieurs journaux font part du décès de la scientifique française d’origine azerbaïdjanaise Irène MELIKOFF. (« Ekho »-10.01.2009, « 525-ci gazet », « Bakinksi Rabotchi », « Ayna »-13.01.2009)

Dans sa rubrique « Club touristique », le journal « Ekho » du 10 janvier s’intéresse aux châteaux en France.

http://ambafrance.az/article.php3?id_article=1088

ANGLAIS

Turkey and Armenia nearing normality

YEREVAN - Armenia said on Wednesday it was very close to normalising relations with neighbouring Turkey after a century of hostility, Reuters reported.

The comments by Armenian Foreign Minister Edward Nalbandian followed similarly optimistic remarks by his Turkish counterpart last week. The two countries have no diplomatic ties and in 1993 Ankara closed their land border in a show of solidarity with ally Azerbaijan over the conflict in Nagorno-Karabakh region.

Relations have been haunted by the 1915 incidents, which ex-Soviet Armenia says amounted to "genocide". Ankara denies there was genocide.

But there has been a flurry of diplomacy in recent months, including a visit

by Turkish President Abdullah Gül to Yerevan in September to attend a football match between the two countries.

"We are very close to normalising Armenian-Turkish relations," Nalbandian told a news conference, Reuters reported. "We can take the next step and resolve the issue if Turkey, like Armenia, approaches it without preconditions and opens the border," he said. "After the border opens, we are ready to form a commission in which we can discuss issues relevant to both countries."

Since its war with Russia last year raised questions about Georgia's role as a safe transit route for oil and gas exports from the Caspian Sea, Armenia is being eyed as a potential alternative. Better ties between the neighbours would also boost Ankara's European Union membership bid.

Turkish Foreign Minister Ali Babacan said in a television interview last Friday normalisation of relations between Armenia and Turkey and Armenia and Azerbaijan was no longer "a dream." "I can easily say we have never come this close to a plan regarding the final normalisation of relations with Armenia," he said.

http://www.hurriyet.com.tr/english/domestic/10836258.asp?gid=243

01/19/2009 14:41TURKEY

Thousands of Turks sign petition for acknowledgment of Armenian genocideby Geries OthmanThe new sensitivity is the result of the death of Hrant Dink, the journalist killed two years ago. People connected to his murder are also part of the trial involving Ergenekon, the clandestine ultranationalist group accused of planning a state coup.

Istanbul (AsiaNews) - "My heart does not accept that the people are insensitive to the great tragedy that the Ottoman Armenians experienced in 1915. I reject this injustice, and sharing their pain and sentiment, I ask for forgiveness from my Armenian brethren." This is the online petition, more courageous than any before it, launched by three hundred Turkish intellectuals (journalists, writers, university professors) to ask for official recognition of the genocide of the Armenians during the first world war. It has been circulating on the internet for a month, and has already been signed by 27,650 Turkish citizens.It may not be a petition that will change the intransigence always shown by Turkish governments toward the genocide of the Armenians, but it is certainly a sign that something is changing in the nation's public opinion.

This is certainly one of the most significant results of the blood shed two years ago by Hrant Dink, the Armenian Turkish journalist shot to death on the streets of downtown Istanbul. Sentenced to six months for "insulting the Turkish identity," on the basis of article 301 of the constitution, for having dared to speak, as an Armenian, of genocide in the pages of his weekly Agos and in interviews that he gave to publications abroad, he became "the enemy of the Turks," and was essentially condemned to death by the same state justice that should have defended a citizen and his right to speak.It was January 19, 2007, when he was killed by a young ultranationalist. Two years later, it seems increasingly clear that the killing of the founder and director of Agos - the subject of a trial still far from any conclusion - expresses all of Turkey's problems: anti-Armenian and anti-Christian nationalism, limits on the freedom of expression, the overweening power of the security forces and some politicians, and the country's difficulties in coming to terms with the past.18 men are accused in the Dink trial. They are Ogun Samast, the young man who pulled the trigger, and his 17 accomplices, with very different backgrounds, but united by ultranationalist fanaticism. And it is no accident that in this major trial that has been shaking all of Turkey for more than a year, because of the involvement of well-known political and military figures, there are more men implicated in Dink's murder. Yes, among the 86 people arrested in the case of Ergenekon, in the clandestine ultranationalist group that united bureaucrats, retired military officers, nationalists, and criminal gangs, there is Veli Kucuk, a retired general who had threatened Hrant Dink with death, and Kemal Kerincsiz, the lawyer who had repeatedly sued Dink for "denigrating the Turkish identity," and also Fuat Turgut, the lawyer for the man who ordered Dink's murder.The killing of Dink was a shock for all of Turkey: everywhere there were gigantic photos of the slain journalist, candles in the street, 100,000 pro-democracy activists at his funeral with signs reading "We are all Armenians." No one would ever have expected such visible and stirring participation. The solidarity of the democrats and intellectuals is encouraging, and there are more and more supporters for Agos, with thousands of new subscriptions, and there is encouragement from the online petition, but there is still rigidity and strong opposition.Almost a century later, it is still difficult to confront the genocide of the Armenians in Turkey. So in spite of the fact that Turkish president Abdullah Gul has recently come out in support of the internet campaign, and has affirmed that everyone has the right to express his opinion freely, former ambassadors and diplomats have raised protests, calling the campaign a mistake and contrary to national interests. Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, after the angry reactions from some of the nationalists, has distanced himself from the appeal of the intellectuals who are asking for forgiveness from the victims: "I reject this campaign," he has said, "and I do not support it. I have not committed any crime, why should I apologize?"

