Julie Navarro vit entre Paris et la Creuse, et expose en France et à l’étranger.

Elle développe, à travers ses peintures, sculptures, et performances et dans une démarche en rhizome, un travail sur la perception du vivant entre mouvements légers, flux (sociaux), et glissements poétiques.

Dans son exploration du monde, et des relations multiples qui le régissent, elle recherche la matérialité de l’invisible, des connexions, le cœur battant de la matière. Elle invente des techniques pour aller au plus près de ses perceptions. Formes, couleurs, matières expriment une relation, une sensation, une intimité.

Sa lecture du monde passent par le détour de l’altérité. Ses déplacements physiques et mentaux, lors des résidences artistiques qui l’accueillent, y participent largement. Julie Navarro y explore les possibilités sensorielles. Elle apprivoise les éléments, matières et textures qu’elle collecte sur

son chemin tout en jouant sur la complicité du paysage, de la ville, de l’architecture pour faire surgir des images vivantes ou des mots. Comme s’il s’agissait d’un examen des territoires de l’intérieur, à vivre et à expérimenter. – récemment à La Petite Escalère (Landes), au domaine viticole de Suriane (Bouches du Rhône), à Weihai (Chine).

Le Centre Pompidou et le Rosa Bonheur l’invitent, régulièrement, à imaginer les bals Extravadanse où elle dessine, dans le frottement des énergies et frictions, des récits vivants, de la danse à la fabrication d’objets.

Elle a récemment été finaliste des prix COAL et Talents Contemporains (Fondation Schneider).

Creuse – Beauvais par Royère de Vassivière, 23 460 CreuseParis – Atelier 104, 41, bis quai de la Loire, 75019 Paris

+33 6 33 36 53 38julietralala@gmail.com

Portfolio Julie Navarro

CVAwards, grantsFinalist of Prix Talents Contemporains, Fondation Schneider, 2019Aide Indivisuelle à la Création (AIC), DRAC Nouvelle-Aquitaine pour Garden

Party, l’éternité commence un soir par un jardin, 2019Lauréate of prix d’Argent (Foire internationale d’art contemporain, Ningbo, Chine), 2016Finalist of Prix Coal (Art et Environnement), 2015

Public & Private commandsBiennale Chemin d’Art, Cantal, curated by Christian Garcelon (texte : Paul Ardenne), 2020

Super Nova LB 1555 – sérigraphie digitale, in collaboration with Nicolas Detry, architect, and Alliade Habitat, Lyon 2018-19Papillon, Parcours STUWA, curated by COAL et le Pays du Sundgau, Waldighoffen, 2016Garden walk [le jardin d’ombres], curated by AHS in collaboration with Laurent Guinamard, architect, Fort Canning ArtCenter, Singapour, 2015

Solo shows (selection)Par l’oreille d’une goutte de pluie, écoute encore, La Petite Escalère, Saint-Laurent de Gosse, 2018Dissoudre le paysage, domaine viticole de Suriane, curated by Voyons-voir, 2018 Droséra, la tentation du paysage, Château de Vassivière - résidence d artistes (CIAP), 2016-17Je vois le ciel au fond du puits, Espace des Arts SF, curated by Laurent Quénéhen, Paris, 2016Droséra, l’Atelier, Royère de Vassivière, 2014Voler plus haut, Galerie du Buisson, Paris, 2014La Barraca, Galerie Arquitecnica Ruzafa, Valencia, Espagne, 2014Déclaration sur le dedans et sur le dehors, Galerie du Buisson, Paris, 2013Solace, with Kai-Duc Luong, Galerie du Buisson, Paris, 2013

Group shows (selection)Salon de la mort, curated by Laurent Quénéhen, Espace Bertrand Grimont, Paris, 2020

A4 multiplié par X, with Claude Closky, Sylvie Fanchon, Arnaud Labelle-Rojoux, Laurent Quénéhen,

