Université Pierre et Marie Curie – Paris VI€¦ · Cas n°10 : périarthrite scapulo humérale...

23
Université Pierre et Marie Curie – Paris VI Faculté de médecine La Pitié Salpétrière DIU « MÉSOTHERAPIE ET DOULEUR » service du professeur Perrigot TRAITEMENT DE LA DOULEUR EN MÉDECINE GÉNÉRALE PAR LA MÉSOTHÉRAPIE À PROPOS DE 10 CAS Directeur de stage : Dr Laurens ANNÉE 2002 - 2003 Docteur Gérald ANNELOT 1

Transcript of Université Pierre et Marie Curie – Paris VI€¦ · Cas n°10 : périarthrite scapulo humérale...

  • Université Pierre et Marie Curie – Paris VI Faculté de médecine La Pitié Salpétrière

    DIU

    « MÉSOTHERAPIE ET DOULEUR »

    service du professeur Perrigot

    TRAITEMENT DE LA DOULEUR

    EN MÉDECINE GÉNÉRALE

    PAR LA MÉSOTHÉRAPIE

    À PROPOS DE 10 CAS

    Directeur de stage : Dr Laurens

    ANNÉE 2002 - 2003

    Docteur Gérald ANNELOT

    1

  • INTRODUCTION

    I – MÉTHODOLOGIE

    1. sélection des dossiers :

    a) Recherche dans la base de données b) Résultats des recherches

    2. Choix des dossiers :

    a) Par ordre chronologique b) Par intérêt clinique c) Suivi des patients

    3. Appréciation des résultats : échelle de douleurs

    II – PRÉSENTATION DES 10 DOSSIERS

    1. Présentation de chaque dossier :

    • Motif de la consultation et histoire de la maladie • Antécédents notoires • Examen clinique et diagnostic • Action thérapeutique et techniques employées • Synthèse

    2

  • 2. Les dossiers présentés :

    • Cas n°1 : douleur traumatique de la main • Cas n°2 : douleur lombaire et du bassin post traumatique • Cas n°3 : douleur arthrosique du pied • Cas n°4 : bursite achiléenne • Cas n°5 : douleur lombaire chez un sportif • Cas n°6 : rhizarthrose du pouce • Cas n°7 : épicondylite • Cas n°8 : gonalgie bilatérale • Cas n°9 : douleur d’arthrose cervicale et de l’épaule • Cas n°10 : périarthrite scapulo humérale

    III - DISCUSSION

    Résultats

    Complémentarité avec d’autres thérapies

    CONCLUSION

    BIBLIOGRAPHIE

    3

  • INTRODUCTION Il m’a semblé intéressant dans le cadre de ce mémoire, d’essayer d’évaluer l’impact du traitement par la mésothérapie dans l’exercice d’un cabinet de médecine générale. En effet, la douleur est un motif de consultation très fréquent. La médecine allopathique (prise de médicaments par voie orale) nous permet de répondre à ce motif de consultation de façon plus ou moins satisfaisante. Il nous faut donc définir la place de la mésothérapie par rapport aux traitements médicamenteux habituels. Rappelons que la mésothérapie est une technique d’injection par voie intradermique, profondeur variant de un à dix, treize millimètres. Elle utilise des médicaments allopathiques réservés à un usage injectable. Cette technique permet d’apporter les traitements directement, en local ou loco-régional. L’action de ceux-ci reste ainsi en grande partie localisée. D’autre part, ce type de technique permet outre une action ciblée, une diminution importante des effets délétères de certaines molécules (type AINS dont la gastro-toxicité est bien établie). Nos maîtres en mésothérapie ont résumé en trois mots l’intérêt de cette technique :

    “localement, quantité peu importante, innocuité” La technique en elle-même en regard des organes souffrants ou de leurs projections cutanées, permet une action maximum au niveau local. Les concentrations actives de produits sont suffisantes pour agir efficacement sans pour autant inonder l’organisme ; en mésothérapie une ampoule d’anti-inflammatoire par injection utilisée en mélange sera active pour une période de trois à sept jours alors que traitement habituel en intramusculaire nécessite une à deux ampoules quotidiennes sur une durée de quatre à sept jours. La répercussion des effets indésirables de toutes les molécules employées s’en trouve considérablement abaissée. Bien sûr il persiste toujours un risque d’allergie aux molécules employées avec les conséquences habituelles comme dans la pratique de la médecine allopathique.