So ten days ago, six Turkish judges presented a petition asking for the punishment of those who organized the campaign. As if this were not enough, Arat Dink, the son of the Armenian journalist, is now on trial with a possible sentence of six months, under the infamous article 301, and the accusation of "insulting Turkish identity." Behind the charges is the publication in Agos (of which he became editor after the assassination of his father) of an interview Hrant gave to the news agency Reuters in July of 2006, and in which he makes reference to the genocide of the Armenian people.But how long can this stubborn opposition continue? When on September 6, 2008, President Gul visited Yerevan, the capital of Armenia, to watch a soccer game between Turkey and Armenia, unlike the other heads of state he refused to enter the museum (in the photo) displaying documentaries and photographs of the genocide. Nonetheless, an increasing number of Turkish tourists and journalists are visiting this museum. "More than 500 Turks came here in 2008. That is an enormous number for us, unprecedented," says Hayk Demoyan, director of the museum. "At first, they are always shocked. They are disturbed by what they see, and deny it. But after this, most of them begin to question the history of their own country. Without a doubt, they are different when they go back home." This is exactly what Hrant Dink maintained, in defense of the Turkish people that he loved. When he was asked how it was possible that the Turks would not admit the genocide, he responded that this was not because of cynicism or hypocrisy, but "because they think that genocide is a horrible thing that they would never do, so they cannot believe that their ancestors would have done it. They deny it mainly because they do not understand it, they don't know anything about it. They see it only as a threat to their identity."The assassination of Hrant Dink has brought to light a stirring of solidarity and awareness that was unthinkable just a few years ago. These are signs of hope, hope in a process that will certainly be slow and long, difficult and contested, but that will lead Turkey to come to terms with this "black hole" in its history, from which it will emerge stronger. Many, in fact, have no doubt: if this syndrome of denial is not overcome, with the opening of a serene discussion about all the chapters of modern Turkish history, it will be very difficult for the country to carry out its transformation from an authoritarian state to a democratic state based on the recognition of universal rights. What is at stake is not so much the past, but rather the future of Turkey. "A process is needed," Dink asserted in an interview with Radikal in 2006, "in which information and expression are set free. With this development of our democracy, as we gradually come to understand it, our consciences will also become active. There must be freedom of expression. A Turkey that is not able to talk with itself will have nothing to say to the Armenians . . . We do not intend to remain stranded in history. What counts is safeguarding our future."http://www.asianews.it/index.php?l=en&art=14246&size=A

01/16/2009 14:47TURKEY

Unity Week in Turkey where Christians are truly close to one anotherby Mavi ZambakIn Istanbul as well as Ankara the country’s various Christian communities are used to small but tangible acts of solidarity and communion. In the capital’s only parish church, run by the Jesuits, ecumenism is the stuff of everyday life.

Istanbul (AsiaNews) – The decision to start the Week of Prayer for Christian Unity at the Aya Triada Kilisesi of Kadikoy, i.e. the Church of the Holy Trinity of Chalcedon, was not fortuitous. Chalcedon, today’s Kadikoy, is a posh residential neighbourhood on the Asian side of Istanbul, on the shore of the Sea of Marmara, facing glorious Saint Sophia, the ancient basilica-turned-mosques-turned museum by decree of the Turkish government. Here in the country that saw the first councils, where the Church first split, attempts are underway to put back together the many broken pieces of the centuries-old, but still lively Christian community. Whatever their rite or confession Turkey’s Christians—a tiny minority representing 0.2 per cent in this country of 70 million—have opened the doors of their churches ever since Athenagoras and Paul VI embraced in this city in 1965. Through a thousand acts of solidarity and communion, they have embarked on the inescapable path of ecumenism.Thus, symbolically embodying leaders and ordinary people in their daily and weekly experiences, Christians will meet to pray together starting tomorrow till next Saturday in any one of the many churches that are found among the buildings of modern Istanbul.They will meet first at the Greek Orthodox church, followed by the German church, and then the Evangelical church; then they will visit Santa Maria Draperis Catholic church, where some years ago the Friars Minor created an “International Fraternity for Ecumenical and Inter-faith Dialogue”, one of the most significant international centres for the promotion of dialogue. On Wednesday it will be the turn of the Church of Emmanuel, a US-based Protestant Church; followed the next day by the Armenian Apostolic Church, then the Syriac Orthodox Church, and finally the Armenian Catholic Church.“Each year this week is an interesting time in Istanbul,” said Fr Ruben Tierrablanca Gonzales, who is in charge of the Brotherhood of Friars Minor. “An ecumenical commission divides up the eight days between the various Churches. Each day is like a pilgrimage in the different Christian communities who act as host to their fellow brothers and sisters.”When you take park in liturgies according to the Latin, Syriac, Armenians Greek or Chaldean rite, in Turkish, Aramaic, Greek, Arabic, English, French

or German, you strongly feel the “communion of Saints;” the one Church “holy, universal and apostolic,” constituted by a small but varied group of Christians who meet as a sign of unity and hope in the world.Things are very different in Ankara, home to only 250 Christian, mostly Armenian families, who live amongst six million people, with a lonely building serving as a church.In the heart of the oldest part of a modern capital built by Ataturk in 1923, at the foot of the Citadel, across from the Museum of Anatolian Civilisations, hidden away amid run-down warehouses and wholesale stores, a salmon-coloured building stands out, a Coat of arms of the French Republic at its front, the French red-white-blue tricolour, waving at the top. This is the Church of Saint Theresa, Ankara’s only parish church. In reality in 1905 this used to be Saint Clement College, an institution founded and run by the Christian Schools Brothers. In 1916 it was destroyed by fire as was the surrounding Armenian neighbourhood. Only a supporting wall and an old street name plaque saying “Kardesler sokak” or “Brothers Street” remain as evidence of what it once was. In 1928 the French constructed a new building on the old ruins, after claiming title to the land, used it as the Embassy Chancery and French consul residence, before turning it into a French-language school in 1962. Through such twists and turns the property was saved and the second floor, first used as the embassy ballroom, was quickly turned into the “French Embassy chapel,” served by a French chaplain. Restored in 2002, it is now a Jesuit-run church, a place of worship recognised by the Turkish government, open to all of Ankara’s Christians. Here they meet every Sunday for the Eucharist celebrated by Fr Patrice Julienne de Pommarol, even if they have to do it according to six different rites. Here, ecumenism is the stuff of everyday life. As a good French Jesuit and not to do anyone any injustice Father Patrice has set up a 12-member pastoral council representing each confessional community, six men and six women, one per group (Armenian Orthodox, Armenian Catholic, Greek Orthodox, Syriac Orthodox, Syriac Catholic, Latin Catholic).For them the Week of Prayer in favour of Christian Unity is not going to represent anything exceptional; it will not entail taking any special initiatives; but it will mean calling upon the Holy Spirit to transform what they experience every day into an ever present reality around the world so that what Jesus wished so much might happen, “that they may all be one” so “that the world may believe that you sent me.” Indeed it is this that the heirs to the Galatians are trying to achieve, recalling the words the fiery Paul of the Nations addressed to them: “For you were called for freedom, brothers,” so “serve one another through love.”

http://www.asianews.it/index.php?l=en&art=14229&size=A

01/16/2009 09:49IRAQ

Mosul, fresh anti Christian violence. Murder and torture36-year old Chourik Bagrad, was massacred with multiple gunshot wounds to the head. Another believer was kidnapped New Years eve: he was released on payment of a ransom of 50 thousand dollars. AsiaNews sources relay that Mosul is a “volcano about to explode”.

Mosul (AsiaNews) – The lifeless body of a young Christian was found yesterday by the army in Mosul (Northern Iraq). The abandoned body uncovered in a street in the east of the city was that of 36 year old Chourik Bagrad.