Mathieu Saladin (...), curated by Christine Demias, au Onzième lieu, Paris, 2020

NON-SELF, curated by Daniela Zunega et Gwenael Billaud, SILENCIO, Paris, 2019L’aimantation des prunelles [Créative Summer], curated by Etrecontemporain?, Folie Numérique, Parc de la Villette, Paris, 2019 Contremarques – multiples d’artistes curated by Loic Fel (COAL), Sami kadiri, Sète, 2019 Salo 7, curated by Laurent Quénéhen, 2019Blanc-Ciel, with Fabien Granet, La Perception, curated by Marjorie Méa et Maud Lucien, Dun le Palestel, 2019Mach 1, with Julie Dalmon, Daniela Zunega, Galerie Julio, curated by Laurent Quénéhen, Paris, 2019Printemps… , with Frédéric Léglise, Jojo Wang (…), Galerie Sol, curated by Baozhong Cui, Paris, 2019Salo VI, curated by Laurent Quénéhen, Paris, 2018Summer collective exhibition, Galerie Arnaud Deschin, 2018Traits-D’union, curated by Marella Rossi, Art Link, Paris, 2018Contremarque, with Anaïs Tondeur, Anna Katharina Scheidegger, Pauline Avrillon, Galerie Kogan, curated by Loïc Fel & COAL, 2018 For the Haitian children, Vente aux enchères humanitaire, Christie’s – Groupe Maeschaert, 2018Experimenta 2, Espace des Arts SF, curated by Lyonel Kouro, Paris, 2018Céramique, le langage universel, Musée de la céramique de Zhangzhou, curated by Hong Shude & Yao Zhang, Zhangzhou, Chine, 2018Les chemins qui mènent nul part, Galerie Via Paris Shanghai, curated by Baozhong Cui, Shanghai, Chine, 2018

COAL s’expose au Consulat, Le Consulat, curated by Lauranne Germond, Paris, 2016Salo IV, Espace 24Beaubourg, curated by Laurent Quénéhen, Paris, 2016Spiritual memory, Centre d’art de Ningbo, curated by Baozhong Cui, Ningbo, Chine, 2016 Peintures, Centre d’art Changsha, curated by Baozhong CUI. Changsha, Chine, 2015Salo III, Les Salaisons, curated by Laurent Quénéhen, Romainville, 2015Le fil, le rouge, La Manufacture, Musée de la mémoire et de la création textile, curated by Fiber Art Textil, Roubaix, 2015Nuit Blanche, Salaisons, curated by Laurent Quénéhen, Romainville, 2014L’habit de château – Totalement désARçonnés, with Raphaël Barontoni, Anne Cindric, KOLKOZ Régis Perray (…), Château de Maisons-Laffitte, Centre des Monuments nationaux, curated by Aurélie Wacquant Mazura, Maisons Laffitte, 2014Prologue, with Michel-Angel Molina, Laurence Nicola, Qingmei Yao, Loft d’Anthelme, curated by Michèle Atchadé – EtreContemporain, Lille, 2014Paradoxa, with Vincent Corpet, Thomas Levy-Lasnes, Marc Molk, Sarah Roshem, Alberto Sorbelli (…), Galerie Grand E’Terna, curated by Laurent Quénéhen, Paris, 2014 El Assombro del Commillo, Le petit Canibaal, curated by Aldo Alcota et Ximo Rochera, Valencia, 2014Group show, Galerie Première Oeuvre, 2014Micro Salon #3, L’Inlassable galerie, Paris, 2013 Micro Salon #2, L’Inlassable galerie, Paris, 2012 SHAG#3, La Blanchisserie, Boulogne, 2012 Berinak les vitrines, with Alain Declercq, Alice Mulliez, Jeanne Susplugas (…), curated by Anne-Marie Jeannou, Saint Pée sur Nivelle, 2011Desiderata, with François Durif, Mari Minato (...), Galerie Yukiko Kawase, curated by Alexandra Loewe et Kai-Duc Luong, Paris, 2011Salon Chic dessin, Galerie ma collection, Paris, 2011PS2 Paragon studios Gallery, Belfast, Irlande, 2011