    4

  • I - MÉTHODOLOGIE 1 - sélection des dossiers A) recherche dans la base de données Cette recherche a été faite grâce à une indexation dans la base de données des patients au sein du cabinet de groupe dans lequel j’exerce. Le logiciel médical que nous utilisons (Axisanté), grâce à un module de recherche statistique multi critères, m’a permis de sélectionner les cas traités en mésothérapie parmi nos douze mille dossiers actifs. J’ai donc demandé une recherche sur une période allant du 1er septembre 2002 au 29 février 2003. Les critères de recherche étaient les suivants : Motif de consultation: douleurs Traitement méso. Mésothérapie B) résultats J’ai obtenu une liste de soixante dix noms par ordre chronologique ; je les examinés un à un afin de déterminer le type de pathologie de chacun. Cela m’a permis de faire ma sélection des dix cas que j’ai étudiés. 2) choix des dossiers A) par ordre chronologique Il m’a paru intéressant au départ de prendre les dossiers par ordre chronologique pour avoir un reflet de la pathologie traitée en mésothérapie en consultation de médecine générale. B) par intérêt clinique Dans un second temps, j’ai distingué certains cas en fonction du dossier clinique particulièrement intéressant en mésothérapie. C) suivi des patients J’ai éliminé certains cas dont le suivi avait été insuffisant ou incomplet, ce qui ne permettait pas de faire une évaluation de l’intérêt de traitement par mésothérapie.

    5

  • 3) Appréciation des résultats : échelle des douleurs J’avais prévu depuis août 2002 de noter à chaque consultation de mésothérapie les résultats de cette technique par un interrogatoire spécifique de mes patients : utilisation de la classique échelle de cotation de la douleur, de 0 à 10. Je demandais à chaque patient de déplacer le curseur en fonction de ses sensations douloureuses. Il est à noter que certains patients ont apprécié en plus de leur douleur résiduelle d’autres éléments tels que raideurs articulaires, contractures musculaires, etc. Cependant dans l’ensemble la douleur restait leur principal critère d’évaluation. II - PRÉSENTATION DES DIX DOSSIERS 1) présentation de chaque dossier Chaque dossier sera présenté de la même façon pour faciliter la comparaison et l’exposé du cas : Motif de la consultation et histoire de la maladie Antécédents notoires : l’exposé est limité aux maladies graves, à l’état du patient augmentant la morbidité ou expliquant le choix du traitement par mésothérapie Examen clinique : il ne sera explicité que l’examen pour le motif de la consultation excluant l’examen général ou un autre motif, sauf cas particulier Action thérapeutique et techniques employées : nombre de séances, résultats entre les

    séances, technique de mésothérapie employée, mélange utilisés, association éventuelle avec d’autres techniques paramédicales

    On utilisera les abréviations suivantes pour les techniques : MIP pour Mésothérapie Intra dermique Profonde MES pour Mésothérapie Epidermique Superficielle du Dr Périn MPS pour Mésothérapie Ponctuelle Systématisée du Dr Mrejen Synthèse : résultat global, discussion 2) les dix cas

    6

  • CAS N°1 : douleur traumatique de la main Monsieur Ka. Chr. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Il s’agit d’un homme de 46 ans venant me consulter pour douleur au niveau du deuxième espace inter digital de la main gauche ; notion de chute il y a quinze jours avec douleur chronique hyperesthésie de la main gauche et oedème centré sur le deuxième espace inter- digital. Antécédents notoires : On note que ce patient est suivi pour une sclérose en plaque depuis dix ans (diagnostiquée sur le signe de l’ermite). Les poussées de la maladie se signalent, le plus souvent, par des paresthésies des membres supérieurs, de l’abdomen (à type de fourmillement, parfois douleurs) et dysurie (mictions impérieuses traitées par Iskédil). La maladie est assez bien contrôlée par l’interféro ß (Avonex) et des flashs de corticoïdes prescrits à domicile lors des poussées ; le dernier flash remonte à six mois auparavant pour une poussée à type de fourmillement dans les membres supérieurs. Examen clinique : A l’examen, on retrouve sur le dos de la main un petit oedème comblant le deuxième espace interdigital gauche et débordant sur les espaces inter-digitaux adjacents. La palpation est assez sensible entrainant un petit mouvement de retrait de la main. Une paresthésie plus ou moins désagréable se manifeste au toucher et lors des tests des muscles inter-digitaux (deuxième et troisième doigts). Pas de douleur à la palpation du poignet, des os du carpe et du métacarpe, mobilité normale de la main. Action thérapeutique et techniques employées : J 0 : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Mésocaïne 2cc + Zofora 1cc Le premier mélange est utilisé en (MIP) dans l’espace inter digital et environnement -

    aiguille de 4 mm. Mélange 2 : Torental 2cc + Calcitonine 1cc + Mésocaïne 1cc Le deuxième mélange est utilisé avec le kit 5, technique MES sur toute la main et

    l’espace inter-digital. J 7 : le patient décrit une amélioration durant quatre à cinq jours, quantifié à 8/10 avec reprise progressive de la douleur au stade antérieur. L’examen montre une main un peu moins douloureuse, un oedème persistant. Radios de la main et échographies sont demandées Traitement : utilisation des deux mélanges précédents avec addition dans le mélange 1 de 2cc de Dicynone. Protocole identique.