AsiaNews sources in Mosul – a city with one and a half million inhabitants, 360 km north of Baghdad – confirmed that it was a an execution style killing: multiple gunshot wounds to the head. His body was later discarded in al-Bakr district, where it was found by police and brought to the morgue for an autopsy. Chourik Bagrad was a Christian from the Armenian Church and his brother works in Mosul University.The same sources refer that a Christian was also kidnapped New Years Eve in Mosul. The man, whose name we choose not to publish for security reasons, was kidnapped and held hostage for four days. He was only freed after the payment of 50 thousand dollars ransom. During his detention he was tortured over and over again. “If we hadn’t paid the ransom – the source confirms – they would certainly have killed him. They are criminal gangs, who kidnap for money. The want the Christian’s money”.Despite government claims and reports proclaiming that security standards have improved, Mosul remains “a volcano ready to explode at any moment”.The situation for Christians there is still tragic. In October alone 16 faithful were killed and 2000 families forced to flee. Groups linked to Al-Qaeda are operative in the area, targeting Christians in killing sprees, destroying their homes and properties, threatening them with letters, abductions and attacks. A hate campaign perfectly constructed to drive them from the land of their birth.In 2007 Msgr. Paulo Farj Rahho, the Chaldean bishop of the diocese was killed, his body found on March 13th in abandoned land outside the city limits. During the attack that led to his kidnap the three men who were with him for his safety were killed. In 2007 the death toll of Mosul’s Christian community was 13: among them we remember Fr. Ragheed Gani massacred on June 3and another two priests. (DS) http://www.asianews.it/index.php?l=en&art=14227&size=A

The Opposite of SilenceCommunity Gathers for Evening of Noise to Honor Dink, King, History's Champions of ChangeBY ALLEN YEKIKAN

“The ultimate measure of a man is not where he stands in moments of comfort and convenience, but where he stands at times of challenge and controversy.”

Martin Luther King Jr.'s words never rang as true as they did this week. As millions of people continued to pour into the nation's capital on the day dedicated to his memory, America's first black president prepared to make history by taking the oath of office.

On the eve of that inauguration, while the world anxiously waited to see Dr. Kings dream move closer to a reality, hundreds, young and old, gathered in Pasadena, California for a “moment of noise” to honor the countless individuals who throughout history, in times of “challenge and controversy,” dared to do more than just dream of a better world.

The event, titled “the Opposite of Silence,” was organized by the United Human Rights Council (UHRC) at Pasadena's Armenian Center, a building itself erected to honor the legacy of a people who stood for justice in the face of oppression. Marking the second anniversary of the assassination of Hrant Dink, the “Opposite of Silence” sought to highlight the lessons that emerged from that fateful day two years ago when a gunman attempted to silence truth by killing its advocate at the doorstep of his Istanbul office.

Before dying, Dink spoke out in opposition to the silence of indifference plaguing the world. With pen and paper he waged a struggle for peace, and worked to bring understanding between Armenians and Turks, whose mutual history has been stained by the genocide. By chance, the anniversary this year fell on Martin Luther King Day, allowing the organizers to draw a link between the two men and many other ordinary men and women who rose to the challenges of their day to try and bend the arch of history toward a better future.

“Tonight we remember more than just one individual, and more than just one cause,” exclaimed Saro Paparian in his opening remarks to the crowd gathered on Monday. “We have gathered to discover something that only you yourselves may truly be able to define. The Opposite of Silence.”

In defining what those words meant to him, Paparian, who serves as the chairman of the UHRC, pointed across the room to portraits of men and women who, through their vision and dedication, became history's

architects for change. Invoking the memory of men like Malcolm X and women like Alice Paul, he said "it's hard to find a single word or phrase that brings justice to the meaning behind the opposite of silence.”

“To oppose silence is to stand as others sit, to speak up while others whimper or say nothing at all, to remember when others merely forget,” he said, speaking of the need to bring down barriers that suggest inherent inequality between people of color or differing sexual orientation. “Tonight we commence in the opposite of silence, through action rather than just words, just as Hrant Dink had opposed silence; as Martin Luther King Jr. had opposed silence.”

Paparian's words were a poignant reminder to the audience that the indifference to injustice that allows the Armenian Genocide to still go unpunished, is the same as that which stood against women's suffrage, legislated the segregation of African Americans, and banned gay marriage.

“This was a wake-up call for my generation,” said Sanan Shirinian, a member of the UHRC. “Hopefully we can spark something in our own community and among our youth so they too may come to the level of awareness that inspired hundreds of thousands of young Americans in the 1950s and 60s to demand their civil rights.”

The wake-up call Shirinian spoke of was characteristic of the entire evening. While posters around the room presented the stories and struggles of people like Malcolm X, Harvey Milk, Hrant Dink, Alice Paul, and Martin Luther King, a short film at the opening of the event weaved a thread of clips featuring ordinary people speaking up, organizing, and fighting for an end to the Vietnam war, the injustices of inequality, and the mayhem of genocide.

“The video was extremely moving,” according to UCLA student Arek Santikian, who described the footage of Dr. King's speeches and Hrant Dink's interviews in the video as “truly motivating.”

“I think they wanted us to feel inspired. To not waste time sulking in the sorrow of injustice, but instead to get motivated and carry on their work," he said.

As community performers like R-Mean used poetry and music to amplify the message of the night, volunteers from the Armenian National Committee's Western Region helped people fill postcards to be sent to President Obama as part of the ANCA-Save Darfur Coalition's effort to urge the new president to stop the genocide raging in Darfur.

Others were busy raising awareness of the millions of children throughout the world forced to become soldiers in wars they cannot understand. Working with the UCSB chapter of Human Rights watch, Shant Karnikian and Amy Kaladzhyan sat at the entrance of the hall promoting the “Red Hands Campaign,” collecting red handprints to present to the United

Nations as a form of petition for stricter enforcement of its virtually disregarded ban on child soldiers.

Meanwhile, members from the Armenian Youth Federation (AYF) brought hundreds of canned and non-perishable foods to the event to be donated to community food banks in the area as part of the ANCA's “Cans for the Cause Campaign.” Organized in response to President Obama's call for a national day of service on Martin Luther King Day, the campaign had collected more than 10,000 cans nationwide by the end of that night.

"The Armenian Cause is interpreted by some as being something strictly Armenian and genocide related but when you take a good look at the principle behind it, you can't help but understand that it is actually a cause for human dignity, justice, and the rights of all," explained Berj Parseghian, a member of the AYF's central executive. "This is why we collected cans tonight and its why we remember the sacrifices of men like Martin Luther King Jr. and Malcolm X."