La Nuit Blanche, Vidéo Salon Ephémère, Le Point Ephémère, curated by Pierre Courtin et baptiste Debombourg, Paris, 2010

Dance, performances collectives et participatives (selection)Le poing d’un autre, bal extravadanse, Rosa Bonheur, Paris, 2018Ce que veulent les fleurs, bal extravadanse, Centre Pompidou, Paris, 2018 Mirage, bal extravadanse, Buttes-Chaumont, Rosa Bonheur, Paris, 2017Skating Rink Constellation, bal extravadanse, Centre Pompidou, Paris, 2017Balle de match, bal extravadanse, Centre Pompidou, Paris, 2016

Residencies Créative summer, curated by EtreContemporain?, Folie Numérique N5 Villette, Paris, 2019Mer de Chine, curated by Zhang Yao, Weihai, Chine, 2019Par l’oreille d’une goutte de pluie, écoute encore, La Petite Escalère -Voyons Voir, Saint-Laurent de Gosse, 2018 Dissoudre le paysage, domaine viticole de Suriane, résidence croiséee La Petite Escalère & Voyons-voir, 2018 Musée de la céramique, Musée d’Hong Shude, Chine, 2018 Centre d’art de Ningbo, curated by Baozhong Cui, Ningbo, Chine, 2016 Centre d’art Changsha, curated by Baozhong Cui, Changsha, Chine, 2015

Workshops, teacher (selection)Workshops, compagnonage, EHPAD et Ecole primaire du Prissé, La Petite Escalère, Bayonne, 2018/19Jury member (alternate) – Diplôme National d’Art de l’École européenne supérieure de l’image Angoulême & Poitiers, 2019Conférence – Art and ecology, Dissoudre le paysage, Ecole d’architecture de Clermont-Ferrand, 2019Workshop – Mémoire et art funéraire, with Pat Bruder, Ecole Nationale Supérieure d’Art (ENSA), Limoges, 2017

Publications récentes

.2019La Montagne, Longue vie à la chapelle funéraire – #Garden Party, l’éternité commence un soir par un jardin, par Virginie Mayet (pleine page) Carnet 2018, La Petite Escalère, catalogue présentant les travaux d’artistes résidents 2018 Film de Barbara Fecchio (Sculpture-Nature) autour du projet Peaux de Fleurs (aventure collective avec des personnes à troubles neuro-cognitifs et des enfants du Prissé, Bayonne, La Petite Escalère)Catalogue des finalistes du prix Talents Contemporains 2019 Fondation Schneider d'unLa Montagne, L'exposition Blanc Ciel a pris place à la Perception, par Marie-Claude GilbautEcho Creuse, Blanc Ciel ou comment remplir le paysage par Virginie Lorthioir Echo du Berry, Dominique ColomboReportage d'Anne-Laure Le Joliff sur Radio Pays de Guéret

. 2018Film de Barbara Fecchio (Sculpture-Nature) sur Dissoudre le paysageL’Alsace, portrait pleine page sur Papillon par Annick Woehl (série d’été sur la commande publique, 5 portraits dont Daniel Buren, Bernar Venet, Sarkis) - aout 2018Film d'Eric Mézan sur la performance collective Ce que veulent les fleurs – bal extravadanse, au Centre Pompidou (5 minutes)Journal des Arts, Limousin, Effervescence culturelle en pleine campagne, par Eric TariantLa Montagne, Julie Navarro au centre Pompidou

. 2017Film de Simon Backes sur Mirage – bal extravadanse (6 minutes)Reportage sur France 3 Ile de France de Mirage – bal extravadanse, série Les Buttes-ChaumontITV télévision italienne par Maurizio CiampoliniITV télévision zart.com, Zhangzhou, province du Fujan, ChinePresse écrite de Zhangzhou, province du Fujan, ChineFilm réalisé par Eric Mezan sur le performance Constellation Skating RinkDiffusion de de l’émission l’art, économie + ou - 0, réalisée par Michèle Atchadé, animée par Marie-Christine Vallet (Radio France) avec Jeanne Susplugas, Yann Toma, Julie Navarro sur www.revueyota.frLa montagne, Deux expositions de deux artistes à découvrir pour commencer l’année 2017 par Robert Guinot