    7

  • J 14 : le patient décrit une amélioration de la sensation douloureuse cotée à 6/10 mais plus diffuse dans la main L’examen montre une diminution nette de l’oedème ; les résultats de la radio et de l’échographie sont normaux. Traitement : utilisation d’un seul mélange de Zofora 1cc + Torental 2cc ; technique MIP sur l’espace inter digital et technique MES sur toute la main et le deuxième espace inter phalangien. J 30 : le patient décrit toujours une douleur persistante entre les deux doigts ; l’amélioration globale reste à 6/10. L’examen relève une gène à l’extension des deux doigts Traitement : utilisation d’un mélange de Torrential 2cc + Procaïne 1cc + HPV 1cc J 45 et J 60 : Amélioration cotée par le patient à 9/10. Plus de douleur déclenchée à l’examen, plus d’oedème. Synthèse : L’action sur la douleur aigüe a été assez rapide avec les mélanges utilisés. On voit d’autre part que la Dicynone a un effet remarquable sur l’oedème. Par contre, les paresthésies douloureuses sur les deux doigts ont été plus longues à disparaître. Le mélange Torantal + Procaïne + HPV a permis un retour à la normale ; on peut supposer que l’effet antiradicalaire de ce mélange a eu un effet bénéfique sur l’état neurologique de ce patient. Il est à noter que celui-ci avait fait une poussée de SEP aux membres supérieurs ce qui a sûrement contribué à l’allongement du temps de guérison. CAS N°2 : douleur du bassin et douleur lombaire post traumatiques Madame Lam. Eli. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Cette patiente, 47 ans, vient me consulter à la suite d’un accident de moto survenu en Italie trois semaines auparavant. Elle décrit une douleur lombaire au niveau de côté gauche du bassin avec irradiation vers la cuisse gauche face postero externe. Antécédents notoires : Paralysie congénitale du grand oblique droit de l’oeil droit, compensée par une inclinaison modérée homo latérale réflexe du cou. Quelques douleurs lombaires rapidement résolues favorisées par un surpoids de 20 kilos. Examen clinique : On retrouve des douleurs lombaires L3 L4 L5. Des douleurs à l’articulation sacro iliaque gauche sont provoquées par la palpation du sacrum. Il y a également quelques points réflexes

    8

  • douloureux à la crête iliaque gauche. Une douleur projetée sur la cuisse au niveau du moyen fessier, région du grand trochanter est également retrouvée à la palpation. Action thérapeutique et techniques employées : J 0 : utilisation de deux mélanges mélange 1 : Zofora 1cc + Mésocaïne 1cc + Calcitinine 1cc Technique MPS Injections médianes de L3 à S1 et latéralement du côté gauche

    sur les points de Maigne (1 ; 5 ; 8 ; 10 cm) ainsi que sur les points douloureux en région sacro iliaque et les points douloureux sur les crêtes.

    mélange 2 : mésocaïne 1cc + Miorel 2cc Technique MIP sur moyen fessier, Technique MES sur toute la région lombaire gauche et grand trochanter. Prescription de manipulation de la sacro iliaque. J 7 : La patiente décrit une amélioration de toutes ses douleurs avec la mésothérapie et la manipulation quantifiée à 8/10. Traitement : utilisation d’un mélange de Mésocaïne 2cc + Miorel 2cc + Zofora 1cc

    injecté en MIP sur les lombaires, sur les points douloureux restants et quelques points sacro iliaques et en MES sur les mêmes territoires qu’auparavant.

    La patiente ne reviendra que si douleur. J 90 : La patiente décrit la réapparition de douleurs lombaires (pas de douleurs du bassin). A l’examen on retrouve des douleurs sur les points L4, L5, S1 et les points de Maigne correspondants ainsi que des contractures lombaires et irradiations dans la cuisse gauche. Traitement : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Mésocaïne 2cc + Zofora 1cc + Calcine 1cc Injection en MPS sur les points de Maigne douloureux Mélange 2 : Mésocaïne 1cc + Miorel 2cc + Torental 2cc MES région lombaire et cuisse J 97 : L’amélioration a été de 8/10 pendant trois jours puis retour progressif de la douleur ; amélioration globale à 2/10. Examen identique à celui de J 90. Traitement identique à celui de J 90. Prescription d’une IRM en raison des douleurs persistantes et pour rechercher les liens avec l’accident de moto. J 104 : La patiente décrit toujours des douleurs mais avec une amélioration de 5/10. Les résultats de l’IRM indiquent des signes d’arthrose zygo apophysaire des articulaires postérieurs au niveau L4, L5 et L5, S1. Traitement : même traitement qu’à J 97 J 130 : Après une amélioration estimée à 7/10, la patiente indique une reprise des douleurs lombaires.