"When people unite, despite their nationality, gender, or sexual orientation, around a common purpose, a sense of empowerment fills the air. After that you can do anything, even move mountains," he said. "The rights of our people will be achieved when we fight for them with the right purpose in mind--not genocide recognition, but rather equality for all."

"When that happens we will have an endless number of allies helping our cause, from civil rights organizers and gay rights activists to anti-war veterans and environmentalists,” Parseghian added.

With that in mind, members from the AYF and UHRC had spent the weeks leading up to the event shoring up community awareness of the effort, reaching out to various human rights organizations, as well as visiting college campuses to invite teachers and their students to attend.

Karry Maines, a student from Pasadena Community College, heard of the event in her Political Science class. She spent the evening walking around the hall with her notebook jotting down information about the civil rights movement. Maines was one among many students who came to the event to learn about the man whose struggle for free speech in Turkey seemed so similar to the tireless campaign for free speech begun by Mario Savio at UC Berkeley in the 1960s.

Jasvir Kour, a sociology student from the same school, pointed to the images of Mahatma Gandhi and Malcolm X, noting how their deaths made her sad. “But this doesn't discourage me from believing in what I believe in,” she said. “No matter what you do or believe in, people who hate will always be against you, so you have to take a stand for what you believe is right and make it happen.”

For Raquel Dink, those words were embodied in her husband. At His funeral in Istanbul three years ago, she spoke to hundreds of thousands of

people of the birth of the new era in Turkey his dedication to the truth had spawned. Her eulogy, read aloud by Sanan Shirinian toward the end of the event, demanded that his death not be in vain.

“A person does not become great naturally,” she read from the eulogy as candles were passed and lit throughout the room. “He became great because he thought great things and pronounced great words. You too all thought great things by coming here.”

“Two years ago today, shock waves went around the world as the one million, five hundred thousandth and first victim of the Armenian Genocide was brutally, cold-bloodedly, and calculatedly assassinated in Istanbul,” Vache Thomassian, the chairman of the AYF had stressed in his remarks before the reading of the eulogy. He described Dink as a man “who believed in the rights of all people,” who despite daily threats on his life continued to talk about the Armenia Genocide and promote democracy within Turkey.”

“There comes a point in the life of every individual, a crossroads, where they must make a decision on how they will live their life,” he said. “We need to take a look at our past, look around this room, you will see a history of steadfast resolution, a history of individuals who were willing to die on their feet rather than live on their knees, a history of people coming together, recognizing social wrongs and working to correct them.”

The history of the Armenian people, Thomassian explained, is full of stories of “charismatic and vigorous individuals who laid their lives on the line in order to attract the attention of a world too busy to care to issues that begged for change.”

“These self sacrificing souls knew the risks involved with their actions, but they also knew the greater risk of taking no action at all,” he said. “Those who will be our next generations will look back to us and they will ask: what did they do when the world wasn't listening?”

“We must be able to say we did everything in our power, we organized ourselves, we educated ourselves, we worked together, we stood against political madness and we fought the righteous fight,” Thomassian stressed. “This is what we must say and this is what we must do to ensure a better tomorrow.”

Rather than bowing heads to pay respect to the fallen heroes of history, he invited the people gathered to join him in taking a moment to “think about something so wrong that it makes you want to scream out loud.”

“Now what are you going to do about it?” Thomassian asked.

“Leaving a boiling hell to run to a heaven is not for me. I wanted to turn this hell into heaven,” Hrant Dink once said.

*****

Editor's Note: The United Human Rights Council is a subcommittee of the Armenian Youth Federation. To find out how you can get involved, visit ayfwest.org or email ayf@ayfwest.org.

Wednesday, January 21, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38841_1/22/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Turkish Textbooks to See Change in Genocide WordingPublished: Thursday January 22, 2009

ANKARA (Combined Sources)--Students in Turkey will see a change in the way the 1915 Armenian Genocide is taught in their schools with text books covering the period will no longer use words that blatantly negate the reality of the genocide, reported the Turkish Hurriyet Daily on Thursday.

Text books for Turkish 8th graders will no longer refer to the Armenian genocide as a “baseless” accusation or a “so-called” genocide, Hurriyet said. Instead, the 8th text books that cover the issue will refer to the Genocide only as the “1915 events.”

The curriculum change comes after a review by the Coordination Board to Fight Baseless Genocide Claims (ASIMKK), the Education Ministry and the Head Council of Education and Morality.

As a result, the 8th grade curriculum for the course “Revolution History and Kemalism” has been amended, as well as its official description. The sentence describing the curriculum as one that will teach 8th Turkish 8th graders the “historical development of Turkish-Armenian relations and Armenian allegations,” has been replaced with a statement that says the curriculum will teach “Turkish-Armenian relations, 1915 events and related Armenian allegations.”

Thursday, January 22, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38842_1/22/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Inauguration Dispatch: Call for Unity and Promise of Accountability

BY ARA KHACHATOURIAN

Published: Tuesday January 20, 2009

President Barack Obama's message of national unity and participation and his promise of a more transparent and accountable presidency clearly set the tone for the way the 44th president will be conducting business with a pledge to be honest with the American people. A refreshing message at a time when the country is facing immense challenges both at home and abroad as a direct result of veiled agendas and shady back room politics.

When he took office under sunny skies over the nation's capital, our 44th president inherited not only a shattered economy and a world in peril, he also heads into the White House with pledges he has made on how to confront these challenges and others that would make the world a more just place in which to live.

As such began a day of unparalleled enthusiasm and emotional excitement, as history was made. The long journey, which began almost two years ago, entered its new phase with a unique sense of accomplishment and myriad potential.

I, along with a group of Armenian National Committee of America activists, "Armenians for Obama" campaigners and community members, began our day at 5 a.m. when we left the ANCA headquarters near Dupont Circle and began our trek--on foot--to Capitol Hill. The brutally cold weather did not deter us in any way to walk for two hours and wait in line for another three to enter our designated inauguration areas.

As we approached the Hill, we saw thousands upon thousands of other people who had made the journey to be a part of history and witness first-hand a changing of a guard in the traditional seamless manner, yet this time filled with immense hope, optimism and a renewed sense of national pride.

Looking back from the Hill and on Jumbotrons around the area one could only see people. A sea of people whose convergence began on the Hill and stretched along the Mall to the Washington monument, Throngs upon throngs of people carpeted the vast area and its adjacent streets and when Obama uttered the final words of his oath: "so help me God," it was as if the entire city exploded in unison. Coupled with the cannon salute, and the unstoppable cheers from the crowd, so began the new presidency.

We too look ahead with optimism and should foster Obama's calls for unity, service and accountability in our everyday lives.