. 2016La montagne (Haute-Vienne)/ Le populaire, portrait par Robert Guinot, La féérie des paysages de tourbièreActu photo, Droséra la tentation du paysage par Laurent QuénéhenParution du livre Je vois le ciel au fond du puits (texte Yves Michaud, Laurent Quénéhen) Ed. C. HautevilleTV Ningbo, reportage lors de la résidence au centre d’art de NingboTV Taïwan, itv lors de la résidence au centre d’art de NingboDNA, portrait pleine page pour le projet PapillonL’Alsace, "Stuwa Circus II", par Françoise Itamard et Clément HeinisL’Alsace, portrait pleine page, Papillon, une oeuvre allégorique à waldighoffen par Clément Heinis

Rosace [water walk, 2019vidéo, 1’06’’ avec des physarum polycephalum (bactéries). https://vimeo.com/359846921(mot de passe blob03)

Papillon2016Waldighoffen, AlsaceCommissaire d’art : Loic Fel - Prix COAL - Par-cours Stuwa. 2016.

Polycarbonate alvéolé, béton, eau, acier galvanisédimension 6 m x 8 m x 2,5 m. L’histoire textile des industries Lang-Schlumber-ger de Waldighoffen, m’a inspiré la sculpture « Papillon », du nom de la coiffe alsacienne. Papil-lon est une apparition dans la nature sundgau-

vienne aux lectures multiples, se transformant au gré de nos déplacements et des variations de la nature. A son approche et grâce à la magie du paysage et de l’eau, la serre futuriste, ou vaisseau spatial, se métamorphose en forme de louange d’une femme, dans une double plénitude, céleste et terrienne. Le jour, les ailes s’illuminent grâce à la réflexion des rayons du soleil sur son revêtement. La nuit, au gré des variations de lumière et de la main de l’homme, Papillon recompose des variations esthétiques et atmosphères sensorielles laissant place aux métamorphoses.

Garden walk [jardin d’ombre]Le coeur battant de la lumière 2015Fort Canning Art Center, Singapour. Pinaco-thèque de Paris à Singapour.Commande d’AHS. Oeuvre intégrée dans l’archi-tecture du Musée.

Mosaïque 120 m2

Le jardin d’ombre est une promenade le long d’un jardin espagnol imaginaire qui se devine dans le vécu sensible du visiteur : devant chaque fenêtre de la façade du corridor du Musée, l’ombre d’un

moucharabieh est portée au sol grâce à un effet de trompe l’oeil en mosaïque. Le moucharabieh – fenêtre caractéristique des patios espagnols - produit une atmosphère intime et romantique à travers le quadrillage de ses jours d’ou traverse une lumière dense et chaude.

En modifiant l’espace-temps, grâce à la transposition visuelle et poétique de l’ombre - ce qui se voit, ce qui se devine, j’ai introduit l’invisible comme principe esthétique de sublimation des sens et levier pour l’imaginaire du visiteur. Ainsi, il déambule le long du corridor, entrainé inconsciemment dans l’univers d’un jardin ibérique, évoqué par les variations d’ombres et de lumières au sol.

Dissoudre le paysage – détail : lettre D[l’eau pénètre dans tous les trous]2019Dix huit dessins à l’encre noire et eau de pluie sur papier de Chine, 84 cm x 324 cm Projet finaliste du prix talent Contemporain - Fondation Schneider

Dix huit dessins à l’eau de pluie et à l’encre forment les mots Dissoudre le paysage, une formule équivoque qui sous-tend le caractère fragile d’une nature modelée (effacée?) par la main de l’homme. Des faisceaux de lumière traversent latexture soyeuse et aqueuse des lettres bleu marine et bois de rose. Les lettres flottent comme

des bouées. Leur forme primitive évoque des organismes vivants, un état de sensation : désirer voir le monde derrière un filet pictural pour sublimer ses émotions et interrogations. L’eau s’est s’érigée comme matrice de l’expérience existentielle et écriture symbolique et intuitive.