    9

  • Traitement : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Zofora 1cc + Miorel 2cc + Calcitonine 2cc Injection en MPS sur L4, L5, S1 et point de Maigne Mélange 2 : Torental 2cc + Miorel 2cc + HPV 2cc MES sur les régions lombaires et face externe de la cuisse. J 160 : La patiente revient en raison d’une reprise des douleurs après une amélioration. Même traitement qu’à J 130 Synthèse : On retrouve l’effet très bénéfique et synergique de la mésothérapie et des manipulations sur les problèmes sacro iliaques. Cependant la douleur due à l’arthrose lombaire et réactivée par l’accident a été plus longue à traiter et aura nécessité davantage de séances. Il semble que l’association anti radiculaire Torental et HPV engendre une efficacité plus longue sur ce type de pathologie. CAS N°3 : douleur arthrosique du pied Madamer Gre. Cla. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Patiente de 65 ans, présentant une douleur au pied et à la cheville gauches irradiant sur le bord externe du pied ; cette douleur est survenue spontanément il y a trois mois. Cette douleur s’amplifie à la marche. Présence d’un déverrouillage matinal. La douleur est invalidante car la marche est réduite depuis deux mois (le périmètre de marche est de 500 mètres). La douleur est résistante aux différents AINS. Antécédents notoires : Hypertension DIND, obésité (IMC 34 kg/m2). Ancienne danseuse professionnelle à la retraite depuis quatre ans. Arthrose bilatérale des deux genoux avec ostéotomie du genou droit. Fracture bimalléolaire de la cheville gauche. Examen clinique : Douleur à la palpation de l’interligne articulaire de la cheville gauche sur pratiquement tout le pourtour, sous le calcanéum et la région médio tarsienne. Oedème sur le dos du pied et péri articulaire. La radio de la cheville montre une séquelle de fracture, une arthrose tibio astragalienne, astragalo scaphoïdienne et médio tarsienne ainsi qu’une épine calcanéenne. Boiterie due à la douleur. Thérapeutique et techniques employées :

    10

  • Demande d’arrêt de tout AINS pendant un mois. J 0 : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Calcitonine 1cc + Mésocaïne 2cc + Zofora 2cc Injection en MIP sur interligne et points douloureux à la palpation sur le dos

    du pied et injection profonde avec aiguille de dix mm au niveau de l’épine calcanéenne.

    Mélange 2 : Mésocaïne 2cc + Torental 2cc + Dicynone 1cc MES sur le dos du pied et remontant au tiers inférieur de la jambe. J 14 : La patiente ne revient que dix jours après en raison d’un séjour en province. Elle déclare alors avoir une amélioration de 5/10 Traitement : identique à J 0. J 21 : L’amélioration est estimée à 6/10 ; le périmètre de marche est augmenté à un kilomètre sans douleur. Traitement : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : identique à J 14 en MIP Mélange 2 : Procaïne 1cc + HPV 2cc + Torental 3cc technique MES Il faut noter que la patiente ressort de la séance sans boiter. J 35 : Amélioration estimée à 7/10, plus d’oedème, plus d’inflammation péri articulaire Traitement : identique à J 21 Synthèse : Cette patiente a vu le traitement par la mésothérapie améliorer de façon importante son confort de vie et sa mobilité; Elle vient maintenant à sa demande toutes les quatre à huit semaines et ne prend plus d’AINS pour son pied ce qui implique la disparition d’effets iatrogènes. CAS N°4 : bursite achiléenne Monsieur Cal. Rich. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Patient de 55 ans, actif, présentant une douleur et tuméfaction au talon du pied gauche, consécutives au port de chaussures de sécurité rigides à la suite de bricolage intense (transformation d’un bâtiment de fermer en résidence secondaire). Apparition de cette douleur au bout de quarante huit heures de port des chaussures, maintien de ces chaussures malgré tout encore pendant quarante huit heures pour des raisons de sécurité. Consultation vingt deux jours après ces faits, et après application pendant une semaine d’une pommade à base d’AINS (Kétum), car il y a une douleur à la marche malgré le port de chaussures légères - type tennis.

    11

  • Antécédents notoires : Rupture de la coiffe des rotateurs de l’épaule gauche, opéré en mai 2000 et documenté par imagerie IRM. NCB de C7 - C8 avec une nette diminution de la force musculaire du cinquième doigt et atrophie musculaire moyenne des territoires correspondants. Examen clinique : L’examen du talon gauche montre une inflammation à la face postérieure du calcanéum avec oedème évoquant une bursite du tendon d’Achille. Contracture du mollet sus-jacent à la palpation. Action thérapeutique et techniques employées : Le patient étant très demandeur pour un traitement radical et “efficace” (veut retourner travailler rapidement dans sa maison de campagne), et ayant été modérément calmé suite au traitement par AINS per os et local (reprise des douleurs après traitement), je lui propose deux séances de mésothérapie à J 0 et J 5 avant son départ pour la province où il retourne bricoler. J 0 : utilisation de deux mélanges : Mélange 1 : Calcitonine 1 cc + Dicynone 2 cc + Torental 2 cc Injection en MIP tout autour de la bursite et remontant tangentiellement au

    tendon d’Achille sur deux à trois centimètres; Mélange 2 : Miorel 2 cc + Torental 2 cc + Mésocaïne 2 cc MES de l’insertion du tendon d’Achille au tiers inférieur du mollet. J 5 : amélioration cotée à 6/10 par le patient. Plus de contracture du mollet. Utilisation d’un seul mélange : Calcitonine 1 cc + Dicynone 2 cc + Torental 2 cc d’abord en MIP sur le même territoire, puis en MES comme à J 0 Synthèse : Le patient, revu un mois après, me déclare ne plus avoir de problème au niveau de son talon mais se plaint d’épicondylite droite...! La mésothérapie nous montre ici sa supériorité dans le traitement des lésions très localisées par rapport aux traitements classiques. CAS N°5 : douleur lombaire chez un sportif amateur Monsieur Leb. Joe. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Le patient âgé de 48 ans me décrit des douleurs lombaires médianes et paravertébrales droites, suite à la pratique du tennis et du golf. Ces douleurs sont récurrentes depuis un an,