A poignant footnote: Once all was said and done, an African-American man who was standing in front of me throughout the inauguration turned

around, put his arm around me and said, "It's a new day." He then walked away. Another cheerful roar from the crowd directed our attention to the sky, where President George W. Bush and his family were leaving Washington aboard the presidential helicopter.

Tuesday, January 20, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38765_1/22/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Press Statement from the Turkish Jews

Peace must be made in the Middle East with the concerted efforts of the leaders of Turkey and all other countries, for the benefit of humanity. Turkish Jews who have been living in this country for many centuries are an essential part of it. Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan has declared his sensitivity against anti-Semitism in the Parliament Group Meeting on Tuesday (Jan 13, 2009). Anti-Israeli rhetoric adopted by some local media as well as in mass demonstrations during the weeks clashes were taking place in the Middle East, has unfortunately been slickly transformed into anti-semitism. We Turkish Jews have no influence over the policies of any state, and contrary to the insinuations in some newspaper columns are deeply saddened from the ongoing clashes. We have held a special prayer service in all synagogues in Turkey; praying for the achievement of peace, commemorating the deceased and praying for the swift recuperation of the wounded, further sharing information about this special memorial prayer with the press. We strongly reiterate our hopes for the clashes to end, for the leaders to act with justice and for the concerted efforts of primarily Turkish state representatives and all leaders together to reach an impartial and permanent peaceful solution. Moreover we support the active participation of the Government of the Republic of Turkey and our Prime Minister in their pursuit for the attainment of a peaceful solution in the region. Living in this country for many centuries, we are equal citizens fulfilling our obligations as such; speak and think in Turkish, have been shaped by Turkish Culture. Furthermore we consider ourselves as part of the essential composition of our country. We Turkish Jews are an inseparable part of the Turkish Republic and are

deeply distressed from the insulting, humiliating accusations about our religion, and from being maliciously targeted by some national media. We know that the leaders of our country, intellectuals as well as people with common sense are paying attention to our worries about our community and to our call to attention. The speech Prime Minister Mr. Recep Tayyip Erdoğan has made on Tuesday expressing his position against anti-Semitism attests to this. We hope that this understanding will be shared by all the population and measures to ensure the continuity of this general sensitivity will be taken. The Jewish Community of Turkeyhttp://www.musevicemaati.com/index.php?newsId=41

Yerevan Plans Key Amendments Ahead Of Pace SessionPublished: Thursday January 22, 2009

YEREVAN (RFE/RL)--The Armenian government plans to amend two articles of the Criminal Code used against the most prominent of the opposition members arrested following last year's post-election unrest, Justice Minister Gevorg Danielian confirmed on Thursday.

The authorities seem to be thereby trying to prevent the Council of Europe's Parliamentary Assembly (PACE) from suspending the voting rights of its Armenian members because of the continuing imprisonment of dozens of supporters of opposition leader Levon Ter-Petrosian. The PACE is to decide whether to impose such sanctions next Tuesday.

Newspaper reports have said Armenian leaders told visiting PACE officials last week that they are ready to amend Article 225 and Article 300 of the Criminal Code in a way that would positively affect jailed opposition figures charged under them. The charges stem from the March 1 deadly clashes in Yerevan between opposition supporters and security forces. The clauses in question deal with provocation of “mass disturbances” and attempts to “usurp state authority by force.”

The PACE officials, who made no public statements in Yerevan, are said to have positively reacted to the pledge. Foreign Minister Eduard Nalbandian said on Wednesday that they returned to Strasbourg with a “better understanding” of the Armenian government's position on the matter.

Danielian did not deny a link between the planned “revisions” and the PACE threats to sanction Yerevan. “I can't say at this point whether or not there is any connection,” he told RFE/RL. “We discussed the issue with the

[PACE] rapporteurs.

“I wouldn't link it to the issue of the voting rights. But nobody can deny that new issues, new demands emerge during negotiations, and it is important to address them.”

Danielian did not specify what exactly Articles 225 and 300 will stipulate after undergoing changes. Nor would he say if their revision would lead to a quick release of the jailed oppositionists.

In the words of Armen Harutiunian, the state human rights ombudsman, the authorities want to “depoliticize those articles” in a way that would make it harder for them to criminalize opposition activities.

“I think many realize that the accusations brought under Article 225 and Article 300 are evidently unfounded,” said Lusine Sahakian, the defense lawyer of several opposition prisoners.

Sahakian suggested that the authorities are looking for a face-saving solution. “They don't want to acquit people and admit that they wrongly kept people in jail during all these months,” she told RFE/RL.

Thursday, January 22, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38843_1/22/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

TURC

Ermeni bakandan sert çıkış  

ANKA Ermenistan Dışişleri Bakanı Nalbandyan, Ankara ile ilişkileri normalleştirmek amacıyla “fedakarlıklar” yapmayacaklarını vurgularken “Türkiye ilişkilerimizi normalleştirerek bize bir iyilik yapmıyor” dedi. Nalbaldyan “Ermenistan, soykırımın tanınmasını amaçlayan politikadan hiç bir zaman vazgeçmeyecek" şeklinde

konuştu.

Edward Nalbandyan, düzenlediği basın toplantısında Ermenistan’ın hükümetler arası bir komisyonun kurulmasını, ancak Türkiye’nin sınırı açması ve ön koşulSuz olarak Ermenistan ile diplomatik ilişkileri kurması halinde kabul edeceğini bildirdi.

Ermeni basınına göre, Nalbandyan, “Türkiye, ilişkileri normalleştirerek Ermenistan’a bir iyilik yapmıyor” ifadesini kullandığı basın toplantısında

“Yerivan, Ankara ile ilişkileri normalleştirmek için fedakarlıkları yapmayacak” dedi. Nalbandyan şöyle konuştu:

“Ermenistan, Ermeni Soykırımı’nın uluslar arası toplum tarafından tanınması amaçlayan politikadan hiçbir zaman vazgeçmeyecek. Tarihin kara sayfalarının çevrilmesi gerekir ancak geçmişin dersleri hiçbir zaman unutulmamalı. Ermenistan hiçbir zaman Ermeni Soykırımı gerçeğini sorgulamayacak.”

"BABACAN İLE MUTABIKIM"

Ermenistan Dışişleri Bakanı, mevkidaşı Ali Babacan’ın iki ülkenin barışmaya yakın olduğu yolundaki değerlendirmesi ile mutabık olduğunu da söyledi. Ancak Nalbandyan “Sorunlar, sadece Türkiye, koşulsuz olarak Ermenistan ile diplomatik ilişkileri kurmayı kabul ederse çözülür” dedi.