Sensations sur le dedans et sur le dehors [échauffement climatique]2019

Acrylique sur moustiquaire dimension variable

Sensations sur le dedans et sur le dehors [échauffement climatique]2019

Acrylique sur moustiquaire 120 x 80 cm

Supernova à effondrement de coeur2019

Résidence à Weihai, ChineCommissaire d’art : Zhang JaoPeinture vitrail sur transparent30 x 40 cm

Série de 20 peintures

Voler plus haut 2014

Photographie, impression sur dibond[Capture écran de la vidéo éponyme, 3’15’’]40 x 60 cm

Collection privée

Bleu poudre [série Les inapercus]2018

Technique mixte, 77 x 62 cm

Rose poudre [série les inapercus]2016

Technique mixte, 42 cm x 32 cm

Pollen [série les inapercus]2016

Technique mixte, 67 x 42 cm

Droséra # la tentation du paysage 2016

Vue d’accrochageExposition personnelle au Chateau de Vassivière, résidences d’artiste - Centre Internationale d’Art et du Paysage

Diamant Noir2013

Huile sur toile,110 x 110 cm

Gilbert dans son rêve [série l’eau pénètre dans tous les trous]2018

Encre et eau de pluie sur papier de chine28 x 34 cm

Comme je vous vois [Paysage]2013

Huile sur toile130 x 90 cm

La tentation du paysage [chignon Droséra]2016

Broderie à la main sur mouchoir37 x 35 cm

Fantômes et chuchotements2016

Bombe aérosol argentée et noire sur carton plume, 74 x 62 cm

La tentation du paysage [Droséra]

2016

Huile sur toile114 x 146 cm

Baiser fleur2017Résidence au Centre de céramique de Zhengzhou, Chine. Commissaires Hong shude, Yao Zhang

Une réflexion sur la forme du sentiment. Comment rendre compte de l'émotion que provoque l'action quasi cannibale du baiser amoureux? Les corps s'absorbent, s'empoignent et s'encastrent. Le temps est suspendu. Les corps entrent dans une

totalité. "C'est cela que nous souhaitons tous, nous transformer en un être unique. Personne ne le refuserait, car personne ne souhaite autre chose. Le nom d'« amour » est donc donné à ce souhait de retrouver notre totalité". Discours d'Aristophane, Le Banquet de Platon.

Peaux de fleurs [mue]2019Résidence, Folie numérique, Parc de la Villette

Série de 20 sculptures miniatiure (env. 2 cm)

Gélose moulée dans barquette de frite, Onagre bisannuelle, Sauge sclarée, Mauve comestible, clématite sauvage, paillettes

Avec la complicité de Nicolas Boehm et Antoine Chaumeil du Jardin Passager du Parc de la Villette.Des fleurs aux singulières propriétés et esthétiques moulées avec de la gélose dans des contenants récoltés auprès des forains du Parc (barquettes de frites, cornet de glace..).

Les chaleurs de l’été se sont chargées d’évaporer l’eau pour faire surgir de nouvelles textures diaphanes, mues et métamorphoses : les peaux de fleurs interrogent la théorie des signatures, autour des analogies de formes et de sens.

Dedans-dehors2017

Céramique émaillée, 15 x 7 cm

Chuchotement [Sous un drap]

2017

Céramique émaillée 4 x 7 x 5 cm

[série le baiser]série de 10 dessins

2017

Crayon de couleur sur papier32 x 33 cm

Collection privée

PULL - OVER [série le baiser]2017

en haut : Céramique émaillée, 29 x 21 X 20 cm

à droite : Argile crue, 21X15x10cm

série [Pierre qui rit] 2018

Huile sur toile40 x 32 cm

série [Pierre qui rit] 2018

Huile sur toile40 x 32 cm

Le poing d’un autre [série pierre qui rit] 2018

Huile sur toile, 118 cm x 85 cm Inspirée d’une céramique [module

d’escalade] produite en live, lors du bal Extravadanse au Rosa Bonheur, Paris

Sans titre [la perle, huitre]2013

Huile sur toile40 x 32 cm

Collection privée

Archéologie des noeuds et des plis [hippocampe, oiseau]Résidence croisée La petite Escalère - Voyons voir 2018