    12

  • disparaissant à l’arrêt de la pratique du sport. Il décide de me consulter car cette fois-ci les douleurs sont plus importantes et plus invalidantes que d’habitude. Antécédents notoires : Rien de notoire à part quelques douleurs suite à la pratique du sport mais rapidement régressives. Examen clinique : A l’examen palpatoire, on retrouve des douleurs au niveau des ligaments inter épineux L3-L4-L5 et des articulaires postérieurs droits, des points situés à cinq et huit centimètres (points de Maigne). On retrouve également des douleurs à la palpation des muscles paravertébraux droits, quelques points au niveau des crêtes iliaques droites et face externe de la cuisse droite, région de grand trochanter. Action thérapeutique et techniques employées : J 0 : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Mésocaïne 2cc + Zofora 1cc + Calcitonine 1cc Injection en MPS sur les ligaments inter épineux et les articulaires postérieurs

    et en MIP à cinq et huit centimètres (points de Maigne) et sur les points douloureux de la crête iliaque et du grand trochanter.

    Mélange 2 : Mésocaöne 2cc + Miorel 2cc MES sur toute la région lombaire droite. J 7 : amélioration côtée à 4/10 par le patient avec douleur présente à la charmière dorso-lombaire et on retrouve une neuro dermo dystrophie sur la région dorsale gauche. Utilisation de deux mélanges : Mélange 1 : identique au mélange 1 de J 0 Injection similaire J0 + injection sur la région de la charnière dorso lombaire. Mélange 2 : Mésocaïne 1cc + Miorel 2cc + Torental 2cc MES sur la neuro dystrophie et les régions lombaires et dorsales basses. J 21 : amélioration côtée par le patient à 8/10. Plus de douleurs dans la région dorsale, légères douleurs lombaires à la palpation. Traitement identique à J 7 sur les régions restées légèrement douloureuses. J 40 : amélioration à 9/10. Mélange: Miorel 1cc + Torental 1cc + HPV 1cc MES sur région lombaire Synthèse : Ce patient présentait en fait une pathologie étagée sur sa colonne vertébrale. La première séance de mésothérapie a calmé la pathologie lombaire basse ce qui a dévoilé une localisation sur l’étage supérieur (charnière dorso lombaire) laissant croire au patient que son état ne s’était que peu amélioré. Le traitement de celle-ci a apporté une amélioration importante. A ce jour, six mois après, pas de réapparition de douleur même à la pratique du sport. CAS N°6 : rhizarthrose du pouce

    13

  • Monsieur Dor. Ger. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Patient de 51 ans, fonctionnaire qui présente une douleur à la base du pouce droit (droitier), après avoir rédigé un rapport écrit pendant deux semaines et ayant bricolé tout un week-end (assemblage de meubles). Douleur évoluant depuis un mois, fluctuante dans son intensité, augmentant au moindre effort du pouce. Antécédents notoires : Hypercholestérolémie traitée, sinusite chronique surinfectée du sinus maxillaire gauche qui a été opérée pour ablation d’un volumineux aspergilome entourant un amalgame dentaire six mois avant la consultation. Examen clinique : Douleur à la flexion et à l’extension forcée du pouce et aux mouvements contre résistance. Légère inflammation autour de l’articulation méta tarso phalangienne ainsi qu’une douleur à la palpation de cette même articulation. Irradation de la douleur à la tabatière anatomique ainsi qu’au niveau de l’avant-bras. Action thérapeutique et techniques employées : J 0 : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Mésocaïne 2cc + Torental 2cc + Zofora 1cc Injection en MIP sur le pourtour de l’articulation méta carpo phalangienne et

    en regard de la tabatière anatomique. Mélange 2 : Torental 3cc + Calcitonine 1cc MES sur l’articulation douloureuse, les irradiations sur l’avant-bras et le

    poignet. Les injections en MIP se révèlent assez pénibles pour le patient. J 7 : amélioration cotée à 0/10 par le patient, les douleurs semblent même peut-être plus importantes qu’auparavant. Utilisation des deux mêmes mélanges qu’à J 0, mais je limite volontairement à trois injections en MIP et applique ensuite le deuxième mélange en MES de façon plus importante que la première fois. J 14 : amélioration estimée par le patient à 3/10 seulement. Je décide alors de changer les mélanges : Mélange 1 : Calcitonine 1cc + Dicynone 2cc + Zofora 1cc Plusieurs MIP comme précédemment (8 ponstures) Mélange 2 : Torental 2cc + Miorel 2cc + Procaïne 1cc MES sur le même territoire que précédemment. J 30 : améloration de 8/10 malgré la reprise de travail d’écriture et de bricolage. Mélange 1 : identique à J 14