Bu arada, Nalbandyan, Türkiye’nin önerisi olan Kasfas İstikrar ve İşbirliği Platformu’nun planlanan toplantısına katılacağını da bildirdi.

http://www.hurriyet.com.tr/dunya/10826858.asp

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lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

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AGENDA TV, RADIO & CINEMA

Janvier

Ven 23/1

Empreintes Elie Wiesel, messager de la mémoire. 20h35-21h24 France 5 300 20h50-22h40 TPS Star

Sam 24/1

Carnets de voyage Arménie. 00h00-00h49 Voyage

Où, quand, comment ? L'histoire Pol Pot, le bourreau Khmer rouge. 18h00-19h30 LCP

Entre nous Charles Aznavour. 18h05-18h59 Télé Melody

Dim 25/1

Empreintes Elie Wiesel, messager de la mémoire. 08h55-09h49 France 5

Entre nous Charles Aznavour. 10h35-11h29 Télé Melody 300 11h05-13h00 TPS Star

Carnets de voyage Arménie. 15h45-16h45 Voyage

Lun 26/1

Entre nous Charles Aznavour. 14h05-14h59 Télé Melody

Histoire de comprendre Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque. 14h50-15h05 Histoire

RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLESAgenda - Colloque à Alfortville: «Des Arméniens isla-misés et cachés» L'Union Sanouts de l'école Sourb Khatch (Sainte Croix) organise avec Pa-rète Manokh un colloque intitulé « Des Arméniens islamisés et cachés ».

Le colloque aura lieu le 27 janvier 2009 à 20h30 dans la salle de confé-rence de l'école S. Mesrob d'Alfortville

Adresse - 4 rue Komitas – 94140 Alfortville

Programme:

- Introduction

Différentes identités de l'homme. Relations entre la religion et la nation. Arméniens, des gens d'origine arménienne, des Arméniens redevenus chrétiens...

Pourquoi les Arméniens ne sont-ils pas nombreux? Autre peuple islamisé. Le nombre des Arméniens islamisés ou cachés.

- Des Arméniens islamisés avant le génocide

Informations historiques

- Des Arméniens islamisés pendant le génocide

Différentes méthodes d'islamisation. Différents groupes d'Arméniens convertis à l'islam. Des Arméniens convertis à l'islam d'une manière évi-dente et des Arméniens cachés. Etat psychologique.

- Arméniens turquisés, kurdisés, arabisés...

- Des Vartotsi, des Hamchentsi, des Alévis de Dersime...

- Des Arméniens convertis à l'islam ou cachés faisant partie d'organisa-tions politiques turques

- Des Arméniens redevenus chrétiens

- Des personnalités turques d'origine arménienne

- Informations récentes sur des Arméniens convertis à l'islam

- Conclusions et propositions

- Projection de films

Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien don-nés par l'Association MACHTOTZ

L'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la défense de la langue arménienne.

Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne organise

1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones

NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009 Stage de 50 heures, le samedi matin de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu)

Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans

Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire l’arménien.

L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa ME-THODE AUDIOVISUELLE

2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre 12h et 15 h à Paris.

Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau.

3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN OCCIDEN-

TAL POUR LES NON – ARMENOPHONES

Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi

3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio : 99 Euros (frais d’expédition inclus). Pour tous ces cours et le manuel :

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51

Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181

Agenda - 24 janvier/ Concert Sergey KhatchatryanConcert Sergey Khatchatryan, Salle Pleyel, samedi 24 janvier 2009, à 20 heures

Les mélomanes apprécient beaucoup Sergey Khatchatryan, jeune violo-niste arménien au talent incontestable. Il sera en concert avec L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Au programme :

- Concerto pour violon de Aram Khatchaturian - ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov : La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia (La bataille de Kerzhe-nets), La Demoiselle des neiges : suite, Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles) - Voyez les modalités en pièce jointe

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Samedi 24 janvier 2009, 20 heures Sergey Khatchatryan, violon

en concert avec

L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Vous entendrez le Concerto pour violon de Aram Khatchaturian ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov :

La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fe-vronia (La bataille de Kerzhenets) La Demoiselle des neiges : suite Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles)

Tarifs : 85 €, 65 €, 45 €, 30 €, 10 €

Renseignements et réservations :

- sur le site internet http://www.sallepleyel.fr/ - par téléphone au 01 42 56 13 13, du lundi au samedi, de 11h à 19h (2€ de frais de réservation téléphonique par billet)

Salle Pleyel / 252 rue du faubourg Saint Honoré / 75008 Paris Métro Ternes ou Charles de Gaulle – Etoile

Télécharger le pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24832

Agenda - 27 janvier - journée de la mémoire de l'Ho-locauste et de la prévention des crimes contre l'hu-manité27 JANVIER - JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DE L'HOLOCAUSTE ET DE LA PRÉ-VENTION DES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ

Lecture - Des voix sous les cendres - dimanche 25 janvier 2009 , 19h

Extraits de Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d’Auschwitz-Birkenau (éd. Calmann-Levy, Mémorial de la Shoah , 2005) Lecture par Francis Huster.

Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se re-laient jour et nuit, était contraint d’extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres.

En savoir plus http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContent-FromNumLinkAction.do?type=1&itemId=988

Agenda - 27 janvier: Récital de "Canzoni Napoletane" avec Rouben ElbakianEn partenariat avec Cultura ed Italia

Récital de " CANZONI NAPOLETANE "

ROUBEN ELBAKIAN

Tenore a la Voce d'Oro

Mardi 27 janvier à 20h30

Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne

LOCATION - TICKETNET - http://www.ticketnet.fr/shop/intro.asp?idtier=78768 - 0 892 390 100

Virgin Mégastore, Galeries Lafayette, Auchan,

E-Leclerc, Cultura...

Intégralité de critique et avis des personnalités - voir les pièces jointes

Pour de plus amples informations : http://www.roubenelbakian.com/

Désir Belcanto Production

contact.belcanto@gmail.com

Agenda - 5 février: Exposition photographique à l'UGABUGAB Paris / IDF organise une exposition intitulée « Ecoumène & Molokans » du Photographe Japonais, Takuji Shimmura, un pas-sionné de l'Arménie, du 5 au 14 février 2009 au Centre Culturel Alex Manoogian de l'UGAB (118 rue de Courcelles Paris 17e ).

Le Vernissage aura lieu le Jeudi 5 février 2009 de 18h 30 à 21h.

Plusieurs voyages conduisent Takuji en Arménie ; les photographies huma-nistes qu'il y réalise d'abord lui ouvrent les portes du pays, orientant son travail sur les mutations urbaines subies par la ville d'Erevan, victime du tremblement de terre de 1988.