Sculptures. Tirages en plâtres de fragments de ceps de vigneDimensions variables

Dissoudre le paysageRésidence croisée La Petite Escalère - le domaine viticole de Suriane (Voyons-voir)2018

Ceps de vigne, fil de fer, métaldimension 11 m x 0,40 m& édition limités de savons

Dissoudre le paysage disparait et réapparait dans l’eau, comme un message subliminal écrit en lettre arabesque de broderie.

Dissoudre le paysage2018Résidence croisée La Petite Escalère - le domaine viticole de Suriane (Voyons-voir)

Encre, aquarelle, eau de pluie40 x 40 cm

Par l’oreille d’une goutte de pluie, écoute encore

2018Photographie sur papier fine art – série de treize images réalisées avec la collaboration des résidentes de l’EHPAD Léon Lafourcade.

Par l’oreille d’une goutte de pluie, écoute encore est une partition graphique et vivante réalisée avec des résidentes de l’EHPAD Léon Lafourcade (Landes), interprétée par l’une de ses résidentes, Joëlle Abiatte, qui ne peut plus parler, mais qui chante. L’enregistrement a été diffusé dans l’une des cuves vide du domaine de Suriane, dont l’ef-fet d’amplification a fait résonné sa voix, comme une éternité sortant d’un tuyau d’orgues. La partition est née des imaginaires croisés des résidentes. Elles ont remonté le temps selon la

direction des branchettes collectées au jardin de La Petite Escalère. Elles se sont laissé porter par les récits de chacune, symbolisés par de petites interventions tricotées, sculptées, maintenues en équilibre précaire, prêtes à basculer. C’est l’his-toire des traces et des affleurements rassemblés dans une production commune : Le vrai lieu de l’originalité n’est ni l’autre, ni moi, mais notre relation elle-même - Roland Barthes

La découverte de grandes lianes dans le jardin de La Petite Escalère a ouvert le projet à l’échelle de la danse où l’élasticité des corps se confronte à la matérialité des éléments, au mouvement, au devenir. Le soir du vernissage (21 septembre 2018), de jeunes ballerines de l’école Freedanse ont dansé les lianes domptées par Gilbert Carty et Jérome Cazenave, les jardiniers de La Petite Escalère et moi-même.

Zostéra [liane, ruban d’eau]2018

37 x 42 cm Céramique émaillée,

Réalisée lors de ma résidence croisée au Domaine de

suriane / La Petite Escalère

Droséra, Gift of rain [don de la pluie]2015

Photographie, impression sur papier fine art40 x 60 cm

Du grec ancien «couvert de rosée», la Droséra est la plante carnivore des tourbières qui piège ses proies grâce à ses mucilages qui ressemblent à des gouttes de rosée. L’action des hommes semble s’y refléter à l’image de la formule méta-phorique du philosophe chinois Han Fei Zi « Tout le ciel se reflète dans une seule goutte de rosée ». La terre de tourbe est une mémoire vivante qui

témoigne des engagements de l’homme passés et futurs. Le paysage semi-aquatique pourrait prendre la forme du mystérieux océan des souvenirs qui en-veloppe la planète Solaris.

«La tourbière est humide : c’est l’eau maternelle, elle est centre, l’Omphalos du monde » (S. Heaney).

Droséra # la tentation du paysage2016

Photographie, impression sur papier fine art40 x 60 cm

Rigole [la tentation du paysage]

2016

Photographie, impression sur papier fine art60 x 40 cm

La rivière glacée2016-17Château de Vassivière-Résidence d’artiste - Centre International d’Art et du Paysage

Sculpture, briques de tourbesdimension variable

Le sentier conduit-il au retour aux origines ? La trace représente-t-elle cette rivière glacée qui charrie les témoignages de l’histoire humaine ?