    14

  • Mélange 2 : Torental 2cc + Procaïne 1cc + HPV 1cc MES sur toute la région Le patient sera revu encore deux fois à deux mois d’intervalle avec le même traitement et les mêmes améliorations. Synthèse : Il faut noter le rebond douloureux après la première séance de traitement, ce qui arrive de temps en temps ; il faut cependant continuer et ne pas hésiter à changer les mélanges si les résultats ne sont pas satisfaisants.. On remarque ainsi une amélioration sensible à l’adjonction de la Dicynone à la troisième séance. Ce traitement est souvent un traitement chronique dont la fréquence variera d’un patient à l’autre. CAS N°7 : épicondylite Madame God. Jea. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Patiente de 44 ans, présentant une douleur au niveau de la région de l’épicondyle du membre supérieur droit avec irradiation dans le bras et l’avant-bras depuis deux mois et en augmentation au fil du temps. Cette douleur est déclenchée par le port de charges (courses), lors de certains mouvements (ouverture de boîte de conserve, manipulation de la souris en informatique...), et lors de l’écriture. Antécédents notoires : Hypothyroïdie découverte un an auparavant suite à un bilan de fatigue et de constipation (traitement par Lévothyrox). Périartrite scapulo humérale droite il y a six mois qui a été infiltrée par un confrère rhumatologue avec de l’Altim. Examen clinique : On retrouve une douleur à la palpation de l’épicondyle droit, au mouvement de pronosupination de l’avant-bras droit contre résistance et au mouvement de dorsiflexion contre résistance. Pas de douleur à la palpation des cervicales, ni à la projection du ganglion cervical inférieur droit pas plus que sur l’épaule. Action thérapeutique et techniques employées : J 0 : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Dicynone 2cc + Zofora 1cc + Calcitonine 1cc Injection en MIP autoutr de l’épicondyle Mélange 2 : Miorel 2cc + Torental 2cc MES sur le tiers inférieur du bras et le tiers supérieur de l’avant-bras.

    15

  • J 7 : amélioration à 3/10 mais palpation de l’épicondyle moins douloureuse. Même traitement qu’à J 0. J 14 : amélioration à 4/10 mais la gêne dans la vie quotidienne persiste. Utilisation de deux mélanges Mélange 1 identique à celui de J 0 Mélange 2 : Torental 2cc + Procaïne 1cc + HPV 2cc MES comme à J 0. J 25 : amélioration de 8/10 pratiquement plus de gêne. Même traitement qu’à J 14. J 45 : amélioration à 9/10, plus de gêne dans la vie courante. Même traitement. Synthèse : Les résultats de la mésothérapie sur ces inflammations localisées prouvent encore l’intérêt de cette technique. Il ne faut cependant pas hésiter à faire plusieurs séances pour avoir des résultats satisfaisants et durables. Cette patiente a été revue à quatre mois après la dernière séance (pour d’autres problèmes médicaux) et a confirmé son amélioration. CAS N°8 : gonalgie bilatérale Monsieur Def. Joh. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Patient de 58 ans qui après une après-midi de jardinage à genoux il y a quinze jours a présenté des douleurs au niveau des deux genoux en se relevant ; la douleur est plus importante à droite. Il indique avoir fait un petit mouvement de rotation sur le genou droit en se relevant. Depuis la douleur est régulière sur les deux genoux, douleur augmantée en fin de journée. Antécédents notoires : Patient en excellente santé, pratiquant la course à pied à un bon niveau (un à deux marathons par an). Constitution longiligne (1m90). Examen clinique : A l’examen on retrouve une douleur à la pointe des deux rotules avec un genou relativement sec ; pas de signe d’atteinte des ligaments croisés. Grinding Test négatif, rotule axée ; à la palpation on retrouve une douleur sur le bord interne du condyle droit. Tubérosité tibiale antérieure sensible avec léger oedème localisé. Action thérapeutique et techniques employées :

    16

  • J 0 : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Dicynone 2cc + Camcine 1cc + Zofora 1cc Injection en MIP sur les deux pointes de rotule, tuberosité tibiale antérieure et

    sur le bord interne du condyle. Mélange 2 : Torental 2cc + HPV 2cc MES sur toute la face interne du genou remontant sur les deux membres. J 7 : amélioration à 5/10 Tubérosité tibiale moins sensible et oedème moins important. Même protocole de traitement qu’à J 0. J 14 : amélioration côtée à 8/10 par le patient qui me déclare avoir refait un foooting sans trop de problème. Même protocole de traitement qu’à J 0 avec simplement ajout de Procaïne au mélange 2. J 30 : amélioration côtée à 9/10, plus de douleur trouvée à la palpation. Traitement avec seulement le mélange 2 comme à J 14. Synthèse : Ce patient revu récemment ne décrit plus de douleur a six mois de cet incident ; il a repris le footing mais évite les positions en génuflexion longues... On constate ici de très bons résultats de la mésothérapie sur une inflammation positionnelle des deux genoux avec périméniscite avec un traitement limité (quantités en médicaments injectés et en nombre de séances). CAS N°9 : douleur d’arthrose cervicale et de l’épaule Madame Fon. Cat. Motif de la consultation et histoire de la maladie : La patiente âgée de 50 ans, présente une douleur de l’épaule et du trapèze droits depuis un mois. On ne trouve pas de facteur déclenchant à cette douleur. Les mouvements nécessaires pour se coifffer et la position main-dos sont possibles mais déclenchent une douleur. La patiente se plaint de quelques céphalées en casque. Antécédents notoires : Glaucome traité. Hernie hiatale découverte par trachéite chronique et traitée par inhibiteur de la pompe à protons. Examen clinique :