« Ecoumène » : le grand sujet réalisé en 2007 à Erevan lui vaut de rempor-ter le Prix Lucien Hervé et Rodolf Hervé 2008 à l'Ecole Spéciale d'Architec-ture de Paris.

« Molokans » : une série de portraits sur une communauté Russe vivant en Arménie, recluse sur elle-même.

Pour plus d'information, visitez le site http://paris.agbueurope.org/

UGAB Paris/IDF

Agenda - 5 février 2009: Inauguration de l'Atelier d'ARAMLe Collectif VAN vous présente cette information:

Marseille - 19 décembre 2008

Après quatre mois de travaux, les travaux de l'Atelier d'ARAM sont sur le point d'être terminés. Toute l'équipe de l'association est heureuse de vous proposer quelques photographies des locaux.

AGENDA - INVITATION

> L'Atelier d'ARAM sera inauguré le jeudi 5 février 2009 à 19h. Nous vous invitons d'ors et déjà à noter sur votre agenda cette date et à en parler autour de vous.

>> Malgré une aide financière de la Région Provence Alpes! Côte d'Azur (à hauteur de 78% des frais d'investissements), l'association a besoin de la mobilisation de toutes et tous pour rembourser le prêt bancaire.

Nous comptons sur vous.

Envoyez vos dons à : Association ARAM 8 bis, place Pélabon 13013 Marseille Tél/Fax : 04 91 06 57 36 Mail : asso.aram (at) wanadoo.fr

Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ?

Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Séminaire d’enseignement et de recherche

Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre, mé-moire et réconciliation » soutenu par le CIERA

Programme 2009

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Le mercredi de 18h à 20h

Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch, Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil (psychana-lyste).

Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, es-calier L, 1er étage, salle F 603

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre nations (procès ; répa-rations, « repentances »...).

Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée, notam-ment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est interdisci-plinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison internationale. Deux notions essentielles sont utilisées, explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces psy-chiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles, devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des « violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous continuerons à décliner la polysémie.

À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux guerres

et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ; – la ques-tion des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et socio-cultu-relles/sociétales de la réconciliation.

Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois de juin 2009 trois journées d’étude.

Programme des séances du séminaire

18 février 2009 —

Julien Seroussi (ATER université Paris 4) La cause de la compétence universelle des juges nationaux : l’implosion d’une mobilisation collective internationale

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

25 février 2009 —

Hugues Tertrais (Paris 1) Titre non encore précisé

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

4 mars 2009 —

Annette Wieviorka (UMR IRICE) Cambodge (procès des Khmers rouges) : titre non encore précisé

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

18 mars 2009 —

Antonin Tisseron (doctorant Paris 1) La France et le procès de Nuremberg

et Régis Schlagen (doctorant Paris 1) Mémoire de la déportation des homosexuels France-Allemagne-Pays-Bas

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

1er avril 2009 —

Claudia Moisel L’accord franco-allemand de 1960 au sujet de l’indemnisation des victimes du nazisme

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

8 avril 2009 —

Étienne François Les lieux de mémoire à Berlin

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

29 avril 2009 —

Eva Simonsen (université d’Oslo) Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

13 mai 2009 —

Fabrice Virgili (UMR IRICE) À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire »

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier

L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

27 mai 2009 —

Bilan du séminaire

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Agenda - 14 et 15 mars: "Parfums d'Arménie" au Ca-sino de ParisPour les Fêtes de fin d'année vous cherchez un cadeau original?

Offrez 2 heures de rêves avec le spectacle

Parfums d'Arménie de la Compagnie de danse YERAZ.

Venez vivre ou revivre un grand moment d'émotion au CASINO DE PARIS le samedi 14 et le dimanche 15 mars.

Réservez vite vos places au 08.926.98.926 ou auprès d'Armineh au 06.24.33.35.86 ou bien par mail : yeraz@hotmail.fr.

Agenda - 14 et 15 Mars/ Parfums d'Arménie au Casi-no de ParisAprès l'Olympia et une tournée au Liban, la Compagnie Yeraz est de re-

tour sur une grande scène parisienne!

La Compagnie Yeraz présente : Parfums d'Arménie au Casino de Paris les 14 et 15 Mars 2009.

Avec plus de 70 artistes sur scène, Parfums d'Arménie promet deux heures de spectacle pleines de force et d'émotions composé de chorégraphies lar-gement inspirées des thèmes puisés dans les traditions, légendes et His-toire arméniennes. Son originalité réside dans une approche scénique d’inspiration parfois contemporaine, délivrée des modèles classiques pré-

existants, pour s’ouvrir à des choix artistiques novateurs intégrant tradi-tion et modernité. La danse arménienne est ici ! réappropriée, réinventée, perpétuant ainsi l’héritage d’un art toujours vivant.

Réservation des billets dans les points de ventes Fnac, Carrefour...et au Casino De Paris http://www.casinodeparis.com/ ou bien auprès d'Armineh au 06.24.33.35.86 ou par e-mail: yeraz@hotmail.fr.

Agenda - Dimanche 15 mars 2009 : voyage de Mé-moire au camp d'AuschwitzDimanche 15 mars 2009 : VOYAGE DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ

VOYAGES DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ

Voyages individuels

Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau, ouvertes à toutes personnes souhaitant faire ce voyage de mémoire et de recueillement. En 2007, 593 personnes ont participé à ces voyages individuels.

Saison 2008/2009

Pour l’année 2008-2009, 4 dates sont proposées aux particuliers et collec-tivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 15 mars 2009 -Dimanche 22 mars 2009

L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire.

Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des parti-cipants. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.

Programme

Matinée :

La visite débute entre 10h30 et 11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».

Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument inter-national.

Après-midi :

Après une courte pause, la visite reprend sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.

Transport

- Rendez-vous à 6h du matin à Roissy CDG. - Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30. - Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. - Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.

Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides.)

La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée.

Se munir d’une pièce d’identité pour les ressortissants européens (ainsi qu'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non accompa-gnés) ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mi-neurs de nationalité étrangère.

INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS

Tarifs

360€ par personne (transport, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion.)

Contact

Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : valerie.ezra@memorialdelashoah.org

Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire (lien en savoir plus) accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante : Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris. Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée. http://www.topj.net/fr/agenda/info.tpl?sku_arch=34367704662430967

Agenda - Parution de l'ouvrage "L'Année franco-phone internationale, édition 2008"

Cette revue apporte chaque année une information actualisée et détaillée sur l’espace francophone.

Plus d’une centaine de rédacteurs ont collaboré ont cette édition compre-nant trois parties : un dossier Débats en Francophonie, un dossier Hom-mages, et un Etat du monde francophone ; la rubrique "Arménie" est rédi-gée par Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM.

Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour

La jeunesse arménienne de France présente

Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens

Ararat mon Amour

les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky.