Lancer de briques de tourbes2016Château de Vassivière-Résidence d’artiste - Centre International d’Art et du Paysage.

30 Photographies, diaporama (boucle)

Dans un rituel de danse, les collégiens ont joué le jeu d’un lancer de briques de tourbes extraites

dans une gouille de la tourbière de la ferme de Lachaud (Creuse). La terre de tourbe se fixe dans l’air, c’est la victoire des forces telluriques depuis l’obscurité originelle.

Mirage2017Parc des Buttes Chaumont, ParisBal performance Extravadanse.

Photographie sur papier fine art et épingles20 x 20 cm

MIRAGE lie l’histoire du paysage urbain et de

ses artifices baroques à d’autres fictions, illusions et vibrations sensorielles. Sur les traces des ro-mantiques, puis des surréalistes, les habitants se sont promenés dans le décor des désirs et des surprises. Ils ont dansé pour devenir l’autre. Dan-ser sans pesanteur, danser avec les arbres pour devenir arbre, devenir socle et caillou, devenir paysage.

Water Walkvidéo, 2‘41’’, 2019https://vimeo.com/387412956 (mot de passe blob01)Production La Petite Escalère, avec le soutien de Barbara Fecchio (Sculpture Nature), la DRAC Nouvelle-Aquitaine, La Fondation Crédit Agricole Pyrénées Gascogne

Si le titre témoigne des miracles du vivant, et de l’engagement collectif (la marche) il rend hommage à la pièce éponyme de John Cage, 1969, présentée dans l’émission de télévision I’ve Got A Secret.

WATER WALK* est une broderie vivante, un travail sur la notion de paysage et la place de l’homme, entre mémoire de l’eau, mémoire du corps, et déplacement du vivant. Le film est né d’une collaboration, tout au long de l’année 2018/19, avec des résidents de l’EHPAD du Prissé, atteints de troubles Alzheimer, et des élèves de l’école primaire du Prissé, dans le cadre d’une invitation de La Petite Escalère. D’une réflexion sur les empreintes perceptibles dans la nature, nos peaux et nos mains s’étaient rencontrées dans la danse pour former de nouvelles utopies scellées dans de l’alginate (moulage en creux). Je suis dans la masse! S’écrit Serge M., l’un des résidents, 92 ans, ancien chorégraphe.

Nous cherchions à expérimenter les forces vitales de l’eau et du vivant, au détour de nos altérités, et désirs de communication. Les physarum polycephalum – plus communément appelés blobs – sont entrés en scène. Etres primitifs d’avant la préhistoire, les bactéries unicellulaires,

représentaient pour notre groupe la plus vivante et éternelle des empreintes augmentées. Avec leur intelligence synaptique, elles interrogeaint nos capacités à faire corps (social), tout en convoquant le multiple : les cellules font un quand elles se touchent.

Quelques gouttes d’eau ont réveillé les souches de notre élevage, un soir de pleine lune, la nuit du 4 février 2019 – la lune qu’on aperçoit encore à l’aube pour fêter la nouvelle année chinoise, d’eau et de terre.

Telles de minuscules marées, les physarum polycephalum se déplacent par attraction-rétraction, comme des sursauts de rêve. L’énergie de la matière fait imploser la forme et les ramifications se déploient dans l’espace hors d’échelle, hors du temps. Le paysage devient flux et mouvement. La forme s’est affranchie de la narration pour entrer dans un état de sensations. La lumière trouble les frontières du réel. Les bactéries marchent sur l’eau avec force conviction, sous la menace latente d’un futur incertain.

La cellule immortelle nous conduit-elle vers nos origines ? ou bien représente-t-elle, dans une esthétique de l’effondrement – fonte des reliefs, vagues d’avalanche, larmes–, cette rivière qui charrie les témoignages de l’histoire humaine face à notre monde en devenir ?