    17

  • Douleur à la charnière dorso lombaire droite (SID positif), trapèze et sternocleïdomastoïdien contractés et sensibles. Epaule droite sensible à la palpation mais sans limitation de mouvement. Douleurs modérées au niveau du ligament acromio claviculaire. Repères antérieurs des épaules égaux. Projection du ganglion cervical postérieur sensible. Action thérapeutique et techniqus employées : J0 : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Mésocaïne 2cc + Zofora 1cc + Calcine 1cc Injection en MPS sur la charnière cervico dorsale ( 0 ; 1.5 ; 5 cm) plus

    ganglion cervical inférieur. Puis injection en MIP à huit et dix centimètres et sur quelques points cervicaux retrouvés douloureux ainsi que sur le ligament acromio choracoïdien.

    Mélange 2 : Torental 2cc + Miorel 2cc Quelques points en MIP sur les muscles cervicaux, sur le trapèze droit et

    muscles sterno cleïdo mastoïdiens et en MES sur toute la région. J 17 : amélioration quantifiée à 9/10 Même traitement qu’à J 0 avec les mêmes mélanges. J 30 : amélioration de 8/10 car retour de quelques rares douleurs depuis quelques jours. Même traitement qu’à J 0 avec les mêmes mélanges. J 60 : revue à titre systématique ; quasiment plus de douleur. On refait le mélange 2 en MES uniquement. Synthèse : Cette patiente revue au bout de six mois ne se plaint plus de ses douleurs. Le résultat est presque “trop beau” pour cette pathologie dégénérative de la charnière dorso lombaire. Ce bon résultat est peut être dû à la recherche systématique de tous les points douloureux reconnus et à la précocité du traitement. Il faut noter que la mésothérapie a été choisie d’emblée comme traitement car il y avait une pathologie digestive contre-indiquant la voie per os des AINS. CAS N°10 : périarthrite scapulo humérale Madame Pie. Ver. Motif de la consultation et histoire de la maladie : Femme de 45 ans ayant présenté une douleur brutale de l’épaule gauche, pas de facteur déclenchant, douleur intense et insomniante avec impotence du membre supérieur gauche. Antécédents notoires :

    18

  • Traitement progestatif pour la périménopause. Accident de la voie publique en 1986 avec traumatisme crânien et brève perte de connaissance, sans lésion apparente ni séquelles. Examen clinique : Épaule “gelée”, non manipulable et hyperalgique. La radio demandée confirme une calcification sur le long biceps. Douleur modérée au niveau de la charnière cervico dorsale. Action thérapeutique et techniques employées : J 0 : utilisation de deux mélanges Mélange 1 : Calcitonine 1cc + Zofora 1cc + Mésocaïne (2%) 2cc Injection en MIP sur le long biceps, sur le ligament acromio claviculaire et sur

    la charnière cervico dorsale gauche et quelques points sur l’épaule gauche. Mélange 2 : Torental 2cc + Miorel 2cc + Mésocaïne 2cc Quelques points en MIP sur trapèze très contracté, et sur les muscles cervicaux

    puis MES de la région partant des cervicales, trapèze, épaule et tiers supérieur du bras.

    J 7 : amélioration côtée à 6/10 par la patiente qui présente une mobilité de l’épaule à 60% de la normale et se trouve satisfaite d’avoir retrouvé un meilleur sommeil. Même traitement qu’à J 0 . Ne seront injectés en MIP que les points douloureux devenus moins nombreux. J 20 : amélioration estimée par la patiente à 8/10. Mobilité à 70%, les positions main nuque et main dos sont possibles. Même traitement en insistant su niveau de la charnière cervico dorsale. Synthèse : La patiente revue quatre mois après ne se plaint plus que de vagues douleurs et estime être revenue à 90% de mobilité de l’épaule ; elle ne souhaite pas de nouvelle séance. Cette action rapide sur des symptômes invalidants est très appréciée des patients car peu de médicaments sont utilitsés, pour un excellent résultat. Il faut penser à rechercher dans ce type de pathologie une cause cervicale que l’on retrouvera assez fréquemment. III - DISCUSSION

    19

  • Les résultats obtenus à propos des dix cas cités ont, dans leur ensemble été très satisfaisants ; en moyenne, quatre séances seulement ont été nécesssaires. On doit distinguer dans les différents types de douleurs traités en mésothérapie : les maladies à manifestation aigüe : suite de traumatisme, lésion arthrosique débutante, etc.