La belle idée Cadeau de Noel Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802-820

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Al-then Paluds

1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009

Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négation-nisme et historiens".

2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabi-rian et Mihran Amtablian.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du

8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits.

Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02

La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Arta-vazd Pelechian.

L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.

Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous per-mettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisa-tion leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de na-vettes.

La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, man-ger, boire etc…) .

C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Se-vak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.

C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.

Télécharger le programme

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392

Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Ar-ménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province.

- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg

- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg

De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.

Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :

-Voyages à la carte -Séjours -Circuits - Ecotourisme - Voyages de groupe, d'affaires.

De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4 fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*.

Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.

*Voir les modalités à l'agence.

VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : voyagesbyblos@wanadoo.fr WEB : www.voyagesbyblos.com

VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL VOYAGESBYBLOS@WANADOO.FR

Agenda - 01 Avril/Concert: Svetlana Eganian

Le programme de concert de Svetlana Eganian

Concert: Svetlana Eganian

RESUME :

Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano.

Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capric-cio, Elégie à la

mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque.

Aroutiunian et A.Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pia-nos.

THEMATIQUE

Concert; DETENTE;Spectacles;

DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00 FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00

ADRESSE C.N.S.M.D LYON 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9¨Ame

Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana Ega-nian

TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian

RESUME

Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mé-moire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babad-janian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas Sogomon So-gomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian : Prélude, Danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchat-chatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.

THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles;

DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00

FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00

ADRESSE 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9ème

SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/

http://www.tourisme-animation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian5699.htm

Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotionsLe voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce en-core l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet.

Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Ar-ménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la post-indé-pendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtis-seurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatch-kars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple.

Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays diffi-cile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écou-té les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à tra-vers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux.

Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue bro-chée - 117 photos couleur.

ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE

Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visi-teurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swa-hili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire.

ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS

Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08

Format : 16/22 cm.

192 pages sur papier couché brillant

117 photos couleur, cartes

Reliure cousue brochée

Prix Public : 25 €

ISBN : 978-2-81110-043-8

Editions KARTHALA

22-24, bd. Arago - 75013 Paris

tél : 01 43 31 15 59

http://www.karthala.com/

Nota :

L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :

ARMENIE

Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL

Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Ar-ménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?

Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.

Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.

Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, sur-gissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.

Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise.

Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublie-rez pas la légendaire générosité.

Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est ren-due dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant.

La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Armé-nie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.

Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental.

Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de par-tager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ».

Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.

http://www.cap-monde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMO-TIONS-film-24.htm

http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Ar-méniennes d'Althen Paluds

Chers Amis,

Voici l'Avant-Projet de Programme.

Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits, mais l'essentiel est dans ce document. J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un pro-gramme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en toute CONVIVIALITE.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons pas un carnet d'adresses fourni. Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info.

DJERMOREN Mooshegh

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http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791

Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008

INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG

Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)

NOMINATION FOR:

BEST INTERNATIONAL WEB SITE

http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/

http://www.lucinehovanissian.am/

mp3s from her latest album

“Made in Armenia” are on:

http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806

Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem

A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche.

LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3fc61844e

VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/

Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.

En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles.

Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler.

Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas.

Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.

Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure.

• Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur

ACHETER CE LIVRE:

http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=248

FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009.

POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre 9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.

Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nou-veaux ouvragesNouveaux livres

La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM :

"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin

La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / au-teur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribu-tion] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] - Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage

--------- Commentaire :

Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que

le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sau-vetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelin-jacques

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"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la res-ponsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam

Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la respon-sabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile De-mange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage

----------- Commentaire :

A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux Etats-Unis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse offi-cielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.

Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le té-moignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet ensei-gnant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la des-truction totale ou partielle du peuple arménien ?"

En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient au-cune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfu-table, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre col-lectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pou-voir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque.

Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire.

Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence armé-nienne dans le pays.

C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein inter-rompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément armé-nien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, sou-vent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.

Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vi-gueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque dési-reuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pa-muk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mé-moire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le ta-bou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'ex-termination des Arméniens ?

Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnais-

sance du génocide.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner

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"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de Georges Kevorkian

Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN - Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099 Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage

---------- Commentaire :

Avril/mai 1909

L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les com-munautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humani-taire en territoire turc…

Septembre 1915

La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contre-ami-

ral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’ex-termination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les re-cueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfu-giés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquable-ment organisée par la Marine française....

Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exception-nelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impli-qués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hom-mage au courage des marins français.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkian-georges ----------------------

Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique ar-ménienE-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

- pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista

- Voyez les modalités en pièce jointe

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dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.

Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK

Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations :

Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Diction-naires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e--Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion

ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Inter-net : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php

* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista

Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783

Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée

Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois

Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoire-ou-bliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm

Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré. La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'ex-termination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le tra-vail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a dé-buté en juin 1941 sur le front de l'est.

"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil

http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balles-histoire-oubliee-video-8077.htm

Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Is-sy-les-Moulineaux

Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-les-Mou-lineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian.

Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œu-vrant pour la bonne cause !

Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Espla-nade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes :

- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voi-sines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.

- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois di-mensions : économique, éducative et politique et construit avec ses parte-naires du Sud une économie solidaire au service du développement du-rable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du com-merce équitable.

- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.

Les nouveautés 2008:

- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne.

Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.

- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie.

- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société.

http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/

le_marche_de_noel_de_la_ville_accueille_les_associations

Agenda - Les monuments de la région de Mouch-Sassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques.

Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique.

Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915).

CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.

Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable.

Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.

Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur

http://editions.sigest.net/page000100fc.html

ou alors par un chèque de 14 euro libellé à

SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville

Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.

http://editions.sigest.net

Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II

Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :

Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur

Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés.

contact@sourcesdarmenie.com

Par Courrier : Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02

Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=1

Pour acheter le livrehttp://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=33

Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'ArménieMise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.

Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.

Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €.

Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.

Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem.

Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37

Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/

et le blog : http://blog.houys.eu

Télécharger le pdf et le word document:

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316

Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure trans-mission de notre mémoire collective dans les écoles.

“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne

C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus dou-loureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.

Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » en-gage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »

Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémo-riel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hom-mage aux innombrables disparus.

Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-des-ombres.html

ISBN : 978-2-84924-063-2

13 x 20 cm

62 pages

12,00 €

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Pays visités dans le livre :

Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Co-rée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Viet-nam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salva-dor, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwan-da, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.

Dans la presse pédagogique :

Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-des-ombres

Extrait du livre :

Boucles

Les boucles du jour

Tombées à vos pieds

Caressent les nuits

De nos mémoires brûlées.

Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi

http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm

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Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre

des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : labassijysuis@radiofrance.com et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours

respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

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- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : aafc@free.fr

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