    dont le traitement par la mésothérapie donne des résultats plus spectaculaires les maladies de type chronique : dégénératives, ou celles dont le mécanisme éthio patho

    génique est mal défini ou difficle à éviter (épicondylite due à l’utilisation intensive de la souris) dont les résultats donne une amélioration sans conteste mais pas de guérison. Il faut noter la supériorité du traitement en mésothérapie dans les localisations limitées car les doses de principes actifs sont infimes par rapport aux traitements per os. Le traitement par mésothérapie ne peut pas seul prétendre tout traiter et tout guérir, il peut aussi être associé à des techniques de rééducation et ou manipulation, mais grâce à lui ces techniques s’avèreront plus efficaces car les douleurs et les contractures réflexes auront été diminuées. L’avantage de cette technique est la diminution du risque iatrogène des traitements médicamenteux classiques. On n’utilise en effet que trois médicaments en mélange en quantités limitées. On constate que le nombre de séances est en moyenne de l’ordre de quatre toutes pathologies confondues sur les dix cas étudiés. Il faut encore ajouter un point positif important : l’utilisation d’une quantité limitée de médicaments en mésothérapie limite le coût des traitements ce qui, de nos jours, est d’un intérêt non négligeable en pratique médicale.

    20

  • CONCLUSION Exerçant depuis quinze ans en médecine générale, je me suis aperçu des limites des traitements allopathiques dans certaines indications. J’ai, au départ, utilisé la mésothérapie avec quelques “réserves” il faut l’avouer. Au fil de cette pratique, certains résultats parfois “quasi miraculeux” m’ont incité à poursuivre et développer cette technique. De ce fait la mésothérapie a pris une place de plus en plus importante dans mes traitements vis à vis de certaines indications (traumatologie, rhumatologie,etc.). Au fur et à mesure de ma pratique, j’ai pu affiner les traitements en fréquence, en durée et également en ce qui concerne les mélanges des principes actifs. La participation à ce DIU “MESOTHERAPIE ET DOULEURS” m’a permis d’affiner mes connaissances médicales d’une façon générale, au titre de la formation continue. Les formations théoriques et pratiques directement liées à la mésothérapie m’ont permis de connaître de nouveaux procédés d’application ; cette pratique médicale est en pleine évolution et les recherches de traitements de plus en plus adaptés et précis se poursuivent sous l’égide de la Société Française de Mésothérapie.

    21

  • BIBLIOGRAPHIE

    • « Mésothérapie pratique » par le Dr PISTOR Ed. Masson. Le dernier livre du fondateur de la Mésothérapie.

    • “Abrégé de mésothérapie électronique et manuelle” par le Dr PISTOR Ed. Maloine (Août 1994)

    • “ Vademecum de mésothérapie : données de base, théorie, pratique, médicaments” DALLOZ-BOURGUIGNON André Ed. Maloine(1987)

    • « Les Références en Mésothérapie » Livre issu de la conférence de consensus interne d'octobre 95

    • « La Pharmacopée en Mésothérapie » par le Dr Y. HUTEAU

    • « Le livre du 7° Congrès International » Tous les exposés présentés lors du congrès de Bordeaux d'octobre 96

    • « Le livre du 9ème Congrès International Tous les exposés présentés lors du congrès de Paris d'octobre 2000 Les techniques les plus récentes utilisées en méso.

    • Les 5 Atlas de Mésothrapie du CERM d’Ile de France 180 Pages Pratiques (2002)

    • « La Mésothérapie en Médecine Générale » par le Dr LE COZ . Ed Masson.

    • « Mésothérapie et Traumatologie sportive » par les Drs LE COZ & CHOS . Ed Masson.

    • « La Mésothérapie ponctuelle systématisée » par le Dr MREJEN Ed Mediffusion.

    • « Mal de Dos Chronique » par le Dr MREJEN Ed Mediffusion.

    • « Médecine du Sport et Mésothérapie ponctuelle systématisée » par le Dr MREJEN. Ed Mediffusion.

    • « Mésothérapie » par les CERM Rhone-Alpes & Auvergne

    • « Traité pratique de Mésothérapie » par le Dr G.RAVILY Ed. Modiasoft..

    • « Les médicaments homéopathiques injectables en Mésothrapie par le Dr Philippe MARIJNEN

    22

  • 23

    • “Contribution à l’étude de la mésothérapie chez les malades atteints de coxarthrose”thèse de médecine, LAFFITTE Thierry 1995 (Amiens)

    • “Douleur : base fondamentale, pharmacologie, douleurs chroniques, douleurs aigües, thérapeutiques” BRASSEUR CHAUVIN GUILBAUD Ed. Maloine (1997)

    • “Douleurs en rhumathologie” VIGNON Georges (1988)

    • “Guide pratique de l’antalgie : analgésie, médicaments, matériels” GINIES P. et SIROT J. Ed Sauramps médical (2000)

    • “Douleurs neurologiques et rééducation” PREVINAIRE Association des médecins spécialistes de rééducation Ed. Frison Roche (1998)

    INTRODUCTIONI – MÉTHODOLOGIEII – PRÉSENTATION DES 10 DOSSIERSIII - DISCUSSIONBIBLIOGRAPHIE